REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 03 JANVIER 2017
mardi, 03. janvier 2017
SOMMAIRE
Marché & Economie..........................................................................................................
2
Coopération algéro-russe : Un partenariat en expansion
....................................................... 2
Foncier industriel : Des avantages incitatifs pour le
privé ...................................................... 3
Production de liège : Une richesse à valoriser.........................................................................
3
L’accord de l’Opep
à l’épreuve du
terrain ............................................................................... 4
Carburants et produits pétroliers : La consommation
reste stable.........................................
5
Alimentation: tendance disparate des prix à l’importation en 2016 ......................................
5
Commerce ........................................................................................................................ 6
Stockage, stations-services, Transport par
canalisations : Les grands chantiers de Naftal ... 6
Régions............................................................................................................................. 8
Numérisation
des
collectivités locales : Alger-Centre commune pilote .................................. 8
Octroi prochain de deux
contrats de concession
pour la promotion du
tourisme à
El Tarf .... 9
Aïn-Temouchent: Soutien
financier pour 34 artisans............................................................ 10
Skikda : Vers la plantation de 500 hectares de noyers et d’amandiers ................................ 10
Les procédures d’octroi du permis
de
construction
à Médéa seront "allégées" ................... 10
Divers ..............................................................................................................................11
Céréales : Les cours
mondiaux
du blé et du maïs ouvrent l'année très stables .................... 11
MARCHE & ECONOMIE
Coopération algéro-russe : Un partenariat en expansion
Source : El Moudjahid
Le partenariat
économique algéro-russe s'annonce
prometteur pour
l'année 2017, à la faveur
des nombreux accords
bilatéraux signés en
2016, année
marquée par un
échange de visites entre les responsables des deux pays,
notamment
celle du Premier
ministre, Abdelmalek Sellal,
à Moscou, en avril
dernier.
Mues par leur volonté de poursuivre la mise en œuvre
de la Déclaration de partenariat stratégique signée en
2001 à l'occasion de la visite du Président Abdelaziz
Bouteflika en Russie, Alger et Moscou ont imprégné une nouvelle dynamique à leur coopération bilatérale,
et devraient, au
cours de cette nouvelle année, tirer bénéfice des multiples accords
signés dans divers secteurs d'activité. La visite officielle du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en avril dernier à Moscou, a
été
l'événement-phare de l'année 2016, qui est venu
couronner une intense activité et échanges de visites de
délégations des deux pays, marqués par la signature de
plusieurs accords dans les domaines de l’habitat, de l’énergie atomique et des nouvelles technologies, de
la culture et de la communication.
Encourager l’investissement
L'objectif étant de booster
les échanges commerciaux qui avaient atteint les 885 millions de dollars en
2015.
Concernant les investissements et les échanges commerciaux, le partenariat bilatéral a enregistré un
nouvel élan avec l'organisation d'un forum d'affaires, en marge de la visite de M. Sellal,
en présence de près de
500 opérateurs économiques. Un mémorandum d'entente et de coopération économique entre l'Algérie
et la Russie a été signé, confirmant la
volonté des deux pays d'asseoir
sur des bases solides un partenariat
pérenne et mutuellement avantageux. A cette occasion, le Premier ministre avait affirmé que «des mesures réglementaires et organisationnelles concrètes sont prises
en Algérie pour encourager l’investissement et le partenariat, améliorer le climat des affaires et lever tous
les obstacles». Au cours
du
forum de Moscou, des
hommes d'affaires algériens ont pu
approfondir
les pourparlers avec leurs homologues russes sur
des projets définis préalablement dans les précédents
forums ou conseils d'affaires tenus dans les deux
capitales. Les secteurs ciblés sont aussi nombreux que variés : l'agroalimentaire, la santé, les infrastructures,
l'immobilier, les
transports, l'industrie lourde et légère ainsi
que
les hautes technologies.
Présence
des produits
algériens au
«
World
Food
Moscow »
La capitale russe a abrité le 25e Salon «World
Food
Moscow» au cours duquel plus de vingt exportateurs
algériens de produits
agro-alimentaires ont participé.
Cette manifestation
rassemblant, chaque année, des entreprises de plus de 60 pays, a permis aux entreprises
algériennes d'évaluer
les opportunités
offertes pour
pénétrer ce marché à travers la promotion
du label algérien auprès des nombreux partenaires étrangers.
Le prochain Marché international de l'agroalimentaire
de Moscou
est très attendu par les exportateurs algériens
qui y voient une opportunité idoine pour promouvoir le
label algérien en Russie et dans les pays de l'Asie
centrale. Chaque pays disposera d'un espace de 100 m2 pour exposer et vendre à longueur d'année sa palette
de
produits.
Lavrov à
Alger : « De belles perspectives de coopération »
En février dernier, le ministre des
Affaires étrangères
russe, Serguei Lavrov, a effectué une visite à Alger, au
cours de laquelle il a indiqué que la Russie et l'Algérie
«ont défini des
plans
et des projets concrets dans le
domaine de la coopération commerciale, économique et militaro-technique, et proposé des
formes concrètes
de
coopération entre les ministères et les milieux d'affaires des deux pays». Sur le plan politique, l'Algérie
et la Russie enregistrent une forte convergence de
vue sur diverses questions grâce à une concertation et une coordination bien ancrées.
M. Sellal l'avait clairement exprimé lors de sa dernière visite en Russie en notant
que
les deux pays «partagent les
mêmes points de vue dans la
plupart des questions» qui se posent actuellement, mettant en exergue «la longue histoire
d’amitié et de solidarité qui
caractérise les relations
entre l’Algérie
et
la Russie».
Les deux
pays
entretiennent en effet
une
concertation et une coordination
de
leurs positions sur
les questions régionales et internationales d’intérêt commun, comme cela a
été
souligné à
l'occasion de la tenue, en
juillet dernier à
Moscou, de la première session du dialogue stratégique bilatéral sur
les questions politiques et sécuritaires
entre l’Algérie et la Russie.
