REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 25 JANVIER 2017
mercredi, 25. Janvier 2017
SOMMAIRE
Marché & Economie.......................................................................................................... 2
Forum de dialogue Finances 5+5 : renforcer la coopération .................................................. 2
Ouverture de la ligne ferroviaire Boughezoul-Tissemsilt avant fin 2017 ................................ 2
Facture d'importation des médicaments en 2016 : En hausse ............................................... 3
Coface/secteur pétrolier algérien : De grandes performances ............................................... 3
Commerce ........................................................................................................................ 4
Tassili Airlines : Cap sur l'Afrique............................................................................................. 4M-paiement : “Djezzy sera prêt en 2018” ............................................................................... 5
Transactions & Contrats .................................................................................................... 5
Accord de partenariat entre Saidal et Acdima : La bioéquivalence se fera en Algérie ........... 5
Régions............................................................................................................................. 6
El-Bayadh : Six milliards de dinars d’investissements ............................................................. 650.000 tonnes de semences de pomme de terre .................................................................... 6
MARCHE & ECONOMIE
Forum de dialogue Finances 5+5
: renforcer la coopération
Source : El Moudjahid
Les travaux de la réunion des ministres des Finances des pays du Forum de dialogue 5+5 des pays de
la Méditerranée occidentale ont débuté hier à Paris. Co-
présidée par le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, et le ministre français de l’Economie
et des
Finances, Michel Sapin, la réunion,
qui
se déroule à huis clos, constitue pour les pays de deux rives de la Méditerranée
occidentale une occasion pour les ministres en charge
des
Finances d'engager des échanges « sur des
questions d'intérêt commun ». Dans un entretien avec
la presse algérienne, peu avant le début des travaux, M. Baba Ammi a
indiqué que les domaines de
coopération des pays du 5+5 finances sont « très importants », notamment la coopération douanière et énergétique,
qui
sont les deux points « principaux » de cette rencontre.
Pour rappel, les ministres du Forum 5+5 finances aborderont des questions liées, entre autres, à
la transparence financière et à la
mise en œuvre des normes
et des
standards internationaux
de transparence définis par le Groupe d’action financière
(GAFI) ainsi qu'à la mise en
place de dispositifs
de lutte contre le blanchiment d'argent
et le financement
du terrorisme.
Ils débattront également
de
la coopération dans
le domaine fiscal, notamment, la poursuite des
dialogues
bilatéraux entre administrations fiscales afin
d’assurer une application uniforme des
dispositions des conventions fiscales, et du renforcement de la coopération entre les Etats en vue d'améliorer le cadre
des échanges économiques tout
en sécurisant la situation des contribuables. Cette réunion se penchera aussi sur la
coopération douanière en vue d'une plus
grande
efficacité, notamment en
matière de
lutte
contre les grands trafics, ainsi que les possibilités de
renforcement de
capacités et la formation des agents.
Il est prévu également, dans le cadre de la lutte contre
le réchauffement climatique, de passer en
revue les
engagements pris et les initiatives lancées, sur
le plan financier, lors de la Conférence de Paris (COP21) et celle
de
Marrakech (COP22), afin de rendre les flux financiers et les investissements
« compatibles » avec
un développement à faible émission de gaz à effet de serre.
Le
Dialogue en Méditerranée occidentale, dit Dialogue
5+5, qui réunit l’Espagne, la France, l’Italie, Malte et le Portugal avec l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Libye et
la Mauritanie, a été lancé officiellement à Rome en
1990.
Les relations
économiques
franco-algériennes « très
fructueuses » et « très confiantes »
Le ministre français de
l’Economie
et des Finances,
Michel Sapin, a affirmé
que
les relations franco- algériennes dans le domaine économique, à l’instar des autres aspects de la coopération, sont « très fructueuses
» et « très confiantes ».
