REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 22 DECEMBRE 2016
jeudi, 22. Décembre 2016
SOMMAIRE
Marché & Economie..........................................................................................................
2
Le smic augmentera de près de 1% au 1er janvier 2017......................................................... 2
Sept nouvelles agglomérations auront le statut
de
métropole .............................................. 2
La
baisse de l’impôt sur
le revenu sera appliquée dès janvier
2017 .......................................
3
Le Parlement a adopté définitivement le projet de budget 2017 ........................................... 4
Les sept mesures emblématiques du budget 2017 ................................................................. 4
Grand
Paris: les chiffres du chantier du
siècle à retenir .......................................................... 5
Les transactions par
cartes bancaires explosent en
cette période de fêtes............................ 5
Un auto-entrepreneur sur trois occupe également un
emploi salarié .................................... 6
L'État débloquera 34
milliards d'euros pour rénover le réseau
ferroviaire............................. 6
L'Europe n'a jamais construit autant de voitures qu'en 2016................................................. 7
Transactions & Contrats .................................................................................................... 7
Tilly-Sabco
: l’abattoir
repris par une société néerlandaise .................................................... 7
La
France et l’Australie signent un contrat pour
douze sous-marins ......................................
8
Engie veut reprendre le contrôle de Suez ................................................................................ 8
Les champagnes Charles et Piper Heidsieck
avalent l'italien
Biondi-Santi ............................. 9
Naissance d'un géant mondial des vêtements de maternité et d'enfants.............................. 9
Alstom achète un
spécialiste du
wifi pour
ses
trains .............................................................. 9
Vivendi veut augmenter sa
participation
à 30 % dans Mediaset .........................................
10
STX France confirme une commande pour
cinq
paquebots .................................................. 11
MARCHE & ECONOMIE
Le smic augmentera
de près de 1% au 1er janvier 2017
Source : Le Figaro
Le smic horaire brut augmentera mécaniquement de
0,95%
en début
d'année prochaine.
L'exécutif
ne semble pas enclin à donner un «coup de pouce» à cette revalorisation légale.
Conséquence de la revalorisation automatique légale, le
smic
horaire brut devrait augmenter d'environ 0,95% au
1er janvier 2017, passant de 9,67 à
9,76 euros bruts de l'heure. La revalorisation
du
smic est calculée en
fonction de deux paramètres: l'inflation
subie par les
ménages les plus pauvres (les 20% les plus pauvres de la population) et le gain de pouvoir d'achat du salaire de base des ouvriers
et employés. Lors de la dernière
revalorisation,
début 2016,
le salaire minimum avait augmenté de 0,6%, atteignant 1.466,62
euros bruts mensuels (9,67 euros de l'heure) et 1.141,61 euros nets.
Le 28 novembre, le
groupe d'experts sur le
smic
s'était prononcé contre un coup de pouce au 1er janvier, selon son
rapport annuel transmis
lundi aux partenaires sociaux, dans lequel
il juge une hausse de la prime
d'activité plus «efficace» pour lutter contre la pauvreté. Consulté depuis 2008 avant chaque revalorisation
annuelle du salaire minimum, le groupe d'experts a toujours déconseillé
au gouvernement d'accorder un
«coup de pouce». Cette année encore, «aller au-delà de
la formule
légale d'indexation introduirait un risque de
déstabilisation à partir d'une situation
(économique)
encore fragile», écrivent les experts dans leur rapport,
dévoilé par Les Échos.
Le smic n'a bénéficié d'aucun coup de pouce depuis
2012
Reste à savoir si l'exécutif choisira ou non d'accorder un
coup de pouce supplémentaire à la hausse du smic. Mais le gouvernement n'a plus accordé de coup de pouce
au smic depuis le 1er juillet 2012, au lendemain de
l'élection de Français Hollande. Et il semble bien que,
cette fois
encore, l'Elysée ne souhaite pas
aller au-delà
de
la revalorisation mécanique du
SMIC. Si tel était le cas,
le smic n'aurait ainsi fait que suivre la formule légale
de
revalorisation annuelle sous
le quinquennat de Français Hollande. Un choix qui agace nombre d'élus et de syndicats: hier encore, la CGT, FO et la CFTC ont
demandé au gouvernement d'accorder un «coup de pouce» au SMIC. La CGT, qui réclame depuis 2011 un
smic
à 1.700 euros bruts, demande désormais de le
porter à 1.800 euros, soit une hausse de 23% par rapport à son
niveau
actuel
(1.466,62 euros bruts,
1.141,61 euros
nets).
La sénatrice de Paris
Marie-Noëlle Lienemann avait également demandé à l'exécutif
de «ne pas suivre l'avis
des
experts qui déconseillent tout coup de
pouce»,
arguant dans son communiqué «Vite une hausse du
smic!» que «ce serait bien la première fois dans l'histoire qu'un gouvernement de gauche n'aurait engagé durant tout un mandat aucune hausse des bas
salaires et du salaire minimum,
entretenant la fausse
idée que la rémunération des salariés serait un handicap
pour notre développement économique». Marie-Noëlle
Lienemann souhaite que le
smic soit donc porté à 1300 euros
nets en 2017. Une «nécessité économique», selon elle:
la hausse du smic bénéficierait à tous les ménages
dont au moins un des membres est rémunéré autour du smic,
tandis qu'une hausse de la prime d'activité ne
concernerait que
les ménages modestes, ses
règles
d'éligibilité tenant compte des ressources totales du
ménage.
L'exécutif devrait annoncer officiellement
le niveau de revalorisation du
smic
lors d'une réunion de la Commission nationale de la
négociation
collective (CNNC),
qui doit se tenir
le 19 décembre. Depuis l'arrivée
au pouvoir de
François Hollande, le smic net a augmenté de 45 euros.
Sept nouvelles agglomérations
auront le statut de métropole
Source : Le Monde
Et ainsi, en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, ou presque, le nombre de métropoles en France est
passé de quinze à
vingt-deux. Sept nouvelles agglomérations –
Dijon, Orléans, Saint-Etienne, Toulon,
auxquelles se sont ajoutées Clermont-Ferrand, Metz
et Tours – ont gagné jeudi 15 décembre, lors de l’examen à l’Assemblée nationale du
projet de loi sur la statut de Paris et l’aménagement métropolitain, leurs galons de métropole.
