REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 09 NOVEMBRE 2016
Mercredi, 9.
Novembre 2016
SOMMAIRE
Marché &
Economie ..................................................................................................................... 2
Climat des affaires : L’Algérie a mené des réformes « importantes ».................................................. 2
Algérie-Afrique du
Sud : Valoriser les potentialités économiques........................................................ 2
Salon Maghreb Pharma : L’industrie pharmaceutique algérienne comme modèle............................. 2
Transition énergétique
: Les operateurs privés ambitionnent d’invertir davantage............................ 4
Ressource hydrique : L’Impératif de
la maîtrise de
la gestion.............................................................. 4
Budget d’équipement du secteur des PTIC pour 2017 .........................................................................
5
Poudre de lait : Vers le lancement de la
production locale .................................................................. 5
La formation
numérique et e-learning : Une avancée
pour les entreprises .........................................
6
9e session du Conseil d'Affaires algéro-saoudien :
Diversifier la coopération ..................................... 6
Face à une demande
croissante : L'Opep pour davantage
d'investissements ..................................... 7
Création
de fermes d’engraissements de Thon .................................................................................... 7
La suppression de la subvention de
l'orge était une revendication
des éleveurs ................................. 8
Commerce.................................................................................................................................... 9
Usine Emin
Auto/JAC : Le
premier camion en
février 2017 .................................................................. 9
Assemblage
de Camions : Diamal
se relance ..................................................................................... 10
Transactions & Contrats.............................................................................................................. 10
Le chiffre du jour : 40 agences CPA .................................................................................................... 10
Le pari dans la formation de
Scania et Legrand Electric Algérie ........................................................ 10
Régions ...................................................................................................................................... 11
Foire
du miel à Rouiba : Un réel savoir-faire ancestral ......................................................................
11
Aïn-Temouchent: Plus de 200 forages autorisés ................................................................................ 12
Divers.........................................................................................................................................
12
Donald Trump, 45ème président des
États-Unis ................................................................................ 12
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MARCHE & ECONOMIE
Climat des aff aires : L’Algérie
a mené des
réformes
« importantes »
Source : El Moudjahid
Trente-six pays, dont l’Algérie, ont mené des réformes
«importantes» durant les six derniers mois pour améliorer leur climat des affaires, indique un rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced). Au total, 53 mesures en
matière de politiques d’investissements ont été prises par ces pays durant la période s’étalant de mai à octobre
2016, précise cette organisation onusienne dans sa
dernière édition du
moniteur des politiques d’investissements dans
le monde.
«Parmi les mesures les plus importantes (prises) figure
l’adoption de nouvelles lois sur l’investissement en
Algérie, au Myanmar, en Namibie et en Tunisie», souligne-t-elle
dans son rapport.
La Cnuced précise que le nouveau
code de
l’investissement en Algérie,
adopté en juillet dernier,
devrait promouvoir et faciliter les investissements. Ce
code, note-t-elle,
introduit des baisses d’impôts et des incitations fiscales notamment pour les produits
et services importés
destinés à lancer
des projets d’investissements.
L’Organisation avait prévu en septembre que
le changement de
cap
en matière de politique
d’investissement devrait aider
l’Algérie à drainer
plus
d’IDE.
Autre fait
saillant, l’adoption d’une stratégie globale de libéralisation
des
investissements en Inde, l’institution de nouvelles procédures pour
la
création des
entreprises étrangères en Chine et l’ouverture
des
secteurs de l’industrie
au Bahreïn, en Indonésie et
aux Philippines, relève, par ailleurs, l’organisation.
Le Brésil a modifié sa décision
pour permettre la
privatisation totale
de ses compagnies aériennes.
La Cnuced constate que les investissements
étrangers constituent «un moyen important pour relancer une économie mondiale
stagnante», expliquant que les
restrictions en matière d’IDE enregistrées dans le
monde durant la période couverte par ce rapport
ont été motivées par le besoin de protéger les intérêts nationaux des
Etats.
Le document de la Cnuced note également la conclusion
d’un nombre important d’accords internationaux dans le domaine de l’investissement.
Algérie-Afrique du Sud : Valoriser les potentialités économiques
Source : El Moudjahid
L'ambassadeur de la République d'Afrique du Sud
en Algérie, Dlomo Dennis, a estimé que les relations
économiques entre l'Algérie et l'Afrique du Sud
ne
sont pas à la hauteur de la
profondeur des relations
historiques liant les deux
pays.
Intervenant lors d'une rencontre
avec des opérateurs
économiques de Batna, l'ambassadeur d'Afrique du Sud a exprimé «la volonté de son pays de contribuer au développement
de
l'économie algérienne», relevant qu'il existe «de
nombreuses opportunités pour
renforcer la coopération entre
les deux pays». Cette
coopération doit passer par des wilayas telles que Batna
qui compte «parmi
les
plus grandes wilayas
d'Algérie et
recèle d'importantes potentialités qui peuvent être
exploitées en faveur d'une
coopération effective entre
les deux pays»
a-t-il ajouté. M.
Dlomo Dennis a également indiqué que les
deux pays (Algérie- Afrique du Sud) partagent la même vision, les mêmes priorités et les mêmes objectifs, d'ou la nécessité de coopérer en
matière d'investissement
en Afrique. Par ailleurs, l'ambassadeur, qui
était accompagné de
la responsable des relations commerciales à l'ambassade d'Afrique du
Sud, a également
abordé les opportunités
d'investissement dans son pays, mettant en exergue les facilités
qui
seront accordées aux
investisseurs algériens, ainsi
qu'aux opérateurs
économiques de
la wilaya de Batna souhaitant investir en Afrique du Sud ou faire appel à l'expertise de son pays notamment dans le
domaine de l'agriculture, le tourisme, les
énergies renouvelables, la
technologie, et les télécommunications. L'ambassadeur a également
rappelé la rencontre
tenue l'année dernière entre les présidents des deux pays
qui
a renforcé les relations entre
les deux pays, et ce, en attendant l'ouverture de
la liaison aérienne Alger-Johannesburg. Organisée
en coordination
avec la Chambre d'industrie et de
commerce des Aurès (Batna) (CCI-Aurès), la rencontre a
vu la
participation de nombreux hommes d'affaires
et investisseurs de Batna qui se sont enquis du climat
d'affaires en Afrique
du Sud et des opportunités de
partenariat avec les
opérateurs économiques de ce
pays.
Salo n Maghreb Pharma : L’in dustrie pharmaceutique
algérienne comme modèle
Source : El Moudjahid
Soixante articles ont été consacrés à
l'industrie
pharmaceutique dans le projet de loi sur la santé, a
précisé le ministre de la
Santé et de la
Réforme
hospitalière, Abdelmalek Boudiaf.
«Le secteur pharmaceutique figure parmi les grandes priorités du nouveau projet de loi sur la santé
notamment pour ce qui est de la promotion de l'industrie
locale, on y a consacré un volet important afin de l’encourager et le
règlementer», tels sont les
propos tenus par le ministre de la Santé et de la Réforme
hospitalière.