Cette session de dialogue est venue confirmer la volonté des deux pays d'aller de l'avant dans leurs relations et leur coopération, aussi bien dans le domaine politique
que
ceux de l'économie, du commerce et de la
culture. Les deux parties avaient rappelé, à cette
occasion, l’attachement de leur pays aux principes de règlement
politique des conflits, de
la
nécessité de dialogue, de
non ingérence dans les affaires intérieures des autres pays et du respect de la
Charte des Nations Unies.
Dans cet esprit, les deux parties
ont
examiné
les questions internationales et
régionales d’intérêt commun, notamment la situation en Syrie, en Libye, au Sahara Occidental, au Sahel, la lutte contre le terrorisme
et le crime organisé transnational ainsi que
la cybercriminalité.
Foncier industriel
: Des avantages incitatifs pour le privé
Source : El Moudjahid
Consacrée dans l’article 58 de la loi de finances pour
2016, cette mesure qui consiste
à ouvrir la voie pour les personnes morales de statut privé pour «procéder à la création, à l’aménagement et à la gestion de zones d’activités, de zones industrielles ou de zones
logistiques sur des
terrains à vocation non agricole,
constituant
leur propriété, ou
relevant
du domaine privé de l’Etat «a été réaffirmé dans le document
budgétaire au titre de l’exercice 2017. Une démarche motivée par
le
souci d’encourager l’investissement productif mais aussi pour alléger les charges supportées par l’Etat. Cette autorisation
est accordée sur la
«base
d’une concession qui leur est
consentie de gré à gré
pour une période de 33 ans avec
octroi d’abattements sur le prix de la concession
modulés en fonction de
l’implantation
géographique du
projet», est-il
précisé. Aussi, les avantages en la
matière, pour les wilayas du
nord sont de l’ordre de «95 % pendant la période
de réalisation du projet pouvant s’étaler d’une année à
5 années et de «75 % pendant
la période d’exploitation
jusqu’à expiration de la durée de la concession».
Le prix de la concession au niveau des wilayas des Hauts-
plateaux et du Sud est calculé au «dinar symbolique le m2 pendant une période de 10 ans et 90 % du montant
de
la redevance domaniale au-delà de cette période
pour les projets implantés
dans les wilayas ayant servi
pour l’exécution de programmes du sud
et des Hauts- plateaux. Les wilayas du Grand sud, la concession est au
dinar symbolique le mètre carré pendant une période
de
15 ans et 95 % du
montant de la redevance domaniale au-delà de cette période pour
les
projets d’investissements implantés dans les wilayas du
Grand
sud». Le texte stipule, au même chapitre que, «la création, l’aménagement et la gestion de ces zones sont soumises à un
cahier des charges,
élaboré conformément au plan national d’aménagement du territoire,
par
le ministère chargé de l’investissement
lorsqu’il s’agit de terrains de statut privé
et conjointement par les
ministères chargés
de l’investissement et des finances, dans le cas
où les terrains relèvent du
domaine privé de l’Etat. Ces avantages qui s’inscrivent dans le sillage de la politique
visant à améliorer le climat des affaires, sont venus
consolider d’autres mesures visant à apporter
une dynamique supplémentaire au développement
économique du pays, à travers le renforcement de l’investissement privé, national et étranger. Aussi, les
actions décidées au titre des régimes fiscaux, douaniers
et domaniaux traduisent
la volonté des autorités
publiques en matière de facilitation de l’investissement, privé
notamment, et d’amélioration
de l’environnement de l’entreprise. Cet
engagement de
l’Etat à soutenir
l’investissement privé, qui reste le premier pourvoyeur d’emplois en Algérie, suppose, en contrepartie, une implication des opérateurs privés, en tant qu’acteurs actifs
dans la dynamique
de développement du pays,
désormais
orientée vers la diversification économique.
Production
de liège : Une richesse à valoriser
Source : El Moudjahid
Le directeur
général des
forêts, Abdelfattah
Abdelmalek, a révélé que l'Algérie produit
40.000
quintaux de liège par an
et pourrait atteindre 200.000
quintaux, en insistant, toutefois, sur
la nécessité
d'accroître les investissements pour le développement de l'économie.
En Algérie, les subéraies couvrent initialement une superficie
variant entre
440 et 480.000 hectares et s’étendent sur le territoire de 23 départements, du
littoral méditerranéen au nord aux chaînes telliennes au sud, selon M.
Abdelfattah, qui précisera que les plus vastes massifs sont localisés à l’est du pays,
région qui
détient à elle seule plus de 4/5 de la subéraie.
Intervenant sur les ondes de la radio, M. Abdelfattah a fait savoir que la subéraie a connu au fil du temps « une constante régression », surtout après la décennie noire,
où elle est estimée à
200.000 hectares, dont la
priorité actuellement, dira-t-il, est « d’investir dans des espaces inexploités ».
C’est pourtant
une
des ressources (matière première) qui
a fait longtemps la fierté du
pays dans le bassin méditerranéen, où existent des concurrents solides, comme le Portugal,
le Maroc, la Turquie, la Grèce etc.
C’était, jusqu’aux années 1970, un des créneaux les plus
prometteurs, avec les autres produits agricoles (vins,
agrumes, produits de l’élevage ovin,…) que l’Algérie exportait, au
moment où le pétrole et le gaz
commençaient
à peine à connaître leur première ascension.
Actuellement,
et compte tenu du fait que
les hydrocarbures est la principale richesse, et au vu de la
crise économique actuelle,
« il est primordial d’instaurer
une vraie réflexion pour développer
l’investissement
dans le secteur forestier, et plus particulièrement
dans celui du liège.
Le DG a fait savoir que le ministère de l’Agriculture, du
Développement rural et de la Pêche a donné des instructions
pour accorder des facilitations aux investisseurs dans le but d'exploiter le liège, notamment
sa transformation, ajoutant qu'il existe un
partenariat
avec
des investisseurs portugais, leader dans ce domaine, pour une plus grande exploitation de cette matière. Il sera également
question d’attribuer plus de
facilitations pour une meilleure exploitation des forêts, en donnant aux investisseurs
des
espaces pour la
plantation des arbres d’intérêt économique, écologique
et social.
Plus une
espérance qu’une
réalité
Dans le cadre de la réhabilitation des espèces dites nobles (chêne-liège, cèdre,…), la Direction générale des forêts a conçu des programmes de repeuplement et
de reboisement en chêne-liège, de façon
à lui faire
retrouver au moins l’aire qu’il occupait dans les années
1950.