Leurs représentants – les élus des communes
concernées étaient bien présents en séance – n’ont pas
eu à
faire le forcing. Pourtant, il n’y a guère, le ministre des collectivités territoriales, Jean-Michel Baylet, ne
cachait pas ses réserves quant à la multiplication des
métropoles, souhaitant que leur nombre reste limité à quinze. « Nous avons
déjà plus de communes que l’Europe réunie, on va finir par avoir plus de métropoles
que
le monde entier. Ça finit par ne plus avoir aucun sens
», déplorait-il dans ces colonnes (Le Monde du 12
août).
C’était après que le conseil des ministres avait
accepté d’intégrer dans ce projet de loi un article assouplissant les
critères d’accession
au
statut de
métropole, créé par la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des
métropoles
(Maptam) du 27 janvier 2014.
Jeudi, dans l’Hémicycle, le ministre a
succombé sans combattre à
l’offensive
des
partisans de l’extension, défendant la cause de leurs villes d’élection, où
ils
ont aussi, souvent, des
mandats locaux, droite et gauche
confondues. Que ce soit Olivier Carré (LR, Loiret), maire
d’Orléans, ou Valérie Corre (PS,
Loiret), ancienne conseillère municipale de la même
ville. Ou Philippe Briand (LR, Indre-et-Loire), maire de
Saint-Cyr-sur-Loire
et président de la communauté d’agglomération de
Tours, ou Jean-Patrick Gille (PS, Indre-et-Loire), ancien premier adjoint au maire de Tours.
Visibilité, attractivité et influence
« Nous n’appartenons pas
à la
même famille politique
mais
nous sommes ensemble, unis,
comme tout un département, toute une agglomération pour soutenir ce
projet. On a réussi à
fédérer toutes les énergies », a
résumé M. Briand. M. Baylet n’a pu
résister à ce grand
numéro de duettistes. « J’étais hostile à l’augmentation
du
nombre de métropoles, a-t-il
convenu. Mais voir
des
parlementaires,
de
droite et de gauche, la
main dans la main, venir plaider avec talent, avec conviction, avec flamme, le
dossier de leur territoire m’a fait changer d’avis. Vous m’avez
fait prendre conscience qu’il fallait,
si nous
voulions aménager harmonieusement
le territoire, avoir un maillage convenable des métropoles.
»
En réalité, la
messe était dite bien avant que ne débute
la séance. Depuis des mois, les
élus des villes aspirant à
devenir métropoles font le siège des lieux de pouvoir. A
plusieurs reprises, ils ont été reçus par le président de la
République, le premier
ministre
ou le
ministre
des
collectivités territoriales. La constitution des grandes régions a renforcé les craintes de certaines d’entre elles de perdre en
visibilité, en
attractivité et en influence.
Alors François Hollande a passé de la pommade sur les irritations des uns et des autres. Toulon souffrait d’être
pris en étau entre Marseille et Nice : la voilà métropole
à son tour. La région Auvergne-Rhône-Alpes en avait
déjà deux, avec Lyon et Grenoble, elle en aura deux de
plus : Clermont-Ferrand et Saint-Etienne. Le Centre-Val-
de-Loire en était
dépourvu : Orléans
a
décroché la
queue du Mickey, suscitant immédiatement la jalousie de la voisine Tours qui, à son tour, a été satisfaite. Enfin, Metz, déjà éclipsée par Strasbourg, la capitale du Grand Est, ne pouvait tolérer que sa voisine et rivale Nancy ait accédé au Graal : la voilà
consolée.
Pratiquement un
quart des départements
métropolitains sont à présent dotés de métropoles. Et il se pourrait bien
que
la liste s’allonge. Déjà Amiens
et Limoges frappent à
la porte.
La baiss e de l’impôt sur le revenu sera
appliquée dès janvier 2017
Source : Le Monde
La baisse de l’impôt sur le revenu promise aux ménages pour 2017 s’appliquera dès le mois de janvier, et non en août – comme cela aurait dû être le cas –, ont voté, dans la soirée du jeudi
15
décembre, les députés, sur proposition du gouvernement.
Un amendement
en
ce sens au projet de loi de finances
a été adopté
par l’Assemblée nationale, sans
susciter aucun débat, dans un
hémicycle assez peu fourni au début de la
nouvelle lecture du texte. Il
s’agit de redonner du « pouvoir d’achat aux Français », avait
assuré plus
tôt
sur
Twitter
le secrétaire
d’Etat
au
budget, Christian
Eckert.
Un milliard d’euros
Annoncée à l’été par l’exécutif, cette baisse d’impôts doit bénéficier à cinq millions de contribuables parmi les
classes moyennes. Elle représente au total un milliard d’euros.
« Habituellement, les mensualités sont calculées en
divisant par dix le montant d’impôt de l’année précédente. Elles n’intègrent donc pas les modifications
votées en loi de finances », a expliqué Bercy à l’Agence France-Presse (AFP).
« Plutôt que d’attendre le mois
d’août, nous avons choisi janvier » pour les personnes
mensualisées, ou « février pour ceux qui
sont au tiers ».
Réduction d’impôt de 20 %
La mesure, qui entrera donc en vigueur
avant l’élection présidentielle, concerne à taux plein les couples gagnant
jusqu’à 3 400 euros de
salaire net mensuel et les
personnes seules gagnant
jusqu’à 1 700 euros. Ces
limites sont
majorées pour les familles, par exemple jusqu’à 4 800 euros
pour un
couple
avec trois enfants.
Les personnes ayant un
revenu fiscal de référence inférieur à 18 500 euros auront une réduction d’impôt
de
20 %. Ceux qui
ont un revenu fiscal
compris entre 18
500 et 20 500 euros auront une réduction d’impôt inférieure à 20 %. «
Pour ceux qui bénéficient de la
réduction d’impôt de
20 %, chaque mensualité
ou
tiers sera diminuée automatiquement de 20 % », a
expliqué
Bercy.
Le Parlement a adopté définitivement le projet de budget 2017
Source : Le Monde
Le Parlement a adopté définitivement le projet de
budget 2017, mardi 20 décembre, après un ultime vote
de
l’Assemblée nationale. Il
prévoit notamment de
nouvelles baisses
d’impôt
pour les ménages et les entreprises, ainsi que l’instauration du prélèvement à la
source en 2018.
En se basant sur une hypothèse de croissance de 1,5 %, cet ultime projet de loi du quinquennat de François
Hollande entend réduire
le déficit public à 2,7 % du PIB,
contre 3,3 % en 2016.