« Globalement, nous avons des relations très
fructueuses, très confiantes dans
les domaines
économiques comme dans
tous les autres aspects de la coopération bilatérale », a-t-il déclaré à l’APS, à la
Télévision et à la Radio algériennes, à l’issue de son
entretien avec le
ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, peu avant le début de la réunion des
ministres des Finances des pays du Forum de dialogue 5+5 des
pays de la Méditerranée occidentale. Le ministre français
a
indiqué
qu’au cours de
cette « courte
»
réunion bilatérale « c’est toujours important qu’on puisse se connaître
à la fois personnellement et parler
de
la situation de l’Algérie qui a fait face, comme
beaucoup d’autres, à une baisse de ses recettes dues
à la baisse du prix du pétrole », soulignant qu’elle l’a
fait avec « beaucoup de détermination ». « L’Algérie est aujourd’hui
en situation de faire face à
ces difficultés
sans renoncer aux
investissements nécessaires au
développement du pays », a-t-il ajouté, relevant que les deux
pays ont « beaucoup »
de coopération bilatérale.
Ouverture de la ligne
ferroviaire
Boughezoul-Tissemsilt avant fin 2017
Source : El Moudjahid
Le ministre
des
Travaux publics
et des Transports,
Boudjemaa Talai a annoncé, hier
à Tissemsilt,
l'ouverture de la ligne ferroviaire Boughezoul -Tissemsilt avant la fin de l'année.
Animant un point de presse en marge de sa
visite d’inspection dans la wilaya, M. Talai a souligné que cette ligne pour le transport de voyageurs
et de
marchandises,
s’étendant sur
185 kilomètres,
contribuera à l'essor économique
dans la région, ajoutant qu'elle sera dotée d'une gare principale à Tissemsilt.
Par ailleurs, le ministre a déclaré «nous ne disposons pas
actuellement de moyens pour financer le projet de réalisation de
la nouvelle ligne ferroviaire Khemis Meliana -Tissemsilt qui est
à l’étude». Le plan national
de
transport ferroviaire prévoit l'extension du réseau de
4.000 km actuellement à 12.500 km dans les prochaines années, a indiqué le ministre ajoutant que dans le cadre
de
ce plan, 2300 km de lignes sont en cours
de réalisation et
que tous les
projets lancés seront
réceptionnés dans les délais impartis. M. Talai
a annoncé l’entrée de la gare
de
voyageurs type A de la
ville de Tissemsilt en service le 5 juillet prochain.
Par
ailleurs, un plan logistique national sera présenté dans
les prochaines semaines
devant le
gouvernement
pour
organiser l’activité des zones logistiques, zones industrielles, ports secs au service de l’économie
nationale, a fait savoir le
ministre soulignant qu’en cas de disponibilité de moyens financiers, le restant
de l’autoroute est-ouest sera lancé à l’est du pays sur une distance de 84
km en plus des travaux
de
réfection
d’une trémie à Djebel El Wahch (Constantine) qui seront
concrétisés au courant de cette année. Au sujet des intempéries qui sévissent
dans le pays, M. Talai a affirmé que son département a pris plusieurs mesures concrétisant un grand programme d’ouverture
des
routes nuit et jour avec la
mobilisation des moyens de
l’Armée nationale populaire (ANP).
D'autre part, il a
indiqué que l'investissement en
services du tramway et du métro dans la partie-ouest d’Alger, qui accuse un manque en matière de transport collectif, sera revu si des investisseurs expriment leurs
intentions. Ces services dépendent actuellement de
moyens de financement du
Trésor public.
Lors d’une
émission radiophonique, le ministre a déclaré que le projet de réalisation de l’autoroute des
Hauts plateaux n’est pas à l'ordre du jour car ce genre
de
projets nécessite de gros moyens financiers.
La visite du
ministre a été marquée par l’inspection du projet de réalsiation de
la ligne ferroviaire Tissemsilt-Boughezoul et des travaux de concrétisation
de
la gare principale ferroviaire du
chef-lieu de wilaya, ainsi que par la présentation d'un
exposé sur l’étude portant sur les
projets du dédoublement
de
la double voie express
Khemis Meliana-Tissemsilt-Tiaret (172 km) et de la ligne ferroviaire
Khemis
Miliana-Tissemsilt. M.
