REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 08 NOVEMBRE 2016
Mardi, 8. novembre 2016
SOMMAIRE
Marché & Economie..........................................................................................................
2
Zaïm
Bensaci : «
La mise à niveau doit apporter
un plus à
l’entreprise » ............................... 2
Forum Africain d’investissement et d’affaires, M. Lamamra : «
Se projeter dans l’avenir »
.. 2
CNAS - LFC-2015 :
Impact positif sur la trésorerie .................................................................. 3
SG
Opep : L’Accord d’Alger toujours
valide ............................................................................. 4
Mines : Pour une meilleure exploitation ................................................................................. 5
Pétrole : Le Brent à
plus de 46 dollars ..................................................................................... 5
«L’Algérie ambitionne de devenir le
hub de l’intégration
économique de l’Afrique» ............ 5
L’Algérie est
le deuxième marché derrière la
Chine pour
le port de Marseille-Fos................. 6
Grippe aviaire : “L’élevage domestique n’est pas touché” ..................................................... 7
Commerce ........................................................................................................................ 7
Naftal : Nouvelle carte de paiement électronique .................................................................. 7
Le chiffre du
jour, Mobilis : progression de 22% ..................................................................... 8
La
ferme aquacole de Cap
Falcon relève le défi ......................................................................
8
Brandt Algérie pénètre le marché européen ........................................................................... 9
Régions............................................................................................................................. 9
Les entreprises s’investissent à
Sétif : La
solidarité gagne du
terrain ..................................... 9
Tipasa : Les perspectives du Plan aquapêche .......................................................................
10
Tiaret: Cap
sur les légumes secs ............................................................................................ 11
MARCHE & ECONOMIE
Zaïm Bensaci : « La mise à niveau doit
appor ter un plus à l’entrepris e
»
Source : El Moudjahid
Le président du Conseil consultatif de la promotion de
la PME, invité hier de notre
Forum Économie, voit, dans
le projet de loi d’orientation sur le développement de la
PME, qui
sera soumis prochainement
aux députés, un texte en
mesure d’apporter des aménagements indispensables pour
la nouvelle politique économique qui
repose
sur l’augmentation
du nombre des PME, estimé aujourd’hui à 900.000. Un
chiffre en deçà des
potentialités
de
notre pays.
Le chiffre de 900.000 PME ne reflètent pas réellement la réalité. Pour cause, il n’existe pas de statistiques,
et aucun recensement n’a été fait. Quoi qu’il en
soit, le nombre des
PME devrait être plus important, car la
locomotive de la croissance reste la PME. Zaïm Bensaci,
fervent défenseur des discours apaisés, préfère entamer la conférence-débat par
d’abord rappeler que l’Algérie dispose d’immenses ressources et
d’une multitude de
gisements non encore exploités. Deux atouts majeurs pour la construction d’une économie solide moins dépendante des hydrocarbures. Pour le président du Conseil consultatif de la promotion de
la PME (CNC/ PME), dont la mission est de lancer et de maintenir le dialogue sur la promotion des PME entre le gouvernement, le patronat et
les associations professionnelles, le principal
objectif de la nouvelle loi
reste l’augmentation du nombre de PME, qui induira
automatiquement la réduction du taux
de
chômage. Mais s’il y a une priorité, c’est bien le développement de
la sous-traitance. À ce propos, il a cité comme exemple
la pièce de rechange qui peut devenir le levier de la sous-traitance dans le domaine de la mécanique. Dans
ce sillage,
le
conférencier considère que
certaines
pièces de rechange peuvent être fabriquées chez nous. Cependant, Zaïm Bensaci regrette que les
véhicules construits par Renault sont destinés seulement au marché algérien. Renault Algérie a un taux d’intégration qui ne dépasse pas 17%, a-t-il avancé. La sous-traitance, cheval de bataille de Bensaci, doit permettre aux PME une participation au bénéfice de la
commande
publique. Et c’est à l’administration de veiller à ce que
les grandes entreprises (nationales
ou étrangères) qui
contractent avec l’administration s’engagent dans ce
sens. Aussi, il propose, pour tout contrat supérieur
à 50 millions de dinars, que le candidat pressenti soumette
«un plan de sous-traitance» prévoyant les parts du marché sous-traitées aux PME. Il
estime également nécessaire la formulation des appels d’offres différemment afin d’accroître la chance des
PME
d’obtenir le
marché. Les dispositions permettant aux personnes
publiques de s’assurer, notamment
au moment du dépôt des candidatures ou de remise des offres, des conditions d’exécution
de
la prestation
et plus particulièrement
des
conditions d’intervention des
sous-traitants, sont de nature à protéger ces derniers des exigences, notamment financières, de leurs donneurs d’ordre. Ceci doit passer,
explique le président du CNC,
par
«l’instauration
d’une
transparence des négociations entre le donneur d’ordre
et le sous-traitant», les garanties de paiement direct par
la personne publique des sous-traitants.
Chose qui a incité à la redéfinition de la PME. Et justement, c’est pris
en charge dans le projet de loi sur le développement de
la PME.
D’ailleurs,
on peut lire
dans l’exposé des motifs
ce que sera la nouvelle loi, «la définition de la
PME
adoptée par la loi de 2001 nécessite une révision devant
permettre son adaptation au contexte actuel
tant
national qu’international». Et justement, il n’y a pas que
la définition de la
PME qui a montré ses limites. Le
programme national de
mise à niveau
a,
lui aussi,
montré les limites de sa propre configuration. 20.000
PME, inscrites dans
ce programme, c’est quelque chose
de
trop ambitieux, selon Zaïm Bensaci. D’autant plus que, selon lui, le programme MEDA n’a rien apporté à ce projet. Pour lui, la mise à niveau ne doit pas se limiter
à un diagnostic,
mais elle doit apporter un plus à l’entreprise. Autre point contenu dans la loi,
et jugé positif, concerne le démembrement de l’Agence nationale
de développement
qui disposera
de structures d’appui au niveau local. Autre point abordé lors de cette conférence concerne l’encouragement de
la création de start-up innovantes. Par ailleurs, Zaïm
Bensaci estime que les banques demandent beaucoup
trop
de garanties et même de sur-garanties, notamment pour les primo-investisseurs qui
sont souvent
découragés, surtout
ceux qui n’ont pas de biens à hypothéquer.
Interrogé sur le taux de mortalité des PME, Zaïm Bensaci a avancé un
chiffre approximatif,
celui de 15%.
Fo rum Africain d’investiss
ement et
d’affai res, M.
Lamamra : « Se pro jeter
dans l’avenir »
Source : El Moudjahid
«Nous attendons, à
l'occasion
du Forum africain
d'investissement et d'affaires, qui se tiendra du
3 au 5 décembre à Alger, plus de
1.600 chefs d'entreprises.» C’est
ce qu’a annoncé, hier, le ministre d'État,
ministre des Affaires étrangères et de la
Coopération internationale, M. Ramtane Lamamra. S’exprimant lors
d’une conférence de presse organisée à Alger, en
présence de M. Ali Haddad, président du FCE, il a tenu à
souligner que «ce forum d’affaires, premier
en son
genre, est venu à point nommé puisqu’il a fait l’objet de
préparation».
