REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 10 JANVIER 2017
mardi, 10. Janvier 2017
SOMMAIRE
Marché & Economie..........................................................................................................
2
Algérie - Canada
: Opportunités de partenariat dans l’énergie .............................................. 2
M. Baba Ammi présente le projet de loi de règlement budgétaire de 2014........................... 2
Mme Faraoun
: « La privatisation d’Algérie Télécom
n’est pas à l’ordre du jour
» ................ 3
Financement dédié à
l’économie nationale : L’Abef dévoile ses priorités .............................. 5
Sidérurgie : 12
millions de tonnes en 2019 ............................................................................. 6
Vers la création de 30 micro-entreprises de transfert du
GPL au
niveau national ................. 6
Feraoun est affirmative : «Le e-paiement généralisé avant la fin 2017» ............................... 6
Commerce ........................................................................................................................ 7
Naftal : Lancement en 2017 de plus de 20 grandes stations .................................................. 7
Unité de montage de véhicules : Des camions Renault et Volvo
sortiront de Meftah............ 7
Pour le premier installateur
privé d’équipements GPL, 2017 sera
bien meilleure que 2016 .. 8
Transactions & Contrats .................................................................................................... 9
Recherche et développement : Convention Sonatrach - Enseignement supérieur ................. 9
Régions............................................................................................................................. 9
Complexe sidérurgique de Bellara : L’autre
« poumon » économique ................................... 9
Dans une ferme-pilote à Aïn
Tolba : Élevage d’une nouvelle race d’ovins ........................... 10
Jijel : Lancement de plusieurs
projets d’investissement à la ZAC
de Beni
Ahmed................. 10
MARCHE & ECONOMIE
Algérie
- Canada : Opportunités de
partenariat dans l’én ergie
Source : El Moudjahid
Le ministre de l'Énergie,
M. Noureddine Boutarfa,
et l'ambassadrice du Canada
à Alger, Mme Isabelle Roy,
ont évoqué, hier, les
opportunités de partenariat dans
le domaine énergétique, dont essentiellement les énergies
renouvelables.
Lors de
cet entretien, les deux parties
ont passé en revue les relations de coopération
et de partenariat
entre les deux pays dans le domaine énergétique,
ainsi que les
opportunités d'affaires
et les perspectives futures d'investissements dans des projets structurants en Algérie, notamment en matière d’énergies renouvelables.
À cet
effet, le ministre a présenté, à l'ambassadrice canadienne, les grands axes
du
programme national de développement des énergies
renouvelables en faisant part de la volonté du
gouvernement
de diversifier les sources d'énergie et de développer le volet industriel lié à ce programme.
M. Boutarfa a ainsi invité les entreprises canadiennes
à répondre à l'appel à investisseurs,
que le secteur s'apprête à lancer et qui offre des opportunités de partenariat
mutuellement
bénéfiques à partager sur le long terme. Cet appel à
investisseurs consiste à
réaliser des installations de
production d'électricité à
partir de sources renouvelables d'une capacité de 4.000
MW/an à raison de 800 MW/an, qui sont conditionnées
par la réalisation d'investissements dans le domaine
industriel, rappelle le ministère. (APS)
Évaluation des projets de coopération dans le
domaine de l’eau
Le ministre
des Ressources
en
eau
et
de
l’Environnement, Abdelkader Ouali, et l’ambassadeur
du Canada à Alger,
Mme Isabelle Roy,
ont
évalué, hier,
l’état d’avancement
des
projets de coopération dans le
domaine de la
formation.
Lors d’une audience tenue au siège du ministère, les
deux parties ont, notamment évoqué «le renforcement des capacités pédagogiques de l’École supérieure de
management des ressources en eau (ESMRE) d’Oran,
à travers l’organisation de
séminaires et d’ateliers de
travail par les experts canadiens», a indiqué un
communiqué du ministère des Ressources en eau et de l’Environnement.
Par ailleurs, les deux
parties se sont félicitées de la
qualité des relations algéro-canadiennes, et sont
convenues de renforcer la coopération entre les deux
pays, et aussi
de
prospecter de nouvelles opportunités de partenariat
dans le domaine des ressources en
eau et de l’environnement, a ajouté la même source.
M. Baba Ammi présente le projet de loi de règlement budgétaire de 2014
Source : El Moudjahid
Le ministre des Finances, M. Hadji Baba Ammi,
a présenté, devant la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale,
le
projet de
loi
portant règlement budgétaire de
2014 qui fait ressortir un taux de réalisation de 93% des dépenses et
des
recettes inscrites
dans la loi de finances de 2014.
Selon ce texte, les dépenses budgétaires réalisées
effectivement en 2014 ont été de 7.145,27 milliards
(mds) de DA, dont 4.430,25 mds de DA pour le
fonctionnement,
2.545,5 mds de DA pour l'équipement et 169,5 mds de DA de dépenses
imprévues, a fait savoir le ministre. Le ministre s'exprimait lors d'une réunion
présidée par le président de la commission,
M. Mahdjoub Bedda, en présence du ministre délégué, chargé de l'Économie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers, M. Mouatassem Boudiaf, ainsi que la ministre des Relations avec le Parlement, Mme
Ghania Dalia. Rappelant que la loi de finances (LF) de
2014 tablait sur 7.656,16
mds de
DA
de dépenses, M.
Baba Ammi a indiqué que les réalisations
en
matière de dépenses
publiques
ont
atteint 93,3%,
à
raison de
93,97%, pour le fonctionnement, et
86,53%, pour l’équipement. Quant aux recettes
budgétaires réalisées
en 2014,
elles ont été de 3.924 mds de DA, contre
4.218,18 mds de DA dans la LF-2014, soit un taux de
réalisation de 93% également. Ainsi, le déficit
budgétaire enregistré effectivement en 2014, dépenses imprévues comprises, a été de 3.221,21 mds de DA (contre un déficit prévisionnel de 3.437,98 mds de DA),
soit
18,72% du PIB. Mais grâce aux prélèvements
à partir du FRR (Fonds de régulation des recettes),
lesquels ont atteint 2.151,11 mds de DA
en 2014, le
déficit global
du
Trésor a atteint 1.334,3 mds de DA à la
fin 2014, soit près de 8% du PIB, selon le projet de loi.
