REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 02 OCTOBRE 2016
Dimanche, 2. Octobre 2016
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articles
Marché & Economie.................................................................................................................. 2
Colloque international sur les énergies renouvelables.......................................................... 2
22.000 MW seront produits en 2030...................................................................................... 2
M. Perrin expert : « L’Algérie retrouve une dynamique
de croissance d’hydrocarbures »... 3
Sécurité alimentaire : Améliorer l’autosuffisance................................................................. 3
UE - Agroalimentaire : Baisse des importations de l’Algérie................................................. 4
Le DG des douanes à Sétif : L’entreprise au cœur de
la stratégie douanière........................ 5
Port sec de Bordj Bou-Arréridj : Un grand impact
économique............................................ 5
Une nouvelle loi pour les Partenariats publics-privés
(Bouchouareb)................................... 5
Produits pharmaceutiques : Le taux de production
locale est de 58%................................... 6
“Rendre l’investissement attractif dans les énergies
renouvelables”................................... 6
La création d’une centrale des risques en projet................................................................... 7
Exportation de chlore vers la Tunisie..................................................................................... 8
Commerce.................................................................................................................................. 8
Air Canada : Des vols sans escale Montréal-Alger à
partir de l’été 2017.............................. 8
Djezzy lance la «4G» à Constantine, Sétif et Djelfa................................................................ 9
Sylabs, une start-up au cœur de l’innovation
technologique............................................... 10
Groupe PSA : «L’ouverture de notre DS Store Alger est
imminente».................................. 10
Transactions & Contrats......................................................................................................... 11
Général Emballage attire le fonds DPI dans son
capital...................................................... 11
Régions..................................................................................................................................... 12
Protection des barrages : Des investissements
conséquents............................................... 12
Colloque international sur les énergies renouvelables
Source
: El Moudjahid
Les sources
d’énergies renouvelables constituent aujourd’hui un volet très important des
énergies du futur. Au vu de rôle primordial de cette ressource dans le
développement durable, les pouvoirs publics ont mis en place un programme
national des énergies renouvelables et celui de l’efficacité énergétique.
Intervenant, hier à Alger,
sur ce thème d’actualité, le ministre de l’Énergie Noureddine Bouterfa, a
insisté sur la nécessité de développer le renouvelable, surtout dans le
contexte actuel, car, a-t-il précisé, celui-ci constitue la seule «garantie» d’une
croissance durable et équilibrée. Il a ensuite souligné que «la compétitivité d’une
économie verte, résultat du programme national des énergies renouvelables et
celui de l’efficacité énergétique, sera la seule garantie d’une croissance
équilibrée et durable qui permettra d’améliorer l’allocation de nos ressources
et la réalisation des objectifs de développement assignés». S’exprimant à l’occasion
d’un colloque international organisé sur le thème «La transition énergétique en
Afrique : entre défis économiques et enjeux environnementaux», le ministre a
appelé les pays africains à une «prise de conscience» afin de s’inscrire en
urgence dans la promotion de ce type d’énergies. Il a rappelé, dans ce
contexte, les efforts déployés par les pouvoirs publics pour réunir les
conditions autorisant la transition énergétique vers le développement des
énergies renouvelables, dont l’adoption, en mai 2015, du Programme national de
développement des énergies renouvelables (PNER), et celui de la promotion de l’efficacité
énergétique. «Ces deux programmes, a
ajouté
Noureddine Bouterfa, témoignent de la volonté de l’Algérie d’aller résolument
vers l’énergie propre, durable et efficace.» Et de poursuivre qu’«avec l’adoption
de l’objectif de 27% d’énergie électrique à la base du renouvelable à l’horizon
2030, soit l’équivalent de 45 à 51 mégawatts, une action soutenue en termes d’efficacité
énergétique, nous exprimons une ambition à la hauteur des défis et un
engagement à faire des prochaines années, l’ère du développement énergétique
durable». Le ministre n’a pas manqué de mettre l’accent sur le problème d’accès
à l’énergie, en indiquant que «celui-ci touche entre 580 millions et 650
millions de personnes, soit près de 70% de la population africaine, des
chiffres qui révèlent la faiblesse de l’introduction énergétique du continent
qui abrite 15% de la population mondiale, qui ne produit qu’une infime partie
des émissions mondiales de dioxyde de carbone et qui est, quand même, appelé à
s’inscrire dans une transition énergétique dont il ne détient pas les éléments
moteurs». Mais, en Afrique, a-t-il précisé, «l’équation énergétique est plus
compliquée qu’ailleurs, car le continent souffre d’un problème d’accès à l’énergie
qui bloque son développement et met beaucoup d’incertitudes sur sa capacité à
répondre aux besoins basiques de développement».
«Nous, les
Africains, sommes ainsi confrontés, d’une part, au risque de ne pas pouvoir
satisfaire la demande future en énergie, et, d’autre part, à une dégradation
majeure et irréversible de l’environnement, dont la situation est déjà très
précaire», dit-il.
Mettant
à profit cette occasion, le ministre a invité les experts participant au
colloque à identifier les raisons pouvant expliquer le retard du continent dans
cette dynamique et les perspectives d’y rendre la transition énergétique
opérationnelle. Selon lui, la période actuelle constitue une opportunité pour l’Afrique,
au
lieu d’une
fatalité, car le continent est suffisamment «riche» en potentiel d’énergie, et
doit l'exploiter pour impulser son développement et faire face aux déficits
énergétiques chroniques. Il a insisté sur la nécessité d’engager des actions
concrètes et urgentes pour lancer le continent sur le chemin de la transition
énergétique.
22.000 MW
seront produits en 2030
Source
: El Moudjahid
Il y a lieu
de rappeler que le programme national de développement des énergies
renouvelables prévoit la production, d'ici à 2030, de 22.000 MW d'électricité
de source renouvelable, notamment solaire et éolienne, destinée au marché
intérieur, en plus de 10.000 MW supplémentaires à exporter, rappelle-t-on. Un
chiffre qui correspond à 27% de la production globale d'électricité d'ici 2030
et le double de la capacité actuelle du parc national de production
d'électricité. Grâce à ce programme, il est prévu de réaliser une économie de
prés de 300 milliards de m3 de gaz sur la période allant de 2021 à 2030, qui seront
orientés vers l'exportation et rapporteront à l'État d'importants revenus
supplémentaires. En outre, jusqu'à 300.000 postes d'emploi directs et indirects
devraient être générés, à la faveur de la mise en œuvre du programme, dont la
mise en œuvre nécessite des investissements de l'ordre de 120 milliards de
dollars. Par ailleurs, les pouvoirs publics se sont fixé comme objectif de
réaliser un gain financier de 42 milliards de dollars à l'horizon 2030, à
travers la réduction de 9% de la consommation d'énergie, à la faveur de la mise
en œuvre d’un programme national de développement de l'efficacité énergétique.