Il dira, dans ce sens, que «l’économie nationale est dans un effort de diversification et d’adaptation de son modèle de croissance, compte tenu de l'ensemble des
circonstances, des
contraintes
et des priorités». «Pour
précisément ancrer cette
diversification de l’économie
algérienne dans de nouvelles perspectives basées évidement sur
tous les acquis en matière
d’infrastructures
et de débouchés de nos produits, ainsi qu’en matière de valorisation de tout ce qui a été réalisé
ou
en cours de réalisation, on va prendre, comme le font d’ailleurs les autres
pays qui ne sont pas africains, cet énorme réservoir
de
productivité et de richesses.» Appuyant ses dires, Ramtane Lamamra a relevé que
«toutes les puissances
trouvent des
opportunités d’affaires et d’investissements en Afrique». «L’Afrique,
incontestablement, a des atouts qui s’offrent à celui qui
a le courage et la
détermination d’investir
davantage.
Plusieurs pays
africains réalisent une croissance
économique à
deux chiffres», ajoute-t-il.
«Le fait que notre pays est
le plus grand pays africain, dans le monde arabe et le bassin méditerranéen, donc, il est tout à fait normal
que
les ambitions soient
proportionnelles
à ces réalités», affirme-t-il. Et
de poursuivre : «L’Algérie a des moyens considérables pour
se projeter dans
l’avenir avec beaucoup d’assurance
et de confiance.»
Selon lui, «si on devait reporter à demain ce que nous devons
faire aujourd’hui, nous risquons d’aller dans
l’économie continentale avec moins d’atouts qu’aujourd’hui, peut-être dans des conditions moins
favorables». Il a indiqué que «ce n’est pas parce que nous avons des entreprises étrangères en Algérie que nous
leur interdisons d’aller vers l’internationale».
De son côté,
le président du FCE,
M. Ali Haddad, a indiqué que «le Forum
africain d’investissement
et d’affaires devra assurer une place pour l’Afrique aux
côtés des grandes zones économiques dans le monde,
tout en insistant sur le fait
que
ce rendez-vous d’Alger
doit être l’occasion pour la naissance d’une vision
économique africaine qui repose
sur l’agriculture,
l’énergie, le numérique, le capital humain
et l’infrastructure.
Aussi, Ali Haddad a estimé que ce forum créera une
nouvelle dynamique, nourrira une vision et comportera
des
propositions
clairvoyantes pour marquer l’engagement de l’Algérie pour construire l’économie africaine. Et de poursuivre : «Le rendrez-vous d'Alger doit nourrir une vision et des ambitions comme prélude
du
retour de l'Algérie sur la scène internationale.» Il y a
lieu de noter l’organisation
d’une grande manifestation
économique continentale au Centre international
de conférences d’Alger.
CNAS
- LFC-2015 : Impact positif
sur la trésorerie
Source : El Moudjahid
«La Caisse nationale de
sécurité
sociale (CNAS) se
félicite que les mesures
incitatives arrêtées au titre de
la loi de finances complémentaire de
2015 se soient
traduites par un impact positif sur sa trésorerie» tels
sont les propos tenus hier par le directeur de la Caisse nationale
des
assurances sociales Agence d’Alger.
Le Dr Mettari
Djamel qui s’est exprimé hier lors d’une journée d’information
relative aux facilitations octroyées,
aux
employeurs dans le cadre de
la prolongation du
délai des échéanciers de paiement
portant les mesures exceptionnelles prévues par l’article
57
de la loi de fiance complémentaire pour l’année 2015 et dans
le
cadre d’application des nouvelles technologies de l’information et de la
communication (TIC)
engagées par la CNAS, a fait savoir
que Cette initiative prise par
le gouvernement, devrait avoir
une retombée positive
économique et sociale.
«Elle vise à
réduire l’économie informelle,
notamment encourager davantage les assujettis à être fidèle vis-à- vis de la sécurité
sociale. Ce qui constitue un impact
direct sur les recettes de celle-ci
»affirme-t-il.
Donnant plus de détail
sur les affiliations
à la CNAS d’Alger, il a indiqué que le nombre d’échéanciers de
paiement accordés est passé de 252 en 2015, à 639 en
2016, soit une augmentation de 153,57%, quant
au montant à recouvrer pour l’ensemble des échéanciers accordés est
passé de 1.994.320.927,47
DA à
3.606.874.297,29
D (soit 80,85%) , ensuite le
montant
recouvré pour l’ensemble des échéanciers accordés est passé de
643.558.325,13 DA à
986.515.147,38 DA (soit 53,29%).
Le responsable justifie cette hausse grâce aux
mesures de relance attrayantes introduites dans la loi de finances complémentaire pour 2015 «la loi de
finances complémentaire
de 2015
est venue avec des facilités exceptionnelles à la
fois pour ceux qui pratiquent une
activité sans couverture ou pour
les employeurs afin de
les encourager à régler leur situation dans le domaine de la sécurité sociale», a-t-il
justifié.
Ces résultats ont été également réalisés grâce aux
différentes mesures prises par la Caisse, notamment les
opérations de sensibilisation et la mise en place de
directions de wilayas,
en remplacement du système des directions
régionales, permettant de "mieux de se rapprocher des
assurés", a-t-il ajouté.
Le responsable a
tenu a rappeler qu’en vu des résultats
positifs obtenus par la CNAS dans le cadre
de l’application des dispositions exceptionnelles de la loi de
fiances complémentaire pour l’année 2015 et l’engouement suscité par les employeurs qui
y ont
adhéré massivement et
qui continent a affluer pour bénéficier, il a été décidé de prolonger le délai d’octroi
d’échéancier de paiement dans le cadre de l’article
57 de la présente loi au 31 décembre 2013. «La prolongation a été accordée au regard
du nombre important d’employeurs
qui
ont exprimé le souhait
que
cette mesure soit reconduite pour leur permettre
de régulariser leur
situation et celle de leurs salariés vis-à-
vis de la Cnas», a indiqué M. Mettari Djamel
Cette volonté, selon lui, s’inscrit pleinement dans
la stratégie du secteur issue des orientations de son premier responsable le ministre du travail et de l’emploi et de la
sécurité sociale. Ainsi, tout employeur souhaitant
souscrire un échéancier
de paiement pour
s’acquitter des cotisations impayées pourra
se rapprocher des services du recouvrement de la CNAS
a travers le territoire national
et bénéficier a
terme de l’annulation des majorations et pénalités de retard y afférents et ce jusqu’au
31 décembre. «Il s’agit la d’un
effort supplémentaire alloué par
la caisse pour
permettre a tout employeur de se mettre en conformité
vis
avis la réglementation de sécurité sociale».
