REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 13 OCTOBRE 2016
Jeudi,
13. Octobre 2016
SOMMAIRE
Marché & Economie.................................................................................................................. 2
M. Sellal en visite officielle à Cuba : une amitié
indestructible............................................. 2
M. Abdeslam Chelghoum, ministre de l’agriculture : «
Développer toutes les filières »...... 3
Entrée en service le 1er novembre de la ligne
ferroviaire Alger-Zéralda............................ 4
Renflouement des caisses communales : Plusieurs
mesures prévues................................... 5
Pomme de terre : Convention entre la Cnma et des
organisations agricoles........................ 6
Les marchés à l’écoute de l’Opep........................................................................................... 6
L’e-paiement connait un début timide, une semaine
après son lancement.......................... 7
Pour développer ces 18 activités, les entreprises
algériennes ne paieront pas d’impôts..... 7
Commerce.................................................................................................................................. 8
Ce que vous allez débourser pour un smartphone
compatible 4G......................................... 8
Condor mise sur la diversification des produits...................................................................... 9
Sontrach à la conquête de nouveaux marchés au
Moyen-Orient.......................................... 9
Transactions & Contrats......................................................................................................... 10
JGC remporte un contrat de 1,4 milliard de dollars............................................................. 10
Cevital va investir 215 millions de dollars au Sri
Lanka....................................................... 11
Divers........................................................................................................................................ 11
Le chiffre du jour : Pertes de 1.000 milliards de
dollars...................................................... 11
M. Sellal en visite officielle à Cuba : une amitié
indestructible
Source
: El Moudjahid
Les
relations bilatérales algéro -cubaines, qui remontent à plus de 50 ans
d'existence, ont connu une véritable impulsion ces quinze dernières années,
touchant divers domaines de coopération.
Le Premier
ministre, Abdelmalek Sellal, a souligné hier à La Havane l’«excellence» des
relations algéro-cubaines, affirmant, que les deux pays allaient œuvrer pour
avancer «encore davantage». «Ma visite sera une occasion pour faire le point
sur l’état des relations entre les deux pays qui sont excellentes. Vous
connaissez la force des relations entre les deux pays, donc c’est un geste d’amitié
et de fraternité», a déclaré à la presse M. Sellal à son arrivée à l’aéroport
international José Marti. Le Premier ministre a ajouté qu’il se sentait «chez
lui» à Cuba, relevant, dans ce sens, qu’«on va avancer encore (dans les relations)
entre les deux pays». M. Sellal a indiqué également qu’il était porteur d’un
«message d’amitié et de fraternité» du Président de la République, Abdelaziz
Bouteflika, aux présidents Raul et Fidel Castro. «Je voudrais, au nom du
Président Bouteflika et au nom de tous les Algériens, saluer toutes nos sœurs
et tous nos frères cubains», a-t -il dit, ajoutant qu’il est à Cuba à l’invitation
des hautes autorités de ce pays «ami et frère». Le Premier ministre est
accompagné, lors de cette visite, du ministre d’Etat, ministre des Affaires
étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et du ministre
de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek
Boudiaf.
Excellence des
relations
L'Algérie et Cuba se sont
engagées, par la voie des plus hautes autorités des deux pays, à poursuivre
leurs efforts pour impulser leur coopération dans divers domaines tant sur le
plan économique que politique où les deux pays partagent les mêmes positions et
approches sur nombre de questions internationales. Ainsi, l'échange de visite
entre les deux Chefs d'Etats, MM. Abdelaziz Bouteflika et Fidel Castro, en 2000
et 2001 répondaient au souci et à l'ambition des deux pays d'intensifier et de
consolider davantage leurs relations dans tous les domaines. Cette volonté a
été réaffirmée par le Président Bouteflika dans son message adressé, en juillet
dernier, au président du Conseil d'Etat et du Conseil des ministres de Cuba,
Raul Castro Ruz, à l'occasion de la commémoration de la journée de la Rébellion,
en soulignant la régularité de la consultation et de la concertation qui
existent entre l'Algérie et Cuba, marquées par une convergence de vues sur les
principales questions régionales et internationale d'intérêt commun. "Ce
dialogue, utile et fructueux, sera, j'en suis convaincu, davantage approfondi à
la faveur de la prochaine visite à La Havane de notre Premier ministre, qui
constituera également une opportunité à saisir pour donner un nouveau souffle à
la coopération algéro -cubaine dans divers domaines", avait soutenu le
chef de l'Etat. Dans ce cadre que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal se
rendra à la Havane du mercredi au vendredi, à l'invitation du Premier
vice-président du Conseil d'Etat et du Conseil des ministres de Cuba, Miguel
Diaz Canel Bermudez, pour notamment consolider davantage les relations
traditionnelles d'amitié entretenues par les deux pays et procéder à un échange
de vues sur toutes les questions d'intérêt commun ayant trait à l'actualité
internationale et régionale. La solidité et l'exemplarité des liens entre les
deux pays avait fait dire au chef de l'Etat cubain, Raul Castro, lors d'une
visite de travail en
Algérie en
2009, que l'amitié algéro-cubaine était toujours "indestructible"
qu'il y a 50 ans.
La part du
lion à la Santé
La
coopération algéro-cubaine porte sur divers domaines, à l'instar de la Santé,
le Tourisme, l'Hydraulique, l'Enseignement supérieur et la Recherche
scientifique, l'Education, le Sport, la Pêche, l'Agriculture et le
Développement rural, ainsi que la culture. Mais le secteur de la Santé se
taille la part du lion de la coopération algéro-cubaine, considérée comme la
"locomotive" de la coopération bilatérale, avec plusieurs accords de
partenariats, en particulier dans le domaine de l'ophtalmologie. Plus de 900
praticiens et techniciens cubains exercent en Algérie dans le domaine de la
santé, déployés à travers plusieurs wilayas du pays, en particulier le Sud.
Cette coopération est appelée à s'élargir pour assurer une couverture globale
de tout le territoire national, notamment en matière de santé mère/enfant et de
lutte contre le cancer. A ce titre, les travaux de la 20e session de la
commission mixte algéro-cubaine de coopération avaient été sanctionnés, en mai
dernier, par la signature d'un accord-cadre sur la coopération sanitaire et
d'un procès -verbal de coopération dans plusieurs secteurs. Les deux pays
avaient convenu d'actualiser les aspects juridiques en matière d'oncologie, de
néphrologie et urologie, d'ophtalmologie et de santé maternelle et infantile,
et de développer les perspectives de coopération bilatérale dans les autres
secteurs.
