REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 17 NOVEMBRE 2016
jeudi, 17. Novembre 2016
Marché & Economie..........................................................................................................
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Visite de M. Sellal en Arabie Saoudite : Un nouveau souffle................................................... 2
Forum des hommes d’affaires algériens et saoudiens
perspectives prometteuses
............... 3
3ème Rencontre algéro-française du Bâtiment et Second
œuvre .......................................... 4
Marché des assurances : une activité en baisse......................................................................
5
Exploitation
minière : 900 permis miniers octroyés en 9 mois................................................ 6
Le gouverneur
de
la Banque d'Algérie annonce des mesures en faveur des exportations .....
6
Algérie: Baisse de près de 18% des importations en matériaux de construction
sur 9 mois .. 7
Fermes solaires : 10 terrains cédés aux
privés ........................................................................
8
Le FMI
soutien
la politique algérienne de réponse à
la chute des cours du
pétrole ............... 8
Réserves en hydrocarbures: l’Algérie reste à l’abri
pour une longue période ........................ 9
Hausse des importations de sucre sur
les
neuf premiers mois ............................................... 9
Une aide aux
pays de la région MENA touchés par le changement climatique ................... 10
La
rationalisation des dépenses n'affectera
pas
les projets économiques ........................... 10
Commerce .......................................................................................................................11
Sonelgaz : Le paiement en ligne des factures opérationnel dès février 2017 ....................... 11
Nestlé Algérie table sur 35 000 nouveaux
emplois ............................................................... 11
Axa Assurance prévoit l’acquisition d’un siège social avant 2020 ........................................
12
Régions............................................................................................................................12
Ghardaïa : La
piste principale de l’aéroport d’El-Ménéa
homologuée ................................. 12
MARCHE & ECONOMIE
Visite de M. Sellal en Ar abie Sao udite
:
Un
nouveau souffle
Source : El Moudjahid
Le Premier
ministre, Abdelmalek Sellal,
a reçu le prince Mohamed ben Salmane ben Abdelaziz Al Saoud,
vice- prince héritier
et ministre saoudien
de la Défense.
L'audience s'est déroulée en présence du
ministre des Affaires maghrébines,
de l'Union africaine et de la Ligue
des
Etats arabes Abdelkader Messahel, du ministre de l'Industrie
et des Mines, Abdesselam Bouchouareb,
du ministre de l'Agriculture
et
du Développement rural,
Abdesselam Chelghoum et du ministre de l'Energie, Noureddine Bouterfa. Intervenant auparavant
à l'ouverture du Forum des opérateurs économiques algériens et saoudiens, M. Sellal avait mis en exergue les liens historiques
et les dénominateurs
communs entre
l'Algérie et l'Arabie saoudite, soulignant qu'ils
contribuaient
grandement
à dynamiser la
coopération
et à
établir des partenariats fructueux et bénéfiques aux
deux pays.
Il avait également souligné "la
volonté commune et forte" de l'Algérie
et
de l'Arabie saoudite et des dirigeants
des deux pays, le Président Abdelaziz
Bouteflika et le Serviteur des deux Lieux Saints de l'Islam, le roi Salmane Ben Abdelaziz, d'intensifier
et diversifier leur coopération
à travers l'augmentation du volume des échanges commerciaux,
estimant que l'organisation
de
cette rencontre se veut une consécration de cette volonté commune.
L’Algérie
soutient l’Arabie saoudite dans la lutte
antiterroriste
Le Premier
ministre, Abdelmalek Sellal, a indiqué que l'Algérie soutenait l'Arabie saoudite dans la
lutte
antiterroriste,
affirmant que le
peuple
algérien fera barrage à tous ceux qui voudront attenter aux Lieux Saints de l'Islam.
M. Sellal a précisé à l'ouverture du Forum des opérateurs économiques algériens et saoudiens que le
peuple
algérien "n'hésitera pas
à défendre les Lieux saints de l'Islam au Royaume d'Arabie saoudite
en cas
de
menace terroriste".
Après avoir souligné que les relations algéro-
saoudiennes étaient "fortes
et bonnes", le Premier ministre a émis le vœu
que
sa visite au Royaume
d'Arabie saoudite imprime un "nouveau souffle" pour
l'approfondissement et la diversification
de
la coopération
entre les deux pays à la faveur de la
"volonté commune" qui
existe en la matière.
Appel à
un
partenariat fort et durable
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a appelé à un partenariat "fort et durable"
entre l'Algérie et l'Arabie
saoudite
affirmant la disposition du gouvernement
algérien à accompagner et à encourager ce partenariat.
Intervenant
à l'ouverture
du
Forum des opérateurs économiques algériens et saoudiens,
M. Sellal a souligné "la
volonté commune et forte" de l'Algérie et
de
l'Arabie saoudite
et des
dirigeants des deux pays,
le Président Abdelaziz Bouteflika et le serviteur des deux Lieux Saints de l'Islam, le roi Selmane Ben Abdelaziz, d'intensifier et diversifier leur coopération
à travers
l'augmentation du volume
des
échanges commerciaux, estimant que l'organisation de cette rencontre se veut
une
consécration de cette volonté commune. Rappelant
que
l'Algérie avait lancé un
programme important pour
réaliser la croissance, diversifier l'économie et créer la
richesse, le Premier ministre a souligné que des secteurs comme l'industrie, l'agriculture, le tourisme
et les technologies de l'information et de la
communication sont des
secteurs prioritaires dans ce programme.
M. Sellal a mis en
exergue dans ce contexte les liens
historiques et les dénominateurs
communs
entre l'Algérie et l'Arabie saoudite, soulignant qu'ils
contribuaient grandement à dynamiser la coopération et à établir des partenariats fructueux et bénéfiques aux
deux pays. Il a affirmé dans ce sens que tous les facteurs permettant la réalisation de cette démarche étaient réunis
en Algérie, notamment la stabilité politique, les
compétences universitaires et la
main
d'œuvre. Facteurs, a-t-il dit, qui
augurent de perspectives "prometteuses" pour le marché algérien.
Le
Premier ministre a mis en avant à cette occasion les "efforts
considérables"
consentis par l'Etat pour améliorer le climat d'affaires en Algérie réaffirmant la disposition du
gouvernement
à faciliter l'accès
des hommes d'affaires saoudiens au marché algérien à la lumière des perspectives prometteuses pour l'établissement
d'un "véritable partenariat" entre les opérateurs algériens et leurs
homologues saoudiens.
Rencontre avec la communauté algérienne
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal
a rencontré les membres de la communauté nationale établie en Arabie saoudite,
au deuxième jour de sa visite. M. Sellal a insisté, lors d'une allocution prononcée à l'occasion, sur
"la solidité des relations algéro-saoudiennes et des liens
unissant les deux peuples frères".
Le Premier
ministre a indiqué avoir perçu, lors de ses
entretiens avec les responsables saoudiens, "beaucoup
de
considération
et tout le respect que porte le peuple saoudien à
son frère algérien". Il a réaffirmé la volonté et la détermination de l'Algérie à établir des relations
stratégiques avec l'Arabie Saoudite et renforcer la coopération dans tous les domaines y compris
en matière de lutte contre le
terrorisme et l'extrémisme,
tout
en faisant face "à tous ceux qui
veulent porter
atteinte aux Lieux Saints de l'Islam à
la Mecque".