M. Abdelmalek
Boudiaf qui a présidé, hier, l'ouverture de la 5e édition du Salon Maghreb Pharma (Expo 2016) a fait savoir
que
la loi sur la santé renferme 60 articles relatifs à la règlementation des activités liées à
l'industrie pharmaceutique «ces articles permettront de
donner un nouveau souffle à l'investissement dans ce domaine,
ainsi
de garantir une
production pharmaceutique de qualité», a-t-il
dit.
Par ailleurs, le
ministre a déclaré récemment que de grandes avancées en matière de développement dans le
domaine de la production
nationale de médicaments
ont été enregistrées, à l’instar de la fabrication
pharmaceutique d’une
manière générale «le taux de
production locale des produits pharmaceutiques
a dépassé les 58% de la valeur du
marché du
médicament», a-t-il
indiqué.
M. Boudiaf a fait savoir que son
département prévoit
d’atteindre les 70% durant le premier semestre de
l’année prochaine, ajoutant que les pays qui réalisent un tel chiffre
peuvent prétendre à une plateforme
d’exportation du médicament. «C'est notre objectif», a- t-il déclaré.
Le ministre a,
d’ailleurs, expliqué qu’à
l'horizon 2020, la
production pharmaceutique connaîtra
une relance qui
permettra une couverture à 100% des besoins du marché. «Grâce à l'édification d'une industrie nationale du médicament,
en partenariat avec des laboratoires
étrangers, l'Algérie arrivera, d’ici cinq années,
à couvrir
près des 100% de ses besoins en médicaments», a-t-il
dit. Cet objectif tracé
renseigne à quel point l'industrie
des
médicaments occupe une place importante dans
l'actuelle politique gouvernementale.
Pour ce faire, l'exécutif
a adopté une série de mesures, ces dernières années, a rappelé le
ministre. Saisissant
l’occasion, le ministre a annoncé que la présentation du
projet de loi sur
la santé devant la commission de la
santé, des affaires sociales, de l'emploi et de la formation
de
l'Assemblée populaire nationale (APN)
aura lieu le 16 novembre 2016.
La conquête du marché extérieur du médicament doit
constituer une "priorité"
pour les unités privées de production pharmaceutiques
implantées
sur le territoire national
Dans le même ordre d’idées, M. Boudiaf a indiqué que le taux satisfaisant de couverture des besoins nationaux
en produits pharmaceutiques rend
"inéluctable" le recours à l’exportation dans le cadre du nouveau modèle économique préconisé par les hauts
responsables du pays.
"L’exportation du médicament permet au pays
d’assurer une entrée en
devises fortes, j'invite les responsables des
unités pharmaceutiques privés
à ne
pas
focaliser leur intérêt sur l’approvisionnement du marché national,
mais
penser à conquérir
des marchés d’Afrique et des pays arabes, voire même d’Europe"a-t- il
dit. Révélant qu'il
est absolument
nécessaire pour celui
qui désire se lancer dans l’exportation du
médicament d’être «offensif et changer sa manière de
penser»", a-t-il préconisé,
faisant état de compétences
avérées prêtes à relever ce défi.
Selon le ministre, l’Algérie doit, au regard des potentialités dont elle dispose,
occuper la première
place en Afrique et dans le
monde arabe dans le domaine de la production pharmaceutique, assurant que l’Etat ne ménagera aucun effort pour venir en aide
à ceux désirant se lancer dans l’exportation du
médicament.
Il y a lieu de rappeler que les importations de produits
pharmaceutiques ont chuté de 24,7% au cours des neuf
premiers mois
de
l’année 2015, pour s’établir
à 1,37 milliard de dollars,
selon l’Office national des statistiques algérien, tandis que le nombre d’usines
et d’unités de production
du secteur pharmaceutique
installées dans le pays est désormais de 132, et que 230
nouveaux projets sont en cours
de réalisation.
196 exposants représentant 26 pays étrangers et 36
sociétés algériennes
Concernant la 5e édition du salon Maghreb
Pharma, M.
Boudiaf
a précisé que cette rencontre qui s’étale sur deux jours, est
une opportunité de coopération et de
renforcement de
l'investissement en
matière d'industrie
pharmaceutique en vue de relancer le marché national des
médicaments, saluant cette
industrie jeune qui s'oriente d'ores et déjà
vers
l'exportation à travers une présence dans
11
pays africains.
D'autre part, le directeur du Salon, M. Olivier Hicham Allard a souligné la participation de
196 exposants
représentant 26 pays
étrangers et 36 sociétés
algériennes spécialisées
dans
le
conditionnement
et
emballage, les lignes
de production, les salles
propres,
le traitement d'air et d'eau, le matériel
de laboratoires.
L'intervenant
a indiqué à ce propos,
que
cette édition
est marquée par des interventions de qualité
animées par des experts internationaux dans le domaine de la pharmacie, prévoyant
la présence de
2.500 visiteurs professionnels qui se sont inscrits via Internet «Le but de ce salon est
de contribuer au développement
dynamique des capacités de production locale dans la région en offrant à ces acheteurs/vendeurs
une
plate- forme de rencontre ultra-efficace »a-t-il
conclu.
Transition énergétique : Les
operateurs
priv és ambitionnent d’invertir davantage
Source : El Moudjahid
«La transition énergétique est une étape cruciale de la
transformation de l’économie algérienne. C’est une phase aussi importante
que
la nationalisation des
hydrocarbures qui est intervenue en
1971». C’est ce qu’a
indiqué, hier, le président du forum des chefs d’entreprises (FCE) Ali
Haddad. Intervenant à
l’ouverture des travaux de la rencontre organisée à Alger sous le
thème
: «quelle transition énergétique
pour l’Algérie ?
Les défis
pour une
sécurité énergétique et une diversification des ressources réussies», il a tenu
à souligner que «la
transition énergétique est une
thématique centrale et un axe de travail majeur du plan d’action du FCE». «Je saisi donc l’opportunité de cette conférence» a-t-il dit
: «pour annoncer que le FCE
organisera en 2017 avec des partenaires du secteur public une grande rencontre pour
encourager la
production nationale de biens et de services dans le
secteur de l’énergie
». Et de poursuivre «la transition énergétique couplée à la
diversification économique doit favoriser l’émergence de nouvelles
filières industrielles et ainsi offrir à l’économie un levier de
croissance et de
création d’emplois», avant d’insister à cet effet sur la
nécessité que le secteur privé algérien
doit pouvoir entreprendre et investir
dans ce secteur névralgique : « Il
faudra dans ce cas concevoir un cadre juridique et réglementaire adapté pour
encourager l’investissement tout en préservant les
intérêts suprêmes
de l’Algérie.
