REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 20 JANVIER 2017
mardi, 20. Décembre 2016
SOMMAIRE
Marché & Economie..........................................................................................................
2
M. Abdelkader Ouali sur les espaces hydroagricoles .............................................................. 2
Certification des produits "Halal"
: Un délai de six mois pour se mettre en conformité ........
2
Reprise des travaux
en plénière au Sénat : Projets de loi sur la retraite et
PME .................... 3
Clôture du salon
international de la
datte : 12,6 millions de quintaux
en 2019 ..................... 4
Prix
à l'importation des produits alimentaires : Tendance mitigée ........................................
5
Importations de lait : Baisse de plus de 25% de la facture ..................................................... 5
Port commercial d’El Hamdania : Les travaux
seront lancés en
mars 2017 ........................... 6
Une amélioration
de
près de 6% des recettes fiscales à
fin septembre 2016 ......................... 7
Angem: 775 734 bénéficiaires de microcrédits au 30 septembre ........................................... 7
Rencontres cinématographiques de H-Messaoud: Booster l’investissement
dans le cinéma 7
Commerce ........................................................................................................................ 8
Téléphonie: La 4G de Ooredoo
bientôt disponible dans 31 wilaya .........................................
8
Transactions & Contrats .................................................................................................... 8
Crédit à
la consommation-véhicules: convention entre Al Salam
Bank et TMC ..................... 8
Régions............................................................................................................................. 9
Extension
du tramway de Constantine : Un projet phare
....................................................... 9
MARCHE & ECONOMIE
M. Abdelkader Ouali sur les espaces hydroagricoles
Source : El Moudjahid
A l’issue de la seconde journée de sa visite de travail et
d’inspection dans la wilaya de Sétif, le
ministre des Ressources
en eau et de l’Environnement, accompagné du wali,
du président de l’APW et des autorités civiles et militaires, s’est penché sur trois points importants inhérents à la visite de la première tranche du périmètre qui sera irrigué à partir du système Est des grands transferts, la réhabilitation du système d’AEP de la ville
de
Sétif et la clôture du
Séminaire régional
sur le
partenariat pour l’environnement.
Ainsi, après avoir inspecté la
veille les différents chantiers des deux
systèmes Est et Ouest destinés à
transférer 313 millions de
m3
vers les hautes plaines
sétifiennes à partir des barrages de Ighil Emda
et d’Erraguene à l’effet de
renforcer et de sécuriser
l’alimentation en eau potable dans 28 communes pour
plus de 1.500.000 habitants et permettre d’irriguer plus de 36.000 hectares de terres agricoles, le ministre
a inspecté hier le périmètre d’irrigation de 15.800 hectares dont une première tranche de 9.319 hectares est en voie d’équipement, atteignant même un taux de
56 % dans une dynamique que ne
manquera pas
de souligner le ministre qui consacrera une large part de
son
intervention à l’hydroagricole et la contribution du secteur
des
ressources en
eau à
ce volet économique
stratégique.
En s’entretenant avec les réalisateurs de ce projet, dont le coût est de 9,4 milliards
de
dinars, qui feront état de
la création de 18.000 emplois indirects
et 8.000 autres
permanents, le ministre insistera
particulièrement sur la
nécessité de sectoriser ce périmètre et d’œuvrer par
lots pour
une
livraison progressive à
la production.
Un grand projet auquel viendront
s’ajouter
les 20.000 hectares qui seront irrigués à partir
du
barrage de Draa
Ediss par le système Est, dans la commune de Tachouda. Tout l’avenir de cette grande région du pays repose sur
ce projet structurant,
dira le ministre, non sans revenir sur l’impact de
ces grands transferts qui s’inscrivent dans une vision de solidarité entre les wilayas à forte
pluviométrie et celles où il pleut moins.
Sur le chantier de réhabilitation du système d’AEP de la ville de Sétif,
qui
fait partie d’un programme pour 11 villes du pays et touche pour cette seule ville 205 km de réseaux et 25.000 branchements avec la réhabilitation
de
24 ouvrages de
stockage et
13 stations de
pompage pour un taux d’avancement actuel de 34%, le
ministre instruira les réalisateurs du projet de
métro à s’inscrire dans une totale
coordination avec les
responsables de
cette wilaya.
A la maison de la culture Houari-Boumediene, le ministre écoutera ensuite les recommandations des
3 ateliers du séminaire régional sur le partenariat pour l’environnement. Aux organisations sous tutelle, le ministre sera catégorique : « Sortez de vos laboratoires,
sortez de vos murs pour aller investir le terrain de la sensibilisation et de la proximité, loin des actions conjoncturelles», appelant par la
même les directeurs
de
wilaya de l’environnement à mettre en place « un programme consistant à s’imposer et à faire appliquer
la réglementation, sachant que la mission qui
vous incombe ne s’arrête pas aux enquêtes et que bien des
missions relevant de la centrale vont être décentralisées
».
Certification des produits
"Halal" : Un délai de six
mois
pour
se mettre en conformité
Source : El Moudjahid
Les conditions et modalités d'apposition de la mention
"halal" pour les denrées alimentaires sont désormais
réglementées par
un arrêté interministériel, publié au dernier Journal Officiel. L’article 2 de cet arrêté souligne
que
la mention "halal" est une
marque collective. Aussi,
« les caractéristiques de son identification ainsi que les
conditions de son octroi
sont déterminées par
l’organisme national chargé de la normalisation, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur, et cela après avis du comité, prévu par l'article
7 ci-dessous».
