REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 15 JANVIER 2017
jeudi, 15. Décembre 2016
SOMMAIRE
Marché & Economie..........................................................................................................
2
Projet de loi sur les douanes : Conformer la
législation aux critères internationaux ............. 2
Transport et
travaux
publics : Priorité aux projets rentables.................................................. 2
Alimentation
en Eau
: Les grands consommateurs paieront plus cher ................................... 3
L’OPEP veut coopérer avec les pays non
membres ................................................................. 4
Imposition des Grandes entreprises : Lancement de la
télédéclaration et du télépaiement . 5
Algérie - Soudan
: Renforcer les liens de coopération ............................................................. 5
Internet : Le très haut débit pour tous les Algériens en 2020 ................................................. 6
Commerce ........................................................................................................................ 6
Tassili Airlines : Nouvelle desserte Alger - El-Bayadh à partir du
29 décembre ...................... 6
Complexe sidérurgique d’El Hadjar : Bientôt des essais techniques à
chaud ......................... 6
Le vice-président du Nigeria
visite la ferme des frères Bellat de Boufarik .............................. 7
Nissan, Suzuki et Toyota, bientôt des usines de montage en
Algérie ..................................... 7
Transactions & Contrats .................................................................................................... 8
Champ gazier de Menzel Lejmat : Pertamina veut racheter les actifs de Repsol ................... 8
Signature
d’un
partenariat entre AGB et CIAR........................................................................
8
Régions............................................................................................................................. 9
42 milliards de DA pour
parachever la réhabilitation de la capitale ......................................
9
Le 2ème salon international des dattes à
Biskra du
19 au
20 décembre ............................... 9
Concession de forêts récréatives à des investisseurs privés.................................................. 10
MARCHE & ECONOMIE
Projet de loi sur les douanes : Conformer
la législation aux critères internationaux
Source : El Moudjahid
Le ministre des Finances,
Hadji Baba Ammi, a présenté
hier
le projet de loi
sur les douanes devant la
commission
des
finances et du
budget de l'Assemblée populaire nationale,
affirmant que le
texte tendait à adapter la législation algérienne aux critères
internationaux, pour
assurer l'accompagnement des entreprises
économiques et renforcer la lutte contre la contrebande et le blanchiment d'argent.
Le projet de loi amendant et complétant la loi sur les douanes en date de
1979,
amendée en
1998,
visait
«la réforme de
l'administration douanière dans les différents
domaines d'intervention, en adéquation avec
les exigences du nouveau modèle
économique qui
confère à l'entreprise un rôle
essentiel dans l'économie», a indiqué M.
Baba Ammi, lors
d'une réunion présidée par Mahdjoub Bedda, président de la commission spécialisée, en présence du directeur
général des Douanes, Kaddour Bentahar. Il a précisé, à ce propos, que l'amendement du texte de loi visait à
promouvoir la mission économique des douanes afin de
garantir un accompagnement optimal des entreprises, à
travers la mise en place de mécanismes susceptibles de renforcer leur
compétitivité dans
un environnement
économique exigeant neutralité
et transparence. Il
a souligné également que la mission
sécuritaire des
douanes
sera renforcée, quant à elle, par le renforcement des textes liés à «la lutte contre
la contrebande sous toutes
ses formes, qu'il s'agisse d'armes, de devises
fortes, de produits dangereux, de
blanchiment
d'argent ou d'import-export illicites ou tout autre commerce
portant atteinte à la sécurité
publique, comme les produits nucléaires, radioactifs
ou explosifs». En
vue d'accomplir sa mission dans les
meilleures conditions, l'administration des douanes se voit, en
vertu de ce texte, conférer le droit de prendre
connaissance de tous les documents liés à son activité
sans opposition aucune, à condition
que
celle-ci garantisse une réciprocité quant à l'échange d'informations
avec les autres administrations,
a-t-il
encore poursuivi. Selon le ministre
des Finances, le texte
de
loi permet aussi à l'administration des douanes
de conclure des accords de coopération avec les intervenants dans
la chaîne du commerce
mondial, dans le but d'améliorer le contrôle du commerce extérieur,
et adopte clairement tous les concepts
consacrés dans les accords douaniers internationaux auxquels a
adhéré l'Algérie, notamment
ceux conclus avec l'Organisation internationale des douanes et l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Dans le cadre d'une restructuration des mécanismes de contrôle, le texte propose le durcissement des
dispositions de contrôle et de lutte contre la fraude et la mise en place de nouveaux mécanismes pour le suivi du transport
maritime des voyageurs.
Il prévoit, en outre, l'accélération de la généralisation
électronique des déclarations douanières et la création d'un guichet électronique
unique, outre la relance des
systèmes
économiques douaniers pour
promouvoir
l'exportation hors hydrocarbures. D'autre part, le texte
introduit le
concept de contrôle après
dédouanement pour vérifier
l'authenticité des déclarations douanières en recourant aux registres, et celui de «la livraison sous
contrôle» qui permet, sur la base d'une autorisation
du procureur de la République, de libérer la marchandise
saisie ou suspecte
en vue d'un suivi. Concernant la
déontologie de la profession
qui
reste un sujet important et sensible du point de vue de la crédibilité
du travail
douanier, le projet de
loi
énonce
des
obligations
et sanctions
qui
consacrent, dans leur
ensemble, le
devoir de réserve et l'obligation du secret professionnel.
Par ailleurs, M.