S’il y a un secteur où il serait judicieux de faire
valoir la préférence nationale, c’est bien celui de l’énergie» a-t-il estimé. M. Ali Haddad
n’a
pas manqué de saluer les
efforts du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika sur l’importance qu’accordée pour le développement
des énergies renouvelables, en
indiquant en des termes
précis : «Le programme du
Président de la République a
fixé le cap. Il prévoit,
à l’horizon 2030, une puissance
totale de 22000
Mégawatts dédiés à la seule consommation locale. Il
projette de développer un
large éventail de filières
technologiques où le photovoltaïque et l’éolien se taillent la part
du lion avec respectivement 13575
Mégawats et 5010
Mégawats, le reste étant réparti
entre l’énergie solaire
thermodynamique, la biomasse,
la cogénération et la géothermie». Dans le contexte
actuel, M. Ali Haddad trouve qu’il est plus que
nécessaire de trouver des solutions pour réduire
la consommation des secteurs énergivores et en améliorer
l’efficacité énergétique
et les performances tout
en réduisant l'impact sur l'environnement
: «Nous ne
pouvons ignorer non
plus la baisse drastique des
exportations d’hydrocarbures et des recettes fiscales
pétrolières et l’augmentation de la
consommation
interne à laquelle il faudra faire face progressivement et qu’il faudra rationaliser» a-t-il ajouté. De son côté
la secrétaire générale du
Ministère
de l’énergie, Fatma- Zohra Talantikite a fait savoir que le ministère de
l’énergie projette de créer une industrie des énergies
renouvelables qui
touchera
tous
les
éléments de
la
chaîne de valeurs.
«L’Algérie dispose de compétences avérés dans
ce secteur
»a-t-elle indiqué. Elle
a estimé qu’«avec ses capacités en
énergies renouvelables, l’Algérie peut
être
un grand exportateur de
l’électricité notamment vers les pays africains».
Pour le SG de l'UGTA
les conclusions de le rencontre apporteront un plus pour la réactivation
de
l'économie nationale. D’autre part, l’expert pétrolier, M. Francis Perrin
a fait
savoir que «la transition
énergétique ne s’articule pas
uniquement autour des énergies renouvelables
mais
doit aussi
intégrer d’autres
éléments
tels la rationalisation de la consommation énergétique et le changement de la
manière de travail sur les énergies
fossiles». Pour réussir la transition énergétique
de l’Algérie et la
naissance de capacités nationales
d’innovation, de production, de maintenance et de services, créatrices d’emplois
nouveaux et
durables et de richesses, le FCE a réalisé une étude qui définit une feuille de route. Il y a lieu de souligner
à l’occasion de
cette journée plusieurs pénales sont programmé pour soulevé les déférentes questions
liée
à ce secteur d’avenir. En effet le
1er
panel a été
organisé sur les
énergies conventionnelles : les défis pour une sécurité énergétique à long terme. Quant au 2e celui-ci est
organisée sur
les énergies alternatives : Les défis de la transition énergétique.
R essource hydrique : L’Impératif de la
maîtrise de la gestion
Source : El Moudjahid
Le ministre des Ressources
en eau et de l'Environnement, Abdelkader Ouali a souligné, à Chlef,
l’impératif
de la maîtrise de la gestion technique des stations de dessalement d’eau
de
mer et de pompage des eaux, afin
de
garantir la préservation des acquis de
la wilaya en matière de ressource hydrique.
"La garantie de l’alimentation de la
wilaya en eau potable et eau
dessalée passe par la maîtrise des équipements techniques et de la technologie", a assuré le ministre à la
faveur d’une visite de travail dans la
wilaya, estimant que l’Algérie est
en phase
de
devenir leader en la matière, en
disposant de 11 stations de
dessalement d’eau de
mer. Par ailleurs, M. Ouali a
souligné le renforcement du secteur de l’eau
dans la
wilaya, par de nombreux acquis, au titre du programme
présidentiel, dont la
Station de pompage des eaux de Ténès. "Le projet de la
station de dessalement d’eau de mer de Béni Haoua est un
autre acquis de dimension
socioéconomique, visant la garantie de l’eau potable au citoyen, tout en participant à la diversification des
revenus de l’économie nationale, par l’exploitation des eaux dessalées dans
le secteur agricole" a, encore,
estimé le
ministre. Le projet vise le remplacement d’un
volume de 50.000 m3 d’eau (en provenance de barrages et puits) utilisé dans l’irrigation
agricole, par des eaux dessalées,
dans un objectif d’exploiter cette
eau dans l’alimentation des citoyens en eau potable. M. Ouali n’a
pas
manqué d’insister sur
l’impératif de lutte contre les raccordements illicites et les vols d’eau,
en vue d’une
meilleure exploitation de cette ressource vitale,
tout en plaidant, en outre, pour la
fédération des efforts en la
matière
entre les autorités locales
et l’algérienne des eaux
(ADE). L’opportunité a donné lieu à la mise en
exploitation d’un réseau d’irrigation d’un périmètre agricole de 1.500 ha à El Karimia, outre une visite du
projet du Centre d’enfouissement technique (CET) de la commune
d’Oum Drou, et du Parc
urbain de la ville de Chlef.
B udget d’éq uipement du sec teur des PTIC
pour 2017
Source : El Moudjahid
La ministre de la Poste et des Technologies de l’information
et de la communication a affirmé que le budget
de fonctionnement du
secteur pour
l'année
2017 est «faible»,
enregistrant un recul de l’ordre de
142 millions de dinars par rapport à celui
de 2016.
Dans un exposé devant la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale
sur le
budget du secteur, dans le
cadre de l'examen du projet
de
loi de finances pour 2017, la ministre a indiqué que
«le budget de fonctionnement de son secteur,
estimé à
2,432 milliards
de
DA, a reculé, cette année, de 142 millions
de dinars, par rapport à celui
de
l'exercice en cours».
Ce budget est «très faible» et il est principalement
destiné à
la prise en charge des «dépenses de fonctionnement de la direction centrale du ministère, de ses services
décentralisés, ainsi que des
deux
établissements de formation sous tutelle» précise la
ministre.
Concernant le budget de l'équipement, la ministre
a indiqué qu'au
vu de la situation économique actuelle,
«la loi de finances pour 2017 n'a alloué aucun crédits au profit du secteur,
qui
continuera à réaliser, ajoute la
ministre, les projets inscrits au titre du programme en cours».
Ces projets concernent essentiellement le projet
de raccordement en fibre optique «Alger-Oran-Valence»,
la réalisation d'une étude pour la réalisation du siège de
l'autorité gouvernementale de la
certification électronique, ainsi que l'acquisition d'équipements
et logiciels relatifs à la
certification
électronique, et la
réhabilitation et la modernisation
de
l'Institut national
de
la poste et des technologies de
l'information et de la
communication d'Alger.
De leur côté, les députés
ont soulevé
plusieurs préoccupations,
notamment
celles relatives au projet de raccordement en fibres optiques,
les investissements d'Algérie Télécom, ainsi
que
les prestations postales, telles que la liquidité au niveau des
agences postales.
Poudre de lait : Vers le lancement de la production
locale
Source : El Moudjahid
Le gouvernement envisage de lancer, dans un proche avenir, la production locale de la poudre de lait, en vue de réduire
les importations
de
ce produit
agroalimentaire,
a indiqué le ministre de l'Agriculture,
du
Développement rural et de la Pêche, Abdesselam
Chelghoum. «La nouvelle vision du gouvernement
reflète notre conviction
formelle qu'il y a possibilité
d'entamer, dans les prochains mois, la production de la
poudre de lait au niveau local», a fait savoir le ministre, lors de son audition
par la
commission des finances et
du
budget de l'Assemblée
populaire nationale (APN),
dans le cadre du projet de loi de finances pour
2017. La
concrétisation de cette
vision se
fera en coopération avec les
opérateurs économiques privés et le groupe
public Giplait, a-t-il
précisé.