Le ministre
du Commerce extérieur et de l’investissement étranger, Rodrigo Malmierca Diaz
avait réaffirmé, dans ce sillage, la disponibilité de son pays à renforcer la
coopération bilatérale dans le domaine du transfert de technologie et de la
fabrication de médicaments, se disant satisfait de "la nouvelle vision
stratégique
et de la coopération fructueuse entre l'Algérie et Cuba" L'Algérie et Cuba
ont plaidé, à maintes reprises, pour la promotion et l'élargissement de leur
coopération économique en vue de les hisser au niveau de leurs relations
politiques, qualifiées d' "excellentes".
M. Abdeslam Chelghoum, ministre de l’agriculture
: « Développer toutes les filières »
Source
: El Moudjahid
Le ministre
de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdeslam Chelghoum, a
affirmé hier, que la stratégie de son secteur pour le prochain quinquennat est
basée sur la valorisation de tous les efforts consentis durant ces dernières
années, pour le développement de toutes les filières de production. M.
Chelghoum, a annoncé à ce titre, la publication d’un décret pour régler le
problème des terres agricoles dites «Arch» (communautaire), de manière
définitive.
Abdeslam
Chelghoum qui intervenait sur les ondes de la Radio nationale a souligné le
grand travail qui reste à réaliser dans le secteur afin de développer les
différentes filières, telles que celle du lait notamment, des céréales, des
fruits et légumes et celle de l’arboriculture. Il soulignera également l’effort
entamé par son département depuis plus d’une décennie, et qui vise à développer
les industries de transformation agroalimentaire et la création de mutualités
agricoles qui contribueront au plafonnement des prix des fruits et légumes qui
connaissent, selon le ministre, une grande spéculation.
Le
ministre a fait savoir également que la valeur de la production agricole
dépasse aujourd’hui les 30 milliards de dollars. Ce chiffre est, selon le
ministre, le fruit de
l’effort
consenti par le gouvernement les agriculteurs, les éleveurs, les producteurs
ainsi que les pêcheurs. « Cette production a permis d’enregistrer une
croissance de près de 7% », s’est réjoui le ministre, qui a souligné toutefois,
qu’il n’était point question de dormir sur ses lauriers, mais de poursuivre ces
efforts. Amené à s’exprimer au sujet de la pêche et de l’aquaculture, l’invité
de la radio a n’a pas omis de mettre en exergue les moyens mis pour le
développement de ce secteur, qui connaît une limitation de la production qui ne
dépasse pas les 100.000 tonnes par an. Il faut souligner que les besoins des
Algériens en cette ressource, sont de l’ordre de 200.000 tonnes. Le ministre a
affirmé à ce propos que le manque enregistré doit être comblé par l’investissement
dans la filière de l’aquaculture, invitant à l’occasion les investisseurs
privés à investir dans le domaine en partenariat avec des investisseurs nationaux
ou étrangers.
Publication
prochaine d’une instruction ministérielle pour le règlement du problème des
terres agricole dites ‘‘Arch’’
Concernant
le règlement des terres agricoles appelées communément ‘‘Arch’’ et communales,
et qui représentent 70% des terres agricoles fertiles en Algérie, le ministre
de l’Agriculture et du Développement rural, a annoncé que son département
publiera dans les prochains jours, une instruction ministérielle pour trancher
dans tous les contentieux relatifs aux terres qui relèvent du domaine public de
manière définitive, tout en indiquant que les pouvoirs publics ont prévu de
faciliter l’octroi des prêts aux investisseurs dans ces terres.
Le ministre
a rappelé dans le même ordre d’idées que toutes les lois en vigueur, dont celle
de 25-90 et la loi 15-08 et encore la 03-10, ont tranché sur cette
question,
en attendant la publication de cette instruction pour régler définitivement
tous les contentieux liés à la même problématique. Il précisera également que
les terres dont la propriété est privée, verront la question de leur devenir
être déterminée par le code civil.
Des
contrats de concession au profit de 175.000 agriculteurs
Au
sujet de l’octroi des contrats de concession, le ministre a fait savoir que l’Office
national des terres agricoles a étudié quelque 186.630 dossiers, dont 175.728,
ont reçu un avis favorable, tandis que le reste des dossiers est toujours en
cours d’étude. Il a estimé que les superficies qui ont été réglées au niveau
des domaines, dépassent les 2.400.000 hectares, soulignant que l’activité
économique est ouverte sur ces surfaces.
Création de
4 groupements économiques pour la restructuration des fermes pilotes
Abdeslam
Chelghoum, qui a évoqué également l’opération de développement des fermes
pilote, a précisé que ces fermes dont le nombre est de 168 à travers le pays,
ont été restructurées par la création de 4 groupements économiques. Ces fermes
ont été réparties sur ces groupements selon les spécialités et les régions,
affirmant que ces fermes seront ouvertes à l’investissement et au partenariat
dans le cadre de la loi en vigueur.
Au
sujet de la perturbation enregistrée dans le domaine de la production des
olives, Abdeslam Chelghoum a admis le retard enregistré dans ce secteur,
notamment par rapport aux pays voisins de la Méditerranée. Il fera savoir à ce
titre que pour rattraper ce retard, de grandes surfaces ont été consacrées à
travers le pays, pour la
plantation
d’oliviers, au niveau notamment des domaines forestiers. Le ministre prévoit
une bonne production de cette matière pour cette saison d’autant plus que la
surface plantée dépasse 300.000 hectares actuellement.
Le
ministre prévoit une bonne saison également en ce qui concerne la production
des pommes de terre et des agrumes.
Entrée en service le 1er novembre de la ligne ferroviaire
Alger-Zéralda
Source
: El Moudjahid
Le
lancement de cette ligne à raison d'un train toutes les 30 minutes sera
l'occasion de lancer le billet unique pour le train, le tramway, le métro et
les bus relevant de l'ETUSA.
«À partir
du 1er novembre, Zéralda sera à moins d’une heure d’Alger par train. La
nouvelle ligne ferroviaire électrifiée reliant la grande agglomération de la
côte ouest de la capitale à Birtouta (ouest d’Alger), puis à Alger sera mise en
service à l’occasion de la célébration du déclenchement de la guerre de
Libération nationale », tels sont les propos annoncés par le directeur général
de l’Agence des investissements ferroviaires (Anesrif), lors d’un entretien
accordé à la presse. M. Azzeddine Fridi a fait savoir que cette nouvelle ligne
ferroviaire permettra, de relier le centre-ville d’Alger à Zéralda en moins d’une
heure, en passant par Birtouta. «Ce qui représente un gain de temps
considérable par rapport à la route, aujourd’hui unique moyen pour se rendre de
Zéralda à Alger, notamment, en période de pointe, il faut au moins une heure et
demie pour se rendre d’Alger-Centre à Zéralda», a-t-il expliqué.