Pour
ce qui est de la croissance économique, elle s'est
affichée en baisse de 0,7% en 2014 par rapport à la croissance prévue, soit de 3,8%, au lieu
de 4,5%.
Ce fléchissement a surtout résulté, explique le ministre, du recul de la croissance des secteurs des hydrocarbures
et de l'Agriculture.
Le taux d'inflation
a, par
contre, connu une bonne tenue, atteignant 2,92% en 2014, contre 3,5% prévu. Le
taux de change du dinar par rapport au dollar a été de
79 DA pour un dollar, alors que le cours
moyen du baril
de
pétrole a été de 99,1 dollars en 2014. À la fin 2014,
les réserves de changes du pays étaient de 177,3 mds de
dollars, alors que le FRR dégageait un solde positif de
6.245 mds de DA, rappelle
M. Baba Ammi. Les
interventions des membres de la commission, qui
ont suivi la présentation du ministre, ont été notamment axées sur la nécessité de consacrer
tous les moyens
à même de récupérer les dettes fiscales impayées, de
faire une évaluation de l'impact des exemptions fiscales
accordées aux investisseurs
pour voir s'il
s'agit
réellement d'une démarche rentable, d'améliorer la gestion des transferts sociaux et de mieux
maîtriser les dépenses imprévues. D'autres
membres
se sont interrogés sur l'utilité de débattre d'une loi de règlement qui traite l'exercice
N-3, alors que des
réformes ont été introduites entre-temps pour régler des imperfections enregistrées en 2014. Un
député
a même estimé que ce débat était «inutile», puisque les observations
et recommandations
de
la Cour des comptes
concernant
l'exécution des
lois
de finances
«sont les mêmes à chaque fois».
En réponse aux députés, M. Baba Ammi a reconnu que le montant de la dette fiscale impayée,
estimée à plus
de
7.000 mds de
DA,
était lourd, en soulignant que
ce montant est, tout de même, le résultat d'un cumul depuis 1962, en promettant que ce problème sera enfin
pris en charge de façon efficace, grâce à la
modernisation de l'administration fiscale et de ses services. Pour ce qui est
des
dépenses imprévues,
le ministre a estimé qu'elles ne représentent qu'environ
6% des dépenses globales,
ce qui
est «acceptable, du
moment
où ces dépenses ne dépassent pas
10% de
l'ensemble des dépenses». Quant aux fruits des exemptions
fiscales, ou la dépense
fiscale, ils ne
peuvent être ressentis sur
le terrain dans l'immédiat, puisque le retour
sur investissements nécessite généralement
plusieurs années pour être réalisé, a-t-il
souligné, en annonçant qu'une étude sera
élaborée par
le ministère pour faire la première évaluation de
l'impact de cette dépense.
La commission a ensuite auditionné le Directeur général de la comptabilité au ministère des Finances, M.
Mohamed
Larbi Ghanem,
qui
a présenté quelques détails du projet de loi, ainsi que les grandes lignes de la
réforme de
la comptabilité publique. Le projet de
loi de
règlement budgétaire pour 2014 sera
présenté à l'APN pour
débat le 30 janvier.
Fonds de régulation des recettes : près de 840 milliards
DA de disponibilités
à fin 2016
Les disponibilités du Fonds
de
Régulation des Recettes (FRR) ont été de près de 840 milliards de dinars
(mds DA) à la fin décembre 2016, a révélé hier le ministre des
Finances, Hadji Baba
Ammi.
Ces ressources sont constituées de 740 mds
DA, qui est
un
montant bloqué dans ce fonds du fait qu'il
représente le solde minimum obligatoire depuis juin
2016, et du surplus de la fiscalité pétrolière enregistré
en 2016, à savoir 98 mds DA, a précisé le ministre, en marge de la
présentation du projet de loi de règlement budgétaire 2014 devant la commission des Finances et
du budget de l’APN.
«Ces disponibilités
seront
utilisées pour
couvrir
le déficit de 2017», a fait savoir le ministre.
Pour rappel, la
loi
de finances pour 2017 a supprimé le
seuil lié au solde minimal obligatoire du Fonds, fixé à
740 mds
DA,
afin de pouvoir continuer à absorber partiellement
le déficit du Trésor en 2017,
en conséquence du recul du
surplus dégagé par la fiscalité pétrolière depuis le second semestre de 2014.
En 2015,
la
fiscalité pétrolière recouvrée a été
de
2.273,49 mds DA (contre 3.388,4 mds DA en 2014), avec une fiscalité budgétisée de 1.722,94 mds DA (contre
1.577,7 mds DA en 2014),
soit
une plus-value de 550,5 mds DA (contre 1.810,6 mds DA en 2014). Le reliquat du
FRR a
été de 2.072,5 mds DA à fin 2015 contre 4.408,5
mds DA
à fin 2014,
soit
une
baisse de 120%.
Mme Farao un : « La
priv atisation d’Algérie
Télécom n’est pas
à l’ or dre du jo ur
»
Source : El Moudjahid
«L’État algérien n’a pas l’intention de procéder à la
privatisation des structures appartenant à Algérie Télécom qui demeure un service public par excellence.» Tels sont les propos tenus par la ministre de la Poste
et des Technologies de l’information et de
la communication.
Mme Houda Iman
Faraoun, qui s’est exprimée, hier au Forum de la
radio nationale, a
exclu l’ouverture du
capital des entreprises
étatiques aux investisseurs
privés. «L’ouverture au privé du capital des
entreprises relevant du
secteur n’est pas à l’ordre du jour», a-t-elle
rassuré.
Évoquant la situation d’Algérie Poste, Mme Faraoun
a affirmé que cette entreprise se porte bien désormais,
rappelant qu’elle a
fait face, ces dernières années, à de
grandes difficultés. «Grâce à l’État, l’entreprise a évité la faillite», a-t-elle lancé, précisant que la situation
de l’entreprise s’est améliorée ces deux
dernières années,
en enregistrant en 2015 un produit brut de
7 milliards de dinars,
puis de 8 milliards de dinars
en 2016.
