REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 19 JANVIER 2017
jeudi, 19. Janvier 2017
SOMMAIRE
Marché & Economie..........................................................................................................
2
Algérie : Bilan de l’Année 2016 ............................................................................................... 2
Interview du
Président Bouteflika
au groupe britannique oxford business group.................. 3
Ressources en eau : Six
nouveaux barrages en
2017 .............................................................. 4
Un nouveau cahier des charges pour la Pharmacie centrale .................................................. 5
Métro et
tramway : Des
taux de fréquentation
encourageants en
2016 ............................... 6
Bientôt une banque au service de la
PME ............................................................................... 7
Céréales: la
facture d'importation de l'OAIC
en baisse de plus de 26% en 2016 .................... 7
Ministère du commerce : Lancement de la
nouvelle version du
site
web............................... 8
L’ambassadeur d’Italie à
Adrar ............................................................................................... 8
Commerce ........................................................................................................................ 8
En partenariat avec GSMA : Djezzy
organise le 1er Forum du
paiement mobile en
Algérie ... 8
Responsable de DyAlgérie : «
L’avenir de l’hôtellerie est dans le e-commerce » ................... 9
Prix
alimentaires au détail : Hausse quasi-générale ............................................................. 10
Transactions & Contrats ...................................................................................................11
BNA - métro d’Alger
: Convention pour
l’installation de terminaux
de
paiement ................ 11
Régions............................................................................................................................11
Livraison du projet du Tramway de Sidi Bel-Abbès en avril
prochain ................................... 11
Deglet Nour de Tolga
: La
reine de tous les cultivars ............................................................ 12
MARCHE & ECONOMIE
Algérie
: B
ilan de l’Année 2016
Source : Oxford Business Group
Si les hydrocarbures constituent depuis longtemps la clé
de
voûte de l’économie algérienne, le ralentissement des
exportations
et
de la production dû au vieillissement des champs pétroliers et à un contexte de prix bas du
pétrole, a entrainé en 2016 une intensification des initiatives de diversification de l’économie du pays ainsi que l’adoption de mesures
destinées à améliorer le climat des affaires.
Le pétrole et le gaz
ayant représenté 47% des recettes
de
l’Etat en 2016, le budget de cette année prévoit une baisse
des dépenses publiques
de 9%,
une hausse des
recettes fiscales de 4% et une réduction des subventions. Ces changements pourraient toutefois mettre du temps à porter leurs fruits et, selon les
prévisions du FMI, le déficit budgétaire se creuserait
d’un point de pourcentage en 2016, atteignant 15,6%,
avant de remonter
à 12,2% l’année suivante.
Le déficit courant, qui s’est accru d’environ 12% et s’élevait à 16,2% du PIB en 2015, a également eu des répercussions sur la stratégie adoptée par le
gouvernement en 2016, celui-ci ayant instauré des
politiques destinées à
limiter les importations
onéreuses et à
encourager les
exportations de
marchandises à forte valeur ajoutée afin de réduire
le déficit. Des mesures qui devraient contribuer, selon
le FMI, à une légère baisse du déficit, qui s’établirait à
15,1% en 2016.
Diversification économique
En juillet, le gouvernement a annoncé un nouveau modèle de croissance économique dont les différentes phases
d’exécution s’étaleront
sur les
quatre
prochaines années et dont
l’objectif est de générer des recettes
fiscales supplémentaires grâce à
davantage d’investissements dans les secteurs à forte valeur
ajoutée, tels que le secteur agro-industriel, les énergies
renouvelables, les services ainsi que l’économie
numérique et l’économie
de
la connaissance.
La nouvelle stratégie s’appuie sur le plan quinquennal
2015-2019 actuellement en vigueur qui vise également à intensifier la
production nationale et à
réduire
la dépendance de
l’économie algérienne aux
hydrocarbures.
Parmi les secteurs qui présentent un fort potentiel
et pourraient jouer un rôle moteur dans le développement
de
l’économie hors hydrocarbures, on peut citer
le secteur automobile. Mi 2016, les autorités algériennes
ont entamé des
négociations avec le constructeur
automobile Peugeot au sujet de la construction d’une usine de production.
En outre, Volkswagen et le groupe algérien SOVAC
ont signé un accord portant sur la
création d’une usine d’assemblage de véhicules
à Relizane. Cette dernière, qui
nécessitera un
investissement de quelque 170 millions d’euros, devrait démarrer la production mi 2017.
Doper les activités commerciales
Selon le FMI dans ses consultations de 2016 au titre de
l’Article IV, « l’ampleur de la bureaucratie
et la lourdeur des procédures administratives » continuent de nuire à l’environnement
commercial
algérien.
Pour tenter de remédier à ces problèmes et appuyer les
efforts de diversification de l’économie, les autorités
ont modifié
mi-juillet le code de l’investissement. La nouvelle
loi simplifie
les démarches administratives
pour les
investisseurs,
réduisant ainsi
le poids de la bureaucratie
sur les projets.
Une règlementation selon laquelle la majorité du capital des sociétés étrangères basées
en Algérie doit être
détenue par la partie algérienne – connue sous le nom
de
règle 51-49% - a été extraite du code de
l’investissement et est désormais inscrite dans la loi des finances. Cette dernière fixe le budget
et est modifiée tous les ans, ce qui a
conduit certains
observateurs à interpréter ce nouvel emplacement comme étant annonciateur d’un possible assouplissement de la règle
qui
autoriserait une participation
majoritaire
des compagnies
étrangères, en
particulier dans les secteurs
non-stratégiques.
En octobre, la Banque Mondiale a classé l’Algérie à la
156ème place sur 190 pays dans son rapport « Doing
Business 2017 »,
soit une amélioration
de
sept places par rapport au classement
de
l’an dernier. Le rapport
explique ce
meilleur score
de
l’Algérie par la réduction
du
capital minimal exigé pour le lancement d’une entreprise, le raccourcissement des délais nécessaires à l’obtention d’un permis
de
construire, davantage de
transparence dans les
tarifs de l’électricité
ainsi qu’une
réduction de la taxe sur l’activité professionnelle.
Renforcer les PME
Les autorités algériennes se tournent
vers les petites
et moyennes entreprises (PME) afin de contribuer à doper
l’économie, avec l’adoption d’une série
de réformes législatives encourageant la
croissance des
PME. Au
mois de décembre, le
parlement a adopté une loi élargissant la définition des PME – qui, selon des chiffres
publiés par le gouvernement, constituent près de 95%
des entreprises algériennes -
afin de permettre à un plus grand
nombre d’entre elles de bénéficier des mesures d’aide existantes.
Dans le cadre de la
nouvelle loi, la limite du chiffre d’affaires annuel a été portée à
4 milliards de dinars (34,5 millions d’euros) contre 2 milliards de dinars (17,2
millions d’euros) auparavant, et celle du
bilan annuel a également été augmentée, passant de 500 millions de
dinars (4,3 millions d’euros) à 1 milliard de dinars (8,6
millions d’euros).
La loi algérienne sur les PME fait suite à d’autres
initiatives destinées à améliorer les perspectives des
PME
algériennes. Le projet de Loi
de
Finances 2016, adopté en novembre 2015, comporte des
mesures
fiscales incitatives pour les PME créées en 2016
et accorde des exonérations fiscales pour
une
période allant jusqu’à cinq ans aux entreprises dont le chiffre
d’affaires annuel brut ne dépasse pas
600 000 dinars (5168 euros), ainsi qu’aux chômeurs
titulaires d’un
diplôme universitaire exerçant
des
activités non-
commerciales et qui ne dépassent pas les 300 000 dinars (2586 euros) de chiffre d’affaires annuel.