Ouvrant une
parenthèse pour parler des performances de ces trains, Azzeddine Fridi a
indiqué que «le temps de parcours du train rapide sans arrêt entre Zéralda et
Alger sera de 30 minutes. Avec les arrêts dans les stations, il faut compter 40
minutes». Le responsable a affirmé qu’à une vingtaine de jours de la mise en
service de ce train, tout le monde est à pied d’œuvre sur le chantier.
«Des ouvriers, des ingénieurs sont
mobilisés pour les travaux de finition et les dernières retouches. Aux stations
de Zéralda et de Sidi Abdallah, il ne reste plus que quelques travaux de
finition. Tout est quasiment prêt pour la circulation des trains », a-t-il dit.
Concernant la cadence de circulation, le responsable a indiqué qu’elle est
fixée à deux trains par heure. «D’après notre conception de la ligne, nous
avons prévu la circulation de deux trains par heure et par sens, soit un train
chaque demi-heure pour chaque sens. Ensuite, s’il faut augmenter cette
fréquence, ça sera faisable.» Pour ce qui est des stations prévues, cette ligne
reliera donc, la localité de Birtouta à Zéralda via la ville nouvelle de Sidi
Abdallah, mais permettra également de relier les communes de Birtouta, Ouled
Chebel, Tessala El Merdja, Douéra et Rahmania à travers cinq gares : Birtouta,
Tessala El Merdja, Sidi Abdallah, pôle universitaire de Sidi Abdallah et
Zéralda. Les premiers essais de circulation de trains sur cette nouvelle ligne
devraient avoir lieu le 25 octobre au plus tard, assure M. Fridi. Ce projet a
nécessité la mobilisation de près 1.000 ouvriers et cadres aussi bien Algériens
qu’étrangers. La ligne est composée de 20 ouvrages d’arts dont 4 viaducs, 5
ponts ferroviaires, 7 ponts routiers, 2 tunnels, 2 ouvrages de soutènement et
une sous-station électrique située à Tessala El Merdja.
Un coût de 35
milliards de dinars
Concernant
le coût de la construction de cette ligne ferroviaire, longue de 21 kilomètres,
M. Fridi, évoque un montant de quelque 35 milliards de dinars. «Sa réalisation
aura duré cinq années et n’a pas été facile, le projet devait être livré en
décembre 2015. Mais en raison des problèmes d’expropriation et des déplacements
des réseaux d’eau notamment, l’achèvement des travaux était prévu pour la fin
de l’année. Toutefois, après concertation avec le ministère des Transports et
des Travaux publics, nous avons décidé de livrer le projet pour la date
historique du 1er novembre pour montrer que l’Algérie va résolument de l’avant»,
a-t-il indiqué.
«C’est un
projet qui s’inscrit dans l’aménagement ferroviaire de la région algéroise et
dont la réalisation a été confiée à un groupement d’entreprises algéro-turc
sous la supervision d’un groupement d’études algérien. Le projet en question a
démarré en juin 2011, cependant il a connu quelques contraintes exogènes qui l’ont
empêché d’avancer, à l’instar des problèmes liés à l’expropriation. Et comme il
s’agit d’un projet linéaire et non ponctuel, il y avait, donc, un problème à
chaque mètre. Une fois toutes ces contraintes levées, nous avons mis le paquet
pour réaliser des gares qui répondent aux normes internationales», a-t-il tenu
à préciser. Dans cette optique, l’on apprendra que les pouvoirs publics
préconisent d'accompagner cette ligne ferroviaire par des parkings au niveau
des stations pour diminuer l'utilisation des voitures. Détaillant l’avancement
record des travaux, le DG explique, que son entreprise a dû entreprendre des
décisions efficaces et rapides : «Nous avons réalisé un viaduc en deux mois
grâce à une méthodologie de poussage toute nouvelle. C’est un viaduc long de
180 mètres avec une portée de 40 mètres. C’est le dernier point de raccordement
de la ligne, d’où la concentration des travaux», explique le responsable de l’Anesrif.
Azzeddine Fridi a, par ailleurs,
affirmé que
l’extension de cette ligne vers Gouraya (Tipasa) d’un côté et Ain Benian de l’autre
est inscrite en études. «Les études préliminaires d’identification de la ligne
Zéralda - Gouraya sont achevées et seront bientôt présentées aux autorités
concernées. Pour la ligne Zéralda - Ain Benian, les études sont en cours»,
a-t-il révélé.
Renflouement des caisses communales : Plusieurs mesures
prévues
Source
: El Moudjahid
Un
dispositif sera mis en place, dès 2017, pour conforter les ressources
financières des communes à travers le renforcement de leur patrimoine
immobilier et des mesures fiscales, apprend l’APS auprès d'un haut responsable
du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales.