Par
ailleurs, M. Sellal a appelé les
membres de la
communauté nationale à "davantage de cohésion
avec
leurs concitoyens en Algérie en
vue de faire
échec aux tentatives visant à déstabiliser
notre pays et porter
atteinte à son unité nationale". "L'Algérie se porte bien sous la direction éclairée du Président de la République,
Abdelaziz Bouteflika et elle poursuit toujours sa marche sur
la voie du développement et du progrès", a-t-il affirmé en s'adressant aux
Algériens établis en Arabie saoudite.
Il a ensuite écouté les
préoccupations des membres de la
communauté nationale, qui
ont porté
essentiellement sur les entraves
et les contraintes administratives.
« Un succès » à tous les niveaux
M. Abdelmalek Sellal
a indiqué que sa visite a été "un
succès" à tous les niveaux et a permis de renforcer les
relations bilatérales et d'impulser la coopération dans le sens
d'un partenariat véritablement bénéfique aux deux pays.
"Nous allons avec nos frères saoudiens vers des relations
stratégiques
qui
nous permettent de
préserver nos intérêts mutuels et de défendre l'islam dont certains veulent ternir l'image",
a soutenu M. Sellal
qui
s'est félicité des relations"fortes" entre l'Algérie
et l'Arabie saoudite et des liens solides qui unissent les
peuples algérien et saoudien frères. Il a affirmé avoir
perçu durant ses entretiens avec les responsables du
royaume tout le respect que le peuple saoudien voue au
peuple
algérien.
M. Sellal reçoit le chef des services de renseignements
généraux …
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal,
a reçu le chef des
services
de renseignements généraux saoudiens, Khaled Al Hamidane. L’audience s’est déroulée en
présence du
ministre des Affaires maghrébines, de
l’Union africaine et de la
Ligue des États arabes, Abdelkader Messahel. Lors de cette rencontre, les
deux parties ont passé
en revue les voies et moyens susceptibles de renforcer les relations bilatérales, et la
coopération dans le domaine sécuritaire et militaire.
… et le
ministre des Finances
M. Abdelmalek Sellal a reçu le
ministre saoudien des Finances, Mohamed Al Jidaâne. L’audience s’est déroulée en présence du
ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb,
et celui de l’Agriculture et du Développement rural, Abdeslem Chelghoum. Lors de cette rencontre, les deux parties
ont passé en revue les voies et moyens susceptibles de
renforcer la coopération
bilatérale, notamment
dans
le domaine des finances et des banques.
Fo rum des hommes d’affai
res algériens e t saoudiens perspectives prometteuses
Source : El Moudjahid
Le ministre de l'Industrie
et des Mines, Abdesslam
Bouchouareb, a estimé important d'ouvrir des perspectives "nouvelles et prometteuses" qui sous-
tendront
des relations économiques
"solides" entre l'Algérie et l'Arabie saoudite. "La situation difficile que nous traversons
ensemble ne saura
être surmontée si les autorités publiques en Algérie ne venaient pas
à prendre une batterie de dispositions
et de réformes
en vue d'une adaptation et une réorientation du système économique, notamment à travers l'encouragement de
l'investissement, l'amélioration du climat des affaires et
le renforcement du partenariat et de la coopération",
a affirmé M. Bouchouareb à l'ouverture des travaux du
Forum des opérateurs algériens et saoudiens. Il a précisé à ce propos que le secteur de l'industrie
et des mines en Algérie connaissait une "dynamique sans
précédent qui vise, à
moyen
terme,
une
intégration
effective et positive
de l'économie algérienne
dans le
système économique mondial", rappelant la nouvelle loi sur l'investissement qui met en place un cadre "plus attractif qui accorde plus d'avantages et confère davantage de flexibilité à
la concrétisation
des
projets".
M.
Bouchouareb a énuméré à cet effet, les
mesures incitatives énoncées par la
loi
en question, soulignant tout particulièrement, la définition du cadre des
investissements
directs étrangers (IDE) de
manière à permettre son adéquation avec la place qu'occupe le
capital étranger dans l'économie nationale, la rationalisation des
mesures incitatives concernant l'investissement et à faciliter l'adaptation du système
institutionnel pour un meilleur accompagnement de
l'investisseur. La révision
de
la loi sur les petites et moyennes entreprises est susceptible elle aussi, de "créer un cadre favorable pour le développement et la relance d'entreprises tout à fait en mesure de s'adapter aux exigences de l'ère
et aux conditions de
compétitivité, de développement et de créativité", a-t-il encore dit. Outre les réformes importantes initiées par l'Algérie pour asseoir un
cadre "plus attractif
avec plus
d'avantages" en direction des investisseurs étrangers,
M. Bouchouareb
a fait remarquer que la
Constitution amendée en février dernier, octroyait de nouvelles garanties en
matière d'industrie, de propriété industrielle
et d'encouragement de l'investissement,
insistant sur l'amélioration du
climat des affaires et de
l'investissement qui représente une "priorité" pour le gouvernement à l'heure actuelle. Evoquant le partenariat
entre l'Algérie
et
l'Arabie
saoudite, il a
rappelé la concrétisation durant la période 2002/2015
de
16 projets d'investissement
dans les secteurs de
pharmacie, d'industrie chimique, d'agro-alimentaire, du
ciment et de groupes électrogènes outre les projets
dans les secteurs tertiaires et le tourisme". C'est là "une preuve supplémentaire
attestant
de
l'existence d'une assise favorable à l'impulser de multiples autres projets
diversifiés", a-t-il poursuivi avant d'appeler à cette occasion, les
investisseurs
et
hommes affaires saoudiens à "intensifier leur contribution à l'économie algérienne d'autant plus que le gouvernement algérien a lancé des programmes de développement globaux". Il a affirmé que
les opérateurs économiques
et les hommes d'affaires bénéficieront de
"tout le soutien et l'aide nécessaire à la
réalisation de leurs
projets", tout en souhaitant que ces rencontres ainsi intensifiées
permettront de "consacrer nos relations économiques
en les hissant au
niveau des relations stratégiques privilégiées".
Le président du Forum des chefs
d'entreprises, Ali Haddad, a estimé pour sa part, que "la place stratégique de l'Algérie et de l'Arabie saoudite leur
permet de réaliser
un partenariat "véritable, productif
et bénéfique pour les deux pays".
Il a ajouté que jusque
là, le volume des échanges commerciaux était "très faible" par
rapport aux capacités disponibles et aux
opportunités d'investissement
et de partenariat qu'offrent
les deux
pays", appelant
à passer à
"une autre étape, celle de la réalisation des projets
communs". M. Haddad a affirmé à ce propos que la règle 51/49 que craignent certains
"ne constitue pas un obstacle aux investissements étrangers", d'autant que,
les investisseurs,
a-t-il précisé, bénéficient de plusieurs avantages dans les projets
créateurs de richesses et de
postes d'emploi et qui garantissent le transfert des technologies. Il
a en outre appelé à "changer le processus
de
coopération
actuel entre l'Algérie et
l'Arabie saoudite et à aller vers un partenariat stratégique "solide" entre les deux pays. Le président de
la Chambre
algérienne d'industrie
et
de commerce, Mohamed-Laid Benamor a appelé dans son
intervention à intensifier les échanges commerciaux entre
les deux pays, soulignant la nécessité de mettre au point des projets
communs et d'exploiter toutes les opportunités offertes.