Perspectives d’avenir
En octobre dernier, le Conseil des
Ministres a approuvé le projet de loi de finances 2017 qui
présente une
réduction des dépenses publiques de l’ordre de 14%
et vise à ramener le déficit budgétaire à 8% du PIB. Les
autorités comptent également augmenter
la TVA de deux points en
2017, espérant ainsi entrainer une hausse des recettes
de 14,4%.
Ces coupes budgétaires devraient permettre un
ralentissement de l’accumulation de la dette ; L’Algérie
s’attèle toutefois à trouver de nouveaux moyens de
financer ses dettes, un phénomène relativement récent pour le pays, par exemple par le biais du lancement d’un emprunt national
en avril 2016. En novembre, le
Ministre des Finances Hadj Baba Ammi a déclaré dans la presse
locale que les souscriptions
avaient atteint
568
milliards
de dinars (4,9 milliards d’euros).
Farid Bourennani, expert financier et conseiller privé,
s’attend également à un retour de l’Etat sur les marchés
internationaux de la dette,
observant cependant que son absence ces dernières années ferait grimper le coût d’emprunt. «
L’Algérie aurait dû continuer à emprunter de petits montants au cours des dernières années
afin de maintenir sa note souveraine et ses benchmarks, car
sans ces derniers, lever des fonds sur les marchés internationaux se révèlera plus coûteux, » a-t-il déclaré à OBG.
Outre son activité sur les marchés financiers, le pays
a également fait appel à
des
bailleurs de fonds extérieurs
pour la première fois depuis des années, recevant
un prêt de 900 millions d’euros de la Banque Africaine
de Développement
en novembre
2016.
Ce prêt d’appui budgétaire, le premier que l’Algérie reçoit de la
part de l’institution, devrait servir
à compenser en partie la chute des prix
du
pétrole et contribuer au
développement des secteurs industriel et énergétique du pays.
Interview du Président Bouteflika au groupe britannique oxford business group
Source : El Moudjahid
Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé que les mesures économiques prises par
l’Algérie au cours des dernières années ont placé le pays
dans une position «sûre» en dépit de la baisse des prix
du pétrole. «Les mesures que nous avons prises au cours des dernières années nous
ont placés dans une position sûre, en dépit de la
faiblesse du prix du pétrole qui persiste depuis la
mi-2014», a souligné le Chef de
l’État dans une interview accordée au groupe britannique d’expertise économique, Oxford
Business Group,
publiée dans son dernier
rapport sur l’Algérie.
Le Président Bouteflika a relevé que l'Algérie figurait
parmi
les rares pays producteurs
d'hydrocarbures
qui
continuent de créer de l’emploi, relevant que
la croissance économique avait atteint 3,9% en 2015, le
nombre d'investissements enregistrés au cours des trois dernières années
représentait 70% du total
des investissements depuis 2002, et quelque 24.386 projets
avaient été lancés entre 2013 et 2016. Il
a néanmoins
noté que les matières premières ne pouvaient
plus être la base du développement socio-économique de l’Algérie, et que même si les prix du pétrole
augmentaient à
l'avenir, ils «ne couvriront pas
tous
les besoins économiques du pays», d’où l’importance de
«réagir et utiliser les stratégies nécessaires pour assurer un avenir meilleur».
Pour faire face à cette éventualité, l’Algérie a adopté des stratégies budgétaires pour sa croissance économique à
court et à moyen termes, visant à développer une économie de marché émergente, qui tienne compte de l'environnement économique actuel, mais continue d'offrir un soutien social aux personnes défavorisées,
a relevé le Président Bouteflika.
Il a également souligné que d’autres mesures seront
prises pour
favoriser le développement
socio- économique, accélérer la
diversification de l’économie
et renforcer les programmes
sociaux «sans coûts économiques supplémentaires».
«Les réformes fiscales
et budgétaires favoriseront la
croissance et le développement humain durable», a-t-il
dit, estimant que l'industrie, l'agriculture, l'énergie et la pétrochimie, le tourisme et l'économie du savoir peuvent être les
moteurs de la croissance. Les partenariats
et les investissements dans ces domaines
seront «encouragés et appuyés par divers incitatifs
financiers et fiscaux», a ajouté le Chef de l’État.
Pour
réussir le développement socio-économique, il s’est
également dit «confiant» de pouvoir compter
sur l’«atout le plus important» de l’Algérie, qui est «la
confiance et
le soutien des
citoyens, conscients des
défis actuels et favorables à une
approche unie des dépenses responsables». «Cette unité soutient la
durabilité de notre
modèle
social et garantira le succès
économique», a
affirmé le Chef de l’État.
Favoriser les affaires pour assurer la croissance
La stratégie de l’Algérie
pour assurer sa croissance
économique a
été
aussi de favoriser le monde des
affaires, a souligné, en outre, le
Chef de l’État, qui
a affirmé que tout a
été
fait pour
encourager
l'investissement
et améliorer l'environnement
des
affaires. Parmi les mesures prises dans ce sens, il a cité
la signature par le gouvernement, les syndicats
et le
patronat d’un pacte économique et social national pour la croissance qui
«place l'entreprise
algérienne au
cœur
du
processus de relance et fournit toutes les conditions nécessaires au succès et au développement».
D’autres décisions
ont été prises pour le même objectif,
dont la simplification de la législation relative à l'investissement
et à
l'achat de terrains, et l’assouplissement des procédures économiques et commerciales.
Les marchés publics et le financement de projets font
désormais
l'objet de règles transparentes pour les
entreprises publiques et privées, a-t-il
dit.
Interrogé sur la
coopération économique internationale, le Président de la
République a affirmé
que
l’Algérie «croit aux vertus du pragmatisme et du bon sens et que son économie et ses lois garantissent
les conditions
d'un climat d'affaires gagnant-gagnant».
Il a néanmoins jugé «important» de «corriger» l'image de l'Algérie à
l'échelle mondiale, notamment en
ce qui concerne la manière dont le pays est perçu par la
communauté internationale des entreprises
et des investissements. «Démontrer les
succès passés est la meilleure façon
de
souligner notre potentiel. Si nous
visons à diversifier notre économie, il est logique d'élargir également notre gamme de partenaires.
L'Algérie est un pays
ouvert à tous, et nous comptons sur
le sens des affaires des entrepreneurs économiques
du
monde entier pour saisir les nombreuses opportunités que nous offrons», a relevé le Président de
la République.
Il a conclu que l’Algérie «représente une nation
de stabilité et de sécurité
et peut servir de plaque tournante du commerce en Méditerranée, en Afrique et
au Moyen-Orient».
Ressources en eau :
Six nouveaux barrages en 2017
Source : El Moudjahid
Le ministre des Ressources en
eau et de l’Environnement, Abdelkader Ouali,
a annoncé, hier, que 6 nouveaux barrages entreront en service en 2017,
dont le barrage de
Mellègue dans la wilaya de Tébessa
que
la réception est prévue dans les jours à venir. Ces infrastructures
viennent ainsi s’ajouter au parc national des barrages qui compte actuellement
75
barrages contre
31 en 1999, a indiqué
M. Ouali
devant les
membres de la commission des finances et du budget
de
l’Assemblée populaire
nationale qui débattaient du
projet de loi sur le
règlement budgétaire de 2014. Il a précisé à ce propos,
que
le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, présidera l’inauguration
du barrage
Mellègue qui entre dans
le cadre du lancement du
complexe industriel de
phosphate de la région,
soulignant que
5 autres barrages seront opérationnels lors du deuxième semestre
2017 outre la
réalisation de cinq
autres d’ici à 2019,
sans
pour autant,
définir les régions qui en bénéficieront. Il a rappelé également que ses services ont recensé 80 sites pour la réalisation de
nouveaux barrages
dont 30
ayant d’ores et déjà, fait l’objet d’études de faisabilité.
