SOMMAIRE 
ECONOMIE ALGERIENNE.....................................................................3 


Filière lait : Du nouveau dans l’octroi des subventions aux producteurs

 

Importations de sucre au 1er trimestre : En baisse de près de 30%

 

 Nécessité d'accompagner les agricultures pour dynamiser le secteur

 

Livraison d’ici fin 2016 d’une portion de 135 km du projet d’autoroute Nord-Sud

 

L'Algérie mise sur la diversification de son économie pour faire face à la baisse des prix

 

de pétrole

 

Fiscalité : Des exonérations pour l’industrie

 

Pièces de rechange : Nexus Automotive s’installe en Algérie

 

Sociétés du groupe Hasnaoui: Le constructeur mise gros sur l’innovation

 

BREVES ECONOMIQUES........................................................................... 11

 

L’entreprise « Le Rocher » lance le premier mascarpone algérien

 

 

  

 

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 ECONOMIE ALGERIENNE

 

Filière lait : Du nouveau dans l’octroi  des

subventions aux producteurs

 

 

Source: El Moudjahid

 

Le paiement des subventions accordées par l’Etat à la production de lait cru ne relève plus, désormais, de l’Office national interprofessionnel du lait (Onil) et sera, en outre, assujetti à un agrément sanitaire, a appris l’APS auprès d’un responsable au ministère de l’Agriculture. Dès  mai  prochain,  l’octroi  des  subventions  sera  décentralisé  pour  être  assuré  par  les Directions des services agricoles des wilayas (DSA) chargées de les verser aux éleveurs, aux collecteurs et aux transformateurs, alors que cette mission relevait exclusivement de l’Onil, précise le directeur de la régulation et du développement de la production agricole auprès de ce ministère, Chérif Omari. L’Onil va ainsi se consacrer uniquement au développement de la  filière  sur  le  plan   technique,  la  vulgarisation  et  l’incitation  à  l’investissement.  La décentralisation  du  système  de  paiement  des  subventions  fait  partie  d’une  batterie  de mesures  prises  par  le  gouvernement,  en  octobre  dernier,  pour  remédier  aux  lenteurs administratives et relancer la filière lait en misant sur la production nationale avec l’objectif de réduire les importations de la poudre de lait de 50% à l’horizon 2019. L’Algérie importe en moyenne 350.000 tonnes de poudre de lait annuellement dont 50% sont importés par l’Onil qui les redistribue aux laiteries sous forme de quotas subventionnés, pour produire du lait pasteurisé conditionné en sachet vendu au prix administré de 25 DA/litre. Pour préparer ce  basculement  d’un  système  centralisé  à  un  dispositif  de  proximité,  le  ministère  de l’Agriculture   a   organisé   des   regroupements   régionaux   de   formation   au   profit   des responsables locaux en vue de s’imprégner du mode de  fonctionnement du paiement des subventions.

 

 

La     subvention                soumise          à        un      agrément      sanitaire

 

 

Suite à de nombreuses réunions de concertation avec les professionnels pour augmenter le prix de référence du lait cru, principal facteur de la crise qui avait secoué la filière en 2015, le gouvernement avait accepté une augmentation de la subvention, accordée aux éleveurs, de 2 DA supplémentaires. Cette prime est ainsi passée de 12 DA/litre à 14 DA/litre depuis novembre  dernier,  auxquels s’ajoutent les 36 DA qui est le prix de cession du lait cru aux laiteries au lieu de 34 DA auparavant. Ainsi, le prix du litre de lait cru vendu par l’éleveur est passé à 50 DA au lieu de 46 DA :

 « C’est un soutien important pour booster la production nationale en  lait  cru », estime M. Omari. Néanmoins, les  pouvoirs publics ont assujetti l’octroi des 2 DA supplémentaires à l’éleveur à un agrément sanitaire délivré par les services

 


 

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vétérinaires.

