REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 16 JANVIER 201
lundi, 16. Janvier 2017
SOMMAIRE
Marché & Economie..........................................................................................................
2
M. Grine à Tlemcen : « 2017 sera
l’année de la TNT »............................................................ 2
Accès à
Internet via
satellite : Vers la signature
d’un
accord commercial avec le Mali .........
2
Entretien avec Goucem Faiza, organisatrice du Siel
............................................................... 3
Le Nouveau code des douanes : Lutter plus efficacement contre la fraude ........................... 3
Tourisme : Participation de l'Algérie au
Sitev de Madrid ........................................................ 5
Quatre projets de transformation
du phosphate validés ........................................................ 5
Déficit
commercial de 17,84 milliards de dollars
en 2016 ...................................................... 5
Industrie automobile: un taux d’intégration de l’ordre de 50 %
sera atteint dans 5 ans ....... 6
Ligne ferroviaire Alger – Tizi Ouzou : mise en service le 15
avril............................................. 6
Commerce ........................................................................................................................ 7
TALA Assurances : Un marché de 5 milliards usd sous exploité .............................................. 7
Régions............................................................................................................................. 8
M. Bouchouareb
à Oran, Complexe Tosyali : 4.000 emplois créés .........................................
8
Marchés de Djelfa
: La truffe fait recette ................................................................................ 9
Sidi Bel-Abbès : 65 000 emplois créés en
2016 .....................................................................
10
El-Oued : l’état œuvre
à l’accompagnement des investisseurs ............................................ 10
MARCHE & ECONOMIE
M. Gri ne à Tlemcen : « 2017 sera
l’année
de la TNT »
Source : El Moudjahid
Le ministre de la Communication, Hamid Grine,
a annoncé, hier à
Tlemcen,
que
2017 sera l'année de la
Télévision
numérique terrestre (TNT), à travers le
renforcement des
moyens
technologiques et l’extension de la zone de couverture, estimée actuellement à 85% du territoire national.
«Tous les moyens humains et les équipements matériels seront mobilisés
pour généraliser
la TNT à travers
tout le territoire national», a souligné le
ministre, à l’ouverture
de la
13e conférence
de formation
«Connaître les médias, le citoyen a droit à une
information fiable», organisée par le ministère de la Communication. M. Hamid
Grine a indiqué que la mise en œuvre de l’opération s’est heurtée à
une
contrainte, celle
de l’indisponibilité en nombre suffisant de
décodeurs sur le marché national, ce qui a poussé le ministère, comme il l’a précisé, à appeler les opérateurs à investir ce créneau pour assurer la disponibilité de ces équipements. La situation actuelle et le développement de la TNT ont fait l’objet de la communication du DG de
l’entreprise de télédiffusion algérienne (TDA), Chawki Sahnine. Ce dernier a expliqué que la TNT a
fait son entrée
en Algérie à partir
de
2010 couvrant
25
% du territoire national par le biais de sept stations
de diffusion. Ce taux est passé, en 2013, à 55 % du territoire
national grâce à la mise en service de
50 stations pour
atteindre, fin 2016, le taux de 85 % après la mise en service de 70 stations de diffusion. Le
même responsable a souligné que ce taux atteindra les 95
% tout en mettant en exergue les avantages et les services
qu’offre la
TNT
au
téléspectateur.
Intervenant à
nouveau, le ministre de la Communication
est revenu
sur les objectifs visés
par
l’organisation de
telles
conférences à travers le territoire national. «C’est un
moyen qui permet au citoyen de disposer d'éléments lui permettant d’accéder à une information sûre et fiable», a-t-il
indiqué, tout en rappelant que depuis janvier 2014
à ce
jour plus de 40 conférences
dont une trentaine académiques assurées notamment par des
experts étrangers,
ont été organisées. «Les directeurs généraux de l’Agence
nationale Algérie
Presse Service, des
entreprises publiques de la télévision et de la
radio nationales
ont
pris part à ces conférences pour
contribuer à leurs succès
et élargir les
débats», a-t-il
souligné. Au cours d'un point de presse ayant suivi cette
conférence, Toufik Khelladi, directeur général de
la Télévision nationale, est revenu sur
la non diffusion des
rencontres de football de la
Coupe d’Afrique des
Nations, se déroulant depuis samedi au
Gabon. Il a indiqué que le groupe «Lagardère» qui détient les droits de diffusion des rencontres, a exigé des pays de la région MENA des sommes «astronomiques» pour
obtenir les droits de diffusion de ces matchs. «Ce qui
nous a
poussé à ne pas céder à ce diktat. C’est une
question de principe. Nous allons entreprendre des
démarches auprès de l’Union Africaine pour permettre à toutes
les régions de suivre ce genre d’événements sportifs continentaux», a-t-il
indiqué.
Accès à Internet via
satellite : Vers la
signature d’un a ccor d commerc
ial avec le
Mali
Source : El Moudjahid
La ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Imane Houda Feraoun, a révélé, hier,
qu'Algérie Télécom Satellite
(ATS) devrait signer, le mois prochain, un
accord
commercial avec le Mali pour lui permettre l'accès à
internet via satellite.
Dans une déclaration à la presse, à l'issue d'une réunion
avec
la commission des finances et
du budget à l'Assemblée nationale populaire (APN), consacrée au débat du projet de loi relative au règlement budgétaire
2014, la ministre a affirmé que «la signature de cet
accord pourrait intervenir en février prochain suite au
succès des expériences menées récemment
par des experts algériens
à Bamako».
La ministre a rappelé que l'accès du Mali
à internet se fera,
dans une première étape, via satellite en attendant
l'arrivée de la fibre optique dans ce pays, et ce «dans le
cadre du projet du Président de la République, Abdelaziz
Bouteflika, visant à doter le continent africain de cette technologie nécessaire pour réaliser le développement durable».
Par ailleurs, Mme Feraoun a évoqué, en réponse aux
questions des membres de la commission des finances et du budget, les projets
futurs d'ATS, notamment celui
relatif au raccordement d'un million de lignes internet fixes
à haut et très
haut débit
(100 mégabits) en
2017.