«Nous n'avons pas l'intention de couvrir 100% des
besoins du pays en poudre de lait, mais il s'agit de lancer
de
façon sérieuse sa production, même
avec de petites
quantités», a avancé le ministre.
Rappelant l'effort consenti par les pouvoirs publics pour soutenir la filière
lait et en promouvoir la production nationale, M. Chelghoum a observé que la fabrication locale de lait de vache, estimée actuellement à plus de deux milliards de litres,
n'était
pas totalement collectée, créant un
déficit sur le marché. Par ailleurs, il a indiqué que son secteur
avait procédé récemment à la réduction des quotas
de poudre de lait (importée) alloués aux transformateurs.
«Nous avons constaté qu'il y a une surconsommation et
du
gaspillage, alors nous avons pris la responsabilité d'opérer une diminution des quotas de
poudre de lait des laiteries»,
a-t-il expliqué. Le prix de la poudre de lait
allouée aux laiteries, par
l'intermédiaire de l'Office national interprofessionnel du lait (ONIL),
est subventionné par l'État dans l'objectif de produire du
lait pasteurisé conditionné en sachet cédé sur le marché à un prix administré de 25 dinars/litre.
Pour appuyer ses propos, M.
Chelghoum a
comparé la consommation
annuelle en Algérie à celle de la France en cette denrée
: une moyenne de 160 litres/habitant/an en Algérie,
contre 90 litres/habitant/an en France.
«Il
faut changer cette politique si l’on veut réduire la facture des importations», a-t-il ajouté. À ce propos, il a estimé que
la facture des importations de
l'Onil ne devrait
pas dépasser les 330 millions
de
dollars à fin 2016, contre
près de 500 millions de dollars en
2015. «C'est un gain
important», a-t-il
considéré. Pour rappel, la poudre de lait est importée aussi bien par l'Onil, pour le compte de l'État, que par des opérateurs privés.
La formation numérique et e-learning : Une avancée pour les entreprises
Source : El Moudjahid
Le développement et l’intégration de la
formation à distance, en utilisant les supports électroniques comme outils de communication
et de formation (visio-
conférence,
web-séminaire,
téléphonie par
ordinateur…), permettent
aux adhérents, particuliers ou faisant partie d’une entreprise d’étudier à leur
rythme afin de progresser plus rapidement.
Ainsi, les experts présents au forum sur le e-learning, hier, à l’hôtel Sofitel, sous l’intitulé «Comment préparer
la digitalisation de la formation en entreprise» organisée par IDEO learning en partenariat avec Emploitic.com et CEGOS,
ont débattu de la digitalisation de la formation en
entreprise, un axe majeur pour
optimiser
l’investissement formation de
toute
entreprise avec l’esprit
d’expliquer les moyens de
son
développement.
Au cours de cette rencontre,
le directeur général
de l’organisme Emploitic.com, premier site
de recrutement en ligne en Algérie, Louai
Djaffer, a présenté les résultats d’une enquête élaborée
par ses équipes sur la problématique de l’appréhension et l’appréciation
des
directions
des
ressources
humaines (DRH) de e-learning. Il a précisé que l’enquête
en question a
révélé que 75% des
DRH participants connaissent
déjà le e-learning et pensent que c’est le
«futur de la formation pour les entreprises», mais
en complémentarité avec de la formation présentielle,
25% ont déjà suivi une formation en ligne et 18% ont des
projets e-learning en cours. Il a souligné que 22% des
entreprises algériennes ont un plan de formation
en ligne pour
l’exercice 2017-2018.
Pour sa part, le directeur
général d’IDEO learning,
M. Oussama Esmili, nous a fait savoir que l’Algérie est en
«bonne position» actuellement pour mettre en place ce système de
formation
au sein de
ces
entreprises.
«L’objectif n’est pas de faire l’impasse sur
le
système classique de formation, mais d’assurer une complémentarité à travers les nouvelles technologies, ainsi que la formation en salle», a-t-il
précisé, en
ajoutant que parmi les avantages de la formation en
ligne (E-learning), c’est de permettre la formation pour
des milliers de bénéficiaires qui n’est pas permise par le
système classique. Il nous a également expliqué que
l’application de ce système permet aussi à l’entreprise d’avoir la flexibilité
du
temps, l’adaptabilité, l’optimisation des cours,
le
déploiement
rapide, ainsi que l’interactivité et l’attractivité du contenu.
Pour ce qui est de la frange concernée, M. Esmili a indiqué
que tous les
métiers sont touchés, en
l’occurrence ceux des entreprises publiques ou privées,
notamment la
mécanique, l’artisanat et l’agriculture.
Selon notre interlocuteur,
l’objectif visé est de passer au
e-learning élitique qui concerne seulement les cadres des entreprises
dans tous les domaines de management
des
projets… et autres, à la mise en place de modules qui
pourront toucher
des
salariés qui
ne sont
pas forcément des cadres.
«Grace à l’utilisation
des
nouveaux moyens de
communication (on commence à ouvrir le champ à une nouvelle population de jeunes, jeunes
entrepreneurs… qu’on essaie
de
toucher avec des thématiques sur l’inclusion financière, l’éducation financière,
l’entreprenariat…», explique-t-il, en relevant également
que
pour pouvoir toucher cette catégorie de la société, il faut pouvoir parler son
langage, faire partie de son contexte, lui exprimer des
idées simples comprises à
travers l’utilisation
des langues dialectales.
9e session du Conseil d'Affaires
algéro- saoudien : Diversifier la coopération
Source : El Moudjahid
En application des recommandations issues des travaux de la 8e Session du conseil d'affaires algéro-saoudien, tenue le 21 mars dernier,
à Alger, une délégation des
membres
algériens
du cette instance séjournera à
Riyad, la capitale saoudienne, du 13 au 17 Novembre
courant. Un déplacement programmé en prévision de la
9e édition de la réunion du conseil, et dont l’agenda
prévoit également des rencontres de mise en relations d'affaires avec des
entreprises saoudiennes.
L’Algérie et l’Arabie
saoudite qui enregistrent une
montée en cadence de leurs relations économiques, affichent, à
travers
ces rencontres bilatérales, entre
officiels et opérateurs économiques, une volonté commune de développer
les
liens de partenariat
dans divers domaines, notamment économique. Lors de la
8e Session du conseil d’affaires mixte, tenue, à Alger,
des hommes d’affaires saoudiens se sont dit
disposés
à investir en Algérie, sous réserve de lever les contraintes susceptibles de compromettre cette démarche. A cette occasion, la partie
saoudienne
avait annoncé quatre projets
d’investissements dans les secteurs de la santé, l’immobilier et la mécanique, dont le projet d’un hôpital privé dans le cadre du partenariat algéro-saoudien. Dans le même contexte, les travaux de la 11e Session de
la commission mixte algéro-saoudienne, réunie, fin décembre 2015, à Ryad,
ont été sanctionnés par la signature d’une série de
documents de coopération dans les domaines du transport maritime, des finances,
de
la planification, la prospective et des statistiques.