En conséquence,  l’administration  a  fixé  aux  éleveurs  un  délai  d’une année,  allant  du  2 novembre 2015  au 2 novembre 2016, pour se mettre à niveau, c’est-à-dire recenser leur cheptel et effectuer un suivi vétérinaire en vue d’obtenir cet agrément. « Celui qui n’a pas ce document sanitaire, il ne bénéficiera pas des 2 DA. C’est une incitation à la production d’un lait de qualité et à la sécurisation des élevages contre d’éventuelles maladies », avance le même responsable. La filière compte plus de 40.000 éleveurs avec un  million de vaches laitières dont 3.000 sont des bovins laitiers modernes (BLM) qui sont des races de vaches, importées,        dotées                    d’un    haut   potentiel       de                rendement      laitier. Il  est  relevé que  les  mesures prises par le gouvernement pour relancer la filière, dont notamment  l’élargissement du soutien de l’Etat aux cultures fourragères, ont suscité un engouement  auprès  des   industriels  et  de  grands  éleveurs  qui  se  sont  lancés  dans l’investissement laitier. Une quarantaine de  projets intégrés ont été déposés auprès de la Cellule de facilitation des investissements, installée en janvier  dernier, en vue d’aider les opérateurs             à                            concrétiser             leurs   projets.

« Ce sont des laiteries leaders et de grands éleveurs qui veulent mettre en place des fermes d’élevage intensives et intégrées », assure M. Omari qui signale que des industriels se sont engagés à investir dans l’amont de la filière pour sécuriser leur production en fourrage, et à faire baisser les importations de la poudre de lait. Il cite les cas d’un transformateur qui a déposé un dossier d’investissement d’une exploitation de 3.000 têtes, la première du genre en Algérie en termes de nombre de vaches, et d’un autre industriel privé qui a déjà entamé son projet de        production    de      fourrages      avec   des     unités d’ensilage     et d’enrubannage  (conditionnement).

 

 

Importations de sucre au 1er trimestre : En baisse

 de près de 30%

 

Source: El Moudjahid

 

La facture  d’importation  de  sucre  s’est  chiffrée  à  172,321  millions  de  dollars  (usd)  au premier trimestre 2016, contre 241,45 millions usd à la même période de 2015, soit un repli de  28,63%,  a  appris  l’APS  auprès  des  Douanes.  Les  quantités  importées  de  sucre  (de betterave brute, de canne à sucre, sirop de lactose et  lactose à l’état solide) ont baissé à 482.953 tonnes (t) contre 532.007 t (-9%), indique le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (Cnis). La baisse de la facture s’explique surtout par la baisse des prix à  l’importation des sucres roux et blanc sur les marchés mondiaux, en raison d’une récolte  mondiale  de  canne  à  sucre  meilleure  que  prévue  et  d’une  dépréciation  de  la monnaie brésilienne par rapport au dollar. Le Brésil, premier producteur mondial de sucre, a tablé sur une récolte record de canne à sucre de 604 millions de tonnes sur 2015-2016, la

 

 

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canne étant à l’origine de 80% de la production mondiale de sucre. Durant l’année 2015, les prix moyens à l’importation par l’Algérie des sucres roux et blanc ont baissé de 18%, et ont réculé également de 16% en janvier 2016.

 

cessité d'accompagner les agricultures pour

dynamiser le secteur

 

Source: APS

 

Les participants  à  une  journée  d'étude  sur  les  avantages  de  l'investissement  dans  les domaines agricole et forestier et la pêche, organisée mercredi à Sidi Bel-Abbes, ont insisté sur la nécessité d'accompagner les agricultures pour dynamiser le secteur et augmenter la production dans toutes les filières.

 

Les intervenants ont affirmé que l'agriculture représente un secteur producteur de richesses sensible en insistant sur le devoir de l'activer à travers l'accompagnement des agriculteurs, la prise en charge de leurs  préoccupations, leur orientation et leur dotation de toutes les facilités afin de leur permettre de réaliser un meilleur rendement possible.

 

Le wali de Sidi Bel-Abbes, Mohamed Hattab a rappelé, dans ce sens, les efforts de l’Etat pour redynamiser le secteur pour assurer la sécurité alimentaire à travers plusieurs procédés dont l'encouragement de  l’investissement  agricole, secteur vital et stratégique générateur de richesses hors hydrocarbures.

 

La wilaya de Sidi Bel-Abbes dispose d’énormes potentialités pour devenir un pôle agricole par excellence dans plusieurs filières, à l’instar de la filière lait où elle occupe la deuxième place sur le plan national, a-t-il  affirmé ajoutant qu'il est possible grâce aux programmes établis  par  l’Etat  de  devenir  leader  national   dans  plusieurs   autres   filières  dont  la céréaliculture et le maraichage.