La mise en œuvre de ce programme conduira, notamment à l'isolation thermique de
100.000 logements par an, ainsi qu'à la conversion au GPL de plus d'un million
de véhicules particuliers et de
2
plus
de 20.000 autobus, en même temps que seront créés plus de 180.000 emplois.
M.
Perrin expert : « L’Algérie retrouve une dynamique de croissance d’hydrocarbures
»
Source
: El Moudjahid
L’Algérie
retrouve une «dynamique de croissance» de sa production et de ses exportations
d’hydrocarbures, a affirmé l'expert dans le secteur énergétique, Francis
Perrin, soulignant que l’année 2017 devrait marquer le début d’un accroissement
supplémentaire.
«Les
statistiques publiées par la Sonatrach en septembre confirment que l’Algérie
est en train de retrouver une dynamique de croissance pour sa production et ses
exportations d’hydrocarbures liquides et gazeux», a expliqué Francis Perrin
dans l'éditorial du dernier numéro d'Oil & Gaz Africa (OAG Africa). Il a
précisé, se basant sur les chiffres de Sonatrach, que pour les huit premiers
mois de 2016, ces exportations ont augmenté à 71,5 millions de tonnes équivalent
pétrole (Mtep), contre 65,4 Mtep à la même période de 2015, indiquant qu'entre
janvier et août, la production primaire d’hydrocarbures était de 127,4 Mtep, ce
qui représentait 99% de l’objectif de la Sonatrach. Pour Francis Perrin, qui
est également le président de Stratégies et Politiques Energétiques (SPE), l’année
2017 «devrait marquer le début d’un accroissement supplémentaire, grâce à des
mises en production de nouveaux champs, notamment pour le gaz naturel»,
soutenant que l'exportation de gaz par gazoduc a connu une hausse de 43% par
rapport à la période correspondante de 2015.
Les
exportations de pétrole brut ont pourtant baissé de 8% sur les huit premiers
mois de 2016, du fait de la hausse des volumes traités dans les raffineries du
nord du pays, relevant que les exportations de produits raffinés sont
supérieures de 2% à leur volume sur janvier-août 2015.
Toujours se
basant sur les statistiques fournies par Sonatrach, il note que les volumes de
brut et de condensats traités par les raffineries du pays ont augmenté de 7%
environ, à 19,9 millions de tonnes (Mt), soit une hausse de 1,26 Mt, soulignant
que «cela a contribué à réduire les importations de carburants automobiles et à
accroître les exportations d’autres produits pétroliers, tels que le naphta et
les fiouls».
La
production de gazole a cru de 8% (+415.000 tonnes) et celle d’essence de 6 %
(+114.000 tonnes), et les importations de ces produits ont fortement baissé
avec -25% (-350.000 tonnes) pour le gazole et -10% pour l’essence (-110. 000
tonnes), a-t-il ajouté, précisant que par rapport aux huit premiers mois de
2015, le coût de l’importation des carburants a baissé de 43%, soit une
économie de 710 millions de dollars.
Sécurité alimentaire : Améliorer l’autosuffisance
Source
: El Moudjahid
La
Déclaration d’Alger, adoptée à l’occasion de la première conférence
ministérielle sur l’agriculture et la sécurité alimentaire, a visiblement
inspiré les ministres de l’Agriculture des 13 pays membres du CIHEAM (Centre
international des hautes études agronomiques méditerranéennes), dont le
ministre algérien de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, pour
appuyer la démarche enclenchée à Alger et
continuer
sur sa lancée, à l’issue de la réunion tenue en début de semaine dans la capitale
albanaise, Tirana.
Outre le
membre du gouvernement algérien, les 12 autres pays des deux rives de la
Méditerranée ayant pris part à la réunion de Tirana sont l’Albanie, l’Egypte, l’Espagne,
la France, la Grèce, l’Italie, le Liban, Malte, le Maroc, le Portugal, la
Tunisie et la Turquie.
Selon le
communiqué final qui a sanctionné les travaux de cette réunion de haut niveau,
transmis par le secrétariat général du CIHEAM, les ministres de l’Agriculture
des pays en question — s’inscrivant dans la dynamique enclenchée à Alger — ont
décidé de « mettre en place le Plan d’Action pour la Méditerranée à l’horizon
2025 (PACMED-2025) », ce qui constitue un « agenda stratégique 2025 qu’il
convient de renforcer, et de nouvelles initiatives-phares régionales », poursuit
le même communiqué en faisant savoir que le PACMED-2025 sera mis en œuvre avec
les institutions partenaires du CIHEAM dans l’objectif d’une complémentarité
institutionnelle en faveur de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et du
développement inclusif. Comme cela a été suggéré lors de la réunion d’Alger,
les participants à la réunion de cette semaine appellent les gouvernements des
pays méditerranéens à « poursuivre leurs efforts pour favoriser le
développement de l’agriculture et des chaînes de valeur agroalimentaires par
des politiques publiques adaptées tout en encourageant les initiatives privées
dans les territoires ruraux ». Cependant, intervenant dans un contexte régional
marqué par le phénomène migratoire massif, la réunion de Tirana souligne que «
les questions liées aux migrations de détresse et la crise des réfugiés doivent
conduire les Etats de la région à réfléchir de manière plus générale à la prise
en compte des causes profondes de ces migrations afin de faire ressortir des
solutions envisageables sous la perspective du développement
3
agricole
et rural et de la sécurité alimentaire en Méditerranée ».
Sur
le plan purement économique et de la sécurité alimentaire, il est utile de
noter que les pays du pourtour méditerranéen représentent, à eux seuls, le
marché agricole le plus dynamique dans le monde, notamment pour ce qui est des
céréales et productions animales.
Membre
actif du CIHEAM, l’Algérie a déployé ces dernières années, en particulier,
depuis la crise alimentaire de 2007-2008, des efforts importants pour l’amélioration
de sa sécurité alimentaire.
La priorité
a été accordée au secteur de l’agriculture et du développement rural. A cet
effet, un ambitieux programme de développement agricole et rural a été mis en
œuvre par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, lors de la
rencontre nationale consacrée au secteur de l’agriculture, qui s’était déroulée
le 28 février 2009 à Biskra.