La réunion qui a été consacrée à l’évaluation de l’état de la
coopération bilatérale, en
matière d'investissement et de partenariat, a permis d’arrêter un
programme d'activités pour l'année 2016, dans le cadre
du renforcement des relations économiques entre les deux pays. Au niveau des échanges commerciaux, qui restent encore marginaux, il
y a lieu de retenir, que la balance commerciale
entre l’Algérie et
l’Arabie saoudite demeure favorable aux saoudiens. Les statistiques pour
les deux premiers mois de 2016 indiquent que l’Arabie saoudite a exporté pour 101 millions de dollars sur un
volume global d’échanges estimés à 102 millions
de
dollars. Pour 2015, les exportations saoudiennes vers notre pays ont atteint plus de 610 millions de dollars sur
un
total d’échanges évalué à 619 millions de dollars.
Durant la
même année,
l'Arabie saoudite a
été
l’un des principaux fournisseurs de l’Algérie,
soit
24%
des
importations algériennes.
Face à une demande croissante : L'Opep pour davantage d'investissements
Source : El Moudjahid
L'Opep a insisté hier sur la nécessité d'investir dans l'industrie
pétrolière pour garantir une offre suffisante face à une demande mondiale croissante, en tablant sur
une
hausse des prix du
baril de l'or
noir
dans les années
à venir.
"Compte tenu des prévisions d'offre et de demande, des
investissements
significatifs sont
nécessaires dans l'ensemble de l'industrie", a estimé l'Organisation des
pays exportateurs de pétrole dans son étude annuelle
prospective
sur le secteur du pétrole, avançant le montant de quelque 10.000 milliards de dollars d'ici à
2040. "Il est vital que l'industrie
veille à ce qu'un
manque d'investissements aujourd'hui ne conduise pas
à une rupture d'approvisionnement dans le futur", a-t-
elle mis en garde.
Le secteur pétrolier a
drastiquement réduit
ses investissements, annulant ou reportant des projets, en
raison de la chute des cours du brut, qui
ont perdu plus
de
la moitié de leur valeur depuis la mi-2014 et évoluent
actuellement autour de 45 dollars le baril, plombés par une offre excédentaire. Cette tendance devrait s'inverser à la
faveur du rebond des prix du
brut, même
si ce dernier sera
moins important qu'anticipé jusqu'ici. L'étude de l'Opep fait ainsi l'hypothèse d'un baril de brut
à 60 dollars en 2021 et 92 dollars en
2040 (en prix
constants de 2015), ce qui équivaut, à prix courant, à respectivement 65 et 155 dollars.
L'offre totale d'hydrocarbures devrait s'établir à 99,4 millions de barils par jour (mbj) en 2021 (contre 95,1
mbj en 2015) puis croître jusqu'à 109,6 mbj en 2040, des
niveaux à
peine
supérieurs aux prévisions
de
la demande à
ces échéances. La
consommation d'or noir sera
tirée principalement par les secteurs des transports
routiers, aéronautique et pétrochimique.
A moyen terme, elle bénéficiera
aussi des prix plus faibles qu'anticipé. Selon l'Opep, la consommation devrait ainsi
s'établir à 99,2 mbj en 2021, contre 93 mbj
en 2015, une prévision relevée de
1 mbj par rapport à celle publiée l'an dernier. A
plus long terme cependant, les mesures
d'efficacité énergétique combinées
aux nouveaux développements technologiques —comme
les véhicules roulant
aux carburants alternatifs—
devrait très légèrement peser sur la demande, attendue
à 109,4 mbj, soit 0,4 mbj
de
moins que l'estimation précédente.
Création de fermes d ’engrais
sements de
Thon
Source : L’Econews
L’Algérie va mettre
en place des fermes d’engraissement
de thon dès 2017.
Ceci permettra
selon Omar Kaddour, directeur de la pêche maritime et
océanique auprès du ministère de l’Agriculture et de la Pêche, une valeur ajoutée
à l’activité de la pêche de ce poisson acanthoptérygien.
Le ministère va adresser une demande à la Commission internationale pour la conservation des thonidés
de l'Atlantique (CICTA), lors de sa réunion du 14 novembre
pour obtenir la permission de créer des fermes pilotes d'engraissement de thon en Algérie,
précise le même responsable au ministère de l’Agriculture.D’après M.
Kaddour, la
vente de thon après
son engraissement
multiplie sa
valeur marchandepar dix
fois à l'exportation par rapport à son
prix initial avant engraissement. L'élevage de ce poisson pour son
engraissement, détaille ce responsable, dure entre6 et
12 mois au bout desquels
son
poids passe de 10-12 kilogrammes à
plus
de 90 kilogrammes. Avant
son
engraissement, le thon
est
cédé à environ 10 euros/kg
alorsqu'il se vend aux enchères après engraissement. M.
Kaddour, indique,
qu’il est nécessaire pour l'Algérie, qui pêche son quotaannuel de thon, d'exploiter davantage cette ressource, soulignant quela vente de son
thon à d'autres pays à des prix dérisoires fait perdre
d'importantesressources financières
à l'Algérie.
Les réserves de thon dans l'Atlantique atteindront en
2017 près de 23 000 tonnes
Les régions susceptibles d'accueillir ces fermes sont
celles dela côte est du
pays qui connaît une forte
concentration des thonidés lors dela période ouverte à la
pêche par la CICTA fait savoir M. Kaddour qui cite El-
Tarf, Annaba et Skikda.A
la
lumière de l'augmentation
des
réserves mondiales de thon dans
l'Atlantiquepassées de 13 000 tonnes en 2015 à 19 000
tonnes en 2016, le ministère est optimistequant
à l'obtention de l'aval de cette organisation pour la création de fermesd'engraissement de thon en Algérie,
d'autant que les réserves de thon dans l'Atlantiquedevraient atteindre en 2017 près de
23 000
tonnes, selon les prévisions. « Nous sommes optimistes quant à l'obtention
du
feu vert pour cet investissementd'ici 2017.
Les
investisseurs sont prêts
pour commencer
le travail et tous
les moyens sont disponibles
», soutient-il.
Toutefois, l'opération a
été
reportée pour manque d'informations surson impact sur l'environnement.
« Nous sommes arrivés
à un stade où il
est impératif
d'ouvrir
ce créneau,notamment après la récupération
de
la quote-part algérienne de pêche du
thonidéqui
atteindra 543 tonnes en 2017.
En plus, nous nous sommes assurés que cetteactivité n'aura pas
d'impact
négatif sur l'environnement,
sans compter que nousavons un cadre juridique prêt et il est conforme aux conditions de la
CICTA »,poursuit-il.Concernant les observations de la CICTA quant à la saturation de
larégion en fermes d'engraissement et ses réserves
quant à la levée du gel surcette activité, M. Kaddour fait valoir que « l'Algérie ne dispose pasde fermes en
activités et qu'elle a droit à sa part dans le créneau d'engraissement du thon, d'autant que « la réglementation a
été
améliorée en se conformant aux règlements de la
CICTA ».