« Nous pouvons être fiers d’avoir
su redresser les comptes
publics, tout en
confortant la république sociale », s’est réjoui à l’Assemblée le secrétaire d’Etat au budget, Christian
Eckert. Pour les entreprises, ce
budget prévoit une diminution de l’impôt sur
les sociétés et une hausse du crédit d’impôt pour
la compétitivité et l’emploi,
ainsi que des mesures pour
renforcer « l’attractivité »
de
Paris après le vote en
faveur du Brexit au
Royaume-Uni.
Sous l’impulsion d’une partie de la
majorité, des mesures de lutte contre l’optimisation et la fraude
fiscales, dont une « taxe Google », ont été renforcées.
Toutefois,
en cas d’alternance, la droite a
déjà annoncé qu’elle reviendrait sur l’instauration du prélèvement à la source à partir
du 1er janvier 2018.
Les sept mesures emblématiques du budget 2017
Source : Le Figaro
Baisse d'impôt, «taxe YouTube» ou «Google» mais aussi obligation de transparence pour les plateformes collaboratives : tour d'horizon des principales mesures contenues dans le budget 2017, qui revient
pour la
dernière fois, ce mardi,
à l'Assemblée nationale.
C'est la «der des ders». Le dernier vote du dernier budget
du quinquennat
Hollande doit
avoir lieu
ce mardi à l'Assemblée. Que contient
exactement
ce budget 2017? Passage en revue des
mesures emblématiques.
Une baisse d'impôts anticipée
Un amendement au projet de loi de finances pour 2017 a été ajouté à la dernière
minute par le gouvernement. Résultat: la nouvelle baisse d'impôt de 20% annoncée
en septembre et concernant 5 millions de contribuables sera effective dès le 1er janvier... juste à temps pour
l'élection présidentielle.
La «taxe Google» finalement adoptée...
Cet «impôt sur les bénéfices détournés», visant à lutter contre les
prix de transfert abusifs,
fera finalement
partie du projet, alors
même qu'elle
avait initialement
été votée par les députés
contre l'avis du
gouvernement. Celui-ci en a finalement pris son parti et
a planché dessus avec Yann Galut, l'auteur
de l'amendement, pour aboutir à une version qui satisfait tout le monde.
... comme la «taxe YouTube»
Les géants du Web sont décidément au cœur du budget
2017! Cette taxe, qui cible les revenus publicitaires des
plateformes vidéo a, une nouvelle fois, été votée par les
députés au
grand dam du gouvernement, qui y était
opposé.
Relèvement de la taxe sur les transactions financières
Encore une victoire pour les députés, qui ont réussi
à imposer la hausse du taux de la taxe sur les transactions financières (TTF), de 0,2% à 0,3% dès 2017. Le
gouvernement n'a
obtenu gain de cause que sur l'élargissement de son assiette aux opérations infrajournalières, reporté
à 2018... après l'élection
présidentielle.
Les plateformes collaboratives
obligées à la
transparence
Airbnb et les autres plateformes
collaboratives
seront
obligés, à partir de 2019, de transmettre au fisc une déclaration automatique
des revenus de
leurs utilisateurs. Cela doit permettre à l'administration
fiscale de pré-remplir au
mieux la déclaration des
contribuables et de calculer le plus exactement possible
l'impôt dû.
Les actions gratuites épargnées
Après la polémique sur les actions gratuites du PDG de Renault, les députés avaient choisi de modifier leur imposition, en les basculant dans la catégorie des salaires, moins favorable que celle des plus-values de cession où elles se trouvaient. Marche arrière après la mobilisation des start-up, où les actions gratuites sont utilisées pour
fidéliser les salariés.
Pas d'imposition des plus-values lors de la vente d'une
résidence secondaire
Après avoir voulu la supprimer, les députés l'ont
finalement rétablie. L'exonération d'imposition des plus-values de la cession
d'une résidence secondaire lorsque celle-ci sert à acquérir ou construire une résidence principale restera donc en
vigueur en 2017.
Grand Paris: les chiffres du chantier
du siècle à retenir
Source : Le Figaro
La construction du Grand Paris Express qui a commencé
en juin va monter en puissance dans les prochains mois. Il s'agit de doubler en
quinze ans la surface du
métro
parisien actuel. Au
travers de ses chiffres les plus
marquants, tour d'horizon
d'un projet hors norme qui mobilisera 28 milliards d'euros d'investissement.
• 200 km
Le Grand
Paris Express
consiste à construire 200 km de nouvelles
lignes de métro automatique
soit
quatre nouvelles lignes (15,16,17 et 18) et le prolongement de
deux autres (11 et 14). Le RER E sera aussi étendu en banlieue
Ouest avec notamment une nouvelle gare à La Défense sous le Cnit. 68 nouvelles gares
seront
construites sur le Grand
Paris Express. Ce métro permettra de réduire les temps de transport de banlieue à banlieue mais
également d'assurer une desserte plus
rapide entre les trois aéroports (Roissy, Orly, Le Bourget
) et Paris. À terme, deux millions de passagers devraient
emprunter ces nouveaux moyens de
transport.
• 28 milliards
d'euros
Le Grand
Paris Express
et les travaux connexes comme
le prolongement du RER E en banlieue Ouest coûteront
28 milliards d'euros.
Avec un mode de financement
fixé en mars 2013 par Jean-Marc Ayrault ,
alors premier ministre: d'ores et déjà, chaque année, la SGP (Société
du Grand Paris) qui gère la construction de ces lignes de
métro peut compter sur des rentrées fiscales de 560
millions d'euros
(taxe spéciale d'équipement
Grand
Paris, taxe locale des bureaux...). Par ailleurs,
à partir du moment où
toutes ces lignes seront mises en service, soit
en 2030, la SGP aura des ressources annuelles supplémentaires de 240 millions d'euros (location des
lignes à l'exploitant qui
y fera rouler des
métros, location des espaces commerciaux, location
du
réseau de fibre optique).
Toutes ces ressources permettront à
la SGP d'émettre des emprunts de plusieurs milliards
d'euros qu'elle terminera
de
rembourser en 2070.
• 2022
La première ligne à être mise en service sera la
ligne 15
Sud en 2022. Les travaux ont commencé en juin 2016. Ce métro automatique reliera Noisy Champs à Pont de
Sèvres avec 16
arrêts. Tous dans des communes
de banlieue.