Baba Ammi a estimé que le projet de loi garantissait
l'ouverture
des
douanes sur leur
environnement, à travers
l'obligation de publier les législations et règlementations douanières justifiant
la prise de nouvelles décisions et l'obligation d'informer les opérateurs des raisons ayant mené à la prise
de nouvelles
mesures avant l'entame
d'une poursuite
judiciaire. L'autre
réforme non moins
importante
en matière de recours introduite par
le projet de loi, les
décisions de la Commission nationale des recours peuvent désormais faire l'objet de recours outre la création de commissions locales des recours.
Dans
le même
contexte, le texte introduit une restructuration
approfondie
du contentieux douanier, à
travers la
clarification de la définition du contentieux douanier et la simplification des mesures, en sus de l'introduction du principe de réduction des sanctions en
cas de maintien de la sanction tout faisant prévaloir la réconciliation en tant que moyen de règlement du contentieux. À la fin
de
la présentation du projet de loi par le ministre des
Finances, la commission spécialisée a fait part de ses préoccupations liées au texte.
Transport et travaux publics : Priorité aux projets rentables
Source : El Moudjahid
Les projets à fort potentiel économique, à l’exemple de
l’autoroute des hauts plateaux, dont les travaux ont été
différés en raison de la crise financière, pourraient se
trouver relancés grâce à des financements extérieurs ou
émanant du privé algérien.
Le ministre
des
Travaux publics
et des Transports,
Boudjemaâ
Talaï, qui a affirmé hier, sur les ondes de la Chaîne 3 de
la radio nationale que les grands projets rentables économiquement seront poursuivis, a indiqué que le gouvernement
envisageait un cadre
réglementaire pour trouver d'autres mécanismes
de financement des
projets
économiques dans le cadre
du Partenariat public-privé (PPP).
« Nous
sommes en
train d'adapter notre réglementation au mode
du financement public privé, d'autres formes
de financement seront mises en place prochainement », a-
t-il expliqué, tout en rappelant que le recours de
l'Algérie à l'endettement
extérieur « est envisageable
pour les projets à forte rentabilité économique ».
Le ministre a soutenu qu'il fallait d'abord commencer
par préparer la réglementation sur
le partenariat
public-privé avant d'établir des contrats. "Cette formule prévoit la possibilité pour les partenaires algériens ou
étrangers privés et, probablement, avec des partenaires publics, de financer, réaliser, maintenir et exploiter des projets
sous
la concession de l'Etat", a-t-il expliqué
ajoutant que « beaucoup
de
projets seront réalisés en dehors du financement
public, à l'exemple de
l'autoroute des hauts plateaux, s'il y a preneur. Il est
question de
tout
projet à forte rentabilité économique
dédié à tout type de transport (tramway, métro ou autoroute…)
Toutefois,
il faut que cette forme de
réalisation soit d’abord
adaptée à la
réglementation
algérienne », précise M. Talaï.
Pour rappel, le grand projet du port Centre d'El Hamdania (Cherchell),
dont la
mise en exploitation est prévue en 2021, est un projet qui
sera réalisé avec un financement extérieur
à travers un partenaire chinois.
Concernant le péage pour l'usage de l'autoroute Est- Ouest,
M. Talaï a indiqué que cette question
n'était pas
encore envisageable puisque ce projet autoroutier n'est
pas encore totalement achevé.
"Il faut d'abord achever le projet et les infrastructures
d'accompagnement qui sont
en cours de réalisation
pour lancer cette
option de financement de l'entretien
de
l'autoroute", a-t-il dit
en rappelant que les 84 km
restants, non
achevés, se feront sans recours
au financement étranger et livrables dans un délai
de
dix- huit mois.
En outre, Boudjemaâ Talaï a exclu l'option de
l'ouverture du transport
maritime au secteur privé, indiquant que la solution pour renforcer la capacité de
l'Algérie dans ce type de transport résidait,
en plus du programme du renforcement de la flotte nationale,
dans
la consolidation du partenariat étranger.
« Je ne dirai pas que
pour renforcer
notre pavillon
national, la solution
réside dans l'ouverture au privé, mais j'ai opté pour la voie du partenariat avec plusieurs
partenaires. Nous avons reçu plusieurs
demandes et nous sommes en train
de
signer des contrats de partenariat", a-t-il relevé.
Concernant le segment de la plaisance
maritime, le
ministre a indiqué que son département allait attribuer des agréments pour tout ce qui est marina, bateaux- restaurants et plaisance maritime. « Le texte existe et les procédures sont en cours pour le traitement des
dossiers d'agréments dont deux ont déjà été accordés
», a-t-il fait savoir.
Pour ce qui est du transport ferroviaire, celui-ci «
avance dans la bonne voie », estime le
ministre des
Transports et des Travaux publics.
Environ 2.380 kilomètres sont en
cours de réalisation, dont une partie a été livrée la semaine passée, a-t-il détaillé.
« La ligne Thenia vers Tizi-Ouzou sera livrée en 2017.
Celle de Bejaia sera réceptionnée au plus tard en avril prochain ». Dans cette optique, M.
Talaï a rassuré les
citoyens sur le fait que le transport restera toujours subventionné par
l’Etat.
En effet,
Talaï a assuré que l'Etat continuerait
à subventionner le transport urbain mais que celui-ci doit
penser à des sources de financement pour
compenser
toute baisse de subvention, à l'exemple de la
publicité dans les stations
de métro. Pour le transport aérien,
il a soutenu
que
l'acquisition de nouveaux aéronefs par Air
Algérie avait été bénéfique, précisant que la moyenne
d'âge actuelle
de la flotte est de quatre ans tandis que la
compagnie a augmenté considérablement sa capacité de transport en attendant l'ouverture prochaine de sept nouvelles lignes vers l'Afrique.