Le directeur de l’agence d’Alger a tenu a lancer un appel aux employeurs qui n’ont pas encore pu y adhérer de
souscrire un échéancier
de
paiement avant le 31 décembre 2016 et de
bénéficier ainsi de cette opportunité.
Par ailleurs ,
M. Mettari affirme que des équipes de la Cnas sont sur le terrain
pour sensibiliser ceux qui activent dans le commerce informel, l’orateur
a accordé une importance particulière aux dispositions de l’article
60 de l’ordonnance 01/15 du 23 juillet 2015, du fait que
ces mesures, dira-t-il, « répondront
largement aux
préoccupations des chefs d’entreprise d’une part et aux
assurés sociaux
(employés) d’autre part, à travers les
facilitations accordées en ce sens
en citant l’exemple d’une couturière qui travaille à son compte ou un
cordonnier, et qui ne sont
pas
couverts par la sécurité sociale ».
A ceux-là, il expliquera
que
« la nouvelle loi leur permettra de s’affilier
directement sans aucune restriction en présentant seulement un dossier administratif
et en remplissant les formulaires
réglementaires ». Pour cela, il ajoute qu’il leur suffit de
s’acquitter du montant dérisoire de 2.160,00 DA par
mois et obtenir la
carte Chiffa qui permettra
à l’assuré d’accéder aux soins médicaux.
Dans ce sillage, le directeur de la CNAS-Alger a souligné que des équipes de son agence ont été dépêchées sur le terrain pendant plusieurs jours pour approcher
surtout ceux
qui activent dans le commerce informel à l’effet de les
informer et de les sensibiliser à l’effet de se prémunir des aléas de la vie à l’image des maladies en souscrivant une adhésion à la Caisse qui ne peut qu’avoir des répercussions bénéfiques pour
leurs activités respectives et leur
prise en charge en tant
qu’assurés.
Pour conclure, M.
Mettari a
mis
l’accent sur l’importance
de
poursuivre l’opération de
modernisation de la Cnas déjà entamé, afin de
consolider des acquis ainsi
que
l’améliorer de la qualité
des
services, a savoir
la télé déclaration et le E-Banking.
SG Opep : L’Accor d d’ Alger toujours valide
Source : El Moudjahid
Le secrétaire général
de l'Opep, Mohamed Barkindo, a déclaré hier, à Abou Dhabi, que l'Opep restait attachée
à l'accord d'Alger et a qualifié de «vitale» la coopération
entre les membres et non membres de l'organisation en
vue de rééquilibrer le marché pétrolier.
«Il est vital que les pays Opep et non-Opep se réunissent et prennent des mesures coordonnées pour rééquilibrer
le marché dans leur intérêt commun», a déclaré
M. Barkindo à l'ouverture d'une conférence internationale
sur le pétrole à Abou Dhabi. Fin septembre à Alger, les pays de l'Opep sont parvenus à un accord historique pour réduire leur production
d'or noir afin de soutenir
les prix du brut qui pâtissaient depuis 2014 d'une offre excédentaire.
«L'accord (d'Alger) a souligné l'engagement de l'organisation en faveur de la stabilité des marchés pétroliers», a rappelé M.
Barkindo, soulignant que la Russie, premier producteur mondial
de
pétrole, soutenait l'accord d'Alger. «Nous, à l'Opep, restons attachés à l'accord d'Alger», a-t-il déclaré,
ajoutant
avoir «entendu dire au plus haut niveau à Moscou
que
la Russie est avec» l'Opep. L'Opep et la Russie ont tenu plusieurs réunions récemment
afin de resserrer leur coopération pour diminuer la volatilité
des
prix. Pour rappel,
le ministre de
l'Energie, Noureddine
Boutarfa, avait affirmé dimanche à Alger que les quotas de production
des
pays de l'Opep seraient arrêtés lors de la réunion
ordinaire de cette organisation prévue le
28
novembre à Vienne. «Il n'y a
pas
de retour sur l'accord d'Alger. Aujourd'hui, nous sommes en application de cet accord. Le comité technique
de haut niveau
installé suite à la
réunion d'Alger est en train
d'y travailler, et l'accord d'Alger n'a
pas
été remis en cause»,
a indiqué M. Boutarfa
à la
presse. Le ministre a
indiqué également que ce comité
technique de haut
niveau avait «déjà réglé pas mal
d'éléments techniques». Il a proposé que la durée de
l'accord soit d'une année à partir de janvier 2017 avec
révision au bout de six mois, a-t-il précisé. M. Boutarfa a souligné qu'il
faudrait attendre la
prochaine réunion
de
l'Opep où les quotas de chaque pays seront arrêtés,
ajoutant que «chaque pays réduira en
fonction de son volume de production actuel».
La
présidence de ce comité technique de haut niveau de l'Opep, chargé essentiellement de définir les mécanismes de réduction de la production de chaque pays membre et de
coordonner avec les pays non membres de l'Opep pour
la mise en œuvre de l'accord d'Alger, a été confiée
à l'Algérie.
Mines : Pour
une meilleure exploitation
Source : El Moudjahid
Des participants à un regroupement régional des
opérateurs miniers du
Sud-est du
pays, tenu lundi à Ouargla, ont plaidé
pour une exploitation optimale et
judicieuse des ressources minières afin de contribuer à
l’effort de l’industrialisation et de la
diversification de l’économie nationale.
Ces
intervenants, dont des
spécialistes dans
le domaine et des cadres de l’Agence
nationale des activités minières (ANAM), ont mis l’accent, en outre sur la nécessité de déployer les efforts
de toutes les
parties concernées
pour assurer
une
meilleure exploitation de l’ensemble des sites miniers,
en respectant les règles de l’activité minière,
notamment la préservation de la sécurité
publique et la
protection de l’environnement. Dans son intervention,
le directeur de l’antenne régionale de l’ANAM (Ouargla), Toufik Moukhtari a fait savoir que la région du Sud-est recèle
un
total de 474 sites
miniers, dont 166 sites inactifs (non lancé
ou
abandonné), qui sont répartis sur les territoires
des antennes
régionales de
l’ANAM basées à Ouargla, Batna,Tébessa et Tamanrasset. De son côté,
le chef du service HSE à l’agence, Nacerddine Laib, a
mis
en exergue les diverses contraintes liées à l’activité minières, notamment
en matière de
l’opposition des citoyens ainsi que les litiges avec les
propriétaires
des terrains et la
présence d’un
patrimoine culturel protégé
dans
les
zones ciblées.