L’article 7 stipule justement qu’il est
créé, auprès du
ministère chargé de la Protection du consommateur et
de
la Répression des fraudes, un comité national de suivi de la certification
et du
marquage "halal"
des denrées alimentaires concernées.
Ce comité est chargé, notamment, d'examiner
et de donner un avis sur les procédures de certification
"halal", conformément aux dispositions
de
l’arrêté ainsi
qu’à la réglementation
applicable en matière de denrées alimentaires "halal" ; sur les demandes de reconnaissance des
certificats "halal" délivrées par des organismes certificateurs étrangers ainsi que les demandes de reconnaissance mutuelle avec
les organismes
certificateurs "halal" étrangers. Il est relevé, d’autre part, dans l’article
8, que le comité, présidé par le ministre chargé de la Protection
du
consommateur et de la Répression des fraudes
ou son représentant,
est composé d’un représentant du
ministre
chargé des
Affaires religieuses, d'un représentant du ministre
chargé de l'Agriculture, d'un
représentant du ministre chargé de l'Industrie
et d'un
représentant du ministre chargé de la Santé.
Pour leur part, les
opérateurs
et producteurs locaux se
sont vus octroyer par les pouvoirs publics un délai de six mois, soit jusqu’au mois de juin 2017, afin de se mettre en
conformité.
Pour ce qui est des représentants des organismes et
établissements publics, le comité est composé également
d'un représentant
du Haut
Conseil
Islamique, d'un
représentant de l'Organisme algérien d'accréditation, d'un représentant de l'Institut
national algérien de la propriété industrielle, d'un représentant du
Centre algérien du contrôle de la qualité et de
l'emballage, d'un représentant de l'Institut
Pasteur d'Algérie, d'un représentant du Centre national
de toxicologie et d'un représentant de l'Institut national de
la médecine vétérinaire, membre. Il est noté également que le comité peut faire appel
à toute personne reconnue pour ses
compétences,
susceptible de l’éclairer dans ses travaux.
Le comité élabore et adopte son règlement intérieur.
Il convient de signaler,
dans ce contexte, que les membres
de
ce comité sont nommés par décision
du
ministre chargé de la Protection du consommateur et de la
Répression des fraudes, pour une période de trois
années renouvelable, sur proposition de l'autorité dont
ils relèvent.
La liste des denrées
alimentaires concernées
par l'obligation de l'apposition de la mention
"halal" est fixée par
le
comité et la liste des denrées
alimentaires concernées est diffusée sur les sites web
officiels des ministères chargés de la Protection du consommateur et de la Répression des fraudes, des Affaires religieuses, de l'Industrie,
de l'Agriculture, de la
Santé et, par
tout
autre moyen approprié.
Elle est disponible, également,
aux
niveaux des organismes et établissements publics
cités au niveau de l'article
8. Il est mis en exergue dans
l’article 6 du même document que le certificat
de conformité
"halal" des denrées alimentaires importées
doit être délivré par des organismes habilités dans leurs pays d'origine et reconnus par le comité.
Remarque importante à
retenir, l'apposition de la mention
"halal" n'est autorisée que pour les denrées
alimentaires, répondant
aux
exigences fixées par
les dispositions du présent arrêté ainsi que la
réglementation en vigueur. L'apposition de la mention
"halaI" doit être justifiée par un certificat de conformité
"halal" délivré par l'organisme national chargé de
la normalisation.
Selon
les
dispositions de l’article
10,
l'entrée en vigueur
des
dispositions de l’arrêté est fixée à six
mois, à compter de la date de sa publication au
Journal Officiel.
L'arrêté a été élaboré par cinq
départements ministériels à savoir, le Commerce, l'Industrie
et les Mines, les Affaires religieuses et les Wakfs,
l'Agriculture, le Développement rural et la Pêche et celui de la Santé, de la Population et de la
Réforme
hospitalière.
Pour rappel,
le règlement technique définissant
les exigences réglementaires
auxquelles doivent répondre les
denrées alimentaires "halal"
était entré en vigueur en vertu d'un arrêté interministériel datant
d'avril
2014 dans le sillage du
décret de novembre 2013 relatif à l'information du consommateur. Il a pour
objectif de maîtriser et de renforcer le
contrôle des denrées alimentaires "halal"
et de satisfaire
l'attente légitime du
consommateur musulman quant à l'origine des denrées
alimentaires mises
en
vente et leurs ingrédients.
Reprise des travaux en plénière au
Sénat : Projets
de
loi sur la retraite
et PME
Source : El Moudjahid
Sous l’égide de son président Abdelkader
Bensalah, le Conseil de la Nation (Sénat) reprendra ce matin ses
travaux en session ordinaire qui seront consacrés à la
présentation de deux projets de loi déjà
adoptés par
les parlementaires
de
l’APN. Il s’agit du projet de
loi
relatif à la retraite et
celui relatif à l’orientation et le développement
des PME, précise t-on,
dans un
communiqué rendu public par le Sénat. Pour
le
premier projet de loi, celui évoquant dans son contenu
les nouvelles dispositions liées à la retraite, son adoption,
fin novembre dernier, par la majorité des députés de
l’APN, a été
marqué par l’introduction d’un amendement
décidé sur orientation du président de la République Abdelaziz Bouteflika,
très
vite approuvé par l’APN.
L’amendement en
question qui a été
communiqué
par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la
Sécurité sociale,
Mohamed El Ghazi,
stipule que
« sans préjudice des dispositions de la loi, il est possible d'attribuer pendant deux années la pension de retraite, avec
jouissance
immédiate au profit des
travailleurs salariés, âgés de 58 ans en 2017 et de 59 ans en 2018 et qui ont totalisé
32 années
au moins de service effectif ayant
donné lieu au versement de cotisations ». Le droit à la pension de la retraite est concédé, dans ces cas
précis «à la demande exclusive du
travailleur salarié», est-il
également précisé
dans l’amendement introduit
sur orientation du chef de l’Etat.