 

A ce propos, M. Hattab a souligné que les terres agricoles ne seront cédés qu’aux personnes capables d'apporter une valeur ajoutée.

 

Les participants ont abordé, lors de cette journée d’étude consacrée à l'explication des différents   mécanismes   d’investissement   agricole   et   de   financement,   aux   problèmes qu’enregistrent le secteur  dont celui du manque d'eau, la plus grande préoccupation des agriculteurs locaux qui sont encore tributaires de la pluviométrie.

 

Les intervenants ont également mis en avant l’encadrement pédagogique au niveau des universités et des quatre instituts agricoles situés au niveau de la wilaya, en attendant l’école

 

 

 

 

 

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supérieur  d’agriculture  qui  ouvrira  ses  portes  prochainement,   ce  qui  permettra  de promouvoir les ressources humaines en la matière.

 

Les  participants   entre   professionnels,   agriculteurs   et   représentants   des   différents organismes concernés par le financement des projets d’investissement agricole ont appelé, en clôture de cette rencontre, à aller vers l’industrie agricole qui offre une valeur ajoutée et une complémentarité au secteur.

 

Livraison  d’ici  fin  2016  d’une  portion de 135 km

du projet d’autoroute Nord -Sud

 

Source: APS

 

Le ministre des Travaux publics, Abdelkader Ouali, a annoncé mercredi à Seghouane (sud de Médéa) la  livraison, d’ici fin 2016, d’une autre portion de 135 km du projet d’autoroute Nord-Sud, colonne vertébrale du réseau routier nationale.

 

M. Ouali a enjoint, à cet égard, les responsables des entreprises engagées sur les différents chantiers de cet  axe autoroutier stratégique, qui s’étend de la wilaya de Blida jusqu’aux limites sud de la wilaya de Ghardaïa, en passant par Médéa, Djelfa et Laghouat, de maintenir le ‘‘bon rythme’‘ d’exécution actuel des travaux, tout en insistant sur la priorité à donner à l’achèvement des voies de contournement prévus dans le cadre de ce projet structurant.

 

Une autre portion de l’autoroute Nord-Sud, d’un linéaire global de 130 km, ventilé sur le tracé qui fait la jonction entre Blida, Médéa, Djelfa et Ghardaïa, devrait être mise en service courant 2017, a encore annoncé le ministre, rappelant que pas moins de 550 km de réseau routier reliant les régions du nord du pays jusqu’à Hassi-Rmel (Laghouat) sont en chantier.

 

La livraison dans les délais impartis de l’ensemble des tronçons en chantier permettra de se consacrer entièrement, a-t-il ajouté, à la phase d’étude de la portion la plus importante de l’autoroute  Nord-Sud,  en  l’occurrence  le  tronçon  devant  relier  la  wilaya  de  Ghardaïa  à l’extrême sud du pays.

 

Le ministre a indiqué, en marge de sa visite d’inspection du tronçon Seghouane-Ksar-el- Boukhari  (Médéa),  d’un  linéaire  de  31  km,  que  l’infrastructure  routière  du  pays  s’est renforcée, durant les neuf  derniers mois, de 258 km de routes, assurant que les efforts consentis dans ce secteur auront un impact ‘‘non négligeable sur l’économie du pays’‘.

  

M.Ouali a procédé, à l’occasion de son déplacement à Médéa, à la mise en service du

tronçon routier Ksar-el-Boukhari-Boughezoul, d’un linéaire de 23 km, rentrant dans le cadre du projet de dédoublement de la voie Chiffa-Boughezoul.

 

 

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L'Algérie mise sur la diversification de son

économie pour faire face à la baisse des prix

de pétrole

 

Source: APS

 

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé mercredi à Moscou, que l'Algérie a pris ses dispositions pour faire face à la chute des prix du pétrole, en misant sur une diversification de la production et un élargissement des partenariats étrangers dont celui avec la Russie.

 

"L'Algérie,  engagée  dans  une  nouvelle  orientation  économique,  a  pris  ses  dispositions imposées par la  chute des prix du pétrole", a indiqué M. Sellal lors de la conférence de presse animée conjointement avec son homologue russe, Dimitri Medvedev à l'occasion de la visite officielle qu'il effectue à Moscou.