«Algérie Poste ne risque plus la faillite et a franchi de
grands pas en matière de modernisation», a-t-elle estimé,
citant le nouveau système informatique
utilisé, depuis octobre dernier, par l’entreprise, et le lancement du
paiement
électronique. Par
ailleurs, elle n’a
pas
manqué de préciser que la restructuration
d’Algérie Télécom est inévitable au
regard des développements en
cours à l’échelle mondiale. «Il n’a jamais été question de privatiser Algérie Télécom, il peut
y avoir une option
pour une entrée en bourse, éventuellement, si les
retombées impactent l’optimisation des prestations et des services», dit-elle, ajoutant que le secteur doit
se mettre au niveau des avancées technologiques
mondiales, et doit procéder à la restructuration
du secteur.
La nouvelle loi consacre la souveraineté de l’État sur
les infrastructures de communication
La ministre a évoqué l’avant-projet de loi fixant les règles générales
relatives à la poste et aux
communications
électroniques, qui a été approuvé par le Conseil des ministres, réuni sous la présidence du
Président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Elle
a mis l’accent sur l’importance de l’actualisation du
dispositif législatif régissant le secteur, qui
n’a pas été mis
à jour depuis 2003.
«La nouvelle loi consacre la souveraineté de l’État sur
les infrastructures de communications et propose l’ouverture du dernier
kilomètre aux entreprises économiques en reliant les
clients au système MSAN», a-t-elle dit.
Le Président Bouteflika a invité le gouvernement à accélérer le développement des services de la poste
et des communications
électroniques, notamment
l’augmentation des débits et capacités
offertes pour le service du Net. Selon l’hôte du Forum, le Chef de l’État a également appelé le gouvernement à accompagner cette mutation qualitative
du
service de la poste et des communications électroniques par l’accélération des réformes
pour faire
progresser la modernisation du
service public, notamment au
niveau
du
système financier, et la
gouvernance électronique.
«Il s’agit d’une
nouvelle législation destinée à
remplacer celle de 2000 relative au même objet, visant
à prendre en charge les mutations survenues dans
ce domaine et à encadrer celles que doit connaître encore le secteur de la poste et des communications
électroniques», a-t-elle expliqué.
Détaillant l’avant-projet, la responsable
ajoute qu’au sujet
de la promotion de l’activité de la poste, il
est notamment proposé de soutenir le développement de ce service universel, à travers toutes les contrées et localités du pays, par l’instauration d’un fonds dédié
à cet effet.
Le texte porte aussi, poursuit-elle,
sur le développement des communications électroniques à travers la
mise en
place du principe de dégroupage des boucles locales (opération technique permettant l’ouverture du
réseau
téléphonique local à la
concurrence), le partage des infrastructures de communications électroniques, en
vue d’optimiser l’exploitation
de ces installations.
Le projet propose, en outre, le renforcement de l’exercice de la
puissance publique dans le domaine des communications électroniques, les prérogatives de
l’Autorité de régulation
de
la poste et des communications électroniques, ainsi que les sanctions
applicables aux infractions à la législation
et à
la réglementation relatives à la poste et aux
communications électroniques.
600 distributeurs électroniques installés en 2016
Par ailleurs, la
première responsable du secteur
a confirmé un chiffre de 900 distributeurs
électriques opérationnels que
compte l’entreprise
au
niveau du
territoire national dont
600
ont été installés cette année.
Un chiffre qui reste dérisoire comparé au nombre global
de bureaux de
poste existants en Algérie, estimé
à
3.600. Mme Faraoun indique que ce nombre est appelé à être augmenté. «Il est
prévu l’acquisition de 440 autres en 2017», a-t-elle fait savoir, tout en assurant
avoir fixé l’objectif d’implanter, d’ici 2019,
un distributeur électronique dans
chaque daïra.
«L’opération prévoit
notamment
la distribution,
d’ici février 2017, de 10 millions de cartes. Environ 20.000
nouvelles demandes de cartes TPE enregistrées par jour», a-t-elle ajouté.
En réponse à la forte demande que connaît l’entreprise à propos de la carte «Edahabia»
(la nouvelle carte de paiement électronique), la ministre
affirme que l’entreprise introduit chaque jour plus d’un million de cartes «Edahabia». Cette dernière permet notamment d’effectuer divers
transactions financières
en ligne par le biais
d’un compte CCP.
«Ce nouveau mode de paiement permet d’effectuer à
distance, via internet,
en toute sécurité et rapidité, des opérations
d’achat de biens
et de services auprès des
sites marchands des entreprises qui acceptent le paiement en ligne par cartes interbancaires (CIB)», a expliqué la
ministre. Elle ajoute que, pour un début, la
majorité des transactions concernées porteront sur le
paiement des factures
d’eau, d’électricité et de
téléphone, ainsi que l’achat de billets d’avion
en attendant une généralisation vers d’autres
web marchands.
« Edahabia » n’est pas encore prête
pour les
transactions commerciales en ligne
Avec un langage très simple, la ministre de la Poste et des TIC a précisé qu’actuellement, notre pays n’est pas
prêt, techniquement et
juridiquement, pour se lancer dans les
transactions
en
ligne.
Elle précise qu’il
faut prévoir une réglementation qui devrait être définie par
une
autre instance qui ne dépende pas de nous. «Il y aura peut-être des concertations sur de petites
modifications
avec le ministère du Commerce, peut-être une loi séparée, ou
peut-être on mettra ça dans le cadre de la loi générale
qui
gère la commercialisation en ligne, mais une
chose est sûre, il faut qu’on pense à
ça sérieusement, et il
ne faut surtout pas tomber dans la précipitation».
La ministre souligne : «On n’a pas les moyens
techniques pour garantir
la sécurisation de cette
transaction», dit-elle, sans arrêter une date fixe pour le lancement de tels services.
S’agissant de la nouvelle
carte d’Algérie Poste (carte
Gold) qui permet d’effectuer des opérations de retrait
et de paiement, la ministre
a expliqué que tous les
usagers d’Algérie Poste recevront leur carte durant les six prochains
mois. Concernant les futurs projets
d’Algérie
Télécom,
la ministre a annoncé le
lancement
d’un
projet pour relier un
million
d’abonnés au réseau
internet fixe (haut et très haut débits) en 2017, précisant que la
mise en œuvre avait débuté dans la
nouvelle ville de Sidi Abdallah (ouest d’Alger), inaugurée récemment par
le Président de la République.