Rappelons que les plus
en vue des dispositions
contenues dans le nouveau projet de
loi relatif à la retraite portent substantiellement
sur le maintien de l'âge minimum de la retraite à 60 ans et
le
maintien de la possibilité de départ à la retraite pour la femme travailleuse, à sa demande, dès l'âge de 55 ans. A l’origine, cette décision a fait l’objet de concertation, puis d’approbation par
le gouvernement,
le patronat
et le partenaire social
qu’est l’UGTA, lors d’une réunion de la tripartite. La même décision comprend de surcroit la suppression du
départ à la retraite anticipée ayant constitué, pour un
temps, une mesure exceptionnelle, qui n’a pas lieu d’être aujourd’hui, eu égard à la conjoncture actuelle du
pays marquée par l’amenuisement de ses recettes financières.
Cette orientation
est
accompagnée d’un argumentaire
prôné par
les autorités publiques et dont
le contenu
est difficile
à contredire,
compte tenu de sa pertinence tirée
de la réalité du terrain en rapport notamment avec
les difficultés financières
de
la Caisse nationale des retraites (CNR). En effet, les arguments, tous indéniables, ayant justifié
le retour
à la retraite
à 60
ans, étaient surtout de nature à susciter un élan de
solidarité de la base
citoyenne en général
et de la communauté active
et ses
différentes représentations syndicales
en particulier. Gageons
en outre qu’une retraite à 60 ans est
une mesure conforme aux
standards internationaux appliqués dans plusieurs pays. Dans certains
pays, notamment
européens, le départ
à la retraite est même
fixé à
65
ans.
D’autre part, et pour
revenir à la reprise des travaux aujourd’hui en session ordinaire au Sénat, il est prévu au menu
la présentation du
nouveau projet de
loi
d’orientation et de développement de la PME ayant
pour principal
objectif
de mieux inscrire l’entreprise dans la nouvelle dynamique portant diversification de
l’économie nationale déjà mis
en application par les
pouvoirs publics. Le texte a été adopté lors d'une
séance plénière tenue sous la présidence de Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l'APN, et en présence du
ministre de l'Industrie et des Mines,
Abdessalem Bouchouareb, et de la ministre des Relations avec le Parlement,
Ghania Eddalia.
L'APN a approuvé 5 articles tels
que
prévus dans le
texte de loi et
22 articles amendés par la Commission
des affaires économiques, de l'industrie,
du commerce et de la
planification de l'APN.
Le texte prévoit plusieurs mesures de soutien à la
PME
notamment en matière de création, de recherche et développement, d'innovation,
de développement de la
sous-traitance, de financement
d'actions de sauvetage et de reprise des
activités des PME en difficulté mais
viables.
Pour M.
Bouchouareb, cette loi permettra de réunir les conditions favorisant une véritable relance et de relever les défis posés pour asseoir les bases d'une
gestion transparente des PME.
Clôture du salon international de la datte :
12,6 millions
de
quintaux en 2019
Source : El Moudjahid
C’est aujourd’hui que prend
fin la 2e édition du
Salon
international de la datte de Biskra, lequel a connu un
engouement considérable de la
part des producteurs, distributeurs, exportateurs, agronomes, industriels,… et banquiers.
Outre la promotion
de
la production, les différents experts ont relevé la nécessité de la valorisation et de la transformation de la
datte, ainsi que l’importance de la
mécanisation dans la valorisation de la culture du
palmier et les exigences de la
qualité pour l’exportation du fruit. Ce qui a marqué
ce Salon, c’est la conclusion
d’accords avec d’importantes entreprises étrangères
dont les malaisiennes afin d’accéder au
marché
asiatique, la création d’un «couloir vert», dédié au
stockage de la datte, avec les services des Douanes et
l’exploitation des restes de dattes pour fabriquer du
papier
et
du charbon.
Seuls 5% de la production nationale de datte exportés
En termes de chiffres, l’on apprend de la cellule de communication du ministère de l’Agriculture que
28.000 tonnes de dattes ont été produites en 2015, dont
25 000 t de «Deglet Nour».
La production attendue pour l’année 2016 est de
10,2
millions de quintaux. A l’horizon
2019, les estimations
tournent autour de 12,6 millions de quintaux. Pour atteindre
les objectifs assignés, les autorités
publiques comptent mettre en œuvre un
programme reposant
sur la création de nouvelles palmeraies, le
développement des exportations,
l’introduction de la datte dans le système de régulation
des
produits agricoles de large consommation et la préservation et la revalorisation
de
la biodiversité phoénicicole. Entre
autres… Classée 8e exportateur mondial, l’Algérie n’arrive à exporter annuellement qu’environ 5% de la
production
nationale de dattes, ce qui représente un
milliard de dollars d'échanges commerciaux mondiaux.
Dans ce classement mondial, la Tunisie détient une part de 22% du marché mondial, le Pakistan (11%), l'Arabie saoudite (9%). Les experts sont unanimes à affirmer que l’Algérie possède des atouts qui restent
inexploités pour bousculer le cercle
fermé
des exportateurs
de ce produit très prisé
par
les consommateurs européens
notamment.