Annuellement, le pays
bénéficie de 12 milliards de m3 d’eau de précipitations soit, un remplissage de près
de 9
milliards de m3 par an
grâce à ces infrastructures qui permettent aussi de
fournir 3,5 milliards de m3 d’eau potable contre 1,2
milliard de m3 en 1999. 6,4 milliards de
m3
d’eau de précipitations et de puits sont destinés à l’irrigation de
1,2 millions d’hectares de terres agricoles contre 390
000 hectares en 1999. Les précipitations enregistrées ces derniers jours ont permis
la collecte de 180 millions de m3 d’eau douce renouvelable (pluie et neige) ce qui
a donné lieu à une augmentation
du
niveau des 5 barrages à niveau «faible» comme ceux de Zerdaza dans
la wilaya de Skikda et Beni Hendel à Tlemcen.
Par ailleurs, le secteur avait entamé la mise en exécution d’un plan alternatif (Plan
B) pour le remplissage des barrages dont le niveau est resté faible et ce, à partir des barrages et stations de dessalement proches, a encore
dit
le ministre des Ressources en eau. Toujours selon M. Ouali, il a été convenu l’arrêt de l’alimentation en eau
de
la wilaya d’Oran à partir du barrage de Beni Hendel
(Tlemcen) dès lors que celle-ci avait bénéficié de projets de stations de dessalement. D’autre part, le système des grands transferts
a
contribué à la concrétisation de
4.000 km de transfert à travers 21 systèmes de transfert
pour acheminer l’eau d’une région à une autre dans le cadre de
ce qu’il a appelle
«système de solidarité
entre régions».
Le dit système a permis
un
transfert des eaux des
régions d’Iraguene (Jijel) et Eghil Emda (Bejaia)
vers
la wilaya de Sétif et d’In Salah vers Tamanrasset. Le
ministère
envisage de concrétiser
une nouvelle stratégie en matière de transfert des eaux du Sud vers
le Nord comme l’alimentation des régions
sud des wilayas
de Tlemcen et de Sidi Bellabes à partir de la wilaya
de Naama
via
les régions d’El Aaricha, Sebdou, Sidi Djillali et Bouini
outre le transfert des eaux de la wilaya
de Mostaganem vers Oran via Arzew. Pour ce qui est de la zone industrielle de Sidi Khettab (wilaya de
Relizane), M. Ouali a souligné que le projet de transfert des
eaux
de la station (Mostaghanem- Arzew-Oran)
était en cours
d’examen.
Traitement radical des fuites d’eau
Concernant l’amélioration de la qualité de l’eau potable au profit des populations du Sud, les laboratoires du secteur
ont réussi, en coordination avec le laboratoire central de la Sûreté nationale, à en extraire les minéraux
dans la wilaya d’Illizi sans recourir aux produits chimiques. Une opération
d’assainissement des eaux souterraines
dans la wilaya de Tindouf a été lancée depuis une semaine et sera étendue à In Salah
avant la fin de l’année. Pour les fuites d’eau, le ministre des Ressources en eau
a indiqué qu’au cours du deuxième semestre de l’année 2016, 350 000 cas de fuite ont été
recensés, dont 90%
traités contre 45.000 cas de vol enregistrés, dont 90% ont été réglés dans le cadre légal.
Le traitement des fuites d’eau
a permis de récupérer
près
d’un million de m3 par jour,
selon le ministre. Evoquant la situation financière des entreprises du
secteur, M. Ouali a indiqué que l’Algérienne des eaux et
l’Office national d’assainissement souffrent d’un déficit
de 36 milliards de dinars.
Ce déficit est dû à un déséquilibre entre le prix de
production et la facturation. Enfin, le nombre d’emplois
au sein du secteur est passé de 11.463 postes en 2014,
à 13.329 actuellement alors que les postes vacants sont
au nombre de 1.280 postes. S’agissant du secteur de
l’Environnement, le ministre a appelé à intensifier les campagnes de sensibilisation,
ajoutant qu’il était temps de revenir à l’investissement dans le
secteur de l’Environnement et d’appliquer la loi dans ce domaine en application des engagements nationaux et internationaux. Répondant à la question d’un membre
de
la commission spécialisée sur la disponibilité du
secteur pour
assurer les ressources hydriques
nécessaires à l’exploitation du gaz de schiste, M. Ouali a précisé qu’il
existe une commission ministérielle spécialisée chargée d’étudier
cette question.
Un nouveau cahier des charges
pour la
Pharmacie centrale
Source : El Moudjahid
« La pharmacie centrale
des
hôpitaux est tenue désormais d’acquérir des médicaments fabriqués
localement. Un
cahier des charges est en cours d’élaboration pour
obliger le principal pourvoyeur des hôpitaux en
médicaments à s’approvisionner des médicaments fabriqués en Algérie », tels sont les propos
tenus par
le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière.
M. Abdelmalek Boudiaf, qui s’est exprimé récemment,
a expliqué
cette
nouvelle mesure met en avant la
volonté de l’Etat d’intervenir directement pour
soutenir les fabricants locaux de
médicaments.
«
D’importants efforts
sont consentis par le gouvernement algérien
en vue
de soutenir, accompagner et encourager la production
nationale »,
a-t-il souligné
Le ministre a précisé par la
même occasion que le
fait d’amener les laboratoires internationaux à investir en
Algérie et produire les
médicaments localement n’est
pas
une mince affaire.
« Le marché algérien est
prometteur, l’Algérie étant parmi les
pays qui
offrent le plus de garanties aux producteurs au niveau mondial, néanmoins, la concurrence est grande dans ce domaine
et chaque pays espère
attirer ce
genre
d’investissements chez lui
», a-t-il dit,
tout en
mettant en exergue les efforts consentis par son département ministériel, notamment dans la mise en place des cadres juridiques, des
mécanismes et du climat
favorable à la réalisation des objectifs tracés.
Pour se faire,
le responsable
a expliqué
que « la pharmacie centrale devra procéder à l’avenir au
lancement d’un
appel d’offres national pour l’acquisition de médicaments produits localement avant
de
recourir à l’importation ».
Dans ce contexte, le premier responsable du secteur de
la santé a indiqué qu’il avait plaidé
en faveur de cette
orientation avec les responsables de pays étrangers,
le marché des médicaments en
Algérie étant prometteur et ouvre de larges perspectives d’exportation vers l’Afrique. « La révision de la liste des
médicaments
autorisés à l’importation figure parmi les mesures incitant l’importateur
à investir localement », a indiqué
M. Boudiaf.
D’ailleurs,
le
ministre a révélé qu’un second
cahier des charges
obligera
les laboratoires internationaux activant en Algérie à se lancer dans la production locale
au bout de
deux années d’exercice.
« Cette
opération,
s’inscrit dans le cadre des
objectifs tracés
par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme
hospitalière pour l’année 2017, notamment
assurer la disponibilité et la production des médicaments
», a-t-il ajouté.
« Grâce à l’édification d’une industrie
nationale du médicament,
en partenariat avec
des laboratoires étrangers, l’Algérie arrivera, d’ici cinq années, à
couvrir près des
100% de ses besoins en médicaments », a-t-il dit. Cet objectif tracé renseigne à quel point l’industrie des médicaments occupe une place importante dans
l’actuelle politique gouvernementale.
Atteindre un taux de
70%
de
production au premier
trimestre de 2017
Dans le
même
ordre d’idées, M. Boudiaf, a
indiqué que le taux satisfaisant de couverture des besoins nationaux
en produits
pharmaceutiques rend «
inéluctable » le recours à l’exportation dans le cadre du nouveau
modèle
économique préconisé par les hauts responsables du pays.
