REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 17 JANVIER 2017
Mardi, 17. Janvier 2017
SOMMAIRE
Bilan général des activités douanières : Contraction des échanges extérieurs ..................... 2
Lancement du programme « CapDel » : Renforcement de la gouvernance locale ................ 3
Secteur de l’agriculture : Des investissements émiratis attendus........................................... 4
Le FMI maintient ses prévisions de croissance pour l’Algérie en 2016 et 2017 ...................... 5
Des PME italiennes cherchent des partenaires algériens ..................................................... 5
Ouverture à Alger de la 11e édition du SIEL Algérie ...............................................................6
Commerce ..................................................................................................................... 6
Martur envisage 20 millions d'euros de CA en 2017 .............................................................. 6
Transactions & Contrats ................................................................................................... 7
Une aciérie algéro-émiratie à Annaba .................................................................................. 7
Régions............................................................................................................................. 7
Boumerdès : Développement industriel, l’exemple de Ouled Moussa .................................... 7
MARCHE & ECONOMIE
Bilan général des activités douanières : Contraction des échanges extérieurs
Source : El Moudjahid
La balance commerciale
de l'Algérie a enregistré un
déficit de 17,84 milliards de dollars durant l'année 2016, contre un déficit de 13,71 milliards de dollars en 2015,
soit une légère augmentation de 4,8%, par rapport à celui
enregistré en 2015, selon le directeur des relations publiques et de l’information à la Direction générale
des Douanes, Djamel Brika,
qui
explique que cette légère tendance s’explique simultanément par
la baisse «plus
importante»
des
exportations
par rapport à
celle des importations enregistrée au
titre de l’exercice de 2016.
Ainsi, l’Algérie a
importé moins en
2016.
C’est en somme, ce que reflètent les
statistiques présentées par
M. Brika lors
d’une conférence de presse consacrée à la
présentation des bilans des douanes pour l’année 2016.
D’après
ces
données, les échanges extérieurs
de l’Algérie font apparaître une contraction
de
16,69% des exportations en 2016, soit un volume de 28,88 milliards
de
dollars contre 34,66 milliards de dollars en 2015. Quant
aux importations,
elles ont
également
baissé
mais
à un moindre rythme
pour
se chiffrer à 46,72
milliards de dollars
en 2016 contre 51,7 milliards de dollars en 2015, en baisse de 9,62%. Les exportations ont couvert
les importations
à hauteur de
62% en 2016 contre 67% en 2015. « Nous avons constaté une
diminution
dans la majorité des importations signalées
par
groupe de produits. Les biens alimentaires
étaient en baisse de
11,72%, les biens destinés à l’outil de
production en recul de 10,
25%, les biens équipements de 10,4% et enfin, les biens de consommation non-
alimentaires de 4,62% ». Pour ce qui concerne les exportations des hydrocarbures, elles se sont réduites
en passant à 27,1 milliards de dollars en 2016, contre
32,69 milliards de dollars
en
2015 (-17,12%).
Les exportations hors hydrocarbures ont également
baissé à 2,063 milliards
de
dollars en 2016 contre 2,582
milliards de dollars en 2015 (-20,1%). Les importations des produits alimentaires ont reculé à 8,22 milliards de dollars en 2016
(contre
9,31
milliards
de dollars en
2015), alors que les importations des biens
de consommation non alimentaires
ont baissé
à 8,27
milliards de dollars (contre 8,67 milliards de dollars en
2015). Pour les importations des biens destinés à
l’outil
de
production,
elles ont diminué à
14,33 milliards de
dollars en 2016 (contre 15,97 milliards de dollars en
2015) alors que celles des biens d'équipement
ont baissé à 15,89 milliards de dollars (contre 17,74 milliards de dollars).
S’agissant des principaux partenaires commerciaux de
l’Algérie, l’Italie est le principal client durant l’année
2016 avec une part de 16, 55% des ventes algériennes à
l’étranger suivie par l’Espagne (12,33%) et les USA
(11,17%). Par ailleurs, la Chine représente le principal
fournisseur commercial
durant 2016. Elle a expédié
17,97% des importations globale
de
l’Algérie suivie par
la France (10,15%) et l’Italie (9,93%).