Concernant la fermeture des sites miniers, Naïma Mesrane, (ingénieure en environnement), a insisté sur
le réaménagement et la remise en état des sites miniers
exploités,
dans le
but
de réduire les risques
au niveau des lieux en question et protéger l’environnement, ajoutant que 168 sites
miniers à l’échelle nationale ont
été
fermés, entre 2014 et
2016. Retenu dans le cadre d’une série de rencontres régionales, cette rencontre, à laquelle des responsables
et
cadres relevant du secteur
de
l’industrie et des mines, des opérateurs miniers et différents partenaires
relevant de
quatre antennes régionales de l’ANAM (Ouargla, Tamanrasset, Batna et Tébessa), englobant huit
wilayas, à savoir Ouargla, Ghardaïa, Tamanrasset, Illizi, Batna, Biskra, Tébessa
et El-Oued, ont pris part, vise à sensibiliser les opérateurs miniers sur leurs
engagements et leurs responsabilités
dans le domaine de
l’activité minière.
Et sur les aspects
environnementaux de l’industrie minière, a indiqué le
Présidant du Comité de Direction à
l’ANAM Haçane Hariati. Initié par l’ANAM, ce regroupement, qu’abrité la
maison de la culture
Moufidi-Zakaria à Ouargla, permettra également
aux opérateurs miniers de cette
région d’exprimer
leurs préoccupations
et soulever
leurs revendications liées à l’activité minière, a-t-il conclu.
Pétrole : Le Brent à plus de 46 dollars
Source : El Moudjahid
Les prix du pétrole rebondissaient hier
en cours d'échanges européens, alors que les investisseurs
reprenaient goût au risque à la veille des élections présidentielles
aux
Etats-Unis. Le baril de Brent de la
mer
du Nord pour livraison en janvier valait 46,12 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres,
en hausse de 54 cents par rapport à la
clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light
sweet crude» (WTI) pour
livraison en décembre gagnait
66 cents à 44,73 dollars.
Les
cours de l'or noir avaient chuté
la
semaine dernière
pour atteindre vendredi
45,08 dollars pour le Brent, au plus bas depuis près de
trois mois, et 43,57 dollars pour
le WTI, au plus bas
depuis un mois et demi. «Les investisseurs s'étaient
délestés de leurs
actifs les plus risqués, alors que
la probabilité d'une défaite de Hillary Clinton
face
à Donald Trump paraissait plus probable», commentait un analyste. Les marchés craignent en effet
qu'une présidence du candidat républicain
entraîne une forte instabilité sur
les marchés,
tandis que
la Démocrate proposerait
sans doute
une politique économique
dans la continuité de celle
actuellement pratiquée aux
Etats-
Unis. «Ce matin, les cours sont remontés alors que le
marché
reprend confiance, car le FBI a
annoncé qu'une
enquête sur les e-mail de la candidate démocrate n'était
pas nécessaire», ajoutait l'analyste.
«L’Algérie
ambitionne de d evenir le hu b
d e
l’intégration
économique de l’Af rique»
Source : Le Soir d’Algérie
Parmi les propositions qui
seront discutées lors de ce
forum : la
création de deux zones franches, au nouveau port de Cherchell
et à la ville de Tamanrasset, qui seront
reliées par la route transsaharienne afin de faire accéder les marchandises au marché africain.
Dans une conférence de presse tenue hier à l’hôtel
El Djazaïr (ex-Saint-George) à Alger,
le
ministre
des
Affaires étrangères,
Ramtane Lamamra,
a présenté le Forum africain d’investissements et d’affaires qui se déroulera du 3 au 5 décembre prochain à Alger. C’est un
évènement qui exprime selon lui, l’ambition de l’Algérie
à faire de son poids politique un
atout pour booster l’intégration économique du
continent.
En effet, l’objectif
de ce forum, qui regroupera plus de 2
000 opérateurs
économiques, africains et non-africains ainsi que des décideurs institutionnels, est de faire
de l’Algérie un
hub pour les investisseurs afin de se
connaître
et discuter des opportunités d’affaires sur le
continent dont les performances aujourd’hui
contribuent fortement à tirer la croissance économique mondiale.
«Il
s’agit, comme l’indique le slogan de
ce premier rendez-vous, de créer de nouvelles dynamiques
qui
favoriseront un effort collectif en vue de la construction de partenariats gagnant-gagnant», a-t-il
déclaré.
Ramtane Lamamra
a souligné que «la
diplomatie
algérienne s’adapte pour contribuer à l’effort national
de
développement». Et
d’ajouter
: «Toutes les
puissances économiques trouvent des opportunités
d’affaires en Afrique et
essaient de consolider leurs relations avec les pays
du
continent dont certains
réalisent une croissance à deux chiffres.
Et il est normal
que
l’Algérie fasse de même. Ses ambitions
doivent être proportionnelles à sa dimension
géographique qui est la plus importante
du
contient et de l’espace méditerranéen. Beaucoup de produits
algériens circulent en Afrique à travers les circuits informels et il
y a
lieu d’organiser ce commerce de
manière à ce qu’il rapporte quelque chose au pays».
Présent aux côtés de Ramtane Lamamra, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad a souhaité que ce
forum soit le prélude
au retour de l’Algérie sur la scène africaine. «Le FCE a une vision, une
ambition et des
propositions pour créer
de
nouvelles dynamiques à même de réussir l’intégration
économique de l’Afrique.
Notre vision rejoint
celle du président de
la République qui
incarne le nouveau
partenariat pour le
développement de l’Afrique (Nepad) dont les
objectifs
de sécurité
et de paix impliquent un investissement
pour le développement du continent», a-t-il déclaré. Il a indiqué que la vision du FCE se base sur cinq principaux
leviers à savoir, l’agriculture, l’énergie, le
numérique, le capital humain et les infrastructures. «Nous proposons de créer une zone franche au nouveau port de Cherchell
et une
autre à Tamanrasset. Une grande partie
de
la route transsaharienne est déjà
réalisée pour
faire
accéder les marchandises
au marché africain. Cela
réduirait énormément le temps de
transport», a-t-il proposé.
De son côté, la secrétaire général (SG) du ministère de
l’Industrie et des Mines, Rabea Kherfi
a
estimé que
«c’est un acte fort de notre diplomatie et que cela vient
à point nommé pour inscrire la diversification de
l’économie nationale
dans une perspective internationale avec tout ce que cela implique comme
rentabilisation des
infrastructures et recherche de
débouchés pour
nos marchandises».
L’Algérie est le deuxième marché derrière la Chine pour le port de Marseille-Fos
Source : Algérie Eco
L'Algérie domine les échanges Nord-Sud, avec le port de Marseille-Fos, tout trafic confondu, et ce avec un
volume de presque
10.000
tonnes, devant la Tunisie
et le Maroc, selon
l’Association des Agents et Consignataires de Marseille Fos (AACN).
En fait, le Grand Port maritime de Marseille (GPMM)
totalise une trentaine de services directs sur
le
secteur et une dizaine en transbordement, toujours selon la
même source. Elle dénombre, sur le pays,
9 services conteneurisés
directs, dont 6 dans les bassins
Est
et 3 dans les bassins Ouest. Dans le secteur du multipurpose
et du con-ro,
elle comptabilise
3 services hebdomadaires.
