REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 04 JANVIER 2017
mercredi, 4. Janvier 2017
SOMMAIRE
Marché & Economie..........................................................................................................
2
Nouveau code des douanes : modernisation et transparence ................................................ 2
Relations algéro-américaines : nouvel elan ............................................................................ 3
Agriculture
et pêche : Les filières de l’après-pétrole ............................................................... 4
Pétrole : Le Brent à
plus de 58 dollars ..................................................................................... 5
ONTA : 178 000 actes de concession agricole délivrés ........................................................... 5
Fin
2017
: La mise en service de la
raffinerie d'El Outaya ....................................................... 6
Une étude de l’ANCA
sur le commerce remise au
Premier Ministre fin janvier ...................... 7
Transactions & Contrats .................................................................................................... 7
Cilas renforce son partenariat avec Lafarge ........................................................................... 7
Régions............................................................................................................................. 7
Tourisme saharien
: Plus de 2.000 touristes ont visité le Tassili ............................................. 7
Une production
record d'agrumes attendue dans la
wilaya
de
Boumerdes ........................... 8
La
3e foire du
miel de Kabylie du
4 au
14 janvier à Tizi Ouzou ............................................... 8
Plus de 70 projets d’investissement
validés à
Souk-Ahras ...................................................... 8
Investissement
à Tissemsilt : Quatre actes de concession accordés aux
privés...................... 9
MARCHE & ECONOMIE
Nouveau code des douanes :
modernisation et transparence
Source : El Moudjahid
Lors d’une séance plénière, hier à l’APN, il a été procédé au vote du projet de code des Douanes, complétant et
amendant la loi du 21 juillet 1979, amendée en 1998, qui
a été adoptée à la grande majorité.
Selon le ministre des Finances,
M. Hadji Baba Ammi, ce
nouveau
texte a pour
objectif de s'adapter aux mutations économiques —aux niveaux local
et mondial—et à renforcer la protection de l'économie nationale. En fait, le texte a pour objectif
d’identifier les grands axes stratégiques
du
travail de la direction des
Douanes et consacre aussi
l'efficacité de la lutte contre la surfacturation,
la contrebande et les fausses déclarations douanières.
« S'adapter aux
mutations économiques »
Ce texte s'articule autour
de
dix axes de réformes
inscrites dans le cadre de la
modernisation de l'administration douanière à la
lumière des nouvelles
mutations de l'environnement international et des
orientations du nouveau
modèle économique national,
précise M. Baba Ammi. Il a pour objectif de promouvoir
la mission économique
et sécuritaire de la Douane en
offrant aux
opérateurs économiques, producteurs,
importateurs ou exportateurs, un cadre d'exercice et de
régulation des échanges qui garantit
la pérennité, la
transparence et l'équité. C'est dans cette perspective
que
les droits des
usagers et
partenaires de
cette administration se voient
renforcés. Les "régimes
douaniers
économiques" qui constituent un levier pour
la promotion
de l'investissement et les
exportations
hors hydrocarbures seront redynamisés dans le cadre
du
nouveau texte.
Deux de
ces régimes, ainsi que leurs procédures sont pour la première
fois définis : le « cabotage » et le
« transbordement ». En matière d'entrepôts de douane,
le texte précise quelles sont les marchandises pouvant
séjourner en entrepôt, dont celles importées par les
non-résidents, autorise l'étiquetage de marchandises dans les entrepôts et subordonne l'octroi de ce régime
à un « besoin économique réel ». Pour ce qui est de
l'admission temporaire (exonération des droits
de douanes et de la TVA pour des marchandises
importées pour être réexportées),
le code prévoit un délai de six
mois pour accorder la
main-levée sur les cautions déposées au niveau
des services des douanes.
D'autre part, il prévoit la
refonte des mécanismes de contrôle à travers la
mise en place de nouveaux instruments basés sur
l'analyse des risques et l'optimisation des opérations de
vérification et
de contrôle, notamment en ce qui concerne le contrôle des
voyageurs. Sur la base de l'exploitation des bases de données, il sera ainsi
possible pour les services douaniers d'effectuer un contrôle sélectif des voyageurs qui seront par ailleurs obligés de déclarer les moyens de
paiement libellés en monnaies étrangères.
Pour le contrôle du transport maritime, le
texte stipule l'instauration d’une traçabilité par l'obligation « d'identification des destinataires». Concernant la destruction des marchandises, il
consacre une base
juridique à cette procédure, dont l'autorisation doit être délivrée par un juge,
et énumère les cas de marchandises passibles
de
destruction.