Légère baisse des recouvrements douaniers
La part des recettes perçues par
la douane par rapport
au total des recettes ordinaires du budget de l'Etat a été de 39,6%
en 2016 contre
41,6% en 2015, souligne le
directeur des relations publiques et de l'information de la DGD, Djamel
Brika.
L’évolution de l’ensemble des recouvrements effectués par l’administration des douanes réalisés
au cours de
l’année 2016 par rapport à l’année 2015 révèle une
légère baisse de l’ordre de 0,98% en passant de 1000,66
milliards DA en 2015, à 990,82 milliards DA
en 2016, explique le même responsable.
Cette légère baisse des recettes douanières s'explique notamment par la
diminution de la valeur des importations calculée en dinars (qui constitue l'assiette
fiscale) passée à 5.115,13 milliards de dinars (mds DA) en 2016 contre 5.193,46 mds DA en 2015 (-1,5%).
D'ailleurs, la valeur des importations des produits du groupe « énergie et lubrifiants » a baissé de 40,74% en
2016 par rapport à 2015,
dont essentiellement les
carburants qui constituent un gisement fiscal important
à l'importation tels le gasoil et l'essence super qui sont soumis à 30% des droits de douanes.
Il a également fait savoir, que les recettes budgétaires et les recettes affectées aux comptes d'affectation
spéciaux ont enregistré des baisses de l'ordre de, respectivement, 1,05% et
7,38% alors que les recettes affectées à la
Caisse de garantie et de solidarité des
collectivités locales ont enregistré
une hausse de l'ordre de 0,07%. Les recouvrements douaniers ont quant a eux
enregistré une augmentation de 0,81% (497,41
milliards DA) au cours du 2e semestre 2016, par rapport au
premier semestre de la même année (493,41
milliards DA). En 2015, les recouvrements de
l'administration douanière avaient été de 1.000,66 mds
DA
contre 908,47 mds DA en 2014, en hausse de 10,15%
induite essentiellement par la dépréciation du dinar.
L’évolution des recouvrements budgétaires réalisés au
cours de
l’année 2016 par rapport à
l’année 2015,
représentent 91% du total des recouvrements effectués
par
l’administration des douanes. En effet, une baisse
de l’ordre de
1,05% est enregistrée en passant
de
910,28 milliards DA durant l’année 2015 à 900,69
milliards DA au cours de l’année 2016. La baisse a
touché la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) (-0,03%) mais surtout les droits de douanes avec une diminution de
6,76%. Cette dernière, s’explique essentiellement par la
diminution des importations des produits
du
groupe d’utilisation «
énergie et lubrifiants » (une forte baisse
de
40,74 % est enregistrée en 2016 par rapport à l’année
2015), notamment les carburants (le gasoil et l’essence
super principalement soumis à 30% de droits de
douanes).
Plus de 55 milliards DA de pénalités pour infractions de change et douanières
Le même bilan révèle qu’il a été enregistré, plus de 55,5
milliards de DA de pénalités liées à
1.090 infractions de change et douanières durant l'année 2016. Ainsi, 362 infractions
de change
ont été
constatées par
l'institution douanière en 2016, qui ont donné lieu à des pénalités de 41,28 mds
DA.
Ces infractions
sont principalement liées à la fraude commerciale, au
détournement des avantages fiscaux, au
non-respect
des engagements
souscrits
dans
le cadre des régimes douaniers économiques et au dédouanement à l'aide de faux documents, explique M. Brika, ajoutant,
que les
725 infractions
douanières ont donné
lieu à des pénalités s'élevant à plus de 14,24 mds DA. Sachant
qu’en 2015, le
montant des amendes liées aux
infractions de change et douanières s'étaient établies à
78,07 mds DA
pour 1.227 infractions.
Par ailleurs, 227.625 articles contrefaits ont été bloqués
en 2016 dont essentiellement des articles
de sport
(70%), des produits
de quincaillerie (7,6%), des produits
électriques (7%) et des produits d'hygiènes et lunettes
(5,3%). Ces produits proviennent principalement de
Chine (64,49%), de Hong Kong (13,05%), d'Italie (5,24%), de Malte (4,7%) et des Emirats
arabes unis (4,5%).