Les opérateurs doivent
prendre en charge les augmentations de la TVA
Évoquant l’éventuelle augmentation des prix de la 3G et
de
la 4G suite au relèvement de la TVA, la ministre a
assuré que celle-ci n’aura aucune incidence sur les
clients, car il a été demandé aux
trois
opérateurs
(Mobilis, Ooredoo, Djezzy) de la
prendre en charge.
Par ailleurs, Mme Faraoun a annoncé le lancement, durant le premier semestre 2017, d’un satellite de
télécommunications
par l’Agence spatiale
algérienne (ASA), précisant qu’il sera opérationnel fin 2017, et garantira la sécurité de tout le réseau
de communication.
«Ce satellite assurera la connexion internet,
en cas de
coupure du
câble sous-marin et
même dans les régions isolées, ce qui
va permettre un
internet plus fluide pour 2017», a-t-elle rassuré.
Fi nancement
dédié à l’économie
nationale
: L’Abef
dévoile ses priorités
Source : El Moudjahid
Prépondérant est incontestablement le rôle des
banques publiques dans la concrétisation du
nouveau modèle de relance économique prôné par les hautes autorités de l’État, et obéissant au principe de la diversification et de la consécration de l’indépendance
à l’égard des hydrocarbures.
C’est là une orientation devant se confirmer
de manière très visible au courant de cette année 2017. Et, dans cette optique, les institutions
bancaires ont d’ores
et déjà
défini
leurs priorités en termes
de financement de l’économie. «Les axes
stratégiques bénéficiant
des crédits attribués aux entreprises
publiques et privées
sont ceux de l’industrie, de l’agriculture et du tourisme, parce que considérés comme productifs et créateurs de richesse», affirme
le président de l’Association des
banques et des établissements
financiers (Abef), Boualem
Djebbar. Intervenant hier sur les ondes de la
Chaîne III de la
radio nationale, il a manifestement fait valoir
dans
ses
propos l’engagement des
banques
à
s’impliquer énergiquement dans le nouveau
modèle de
diversification
de l’économie.
En effet,
M. Djebbar, qui
fait état
d’une
hausse
de
l’ordre de 17% enregistrée en 2016 en matière de crédits attribués au
financement de l’économie, assure
que
ce rythme de financement sera
maintenu. «Les banques restent engagées à contribuer à relancer
l’économie», a-t-il appuyé. Ce qui ressort en
outre de l’intervention du
président de l’Abef, hier à la radio, c’est surtout son argumentaire qui sonne comme une
caution supplémentaire aux propos tenus par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lors
de
son passage, fin
décembre dernier, sur
le plateau de la télévision
nationale. En effet, si Boualem
Djebbar a fait comprendre clairement
que
le montant de 8.200 milliards DA débloqué en 2016 au profit des entreprises sera
davantage consolidé en 2017,
cela s’inscrit dans
la même lignée des prévisions déjà annoncées par le Premier
ministre. «Les crédits accordés aux
entreprises économiques devraient atteindre les 11.400 milliards de dinars, en
2017», a en effet indiqué Abdelmalek Sellal, lors de l’émission spéciale de la télévision nationale,
assurant ainsi d’une
amélioration continue
du financement a
l’économie.
Faut-il
juste relever que ce
montant, qui sera consacré au financement de l’économie, représente plus que le double de ce qui a été débloqué en 2015, où ce type de financement était
chiffré tout juste
à 5.000 milliards de DA. Une telle
évolution dénote la ferme volonté des pouvoirs publics de replacer l’entreprise
productive au centre de
la nouvelle dynamique de relance
économique devant certifier inéluctablement d’une rupture
avec «l’ère de
la rente». C’est là un objectif qui non seulement
manque de réalisme, mais
aussi si bien planifié à court et moyen terme, soit en 2019, où il est attendu de hisser
l’économie nationale au rang d’une
économie émergente.
Il reste que ce qui est surtout exigé pour
relever le défi de la diversification économique, voulu à
la fois productive
et compétitive, c’est
surtout la rationalisation des dépenses. Il s’agit de l’impératif d’assurer une exploitation plus efficiente des ressources
financières mises à la disposition des entreprises,
appelées, pour leur part, à
un meilleur rendement en termes de création de richesse, d’emploi et de valeur
ajoutée. Il est également nécessaire, comme l’avait souligné le Premier ministre, «
de
lutter contre la bureaucratie, à travers l’allégement des dossiers administratifs
et le recours à la numérisation de
l'Administration, notamment en termes de procédures d'investissement».
Sidérurgie : 12 millions
de
tonnes en 2019
Source : El Moudjahid
Atteindre l’autosuffisance
dans les produits
stratégiques et aller vers l’exportation, tel est l’objectif retenu dans
le cadre de la
restructuration industrielle. Pour les produits sidérurgiques, la production devrait
atteindre, dès 2018, près de 10 millions de tonnes/an.
En 2019, les projets en chantier devront porter cette prévision à 12 MT/an.
Vers la
création de 30 micro-entreprises de transfert du GPL au niveau national
Source : APS
Une trentaine de micro-entreprises de transfert du Gaz de pétrole liquéfié (GPL)
seront créées au niveau national,
a annoncé lundi à Tissemsilt le président directeur
général de NAFTAL, Hocine Rizou.
Lors d’un point de presse en
marge de sa visite
d’inspection dans la wilaya, M. Rizou a
souligné que ces
entreprises seront créées selon
une
convention signée
l’an dernier
entre NAFTAL
et
l’Agence nationale de
soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ) pour accroître les
capacités de transfert
de ce produit dans plusieurs régions
du pays.
Il a indiqué que les capacités
de transfert et
de distribution
du GPL "Sirghaz" ont atteint, l’année
dernière, 20 pour cent et pourront atteindre 50 pc cette année à la faveur des investissements de jeunes dans ce
créneau.
Dans ce sens, il a annoncé la
création de deux unités de transfert du
gaz de pétrole liquéfié dans la
wilaya de Tissemsilt avec un
soutien de l’ANSEJ.