Parmi les
mesures prévues par ce dispositif est la promulgation d'un texte réglementaire
à la fin 2016 fixant les modalités de transfert de la propriété de certains
biens vers les communes, indique le directeur des ressources et de la
solidarité financière locale auprès de ce ministère, M. Azzedine Kerri. C'est
dans ce sens que dès 2017, les communes deviendront propriétaires des 100.000
locaux commerciaux réalisés dans le cadre du programme "100 locaux par
commune" lancé en 2005. Gérés jusque-là par le dispositif de soutien à l’emploi
des jeunes, ces locaux seront introduits dans le patrimoine des communes
lesquelles les loueront selon leur "valeur vénale". "Les jeunes
bénéficiaires du dispositif de l’emploi des jeunes avaient été exonérés pendant
10 ans du paiement du loyer de ces locaux. Dès 2017, ils seront appelés à payer
les loyers à la commune", fait savoir M. Kerri. C'est dans ce sens qu'un
arrêté interministériel sera bientôt publié
pour
définir la valeur vénale de ces locaux commerciaux. D’autre part, le patrimoine
immobilier communal inclura, dès 2017, les 700 marchés de proximité qui
devraient d’être finalisés et livrés d’ici la fin de l’année en cours par
Batimetal (groupe public de BTPH). Ces patrimoines s’ajouteront aux biens
immobiliers dont disposent actuellement les communes, se composant globalement
de 202.000 biens immobiliers dont 113.000 locaux commerciaux et 65.000 locaux à
usage d’habitation ainsi que d'autres équipements (piscines, parkings, crèches
communales ...). Grâce à ce transfert de propriétés au profit des communes, le
même responsable estime que la part de leurs ressources financières
patrimoniales devrait passer de 10,3% de l’ensemble des ressources financières
communales en 2016 à 20% en 2017, soit de 17 milliards de dinars (mds DA) en
2016 à plus de 30 mds DA en 2017. Selon lui, ces ressources patrimoniales
pourront compenser plus de la moitié du manque à gagner en matière de Taxe sur
l’activité professionnelle (TAP) dont le taux avait été réduit pour passer de
2% à 1% par la loi de finances complémentaire 2015. Ce qui a engendré un manque
à gagner de 50 mds DA du fait d’une baisse de 36% du produit de cet impôt dédié
exclusivement aux collectivités locales. L'autre mesure de soutien aux
collectivités qui sera introduite en 2017 est l’augmentation du taux de la Taxe
sur la valeur ajoutée (TVA). Le projet de loi de finances 2017 (PLF 2017),
adopté la semaine dernière par le Conseil des ministres, a relevé le taux de la
TVA en passant de 7% à 9% pour le taux réduit, et de 17% à 19% pour le taux
normal. Sachant que 10% de la TVA va directement au budget des communes, l’augmentation
de ces taux contribuera à son tour à compenser la baisse en matière de TAP,
note M. Kerri. Le PLF 2017 introduit également une autre mesure qui bénéficiera
aux communes frontalières en les faisant profiter du produit de la TVA sur
l'importation affectée actuellement à la Caisse de
solidarité
et de garantie des collectivités locales (CSGCL). "Grâce à cette mesure,
certaines communes qui ont actuellement 5 mds DA de recettes verront leurs
recettes augmenter à 60 mds DA", précise le même responsable. Néanmoins,
ajoute-t -il, le gouvernement "a refusé d’introduire de nouvelles
impositions au profit des communes en 2017 pour ne pas pénaliser le pouvoir d’achat
du citoyen et a donc opté pour une réadaptation de la fiscalité locale en
améliorant essentiellement le recouvrement". Par ailleurs, le recouvrement
des recettes fiscales, qui représente une lourde charge pour les services
financiers, va relever des prérogatives des collectivités locales qui prendront
ainsi en charge la régie des recettes dès 2017", fait-il savoir.
Vers un code
de la fiscalité locale
Interrogé
sur les efforts des communes en termes d’optimisation des recettes, M. Kerri
considère qu'il y a une ''normalisation'' constatée en matière des dépenses de
fonctionnement des communes en 2016, couplée à une amélioration dans le
recouvrement des ressources patrimoniales suite aux instructions données par le
gouvernement. Sur ce point, il cite le cas de 14 communes côtières autorisées à
installer des camps de toile sur leur territoire avec un relèvement de la taxe
de séjour. Leurs ressources globales ont ainsi augmenté de 200% passant de 228
millions DA durant la saison estivale de 2015 à 670 millions DA de celle de
2016, tandis que leurs dépenses ont été divisées par cinq entre les deux
saisons estivales passant de 10 mds DA en juillet-août 2015 à 2 mds DA en
juillet-août 2016. Outre l'ensemble de ce dispositif, les groupes de travail
installés pour enrichir la réforme de la fiscalité locale se penchent toujours
sur ce dossier qui sera évalué lors de la prochaine réunion gouvernement-walis
prévue incessamment, selon lui. Mais pour une meilleure maîtrise de la
fiscalité locale, le même responsable
suggère
l'élaboration d'un code de la fiscalité locale qui prendra en charge le volet
local de la fiscalité partagée actuellement entre le budget de l’Etat (IRG,
TVA, IFU, la vignette) et les collectivités locales, en plus de la fiscalité
dédiée uniquement aux collectivités comme la TAP, l’impôt foncier, la taxe d’assainissement
ou les droits de stationnement. Pour rappel, à la fin 2015, près des deux tiers
des 1.541 communes du pays ont été classées "pauvres", alors que les
communes "riches" ne dépassaient pas les 7%.
Pomme de terre : Convention entre la Cnma et des
organisations agricoles
Source
: El Moudjahid
La Caisse
nationale de mutualité agricole (Cnma) a signé mardi dernier une convention de
partenariat avec deux organisations agricoles nationales pour assurer des
couvertures assurantielles pour la pomme de terre, indique un communiqué de la
Cnma. Les deux organisations agricoles avec lesquelles la Cnma a signé cette
convention sont la Fédération nationale des producteurs de pomme de terre (Fnppt)
et l'Office national interprofessionnel des légumes et des viandes (Onilev). Ce
partenariat triangulaire est destiné aux exploitants agricoles (producteurs,
transformateurs, stockeurs) adhérents de la filière pomme de terre via la Fnppt
et l’Onilev lesquelles sont directement impliquées dans le dispositif de
système de production et de régulation et de soutien. Il s'agira de permettre
aux adhérents de ces deux organisations professionnelles de bénéficier des
avantages offerts par la Cnma via des couvertures assurantielles adaptées,
explique la même source.
Ces
couvertures assurantielles serviront à sécuriser les revenus des agriculteurs à
travers la prise en charge des risques liés à leurs activités telle l'assurance
"perte de
rendement",
et la prise en charge des risques "bris de machine" pour les
entrepôts frigorifiques, les risques de "perte de produits en entrepôts
frigorifiques" et autres couvertures relative aux installations,
équipements...
Ces trois
opérateurs économiques du secteur agricole s'associent à travers ce partenariat
en vue de participer au développement du secteur et l'accompagnement des
agriculteurs dans leurs activités pour garantir une traçabilité des soutiens
octroyés par les pouvoirs publics aux producteurs de pomme de terre. Il s'agit
aussi d'accompagner et de conseiller les agriculteurs par des visites d'experts
de la Cnma, indique le communiqué.
Les trois
signataires de ce partenariat organiseront prochainement des journées de
sensibilisation et d'information au bénéfice des exploitants adhérents à
travers le territoire national.
Les marchés à
l’écoute de l’Opep
Source
: Liberté
Pour la
première fois, l’Opep, emmenée par l’Arabie saoudite, cherche à associer les
États -Unis aux efforts de stabilisation des marchés pétroliers.
Les cours
du pétrole sont sur une bonne pente, dopés par des déclarations encourageantes
sur les intentions de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et
de pays non-Opep d’agir ensemble sur l’offre pétrolière mondiale. Les marchés
restent à l’écoute de l’Opep, une organisation qui tente de convaincre les pays
qui n’en sont pas membres de se joindre à ses efforts et d’enrayer la déprime
des prix. Les ministres du Qatar, des Émirats arabes unis, de l’Algérie, du
Venezuela, de la Russie et du Mexique ont participé, hier, à une réunion à huis
clos en marge du Congrès mondial de l’énergie à Istanbul dont les travaux
prendront fin aujourd’hui. Ils se sont mis d’accord pour
organiser
une rencontre technique de l’Opep les 28 et 29 octobre, à Vienne.