Le Grand Paris Express sera terminé en 2030 avec la mise en service cette année-là du dernier tronçon de la ligne 18 en banlieue Ouest entre Saint-
Aubin et Versailles Chantier. 100.000 voyageurs par jour
y sont attendus.
• 22.000 emplois
Selon la Fédération Ile-de-France des travaux publics,
la construction du Grand Paris Express permettra de créer
22.000 emplois d'ici 2020. C'est bienvenu car les grands travaux liés à la construction des lignes ferroviaires
à grande vitesse (Tours-Bordeaux,
Le Mans-Rennes,
contournement de Nîmes-Montpellier ) sont terminés.
Et la
baisse des dotations aux collectivités locales
a dmininué leurs investissements dans les infrastructures.
• 250.000 logements
La construction de nouvelles lignes de métro
automatique va dynamiser la construction de
logements. En
effet, des territoires enclavés (par
exemple la gare
des
Ardoines à Vitry) seront désormais bien desservis. Le président de la Société du Grand Paris
estime que 250.000 logements seront
bâtis d'ici 2030 à
proximité du Grand Paris Express. À des tarifs moyens
du
m2 de 4000 euros qui représentent la moitié des prix de l'immobilier
ancien dans la capitale. Pour l'instant, les prix de l'immobilier ancien à proximité des gares
du Grand Paris Express
n'ont pas
flambé.
Les transactions par cartes bancaires explosent en cette période de
fêtes
Source : Le Figaro
E-commerce, paiement sans contact...Rien que pour les trois
premiers samedis
du mois
de décembre, c'est plus
de 120 millions de
paiements
par carte
qui
ont été effectués.
«Par carte, s'il vous plaît.» C'est ce que répondent une grande majorité de
Français lors de leur passage
en caisse, ou devant leur ordinateur sur des sites de e-
commerce. Durant les périodes de fêtes de fin d'année,
les consommateurs français et européens
se sentent obligés
d'acheter! Résultat: pour chaque samedi du
mois de décembre, c'est plus de 40 millions d'euros qui ont été
réglés par carte bancaire,
soit quelque 120 millions d'euros, selon
des
chiffres du Groupement cartes
bancaires CB, dévoilés par Les Echos. C'est beaucoup plus qu'il y a
deux ans: en
2014, pour les
mêmes samedis, les dépenses s'élevaient à un peu plus de 35 millions
d'euros.
Dans le détail: samedi 3 décembre a marqué un sommet
historique avec 42,6
millions de transactions
enregistrées en une journée contre 41,98
millions de
transactions pour
le samedi 5 décembre 2015. «Cela
représente 493 transactions par seconde en moyenne
avec des pointes d'activité
à plus de 1000 transactions
par
seconde vers
11
heures et 16 heures»,
précise le Groupement Cartes Bancaires CB
dans les colonnes du
quotidien économique. Le nombre de transactions
réalisées avec une carte bancaire devrait enregistrer une hausse moyenne de 6 à 7% pour l'ensemble de
l'année 2016, selon ses prévisions.
Démocratisation du paiement sans contact
Pourquoi ces hausses, à l'heure
où le paiement instantané via son smartphone se développe dans le pays?
Parce
que
les Français aiment leur carte,
dans un
premier temps.
Mais aussi
parce que le paiement par
carte bancaire est de plus
en plus pratique et rapide: l'essor du paiement sans contact en est le symbole. «On considère qu'un peu plus de 3,4 millions de transactions ont
été réalisées en mode sans contact», précise le
Groupement CB aux Échos. Un chiffre qui représente
environ 20 % des transactions de moins de 20 euros contre 10 à 12% il y a un an.
Mais cet engouement pour le
paiement par carte bancaire s'explique aussi
par
le succès - florissant, lui aussi - du commerce en ligne: un bond de 21
% du
nombre de transactions, soit 230 millions
d'euros, a été enregistré au deuxième trimestre. En cette fin d'année,
les achats ont aussi été dopés par les nombreuses
opérations commerciales comme le
Black Friday durant
lequel 37,9 millions de transactions par
carte ont été effectuées.
Et quels types de cadeaux les Français achètent-ils en
ligne? Selon une étude réalisée par HiPay, prestataire
de paiement international, trois catégories se démarquent en période
de fêtes: les
produits technologiques (incluant le smartphone, le cadeau star de Noël sous le
sapin), la musique et les instruments, et enfin les jouets, évidemment.
Un auto-entrepreneur sur
trois occupe également un
emploi salarié
Source : Le Figaro
Un rapport de
l'INSEE montre qu'un auto-entrepreneur
sur trois avait en plus un emploi salarié en 2014. Le
statut attire également de moins en moins de personnes.
Un auto-entrepreneur sur trois cumule son activité avec un travail salarié selon un rapport que vient de publier l'INSEE. Le revenu
d'activité global de ces personnes atteint au total 2100 euros mensuels en 2014, dont seulement 14 % proviennent de leur
activité non salariée. Ce qui fait
clairement de ce statut un complément de revenu.
Les auto-entrepreneurs ont retiré en moyenne 410 euros mensuels de leur activité non salariée en 2013,
soit
huit fois moins que les indépendants classiques. Les
auto-entrepreneurs
n'exerçant pas d'activité salariée
ont perçu en moyenne 460 euros par mois. Plus d'un sur
quatre a gagné moins de 70 euros par
mois, la moitié
moins de 240 euros et un sur dix plus de 1 110 euros. Le
faible revenu des auto-entrepreneurs est en partie dû aux plafonds imposés sur
les chiffres d'affaires pour bénéficier
de ce
régime. Jusqu'à 32.900 euros pour
les professions libérales et les prestations
de
service et jusqu'à
82
200 euros pour
les activités commerciales et
les activités d'hébergement.
Le nombre
d'auto-entrepreneurs a
continué de
progresser
en
2014 (+ 8,3 %) mais
sa croissance ralentit
fortement par rapport aux années précédentes (+ 16,1
% en 2013 et + 20,8 %
en 2012). La présence des auto-
entrepreneurs continue de s'étendre dans tous les
secteurs d'activité (commerce, hébergement, services).
Un écart de salaire hommes/femmes important
L'auto-entreprenariat attire un peu
plus de femmes: fin
2014, 41
%
des auto-entrepreneurs installés
depuis
2010 sont des femmes, contre 35
% des
indépendants classiques installés.