Dans ce contexte, elle a rappelé l'adoption par le dernier
Conseil des ministres de l'avant-projet de loi définissant
les règles générales
relatives à la
poste et
aux communications électroniques, mettant en exergue l'importance qu'accorde le Président de la République à
l'actualisation du système juridique du secteur qui n'a pas
été actualisé depuis 2003. D'autre
part, Mme Feraoun
a
indiqué
que la
nouvelle loi «consacre
la
souveraineté de l'État sur les
infrastructures
des
télécommunications et propose, dans le même temps,
l'ouverture du dernier kilomètre à la sous-traitance des entreprises économiques
à
travers l'interconnexion
entre le nœud d'accès MSAN et le client». Évoquant la
situation d'Algérie Poste, elle a ajouté que cette
entreprise «a rencontré plusieurs problèmes ces
dernières années et si ce
n'était l'aide de
l'État, elle aurait déclaré faillite», relevant que sa situation «s'était améliorée durant ces deux dernières années.
Entretien avec Goucem Faiza,
organisatrice du Siel
Source : Algérie Eco
Un secteur touristique qui se recherche, surtout depuis qu’on lui a
confié le fardeau de ressourcer le pays hors
des
recettes hydrocarbures. Secteur complexe aussi, car
il requiert l’implication de
non seulement le
ministère
de
tutelle et ses démembrements régionaux et locaux.
Les
nuitées et les prestations (réception, restauration…)
sont entre autre soucis communs aux intervenants dans
la chaine des services touristiques.
D’où l’intérêt porté par ExpoEd, l’Agence organisatrice
du Siel, aux deux citées, ou ce qu’on appelle les métiers de l’hospitalité.
Mme Goucem Faiza, la
Directrice, s’est
livrée, dans ce contexte, à cet échange.
Algérie-Eco :
Présentez-vous à nos lecteurs.
Mme Goucem Faiza : Je suis directrice d'ExpoEd, une
agence spécialisée dans
l'événementiel
professionnel,
qui
a à son actif deux Salons dédiés au secteur
du tourisme
: le
Salon international des
équipements et services pour l'hôtellerie, la restauration et les collectivités
(Siel) et le Salon international des
équipements et services pour le nautisme, la plaisance
et la pêche récréative, ou
l'Algeria Boat Show. J'adore mon métier : ça
bouge tout le temps,
nous rencontrons des gens
très différents, d'horizons très divers, nous
devons nous intéresser à des problématiques qui ne
font pas forcément partie de nos champs
de compétences.
Bref, nous n'avons pas le temps de nous ennuyer, même
si l'organisation en elle-même met nos
nerfs à rude
épreuve tant les imprévus sont nombreux et variés !
Quelles sont les motivations
qui vous
ont incités à
organiser le SIEL ?
En tant qu'organisateur
d'événements professionnels,
notre premier objectif est de mettre notre savoir-faire au service des secteurs économiques porteurs, qu'ils soient déjà établis ou en devenir,
avec du potentiel.
Et j'ai toujours pensé que les hydrocarbures doivent être le moyen de développer d'autres secteurs plus
pérennes, surtout quand le potentiel est déjà là. Donc
l'idée, c'était de créer un événement au service du développement
du tourisme national, d’où le Siel.
Quel bilan en tirez-vous à ce jour, particulièrement de
la
première et de la dixième ?
Nous venons de loin ! En 2002, à son lancement, il y'a eu un petit effet de curiosité mais il
a fallu beaucoup
de travail et surtout de persévérance d'abord pour le maintenir, grâce au
soutien
de
quelques personnes qui
se reconnaitront et, ensuite, pour
le développer afin d’aboutir à la réussite
de l'édition
2016, qui a été
comme une consécration. Maintenant c'est un
événement attendu par tous les
professionnels des métiers de l'hospitalité, c’est leur
rendez
vous annuel.
Quelle est, selon vous, l’édition la plus marquante, notamment en termes de partenariats conclus, algéro-algérien et/ou algéro-étranger ?
La plus marquante est celle qui ne s'est pas
encore tenue ! Il faut avancer et faire fructifier les expériences
accumulées. Pour ce qui concerne les partenariats, tous
les organisateurs vous le diront, nous
ne
sommes pas toujours conviés à la
signature des partenariats et à la mise en place des accords ! Mais il ne faut pas perdre de
vue que participer à un Salon c'est d'abord
un investissement et si la majorité de nos partenaires reviennent, c'est qu'il
y'a
retour sur investissement!
Quels sont vos objectifs ?
Mon objectif principal, à quelques jours de
l'inauguration de la manifestation,
est
de faire en
sorte que tous repartent satisfaits, exposants et visiteurs!
Ensuite, je porte depuis longtemps le projet du
lancement d'une
revue algérienne, technique,
consacrée aux
métiers de
l'hospitalité.
Malheureusement, si
nous avons les capacités pour
mener à bien ce projet, il nous manque le concours
de professionnels
de terrain qui auraient
envie de s'y associer par
leurs analyses et contributions.
Un dernier mot.
Remercier tous ceux qui nous ont fait confiance et nous
ont suivi, et souhaiter à tous
nos
exposants la réussite.
Le Nouveau
code des douanes
: Lutter plus efficacement contre la fraude
Source : El Moudjahid
Le projet du Code des Douanes, complétant
et amendant la loi du 21 juillet 1979, amendée en 1998,
a été présenté, hier, par le
ministre
des
Finances, Hadji
Baba Ammi, lors d’une séance plénière présidée par
M.
Abdelkader Bensalah,
président de cette institution parlementaire.
Prenant la parole le ministre des Finances,
M.