« L’exportation du
médicament permet au
pays
d’assurer une entrée en
devises fortes, j’invite les responsables des unités pharmaceutiques privées à ne
pas
focaliser leur intérêt sur l’approvisionnement du marché national,
mais
penser à conquérir
des marchés d’Afrique et des pays arabes, voire
même d’Europe », a dit
le ministre.
Estimant qu’il est
absolument nécessaire pour celui qui
désire se lancer dans l’exportation
du médicament d’être « offensif et changer sa manière de penser »,
le ministre a tout de même fait
état de l’existence de
compétences avérées prêtes à
relever ce défi.
Toujours selon Abdelmalek Boudiaf, l’Algérie doit, au regard des potentialités
dont elle dispose, occuper la première place en
Afrique et dans
le
monde arabe dans le domaine de la production pharmaceutique.
Partant de là, il assurera que l’Etat ne ménagera aucun effort
pour venir en aide
à ceux désirant se lancer dans
l’exportation du médicament.
Il y a lieu de dire que la production pharmaceutique locale a enregistré de grandes avancées. Le taux de production locale des produits pharmaceutiques a dépassé les 58% de la valeur du marché du médicament en
2016 et compte atteindre les 70% dans le premier trimestre de cette année.
Métro et tramway : Des taux
de fréquentation encourageants en 2016
Source : Le Soir d’Algérie
Les taux de fréquentation en 2016 du métro et
du tramway sont encourageants, a
indiqué hier au Soir d’Algérie,
A. Leulmi, directeur de l’exploitation Métro et
tramway à l’Entreprise du métro d’Alger (EMA). Le taux de fréquentation du métro a été bouclé à 29 millions de voyageurs en
2016, tandis qu’un taux de fréquentation
de 15,5 millions de
voyageurs est
enregistré pour
le tramway.
«Le bilan de
fréquentation du métro en 2016, nous
l’avons bouclé à
29
millions de voyageurs.
Pour le tramway à fin
2016, nous avons enregistré un taux de fréquentation de 15,5 millions de voyageurs. Et
si on rassemble nos trois
tramways (Alger,
Constantine, Oran) qui sont en activité, en sus du
métro, nous avons
réalisé depuis la mise en service de ces systèmes en
2011, un taux de fréquentation de près de 190 millions
de voyageurs transportés à travers le métro et les
tramways», nous a affirmé M. Leulmi en marge d’une cérémonie de signature d’une convention entre l’EMA
et la Banque nationale d’Algérie (BNA).
En termes de recettes, l’EMA a
enregistré un taux de couverture
de 55% (métro) et 35% pour le tramway. La
rentabilité de ces moyens de transport reste néanmoins
à confirmer en raison du fait que le transport
urbain est subventionné. «Il faut savoir que les transports urbains sont subventionnés par l’Etat, en aucun
cas on ne
trouvera un
transport urbain qui soit avec une rentabilité financière et économique avérée», estime
notre interlocuteur qui
affirme toutefois qu’il
est
«hors de question», voire inimaginable» de vendre un ticket à
200 DA pour le métro à titre d’exemple (prix actuel pratiqué est de 50 DA, Ndlr) en vue d’arriver à
un équilibre financier.
Aussi, les abonnements mis
en place par l’EMA
enregistrent également un engouement appréciable, estime d’autre part
M. Leulmi. Ainsi, depuis la mise en
service du Métro d’Alger, le nombre d’abonnements s’élève à
environ 40 000 abonnés toutes catégories
confondues et autant pour ce qui est du tramway.
L’entreprise a mis en place des abonnements spécifiques au bénéfice
de
plusieurs catégories, en tenant en compte la baisse de leur pouvoir d’achat. Ainsi, l’EMA a
lancé au profit des étudiants, des abonnements à des tarifs attractifs, et qui connaissent, de l’avis de ce responsable, un engouement important.
«Il y a des
étudiants qui ont abandonné les
autres
moyens de transport pour le métro et le tramway»,
se félicite M. Leulmi qui souligne que ces abonnements
sont de deux
sortes : un abonnement monomodal
(destiné aux usagers intéressés seulement par le
métro ou
seulement
le tramway)
et
l’abonnement de type
intermodal
qui englobe
l’ensemble
des moyens
de
transports urbains.
A noter aussi que l’EMA a mis à profit des personnes à besoins
spécifiques des abonnements spécifiques grâce
à une
convention signée
avec le ministère de
la Solidarité nationale.
A la faveur de
cette
convention passée, ces personnes
peuvent voyager pratiquement gratuitement à travers
le métro, tramway ou
téléphérique. Les personnes
âgées
ne sont pas en
reste.
Une convention a
été
également conclue
en faveur des
fonctionnaires des administrations publiques et
qui peuvent bénéficier de réductions jusqu’à 30%, a indiqué M.
Leulmi.
Bientôt une banque
au service de la PME
Source : L’Econews
Le nombre d'entreprises recensées à fin 2015 a dépassé les 953 000 entre Petites et moyennes entreprises (PME) dont 90% sont de très petites entreprises (TPE) a
indiqué aujourd’hui, Abdelghani Mebarek,
directeur général
des
PME au ministère de l’Industrie.
Selon ce responsable,
ce chiffre représente une
moyenne de 23 PME
pour 1000 habitants contre une
moyenne de 7 PME sur 1000 habitants il y’a de cela
5 ans. Dans le même contexte, M. Mebarek a noté que le
taux de mortalité des entreprises a
atteint les 15 et
même 18% en 2015. Nous signalons, par ailleurs, qu’en
2015, le secteur a vu la création de 15 475 PME contre
17 334 l’année d’avant soit, une baisse de 3,8%,
tandis que le taux de mortalité des sociétés a augmenté
de plus de 8%.
Intervenant ce matin
dans une conférence de presse organisée au forum El Moudjahid, au sujet de la nouvelle loi d’orientation sur le développement de la PME, M. Mebarek a présenté les principaux axes liés au
renforcement de la
nouvelle loi. Il a
expliqué que le contenu de ce nouveau texte de loi consiste particulièrement
en l’amélioration des conditions de l’activité des entreprises
sur le terrain. Parmi les
nouvelles mesures
que contient la nouvelle loi, il est
question de mise en place par les pouvoirs publics d’un
centre de contrôle de la qualité des produits
importés de l’étranger afin d’éviter
l’étouffement de l’activité
nationale. Il en est aussi, de la réorganisation du Conseil de concertation. «Nous
allons faire en sorte de
réorganiser le centre de
manière à ce que toutes les
institutions membres du Conseil s’organisent uniquement au service des PME ». D’ailleurs, le
conférencier a annoncé l’installation prochaine de
6 nouvelles commissions dédiées à ce service, 18 représentants du secteur publics sont mobilisés pour la
surveillance en plus de la
mobilisation des experts du
secteur pour « le suivi et l’orientation des membres », a-t-il détaillée.
Dans le
texte portant
nouvelle loi d’orientation des
PME, les entreprises vont être accompagnées
financièrement grâce
au Fonds d’amorçage doté de 1 milliard de dinars. Ce dernier, indique M. Mebarek « est
ouvert au secteur public
ainsi qu’au secteur privé ». Pour permettre aux opérateurs d’en
bénéficier il sera ouvert, dans toutes les wilayas du pays une structure de
proximité. Enfin, pour soutenir les startups, il sera
créé un département
de
l’innovation au sein
de l’ANDPME.
En signe de gage de bonne volonté des pouvoirs publics,
le conférencier a tenu à rassurer en annonçant que le ministère de l’Industrie
et des Mines a décidé avec le ministère des Finances de procéder à la spécialisation
d’une des banques
algériennes pour
qu’elle vienne soutenir les
PME. Elle fonctionnera de
manière étroite avec toutes les institutions en
relation avec les PME».