L’objectif
assigné à cette réunion est de trouver le meilleur moyen pour équilibrer les
marchés dans l’intérêt de tous, pas seulement des producteurs et exportateurs
mais aussi de l’économie mondiale. Une invitation va être envoyée à certains
pays-clés non-membres de l’Opep. Et, élément de taille évoqué par les Russes à
Istanbul, selon le ministre russe de l’Énergie, Alexander Novak, les “États-Unis
seraient invités à la réunion de Vienne”. Il reste à savoir, cependant, si les
Américains acceptent d’y participer. C’est la première fois que l’Opep, emmenée
par l’Arabie saoudite, cherche à les associer aux efforts de stabilisation des
marchés pétroliers. Riyad semble vouloir ainsi changer de stratégie, tendant la
perche à des compagnies américaines qui ont d’énormes difficultés financières
en raison de l’arrêt (sur plusieurs sites) des activités de forages dans le
schiste.
L’Arabie
saoudite ne voudrait pas s’en faire des ennemis, indéfiniment. Le problème est
que les sociétés pétrolières et gazières américaines s’en méfient toujours,
car, elles ne se sont pas remises de la guerre des prix que leur aura imposée
le royaume, depuis la mi-juin 2014, Riyad s’est enlisée dans une guerre des
prix, ne souhaitant pas que ces compagnies américaines grignotent sur ses parts
de marché, par la grâce du schiste. Et si elles ne veulent pas toucher à leurs
productions, personne ne peut les obliger à le faire. Pas même le ministère de
l’Énergie aux États-Unis. Celui-ci n’aura pas de prise sur des entreprises
privées qui ont l’ambition de reprendre du service, si jamais les cours du
pétrole remontent. La situation est, par ailleurs, différente en Russie où le
pouvoir politique a de l’influence sur un secteur pétrolier dominé par les
entreprises publiques (Gazprom et Rosneft). Et, Moscou
paraît
sensible aux appels de l’Opep de réduire la production pétrolière et de
rééquilibrer les marchés et tout le monde en tire profit, pays Opep et
non-Opep. La Russie, aujourd’hui sous embargo imposé par les Occidentaux à
cause de la crise ukrainienne, traverse une mauvaise passe. Elle tient le même
discours que l’Opep, insistant sur la nécessité de ne pas laisser faire le
marché. Elle a tenu bon pendant deux ans. Mais les nuages qui s’accumulent à
Moscou, risquent d’assombrir l’horizon. La preuve, le ministère russe des
Finances prévoit un déficit budgétaire de 3,2% du PIB en 2017, supérieur pour
la deuxième année de suite à l’objectif de 3% fixé par Vladimir Poutine, selon
le projet de budget publié hier.
Ce
projet, qui doit être discuté aujourd’hui en Conseil des ministres puis
transmis au Parlement le 28 octobre prochain, prévoit des revenus de 13 436
milliards de roubles (194 milliards d’euros au cours d’hier) pour des dépenses
de 16 181 milliards de roubles (234 milliards d’euros).
Cela
correspond, vu les prévisions de produit intérieur brut, à un déficit de 3,2%
contre 3,7% prévu en 2016, alors que les budgets étaient proches de l’équilibre
avant la crise provoquée par la chute des cours du pétrole et les sanctions.
L’e-paiement
connait un début timide, une semaine après son lancement
Source
: Maghreb Emergent
Une semaine
après le lancement de l’e-paiement en Algérie, le ministre délégué auprès du
ministre des finances, chargé de l’économie numérique et de la modernisation
des systèmes financiers, Mouatassem
Boudiaf
revient avec des chiffres sur le début de l’opération.
L’e-paiement
connait un début timide, une semaine après son lancement en grande pompe lors d’une
cérémonie qui a réuni des officiels. Les chiffres avancés mardi par le ministre
délégué auprès du ministre des finances, chargé de l’économie numérique et de
la modernisation des systèmes financiers, Mouatassem Boudiaf contrastent avec l’engouement
qu’on promettait, après des années de retards.
Selon
Mouatassem Boudiaf, le portail informatif Bitakati-l’intermédiaire entre le
client et sa banque sur lequel on peut demander une carte interbancaire et le
mot de passe- mis à la disposition des futurs usagers du paiement électronique
n’a enregistré que 6000 visites dont 1000 à partir de l’étranger pour 260
transactions.
Pourtant le
potentiel est là. Selon le ministre, 1,3 millions de cartes CIB ont été
distribuées dont 500.000 possèdent déjà leurs mots de passes. Ainsi, afin de
mieux promouvoir le paiement électronique, une compagne de sensibilisation est
prévue pour bientôt, dans les trois langues française, arabe et amazighe sous
forme de vidéos et sms ainsi que la mise en marche 24h/24 d’un numéro vert accessible
gratuitement à partir des téléphones fixe et des trois opérateurs (Djezzy,
Ooredoo et Mobilis).
« La
modernisation des systèmes financiers est indispensable », affirme le ministre.
« Maintenant que tout est normalisé et régularisé, les web-marchands prêts
peuvent être intégrés facilement dans le système », a-t-il précisé.
Aller vers les
grands facturiers
Sur les
mesures de sécurité, Moutassem Boudiaf rassure que des dispositifs de lutte
contre la fraude ont été mis en place, précisant que le nombre de banques
adhérant à cette opération est passé de 11 à 13 banques (six publique et sept
privées).
Le prochain chantier est,
selon lui, est de convaincre les grands facturiers d’adhérer au projet. Il s’agit
notamment de l’Algérienne des Eaux, Sonelgaz et la
CASNOS.
M. Boudiaf
affirme par ailleurs qu’un projet de migration technologique de sept millions
de cartes de retrait d’Algérie Poste vers les cartes de paiement est en cours
de préparation.
Le ministre
reste optimiste quant à l’avenir de la monétique nationale avec le lancement du
e-paiement en Algérie, annonçant qu’une grande partie des objectifs tracés
seront réalisés d’ici le mois d’avril prochains.
Pour développer ces 18 activités, les
entreprises algériennes ne paieront pas d’impôts
Source
: Algérie Focus
Le
gouvernement voudrait encourager la recherche et le développement dans les
entreprises. A cet effet, deux ministères, à savoir ceux des finances et de l’Enseignement
supérieur et de la recherche scientifique, ont signé conjointement un arrêté
qui «fixe une liste de 18 activités de la recherche et développement en
entreprise et bénéficiant d’une déduction de l’impôt sur le revenu global (IRG)
et de l’impôt sur le bénéfice des sociétés (lBS)».