Hadji Baba Ammi, a affirmé que «ce nouveau texte a pour
objectif
de moderniser l’administration douanière, de
consolider ses compétences humaines
et techniques,
ainsi que d’assurer une meilleure transparence». En réponse aux interventions des sénateurs, le ministre a affirmé que ce texte va s'adapter aux mutations
économiques (aux niveaux local et
mondial) et à renforcer la protection
de
l'économie nationale. «En
fait, le texte a pour objectif d’identifier les grands axes
stratégiques du travail de la direction des Douanes et consacre
aussi l'efficacité de
la lutte contre la
surfacturation, la contrebande et les fausses
déclarations douanières», a-t-il dit, tout en indiquant
que
le nouveau texte va
promouvoir les missions de l’administration
douanière, et cela
par sa transparence. Il faut dire que ce texte s'articule autour de dix axes de
réformes inscrites dans le cadre de la modernisation de
l'administration douanière à la lumière des nouvelles mutations de l'environnement international
et des orientations
du
nouveau modèle économique national,
précise M. Baba Ammi. Il a pour objectif
de promouvoir
la mission économique
et sécuritaire de la Douane
en offrant aux opérateurs
économiques, producteurs, importateurs
ou exportateurs, un cadre d'exercice et de
régulation des échanges qui garantit la pérennité, la transparence et l'équité. C'est dans cette perspective
que
les droits des usagers et partenaires de
cette administration se voient renforcés.
Les
«régimes douaniers économiques», qui constituent un levier pour
la promotion de l'investissement et les exportations
hors
hydrocarbures, seront redynamisés dans le cadre
du
nouveau texte.
Deux de ces régimes ainsi que leurs procédures sont
pour la première
fois définis
:
le
«cabotage» et le
«transbordement». En
matière d’entrepôts de Douane,
le texte précise quelles
sont les marchandises pouvant
séjourner en entrepôt, dont celles importées par les
non-résidents, autorise
l’étiquetage
de marchandises
dans les entrepôts et subordonne l’octroi de ce régime
à un «besoin économique réel».
Pour ce qui est de l’admission temporaire
(exonération des droits de Douanes et de la
TVA pour des
marchandises
importées pour être réexportées), le code prévoit un délai de six mois pour accorder la main levée sur les cautions déposées au niveau
des
services des Douanes. D’autre part,
il prévoit la refonte des
mécanismes de contrôle à travers la mise en place de nouveaux instruments basés sur l’analyse des risques et l’optimisation des opérations de vérification
et de contrôle, notamment en ce qui concerne le contrôle des voyageurs. Sur la base de l’exploitation des bases de
données, il sera ainsi possible pour les services douaniers d’effectuer un contrôle sélectif des voyageurs qui seront, par
ailleurs, obligés de déclarer les moyens
de
paiement libellés en
monnaies étrangères. Pour le contrôle du transport maritime, le
texte stipule l’instauration d’une
traçabilité par l’obligation
«d’identification des destinataires».
Concernant la destruction des marchandises,
il consacre
une base juridique à cette procédure,
dont
l’autorisation doit être délivrée par un juge, et énumère
les cas de marchandises passibles de destruction. Il est
attendu, d’autre part,
une
réorganisation
des
voies de recours en cas de litige portant sur l’espèce tarifaire,
l’origine et la valeur en douane déclarées, par la saisine
d’une commission nationale de recours «neutre et indépendante» dont «les décisions sont passibles de
recours judiciaire».
Le contentieux douanier sera, à son tour, «réaménagé en profondeur» dans le sens d’une meilleure clarté
dans la définition, la qualification et la répression
des
infractions douanières.
Pour ce qui est des
responsables d’infractions
douanières, le code rétablit la notion de «complice» par
le biais d’un article qui stipule que «les complices, tels
que
définis par le code pénal, sont
responsables des infractions douanières et
sont passibles des
mêmes sanctions que les auteurs de l’infraction». La
réforme
inclut aussi le renforcement du droit de communication
par
le droit d’accès conféré à l’administration douanière
à toutes informations et documents qui
intéressent son
activité «sans qu’aucune
objection ne puisse lui être opposée».
De même, et réciproquement, cette obligation est mise à la charge de la direction générale des Douanes dans le
domaine de l’échange d’informations avec les autres départements et organismes de l’État.
Figure parmi les articles celui élargissant l’intervention des services des
Douanes aux autres personnes
habilitées à déclarer
en douane, outre les
commissionnaires, et offre
par ailleurs
à l’administration douanière la possibilité de conclure des protocoles d’accord avec les acteurs de la logistique du
commerce international
en exercice en Algérie, et ce afin d’améliorer le contrôle douanier.
Un autre article
autorise la DGD à
conclure des accords d’assistance
mutuelle
administrative
avec les administrations
douanières étrangères.
La consolidation
des
dispositions inhérentes à l’éthique
et à la déontologie, par l’instauration
d’obligations et
des
sanctions consacrant l’obligation de réserve et le
secret professionnel, représente
un
autre axe de réforme prévu par le nouveau texte. Un article, dans
ce
cadre, qui
stipule que les agents douaniers sont tenus
de
préserver le secret professionnel
même après leur
cessation de fonctions.
Tourisme : Participation
de l'Algérie au
Sitev
de
Madrid
Source : Liberté
L'Office national du tourisme (ONT) prendra part à la
37e édition du Salon international du tourisme et des voyages (Sitev) prévue du 18 au 22 janvier à Madrid
(Espagne), a indiqué, hier,
un
communiqué de l'Office.
La
participation algérienne à cette manifestation vise à promouvoir la destination “Algérie” dans le marché espagnol, qui figure parmi les cinq premiers pays
exportateurs de touristes vers l'Algérie,
vu les liens
historiques entre nos deux
pays, selon le communiqué.
En vue de promouvoir
l'image du pays, l'Algérie
occupera un stand d'une superficie de 123,5 m², avec un
décor conciliant modernité et authenticité et mettant en valeur les spécificités du pays et la richesse de son
patrimoine architectural.
Ce stand permettra
aux
opérateurs algériens, dont des sociétés de transport,
des agences de tourisme et de communication
et des hôteliers, de présenter et de promouvoir le produit algérien, ainsi que de rencontrer des opérateurs étrangers. Des artisans de différents
domaines, notamment la céramique et la maroquinerie,
animeront des ateliers sur place, tout au long de cette
manifestation, pour faire découvrir au
public les méthodes utilisées dans ces deux métiers en particulier
et le patrimoine algérien en général. Plus
de
9 605 établissements touristiques représentant
165 pays
ont pris part l'année dernière à cette manifestation, soit 222
551 participants ayant occupé une superficie
totale de
54 000 m², et près
de 97 467 visiteurs.