Dans le
cadre de la lutte contre la
contrebande et les
stupéfiants, les services des douanes ont saisi sur les dix (10) premiers mois de l'année 2016 un volume de près
de
207.942 litres de carburants d'une valeur de plus de
4 millions de DA, assortis d'une amende de plus de
300,62 millions de DA.
Pour ce qui est de la lutte contre les stupéfiants, les
douanes
ont
saisi une quantité de plus de
6,378 tonnes
de
kif traité, de 2.396 grammes de cocaïne, de 44.485
comprimés psychotropes
et
de 7 flacons psychoses,
en plus de la saisie de 8 tonnes réalisée au
début du
mois
de
janvier 2017.
Lancement du programme « CapDel » : Renforcement de la gouvernance locale
Source : El Moudjahid
Le programme «CapDel» portant
renforcement des
acteurs de développement local et associant le gouvernement algérien,
l'Union européenne (UE), ainsi que le Programme des
Nations unies pour le
Développement (Pnud), a été officiellement lancé, dimanche
à Alger. Le programme cible une dizaine de
communes modèles représentant les différentes
régions du pays, et vise à «renforcer les capacités des autorités
locales
et de la société civile
comme acteurs du développement
local",
tout en «améliorant les
systèmes de planification
stratégique et de démocratie locale», expliquent ses
concepteurs. D'une
durée de trois
ans, ce projet est doté d'un financement du
gouvernement
algérien à hauteur de 2.970.000 dollars, de l'UE à raison de 7.700.000 euros et un apport de
200.000 dollars du Pnud. Dans un message
lu en son nom par le secrétaire général du ministère, El-Hocine
Mazouz, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Nouredine Bedoui, a souligné que le projet
«CapDel» permettra à ses bénéficiaires de «s’exercer
à éviter la prise de décision unilatérale», en prenant en
considération les opinions
et suggestions des
citoyens, s’agissant des questions relevant du développement socio-économique des collectivités locales. Il
est, en outre, escompté de ce projet qu’il offre des «outils pédagogiques et des champs d’expériences à
de nouvelles
pratiques
démocratiques
locales», autant qu’il «salue» le rôle du
mouvement associatif local, considéré comme étant «une école»
en matière de démocratie, a
renchéri M. Bedoui.
Concrétiser une gouvernance locale consultative
Le ministre a affirmé, dans le
même ordre d’idées,
que
la modernisation de
l'administration locale se
poursuivra avec «davantage de détermination et à un
rythme plus accéléré».
M. Bedoui a ajouté que conformément à cette «large vision politique», son département s’attelle actuellement à mettre en œuvre un «projet global de réforme des collectivités territoriales, à travers la définition d’un cadre législatif et organisationnel renouvelé». L’objectif, a-t-il explicité, étant de concrétiser une «gouvernance locale consultative ancrant la culture de la participation citoyenne, ainsi que l’exploitation rationnelle, équitable et efficace des ressources». Il s’agit également de «l’amélioration de la qualité des prestations offertes au citoyen, ainsi que le renforcement du rôle économique des collectivités territoriales», et ce afin de créer une économie locale «solidaire et diversifiée». Ce projet, a rappelé le ministre, s’inscrit dans le cadre des réformes politiques «profondes» lancées par le Président de la République depuis sa réélection en 2014, lesquelles ont abouti, entre autres, à la dotation par le pays d’une nouvelle Constitution consacrant, «pour la première fois, le rôle de l’État dans l’encouragement d’une démocratie participative au niveau local». Ces réformes, a estimé M. Bedoui, se doivent d’être «accompagnées par une gouvernance publique, démocratique et équilibrée en mesure de garantir l’efficacité et le rendement de l’exercice public», et ce dans l’optique du progrès, de la paix et de la cohésion sociale du pays. Pour autant, le ministre a considéré que la réalisation de la «bonne gouvernance locale» n’incombait pas aux seules institutions publiques, mais aussi à l’ensemble des acteurs sociaux et économiques concernés par la prise de décision. Le programme «CapDel», faut-il le souligner, s'intéresse particulièrement à «intégrer» les femmes et les jeunes, et permettra d’«appuyer techniquement et financièrement les autorités locales et la société civile dans la réponse à leurs priorités en termes d'amélioration des opportunités économiques et d'accès à des services administratifs et sociaux de qualité». Le projet sera opérationnel dans les communes choisies sur des critères de typologie et de spécifiés géographiques, démographiques, culturelles, sociales, économiques et écologiques, avant qu'il ne soit élargi au niveau national, est-il également indiqué.