Un saut de qualité
Le président du conseil des Chambres de commerce
et de l'industrie
saoudiennes Hamdane Assamrain
a fait
part hier, de la volonté de son pays d'opérer un saut de qualité dans ses
relations économiques avec l'Algérie
à travers la promotion d'un
partenariat et
des projets mutuellement bénéfiques. M. Assamrain qui s'exprimait
lors
du forum des opérateurs économiques algériens et
saoudiens a fait
état
d'une ferme détermination des
hommes d'affaires saoudiens à renforcer et élargir de
façon permanente les relations
économiques entre les
deux pays par le développement d'investissements à même d'ouvrir des perspectives nouvelles aux échanges
commerciaux.
3ème Rencontre algéro-française du
B âtiment et Second
œuvre
Source : Algérie Eco
Le Sheraton Club des Pins abrite, les 15 et 16 novembre, la troisième Rencontre algéro-française du Bâtiment et Second œuvre. « Une vingtaine d’entreprises françaises auront à rencontrer 160 entreprises algériennes du
Bâtiment et Second Œuvre. Des rendez-vous B2B sont
au menu du programme, avec l’objectif de conclure des
projets de partenariats commerciaux et industriels.
», indique Halim Ammar-Khodja,
Directeur
adjoint et responsable de l’adhésion et de l’appui aux entreprises
à la Chambre de Commerce et d’Industrie algéro-
française (CCIAF).
Cette édition est aussi, selon
notre interlocuteur, « un
rendez incontournable pour les professionnels de
l’architecture et de la construction. Un réel privilège
de partager
et de
participer activement
aux importants
projets lancés par
les autorités algériennes ».
Les deux premières éditions, tenues en 2014 et en 2015, ont engrangé « des probants résultats dont on peut citer le projet de réalisation d’une usine
en Algérie, à
partir
de
2017, par Soliso Technologies avec un partenaire
algérien, Soliso Algérie.
».
La rencontre a vu la participation d’Oxxo, partenaire de
la CCIAF, fournisseur de matériaux de
menuiserie à hautes performances énergétiques, de KPMG, « Un
cabinet d’audit et conseil en investissement, présent en Algérie depuis 2002.
Parmi nos clients figurent des opérateurs économiques,
nationaux et internationaux, qui nous sollicitent pour
les volets de conformité, création de société
et accompagnement. », selon Amjad Khaldoun, juriste à KPMG.
Il y a eu aussi
l’Association
d’insertion professionnelle
des
jeunes (ex-collectif d’aide à
l’insertion professionnelle des jeunes), en vigueur depuis 17 ans. Sa mission est de « faire la médiation entre les
demandeurs d’emplois, diplômés et autres, et le marché
du
travail. Nous contribuons à l’emploi des jeunes
de deux manières, directe et
indirecte. Indirectement, on
les formant dans le savoir-être, pour une durée de
3 semaines à 3 mois. On fait aussi
dans la formation aux métiers (soudure) », nous
indique la chargée de communication.
Marché des assurances : une activité en baisse
Source : El Moudjahid
Le secteur des assurances en Algérie
a enregistré un
«ralentissement» dans son
évolution, ces dernières
années, et surtout en 2016. Son taux de croissance est
«nul», selon le président-directeur général
de
la Compagnie algérienne des
assurances (CAAT), Youcef
Benmicia, qui explique que cette situation est due à l’absence de l’activité économique dans
le pays.
«Habituellement, le marché des assurances connaît une croissance assez importante. Mais, en cette année, un
ralentissement des activités a été
enregistré et qui est
dû
essentiellement à l’absence de croissance qui est de
0% jusqu’au mois de septembre 2016», nous a indiqué,
M. Benmicia, que nous avons rencontré au stand de la CAAT, qui
prend part au Salon
international
des
fournisseurs
de
services pétroliers et gaziers.
Il nous a fait savoir que
la croissance de la CAAT demeure toujours supérieure à celle enregistrée sur
le marché national. Une croissance de près
de 10% qui a été enregistrée jusqu’au mois
de
septembre 2016. «S’ il y a un bon dynamisme, création de projet, d’entreprise, l’assurance se trouve toujours derrière pour accompagner. Mais, dans le cas contraire,
le secteur des
assurances connaît une régression lui aussi»,
a-t-il
indiqué, en précisant
toutefois que
la croissance
des
assurances est liée à l’activité économique.
Il a,n entre autres, souligné, qu’au cours de l'exercice écoulé, le chiffre d'affaires réalisé
au marché des
assurances est de l'ordre de 128 milliards de dinars pour
l’exercice 2015, alors que celui de 2014 était de l’ordre
de 125 milliards de dinars, soit une
très «légère et modeste» croissance de 2% seulement. Selon le PDG de
la CAAT, la
croissance des assurances est
en
«stagnation»
pour 2016, chose
qui s’explique
par la
conjoncture
économique du pays.
«Au-delà de ces
chiffres qui connaissent, on le sait, une courbe ascendante, le
marché algérien des assurances
reste encore modeste comparé au potentiel du pays. En
effet, le taux de pénétration du marché des assurances (production/PIB) demeure inférieur
à 1%, il est estimé à
0,76 %»,
note le directeur. L’autre caractéristique du
marché algérien des assurances en 2015 est le renforcement de la dominance de la branche
automobile, avec une part de plus de 50% dans
la production des assureurs.
«Cette situation
s’explique par l’accroissement du parc auto national, malgré la suppression du crédit
automobile par les banques et également par
le développement de la souscription
des
garanties facultatives couvrant le véhicule», observe le PDG. Les
risques industriels arrivent en deuxième position, avec
33%. La
part des risques agricoles reste très faible,
avec
3%, en raison de la faible adhésion des agriculteurs, par
manque de sensibilisation,
contre 1/3 pour l’assurance
des
dommages (industrielle),
ainsi que 5% pour
l’assurance des transports, et 8% pour l’assurance des
personnes, nous a-t-il
expliqué.
Pour ce qui concerne l’indemnisation
des
sociétés d’assurance, elle est par contre en
hausse, à cause
du montant d’ indemnisation par les sociétés d’assurances
qui
s’élève à 71 milliards de dinars en 2015, contre
61 milliards de dinars en 2014, soit une hausse de 15% des
sinistres réglés. Il nous a précisé
que la branche
automobile se taille la part du lion, avec 47 milliards de
règlements, soit 66% des indemnités versées relevant des accidents de la route,
nous a détaillé M. Benmicia.
Par ailleurs, et pour ce qui
est
de la CAAT,
notre interlocuteur
nous a fait
savoir
que le
marché
des assurances a, cependant, enregistré,
en 2015, un taux
de
croissance de l'ordre de 2% seulement, a ajouté le
PDG
de la CAAT, indiquant
que cette dernière a évolué
«plus» que le marché des assurances , avec une
augmentation de
5%
de son chiffre d’affaires qui a atteint 21 milliards
de dinars
en
2015.