Quatre projets de transformation du phosphate validés
Source : Maghreb Emergent
Quatre (04) projets de transformation du phosphate ont
été validés récemment par le gouvernement,
dans le
cadre de l'encouragement de l’industrie
de transformation, a annoncé dimanche à
Oran le ministre de l'Industrie
et des Mines Abdeslam
Bouchouareb.
S'exprimant devant la
Presse en marge d'une visite de travail
et d'inspection
dans la wilaya d’Oran, M. Bouchouareb a
rappelé que la
pétrochimie occupe une place
très importante dans la politique
économique
nationale, indiquant que lors d’une
récente réunion du gouvernement "quatre projets de pétrochimie, initiés par le secteur de l'Energie
et celui de l'industrie
et des Mines, ont été validés".
Il s'agit de quatre projets de transformation du
phosphate, deux implantés à Souk Ahras, un à Tebessa
et un dernier Skikda.
"Il existe également à Annaba un autre projet de
transformation de l’ammoniac en mélamine, une résine très
utilisée dans le secteur de l'aéronautique", a ajouté
le ministre.
Par ailleurs, pour ce
qui
est du secteur de l'énergie, Abdeslam Bouchouareb a précisé que le gouvernement
a décidé de ne plus vendre les produits hydrocarbures à
l’état brut mais de procéder
à leur transformation.
"C’est dans ce sens
qu’interviennent ces nouveaux projets
qui
ambitionnent à développer davantage
l'industrie pétrochimique", a-t-il indiqué, ajoutant que
ces projets sont intégrés suivant une stratégie que le
gouvernement a déjà tracé dans son
programme quinquennal
2014-2019 pour encourager la
production
nationale.
Déficit commercial
de
17,84 milliards de dollars
en 2016
Source : APS
La balance commerciale
de l'Algérie a enregistré un
déficit de 17,84 milliards de dollars (mds usd) durant
l'année 2016, contre un déficit
de 13,71 mds usd en
2015, soit un creusement de déficit
de 4,8%, a indiqué
lundi à Alger le directeur des
relations publiques
et de
l’information
à la Direction générale des douanes, Djamel
Brika.
Les exportations ont reculé à 28,88 mds usd
en 2016
contre 34,66 mds usd en 2015, soit une chute de 16,7%, a-t-il
souligné lors d’une conférence de presse
consacrée à la présentation des bilan des douanes pour
l’année 2016.
Quant aux importations,
elles ont
également
baissé
mais
à un moindre rythme pour se chiffrer à 46,72 mds usd en 2016 contre 51,7 mds usd en 2015, en baisse de
9,62%.
Les exportations ont couvert les importations à hauteur
de
62% en 2016 contre 67% en 2015.
Pour ce qui concerne les exportations des hydrocarbures, elles se sont réduites en passant à
27,1
mds
usd en
2016 contre 32,69 mds usd en 2015
(-
17,12%).
Les exportations hors hydrocarbures
ont
également
baissé à 2,063 mds usd en 2016 contre 2,582 mds usd en 2015 (-20,1%).
Les importations des produits alimentaires ont reculé à
8,22 mds usd
en 2016 (contre 9,31 mds usd
en 2015), alors
que les importations des biens de consommation non alimentaires ont baissé à 8,27 mds usd (contre 8,67
mds
usd en 2015).
Pour les importations des
biens destinés à l’outil de
production, elles ont diminué à 14,33
mds usd
en 2016
(contre 15,97 mds usd en
2015) alors que celles des
biens d'équipement ont baissé à
15,89 mds usd (contre
17,74 mds usd).
Industrie automobile: un taux d’intégration
de l’ordre
de 50 % sera atteint dans 5 ans
Source : APS
Le taux d’intégration nationale de
la pièce produite
localement destinée aux
véhicules montés en Algérie
atteindra les 40 à 50 % dans les cinq prochaines années, a indiqué, dimanche à Oran,
le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb.
S'exprimant devant la presse, en
marge d'une visite de
travail et d'inspection à Oran, le ministre a souligné que
dans les cinq prochaines années, un taux
d’intégration de l’ordre de 40 voire 50 % sera atteint pour
ce qui est
de
la pièce fabriquée
en Algérie et destinée au secteur de l’automobile.
Visitant la société "Martur
Algéria Automotive Siting", spécialisée dans la fabrication des sièges de voitures et
qui
sous-traite pour le compte de "Renault Algérie", M. Bouchouareb
a
appelé les responsables
de cette
entreprise à améliorer la qualité
des produits pour les
rendre compétitifs.
A ce propos, le
ministre a précisé que ce taux d'intégration, projeté dans les prochaines
années, "est tout à
fait réalisable et le sera indéniablement avec l'encouragement de la sous-traitance dans le secteur de la pièce de rechange automobile".
Concernant les négociations avec le constructeur
automobile français "Peugeot" pour la création d'une
usine de cette marque en Algérie,
le ministre a expliqué
: "Nous sommes deux partenaires et chacun de nous
doit faire
le pas nécessaire pour que
nous nous
retrouvions. Les intérêts des uns et des autres doivent
être
respectés", a-t-il
souligné, tout en précisant n’avoir jamais conditionné de manière unilatérale.
Toujours concernant le volet de
la sous-traitance, M.
Bouchouareb a exprimé le souhait de voir cette année
sa relance, soulignant que des avantages jamais accordés auparavant sont proposés dans le cadre de
la loi de finances de 2017.
Il a rappelé qu’une usine implantée à Jijel produit, dans le cadre de la
sous-traitance, des pare-brise de toutes
marques et de très bonne qualité. "Nous allons orienter tous les projets de montage automobile en Algérie vers
cette usine, car elle dispose d'une certification selon les
normes européennes", a-t-il ajouté.
Pour le ministre, un tissu de PME est en train de se
développer
autour des grands projets structurants à
travers le pays dans le cadre de la
sous-traitance.
"L’objectif est de faire baisser la facture d'importation
et diversifier et encourager le produit national",
a-t-il
souligné.