Talai
s'est
enquis également du
projet de réalisation
d’une pénétrante de Tissemsilt sur une distance de 18 km avec
la réalisation d’un échangeur et a inspecté la gare routière de transport de voyageurs type A au chef-lieu de wilaya.
Facture d'importation des médicaments en
2016 :
En hausse
Source : El Moudjahid
La facture
d'importation des produits pharmaceutiques a augmenté de plus de 2% au cours de l'année 2016 par rapport à 2015 en dépit
de
la baisse des quantités importées, a appris l'APS
auprès des Douanes.
La valeur des importations de ces produits a grimpé à
2,02 milliards de dollars (usd) en 2016 contre 1,97 milliard usd
en 2015 (+2,4%), précise le Centre national
de
l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis). Par contre,
les quantités importées ont reculé à
23.614,2 tonnes (t)
en
2016 contre 26.915,7 t (+12,26%). Par
catégorie de produits, la facture des médicaments
à
usage humain
s'est chiffrée à 1,9
milliard usd contre 1,87 milliard usd (+1,52%), tandis
que les quantités
importées ont baissé
à 21.083,1 t
contre 24.561,2 t (-14,1%).
Ce sont surtout les médicaments à usage vétérinaire qui ont vu la facture d'importation monter en flèche à 35,17 millions usd contre 29,53 millions usd (+19,1%) malgré une diminution des quantités importées à 661,5 t contre
681,02 t (-2,85%).
Pour les importations des
produits
parapharmaceutiques (pansements
adhésifs, gazes, réactifs...), elles ont augmenté à 81,38
millions usd
(1.869,5 t) contre 68,67 millions usd (1.673,5 t), soit une
hausse de 18,52% en valeur et de 11,71% en volume.
Dans le cadre de la rationalisation des importations des médicaments, un arrêté ministériel publié en décembre
2015, avait fixé la liste des produits pharmaceutiques à
usage humain et des matériels médicaux fabriqués en
Algérie qui
sont interdits à l'importation.
Il s'agit de
357
médicaments composés de
comprimés,
crèmes et pommades
dermiques,
solutions
injectables, suppositoires, pommades ophtalmiques et de sirop. S'y
ajoute également une liste de onze matériels
médicaux fabriqués localement et qui sont aussi interdits
à l'importation telles les seringues, compresses et bandes
de
gaze et la
bicarbonate de soude pour dialyse.
Coface/secteur
pétrolier algérien : De grandes performances
Source : El Moudjahid
Le secteur pétrolier algérien a montré des performances
"positives" comparativement à 2015, a affirmé la Coface dans son rapport annuel "Risque pays 2017", relevant que la croissance "n’a que
faiblement ralenti en 2016". "En dépit de la baisse du PIB pétrolier nominal,
le secteur pétrolier a
montré des performances positives comparativement
à 2015 en maintenant
un taux
de croissance supérieur
à zéro", a expliqué la Coface, un organisme français d’assurance-crédit,
dans son analyse des risques et prévisions sur 160 pays, publiée
lors du colloque organisé mardi
à Paris. Dans ce nouveau rapport, l’Algérie a été classée à la
catégorie
C où
le risque d’impayés des entreprises est élevé, et à la
catégorie B en matière d’environnement des affaires où la fiabilité
et la disponibilité des bilans d’entreprises sont "très variables", alors que dans le précédent,
elle était dans la catégorie B avec un risque "assez faible". La note C concerne donc les pays dont les perspectives
économiques et
financières
sont "très incertaines",
selon l’explication du rapport,
et la probabilité
moyenne de défaut des entreprises est "très
élevée". Figurent dans cette catégorie notamment l’Afrique du
Sud, l’Egypte, le Liban, le Brésil,
la Russie et la Grèce. Dans son analyse sur
l’Algérie, la Compagnie française
d'assurance pour
le
commerce extérieur a
indiqué que l’économie hors pétrole a certes présenté des signes de ralentissement, mais ils concernent principalement le secteur manufacturier et le secteur public. Les services
et les secteurs liés à la consommation
sont quant à eux restés "dynamiques",
a estimé la Coface qui a constaté que les dépenses des ménages sont restées "soutenues" en partie "grâce au
maintien des subventions hors
énergie". Le rapport fait observer que face à un risque
de
ralentissement "prolongé"
suite à une baisse des investissements en capital, les autorités algériennes avaient, en outre, maintenu les dépenses sociales et une réforme de la fiscalité des
entreprises du secteur privé.