L’objectif
étant d’encourager les entrepreneurs à opter pour ces activités qui sont
concernées donc par ces déductions d’impôts. Ces activités sont «l’agriculture,
forêts, espaces naturels et ruraux, la pêche et aquaculture, les ressources en
eau, l’environnement et promotion du développement durable, la prévention des
catastrophe naturelles et protection contre les risques majeurs, l’exploration
et exploitation des matières premières, la valorisation des matières premières
et industries, les sciences fondamentales, les énergies renouvelables, les
hydrocarbures, les technologies de l’information et de la communication, les
technologies industrielles, la biotechnologie, l’habitat, construction et
urbanisme, les travaux publics, la santé, les transports et enfin le
développement des régions arides, semi-arides, montagneuses lutte contre la
désertification».
L’article
2 de cet arrêté stipule que «par activité de recherche développement, il est
entendu toute activité portant sur la création ou l’amélioration d’un produit,
d’un procédé, d’un process, d’un programme ou d’un équipement, devant subir une
amélioration substantielle et qui ne résulte pas d’une simple utilisation de l’Etat
des techniques existantes». En ce qui est de la faisabilité, l’article 3
signale que «l’entreprise est tenue de déclarer le montant engagé à l’institution
nationale chargée du contrôle de la recherche scientifique au niveau du
ministère chargé de la recherche scientifique».
«Après
la déclaration du montant engagé et la validation de le la recherche, une
attestation est délivrée à l’entreprise dans un délai de 45 jours», ajoute-t-on
encore. Par ailleurs, l’article 4 préconise que «l’octroi de la déduction de l’impôt
sur le revenu global (IRG) ou de l’impôt sur le bénéfice des sociétés (lBS),
est subordonné à la souscription par l’entreprise, à l’appui
de la
déclaration à l’administration fiscale, d’un engagement de réinvestissement du
montant correspondant aux dépenses admises en déduction, engagées dans le cadre
de la recherche développement». Les autorités veulent tout mettre en œuvre pour
soutenir la recherche et le développement dans l’entreprise.
COMMERCE
Ce que vous allez débourser pour un smartphone compatible
4G
Source
: Le Soir d’Algérie
La 4G est
désormais disponible dans neuf wilayas (trois pour chaque opérateur), et
probablement bientôt pour d’autres wilayas du pays. Outre un nouvel abonnement
4G ou un switch de la 3G vers la 4G, un smartphone compatible est nécessaire.
Les tarifs pratiqués en Algérie offrent un large choix aux usagers, même si,
pour avoir un terminal mobile de bonne facture, il faut mettre le prix.
Le débit
théorique de la 4G est dix fois supérieur à celui de la 3G. Naviguer ou
télécharger à plus de 60 Mbps nécessite donc un terminal (smartphone, tablette
ou clé internet) compatible. Les trois opérateurs proposent des packs 4G et
signalent sur leurs sites Web respectifs les smartphones compatibles avec la 4e
génération de l’internet mobile. Les prix des opérateurs varient de 11 000 à 17
000 DA, selon que l’achat du smartphone se fait avec ou sans abonnement à un
des forfaits proposés. Parmi les terminaux mobiles mis en vente dans le cadre
des packs, il n’y a pour le moment que quatre modèles. Le Huawei Y3 II que
propose Djezzy dans le cadre de ses quatre forfaits «Line», ainsi que le Condor
P5, l’Iris Vox Live et Iris Vox 4, proposés par Mobilis dans ses offres «Win
4G». En dehors des offres
des opérateurs (à la
rédaction de cet article, celles de Ooredoo ne sont pas encore annoncées), le
marché des terminaux mobiles propose une large gamme de différentes marques de
smartphones 4G, certains de dernière génération. Autant dire dès maintenant, qu’un
smartphone compatible 4G à moins de 10 000 DA est quasiment inexistant sur le
marché algérien (voir site WebStar- Electro). L’unique modèle en vente est le
Pixi 3 d’Alcatel, un smartphone à 9 000 DA environ, mais aux caractéristiques
techniques très faibles : écran 4.5 pouces, 512 Mo RAM, et 4 Go de mémoire
interne. Autant se placer directement sur une gamme plus haute, même plus
chère, mais qui garantit que vous ne changerez pas de smartphone au bout de
quelques semaines d’utilisation, car à 512 Mo de RAM et 4 Go, vous allez ramer
et devoir faire un choix très rigoureux sur les applications à installer. Dans
la fourchette des smartphones dont le prix varie entre 10 000 et 20 000 DA, les
compatibles 4G ne sont pas très nombreux. Le choix doit se faire entre les
modèles de cinq marques qui, en dehors de l’écart entre les prix, offrent des caractéristiques
d’affichage et de mémoire très proches. Une majorité des smartphones de cette
fourchette de prix offre un écran d’affichage 4.5 ou 5 pouces, 1 Go de RAM et 8
Go de mémoire interne. Différents modèles de plusieurs marques sont dans cette
catégorie : Samsung (Galaxy Core Prime, J1 et J2), Alcatel Pop 4), LG (Leon),
Huawei (Y5 et Y6), Doogee (Valencia), Lenovo (A6000 et A2010), et la marque
algérienne Stream System (B3 Maxy). Les prix affichés varient entre 12 000 et
19 500 DA.
Plus de choix dans
le moyen de gamme
Dans la
tranche de prix entre 20 000 et 40 000 DA, le choix est largement plus
important, en qualité et en nom de marque. C’est dans cette catégorie qu’on
trouve au moins cinq modèles de smartphones algériens
quatre de Condor et un de
Stream System). Le Condor Allure A9 Plus (5.2 pouces, 1 Go RAM et 32 Go mémoire
interne) est à 39 000 DA. Au même prix on trouve des smartphones de Huawei
Ascend G7 (5.5", 2 Go RAM, 16 Go), Lenovo Vibe P1 (5.5", 2 Go RAM, 32
Go) et le Samsung J7 (5.5", 2 Go RAM, 16 Go). A 32.000 DA, on trouve dans
les spécificités (5", 2 Go RAM, 16 Go) : le Wiko Highway Star, le Sony
Xperia M4, et le Doogee F3 Pro. Et dans la tranche des 25 000 DA, on retrouve
Condor avec son smartphone Plume P8, Iron de Stream System, et le Wiko Ridge
4G, tous dotés d’un affichage 5.5", 2 Go RAM et 16 Go de mémoire interne.