Alimentation en Eau : Les
grands consommateurs
paieront plus cher
Source : El Moudjahid
Après la probable augmentation de la tarification de
l’eau pour
les activités commerciales et industrielles
annoncée par le ministre des Ressources en eau,
en affirmant qu'une réflexion
était engagée au niveau
de son département ministériel sur la révision de la
tarification de l'eau pour les grands clients commerciaux
et industriels, notamment
ceux ayant des activités connues pour leur large consommation d'eau,
M.
Abdelkader Ouali, a indiqué, lors de sa visite de travail
et d’inspection dans la wilaya
de Tipasa, que la tarification de l’eau potable sera, également, revue à la hausse. Il
a précisé que la hausse touchera les
consommateurs qui dépasseront les 25
m3 par trimestre. «
L’augmentation ne touchera pas
52% de la
population. Mais plutôt les gros consommateurs. »
Il a fait savoir, entre autres, que cette nouvelle tarification est fondée sur le principe « qui consomme plus, paie plus », a-t-il indiqué. Cette catégorie de
consommateurs représente près de 30 millions de
personnes, selon les chiffres avancés par M. Ouali qui a rappelé que les autorités avaient adopté le prix de 5 DA le m3 alors que le coût des services d'alimentation et de
raccordement est de 45 DA.
Ainsi, une tarification équitable de l’eau semble
un moyen efficace pour inciter les usagers à
adapter leur
consommation
à
leurs besoins. Selon les
décrets de
2005 et 2007 soulignant que la nouvelle tarification de
l’eau est désormais axée autour du principe de
couverture des coûts réels du service de l’eau par les redevances payées par les usagers.
En réalité, et selon les spécialistes, cette exigence a toujours
connu des difficultés dans son
application par
le ministère
des Ressources
en eau qui «
a tardé à réévaluer dans ce sens les bases tarifaires, à la fois pour les
usagers domestiques
et industriels,
mais
aussi pour l’usage agricole fixées aujourd’hui à 2,5 centimes d’euro
le m3 ».
De ce fait, et comme il
a été déjà annoncé par le
directeur général de l'Algérienne des eaux (ADE),
Merrah Zidane, qu’« il est nécessaire de réajuster le tarif
actuel de l'eau pour préserver cette ressource dont la mobilisation
coûte cher à
l'Etat ». Soulignant que ce réajustement relevait des
pouvoirs publics,
M.
Zidane a estimé qu'un réajustement tarifaire de l'eau était la
seule solution, dans un premier temps, pour préserver
cette ressource qui fait l'objet de gaspillage. « Il y a
un énorme gaspillage de l'eau »,
a-t-il regretté en s'exprimant au cours d'un atelier sur le service public de l'eau tenu lors de la réunion
des
cadres du secteur des
Ressources en
eau
et de l'Environnement.
Des pertes énormes pour l’Etat et l’entreprise
Le manque d’acceptabilité sociale par les
usagers d’une hausse des tarifs
de
l’accès au service de l’eau explique en partie cette situation. Plusieurs spécialistes
reconnaissent qu’une eau cédée
à 10% de son prix n’engendre pas un usage rationnel de la ressource.
Si dans l’inconscient collectif il est souvent admis
« que l’eau est un don du ciel », la mobilisation, le stockage, le
transfert, la production d’eau potable
et
la distribution
de
l’eau nécessitent
pourtant d’importants
engagements financiers.
D’après le DG de l’ADE, seulement 42% du volume d'eau potable produit actuellement est facturé, le reste (58%) est réparti en 30% sous forme de
pertes dans les réseaux d'alimentation et le vol à travers des branchements illicites.
Le coût de production d'un mètre cube d'eau est estimé entre
60 et 80 DA, alors que l'Etat le
cède au consommateur
à 18 DA seulement.
Selon les chiffres avancés par M. Zidane, pour assurer un
service public de l'eau, l'Etat subit des pertes
énormes. Citant l'exemple de l'assainissement, le mètre
cube d'eau épurée coûte 80 DA, le transfert d'un m3 d'In Salah-Tamanrasset 70 DA et celui produit par
le dessalement d'eau de mer 80 DA.
Ces coûts devraient augmenter avec l'augmentation du prix de l'énergie de
20% et celui du gasoil
de
40%.
Ce responsable
a averti quant à la nécessité de « placer l'eau
comme priorité nationale » étant
donné les potentialités hydriques
limitées du pays. « Aujourd'hui,
nous avons 17 milliards de m3, encore faut-il que le dérèglement
climatique
ne vienne
pas influer sur le
cycle de l'eau.
Dans un siècle nous aurons 17 milliards
de
m3, alors que les besoins en eau potable,
en irrigation et en
industrie vont augmenter », a-t-il dit.
A terme, la seule solution
de
substitution
à cette
raréfaction de la ressource
est le dessalement de l'eau de mer. « Donc, il faut
penser à une tarification graduelle de l'eau », a-t-il recommandé. « Nous avons gagné une bataille, mais nous n'avons pas gagné la guerre de l'eau
», a-t-il ajouté en référence aux efforts
consentis par l'Etat durant ces 15 dernières années pour mettre le pays
à l'abri du stress hydrique.
Sachant aussi que dans le seul
secteur agricole, le programme quinquennal
de
réalisation d'un million
d'hectares irrigués
d'ici 2019 aurait besoin de
11
à 12,7 milliards m3 en année humide (pluvieuse),
alors qu'en
année sèche, un appoint de 3,3 milliards m3 serait
nécessaire. Donc le but principal des autorités est de
s’atteler à couvrir au mieux les besoins
du consommateur, des industriels, des activités commerciales, agricoles, tout en les incitant à une meilleure préservation de cette source vitale.