"Les mesures d’austérité annoncées
en 2017 devraient cependant conduire
à une nette décélération de
l’activité mais le gouvernement prévoit dans le
même temps de lancer un plan de diversification économique sur
la période 2016-2019",
a-t-il rappelé, soulignant que
ce programme aura pour objectif de favoriser 18 filières
industrielles et d’amorcer la relance et l’intégration
des industries ainsi que la création d’emplois. Par ailleurs, la Coface a estimé que la légère augmentation du prix
du pétrole attendue en 2017 "ne suffirait pas à faire baisser
la pression sur les finances publiques et les
exportations, qui
continuerait à peser sur l’environnement macroéconomique national", voyant dans la hausse des taxes
et
de l’inflation une contrainte pour la consommation des ménages. Sur
le plan des dépenses,
l’analyse de la Coface fait ressortir une
diminution du déficit public en 2016, prévoyant le maintien du déficit
de la balance commerciale "en
dépit des tentatives de la part
des
autorités de juguler la facture
d’importations", indiquant que l’Algérie reste,
en outre, "largement tributaire" de son partenaire
européen.
COMMERCE
Tassili Airlines : Cap sur
l'Afrique
Source : El Moudjahid
La compagnie aérienne Tassili Airlines (TAL) envisage de se déployer à travers le
continent africain,
tout en
investissant d’autres créneaux offrant de nouvelles
prestations à ses passagers, a affirmé son Pdg, Belkacem Harchaoui, dans un entretien à l'APS. «Notre objectif est de faire de Tassili Airlines une compagnie régionale
en investissant le marché africain. Nous œuvrons dans ce sens», avance M. Harchaoui, rappelant le projet d’inauguration, au courant
du
1er trimestre
2017,
d’un
vol
Alger-Tindouf-Nouakchott. Ce projet s’inscrit dans le sillage des orientations
des
pouvoirs publics
de promouvoir
le produit national et d’encourager les exportations
vers l’Afrique qui offre
des opportunités
certaines, explique-t-il tout en notant qu'il s'agit aussi
de
continuer à investir l’Europe et «là où la demande s’exprime». Dans la
perspective de la pénétration
du marché africain,
poursuit le Pdg, TAL a procédé, fin novembre 2016, à
la signature d’un
protocole d’accord
avec
Logitrans (Groupe SNTR), portant sur le fret
de marchandises par avion cargo : Une spécialisation que la compagnie s’attelle à développer pour accompagner
son
déploiement continental. M. Harchaoui a, en outre,
insisté sur la volonté de la
compagnie d’avoir une «plus
grande
visibilité»
et d’offrir
une «autre
alternative»
pour les passagers, avant de noter que TAL se distingue également par le volet de la formation auquel elle consacre un budget
«assez conséquent» au bénéfice de
l’ensemble du personnel navigant et au sol. «Nous
faisons du
volet de la formation un cheval de bataille pour pouvoir nous hisser au niveau d’une compagnie de
dimension internationale», assure-t-il. Questionné sur
la flotte dont dispose ce transporteur public aérien, il observe que les douze
appareils sont arrivés «à saturation», d’où l’intérêt de renforcer cette flotte pour investir
d’autres lignes tant dans le transport pétrolier, domestique qu’étranger, rappelant l’appel
d’offres lancé récemment pour l’acquisition de 4 modules de
155 places et d’un module de 70 places.
Un autre appel
d’offres a été également lancé pour l’affrètement de
2 avions destinés au transport sanitaire du personnel pétrolier et les populations des régions Hassi-Messaoud et
d’Adrar. Outre l’acquisition de nouveaux appareils, la
compagnie compte poursuivre sa politique des «tarifs
concurrentiels» à travers la
réduction des coûts des
différents
composants. Concernant les inaugurations
effectuées ces derniers mois sur les lignes domestiques
et à
l’international, le Pdg de TAL fait valoir qu'elles
obéissent à «une stratégie bien
définie» liée au développement de
la compagnie et en rapport avec les
besoins de la compagnie-mère, Sonatrach.