Le label… Deglet Nour
Certaines pistes se dessinent pour
booster les exportations algériennes. Certains
opérateurs algériens
comptent orienter leurs exportations notamment vers
d'autres pays d'Europe, d'Afrique, d'Amérique et d'Asie. L’autre écueil auquel font face nos
produits est lié au prix de la tonne de datte algérienne qui est vendue à
1.157 dollars, contre une moyenne de 2.500 dollars la tonne pour la datte tunisienne, 3.010 dollars la tonne
pour la datte française, 4.262 dollars la tonne pour
la datte allemande et 6.773 dollars la tonne pour le produit américain. Compte tenu de cette
situation défavorable, les pouvoirs publics ont validé le label «IG» de Deglet Nour, de
sorte qu'il est désormais impossible pour tout autre pays de s'approprier ce produit algérien. Ce label a également touché la figue sèche de Béni
Maouche, dans la wilaya de
Bejaia, et concernera à l’avenir l'olive de Sig et les béliers
de la race d'Ouled Djellal.
Prix à l'importation des produits alimentaires
: Tendance mitigée
Source : El Moudjahid
Les prix à l'importation
par
l'Algérie des produits alimentaires et agroalimentaires ont connu
des tendances disparates durant les huit premiers mois de
2016 par rapport à la même période de 2015, apprend
l'APS auprès du
ministère du Commerce. Dans la catégorie des céréales, les prix à l'importation ont reculé
à 311 dollars/tonne (usd/t) pour le blé
dur
(-32,5% par rapport à la même période de 2015), à 192 usd/t pour le blé tendre (-23,5%) et à 185 usd/t pour le maïs (-
8,4%). De son côté, le prix d'achat des poudres de lait
s'est établi à 2.302 usd/t
(-21,2%).
Une baisse a touché également les huiles brutes (baisses
allant de 1,7% à 9,31%) sauf pour l'huile brute de coco
qui
a enregistré une hausse (+9,6%)
et d'autres
huiles alimentaires brutes (+44,4%). Une hausse des prix à l'importation a touché aussi le sucre roux qui a été de
380 usd/t (+2,43%). Pour la catégorie des produits
d'épicerie, une augmentation des prix moyens à l'importation a été observée pour les
cafés
torréfiés(+52%), le thé (+6%,) les pâtes alimentaires (+5,2%), le
lait infantile
(+2,8%) et le sucre blanc
(+0,8%). Par contre, les prix à l'importation du triple
concentré de tomate ont reculé à
864 usd/t (-26,5%), le concentré de tomate à 1.157 usd/t (-19,5%), les cafés
non torréfiés à 2.105 usd/t (-9,8%), le double concentré de tomate à 1.329 usd/t (-8,6%) et le riz à 529 usd/t (-
6,4%). Pour les légumes secs, des baisses ont été observées
pour les haricots secs à 949 usd/t (-27,7%) et
les pois secs à 585 usd/t (-19,7%).
En revanche, les prix à
l'importation ont haussé
pour les lentilles
à 1.083 usd/t
(+16%) et
les pois chiches à 1.239 usd/t (+14,7%).
Quant à l'ail, il a
été
importé à
1.689 usd/t, soit
une
hausse de 58%. Pour les viandes et poissons, les prix ont reculé pour les viandes
bovines congelées à 3.029 usd/t (-10,6%), pour celles réfrigérées à 3.608 usd/t (-9,7%) et pour les poissons congelés à 1.517 usd/t (-4,8%). En
dehors des produits alimentaires,
le prix moyen à l'importation du
ciment a baissé à 64 usd/t contre 65
usd/t, soit une baisse de
1,5%.
Les
principaux pays fournisseurs de l'Algérie en
poudre de
lait sont au
nombre de 9 dont les
5 premiers sont la Nouvelle- Zélande (40,04% des importations
globales), la
France (16,5%), l'Argentine (12,5%), la
Pologne (9,3%) et
l'Uruguay (8,1%).
Pour les huiles alimentaires brutes, la quasi-totalité des
quantités importées a
été
réalisée par six principaux opérateurs dont une société privée
qui
demeure en
première position avec
56,25%
de
la quantité totale
importée.
En matière d'importation
de
sucre roux, cette même société privée
est demeurée
dominante en assurant
83,69% du total importé.
Quant au sucre blanc, il est à
noter qu'une proportion
de
66,6% de la totalité des quantités importées a
été
réalisée par
10
entreprises privées. Concernant le café non torréfié, les principaux
importateurs
sont au nombre de sept avec 36,67% du total des importations.
Bananes et pommes : 167 millions de dollars d'importations
Sur les huit premiers mois de 2016, il a été importé pour
116,7 millions usd de bananes (contre 120
millions usd sur la même période de 2015), et pour 50,2 millions usd de pommes (contre 80 millions usd).
La facture a été de 31,6 millions usd pour les amandes (contre 27,3 millions usd), de 16,9 millions usd de raisins
secs (contre 20,8 millions
usd) et de 4,7 millions usd d'abricots secs
(contre 6,1 millions usd), alors que les
importations des pruneaux secs
se
sont chiffrées à 9,9
millions usd (contre 10,40 millions usd). Il
est, par ailleurs, constaté que la facture de l'ail importé est passée à 14,4 millions usd
(contre 9,4 millions usd).
Importations
de
lait : Baisse de plus de
25%
de la facture
Source : El Moudjahid
La facture d'importation de lait a reculé à 798,6 millions
de
dollars (usd) sur les dix premiers mois de 2016, contre 1,07 milliard usd à la même période de 2015, soit une baisse de 25,45%,
a appris l'APS auprès des
Douanes. De janvier à octobre, les quantités importées de ce produit (lait en poudre, crèmes de lait et matières
grasses laitières utilisées comme intrants) ont
également reculé
pour s'établir à 324.206 tonnes contre
364.531 tonnes, soit une réduction de près de
11,06 % entre les deux périodes de comparaison, indique le Centre national de l'informatique et des statistiques des
douanes (Cnis).