Il est attendu, d’autre part, une réorganisation des voies
de
recours en cas
de litige portant sur
l'espèce tarifaire,
l'origine et la valeur en douane déclarées, par la saisine
d'une commission
nationale de recours
«neutre et indépendante» dont «les décisions sont passibles de
recours judiciaire ».
Le
contentieux douanier sera à son
tour
« réaménagé en
profondeur »
dans
le sens d'une meilleure clarté dans la définition, la
qualification et la
répression des infractions
douanières. Pour ce qui est des responsables d’infractions douanières, le code rétablit la
notion de «complice » par
le
biais d'un article
qui
stipule que « les
complices, tels que définis par le
code pénal, sont responsables des infractions douanières et sont passibles des mêmes sanctions
que
les auteurs de l'infraction».
La réforme inclut aussi
le renforcement du droit de
communication par le droit d'accès conféré à
l'administration douanière à toutes informations
et documents qui intéressent son activité «sans qu'aucune
objection ne puisse lui être opposée ».
De même, et réciproquement, cette obligation est mise à la charge de la Direction
générale des douanes dans le domaine de
l'échange d'informations
avec les autres départements et organismes de l'État.
Figure parmi les articles, celui
élargissant l'intervention
des
services des
douanes aux
autres personnes habilitées à déclarer
en Douane, outre les commissionnaires, et
offre par ailleurs à l'administration douanière la possibilité de conclure des
protocoles d'accord
avec les acteurs de la logistique du
commerce international
en exercice en Algérie et ce,
afin d'améliorer le contrôle douanier. Un autre article
autorise
la DGD à conclure des accords d'assistance
mutuelle
administrative
avec les administrations
douanières
étrangères.
La consolidation des
dispositions inhérentes à l'éthique et à la déontologie,
par
l'instauration d'obligations et des sanctions consacrant l'obligation de réserve et le secret professionnel,
représente
un autre
axe de
réforme
prévu par le nouveau texte. Un article dans ce cadre qui stipule que les agents douaniers sont tenus de préserver le secret professionnel même après leur cessation
de fonctions.
Relations algéro-américaines : nouvel elan
Source : El Moudjahid
Les relations algéro-américaines, marquées par une coopération dense
dans le domaine sécuritaire, ont
connu un nouvel élan en 2016, soutenues par la volonté
des deux pays d'intensifier
leur partenariat économique.
L’évaluation
des
relations bilatérales établie par les
responsables des deux pays a fait ressortir la nécessité de hisser le partenariat économique au niveau de la coopération politique
et sécuritaire. Ce constat
a été
réitéré à l'occasion
de
la rencontre à Alger du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avec
le secrétaire
d’Etat adjoint, Antony Blinken,
en juillet
dernier. L’entretien avait permis d’aboutir à
la conclusion que "si les
relations sont bonnes, elles demandent cependant à être
consolidées particulièrement dans le domaine économique".
Washington,
qui
a accueilli favorablement le programme de
diversification
économique de l’Algérie, s’est exprimé par la voix de sa diplomatie sur son souhait de bâtir un partenariat global
qui
renforce l’investissement, les
échanges commerciaux et la coopération culturelle. C’est à ce titre
que le département d’Etat américain a
considéré,
en juillet dernier, l’Algérie comme une destination attractive pour les entreprises américaines, estimant l’investissement très
porteur dans
plusieurs secteurs
hors hydrocarbures. Capitalisant sur
le succès des partenariats précédents, essentiellement dans
le secteur énergétique, les deux pays ont convenu de renforcer leurs relations économiques en relançant en
2016 les discussions sur l’accord-cadre sur le commerce et l’investissement (Tifa). La
partie américaine s’est
engagée à appuyer l’accession de l’Algérie à l’OMC, tout en la déclarant, de nouveau,
éligible au système
généralisé de préférence américain
qui facilite aux pays bénéficiaires l’accès de leurs produits au marché américain, avec des conditions tarifaires préférentielles. L’intérêt pour l’Algérie
s’est illustré durant cette même
année par la tenue d’un débat à New York sur
l’économie algérienne
organisé par le Conseil d’affaires
américain, Business Council for international Understanding, et
auquel a été convié le
ministre
de l’Industrie et des
Mines,
M.
