REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 27 OCTOBRE 2016
Jeudi,
27. Octobre 2016
SOMMAIRE
Marché & Economie.................................................................................................................. 2
Ligne ferroviaire Birtouta-Zéralda : Réception le 1er
novembre.......................................... 2
Forum national de l’innovation : Soutien à l’entrepreneuriat................................................ 2
Microcrédits : Gel des activités saturées................................................................................ 2
Salon du transport et de la logistique : 50 exposants
au rendez-vous................................... 3
La Banque d’Algérie « La création de bureaux de
change n’est pas une priorité ».............. 4
Signature d'une convention pour la création d'un
bureau régional de l'OADA à Alger........ 5
Après la station musée à la place des Martyrs, une
station commerciale à Bachdjarah..... 5
Pour élire la meilleure start-up algérienne............................................................................ 5
Un guide de l’exportateur publié en 2017 par les
douanes algériennes............................... 5
Exposition de cadeaux de fin d’année : Encourager le
produit local..................................... 6
Commerce.................................................................................................................................. 6
IVECO « Made In Algeria » : Le premier véhicule
sortira en janvier 2017............................ 6
Gefco Algérie ambitionne de devenir le leader de la
logistique........................................... 7
Tamazoura: L'usine de montage de véhicules
opérationnelle avant fin mars 2017............. 7
Akbou-Auto inaugure une nouvelle succursale à Alger.......................................................... 8
Etniz.net, la première vitrine Web des artisans
algériens..................................................... 8
Ligne ferroviaire Birtouta-Zéralda : Réception le 1er
novembre
Source
: El Moudjahid
La
nouvelle ligne ferroviaire Birtouta-Zéralda sera réceptionnée le 1er novembre,
a annoncé, hier à la radio, M. Azzeddine Ferdi, DG de l’Agence nationale des
études
et suivi des réalisations et infrastructures ferroviaires (ANESRIF).
Cette ligne
ferroviaire à double voie et électrifiée, longue de 21 km, reliera en 30
minutes (ligne directe), les localités de Birtouta, Ouled Chebel, Tessala
El-Merdja, Douéra, Rahmania et Zéralda, via la nouvelle ville de Sidi-Abdellah.
L’observation des arrêts au niveau des gares traversées allongera évidemment la
durée du voyage jusqu’à 40mn, précise la même source. Birtouta, qui est déjà
reliée au réseau ferré national, servira ainsi de trait d’union entre plusieurs
wilayas et Alger-Ouest, sans pour autant passer par Alger-Centre. Les trains
qui desserviront la localité de Zéralda, à partir de Birtouta, atteindront une
vitesse de pointe de 140 km par heure, ajoute M. Ferdi, rappelant que ce sont
la société nationale «Infrarail» et l’entreprise turque «Yapi Merkezi» qui sont
en charge de la réalisation de ce projet, alors que les études sont l’œuvre du
groupement PBZ, composé des bureaux d’études SETIRAIL, SIDEM et
SAETI.
Cela
dit, il faut savoir que cette réalisation moderne qui répond à des normes
internationales très strictes comprend 16 ouvrages d’art, notamment 12 ponts d’une
longueur de 784 mètres, ainsi que quatre viaducs, sur un linéaire total de
1.914 mètres. Cinq gares sont prévues au niveau des localités desservies, à
savoir
Birtouta,
Tessala El-Merdja, Sidi Abdellah, cité universitaire de Sidi-Abdellah et
Zéralda.
Forum
national de l’innovation : Soutien à l’entrepreneuriat
Source
: El Moudjahid
Le Forum national de l’innovation et des
perspectives
économiques
(FNIPE) a reçu, depuis sa création en janvier 2016, pas moins de 47 projets, a
indiqué, à Skikda, son président-directeur général, Hicham Saïdi.
En marge d’une
journée d’étude sur l’industrie pétrochimique, M. Saïdi a indiqué que 23 de ces
projets seront prochainement concrétisés, dans le cadre de la contribution du
FNIPE à la dynamisation du développement économique par le soutien aux
innovateurs. Le FNIPE œuvre à l’encouragement de l’entrepreneuriat et des
initiatives innovatrices, en coordination avec les deux ministères de l’Industrie
et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a encore
indiqué son PDG qui a mis l’accent sur la mission du FNIPE d’accompagner les
entreprises, au titre du programme public de leur mise à niveau afin d’en
améliorer les performances et de développer les secteurs économiques non
pétroliers. De son côté, le directeur de l’industrie et des mines de Skikda,
Fayçal Hebba, a invité les industriels à contribuer, d’une manière efficace,
organisée et durable, à l’acquisition des technologies, par, notamment, l’adoption
de stratégies qui garantissent «la pérennité» de leurs produits. Il a également
noté que cette rencontre intervient après celles de Sidi Bel-Abbès et d’Annaba,
dans le cadre de la préparation du 2e Forum national de l’innovation et des
perspectives économiques, prévu le 24 novembre prochain à Alger sous slogan «De
l’économie rentière à l’économie du savoir». Pr. Nadia Chettab, de l’université
d’Annaba, a estimé que l’Algérie
est en
retard dans le domaine de la pétrochimie, et doit, selon elle, pour se
rattraper, «ouvrir la voie à l’innovation qui représente la locomotive du
secteur».