 

Il a expliqué que "si les recettes de l'Etat ont chuté de 50% suite à la baisse du prix du pétrole, l'Algérie a pris ses précautions", estimant, dans ce sens, que "les pays producteurs de pétrole, comme l'Algérie, s'adaptent aux fluctuation des prix".

 

Revenant sur la récente réunion des pays membres de l'OPEP, qui n'a pas eu les résultats escomptés, M.  Sellal a relevé que "le plus important à l'heure actuelle est de stabiliser le volume de production, seule étape pour voir les prix augmenter".

 

"Nous constatons que la production commence à baisser vu la chute des investissements des grandes firmes", a-t-il souligné, misant sur "une évolution plutôt positive des prix à l'avenir".

 

Toujours dans l'optique de diversification de l'économie, M. Sellal a déclaré que l'Algérie compte  sur   l'utilisation  de  toutes  les  forme  d'énergies,  à  commencer  par  celle  du renouvelable, évoquant par la suite, le l'utilisation de l'énergie nucléaire civile.

 

S'agissant du nucléaire et "comme première étape, nous œuvrerons pour la formation de cadres  spécialisés,  et  quand  les  moyens  seront  disponibles,  nous  exploiterons  l'énergie nucléaire à des fins civiles".

 

Il a ajouté, dans ce sens, que "le nucléaire sera destiné, dans un premier temps, à un usage dans le domaine médical et de la recherche scientifique".

 

Pour ce qui de la coopération bilatérale algéro-russe, le Premier ministre a noté, que "les relations  historiques et fortes qu'entretiennent les deux pays depuis longtemps ont été consolidées suite à la signature de la Déclaration de partenariat stratégique en 2001 par les

présidents, Abdelaziz Bouteflika et Vladimir Poutine".


 

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 La présente  visite,  a  souligné  M.  Sellal  a  été  sanctionnée par  la  signature de  plusieurs accords de  coopération dans divers domaines, ainsi que d'autre accords institutionnels et commerciaux.

 

Relevant  avoir  "tracé,  avec  nos  partenaires  russes,  un  plan  pour  un  renforcement  des relations  économiques", M. Sellal  a  mis en exergue, "l'existence, des deux côtés, d'une volonté et d'une détermination pour aller de l'avant".

 

Il a estimé, à cet effet, que la forte présence des hommes d'affaires algériens au Forum économique algéro-russe (mercredi et jeudi) s'inscrit dans cette volonté de faire encore en mieux en matière de coopération.

 

Il a ajouté, dans le même sillage, que "les autorités algériennes ont pris des mesures visant à faciliter la tâches aux opérateurs russes intéressés par le marché algérien".

 

De son côté, M. Medvedev a exprimé sa satisfaction suite à la tendance haussière des échanges  commerciaux entre les deux pays, réitérant, dans ce sens, "la disponibilité du gouvernement russe pour  aller dans le sens de renforcer et de diversifier la coopération, citant l'industrie pharmaceutique".

 

 

Fiscalité  :  Des  exonérations  pour  l’industrie

 

 

Source: El Watan

 

 

Les  modalités  d’application  de  l’exonération  d’impôts  et  de  la  bonification  des  taux d’intérêt  bancaires,  octroyés  à  des  filières  industrielles,  ont  été  fixées  par  un  décret exécutif publié au JO n°22.

 

Ce texte est applicable à des activités relevant des filières industrielles prévues par l’article

75 de la loi de finances 2015, lequel cite les filières sidérurgiques et métallurgiques, liants hydrauliques, électriques et électroménagers, chimie industrielle, mécanique et automobile, pharmaceutiques, aéronautique, construction et réparation navales, technologies avancées, industrie  agroalimentaire,  textiles  et  habillement,  cuirs  et  produits  dérivés  et  bois  et industrie du meuble.