L’OPEP veut
coo pérer avec les pays
non
membres
Source : El Moudjahid
Le secrétaire général de l’Organisation des pays
exportateurs de pétrole (OPEP), Mohammad Barkindo,
a indiqué que
l’OPEP tentait
de mettre sur
pied un
mécanisme de coopération
avec
les pays producteurs
n’appartenant pas au cartel afin de ramener la
stabilité sur les marchés.
Le plongeon des cours du brut, depuis la mi-2014, a entraîné une baisse
très forte des investissements, évaluée à « plus de 300 millions de dollars en 2015 et
2016 », ce qui n’a plus permis de répondre aux
demandes futures du secteur énergétique, a-t-il déclaré lors d’une intervention
devant le Centre des études
internationales et stratégiques (CSIS), un
Think tank basé à Washington.
« Les ministres de l’OPEP ont décidé qu’il était temps
d’agir
», a poursuivi M. Barkindo.
Ces derniers jours, les
pays de l’OPEP et 11 pays
non membres menés par la Russie ont conclu
à Vienne une série d’accords
aboutissant à une réduction de la production de près de
1,8 million de barils/jour. Effectifs au 1er janvier
prochain, pour six mois, ils ont déjà eu pour effet de faire remonter immédiatement les cours du brut. « C’est la première fois
que
cela arrive entre nous et des pays
non membres de l’OPEP », s’est félicité le Nigérian, saluant le niveau d’engagement « exceptionnel » atteint
à Vienne. M.
Barkindo a dit espérer que cette
coopération « puisse poser
des
bases solides pour une
nouvelle plateforme globale des pays OPEP et non-OPEP
». Celle-ci « permettra de créer un cadre structurel et d’avoir une coopération et un dialogue permanents afin
de
minimiser les effets des cycles sur les prix, en particulier la volatilité ». Le secrétaire général de l’OPEP a également souhaité renforcer le dialogue entre le cartel et les Etats-Unis, l’un des partenaires importants de l’Organisation
et
l’un des plus
grands
producteurs d’hydrocarbures au monde qui a bénéficié
ces dernières
années de la révolution du gaz et du pétrole de schiste.
La hausse attendue des prix poussera des pays non
Opep à
augmenter leur production
La perspective de prix du
pétrole plus élevés
en 2017
devrait pousser certains pays extérieurs à l’Organisation
des
pays exportateurs de
pétrole (Opep) à pomper plus de brut qu’accordé l’an prochain, a averti hier l’Organisation
dans son rapport mensuel.
La production de ces pays devrait croître de 0,30 million de barils par jour (mbj) pour atteindre 56,50 mbj l’an prochain, après un repli de 780.000 barils par jour à
56,20 mbj. « Cela
s’explique
principalement par des
attentes plus élevées en matière de prix pour 2017 », a expliqué l’Organisation basée à
Vienne. Les principaux
contributeurs à cette hausse seront le
Brésil, le Kazakhstan et le Canada, qui compenseront des replis aux Etats-Unis, en Chine, en Colombie ou au
Mexique,
même si
ces prévisions restent
grevées par
de nombreuses incertitudes, comme le rythme de
la croissance économique ou l’évolution effective des prix.
Les
cours du brut ont déjà
amorcé une forte remontée
depuis l’annonce, le 10 décembre, d’un accord entre l’Opep et 11 pays hors Opep, dont la Russie mais pas les Etats-Unis, le Canada et le Brésil, pour limiter leur production. L’Opep s’est fixée un objectif de production
de
32,5 mbj à compter de janvier, tandis que ses pays
partenaires devraient réduire
leur production de
558.000 barils par
jour. Ces efforts sur la production devraient contribuer au
« rééquilibrage du marché
pétrolier au second
semestre de 2017 », selon
le rapport. Entretemps, la production mondiale a continué
d’augmenter en novembre pour s’élever à
96,84 mbj,
soit
0,53 mbj de plus par rapport au mois précédent.
A elle seule, l’Opep a pompé à un niveau record de 33,87
mbj. Quant à la prévision de croissance de
la demande mondiale, elle a été révisée en légère hausse pour cette année du
fait d’une consommation
plus robuste
qu’attendu en Europe et dans certains pays d’Asie. Elle devrait croître de 1,24 mbj à 94,41 mbj en 2016, puis de
1,15 mbj
à 95,56 mbj l’an prochain, a indiqué l’Opep.
Imposition des Grandes entreprises : Lancement de la télédéclaration et du télépaiement
Source : El Moudjahid
La Direction
générale des impôts (DGI) lancera la
semaine prochaine le système de télédéclaration
et de télépaiement des impôts et taxes pour les opérateurs économiques relevant de
la Direction des grandes
entreprises (DGE), a-t-on appris hier auprès de la DGI.
Un portail de téléprocédures, appelé « Jibayatic » (ta
fiscalité), sera ainsi mis
à la
disposition de cette
catégorie d’opérateurs,
et ce, dans le cadre du programme de modernisation, élaboré par le ministère
des
Finances, visant l’amélioration de
la relation numérique avec les contribuables.
Le portail Jibayatic (www.jibayatic.dz) est un espace privé et sécurisé
où plusieurs services seront
offerts, indique la DGI. Il s’agit essentiellement de l’accès aux données d’identification,
de
la saisie assistée d’une déclaration d’impôts avec
calcul automatique et choix d’options sous
forme de listes déroulantes et d’une meilleure traçabilité et maîtrise
des échanges
avec
l’administration
fiscale grâce à un suivi précis
des déclarations envoyées. En vue
de
vulgariser ce
mode de déclaration et de paiement,
une
cérémonie de lancement officiel du portail Jibayatic aura lieu dimanche prochain au siège du ministère des
Finances en présence des opérateurs
économiques
relevant de la DGE.