En marge de la rencontre, le FNIPE a
annoncé son
«adoption»
du projet d’Imad Eddine Madani, de l’université Ziane-Achour de Djelfa, qui a
mis au point un logiciel capable de calculer avec précision les concentrations
chimiques dans divers produits. Madani ambitionne de breveter son logiciel qui,
selon lui, est «unique en son genre».
Microcrédits :
Gel des activités saturées
Source
: El Moudjahid
La
conjoncture actuelle relative à la chute des prix du pétrole a induit la nécessité
de rationaliser les dépenses, et cela pour une meilleure gestion de plusieurs
secteurs et activités.
C’est le cas
de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej), qui vient de
prendre certaines décisions afin de restreindre strictement ses champs d’activités.
Ainsi, pas moins de 64 activités viennent d’être gelées par cette Agence, dont
celles très recherchées par les citoyens, à l’image de la plomberie ambulante,
de l’électricité ambulante, la collecte de lait et l’élevage bovin en phase de
création. Des secteurs jadis très prisés, et auxquels les jeunes promoteurs
algériens ne peuvent plus souscrire, faute de financement par l’organisme, ces
activités n’étant pas rentables, par saturation et absence de perspectives en
la matière.
De ce, fait
les prétendants aux microcrédits de plus d’une cinquantaine d’activités ne
peuvent plus compter sur l’Ansej pour financer leurs projets professionnels. Et
pour cause, l’Ansej n’accordera plus de crédits pour des projets entrant dans
le cadre de ces 64 activités !
Transport
de voyageurs, transformation de plastique, coiffeur, plombier ambulant,
mécanicien, boulangerie et agence de publicité… toutes ces activités et bien d’autres
encore ont été stoppées, et les dossiers en quête de financement seront
rejetés. On apprend des responsables de l’agence, que parmi ces activités,
certaines sont totalement saturées, tandis que d’autres ne sont pas productives
et ne créent pas de valeur ajoutée au sens économique du terme. Ainsi, tous les
postulants à ces filières devront chercher un autre mode de financement, car l’Ansej
n’est plus en mesure de les aider. L’élaboration de cette nouvelle liste est
liée à la situation financière, où les banques manquent actuellement de
ressources financières. En effet, les banques ont perdu plus de 24% de leurs
liquidités. Il faut dire que plein de jeunes qui ont contracté des crédits n’ont
pas pu les rembourser. Selon les déclarations du directeur général de l’Ansej,
70% des bénéficiaires des crédits dans le cadre de l’Ansej remboursent leurs
crédits. Ce qui signifie que 30% d’entre eux ne le font pas. Une situation qui
a poussé l’Agence à mener une réelle campagne de recouvrement. Cette dernière s’est
traduite par des mises en demeure, que tous les souscripteurs en retard de
payement ont reçues, et ont été priés de se présenter au service contentieux de
l’Ansej en vue de trouver une solution à l’amiable. Dans ce sens, le
rééchelonnement de la dette est envisageable, mais demeure scrupuleusement
rattaché aux conditions de l’échéancier de remboursement. Il s’agit d’arrêter
un nouvel échéancier, d’un commun accord entre le promoteur et le directeur de
l’Agence.
Interrogé à
ce sujet, le secrétaire général de l’Ansej, Abdelhamid Zouaoui, a confirmé l’information,
mais refuse catégoriquement de parler de crise. «Il est vrai que nous avons
gelé plusieurs activités, mais cela ne veut pas dire que nous traversons des
difficultés financières. Ces filières ont été trop exploitées depuis l’ouverture
de l’agence», s’est-il contenté de dire. Selon
lui, le gel
de financement cible exclusivement les filières saturées localement, tel le
transport par bus ou par taxi. Dans ce dernier créneau, des wilayas
enregistrent un nombre élevé de sociétés privées de taxis à travers tout le
territoire national. L’Ansej gèle le financement des projets dans les filières
saturées, pour prévenir l’accumulation des activités similaires et parer à la
création de projets non rentables et voués à l’échec.
Par
ailleurs, il y a lieu de rappeler que l'Ansej a dépensé plus de 262 milliards
de dinars depuis son lancement en 1996, dans la création de plus de 330.000
sociétés qui ont généré plus de 803.928 postes d'emplois. Il a été enregistré
également, 13.608 projets qui ont échoué, pour diverses causes, notamment le
décès de la personne concernée, l’incapacité à réaliser son projet ou la
dépense inopportune du crédit reçu. Dans ce contexte, on apprend que les
services chargés du règlement des différends de l'Agence ont entamé des
poursuites judiciaires quant à ce dernier cas.
Salon
du transport et de la logistique : 50 exposants au rendez-vous
Source
: El Moudjahid
Malgré ses
insuffisances, le secteur des transports et de la logistique en Algérie a
connu, ces dernières années, une amélioration remarquable. Son développement
constitue aujourd’hui un enjeu économique, politique et social pour l’Algérie.