Néanmoins, les
taux de réussite ne sont pas totalement
satisfaisants, sachant que l’on a affaire à une espèce exigeante,
les facteurs de dégradation étant nombreux,
à commencer par
le pâturage et l’enlèvement des
jeunes plants par les sangliers,
vieillissement des
peuplements et une régénération naturelle déficiente, enrésinement des peuplements (pin d’Alep et pin
maritime), absence
de
travaux sylvicoles
(embroussaillement et abandon des forêts), manque de plans de gestion subéricole, mauvaise exploitation du liège,
attaques parasitaires et surtout les feux de
forêt. Avec les incertitudes qui pèsent sur les opérations de
récolte et les quantités à extraire, l’industrie du
liège se
réduit à la portion congrue. L’Entreprise algérienne
de génie rural
(EAGR) est chargée de récolter le
liège dans les forêts domaniales.
Elle le revend à des transformateurs qui
en font des bouchons, des pièces de carrelage de décoration
et des isolants. Mais, l’économie du liège est
aujourd’hui plus une espérance qu’une réalité.
Ainsi, la protection et la préservation du chêne-liège est plus qu’une « priorité
», compte tenu de l’importance de ce produit utilisé comme isolant
dans le bâtiment, notamment,
la place significative des produits dérivés
du liège dans l’exportation nationale.
L’accord de l’O pep
à l ’épreuve du
terrai n
Source : El Watan
Après les vacances de fin
d’année, les prix du pétrole suivent désormais une courbe dessinée
par
les quotas
précis mis en vente.
Prises il y a quelques semaines, la décision de l’Opep de
réduire sa production de 1,2 million de barils par jour et celle
des non-Opep de soustraire
au marché près de 600
000 barils/jour, pour pousser les prix
à la
hausse sont, depuis le 1er janvier 2017,
officiellement confrontées à
l’épreuve du terrain.
Si au cours des derniers jours de 2016, les cours du brut se sont maintenus au-dessus des 55 dollars pour le brent, dans le sillage
de
l’annonce de la décision de
réduction de production, il est certain que le marché ne
va
plus se suffire, désormais, des intentions exprimées
par
les principaux protagonistes du marché pétrolier, mais
plutôt tendre à refléter la
mise en pratique réelle de l’accord.
A la reprise des Bourses mondiales après les
vacances de fin d’année, les prix du pétrole suivent désormais une courbe dessinée par les quotas précis mis en vente. C’est
donc la mise en pratique effective de l’accord
et surtout le degré
de
respect du quota dédié
à chaque
pays ayant paraphé l’accord qui
sont scrutés.
Ainsi la cohésion de l’Opep, retrouvée après des années de différends,
est plus que jamais sous la loupe des traders et investisseurs, qui jugent par ailleurs les résolutions
exprimées par les
producteurs non Opep,
suite à leur rapprochement inédit avec l’OPEP depuis
2001. Le marché va donc certainement évoluer dans un
climat empreint de scepticisme, dans la même ambiance qui
a accompagné durant des mois
la démarche consensuelle de l’OPEP, malgré les signaux
positifs qu’elle s’efforçait de lancer, avant la conclusion
de
l’accord en novembre.
Lors des ultimes séances de cotation de 2016, des
doutes ont d’ailleurs été exprimés par certains analystes repris par les agences
de presse. S’exprimant
sur la bonne mise en œuvre de l’accord de l’Opep conclu le 30
novembre et celui
paraphé ensuite avec les non-OPEP,
ils signalaient notamment que «la volatilité sur
le marché du pétrole pourrait atteindre son paroxysme en
2017, si des complications apparaissaient». Certains
experts laissent entendre
que
les investisseurs qui attendent que l’accord de l’OPEP soit appliqué en 2017
«pourraient être déçus».
Pourtant l’OPEP — qui a largement contribué à relancer le marché ces dernières
semaines en annonçant deux accords de baisse de production, l’un en son sein
et l’autre avec des pays
extérieurs comme la Russie — affiche un optimisme
étayé par un tableau de quotas
précis et un suivi rigoureux confié à un comité
technique. Il est à rappeler que l’Organisation se fixe un
seuil de production de 32,5 millions de barils par jour
dès
janvier 2017.
Parallèlement, la Fédération russe
s’est engagée à réduire de 300 000 barils sa production,
soit
près de la
moitié des 558 000 barils de réduction demandés aux producteurs extérieurs à l’Opep
Celle-ci
doit désormais
renforcer sa position et faire respecter les quotas
fixés.
Un objectif que n’avait pas omis de
mettre en relief le ministre algérien de l’Energie dans ses déclarations à la presse en marge
de l’accord conclu à
Vienne, le
30 novembre dernier. M. Boutarfa avait estimé que «le
marché
se régulera plus
vite» dans le sillage du consensus qui s’est dégagé au sein de l’Opep et de l’adhésion des non-Opep.
La décision était attendue, mais sa concrétisation par un
respect strict de l’accord
va
nécessairement consolider
la courbe ascendante des
prix dès la reprise effective des places de cotation.
Il faut savoir, par
ailleurs, que l’OPEP table sur une solide demande de pétrole en 2017
en dépit de l’accord de réduction
de sa production.
Le secrétaire général de l’OPEP, Mohammed
Sanusi Barkindo, avait
estimé, il y a
quelques semaines, que
l’Asie aurait un grand rôle à jouer dans la croissance de
la demande, ajoutant qu’«en 2017, la croissance sera aussi robuste que cette année, aux alentours de 1,2
million de barils». Au niveau mondial, l’Opep estime que
la demande devrait augmenter de 17 millions de
barils/jour à
près de 110 millions
d’ici 2040.
Carburants et produits
pétroliers : La consommation
reste stable
Source : El Watan
Le volume des carburants et des
autres produits pétroliers commercialisés en 2016 s’est établi à 17
millions de
tonnes, soit pratiquement au même niveau
qu’en 2015, ont fait savoir hier des responsables de la Société
nationale
de transport des
produits
pétroliers (Naftal),
lors
d’une rencontre à Alger.