Algérie - Soudan : Renforcer les
liens de coopération
Source : El Moudjahid
Engagés dans une perspective de diversification de leurs relations économiques, l’Algérie et le Soudan entendent
ainsi mettre
en œuvre une démarche concrète en
matière d’exploitation des potentialités de coopération, dans les deux pays.
La
34e édition de la foire
internationale de Khartoum qui se tiendra du 23 au
30 janvier 2017, au Parc des expositions internationales de
Khartoum, au Soudan,
est
une opportunité pour les hommes d’affaires,
algériens et
soudanais,
pour traduire sur le terrain, cette volonté affichée de développer un cadre de partenariat durable.
Un objectif exprimé à l’occasion de la visite d’Etat effectuée, en Algérie, en octobre 2015, par
le président
soudanais, Omar Hassan
El Bechir, et du forum économique algéro-soudanais, organisé, en marge
de cette visite. Le Premier ministre avait mis l’accent
d’ailleurs sur « la nécessité de traduire la volonté des responsables des deux
pays à tisser une coopération
économique semblable aux liens d’amitié entre les Algériens
et leurs frères soudanais ».
M.
Abdelmalek
Sellal s’était engagé, en ce qui concerne la
partie algérienne, pour concrétiser les directives du Président
de
la République « à aider les hommes d’affaires algériens dans leur mission
d’intégration dans le circuit économique soudanais ».
Il avait également mis en avant l’importance du Soudan comme partenaire
stratégique et fiable de l’Algérie au
niveau de la
région, et sur l’intérêt accordé par l’Algérie
au renforcement de la
coopération économique bilatérale
dans divers
domaines notamment, l’agriculture,
l’énergie
et l’industrie.
Cette
détermination à promouvoir
les relations économiques entre
les deux pays, conformément aux orientations des deux Chefs d’Etats,
devra être consacrée à travers
l’intensification des projets de partenariat entre
investisseurs et hommes d’affaires des deux
pays.
Dans cette optique, la foire de Khartoum, l’un
des
plus grands rendez-vous professionnels au
niveau de
l’Afrique du Nord, est censée offrir
aux
opérateurs des
deux pays d’intervenir dans le cadre de réseaux d’affaires, dans
les
secteurs ciblés.
Internet : Le très haut débit pour tous les
Algériens
en
2020
Source : Algérie Focus
La ministre de la Poste et des Technologies de l’information
et de la communication, Houda-Imane Feraoun, a affirmé mardi à Alger que l’ensemble de la population
pourra disposer de l’Internet à très haut
débit en 2020.
La ministre de la Poste et des TIC, Houda-Imane Feraoun, a en effet affirmé
que
tous les Algériens pourront être reliés au réseau Internet à très haut débit
avant 2020. « Avant 2020, l’Algérie aura fourni l’internet à très haut débit à l’ensemble de la population”, a-t-elle annoncé en marge de la cérémonie marquant le 54e
anniversaire du quotidien
gouvernemental Echâab.
La ministre
a affirmé que cet engagement était inscrit dans le programme du président de la
République, Abdelaziz Bouteflika”.
Mme Feraoun a également assuré que du contenu 100% algérien sera lancé d’ici là,
tout en réaffirmant la confiance
qu’accorde son
département aux
fournisseurs et aux médias nationaux.
COMMERCE
Tassili Airlines
: Nouvelle desserte Alger - El-Bayadh à partir
du 29 décembre
Source : El Moudjahid
La compagnie aérienne nationale Tassili Airlines (TAL)
lancera, le 29 décembre,
une nouvelle liaison domestique régulière
Alger-El-Bayadh-Alger.
Cette desserte, tous les dimanches et jeudis, entre dans
le cadre de l’extension du programme d’exploitation de
ses vols domestiques. Le
lancement de cette ligne sera
accompagné d’une tarification
permettant à la population locale de profiter de ce nouveau service
d’utilité publique dans les
meilleures
conditions
de ponctualité, tarification et qualité de
service, souligne TAL. TAL avait été créée, en
1998, dans le cadre d’une joint-venture
entre Sonatrach et la compagnie Air
Algérie, avant de devenir une filiale à
100% du groupe pétrolier depuis 2005. Avant de se lancer dans le transport régulier grand
public, TAL transportait le personnel de Sonatrach
et assurait des dessertes internationales réservées aux travailleurs de sociétés
étrangères du secteur de l’énergie activant
en Algérie. La compagnie qui possède, en
toute propriété, une flotte de
12
aéronefs de divers types, dont la capacité
varie
entre 37 et 155 sièges, assure,
outre des lignes
domestiques, cinq dessertes à
l’international,
exclusivement vers la France, (Paris, Strasbourg,
Marseille, Nantes, et Lyon), rappelle-t-on.