Le Pdg de NAFTAL a déclaré que la wilaya a bénéficié de
deux projets de grandes stations de distribution du carburant permettant de créer des postes d’emploi supplémentaires pour les
jeunes de la région.
Le même
responsable a ajouté que le centre de
stockage de produits pétroliers de la commune de
Tissemsilt bénéficiera prochainement
d’une
opération
d’extension pour augmenter le stockage de carburant
de
12 jours
actuellement à 30 jours à moyen
terme.
Pour satisfaire les besoins des zones éloignées
en bonbonnes de gaz butane surtout
en période de froid
dans la wilaya, M.
Rizou
a affirmé que NAFTAL œuvre à
accroître la capacité de
stockage du centre
enfûteur de gaz butane
du chef-lieu de wilaya
de 12 à 30 jours.
Par ailleurs, le
Pdg de NAFTAL a annoncé la réalisation
de
stations de repos et de cure dans la commune de Sidi Slimane (Ouarsenis) destinées aux personnels
de NAFTAL dans le cadre des œuvres sociales.
La visite d’inspection de M. Rizou dans la wilaya a ciblé
deux stations-service dans les villes de Theniet El Had et
Khémisti, un centre de stockage de produits pétroliers
au chef-lieu de wilaya,
le centre enfûteur de gaz butane et
la station-service de Tissemsilt.
Feraoun est affirmative : «Le e-paiement généralisé avant la fin 2017»
Source : Le Soir d’Algérie
Algérie Poste a
lancé sa carte électronique «Edahabia»
et a
inauguré son
bureau
virtuel «BaridiNet» en décembre dernier.
L’année 2017 sera
consacrée au perfectionnement de ces deux prestations et, surtout, à
la généralisation de l’e-paiement au niveau des commerces, selon Houda-Imane Feraoun.
Intervenant hier sur les ondes de la Chaîne 1, la ministre de la Poste et des technologies de
l'information et de la communication
a soutenu que le lancement de l’e- paiement pour
certains services par Algérie
Poste n’est que la première chaîne d’un long processus de
modernisation de celle-ci. Elle a indiqué que l’entreprise a eu un bénéfice net de près de 8 milliards
de
dinars en
2016 alors qu’elle
était foncièrement
déficitaire
en
2014. C’est avec ces
gains que H.Feraoun compte
financer les investissements futurs
d’Algérie Poste pour
améliorer et diversifier ses services.
La généralisation de l’e-paiement au niveau des
commerces et magasins se fera naturellement en équipant
ces derniers de Terminaux
de
paiement
électronique (TPE).
En effet, la
ministre a assuré que son département détient plus de 5 000 TPE aujourd’hui, en plus des
milliers dont dispose la Société d’automatisation des
transactions
interbancaires et de monétique (Satim).
Selon elle, cet équipement sera installé au niveau des
commerces après avoir sensibilisé
leurs responsables de
ses retombées positives sur leur rentabilité. Le principal
avantage
étant l’éradication des pénuries de liquidités
et de
monnaie en plus d’éviter les détournements. Ces TPE sont également connectés
et
mobiles,
ce
qui
permet leur utilisation dans les taxis
car ils s’adaptent à tout type de commerce. La généralisation de ce type de paiement sera
évidemment facilité par
l’adhésion des
clients d’Algérie Poste au regard de leur nombre. Ils sont plus de 19 millions d’abonnés. La production d’un million de cartes Edahabia par mois en plus des 5 millions livrés en décembre dernier pourra satisfaire la
quasi-totalité des demandeurs, sachant que leur ancienne carte sera toujours valable pour les
retraits jusqu’à la réception de la nouvelle. H.Feraoun «espère» que d’ici
la fin de l’année le projet de loi
portant sur l’e- commerce sera approuvé par le Parlement pour passer à une autre étape de développement.
Par ailleurs, la
ministre a tenu à préciser que les demandeurs de carte, lors de leur inscription en ligne,
sont invités à indiquer leur numéro de téléphone mobile afin
qu’ils soient alertés
par message dès que leur carte
est prête et disponible au bureau de poste le plus proche. Toutefois, dans l’immédiat, la plateforme ne
prend en charge que les numéros annexés à l’opérateur
Mobilis avec qui Algérie Poste a déjà une convention.
H. Feraoun explique ce désagrément par
le fait que le lancement de la
carte Edahabia et BaridiNet était
programmé initialement pour avril 2017. Mais
vu que les
jeunes ingénieurs qui
travaillaient sur le projet ont largement avancé dessus, les deux prestations ont été lancées plus tôt, en décembre dernier. Cependant,
Algérie Poste est actuellement en cours de négociations
de
la tarification des messages avec
Ooredoo et
Djezzy avant qu’ils
soient intégrés à la plateforme
et que leurs
clients puissent
enfin commander leur carte
électronique CCP. Elle
a assuré que cela
se fera, au plus
tard, dans les deux semaines à venir.
COMMERCE
Naftal : Lancement en 2017
de plus de 20 grandes stations
Source : El Moudjahid
La réalisation de plus de 20 grandes stations
de distribution du carburant sera lancée en 2017 au niveau
national, a annoncé, à
Tissemsilt, le président-directeur
général de NAFTAL, Hocine Rizou.
Dans
un
point de
presse, en marge de sa visite d’inspection dans la wilaya de Tissemsilt, M. Rizou a indiqué que cette opération
s’inscrit dans le cadre du programme de développement
et de modernisation de son entreprise portant sur la réalisation de 136 grandes stations-services dans le pays
à l’horizon 2030, rappelant le lancement, au titre de ce programme, de la réalisation de 6 grandes stations de
distribution du carburant dans plusieurs régions du pays
en 2016. Le PDG de Naftal a souligné que ce programme
permettra
de
satisfaire les besoins croissants en
carburants surtout, et d'améliorer les prestations au
niveau des stations-services. Par ailleurs,
M. Rizou a annoncé que Naftal a réceptionné, à ce jour, 30 stations
de
distribution du carburant (stations-services) au niveau de l’autoroute
Est-Ouest réalisées selon les
normes internationales, ajoutant que 17 autres stations sont en cours
de
réalisation le long de cette autoroute,
dont 12, ou la totalité sera réceptionnée, cette année.