Pour ce responsable,
convaincre les potentiels assurés de l'importance
de se protéger, tout en participant au
développement
économique
de leur pays
figurent
parmi
les actions à mener pour promouvoir cette filière
créatrice de richesse, rappelant que l'Algérie compte 24
sociétés d'assurances,
toutes spécialités confondues,
dont 13 sociétés
d'assurance dommages,
dont la CAAT.
Les
prestations des indemnisations de la CAAT ont
enregistré une croissance de 33%, a encore assuré le
même responsable, précisant que
cette entreprise
publique et économique,
créée en 1985, a de tout temps adapté ses prestations aux risques et aux besoins
exprimés. Elles ont enregistré 12,7 milliards de dinars en
2015, contre 9 milliards
en
2014.
Considérée comme leader du marché national des assurances, la CAAT, qui comptabilise huit directions régionales,
70% de ces
actions sont
destinés essentiellement
à l’assurance des entreprises tout type
confondu (privées, publiques et étrangères). Elle œuvre continuellement à innover
pour assurer une meilleure protection du patrimoine et des particuliers, a-t-il noté. Ainsi, et pour ce qui est des perspectives du marché des
assurances pour l’exercice de 2016 qui touche à
sa fin, notamment ceux de 2017, le PDG de la CAAT a indiqué
que
les choses resteront sur la «même tendance, si ce
n’est pas une
régression qui
va être enregistrée en
2017».
Exploitation minière : 900 permis miniers octroyés en 9 mois
Source : Le Soir d’Algérie
Sur les neuf premiers
mois de l’année 2016, l'Agence nationale des activités
minières (Anam) a octroyé environ
900 permis
miniers et traité 500 requêtes des exploitants. La police des mines a, quant à elle, déposé
90 P-V (procès-verbaux)
auprès du
procureur de
la
République, et ce, concernant les exploitations illicites. A travers le territoire national, on recense 1 484 sites en
activité dont 346 sites n’ont pas encore été entamés, 78 sont en
travaux préparatoires et 556 sites dont les
travaux sont à l’arrêt.
C’est ce qu’a
énuméré, hier, Hacène Hariati, président
du
comité de direction de (Anam). Le responsable s’exprimait
en marge du regroupement
régional
des opérateurs miniers de la région Centre organisé à l’hôtel Mazafran de Zéralda.
Cette rencontre était destinée à la sensibilisation
des opérateurs miniers sur leurs
engagements et leurs responsabilités dans le domaine de l’activité minière
ainsi que sur les aspects environnementaux de
l’industrie minière.
Quant aux sites abandonnés, M. Hariati a
indiqué que
l’agence a pris des mesures à travers ses 19 antennes régionales
(police des mines) chargées
du
contrôle des
sites qu’ils soient en activité ou à l’abandon. En
cas d’abandon des sites, des mises en demeure sont
adressées aux exploitants qui disposent d’un délai et
s’ils ne déposent pas un dossier
de
fermeture du site, l’Anam recourt à la voie juridique.
Au troisième trimestre 2016, la police des mines a
recensé 266 sites inactifs
au
niveau de la région Centre,
répartis comme suit : 286 sites à Djelfa, 142 sites à Bordj-Bou-Arréridj,
139 sites à
Sétif, 87 sites à Blida, a indiqué Laïb Nacer Eddine chef de service HSE à l’Anam.
Les
causes sont variées et peuvent venir de l’opposition des citoyens et/ou riverains, des litiges
avec les propriétaires (réels
ou prétendants) des terrains, la présence de patrimoine protégé ou
des
litiges entre
exploitants miniers.
Les oppositions des
riverains sont généralement dues aux poussières à l’origine des maladies respiratoires
et la détérioration
de
la flore, la stagnation des eaux, source de leishmaniose et de noyades, les bruits causant
des
frayeurs, les vibrations qui
engendrent des fissurations du bâti, a rappelé l’orateur.
M. Laïb
est revenu dans une communication sur l’obligation faite à
l’exploitant de se conformer à un
cahier des charges et un plan
de
gestion environnementale. «Pour chaque problème il doit trouver une solution», nous
dira M. Laïb.
Et d’ajouter : «On ne peut être induit à une activité
minière,
prospère et
meilleure que
par
le respect et
l’application de la règlementation en vigueur, tant sur le
volet administratif, fiscal, technique et environnemental.
Toutes les parties et structures
concernées doivent converger leurs efforts afin d’aboutir à une industrie minière forte et durable.»
Le gouverneur
de
la Banque d'Algérie annonce des mesures
en
faveur des exportations
Source : APS
La Banque d'Algérie va
introduire de "grandes
réformes" en vue de faciliter les opérations d'exportations
hors
hydrocarbures, a annoncé
mardi son gouverneur, Mohamed Loukal, citant
notamment le
prolongement des délais
de rapatriement des devises et
la création d'un marché à terme de devises.
"Nous avons
une
volonté féroce de nous
attaquer aux problèmes qui constituent des entraves à l'export. Ces
prochaines mesures structurelles
vont nous
permettre de faire avancer ce processus
des
exportations",
a avancé M. Loukal lors de la réunion de la cellule de suivi
des
exportations du ministère du Commerce qu'il a
présidée avec le ministre du Commerce, Bakhti
Belaïb, en présence d'exportateurs
nationaux.
A ce propos, il a fait savoir qu'une circulaire de la Banque
d'Algérie serait publiée
incessamment, qui prévoit
de passer le délai légal de rapatriement de devises de 180 jours actuellement à 360 jours.
Pour rappel, la réglementation en vigueur oblige
l'exportateur de rapatrier ses
recettes en devises
provenant de l'exportation dans un délai n'excédant pas
les 180 jours à compter de la date d'expédition des biens.
Et en cas de défaut de rapatriement dans ce délai imparti de 180 jours, l'exportateur
est non seulement privé
de la rétrocession en devises mais il est
aussi
passible d'une poursuite judiciaire si ce retard
n'est pas justifié.
La prochaine
circulaire consacrera également l'introduction de
la notion du paiement
des exportations au comptant et de la notion du paiement à
crédit avec comme corollaire une
assurance crédit
à l'export pour
couvrir l'exportateur et lui permettre de pouvoir régénérer ses ressources en dinars, selon lui.
"Les opérations dépassant un certain
délai, considérées comme paiement à crédit, seront adossées à
une garantie crédit en
vertu de laquelle la banque commerciale est tenue de financer les inputs puisqu'elle
est en possession d'une assurance crédit", a expliqué M. Loukal.
L'autre mesure annoncée
par
le gouverneur de la Banque centrale est la mise en place, durant le premier semestre 2017, d'un marché à termes des devises pour
contrecarrer les risques de change.
Ce marché, a-t-il soutenu, permettra aux exportateurs d'avoir une visibilité à même de mieux maîtriser les coûts et de prémunir les importations des
matières premières et des investissements, nécessaires à la production des biens à exporter, d'une éventuelle dépréciation du dinar.