Cette réduction de la facture d'importation s'explique
non seulement par le recul
des quantités
importées mais
aussi
par la
chute des prix à l'importation par l'Algérie de cette denrée alimentaire.
Durant les huit
premiers mois 2016, le prix moyen à l'importation
par l'Algérie des poudres de lait s'est établi 2.302 usd/t
contre 2.921 usd/t sur la
même période de 2015, en
baisse de plus de
21%.
Même tendance baissière
pour les matières grasses de lait dont le prix moyen
à l'importation s'est réduit à 3.786 usd/t contre 4.011 usd/t (-5,6%).
En 2015, la facture d'importation
du
lait en poudre, crèmes de lait
et matières grasses laitières, avait
déjà
reculé à 1,04 milliard de
dollars
(372.252
tonnes) contre 1,91 milliard usd en
2014 (395.898
tonnes). Afin de réduire les importations de ce produit subventionné et de promouvoir
la filière lait, des
mesures avaient
été décidées par le gouvernement
en faveur des éleveurs et des opérateurs de ce secteur en augmentant la subvention du lait cru et en
encourageant l'investissement, avec l'objectif de baisser les importations de la poudre de lait de 50% à l'horizon
2019.
Le gouvernement a ainsi décidé que le prix de référence
du
litre de lait cru de vache soit fixé à 50 DA (contre 46
DA auparavant), se répartissant entre 36 DA
le prix de cession du lait cru aux laiteries et 14 DA
de
subvention de l'État, contre, respectivement, 34 DA et 12 DA
auparavant. En réponse à la préoccupation des éleveurs
relative à l'accès à l'aliment de bétail et à la régulation du marché de ce produit, il
a été décidé d'approvisionner directement les éleveurs en matière
de
son (résidu de mouture de blé). D'autres mesures de
facilitation à moyen terme ont été prises par le gouvernement afin d'asseoir une stratégie de relance de
la filière lait. Il s'agit notamment de l'accès des professionnels de la filière lait au foncier agricole pour
leur permettre d'investir en amont de cette filière et
concourir
au
développement
des grandes cultures
(céréales et fourrages).
Les pouvoirs publics
ambitionnent, dans ce cadre,
de promouvoir la création de fermes modernes intégrées
pour l'élevage bovin
laitier et la production de céréales et de fourrages dans le
cadre de contrats-programmes. Il s'agit aussi d'encourager l'utilisation du crédit de
campagne «R'fig» pour investir dans la
production des
fourrages, tandis que
les coopératives des
éleveurs seront incitées à recourir à l'exploitation des périmètres
irrigués, notamment dans les Hauts-Plateaux et le
Sud.
Port commercial d’El Hamdania
: Les travaux seront lancés en mars 2017
Source : Le Soir d’Algérie
Des instructions fermes ont été données
par le ministre des Transports
et
des Travaux publics aux responsables
en charge de l’extension et de la mise en forme de la plateforme portuaire au niveau du grand
môle. C’était
hier lors d’une visite effectuée par
M. Boudjemaâ Talai
au niveau du port d’Alger.
C’est la troisième visite qu’effectue M. Boudjemaâ Talai au port d’Alger depuis sa nomination à la tête du
département des transports. En effet, la visite effectuée
hier, lui a permis de constater
l’état d’avancement
d’extension
du grand môle pour qu’il
soit
conforme aux standards internationaux. Le grand môle du port
d’Alger, faut- il le
rappeler est géré sous
forme de concession par l’entreprise émiratie DPWorld. Cette
visite lui a permis
également de procéder à une
inspection des espaces portuaires et de la structure en charge de la vérification des
marchandises
par scanner. Le ministre s'est rendu au guichet numérique unique dont
il a relevé
l'importance
dans le traitement des
informations grâce à une plateforme intégrée assurant une interconnectivité entre l'entreprise portuaire
d'Alger et les autres intervenants dans le secteur
du transport maritime. Il a
insisté sur la nécessité de
moderniser la
plateforme informatique pour répondre aux normes internationales de gestion des ports, appelant à
engager une expertise
pour évaluer l'état actuel de cette plateforme.
Ce projet,
qui
sera lancé dans un mois,
devra permettre
un
gain de temps dans le
traitement
des
informations, une fluidification du trafic des navires et par voie de
conséquence, la réduction des coûts de la marchandise. Le
ministre des Transports a saisi sa rencontre avec la
presse pour annoncer que deux projets similaires seront
réalisés au niveau des ports de Skikda et d'Oran
avant
leur généralisation aux autres ports du pays.
Le ministre a
également assisté à la
première mise en exploitation
de
deux nouveaux scanners conteneurs mobiles. Il a conclu
en déclarant que «les travaux de réalisation du port Centre d'El
Hamdania
(Cherchell)
seraient lancés vers la fin
du
premier trimestre 2017.
Pour rappel, les études APD ont été confiées à
un groupement algéro-coréen constitué du Laboratoire des études maritimes (LEM)
et du consortium sud-coréen
Yuhill-Yooshin. En janvier 2016,
un
protocole
d’accord portant réalisation
du
nouveau port avait été signé
entre le Groupe public national des
services portuaires et deux compagnies chinoises.
L’accord stipule
la création d’une société de droit algérien composée du
Groupe
public des services portuaires et
des
compagnies
chinoises CSCEC (China
state construction
corporation)
et CHEC (China harbour engineering company).