Notre pays dispose d’un certain nombre d’atouts qui font de lui un marché à
fort potentiel et dont l’environnement lié à la logistique du transport
international des marchandises est largement perfectible. La Chambre algérienne
de commerce et d’industrie (CACI), consciente de l’importance de ce domaine et
de sa forte contribution pour le développement de l’économie nationale, afin d’attirer
l’attention
des pouvoirs publics et les professionnels du secteur, organisera, du 21 au 24
novembre prochain, au palais des Expositions des Pins-Maritimes, Alger, le 1er
Salon international du transport et de la logistique «Logistical». Plus de 50
exposants nationaux et cinq étrangers vont présenter leurs offres et leurs
innovations durant 4 jours. Placé sous le patronage du ministère des Travaux
publics et des Transports, «Logistical» est dédie à la chaîne logistique, au
fret et au transport des marchandises. Cet événement constituera un espace aux
différents acteurs intervenant dans la chaîne logistique et le transport de
marchandises d’exposer leurs offres de service, d’offrir l’opportunité pour les
acteurs de la chaîne logistique et des transports de rencontrer de nouveaux
clients et utilisateurs.
Aussi, il
permettra aux entreprises et autres utilisateurs de connaître et d’élargir l’éventail
des prestation présentée par les intervenants dans la chaîne logistique. Le
Salon «Logistical» se fixe également comme objectif de faire le point sur la
situation de ce secteur, d’apporter des solutions aux entreprises dans leurs
relations à l’international en termes de logistique et de transport de
marchandises en visant la réduction des coûts de la gestion logistique. Lors d’une
conférence de presse organisée hier au siège de la CACI pour la présentation du
salon, les organisateurs ont mis l’accent sur la situation du domaine de
logistique du transport de marchandise et le potentiel présenté par le marché
algérien. Comme ils se sont interrogés sur les perspectives d’évaluation dans
ce domaine et comment améliorer les performances des différents intervenants
dans la chaîne logistique et comment arriver à réduire les coûts de la gestion
logistique.
« Nécessité d’un
diagnostic global »
À cette
occasion, le président de l’Association nationale des exportateurs algériens
(ANEXAL), M. Ali Bey Nasri, a exprimé sa profonde déception quant à la
situation de domaine de la logistique en Algérie, en indiquant, dans une
déclaration à El Moudjahid, que la performance logistique en Algérie est l’une
des plus élevées au monde, mais nous sommes toujours en surcharge au niveau des
ports, car nous n’avons pas encore réglé les problèmes de stockage des
conteneurs par la création des ports sèche.
Donc, le
coût des conteneurs est plus cher par rapport à d’autres pays «de 22%». En
conséquence, au niveau de l’export, nous sommes en difficulté, car le coût est
trop cher avec des lenteurs dans la mise à disposition des conteneurs, surtout
ceux qui sont réfrigérés. «Je pense que l’état actuel de non-compétitivité
affaiblit cette performance logistique, parce que la compétitivité en
Algérie doit
se construire d’abord à l’import», a-t-il dit. «Quand il y a un coût inférieur
à l’import, cela aide l’opérateur à avoir des coûts minimes, mais quand l’import
est plus cher que les autres pays, en conséquence, cela devient un peu plus
difficile pour la compétitivité», a-t-il clarifié, tout en insistant sur la
nécessité de faire, en premier lieu, un diagnostic bien précis.
L’expert a
cité, à titre d’exemple, le chemin de fer qui n’est pas encore bien exploité en
Algérie, car, «au lieu d’exploiter ce réseau ferré, nous avons importé environ
pour 20 milliards de dollars de camions». Il y a lieu par ailleurs de noter que
le volume global du commerce extérieur de l’Algérie (importations et
exportations) s’est établi, ces dernières années, à près de 115 milliards de
dollars. Les paramètres liés au transport de marchandises sont estimés, selon
des statistiques du ministère algérien des Transports, en moyenne annuelle, à
près de 133.442.000 tonnes de
marchandises
embarquées et débarquées par les ports algériens, 1.806.000 conteneurs
embarqués et débarqués, 11.200 navires à l’entrée des ports algériens, 40.000
tonnes de fret aérien, dont près de 35.000 tonnes sur le réseau international,
4,2 millions de tonnes de marchandises sur le réseau ferroviaire, 422.000
opérateurs de transport routier de marchandises, 625.000 véhicules composant le
parc de transport routier de marchandises, avec un tonnage utile de près de 5
millions de tonnes.
La
Banque d’Algérie « La création de bureaux de change n’est pas une priorité »
Source
: El Moudjahid
«L’ouverture
de bureaux de changes n’est pas une priorité à l’heure actuelle. Il n’est pas
question de faire une convertibilité précoce du dinar», a affirmé M.
Loukal dans
sa réponse à une question d’un membre de la commission des finances et du
budget de l’Assemblée populaire nationale dans le cadre de l’examen du projet
de loi de finances 2017. Pour le gouverneur de la BA, les bureaux de change ne
sont pas d’une grande efficacité quand la monnaie locale n’est pas convertible
et quand le flux touristique étranger est faible tel le cas de l’Algérie. M.