Ainsi, explique-t-il, cette
mesure prévoit de mettre un marché d'offre et de demande des détenteurs
de capitaux en devises: "il y aura tous les particuliers et
tous les comptes exportateurs (personnes physiques ou morales) qui vont se rencontrer dans ce marché (achat à terme, session à termes..)".
"C'est une très grande réforme que nous
allons introduire. Progressivement elle constituera un petit dégel au contrôle de change qui date de très
longtemps",
a-t-il relevé.
Lors de cette rencontre, M. Loukal s'est aussi exprimé sur le taux de change du dinar par rapport aux monnaies fortes.
A ce sujet, il a considéré que le
taux de change du dinar
par
rapport à l'euro connaît une
stabilisation depuis
juillet dernier, à la différence du taux de change de
la monnaie nationale par rapport au dollar du
fait que le billet vert subit actuellement de "fortes pulsions"
sur les marchés internationaux.
"On a stabilisé
le dinar,
j'espère qu'on continuera à maîtriser ces leviers",
a-t-il insisté.
Algérie: Baisse de près de 18%
des importations en matériaux de construction sur 9 mois
Source : Maghreb Emergent
La facture d'importation des matériaux de construction (ciment, fer et acier, bois et produits en céramique) s'est
chiffrée à 1,61 milliard de dollars (md usd) sur
les 9 premiers mois 2016, contre 1,95 md usd sur la même
période de
2015 (-17,65 %), a appris l'APS auprès des
Douanes.
Mais les quantités importées ont peu baissé en
s'établissant à 7,95 millions de tonnes (Mt) contre 8,14
Mt (-2,4%) à l'exception
du
bois dont les volumes importés
ont connu une hausse, précise le Centre national de
l'informatique et
des statistiques des
douanes (CNIS).
Par catégorie de produits,
les ciments (non pulvérisé, portland,
alumineux, hydraulique...)
ont été importés
pour un montant de 257,8 millions usd contre 352,9
millions usd
(-27%) entre les deux périodes de
comparaison.
Les
quantités importées ont baissé
en passant à 3,98 Mt contre 4,83 Mt (-17,65%).
Quant à la facture d'importation de fer et d'acier (rond à béton), elle a diminué à 898,8 millions usd contre 1,08 milliard usd (-17,04%). Les quantités importées
ont également baissé pour atteindre 2,04 Mt contre 2,21 Mt (-8%).
Concernant le bois destiné à la construction
et ses
dérivés, sa facture d'importation a baissé à 415,9 millions usd
contre 482,5 millions usd (-13,8%).
Par contre, la quantité importée a
progressé à 1,89 Mt
contre 1,05 Mt (+80%).
D'autre part, la facture d'importation des produits en
céramique (briques, dalles, carreaux
et autres articles similaires) a augmenté à 37,9 millions usd contre
36,9
millions usd
(+2,73%). Les quantités importées ont
baissé à 35.678 t contre 38.809 t (-8,06%).
La baisse de la facture d'importation des matériaux
de construction
s'explique par le recul des quantités
importées sauf pour le bois, par la baisse des cours
mondiaux de
certains d'entre
eux, ainsi que par
l'instauration du régime des licences d'importation appliqué au ciment à portland gris et au rond à béton.
A titre d'exemple,
les prix moyens à l'importation par
l'Algérie en ciment
ont baissé de près de 12% sur les 8 premiers mois 2016 par rapport à la même période de
2015.
En outre, l'importation du ciment à portland gris est
soumise au régime des licences depuis le 1er janvier
2016: son contingent a été fixé à 2,75 millions de tonnes
sur l'année 2016 alors qu'il avait été fixé initialement à
1,5 million de tonnes.
Quant au contingent quantitatif du rond à béton, il a été
fixé à 2,6 millions de tonnes alors qu'il avait
été
fixé initialement à 2 millions de tonnes. En 2015, la facture
d'importation des
matériaux de construction avait été
de
2,54 milliards usd (contre 3,35 milliards usd en 2014).
Fermes solaires :
10 terrains cédés aux privés
Source : L’Econews
La nouvelle
ville de Hassi-Messouad
sera
le centre de réalisation de plusieurs centrales solaires. Selon,
Abdelkader Djellaoui,
wali d’Ouargla, les travaux de réalisation de cette nouvelle ville seront confiés à des investisseurs privés.
C’est dans le cadre du
programme national
de développement
des
énergies renouvelables que le
gouvernement
met
à la disposition des investisseurs privées dix assiettes foncières pour la réalisation de
centrales solaires au niveau de la ville nouvelle de Hassi- Messouad, indique M. Djellaoui, en marge de sa tournée effectuée aux stands des
exposants du 6ème Salon
international des fournisseurs de services pétroliers.
Selon le directeur
de
l'Énergie de la willaya d’Ouargla,
Moussa Menina, « les investisseurs seront choisis selon
leurs capacités financières
leur permettant
la finalisation dudit projet. Il
s’agit d’un programme qui entre
dans le cadre de l’encouragement de l’investissement dans le secteur de
l’énergie solaire
dans la région du Sud. Les Investisseurs sont orientés vers la nouvelle ville suivant son plan d’aménagement à
savoir
les
hôtels, la promotion immobilière,
le
Commerce, le Tourisme et la Santé. La nouvelle ville de Hassi
Messaoud, s’inscrit
comme un
appui au développement durable, d’ailleurs une ferme éolienne
sera bientôt construite. Un investissement qui renforce la volonté des pouvoir publics pour l’encouragement de cette activité dans
le Sud », a t-il
ajouté.
Pour sa part, le directeur de l’Investissement de
la même willaya
a cité un total de 1 042 projets d’investissements attribués dans le cadre du gré à gré
initié par le gouvernement
depuis 2011 pour la willaya
d’Ouargla. Pour l’année 2016, ce directeur d’Investissement, a parlé
d’un nombre de
78 projets
accordés sur
un ensemble de 107 demandes.
Pour son premier
jour d’ouverture, le Salon international des fournisseurs de produits pétroliers
a connu la participation
d’exposants nationaux et étrangers, dont notamment ceux de la France, l’Allemagne, la
Chine, l’Italie et la Pologne.
Le FMI soutien la politique algérienne de réponse à la
chute des cours
du
pétrole
Source : APS
Le chef de la
mission du FMI pour l'Algérie, Jean- François Dauphin, a réaffirmé mercredi le soutien de
l'institution internationale qu'il représente à la politique
des
autorités algériennes pour répondre aux effets de la chute des prix du pétrole.
Dans une déclaration à des journalistes
à l'issue de son
entretien avec le ministre des Finances, Hadji Babaammi,
M. Dauphin a
rappelé que cette rencontre s'inscrivait
"dans le cadre du dialogue que le Fonds monétaire international
(FMI) entreprend régulièrement
avec les autorités algériennes".
L'objet principal de cette audience était "de discuter des politiques mises en oeuvre par les autorités algériennes pour répondre à l'impact
du
contre-choc pétrolier sur
l'économie algérienne", a affirmé M. Dauphin réitérant,
au passage, "le soutien du
FMI" à ces politiques.