Abdeslam Bouchouareb
a assuré que ces PME seront
accompagnées par le Gouvernement au-delà des
avantages octroyés dans la loi
de
Finances. "Actuellement, nous sommes en train de réserver
au niveau des parcs industriels, des espaces dédiés
exclusivement
à la sous-traitance", a-t-il
relevé.
Lors de cette visite, le ministre de l’Industrie et des Mines, a inspecté plusieurs projets relevant
de son secteur à Oran, à l'instar du chantier de réalisation de la
2ème extension
du complexe sidérurgique "Tosyali", l'usine de fabrication de tubes de conduites
du groupe
ETRHB, ainsi que le projet de réalisation du
quai
minéralier et d'un convoyeur
au port de Béthioua.
Il a également
visité l'unité de production
pharmaceutique "SOPHAL"
à Hassi Ben Okba, ainsi que
la société de production
de
plasturgie "Jocktal"
à Es- Senia, et le site devant
abriter la nouvelle zone
industrielle à Hamoul.
Ligne ferroviaire Alger – Tizi Ouzou :
mise en service le 15 avril
Source : TSA
La ligne ferroviaire électrifiée, reliant Thénia
à 50
km à l’est d’Alger à Tizi Ouzou, sera mise en service le 15 avril
prochain, a déclaré, ce lundi 16 janvier, le ministre des
Travaux public et des Transports, Boudjema Talai.
Selon les explications
fournies par les responsables de l’Agence nationale des investissements ferroviaires
(Anesrif), la réception de ce projet de modernisation et d’électrification de cette ligne, dont les délais de
livraison ont été plusieurs fois reportés,
est fixée au 31
mars
prochain. Des essais seront lancés le 1er avril pour une durée de 14 jours,
selon la même source.
En attendant, il reste à achever trois ouvrages d’art et
13,5 km de voie ferrée.
Le projet de modernisation et d’électrification devait
être
mis en service initialement en décembre 2012. Son coût de réalisation est de 194,9 millions d’euros.
COMMERCE
TALA Assurances
: Un
marché de 5 milliards usd sous
exploité
La filiale TALA Assurances
de
la Compagnie algérienne des
assurances (CAAT) spécialisée
en assurances de personnes est créée
en 2011
en partenariat avec la Banque Extérieure d’Algérie (15%)
et le Fonds national d’investissement
(30%), dans le cadre de la séparation
des
assurances de personnes des assurances de
dommages. Son DG, Aberhouche Nacer explique les potentialités de ce marché restées encore inexploitées.
Est-ce que le contexte
actuel de crise
impacte le
marché des assurances de personnes ?
Malgré le contexte
de crise, le marché
des assurances de personnes regorge encore de potentialités
sur
lesquelles il faut travailler davantage. Au bas mot, le potentiel assurable pour le secteur des assurances de
personnes est de
15 millions d’individus. En termes
financiers et de primes, le marché de l’assurance des personnes est estimé à 5 milliards
de dollars
en
Algérie. Le niveau de vie des Algériens
s’est amélioré d’une manière remarquable
ces
dernières années et les
besoins ont évolué en
matière d’assurance auxquels on doit répondre, y compris
par l’innovation.
Quels sont les produits proposés à
cet égard ?
Je peux affirmer que pour
répondre à l’évolution des besoins, il y
a de nombreuses pistes notamment l’émergence des garanties d’assistance qui peuvent tirer
le marché vers le haut. Il
y a
aussi le développement de l’assurance santé qui se fera, de plus en plus, par le tiers payant,
avec la
contribution de
plus
en
plus
grandissante du secteur de santé privé et la mise à
contribution des assurances économiques
dans le
financement du système national de santé, prévue dans
le projet de nouvelle loi sur la
santé.
L’assurance retraite est quasiment absente des offres
des compagnies excepté la vôtre, pourquoi ?
Pour moi, l’assurance retraite peut constituer
un
autre produit qui sera appelé à
se généraliser. Il faut juste expliquer au public que les complémentaires retraite
sont des placement pour que les gens comprennent que c’est
leur argent et qu’ils peuvent en disposer et le
retirer quand ils veulent.
Pour faire émerger ce marché relativement nouveau en Algérie et rattraper le retard, tous les acteurs du marché doivent améliorer,
dans
un
effort commun, la
communication en direction des assurés et aller vers de nouveaux mécanismes de développement et de
commercialisation des assurances.
Est-ce pour cette raison
que les assurances élargissent le réseau de vente
?
Le réseau de vente est effectivement enrichi par la
conclusion de plusieurs accords dans le cadre de
la bancassurance qui est un
excellent vecteur pour la
diffusion des produits
d’assurances.
Est-ce que votre compagnie a les capacités nécessaires pour répondre à la
demande en assurance des
personnes ?
La compagnie TALA a
bouclé l’année 2015 avec un
chiffre d’affaires plus que
satisfaisants et les prévisions de
clôture
pour 2016 sont optimistes.
Pour l’année
2017, le défi est de se maintenir dans la zone
de rentabilité, tout en misant sur l’augmentation du chiffre
d’affaires, malgré un contexte de crise économique.
TALA Assurances s’est positionnée en leader du marché
des
assurances de personnes en
2015 avec une part de
marché de 21%.
Le chiffre d’affaires de TALA Assurances est passé de
560 millions DA à plus de 2,131 milliards de DA en moins
de
quatre ans.
Quoi qu’il en soit, les assurances de personnes ont
contribué positivement (18%) à l’évolution
de
l’activité globale du
secteur des assurances.
En termes de réseau, la
compagnie a pu ouvrir 11
agences qui sont spécialisées dans les assurances personnes dont une au sud du pays. Nous sommes la
seule compagnie à ouvrir une agence au Sud du pays, en l’occurrence à Ouargla, ce qui nous a valu
les félicitations du wali.
Nous nous rapprocher davantage
de
nos clients pour
diffuser la culture de l’assurance dans les régions enclavées
et contribuer, à notre niveau, au développement
économique de la région, même
modestement.
Quels sont les produits commercialisés ?
TALA Assurances dispose de toute une gamme
de produits couvrant l’assurance voyage, le
décès,
l’accident, l’assistance, le crédit, …etc.