La suppression de la subvention de l'orge
était une revendication des éleveurs
Source : APS
La suppression de la
subvention de l'orge, une mesure
introduite par le projet de loi de finances
(PLF2017),
répond à une demande émanant des éleveurs qui
estiment qu'ils ne tiraient pas profit
de
ce soutien
à cause de la spéculation, a indiqué mardi le ministre de l'Agriculture, du développement rural
et de la pêche,
Abdessalam Chelghoum.
"Nous avons
supprimé la
subvention
de
l'orge suite à la demande des éleveurs qui nous
disaient que ce soutien
ne
leur parvenait pas à cause des spéculateurs", a expliqué le
ministre devant les membres de la commission des finances et du budget de l'Assemblé
populaire nationale (APN)
lors
d'une réunion
sur
le
PLF2017, et présidée par Mahdjoub Bedda.
Cette mesure a été proposée par le ministère
au gouvernement qu'il a endossé en l'inscrivant dans le PLF
2017.
"En tant que responsable politique j'assume pleinement
cette responsabilité", a
affirmé M. Chelghoum en estimant que cette mesure allait mettre fin aux
spéculateurs qui se sont enrichis grâce au soutien de l'Etat.
L'orge qui sert à l'engraissement du bétail notamment le cheptel ovin est subventionné par l'Etat depuis une
dizaine d'années. Les pouvoirs publics cédaient le
quintal d'orge à 1.500 DA, mais les éleveurs n'en tiraient
pas profit puisqu'ils
l'achètent à 3.000 DA chez
les spéculateurs.
"C'est les spéculateurs qui bénéficient de la subvention. C'est inadmissible", a martelé le ministre.
Ce dernier a souligné, par ailleurs, que le ministère met à la disposition des éleveurs qui se
constituent
en coopératives, les moyens et l'expertise de l'Office
algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) pour
faire des achats à
des
prix avantageux sur le marché international.
Outre la suppression de
la subvention de l'orge à destination des éleveurs, le projet de loi de finances
2017 a augmenté la
taxe sur les importations de l'orge qui
passe de 3% à 5%.
"Ce projet de loi a été préparé selon
la conjoncture économique du pays en prenant en compte la réduction
des ressources financières suite à la chute des prix du
pétrole", a
rappelé le ministre.
Le secteur a vu ainsi son budget diminuer à 250 milliards
DA contre 310 milliards DA en 2016.
"La réduction du budget
concerne tous les secteurs dont celui
de l'agriculture, mais il y a lieu de souligner qu'il y
a une orientation vers l'investissement réel",
a ajouté M.
Chelghoum.
Il a cité,
dans
ce
contexte,
l'attribution
de près
de
550.000
hectares
aux grands investisseurs dont
les
projets touchent à la
filière lait, les cultures fourragères et les céréales.
Le ministre a
indiqué également qu'il
existe une réflexion
au niveau du gouvernement pour lier l'amont et
l'aval agricole
grâce à l'industrie de transformation.
Dans sa stratégie de diversification
de
l'économie nationale, le gouvernement compte sur
le secteur agricole pour augmenter la production nationale et exporter vers des
marchés extérieurs notamment
africains, et ce, en soutenant l'investissement privé.
D'après les chiffres
du
ministre, le secteur a enregistré
une
avancée entre 2000-2015 avec un taux de
croissance 7,6% en 2015 contre -15% avant 2000.
Sa valeur ajoutée est passée de 323 milliards DA en 2000 à
1.936 en
2015.
La valeur de la production
agricole est passée de 359
mds DA à 2.900 DA en 2015, alors
que le secteur compte environ 2,5 millions d'emplois.
A l'horizon 2019, le secteur vise une croissance annuelle de 5% et arriver à une superficie
agricole utile de 9
millions ha
contre 8,5 mls
ha
actuellement dont deux millions ha irrigués.
Le gouvernement compte aussi arriver à une valeur
de production agricole de 4.300 milliards DA et le doublement de la production halieutique à 200.000 tonnes.
Il s'agit aussi de porter le
taux de boisement à 13%
contre 11% actuellement
et la création de 1,5 million
d'emplois
dont 80.000 dans le secteur de la pêche et
l'aquaculture.
L'Etat veut à travers les différents programmes de développement du secteur arriver à la réduction de la
facture alimentaire de 2 milliards de dollars
et l'augmentation des
exportations à 1,1 milliard
dollars contre 792 millions dollars actuellement, selon le
ministère.
COMMERCE
Usine Emin Auto/JAC : Le premier camion en février 2017
Source : Le Soir d’Algérie
Le projet d’usine d’assemblage de camions de
marque
JAC
que prévoit de réaliser le groupe Emin Auto, en partenariat avec le constructeur chinois,
entame la
dernière ligne droite.
Domiciliée dans la commune de Tamazougha, wilaya de
Aïn
Témouchent, cette usine dispose d’une capacité de
production qui débute à 10 000 unités pour la 1re année pour atteindre au bout du 5e exercice le niveau de 50
000 véhicules par
an.
Les travaux, selon une source proche du
concessionnaire, avancent à un rythme satisfaisant et le premier camion
assemblé est d’ores et déjà attendu
pour le début du mois
de
février 2017. La phase
d’installation des
équipements bat actuellement son plein
et notre interlocuteur précise que les premiers essais sont prévus
pour le mois
de décembre prochain.
Deux
modèles sont au
programme de production du
projet de JAC et Emin Auto. Deux nouveautés
du constructeur, en l’occurrence le JAC 1040 S, un camion de moyen tonnage adapté aux attentes
des clients et qui enregistre des volumes de vente importants,
et le tout nouveau Bosseur, une camionnette au design
clairement inspiré de références du segment en Algérie.
Il faut préciser que ces
deux
modèles
se déclineront en
différentes versions pour des applications
professionnelles multiples et variées. On apprend par
ailleurs que la production de cette unité sera
naturellement destinée à la satisfaction des besoins
du marché national
mais
aussi pour l’exportation vers les
pays de la région et de l’Afrique dès la 3e année d’activité avec des volumes qui atteindront les
30
000 unités/an.
Parallèlement à
ces préparatifs de lancement, des opérations de recrutement et de formation sont effectuées
pour doter l’unité des compétences à même d’assurer son bon fonctionnement.
On annonce 270 nouveaux emplois pour la
première
année et 450 au fur à mesure de la montée en cadence. Une académie est par ailleurs prévue pour la formation
des
personnels de différentes spécialités, exécution, production,
technique, marketing, commercial,
maintenance, et ce, grâce
au concours du constructeur
qui
entend mettre à la disposition
de
la partie algérienne son savoir-faire et son expertise.
Le montant global de l’investissement avoisine les 14
milliards de dinars, soit 128 millions de dollars.
Assemblage de Camions
: Diamal se relance
Source : Le Soir d’Algérie
La filiale du groupe français CFAO, Diamal, procédera
aujourd’hui au lancement de la représentation du
constructeur de camions, FUSO, en Algérie. En plus de
la distribution, Diamal annonce également la réalisation d’une unité d’assemblage dans la région de Sidi Moussa, près
d’Alger.
Ce projet est le résultat
d’une délocalisation d’une unité qui activait au Maroc et qui
pourrait
vraisemblablement permettre, à
terme,
l’assemblage de camions de marque DAF dont
Diamal assure par
ailleurs la représentation. C’est aussi l’opportunité pour les responsables
de
FUSO et de Diamal de présenter un nouveau camion dont la
commercialisation dans notre pays est attendue dans
les prochains jours.