Ainsi, malgré le relèvement des taxes sur les carburants et les limitations
imposées aux importations
de véhicules durant l’exercice écoulé, la
consommation
domestique continue à être conséquente, si l’on
tient compte des derniers chiffres de Naftal, repris hier par
l’APS. Dans le détail, la filiale du groupe Sonatrach, qui a vu son chiffre d’affaires
grimper à 380 milliards de
dinars en 2016, contre 333 milliards de dinars en 2015,
a fait notamment état d’un volume total de 13,9 millions de
tonnes
de carburants ordinaires
(essences et gasoil)
et 1,5 million de tonnes de GPL commercialisés l’année dernière, soit des niveaux de ventes stables
en comparaison avec ceux
de l’exercice précédent.
Dans le
même contexte, la Société nationale de transport des produits pétroliers, a indiqué son directeur
de planification, de stratégie et d’économie,
Mohamed Benchoubane, prévoit de contracter
un emprunt à long terme d’un montant de 283,2
milliards de dinars en vue de financer des projets stratégiques
inscrits dans ce programme de développement 2017-
2030, qui nécessite au total une enveloppe de 564 milliards de dinars.
Sur ce montant, l’emprunt envisagé
devrait donc
représenter plus de la moitié, tandis que les fonds
propres de l’entreprise devraient permettre
l’autofinancement des projets déjà
inscrits pour
la période 2017 à 2021. Approuvé l’année dernière, le plan de développement de Naftal, rappellent
ses responsables,
s’articule
essentiellement sur
la
modernisation
de
ses infrastructures de stockage et de son réseau de transport par canalisation des carburants et du GPL.
Il prévoit également le développement du réseau des
stations-service, la promotion des carburants propres et
la diversification des activités de Naftal à travers
le partenariat, ainsi que la mise en
place d’un nouveau
système d’information. En termes d’objectifs, Naftal prévoit d’atteindre un niveau d’autonomie nationale de
stockage en carburants de 30 jours, soit un volume de
2,1 millions mètres cubes à l’horizon 2020, contre
10 jours d’autonomie pour un volume de 0,7
million de mètres cubes actuellement, soit à terme, le triple de ses
capacités actuelles.
Pour ce faire, précisent
enfin les responsables de
l’entreprise, le développement du réseau des stations- service nécessite une enveloppe de 203 milliards de
dinars et l’augmentation
des
capacités de stockage de
quelque 152 milliards de dinars, tandis que 102 milliards de dinars devraient être mobilisés pour la réalisation et la rénovation
des
canalisations et 15 autres milliards
pour
la réhabilitation et la modernisation des unités d’enfûtage et d’emballage GPL.
Alimentation: tendance disparate des prix
à l’impor tatio n en 20 16
Source : L’Econews
Les prix à l'importation
par
l'Algérie des produits alimentaires et agroalimentaires ont connu
des trajectoires différentes durant les neufs premiers
mois
de
2016 par rapport à la
même période de
2015, a appris
l'APS auprès du ministère du Commerce.
Dans la
catégorie des céréales, les prix à l'importation ont reculé à 308 dollars/tonne (usd/t) pour le blé dur
(-
32,5% par rapport à la même période de 2015), à 192
usd/t pour le blé
tendre
(-22,3%)
et à 185 usd/t pour le
maïs (-8,4%).
De son côté, le prix d'achat des poudres de lait s'est
établi
à 2.305 usd/t (-20%).
Par contre, une hausse des prix à l'importation a touché les sucres roux à 391 usd/t (+6,8%), l'huile brute de coco
(+13,3%) et des huiles alimentaires brutes (+37,3%),
tandis qu'une baisse a
touché d'autres huiles brutes (baisses allant entre 1,73% et 11,66%).
Pour la catégorie des
produits d'épicerie, une augmentation des prix moyens à
l'importation
a été observée pour les cafés torréfiés (+35,05%), les pâtes alimentaires
(+6,5%), le
thé
(+5,2%),
le sucre blanc (+2%).
Par contre, les prix à
l'importation
du triple concentré de tomate ont reculé à 848 usd/t (-27,1%), le concentré
de
tomate à 1.109 usd/t (-22,1%), le double concentré
de
tomate à 1.328 usd/t (-9,4%), les cafés non torréfiés à 2.128 usd/t (-7,8%), le riz à 530 usd/t (-5,36%) et le lait infantile à 6.602 usd/t (-1,05%).
Pour les légumes secs, des baisses
ont
été observées pour les haricots secs à 981 usd/t (-21%) et les pois secs à 593 usd/t (-16,5%). En revanche, les prix
à l'importation ont haussé pour les pois chiches à 1.303 usd/t (+21,8%) et les
lentilles à 1.086 usd/t
(+15,8%).Quant à l'ail, il a
été
importé à 1.746 usd/t (+61,2%). En ce qui concerne les fruits frais, les pommes ont été importées à 827 usd/t (+19,3%) et les bananes à
714 usd/t (-2,5%).
Pour les viandes et poissons, les
prix ont reculé pour les
viandes bovines
congelées
à 3.043 usd/t (-10,4%), pour celles
réfrigérées à 3.628 usd/t (-9,8%) et pour les poissons congelés à 1.515 usd/t (-4,3%).
Par ailleurs, pour le ciment, son prix moyen a baissé à 65 usd/t contre 73 usd/t (-11%).
Les principaux pays fournisseurs de l'Algérie en poudre de lait sont au nombre de 18 dont les 5 premiers sont la Nouvelle-Zélande (39,7% des importations globales),
la France (16,5%), l'Argentine (12,53%), la Pologne (9,26%) et l'Uruguay (7,8%).
Pour les huiles alimentaires brutes, la
quasi-totalité des
quantités importées a été réalisée par six (6) principaux opérateurs dont une société privée
qui
demeure en
première position avec près de 60% de la quantité totale importée. En matière d'importation de sucre roux, cette même
société privée est
demeurée dominante en
assurant 83,7% du total importé. Quant au sucre blanc, il est à noter que près de 66% de la totalité des quantités importées a été réalisée par dix (10) entreprises privées. Concernant le café non torréfié,
les
principaux
importateurs sont au nombre de sept (7) avec près de
35% du total
des
importations.