«La première priorité» de TAL demeure le transport des travailleurs dans les bases de vie du
sud,
tient-il à préciser. Le
second
volet est celui liant TAL aux partenaires de
Sonatrach, citant l’inauguration,
en 2016, des lignes
Alger-Oran-Krechba
(Ghardaïa) et Alger-Constantine-
Krechba,
sachant que Krechba abrite le centre d’exploitation de gaz en partenariat avec In Salah Gaz.
En somme, affirme M. Harchaoui, «en tant que filiale du
groupe Sonatrach, une société citoyenne, notre
compagnie ne peut que s’inscrire
dans cette démarche,
et notre citoyenneté nous l’exprimons à travers
la bonne prise en charge des voyageurs». Plus encore,
«nous la menons également sur le plan
environnemental», citant, notamment, la mise en place, au cours
de l'année 2017, d’une «politique
carburant» visant la réduction de consommation de kérosène et des
émissions de CO2.
Pour diversifier ses prestations, la compagnie prévoit, à travers sa filiale, de concrétiser un
partenariat avec une entreprise nationale pour le lavage des isolateurs des lignes à haute tension localisées dans
le nord du pays. Il s’agit d’un projet au profit du groupe
Sonelgaz, en partenariat
avec un consortium franco- portugais
permettant
ainsi d’éviter les fréquentes
coupures d’électricité durant la
saison estivale.
M-paiement : “Djezz y sera prêt en 201 8”
Source : Liberté
L’opérateur de téléphonie mobile Djezzy est prêt pour marquer une nouvelle ère
en Algérie dans le monde du mobile et de la finance.
En effet, lors
de l’ouverture, hier
à l’hôtel El-Aurassi
d’Alger, du forum intitulé “Mobile
Money pour l’inclusion
financière”, le P-DG du
leader des technologues numériques, Nesci Vincenzo, a indiqué
que
“l’introduction du mobile paiement en Algérie est
annoncée pour 2018. Et 2018, c’est demain ! Un laps de
temps d’une année qui
permettra à l’ensemble des
opérateurs de mieux sensibiliser les consommateurs
ainsi que les acteurs du secteur du commerce sur l’importance de l’usage de ce nouveau service qui
revêt
une
dimension particulière à la hauteur des enjeux qu’il
présente.”
Devant son invité d’honneur, à savoir GSM-Association, les représentants de la Poste, des opérateurs de la
téléphonie mobile, des
banques publiques et privées, mais
aussi du Fonds national d’investissement et de la Satim, M. Vincenzo a estimé que “le transfert d’argent de mobile à
mobile s’est particulièrement
développé dans les pays
émergents où notre actionnaire VimpelCom a une solide
expérience”.
Il citera,
entre autres, les
formes de
transaction,
comme les petits
paiements de proximité et les paiements
à distance dématérialisés, désormais accessibles via la téléphonie
mobile. “C’est cette
expertise que
nous comptons
mettre à la disposition de
nos 16
millions d’abonnés
et futurs abonnés une fois les textes réglementaires publiés. Le rechargement prépayé est déjà une forme de
paiement mobile. Mais ce dernier va
aller au-delà, permettant rapidité et
mobilité pour l’utilisateur et économie en coûts de transaction.
C’est surtout un
produit d’appel assurant la
fourniture de services et la
pénétration de nouveaux
marchés pour le fournisseur du
service, qu’il soit opérateur de téléphonie mobile ou d’institutions financières”,
a développé encore M. Vincenzo.
Aux yeux du patron de Djezzy, si l’opération e-paiement
a réussi
en
Algérie comme une première étape, notamment
avec
sa
généralisation
dans
toutes les
surfaces commerciales, il est évident que le m-mobile
constitue une seconde étape et la plus importante.