Par ailleurs, nous rappellerons que l’activité commerciale de Diamal a sensiblement chuté au cours de ces dernières années et bien avant le début de la
crise qui plombe l’activité automobile en Algérie.
Abandon de marques, fermeture de locaux, perte
importante de parts de marché, baisse vertigineuse des volumes de vente, autant de signes qui militaient plutôt
en faveur d’une cessation des activités de cette société.
Mais
voilà que Diamal revient au-devant de la scène avec cette nouvelle annonce et réaffirme sa volonté
de perpétuer
sa présence en Algérie.
TRANSACTIONS & CONTRATS
Le chiffre du jour
: 40 agences CPA
Source : El Moudjahid
Le Crédit Populaire d’Algérie et AXA Assurances Algérie ont procédé, lundi, à la
signature de deux conventions
de
partenariat pour la
distribution des produits d’assurance vie et d’assurance dommages à
travers les
agences du CPA. Cette opération
sera assurée par
40 agences CPA réparties sur tout le territoire, pour mettre
à la disposition des clients CPA une panoplie de produits
innovants et services proposés en exclusivité par AXA
Assurances, tels que l’assistance cartes bancaires
(Visa et Mastercard, CIB), produit multirisque habitation et travaux d’entretien d’habitation.
Le pari
dans
la formation de Scania et
Legrand Electric Algérie
Source : El Watan
L’Institut supérieur de la formation
professionnelle d’Es
Sénia (Oran) a abrité jeudi la signature de deux
conventions, l’une avec le constructeur suédois
Scania, pour
les véhicules industriels, et
l’autre avec le français
Legrand Electric Algérie, pour
tout ce qui est réseautique et câblage.
C’est Marie-Claire Swärd Capra, ambassadrice de Suède,
en personne qui a inauguré l’atelier
dédié à la maintenance mécanique. «Je me réjouis de la
contribution de l’entreprise suédoise à cet effort de formation», a-t-elle indiqué dans son intervention, précisant que celui-ci ne
se limite pas à l’apport financier (Scania a fourni le matériel et
l’équipement pédagogique), mais aussi à l’expertise et à la transmission du savoir-faire.
«Je suis, explique-t-elle également, persuadée que le
nouvel
atelier va réduire fondamentalement l’écart qui
puisse peut-être exister entre le niveau de connaissance
des
mécaniciens d’aujourd’hui et celui
que réclament
les entreprises de pointe, comme Scania, et pour
lesquelles la haute technologie fait partie intégrante de toutes leurs activités.» L’offre de formation suédoise fait partie de la mise en œuvre de ce qui est appelé «la
responsabilité sociale des entreprises», un choix de coopération mis en avant par la diplomate représentant un gouvernement qui attache beaucoup d’importance à
la coopération
technique en Algérie et dans tous les secteurs.
«La perspective suédoise souhaite,
ajoute-t-elle, voir
l’inauguration d’aujourd’hui non pas comme
un événement unique, mais
comme l’expression d’une volonté d’élargir
et d’approfondir les relations
bilatérales, des relations qui sont
excellentes, ininterrompues depuis le 18 siècle et qui
se renforcent notamment
dans le domaine économique».
Elle rappelle
que trois ministres suédois ont effectué des
visites en Algérie l’année
dernière et que le
ministre
algérien de l’Industrie
et des Mines vient de séjourner
en Suède sur invitation de
son
homologue (même si les
dénominations ne sont pas les
mêmes) Mikael Damberg,
ministre de l’Entreprise et de l’Innovation. Abdessalem Bouchoureb s’est justement rendu sur le
site principal de Scania.
Usine de montage Scania à mascara
La firme suédoise s’apprête d’ailleurs à inaugurer son
site de montage à
Mascara, ce qui constitue «une preuve
supplémentaire du renforcement
de la collaboration entre les deux pays.» Globalement, ce sont une vingtaine de grandes sociétés
suédoises qui
sont présentes sur
le sol algérien,
en partenariat avec des
entités locales et toutes
pratiquent, d’une manière
ou
d’une autre, cette idée de «responsabilité sociale»
en mettant en avant le dialogue et la communication
avec les acteurs sociaux. Concernant la
deuxième convention, Baudoin
Guiraud, directeur général
de Legrand Electric Algérie, explique : «Nous avons d’abord été sollicités par le ministère de la Formation professionnelle, qui souhaitait développer un
partenariat dans le domaine du matériel
électrique.
Ensuite, la wilaya d’Oran
nous a contactés à travers son
directeur et nous avons
pu
établir des liens et des
échanges avec cette école pour
définir les axes de
collaboration.» Le premier consiste à accompagner l’équipe des formateurs, en
les
dotant d’outils
informatiques de type logiciel ou en
les formant ici à Oran sur des sujet définis au préalable en fonction
des besoins.
Le second
consiste à fournir
du matériel pour les différents ateliers à
l’exemple de celui des courants
forts (protections, disjoncteurs) ou
celui des courants
faibles pour tout ce qui concerne les réseaux informatiques.
«Nous sommes
ravis
que le ministère
nous ait associés à cette initiative parce que pour
Legrand il est important de transmettre son savoir à travers ses équipes et un certain
nombre d’outils qui sont à sa disposition», précise le représentant de cette
filiale algérienne du groupe, dont le siège est situé à Limoges (France).
Pour le directeur de la
formation professionnelle,
Abdelkader Touil, cet événement consolide la
wilaya d’Oran dans son rôle de pôle industriel pour la
construction et la maintenance automobile, car avec les
centres de Oued Tlelat et d’Arzew,
c’est désormais l’ensemble de la chaîne, en amont (montage ou
construction) et en aval (maintenance et service après-
vente), qui est prise en compte dans le domaine de la formation. Concrètement, hormis la fourniture des
équipements pédagogiques, la convention avec Scania
permettra de former 20 professeurs (formateurs) sur les
nouveautés de la filière automobile, et celle avec Legrand concernera
10
professeurs pour
tout ce qui
est réseautique. Le but est d’assurer
aux
futurs stagiaires
une
qualification supérieure.
«C’est un début prometteur, mais notre ambition est de
toucher
toutes les marques pour transmettre un
maximum de savoir-faire
à nos enfants»,
espère Abdelkader Touil,
rappelant que l’Etat a
consenti des
investissements conséquents pour réhabiliter
les locaux de ce centre et les rendre, grâce à
une
aide précieuse fournie par
Renault Algérie, conformes aux normes
européennes les plus actuelles. L’investissement a été
payant car juste après,
d’autres marques activant en
Algérie se sont manifestées.
Le directeur de la formation ne veut pas divulguer
de noms, en tout cas pas avant la
signature, au fur et à
mesure des
autres conventions. «Maintenant, conclut- il, ce qu’on souhaite de
nos partenaires, c’est de ramener un maximum de savoir-faire et de nous outiller par des compléments
didactiques afin qu’on
puisse assurer une meilleure
qualité de formation.»