Asseoir les bases d’une
gouvernance
communale
concertée
Lors de la cérémonie de lancement, le représentant du
ministère des Affaires étrangères (MAE), département concerné en tant que coordinateur du projet, M. Ali
Mokrani, s'est félicité que ce dernier soit «le premier du
genre dans la région», et permettant une coopération
«triangulaire» entre les trois partenaires.
S'inscrivant dans le cadre de la relance de l'accord d'association
Algérie-UE, il s'agit également d'un projet avec «une approche inclusive»
en matière de
développement
local, permettant un échange d'expériences et
d'expertises, et visant à «rapprocher» l'administré
de
son administration, a-t-il observé, relevant l'importance des «attentes» en la
matière, ainsi que les défis «en commun» auxquels font face les
deux parties. De
son côté, le représentant résident du
Pnud
en Algérie, Eric Overset, a expliqué que le nouveau programme vise à
«asseoir les bases d’une gouvernance communale concertée, transparente et attentive aux besoins des citoyens, et d’un développement humain local intégré».
Plus concrètement, a-t-il
détaillé, il
s’agit, notamment
de
«réduire les disparités
régionales et sociales, de
promouvoir la solidarité nationale, de rapprocher
le service public des citoyens à travers une administration moderne
et, enfin, d’impliquer les citoyens et leurs représentants dans la gestion des affaires publiques». À travers le «CapDel», le Pnud «soutient la volonté» du
gouvernement algérien
à asseoir une «stratégie nationale
de développement local
et à renforcer la démocratie participative», a-t-il
poursuivi, notant que le
projet
constitue également «un réceptacle des bonnes pratiques et synergies
identifiées»
dans d’autres
programmes, inscrits dans
le cadre des Objectifs
du développement durable (ODD). Pour le Chef de la Délégation de l’UE en Algérie, John O’Rourke, ce nouveau projet permettra, aux élus
locaux bénéficiaires,
«une autonomisation
et une responsabilisation» dans l’exercice de leurs prérogatives,
en bénéficiant de l’expérience des pays européens en la matière, même si celles-ci ne peuvent
pas être totalement «transposables»
dans
le
contexte algérien. Les différentes
expériences menées dans le vieux continent
ont démontré qu’une gestion des problèmes «du sommet à la base» ne peut pas à elle
seule résoudre les préoccupations des citoyens,
d’où
la nécessité d’une plus grande
implication
des
différents acteurs
locaux, a-t-il clarifié. La démarche préconisée à travers le projet en question est celle qui fait des élus
locaux des acteurs du développement local, ces derniers
ne devant pas être «seulement
un
réceptacle de l’aide de l’État»,
a-t-il conclu.
Secteur de l’agricultu re : Des investissements émiratis attendus
Source : Le Soir d’Algérie
Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche
et des Ressources
halieutiques,
Abdesselam Chelghoum,
a
reçu hier à son
département une délégation
d’hommes
d’affaires émiratis pour discuter des opportunités
d’affaires dans
le
secteur.
Selon Suleiman Al Nueimi,
chef de la délégation, cette
visite constitue une mission de prospection de certains
sites en vue d’arriver à des partenariats concrets.
Concernant les secteurs
d’intérêt, l’homme d’affaires
émirati n’a pas annoncé de secteur précis mais a indiqué
que
le partenariat va porter sur les activités qui relèvent du métier de la société Al Dhaher qu’il préside, à savoir les céréales et les cultures fourragères ainsi que l’industrie laitière.
Et de
souligner la ferme
intention
de son groupe
d’investir en Algérie
de quelque façon
que ce soit.
«Nous
allons investir
en
Algérie», a indiqué M.
Al
Nueimi.
De son côté, le ministre de l’Agriculture a indiqué que le secteur est
ouvert à l’investissement privé national et international, soulignant
la disposition de son
département à accompagner les potentiels
investisseurs.