Pour ce qui est du stockage du carburant, le
même responsable a souligné que Naftal œuvre à réaliser une autosuffisance au lieu de stock de 12 jours
actuellement, signalant que la
capacité de stockage
globale du carburant
est actuellement de
700.000 tonnes. Il
a ajouté qu’il est prévu d’atteindre une capacité de stockage de 2,2 millions de tonnes en 2021,
à la faveur
des projets
de réalisation de
centres de stockage du carburant, dont un à El-Khroub (Constantine)
d'une capacité de
160.000 tonnes
et un
autre de 230.0000 t à Sidi Bel-Abbès. Par
ailleurs, le même
responsable a
indiqué que Naftal a
pris des dispositions pour
garantir
l’approvisionnement des
zones
éloignées en bonbonnes de gaz
butane
en période hivernale. La capacité de stockage de ce produit
énergétique est actuellement de 1 million
de bonbonnes. En outre, M. Rizou a annoncé le lancement
du
programme de réalisation de 1.000 stations de
distribution du gaz de pétrole liquéfié (GPL) «Sirghaz», dans les prochaines années, tout en prévoyant
la réalisation de plus de 200 stations, cette année.
Unité de montage de
véhicules : Des camions
Renault et Volvo sortiront de Meftah
Source : Le Quotidien d’Oran
La cérémonie de
la pose
symbolique de
la première
pierre de l'unité de montage de véhicules industriels de
marques Renault et Volvo aura lieu demain à Meftah,
dans la wilaya de Blida, en présence des cadres des deux
constructeurs et du ministre de l'Industrie et des Mines.
Ce projet fait partie des trois, voire
quatre contrats signés avec des partenaires
algériens pour la création d'usines de montage de camions.
Pour le constructeur au
Losange, le lancement de cette unité
vise à développer et renforcer sa
présence en Algérie, lui qui
est déjà implanté à Oran pour le
montage de
la Symbol et
de la Dacia Logan. «Renault Trucks a une longue histoire en Algérie et le
parc roulant de camions européens le plus
important.
Un partenaire local fort
nous permettra de consolider nos relations avec
les acteurs de ce marché qui est
essentiel pour Renault Trucks et le groupe Volvo»,
avait indiqué Bruno Blin, président de Renault
Trucks SAS. L'unique constructeur français de poids lourds, filiale du groupe Renault, avait annoncé, en septembre 2016, qu'un pacte d'actionnaires
pour la création d'une joint-
venture avec le groupe BSF Souakri a été conclu le 25
août à Lyon suite au protocole d'accord signé à Alger le
10 avril 2016 au
cours du
3e
Forum de partenariats algéro-français.
Le
communiqué du constructeur français avait précisé que «cet investissement
contribuera au développement d'un outil industriel compétitif permettant
la production et la commercialisation de véhicules
Renault Trucks et Volvo Trucks». Cette unité sera en concurrence avec le constructeur automobile suédois Scania, partenaire du
groupe Mezoughi, le dépositaire de sa marque à l'ouest du pays pour une usine de montage de camions à Mascara qui
entrera en production à la fin
2017.
La future usine sera localisée dans
la nouvelle zone industrielle de la commune de Oggaz, au
nord
de
la wilaya. Le coût du projet est estimé à 1,5 milliard de
dinars dont 30% provenant d'un autofinancement
du groupe. L'usine prévoit
la production de 1.200 camions dans les
première
et deuxième années et d'accroître
la production selon la demande. Une partie de la production sera destinée à l'exportation vers des pays africains avoisinants, indiquent encore les promoteurs
du
dossier. Le groupe Mezoughi compte également
bénéficier du réseau de sous-traitants qui se développe dans la région afin
d'accroître progressivement le taux d'intégration nationale
de
l'usine de camions.
A Batna, le projet de l'usine Hyundai du
groupe Global Motors, initié dans le cadre d'un partenariat algéro-sud- coréen, devra entrer en production «très prochainement». L'Algérie assure le financement du
projet
à
hauteur de
100% alors que
le
partenaire
étranger se charge d'apporter le savoir-faire
et l'expérience. Pour rappel, le processus retenu dans une
première étape est l'assemblage en SKD et plus tard en
CKD et l'évolution du taux
d'intégration à 40% au bout de 5 années
d'activité. Cette usine, d'un investissement de sept milliards de dinars, aura une capacité de
production de 30 à 55 camions par jour, soit près de
20.000 véhicules par an.
Pour le premier installateur privé
d’équipeme nts GPL, 2017 sera
bien
meilleure que 2016
Source : Maghreb Emergent
Selon le directeur général-adjoint de l’entreprise
Ghazal,
le maintien du prix du
Sirghaz
à 9
dinars, au moment où ceux
des autres carburants ont enregistré leur deuxième hausse en un an, a poussé beaucoup
d’automobilistes à se ruer vers
les installateurs d’équipements GPL. L’Algérie compte quelque 200.
000
véhicules roulant au GPL sur un total dépassant les 6 millions.
Le marché
du
GPL (gaz de
pétrole liquéfié) se
portera
beaucoup mieux en 2017 qu’en 2016, selon M.
Mohamed
Arachiche, directeur
général-adjoint de
l’entreprise Ghazal,
premier installateur privé algérien d’équipements
GPL pour
les véhicules.
« Le maintien du prix de
ce carburant, vendu sous
la marque commerciale de Sirghaz, à 9 dinars, au moment où ceux des autres carburants ont enregistré
leur deuxième hausse entre janvier 2016 et janvier 2017,
a poussé beaucoup d’automobilistes à se ruer vers
les installateurs d’équipements GPL, dès le début de cette
année », affirme M. Arachiche.
Beaucoup d’automobilistes ont également opté pour le
Sirghaz parce qu’ils ont, ajoute-t-il,
abandonné l’idée d’attendre une subvention
de
l’Etat, comme l’avait fait
croire la rumeur en 2016. « C’est précisément cette rumeur qui a fait que la demande sur le Sirghaz évolue de façon modérée », déplore-t-il.
