REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 20 OCTOBRE 2016
Jeudi,
20. Octobre 2016
SOMMAIRE
Marché & Economie.................................................................................................................. 2
Les principales mesures du projet de loi de finances
2017.................................................... 2
Le soleil se lève sur les marchés émergents.......................................................................... 2
L'agroalimentaire se relance grâce à l'innovation................................................................ 3
Les Français consomment de plus en plus d'oeufs de
plein air.............................................. 3
Brexit : Paris en ordre de bataille pour attirer les
exilés de la City....................................... 4
La France comptera bientôt 24 immeubles en bois
supplémentaires................................... 5
Les Français soutiennent massivement le solaire.................................................................. 5
Exportations françaises : le Brexit devrait coûter
5,6 mds €................................................. 6
Vin : malgré une production en baisse de 12 %, la
France reste numéro deux mondial...... 6
PME: un nouveau site internet pour lutter contre les
retards de paiement.......................... 7
Commerce.................................................................................................................................. 8
Sifrrap, le spécialiste des extincteurs, tourne le
dos au made in China................................. 8
Sanofi cherche à rebondir sur le marché brésilien................................................................ 8
BNP Paribas combine télétravail et réaménagement des
locaux.......................................... 9
Constellium investit en France................................................................................................ 9
Le lait au prix fixé par les consommateurs arrive
chez Carrefour....................................... 10
Picard lance des espaces repas............................................................................................ 11
Transactions & Contrats......................................................................................................... 11
La SNCF investit dans les VTC avec Allocab.......................................................................... 11
Pourquoi PSA rachète Aramisauto.com................................................................................ 12
BNP Paribas/Matmut: vers une filiale commune?............................................................... 13
MARCHE
& ECONOMIE
Les
principales mesures du projet de loi de finances 2017
Source
: Le Monde
Le projet de loi de finances (PLF) pour 2017 arrive
mardi
18 octobre à
l’Assemblée nationale. Avec ce dernier budget du quinquennat, le ministre de l’économie
et des finances, Michel Sapin, maintient l’objectif de ramener le déficit
public de la France à 2,7 %. Le point sur les principales mesures.
Prélèvement à
la source
La mesure
phare de ce projet de loi de finances doit entrer en vigueur le 1er janvier
2018. Elle prévoit que l’impôt sur le revenu soit prélevé chaque mois, par l’employeur,
qui reversera ensuite le montant à l’administration fiscale. C’est cette
dernière qui fixe le taux d’imposition, en fonction de la déclaration de
revenus, et le transmet à l’employeur. Si une personne refuse que ce taux soit
communiqué à son entreprise, elle paiera l’impôt selon un « taux neutre », qui
varie selon le salaire mensuel.
Hausse de la
redevance audiovisuelle
Le
gouvernement prévoit une augmentation de 2 euros de la redevance, qui passerait
ainsi de 137 à 139 euros. Mais il pourrait finalement limiter cette hausse en
augmentant la taxe sur les opérateurs de communications électroniques, comme le
suggère un amendement de la commission des finances de l’Assemblée. « Cette
proposition existe, il faudra l’étudier », a glissé Michel Sapin dans une
interview au
Parisien mardi.
Baisses d’impôts
Un milliard
d’euros de baisse d’impôt sur le revenu est prévu dans le PLF. La mesure doit
bénéficier à environ 5 millions de foyers, et prendra la forme d’une réduction
d’impôt de 20 % sous condition de revenu. Le gouvernement fait aussi un geste
vers les entreprises puisque l’impôt sur les sociétés doit baisser, passant de
33,33 % à 28 % d’ici à 2020.
Des dépenses
en hausse
Le PLF 2017
prévoit d’allouer 7 milliards d’euros de moyens supplémentaires aux secteurs
dits prioritaires : éducation, sécurité et emploi. Cela correspond notamment à
des créations de postes (11 712 dans l’éducation nationale, 950 dans les
universités, près de
5 000 dans
la police et la gendarmerie, 464 dans la défense).
Au total,
les dépenses sont en progression de 3,4 milliards d’euros par rapport à la loi
de finances 2016.
Le
soleil se lève sur les marchés émergents
Source
: Le Monde
Ce week-end
se tient à Goa (Inde) le sommet annuel des BRICS, les principales puissances
émergentes (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) : cinq pays, qui
totalisent 22 % du PIB mondial et plus de 40 % de la population. Ces dernières
années, les émergents ont vécu une sévère traversée du désert : crises
politiques, sorties de capitaux, récessions dans un contexte de chute du prix
des matières premières. Mais depuis le début de l’année, le soleil recommence à
briller sur cette « zone » très hétérogène. L’indice MSCI Emerging
Markets,
représentatif des actions cotées de 23 économies émergentes, Chine et Corée du
Sud en tête,
affiche une
hausse de 13,7 % depuis janvier. Contre seulement 2 % de progression pour l’indice
MSCI World, qui intègre les actions de 23 pays développés.
C’est la
première fois depuis 2012 que le différentiel de performance boursière est en
faveur des émergents. Ce regain d’intérêt intervient dans un contexte de
stabilité des cours des matières premières après une période chaotique, ce qui
fait retomber l’inquiétude sur les pays exportateurs.
Les
investisseurs récompensent aussi l’embellie de deux pays emblématiques de la
zone. Selon les projections d’octobre du Fonds monétaire international (FMI),
la Russie devrait ainsi connaître une croissance de 1,1 % en 2017 (après une
récession de 3,7 % en 2015), et le
Brésil pourrait aussi sortir de la récession l’an
prochain
(+ 0,5 % attendu), grâce aux réformes entreprises.
« La
politique n’est certes pas en soi la raison principale d’un investissement en
actions, mais il est significatif de voir les investisseurs allouer de nouveau
des capitaux aux actions des pays émergents à un moment où l’on a observé de
nombreux changements structurels, notamment en Amérique latine, avec la
destitution de Dilma Rousseff au Brésil, bien sûr, mais aussi le nouveau gouvernement
libéral en Argentine », estime Igor de Maack, gérant de portefeuille chez DNCA
Investments.
Bonnes
nouvelles de Chine
Par
contraste, faut-il s’étonner que les investisseurs internationaux continuent de
se désengager des actions européennes au moment où les signaux politiques
virent au rouge, entre des élections à risque dans plusieurs pays majeurs en
2017 et des Britanniques décidant de sauter hors du train de l’Union européenne
? La semaine a encore été poussive
pour les indices
européens :
le CAC 40 a grappillé 0,47 % − il perd encore plus de 3 % depuis le début de l’année
−, le DAX n’a pas fait mieux (+ 0,85 %).
Autre signe de la mutation
de ces pays, « le secteur technologique représente 30 % de l’indice MSCI China,
soit près de deux fois plus que le secteur bancaire, alors qu’il ne pesait que
pour 7 % il y a trois ans », indique
Luke
Richdale, responsable des marchés émergents chez JP Morgan AM. Avec des titans
comme Temcent ou Alibaba, 47 % du commerce électronique mondial est aujourd’hui
chinois.