Dès lors,
une enveloppe de 200 milliards de dinars par an et durant 5 ans, a été allouée,
l’ambition étant de faire en sorte à ce que ce dernier soit en mesure de
contribuer de manière significative à la croissance économique et au relèvement
du niveau de la sécurité alimentaire du pays. Il s’agit surtout de cibler
certains produits qui peuvent être développés de façon intensive et soutenue, d’établir
un nouvel équilibre entre approvisionnements extérieurs et offre nationale en
réalisant l’objectif d’amélioration du taux d’autosuffisance au sein de trois
filières prioritaires dont les produits qui ont un poids décisif sur le profil
nutritionnel et les habitudes alimentaires des populations : le blé dur, la
lait et la pomme de terre », a-t-on indiqué en expliquant que « pour le blé
dur,
l’option d’une
réduction des importations sur le moyen terme est justifiée et légitime compte
tenu des tendances des marchés du BD et de la forte volatilité des prix qui les
caractérisent. Le blé dur occupe la part la plus importante des surfaces
agricoles utiles dédiées aux céréales et constitue la base alimentaire de la
majorité des populations rurales et agricoles.
UE - Agroalimentaire : Baisse des importations de l’Algérie
Source
: El Moudjahid
Les
exportations de produits agroalimentaires de l'Union européenne (UE) vers
l'Algérie ont reculé sensiblement, lors des 12 derniers mois, passant de 3,408
milliards d'euros, entre août 2014 et juillet 2015, à 2,778 milliards d'euros,
durant la période allant d’août 2015 à juillet 2016, soit une baisse de 18,5%,
montrent des données publiées par la Commission européenne.
La baisse
des exportations agroalimentaires de l'UE vers l'Algérie a été plus
significative en juillet 2016 où l'Algérie n'a importé de cette région que pour
188 millions d'euros contre 261 millions d'euros un an auparavant, soit une
baisse de 28,2%.
Les
principaux produits responsables de la baisse des exportations de l'UE vers
l'Algérie sont les poudres de blé et de lait, a affirmé à l'APS un responsable
des services du Commissaire européen chargé de l'agriculture et du
développement rural, Phil Hogan.
La
diminution importante des prix de ces deux produits explique, en partie, la
réduction de la valeur des exportations de l'UE vers l'Algérie, selon ce
responsable qui cite également un autre facteur important, à savoir
la baisse,
en volume et en valeur, des exportations de cigares et de cigarettes.
Les
exportations des produits agroalimentaires de l'UE vers l'Algérie ont été
plombées également par la baisse des exportations d'huiles végétales, en volume
et en valeur, et de celle des fruits frais, notamment en volume, a ajouté ce
responsable sans donner plus de précisions chiffrées. La chute des prix du
pétrole a contraint le gouvernement à prendre des mesures à travers l'instauration
d'un régime de licences d'importation destiné à limiter le volume des
importations et encourager le développement du produit local.
Des
contingents tarifaires agricoles originaires de l'UE ont été ainsi soumis au
système de licences d'importation. Le coût global de l'ensemble de produits
concernés par le régime des licences d'importation non automatiques est estimé
à 12 milliards de dollars dont un milliard de dollars concerne les produits
contingentés provenant de l'UE, avait fait savoir le ministre du Commerce,
Bakhti Belaïb.
Les
exportations de produits agricoles de l'UE ont atteint plus de 128 milliards
d'euros durant la période allant d’août 2015 à juillet 2016, soit une
progression annuelle de 0,7%, confortant la position de l'UE en tant que
première exportatrice agroalimentaire mondiale, une place que l’UE a repris aux
Etats-Unis en 2013.
Cependant,
si les exportations de l'UE vers les Etats-Unis, son principal partenaire, ont
progressé de 10% durant la période de référence et de 17% vers la Chine, elles
ont, en revanche, poursuivi leur tendance baissière vers la Russie (-12,5%),
pâtissant de l’embargo russe et du faible niveau des prix sur les marchés
mondiaux.
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Le DG des douanes à Sétif : L’entreprise au
cœur de la stratégie douanière
Source
: El Moudjahid
«
La douane est interpellée aujourd’hui plus que jamais à lutter efficacement
contre le crime organisé au niveau transfrontalier et être un levier pour le
développement de l’économie. C’est là une démarche qui s’inscrit de plain-pied
dans les orientations du nouveau modèle économique du gouvernement et du pays.»
C’est
un des éléments forts développés par Kaddour Bentahar, directeur général des
douanes, à l’issue de sa visite jeudi à Sétif accompagné du wali, du président
de l’APW et du directeur régional de la douane de Sétif.
Il
ne manquera pas de développer la stratégie mise en œuvre dans le cadre du plan
national 2016-2019 et des décisions du gouvernement portant notamment sur la
diversification de l’économie nationale, soulignant par là le rôle
essentiellement économique de la douane, dans cette dynamique d’accompagnement
de l’entreprise publique ou privée, une économie forte implique nécessairement
une douane à la mesure des défis qu’elle a relevés.
« Nous
devons changer de comportements pour aller vers l’usager, l’écouter, l’orienter,
le conseiller et l’accompagner et faire que le citoyen perçoive le changement
dans la mission que nous avons à charge », ajoutera Bentahar qui ne manquera
pas de rendre hommage aux douaniers aux frontières.
Un message dira-t-il que j’adresse aux 20.000 douaniers,
avant de se pencher sur les 8 mesures prises pour encourager l’exportation et
la réduction des délais de traitement des dossiers.
En évoquant
les grands projets structurants le DG des douanes parlera de la mise en place d’un
bon système d’informations à travers la réalisation d’un « Data Center »,
sachant que 80% du traitement de l’information passe aujourd’hui par le circuit
rouge, ce qui est excessif. Comme il fera état de la mise en place prochaine d’une
centrale de gestion des risques et de la parution prochaine du nouveau code des
douanes qui apportera également un plus après 4 années de travail.
Port
sec de Bordj Bou-Arréridj : Un grand impact économique
Source
: El Moudjahid
Le
directeur général des douanes nationales, M. Kadour Bentahar, qui a effectué
jeudi une visite de travail dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj s'est rendu au
port sec de Tixter, première structure du genre dans notre pays. M. Bentahar,
qui a insisté sur le transfert par voie ferroviaire, a ajouté que le projet va
avoir un impact économique extraordinaire, que ce soit pour les emplois directs
et indirects ou pour la diminution du temps de traitement des opérations
douanières, ce qui va permettre une baisse du prix de revient des produits
algériens qu'ils soient fabriqués par des entreprises publiques ou privées en
plus de la baisse des transferts en devises.
« Chaque
jour supplémentaire que le container passe au port nécessite des frais qui
seront payés à l'étranger », a-t-il précisé en indiquant que c'est un projet
porteur qui va permettre à l'entreprise d'être compétitive.
Interrogé
sur la conformité des produits qui sont vendus sur le marché, il a expliqué que
cette question est du ressort des services du commerce.
« C'est
vrai que nous coordonnons notre action sur ce plan. Mais c'est à eux de décider
des mesures à prendre dans ce domaine », a-t-il dit. Le container n'est ouvert
qu'une seule fois en présence de toutes les administrations concernés par le
contrôle des frontières. Nous faisons tout pour aider les opérateurs à
s'orienter vers cette option. Vous connaissez tous les orientations du
gouvernement pour diversifier l'économie nationale et promouvoir les
exportations hors hydrocarbures. La zone extraportuaire est un instrument pour
aller dans ce sens. Celui qui exporte, on peut lui régler les procédures de
dédouanement au sein de l'usine même. Il peut ensuite ramener le container qui sera
mis sous scellés ici, à Tixter, pour qu'il soit transféré au port par train.