Bananes et pommes: près de 178
millions dollars
d'importations
En ce qui concerne les fruits frais, il a
été
importé pour plus de 127,14 millions
usd
de bananes durant les neuf premiers mois 2016 (contre 128,6 millions usd sur la même période de 2015), et pour 50,61 millions usd de
pommes (contre 82,42 millions usd).
La facture a
été de 34,85 millions
usd pour les amandes
(contre 32,21 millions usd), de 17,03 millions usd de
raisins secs (contre 22 millions usd) et de 4,8
millions usd d'abricots secs (contre
6,1
millions usd), alors que les importations des pruneaux secs se sont chiffrées à
10,01 millions usd (contre 10,32 millions usd). Il est, par
ailleurs, constaté que la
facture de l'ail importé est passée à 17,8 millions usd
(contre 10,3 millions
usd).
COMMERCE
Stockage, stations-services, Transport par canalisations
: Les grands chantiers de
Naftal
Source : El Moudjahid
Ambitieux ! C’est ainsi que
le PDG de Naftal qualifie le plan de développement 2030, qui est sur le point d’être lancé par son entreprise et
dont l’enveloppe financière s’élève à plus de 564 milliards de DA, soit plus de 6 milliards de dollars.
«C’est le fruit d’un long processus commencé par
l’élaboration d’un questionnaire diffusé en interne, portant sur des volets divers ayant un lien direct avec les activités de l’entreprise», a-t-il indiqué lors d’une conférence de
presse organisée hier, à Alger. Hocine
Rizou soutient à cet effet que Naftal possède un potentiel « avéré » à travers l’expertise et
la compétence de son collectif ainsi que les infrastructures
dont elle dispose, et tient à rappeler que
ce projet de
développement s’inscrit
en « droite ligne
» du plan de
développement du groupe qui s’est tracé comme
objectif
majeur la « pérennité » de l’entreprise, la « consolidation »
des
créneaux « pourvoyeurs » de gains
et de richesse, la « recherche » de la performance
« continue» et de la « compétitivité », « l’amélioration
» de la productivité et enfin la « modernisation» tous
azimuts des modes de gestion et des systèmes
d’information.
Il est question également de
rendre Naftal
plus
«
performante » dans son domaine, de « consolider »
ses parts de marché et de la hisser au rang des « majors
» de la distribution des produits
pétroliers.
« Ceci nécessite bien
entendu des investissements
conséquents, qui se feront d’une manière rationnelle et soigneusement planifié. La
réalisation de cet ambitieux projet
constitue un défi majeur », a-t-il estimé en présence notamment du PDG du groupe Sonatrach, Amine
Mazouzi.
En termes de priorités, Naftal
a opté pour des créneaux
« rentables » qui répondent à des besoins stratégiques. Il
s’agit de l’augmentation de la capacité de stockage, le
développement du transport par canalisation
et
le développement
du réseau des stations-service.
Pour le premier chantier qui coûtera
152 milliards de
DA,
le but est de porter
les
capacités de stockage à 30
jours d’autonomie pour les carburants contre 10 jours
actuellement, soit un volume de 2,1 millions
m3
à l'horizon 2020, et
12 jours
pour les
GPL en période hivernale.
Porter à 30 jours les capacités de stockage du
carburant
Pour ce faire, neuf projets sont en cours de réalisation
(Alger, Khroub, Bejaia,
Souk Ahras, Annaba, Sidi Bel
Abbes, Adrar, Tindouf, Tamanrasset) représentant un
volume de 415.000 m3 d’augmentation
de capacités de stockage, soit plus de
50%
des capacités de
stockage
actuelles.
Aussi, 10 autres projets, dont les études et les DAO sont
en cours, seront lancés début de l’année 2017 (El Eulma,
M’sila,
BBA, Tizi-Ouzou,
Chlef, Bouira, Relizane, Bechar,
Touggourt et El
Oued) représentant 292.000 m3,
ramenant les capacités de stockage globales à 1,5 million m3, doublant ainsi l’autonomie de stockage à 22 jours. Avec le reste des projets à lancer, les capacités de stockage des carburants atteindront à l’horizon 2020 une autonomie de 30 jours.
La deuxième priorité
est liée au développement du
transport par canalisation via la réalisation et la rénovation. Naftal compte l’augmenter à 70% pour un
montant de 102 milliards
de
DA, ce qui permettra
à l’entreprise d’engranger des
gains
substantiels en réduisant les coûts.
Tout pour augmenter de 70% le transport par canalisation
Ainsi, donc, et
pour sécuriser l’approvisionnement
du marché national en carburants, d’améliorer le système
de
distribution, de
parfaire les performances
HSE (réduction des GES,
baisse des risques d’accidents
routiers), de supprimer le transport par
cabotage et enfin
de
réduire le recours au
transport par route, générateur de surcoûts, des projets de canalisations ont été
lancés dont notamment le
dédoublement de la canalisation Skikda-Khroub sur 05 km, la canalisation Khroub-El
Eulma
sur 103 km.
GPL : 1.000 points de vente
d’ici 2030
D’autres canalisations
carburants ont
été lancées (études de tracés) au cours du 4e
trimestre de
2016, représentant 345 km, destinés à l’interconnexion des anciens et nouveaux dépôts de stockage. Il s’agit des
canalisations El Eulma-Bordj Bou-Arreridj, Bordj Bou- Arreridj-Bouira et Bouira-Alger.
Pour le GPL, le gaz du pétrole liquéfié, Naftal enregistre, selon son PDG, de belles performances, dans la mesure
où
elle a enregistré en 2016 une croissance moyenne de
20% et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Par ailleurs,
il est
prévu à l’occasion de ce plan
de développement
à
l’horizon
2030, de
réaliser
1.000
points de vente GPLc au niveau des stations-service, en
plus
des 610 stations
déjà
existantes, soit
72%
de stations-service équipées en
GPLc
contre 28%
actuellement et de construire 31 centres de conversion GPLc, en plus des 30 centres déjà existants
(capacités de conversion: 10.000 véhicules/an), qui vont permettre la
conversion par Naftal
de
26.500 véhicules/an en 2017.