Pour rappel, des mégaprojets de partenariat agricole
avec des étrangers d’une valeur d’investissements de 25
milliards dinars sont en cours de mise en œuvre au
niveau de certaines
wilayas (Khenchela, Adrar, El-
Bayadh et Ghardaïa).
Des projets qui portent sur les filières céréalières et laitières, et qui bénéficieront de lots de terrain dont la
superficie dépasse 10 000 hectares par projet. Cela s’inscrit en droite ligne de la nouvelle approche basée sur l’encouragement de la grande exploitation qui
va permettre de réduire substantiellement la facture
d’importation des produits stratégiques et d’accroître la production nationale, plus
de
600 000 hectares ont été
accordés pour la réalisation de projets structurants d’un montant de
600 milliards
de
DA.
Et les résultats enregistrés, de l’avis du
ministre lui-
même, confortent la pertinence de la démarche affichant une attribution totale de 638 000 ha, dont
86%, soit 552 000 ha, à près de 1 500 investisseurs porteurs de projets structurants.
Face à la baisse des recettes pétrolières, l’Algérie
trouvera dans l’agriculture un levier stratégique pour une croissance en dehors des hydrocarbures.
Le FMI maintient ses prévisions
de
cro issance pour l’Algérie en 2016
et 20 17
Source : APS
Le Fonds monétaire internationale (FMI) a
maintenu lundi
ses
projections de croissance pour
l'Algérie en
2016 et 2017, tout en tablant dans ses prévisions actualisées sur les perspectives économiques mondiales
sur une accélération
de
la croissance de l'économie nationale en 2021.
L'institution de Bretton Woods
indique que le Produit intérieur brut (PIB) de
l'Algérie a enregistré une croissance de 3,6% en
2016, soit la
même hausse anticipée dans son rapport d'octobre dernier.
Le FMI a
également laissé inchangé ses projections de
croissance pour 2017 à 2,9% et anticipe une reprise
à partir de 2021 à
3,4%.
Le FMI a
également maintenu ses prévisions pour l'inflation en Algérie en 2016 à 5,9% contre 4,4% en
2015 et à 4,8% en 2017.
Le solde du compte courant a représenté
-15,1% du PIB
en 2016 et devrait baisser à -13,7% du PIB
en 2017 et
maintenir la même tendance baissière jusqu’à 2021 à -
6,3%.
Par ailleurs, le FMI a maintenu ses prévisions de
croissance mondiale en 2017 et 2018 à respectivement
3,4% et 3,6%.
"Les estimations
et
les projections
de
la croissance globale
pour 2016-2018 restent inchangées par rapport
à l'édition 2016",
relève le Fonds.
Les perspectives des pays avancés se sont améliorées
pour 2017-2018, du fait d'un
léger affermissement de
l'activité au deuxième semestre de 2016 et de la relance
budgétaire qui
est
prévue aux Etats-Unis.
En revanche, les perspectives
de croissance se sont détériorées légèrement
pour les pays émergents et les
pays en développement, où les conditions financières se
sont durcies de manière générale.
Les perspectives de croissance à court terme ont
été révisées à la hausse
pour la Chine, en raison de
la
relance attendue, mais ont été révisées à la
baisse pour un certain
nombre d'autres grands pays, notamment l'Inde, le Brésil et le Mexique, selon les
mêmes chiffres actualisés du FMI.
Des PME italiennes cherchent des partenaires
algériens
Source : Liberté
La section
pour la promotion des échanges de
l’ambassade d’Italie a
organisé, hier, à Alger, une mission d’entrepreneurs italiens. Elles sont 11 entreprises spécialisées dans différents secteurs
liés au bâtiment, à la construction, aux
matériaux de construction, de aux énergies renouvelables à avoir pris
part à cette rencontre.
L’ambassadeur d’Italie à
Alger a affirmé que ces
opérateurs économiques italiens sont venus en Algérie
à la recherche de partenariats avec leurs homologues
algériens. Il a déclaré que les conditions pour la
réalisation de telles perspectives sont réunies.
Il citera le vaste projet du nouveau modèle économique
de
croissance qui vise, entre autres objectifs, la création d’un nombre de plus en plus important d’entreprises dans le pays.