Abdesselam Bouchouareb. Dans le
même cadre, plusieurs
projets
dans l’agriculture, la
santé et l’éducation sont venus renforcer
la
coopération
entre
les deux pays, confirmant la vision
des
deux pays de diversifier leur coopération économique, traditionnellement cantonnée dans les hydrocarbures, un
secteur que les
entreprises des deux pays veulent, par ailleurs, impulser au vu du fort recul des investissements américains dans
ce secteur stratégique.
La tenue en décembre du forum algéro-américain sur
l’énergie a été l’occasion
d’évoquer la redynamisation de ce secteur, d'autant que les Américains comprennent aujourd’hui
que
certaines mesures économiques, comme la règle
51/49% régissant l’investissement étranger jugées
"rédhibitoires" par
quelques entreprises
américaines,
ne constituent
plus l’obstacle qu’ils redoutaient auparavant. Les mesures
incitatives existantes en parallèle, notamment celles portant sur le foncier, l’énergie, le management et les possibilités de
financement local sont attractives actuellement aux IDE.
Convergence sur le dossier libyen
Au plan politique, le
calendrier des visites des
responsables américains en Algérie a été chargé durant l'année qui s'est achevée, marqué essentiellement par la visite du secrétaire
d’Etat adjoint, Antony Blinken, et du sous-secrétaire d’Etat chargé des affaires politiques,
Thomas
Shannon.
Les deux pays, qui ont établi en 2012 un dialogue stratégique
pour renforcer leurs
relations, convergent sur
le dossier libyen et la nécessité de trouver une issue
à cette crise par
le
dialogue et la concertation.
Washington a en effet abandonné l'option militaire en
Libye qui avait
plongé le
pays dans le chaos de l’aveu même
de
plusieurs responsables de l’administration
américaine, dont le Président sortant Barack Obama.
La visite de Shannon en Algérie a permis à
ce titre un
large échange de vues
sur la crise
libyenne et sur
d’autres questions régionales comme
elle a constitué l’occasion
d’aborder la
coopération bilatérale
antiterroriste.
L’important dialogue militaire, initié
entre Alger et Washington
et dont la septième session s’est tenue en juillet dernier à
Washington, a réaffirmé la volonté des deux pays d’approfondir leur coopération militaire
et sécuritaire eu égard à la situation qui prévaut dans la
région. Les Etats-Unis
comptent sur l’expérience de
l’Algérie dans
ce domaine
stratégique et considèrent
Alger comme un
partenaire
"clé et incontournable"
dans
la lutte mondiale contre le terrorisme.
Le département
d’Etat a salué, dans son rapport annuel
2015 sur la lutte antiterroriste dans le monde, la vision algérienne globale de lutte contre le
terrorisme et les
efforts consentis par les autorités, depuis plus de deux
décennies, dans le traitement efficace de cette menace.
Agriculture et pêche
: Les filières de
l’après
-pétrole
Source : El Moudjahid
En ces temps de
crise économique qui secoue tous les pays du globe, l’État a
décidé d’accorder une plus
grande priorité au secteur de l’agriculture et de la pêche, toutes filières confondues.
L’objectif
étant de parvenir à la
sécurité alimentaire.
L’autosuffisance
n’étant le fait d’aucun
pays au
monde. Il
est
vrai que ce secteur a
connu une évolution notable au cours des dernières années, mais une politique plus volontariste s’impose. C’est là une
nécessité absolue face à la
chute des prix
du
pétrole et
une
occasion pour que le pays n’ait plus à se résoudre
au palliatif de l’exportation de l’or noir.
C’est donc en raison de la baisse drastique des ressources financières que notre pays tirait des
hydrocarbures que de nouveaux ajustements ont été introduits pour aller vers un nouveau
modèle de croissance. Il s’agit d’une mise en place durable des
filières stratégiques qui dynamiseront les
exportations hors hydrocarbures
À ce titre, le plan d’action
fixé à l’horizon 2019, subséquent à celui adopté en juin 2014, se veut être la
poursuite de la réorganisation de l’ensemble de
la politique agricole
et
rurale sur la base, notamment, du recentrage des
objectifs opérationnels qui lui sont
assignés.
De ce fait, la réintégration du secteur de la pêche et des
ressources halieutiques au secteur de l’agriculture et du
développement rural va
permettre de nouvelles
synergies à même de réussir la stratégie mise en place.