Complexe sidérurgique d’El Hadjar :
Bientôt des essais
techniques à chaud
Source : El Moudjahid
Les essais
techniques à chaud du
haut fourneau
n°2
du complexe sidérurgique Sider El
Hadjar (Annaba), dont
les travaux de réhabilitation et de modernisation
affichent 90% du taux d’avancement seront effectués
« dans les prochains
jours », apprend-on de responsables du complexe. Du résultat de ces essais à chaud sur ce
fourneau, qui
représente le cœur battant de la
chaîne de la production du complexe, dépendra la fixation de la date de reprise de la production, à l’arrêt depuis plus
de
12 mois, selon les mêmes responsables. Le complexe avait
été mis à l’arrêt en juin
2015 pour
permettre
l’engagement des travaux de réhabilitation
et de modernisation dans le
cadre du plan d’investissement engagé au profit du complexe pour un montant financier de près d’un milliard dollars, dont 900 millions
dollars pour la réhabilitation,
l’équipement et
la modernisation du haut fourneau n°2 et des unités
de production. Ce plan
a été décidé après la chute du
niveau de production du complexe sidérurgique à moins
300.000 tonnes/an d’acier liquide ayant conduit à la
résiliation de l’accord de
partenariat et la reprise par
l’Etat de la totalité du capital du complexe devenu filiale
du
groupe public Imetal sous l’appellation de complexe Sider El Hadjar. Cette
opération de réhabilitation permettra au complexe de produire vers 2017-2018
environ 1,6 million tonnes d’acier
liquide. Elle a été
parallèlement accompagnée d’un plan
de
formation ayant
notamment ciblé les travailleurs du haut fourneau et les cadres gérants en vue de développer les modes de gestion
et s’adapter aux nouveaux équipements. Le
complexe Sider El Hadjar
qui
s’étend sur 800 hectares
emploie actuellement 4.900 travailleurs.
L’installation de son haut fourneau
date de 1969.
Le vice-président du Nigeria visite la ferme des frères Bellat de Boufarik
Source : APS
Le vice-président du Nigeria, Yemi Osinbajo, a visité
mercredi la ferme des frères Bellat de Boufarik, dans la wilaya de Blida,
où il s’est enquis du processus de production.
Le vice- président
nigérian,
accompagné du ministre
d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane
Lamamra et du ministre de l'Agriculture, du Développement rural
et de
la Pêche, Abdesselam Chelghoum, a été accueilli par les
autorités locales.
Sur place, l’hôte de l’Algérie a
visité les différents
pavillons
de
la ferme, avant de suivre un exposé sur le processus
de production, en commençant par l’éclosion
des
£ufs de poulets, jusqu’à la phase
d’abatage et de
nettoyage.
Durant son exposé, le Président directeur général (PDG)
du
complexe Bellat, Lakhdar Bellat, a exprimé son
souhait
d’investir les marchés nigérian
et africains.
La ferme des frères Bellat
est une filiale du complexe Bellat, spécialisé dans la production et la commercialisation des produits carnés.
Selon les explications fournies sur place, la SARL- CVA
Bellat, spécialisée dans la production et la commercialisation des produits carnés
(Cachirs, pâtés rôtis fumés...), a été créée
en 1970, avec 36 employés,
assurant une production d’une tonne/J.
Aujourd’hui, grâce aux
différents mécanismes de
soutien à l’investissement productif mis en place par
l’Etat, dans le cadre du programme présidentiel, ce complexe emploie un millier de travailleurs.
Il compte, en outre, six (6) sociétés de fabrication de différents
produits (oeufs,
poulets,
viandes blanches,
cachir, margarine...).
Grace à une plate-forme de production lui ayant permis
une
autonomie de financement des matières premières de toutes ses filiales, ce complexe leader dans son
domaine couvre un taux de 10% des besoins
nationaux en produits carnés
et dérivés, tout
en s’apprêtant, actuellement, à s’orienter
vers l’exportation.
Le vice-président nigérian
est arrivé, mardi à Alger, pour une visite officielle de deux jours dans
le cadre du renforcement des relations
d'amitié et de fraternité,
entre les deux pays.
Nissan, Suzuki et Toyota,
bientôt des usines de montage en Algérie
Source : Liberté
La deuxième
session du club d’affaires algéro-nippon s’est tenue le
lundi 13 décembre à Alger.
Il y a été discuté des opportunités d’investissements
qu’offre le
marché algérien, du nouveau
modèle de croissance économique, de la diversification de l’économie. À l’issue de la réunion, Mustapha Mekidèche, président du club et Masaya Fujiwara, ambassadeur du Japon
à Alger, ont animé une conférence
de presse conjointe
pour faire la synthèse des
débats animés lors de cette session.
À cette
occasion,
le
diplomate nippon a souligné le grand intérêt que portent les entreprises de
son pays à l’économie algérienne.
Elles s’intéressent à un large éventail de secteurs et d’activités
et veulent s’engager
dans
des projets concrets et passer de la parole aux actes. Et, des annonces de projets dans les pipes, Masaya Fujiwara
en a fait, mettant ainsi l’accent sur trois plans de montage
de
véhicules en Algérie,
portés par trois grosses sociétés japonaises : Nissan, Suzuki et Toyota. Nissan et
Suzuki fabriqueront une série de modèles de véhicules.
Les contours du
projet Nissan se précisent et l’accord qui
s’y rapporte sera signé dans
les tout prochains jours
entre le constructeur nippon
et l’État algérien. L’usine
Nissan sera implantée dans la région
Ouest, indique-t-
on.
Le groupe Hasnaoui est le représentant de Nissan en
Algérie. Il l’est depuis vingt-trois ans.
Le constructeur japonais
affiche de l’ambition
et désire se poser en acteur majeur dans une industrie
automobile locale qui en est encore à ses débuts. Suzuki est
dans la même dynamique.
La Spa
Elsecom automobiles en est le distributeur officiel en
Algérie. Quant au Groupe Toyota, il construira des camions Hino. Dans le domaine des infrastructures, l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica)
est en train d’élaborer
le “master
plan stratégique”
d’infrastructures
de l’Algérie. Elle étudie aujourd’hui les
possibilités d’une coopération
technique et financière
relative à l’extension du port de Béjaïa. Mustapha Mekidèche
a expliqué que
les sociétés japonaises sont
ouvertes aux
propositions de
partenariat, un
partenariat public-privé
compris,
et qu’elles étudient des formules de financement, épousant évidemment les
contours du nouveau paradigme économique,
allusion faite au nouveau
modèle de croissance économique. Leurs secteurs de prédilection
sont les énergies renouvelables, la mécanique et l’agroalimentaire, entre
autres. Les opérateurs nippons semblent ainsi
enthousiastes, dans un
environnement fait d’obstacles.