“C’est ce que j’appelle de l’économie réelle”, a-t-il expliqué en marge de ce séminaire. Car, arguera
Pasquale
Ferrara, ce nouveau
modèle accordera plus de
facilitations aux PME italiennes et
leurs partenaires algériennes pour un meilleur accès aux
crédits dédiés au financement des divers projets qui
seront
identifiés. Pour leur part,
les PME italiennes apporteront les nouvelles technologies, l’innovation et la création.
L’extraction et la transformation de pierres
décoratives
naturelles, la réalisation d’études et d’analyses sur la
viabilité et la
rentabilité liées
à la construction et à
la gestion des installations, la production de grues à tour, l’installation
et le montage industriel, la conception et l’édification d’infrastructures et
constructions
civiles, les installations pour la production d’énergie, de
carburant renouvelable et de fossiles,
la gestion de
l'énergie et la production et la mise en place
de systèmes photovoltaïques et
de pompage solaire sont les principaux métiers que suggèreront ces entreprises italiennes aux industriels
algériens.
À ce propos, l’Italie est classée premier partenaire
de l’Algérie avec un
volume évalué à 8,6 milliards de
dollars. L’ambassadeur le qualifie d’échange
“équilibré”, d’autant plus
que les exportations
algériennes vers l’Italie sont estimées à 4,4 milliards de
dollars tandis que celles de l’Italie vers notre pays sont de 4,2
milliards de dollars durant les 11 mois de l’exercice 2016.
Par
ailleurs, l’on accorde beaucoup d’importance aux rencontres B2B entre opérateurs algériens et italiens prévues lors de ce séminaire pour
que
soient dégagés les premières pistes de projets de
partenariat.
Ce salon, organisé sous le haut patronage du ministre du Tourisme et de l'Artisanat jusqu'à jeudi prochain, vise à faire connaître "les nouveautés en matière d'équipement et de décoration des hôtels et des
restaurants, selon les normes internationales en vigueur".
Ce rendez-vous constitue
pour les professionnels une
occasion pour
échanger leurs expériences notamment
dans le domaine de l'équipement et de la décoration
des
établissements hôteliers et des restaurants.
Il intervient
au moment "où plusieurs projets
touristiques notamment hôteliers sont en cours
de réalisation, ce qui implique leur équipement selon les normes internationales en vigueur, afin d'améliorer leurs prestations et contribuer à la création d'une
richesse économique durable", ont estimé
les organisateurs.
Les stands de ce salon présentent
différents équipements pour les cuisines, les cafétérias
et les restaurants, du
matériel de maintenance et d'aération et des produits
de
relaxation et de fitness.
l'objectif d'améliorer les
prestations et de satisfaire les clients".
Il a rappelé à cet effet, le schéma directeur de l'aménagement touristique 2030 qui insiste sur
"la garantie de la qualité des
prestations
hôtelières".
M. Terghini a appelé au développement du tourisme, en
permettant à ce secteur de contribuer à la réalisation du développement
économique comme alternative aux
hydrocarbures, précisant que "la majorité des projets hôteliers en cours
de
réalisation
nécessitent des
équipements haut standing et modernes
pour améliorer
leurs prestations".
Il a souligné,
en outre, tous les efforts qui sont fournis en vue "de
sensibiliser les directeurs d'établissements
hôteliers
à l'importance d'équiper et de décorer leurs hôtels avec des produits nationaux, artisanaux
et traditionnels de haute
qualité, pour valoriser le patrimoine traditionnel authentique de notre pays".
COMMERCE
Martur envisage 20 millions d'euros
de
CA
en 2017
Ouverture à Alger de la 11e édition du SIEL
Algérie
Source : APS
Le 11ème Salon international des équipements et
services pour l'hôtellerie, la restauration
et les
collectivités
(SIEL-Algérie) a ouvert ses portes
lundi à Alger, avec la participation de plus de 110 exposants,
venus présenter leurs expériences en matière d'équipement et d'ameublement des établissements
hôteliers.
Il s'agit également de matériels de revêtements mural
et de sol, des
articles d'ameublement et
de décor, des
produits luminaires,
de literie, de piscine
et de sauna, ainsi que des
systèmes de
surveillance vidéo, d'éclairage, de maintenance et d'hygiène".