Céréales: la facture d'importation de l'OAIC
en baisse de plus
de 26% en 2016
Source : APS
La facture d'importations
de céréales par l'Office algérien interprofessionnel de céréales (OAIC) a
baissé de plus de 26% en 2016 par
rapport à l'année
précédente, a
indiqué mercredi
à l'APS le directeur
général de cet opérateur public, Mohammed Belabdi.
Principal importateur
de
céréales en Algérie,
notamment de blés et d'orge, l'OAIC, a importé pour
1,704 milliard
de dollars en 2016 contre 2,310 milliards
de
dollars en 2015, soit une baisse de 26,23%, a détaillé
M. Belabdi.
La facture
de blé dur s'est établie à 443 millions de
dollars
en 2016,
contre 662 millions
usd un an avant.
Les achats de blé tendre sont, quant à eux, passés à
1,123
milliard de dollars en 2016 contre 1,49 milliard usd en 2015, alors que la facture de l'orge s'est établie à
138 millions
de
dollars contre 149 millions
usd en 2015.
M. Belabdi explique cette baisse par le fait que l'office est arrivé à constituer un stock stratégique important
qui
lui a permis d'opérer des achats sur le marché international uniquement lorsque les
cours sont
avantageux comme ce fut le cas en
été
dernier.
Cette baisse est due aussi aux investissements
engagés par l'OAIC dans les moyens de transport
et de logistique, lui permettant ainsi de maîtriser la rade des navires et,
par ricochet, de profiter
des
opportunités qu'offre
le marché extérieur en terme de cours.
"L'office a investi dans le renforcement de son matériel roulant à travers l'acquisition des camions fabriqués par l'usine Mercedes de Tiaret en vue d'accélérer l'opération de débarquement et de transport des
céréales, ce qui s'est traduit par une réduction de
70%
du
temps d'attente des navires", a révélé M.
Belabdi.
Au niveau des ports, l'OAIC a également dégagé une enveloppe d'un milliard de
dinars pour l'installation de pompes à grains et des portiques afin d'améliorer l'opération de débarquement des navires céréaliers.
En outre, la réalisation, en cours, du programme de 39
silos métalliques et en béton devrait aider l'office à augmenter graduellement ses capacités de stockage et
à réduire davantage sa facture d'importation, a souligné
le même responsable.
Ministère du commerce : Lancement de la nouvelle
version du site web
Source : El Watan
Le ministère du Commerce a lancé
la nouvelle version
de
son site web (www.commerce.gov.dz), qui reste accessible sous le nom de l’ancien domaine,
www.mincommerce.gov.dz. Elle devrait permettre au
ministère du Commerce de mieux faire connaître ses
missions
et
ses activités.
«Le ministère du Commerce ouvre, par le biais de ce site web, un espace de communication destiné à la communauté des
hommes d’affaires,
des opérateurs économiques, des
investisseurs, des
consommateurs,
des
universitaires, des
chercheurs et de
tous
les
utilisateurs d’informations à caractère commercial», a
souligné Bakhti
Belaib, ministre du secteur.
Une rubrique est réservée aux consommateurs pour
les informer de leurs droits. Des
modèles de lettre-type
leurs sont proposés pour les
orienter sur les points importants
à prendre en compte dans leurs écrits en cas
de
réclamation ou de
litige. Quant aux
opérateurs économiques, des espaces personnalisés,
en rapport avec leur profil leur sont réservés. Ces
espaces
leur permettront de trouver
des
informations utiles en fonction des activités qu’ils exercent.
La nouvelle version va relayer les communiqués et actualités du ministre, ainsi que ceux de ses services
extérieurs et établissements sous tutelle. Le site
comporte un volet service en ligne «pour vous aider
dans vos échanges
avec le
ministère, trouver
le bon interlocuteur et saisir les services du ministère par voie
électronique». Un espace réseaux sociaux, Facebook, Tweeter,
Youtube
reprend les événements
et
les actualités et faits jugés saillants.
Ce réseau permettra aux services du
ministère d’être à l’écoute des préoccupations des citoyens,
investisseurs et opérateurs
économiques. Ces dernières années, les
ministères ont fait un effort dans l’amélioration
de l’ergonomie et du contenu des sites web,
même s’il existe
encore une
marge
de
progression importante.
C’étaient juste des sites alibis ou
de
simples pages d’accueil. Le contenu le plus mis à jour était celui des CV
de
ministres et les
compte-rendus de leurs
visites dans
les wilayas.
Toutes les autres informations, pourtant les plus utiles
aux
citoyens et au développement du pays,
passaient à la trappe. L’objectif prioritaire
de l’administration, continellement réaffirmé, est d’offrir, d’une part, un
meilleur service à l’usager,
et, d’autre part, une meilleure information au
citoyen. Ce discours de
modernisation a caractérisé la montée en puissance des discours légitimant l’e-administration en
Algérie. Internet n’est plus une affaire d’infrastructures, de déploiement de nouveaux réseaux ou
de
«tuyaux». Il faut favoriser
les échanges en développant une interactivité nouvelle.
L’ambass adeur d’Itali e à Adrar
Source : El Moudjahid
L’ambassadeur d’Italie,
M. Pasquale Ferrara, effectuera demain une visite au centre de réception des demandes de visa pour l’Italie géré par la société TLS Contact. Trois autres centres pour la réception des demandes de
visa
pour l’Italie sont déjà
opérationnels (Alger, Oran,
Annaba), et l’ouverture
d’un cinquième centre est
prévue prochainement à Constantine.
COMMERCE
En partenariat avec GSMA : Djezzy organise le 1er Forum du
paiement mobile
en Algérie
Source : Le Soir d’Algérie
Djezzy accueille, le 24 janvier, à El-Aurassi, le premier
Forum du paiement
mobile en Algérie.
La rencontre,
organisée autour de plusieurs workshops
et conférences, traitera du «rôle de l’argent mobile dans le
développement économique», mais aussi de la réglementation, de la
sécurité et de la protection des
consommateurs.
En partenariat avec l’Association des opérateurs
de téléphonie mobile
(GSMA), Djezzy organise,
le 24
janvier prochain à Alger, le premier Forum du paiement mobile en Algérie.
«L’objectif de cette rencontre est de
contribuer au développement d’une économie
alternative et d’aider à mieux comprendre le système
du
paiement mobile «Mobile Money», son cadre
réglementaire, les rôles des différents acteurs
et les
études de cas d'économies similaires, en
mettant particulièrement l'accent sur les modèles opérationnels de ce moyen de paiement moderne», indique une
source
auprès
de Djezzy. Cette
rencontre est
une
«opportunité pour les différents acteurs du secteur de
la téléphonie mobile et des finances» pour «débattre de la mise en œuvre du paiement mobile en Algérie dans le
cadre de l’engagement
du gouvernement de mettre en
place une économie
digitale dans
le pays», affirme encore la
même source. Le forum intervient après le plaidoyer de la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la
communication (MPTIC), Mme
Imane Houda Feraoun, en faveur
d’un passage direct vers le service du m-paiement. La ministre avait,
rappelons-le, évoqué, lors
d’une émission de radio, la
nécessité aussi de mettre en place les
outils pour protéger les données
personnelles
des consommateurs et une loi sur le
e-commerce pour permettre aux
citoyens de profiter pleinement et en toute sécurité des technologies modernes de transactions. De son côté, le ministre délégué chargé de l'Economie numérique et de
la Modernisation des systèmes financiers, Mouatassim Boudiaf, avait annoncé, en décembre dernier, que
le paiement mobile sera lancé à partir de 2018, faisant état également de l’installation d’un groupe de travail consacré à cette question.