« En matière de passagers, elle chiffre de 1 à 2 par semaine le nombre de départs sur Alger en sortie du port phocéen. « Au-delà de
ces lignes directes, l'Algérie
est également desservie
en sortie de Fos par des services en
transbordement via
Algésiras, Malte ou Barcelone » précise la même source. L’Association
peut proposer également des liaisons Anvers-Alger
en 5 jours, un
Paris-Béjaïa
ou Oran en 4 jours ou relier enfin
l'Équateur à Alger ou Ghazoauet en 30 jours.
Pour rappel, une délégation algérienne, composée
de responsables portuaires, de professionnels du transport
maritime et d'industriels,
s’est déplacée à
Marseille,
les
11 et 12 octobres derniers, à l'invitation de l'association
Via Marseille Fos.
Une visite dont l'objectif
affiché
était de resserrer une nouvelle fois les liens entre le port de Marseille et
l'Algérie, qui constitue le deuxième client du port
phocéen derrière la Chine dans le secteur des
marchandises diverses.
Une occasion
pour les responsables des ports d'Arzew, Skikda et Béjaïa, ainsi qu'à des transitaires, armateurs et agents
maritimes mais aussi industriels et exportateurs algériens de découvrir et visiter de nouveau
les installations des bassins
Ouest (les terminaux
à conteneurs opérés par Eurofos et Seayard puis les quais gérés par
Sosersid - groupe ArcelorMittal) ainsi
que
les bassins Est (Med Europe Terminal).Rappelons également qu’une délégation marseillaise conduite par l'association de promotion du
port de
Marseille-Fos s'était
rendue à Alger
en janvier pour travailler notamment sur la formation et les
échanges douaniers.
Selon l’AACN, dans le
secteur des marchandises diverses, l'Algérie constitue le deuxième marché derrière la Chine pour le port de Marseille-Fos.
Longtemps dominés par
la remorque et le conventionnel, les flux destinés à l'Algérie
ont été peu à peu
gagnés par la conteneurisation.
Gri ppe aviair e : “L’élevage
domestique
n’est pas
touché”
Source : Liberté
Il existe un
dispositif de lutte mondiale contre cette maladie auquel prend part l’Algérie.
Ce qui oblige les autorités concernées à déclarer ces cas de mortalité dès
leur survenue.
Le directeur des services vétérinaires (DSV) au ministère
de
l’Agriculture, Karim Boughanem, confirme la
mort d’un millier d’oiseaux
migrateurs
atteints de grippe aviaire à
Ménéa dans la
wilaya de Ghardaïa. Suite à l’alerte donnée par des forestiers à Sebkhet El-Malleh, une zone humide de cette localité, une inspection des
services vétérinaires s’est,
selon lui, déplacée sur les
lieux. Des prélèvements sur les oiseaux affectés ont été
effectués et envoyés au Laboratoire central vétérinaire. Les analyses ont détecté la présence de l’influenza aviaire de type H7N1. Ce virus a touché, le 20 octobre,
quelque 892 oiseaux migrateurs de différentes espèces
— tadorne casarca, sarcelle marbrée, canard colvert et
poule d’eau — retrouvés morts dans cette zone humide.
Cependant, le Dr Boughanem tient à
préciser que les
bêtes ciblées par
ce virus sont des oiseaux migrateurs.
“Pour
le moment, les oiseaux domestiques ne sont pas contaminés”, rassure-t-il. “Certes, jusque-là, nous n’avons pas enregistré de
contamination de l’élevage domestique, mais nous poursuivons nos recherches afin de déceler d’éventuels nouveaux cas”, affirme le directeur des services vétérinaires. Pour le Dr Karim Boughanem, ces cas
de mortalité
sont fréquents de par
le monde. Il existe un dispositif
de lutte mondiale contre cette maladie auquel prend part l’Algérie. Ce qui
oblige
les autorités concernées à
déclarer ces cas de mortalité dès leur survenue. Des mesures ont été ainsi prises pour
le contrôle des déplacements à l'intérieur du
pays, la traçabilité et l'abattage
sanitaire.
L’apparition du virus d’influenza aviaire en France
depuis l’automne dernier a contraint, faut-il le rappeler,
les autorités françaises à alerter
les pays limitrophes
quant à un risque de propagation vers les régions du
Sud, principalement le Maghreb,
dont l’Algérie.
Dans une instruction
émise le 18 février dernier, le ministère français de l’Agriculture, de
l’Agroalimentaire et de la Forêt a mis en garde l’ensemble des acteurs de
la filière avicole et les organismes en
charge de la santé
animale de mettre en place des dispositifs efficaces à même d’éviter l’extension du
virus au-delà des frontières hexagonales. Or, l’Algérie avait déjà suspendu
toutes les importations de volailles et autres produits avicoles
depuis le marché français
à cause des
précédentes annonces de
l’existence de
foyers
de grippe aviaire
dans l’Hexagone.
Une chose est certaine,
après les cas signalés dans plusieurs wilayas du pays
durant les années 2006 et
2007 et qui ont occasionné,
d’ailleurs, des dégâts importants, cette pathologie
n’a pas réapparu dans notre pays sous forme d’épidémie. Des foyers sont enregistrés de temps à autre, mais ils
sont aussitôt éliminés grâce au dispositif de lutte mis en place par la tutelle. Cette mobilisation affichée par les
pouvoirs publics devrait être maintenue
et renforcée afin d’éviter toute contamination locale qui entraînerait
des
pertes considérables
à la filière avicole…
COMMERCE
Naftal : Nouvelle
carte de paiement électronique
Source : El Moudjahid
«C’est un grand
moment de l’histoire de notre entreprise.» Le PDG de Naftal n’a pas trouvé en effet des mots plus forts que
ça pour exprimer sa «satisfaction»
et sa
«fierté» de voire cette filiale de Sonatrach lancer
sa première carte de paiement électronique. «C’est une démarche qui s’inscrit
dans le cadre de la politique du
système
monétique initiée par le gouvernement
mais
aussi elle vient confirmer l’ambitieux projet de
modernisation de Naftal à l’horizon 2030, qui touche tous les
domaines
d’activités
stratégiques de
l’entreprise», a indiqué, hier, Hocine Rizou lors
d’une
cérémonie organisée pour la circonstance
à la station de services de Mazafran, Zéralda (Alger).
Baptisée «Bitaqati», cette carte à puce
entre donc dans sa phase pilote qui
s’étalera jusqu’à la fin de l’année en cours pour ne concerner dans un premier temps que les employés de l’entreprise.