« Nous avons fait le calcul et avons constaté qu’une
personne
roulant
au
GPL économisera, cette
année,
1,95 dinar par kilomètre parcouru, contre 1, 5 dinar en
2016 », explique M. Arachiche. En d’autres termes, «
il est possible d’amortir
le coût d’installation d’équipements
GPL au
bout de 30.000
km. Pour un
chauffeur de taxi, par exemple, cette distance est
vite
parcourue », souligne-t-il.
A signaler que le coût d’installation d’équipements GPL
dans un véhicule se situe entre 50.000 et 60.000 dinars.
« Il y a évidemment des périodes meilleures que
d’autres pour les installateurs d’équipements
GPL.
Par
exemple, durant le mois de ramadan ou au moment de
la rentrée sociale, les gens sont moins enclins à convertir leurs véhicules en raison des dépenses
qu’ils ont à faire.
Mais
globalement, l’année 2017 s’annonce bien
meilleure que l’année 2016 », affirme M. Arachiche.
L’usage
du GPL en hausse
Selon les chiffres officiels, qui s’arrêtent au mois de mai
2016, la demande sur
le GPL a enregistré une
augmentation de 14% au cours des cinq premiers
mois
de
l’année écoulée.
A noter que l’Algérie compte quelque 200. 000 véhicules roulant au GPL sur un
total dépassant les 6 millions.
Le programme national de promotion de l’utilisation des carburants propres qui
s’étale jusqu’en 2030 prévoit
la conversion d’un million de véhicules au GPL.
Dans
le cadre de ce programme,
Naftal (Société nationale de commercialisation
et de distribution de produits pétroliers), premier installateur d’équipements GPL
du pays, vise à implanter, d’ici 2030, du GPL dans 1.000 stations-service pour renforcer les 600 déjà
opérationnelles.
A côté de Naftal et de
Ghazal, le marché compte
actuellement une centaine de petites entreprises spécialisées dans
la conversion des véhicules au GPL.
TRANSACTIONS & CONTRATS
Recherche et développement : Convention
Sonatrach - Enseignement supérieur
Source : El Moudjahid
Le groupe Sonatrach, et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ont signé, hier
à Alger, une convention-cadre dans le domaine de la recherche et le développement.
Le
document a
été
co- paraphé par le directeur central de la recherche et
développement de Sonatrach, M.
Azzedine Adjeb, et le directeur général de la recherche scientifique et du
développement technologique auprès du
ministère de l'Enseignement supérieur et de
la Recherche
scientifique, M. Hafid
Aourag. Cette convention permettra l’échange d’expertise scientifique et technologique,
la réalisation conjointe
de projets de recherche-développement et d'innovation, ainsi que la
mutualisation des moyens comme les laboratoires, les équipes de recherche et l'organisation
commune
d'évènements scientifiques,
auxquels participeront des experts des deux parties,
explique Sonatrach
dans un communiqué. Pour rappel, ce groupe pétrolier public a
signé, en juillet dernier, des conventions-cadres avec
l'École nationale polytechnique, et l'École nationale supérieure de management. Ces conventions-cadres permettent aux activités
et filiales de Sonatrach de bénéficier
de
l'expertise et des moyens de ces deux grandes écoles,
notamment la prise
en charge des travaux d'études et de recherche-développement, et l'intervention des enseignants-chercheurs
de
ces deux écoles dans l'expertise
et le conseil auprès des structures du groupe Sonatrach.
REGIONS
Complexe sidérurgique de B ellara :
L’autr e
« poumon » économique
Source : El Moudjahid
Projet
d’importance
et d’intérêt nationaux, le futur
complexe sidérurgique de la zone de Bellara, à El- Milia,
au sud-est de Jijel,
est l’autre poumon économique du pays et dont la portée stratégique est de mettre fin à l'importation de l’acier.
Lancé en réalisation en 2015, ce projet de l’Algerian Qatar Steel (AQS), fruit de partenariat entre l’Algérie qui détient 51% et le Qatar avec 49 % du capital,
est
appelé à «révolutionner» l’industrie nationale en
offrant un
marché d4acier
équilibré, régulier et
compétitif. La pose des premiers pieux constituant l’ossature du laminoir
de ce méga
projet a confirmé le début
de
concrétisation d’un vieux rêve transformé, grâce à la détermination des hommes,
en une réalité. Le taux d’avancement des travaux de réalisation du
complexe
sidérurgique de
Bellara
a
atteint plus de 60 %, ont
affirmé des responsables
de l’AQS, propriétaire du projet. Les travaux du premier laminoir
sur les trois prévus dans ce grand complexe industriel sont actuellement à 70 %, ont, de leur côté, souligné à l’APS, les responsables du groupe italien Danielli, chargé de
la
construction
de cet ensemble
sidérurgique. S’étendant sur
une
superficie avoisinant les 216 ha de la zone industrielle
Bellara, le complexe tant attendu «balayera
d’un revers de main» la dépendance aux importations d’acier, a soutenu le
directeur général adjoint de l’AQS, Sofiane Chaib Setti, qui a mis l’accent sur l’importance de cet investissement dans la mise en place
d’une industrie algérienne
développée et compétitive.
Devant entré en exploitation courant 2017, le complexe
sidérurgique de Bellara, qui sera doté de deux aciéries
et de trois laminoirs, est l’un des plus importants projets d’investissement dont
a bénéficié
le secteur économique national au titre de la grande dynamique de développement
tous
azimut en cours en Algérie
depuis
plus d’une décennie.
A ce jour, plus de 800 pieux et une quarantaine de piliers
pour les
3 laminoirs du futur complexe sidérurgique
de Bellara ont déjà été posés. Le chantier «grouille» d’équipes, tous les moyens humains
et logistiques nécessaires ayant été mobilisés avec la
détermination
de
parachever, dans les délais impartis, l’un des projets
«phares» de l’industrie nationale.
D’un coût de 170 milliards de
dinars, le chantier du
complexe sidérurgique de Bellara offre actuellement 3000 postes
de
travail. En phase d’exploitation, ce complexe
proposera 1500 emplois directs et pas
moins de 10 000
indirects et métamorphosera toute la région de Bellara.