L'État débloquera 34 milliards d'euros
pour rénover le réseau ferroviaire
Source : Le Figaro
L'État et la
SNCF ont finalisé le contrat de performance
qui
fixe sur dix ans les engagements de chacun. L'effort de rénovation du réseau est sanctuarisé: 34 milliards d'euros
y seront alloués.
L'État devrait
mettre fin à
sa politique d'investissement
en accordéon dans le domaine des infrastructures ferroviaires.
Mardi, le conseil d'administration de SNCF
Réseau, la branche en
charge de la
gestion du
réseau
ferré, a approuvé le «contrat de performance» conclu
avec l'État après des
tractations difficiles avec
les différents ministères concernés. Ce contrat, attendu
depuis plusieurs
mois,
était inscrit
dans
la loi de 2014
sur la réforme ferroviaire. Il sanctuarise pour les dix
prochaines années le niveau d'investissement que l'État
va
consacrer à la rénovation du réseau ferroviaire le plus
«circulé»: 34 milliards d'euros y seront alloués.
Jusqu'à
présent l'État
ne voyait pas
plus
loin que
«l'annualité budgétaire»
ce
qui limitait la visibilité des dirigeants
de la SNCF, mais aussi
de
ses clients, les opérateurs privés du fret ferroviaire. À partir de 2020,
trois milliards d'euros seront dédiés chaque année au
renouvellement du réseau ferroviaire principal. «Dans
les années 1980 à
1990, on dépensait environ un
milliard d'euros chaque année», rappelle un dirigeant de SNCF Réseau. Ce n'est qu'à partir de 2005, date de la publication de l'audit sur la vieillesse chronique du
réseau, que ce seuil a
été
relevé jusqu'à 2,5 milliards d'euros
en
2015.
La dette
de
SNCF Réseau devrait atteindre 60 milliards d'euros en 2026
Par ailleurs, 12 milliards d'euros seront dédiés aux lignes régionales et aux nœuds ferroviaires. Ces montants s'inscrivent dans le cadre des contrats de plan
État Région et prévoient une montée en
puissance à plus de un milliard
d'euros dès
2018 alors que seulement
600
millions d'euros sont actuellement consacrés aux lignes régionales. De son côté, SNCF Réseau s'engage à réaliser
1,2 milliard d'euros d'économies d'ici à 2026. L'entreprise compte sur les avancées technologiques, et des plages travaux plus longues en
réduisant ses coûts unitaires pour y parvenir.
Autre promesse prévue par la loi: le durcissement des
règles de financement
des investissements
dans le cadre des nouveaux projets, de lignes
à grande vitesse notamment.
La «règle d'or», prévoyant que la SNCF ne
pourrait pas s'endetter au-delà de dix-huit fois sa marge
opérationnelle,
n'a toujours pas
été
entérinée. Comme
le souligne l'Arafer, le régulateur
du rail, le ratio actuel
est de 22 fois en 2016 et de 24 fois selon le budget de
2017. Cette fois, le contrat de performance prévoit de
respecter la fameuse règle à
horizon 2020.
Le gestionnaire du réseau s'engage à stabiliser sa dette au cours des dix prochaines années. SNCF
Réseau
prévoit toutefois
que
celle-ci devrait atteindre 60
milliards d'euros
en
2026.
L'Europe n'a
jamais construit autant de voitures
qu'en 2016
Source : Le Figaro
L'Europe dépasse les 19 millions de véhicules. En France
aussi, les voyants sont au vert, même si la
production est loin du niveau des années 2000.
Pour l'industrie automobile européenne, le millésime
2016 sera
un grand cru.
La production de
véhicules légers, c'est-à-dire de voitures et d'utilitaires, devrait
atteindre 19,1 millions d'unités,
en augmentation de 5,7
% sur un an, selon le cabinet PwC. C'est tout simplement le plus haut de l'histoire de l'automobile. En ajoutant, les
camions et les bus, la barre symbolique des 20 millions de véhicules pourrait être atteinte.
La production
est au beau fixe parce que les ventes
progressent: +
7 % sur l'année. Si la France n'a pas
encore retrouvé son point haut atteint en 2002, 3,65 millions
de
véhicules, elle affiche une croissance de 4 %
avec 2 millions de véhicules sortis de ses usines cette
année. Surtout, Renault et PSA
ont musclé leur compétitivité.
Cette évolution
importante permet
d'envisager des années plus optimistes pour le secteur
automobile en France. D'autant
que
les perspectives de
ventes restent positives à court terme. La situation économique est plutôt rassurante, même si
les incertitudes semblent plus importantes en 2017 qu'en
2016.
TRANSACTIONS & CONTRATS
Tilly-Sabco : l’abattoi r repris par une
société néerlandaise
Source : Le Monde
Le tribunal de commerce de Brest autorise, dans
son jugement rendu vendredi 16 décembre, la reprise de l’abattoir de volailles Tilly-Sabco Bretagne par la société néerlandaise Wegdam Food Link.
Cette reprise laisse ainsi
sur le carreau 134 des
195
salariés de l’abattoir, en redressement judiciaire
depuis
juillet, qui vont faire l’objet d’une procédure de
licenciement, selon le jugement
dont l’Agence France- Presse a obtenu une copie.
Trois offres de reprise avaient été déposées, dont celle de Wegdam, qui avait dans
un
premier temps envisagé de reprendre uniquement 45 salariés, contre 61 au final.
Le
volailler LDC proposait de garder 9 salariés – contre 8 au départ – pour l’activité saucisses à Plouay (Morbihan), et proposait un reclassement de 50 salariés sur
d’autres sites, avec prise en compte de l’ancienneté.
La troisième offre venait du groupe saoudien Al-Dhahry
en association avec l’industriel breton
Le Clézio. Elle proposait de reprendre 80 salariés, dont 55 en chômage partiel pendant douze mois.
Activité à l’arrêt depuis
des mois
La société
Wegdam, tout particulièrement intéressée par l’activité saucisses de l’abattoir breton,
est spécialisée dans la production
et
la distribution
de produits congelés
alimentaires à base de volaille, porc,
bœuf et poissons. Elle emploierait
25 personnes, selon le jugement
du tribunal de commerce.
Tilly-Sabco Bretagne a
été
placé en redressement judiciaire le 29 juillet avec une période d’observation de six mois. L’abattoir avait
été
sauvé de la faillite en
décembre 2014 grâce
à son rachat par trois
investisseurs : la CCI de Morlaix, le britannique MS
Foods et le fonds d’investissement Breizh
Algae Invest, lancé par le
groupe Olmix spécialisé
dans les
biotechnologies. Mais ces
deux derniers se sont depuis désengagés.