Une amélioration de près
de
6% des recettes fiscales à fin septembre 2016
Source : APS
Les recettes fiscales ont atteint environ 1.600 milliards
DA
à fin septembre dernier, soit une progression de près
de
6% par rapport à la même période de 2015, a indiqué dimanche à Alger le
ministre des Finances, Hadji Baba
Ammi.
"Nous avons enregistré une amélioration de près
de 6%
des recettes fiscales jusqu'à la fin du mois de septembre
2016 par rapport à la même période de l'année 2015"
a- t-il dit à la presse en marge du lancement du système de
télédeclaration et du télépaiement des impôts et des
taxes "Jibaya'tic".
"Nous
souhaitons que cette amélioration
se poursuivra à la fin de l'année pour atteindre 10 ou 11% par rapport
à l'année passée, comme objectif
tracé dans la loi de finances (LF) 2016", a ajouté M. Baba Ammi.
Le ministre a
précisé que la
Direction générale des impôts (DGI)
prend des mesures
quotidiennes à l'adresse des récalcitrants pour améliorer
progressivement les recouvrements fiscaux à travers un
programme pour
renforcer le contrôle.
M. Baba Ammi a, par ailleurs, souligné
que
le ministère
examine avec les banques la possibilité de lancer
de nouveaux produits
bancaires sans intérêts, mais avec
des
marges bénéficiaires.
Le ministère étudie également le lancement d'un
emprunt obligataire sans intérêt
mais
avec des marges indexées
sur le taux de croissance économique, a-t-il ajouté.
Angem: 775
734
bénéficiaires de microcrédits au
30 septembre
Source : Algérie Eco
L’Agence nationale de gestion de microcrédits (Angem)
vient de rendre public son bilan
des
9 mois de 2016. Ce
dernier révèle qu’au total "775734 personnes ont bénéficié de microcrédits
pour la réalisation de leurs projets d'activités et ce
depuis sa création en 2005
jusqu’au 30 septembre 2016".
Près de 481874 ont été crédits
octroyés aux Femmes et
293563 crédits octroyés
aux Hommes.
Le nombre
d’emploi créés durant cette période a atteint quant à lui
1163158 postes alors
que
242639 personnes ont
bénéficié des services non financiers.
Pour rappel, la ministre de la Solidarité, de la Famille
et de la Condition de la
femme, Mounia
Meslem, avait déclaré
à Alger
que «l'Agence nationale de gestion du microcrédits (Angem) a permis la création de plus d'un million d'emplois à l'échelle nationale en l'espace de dix
ans".
Selon les responsables, l'activité de l'agence
"s'intensifiera durant les années à
venir par le
renforcement des capacités humaines
et administratives
et grâce à la dynamique des jeunes cadres et aux divers moyens technologiques". Un programme ambitieux a été arrêté par l'agence outre les programmes des entreprises
spécialisées
dans la création d'activités
économiques susceptibles
de contribuer efficacement à la relance de la dynamique à travers le pays".
Selon les professionnels, la
création de l'Angem tendait
à réaliser le «progrès
social» à travers une activité
économique et grâce à la formule d'aide et d'accompagnement qui repose essentiellement sur le
«compter sur soi» et l'esprit d'entreprenariat et l'initiative
individuelle.
En effet, le rôle
de
l'agence consiste à
fournir des prestations
financières
et non financières en adéquation
avec les besoins des différentes catégories de la société dont celles
sans revenus ou à faibles revenus ou les sans emploi et ceux activant dans le secteur parallèle.
Rencontres
cinématographiques de H-
Messaoud: B oo ster l’investissement dans le cinéma
Source : Transaction d’Algérie
Les 1ères
rencontres cinématographiques de Hassi-
Messaoud
(18-22 décembre) constituent une initiative
culturelle pionnière dans le Sud
du pays, appelée à booster l’investissement
privé dans le domaine du
cinéma en Algérie, a affirmé le coordinateur général de
cette manifestation culturelle.
Ce "nouveau-né" qu’abrite la
capitale de l’industrie
pétrolière pourra être
une
véritable locomotive
susceptible d’encourager et de
motiver le secteur privé
en Algérie
à s’investir dans la production
cinématographique, a souligné Hassan
Benzerari, en
marge de la cérémonie inaugurale. De son côté, le cinéaste algérien Ahmed
Rachedi a estimé que la
présélection de dix films arabes aux Oscar 2017, dans la
catégorie "Meilleur
film étranger", est une "distinction" pour
le cinéma arabe, ajoutant
que
la coproduction
revêt
une grande importance dans la promotion
de
l’activité cinématographique dans le monde arabe, en tant
que moyen d’expression de
sa réalité, de ses
préoccupations
et
de ses douleurs.