Du côté des
publications d’entreprises, les nouvelles provenant des pays émergents ne sont
pas toujours bonnes. Ainsi le ralentissement économique en Chine a plombé le
prix de la tonne d’aluminium (le plongeon est de plus de 50 % depuis les plus
hauts, atteints en 2008), ce qui ne fait pas les affaires du leader mondial de
la production d’aluminium, Alcoa. Le groupe a publié, mardi 11 octobre, des
résultats trimestriels inférieurs aux attentes des investisseurs, avec un
chiffre d’affaires de 5,21 milliards de dollars, en baisse de 6,5 % sur un an,
provoquant la chute de l’action à Wall Street.
Mais la
Chine est pour d’autres groupes porteuse de bonnes nouvelles, comme le montrent
les chiffres publiés par le géant français du luxe LVMH. Le cours de la société
a bondi de 4,5 % mardi, malgré un marché baissier, après avoir annoncé une
croissance de l’activité de 6 % au troisième trimestre, contre + 3 % au premier
semestre. Une accélération qui doit beaucoup aux ventes en Asie (10 % de
croissance au troisième trimestre, contre 0 % au premier semestre).
Gros coup de
froid, en revanche, pour Samsung, qui a chuté d’environ 8 % cette semaine. Le
groupe a annoncé que son bénéfice devrait être inférieur aux prévisions de
5,3
milliards de dollars (4,8 milliards d’euros) sur le trimestre en cours et les
deux suivants, en raison des déboires du Galaxy Note 7. Samsung propose des
compensations financières à ses clients en Corée du Sud et aux Etats-Unis qui
acceptent d’échanger leur Note 7 pour un autre modèle de la marque, tentant
ainsi de limiter l’impact sur ses ventes. « Le manque à gagner directement lié
à l’arrêt du produit incriminé devrait représenter 6 % des profits en 2017, et
Samsung reste un acteur incontournable de l’électronique, avec notamment une
activité de cartes mémoire en pleine croissance », relativise Michel Audeban,
directeur général de Gemway Assets.
L'agroalimentaire se relance grâce à l'innovation
Source
: Le Figaro
Dans un
marché en stagnation fragilisé par la guerre des prix, industriels et
distributeurs misent sur les nouveaux produits pour faire repartir les ventes
et redresser leurs marges. Zoom sur quelques innovations qui seront mises en
avant au Sial, la biennale parisienne de l'innovation alimentaire qui commence
ce dimanche.
La
grand-messe de l'agroalimentaire qui démarre ce dimanche au Parc des
Expositions de Villepinte s'avère une fois encore pleine de surprises: avec
2200 innovations présentées, l'édition 2016 se profile comme historique, avec
une hausse de 24% du nombre de nouveaux produits mis en avant par rapport à la
précédente édition 2014. Ce chiffre témoigne de la part de plus en plus
importante des innovations dans l'agroalimentaire, à la fois pour les
industriels et les distributeurs.
Dans un
contexte de guerre des prix entre distributeurs (les tarifs ont baissé de 1,2 %
en 2015) et de faible
croissance
de la consommation (+ 0,5 % en volume en 2015), les nouveaux produits sont la
meilleure recette pour doper les volumes et les marges de tous les acteurs de
la filière. Ils sont souvent vendus plus cher, et ne sont pas l'objet de
bataille tarifaire entre enseignes.
Les
Français consomment de plus en plus d'oeufs de plein air
Source
: Le Figaro
Selon le
Cnpo (Comité national de la profession de l'œuf), d'ici les six prochaines
années, un oeuf sur deux achetés par le consommateur français sera issu d'un
élevage de plein air. Un investissement de 500 millions d'euros pour la
filière.
Les
consommateurs français achètent de plus en plus d'œufs pondus par des poules
élevées en plein air aux dépens de celles élevées en cages. Selon les derniers
chiffres publiés par le Cnpo (Comité national de la profession de l'œuf), la
part des œufs de plein air est passée de 3% en 1996 à 46% en 2016.
Cette
évolution des achats en faveur des œufs alternatifs va se poursuivre. Les
producteurs d'œufs tricolores, les premiers au monde avec un volume de
14,5
milliards d'œufs par an, poursuivent leur adaptation aux nouvelles demandes du
marché de l'oeuf. En effet après Mac Donald, Monoprix, c'est maintenant Lidl
qui va bannir dans ses rayons les œufs pondus en cages. Les éleveurs ne
pouvaient pas rester les bras croisés.
«Pour
répondre aux nouveaux besoins des consommateurs, nous nous engageons d'ici 2022
à produire 50 % de nos œufs avec des poules pondeuses qui ne sont plus élevées
en cage», indique Philippe
Juven,
président du Cnpo et producteur dans la Drôme. Et malgré la différence de prix,
15 centimes pour un oeuf en cage contre 30 centimes pour un bio, les
consommateurs sont toujours là car cela reste tout de même la protéine la moins
chère du marché. On en consomme 220 par an et par habitant.
Pour
la filière, qui compte 2100 élevages en France dont 400 de poules en cages qui
ne voient pas la lumière du jour, cela nécessite 500 millions d'euros
d'investissements en plus. Cette enveloppe comprend le réaménagement des
poulaillers et la création d'espaces pour permettre aux poules de gambader à
l'air libre. «Nous avons rencontré la Safer ( Sociétés d'aménagement foncier et
d'établissement rural), qui a va nous aider à trouver 4000 hectares dont nous
avons besoin pour les parcours des poules d'ici 6 ans», note Philippe Juven.
Une somme qui représente près de deux années de chiffre d'affaires pour la
profession (1,3 milliard d'euros en 2015). Et un effort supplémentaire après le
milliard d'euros qu'ils ont déjà investi en 2012 pour la mise aux normes européennes.
C'est pour cette raison que la filière se donne du temps pour remplacer ces
cages par des bâtiments et créer des enclos de plein air.
Par ailleurs
les agriculteurs devront acheter 10 millions de poules en plus. En effet, les
poules de plein air sont moins productives, elles pondent 270 œufs par an en
moyenne contre 300 œufs à une volaille enfermée poussée par la lumière
artificielle à augmenter ses volumes. «Les éleveurs devront en conséquence
acheter 10 millions de poules supplémentaires d'ici 2022, à raison de 2
millions de poules par an à partir de 2017», souligne le producteur de la
Drôme. Aujourd'hui on compte 32 millions de poules pondeuses en cages et 15
millions en systèmes alternatifs (sol, plein air, bio).
Campagne sur
les abattoirs
Les
campagnes d'information auprès du grand public de l'Association L214 du nom de
l'article du code rural qui porte sur le bienêtre animal auront fini par porter
leurs fruits. Elles montraient des poules dans des cages surpeuplées, déplumées
et blessées par leurs congénères au bec amputé ne pouvant se déplacer. «Nous
sommes conscients que les consommateurs ne veulent plus voir ce type d'images»,
reconnaît Pascale Magdelaine, directrice du service économique de l'Itavi
(Institut technique de l'aviculture).
Les poules
élevées en plein air disposent d'au moins 4 mètres carré chacune, voire 10 pour
certains labels bio, quand les poules élevées en cage sont parfois 16 par mètre
carré.
«Cela va
dans le bon sens, de plus en plus d'enseignes de la grande distribution ou agro
alimentaire annoncent leur retrait des œufs pondus en cage, estime Brigitte
Gothière porte parole de L214.