Ce rachat avait permis la sauvegarde de 200 emplois sur plus de 320 que comptait l’entreprise, dont l’activité est à l’arrêt depuis
plusieurs mois.
Tilly-Sabco Bretagne est présent sur deux segments de
marché, les produits élaborés (saucisses de poulet et poulet) et produits frais
et congelés (produits
non
transformés commercialisés entiers ou découpés). En
2015, 82 % de son chiffre d’affaires
provenait
de l’activité poulet et 18 % de l’activité saucisses.
La Fr ance et l’Australie signent un contrat
pour douze sous-marins
Source : Le Figaro
« Une nouvelle phase de notre histoire », « une aventure considérable pour nos deux pays ». Jean
Yves Le Drian, le ministre de la
défense, a ainsi
salué l’accord intergouvernemental liant la France et l’Australie au
programme des sous-marins Shortfin
Barracuda signé, mardi 20 décembre, avec le premier ministre australien, Malcolm Turnbull.
Cette signature intervient huit mois après la sélection
par
Canberra du français DCNS pour douze submersibles
afin de remplacer ses sous-marins Collins. Ce programme de défense d’un montant de 50 milliards de dollars australiens (34,5 milliards d’euros)
est considéré comme le plus important de l’histoire
du
pays. Il est
même actuellement, selon le ministre australien de l’industrie de la défense, Christopher Pyne, « le plus gros
contrat du monde dans son genre ».
Cet accord engage les deux Etats pour les cinquante
prochaines années, le temps du programme. Il
marque un approfondissement de leur « partenariat stratégique
» et coiffe l’ensemble des
accords signés, dont il vise à faciliter l’exécution. Cette couverture
juridique prévoit notamment
l’assistance de la Direction
générale
de l’armement (DGA) ou l’échange d’informations entre les deux pays, et fixe des règles en
matière de propriété
intellectuelle.
Le projet progresse en
parallèle dans
les deux
pays, l’objectif étant de démarrer la fabrication
des
sous- marins en 2022, pour une première mise à l’eau en
2030. « Nous travaillons à la
construction d’un partenariat dans la
durée, rappelle Hervé Guillou, le patron du groupe de construction
navale, nous allons affiner les plannings et les moyens d’y parvenir. » Avant
de
débuter la fabrication, il faudra avoir construit le chantier, le bureau d’études, le centre logiciel et qualifier la chaîne de fournisseurs
australiens.
Des premiers
rendez-vous sont prévus pour
suivre
l’avancée du programme, en avril, puis en septembre
2017. D’autre part, durant les prochains mois, DCNS et l’américain Lockheed Martin, retenu pour fournir
les systèmes de combat,
vont définir à leur tour les
modalités de leur coopération. « Comme nous fabriquons également de tels
systèmes, nous
nous sommes tout de suite compris », apprécie le patron de
DCNS.
Déjà des Australiens sont présents à
Cherbourg (Manche) où la phase de design a démarré, a indiqué M. Le
Drian. Sur
ce site, des bureaux d’études spécifiques leur seront destinés.
« Il n’est pas question pour nous de partager ce que nous
faisons sur les sous-marins lanceurs d’engins, ni pour eux de laisser
à livre ouvert ce qu’ils font sur le Barracuda », explique M. Guillou. En
France, 4 000 personnes seront mobilisées pendant
six ans chez le constructeur et ses 200 sous-traitants. La
part dans ce contrat revenant aux industriels français est
estimée à 8 milliards d’euros.
M. Le Drian a inauguré, mardi, les bureaux de DCNS à Adelaïde. C’est dans cette
ville d’Australie méridionale,
où se trouvent les chantiers navals
ACS, que les sous- marins seront
construits, comme l’a exigé Canberra.
L’accord signé mardi souligne la « volonté de maximiser
la participation australienne », a indiqué le
ministre. Environ 2 800 emplois devraient être créés sur place, selon le gouvernement australien.
M. Turnbull n’a
pas manqué de rappeler que
ce partenariat rapprochait
deux pays
qui
combattaient déjà ensemble il y a cent ans, lors de la première guerre mondiale. Ils sont aujourd’hui tous les deux membres de la coalition contre l’organisation Etat islamique et
travaillent souvent ensemble
dans le Pacifique.
Il y a une ombre au tableau cependant : la fuite massive
d’informations de DCNS sur le sous-marin Scorpène vendu à l’Inde a suscité beaucoup d’inquiétude en Australie. Le quotidien The Australian
avait publié, en août, des extraits des 22 400 documents du
constructeur. Il y avait « manifestement une attention
malveillante contre la
France », a estimé M. Le Drian,
affirmant que les
fuites ne concernaient pas
des informations
classifiées. La France et l’Australie
ont signé, début décembre, un accord général de sécurité. « Nous
mettons en œuvre des moyens sécurisés
extrêmement
sophistiqués », a-t-il
assuré.
Engie veut reprendre le contrôle
de Suez
Source : Le Figaro
L'énergéticien français Engie (ex-GDF Suez) envisage de reprendre le contrôle du
spécialiste de la gestion de
l'eau et des déchets Suez,
dont il détient un tiers du capital, selon la radio BFM Business, qui relance ainsi les spéculations récurrentes
sur un rapprochement des deux
groupes.
La directrice générale du
groupe Isabelle Kocher "a
fait (l'été dernier) la tournée des grands candidats de la
primaire de la droite et du centre pour leur présenter son idée de
'créer un grand acteur des services à
l'énergie autour de l'électricité, du
gaz
et de l'eau'", affirme la radio en citant "un
proche de l'un
des
piliers de la primaire". A Nicolas Sarkozy,
Alain Juppé et François Fillon, "elle a déroulé son plan consistant in fine à reprendre
le contrôle de Suez", ajoute BFM Business sur son site internet en citant "un autre conseiller d'un
des
trois candidats".
Cette opération coûterait 5 milliards d'euros et serait financée par une partie du produit des cessions d'Engie. Isabelle Kocher, pour faire aboutir un tel projet, aurait besoin de l'approbation
de
l'Etat qui possède 33%
d'Engie. Contacté par
l'AFP, l'énergéticien
n'a pas souhaité faire de commentaire.
Les champagnes Charles
et
Piper Heidsieck avalent l'italien Biondi-Santi
Source : Le Figaro
Le groupe EPI continue sa diversification autour des
marques de prestige et rachète les rouges Biondi Santi.