Il est question durant cette phase «d’évaluer», de «valider» et de «s’assurer»
en interne, à travers la flotte de Naftal, que l’ensemble des
objectifs arrêtés par cette
nouvelle solution, ont été
atteints pour un fonctionnement à la fois «effectif,
efficace et sans faille». Ensuite, et dans une deuxième étape, l’utilisation de cette carte
électronique
sera orientée vers les partenaires de Naftal, gestionnaires de
flottes et
revendeurs distributeurs,
appelés
communément clients «Corporate» pour
assurer une bonne maîtrise de sa montée en puissance. Et enfin, elle
sera généralisée graduellement au grand public à
l’échelle nationale,
c’est-à-dire, à tous les
automobilistes, à
travers une offre
adaptée à la mesure de leurs attentes. La carte en question, disponible dans
les stations-service de Naftal
mais
aussi dans les
kiosques, voire
les bureaux de poste, permettra aux citoyens de rationaliser et de maîtriser
la consommation du carburant.
Fidéliser la clientèle
«Il devrait y avoir
plusieurs paliers et niveaux de
consommation, de 2.000 DA à 8.000 DA en passant par
5.000 DA»,
a révélé le PDG de Naftal qui a tenu à saluer les «compétences» et le «professionnalisme» de son partenaire dans ce projet, en l’occurrence
HB Electronique. «La conception de cette carte
est algérienne à 100%, ce qui
doit être valorisé », s’est-il
félicité.
Outre le carburant, «Bitaqati» qui
va remplacer progressivement la première carte déjà existante et réalisée en partenariat avec la BEA permettra à
la clientèle de Naftal d’acquérir toutes les prestations et les
services déjà existants au
niveau
de
la station-
service, et ceux à venir,
au fur
et à mesure de la réalisation des
projets
inscrits, notamment les
prestations hors fuel, à l’image de l’hôtellerie, des superettes, cafeteria et autre restauration. Une solution aux «multiples» avantages qui permettra aux clients de Naftal de remédier «graduellement»,
voire
«définitivement», au recours au paiement cash,
pour l’ensemble des prestations citées précédemment.
Pour
les responsables de Naftal,
l’objectif recherché à travers le lancement de la carte de paiement électronique est
de «fidéliser» leur clientèle
et de «renforcer» la relation de confiance «déjà existante» entre Naftal et client.
«Ce grand projet de modernisation multidimensionnel
qui
place Naftal, au regard de sa dimension nationale, comme un
des
acteurs majeurs dans la dynamique et l’essor
de
l’économie
nationale, se singularise essentiellement par la place de choix qu’il accorde au client, en le mettant au centre de ses préoccupations», a soutenu M. Hocine Rizou qui souligne que cette place
de
premier rang, se traduit par la «diversification», la
«richesse» et la «qualité»
de «haute facture»
des
prestations et des services qu’il ambitionne de lui offrir.
Le chiffre du jour, Mobilis
: progression de
22%
Source : El Moudjahid
Algérie Télécom Mobile, Mobilis, réalise sur les 9
premiers mois de 2016, un chiffre d’affaire de 90,6 milliards de DA contre 74,3 milliards pour la
même période de 2015 soit une hausse de +22%.
Le nombre total d’abonnés s’est, quant à lui ,établi au
30 septembre 2016 à 17,5 millions, en augmentation de
6,25% par rapport aux 9 premiers mois de 2015.
Le parc des abonnés post payés est passé de 1.012.301 clients à 1.447.669 clients, soit une évolution de + 43% et ce grâce à l’offre WIN lancée en avril
2016. A noter
que
le parc des abonnés 3G constitue désormais 60% des clients, ce qui dénote l’engouement du marché pour l’utilisation
grandissante de la Data sur son réseau.
Le résultat brut d’exploitation avant impôts
et amortissements à, quant à lui, connu une augmentation de +70%.
Enfin et avec la commercialisation des offres 4G à partir du 1er octobre 2016 sur les 3 wilayas obligatoires Ouargla, Oran et Alger suivies bientôt par 11 wilayas supplémentaires, le
déploiement de la 3G
sur l’ensemble
du territoire
national se poursuit.
La ferme aquacole de
Cap
Falcon relève le défi
Source : Le Quotidien d’Oran
Située dans la
crique du village côtier de Cap Falcon,
dans la commune d'Aïn El Turck, la ferme aquacole vient de s'illustrer
parfaitement à travers sa première récolte de l'espèce de poisson
dorade et ce, une année
seulement après l'ensemencement
des alevins, apprend-on des responsables de cet investissement inédit dans la contrée d'Aïn El Turck. «Un montant de
300 millions de dinars a été investi pour la réalisation de
cette ferme aquacole, spécialisée essentiellement dans l'élevage de la dorade et de loup de mer, qui s'étend sur
une
superficie de 20 hectares», a confié M.Ibrir contacté
à ce
sujet par Le Quotidien d'Oran, avant de renchérir
«dans un premier temps nous avons estimé une production annuelle de
300 à 350 tonnes de poissons.
L'ensemencement de 810.000 alevins de dorade et de
500.000 alevins de loup de mer a été réalisé
dans six
cages flottantes. Nos prévoyions à court terme, en 2017,
l'augmentation de la
production avec 1.000 tonnes par
année avec la
mise
en place de six autres cages flottantes».
Il importe de noter que l'élevage du poisson contribuera selon
les
prévisions des responsables du secteur de la pêche à endiguer un tant soit peu la hausse des
prix du poisson, qui est relevée ces dernières années sur
chez les poissonniers et
ce, en raison d'une
déficience
flagrante en matière de disponibilité. Cet état de fait est
à l'origine du choix porté par les responsables
dudit secteur à opter pour l'aquaculture artisanale, synonyme
d'une plus grande
disponibilité du
poisson de
différentes espèces sur les étals des poissonniers.
De par son importance,
cette activité vise notamment à contenir l'envolée des
prix du poisson dont est durement confrontée la ménagère.
Notons dans ce volet la sélection de 17 bassins
d'irrigation dans des fermes agricoles du
poisson-chat entre
autres accordée par la direction de la pêche et des
ressources halieutiques
en coordination avec la direction des services
agricoles (DSA),
a
indiqué
la même source.
Deux bassins pour
l'élevage du poisson- chat répertoriés dans la wilaya de Ghardaïa ont été en effet sélectionnés.
Toujours est-il que la première
récolte dans un élevage de dorades au large du village
de
Cap Falcon, qui a donné satisfaction, selon
notre
interlocuteur, contribue grandement au prélude d'une augmentation à court terme à la faveur d'un
autre investissement.
Brandt Algérie pénètre le marché européen
Source : Liberté
Les nouveaux lave-linge Top de la marque Brandt
et Vedette, destinés principalement à l’exportation, ont
été
lancés, hier, à Alger.
L’objectif
tracé par le groupe Brandt Algérie de Cevital
est désormais atteint.