Que pensent-elles, par exemple, du
51/49 ? Pour le
président du Club
d’affaires algéro-japonais, cette
disposition
ne
devrait pas constituer “une contrainte majeure”. Au calendrier des visites officielles, Ramtane
Lamamra,
ministre des
Affaires étrangères,
va
se
rendre, en 2017, à Tokyo, une annonce faite par
l’ambassadeur du Japon en Algérie. Masaya Fujiwara a, par ailleurs, indiqué que le volume des échanges entre
les deux
pays a atteint deux milliards de dollars. L’Algérie est le troisième
partenaire commercial du Japon à l’échelle africaine.
Le Japon occupe lui la 15e
position dans le panorama des clients de l’Algérie dans
le monde. Sur un tout autre plan, le diplomate nippon a indiqué que son pays a mis sur la table 30 milliards
de dollars d’investissement à
injecter en Afrique dont 10
milliards dans les infrastructures.
TRANSACTIONS & CONTRATS
Champ gazier de Menzel Lejmat : Pertamina veut racheter
les actifs de Repsol
Source : El Watan
Le groupe énergétique indonésien Pertamina a engagé des négociations
pour racheter la participation de la
société énergétique espagnole
Repsol dans le champ gazier de Menzel Lejmat Nord (Illizi), a annoncé avant-
hier Ahmad Bambang, vice-président de Pertamina, cité
par des médias indonésiens.
«La situation financière de Repsol n’est pas bonne. Ils
envisagent de tout vendre.
Nous sommes toujours
en train de négocier (l’acquisition)», a précisé le
responsable indonésien, ajoutant que l’acquisition des actifs
algériens de Repsol
renfoncerait la présence de son
groupe en Algérie. Selon le même responsable, la société Pertamina,
premier groupe
pétrolier d’Indonésie en termes de production, a prévu d’acheter
35% de la participation de Repsol dans le domaine de
Menzel Lejmat Nord en utilisant ses fonds internes.
Cependant, Ahmad Bambang a refusé de mentionner le
montant des
fonds que
son
groupe entend engager. A l’heure
actuelle, la compagnie
publique indonésienne,
présente en Algérie depuis 2010, détient 65% dans le bloc Menzel
Lejmat Nord. En 2013, Pertamina avait bouclé l’achat pour 1,75 milliard
de dollars des actifs de
l’américain ConocoPhillips en Algérie, ce qui
constituait
sa première grande acquisition à l’étranger.
Avec cette acquisition, le
groupe détient maintenant
une
participation de 65% dans le bloc 405 A,
qui contient trois principaux champs pétroliers : Menzel
Lejmat North, Ourhoud et EMK. En septembre dernier,
le groupe public Sonatrach et Pertamina ont signé à Alger, en marge du 15e Forum international de l’énergie, un mémorandum d’entente
pour approfondir
leur coopération dans le domaine des hydrocarbures.
Ce mémorandum constitue une réactivation de l’ancien
cadre de coopération entre les deux compagnies de
2012 à 2014 englobant toutes les activités pétrolières et
gazières.
Si gnature d’un partenariat entre AG B et
CIAR
Source : Le Soir d’Algérie
M. André Guy Beyrouthi, directeur général adjoint de Gulf Bank Algeria, et M. Hassani Hocine, directeur
général de la CIAR (Compagnie internationale
d'assurance et de réassurance) se félicitent de
la signature d’un partenariat pour
la couverture
des
crédits à la consommation et le
leasing, qui seront lancés incessamment par AGB.
L’accord signé avec la CIAR couvre plusieurs volets,
à savoir la couverture
insolvabilité et assurance
véhicule sur les crédits à la consommation qui s’inscrivent dans
la continuité de la démarche de
satisfaction des multiples besoins du consommateur algérien et en parfait accord
avec le décret exécutif n°15-114 du
12 mai
2015, relatif aux conditions et aux modalités
d’offres en matière de crédit à la
consommation.
Le partenariat s’étend également sur la nouvelle formule
Leasing (crédit-bail), dont le lancement est prévu au début de l’année 2017.
Il s’agit d’une assurance insolvabilité financement leasing destinée à une gamme de clientèle professionnelle. Dans la même lignée, une
troisième convention a été signée entre les deux parties
et qui a pour objet d’assurer la couverture des matériels
confiés, par AGB à sa clientèle professionnelle, dans le cadre d’un contrat de leasing (crédit-bail).
L’objectif de
cette collaboration est de proposer aux consommateurs algériens des solutions de financement et d’assurance sur mesure ainsi
que
des services innovants sur la
place bancaire à des tarifs très avantageux.
Gulf Bank Algeria (AGB) dans sa stratégie de développement local mobilisera tous ses
moyens,
réseaux d’agences
et
structures centrales pour
répondre au mieux aux besoins de ses clients et pour rester
le vecteur
de l’expansion de l’économie
nationale. Gulf Bank
Algeria est une banque
commerciale de droit algérien, filiale de Burgan Bank
Group et membre d’un des plus éminents groupes
d’affaires du Moyen-Orient KIPCO
«Kuweit Projects Company», AGB dispose aujourd’hui d’un réseau de
61 agences dans plus de 42 wilayas, et propose une gamme
très étendue de produits
bancaires,
que
ce soit le
financement conventionnel ou conforme aux préceptes de la Charia (crédit Morabaha).