La cérémonie
inaugurale, tenue dimanche soir à la base du 5 juillet
1962 de l’entreprise
nationale
des Grands Travaux
Pétroliers (GTP), s’est déroulée en présence du ministre
de
la Culture, Azzsedine Mihoubi, et de plusieurs figures
du
cinéma algérien et arabe, à l’instar de Chafia Boudraâ, Abdenour Chellouche,
Badis Fodala, Nawel Zaâtar, Bahia Rachedi (Algérie), et Khaled Abol Naga et Tarek Abdelaziz (Egypte), Suzan Najm Aldeen (Syrie),
Anahid Fayadh (Jordanie) et Lotfi Abdelli (Tunisie). Des
remises de
trophées symboliques
en l’honneur
dÆartistes participants ont maqué la soirée d’ouverture de
ces 1ères rencontres
cinématographiques, qui
été aussi l’occasion de projeter un court-métrage
tunisien "Ghesra", réalisé par
Djamil Nadjar. Les dix
films
arabes présélectionnés
aux oscars 2017 dans la catégorie "Meilleur film
étranger"
seront
projetés
durant
ces
1ères rencontres cinématographiques de Hassi-
Messaoud, selon les organisateurs. Il s’agit, entre autres oeuvres, du film algérien "Le Puits" de Lotfi Bouchouchi, "Le
classico" de l’Irakien Mustapha Halkawt, "Ichtibak"
de
l’Egyptien Mohamed Dyab, "3.000 nuits" de la
Palestinienne May Masri, "Kethir Kabir"
du Libanais Merjane Bouchaya et "Barka Toukabilou
Barka" du Saoudien Mahmoud Sebbagh, a précisé à
l’APS Fayçal
Chibani, le chargé de communication de cette manifestation. Les films algériens "Zabana"
de Said Ould
Khelifa, "Lotfi"
d’Ahmed Rachedi, "Hors la loi"
de Rachid
Bouchareb, "L’envers du
miroir" de Nadia Laâbidi, "Harraga Blues"
de Moussa Haddad,
"Patrouille
à l’Est" de Amar Laskri, ainsi que " lÆAlgérie vue de ciel de Yann Arthus-Bertrand et de Yazid Tizi, sont d’autres films dont
la projection est prévue à l’occasion de ces journées, a-
t-il ajouté. Selon M.
Chibani, des rencontres-débats animées par
des
réalisateurs et des professionnels sont prévues à l’issue des projections, en plus de trois ateliers
de formation sur l’mage, la critique cinématographique et l’infographie, destinés aux jeunes
cinéphiles et réalisateurs
amateurs. Des projections sont aussi programmées par le Centre national
du cinéma audiovisuel
(CNCA) à travers les communes de Hassi- Messaoud, Ouargla,
Touggourt, Zaouia
El-Abidia et
Tebesbest dans le cadre de cette
manifestation culturelle organisée par l’association "Lumières" avec le concours
de
différents partenaires, dont des hommes d’affaires locaux et des entreprises privées,
en collaboration avec les
collectivités locales.
COMMERCE
Téléphonie: La 4G de Ooredoo
bientôt disponible dans
31
wilaya
Source : Le Quotidien d’Oran
Après les trois
premières
wilayas obligatoires, Tlemcen,
Tizi-Ouzou et Bechar, Ooredoo va lancer ses services 4G
dans
28
wilayas, indique
un communiqué de
l'opérateur. Ooredoo vient d'obtenir le feu
vert
de l' ARPT (Autorité de
régulation de
la poste
et des
télécommunications) pour le déploiement
de son
réseau de téléphonie mobile de 4ème génération dans
28 wilayas supplémentaires : Alger, Oran, Constantine, Sétif,
Ouargla, Djelfa, Biskra, Ghardaïa, Adrar, Boumerdès,
Bejaia, Blida, Annaba, Tipasa, Sidi Bel- Abbès, Bouira,
Chlef, Batna, Bordj
Bou-Arréridj,
Médéa,
Mascara, M'sila, Tiaret, Skikda, Aïn-Defla, Mostaganem, Relizane et Aïn-Témouchent.
«Prochainement,
les clients Ooredoo de ces 28 wilayas pourront bénéficier du réseau performant et des
services à la pointe de la technologie de Ooredoo, innovateur technologique qui place la satisfaction de ses clients au
cœur de ses préoccupations», annonce
encore le communiqué de Ooredoo.
Pour sa part, l'ARPT a également précisé dans un
communiqué publié
sur son site web que «le constat
effectué» sur les installations de
Ooredoo par
des
«équipes techniques de l'Autorité de régulation», mené
«contradictoirement avec celles de l'opérateur, a fait en effet
ressortir que
celui-ci a satisfait, au titre de la
première année, ses obligations
minimales
de couverture et de qualité de service dans les wilayas
obligatoires suivantes
: Tizi Ouzou, Tlemcen et Bechar».
Ce constat ouvre le droit à Ooredoo «de se déployer dans les wilayas
supplémentaires
de la première année,
citées plus haut,
conformément
à
son cahier
des charges relatif à
l'établissement
et l'exploitation d'un
réseau public de télécommunications de quatrième
génération (4G)»,
poursuit le régulateur.
TRANSACTIONS & CONTRATS
Crédit à la consommation-véhicules:
convention entre Al
Salam Bank et TMC
Source : Maghreb Emergent
La banque Al
Salam Bank-Algeria et la société privée CIMA,
représentante de la société Tahkout manufacturing company (TMC), ont signé lundi à Alger un accord
pour l'acquisition, par les particuliers, des véhicules de marque Hyundai fabriqués localement par
TMC.
Cet accord de
partenariat a été signé par le directeur
général d'Al Salam Bank-Algeria, Nasser Hideur, et le P-
dg
de CIMA, Mahieddine Tahkout,
a indiqué un communiqué d'Al Salam Bank-Algeria.
Il a pour objectif
de
répondre aux attentes des
particuliers désireux d'acquérir un véhicule touristique
de marque Hyundai
produit par TCM, et ce,
conformément aux préceptes de la Shari'a, précise cette
banque privée.
Il vise également "le
développement et la promotion de
la production nationale", note-t-elle
Avec la réintroduction du crédit à la consommation en
2015, Al Salam Bank-Algeria précise avoir lancé son
financement baptisé "Al Salam Taysir" qui offre la possibilité aux particuliers
d'acquérir un bien mobilier
produit ou assemblé en Algérie.
Certifié "Sharia compatible" par le comité sharia de la banque, "Al Salam Taysir"
est proposé selon le mode de financement "Bai
Bi Takssit" (vente par facilité).