Il s’agit de modèles qui constitueront désormais le socle de la politique sectorielle.
On notera
: l’investissement
privé comme nouveau moteur de croissance, l’intégration pour une meilleure construction des
chaînes de valeurs, la mobilisation des compétences, la
diffusion et l’appropriation de ce savoir par les
différents acteurs. L’irrigation pour un
accroissement
soutenu de la productivité, la participation efficiente
des
acteurs pour un développement
équilibré et la
généralisation de la protection
sociale aux agriculteurs,
éleveurs et pêcheurs.
Dans ce même ordre
d’idées, la
politique agricole
ainsi pensée se décline en trois grands axes. On notera l’agriculture et l’élevage, la pêche et l’aquaculture, les forêts et les bassins versants.
S’agissant du premier axe, il
se traduit en termes
opérationnels sous forme de 5 grands types d’actions, à
savoir la poursuite de l’intensification
intégrée des filières stratégiques qui vise l’accroissement dans la production, dans la
perspective de substitution durable de la production nationale aux importations
et la
diversification des exploitations des produits agricoles,
la modernisation
soutenue des exploitations agricoles par une mécanisation plus large, l’ajustement et
le développement de l’instrument de régulation, la
mobilisation
des compétences autour des filières par la
diffusion et l’appropriation d’un savoir-faire par les
différents acteurs
et,
enfin, l’accompagnement et
l’appui aux porteurs de projets d’investissement.
Le second axe, qui concerne la pêche et l’aquaculture,
comprend 4 grands types d’actions relevant du plan
aquapêche à l’horizon 2020. On notera le renforcement de la protection
et la
préservation des ressources
halieutiques, la
croissance de la production
et le
développement
des filières
à
l’exploitation,
la
mobilisation des compétences autour des filières et la
diffusion et l’appropriation de ce savoir par les
différents acteurs
et,
enfin, l’accompagnement et
l’appui aux porteurs de projets d’investissement.
Objectifs de la politique agricole 2019
Compte tenu de ce qui précède, l’objectif tracé et
attendu permettra d’aboutir à une croissance agricole moyenne de 5%, hisser la superficie irrigable à 2 millions
d’hectares,
atteindre une valeur
de
production
de
4.300 milliards de dinars dont 110 milliards pour les pêches, relever le taux de boisement de 13%, réduire les
importations à hauteur de 2 milliards de dollars grâce à la substitution de la
production nationale, hausser
l’exportation de produits pour une valeur de 1.1 milliard de dollars et la création de près de 1,5 million d’emplois
permanents dont 80.000 dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture.
Il y a lieu de souligner, par ailleurs, que 100 grands pôles
agricoles intégrés, adaptés aux spécificités de chaque
région, ont été identifiés à
travers le pays en vue de
promouvoir
l’investissement agricole.
Ces pôles, inscrits
dans le cadre de la stratégie nationale
de
développement du secteur agricole à l’horizon 2019,
valoriseront l’ensemble des éléments de la
chaîne de production agricole pour des territoires donnés.
Dans cet ordre d’idées, le secteur compte, à l’horizon
2019, réduire
de 30% la facture des importations
alimentaires par
rapport à
l’année 2015.
La rationalisation des importations en lait et produits
laitiers, viande rouge, poisson, intrants agricoles, semences, plants fruitiers,
produits phytosanitaires
à usage agricole, et développer la céréaliculture pour une
production attendue de près de 70 millions de qx d’où
0% d’importation de blé dur.
Dans ce cadre, l’ONTA (Office national
des
terres agricoles), en réponse à de telles attentes, a
été
dotée d’instruments juridiques devant permettre
la réussite d’une telle stratégie.
À cet effet, une batterie de lois, de décrets et de circulaires ministérielles ont été mises en
place pour
définir clairement l’accession à la
propriété foncière agricole, l’orientation foncière et l’orientation agricole ainsi
que
la concession des terres agricoles.
De ce fait, la loi 87-19 du 18 décembre 1987 a été
abrogée et remplacée par la loi 10-03 du 15 août 2010 qui est venue fixer
les conditions
et les modalités
d’exploitation des
terres agricoles du domaine privé
de l’État, et fixant les modalités de
mise en œuvre
des
droits de concession pour l’exploitation des
terres
agricoles du domaine privé de l’État.
Le but étant de mettre fin aux lourdeurs bureaucratiques, véritable frein aux projets agricoles en général.