50% de la population algérienne non bancarisée
Lancé
en octobre
dernier, le paiement électronique
pour les grands facturiers (eau, électricité-gaz),
téléphonie mobile et fixe,
assurances, transport aérien ainsi que certaines
administrations (Impôts, Trésor et douanes), ne concerne que les détenteurs de cartes
interbancaires (CIB) et de cartes
CCP. Avec un taux de
pénétration de la téléphonie mobile (2G et 3G) de l’ordre de 100% (plus de 43 millions d’abonnés à fin
2015), le m-paiement constitue une excellente
«opportunité pour
la population non-bancarisée», mais
aussi un avantage certain pour la «traçabilité des transactions financières
hors établissements bancaires»,
estime-t-on
chez Djezzy. Les travaux du
forum permettront
d’explorer
tous les aspects du
paiement mobile et de partager les expériences dans
le domaine des
pays comme
la Jordanie et l’Egypte. Plusieurs conférences sont
au programme. Le directeur
des
politiques et
du plaidoyer
(GSMA), Nathan Naidoo, évoquera «les modèles d'affaires de l'argent mobile, la
protection du consommateur», ainsi que le volet
«réglementation,
protection des consommateurs, sécurité». Ahmed Faragallah, responsable du
département des systèmes
de
paiement à la Banque centrale en Egypte, parlera des «régulations du
paiement mobile en 2016». L’expérience jordanienne
«Jomopay» sera présentée par Maha Bahou, directeur
exécutif des systèmes de paiement à la Banque centrale
de
Jordanie. «Le rôle de l'argent
mobile dans
le développement
économique, les tendances dans
l'argent mobile, création et régulation» sera discuté lors
de
l’intervention de Francesc Prior Sanz,
expert international en services financiers
mobiles. Gerard
Burion, responsable des
services financiers mobiles Oberthur Technologies MOBITO, présentera le «service
d'argent mobile universel dans la République tchèque»
et «comment les banques et les opérateurs se sont réunis pour
offrir des paiements mobiles à tous les utilisateurs mobiles dans le pays».
L’apport de VimpelCom pour Djezzy
Depuis l’avènement de la 3G et la 4G, «le paiement
mobile constitue un enjeu de taille pour les opérateurs
télécoms, les établissements financiers ainsi
que l’ensemble
des
organismes versés dans
l’industrie des services», explique un cadre de Djezzy qui rappelle qu’il
existe dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du
Nord) plusieurs
expériences de services de paiement
mobile. Selon lui, à fin
2014, «les15 services de paiement mobile en œuvre dans la région
MENA
totalisaient déjà 38 millions de comptes d'argent mobile
enregistrés, dont 8,5 millions étaient actifs».
Pour Djezzy,
l’expérience du
groupe VimpelCom, «qui compte
30 millions d’utilisateurs du Mobile Financial Service avec 40 millions de transactions
mensuelles», sera
déterminante. «Ce qui est d’autant plus important est que VimpelCom fournit une couverture financière
sur des marchés où les
niveaux de population non
bancarisée sont très
élevés.
A titre d’exemple,
il y
a 465 millions de personnes non bancarisées dans les pays où
opère VimpelCom»,
explique-t-on. Les services financiers mobiles fournis par VimpelCom dans ces pays sont «le transfert d’argent, les
paiements et les
assurances». «Il participe grâce à ses services à l’émancipation
des
femmes vu que 40% de ses activités
sont dirigées par la gent féminine», ajoute la
même source. Le premier Forum du paiement
mobile en
Algérie inaugurera donc un débat aussi nécessaire
qu’utile
pour l’ensemble des acteurs
pour «réduire les
barrières d'accès à la bancarisation, accroître la transparence, minimiser les coûts de transfert
et éliminer la fraude et la corruption», ajoute-t-on.
Responsable de DyAlgérie : « L’avenir de
l’hôtellerie est dans le e
-commerce »
Source : Algérie Eco
« L’avenir de
l’hôtellerie est dans le
e-commerce, et les intervenants dans ce créneau commencent
à en admettre
l’utilité
».C’est en ces
termes que
Mr
Mohammed Bounab, responsable de la Sarl DyAlgérie,
spécialisée dans les Systèmes de gestion et logiciels
pour hôtels et restaurants, a résumé les motivations qui l’ont poussé à
opter pour
cette activité.
« Car, tient-il
à ajouter, le principal souci de l’hôtelier est
de
vendre son produit. Pour cela, il doit être réactif, doté d’une
vision plus large qui ne se limite pas
uniquement à
son territoire national, et de fidéliser de
sa clientèle de façon plus efficace ».
« D’où l’utilité, explique-t-il, du lancement de notre
logiciel Hope (qui veut
dire espoir), qui a pour
fonctionnalité, une gestion intégrée de l’hôtel (restaurant, la salle de conférences, la salle des fêtes, la Spa ou
la station thermale), à laquelle, évolution technologique oblige, on
a rajouté un complément qui prend
en charge la vente sur le Net, notamment, des
données sur le site de l’hôtel et la réservation ».
« Il faut aussi savoir, poursuit-il, que ce logiciel est
connecté avec tous les moteurs de réservation (XPédia, Amadeus….), ce qui permet à l’hôtel d’être reconnu
et identifié à l’échelle internationale.
Le
Groupe Eden,
qui
compte parmi nos clients, en a eu une agréable surprise, suite la visite entre autre des Iraniens qui ont été informés par ce canal
».
Mr Bounab a,
enfin, souligné que «
tout dernièrement,
on
a apporté un plus : une application de réservation sur
Smartphone, qui aura
davantage à épargner aux clients
le déplacement et même l’utilisation de son
micro- ordinateur».
A souligner que la sarl DyAlgérie est le représentant officiel de la firme française Dylog. « DyAlgérie est active depuis une douzaine d’années et nous comptons une quarantaine d’hôtels en Algérie et 3875 établissements
à travers le monde. », a également précisé Mohammed
Bounab.
Prix alimentaires au détail
: Hausse quasi- générale
Source : El Moudjahid
Les prix
au détail de la
majorité des produits
alimentaires ont connu une hausse sensible
en décembre dernier par rapport au même mois de 2015,
tandis que des différences de prix
demeurent significatives
entre les régions du pays, a appris l’APS
auprès du ministère du Commerce. Pour les produits
d’épicerie, les prix moyens à consommateurs se sont envolés, entre les deux périodes de comparaison, pour
le lait en poudre infantile (+9,8%), la
levure sèche
(+8,9%), les pâtes alimentaires (+8%), le concentré de
tomate (+6,7 %), le café
(+6,7%), la farine conditionnée (+6,3%), le
thé (+6,1%), le riz (+5,7%), le sucre blanc (+3,5%), les
huiles alimentaires (+1%) et la semoule ordinaire (+0,3%). Par contre, le lait en poudre adultes a
enregistré une légère baisse de 0,3%.
Concernant les légumes secs,
une
flambée a caractérisé le prix des pois chiches (+63%), alors que celui des
haricots secs a grimpé de 6,6% et des lentilles de 5,3%.
Pour les légumes frais, à l’exception du prix de l’oignon sec qui a fortement baissé (-37%), ceux des autres produits
ont augmenté tels
l’ail importé (+30,2%),
la tomate fraîche (+18,5%), la
pomme de terre (+2%) et l’ail local sec
(+1,2%). S’agissant des viandes, les prix
moyens à
la consommation ont baissé à l’exception de celui de la viande bovine congelée qui a enregistré une hausse de
2,8%. Pour les
viandes locales,
les prix moyens ont diminué pour la viande
ovine (-1,5%) et le poulet éviscéré (-4,2%). Quant aux œufs, leur prix moyen a nettement augmenté avec une hausse de 36,4%
en décembre 2016 par
rapport au même mois 2015.