Le prochain
combat des associations de protection des animaux porte désormais sur une
méthode alternative au broyage des poussins mâles vivants. Plusieurs dizaines
de millions sont éliminés par an car ils ne pondent pas d'œufs et leur chaire
ne produirait pas assez de viande, la souche génétique sélectionnée portant
uniquement sur la ponte optimale d'œufs.
«Pour
l'instant c'est une des deux méthodes autorisées par la loi française avec le
gazage, nous travaillons avec France AgriMer pour une méthode de sélection du
sexe du poussin dans l'œuf (sexage in oveo), qui ne sera pas opérationnelle
avant 5 ans», complète Pascale Magdelaine.
Cette
méthode quand elle sera effective apportera aussi de meilleures conditions de
travail aux salariés obligés de faire ces tâches indélicates.
Brexit : Paris en ordre de bataille pour attirer les exilés de
la City
Source : Le Monde
Tired of the fog ? Try the frogs ! » (« Marre du brouillard ? Essayez les
grenouilles ! »). A partir de lundi 17 octobre, des panneaux portant cette
invitation s’afficheront à Saint-Pancras, la gare londonienne de l’Eurostar, à
Heathrow, le principal aéroport situé à l’ouest de la capitale britannique, ou
encore à Roissy.
Qui se cache
derrière le batracien ? Surprise, c’est le quartier de La Défense. « Le Brexit
est une véritable opportunité pour Paris-La Défense. Un certain nombre d’entreprises
internationales aujourd’hui installées à
Londres vont
sans doute chercher à se relocaliser, notamment celles de la banque, de la
finance et des assurances », explique Marie-Célie Guillaume, directrice
générale de Defacto, l’établissement public gérant le quartier d’affaires des
Hauts-de-Seine.
Et d’ajouter
: « Paris-La Défense entend tirer son épingle du jeu concurrentiel européen et
se positionner comme la seule réelle alternative à la City. »
Fini le
temps des complexes ou des scrupules. Cette initiative conjointe de Defacto et
du département des Hauts-de-Seine s’inscrit dans le cadre d’un vaste plan de
conquête déployé par la France, dans un rare moment de collaboration
public-privé. En ligne de mire, le transfert depuis Londres vers Paris d’activités
à haute valeur ajoutée et de cadres à fort pouvoir d’achat, avec des créations
d’emplois à la clé.
La
France comptera bientôt 24 immeubles en bois supplémentaires
Source
: Le Figaro
Les
constructions en bois vont continuer à se développer en France. Parmi les
projets, on compte 18 immeubles de logements, quatre immeubles de bureaux, une
école d’enseignement supérieur et un hôtel.
Vingt-quatre
sites répartis sur l’ensemble du territoire français ou presque ont finalement
été retenus pour la construction d’immeubles en bois de grande hauteur, au
terme d’un appel à projets qui vise à dynamiser la filière bois, a annoncé l’Association
pour le développement des immeubles à vivre bois (Adivbois). Parmi ces
constructions, qui feront finalement de 7 à 16 étages (majoritairement 10
étages ou plus), il y aura 18 immeubles de logements, qui représentent environ
1600 logements, quatre immeubles de bureaux, une
école
d’enseignement supérieur et un hôtel. À ces 24 projets s’ajoutent «12 projets
déjà lancés» d’immeubles de moyenne et grande hauteur qui n’ont pas été retenus
car trop avancés, mais se sont rapprochés de l’Adivbois pour bénéficier de son
expertise.
Au total, ce sont
donc quelque 36 immeubles en bois qui seront construits en France dans un
avenir proche. «Une fois que les projets seront désignés, la construction
débutera à partir de fin 2017, début 2018», a déclaré
Frank
Mathis, président d’Adivbois, qui rappelle que, s’agissant des immeubles en
bois, dont les éléments sont préfabriqués en usine, la durée des chantiers est
ramenée à 12 mois maximum. La prochaine étape consiste à désigner les équipes
qui concevront et réaliseront les immeubles. Les résultats seront annoncés le
13 septembre 2017, selon l’Adivbois.
440.000
emplois
Outre l’intérêt
écologique du bois, notamment en matière d’économies d’énergie, ces
constructions utiliseront du bois français, voire local, afin de relancer la
filière en amont. Il s’agit d’une «première mondiale», pour Frank Mathis, qui
affirme qu’aucun pays n’a lancé d’action concertée de ce type et de cette
envergure.
Les
logements construits seront à peu près pour moitié des logements sociaux et
pour une autre moitié des logements destinés à l’accession à la propriété,
selon
Frank
Mathis, qui vante leur confort, mais aussi leur très faible coût de maintenance
par rapport à une construction classique. Pour Paul Jarquin,
président-fondateur de REI, leader de la promotion d’immeubles en bois, le
principal obstacle au développement de la construction d’immeubles en bois en
France sont les
«freins
psychologiques» et autres a priori vis-à-vis de ce «matériau du XXIe siècle».
Comme Frank Mathis, il espère que la France rattrapera son retard sur le voisin
allemand, pour passer de moins de 10% de construction de logements en bois à
près de 15% au cours des prochaines années. La filière bois représente 440.000
emplois, mais aussi 10% du déficit total de la balance commerciale française.
Les Français soutiennent massivement le solaire
Source
: Le Figaro
Réalisé pour
le compte du syndicat professionnel Enerplan, un sondage montre que les
Français appuient fortement le plan de développement de la filière
photovoltaïque.
Bien sûr, ce
n'est pas avec des sondages qu'on contribue à l'essor d'une industrie. Il
n'empêche, quand les chiffres sont bons, personne n'a intérêt à bouder son
plaisir. C'est le cas de la filière solaire, dont le syndicat Enerplan réunit
la plupart des professionnels et qui, à l'occasion de son assemblée générale
organisée mardi, en a profité pour étudier la perception de sa branche
d'activité.
Réalisé avec
le concours de l'institut Elabe, ce sondage montre que parmi les énergies
renouvelables, l'énergie solaire bénéficie de la meilleure cote d'opinion avec
93% d'opinions positives et 60% de très bonnes opinions. À ce niveau, il s'agit
presque d'un plébiscite mais est-ce bien étonnant: ces derniers mois, beaucoup
d'initiatives de la filière ont été mises en avant et la population a
clairement le sentiment que le photovoltaïque est amené à jouer un rôle moteur
dans le cadre de la transition énergétique.
L'analyse
d'Elabe a permis d'affiner au plus près les catégories de populations qui
soutiennent en priorité le solaire. Il s'agit ainsi des Franciliens, des
habitants du Sud-Ouest, des sympathisants de gauche. À quelques encablures des
échéances électorales, cette segmentation aura certainement le mérite de faire
réfléchir les candidats.
Transition énergétique
L'appui
massif dont bénéficie le solaire ne signifie pas que la popularité des autres
branches renouvelables est mise à mal. L'énergie hydraulique profite ainsi
d'une très bonne opinion auprès des Français (à hauteur de 89%) tandis que huit
Français sur dix ont une très bonne opinion de l'éolien. Quid, en comparaison,
des énergies traditionnelles? L'écart est patent: 64% des Français ont une
mauvaise opinion de l'énergie nucléaire, 68% de l'énergie fossile et 83% du gaz
de schiste.