La nouveauté réside donc dans le fait que la résiliation
de
l’acte administratif, suite à un manquement des exploitants agricoles, qui se faisait par voie judiciaire
(session de la part du bénéficiaire à une tierce personne, l’abandon de l’exploitation, la construction illicite sur une superficie dépassant les normes fixées et autres), la loi
10-03 permet désormais de procéder à
la résiliation de l’acte par voie administrative suite à
une
saisine de
l’ONTA et des services des domaines.
Par ailleurs, la loi
99-19 portant sur les EAC
(Exploitations agricoles collectives) et les EAI
(Exploitations agricoles individuelles),
qui permettait un droit de jouissance perpétuelle de 99 ans, est remplacée
par la loi 10-03 qui
attribue le droit de concession
pour une durée de 40 années
renouvelables.
Ce droit de concession est
cessible, transmissible et
saisissable. Il y a cependant le droit de préemption de l’État
au niveau de l’ONTA
qui statue sur le bien-fondé
de
cette mesure pour éviter toute «déperdition vers une
autre destination», nous confie Mme Amrani, de la direction de la
gestion du foncier agricole.
Sur un autre volet, notre interlocutrice évoquera le droit de préemption qui s’applique aux individus
composant
les EAC. Elle signale que
la loi et les
textes
d’application sont en voie d’être définis. Il y a lieu de noter, par ailleurs, que cette loi déterminera désormais le mode d’exploitation des terres agricoles des domaines nationaux et fixera les droits et obligations des
producteurs.
Seuls les hangars et les surfaces bâties constitueront désormais le bien
inaliénable de l’exploitant. Les terres continueront à être exploitées collectivement et dans
l’indivision et à quote-part égale.
Pétrole : Le Brent à plus de 58 dollars
Source : El Moudjahid
Les prix du
pétrole ont entamé l'année 2017 en nette hausse hier en cours d'échanges européens, atteignant
leurs plus hauts depuis un an et demi,
alors que les
marchés attendent l'application de
l'accord de
limitation de la
production de l'Opep.
Le baril de Brent de la
mer du Nord pour livraison en
mars a progressé de 1,27 dollar
à 58,09 dollars
sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de
Londres.
Lors d'une séance du
matin, il
a même atteint 58,37 dollars. Dans les échanges électroniques sur le New York
Mercantile Exchange (Nymex),
le baril de «light sweet
crude» (WTI) pour le contrat de février a grimpé de 1,25
dollar
à 54,97 dollars. «La
foi des marchés dans l'accord de réduction de la production, qui devrait être appliqué par les producteurs de
l'Organisation des pays
exportateurs
de
pétrole (Opep) et d'autres pays non- membres, suffit à déplacer des montagnes», ont estimé
des
analystes. «L'année 2017 démarre sur les chapeaux de roue, mais devrait finir bien plus modestement, car la production
de
pétrole de schiste américain
devrait augmenter», ont prévenu d'autres analystes. La
production
américaine de pétrole de schiste, plus coûteuse que celle de barils traditionnels, nécessite des prix plus élevés pour être
rentable, et avait fortement
ralenti avec la chute des cours depuis l'été
2014, mais devrait donc reprendre en
2017 si l'accord
des
autres pays producteurs est appliqué.
ONTA
: 178 000 actes
de
concession agricole délivrés
Source : L’Econews
L’Office national
des
terres agricoles
(ONTA) a délivré plus de 178.000 actes de concession aux agriculteurs au
niveau national, dans
le cadre de la
loi de reconversion
du
droit de jouissance en droit de concession, soit 96% d’une superficie
estimée à 2,2 millions
hectares.
C’est ce qu’a indiqué sur les
ondes de la radio nationale
(chaine 1), Abdelhafid Henni, directeur général par
intérim de cet organisme. Cette opération, inscrite dans le cadre de la loi 10/03 portant reconversion du droit de
jouissance en droit concession, permet d’ouvrir des opportunités
d’investissement dans
le domaine agricole,
sa
relance
et
l’entrée en partenariat
économique
outre
l’exploitation
optimale
des terres
agricoles.
Pour le nombre des investissements agricoles, l’hôte de
la radio nationale, souligne qu’il a dépassé 1 million et
23 mille fermes agricoles,
dont 93 milles
sont inscrites
dans le cadre
de la loi de reconversion du droit de jouissance en droit de concession. Ce dynamisme a participé au développement de l’économie du pays, soit
13% de la production brute intérieure estimé en 2015 à
35 milliards de dollars. Ces investissements ont
également satisfait la demande du marché local à
hauteur
de 72%.