La liste des activités relevant des filières industrielles concernées, définies par le Conseil national  de  l’investissement,  est  fixée  par  un  arrêté  conjoint  des  ministres  chargés  de l’Industrie et des Finances. Ainsi, en vertu de ce nouveau décret exécutif, les investissements réalisés dans des activités relevant de ces filières industrielles bénéficient d’une exonération temporaire, pour une durée de cinq ans, de l’impôt sur le bénéfice des sociétés (lBS) ou de

 

 

 

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l’impôt sur le revenu global (IRG) et de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP). Elles bénéficient aussi d’une bonification de 3% du taux d’intérêt applicable aux prêts bancaires.

 

 

 

Pièces  drechange :  Nexus  Automotive  s’installe

 en Algérie

 

 

Source: El Watan

 

 

Nexus Automotive International, un groupement de grossistes en pièces de rechange à vocation  internationale, fait son entrée sur le marché africain avec la création de Nexus Automotive Algérie, sa première filiale sur le continent, a annoncé, hier, un communiqué du groupement, cité par la presse internationale spécialisée.

 

La nouvelle branche locale, basée à Alger, sera officiellement inaugurée le 16 mai prochain

et composée de quatre distributeurs locaux de pièces de rechange automobiles. Il s’agit de A

&  M   Distribution,   Douadi   Automotive,   Habchi  Auto   Distribution   et   le   groupe   Siad automobile.

Parmi les priorités de la nouvelle filiale, la création d’une académie pour le développement de la nouvelle  stratégie des achats et de la logistique, la promotion de la marque privée Drive et la création d’un réseau  d’ateliers pour les voitures et les camions Nexus-Auto et Nexus-Truck.

 

«Nous sommes très heureux avec la fondation, de cette nouvelle organisation, qui souligne à la fois l’ambition des grands distributeurs impliqués et leur participation à l’industrie de la structuration et la professionnalisation du marché secondaire dans votre pays», s’est félicité Gaël Escribe, directeur général du  groupement international de distributeurs de pièces de rechange,         toujours        cité     par     les      mêmes         sources. Avec  un  siège  à  Genève  et  des  bureaux  à  Paris,  Dubaï,  Sao  Paulo  et  Johannesburg,  le groupement officie en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique ou encore en Amérique du Sud.

 

Lancé en février 2014, Nexus Automotive réunit aujourd’hui les distributeurs de 63 pays différents pour  un  chiffre d’affaires consolidé supérieur à 7,25 milliards d’euros en 2015. Fort  de  sa  présence   internationale,  le  groupement  Nexus  Automotive  International  a annoncé  récemment  sa  volonté  de  devenir  en  2016  le  n°1  mondial  des  groupements internationaux de distributeurs de pièces de rechange automobiles, avec un chiffre d’affaires

de 9 milliards d’euros.

 

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              Sociétés du groupe Hasnaoui

Le  constructeur  mise  gros  sur  l’innovation

 

 

Source: El Watan

 

 

Vingt-six ans après le lancement du premier chantier de la formule LSP, dont il est à l’origine, le  groupe se veut aujourd’hui plus complet, proposant une solution globale en matière de réalisation et d’industrie du logement.

 

Riche d’une vingtaine de filiales, le groupe Hasnaoui, leader dans le secteur du BTPH, entend ajouter d’autres cordes à son arc, s’appliquant à faire aboutir sous peu deux projets, dont le premier porte sur la construction  métallique, tandis que le second sur la production de pierres (marbre et granite). L’investissement est, certes, une dynamique économique, mais chez les Hasnaoui, il s’apparente à une culture ancrée dans les  mœurs  managériales de l’entreprise.

 

Pour le patron du groupe, Brahim Hasnaoui, le pays peut faire l’économie de plusieurs centaines  de   millions  d’euros  en  réorientant  le  gouvernail  de  son  économie  vers  la production. Il donne l’exemple  du marbre et du granite que le pays continue d’importer, alors qu’il dispose d’un potentiel lui permettant de se hisser au rang de premier exportateur de pierres de la région. Pour peu que les énergies et les initiatives soient libérées. Fidèle à sa politique d’innovation continue et de recherche de techniques nouvelles, le groupe Hasnaoui veut s’attaquer à l’univers de production de pierres qu’il compte bien révolutionner.