Etes-vous capables de tenir un bon rythme de
croissance malgré la crise ?
L’objectif premier pour la
compagnie est de consolider ses
parts de marché
et augmenter son chiffre d’affaires dans ce contexte de crise qui touche de plein fouet le secteur des assurances, en
général, depuis la
baisse de moitié des revenus pétroliers en 2014 et le contingentement des
importations de
véhicules. On ressent les
effets de la crise même dans la branche des
assurances de personnes. Ce
qui n’empêche pas la
compagnie
d’avoir
des
objectifs ambitieux.
TALA Assurances table, dans ce cadre, sur l’innovation et
le ciblage de catégories spécifiques de clients. La compagnie compte sur un
produit « triangulaire » qui
combine assurance et assistance pour
la catégorie des sportifs (amateurs, professionnels et de haut niveau). Il englobe trois types de contrats : un contrat de base pour
la couverture
du risque, en cas d’accidents liés à l’activité du sportif, une couverture d’assistance locale
et une assistance à
l’étranger.
REGIONS
M.
Bouchouareb
à Oran, Complexe Tosyali
: 4.000 emplois créés
Source : El Moudjahid
«Depuis la réorganisation et la réforme du secteur
public dans notre pays, en 1991,
c’est la première fois
que
le secteur économique public crée de l’emploi»,
a indiqué le ministre de l’Industrie
et des Mines,
M. Abdessalem Bouchouareb, dans une déclaration à la
presse, en marge d’une visite de travail effectuée hier, lors de laquelle il a inspecté plusieurs projets structurants illustrant la nouvelle stratégie économique du gouvernement qui consiste à développer des projets
industriels de substitution aux importations.
Dans cette optique, le ministre a
fait savoir que d’ici
la fin de l’année, le gouvernement aura économisé près de
5 milliards de dollars d’importations dans différents secteurs. Avec l’entrée en production de nouveaux
projets,
ce chiffre est appelé à augmenter de façon
considérable, explique le ministre.
Concernant l’emploi,
M.
Bouchouareb a
souligné la double incidence directe de ces projets structurants sur l’économie nationale, mais aussi sur le marché de l’emploi. Il
cite, ainsi, l’exemple de l’un des projets visités hier, à savoir le
complexe Tosyali qui a
créé
près de 4.000 emplois.
Un chiffre qui va progressivement
augmenter
en fonction de l’évolution des projets en cours de réalisation
intégrés dans ce même complexe. À propos de
ce dernier, il y a lieu de savoir qu’en plus de la
première
unité de production d’acier et
de rond à béton
mise en
exploitation, en
2013, le complexe a
lancé une
extension constituée d’une unité
laminoir
de production de fil machine. Sa capacité de production est
estimée à
900.000 t/an de rond béton,
et de 700.000
t/an
de fil machine.
La direction de Tosyali s’est félicitée du
succès de ses
premiers investissements en
Algérie «réalisés
au moment où l’Algérie était injustement déconseillée par
des
agences spécialisées dans l’évaluation du climat d’affaires ; aujourd’hui, nous pouvons
affirmer que nos
réalisations et les bénéfices conséquents qui en
résultent contredisent tous les avis négatifs». Le groupe Tosyali a lancé un nouveau complexe qui va faire de la
commune de Béthioua,
le premier pôle sidérurgique à l’échelle de l’Afrique.
Ce projet est
basé sur
la
technologie «Direct Réduced Iron»
et doté d’une capacité de production de 2,1 millions
de
tonnes par an
de
rond à béton et aciers divers d’un coût d’1,3 milliards
de
dollars. Par ailleurs, et
dans le cadre du partenariat algéro-turc, le ministre s’est rendu
au chantier de réalisation du port minéralier et du convoyeur à Arzew. Concernant
le port, le chantier sera livré dans un délai de 16 mois, et le projet sera financé par l’Entreprise portuaire d’Arzew à hauteur de 24 milliards de
DA.
Les travaux ont
été confiés au groupement Cosider,
en partenariat avec la
société chinoise Harbour
Engineering. Une fois opérationnel, ce nouveau port va
permettre d’économiser une facture d’importation de minerais
de fer avoisinant les 200 milliards de DA par an. Pour ce qui est de
la partie convoyage,
le projet constitue un partenariat algéro-turc conclu
entre
«Tosyali Iron
Steel Industry Algérie» et l’Entreprise du
port d’Arzew. Il consiste
en
la création d’une société commune
en joint-venture
entre l’Entreprise portuaire d’Arzew et Tosyali, conformément à la règle 51/49. Le
capital social de cette société est estimé à deux milliards de dinars, et l’investissement à 60 millions de dollars. Ce
dernier comprend
la réalisation d’installations constituées d’équipements
de
manutention portuaires,
de
déchargement et de chargement, et d’un convoyeur pouvant être doublé, dédié au
transfert dans les deux sens,
des minerais de fer, de ferrailles
et d’autres
produits finis ou semi-finis entre
le port de Béthioua
et le complexe
sidérurgique
de Tosyali Algérie, et les
autres opérateurs
installés dans
la zone d’activité de
Béthioua. La capacité du futur convoyeur, sur une bande de 9 km,
est de 6.000.000 de tonnes par an, et il sera
doté
de
deux grues de
déchargement de
50.000
tonnes par jour. Pour ce qui est des industries de
pétrochimie, des mines et de l’énergie, M. Bouchouareb
a indiqué que des projets ont été validés, notamment 4 projets de
transformation de phosphate et un autre à Annaba de transformation d’ammoniaque en mélamine.