Ce produit financier "aide
le consommateur algérien
détenteur
ou pas d'un compte au niveau d'Al Salam
Bank-Algeria à s'équiper à des prix et à des délais très
concurrentiels", ajoute la même source.
Pour rappel, la Sarl CIMA avait signé, en novembre
dernier, des
conventions de financements
bancaire pour
l'acquisition des produits Hyundai produit
par TCM,
et
ce, avec la Banque nationale d'Algérie (BNA) et le Crédit populaire d'Algérie (CPA).
Pour rappel, l'usine d'assemblage et de montage de
véhicules de marque Hyundai à Tiaret avait été inaugurée en
octobre dernier avec une capacité de production de 60.000 unités pour la première année d'activité.
Cette capacité devrait passer à 100.000 unités à partir
de
la deuxième année.
Huit (8)
modèles de véhicules sortiront des trois lignes de montage de l'usine dont Elantra, Santa Fe, i10, i20 et
Accent RB.
REGIONS
Extension du tramway
de
Constantine : Un projet phare
Source : El Moudjahid
Projet phare par excellence de l’année 2016, l’extension
en cours de la ligne de tramway de Constantine reliera l’antique
Cirta à
la nouvelle
ville
Ali-Mendjeli
et
«connectera» les quatre universités de la capitale
de
l’Est, «début 2019».
Très attendue par la population
d'Ali-Mendjeli, une
méga-cité abritant près de 500.000 habitants, l’extension de la ligne de tramway, qui compte pas
moins de
12
stations, renforcera la desserte des universités
de Constantine : l'Université
des sciences islamiques Émir-Abdelkader, l’Université
des
frères Mentouri,
l’Université III
et
l’Université II Abdelhamid- Mehri. Étudiante en sciences médicales à l’Université
III, Manel, 21 ans, attend avec «impatience» la mise
en service de la future ligne du tramway qui permettra,
a- t-elle dit, un «gain de temps appréciable». De même
que
ce projet rendra un «service énorme» à toute la
population constantinoise
en reliant le chef-lieu de la wilaya à la nouvelle ville Ali-Mendjeli,
et
réduira
«considérablement» le nombre de bus affectés
au transport d'étudiants, selon M.
Mahfoudh Dasri, directeur régional de l’EMA (Entreprise
métro d’Alger),
maître d’ouvrage. Les travaux de réalisation
de
cette extension entre la cité Zouaghi-Slimane et la nouvelle ville Ali-Mendjeli devront durer 35 mois,
et
se trouvent actuellement dans «une phase avancée», a-t-il expliqué.
Les travaux de terrassement, un chantier qui avance
Dans le projet d’extension du
tramway de Constantine,
les travaux de terrassement de la
partie périurbaine, située
entre le quartier
de Zouaghi-Slimane et l’entrée
de
la nouvelle ville Ali-Mendjeli, sur une distance de
7 km, ont été «entamés il y a 6 mois», a souligné à l’APS,
M. Dasri. Le chantier de
déviation des réseaux a atteint plus de «90% pour le gaz et l’électricité», et «plus de
70% pour le téléphone», selon lui. Affirmant que ces actions ont été menées en
«coordination» avec les
entreprises concernées, M. Dasri a précisé, dans cette optique, que la déviation des canalisations d’eau et d’assainissement sera
«entamée incessamment», pour
pouvoir lancer l’élaboration de la
plate-forme du tramway s’étendant sur un linéaire de
10,35 km.
Il s’agit d’intervenir sur une conduite d’eau principale,
«une canalisation en fonte de 6 km et 50 cm de diamètre», reliant la cité
Zouaghi à la nouvelle ville Ali-
Mendjeli. Une fois les déviations achevées, les travaux
«avanceront» davantage, selon le même responsable,
précisant que
l’enveloppe
financière initialement allouée au projet a été revue à la baisse, passant ainsi
de
«34,7 milliards DA à 28 milliards DA», expliquant cela par
des «contraintes budgétaires».
Le projet a été confié à un consortium composé
du groupement français Alstom, chargé de
la
(mise
en place des installations électriques), la firme espagnole Corsan Corviam (réalisation de la plate-forme)
et du
groupe algérien Cosider
(construction des ouvrages d’art).
Un nouveau plan de circulation en «
maturation »
Début 2017, plusieurs chantiers inhérents à la
concrétisation de
la
future
ligne de
tramway
vont
«perturber» le trafic routier routinier de la nouvelle ville Ali-Mendjeli, avec le lancement des travaux de «deux trémies» au niveau de cette méga-cité, la première à l’entrée du boulevard de l’ALN et la seconde au niveau du boulevard secondaire, souligne le directeur régional de l’EMA. Cela, en plus de la construction d’un «pont supérieur» à l’intérieur de cette nouvelle agglomération, ajoute-t-il. Un nouveau plan de circulation dans la nouvelle ville Ali-Mendjeli est en «maturation», a-t-on précisé. Des bus relieront, à cet effet, les différentes unités de voisinage (UV), alors que le transport interurbain sera assuré par le tramway. Une fois l’extension achevée, le tramway de Constantine comptabilisera 22 stations et s’étendra sur un linéaire de près de 18,5 km. Il verra également l’affectation de 24 nouvelles rames, fabriquées par Cital-Annaba, société nationale spécialisée dans l’assemblage et la maintenance des tramways. Ces nouvelles rames viendront s’additionner aux 27, déjà existantes, mises à la disposition de la ligne de tramway Benabdelmalek- Zouaghi, d’une longueur de 8,1 km.