A cette occasion, le directeur de l'Aménagement touristique au ministère du tourisme, Hamid Terghini a mis l'accent, dans
une
déclaration à la presse
en marge du salon, sur l'importance "d'organiser un tel évènement
permettant
l'échange d'expériences entre les
professionnels
dans le domaine hôtelier
dans
Source : L’Econews
La société Martur
Algérie spécialisée dans
la fabrication des sièges et équipements
intérieurs pour les voitures
utilitaires a réalisé un chiffre d'affaire de 7 millions d'euros en 2016 et
vise
les 20 millions pour l'année en
cours.
Selon son directeur régional de l'Afrique du nord, NourettinPekeçgel,
ce chiffre est
réalisé uniquement
avec
la commande de l'usine Renault Algériepour
laquelle Martur s'engage à lui
livrer
encore
50 000
sièges pour l'année en cours.
Le
chiffre d'affaires prévu
pour cette année sera atteint non
seulement avec la
commande de Renault
pour la
gamme Symbol et
Sandero, mais aussi avec les autres clients potentiels qui
commenceront eux aussi la production en Algérie a
l'instar de Volkswagen et
Ford, avec lesquels"les
négociations sont en bonne voie"
a souligné le même
responsable.
Parmi, les objectifs de cette entreprise pour l'année
2017, figure l'augmentation du taux d'intégration
jusqu'à 40
% et
cela selon le cahier de charge de
l'investissement
dans le secteur automobile.
Pour sa part, Okan Ayhan, directeur de Martur Algérie,
a indiqué que durant six mois de l'année 2016, Martur a fourni 14000 sièges
pour Renault Algérie. Selon le
directeur, l'usine travaille
avec le même savoir-faire
quelle en Roumanie ou en Russie. D'ailleurs, "nous comptons
signer une convention cette année avec un
centre de formation à
Oran", a indiqué encore Okan.
Toutefois,
et pour répondre à d'éventuelle demandes
des
prochaines usines de véhicules qui seront installés dans la région, le directeur de Martur
n'a
pas exclu l'option d'extension de l'usine, voire
même la construction d'une autre unité en cas
de besoin.
TRANSACTIONS & CONTRATS
Une aciérie algéro-émiratie
à Annaba
Source : El Watan
La wilaya de Annaba accueillera dans les semaines
à venir un important investissement algéro-émirati dans le domaine de la sidérurgie. Selon
une source proche de
la wilaya de Annaba, cet investissement porte sur la création d’une aciérie.
Accompagnée d’un
bureau
d’études italien, une
délégation émiratie a
visité avec les autorités locales,
mardi dernier, le site devant abriter cette usine. Pour ce faire, une assiette de terrain de 100 hectares
a été dégagée dans
la nouvelle zone industrielle de Berrahal. Le dossier est déjà ficelé et
les travaux seront lancés au cours du 1er trimestre de
cette année. Selon la fiche technique du projet, consultée par El Watan, cet investissement qui coûtera quelque 1,6 milliard de
dollars,
générera pas moins de 3000 postes d’emploi.
Concernant la forme du partenariat, cette joint-venture, dénommée Emarat Dzayer Steel Company, obéit à la règle 51/49%, dont le partenaire algérien majoritaire est
le groupe
public algérien Industries métallurgiques et
sidérurgiques (Imétal). Ce
dernier est représenté par deux de ses filiales, en l’occurrence Naftal (41%) et Asmidal (10%). Cet investissement, qui sera
bientôt annoncé par le
ministère de l’Industrie, prévoit la production de 1,5 million de tonnes/an de fer enrichi
avec
le procédé «Direct Reduced Iron»
et
un million de tonnes d’acier sous forme de rails, de structures en acier
et de tubes sans
soudure qui approvisionneront en
partie les chantiers du groupe Emarat Dzayer en Algérie.
Quant au fer
enrichi, il alimentera sans doute le complexe sidérurgique d’El Hadjar après son
redémarrage qui tarde à venir. Il est indiqué également
que la technologie de ce complexe sera fournie par plusieurs pays spécialisés en la matière, tels que
l’Allemagne, l’Italie, les Etats-Unis et le Japon.