Conçus principalement pour l’exportation, les produits
fabriqués localement par
Brandt Algérie envahissent
depuis juin 2016 le marché
européen, notamment français. Un défi relevé du fait, d’abord, de la nature même du marché ciblé, dont
les produits qui
y accèdent doivent répondre, impérativement, aux exigences fondamentales
des
règlements et directives européennes en termes
de sécurité et de protection du consommateur.
Ensuite, compte tenu
du taux d’intégration du
produit
qui
est à hauteur de 85%, et ce, deux années seulement après la mise sur pied de l’usine Brandt à Sétif. Hier, lors du lancement des nouveaux lave-linge Top de la marque
Brandt et Vedette, Tahar Bennadji, directeur général du groupe, a expliqué que même si le produit est
destiné principalement
à l’exportation,
“il est aussi disponible à
la vente dans les différents Brandt Stores en Algérie”.
Il a indiqué que les produits répondent à
toutes les
exigences, y
compris le prix, car “il est le seul lave-linge
Intellect à être acquis à moins de 30 000 DA”, “Nous
avons étudié le prix pour permettre aux petites bourses
d’y
accéder”, a-t-il dit, rappelant que ce même produit vient de s’adjuger “l’un
des prix
les plus prestigieux au
monde : le Janus de l’industrie”. Ce prix, pour précision,
est décerné
annuellement par le
célèbre Institut
français du design (IFD). Concernant la fabrication,
Rachid Aouali, Product Manager, a expliqué que toutes
les pièces, y compris électroniques, sont fabriquées localement.
Il a indiqué, par ailleurs, “la
collaboration entre le
designer et l’industriel”,
une
des caractéristiques par
lesquelles se distingue le produit Brandt, soulignant que
le lave-linge Brandt, qui “permet un ajustement inégalé des consommations d’eau, d’électricité et
de la durée des cycles en fonction de la dureté de l’eau (exclusivité Brandt), de la charge et du type Intellect, est le seul sur le marché à tenir compte du paramètre dureté
de l'eau,
alors qu'il est indispensable pour garantir une qualité de
lavage irréprochable”.
À propos des fonctionnalités du
produit Brandt, il a expliqué qu’il est conçu de sorte à ce qu’il mémorise automatiquement le cycle le plus utilisé,
avec
la technologie Easy-Start. M. Aouali a indiqué que
“ce
lave-linge Intellect préconise l'ensemble
des
paramètres, à savoir
le
programme le plus souvent utilisé, la température
la plus fréquente pour
ce programme, la vitesse
d’essorage choisie et les dernières options sélectionnées”. Il permet aussi de
réduire significativement
la consommation
énergétique. Ainsi, cet appareil obtient la note de A+++-
10%. Équipé d’autres
technologies, comme le système Posistop
et ouverture
sésame, le tambour s'arrête automatiquement en position d'ouverture
lorsque le cycle
est terminé. Pour plus de confort, le portillon
s'ouvre
d'une simple pression du doigt. Pour le lave- linge Vedette, les responsables ont
expliqué que
Vedette est reconnue comme la
marque spécialiste du soin du linge, offrant des produits faciles
à utiliser grâce à des technologies de pointe qui simplifient le lavage. Il convient de noter que la
marque Vedette fait partie du Groupe Brandt et est déjà présente en Algérie depuis quelques mois avec le réfrigérateur. Logé dans 40 cm de
large, le lave-linge Top Vedette dispose d’une capacité de 6 kg pour accueillir le linge de toute la famille. Ce
produit est conçu aussi comme un économiseur d’énergie, avec une technologie qui lui
permet la détection automatique de
la quantité de linge, ce qui permet de gagner jusqu'à 50% de temps de lavage et d'économiser jusqu'à 15 litres d'eau par cycle.
Ce produit fabriqué à hauteur de 85% en Algérie est cédé à
29 600 DA. Quant au produit Brandt, il l’est à 32 990 DA.
“Ce prix
est
le même dans tous les points de vente à travers le pays”, a indiqué M.
Bennadji.
REGIONS
Les entrepris es s’investis sent à Sétif :
La solidarité gagne du terrain
Source : El Moudjahid
Dans une wilaya
où
les nombreuses entreprises
de réalisation,
industriels,
investisseurs et
autres
opérateurs économiques ont de tout temps constitué
une
véritable force de frappe qui n’a pas cessé d’être
présente sur le terrain pour traduire
dans la réalité les
investissements d’envergure consentis par l’État au titre
des
différents programmes initiés par
le Président de la République, la solidarité
communautaire
ne cesse aujourd’hui de gagner du terrain, s’intensifiant chaque
jour
un peu plus dans de nombreux
secteurs et non des
moindres et contribuer
ainsi à l’effort du développement.
C’est le moins que nous puissions dire de cette rencontre à laquelle de nombreux réalisateurs
et investisseurs ont été conviés, samedi, à un dîner offert
par
le nouveau wali
de
Sétif, Nacer Maskri, et
qui, au- delà d’un espace protocolaire, aura constitué
un moment fort de citoyenneté affirmée et de disponibilité
réitérée dans l’énoncé de tous ces projets déjà réalisés
sans contrepartie ou en voie de l’être
ou sur le point d’être lancés, et viennent ainsi consolider l’effort de l’état
dans une conjoncture qui exige plus que jamais la
conjugaison
de tous
les efforts.
Intervenant à l’issue de cette rencontre, le wali rappelle que cette initiative s’inscrit dans une démarche de
continuité fondée sur une vision participative fondée
sur la citoyenneté et qui vaut à la wilaya de Sétif d’être
une
fois encore aux avant-postes
et
de briller par son caractère précurseur.
Il fera état des efforts et des investissements
d’envergure qui ont été consentis
par l’État dans cette
wilaya ou les grandes avancées qui ont été relevés dans
tous les domaines lui
valent le qualificatif de wilaya
pionnière. Autant d’actions que le premier responsable
de
cette wilaya à citées, évoquant la réalisation, depuis
1999, de plus de 155.000 logements tous
segments confondus, plus de 439 km de routes, un aéroport, 97
lycées, plus de 260 CEM, 854 écoles primaires, un
taux de couverture
en gaz naturel qui avoisine les 94%, et
bien d’autres équipements importants, à
l’instar des deux universités, de l’École supérieure de professeurs d’enseignement, le
tramway qui est en voie de réalisation avancée et d’autres dossiers
d’investissement non
moins importants. «Une
dynamique de développement
à laquelle vous avez contribué
par
votre adhésion»,
ajoute-t-il
en s’adressant à tous les chefs
d’entreprises et opérateurs économiques présents, avant d’établir la nécessité de
consolider cet effort et
faire en sorte que cette
dynamique ne soit
pas
rompue et abonde dans le
sens des orientations du
gouvernement et instructions du Président de la République.