« L’université est présente dans tout le processus
du développement de l’économie »
À une question sur le rôle de l’université dans le développement
de
l’économie, M. Bouchouareb a estimé que «l’université
est présente dans tout le
processus
du
développement de l’économie». Mieux encore, dit-il, son département travaille sur le développement de la formation intermédiaire avec le
ministère de la Formation professionnelle. Il a rappelé,
à ce
propos, que le cluster industrie alimentaire à Oran est en
train d’être réalisé
entièrement
avec l’université
d’Oran. Comme celui de la mécanique à Constantine et de l’industrie électronique à El-Bordj et à
Sétif, précise-
t-il. S’agissant du projet de Peugeot, le ministre a expliqué que dans ce projet, «les intérêts des uns et des
autres doivent être respectés». Le ministre avait entamé sa visite de travail à Oran en inspectant le projet
d’aménagement de la
RW A33, reliant la zone
industrielle d’Es-Sénia à la zone d’activité d’El-Kerma, et l’état
d’avancement du projet de fabrication
de lubrifiants du groupe Total qui accuse un retard dans le
lancement des travaux. Sur place, le
ministre a appelé
les investisseurs à respecter les délais de réalisation des projets.
Marchés de Djelfa
: La truffe fait recette
Source : El Moudjahid
S'il est un produit qui fait actuellement recette sur
les étals des marchés de Djelfa, c'est bien la truffe, connue localement sous le nom de Terfass.
Outre ses grandes
qualités culinaires, ce produit d’exception connu pour
sa saveur et son parfum est doté d'atouts non
négligeables pour la santé.
Les marchés de cette wilaya sont, ces jours-ci, « envahis
» de ce fruit de la terre, augurant, selon la population
locale, d’une « bonne saison agricole ».
En effet, en dépit du fait qu’une majeure partie des
truffes exposées à la vente est issue des wilayas du sud- ouest du pays, dont Bechar notamment,
la truffe demeure dans la mentalité locale un présage de biens et de faste pour l'agriculture, à
l’image de la très bonne campagne de 2009, qui avait enregistré de fortes précipitations.
Selon les vendeurs de truffe rencontrés, à divers endroits de la ville, le
Terfass
"est très abondant, cette
année, et la période de sa collecte va perdurer, si le niveau de précipitations actuel est maintenu,
notamment au
niveau
des régions steppiques et du Sahara", ont-ils
confié.
Les spécialistes du domaine assurent, quant à eux, que "seule une infime partie" de la truffe exposée est issue
de la région,
une "truffe connue pour sa couleur noire et récoltée dans les zones steppiques de Djelfa, à l’arrière-saison, contrairement à
celle exposée actuellement
à la
vente, qui est
issue de la région de Bechar
et
de ses environs".
Ce Terfass ressemble à un tubercule de pomme de terre en plus clair, tout comme il
existe, également, un autre type de
truffe de couleur blanche, dit
localement
Belhoureche.
Une offre
abondante mais à des prix
exorbitants
Cette offre abondante de truffe, exposée sur les abords des routes nationales, comme c’est le cas à la sortie sud
de
la ville de Djelfa,
non loin du
village Ouled Abdellah,
est proposée à des prix pour le
moins "exorbitants".
En effet, le kg
de truffe de qualité supérieure,
connue
pour son gros calibre et sa facilité de nettoyage, est
proposé dans une fourchette entre 1.600 et 2.500
DA, des "prix malheureusement pas à la portée de la bourse
du
consommateur modeste", qui se contente d’admirer les
grosses truffes
achalandant les tables des
vendeurs.
La truffe de basse qualité,
boudée par beaucoup
pour son aspect non apétissant, est cédée à
700 DA le kg, un prix certes non attractif au
vu
de la qualité du produit, mais
que
certains sont contraints d’accepter, ne serait- ce que
pour goûter les prémices
de "ce fruit de bon
augure", comme qualifié par
la population locale.
Aussi, s’il est aisé pour certains d’acheter la truffe, il faut pour la récolter
"une autre paire de manches", car en
dépit du fait qu’il
pousse à deux cm seulement de la surface de la terre, il n’en reste pas moins que "le trouver demeure l’affaire de gens experts, à l’œil fort aiguisé, vu que c’est un fruit sans feuilles, ni fleurs, ni
racines".
Selon des spécialistes du
domaine, à l’image de Hadj
Mokhtar, un habitant du Sahara, de l’Oued Djeddi, à 130
km au sud de Djelfa, il existe certaines astuces qui aident à reconnaître les lieux
où pousse le Terfass. "Si vous
trouvez
une
plante du désert nommée Djoubir, soyez
sûr qu’il y a
de
la truffe dans les environs",
a-t-il assuré, à ce
sujet.
La truffe dans la cuisine djelfie
Si le Terfass pousse sous différentes formes et couleurs, sa préparation dans la
cuisine djelfie est aussi diversifiée et riche en goût.
Une majorité de
Djelfis le
préfèrent, néanmoins, cuit à l’eau pendant une heure, ou plus, avant d’être écrasé en
y ajoutant du Dehane Ghenmi (beurre ovin naturel) qui
lui confère, selon
ceux qui y ont goûté, un "goût simplement magique",
assurent-ils. Aujourd’hui, modernisme oblige, beaucoup de femmes djelfies ont
intégré le
Terfass dans d’innombrables recettes culinaires, aussi
innovantes les
unes
que
les autres.
Ainsi, certaines décorent
les
plats festifs de couscous avec
de belles
truffes appétissantes, et d’autres
en agrémentent
le traditionnel tadjine ezzitoune avec de la viande de veau,
ou
encore elles en font une farce mélangée à des légumes pour farcir
des entrées ou des
salés. Toutes ces femmes s’accordent, toutefois, sur la difficulté de nettoyage de ce fruit renfermant beaucoup de terre sous chacune de ses innombrables stries.
Le Terfass… également un remède pour les yeux
Outre son intérêt gustatif dans des mets traditionnels et
modernes, le Terfass possède,
également, des vertus curatives pour l’œil notamment, et ce, grâce à
son suc naturel qui
est ajouté à l’antimoine (Khôl).
Encore plus, il est rapporté dans la Sunna Nabawiya, que
le Prophète Mohamed
(QSSSL) a dit : "Quel excellent condiment...
La truffe est [de la nature] de la manne et son suc est un remède pour les yeux". La "manne" étant ici synonyme de don de Dieu, car la truffe pousse sans graines,
ni culture, ni irrigation. Un autre fait mérite qu’on s’y arrête, à propos de la truffe: aucune tentative de culture
de
ce fruit n’a été enregistrée, à
ce jour, car vouée à l’échec, selon les spécialistes du domaine, qui estiment
que
c’est là une autre preuve du caractère inimitable de ce condiment, qui selon le Hadith du Prophète Mohamed (QSSSL), est "de la manne"
offerte par
Dieu aux êtres humains.