Ce qu'on
souhaite c'est que le train emmène et ramène des containers dans une opération
à double sens, entre l'importation et l'exportation.
M.
Bentahar, qui a précisé que les containers ne seront pas touchés au port, a
rappelé que quelques opérations d'exportation ont été lancés ces derniers jours
sur le port sec.
Cela nous
donne également une meilleure position dans les négociations avec l'OMC.
Une nouvelle loi pour les Partenariats publics-privés
(Bouchouareb)
Source
: Maghreb Emergent
Une loi va
être élaborée pour régir les Partenariats publics-privés, tandis que l’ingénierie
du système de montage CKD/SKD sera prochainement revue, a indiqué le ministre
de l'Industrie et des mines, Abdeslam Bouchouareb.
5
Intervenant
lors de la 2ème édition de l’université d’été du Forum des chefs d’entreprise
(FCE) tenue jeudi dernier à Constantine, le ministre a fait savoir qu'une
réflexion sur un avant-projet de loi relatif aux Partenariats publics-privés
(PPP) avait été entamée.
Par
ailleurs, il a annoncé que l’ingénierie du système de montage CKD/SKD, figée
depuis 1998, allait être revue "pour en faire un levier de remontée dans
les filières industrielles".
L’idée
principale, a-t -il expliqué, consistera à conditionner l’accès aux avantages
par l’engagement à plus d’intégration locale.
A souligner
que le CKD est un système à travers lequel l'ensemble des pièces détachées
nécessaires pour assembler complètement un véhicule sont vendues par les
constructeurs à leurs filiales à l'étranger, tandis que le SKD sont des
produits partiellement assemblés et exportés par les constructeurs à leurs
filiales ou leurs partenaires à l'étranger détenant une licence.
Rappelant
les différents textes législatifs élaborés jusque-là dans le cadre de
l'investissement, le ministre a fait savoir qu'avant la fin 2016, l’ensemble
des textes d’application seront parachevés pour aboutir à l’entame de 2017 à
"un cadre assaini, stable et attractif".
"Avec
ce nouveau socle législatif, nous disposons, pour la 1ère fois, d’un droit
simple, stable, transparent et donc prévisible", a soutenu le ministre, en
présence du ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche,
Abdeslam Chelghoum, du secrétaire général de l'Ugta, Abdelmadjid Sidi Said, du
président du FCE, Ali Haddad, et d'une centaine de chefs d’entreprise.
Par
ailleurs, il a noté que les efforts se focalisaient actuellement sur la
reconstruction des filières de la
sidérurgie
et métallurgie, les liants hydrauliques, l’électrique et l’électroménager, la
mécanique, l’automobile et l’aéronautique, la chimie industrielle et pharmacie,
la construction et réparation navales, l’industrie agroalimentaire, les
textiles et cuirs, le bois et industrie du meuble.
"Le
développement de ces filières va nous permettre d’ici 2019 de passer d’importateur
au stade de producteur satisfaisant une partie non négligeable de la demande
domestique puis à celui d’exportateur de biens transformés", a-t-il
avancé.
Produits pharmaceutiques : Le taux de production locale est
de 58%
Source
: Liberté
Le ministre
de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek
Boudiaf, a affirmé, hier, à l’occasion de sa visite d’inspection au chantier de
l’annexe du laboratoire de contrôle des produits pharmaceutiques à Oran, que le
taux de production locale des produits pharmaceutiques est de 58%, alors que l’objectif
visé est d’atteindre les 70%. S’agissant du projet de laboratoire, le ministre
a été informé que le taux d’avancement des travaux du chantier est de 60%.
Cependant, Boudiaf n’a pas mâché ses mots lors de l’inauguration du service d’oncologie
à l’EPSP Mohamed-Seghier-Nekkach de la commune d’El-Mahgoun.
La
traçabilité des malades et du personnel manque de visibilité. “Il suffit d’un
simple logiciel à la place de ces registres non remplis pour la traçabilité de
la prise en charge du malade et de la gestion de l’hôpital”, instruit le ministre
le directeur de l’hôpital. Abdelmalek Boudiaf a ensuite inauguré et visité
plusieurs infrastructures de
son
département à Gdyel, Oran et le chantier de l’hôpital de 240-Lits à El-Kerma. À
l’EHU d’Oran, le ministre de la Santé a inauguré le Samur (service mobile des
urgences et réanimation). “Ce sont les premiers soins à domicile. C’est le
premier à l’échelle nationale”, déclare M. Boudiaf qui a affirmé, par ailleurs
: “Le nouveau service d’oncologie de l’EHU utilise la chimiothérapie. Si le
P-DG envisage l’utilisation de la radiothérapie, nous l’accompagnerons.”
Le ministre
a précisé également que son département a acquis “trois accélérateurs, deux
pour la wilaya de Sidi Bel-Abbès, et un pour la wilaya de Tlemcen. Aujourd'hui,
chaque wilaya a son service de chimiothérapie. Pour la radiothérapie, nous
avons des pôles dont Oran”. Le ministre a réaffirmé que la radiothérapie est le
dernier recours pour traiter le cancer. On commence par la chimio.
Quant au
cas des professeurs qui a fait couler de l’encre, M. Boudiaf relativise : “Ce n’est
ni une sanction ni une punition. La retraite est un droit et elle permet à la
jeune génération d’assumer ses responsabilités. La relève est assurée. Nous
avons 3 000 cadres. Nous n’avons eu aucune résistance de la part des
professeurs admis à la retraite”, conclut le ministre de la Santé.
“Rendre
l’investissement attractif dans les énergies renouvelables”
Source
: Liberté
Mourad Louadah, Président de la Commission des
Energies Renouvelables au FCE, a “Liberté”
Le spécialiste
du domaine présente les préoccupations soulevées à propos de la transition
énergétique lors du Forum international de l’énergie.
6
Liberté : Quelles conclusions tirez-vous de la session
sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique organisée la
première journée du Forum international de l’énergie tenu à Alger du 27 au 28
septembre ?
Mourad
Louadah : Lors de la session sur les énergies renouvelables et l’efficacité
énergétique, nombre d’intervenants ont souligné l’importance des subventions
aux entreprises pour augmenter la part des énergies renouvelables dans le bilan
énergétique de chaque pays.