La
bonne perception des énergies renouvelables est une chose, les encouragements à
son développement une autre, encore plus importante parce qu'ils touchent à la
traduction opérationnelle de leur développement. À cet égard, une majorité de
Français, 57% précisément, considèrent comme positives les ambitions de la
transition énergétique et qu'il faut les maintenir, selon les résultats du
sondage Elabe pour Enerplan. En l'occurence, les pouvoirs publics prévoient le
doublement de la part des énergies renouvelables dans la production d'énergie à
l'horizon de 2030. Un tiers des personnes interrogées estime que cet objectif
est insuffisant et qu'il doit être rehaussé.
Quelles sont
exactement les vertus de l'énergie solaire? Huit Français sur dix relèvent que
son essor pourra créer des emplois au niveau local, lutter contre le
réchauffement climatique et contribuer à l'indépendance énergétique de la
France. Reste maintenant aux professionnels du solaire à capitaliser sur ces
bonnes opinions pour développer l'implantation du secteur photovoltaïque en
France.
Exportations
françaises : le Brexit devrait coûter 5,6 mds €
Source
: Le Figaro
Le
Brexit devrait priver les exportations françaises de près de 5,6 milliards
d'euros en 2017, notamment dans les secteurs de l'agroalimentaire et des machines
et équipements, selon une étude publiée mercredi.
Même
si "une période de relative stabilité et d'attentisme" semble
"s'être installée depuis août", le Brexit "aura des conséquences
non-négligeables pour
les
entreprises françaises", prévient l'assureur-crédit Euler Hermes dans
cette note.
La
résilience post-référendum de l'économie britannique, selon l'étude, masque en
effet "de réelles problématiques de long terme", qui feront leur
apparition "dès que l'article 50" - officialisant la rupture entre Londres
et l'UE - "sera activé".
Avant le
référendum, le Royaume-Uni se positionnait comme la deuxième destination à
l'export pour la France, selon Euler Hermes, qui prévoyait une croissance des
exportations de 6,1 milliards d'euros. "Mais le Brexit a redistribué les
cartes", souligne Stéphane Colliac, économiste chez Euler Hermes, qui
anticipe une contraction des importations britanniques, en raison de "la
sévère dépréciation de la livre sterling".
Conséquence:
les exportations françaises vers le Royaume-Uni ne devraient croître que de 0,5
milliard l'an prochain, soit "un large manque à gagner de 5,6 milliards
d'euros pour les entreprises françaises", selon Euler Hermès.
Trois
secteurs, d'après cette étude, seront particulièrement affectés: les machines et
équipements, l'agroalimentaire, et la chimie, qui vendent respectivement 10%,
9% et 7% de leurs exportations vers le Royaume-Uni.
En cas de
Brexit avec un accord de libre-échange qui complexifierait grandement la
relation commerciale entre l'UE et Londres, ces trois secteurs perdraient ainsi
chacun 0,5 milliard d'euros entre 2017 et 2019.
Selon le
gouvernement, le déficit commercial, talon d'Achille de l'économie française,
devrait repartir à la hausse l'an prochain pour atteindre 48,9 milliards
d'euros,
contre 45,3 milliards cette année -- chiffre lui-même revu à la hausse de 5
milliards par rapport aux prévisions initiales. Une aggravation que Bercy
explique par "l'effet du Brexit" mais aussi par une "nouvelle
dégradation du solde commercial énergétique en lien avec la remontée du prix du
pétrole".
Vin : malgré une production en baisse de 12 %, la
France reste numéro deux mondial
Source
: Le Monde
Printemps
pluvieux avec ensoleillement en berne. Intenses épisodes de gel et de grêle,
sécheresse. Ce cocktail météorologique amer est connu des viticulteurs
français. Mais rarement, il n’aura été servi de façon aussi corsée qu’en 2016.
Résultat, des vendanges hexagonales maigrelettes. La production est attendue en
baisse de 12 % à 41,9 millions d’hectolitres.
Malgré ce
revers de fortune climatologique, la France garde son rang de deuxième pays
producteur de vin dans le monde, selon les chiffres publiés jeudi 20 octobre
par l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV). L’Italie se
maintient sur la plus haute marche du podium, et creuse même l’écart, avec dans
ses cuves 48,8 millions d’hectolitres (–0,2 %). L’Espagne complète l’habituel
trio de tête des producteurs mondiaux (+ 1 % à 37,8 millions d’hectolitres).
La France n’est
pas la seule à avoir subi les foudres de la météo. L’Argentine a perdu 35 % de
sa récolte (8,8 millions d’hectolitres) et le Chili 21 % (10 millions d’hectolitres).
Ces contre-performances contribuent à la régression de la production mondiale
de vin en 2016.
L’OIV s’attend
à une décrue de 5 %, à 259 millions d’hectolitres. Soit un des plus faibles
niveaux depuis vingt ans. Toutefois, que les amateurs se rassurent : le
volume stocké dans les cuves reste supérieur à la consommation
mondiale.
Printemps
pluvieux avec ensoleillement en berne. Intenses épisodes de gel et de grêle,
sécheresse. Ce cocktail météorologique amer est connu des viticulteurs
français. Mais rarement, il n’aura été servi de façon aussi corsée qu’en 2016.
Résultat, des vendanges hexagonales maigrelettes. La production est attendue en
baisse de 12 % à 41,9 millions d’hectolitres.
Malgré ce
revers de fortune climatologique, la France garde son rang de deuxième pays
producteur de vin dans le monde, selon les chiffres publiés jeudi 20 octobre
par l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV). L’Italie se
maintient sur la plus haute marche du podium, et creuse même l’écart, avec dans
ses cuves 48,8 millions d’hectolitres (–0,2 %). L’Espagne complète l’habituel
trio de tête des producteurs mondiaux (+ 1 % à 37,8 millions d’hectolitres).
La
France n’est pas la seule à avoir subi les foudres de la météo. L’Argentine a
perdu 35 % de sa récolte (8,8 millions d’hectolitres) et le Chili 21 % (10
millions d’hectolitres). Ces contre-performances contribuent à la régression de
la production mondiale de vin en 2016. L’OIV s’attend à une décrue de 5 %, à
259 millions d’hectolitres. Soit un des plus faibles niveaux depuis vingt ans.
Toutefois, que les amateurs se rassurent : le volume stocké dans les cuves
reste supérieur à la consommation mondiale.
PME:
un nouveau site internet pour lutter contre les retards de paiement
Source
: Le Figaro
Edebex, qui
débarque en France, permet aux entreprises de vendre leurs factures à des
investisseurs pour récupérer de la trésorerie en 72 heures maximum. Une méthode
inédite pour combler les problèmes de trésorerie.
Malgré des
avancées législatives et la création d'un médiateur interentreprises, il reste le
problème numéro un des PME. Le retard de paiement, qui creuse la trésorerie des
petites et moyennes entreprises, est toujours responsable d'un quart des
faillites chaque année. État, collectivité, sociétés privées…les mauvais
payeurs sont partout. Alors, pour éradiquer ce fléau, la société Edebex affirme
avoir trouvé une solution efficace. Cette plateforme en ligne, qui a débarqué
en France mercredi, permet aux entreprises de mettre en vente leur facture et
d'obtenir un paiement en 72 heures maximum.