EPI
fait un pas de plus dans l'univers des vins et spiritueux d'exception. Déjà propriétaire, en France, du
Château de la Verrerie et de Charles et Piper Heidsieck
- numéro trois mondial des champagnes, acquis en 2011
-, le holding familial de la famille Descours avale une
institution vinicole italienne, également familiale. EPI, qui possède par
ailleurs J. M.
Weston et Bonpoint, rachète les rouges de haute volée de la famille Biondi
Santi.
C'est là, en Toscane,
qu'est né le Brunello, un cru
du vignoble de Montalcino. Une sorte de «Château Pétrus» italien aux prix astronomiques, maintes fois récompensé, comme bien des bouteilles des
Biondi Santi.
Le Biondi Santi Riserva
1955 a
été
reconnu comme l'un
des
douze meilleurs vins du XXe siècle.
D'autres acquisitions envisagées
Cette opération stratégique, dont le montant n'a pas été
dévoilé, permet à EPI de poursuivre sa diversification
dans les grands
vins. Après
avoir réduit,
récemment, la
voilure dans la
mode, en
cédant ses parts dans la
marque
Sœur et le contrôle des
chemises Alain Figaret, il envisage d'autres acquisitions de vins. Bonpoint et
J. M. Weston
n'en restent pas moins deux piliers
du pôle qu'EPI a constitué autour de marques de prestige, au sein duquel il situe aussi ses vins et champagnes.
Comme pour toutes ses
marques, Christopher
Descours, président d'EPI, va accélérer
le développement à l'international de Biondi-Santi,
en améliorant son réseau de distribution.
Naissance d'un géant mondial des vêtements de maternité et d'enfants
Source : Le Figaro
L'enseigne
française
Orchestra
Prémaman
et américaine Destination Maternity vont fusionner.
Deux pointures des vêtements de
maternité, de bébés et de puériculture bravent
l'Atlantique pour unir leurs destins.
Le
français Orchestra Prémaman (notre photo) et l'américain
Destination
Maternity ont conclu un
accord de fusion.
Le
gros bébé né de ce mariage pèsera
1,1 milliard
de dollars de chiffre d'affaires, 76
millions
d'excédent
brut
d'exploitation
avec
1
800 magasins dans 40 pays.
Les mariés étant cotés en Bourse, après échanges de
titres, les actionnaires de Destination Maternity ne
détiendront que 28 % du
nouvel ensemble et ceux
d'Orchestra, 72 %. Celui-ci donnera son nom au groupe,
maintiendra le siège à Montpellier et sera coté à Paris. Ce
sera «l'un des plus importants distributeurs
internationaux
de vêtements de
maternité et pour enfants», souligne Arnaud Ajdler, président de Destination
Maternity.
Chacun y trouve son compte. Orchestra, qui est déjà un des leaders européens des produits pour
mamans et bébés mais aussi pour plus grands enfants, touchera
plus de mères. Grâce à l'important réseau de magasins de Destination Maternity, il accédera au marché américain, le plus
important et le plus rentable du
monde pour les
produits pour enfants.
Destination Maternity, qui s'est imposé comme
principal concepteur et
distributeur au monde de
vêtements très tendance pour
femmes enceintes,
profitera des gammes pour enfants d'Orchestra et s'étendra
en Europe. Grâce aux synergies, le groupe
devrait prendre du poids
côté ventes et bénéfices, tout
en allégeant ses coûts: 15 à 20 millions de dollars
d'économies
sont prévues sur trois ans.
Alstom achète un spécialiste du wifi
pour ses trains
Source : Le Monde
Le wifi est-il l’avenir du train ? Comme la SNCF (qui veut
connecter tous ses TGV en 2017 et propose Internet sur
les Paris-Lyon), Alstom semble désormais en être
convaincu.
Le constructeur ferroviaire a annoncé,
mercredi
21 décembre, qu’il prenait le contrôle de la
société britannique Nomad Digital, leader mondial des solutions de
connectivité destinées
à l’industrie ferroviaire, pour un montant qui n’a pas été dévoilé.
Nomad Digital, 30 millions de livres de chiffre d’affaires (35,7 millions d’euros), emploie
environ 230 personnes et possède 13
bureaux dans
le monde, principalement
au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Allemagne, au Portugal, au Canada, en Australie
et aux États-Unis. « Cette acquisition
nous permet de nous renforcer dans l’amélioration de la connectivité des voyageurs à bord
et dans la maintenance numérique à travers l’Internet
des
objets »,
souligne Pascal Cléré, vice-président de la division mobilité numérique d’Alstom.
Nomad Digital compte, parmi ses 80 clients opérateurs ferroviaires dans plus de 40 pays, Eurostar, le
groupe
public américain Amtrak ou la société nationale autrichienne OBB. L’entreprise a déjà travaillé avec Alstom, en particulier pour l’installation du
wifi à bord
des
trains Coradia Continental
en Allemagne et des trains
New Pendolino pour SBB
en
Suisse.
Divertissement et télémaintenance
Nomad Digital propose des solutions de connexion wifi
ainsi que des
plates-formes de divertissement (vidéo,
musique, lecture) ou encore du service à bord connecté permettant, par exemple, de commander son café
depuis sa place ou de repérer la position du chariot de ravitaillement dans
le train.
La société britannique offre aussi des
services de
télémaintenance, grâce à sa maîtrise des objets
connectés. Portes des voitures, réseaux de climatisation ou d’électricité, poste de
pilotage peuvent ainsi être surveillés en ligne, permettant de fournir une assistance
à distance au conducteur
et
au personnel présent dans
le train.
L’achat de Nomad Digital est
en ligne avec la stratégie d’Alstom, qui prévoit une
croissance à deux chiffres du numérique ferroviaire dans les prochaines années, en
particulier en Asie. « Nous souhaitons
clairement
accélérer dans le
digital, affirme Pascal Cléré. C’est un
axe clé pour améliorer la performance opérationnelle
de nos clients, développer des solutions sur mesure
pour eux et enrichir l’expérience passagers.
»
Alstom confirme aussi son tropisme international et la tendance à la dématérialisation de son chiffre d’affaires.
La fabrication de trains
ne représente plus désormais
que
46 % de son chiffre d’affaires contre 54 % pour les
services au sens large, dont un tiers pour la signalisation
et les systèmes.