REGIONS
42 milliards de DA
pour
parachever la réhabilitation de la capitale
Source : El Moudjahid
De passage hier à l’émission « Invité du matin », diffusée
par
la Chaîne 1 de la
radio algérienne, M. Abdelkrim
Bennour, P/APW d’Alger et
membre participant dans l’instance Euro-Méditerranéenne des territoires et des
villes, a annoncé qu’une enveloppe de 42 milliards de
dinars a été consacrée pour 2017 au parachèvement du
plan stratégique de réhabilitation et de modernisation
de
la capitale (2012-2035).
Il a ensuite précisé que le
montant de cette contribution, actuellement à l’étude au niveau de l’APW d’Alger, se subdivise en deux
: la première partie concerne la gestion et porte sur
un montant de 26 milliards de DA (61,36%), tandis que
la deuxième, qui sera réservée à l’équipement et l’investissement, s’élève à 15 milliards (soit 36,94%).
L’hôte de la Chaîne 1 devait ajouter que l’augmentation
du
budget de 10 milliards de dinars a instauré une nouvelle dynamique au niveau de la wilaya, du fait que
le budget participe à l’amélioration du cadre de vie dans la capitale, eu égard aux divers projets réalisés et ceux encore en
voie de l’être comme « La promenade des Sablettes »,
le plan de
développement
du transport ferroviaire et
les grandes opérations de relogement, effectuées
dernièrement.
Dans ce
contexte, il a indiqué que les opérations de
déménagement et d’éradication des bidonvilles
ont contribué au règlement
de
nombreux problèmes rencontrés par le plan stratégique de réhabilitation et
de
modernisation
de
la capitale, à travers la récupération d’importants
terrains d’assiette, qui ont
servi ensuite à l’implantation de projets stratégiques
comme la réalisation de logements sociaux de types LSP
et LPP.
Abordant ensuite l’intégration du projet Dounia
Park,
dans le plan de gestion de la capitale, M. Bennour a annoncé que
le Premier
ministre a procédé
dernièrement à l’affectation
de
la gestion et la réhabilitation de ce parc
aux
services de la wilaya d’Alger, ajoutant qu’une enveloppe de 1,2 milliard
de dinars a été attribuée au plan stratégique de la capitale,
au titre de la première tranche, afin de réhabiliter cet
espace de détente et de loisirs,
l’été prochain.
Concernant la ville nouvelle de Sidi Abdellah, inaugurée
dernièrement par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le P/APW d’Alger a indique que cette ville qui s’apprête à livrer les clés de 2.000
logements de type social
promotionnel, dispose de
toutes les
caractéristiques d’une ville
moderne et
intelligente.
Le 2ème salon international
des dattes à
Biskra du 19 au 20
décembre
Source : Algérie Eco
220 participants sont attendus à la deuxième édition du
Salon international des dattes, prévu du 17 au 20
décembre courant à Biskra,
a indiqué mardi
Abdelmadjid Khobzi, membre du comité d’organisation.
Des producteurs de dattes et leurs dérivés, issus
de l'ensemble des
wilayas phúnicicoles, ainsi que
des
industriels nationaux et étrangers, fournissant divers engins et produits en rapport avec cette agriculture,
prendront part à
cette manifestation économique, a précisé la même source. Des représentants de diverses
ambassades étrangères
en Algérie ont été également conviés à cette deuxième édition.
Outre une exposition des différentes qualités de
dattes
de
leurs produits
dérivés, ainsi que le matériel utilisé
dans leur production, le
salon verra la présentation de
communications notamment sur les avantages
accordés par l’Etat aux opérateurs désireux de se lancer dans l’exportation de ce fruit et les voies d'accès aux marchés
internationaux, a indiqué M.
Khobzi.
Le salon se veut un « espace de promotion
de
la datte algérienne et de
recherche des opportunités
de développement de la filière agroalimentaire nationale
», selon ses organisateurs.
Cette manifestation, qui se tiendra à l’école régionale
des
sports olympiques, est organisée par la chambre du
commerce et
d’industrie, CCI-Ziban, la Chambre algérienne du commerce et d’industrie
et
la Société algérienne des foires et exportations (Safex).
Concession de forêts récréatives
à des investisseurs
privés
Source : Liberté
Les pouvoirs publics
envisagent d’intégrer certaines forêts dites récréatives dans le circuit économique. Ainsi dans la wilaya d’Aïn
Témouchent, les commissions
ad hoc des wilayas, créées à la
faveur de l’arrêté interministériel du
3 juillet 2013, examinent des demandes d’octroi de l’autorisation d’usage pour les forêts récréatives.
Le terme
“usage” est, dans ce contexte, un véritable euphémisme, puisqu’il s’agit de concessions, pures
et simples, attribuées au profit
d’investisseurs
privés,
suivant un cahier des
charges bien défini
pour leur aménagement, leur équipement en infrastructures
de détente, de loisirs et de
services. Selon la nouvelle politique du ministère de l’Agriculture, du
Développement rural et de la Pêche, la démarche permettra de valoriser ces espaces dans le cadre
de l’éco-tourisme qui sera considéré comme une ressource
financière aussi bien pour
le Trésor public que pour le budget des collectivités locales mais aussi pour absorber la main-d’œuvre en
chômage.
Pour l’heure, la
Conservation des forêts de la
wilaya d’Aïn Témouchent (exemple illustratif) a recensé quatre forêts qui peuvent potentiellement
s’intégrer dans
le projet. Il s’agit de celle de Camerata (Sidi-Safi), de
Rachgoun (Béni Saf), de Aïn
El-Arba
ainsi que celle de Sidi-Ali-Cherif
(Chentouf).