Aussi appellera-t-il tous
les chefs d’entreprises,
industriels et investisseurs à
relever une fois encore le
défi qui s’impose, sachant que la
wilaya de Sétif à
toujours su
faire valoir l’initiative privée, énumérant les nombreux projets qui ont été déjà réalisés, qui sont en
voie de réalisation ou
seront lancés dans les prochains jours, au
titre de cette solidarité citoyenne.
Dans le domaine des
travaux publics,
les deux grands
projets ayant trait au nouvel évitement sud de la ville de
Sétif sur 22 km, avec la création d’une nouvelle voie, et celui du dédoublement de la RN77 d’El-Eulma à Hamam
Sokhna, déjà en voie de réalisation avec des taux de
35%, pour le premier, et 50%, pour le second. Le secteur
de
la santé n’est pas en
reste de cette dynamique puisque après l’inauguration d’un centre
de sante doté
de
toutes les commodités, réalisé également
dans
le cadre de la solidarité communautaire, 3
autres projets inhérents à la réhabilitation de la pédiatrie de Kaâboub,
la mise en place d’un
service d’oncologie doté de 18 lits
et d’un service d’hémodialyse à El- Eulma, de même
qu’une morgue seront lancés incessamment.
Cela indépendamment de la livraison de deux ambulances
médicalisées. Concernant le secteur de l’éducation, 14 écoles primaires de 9 classes chacune et
des commodités nécessaires seront
également lancées dans les prochains jours, après l’achèvement des études et la livraison à la dernière rentrée
d’une école flambant neuve réalisée également dans le cadre de la solidarité. Autant de projets impulsés par des entreprises privées et publiques, et qui sont consolidées par la
viabilisation
de
la nouvelle zone d’activité et de commerce de
Guedjel.
Tipasa : Les
perspectives du Plan aquapêche
Source : Le Soir d’Algérie
Selon les informations révélées
par
le plan de développement de l’aquaculture, ce secteur comprend l’aquaculture
marine, l’aquaculture continentale,
saharienne et d’eau
douce.
L’aquaculture marine comprend quant à elle des projets
de
pisciculture avec le volet de la production de
conchyliculture et la
production
de
crevetticulture
marine.
Précisons par ailleurs que la pisciculture est
l’une des branches de l'aquaculture
qui
désigne l'élevage des
poissons
en eau douce, saumâtre ou salée. Quant
à l’aquaculture d’eau douce, elle comprend la
production de la pisciculture,
de l’aquaculture intégrée et de
la pêche continentale.
On distingue la pisciculture continentale, issue
de l'aquaculture continentale, qui désigne l'ensemble des
activités aquacoles
conduites en eau
douce
et la
pisciculture marine qui désigne l'ensemble des activités
piscicoles conduites en eau de mer à l’instar de la reproduction, l’élevage, et la
conservation de poissons par des moyens qui complètent ou remplacent ceux qui sont normalement
présents dans la nature.
A la lumière de ces explications,
quel est l’état des lieux
au niveau de la wilaya
de
Tipasa ?
On nous a révélé qu’il y
a plusieurs infrastructures, notamment
la ferme de pisciculture marine et le centre conchylicole de Bou-Ismaïl, ainsi que le centre de pêche continentale de Boukourdène, sis à 10 kilomètres de
Tipasa. Ainsi, nous sommes
informés
que
la conchyliculture est l'élevage des coquillages,
une forme
d'aquaculture, sur une zone classée, dédiée à la
production
professionnelle ou surveillée dans le cadre
de
la pêche de loisir.
La production
de
la ferme conchylicole opérationnelle de Bou-Ismaïl est de 25 tonnes/an.
S’agissant des projets en cours de réalisation, il existe un
projet de ferme intégrée
de
conchyliculture-tourisme
réalisée à 50%.Il y a aussi la création d’une zone d’activité aquacole au niveau de Damous dédiée à 20
promoteurs. Dans ce cadre, il a été procédé à l’octroi de
six arrêtés de concessions pour la réalisation de 5
fermes piscicoles en off-shore et une ferme conchylicole Le
programme
d’investissement dans le cadre
du système d’accompagnement
à l’investissement productif dans les filières de la pêche et de l’aquaculture (Saipa), pour la wilaya de Tipasa se présente comme suit
: onze projets d’aquaculture
marine avec une production prévue de 6 000 tonnes, générant 280
emplois
directs.
Outre ces projets, il convient de considérer le programme d’intégration de
l’aquaculture à l’agriculture dans le milieu agricole,
qui
intègre 37
exploitations agricoles, 42
bassins d'irrigation générant un volume total de 42 000 m3 et concernant une surface
irriguée de 400 hectares, avec des perspectives
prévisionnelles de production de
5 000 tonnes,
permettant l’ensemencement de 8 400
espèces d’alevins du type Carpe et Tilapia.
Tiaret: Cap sur les légumes secs
Source : Le Quotidien d’Oran
Réputées jadis pour être un véritable grenier de tout
le pays, Tiaret et les
vastes
plaines fertiles du Sersou
retrouvent une seconde
vie
grâce aux nouvelles mesures des pouvoirs publics visant à redonner au
travail de la terre la
place qui lui échoit.
En effet, parallèlement à l'augmentation des parcelles agricoles destinées à la céréaliculture, plus de
315.000
hectares au titre de la campagne labours-semailles pour l'année en cours, l'encourageante relance de la production de légumes secs est perçue comme un gage
d'avenir par nombre de connaisseurs des arcanes de
la terre.
La production des légumes secs dans la wilaya de Tiaret, la lentille et les pois chiches notamment, a pratiquement triplé cette
saison,
atteignant
plus
de
43.800 quintaux contre
14.460 quintaux l'année
précédente, selon
des
chiffres de la direction des
services agricoles de la wilaya.
Une belle performance
réalisée grâce à l'extension des
superficies réservées à ces cultures, lesquelles sont passées de 2.934 à
5.530 ha cette année. La
production de lentilles a atteint 41.800 quintaux, alors que celle des
pois chiches s'est élevée à 2.000 quintaux,
a indiqué la même source.
Les
services techniques de la direction
des
services agricoles multiplient les mesures de
facilitation et d'encouragement à l'adresse des fellahs afin d'intensifier la production des légumineuses. La disponibilité des semences
de
bonne qualité annonce
d'ores et déjà une très bonne récolte en prévision de la
prochaine campagne agricole.
A noter qu'en matière de foncier agricole, la
wilaya de Tiaret dispose
d'une superficie globale
de 705.650 hectares dont 189.200 appartenant au secteur privé,
507.397
ha dans le cadre de
la
concession agricole,
8.350 autres hectares répartis entre fermes pilotes, 703
hectares exploités par des
instituts spécialisés dans le développement agricole.
Concernant les ressources hydriques, la
capitale des
Hauts-Plateaux de l'Ouest dispose de
trois barrages
et dix-sept retenues
collinaires destinées à l'irrigation
agricole, et 5.853 puits et forages, avec plus de 42
millions de m3 réservés à
l'irrigation d'appoint.