L'opération
se fait en quelques étapes. L'entreprise s'inscrit tout d'abord sur le site en
échange d'un abonnement d'un an de 150 euros. Elle propose ensuite à la vente
une facture répondant à un certain nombre de critères (avoir pour débiteur une
entreprise du Benelux, de France, d'Allemagne, de Royaume-Uni ou d'Italie, une
date d'échéance de 20 jours au minimum et 120 jours au maximum...). «Edebex va
ensuite proposer un prix de vente basé sur la maturité de la facture et la
qualité du débiteur», explique Xavier Corman, patron et cofondateur d'Edebex.
Si un
investisseur (établissement de crédit ou fonds commun de titrisation) achète la
créance, l'entreprise
est libérée
de son suivi et créditée du montant dans les 72 heures. «Une fois la vente
finalisée, nous prélevons des frais de services (à partir d'1,45% du montant de
la facture) car nous assurons un suivi tout au long de la procédure. La
solvabilité du débiteur est notamment vérifiée avec l'assureur Euler Hermes qui
couvre le risque via une assurance», souligne Xavier Corman.
D'après ce
dernier, ce service est unique en son genre. «Il existe d'autres sites qui font
cela mais pas de la même manière. Nous sommes les seuls à proposer une cession
sans recours. Cela signifie que lorsqu'une entreprise vend sa facture sur notre
site, elle vend également le risque de non-paiement. Donc la créance sort de
son bilan. Nous parvenons à faire cela grâce à un algorithme unique qui calcule
le risque d'une seule facture et non d'un portefeuille, comme le font les autres»,
affirme le patron d'Edebex. «Les sociétés d'affacturage classiques conservent
20 à 30% du montant de la facture pour couvrir ce risque et reversent le
montant en deux temps alors que nous payons l'intégralité de la somme en 72h».
Pour son
lancement en France, Edebex a d'ores et déjà signé un contrat de distribution
avec des courtiers en assurance qui proposeront le service à leurs clients. Ce
qui permet aux entreprises qui le souhaitent d'avoir un interlocuteur physique
pour les aider à accomplir la procédure en ligne.
Le système
serait au final gagnant-gagnant: «pour les investisseurs, c'est un excellent
placement alors que les taux bas ne rapportent plus grand-chose. Le risque est
aussi réduit: nous avons aujourd'hui moins d'1% de défaut de paiement. Pour les
entreprises, c'est une solution alternative à l'affacturage qui est complexe et
cher. Le service est chez nous moins coûteux, elles reçoivent leur argent
rapidement et n'ont plus à
s'occuper du suivi de la facture. Pour celles qui ont besoin
de combler leur trésorerie, c'est vraiment une bonne solution», assure Xavier
Corman.
En
Belgique et au Luxembourg, où la plateforme est active depuis septembre 2013,
65 millions d'euros de transactions ont déjà été effectuées, dont 25 millions
sur la seule année 2015. «Ça reste microscopique par rapport au marché de
l'affacturage mais pour un démarrage, c'est pas mal», confie le fondateur de la
société. Ce dernier vise 20 millions d'euros de transactions en France d'ici la
fin de l'année.
COMMERCE
Sifrrap, le spécialiste des extincteurs, tourne le dos au made
in China
Source
: Les Echos
Le
fabricant d'extincteurs rapatrie l'ensemble de ses fabrications dans son usine
de Fère-enTardenois dans l'Aisne.
A
contre-courant. Alors que nombre de ses concurrents ont mis ces dernières
années le cap vers l'Asie, la société Sifrrap Requalification, spécialisée dans
la production d'extincteurs, est décidée à suivre le chemin inverse. Et à
rapatrier en France la fabrication des pièces nécessaires au montage de ses
appareils, commercialisés notamment sous sa marque GGS. « Nous avons lancé en
2011 une production à Fère-en-Tardenois, tout en continuant à acheter du
matériel chinois. Aujourd'hui, un tiers de notre production, soit 100.000
unités, est importé. La quasi-totalité des 300.000 appareils devrait être
produite en 2017 en France », indique Vincent Buisson, PDG de l'entreprise.
Ainsi la tête, la poignée ou encore le flexible, soit 60 à 70 % des pièces des
appareils, sont désormais achetés à
des
fournisseurs français ou européens pour être assemblés sur le site de
Fère-en-Tardenois. Pour la cuve, les dirigeants de Sifrrap cherchent un
fabricant en Europe de l'Est, ce type de productions n'existant plus, selon
eux, en France. « Certes, notre coût de revient est légèrement supérieur, mais
notre réactivité est bien meilleure, ce qui est déterminant dans notre secteur
», insiste le dirigeant.
Développer de
nouveaux services
Depuis cinq
ans, Sifrrap Requalification a abandonné son activité historique d'installation
et de maintenance des extincteurs pour se concentrer sur la production, évitant
ainsi de se trouver en concurrence avec ses propres clients. Aujourd'hui,
l'entreprise travaille avec un réseau d'un millier de petites et moyennes
sociétés de distribution, réparties sur l'ensemble du territoire.
Cette
stratégie lui a permis de croître fortement sur son marché, son chiffre
d'affaires ayant bondi de 1,5 million d'euros en 2011 à 7 millions d'euros cette
année. Selon Vincent Buisson, la barre des 10 millions sera franchie d'ici un
an. Dans le même temps, les effectifs de l'entreprise sont passés de 15 à 48
salariés, dont 17 nouveaux postes créés sur le site picard, grâce au
rapatriement des productions chinoises.
Dans cette
usine, en quatre ans, 2 millions d'euros ont été investis. Le mouvement devrait
se poursuivre. 1,5 million doit être consacré l'année prochaine à un nouvel
agrandissement de l'établissement dont la surface atteindra plus de 4.000 mètres
carrés. En plus de la production, Sifrrap Requalification veut en effet
développer de nouveaux services, notamment des marquages en très petites séries
pour ses distributeurs.
Sanofi cherche à rebondir sur le marché brésilien
Source
: Les Echos
Le groupe
devrait renouer avec la croissance grâce à l'approbation de son vaccin contre
la dengue.
Repartir du
bon pied. Après avoir changé de patron de filiale pour la troisième en trois
ans début 2015, Sanofi veut repartir de l'avant au Brésil. Pénalisé par la
faiblesse du real et la récession de l'économie nationale, la filiale a vu ses
revenus chuter de plus de 6 % en 2015.
Mais le
laboratoire conserve un poids prééminent dans le pays. « Sanofi est le premier
laboratoire au Brésil tout marché confondu », rappelle Pius Hornstein, le
directeur général de la filiale locale. Si des concurrents locaux ont repris le
dessus dans les ventes de produits génériques, Sanofi est présent sur tous les
fronts, des vaccins aux traitements pour maladies rares. Avec un chiffre
d'affaires de 1,1 milliard d'euros en 2015, la filiale brésilienne du groupe
pharmaceutique génère à elle seule 3 % du chiffre d'affaires global de Sanofi
et 9 % du revenu du pôle pays émergents.