Loukal a rappelé, tout de même, qu’un nouveau règlement portant élargissement
du change manuel, de manière à expliciter les conditions d’éligibilité des
personnes physiques ou morales pouvant ouvrir des bureaux de change en Algérie,
a été finalisé en mars dernier par le Conseil de la Monnaie et du Crédit. «Ce
règlement est prêt, mais (personnellement) je pense qu’il n’aura aucune
performance car nous n’avons pas un mouvement de flux suffisant (de touristes
étrangers) pour que ces bureaux de change soient rentables», a-t-il estimé.
Pour rappel, l’instruction d’avril 1997, régissant l’activité des
bureaux de change, définit le change
manuel comme
«toute
opération d’achat et/ou de vente de billets de banque et/ou de chèques de
voyage libellés en monnaies étrangères librement convertibles contre de la
monnaie nationale». Depuis cette date, 46 bureaux de change ont été agréés dont
27 ont fait l’objet d’annulation pour non ouverture de bureaux et 13 autres ont
été institués mais annulés à la demande des bénéficiaires, selon les précisions
de M. Loukal. Quant au reste, soit six bureaux de change, ils sont
opérationnels actuellement mais enregistrent un rendement très limité en raison
du manque de touristes étrangers et des réticences des non résidents à utiliser
le canal officiel, a-t-il expliqué. Pour lui, les agences bancaires, au nombre
de 1.100 à travers le territoire national, jouent pleinement le rôle de ces
bureaux.
Interrogé
sur une éventuelle augmentation de l’allocation devises pour les touristes
algériens allant à l’étranger, M. Loukal a fait savoir que cette question n’était
pas à l’ordre du jour, notamment dans ce contexte de crise financière marquée
par une baisse des réserves de change du pays. Mais M. Loukal n’a pas
écarté une
possible révision à la hausse de cette allocation en 2017, en cas d’amélioration
de la situation financière du pays. Pour rappel, l’instruction de l’année
1997,
relative au droit de change pour voyage à l’étranger fixe le montant annuel du
droit de change pour dépenses liées à des voyages à l’étranger à la
contre-valeur en devises de 15.000 DA.
Signature d'une convention pour la création d'un
bureau régional de l'OADA à Alger
Source
: APS
Le ministère
des Affaires étrangères et l'Organisation arabe pour le développement agricole
(OADA) ont signé mercredi à Alger une convention portant création d'un bureau
régional de l'organisation à Alger qui couvrira la région du Maghreb.
La
convention a été signée par le directeur général du protocole au ministère des
Affaires étrangères, Lounes Magramane et le directeur général de l'OADA, le
yéménite Tarek Ben Moussa Al-Zadjali.
A travers ce
bureau, l'organisation apportera sa contribution aux programmes des pays arabes
relatifs au développement agricole et à la sécurité alimentaire, a déclaré M.
Al-Zadjali à cette occasion.
"Le
bureau couvrira la région du Maghreb et par conséquent ses programmes seront
plus spécifiques et concerneront les questions communes à cette région dont le
climat et la gestion de la production", a-t-il dit.
En 1970, les
pays arabes avaient convenu de la création d'une organisation spécialisée dans
le développement agricole dont le siège est à Khartoum (Soudan).
L'organisation
qui a entamé ses activités en 1972 compte tous les pays arabes membres de la
Ligue arabe.
Outre le
Bureau d'Alger, l'OADA dispose de bureaux régionaux à Amman et au Caire, outre
un bureau en cours de création dans la péninsule arabe.
Après la station musée à la place des Martyrs,
une station commerciale à Bachdjarah
Source
: Liberté
L’Entreprise
du métro d’Alger met en œuvre un projet de centre commercial à la station de
Bachdjarah, qui marque l’extension de la ligne jusqu’à El-Harrach. C’est un
espace qui regroupera plusieurs magasins dans l’enceinte de la station.
Ce qui sera
tout nouveau pour les usagers de ce moyen de transport. Autant que la station
musée de la Place des Martyrs.
Les
pouvoirs publics ont, en effet, repensé la conception de cet arrêt central du
métro dès la découverte de vestiges historiques remontant à l’époque romaine,
soit des voies dallées, des pavements en mosaïque d'une basilique du Ve siècle
et une vaste nécropole byzantine renfermant 71 tombes du VIIe siècle. La
période ottomane est également représentée par les fragments de la mosquée
Essayada et des objets divers.
Les
fouilles ont retardé considérablement la réception de la ligne Grande
Poste-Place des Martyrs, mais certainement pour la bonne cause. Par ailleurs,
pour renflouer davantage ses caisses, l’Entreprise du métro d’Alger entreprend
de placer des panneaux publicitaires dans toutes les stations déjà
opérationnelles.
Pour
élire la meilleure start-up algérienne
Source
: Liberté
Djezzy,
leader des technologies de communications mobiles, se joint à IN-tuition Group
pour accueillir, samedi 29 octobre, à l’hôtel Sofitel, la prestigieuse
compétition
de start-up technologiques SeedStars World, et ce, pour la seconde année
consécutive.
À cette
occasion, un concours mettra en compétition douze start-up pour gagner le titre
de la meilleure start-up algérienne et représenter le pays au Sommet mondial
qui aura lieu en avril 2017 à Lausanne en Suisse, un événement final récompensé
par un fonds d’investissement qui pourrait atteindre 1 million de dollars US
ainsi que d’autres gratifications à l’issue de cet important rendez-vous. La
start-up algérienne gagnante, cette année, sera également invitée au Sommet régional
Mena SeedStars à Bahreïn, en décembre prochain, pour des sessions de networking
et de coaching.