Aussi, un projet de réalisation d'une unité de fabrication
de
Kits GPL carburants en partenariat est programmé, tout comme d’ailleurs la réalisation de deux nouveaux centres emplisseurs, à El Oued et à Bordj Menaïel (Boumerdès) et la réhabilitation, la modernisation et la
rénovation de ceux existants déjà avec en point de mire la
mise en conformité de leurs installations. L’autre priorité de Naftal dans ce plan
porte sur le réseau des
stations-service et des prestations hors fuel et ce, pour
satisfaire la demande croissante du marché national. Un
montant de 203 milliards de DA, soit le plus important,
y est consacré. Il s’agit de procéder à la rénovation et à l’augmentation des capacités de stockage des stations-
service de faibles
capacités,
de la
réalisation de
nouvelles stations-service sur l’axe de l’autoroute Est- Ouest
et sur d’autres axes routiers
et de la réalisation de
méga-stations-service au niveau
des grandes
agglomérations. Ce programme vise également la mise
en conformité des stations aux «
standards
internationaux
», la « sécurisation
»
des
sites, le « respect » de l’environnement et la « mise à disposition
» des clients d’un « maximum de prestations » hors fuel
et d’un lieu de détente et de convivialité.
Rénovation de 270 stations-services et réalisation de
136 méga-stations
Ainsi, 270 stations-service seront rénovées, 11 stations- service habillées et
180 d’entre elles
verront l’introduction de l’énergie solaire. Par ailleurs, et pour la sécurisation de la distribution des carburants
dans les grandes agglomérations,
136 méga-stations-service
seront réalisées à l’horizon 2030, dont 80 sur la
période
2017-2021, dans la périphérie des agglomérations des
grandes villes du pays, les voies express et rocades.
Ces méga-stations-service
seront
conçues selon une
architecture « moderne » qui s’adapte à la région
et offriront de «
multiples »
services aux consommateurs.
En outre, Naftal compte
réaliser 52 stations-service sur d’autres axes routiers. Naftal accorde par ailleurs
toute leur importance aux autres
activités dont le bitume ou
lubrifiants et
pneumatiques.
A
ce sujet, quatre nouveaux centres seront réalisés, les bitumes au niveau d’ Adrar, Djelfa, Hassi Messaoud (Ouargla) et du port de
Djendjen
(Jijel), alors que de nouvelles unités de stockage et formulation sont programmées à Alger
et Batna. Pour la pneumatique, le projet table sur la réalisation de trois nouveaux centres LP à Bouira, Tizi- Ouzou
et Berrouaghia (Médéa) et de nouvelles
capacités de stockage
pour produits
spéciaux au niveau d’Oran,
Alger et Skikda d’une capacité de 1.000 m3 chacune.
REGIONS
Numérisation des collectivités locales :
Alger-Centre commune pilote
Source : El Moudjahid
La commune d’Alger-Centre sera une commune pilote
numérique par excellence avant la fin du mois de janvier
2017, a affirmé hier à Guelma,
le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui. Lors de l’inspection du siège de l’état civil de la commune de
Héliopolis, le ministre a indiqué que le nouveau système
de
délivrance des documents biométriques sera mis
en oeuvre dans
la commune d’Alger-Centre avant sa généralisation progressive aux autres
communes de la
wilaya d’Alger, puis d’ici fin
2017, aux deux wilayas
d’Oran et Constantine.
Ce système numérique
permettra au citoyen de
formuler à partir de son domicile la demande de sa carte
d’identité ou son passeport qui lui seront délivrés par la
commune sans qu’il ait besoin de fournir un quelconque
dossier
mais
seulement en se référant
à son numéro d’identification nationale (NIN) dans la base de données du
ministère de l’Intérieur. Le ministre qui
effectue une visite de deux jours dans cette wilaya a inauguré le siège
de
la daïra de Héliopolis,
le centre médicosocial des fonctionnaires et travailleurs des collectivités locales, réalisé en 2016, sur le budget
de wilaya, qualifié de
«centre pilote» par le
ministre. M. Bedoui devra poursuivre sa visite par
l’inspection
et
l’inauguration de plusieurs projets à caractère touristique, social
et de
jeunes dans les communes de Guelma, Bendjerah, Hammam Debagh et Houari Boumediene.
L’Algérie
s'impose comme
l’un des
pays les plus
dynamiques
L'Algérie, grâce à sa
stratégie de développement des technologies de l'information et de la
communication, s'est imposée en 2016 comme l'un des pays les plus dynamiques
dans
ce
domaine. En effet, l'Algérie
a
affiché, au cours de cette année, des progrès substantiels
dans sa politique d’édification
de
la société de l’information
et
de l’économie numérique,
améliorant ainsi son score de neuf positions dans le classement établi par l’Union internationale des télécommunications (UIT) dans son rapport de 2016 sur
la société de l'information. Selon ce document, l'Algérie figure, cette année, parmi
les
trois pays dans le monde ayant
le plus progressé en matière d'indice de développement des TIC qui
est
passé de 3.74 en
2015 à
4.40 en 2016, soit de la
112e à la 103e place
en une
année. Pour rappel, entre 2010 et 2015, l’Algérie n'avait
gagné qu'une seule place, passant de la
114e à
la 112e place dans le classement mondial de 167 pays en matière d’indice de développement des TIC.
Le secrétaire
général de l'UIT, Houlin Zhao, a estimé, lors d'une visite à
Alger, qu'en ce
qui concerne le développement des TIC pour 2016, l’Algérie a avancé
«assez vite» dépassant les 115%, par rapport aux autres pays du continent africain, et se hissant de 9 places dans
le classement mondial,
«ce
qui est unique dans
le monde arabe». Ainsi, la stratégie nationale e-Algérie,
adoptée
en 2013 par le secteur de la Poste et des
TIC avec pour principal objectif la diversification
des technologies
d’accès, dont le déploiement du haut et
très haut débit fixe et mobile, commence à produire des
résultats palpables.