C'est
surtout le Dengvaxia, le nouveau vaccin contre la dengue, qui a reçu le feu
vert des autorités à la fin de l'an dernier, qui doit permettre au Brésil de se
distinguer. 500.000 doses de vaccins ont déjà été vendues au gouvernement de
l'Etat du Paraná, qui vient de lancer une campagne de vaccination.
Sanofi
négocie pour étendre l'expérience à d'autres régions où la dengue est encore
plus endémique. « Il n'y a pas une famille brésilienne qui ne connaisse pas
quelqu'un qui a eu la dengue, assure Pius Hornstein. Dans les prochaines
années, notre souhait serait de
réaliser un
partenariat, si le gouvernement le veut, pour une campagne de vaccination
nationale. »
Produits
innovants
Pour se
différencier de la concurrence locale, Sanofi veut mettre l'accent sur les
produits innovants, « c'est ce qui nous manque un peu actuellement », reconnaît
Pius Hornstein. Mais le marché est porteur. Sixième marché pharmaceutique
mondial, le Brésil offre un réel potentiel. 40 % des diabétiques au Brésil ne
sont pas encore diagnostiqués. L'insuline Toujeo vendue par le gouvernement a
été approuvée en mai par les autorités sanitaires, tout comme le Praluent
(cholestérol) le mois dernier. « En l'espace de douze mois, nous aurons lancé
trois produits biologiques au Brésil. Ca fait longtemps que cela ne s'était pas
passé », souligne Pius Hornstein.
L'avenir
est un peu plus flou en ce qui concerne les génériques. L'acquisition de la
marque Medley remonte en 2009, mais Sanofi a récemment perdu le leadership du secteur
au profit d'EMS, un concurrent local. Sanofi souhaiterait-il se dégager de
cette activité au Brésil, comme il est en train de le faire en Europe ? «
Medley fait partie de la famille Sanofi au Brésil », répond Pius Hornstein, en
écartant les rumeurs de vente qui agitent parfois le marché brésilien. « Il ne
faut pas spéculer sur l'avenir, car cela fait partie de notre stratégie locale
», dit-il. A plus long terme, cependant, il importe de « vérifier si cela
apporte de la valeur chaque année pour le système de santé et pour notre
société ».
Pour
remonter la pente, Sanofi a aussi investi 200 millions d'euros en logistique,
avec la construction d'un centre de distribution géant près de São Paulo, qui
centralise les opérations de toutes les marques du groupe. Une manière d'éviter
le surstockage et de gagner en productivité. Le délai écoulé entre la
commande
effectuée à Sanofi et la livraison au distributeur a ainsi été réduit de 18 à 8
jours en deux ans, affirme Sanofi.
BNP Paribas combine télétravail et réaménagement des locaux
Source
: Le Figaro
Le DRH de
BNP Paribas, Yves Martrenchar, explique au Figaro comment il organise la montée
en puissance du télétravail au sein de la banque.
Le Figaro.- Où en est le télétravail dans votre
entreprise?
Yves MARTRENCHAR.-
Nous avons déjà signé deux accords successifs avec les représentants du
personnel sur l'expérimentation du télétravail. Un en 2014, et le dernier,
valable trois ans, il y a quatre mois, en juin. Au-delà du simple télétravail,
l'idée est de proposer peu à peu à tous nos salariés une nouvelle façon de
travailler. Nous combinons le télétravail avec le «FlexOffice». Nous
réaménageons nos locaux pour qu'ils offrent autant de postes individuels que de
places dans les espaces collaboratifs, dédiés aux réunions et discussions en
groupe. Dans cette configuration, il n'y a plus de bureau personnel. Chacun
s'installe où il veut quand il arrive dans les locaux. La première
expérimentation a concerné 600 collaborateurs dans trois immeubles parisiens.
D'ici la fin de l'année 2017, près de 5000 personnes devraient passer à cette
organisation.
Comment ont
réagi les premiers salariés concernés?
La moitié
d'entre eux ont opté pour le télétravail dont deux tiers pour une journée et un
tiers pour deux jours. Le taux de satisfaction pour cette approche globale est
proche de 90 %. Les salariés nous ont expliqué apprécier
le fait
d'être beaucoup moins dérangés lors des jours télé-travaillés. Rester chez soi
permet de mener un travail individuel avec une excellente concentration, tout
en s'épargnant la fatigue des déplacements. Ils apprécient également les
aménagements des espaces de travail, à la fois variés et design.
A terme, toute la banque sera-t-elle concernée? Quels
sont les bénéfices pour BNP Paribas?
Tous nos
immeubles ne sont pas compatibles avec cette organisation. Par exemple, je
travaille dans un bâtiment du XVIIIème siècle! Nous n'allons pas tout détruire!
L'idée est de faire évoluer parallèlement les aménagements et cette nouvelle
forme d'organisation de travail. Pour la banque, au-delà des évidents gains
immobiliers, il s'agit d'améliorer le bien-être au travail des salariés. Nous y
avons évidemment intérêt. Un salarié mieux dans son travail, est plus engagé,
plus performant! Tout le monde s'y retrouve.
Constellium
investit en France
Source
: Le Figaro
Le
spécialiste de l'aluminium Constellium inaugure ce mardi à Neuf-Brisach
(Haut-Rhin) une deuxième ligne de finition de ses produits laminés destinés à
l'automobile. L'investissement de 180 millions d'euros devrait lui permettre de
doubler sa capacité de production.
C'est un
investissement qui va permettre d'augmenter la cadence. En inaugurant ce mardi
à Neuf-Brisach (Haut-Rhin) une deuxième ligne de finition de ses produits
laminés destinés à l'automobile, le spécialiste de l'aluminium Constellium
apporte une note positive dans un univers de la métallurgie plutôt morose.
L'investissement de 180 millions d'euros, financé presque en totalité sur fonds
propres, devrait permettre
de multiplier par deux et demi la production lorsque la pleine
cadence sera atteinte, fin 2018 en principe.
Situé
aux environs de Colmar, le site de production a prévu de recruter une
soixantaine d'opérateurs et d'ingénieurs supplémentaires dans le courant de
l'année 2017. Il viendront rejoindre un site sur lequel sont également coulées
400.000 tonnes d'aluminium liquide, sont recyclées 3 milliards de canettes
usagées par an et où une ligne de laminage à chaud et trois de laminage à froid
tournent déjà à plein.
Émanation
de Péchiney, Constellium, dont le siège est à Amsterdam, entend surfer sur la
demande croissante des constructeurs automobiles pour des matériaux plus légers
destinés à limiter les émissions de CO2. La technologie de traitement thermique
à haute vitesse installée sur cette nouvelle ligne de 250 mètres de long va
permettre de fabriquer de l'aluminium pour les parois extérieures et
intérieures de portières et pour les pièces de structure des véhicules.
Le groupe,
qui a réalisé 5,2 milliards de chiffre d'affaires en 2015, joue la proximité
pour répondre à l'exigence de production en juste à temps des constructeurs.
Les 100.000 tonnes supplémentaires par an qui seront produites à Neuf-Brisach
seront destinées aux usines européennes de clients tels que Mercedes, BMW,
Peugeot, Renault ou même Tesla.