Un
guide de l’exportateur publié en 2017 par les douanes algériennes
Source
: L’Econews
Un guide de
l’exportateur sera publié et distribué gracieusement en 2017 par la direction
générale des douanes, dans le but d’encourager et de faciliter les exportations
hors hydrocarbures, a annoncé le directeur général des Douanes, Kaddour
Bentahar.
Ce document
résume et détaille l’ensemble des étapes des procédures douanières pour l’exportation
des différents produits et marchandises, hors hydrocarbures, par les opérateurs
économiques à travers l’ensemble du territoire national, a précisé le DG des
douanes, à l’issue de sa visite de travail mardi dans la wilaya de Bechar.
Constituant
une contribution de l’administration douanière au développement de l’économie
nationale, ce guide, en plus de permettre la vulgarisation de la
réglementation
en matière d’activités d’exportation, facilitera la professionnalisation de ce
type d’activités économiques, et constituera un outil d’encouragement et d’incitation
aux activités de production et d’exportation des diverses productions
nationales, a-t-il souligné.
Dans ce
contexte, il a été procédé dernièrement à l’établissement à Biskra des procédures
douanières in-situ à un exportateur de dattes vers l’étranger, permettant ainsi
aux équipes douanières de réaliser les différents actes douaniers pour
faciliter l’acheminement du produit directement vers le port d’exportation, et
ce au titre des mesures de facilitation et de promotion des exportations hors
hydrocarbures, a fait savoir, M.Kaddour Bentahar.
Exposition de
cadeaux de fin d’année :
Encourager
le produit local
Source
: El Moudjahid
La ministre déléguée chargé de l’Artisanat, Mme
Aïcha
Tagabou,
et la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de
la femme, Mme Mounia Meslem, ont inauguré hier à Alger au Centre culturel
Mustapha-Kateb une exposition artisanale de cadeaux de fin d’année intitulée «
Mon cadeau fait main ».
Une
exposition de métiers d'art où 25 artisans se sont réunis pour offrir au public
des œuvres de qualité et le gâter par la diversité de leurs créations. Une occasion
en or pour trouver des cadeaux originaux ou simplement pour le plaisir de voir
et apprécier le travail d'artisans talentueux. Cette exposition présente aux
visiteurs des pièces exceptionnelles et uniques. Des objets créatifs du
quotidien réalisés à partir de matières diverses. Le public pourra les
découvrir, saisir l’opportunité pour se
faire
plaisir en offrant des pièces, artistiques et décoratives. Mme Tagabou a
expliqué à l’occasion que l’artisanat porte en lui l’héritage d’un savoir-faire
ancestral. Il est le gardien d’un patrimoine incomparable d’exigence, d’excellence
et le seul à pouvoir en assurer la pérennité, par une discipline
professionnelle innovante et une tradition de transmission. L’artisanat est un
secteur d’avenir, marqué par le dynamisme de professionnels entreprenants et
créatifs. « Consommer local » permet de rapprocher le créateur du consommateur.
Au-delà de la promotion de l’artisanat, l’objectif est également de montrer qu’acheter
local est un acte citoyen permettant de préserver l’économie.
Pour sa
part Mme Meslem a mis l’accent sur la nécessité d’encourager ce secteur dans le
but de préserver notre patrimoine culturel et de le valoriser. L’exposition se
veut être le reflet du visage actuel des métiers de l’artisanat et de l’artisanat
d’art : une vitrine inédite et
élégante de
ce génie créatif, de ce savoir-faire mêlé de techniques.
A noter que
cette exposition se tiendra jusqu’au 31 du mois en cours. A visiter absolument.
COMMERCE
IVECO « Made In Algeria » : Le premier véhicule sortira en
janvier 2017
Source
: El Moudjahid
L'usine de
véhicules utilitaires de la marque italienne Iveco, prévue à Bouira, en
partenariat avec le groupe algérien IVAL, entrera en production en janvier
2017, a-t-on appris auprès de la direction marketing et communication du
groupe. Une annonce qui intervient à quelques jours de la mise en garde envoyée
par le
ministère
du Commerce à la direction des concessionnaires automobiles qui n’ont toujours
pas manifesté leur intention de présenter un projet d’investissement industriel
ou semi-industriel. Avec un rythme très élevé, la procédure d’installation et
de mise en œuvre du projet d’usine d’assemblage des véhicules
IVECO du
groupe IVAL entame sa dernière ligne droite pour devenir une réalité, dans un
premier temps dans la wilaya de Boumerdès. Après plusieurs phases théoriques
essentielles à l’étude du projet, plusieurs discussions et négociations ont eu
lieu avec des carrossiers, des fournisseurs de boîtes de vitesse (notamment
ZF), de constructeurs de batteries, etc. Une stratégie qui devra permettre d’atteindre
le taux d’intégration de 43%, comme l’exige la loi pour les cinq premières
années. De ce fait, les procédures d’assemblage et l’évolution progressive du
taux d’intégration passeront par une période de 5 ans, et au bout de la
cinquième année, l’unité aura atteint un taux d’intégration relativement élevé
qui lui permettra d’assembler une grande partie des éléments de la cabine et
des produits locaux qui pourront se substituer aux importations : sièges,
rétroviseurs, tableaux de bord... Les différentes études de sol et la
viabilisation de la zone industrielle de Sidi Khaled, à Oued El-Berdi, dans la
wilaya de Bouira, prendront un peu plus de temps que prévu. IVAL a mis alors en
application une alternative afin de respecter ces engagements d’investissements
et répondre du coup aux attentes de sa clientèles et partenaires.