M. Dauphin est en visite à Alger (du 14 au 21 novembre)
à la
tête d'une délégation du FMI dans le cadre de l'évaluation économique
effectuée
annuellement
par cette institution
financière internationale pour ses pays
membres au titre de l'article IV de ses statuts.
De son côté,
M. Babaammi a indiqué que son entretien avec le chef de mission du
FMI "a permis d'évaluer la situation financière et économique internationale et ses
impacts sur l'économie algérienne".
"Nous avons également
discuté des principaux
indicateurs économiques en Algérie mais aussi
des
réformes engagées par les autorités algériennes ainsi que du nouveau
modèle de croissance qui devrait nous permettre de diversifier
l'économie et de
créer plus d'emplois", a-t-il ajouté.
En outre, le ministre a
tenu
à assurer que le projet de la
loi
de finances pour
2017 "n'apportera aucun
changement sur les
prix des produits de large consommation comme le lait en sachet, le sucre, le pain et l'huile de table",
affirmant que l'Etat maintiendra la subvention de ces produits.
M. Babaammi a
également affirmé
que les
commerçants ayant augmenté les prix de ces produits
s'exposent à des "sanctions sévères".
La délégation
du
FMI devra rencontrer plusieurs autres
ministres ainsi que de
hauts responsables
d'institutions
financières (Banque d'Algérie, Trésor public...).
Pour rappel, le FMI avait
indiqué dans son rapport
mondial publié en octobre dernier que le taux de croissance de l'Algérie devrait être de 3,6% en
2016.
R éserves
en hydro carbures: l’Algérie reste
à l’abri
pour une lo ng ue période
Source : APS
L’Algérie reste à l’abri pour une longue période même au-delà de 2030 ou
2040 en matière de réserves en hydrocarbures, a estimé Abdelmadjid Attar, ex. P-DG de
Sonatrach et ex.
ministre des Ressources en eau, dans une étude publié par Pétrole
et
Gaz Arabes (PGA).
"Si on se base sur ce qui
existe et ce qui
pourrait exister
en théorie: on pourrait effectivement dire qu'il n'y a aucun souci à se faire pour une longue période
même
au-delà de 2030 ou 2040",
a-t-il dit dans une analyse sur
la transition énergétique de l'Algérie, présentée et discutée
lors
d'une conférence
organisée par le Forum des chefs d’entreprise (FCE) qui s'est tenue à Alger le
8 novembre.
Dans sa tentative de projection à long terme sur les réserves énergétiques et sur la rente, M. Attar précise qu’une simple projection basée sur les réserves
d’hydrocarbures
restantes dans le sous-sol, ainsi que celles
en cours de développement ou pouvant l’être
à moyen
terme (réserves
probables
et possibles),
"permet de prévoir jusqu’en 2022,
ou
2025, le même niveau de production actuel avec même une possibilité de légère augmentation grâce aux projets
de développement actuels, et par conséquent le maintien
des volumes d’exportation ainsi que la
satisfaction des
besoins de consommation énergétique nationale",
prévenant que seule la rente "demeurera incertaine" du fait de l’incertitude sur l’évolution du marché mondial des hydrocarbures.
Mais ce consultant international et directeur général du
cabinet d’études Petrochem2000 avertit qu’au-delà de
2025, "si aucune mesure n’est prise notamment
en matière modèle de consommation énergétique, il est très
peu probable
que
la production d’hydrocarbures conventionnels puisse satisfaire en
même temps les besoins de consommation
interne, et le même niveau
absolu de
rente financière", relevant que seule
l’exploitation des hydrocarbures
non
conventionnels, avec
une production additionnelle d’appoint seulement, "arrivera à ralentir le déclin
de la production
conventionnelle entre 2025 et
2035, et peut-être plus
tard aussi en fonction
des
progrès technologiques futurs".
Par ailleurs,
cet expert expose son inquiétude quant à la
croissance "effrayante et non
maîtrisée" de la
consommation interne du
pays, par rapport au taux
de renouvellement des réserves, un "problème qui devient de plus en plus
crucial", considère-t-il.
Dans ce contexte, il indique que les prévisions
d'exportation nécessitées par le besoin de rente pour
assurer le développement économique, et les prévisions
de
consommation interne, "laissent prévoir une baisse
probable de la rente à compter de 2025 en l’absence de nouvelles découvertes conventionnelles, et d’un éventuel démarrage d’exploitation des hydrocarbures
non conventionnels entre
2025 et 2030", soulignant que
cette hypothèse "ne tient pas compte"
de l’évolution du
marché pétrolier sur lequel "il
serait hasardeux de parier en ce
moment".
A cet effet, il préconise comme solution aux besoins
du pays sur le long terme un changement de cap
"immédiat" de la
politique énergétique algérienne à
travers une double transition économique et énergétique.
Pour lui, cette politique énergétique doit
mettre en œuvre un "arbitrage" entre la rente
pétrolière
qu’il faut remplacer par des ressources financières alternatives, et la
sécurité énergétique qui continuera
à être assurée par les hydrocarbures sur plusieurs décennies (au moins
jusqu’à 2040).
Dans cette optique, l’Algérie, a-t-il ajouté, doit se
préparer à assurer sa sécurité énergétique à travers des
stratégies destinées à rationaliser la
consommation énergétique intérieure, assurer de "façon transitoire"
la disponibilité et la prolongation de la durée d’exploitation des ressources non renouvelables,
accélérer l’introduction progressive de nouvelles
ressources dites renouvelables et à créer
les conditions pour que ces deux
transitions "se fassent à
travers la naissance de capacités nationales d’innovation, de production, de
maintenance, et de services, créatrices d’emplois
nouveaux et durables".
Hausse des importations
de
sucre sur les neuf
premiers
mois
Source : APS
La facture d'importation
de
sucre (en poudre, matières premières
et dérivés) s'est
chiffrée à 649,34 millions
de dollars (usd) durant les neuf premiers
mois
de 2016, contre 569,9
millions usd
à la
même période de 2015,
soit une hausse de
14%, a appris l'APS
auprès des Douanes.
Les quantités importées de sucre (de betterave brute,
de
canne à sucre, lactose,
fructose...)
ont
aussi
augmenté à 1,61 million de tonne (Mt) contre 1,44 Mt
(+12%) sur les deux périodes de comparaison, indique le
Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis).
La hausse de la facture s'explique par l'augmentation
à la fois des quantités importées et des prix
à l'importation par l'Algérie
de
cette denrée. En effet, les prix moyens à l'importation du sucre roux ont été de 380
dollars/tonne (usd/t) sur les
8 premiers mois
2016 contre 346 usd/t à la même période de 2015 (+2,43%),
tandis que ceux du sucre blanc ont haussé à
519 usd/t contre 503 usd/t (+0,78%).
Une aide aux
pays de la région MENA
touchés par le
changement climatique
Source : APS
Le groupe de la Banque mondiale (BM) a dévoilé mardi à Marrakech un
nouveau
plan pour renforcer son soutien aux pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), le portant ainsi à 1,5 milliard de dollars
d’ici 2020.