“Le
boom
de la
téléphonie mobile est
un coup d’accélérateur qui aidera à l’émergence de l’économie numérique pour laquelle nous contribuons à travers la mise en place d’un écosystème digitale
et le soutien apporté aux jeunes porteurs de projets
innovants. Avec le FNI
et
VimpelCom,
Djezzy joue un
rôle dans le
développement de l’économie nationale algérienne à travers l’investissement d’un milliard de dollars sur les
cinq prochaines années”, a estimé M. Vincenzo.
Rappelant qu’ils sont
60 millions
d’utilisateurs
du mobile paiement dans le monde, l’orateur a souligné
que
le m-payement “se décline comme un véritable marché économique mettant à la croisée des chemins des acteurs, comme les opérateurs des télécoms et les
établissements bancaires
(…) La plateforme numérique
en Algérie est en train de jeter les bases d’une économie digitale
dans le but de faciliter la vie des citoyens et
contribuer
à
une meilleure
traçabilité des
flux
financiers”.
Raison pour laquelle,
a expliqué M. Vincenzo,
“Djezzy a organisé ce séminaire et marqué sa contribution à la vulgarisation
de
l’utilisation
des
moyens de paiements
modernes dans le cadre de la politique
du gouvernement”. Pour sa part, le directeur des politiques
publiques de GSM-Association, Nathan Naidoo, a indiqué que “l’Algérie est
située au milieu de la carte mondiale de l’inclusion financière. C’est un
pays qui recèle une population assez bancarisée, certes,
mais
beaucoup reste à faire. Si le m-paiement marche dans
82 pays, avec un portefeuille de 2 milliards d’utilisateurs, pourquoi pas en Algérie
?”
Détaillant les
processus d’intégration de ces “autoroutes financières”, M. Naidoo a
indiqué que le
m-paiement, c’est-à-dire
l’argent “mobile”,
est un secteur à deux
vitesses assujetti à une réglementation rigoureuse,
un
réseau bien implanté près des
consommateurs et des
infrastructures lourdes et
sécurisées. Révélant
les limites de ce nouveau
mode de paiement, le conférencier estime que le
m-paiement
“est une valeur
ajoutée, mais
toute chose à ses limites, dont le plafonnement des transferts,
y compris à l’international.”
TRANSACTIONS & CONTRATS
Accord de partenariat entre Saidal
et Acdima : La
bioéquivalence se fera en
Algérie
Source : El Moudjahid
Le groupe Saidal a signé, hier, un accord de partenariat avec la société
jordanienne Acdima portant
sur la
réalisation d'études de bioéquivalence en Algérie. Signé par le Pdg
de
Saidal, Yacine Tounsi, et le directeur général d'Acdima,
Mohamed
Khalifa, cet accord
consiste en la
création d'une
joint-venture
entre les
deux parties qui
sera chargée des études de conformité
des médicaments
génériques avec les
princeps (médicaments originaux), et ce dans le nouveau Centre de bioéquivalence du groupe Saidal sis à Hussein Dey (Alger).
Ce partenariat algéro-jordanien, qui scelle une coopération de longue durée,
selon
M. Tounsi, prévoit, au préalable, une série de formations des cadres
de Saidal en Algérie et en
Jordanie avant que ne soient
entamées les études de bioéquivalence des produits
fabriqués aussi bien par ce groupe public pharmaceutique
que par les autres
opérateurs
industriels pharmaceutiques privés nationaux. Ce partenariat sous forme d’une joint-venture permettra
au «laboratoire pharmaceutique Saidal ainsi qu’aux
autres laboratoires
nationaux d’effectuer dans un centre
de bioéquivalence
des
essais cliniques sur les médicaments génériques qui
seront produits
localement», a
indiqué le Pdg du groupe Saidal, Yacine Tounsi, en marge de la cérémonie de signature qui s’est déroulée au ministère de l’Industrie.