Tous les
pays qui ont subventionné leurs entreprises dans leur développement dans le
renouvelable comme le Japon, les Pays-Bas, les États-Unis ont réussi. Ils sont
parvenus à accroître considérablement la part du renouvelable et à réaliser des
progrès importants dans l’efficacité énergétique. Les gouvernements de ces pays
ont également beaucoup investi dans le savoir et la recherche dans les
universités dans les domaines des énergies renouvelables et l’efficacité
énergétique.
Qui
dit université dit nouvelles technologies. On ne peut avoir une efficacité
énergétique sans une productivité et qui dit productivité dit technologies de
pointe.
Quelles sont les principales
préoccupations évoquées lors du Forum international de l’énergie ?
Plusieurs
intervenants ont souligné la nécessité d’une transition énergétique et cette
transition énergétique ne peut venir que du renouvelable. L’Algérie dans le
domaine du renouvelable est bien placée. Il faut savoir que 75% du renouvelable
dans le monde, c’est du solaire. L’Algérie a le plus important potentiel
solaire dans le monde. Il convient d’exploiter ce potentiel.
Quels sont les messages envoyés par Ségolène Royal, la
ministre française de l’Environnement et présidente de la COP 21, lors de son
intervention au Forum international de l’énergie ?
Ségolène Royal est revenue
sur les conclusions de la conférence de la COP 21 qui s’est tenue à Paris
récemment et qui a abouti à un accord planétaire sur le changement climatique.
Si on compte sur les énergies fossiles, on va arriver à un seuil critique de 2%
d’émissions de gaz à effet de serre. Pour diminuer le gaz à effet de serre (qui
menace le monde), la transition énergique doit d’abord mettre des freins à la
prédominance des énergies fossiles dans le bilan énergétique des pays de la
planète, développer le renouvelable le plus tôt possible. La COP 21 a dégagé un
fonds de 100 milliards de dollars dont 14 milliards de dollars pour l’Afrique
pour réaliser des projets d’investissement dans les énergies renouvelables et l’efficacité
énergétique. L’Algérie doit bénéficier de cet argent. Pour qu’elle bénéficie du
fonds de la COP 21, elle doit présenter des projets concrets d’investissement
dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. J’espère que le
nouveau cahier des charges que prépare le ministère de l’Énergie ne sera pas
contraignant, en particulier dans les appels d’offres pour les entreprises qui
veulent investir dans le renouvelable, les partenaires étrangers qui s’intéressent
à l’Algérie et qui attendent une réglementation claire et souple qui assure une
rentabilité de leurs investissements. Segolène Royal a également indiqué avoir
reçu des assurances du gouvernement que l’Algérie va ratifier rapidement l’accord
de la COP 21. Elle a reçu la promesse de plusieurs pays participants de
ratifier l’accord avant la prochaine réunion de la Cop 22 prévue au Maroc en
novembre prochain.
Quelles sont les autres préoccupations
soulevées par les participants au Forum ?
Autre
préoccupation relevée dans le Forum, est qu’on est arrivé à la conclusion que
nous sommes obligés d’atteindre l’objectif de 20 à 30% de renouvelable dans la
consommation énergétique de chaque pays. On a plaidé également pour l’abandon
du nucléaire. Le gaz, par contre, peut être une alternative dans la transition
énergétique. On peut substituer au gasoil le GPL carburant et le gaz naturel
carburant. Il convient de retenir que les États-Unis ont atteint la production
de 43 000 MW et créé 209 000 emplois dans le solaire. Ils visent la production
de 100 000 MW et 400 000 emplois dans le solaire en 2020. L’Algérie, pour accélérer
le développement du renouvelable, doit arrêter un cahier des charges attractif
pour les projets d’investissement dans ce domaine. Dans le cas contraire, on
risque d’accumuler un autre retard important dans le développement des énergies
renouvelables.
La création d’une centrale des risques en projet
Source
: El Watan
Un appel à
propositions d’un montant d’un million deux cent mille euros devrait être lancé
dans le cadre du Programme d’appui à la mise en œuvre de l’accord d’association
(P3A-III) Algérie Union européenne en vue de de la mise en place d’une Centrale
des risques au sein de la Direction générale des douanes algériennes. Le projet
de jumelage vise à augmenter la performance de la direction générale des
Douanes (DGD) par une meilleure maîtrise des risques et une prestation de
qualité à travers notamment un respect plus rigoureux des délais au profit des
utilisateurs des services douaniers.
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Selon le
document portant appel à propositions, le jumelage envisagé, entrant dans le
cadre de la modernisation des services des finances publiques, vise à «rendre
le contrôle douanier plus performant et à pérenniser le recouvrement des droits
et taxes, tout en luttant efficacement contre la fraude». Un objectif qui s’inscrit
dans le cadre d’autres actions spécifiques pour accélérer le processus de
dédouanement par comparaison aux délais actuels entrant dans le cadre des
opérations d’import-export.
Le projet
de jumelage axe sur la nécessité de relier les différents éléments de risque en
une stratégie et une structure de gestion au sein d’une Centrale de gestion des
risques. Dans le contexte douanier, la gestion des risques constitue, selon le
projet, «une technique de travail moderne, efficace et rentable, qui apporte
une aide considérable aux administrations des douanes pour gérer efficacement
les fonctions opérationnelles, y compris le contrôle des marchandises et des
personnes, les fonctions non opérationnelles telles que les services de support
informatique, allouer un volume de ressources adéquat aux domaines présentant
le plus de risques et obtenir de meilleurs résultats avec des ressources égales
ou inférieures». Dans ce cadre, les douanes algériennes élaborent leur propre
système de gestion des risques afin d’atteindre les objectifs fixés au niveau
national.
Par
ailleurs, le projet vise à améliorer la communication interne au sein de l’administration
afin de garantir la transmission d’informations aux principales parties
prenantes concernant les systèmes, les règles et les procédures. Selon le
document portant projet de jumelage, les services des douanes doivent «passer d’une
vision statique qui décrit une cible au moyen d’un schéma directeur à une
vision plus dynamique centrée
sur l’enrichissement
continu du potentiel de la DGD». La douane algérienne, qui est en première
ligne dans l’application des dispositions du volet commercial de l’accord d’association
avec l’UE, «doit s’approprier les règles qui y sont consacrées afin d’éviter
toute nouvelle infraction à l’accord d’association», peut-on lire par ailleurs
dans le document. Ainsi, les douanes algériennes sont conviées à mettre en
œuvre un système de «gestion coordonnée des frontières», soit une intégration
des actions et contrôles de tous les intervenants en ce qui concerne le
franchissement des frontières par des marchandises, et ce, en coordination avec
d’autres ministères et/ou organismes gouvernementaux (Commerce, Agriculture,
Santé, Industrie, Télécommunications).