Selon un communiqué
en anglais rendu public par le groupe
Emarat Dzayer, les deux sociétés ont également signé un deuxième accord portant sur la distribution
de produits pétroliers avec Naftal et des produits
pétrochimiques avec le groupe Asmidal.
Ainsi, explique la même source, cet accord prévoit la
mise
en place de plusieurs installations destinées à la fabrication, au
mélange et à l’emballage pour les
lubrifiants et les huiles lubrifiantes industrielles pour les
secteurs de l’automobile, de l’aviation, de la
marine et de l’industrie
mécanique. Premier du genre en Algérie, ce projet vise l’approvisionnement des besoins locaux
dans
une première phase
avant de
passer
à l’exportation vers le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Le volume des échanges et de commerce entre l’Algérie et les
Emirats arabes
unis s’élevait à près d’un milliard
de
dollars en 2015 et les investissements des Emirats arabes unis en Algérie totalisent plus de
9 milliards de dollars.
REGIONS
Boumerdès : Développement industriel,
l’exemple de O uled Mouss a
Source : Le Soir d’Algérie
Avec le nouveau rôle de grand agent économique décentralisé dévolu aux walis
afin de susciter l’investissement dans les localités dont ils ont la charge, le wali de Boumerdès ne lésine pas sur ses efforts pour
marquer des points
dans ce secteur.
Et de clamer : «L’esprit d’entrepreneuriat existe dans la wilaya de Boumerdès.»
Donc pour lui, il suffit
d’encourager cet
esprit et de le concrétiser sur le
terrain. Par ailleurs, il
affirme à l’adresse de ces investisseurs pour les rassurer : «Nous avons besoin de
vous et vous avez besoin de nous», préconisant, en
outre,
l’investissement gagnant-gagnant. Il se dit prêt à faciliter l’affectation
du
foncier mais à condition que
l’investissement proposé crée de l’emploi, de la richesse et surtout de la valeur ajoutée.
Le chef de l’exécutif de Boumerdès laisse entendre qu’il
ne
craint pas les défis. «Je
veux
que notre wilaya figure dans les palmarès économiques. Pour
ce faire elle ne manque pas de potentialités.» Pour donner la preuve de
sa bonne volonté.
A chacune des visites qu’il effectue dans les communes de
Boumerdès, Abderrahmane Madani
Fouatih
consacre une grande partie de son temps aux unités
de production étatiques ou privées.
Ce dimanche, il avait programmé 6 points sur les
16 prévus pour inspecter des unités
économiques
implantées dans les zones d’activités de la commune de Ouled
Moussa dans l’ouest de la wilaya.
La plus importante usine visitée est la raffinerie de sucre
appartenant au Groupe La Belle.
Ce complexe industriel,
certifié 22 000,
emploie 450 personnes et produit annuellement
340
000
tonnes
de sucre blanc, dont
les responsables affirment qu’il est le
meilleur du Bassin
méditerranéen.
Les dirigeants de
ce groupe ciblent, pour le
moyen terme, le marché subsaharien. Il y a lieu de rappeler que la commune de
Ouled Moussa a
connu, dans le secteur
industriel, un développement fulgurant ces dernières
décennies. Elle est l’une des plus riches alors qu’elle n’était qu’un simple bourg
rural habité par des familles
conservatrices. Ce
développement porte la
griffe d’un homme.
Ahmed Moussaoui a, en
effet, présidé,
durant plusieurs
mandats, l’exécutif de cette municipalité. Durant ses mandatures, il a
su convaincre plusieurs grands
opérateurs économiques comme La Belle – elle
a implanté 3 grosses unités
dont la raffinerie de sucre —
pour investir dans sa commune. Il les a accompagnés
mais surtout il leur
a largement facilité l’acquisition du
foncier. C’est
ce que
lui
reprochent, pour des raisons obscures, les autorités judiciaires. Dernièrement, il nous
a déclaré tristement : «lorsque j’écoute monsieur
Sellal, j’ai envie de pleurer. Le
Premier
ministre disait ceci au wali
: «Débrouillez-vous pour donner des terrains
aux
investisseurs. C’est
ce que je faisais sans attendre les
injonctions du gouvernement. Le résultat est facilement
identifiable.»
Pour rappel,
l’ancien maire de Ouled
Moussa est écarté
de la gestion de la commune.