Il s’agit d’un plan
climatique pour la région qui devrait
doubler la part des financements dédiés à la lutte contre le changement climatique au cours des quatre
prochaines années, précise ce groupe dans un
communiqué de presse dont l’APS a obtenu une copie.
Selon le vice-président de la BM pour la Région
MENA, Hafez Ghanem, qui intervenait en marge de la COP22
sur le climat, ce plan
comprend quatre axes, à savoir la sécurité alimentaire et hydrique, l’adaptation durable
des villes à la nouvelle donne climatique, la transition
vers
les énergies décartonnées
et
la protection des plus pauvres, confrontés aux multiples
menaces découlant du changement climatique.
"Le changement climatique va aggraver une
situation déjà difficile et touchera des millions d’individus dans la
région", a-t-il expliqué, faisant
observer que "l’amenuisement des ressources en eau risque
de menacer des industries critiques qui,
comme
l’agriculture, assurent la subsistance de millions de
pauvres ruraux".
Il a indiqué que les températures, en
hausse partout,
augmenteront encore plus vite dans cette région, citant le Maroc qui a
vu en
2015 son produit intérieur brut (PIB)
chuter de 1,5% à cause de la sécheresse et de la destruction de la moitié des champs de blé.
Le même
responsable a relevé
qu’avec
le réchauffement climatique
la mer
Méditerranée devrait
monter de 0,2 à 0,5
mètre et menaceraient près de 25 millions d’habitants.
En ce sens, ce responsable a appelé les pays de la région à déplacer les
moyens matériels
en faveur de l’action
climatiques pour soutenir l’adaptation
à la
nouvelle donne environnementale.
Il s’agit aussi, a-t-il
expliqué, d’appuyer la protection sociale des plus vulnérables, de mieux planifier les villes
et anticiper les risques pour protéger les personnes
et les biens en cas d’événements climatiques extrêmes.
La rationalisation des dépenses n'affectera pas les
projets économiques
Source : APS
Le ministre des finances, Hadji baba Ammi a indiqué mercredi que ni les franges vulnérables et moyennes ni
les projets économiques
structurants ne seraient affectés par
la rationalisation des dépenses publiques
consacrée par le projet de loi de finance 2017.
Le ministre qui répondait aux préoccupations
des
députés en séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN) a précisé que le projet de loi obéissait à
une
démarche de maîtrise des dépenses publiques et de préservation des équilibres financiers
avec la promotion des investissement
et le maintien de l'aide sociale aux catégories
démunies.
M. Baba
Ammi a
fait savoir à
ce titre que la
récente
décision de la Banque
d'Algérie de relancer l'opération de refinancement des banques permettrait une
disponibilité
des liquidités supplémentaires de l'ordre de 350 milliards de dinars qui seront mises à
la disposition des banques
outre quelque 320 milliards de dinars libérés suite à la baisse du taux de réserves obligatoires des banques de 12 à 8 %.
Selon le ministre, ces deux mesures permettront aux banques de mieux financer les projets économiques qui,
a-t-il insisté, "ne sont pas
concernés par la décision de
gel
dans la mesure où ils sont financés par les banques".
Concernant le Fonds de régulation des recettes, M. Baba
Ami a rappelé qu'il ne s'agissait pas d'un fond souverain destiné à l'investissement sur des actifs extérieurs
mais
que
son rôle consistait en
le maintien de la stabilité
budgétaire et le paiement de la dette.
Le Fond a joué un rôle primordial en tant qu'outil
fondamental pour résorber les chocs financiers d'une
part, et financer les
investissements publics
d'autre part, ce qui a permis de réaliser des taux de croissance
appréciables par rapport
aux
pays voisins et autres
exportateurs de pétrole, a soutenu le ministre.
COMMERCE
Sonelgaz : Le paiement en ligne
des factures opérationnel dès février 2017
Source : Maghreb Emergent
Le paiement en
ligne des factures d’électricité et du gaz
sera opérationnel dés le
mois de février prochain, a annoncé, mercredi à Bejaia, le PDG du groupe Sonelgaz,
Mustapha Guitouni.
"Un protocole
d’accord imminent va
être signé avec la B.N.A pour le passage rapidement au e-paiement avec un délai de mise en place, fixé au
mois
de janvier ou février",
a-t-il déclaré, en marge de
l’inauguration des
portes ouvertes sur la
société de distribution d’électricité et gaz
de
l’Est, organisées à la maison de la
culture de Bejaia.
Inscrite au titre du plan global de modernisation du groupe Sonelgaz,
M.Guitouni, n’en compte pas moins
faire de cette initiative un instrument privilégié pour
améliorer les prestations offertes au public, et surtout
lui
éviter les désagréments rencontrées au niveau des
caisses. "Le client n’aura plus besoin de se déplacer
et pourra effectuer ses règlements par téléphone ou carte bancaire", a-t-il souligné, notant l’apport de ce mode de paiement sur la
qualité de service.
Le premier responsable du groupe n’a pas manqué de rappeler dans ce contexte les efforts fournis ces dernières années,
notamment en
terme de multiplication des modes de paiement dont la mise en
£uvre a soulager les points d’encaissement, réduit les
retards de règlement, et faciliter
la tache aux usagers.
Cette amélioration des prestations va être par
ailleurs renforcée par d’autres initiatives, notamment le
développement de la communication
externe de l’entreprise à travers toutes ses antennes de sorte a prendre en
charge l’ensemble des contraintes auxquelles butent les usagers. L’effort dans ce sens, a-t- il ajouté, reposera fortement sur
la sensibilisation du public pour consommer rationnellement son énergie électrique et éviter les gaspillages.
Au cours de cette visite dans la wilaya
de Bejaia, M.Guitouni, en a profité, pour mettre en service
de nouveaux
réseaux de distribution
publics de gaz, notamment
à Xantina (Amizour), Sid-Ayed (Sidi-Aich) et Djebira (Tichy), totalisant, un lot de branchement
de près de 700 foyers.
Nestlé Algérie table sur 35 000 nouveaux emplois
Source : L’Econews
« Nestlé a
besoin de la jeunesse »,
c’est avec ce slogan que Nestlé Algérie vient manifester un intérêt singulier
pour les ressources
humaines qualifiées,
particulièrement les jeunes diplômés des universités
dans
des domaines aussi divers et pluridisciplinaires.
A présent, la marque française propose des centaines de nouveaux postes d’emplois à créer en Algérie dans les
années à venir,
dans le cadre d’un programme élargi de
renforcement de ses ressources humaines qui porte sur
pas
moins de 35 000 nouvelles opportunités à l’horizon
2020.
Le Vice-président exécutif de Nestlé en charge de la
Zone Europe, Moyen-Orient et Afrique du Nord, Luis
Cantarell, a réaffirmé mardi « l’engagement
du
Groupe en proposant 35
000 nouvelles
opportunités d’emploi d’ici 2020 », a fait savoir la responsable de
la communication du groupe Nestlé.
Le même responsable
a souligné également
que
« Chez Nestlé, nous sommes
convaincus qu'en préparant les
jeunes au marché du travail, nous pouvons les aider à bâtir un avenir meilleur.
Nous croyons que nous avons la responsabilité d'aider les
jeunes à acquérir les compétences et l'expérience essentielles dont ils ont besoin pour réussir
dans leur carrière.