Il a été
décidé, comme première étape, l’installation de cette unité de montage dans la
commune d’Ouled
Hadadj
(wilaya de Boumerdès), avant la fin de cette année, et l’entame, par la suite,
du montage du modèle IVECO New Daily, dès le début de 2017. Cette chaîne de
production aura une capacité allant de 600 à 800 véhicules/an, et cet
emplacement sera orienté vers
l’expérimentation et l’apprentissage professionnel des
techniques de montage de véhicules, en attendant la réception du projet final à
Bouira, durant le premier semestre de 2017, qui devra avoir une capacité de
production de 1.000 à 1.500 véhicules par an.
Dans l’usine
de Bouira, qui sera construite sur une assiette de 100.000 m2, IVAL devrait
produire 1.500 véhicules, la première année, et le double dans deux ans. L’opérateur
économique algérien prévoit d’atteindre 4.500 à 5.000 véhicules utilitaires
dans les trois années suivant la mise en marche de l’usine. Il faut rappeler
que cette usine produira trois modèles, où la référence est le «New Daily», un
camion léger (PTAC de 3,5 à 7 tonnes), proposé sous format «châssis cab», un
peu l’utilitaire à tout faire. L’usine devrait produire
1.500
unités de ce modèle, et ce dès la 2e année, puis monterait régulièrement en
cadence. Grâce aux carrossiers locaux, il pourra être proposé selon toutes les
variantes : chambre froide, plateau, benne, etc.
L’usine produira également les gammes Eurocargo
(PTAC
de 10 à 18 tonnes) et Trakker (PTAC de 19 à 100 tonnes), déjà commercialisées
en Algérie. À propos de la future usine d’assemblage, Mohamed Bairi, PDG du
groupe IVAL, avait indiqué qu’en plus de l’unité de montage, «l’usine aura
également une unité de fabrication des pièces de rechange, pour se conformer aux
exigences du ministère de l’Industrie et des Mines», en relevant que «plusieurs
sous-traitants étaient déjà identifiés et en mesure de nous accompagner». Et d’ajouter
que certains des sous-traitants, spécialisés dans les pneumatiques, les
batteries et la carrosserie, sont «en contact avec l’équipe d’Iveco».
Gefco Algérie ambitionne de devenir le leader de la
logistique
Source
: Algérie Eco
Axé
essentiellement sur le principe la mutualisation des moyens techniques et
humains dans le domaine de la logistique de stockage et de distribution, le
groupe GEFCO-Algérie, présent depuis deux ans sur le marché algérien avec 50
activités principales, ambitionne d’intervenir dans l’amélioration des services
portuaire en Algérie.
Et ce, en
présentant des solutions visant à réduire les coûts des transports et de l’entreposage,
notamment dans le domaine de l’automobile « notre ultime objectif est de
devenir l’acteur majeur et reconnu comme le point d’entrée incontournable en
Algérie, et le tout intégré dans le réseau GEFCO »nous livre Pierre Cazau ,
manager de la plate forme logistique de Boufarik, en marge d’une présentation
du site, animé aujourd’hui.
Hormis une
présence confirmé dans le les plus grands ports du pays, en l’occurrence
Bejaia, Oran et Jijel
(Djendjen),
GEFCO Algérie, propose
également 20
000m² d’entrepôts
sur son site de Boufarik. Il propose des solutions logistiques assurant la
sécurité et la qualité du transport et de l’entreposage, de la sortie du port
jusqu'à la livraison, passant par le stockage.
Dans le
souci d’apporter sa contribution à la diversification de l’économie nationale,
et ce en totalisant une quarantaine de collaborateurs, et 50 gros clients
«Gefco Algérie, est d’abord un investissement dans l’homme, se sont nos
responsables qui ont permis une telle force de développement, et la réalisation
d’un chiffre d’affaire d’1 milliards de dinars.
Mais c’est
aussi les clients qui nous font confiance, je pense aux entreprises Saida,
Peugeot, et Hayet, et nous ambitionnons de développer d’autres activités, pour
pouvoir développer d’autre métiers » nous confie Jean
Paul Ornano,
directeur général, et directeur de la Zone Maghreb.
En somme,
Gefco Algérie, s’inscrit totalement dans la stratégie de développement et de
diversification de l’économie nationale. Cette dernière, Basée sur l’investissement
dans les infrastructures, notamment portuaires, en vue de développer son
commerce extérieur, pénétrer les marchées étrangers, et permettre l’acheminement
des marchandises, elle constitue géographiquement le portail le plus important
vers les marchés africains.