Le choix devient restreint dans la catégorie 40 000 à 60 000 DA, pratiquement
tous avec un affichage 5", 2-3 Go de RAM, 16-32 Go de mémoire interne. Le
Sony Xperia Z3 et le Condor Allure A100 sont autour de 58 000 DA, avec un
avantage certain pour le A100 qui est doté d’un écran de 6 pouces, de 3 Go de
RAM, et de 64 Go de capacité mémoire. A 57 000 DA environ, on trouve quatre
modèles de Samsung (A7, A5, Note 3, S5), tous à 16 Go de mémoire, à 2-3 Go de
RAM, et dont l’affichage varie de 5.1 à 5.7". Les terminaux du chinois
Huawei sont proposés entre 55 000 et 40 000 DA, l’Ascend Mate 7, le G8, et l’Ascend
P7. Toutes ces marques sont présentes dans le haut de gamme (plus de 70 000
DA), Samsung, Sony, Huawei, LG, et bien sûr les différents modèles de l’iPhone
d’Apple.
Les tablettes
4G
Les
dizaines de marques que l’on trouve dans les smartphones compatibles 4G se
réduisent à deux principales, à savoir Samsung et Apple. Plusieurs modèles
cellulaires de l’iPad d’Apple sont compatibles 4G. Cela va de l’iPad Mini
Retina (7.9", 1 Go RAM, 16 Go) à environ 68 000 DA, à l’iPad 4 Retina
(9.7", 1 Go RAM, 128 Go) à 92 400 DA, iPad Air (128 Go) à 120 000 DA, et
les deux iPad Pro à écran 12.9" et 4 Go RAM, à 133 000
DA pour la
version 32 Go de mémoire et 179 000 DA pour celle de 128 Go. Le Samsung Galaxy
Tab S (10.5", 2 Go RAM, 32 Go) et le Note 8.0 (8", 2 Go RAM, 16 Go)
sont respectivement à 74 000 et 37 000 DA. Avec Xperia Z2 et Z3 Tablet
(10.1", 3 Go RAM, 16 Go), Sony se fraye une place modeste dans le marché
des tablettes haut de gamme, pour un prix de l’ordre de 66 000 DA.
Condor mise sur la diversification des produits
Source
: Liberté
Les responsables de Condor
Electronics, leader algérien des produits électroniques, électroménagers et IT,
opère actuellement une mue autant dans ses rangs qu’en termes d’image. “Aujourd’hui,
nous procédons à la réouverture du show-room d’Oued Semar qui a subi une
rénovation dont les travaux ont duré un peu plus de trois mois. Inauguré en
2006, il est l’un des plus anciens de nos show-rooms qui a nécessité un lifting
que nous avons voulu en adéquation avec la charte mise en place par la marque”,
nous a déclaré Miloud Bouderbala, directeur régional centre, qui a procédé à la
réouverture aux côtés de la nouvelle équipe qui constitue désormais la colonne
vertébrale de Condor, à savoir Aït Saâdi Massinissa, directeur exécutif des projets
et développement des projets, et Philippe Cartallier, directeur marketing,
ainsi que Hana Lamidi, directrice PR et communication institutionnelle. “Dans
une démarche de proximité, nous continuons de nous démarquer par nos produits
de qualité, notre avancée technologique mais aussi par les services que nous
offrons aux consommateurs”, a indiqué Bouderbala, expliquant qu’“il est normal
dans le parcours d’une entreprise d’étendre ses activités et d’avoir des
ambitions orientées autant sur le national que l’international. Mais le client
algérien restera au centre
de
toutes nos préoccupations”. Le responsable régional de Condor, qui a insisté
sur la qualité des produits et surtout sur le service après-vente, avance l’existence
de 138 show-rooms qui couvrent les 48 wilayas, avec le support de 272 points
service après-vente en 2016, avec en prime l’apparition de smart shop. Une
avancée considérable, en effet, en termes de déploiement mais aussi pour ce qui
est de la diversification des produits qui constitue un atout majeur dans la
politique commerciale. S’étalant sur 200 m2, le nouveau show-room renseigne
justement sur la richesse de la gamme présentant également les nouveaux
produits dont notamment l’Oled TV (55’’ et 65’’), premier téléviseur algérien
doté de la technologie Oled, lancé début septembre dernier, en plus du 1er
téléviseur, produit localement, qui a le démo intégré et en 4K. Le constructeur
algérien présente aussi une nouvelle famille intégrée aux produits
électroménagers, à savoir le pétrin 1200 W muni d’un couvercle
anti-éclaboussure, d’un bol inoxydable et d’un système de verrouillage et de
sécurité.
On y
retrouve aussi le climatiseur Crown doté de caractéristiques à même de
consolider la démarche de développement durable et d’éco-consommation de Condor
Electronics.
Sontrach à la conquête de nouveaux marchés au Moyen-Orient
Source
: TSA
La
compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, cherche à augmenter ses parts
de marché dans certains pays du Moyen-Orient comme l’Égypte ou la Jordanie,
rapporte, mercredi 11 octobre, le média Gulf Times.
La demande
de GNL est en plein « boom » dans la région et la Sontrach entend capitaliser
sur cette nouvelle donne et augmenter sa production, selon la même source.
Ainsi, en marge du Congrès mondial de l’énergie à Istanbul, le PDG de la
compagnie, Amine Mazouzi a confirmé : « Sontach discute de livraisons de gaz
naturel liquéfié (GNL) avec l’Égypte, qui entend lancer un appel d’offres. Dans
le même temps, on regarde vers d’autres marchés du Moyen-Orient comme la
Jordanie ».
Parmi
les autres marchés à explorer, figure la Turquie. Les deux pays sont liés par
un contrat de fourniture de 4 milliards de mètres cubes de gaz jusqu’à 2020. «
La Turquie est l’un des marchés où nous voulons fournir davantage de GNL »,
affirme le PDG de la Sonatrach.
Concurrence de
nouveaux acteurs
L’Algérie,
première à avoir exporté la première cargaison il y a 52 ans fait désormais
face à la concurrence de nouveaux acteurs comme les États-Unis ou l’Australie.
En effet, les capacités de liquéfaction devraient augmenter de 50% d’ici 2020,
selon la même source. De plus, les pays consommateurs de GNL cherchent des
formules et des contrats « plus flexibles », rappelle le quotidien, en
référence au marché spot.
Une
nouvelle donne qui menace les parts de marché de l’Algérie, fournisseur
historique qui assure 5% de l’offre mondiale (en 2015), poursuit Gulf Times.
Pour y faire face, l’Algérie, premier producteur de gaz en Afrique, mise sur
une augmentation de sa production.