Exportation de
chlore vers la Tunisie
Source
: El Watan
Dans le
cadre de l’encouragement des industriels et des exportateurs et de la mise en
place de mécanismes de facilitations techniques et administratives initiés par
les pouvoirs publics, une brigade des Douanes algériennes, accompagnée des
autorités locales, s’est rendue, mercredi dernier, vers l’unité de produits
chimiques, Sasco Ind, laquelle est située à Oumache, à 20 km au sud de Biskra,
pour y effectuer toutes les procédures légales et le contrôle d’une cargaison
de 80 tonnes de chlore destinée à la Tunisie. Cette première opération jetant
les bases de la création d’un port sec dans cette commune a été suivie de près
par Mohamed Hamidou, wali de Biskra, qui a rappelé à cette occasion que l’Algérie
tente une sortie de sa dépendance aux exportations des hydrocarbures en
investissant dans d’autres créneaux et secteurs d’activité industrielle.
Cette unité
de production de divers produits chimiques réalisée par un privé avec un
soutien financier étatique,
inaugurée
par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en octobre 2015, affrétera d’autres
convois d’acide chlorhydrique pour son client tunisien qui en a commandé 300
tonnes livrables avant novembre 2016. Profitant des formidables gisements de
sel dont jouit la wilaya de Biskra, elle se lancera bientôt dans l’élaboration
et l’exportation de substance extraites et dérivées de cette matière aux
multiples utilisations, indique-t-on.
COMMERCE
Air
Canada : Des vols sans escale Montréal-Alger à partir de l’été 2017
Source
: El Moudjahid
Quatre vols
hebdomadaires prévus pour transporter les voyageurs de la plus importante
communauté algérienne sur le continent américain.
Air Canada
vient d’annoncer l’introduction de vols sans escale entre Montréal et Alger et
Montréal-Marseille. Les nouveaux vols sans escale seront exploités à partir de
juin 2017.
Ce vol
intervient à temps, sachant que l’Algérie compte une communauté de plus en plus
nombreuse au Canada, évaluée à environ 100.000 personnes, et qui fait d'elle la
deuxième en importance après celle que nous avons en France.
«Air Canada
est ravie de proposer un service sans escale au départ de Montréal sur deux
nouvelles destinations attrayantes, Marseille et Alger. En plus de notre
service Montréal-Shanghai, récemment annoncé, ces nouvelles destinations
augmentent encore notre portée mondiale au départ de Montréal, ce qui renforce
la place de l'aéroport Montréal-Trudeau en tant que plaque
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tournante
stratégique pour l'ensemble de l'est du Canada et du nord-est des États-Unis»,
a affirmé Benjamin Smith, président - Transporteurs de passagers d'Air Canada,
lit-on dans le communiqué rendu public récemment.
En
effet, la liaison Montréal-Alger devrait être la deuxième destination en
Afrique, après la liaison Montréal-Casablanca. Cette liaison, tout comme la
liaison Montréal-Marseille, sera assurée par Air Canada Rouge. «Ce sera notre
deuxième destination en Afrique, ce qui fait d'Air Canada l'un des rares
transporteurs internationaux qui exploitent des vols à destination des six
continents habités».
Concernant
l'horaire des vols, c’est prévu de façon à optimiser les correspondances à la
plaque tournante d'Air Canada à Montréal. «Les passagers de tous les vols
peuvent accumuler et échanger des milles Aéroplan. En outre, ceux qui y sont
admissibles peuvent profiter de l'enregistrement prioritaire, de l'accès au
salon Feuille d'érable, de l'embarquement prioritaire et d'autres avantages»,
lit-on encore.
On
apprend également que ces deux nouvelles liaisons saisonnières seront assurées
par Air Canada Rouge au moyen d'appareils 767-300ER de Boeing de 282 places,
qui propose trois options de confort : la classe économique, la place
Préférence, offrant plus d'espace pour les jambes, et Premium Rouge, offrant
plus d'espace personnel et un service supérieur.
«Les
places sur la liaison Montréal-Marseille sont maintenant offertes à la vente,
et les billets sur la liaison Montréal-Alger seront disponibles prochainement.»
Misant sur le succès d'Air Canada à Casablanca (ce service reprend en avril
2017 et sera assuré toute l'année), le service à destination d'Alger sera le
seul vol
sans escale
exploité par un transporteur canadien entre Montréal et cette ville d'Afrique
du Nord, établissant Air Canada comme un joueur de premier plan dans le marché
important et grandissant entre le Canada et l'Algérie
Sous
réserve d’approbation gouvernementale, Air Canada Rouge proposera, à partir du
26 juin 2017, quatre rotations hebdomadaires entre Montréal et l’aéroport d’Alger
Houari-Boumediene, toujours en 767-300ER. Pas de détail sur les jours d’opération
ou les horaires, les réservations n’étant pas encore ouvertes, mais la
compagnie sera en concurrence directe avec Air Algérie.
Il ya lieu
de rappeler que le premier vol commercial Alger-Montréal de la compagnie
nationale Air Algérie a été inauguré en 2007.
L’accord
relatif à cette ouverture a été signé, le 5 juillet 2006 à Ottawa, entre les
autorités algériennes et canadiennes. Cet accord portant sur les instruments de
coopération aérienne ouvre aux deux compagnies des deux pays (Air Algérie et
Air Canada), les services aériens réguliers entre les deux pays. L'ouverture de
cette ligne est intervenue dans un délai qui n’a pas dépassé une année, et son
succès n’a pas démérité depuis.
Djezzy lance la «4G» à Constantine, Sétif et Djelfa
Source
: Le Quotidien d’Oran
Djezzy
«ouvre son service «4G» dans les wilayas de Constantine, Sétif et Djelfa»,
affirme un communiqué de l'opérateur, annonçant, ainsi, «une nouvelle page dans
le processus du développement de l'Internet mobile, très haut débit aux plus
hauts standards internationaux».
Djezzy
affirme être «au rendez-vous, conformément à son engagement, sans cesse
renouvelé, d'être au service du client, de répondre à ses différentes attentes
et de faire de la «4G», un levier de croissance». Le communiqué de l'opérateur
invite «les clients 3G à profiter d'une connectivité 4G à très grande vitesse
sans différence de tarification».
«Pour les
nouveaux abonnés, tout est fin-prêt dans les boutiques pour signer un contrat
4G, acquérir une SIM et un Smartphone compatible parmi les choix qui seront
proposés», précise Djezzy.
Cité dans le communiqué, Thomas Herbert Gutjahr, directeur général de
Djezzy a déclaré: «je suis très content de l'ouverture, aujourd'hui, de notre
service 4G' dans trois wilayas. Je
tiens à féliciter les équipes qui ont œuvré, afin que nous soyons prêts pour ce
rendez-vous important qui consacrera le leadership digital du nouveau Djezzy.