C’est
précisément à ce niveau qu’intervient le savoir faire de Gefco Algérie « à
travers des solutions sur mesure, répondant à toutes les exigences des
opérateurs économiques, en matière de gestion logistique et entreposage des
marchandises, un maillon névralgique de l’industrie et de la commercialisation
».
Tamazoura: L'usine de montage de véhicules
opérationnelle avant fin mars 2017
Source
: Le Quotidien d’Oran
En décembre
dernier, un représentant du géant chinois de l'automobile, JAC Motors, et son
distributeur agréé en Algérie «Sarl Emin Auto» étaient dans le bureau du wali
d'Aïn-Temouchent. L'entreprise chinoise s'était engagée à construire, dans un
délai de 15 mois, une usine de montage de véhicules utilitaires JAC à la zone
industrielle de Tamazoura (30 km à l'est d'Aïn-Temouchent) sur une superficie
globale de 34 hectares.
Un
investissement financier de l'ordre de 8,243 milliards de dinars dont 5,4
destinés aux infrastructures et ateliers de montage était alors décidé. L'usine
prévoit le montage de 10.000 unités par an avant de porter, au fur et à mesure,
sa capacité à 100.000 unités en 2027. JAC Motors Tamazoura produira deux
modèles dont le JAC 1040 S, un camion léger à benne, avant d'étaler sa
production sur toute la gamme JAC de l'entreprise. Actuellement en phase finale
de réalisation, l'usine de Tamazoura sera la 20ème que JAC Motors aura
construit à travers le monde. Et si l'on croit une source bien informée,
l'usine sera opérationnelle avant la fin du 1er trimestre 2017. A son entrée en
production, elle nécessitera 270 employés, un effectif qui évoluera pour passer
à 450 en l'an 2022. JAC Motors prendra aussi en charge la formation de toutes
ces recrues. Pour JAC Motors, réaliser une usine de montage du camion le plus
prisé par les Algériens est un projet qui date depuis 2010. Pour Emin Auto,
ambitieux sur toute la ligne avec un réseau de distribution de plusieurs
showrooms JAC, déjà ouverts à travers le territoire national, l'usine de
Tamazoura aura la capacité de satisfaire une grande partie de la demande
nationale. En 2020, le véhicule sorti de Tamazoura sera vendu à l'étranger. Ce
mardi, le PDG de la Sonelgaz, M. Mustapha Guitouni, en visite à Aïn-Temouchent,
a déclaré que son entreprise sera prête à fournir l'énergie nécessaire à toutes
les zones industrielles de la wilaya, en premier lieu à celle de Tamazoura,
elle qui doit recevoir le plus grand nombre d'investissements.
Akbou-Auto inaugure une nouvelle succursale à Alger
Source
: Liberté
Akbou-Auto vient d’inaugurer une nouvelle succursale
à
Ben Choubane, dans la localité de
Hamadi, relevant de
la daïra de
Rouiba, wilaya d’Alger. Avec 7 000 m2, cette unité se veut parmi les plus
importantes d’Akbou-Auto, répartie entre un show-room Haima, sa marque officielle,
un grand centre de maintenance composé d’un service rapide, mécanique lourde,
service de réparation électrique et électronique, scanner, service carrosserie,
lavage et un grand centre de distribution de pièces de rechange multimarques au
niveau du territoire national qui dispose de plus de 6 000 références.
Visiblement satisfait de cet investissement,
Mourad
Ichalalène, directeur général d’Akbou-Auto, a invité l’ensemble de ses
partenaires à découvrir cette infrastructure alors que le DG-adjoint, Salah
Ichalalène, estime que “grâce à la stratégie mise en œuvre, nous allons
poursuivre notre activité d’importation et de représentation de la marque
Haima. Nous comptons développer davantage l’implication de l’entreprise dans l’automobile”.
Mettant l’accent sur l’importance qu’Akbou-Auto accorde à la culture d’entreprise
et à la ressource humaine, il dira : “Akbou-Auto n’oublie pas et n’oubliera
jamais celles et ceux qui déploient des efforts pour hisser haut ses valeurs et
lui permettre de relever ses défis dans l’intérêt de toutes et tous”.
Etniz.net, la première vitrine Web des artisans algériens
Source
: Le Soir d’Algérie
Etniz.net
est la première e-boutique artisanale en Algérie. Elle a vu le jour depuis
quelques semaines. Un lancement qui a coïncidé avec celui de la 4G et de l’e-paiement.