Des différences de prix notables entre les régions du
pays
Par ailleurs, il est toujours constaté des disparités de prix substantielles
entre les régions du pays pour des produits alimentaires, qui s’expliquent essentiellement par les habitudes alimentaires d’une
région pour certaines denrées, les frais de transport pour les wilayas
éloignées et la spécialité agricole d’une région
pour ce qui concerne les légumes et fruits ainsi que les
viandes. Ainsi, le prix moyen de la pomme de terre était, en
décembre 2016, de 44 DA/kg dans la région de Blida contre 57 DA à
Ouargla
et à
Bechar (différence de l’ordre de 13 DA),
alors que l’ail local coûtait 459 DA/kg sur
les étals de Bechar contre 634 DA à Alger (différence de 175 DA). Idem pour les haricots verts qui valaient 126
DA/kg dans la région de Blida contre 190 DA à Oran
(différence de 64 DA), tandis
que
la carotte se vendait à
54 DA à Sétif et à Saïda contre 78
DA à Ouargla
(différence de plus de 20 DA), l’oignon était cédé à 40
DA/kg à Saïda contre 54 DA à Ouargla (différence de 14
DA). Le kilogramme de pommes locales était cédé à 156
DA à Blida contre 290 DA à Oran (différence de plus de
130 DA).
Les dattes ont été
cédées à 331 DA/Kg
à
Ouargla contre 544 DA à Sétif (une différence de 213
DA). Concernant les produits d’épicerie, le prix moyen
du lait en poudre infantile était à 407 DA à Oran et à 490
DA à Sétif (différence de plus de 80 DA). Même tendance pour le prix de la
farine conditionnée qui est
moins chère à Oran avec 42 DA/kg contre
59 DA à Annaba (différence de 17 DA). Le riz est cédé à 87 DA à Alger contre 101 DA à Annaba (une différence
de 14
DA). Le concentré de tomate se vendait à 160 DA à Oran contre 216 DA à Ouargla (une différence de 56 DA). Très
prisé dans le sud du
pays, le thé était vendu
durant le mois de décembre dernier à 414 DA/kg à Oran contre
901 DA à Ouargla (une différence de près de 490 DA).
S’agissant des viandes, il est observé qu’elles sont moins chères
dans la région de Batna : le kilogramme de viande
ovine locale s’y vendait à 1.236 DA/kg contre 1.443 DA à Alger (différence de 207 DA), alors
que
la viande bovine locale y était cédée à 874 DA/kg à Batna contre
1.238 DA à Oran (différence de 364 DA), le poulet
éviscéré s’y vendait à 301 DA contre 385 DA à Bechar
(une différence de 84 DA).
TRANSACTIONS & CONTRATS
BNA - métro d’Alger : Convention
pour
l’installation de termi naux de
paieme nt
Source : El Moudjahid
La Banque
nationale d’Algérie, et
l’entreprise Métro
d’Alger ont signé hier une convention pour l’installation
de
terminaux de paiement électronique permettant aux usagers du métro, tramway et téléphérique de payer leurs
tickets avec des cartes interbancaires.
Cette
convention a été paraphée par le PDG de la BNA, Achour
Abboud, et son homologue de l’EMA, Aomar Hadbi. Ces
TPE
seront implantés au
niveau
de
tous les points de
vente et agences du
métro, tramway et téléphérique implantés à travers l’ensemble du territoire
national,
offrant la possibilité aux usagers de ces modes
de transport de payer leurs
cartes d’abonnement ou leurs
tickets en utilisant leurs CIB, a-t-on
expliqué, lors
de
la cérémonie de signature. Ce nouveau dispositif
concernera, dans une première phase, la wilaya d’Alger, avant d’être élargi à Constantine, Ouargla, Oran, Sidi
Bel-Abbès et Sétif. Les installations de ces appareils sont actuellement en cours au niveau des stations du
tramway d’Alger, alors que celles prévues pour le métro seront lancées au cours de la semaine prochaine. Par ailleurs, les deux
parties entendent élargir
prochainement
ce
partenariat au
paiement électronique
par internet. Intervenant lors de
cette
cérémonie, le
PDG de la BNA a mis en exergue
l’engagement de cette banque publique, à travers cette convention, à contribuer dans la résolution du problème
du
manque de liquidités, ajoutant que l’augmentation
progressive des porteurs de CIB facilitera, par
ricochet, l’achat des
titres de voyage par les usagers de
ces moyens
de
transport urbain. M. Abboud a
souligné la détermination de la BNA à contribuer activement au développement du
paiement électronique conformément aux orientations des pouvoirs publics, précisant que le nombre des TPE de la BNA avait atteint plus de 2.000 au niveau du territoire national. De son côté, M.
Hadbi a indiqué que cette convention intervenait dans le cadre de la politique de numérisation des services de paiement
des transports. À ce propos, il
a avancé qu’une
campagne d’information serait lancée pour expliquer aux usagers l’importance et les méthodes d’utilisation des CIB au niveau des stations de métro et tramway. Par ailleurs, interrogé par la presse
sur les moyens mis en place pour faire face aux aléas des intempéries provoquant fréquemment l'arrêt de
fonctionnement
du tramway, M. Hadbi a considéré que
cela relevait de la responsabilité des autorités locales auxquelles échoit la
mission d’entretenir les routes et
les réseaux d’assainissement.
Pour
ce qui
concerne les téléphériques, le même responsable a
expliqué que les décisions d'arrêt répondaient aux normes de sécurité en cas de
vents violents
et
de fortes pluies.
REGIONS
Livraison du projet du Tramway
de Sidi Bel- Abbès en avril prochain
Source : Maghreb Emergent
La livraison du projet du
tramway de Sidi Bel-Abbès
interviendra en avril prochain suite aux essais effectifs
réalisés mercredi sur l'ensemble de la ligne, a-t-on appris
du
directeur du projet.
"La livraison du projet interviendra dans les brefs délais, soit
en
avril
prochain", a assuré
Laid Ziane à l'APS,
signalant que les essais
lancés mercredi
sur une distance de
7
kms
après succèdent
aux essais préliminaires effectués, fin 2016, sur deux tracés de 3,5 km chacun. M.Ziane a expliqué que les essais effectifs permettent
de passer
à
une autre
étape portant
sur
différents systèmes de
la
ligne du
tramway en utilisant deux
wagons aller et retour à partir du tracé du carrefour jouxtant la gare
routière
de transport de
voyageurs
"Ghanemi", pour aboutir à la station de maintenance au
nord en passant par le rond-point de l’entrée de la cité "frères Adnane", hai Benhamouda, cité AADL et la gare de transport de voyageurs "Sogral".
L’objectif
de
ces essais, effectués avec succès, est de corriger certaines erreurs
techniques et d'éviter
tout
problème en phase d’entrée en
service de ce projet, a- t-on indiqué.
Au sujet de la réception du tramway de Sidi Bel-Abbès,
M. Ziane a signalé
que
les travaux sont en cours et que la société chargée de la réalisation
est
à pied d’œuvre pour sa livraison dans "les brefs délais, soit
en avril
prochain".
Il a annoncé
que
les futurs conducteurs du tramway entameront, à partir
du 22 janvier en cours, une
formation jusqu’au 23
mars prochain, pour être prêts
une
fois le projet entré en service.
A propos
de
l’indemnisation des commerçants dont les
magasins se trouvaient sur le tracé du tramway,
le même responsable a indiqué
que la réception
des
dossiers se poursuit
en collaboration avec la direction des domaines.