La transaction, qui implique plusieurs fonds
d’investissement (Amadeus Capital Partners, SEB Venture Capital,
Deutsche Telekom Strategic Investments), devrait être clôturée début
janvier
2017. Alstom lancera l’intégration de Nomad
Digital dans son
propre groupe à ce moment-là, tout en veillant à ce que la société opère comme une filiale à part entière, en
conservant sa marque connue et son identité propre.
Vivendi veut augmenter sa
participation à
30 % dans Mediaset
Source : Le Monde
Le bras de fer entre le groupe de médias français Vivendi et les Berlusconi s’est encore intensifié lundi 19 décembre. Le groupe français, qui avait acquis
la semaine dernière 20
% de Mediaset, a annoncé qu’il comptait augmenter jusqu’à 30 % sa
participation dans le groupe de télévision italien.
Le groupe de Vincent Bolloré avait fait la
semaine dernière une entrée fracassante au capital de Mediaset,
groupe contrôlé par la
famille de Silvio Berlusconi,
laquelle a qualifié via sa holding
Fininvest cette manœuvre d’« hostile » et a saisi la justice italienne en
accusant Vivendi
de « manipulation de marché ».
Dans un communiqué publié lundi, Vivendi explique que
son
directoire, « considérant les
prises de position récentes de Fininvest », « a décidé avec l’autorisation du conseil de surveillance d’augmenter
sa participation dans Mediaset en fonction des conditions de marché »,
et ce dans la limite de 30 % du capital et des droits
de vote du groupe italien.
Vivendi « rappelle que
sa présence au capital de
Mediaset s’inscrit dans sa
volonté de se développer en Europe du Sud et dans le cadre de ses ambitions
stratégiques en tant que groupe international majeur dans le domaine des médias et des contenus d’essence européenne », ajoute encore le communiqué.
De son côté, la
holding
des
Berlusconi a annoncé, quelques minutes avant cette déclaration de
Vivendi,
avoir saisi le gendarme boursier italien, parallèlement à
la procédure judiciaire qu’elle avait engagée contre
Vivendi.
« Fininvest a présenté aujourd’hui un recours à
la Consob », le régulateur italien des marchés, « contre
Vivendi,
pour manipulation de marché et abus
d’informations
privilégiées. Ce recours fait suite à la plainte déposée par Fininvest au parquet de Milan le 13
décembre dernier et envoyé pour information à la Consob », a
précisé la holding des Berlusconi.
Le gouvernement italien est aussi intervenu dans la bataille jugeant inappropriée l’opération de Vivendi et évoquant une « escalade hostile ».
STX France confirme une commande
pour cinq paquebots
Source : Le Figaro
Le chantier STX de Saint-Nazaire a confirmé la mise en
vigueur de ces contrats d'un montant total de 4 milliards
d'euros. Cette commande, destinée
à Royal Caribbean Cruises Limited et MSC
Croisières, représente 35 millions d'heures
de travail.
La bonne nouvelle se
confirme pour le chantier naval STX
France de Saint-Nazaire. Ce dernier a
annoncé mercredi la
mise
en vigueur de contrats
pour cinq navires de croisière à destination de ses clients Royal
Caribbean Cruises Limited et MSC Croisières Le ministre de l'Économie
et des Finances,
Michel Sapin, et le secrétaire d'État chargé
de
l'Industrie, Christophe Sirugue, se sont «réjouis» dans
un communiqué
de cette annonce, qui représente «environ 4 milliards d'euros de commandes
et 35
millions d'heures
de travail».
Deux autres navires plus petits
seront aussi
livrés à Royal Caribbean Cruises Limited
en 2021 et 2022.
Il s'agit de deux unités de la classe «Edge», équipées de
1450 cabines pouvant accueillir
2900 personnes. Ces deux unités
s'ajoutent aux deux premières
de cette classe actuellement en conception à Saint-Nazaire et qui
doivent être livrées en
2018 et 2020, en vertu d'une précédente commande de RCCL.
Pour l'italo-suisse
MSC
Croisières, la commande porte sur deux navires de la classe Meraviglia-Plus, livrables à l'automne 2019 et à l'automne 2020.
Deux
paquebots
de
cette classe sont déjà en cours de construction à
Saint-Nazaire. Dotés de
2250
cabines, ils doivent
être
livrés à MSC Croisières, le premier au printemps 2017 et le second au printemps 2019. Les deux nouveaux
paquebots seront toutefois équipés de 200 cabines
supplémentaires.
Trois candidats à la reprise de STX France et ses
2600 salariés
Selon STX France, ces nouvelles commandes vont porter
à 75
millions le nombre total d'heures de travail pour STX France, en tenant compte de la
construction de deux
sous-stations
électriques, une
activité dans
laquelle le chantier naval s'est engagé.
STX France, qui emploie 2600 salariés, est détenu à
66,6% par
le groupe coréen STX
Offshore & Shipbuilding, et à 33,3% par l'État français. Tout comme son actionnaire majoritaire, STX Offshore
& Shipbuilding, placé en redressement
judiciaire depuis mai, STX France a été officiellement
mis en vente par
la justice sud-coréenne le 19 octobre. Les candidats à
la reprise de STX France ont jusqu'au 27 décembre pour
déposer leur
offre devant le tribunal de Séoul. Trois candidats, le
Néerlandais Damen, l'Italien Fincantieri et
le groupe asiatique Genting Hong Kong, ont visité il
y a un mois le chantier naval
de
Saint-Nazaire, selon une
source syndicale.
Trois des navires seront livrés à l'armateur américain
Royal Caribbean Cruises Limited (RCCL), à qui STX a déjà
livré en mai dernier le plus gros paquebot du monde, Harmony of the seas et qui fait déjà construire son frère jumeau à
Saint-Nazaire.
Dans le détail, cette nouvelle
commande porte sur un
nouveau paquebot de la classe Oasis.
Longs de
362
mètres,
équipés de 2750 cabines
passagers pouvant accueillir plus de 6000 personnes,
ces navires
font de la classe Oasis la plus grande au monde, souligne STX dans un communiqué. Ce nouveau maxi-paquebot sera
livrable mi-2021.
Le secrétaire
d'État à
l'Industrie Christophe Sirugue
avait
déclaré début novembre que le gouvernement
préfèrerait un
repreneur industriel pour racheter STX France, et
verrait d'un bon oeil une participation du français DCNS. Ce dernier n'a
jamais montré son intérêt
pour les chantiers de Saint-Nazaire, mais il pourrait prendre une participation minoritaire.