Chahuté par
des changements d'actionnaires
Avec la même
optique, Constellium a ouvert mi-septembre une usine similaire aux États-Unis.
Implantée dans le Kentucky et réalisée en joint-venture avec l'industriel
japonais UAJC, elle convoite un marché américain dont les perspectives sont
encore plus prometteuses qu'en Europe.
L'aluminium
pour l'automobile, même s'il est moins utilisé encore par les constructeurs que
l'acier, affiche en effet une forte croissance. «Il devrait passer aux
États-Unis de 70.000 tonnes en 2012 à environ 1 million de tonnes à horizon
2020, se réjouit Arnaud Jouron qui dirige l'activité emballage et produits pour
l'automobile du groupe. En Europe le marché qui représentait 230.000 tonnes en
2012 est plus mature, mais les perpectives à échéance 2020 devraient être plus
limitées, à 700.000 tonnes .»
Ces
dernières années, le spécialiste de l'aluminium, dont le débouché d'origine
était l'emballage aujourd'hui très concurrencé, a été fréquemment chahuté par
des changements d'actionnaires. Propriété d‘Alcan, puis de Rio Tinto, il a un
temps accueilli le fonds d'investissement Appolo dans son capital, jusqu'à son
introduction à la Bourse de New York en 2013.
Cependant,
avec BPIfrance dans son tour de table (il détient 12 % du capital), un siège
opérationnel à Paris, un centre de recherche et développement de 250 personnes
à Voreppe aux abords de Grenoble et quatre usines dans l'Hexagone, Constellium
reste assez investi en France. Il y compte près de 40 % de ses effectifs, même
s'il n'y réalise plus que 35 % de son chiffre d'affaires. Le renforcement des
capacités de production en Alsace ne fait que confirmer cet engagement.
Le
lait au prix fixé par les consommateurs arrive chez Carrefour
Source
: Le Figaro
Le premier
produit de la marque «C'est qui le patron?», dont le cahier des charges a été
intégralement défini par les consommateurs, est commercialisé à partir de ce
lundi. La
brique coûte 99 centimes, ce qui permet aux producteurs d'obtenir une
rémunération de 39 centimes le litre.
C'est le
grand jour pour le lait qui «rémunère au juste prix son producteur». Et une
première mondiale. La brique de lait de la marque «C'est qui le patron?» fait
son apparition ce lundi dans les rayons des magasins Carrefour à Paris et dans
la région Rhône-Alpes. À partir du 2 novembre, elle sera distribuée dans tous
les points de vente du géant de la distribution en France, soit 5200 magasins.
La brique est commercialisée au prix de 99 centimes. Sa particularité? Son prix
a été entièrement fixé par le consommateur. Tout comme les caractéristiques de
sa fabrication.
Cette
nouvelle marque a été créée, entre autres, par Nicolas Chabanne, l'homme à
l'origine du projet de réhabilitation des fruits et légumes moches, les
«Gueules cassées», avec l'ambition de régler la crise des producteurs. Pour ce
faire, l'idée est de proposer aux consommateurs de définir eux-mêmes les
caractéristiques de fabrication d'un produit et d'en fixer le prix. Ces
derniers sont invités à remplir un questionnaire sur le site de l'initiative
pour soumettre leurs préférences et ainsi influencer à la hausse ou à la baisse
le prix final. Selon Nicolas Chabanne, les Français sont prêts à payer quelques
centimes de plus, non seulement pour aider les producteurs, mais aussi pour
savoir exactement comment est fabriqué un produit.
Du jus de pommes ou de la pizza
Le lait
«C'est qui le patron?», dont le cahier des charges a été arrêté à l'issue de 6850
votes d'internautes, est acheté 390 euros/1000 litres aux producteurs, soit 39
centimes la brique. Pour mémoire, l'accord obtenu aux forceps par les
agriculteurs avec le géant laitier Lactalis fin août fixe le prix du litre de
lait à 290 euros/1000 litres
en moyenne pour 2016, contre moins de 257 euros avant la crise
en juillet. «Équitable et de qualité», selon les porteurs du projet, ce lait
est fabriqué par 50 petits producteurs rassemblés en coopérative dans le
département de l'Ain. «Les troupeaux profitent de la nature 3 à 6 mois de
l'année, les fourrages sont locaux», l'alimentation est garantie sans OGM,
précise le site de l'initiative, photos à l'appui des vaches qui «donnent ce
bon lait chaque jour». Actuellement, 1,2 million de litres de lait sont en
cours de distribution.
L'initiative
sera présentée lors du salon de l'innovation alimentaire (SIAL), qui se tient
du 16 au 20 octobre, à Paris. La gamme «C'est qui le patron?» devrait vite
s'élargir. Courant octobre, le questionnaire pour la fabrication d'un jus de
pommes sera mis en ligne. Qualité des ingrédients, provenance des garnitures,
mode de cuisson… Les fondateurs de la marque réfléchissent aussi à l'étendre à
une pizza ou encore de la charcuterie.
Picard lance des
espaces repas
Source
: Le Figaro
Le
spécialiste du surgelé Picard renforce son offre sur le marché attractif du
"snacking", prévoyant d'installer des espaces repas dans certains de
ses magasins et des distributeurs automatiques en entreprise, pour s'assurer de
nouveaux relais de croissance dans un marché des surgelés atone.
Le snacking
("grignotage") fait partie des tendances de consommation en fort
développement en France. Selon le cabinet Xerfi, les ventes de produits prêts à
manger en grandes surfaces dans l'Hexagone ont progressé "de 3% entre
juillet 2014 et juin 2015" par rapport à un an plus tôt. Cette tendance
devrait se confirmer à moyen
terme
"avec une croissance de 4% par an en moyenne à l'horizon 2018",
estime le cabinet d'études.
Surfant sur
cet essor, Picard s'est lancé sur ce marché en 2013, en proposant, en plus de
ses produits surgelés traditionnels, des formules déjeuner à petit prix, à
réchauffer au micro-ondes. Celles-ci sont désormais présentes dans 262 des 962
magasins français de l'enseigne et représentent déjà environ 15% du chiffre
d'affaires de ces points de vente.
Toujours
dans la logique d'offrir une offre prête à consommer, le distributeur a
également lancé récemment une offre de vins, récemment étendue à 103 magasins.
"Nous voulons pousser un peu plus loin" cette stratégie, a expliqué à
l'AFP Philippe Dailliez, nouveau président de l'enseigne.
Le groupe va
donc ouvrir en test deux magasins tournés vers la restauration sur place. L'un,
dans le 15e arrondissement de Paris, sera inauguré le 26 octobre et comportera
20 places assises avec des micro-ondes pour consommer sur place les produits de
l'enseigne.
L'autre, qui
ouvrira le 12 décembre, ira plus loin en proposant un véritable espace
restauration, qui comprendra également des salades, soupes et viennoiseries. Il
proposera 10 places assises auxquelles s'ajouteront aux beaux jours une
terrasse de 35 couverts.