Après
une décennie de recul en raison du vieillissement des puits et de lois
contraignantes sur l’investissement étranger, l’offre algérienne de GNL est en
hausse, indique la même source. Le retour de la production du
complexe
gazier d’In Amenas y contribue en partie, précise Gulf Times.
L’Algérie
souhaite booster sa production gazière en lançant de nouveaux projets,
notamment à Hassi Rmel. Dans ce contexte, Mazouzi annonce la signature d’un contrat
avec la compagnie norvégienne Statoil « dans les prochaines semaines »,
rapporte le Gulf Times.
TRANSACTIONS
& CONTRATS
JGC remporte un contrat de 1,4 milliard de dollars
Source
: El Watan
La société
d’ingénierie japonaise JGC Corp a décroché un contrat de 1,4 milliard de
dollars pour stimuler la production déclinante du champ gazier de Hassi R’mel,
a rapporté avant-hier l’agence Reuters citant un document de Sonatrach.
La
compagnie japonaise, qui dispose d’une filiale du groupe à Alger dénommée JGC
Algeria, était en compétition avec 13 autres compagnies étrangères, a ajouté la
même source, sans fournir de plus amples précisions. C’est le deuxième contrat
que le groupe public Sonatrach attribue à JGC depuis le début de l’année 2016.
Le groupe
public avait confié en avril dernier un contrat de 339 millions de dollars au
groupe japonais JGC — dont le chiffre d’affaires oscille entre 5 et 6 milliards
de dollars par an — pour l’optimisation de la production de Hassi Messaoud, l’un
des plus grands champs pétroliers d’Algérie, qui possède des réserves d’environ
4 milliards de Tep. Le contrat attribué à la société japonaise comporte
également des projets de rénovation et de réalisation d’un nouveau système de
production. Les
travaux
sont prévus pour durer de 2 à 4 ans en considérant les réceptions partielles.
L’attribution
de ces contrats intervient dans un contexte difficile pour le pays puisque les
revenus pétroliers de l’Algérie, troisième producteur africain, ont chuté de
40% au premier trimestre 2016 par rapport à la même période de l’an dernier,
conséquence de la baisse drastique des prix du pétrole amorcée à la mi-2014. Le
pays reste très fortement dépendant des hydrocarbures, le pétrole et le gaz
représentant 95% des exportations, près de 30% du PIB et environ 60% des
recettes publiques.
Face à
cette situation, l’Algérie tente d’attirer plus d’investisseurs étrangers pour
aider à relancer la production de pétrole et de gaz afin de soutenir les
exportations et satisfaire une demande locale croissante. Le groupe Sonatrach
entend d’ailleurs maintenir son plan d’investissement 2015-2019 qui était de 90
milliards de dollars.
L’Algérie,
un des principaux fournisseurs en gaz de l’Europe, devrait générer de façon
supplémentaire une production de gaz naturel équivalente à 9 milliards de
mètres cubes à partir de l’année prochaine, avec l’entrée en production de
trois projets situés dans le sud-ouest du pays. Globalement, les nombreux
investissements en cours devraient permettre d’atteindre des prévisions officielles
de production de 224 millions de tonnes équivalent pétrole à l’horizon 2019,
soit une augmentation de 13%.
Cevital va investir
215 millions de dollars au Sri Lanka
Source
: TSA
Le
PDG du groupe Cevital, Issad Rebrab, a annoncé mardi son intention d’investir
au Sri Lanka dans une raffinerie de sucre et une usine d’huile végétale, pour
un investissement total estimé à 195 millions d’euros (215 millions de
dollars), rapporte le quotidien Sri-lankais Daily News.
Le projet
devrait voir le jour dans 24 mois. « J’ai déjà trouvé un partenaire local et il
a repéré un terrain de 40 hectares pour le projet », a déclaré le patron de
Cevital à Daily News, ajoutant que c’était l’investisseur sri-lankais qui lui
avait parlé en premier des avantages et inconvénients du Sri Lanka. « J’ai vu
que le Sri Lanka dépense des millions pour importer du sucre alors que le pays
pourrait non seulement être autosuffisant mais en plus être un exportateur vers
l’étranger », a affirmé Rebrab.
Le groupe
Cevital investira d’abord 150 millions d’euros pour construire une raffinerie
de sucre et une centrale électrique, a indiqué Issad Rebrab en précisant que «
45 millions d’euros additionnels seront investis pour fabriquer de l’huile
végétale ». Le patron de Cévital s’est dit heureux de faire des affaires au Sri
Lanka étant donné que le climat d’investissement est très bon et que le pays a
un énorme potentiel. « Je veux que mes entreprises aident le Sri Lanka à
changer la donne en passant d’un importateur de sucre et d’huile végétale à l’un
des plus grands exportateurs de ces deux denrées dans le monde », a déclaré
Rebrab.
Le
patron de Cevital a également affirmé que sa future raffinerie au Sri Lanka
sera écologique, aux normes
internationales
et autosuffisante en énergie. « Nous allons produire de l’énergie à partir des
déchets de canne à sucre et l’énergie superflue sera alimentée au réseau
national », a-t-il expliqué.
Issad
Rebrab a de plus indiqué qu’ils achèteraient d’abord la canne à sucre chez les
fermiers locaux et qu’ils cultiveraient le sucre de canne ainsi que le maïs. «
Notre objectif est de produire 1,2 million de tonnes par an et nous allons
certainement acheter plus de 50% de notre canne à sucre chez les fermiers car
nous devons les soutenir également », a expliqué Rebrab.
Le Sri
Lanka consomme près d’un million de tonnes de sucre par an mais ne produit que
80 000 tonnes, obligeant le pays à importer massivement et créant ainsi un
drain sévère sur les réserves de change. Daily News estime que l’arrivée de
Cevital sera une excellente solution pour le Sri Lanka, qui non seulement
économisera ses devises mais fera rentrer des IDE à grande échelle, générera
des emplois et augmentera les recettes d’exportation durant les prochaines
années.
DIVERS
Le chiffre du jour : Pertes de 1.000 milliards
de dollars
Source
: El Moudjahid
Mohammed
Barkindo, le secrétaire général de l’OPEP, a déclaré que depuis le début de la
chute des prix du pétrole, les pays membres du cartel ont, ensemble, perdu plus
de 1.000 milliards de dollars en termes de revenus. « Au niveau des pays
membres de l’OPEP, les pertes s’évaluent à plus d’un trillion de dollars, en
termes de revenus », a-t-il déploré. Le responsable a aussi regretté une
contraction d’environ 26% des investissements dans l’industrie pétrolière
depuis 2015,
avant d’anticiper une nouvelle
contraction de 22% l’année prochaine.