Nos produits et nos offres 4G' vont bientôt s'étendre
vers d'autres régions du pays». Le président exécutif de Djezzy, Vincenzo
Nesci, a également remercié «les équipes qui ont permis à Djezzy d'être prête
pour la bataille de la 4G' afin d'être le leader
numérique de référence, pour tous les consommateurs algériens et apporter notre
contribution à l'émergence d'une économie nationale digitale ». Après
Constantine, Sétif et Djelfa, Djezzy annonce également «l'ouverture, dans les
prochaines semaines, de son service 4G' dans 17 autres wilayas
achevant, ainsi, le déploiement de son réseau de 4ème génération dans une
vingtaine de wilayas avant fin 2016». Les wilayas concernées sont : Bejaia,
Bouira, Tiaret, Skikda, Médéa, Mostaganem, Ain Defla, Alger, Oran, Blida,
Tlemcen, Batna, Tizi Ouzou, Bordj Bou Arreridj, Boumerdes, El Oued et Mila.
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Sylabs, une start-up au cœur de l’innovation
technologique
Source
: Liberté
Sylabs
est une microentreprise créée par de jeunes passionnés d’entrepreneuriat et de
nouvelles technologies.
L’entreprise
Sylabs, accompagnement des startups et de jeunes créateurs d’entreprises,
organise des expositions artistiques, des conférences, des travaux en ateliers
autour des arts, de la technologie et des startups. Abdellah Mallek est
fondateur et directeur général de Sylabs. Il nous explique que la vocation de
Sylabs est d’aider les jeunes à concrétiser des projets entrepreneuriaux et de
leur permettre de se mettre en contact avec la communauté créative. L’entreprise
compte aujourd’hui quatre personnes venues de différents horizons mais qui ont
toutes la même vision, celle de contribuer au développement des compétences de
jeunes Algériens et de diffuser l’esprit entrepreneurial. Abdellah Mallek,
évoquant l’environnement dans lequel évolue l’entreprise de manière générale,
souligne qu’à la création de Sylabs, subsistaient des appréhensions. Car,
ajoute-t-il, nous ne savions pas à quel stade nous serions capables d’arriver.
Mais, dit-il, nos craintes se sont vite dissipées, parce que nous croyons en l’entreprise
et en l’avenir et que nous sommes allés à la rencontre de jeunes avides de
nouvelles expériences et de nouvelles connaissances, animés d’une grande
curiosité pour l’innovation et la technologie, et désireux de créer de la
valeur ajoutée dans le pays. Le fondateur de Sylabs tempère cependant son
enthousiasme et souligne : “Ce n’est certainement pas la Silicon Valley, mais
nous avons déjà les bons ingrédients pour réussir l’émancipation de startups
innovantes. Il y a des jeunes hautement qualifiés et
ouverts à l’innovation
et au progrès et une communauté qui se crée autour de valeurs de partage et de
collaboration, avec un niveau technique et académique assez élevé.” Mais tout
cela, poursuit-il, devra être renforcé par un environnement facilitant la
création d’entreprises innovantes, et toutes les partie prenantes devront y
contribuer, le gouvernement en facilitant les mesures d’accès à l’entrepreneuriat,
les universités en instaurant cette culture dès les premières années d’études,
les entreprises en encourageant l’initiative locale et en l’accompagnant… L’existence
d’espaces à l’image de Sylabs, où l’énergie créatrice peut s’exprimer à travers
des projets concrets, fait partie, note-t-il, des initiatives aidant au
lancement d’un vrai écosystème de startups. Parmi les actions qu’elle a
entreprises, Sylabs a lancé, par exemple, Youth Academy, un programme
technologique destiné à la jeune génération intéressée par la technologie, l’innovation
et le numérique. Différentes disciplines y sont abordées pour attiser la
curiosité du jeune public : des bases de la programmation à la réalité
virtuelle, en passant par Arduino, la sécurité informatique, le design thinking
et le design graphique… Les technologies n’auront plus aucun secret pour les
innovateurs de demain et autres développeurs en herbe. En pratique, les jeunes
s’essaieront également à l’impression 3D grâce aux équipements du FabLab GE
Garages, installé au sein de Sylabs depuis mars dernier grâce à un partenariat
entre la jeune startup algérienne et General Electric. Le programme en question
a été animé par de jeunes spécialistes en technologie ainsi que des
intervenants algériens de renom, dont Noureddine Tayebi, entrepreneur établi à
la Silicon Valley.
Groupe PSA : «L’ouverture de notre DS Store Alger est
imminente»
Source
: El Watan
Sophie Burki. responsable DS Moyen-Orient et Afrique
Sihem Oulmane. Directrice de DS en Algérie
Comment voyez-vous l’évolution du marché algérien pour
la marque DS ?
On est d’abord
en train de voir comment s’organise ce marché avec la mise en place du système
des quotas qui ont, évidemment, un petit peu freiné nos perspectives d’évolution.
Mais en tant que jeune marque, nous croyons beaucoup au marché algérien. .
Avez-vous fait l’inventaire des ventes de vos modèles
DS en Algérie ?
Malgré les
difficultés dont nous venons de parler et la fermeture du marché qui a eu lieu
cette année, on va faire une année 2016 avec de meilleurs résultats que l’année
2015. On voit donc clairement la force de la nouvelle marque DS. Nous allons
terminer l’année à 200 unités, ce qui fait le double par rapport à l’année
dernière.
Les modèles
DS 4 et DS 5 ont eu un bon succès, car ils correspondent bien au marché local.
On a donc de quoi croire énormément à notre réussite. Et on travaille pour le
développement de notre marque en Algérie au-delà de la conjoncture actuelle.
Nous allons nous déployer au fur et à mesure sur le sol algérien pour respecter
les engagements du directoire de DS. La prochaine étape sera l’implantation de
notre DS Store à Alger.
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C’est pour quand alors ce fameux show-room original
?
L’ouverture
de notre DS Store Alger est imminente. Nous sommes en train de travailler
dessus mais nous ne pouvons pas donner de date exacte pour l’instant. Il faut
juste savoir que le projet est dessiné et finalisé. Les travaux sur notre site
algérois vont débuter avant la fin de cette année.
Que faites-vous pour être plus attractifs, notamment
sur le plan des prix ?
Nous
faisons beaucoup d’efforts à ce niveau mais nous pensons que notre notion de
service va faire la différence avec nos concurrents. On commence déjà par nous
déployer convenablement et ensuite notre gamme complète de services sera
offerte à nos clients algériens, au même titre que nos clients en France et
ailleurs dans le monde. Par exemple, DS assistance existe déjà en Algérie.
Notre politique est d’abord d’avoir des modèles exceptionnels et un réseau
performant. Il est important que notre client se sente appartenir au réseau DS
et qu’il soit bien accueilli chez lui. Donc, quand on aura notre DS Store, la
vraie aventure commencera, car il nous permettra d’apporter ce contact humain
et notre qualité de service.