Présidant la cérémonie de signature, la secrétaire général
du ministère de l’Industrie et des Mines, Mme Rabiaa Kerfi,
a précisé que ce centre, le premier en Algérie, permettra d’établir et d’élaborer des
études d’équivalence entre
les médicaments princeps et génériques. «Il est très important qu’il y
ait ce type d’étude
cliniques d’analyse chimique pour
étudier le niveau de conformité par
rapport au médicament». «Appuyé par le centre Acdima pour
une assistance technique et échange
de bonne pratique entre le
staff des deux centres, le centre de
bioéquivalence de Saidal aura la possibilité de s’ouvrir sur
les laboratoires nationaux et internationaux de sorte
à se positionner sur le marché arabe et africain», a-t-elle
ajouté. Il précisera également
que
ce centre est une
réelle avancée pour la production
des
médicaments génériques en Algérie au moment où les autorités font
l’effort de réduire la facture des importations. M. Tounsi
a souligné pour sa part, que l’objectif de Saidal à travers
ce partenariat «est d’arriver à effectuer des études cliniques en terme de bioéquivalence, ce qui n’était
pas disponible avant en Algérie». Selon
lui, ces essais seront
«effectués selon la
réglementation
sanitaire
algérienne» qui est en évolution permanente», a-t-il
ajouté. Pour le Pdg de Saidal, ce centre aidera les laboratoires nationaux à effectuer leurs
essais lors de
production
des médicaments
génériques, puisque
il sera plus facile pour eux de passer les tests au lieu
de faire appel à des centres
étrangers. Le projet qui est
réalisé avec un coût global de 3 millions d’euros, dont
60% de Saidal et 40% d’Acdima a été inauguré le mois dernier par le ministre de l’Industrie.
Il a une capacité de réalisation de
10
études par an et comprend 24 lits. Selon, Tounsi, «le centre
contient des équipements très
sophistiqués pour les études et son
extension sera
effectuée selon le besoin». Mohamed Khalil, Pdg d’ACDIMA
s’est félicité quant à lui,
de
ce partenariat en indiquant
que ce centre permettra
d’effectuer
des
«essais de bioéquivalence non seulement pour des
laboratoires pharmaceutiques algériens
mais
aussi régionaux». Selon, Khalil, ACDIMA est un centre de
bioéquivalence «reconnu de par le
monde ou plusieurs
groupes pharmaceutiques effectuent leurs essais». En effet, ce centre dont le siège est à Oman en Jordanie est
le fruit d’un partenariat
entre 16 pays arabes, dont l’Algérie représentée par Saidal.
REGIONS
El-Bayadh : Six milliards
de
dinars
d’investiss
ements
Source : Liberté
Dans un bilan
de
fin d’année présenté par l’Agence
nationale de développement de l’investissement (ANDI)
d’El-Bayadh, celle-ci
a avalisé 40 projets d’investissement, dont un
monté avec un partenaire étranger. Sur le plan financier, ce volume
d’investissements représente un montant de 6,63
milliards
DA, et l’essentiel des activités concerne les secteurs de l’industrie
avec 14 projets, les services (9),
le tourisme (7), le bâtiment et les travaux publics (5) et le
transport (5), ont précisé les services de l’ANDI.
Appelés à générer ensemble
quelque 309 emplois, ces
projets sont localisés dans différentes
communes, dont
celle du chef-lieu de wilaya (6 projets), Bougtob
(5), Labiodh Sidi Cheikh (4), et le reste réparti entre celles de Mehara, Brezina, Tousmouline, B’noud et Kerakda. Par ailleurs, notre source relève une hausse
du
nombre de
projets que l’ANDI a
soutenus et accompagnés durant l’année écoulée, comparativement à l’année 2015 où
il n’a pas dépassé les 20 projets, avant de rajouter que pas
moins
de
154 projets ont été soutenus depuis
l’ouverture de l’agence en 2011, avec un volume global
de
plus de 16 milliards
de
dinars.
50.000 tonnes de semences de pomme de terre
Source : El Moudjahid
Plus de 50.000 tonnes de semences de pomme de terre importées
ont
été
déchargées au port de Mostaganem
dans le cadre
de
la campagne d’importation de ce
produit pour la
saison agricole 2016-2017, a-t-on appris
lundi du directeur de wilaya des services agricoles (DSA)