 

Dans  sa  politique  d’industrialisation  du  bâtiment,  les  sociétés  du  groupe  Hasnaoui  font souffler un air  nouveau, en s’inspirant des concepts novateurs de l’écoconstruction et en accordant  une  importance   capitale  au  respect  de  la  qualité,  de  l’environnement,  du développement durable et du cadre de vie. Fruit de 40 années d’activité dans le bâtiment, la maîtrise et  l’expérience du groupe Hasnaoui  sont pour  le  moins  un cas  d’école.  «Nous veillons à la santé physique et mentale des futurs acquéreurs, nous réalisons  un bâti qui répond aux normes universelles, architecturales et urbanistiques.

 

Nous réalisons des centres de vie et d’activité respectables, où il fait bon vivre», souligne le PDG du groupe, s’estimant un précurseur en la matière. Vingt-six ans après le lancement du premier chantier de la formule  logement social participatif (LSP), dont il est à l’origine, le groupe se veut aujourd’hui plus complet,  proposant une solution globale en matière de réalisation et d’industrie du logement. Le dénouement de la  crise passe d’ailleurs par une solution  globale,  selon  Brahim  Hasnaoui,  s’exprimant  lors  d’une  conférence  de  presse

organisée hier à Alger.

 

 

 

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«La crise actuelle va nous imposer de trouver les meilleures solutions possibles. Mais pourvu que l’Etat libère le marché et met en place des conditions de concurrence saines», estime le PDG des sociétés du groupe  Hasnaoui, qui croit dur comme fer que «sans une politique claire et transparente du logement», qui passe nécessairement par «un désengagement de l’Etat de l’acte de construire, une dépolitisation du problème du logement, une régulation du marché par l’offre, la crise ne va pas se régler de sitôt». La conjoncture de crise impose d’autres défis et non des moindres, selon le patron du groupe Hasnaoui. Comment continuer à construire sans l’argent de l’Etat ? Quels types de logement peut-on développer et pour quel impact ?

 

Autant de défis auxquels l’Etat doit s’adapter, d’après Brahim Hasnaoui, qui plaide, dans ses réponses, pour une solution globale et une spécialisation des entreprises du bâtiment… Afin que toutes les lignes du métier soient en point de mire de cette solution globale que l’on recherche. Au plan de l’innovation, les sociétés du groupe Hasnaoui promettent de lever le voile sur plusieurs produits, solutions novatrices et technologies nouvelles, à l’occasion de la tenue de la 19e édition du Salon Batimatec, prévue du 3 au 7 mai prochain. Le groupe ne voit pas de limites à l’extension de sa gamme de services et d’activités.

 

Il dispose d’une vingtaine de filiales, dont une douzaine en partenariat avec des sociétés européennes  opérant dans trois principaux pôles : construction, agriculture et services. Le groupe emploie plus de 3000 collaborateurs et projette de contribuer davantage à l’acte de bâtir.  Il  a  déjà  construit  40  000  logements  individuels  et  collectifs,  250  infrastructures publiques et est chargé de la réalisation de plusieurs programmes de constructions civiles et industrielles.

 

 

 

BREVES ECONOMIQUES

 

 

L’entreprise  « Le  Rocher »  lance  le  premier

mascarpone algérie

 

Source: El Watan

 

Ils sont jeunes, issus de domaines différents. Leur point commun la gourmandise…mais surtout le travail d’arrache pied pour développer leur entreprise le Rocher qui produit le mascarpone made in Algeria.

 

Sabrina, Wiem, Amine, Sofiane sont les fondateurs de la plus jeune entreprise nationale qui

a participé, la semaine passée, à la 14éme édition du salon Djazagro. L’entreprise baptisée Le



 

 

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 Rocher est créée à Boumerdes ( ex Rocher Noir) et qui propose des desserts pâtissiers et du mascarpone, une première en Algérie.

 

Tout a commencé à mijoter, il y a de cela trois  années, dans la tête de Sabrina Lassouani, devenue responsable marketing et communication de l’entreprise. Biologiste de formation, avec  une  expérience  dans  le  pharmaceutique,   Sabrina  cherchait  à  concrétiser  l’amour démesuré de son mari Sofiane pour le fromage mascarpone. Effet boule de neige, le couple fait vite joindre à son ambition Wiem et Amine.