Pouvez-vous nous expliquer cette insistance sur l’importance
du DS Store ?
Nos DS
Store sont plutôt des boutiques de luxe que des concessions automobiles
classiques. Ça représente toute l’âme et l’identité haut de gamme de DS. On y
crée une ambiance unique qui met en valeur notre savoir-faire. Notre rêve c’est
que notre client soit accueilli chez nous comme s’il rentrait dans un palace
avec la même
qualité d’attention
et de service. C’est notre manière à nous de faire de l’automobile.
TRANSACTIONS
& CONTRATS
Général
Emballage attire le fonds DPI dans son capital
Source
: Maghreb Emergent
Development
Partners International (DPI) remplace Afrik Invest dans le capital social du
leader maghrébin du carton ondulé à travers African Development Partener (ADP
II Fund). Une belle opération.
C’est un
consortium comprenant ADP II et Deutsche Dating Investitions- und
Entwicklungsgesellschaft mbH qui a acquis, aux termes d’un accord finalisé le
25 août 2016, une participation de 49% dans le capital de Général Emballage. Le
fonds d’investissement basé à Londres a puisé dans sa seconde levée de fonds
dédiée à l’equity en Afrique pour prendre position en Algérie au sein d’une
entreprise industrielle à la croissance particulièrement rapide.
L’arrivée de
DPI dans le capital de Général Emballage supplante la sortie contractuelle du
fond d’investissement Afric Invest qui a accompagné le développement de Général
Emballage depuis 2009, détenant 40% des parts sociales de la SPA.
DPI s’est
imposé comme l’un des principaux fonds de participation privés en Afrique, avec
un portefeuille de 1,1 milliard USD. Il a levé 725 millions de dollars en mars
2015 pour son second fonds dédié à l’investissement en Afrique, ADP 2 Fund.
Une belle
opération capitalistique
Général
Emballage réalise une belle opération capitalistique en prolongeant
avantageusement sa politique de partage de la croissance avec des investisseurs
étrangers accélérateurs de son développement.
M.
Ramdane Batouche, Président et fondateur du Général Emballage, a d’ailleurs
évoqué, lors de la cérémonie de signature, le mérite de cette option
stratégique qui fait aujourd’hui de Général Emballage « le principal acteur de
l’industrie du carton ondulé en Algérie depuis une dizaine d’années » et le met
« en pole position pour capter la croissance tendancielle de la demande en
carton ondulé ». Général Emballage, qui est parti depuis quelques années à la
conquête de marchés à l’extérieur, peut compter sur ce nouveau partenaire dans
son actionnariat pour « envisager avec davantage de sérénité la poursuite de
notre croissance en Algérie et la conquête de nouveaux marchés à l’international
», a ajouté Ramdane Batouche, « Nous apprécions, a-t -il précisé, en
particulier l’expérience avérée de DPI avec les entreprises familiales et sa
grande connaissance des marchés algériens et africains.
»
L’expérience du tour de
table avec Afric Invest a été particulièrement appréciée à Akbou, siège de
Général Emballage, et « de grandes avancées ont été accomplies
»
depuis 2009 et l’arrivée de
ce fonds d’investissement dans le capital de la SPA.
Des rendements supérieurs à 30%
La
firme de private equity Development Partners International (DPI) a développé
une réelle expertise dans l’investissement en Afrique. Sa cofondatrice, Runa
Alam, a expliqué, il y a quelques mois, au Financial Times la logique des
engagements de DPI sur le continent : « En Afrique, nous investissons dans les
industries qui bénéficient de la montée de la classe moyenne. Ce sont
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des
industries qui connaissent un taux de développement de 20% par an. » Les
performances de Général Emballage depuis six ans l’ont rendu éligible aux
critères de participation à son capital d’un fonds, aujourd’hui prestigieux par
ses succès, comme DPI. La venue de ce fonds révèle surtout la confiance de ses
souscripteurs dans le potentiel de développement de Général Emballage.
Le premier
fonds levée par DPI et dédié à l’Afrique, ADP 1 Fund a réalisé des taux de
rendement supérieurs à 30% pour ses neufs investissements. Ces résultats
impressionnants ont attiré les investisseurs institutionnels qui ne s’intéressaient
pas, jusqu’à récemment, à l’Afrique. Près de 33% des souscriptions au deuxième
fonds dédié à l’Afrique de DPI sont recensés désormais parmi des fonds de
pensions, contre 12% seulement pour le premier fonds.
Investitions-
und Entwicklungsgesell schaft mbH , l’autre investisseur étranger à venir dans
le capital de Général Emballage est une société allemande pour l’investissement
et le développement.
Un ambitieux
plan de développement préservé
La valeur
de la transaction d’entrée de DPI-sortie d’Afric Invest n’a pas été révélée
dans le communiqué de Général Emballage annonçant l’accord. La montée de 40% à
49 % dans le capital de Général Emballage du partenaire étranger laisse penser
qu’un apport en cash à la SPA a sanctionné cette opération.
La
nouvelle capitalisation de Général Emballage lui permettra de conduire son ambitieux
plan de développement en dépit d’une altération de ses marges en 2015 dues aux
pertes de change consécutives à la dévaluation du dinar algérien.
REGIONS
Protection des barrages : Des investissements conséquents
Source
: El Moudjahid
Système de
protection du lac du barrage de Béni Haroun mis en place par les pouvoirs
publics consiste en la dépollution des effluents issus des huit communes de
Mila située en amont du barrage de Béni Haroune. Pour ce faire l’état a
déboursé 11 milliards de dinars.
Selon une
source du ministère des Ressources en eau et de l’Environnement (MREE), il s’agit
des communes de Ferdjioua, Grarem Gouga, Sidi Merouane, Zeghaia, Oued Endja,
Amira Arrès et Rouached. Le même système de protection est conçu pour l’ensemble
des barrages au niveau national afin de les protéger contre certains phénomènes
naturels. Il s’agit, selon un document du département de Abdelkader Ouali, de
lutter contre l’envasement du barrage issu en partie des eaux usées brutes ;
contre l’augmentation du taux d’oxygène qui évitera ainsi la fermentation des
eaux du lac, lit-on dans le document du MREE.
De par sa
réalisation, le schéma général d’assainissement, permet de protéger de manière
efficace les eaux de la retenue et de manière plus précise de lutter contre l’envasement
du barrage issu en partie des eaux usées brutes ; l’augmentation du taux d’oxygène
qui évitera ainsi la fermentation des eaux du lac ; lutter contre l’apport de
matière azotée qui peut compromettre la vie piscicole du lac ; lutter contre l’apport
de substances phosphorées à l’origine de l’eutrophisation du lac entraînant une
profusion d’algues ; et d’éradiquer des nuisances et des risques
épidémiologiques actuels mais aussi d’améliorer le cadre de vie des citoyens.
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