Cette
politique a permis cette année de renforcer davantage l'internet à très haut débit fixe (ADSL+) en atteignant plus de
70.000
kilomètres de réseau en fibre optique, une technologie qui permet une connexion
5 fois plus rapide que sur le fil en cuivre, puisque les débits de téléchargement vont
de
20 Mo jusqu'à 100 Mo.
Outre la fibre optique, l'Algérie
s'est attelée à améliorer
sensiblement l'internet mobile en lançant en 2016 la 4G,
un réseau
qui permet
un débit jusqu'à
10 fois plus
rapide que celui de la 3G disponible depuis trois ans. La
4G implique de meilleures performances dans les
téléchargements de contenus, ainsi que lors d’envois effectués à partir d’un smartphone ou tablette.
Le visionnage en
streaming de vidéo en haute définition,
l'écoute de contenus audio, les téléchargements de photos
et
fichiers volumineux seront d'une
très grande simplicité, ce qui
contribuera à faciliter la vie des
citoyens et des professionnels utilisant leurs
mobiles comme outils de
travail.
La 4G accélère l’usage des TIC
Attendu
depuis des années aussi bien
par les citoyens que par les opérateurs, la 4G, lancée officiellement début octobre dernier, devra booster l'utilisation des TIC en Algérie. Et pour cause, dès sa mise en exploitation par les trois opérateurs de la téléphonie
mobile (Mobilis, Ooredoo et Djezzy), la 4G a connu un
engouement certain
de la part des internautes algériens qui se sont rués, dès l'annonce de son lancement,
vers
les agences commerciales
afin de mettre à niveau leurs puces 3G avec cette nouvelle technologie. Pour d'autres internautes, il fallait changer carrément de smartphone pour un appareil adapté à
la 4G, ce qui a favorisé une
dynamique dans le marché de la téléphonie mobile.
Cette dynamique a incité les opérateurs de la téléphonie mobile à accélérer le déploiement de la 4G
en Algérie, dépassant même les
objectifs tracés dans le cahier des charges. Avec cette nouvelle technologie, des
spécialistes prévoient une importante pénétration
des
TIC à
travers notamment l'émergence de nouveaux contenus et services locaux et le développement de
la réalité virtuelle.
Pour le ministère de la Poste et des Technologies de
l'information
et de la Communication, le lancement de
la 4G s'inscrit en droite ligne de la politique nationale
visant l'émergence d'une administration plus
moderne et plus accessible et
un
service public
qui assure
le
confort des citoyens avec des prestations simplifiées
et surtout, de qualité. En outre, et parallèlement à la 4G, l'Algérie a
lancé le paiement
électronique, un service
tendant à
faciliter les transactions
financières, qui est
l'une des principales phases du processus
de modernisation du service
bancaire et du système de
paiement, inscrite dans le cadre de la stratégie
e- Algérie.
Le e-paiement tend non seulement à réduire les coûts et les durées des transactions bancaires, mais également contribue
à l'amélioration de
la trésorerie
des
entreprises, selon
des experts. Cette nouveauté
permettra d'effectuer à distance,
via internet, en toute
sécurité
et rapidité, 7j/7 et 24h/24, des opérations
d'achat de biens et/ou de services
auprès des sites marchands des entreprises qui acceptent le paiement
en ligne par cartes interbancaires (CIB).
Dans ce cadre,
plus de 500.000
mots de passe ont déjà été attribués
aux
détenteurs de cartes
bancaires (estimés à 1,3
million) en seulement quelques semaines du lancement de la prestation du paiement électronique qui
a concerné au
départ une dizaine de banques et autant d'entreprises.
Octroi prochain de deux contrats de concession pour la promotion du tourisme à El Tarf
Source : Maghreb Emergent
Deux (02) contrats de concession pour l’exploitation de plusieurs sources thermales réparties à
travers les
régions de la wilaya
d’El Tarf seront bientôt octroyés à
des
investisseurs, a-t-on appris lundi auprès des services
locaux du tourisme.
Cette opération est destinée à la promotion du tourisme thermale dans une région réputée pour ses innombrables sources
d’eau aux bienfaits curatifs
avérés, a indiqué la même source qui a précisé que deux (02)
investisseurs sur une dizaine de postulants
ont,
pour l’instant, reçu
l’accord de principe pour
l’exploitation de Hammam Sidi Trad, dans la commune
de
Zitouna, et Sidi Djaballah, dans la
commune Lac des Oiseaux.
Cinq (5) autres investisseurs ont déposé leur demande de permis de construire pour des projets de promotion
des
sources thermales, a-t-on ajouté.
Insistant sur
l’importance de ce projet, appelé à valoriser, à moyen terme, ce type de tourisme, la même source a rappelé que la wilaya d’El Tarf compte neuf (09)
stations thermales situées
respectivement à Hammam Beni Salah, Hammam Zetori
(Bouhadjar), Hammam
Mexna (Bougos) ainsi qu’à Hammam Sidi
Trad (Zitouna) et Sidi Djaballah (Lac des Oiseaux).
Une étude hydrogéologique, réalisée par
un
bureau d’étude national spécialisé en géo-thermal,
a permis de révéler, que les eaux des deux sources ciblées par les projets
d’investissement sont conformes aux normes
requises, notamment pour leur propriété thérapeutique, a-t-on souligné.
Ces projets d’envergure
viendront, a-t-on par ailleurs
soutenu, renforcer les deux (2)
stations climatiques prévues, l’une à Zitouna et l’autre à El Ghorra
où
leurs climats et reliefs particuliers incitent au sport et à
la promenade.
Ces stations comporteront
l’ensemble
des
infrastructures,
notamment des terrains de sport,
assurant détente et épanouissement, a-t-on
également
ajouté.
Hammam Sidi Trad enregistre, a-t-on rappelé, en cette
période de l'année l'affluence de nombreux curistes
venant de divers horizons
pour profiter de ses eaux thermales.
Aïn-Temouchent: Soutien financier
pour 34 artisans
Source : Le Quotidien d’Oran
Dans le
cadre du programme de soutien initié par le
ministère de tutelle, 34 artisans, affiliés à la chambre de
l'artisanat et des métiers (CAM) d'Aïn-Temouchent ont,
durant l'exercice écoulé, bénéficié d'un soutien
financier non
remboursable, a-t-on appris. Le montant
de
ce soutien, de l'ordre
de
350.000
DA,
permet de
financer une dizaine d'activités artisanales, à l'instar de
la broderie traditionnelle, la fabrication
de
bijoux traditionnels, la tapisserie
et la confection de l'habit
traditionnel. Cet apport est destiné aux artisans, en individuel ou en coopérative, les entreprises d'artisanat
et les associations locales activant dans l'artisanat, selon la même source. Ce financement s'inscrit aussi dans le cadre de la protection de l'artisanat de la région tout en
permettant de générer des emplois
pour les jeunes et de promouvoir la production locale. La chambre de l'artisanat et des
métiers d'Aïn-Temouchent recense
3.200 artisans adhérents
offrant quelque 6.100 emplois.