D'autres
enseignes alimentaires, comme Monoprix, proposent déjà des espaces où les
consommateurs peuvent s'installer pour déguster les offres de sandwichs et
salades proposées dans les magasins. Sur un autre créneau, Ikea propose depuis
plusieurs années une offre de restauration dans certains de ses magasins, et a
ouvert cet été un restaurant éphémère à Paris.
Dans un
marché du surgelés en surplace (-0,7% en 2014, +0,6% en 2015), Picard a par
ailleurs décidé de partir à la conquête de nouveaux clients, en installant des
distributeurs automatiques sous son enseigne dans les entreprises, proposant
des formules déjeuner (12 produits dont deux desserts) prêtes à consommer.
TRANSACTIONS
& CONTRATS
La SNCF investit
dans les VTC avec Allocab
Source
: Les Echos
La SNCF
poursuit sa diversification dans les nouvelles formes de mobilité. Elle vient
d'investir 3 millions d'euros dans la plate-forme de véhicules de transport
avec chauffeur (VTC) Allocab, une jeune pousse française présente sur ce marché
depuis 2011. Cette prise de participation ne donnera pas au groupe public le
contrôle de la société, a précisé Yanis Kiansky, président et cofondateur
d'Allocab.
Les deux
parties faisaient déjà affaire ensemble, puisqu'Allocab fait partie des
fournisseurs choisis par la SNCF pour assurer iDcab, son service de réservation
de voitures avec chauffeur destiné à faciliter les trajets des voyageurs depuis
ou vers les gares.
Avec cette
levée de fonds, la start-up entend « accélérer et consolider son déploiement
géographique », en France, mais aussi « servir les grands capitales européennes
». L'ouverture récente de la plate-forme aux taxis dotés d'une licence VTC est
destinée à favoriser l'implantation dans les villes moyennes de province.
Récompenser
les chauffeurs fidèles
La start-up
prévoit également la mise en place d'un système de « surge ranking » afin
d'inciter les chauffeurs - qui sont indépendants - à travailler avec elle aux
heures de pointe plutôt qu'avec les autres plates-formes. Concrètement, les
courses commandées à l'avance les plus rémunératrices seront attribuées aux
chauffeurs les plus fidèles. Allocab va par ailleurs proposer à son tour le
partage de VTC sur les courses réservées à l'avance, afin de faire baisser la
note pour les clients.
Côté SNCF,
la prise de participation dans la start-up fait écho à la volonté d'étendre
l'offre iDcab. Celle-ci est aujourd'hui disponible dans 27 gares en France, et
ce nombre devrait continuer à croître dans les mois à venir. Surtout, iDcab
propose désormais de desservir les aéroports, et plus largement tous les
trajets en centre-ville. Il ne s'agit donc plus seulement d'un service
complémentaire pour les clients du TGV, mais bel et bien d'un concurrent des
VTC sur le créneau des courses réservées à l'avance.
Allocab après
LeCab
La SNCF ne
devrait manquer pas de chauffeurs pour alimenter iDCab. Car le groupe de
transport Keolis, dont il détient 70 % du capital, a lui-même pris le contrôle
en mars dernier de LeCab , une autre plate-forme VTC. Le groupe public a donc
désormais des intérêts dans deux sociétés opérant sur un même marché, et devra
trouver la meilleure complémentarité possible dans ces deux investissements. La
concurrence devrait rester de mise : il y a quelques jours, la direction de
Keolis avait précisé aux « Echos » que les marchés dépendant d'IDcab
continueraient à être attribués par appel d'offres.
Pourquoi
PSA rachète Aramisauto.com
Source : Le Monde
Depuis
le mois d’avril, le groupe PSA égrène avec constance et ténacité les thèmes de
son plan stratégique baptisé « Push to pass ». Un nouveau chapitre s’ouvre ce
lundi 17 octobre : l’objectif de devenir un acteur majeur – et mondial – du
véhicule d’occasion.
Le
fabricant des Peugeot, Citroën et DS a annoncé qu’il entre en négociations
exclusives avec Aramisauto.com, leader français de la vente en ligne de
voitures d’occasion, en vue de conclure une alliance capitalistique et
stratégique. PSA va acquérir la majorité du capital de la jeune société pour un
montant non divulgué. L’officialisation de l’opération ne pourra se faire qu’après
consultation des instances représentatives du personnel des entreprises et avis
favorable des autorités européennes anti-trust.
«
L’investissement de PSA est
conséquent », indique Guillaume Paoli, cofondateur d’Aramisauto.com avec
Nicolas
Chartier. Le constructeur rachètera les parts des fonds présents au capital et
apportera du cash à son nouveau partenaire.
«
PSA va nous fournir les
moyens de nous développer, en particulier à l’international », ajoute M. Paoli.
L’accord précise qu’Aramisauto, qui conserve son actuelle autonomie, a pour
objectif de doubler en moins de cinq ans ses 360 millions d’euros de chiffre d’affaires,
notamment en étendant ses offres à plusieurs marchés européens.
PSA
espère évidemment un retour pour cet investissement. « Cette alliance permettra
au groupe PSA de rentrer sur le marché de la vente en ligne de
véhicules d’occasion
aux côtés d’un leader », indique le communiqué diffusé par les deux
entreprises. Peugeot-Citroën est de son propre aveu peu présent sur le marché
français de l’occasion, qui représente 5,6 millions de véhicules vendus en 2015
contre 2,3 millions de véhicules neufs.
PSA mise
ainsi sur une petite pépite du secteur : une société fondée en 2001 qui affiche
1 million de visiteurs uniques chaque mois sur son site, mais qui propose aussi
des services par téléphone et dispose de 24 agences en France. Résultat : une
plate-forme qui a vendu 32 000 véhicules en 2016, la première du genre à
proposer à ses clients des autos reconditionnées dans un centre dédié, une
garantie « satisfait ou remboursé », la livraison et la reprise à domicile.
Lire aussi : PSA et Renault se livrent bataille en Iran
Cette
acquisition est la clé de voûte d’une réorganisation de l’activité véhicules d’occasion
du groupe. PSA a ainsi créé début septembre une unité d’affaires (Business
Unit) pour ce marché. Dans cette optique, le groupe souhaite développer ses
labels (Peugeot occasions du Lion et Citroën Select) partout dans le monde et s’apprête
à en créer un nouveau pour sa marque DS.
Marc
Lechantre, le patron de ce département a du pain sur la planche et un objectif
fixé par son président Carlos
Tavares : atteindre 800 000 ventes d’occasion
d’ici à
2021 et
multiplier par quatre les profits liés à cette activité.
BNP Paribas/Matmut: vers une filiale commune?
Source
: Le Figaro
BNP Paribas
est en négociations exclusives pour créer une filiale commune avec Matmut dans
l'assurance dommage, écrit mercredi le journal Les Echos, confirmant une
information déjà parue la semaine dernière dans la Lettre de l'Expansion.
Le groupe
bancaire et la société d'assurances, qui n'avaient pas commenté alors
l'information, n'étaient pas immédiatement disponible pour réagir mercredi
matin aux informations des Echos.
Selon la
Lettre de l'Expansion cette filiale commune serait détenue à 66% par BNP. La
co-entreprise compterait 750 salariés, son siège pourrait être à Rouen et
Matmut devrait y investir 90 millions d'euros.