Une capacité prévisionnelle
de 4 millions de tonnes/an
Avec une capacité de production, dans
une
première phase, de 2 millions de tonnes d’acier
par an, puis 4 millions
de
tonnes dans une deuxième phase, le complexe sidérurgique produira
l’acier plat et des aciers
spéciaux, et accompagnera l’évolution
des
différentes filiales industrielles, celle ferroviaire
et
du secteur
automobile notamment, a tenu à souligner le DG adjoint de l'AQS. Ce projet sidérurgique ouvrira de nouvelles
perspectives de développement socio-économique pour Jijel
en particulier
et
pour toute l’Algérie, ont
souligné le
responsables concernés,
qui ont fait part de
l’effet «domino» qu’aura ce projet sur tous les secteurs.
Combiné au dynamisme du port de Djenjen à la faveur du parachèvement
du
projet de la pénétrante autoroutière entre Jijel et la ville
d’El-Eulma
(Sétif), cet investissement sera d’un impact certain sur
l’économie
régionale et nationale, affirme-t-on.
Une mégacentrale électrique pour consolider
le
pôle industriel de Bellara
Dans la zone de Bellara, un
immense terrain, au détour
d'un passage à proximité
de
la commune d'El- Milia, entre
Jijel et Constantine, au site qui porte le nom du
chahid de la Révolution, Mahmoud Bellara, une centrale électrique, un autre mégaprojet, est en
voie de
parachèvement.
La centrale électrique pour
laquelle un investissement de 89 milliards de dinars a été consenti, implantée à proximité immédiate du complexe, devra
assurer une alimentation constante en cette énergie
vitale pour cette industrie capitale.
D’une capacité de près de 1.400 méga watt (1.398,29
MW), cette centrale électrique, réalisée dans le cadre du projet du complexe sidérurgique algéro-qatari de Bellara, sera d’un impact considérable dans le développement
de
cette industrie «de première
importance sur le tableau de bord
de
l’économie nationale»,
escompte-t-on.
Le
tiers de la capacité
globale de cette centrale
électrique, soit
environ 400 méga watts, dont la
réception est prévue pour 2018,
sera consommé par le complexe Bellara, a indiqué Chaib Setti, précisant qu’une amenée
énergétique de 440kv était en cours depuis la station d’Oued El Athmania (Mila) pour permettre à
cette usine sidérurgique
d’effectuer, sans
la moindre contrainte, ses premiers
essais. Il s’agit là d’une stratégie de fond, inspirée d’une vision intégrée qui devra
permettre une meilleure
exploitation de ce complexe sidérurgique en assumant toutes les perspectives de développement ou
d’extension envisageable dans l’avenir, confirme encore M. Setti. Sur le plan
environnemental, toutes le
dispositions techniques nécessaires ont été prévues pour réduire les nuisances sonores ou
les effluents liquides, a-t-on assuré.
Dans une ferme-pilote à Aïn Tolba
: Élevage
d’une nouvelle race d ’ovins
Source : Liberté
La ferme-pilote
Bentata-Madani,
dans
la
commune
d’Aïn
Tolba,
s’est lancée dans
un programme d’élevage
d’une nouvelle race ovine appelée Errembi,
et ce, à l’issue d’une étude approfondie qui
s’est avérée
fructueuse. Cette ferme a
signé plusieurs conventions avec
des propriétaires
d’exploitations
agricoles, implantées à travers le pays, pour
la commercialisation de cette race dont le taux a dépassé les
90% du
cheptel global tout en procédant à l’intensification
de
la production de cette espèce de mouton.
Amine Mekki, un inspecteur vétérinaire qui exerce à
la ferme-pilote, a indiqué que le projet ministériel, qui consiste à améliorer la race locale, surtout
celle d’Errembi, a démarré en
2009 avec l’identification du
cheptel à l’aide de boucles. En parallèle, avec la
collaboration de l’Institut
technique des élevages (Itelv) de Baba-Ali (Alger), l’opération
de
sélection des bêtes
semblables à la race Errembi
a été réalisée.
“L’emplacement de la ferme est favorable à l’élevage de
cette race, qui
est meilleure que la race
d’Ouled Djellal.
En 2010,
5 béliers de race typique Errembi, ramenés de
Sougueur, ont été utilisés pour la
reproduction dès
octobre 2012. Aujourd’hui, la ferme élève un bélier”, a-
t-il expliqué. La
ferme-pilote a reçu une autorisation de
vente au profit de 4 fermes de
même vocation implantées à Relizane, à
Tlemcen et à Tiaret pour parachever le cycle de reproduction.
Jijel : Lancement de plusieurs projets
d’investiss
ement à la ZA C de B eni
Ahmed
Source : Liberté
Dans le cadre de la concrétisation des projets
d’investissement validés par le Calpiref (Comité d’assistance à la localisation
et la
promotion des investissements et de la régularisation du foncier), 15 investisseurs ont déjà commencé à installer
leurs unités
de
production dans la zone d’activités de Beni Ahmed (commune de Kaous). Une fois
réalisées et mises en
service, ces unités contribueront à la création d’un
nombre important d’emplois, en plus de leur
contribution dans l’économie de la wilaya de Jijel, a-t-on précisé.
Ces usines seront
spécialisées dans
la production et la transformation de plastique, la
transformation du liège,
la fabrication de café, la production de la viande blanche, la production d’huile
d’olive et la construction
de
bateaux de pêche, a-t-on
précisé. Par ailleurs, le wali de Jijel, Larbi Merzoug, qui a effectué plusieurs sorties et réunions à ce sujet,
a incité à maintes reprises les investisseurs à
concrétiser ces
projets créateurs de richesses dans les plus brefs
délais, faute de quoi les attributions par le Calpiref leur
seront
inévitablement retirées. Dans cette lancée,
des
projets relevant du
Calpiref, installés au niveau du plan d’occupation de sol situé à l’entrée est de Jijel, sont en
cours de réalisation. Il
s’agit de la réalisation de 9
tours de 14 étages,
3 cliniques pluridisciplinaires et
un laboratoire d’analyses médicales. Notons que la zone
d’activités
de Beni Ahmed
englobe au total 33
lots,
répartis sur une superficie de 16 ha.