Les travaux de réalisation du tramway de Sidi Bel-Abbès,
s’étendant sur une distance de 14,5 km,
ont débuté en
août 2013. Doté une
enveloppe financière de 32,3 milliards DA, ce projet a généré 2.700 emplois.
Deglet Nour de Tolga : La reine
de
tous les cultivars
Source : El Watan
Deglet Nour de Tolga, est un délice naturel dont les caractéristiques dépassent les simples vertus
d’une datte aussi succulente soit-elle. Comme tout produit de
terroir, il renvoit en fait à toute la richesse de la région.
Des
caractéristiques typiques du sol, du climat
en passant par le savoir-faire
des
agriculteurs et leurs art de l’irrigation, cette Deglet Nour de la région de
Tolga
mérite à elle seule un
labelle qui tarde de voir le jour.
Le 4 novembre dernier, l’Algérie a lancé officiellement le label «Origine Algérie garantie», le but
étant
de
faire bénéficier les produits
nationaux d’une
meilleure visibilité sur les marchés internationaux, ainsi que
leur protection.
L’un des produits phares de l’agriculture algérienne, la
Deglet Nour de Tolga, est un produit du
terroir qui
attend toujours une valorisation à la hauteur
de
sa réputation. Dans l’étude intitulée «Les produits du
terroir en Algérie : état des lieux,
enjeux et efficacité des
stratégies de développement (cas
des
dattes deglet
Nour de Tolga»,
Mlle
Abdelaoui Imane, étudiante à l’université de Biskra, a déterminé les composants essentiels du terroir de
Tolga
(Biskra) et vérifié
leur impact sur la spécificité de la
Deglet Nour.
«Les produits du terroir
résultent d’un ensemble
d’interactions entre les communautés humaines et
l’espace géographique», précise-t-elle au début de son
travail. «La Deglet Nour
est un véritable produit de
terroir qui ne peut être reproduit ailleurs. Les conditions
climatiques assez particulières et le savoir-faire développé patiemment depuis des siècles font de la Deglet Nour,
notamment
celle de la région de Tolga, un
produit de
qualité par excellence. Face à ce constat et à la forte concurrence qu’exercent des pays comme la
Tunisie, l’Irak et l’Iran, une nouvelles stratégie de développement s’impose», explique Mlle Abdelaoui.
En termes de spécificités, cette datte de Tolga naît dans
un
sol typique caractérisé par une faible salinité et la
présence d’une croûte gypseuse. L’eau d’irrigation étant
alcaline avec des valeurs de
conductivité électriques variant entre 2.
3 et
7 ds/ m. S’agissant du
climat, la région de Tolga se distingue par un climat
à température
moyenne plus élevée en été et de faibles précipitations
irrégulières. Le taux d’humidité étant faible, avec un
indice thermique idéal
pour
la production qualitative et quantitative de Deglet Nour.
Suivant une technique empirique, en
effectuant un sondage auprès des agriculteurs de
la région, l’étude révèle les pratiques culturales locales pour un meilleur rendement du produit. Ainsi, pour répondre à la spécificité du sol, il est recommandé de le «défoncer»
avant toute plantation pour que le système racinaire puisse se développer dans les meilleures
conditions, le printemps et l’automne étant les
meilleurs périodes de
plantation. Pour ce qui est
de
la densité de plantation,
les agriculteurs opèrent un écartement entre deux
palmiers variant de 7 à
10
mètres selon la
taille de l’exploitation.
«La distance entre
les palmiers est la cause principale de
la forte densité
de plantations
constatée dans certaines palmeraies dans la daïra de Tolga.
La
distance considérée raisonnable est de 9 metres sur 9 metres. Dans notre région d’étude et après l’enquête réalisée, la
densité de plantation est
comprise entre 100 et 180 pieds/hectare
en moyenne», note l’étude qui précise
que, selon les agriculteurs, la
densité des plantations
a un effet sur la qualité des dattes. Cette densité permet
«le passage des rayons de soleil
et garde une certaine humidité entre les palmiers.
Elle favorise un
microclimat. En revanche, le grand espacement
provoque le desséchement
des fruits», développe Mlle Abdelaoui.
Labellisation
En ce qui concerne l’irrigation, l’utilisation de la
submersion est préférable, révèle
l’enquête. La fréquence
des irrigations varie en fonction des périodes
: une fois par
quinzaine pour les
périodes sèches et une
fois par mois pour les
périodes humides. «Les agriculteurs enquêtés dans la région de Tolga arrêtent
l’irrigation deux fois : la première fois au stade
loulou (28
mai- début juin) et la deuxième fois 2 mois avant la
récolte (août).
Cette pratique a
pour but
d’éviter la
chute du fruit
et d’améliorer la qualité de la datte», instruit-elle.
Grâce à aux savoir-faire
culturaux des agriculteurs de la région et à la spécificité géographique de la région, la Deglet Nour de Tolga sort du lot. Elle est non seulement le meilleur
produit phoenicicole du pays, mais sa notoriété a traversé les frontières. Par son poids, sa
longueur, son caractère charnu et sa teneur en sucre qui sont les caractéristiques spécifiques pour les dattes,
la Deglet Nour
de
Tolga, après analyse au niveau des laboratoires, présente une qualité supérieure, y compris
par rapport aux autres Deglet Nour, en l’occurrence celles de Oued Righ et de Tunisie.
Malgré cette aubaine,
l’Algérie, qui consacre une superficie de culture phoenicicole de
160 000 ha répartie à travers 17
wilayas, n’exporte qu’entre 10 à 30 tonnes de dattes sur une production annuelle
moyenne de 800 000 tonnes.
Cette défaillance dans la mise en avant et la valorisation
de
ce produit agricole n’a pas empêché le consommateur algérien de reconnaître la bonne qualité de la Deglet Nour. Dans une partie de l’étude consacrée au consommateur,
Mlle
Abdelaoui constate que «les
consommateurs algériens s’intéressent beaucoup
à l’origine de la datte Deglet Nour. Et bien que la labellisation reste un concept nouveau pour certains, ils sont conscients de son importance et sont prêts à payer
le prix pour
garantir la qualité».
La partie
de
l’étude dédiée à la consommation indique
que
64% des sondés déclarent que la Deglet Nour
de Tolga est leur datte préférée qu’ils qualifient comme «la reine de tous les cultivars». Selon l’échantillon pris par l’étude qui prend
en considération la population locale en comparaison avec celle de la région d’Alger, 36% des sondés déclarent consommer
moins de
5 kg de
Deglet Nour par
an et 31% en consomment entre 5 et 10 kg.
Ce sont les habitants de la région algéroise, soit 46% des
sondés, qui
mangent
moins de 5 kg par an. A Tolga par contre (46% des questionnés issus de la région) disent en consommer plus de 20
kg. Cela étant dit et
malgré cette ferveur des
consommateurs qui sont
prêt à payer plus pour un produit reconnu, la
valorisation des
produits du terroir (Datte DN de Tolga)
nécessite un
engagement intersectoriel
à travers des projets de
développement et de sensibilisation sur l’importance de
la labellisation pour la protection de notre patrimoine.
Sur ce point, l’étude met en relief
un projet de jumelage en collaboration avec l’Union européenne. «Ce projet en cours
de
réalisation et
qui
est dans une
phase bien avancée aura sans doute des résultats fructifiants qui se
répercuteront
positivement sur les performances
techniques et économiques de la
filière dattes dans
cette région.
Comme il
permettra aussi de valoriser nos produits de terroir, au début pour la Deglet Nour de Tolga, la figue de Beni Maouche et l’olive de Sig, dans la
perspective d’introduire
dans
le futur d’autres produits dans ces programmes», conclut Mlle Abdelaoui.