REGIONS
Foire du miel à Rouiba : Un réel savoir-faire
ancestral
Source : Le Soir d’Algérie
C’est dans le respect d’une noble tradition, qui se
veut
être
de plus en plus ancrée dans les mœurs des
Algériens, que la dynamique association des apiculteurs
de
la wilaya d’Alger, dont
les efforts et les mérites ne
sont plus à vanter, organise une autre et grande foire du
miel
et des produits
de la ruche.
Plantant le décor au centre-ville de Rouiba, la foire en question qui
a débuté hier et
qui se prolongera durant une quinzaine de jours
regroupe plus d’une vingtaine
d’exposants apiculteurs, de la wilaya d’Alger
pour leur majorité, auxquels s’ajoutent quelques autres venus des wilayas limitrophes. Lors de leur présence, les visiteurs, qui à coup sûr seront cette fois encore très nombreux, auront à apprécier la qualité et les nombreuses
variétés de miel et divers produits
de
la ruche. En effet, le miel naturel d’abeille, qui reste l’aliment le plus énergétique,
et qui sera cédé à des prix qui défient toute concurrence, sera exposé
dans sa large variété (miel d’eucalyptus, chardon,
multi-fleurs,
montagne,
euphorbe, oranger, jujubier, romarin, moutarde, lavande…). Les bienfaits du
miel
ne sont plus à
présenter.
Jugez-en : il traite
les affections cardio-vasculaires, telles
l’hypertension, l’hypotension, les
palpitations, la
fragilité capillaire, les anémies (surtout chez l’enfant), régule
le mauvais
cholestérol,
élève le bon cholestérol. Il a
également des fins thérapeutiques concernant les
infections respiratoires, les brûlures, l’allaitement, la
fatigue, les problèmes
digestifs et urinaires…
A l’instar du miel, les produits de la ruche comme le pollen, la gelée royale, le propolis… fabriqués eux aussi par les abeilles,
sont également de véritables médicaments naturels et n’ont pratiquement pas
d’effets secondaires indésirables : «Tout comme le miel,
ils
jouent un grand rôle de régulateur
dans l’ensemble
des
fonctions et du métabolisme», a tenu à
expliquer Redouane
Sellidj, président de l’association des
apiculteurs de la
wilaya d’Alger, apiculteur de métier et biologiste de formation. Les produits cosmétiques (crème, shampooing, sirop…) sont également
présents dans les différents stands, suscitant à leur tour un réel intérêt auprès des visiteurs. Il est à rappeler que les
organisateurs et les exposants, qui ont à la moindre sollicitation fait preuve de gentillesse et de disponibilité,
n’hésitent pas à expliquer
aux
visiteurs les bienfaits du miel naturel, ses
techniques ancestrales, ses mystères, mais également
les
mettent en
garde quant à l’arnaque
et la fraude des pseudo-vendeurs de miel.
«Le miel qui doit être un élément fondamental de notre culture ne peut pas être vendu comme ça à la
sauvette
et n’importe où. Les vendeurs sans scrupules
cèdent leurs produits douteux
à de très
bas prix.
Nous les professionnels et véritables artisans, faisons en sorte de combattre l’arnaque en
sensibilisant le citoyen
du
danger et en exposant nos produits à la qualité et à
l’origine bien connues et
contrôlées en bonne et due
forme», diront saïd Chaâbane et Abdelkader Bey, apiculteurs et incontournables organisateurs.
Comme le veut la
tradition, à Rouiba, tout comme ailleurs, les
visiteurs ne repartiront
pas sans être invités à déguster gratuitement le
fruit du travail ancestral des différents
exposants.
Ne ratez
pas l’occasion. Ça mérite réellement le détour.
Aïn-Temouchent: Plus
de
200 forages autorisés
Source : Le Quotidien d’Oran
Le nombre est passé de 45 puits en 2010 à 206 en 2016. Les forages ont été réalisés à la faveur
des
programmes de développement intégré destinés à
l'irrigation
agricole et à l'abreuvage du bétail. L'on sait qu'un objectif de 1.120.000 ha irrigués est visé par le ministère
de
l'Agriculture et du Développement rural, dont au moins 10.000 à l'horizon 2019
pour la wilaya d'Aïn-
Temouchent, qui en compte aujourd'hui quelque 7.000.
Aïn-Temouchent compte aussi parmi les wilayas qui
ne disposent
pas de grands
barrages d'eau, le recours aux puits de forage d'eau est admis en vue de combler
le déficit de pluviométrie constaté durant ces dernières
années. Les demandes de forages sont examinées par la commission ad hoc de la wilaya, composée de représentants de
l'hydraulique,
de l'agriculture,
de l'environnement, de la
santé, de l'ABH
et de l'ANB. S'insérant
dans le cadre du
programme spécifique de
l'économie de l'eau
élaboré par
le MADR en
matière de renouveau agricole et rural, cet objectif exige un effort
particulier de la part de l'ensemble des intervenants
du secteur. Il nécessite, essentiellement, la
mise
en place d'équipements
économiseurs d'eau soit par
aspersion (goutte-à-goutte), irrigation localisée ou la réduction de
50 % de l'irrigation gravitaire.
Les responsables de la DSA encouragent les agriculteurs
à exploiter les
ressources en eau disponibles pour
l'irrigation des céréales avec le recours au programme de soutien de l'État.
L'État finance les équipements d'irrigation d'appoint par
le biais de l'Office national d'irrigation et de drainage (ONID) aux périmètres
irrigués. Enfin, dans le domaine des ressources en eau, trois retenues collinaires ont été programmées
pour être réalisées dans la wilaya d'Aïn-Temouchent au titre
du
quinquennal 2014-2019.
Ces futurs ouvrages, totalisant une capacité de 8,5
millions de m3, contribueront à l'amélioration de
l'irrigation des terres, laquelle ne concerne
actuellement qu'une mince partie de la superficie agricole utile (SAU). Des capacités d'eau utiles auxquelles il faudra ajouter plus tard 1,6 million d'unités qu'apportera le barrage en projet d'Oued
Besbès, dans la
commune de Sidi Boumediene,
en
cours de
réalisation, et Sidi Besbès et Sidi Ghassoul qui, à lui seul,
peut recevoir jusqu'à 1,9 million de m3 d'eaux
pluviales.
DIVERS
Donald Trump, 45ème président des États- Unis
Source : El Moudjahid
Le candidat républicain, Donald Trump a été
élu mercredi 45eme président des Etats-Unis au terme
d'une longue campagne électorale qui l'a propulsé à la plus haute fonction de l'exécutif américain, selon CNN.
La victoire
du
président républicain
s'est dessinée
progressivement dans la soirée de mardi à mercredi,
alors que les décomptes ont fait ressortir une
victoire à l'arraché de Trump dans
les Etats-clés de Floride,
Caroline du Nord
et l'Iowa. Aussitôt, après le quartier
général des républicains à Manhattan a explosé de joie, alors
que l'ambiance était morose dans
le camp des
démocrates, réunis à Brooklyn à New York.
John Podesta,
le directeur de campagne d'Hillary a
indiqué dans un rassemblement des démocrates à New York qu'il n'avait rien à déclarer même si la candidate
démocrate perdait l'élection, en affirmant qu'elle
avait "accompli un
travail