Des possibilités
telles que l'apprentissage constituent une première étape fantastique pour
intégrer
le monde de l'emploi. »
Dans sa démarche, le groupe
industriel spécialisé
dans
les produits laitiers,
s’est distinguée ces derniers mois par une forte participation à toutes les manifestations
et rencontres du haut niveau qui portent sur l’emploi
organisées dans diverses régions du pays, à l’instar,
entre autres du «
Carrefour de l’emploi » à
Alger et « Talent et Emploi » à Oran.
L’objectif
est de concrétiser l’engagement du Groupe Nestlé autour de
la thématique « Employabilité
des
jeunes » avec une présentation de Nestlé
Algérie ainsi que des conseils CV et des séances de coaching pour les candidats à
l’emploi. Nestlé a présenté à cette occasion les opportunités de
travail que l’entreprise offre aux
jeunes diplômés.
En Algérie, Nestlé a
offert depuis début 2016 une quinzaine de stages d’apprentissage au siège, sur le terrain et dans ses usines aux étudiants des universités
et
écoles supérieures.
En outre, en
2014, faut-il rappeler, le groupe Nestlé en Europe avait uni
ses forces
en 2014 avec plus de 200
entreprises de renommée
internationale
pour créer
Alliance for YOUth, dans le but d'aider encore plus de
jeunes à se préparer au travail.
Ax a Ass urance prévo it l’acquisi tion d’un
siège social avant 2020
Source : Liberté
La croissance du chiffre d’affaires, combinée
à l’amélioration
des
indicateurs techniques, devrait
permettre
à Axa Algérie Dommage de dégager des
résultats positifs dans un avenir proche et à Axa Algérie Vie
de continuer à améliorer
sa performance, a indiqué avant-hier Adelane
Mecellem CEO d’Axa Assurance
Algérie. Il a précisé qu’Axa Assurance Algérie a changé, à la fin de l’année dernière, de
méthode
comptabilisation du chiffre d’affaires. “On
était sur une
comptabilisation à date d’émission. On est
passé à une comptabilisation
à date d’effet.”
Le CEO d’Axa Assurance Algérie
estime que
l’année
2016 est une année “très compliquée”, avec un marché automobiles qui a chuté de plus de 400 000 véhicules à
fin 2014 à 252 000 à fin 2015. Cette année, le marché
automobile est estimé à 90 000 y compris les véhicules produits par Renault Algérie. En
plus de la progression
de
son chiffre d’affaires, Axa Assurance Algérie a enregistré depuis le début de ses activités, en 2012, une
amélioration des indicateurs techniques. Le rapport
sinistre à prime, utilisé pour mesurer
la profitabilité
d’une entreprise d’assurance, est estimé
à 109% en
amélioration de 19 points par rapport à fin 2014 et de
51 points par rapport au 31 décembre 2013. Axa Algérie Vie affiche
également une marge de solvabilité confortable, 223% en Dommages et 345% en Vie, et une couverture
des engagements
réglementés de 171% pour la Vie et 103% pour le Dommage, répondant ainsi aux exigences réglementaires. La compagnie évoque un
développement d’un réseau de distribution
de
plus en plus dense avec un nombre d’agences en augmentation constante, passant de 56 en 2014 à 64 à fin
2015 pour atteindre 88 agences en 2020 et le développement d’un réseau
d’agents généraux d’assurance (55 en 2020), soit un réseau
exclusif Axa porté à
143 points de
vente. Dans l’automobile d’Axa
Assurances Algérie a
signé des partenariats avec
Renault, Peugeot, Sovac, Citroën et Suzuki.
La compagnie a
également paraphé des conventions de bancassurance avec la
BEA, SGA, BNP, AGB
et dernièrement le CPA. Des partenariats qui ont permis de réaliser
une
progression en chiffre d’affaires
de
344% par rapport à 2015 sur la société Dommage et de
105%
sur la société Vie.
Axa Assurances a confirmé sa volonté
de
s’installer durablement sur le marché avec un projet d’acquisition d’un
siège social avant 2020.
REGIONS
Ghardaïa : La piste pr incipale de l’aéro por t
d’El-Ménéa homologuée
Source : Liberté
Cette infrastructure a fait
l’objet
d’une opération de mise
à niveau d’envergure,
de renforcement et
d’extension de la piste principale, passant de 3 000 à 3
800 mètres de longueur, accompagnée
d’un
renforcement de
la portance et du gabarit.
La piste
principale de
l’aéroport d’El-Ménéa,
situé à quelque 275 kilomètres au sud du chef-lieu
de Ghardaïa,
a été homologuée récemment et rouverte au trafic
aérien. Le vol d´essai pour l’homologation de cette
structure s´est effectué avec succès, en présence
de la commission
interministérielle d’homologation, des pilotes
de la compagnie
Air Algérie
ainsi que
des
autorités locales
et des
organismes de contrôle. Intervenant à cette occasion, le
wali délégué d’El- Ménéa, Ahmed Dahmani, a mis en exergue l’importance de cette infrastructure dans le développement
socioéconomique de la région. De son côté, le directeur des travaux publics (DTP) de Ghardaïa a indiqué que
cette consécration
traduit l’attachement de cette infrastructure aéroportuaire aux
normes internationalement reconnues en matière de transport
aérien, qu’il s’agisse des
aspects purement techniques
ou ceux touchant
à la
qualité des services fournis aux
voyageurs. Pour rappel, cette infrastructure a fait l’objet
d’une opération de mise
à niveau d’envergure, de renforcement
et d’extension de
la piste principale
passant de 3 000 mètres à 3 800 m de longueur,
accompagnée d’un renforcement de
la portance et du gabarit pour un coût estimé à plus de deux milliards de DA. L’opération de mise à niveau de la piste principale a permis également
outre l’élargissement des aires de mouvement (parking et bretelles) pour les aéronefs,
la réalisation de bouts de 450 mètres linéaires sur
45 mètres en béton armé pour permettre
aux gros
porteurs
d’effectuer aisément l’atterrissage et le décollage, la rénovation du réseau de radionavigation et télécommunication
en conformité avec les normes internationales en
matière de sécurité et de fluidité du
trafic. Ces travaux visent à entretenir les infrastructures de base aéroportuaires dans
le but d’y améliorer les conditions de déroulement du trafic
aérien, notamment avec la relance du tourisme dans la région du sud
du pays.
Le
sous-directeur des infrastructures
aéroportuaires
au ministère des Travaux publics, M. Abdelwahab
Chambi, a annoncé la mise en place d’une section de maintenance de l’aérodrome composée
de personnes
qualifiées et du matériel adéquats pour
l’entretien et le suivi de l’aérodrome. Créé en 1954 par
l’autorité coloniale, l’aérodrome d’El-Ménéa, situé à 2 km du centre de l’agglomération, a été ouvert au trafic
aérien en 1989 avec une piste principale de 3 000 mètres de long sur 45 mètres de large, et d’une piste secondaire de 1 800 mètres de long sur 45 mètres de
large ainsi qu’une aire de stationnement
de 350 mètres
de
long sur 105 mètres de large.