Sidi Bel-Abbès : 65 000 emplois créés
en
2016
Source : Liberté
Plus de 65 000 emplois directs et indirects ont été créés en 2016 dans la wilaya de
Sidi Bel-Abbès, a-t-on appris,
hier, du directeur de l’emploi. Animant une journée d’information sur les activités de la direction
de l’emploi, Djalal Kamel a indiqué qu'à la faveur des postes
créés au profit de différentes couches de la société, une
dynamique nouvelle a été amorcée au secteur de l’emploi l’année dernière.
Cette année a contribué à la stabilité du rythme du chômage dans la wilaya à
un taux
de 9,48% contre
9,55% en 2015 et 30,50% en 1999. Le responsable
a souligné que le nombre de la population active dans la wilaya
de Sidi Bel-Abbès a dépassé 258 000.
M. Djalal a salué les efforts déployés au niveau local en matière de
création d’emplois,
surtout après l’ouverture d’un site électronique d’annonce d’offres
d’emploi permettant
le recrutement et le rapprochement entre
les entreprises publiques et
privées et les
demandeurs d’emploi
dans
la wilaya.
Cette rencontre, organisée
au siège de la direction
de l’emploi de la wilaya par la direction régionale de
l’emploi, a permis
d’exposer le
bilan des activités 2016 et le plan d’action de 2017, en présence de cadres
et d'acteurs du secteur.
El-Oued : l’état œuvr e à l’accompagne me nt
des investisseurs
Source : APS
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales,
Noureddine Bedoui, a affirmé lundi depuis la wilaya
d’El-Oued que l’Etat oeuvrait à l’accompagnement des
investisseurs.
"L’Etat £uvre à l’accompagnement des investisseurs, à travers la
mise
en place de mécanismes et facilitations susceptibles d’encourager
l’investissement dans les
différents domaines",
a indiqué le ministre lors
de l’inauguration du centre
de
frêt de l’aéroport
de Guemmar, à l’entame d’une visite de travail
de
deux jours
dans la wilaya d’El-oued.
M.Bedoui a appelé, à ce titre, les opérateurs
économiques à
multiplier leurs efforts et à
contribuer à
la dynamisation de cette structure aéroportuaire de
sorte à en bénéficier à
l’échelle nationale
pour le frêt
des
produits agricoles.
Il a, en outre, valorisé les potentialités agricoles de la
wilaya d’El-Oued qui, a-t-il
dit, a la possibilité de satisfaire une bonne
partie des besoins nationaux en
produits agricoles.
Le centre de frêt de Guemmar,
qui
couvre une surface de
598 m2
pour une capacité
de 3.000
tonnes/
an,
dispose de chambres froides d’une capacité de 150 tonnes/an,
selon sa
fiche technique.
Un exposé a été présenté à la délégation
ministérielle
sur l’opération d’extension de ce centre, à
travers la réhabilitation de magasins
et bureaux
de l’aéroport, lancée en décembre 2016
pour un coût de
50 millions
DA.
Cette opération d’extension devra
permettre d’accroitre les capacités de frêt à
650 m2 susceptibles
d’accroitre la capacité de stockage à 8.000 tonnes/an, a- t-on expliqué.
Dans la zone d’activités de la commune d’Oued El-
Allenda (15 km Ouest d’El-Oued), une présentation a été
faite au ministre sur l’étude d’aménagement de cette
zone de 150 hectares, un projet pour lequel l’Etat a consenti un investissement de 500 millions DA dans le cadre du Fonds de développement des régions du Sud.
Un exposé a été présenté au ministre sur la situation du foncier industriel de la wilaya, dont 200 hectares dans la
zone d’El-Foulia (daira de Reguiba), 14 anciennes zones d'activités
(188 ha) et 12 autres zones d’activités (1.442
ha) nouvellement aménagées.
Quelque 1.130 dossiers
d’investissement industriel ont
été
déposés à travers la wilaya, dont 319 dossiers
avalisés, a-t-on fait savoir en signalant que 6,8
milliards DA ont été consentis par les
pouvoirs publics pour
l’aménagement de ces
zones d’activités appelées à générer 2.179 emplois.
Sur site, M.Bedoui a présidé une cérémonie de remise symbolique de trois
titres de concession industrielle à
des
investisseurs sur un
total de 46 titres.
Après avoir écouté un exposé sur la zone d’activités d’Oued El-Allenda et la création de
mini-zones
d’activités dans les communes d’El-Oued et Djamaâ, le
ministre a visité une minoterie privée.
Cette entité économique, d’une capacité de production
de
1.200 quintaux de semoule par jour et de stockage de 7.200 QX de blé, occupe une surface de 1.000 m2. Ce projet, attribué dans le cadre de la concession pour un
montage financier de
340 millions DA, a
généré 34 emplois,
a-t-on expliqué.
Auparavant, le ministre avait inauguré le nouveau
siège
de la commune d’Ourmas (14 km Nord d’El-Oued) où il
a indiqué que le but attendu de la réalisation de ce type de structures était "d’améliorer le service public", avant d’ajouter que "la satisfaction du citoyen est l’unique indicateur permettant de mesurer le degré de prise en charge positive de ses attentes".
M.Bedoui a saisi l’opportunité pour appeler à associer le citoyen et l’impliquer "efficacement"
dans le sens d’accompagner les
efforts de l’Etat
visant la modernisation
de l’administration algérienne.
Il a ensuite inauguré, dans la même commune, un poste
transformateur électrique
de
30/60 kilovolts,
un
projet d’un cout de 1,2 milliard
DA
et générant une trentaine
d’emplois, appelé
à assurer la couverture énergétique de la population
de
la commune et des zones avoisinantes, selon les explications fournies.
Le ministre de l’Intérieur
et des Collectivités locales
poursuit sa tournée de travail par l’inspection et l’inauguration d’une série de structures socioéconomiques dans plusieurs autres communes
de la wilaya.