 

Les quatre, issus d’horizons différents, qui de biologie, qui de chimie qui de commerce, ont pris à bras le  cœur  le projet  de produire du mascarpone localement, une première en Algérie. L’entreprise est baptisée Le Rocher en référence au Rocher Noir sis à Boumerdes et qui a une grande valeur émotionnelle pour cette équipe. « Nous avons tous nagé, péché let oursins et les crabes au Rocher Noir. Ça a une grande valeur pour nous », raconte Sabrina.

 

 

12 salariés en moins d’une année et ça continue ….

 

 

Leur fabrique installée à Boumerdes est entrée en activité depuis presqu’une année.

« Il y a une année, nous sommes venus à Djazagro en tant que visiteurs. Aujourd’hui nous sommes exposants. C’est une satisfaction et aussi çà nous  encourage », dit Sabrina, émue jusqu’aux larmes, en se remémorant de tous les efforts et sacrifices fournis pour que Le Rocher naisse et grandisse.

 

Aujourd’hui, Le Rocher compte douze salariés à son actif, dont l’écrasante majorité sont des femmes. Le mot  d’ordre de l’équipe  est veiller sur la qualité du produit et respecter les étapes d’une production artisanale du mascarpone. Se faisant, cette entreprise ambitionne de se mesurer  aux meilleures marques dans ce domaine. « Nous avons une charte qualité visant à proposer un  produit élaboré dans le respect d’une recette artisanale et ce à partir de matières premières 100% naturelle », assure-t-elle.

 

Pour  ce  faire,  des  éleveurs  et  agriculteurs,  de  la  région  notamment,  approvisionnent, l’entreprise en  matière première. « J’estime que nous aidons beaucoup les éleveurs parce que pour produire du mascarpone, il faut de grandes quantités de lait », précise Sabrina.

 

Le Rocher ajoute, de son côté, Bessa Amine co-fondateur de l’entreprise, n’a pas eu de mal à placer se  produits  sur le marché étant donné  qu’il est « unique, national » et répond à toutes les normes requises. Pour l’instant,  le mascarpone et desserts Le Rocher disponibles uniquement   dans   les   grandes   surfaces   commerciales,   sont   cédés   à   des   prix   très concurrentiels. La spécificité du produit est qu’il soit  fabriqué de manière artisanale. Le processus  de  production  prend  48h  contre  40  secondes  pour  un  processus  purement

 

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industriel. Il est connu que  lerespect de la recette traditionnelle permet de conserver le goût naturel du lait de vache et offrir une certaine fraîcheur au produit.

 

 

 

Réussir, est tout à fait possible

 

 

 

 

A  l’adresse  des  jeunes  qui  comme  cette  équipe  veulent  mûrir  un  projet  personnel, Sabrina  se veut encourageante. « Nous conseillons aux jeunes du courage et du travail. Il ne faut pas se contenter de parler », dit-elle. « On a avancé pas à pas. On a commencé par les desserts parce que cela nous a couté un peu moins cher que le mascarpone » se rappelle-t- elle.  Le Rocher est financé sur fond propre, le recours à un crédit  extérieur n’a à aucun moment été envisagé. « Nous avons préféré avancer crescendo sans crédit. On est, certes, aventurier  mais  raisonnable ».  « Chacun  a  un  bagage,  une  expérience  et  de  petites économies. On a décidé de casser la tirelire et gérer ce qu’il y a », raconte-t-elle.

 

Amine, lui, souligne l’importance d’une recherche complémentaire à la formation de base pour mener à bine  un projet.« Sans recherches, on ne peut pas avancer parce qu’il y a des domaines qui se développent très vite. Il est nécessaire de s’adapter à la vitesse du marché et être avant-gardiste », dit-il.

 

Sabrina admet, toutefois, l’importance de l’encouragement et du soutien sous n’importe quelle forme soit-il. Ses hommages vont à la patronne de la chaîne culinaire Samira TV qui leur a offert une émission télévisée  afin de faire connaître le produit mais surtout vulgariser son       usage dans   la       cuisine        algérienne.   Qualifié        « la    crème de      la       crème »,       le fromage  mascarpone provient, jusqu’ici de l’importation, et est cédé à des prix inaccessibles aux petites bourses. Il a atteint, dans  certains cas, 800 DA pour un pot de 250 grammes. Avec un produit national cédé à pratiquement moitié prix, le mascarpone pourrait intégrer

plusieurs recettes salées et sucrées.

 

 

 

 

 

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