Selon un ancien cadre du secteur «le
tourisme a besoin
de
l'artisanat, car il constitue un atout important pour
attirer les touristes qui veulent connaître
la région et son patrimoine». La création d'un village artisanal
ou une maison de l'artisanat
contribuerait à relancer le
développement durable dans la région, et générer de
nouveaux postes
d'emploi par
la redynamisation de
l'activité commerciale et touristique.
Skikda : Vers
la plantation de 500
hectares
de noyers et d’aman diers
Source : Liberté
Une opération de plantation de noyers et d’amandiers aura
lieu en 2017 sur une superficie
de plus de 500
hectares de forêts de la wilaya de Skikda, selon
la Conservation locale des forêts. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un programme élaboré par les mêmes
services visant la diversification des produits
des
forêts, à travers l’implication des exploitants privés spécialisés dans cette arboriculture à haute valeur nutritive. Ce
programme vise également à “appuyer les efforts déployés en matière d’amélioration du couvert forestier
dont recèle cette wilaya” et
“de
mieux
exploiter ses potentialités”, a
précisé la même source. La wilaya de
Skikda dispose
d’un patrimoine forestier d’une superficie de
200
000 hectares, soit
48%
de sa surface globale, composé de diverses essences, a-t-on signalé à
la Conservation des forêts. Le secteur est
porteur pour l'économie
nationale
d’une contribution annuelle
de
180 millions de dinars, et ce, à travers la production de
5 000 m3 de bois, assurant l’approvisionnement d’une
douzaine d'unités industrielles de transformation
du bois à Skikda et dans les wilayas
limitrophes, a
ajouté la
même source.
Les pro cédures d’oct ro i du permis
de
construction à Médéa seront "allégées"
Source : Maghreb Emergent
Les procédures d’octroi du permis de construction aux
investisseurs à Médéa seront "allégées"
et "simplifiées",
appris lundi l’APS auprès du directeur local de l’industrie
et des mines, Lotfi
Rezzoug.
Selon M. Rezzoug, l’implication
directe du guichet
unique de l’Agence nationale de développement
de l’investissement
(Andi) permettra de réduire "considérablement"
la durée d’étude
et d’élaboration
du
permis de construire, indispensable au démarrage de
tout projet d’investissement.
Il a précisé que la décision prise par les autorités locales
de
confier, désormais,
ce
dossier à l’Andi vise à
"transcender" les lourdeurs
bureaucratiques, à l’origine dans le retard enregistré dans l’octroi des permis de
construction.
Le transfert de l’étude
et de l’approbation des demandes de permis de construction au profit
du guichet unique de l’agence nationale de développement
de
l’investissement
devrait accélérer, d’après ce
responsable, les procédures d’octroi de ce document et de traiter également un
nombre plus important de demandes, a-t-il ajouté.
La présence au sein de ce guichet des représentants des directions
techniques concernées, telles que
l’urbanisme, les ressources en
eau, l’énergie, les
domaines et l’agriculture, garantira la rapidité de traitement des demandes et limitera,
ainsi, la durée
nécessaire pour l’approbation de
chaque demande, a expliqué le même responsable.
Les investisseurs pourront, à la faveur de cette
disposition, retirer
leur permis de construction
dans
un délais n’excédant pas les vingt jours, a signalé M.
Rezzoug, rappelant
que
l’ancienne procédure prenait,
parfois, plusieurs mois avant d’aboutir.
DIVERS
Céréales : Les cours
mondiaux du blé et du maïs ouvrent l'année très stables
Source : Transaction d’Algérie
Les cours du blé et du maïs
restaient très stables mardi au premier jour de cotation de l'année 2017 sur le marché européen Euronext, avec des
volumes restreints, le marché américain de Chicago restant
fermé une journée de plus.
Vers midi, la tonne de blé à échéance mars restait stable
à 168 euros la tonne, et perdait 50 centimes d'euros à
170,50 euros la
tonne pour l'échéance mai, dans un
volume de transactions de seulement 695 lots. Le maïs,
pour sa part, gagnait 50 centimes sur l'échéance de janvier à 166,5 euros et perdait 75 centimes sur celle de
mars
à 168,50
euros, dans un volume confidentiel,
seulement 215 lots ayant été échangés depuis
l'ouverture. Le marché du blé observe très peu d'activité depuis 15 jours et reste globalement stable, "à
un niveau élevé d'une fourchette basse"
explique Paul Gaffet, analyste chez ODA.
Après
une
année 2016
passée entre 150 et 170 euros la tonne
en moyenne,
le cours du
blé
commence 2017 au sommet de cette fourchette, mais très loin des records à la hausse établis en 2007, 2011 et 2012,
où il avait touché 280 euros la tonne. La raison vient des récoltes record réalisées en
2016 en Russie,
en Ukraine, aux Etats-Unis, en
Australie
et en Argentine, avec des
greniers à blé excédentaires un peu partout, sauf en France, qui
ont orienté
durablement le marché vers le bas. "Depuis 2013 inclus, la production mondiale de blé et de maïs dépasse la consommation",
ajoute M. Gaffet. En
France, c'est la
situation inverse qui prévaut. ODA prévoit que les exportations françaises de
blé
vont être diminuées de
moitié pour la récolte 2016, aux alentours de 10-11
millions de tonnes au lieu
de 20 millions pour la récolte
2015. Pour l'année qui vient, ODA note aussi que les
surfaces plantées en blé diminuent fortement aux Etats- Unis
(-7% sur un
an et -14%
sur les deux dernières années). L'Egypte, premier importateur
mondial de blé,
ne
devrait pas réduire ses importations malgré ses difficultés économiques, souligne aussi
le cabinet.