Un site d’e-commerce
pour vendre des objets d’art et d’artisanat algérien et maghrébin, c’est l’idée
de business lancée par Hafid Hanouz et Amina Hanouz Lesbat le 11 octobre
dernier. Le concept a tout de suite
séduit la
toile. Le site a déjà enregistré plus de 15 000 visites, et la page Facebook du
site compte plus de 1 300 fans. L’entreprise est familiale, elle ne compte que
le couple de fondateurs. Amina se fait aider, dans la gestion de cette nouvelle
plateforme originale, par Hafid, son associé et mari. Pour la conception du
site, ils ont fait appel à une agence de développement web, Rizeway, comme on
peut le découvrir en bas du site, à qui ils ont soumis un cahier des charges
bien précis. «Le projet a été réfléchi et travaillé pendant plus d’un an, mais
son développement pur, n’a duré, quant à lui, que huit mois», expliquent Amina
et Hafid. «Pour nous, les critères les plus importants (dans l’élaboration du
site,
Ndlr),
étaient l'esthétique et l'optimisation de l'expérience client : simplicité,
rapidité et clarté ont été les maitres-mots», nous a déclaré Amina. A la
question de savoir qu’elle est la signification de «Etniz», la co-fondatrice du
site répond : «Par Etniz, on entend «ethnique», c'est-à-dire tout ce qui est en
rapport avec l'art et la culture ethniques, pour englober les différentes
cultures qui s'illustrent dans les différents styles artisanaux. Nous avons
simplifié, puis stylisé le mot «ethnique» pour arriver à un nom de marque
facile à mémoriser et qui réponde aux standards du web».
Offre
innovante et variée
Pour se
faire plaisir ou offrir un cadeau, il n’est plus besoin de faire des dizaines
de kilomètres pour trouver des produits locaux et du terroir de chaque région
algérienne. Avec Etniz.net, une panoplie d’articles de tous genres s’affiche au
bout d’un clic de souris. Des articles issus de l’artisanat des quatre coins de
l’Algérie. Jamais il n’a été aussi facile de se procurer un large choix de
produits : bijoux, accessoires, vêtements, objets de décoration, à tout moment
de l’année, et n’importe où en Algérie. Des articles mêlant tradition et
modernité. L’e-boutique Etniz souhaite faire perdurer les
techniques
de travail ancestrales et soutenir les nouvelles générations d’artistes et d’artisans
dans la promotion de leur art. Un art qui se veut moderniste et orienté vers l’avenir.
Une des innovations de ce site, c’est la mise en place d’un «service client»
via email et téléphone. Si le ou les produits désirés ne figurent pas sur la
plateforme, le client peut toujours soumettre sa demande en l’envoyant à l’adresse
mail : contact@etniz.net. Les responsables du site traiteront la requête, après
recherche menée auprès des artisans partenaires. Le service client est aussi
joignable du dimanche au jeudi de 9h à 17h via un numéro de téléphone, affiché
dans tous les coins du site. La plateforme est constituée de cinq rubriques :
«accessoires», «vêtements», «maison», «terroir», et
«beauté».
Celle qui séduit le plus jusqu’à maintenant est la rubrique «accessoires» qui
comporte les bijoux, nous dévoile Amina, la co-gérante d’Etniz. Dans chacune de
ces rubriques, on retrouve tous les produits qui les composent. Chaque produit
est accompagné d’une photo, de son prix, du nom de l’artisan qui l’a conçu, et
de conseils pour l’entretenir ou pour mieux s’en servir.
«Nous
prenons nous-mêmes nos photos, en interne. Nous faisons toujours notre maximum
pour bien mettre en avant les produits et faire des photos aussi réalistes que
possible», affirme notre interlocutrice.
Le challenge
du e-paiement
A l’ère du numérique, les
comportements d’achats
évoluent et
laissent une place grandissante à l’acquisition de produits et services en
ligne. L’e-commerce devient une pratique incontournable pour les entreprises.
Vendre des objets d'art et d'artisanat algériens en ligne, c'est le défi que se
sont lancé Amina et Hafid. Le challenge est de taille dans un pays où l’e-paiement
vient tout juste de voir le jour, mais cela n’effraie pas le jeune couple. Leur
slogan est d’ailleurs :
«Commandez
et payez plus tard !» En attendant le développement du paiement à distance en
Algérie, les acheteurs règlent leur commande à la livraison. En effet, Etniz
propose à ses clients de payer leurs achats en espèce, et à la réception de la
commande auprès du livreur. Pour cela, Etniz compte sur son partenaire, un
service de livraison qui dessert 40 wilayas algériennes. Les commandes sont
livrées dans un délai de 4 à 10 jours ouvrables. Quant aux frais de transport,
ils sont calculés selon un barème dépendant de la wilaya de livraison choisie.
Pour Alger et Blida, cela vous coûtera 550 DA, pour les wilayas du Nord 800 DA,
et pour les wilayas du Sud, 1 200 DA.
Côté prix
des produits exposés sur le site, ils varient de 800 à 2 200 DA pour les
accessoires, de 3 500 à 6 200 pour les vêtements, de 700 jusqu’à 24 000 DA pour
les produits maison, 1 700 à 2 000 pour des produits du terroir, et de 1 500 à
10 000 DA pour des produits de beauté «authentiques et bio». Le paiement à la
livraison est non seulement une alternative au déploiement lent du paiement
électronique, mais aussi un gage de confiance pour les consommateurs. Selon des
plateformes e-commerce plus anciennes en Algérie que Etniz.net, comme les
multinationales Kaymu et Jumia, même dans les pays où le e-paiement est
généralisé, les consommateurs restent méfiants et préfèrent payer à la
livraison. Etniz.net a donc largement le temps de bien se déployer, de
satisfaire une demande nationale, bien réelle, avant d’évoluer vers l’export,
et faire rayonner la culture algérienne et africaine dans le monde.