M. Henni a indiqué en outre que 1188 espaces agricoles,
s’étendant sur une superficie de 920 mille hectares
ont été créés depuis la mise en place du décret de 2011 dans les régions des Hauts-Plateaux et du Sud. Il dira que 50% des 2 millions d’hectares recommandés par le Président de la République dans le Sud ont été réglées
est mise à la disposition
des
investisseurs pour la
création
de nouvelles exploitations agricoles.
Le directeur de l’ONTA
a rappelé que les jeunes
investisseurs
peuvent bénéficier
des espaces agricoles
variables entre 10 à 20 hectares pour développer leurs projets d’investissement et créer de la richesse.
Il est à souligner que dans le cadre l’encadrement et de
l’organisation du
secteur
agricole, le gouvernement avait
créé
l’Office national des terres agricoles,
et le cahier des charges des sujétions de service public qui lui
est annexé. Cet office a
pour mission de « régir par
délégation du domaine national, l’octroi
des concessions
des terres agricoles
du
domaine privé de
l’Etat, ainsi que la régularisation des
titres des exploitants agricoles ». L’office est chargé d’instruire les
demandes de concession des terres agricoles relevant
du domaine privé de l’Etat et
de mettre
en œuvre la procédure prévue à
cet effet, d’assurer le suivi des conditions d’exploitation
des
terres agricoles du
domaine privé de l’Etat concédées et de mettre en place
des
instruments d’évaluation de leur utilisation
durable et optimale par les concessionnaires.
Fin 2017 : La mise en service de la raffinerie d'El Outaya
Source : APS
La mise en service fin
2017 de la nouvelle raffinerie de sel gemme d’El Outaya (wilaya de Biskra) permettra
à l’Algérie d’arriver à une
"autosuffisance" en
matière
de production de sel
chimique utilisé dans l’industrie pharmaceutique, a-t-on appris mardi auprès du
directeur national de l’Entreprise nationale des
sels (ENASEL).
Actuellement
en phase de construction,
cette nouvelle raffinerie, dont la réception est prévue pour le mois de
"septembre 2017", fabriquera
du sel chimique de
"haute pureté" constitué de 99,9% de chlorure de
sodium (Nacl), visant à couvrir les besoins nationaux et "mettre un terme aux importations",
a précisé à l'APS L. Nabil Maghlaoui,
directeur général
de
l’ENASEL.
Il a également fait savoir
que
cette nouvelle raffinerie vient en remplacement
de
l’ancienne raffinerie, implantée également à Biskra, entrée en exploitation en
1982 et mise hors service en 2006, consécutivement à la "vétusté de ses installations" qui
ne répondaient plus
aux
exigences du marché.
Ce même responsable
a indiqué, dans ce contexte,
que la raffinerie d’El Outaya
d’une capacité de 80 000
tonnes, produira 25 000 tonnes de sel pharmaceutique,
25 000 tonnes de sel en pastilles et 30 000 tonnes de sel destinées à la
consommation
domestique
et
industrielle.
Outre "l’autosuffisance" en sel pharmaceutique qui entre
dans la composition des solutions salées
physiologiques ou isotoniques ainsi que d’autres
produits pharmaceutiques,
cette
raffinerie mettra également un terme à "l’importation du sel en pastilles" utilisé
dans la régénération des résines
des installations de traitement des eaux, a affirmé le directeur général de l’ENASEL.
Nécessitant une
enveloppe financière de l’ordre de 1,2
milliards de DA, les travaux de construction
de
la nouvelle raffinerie d’El Outaya ont été lancés en février
2016, selon cette même source.
En matière d’exportations, l’ENASEL a
exporté 1400 tonnes de sel industriel
(sel de déneigement) au cours du mois de novembre 2016 en direction de la France, et
a des "contacts"
avec d’autres pays comme la Russie, l’Espagne pour d’autres opérations d’exportations.
Il a, d’autre part,
évoqué l’exportation de 9000
tonnes
de
sel alimentaire
vers la Côte d’ivoire en 2015, assurant à ce
sujet que l’entreprise
nationale des sels "pénètre doucement le marché africain",
où la qualité des
produits proposés par l’ENASEL suscitent l’intérêt
de certains pays
comme le Sénégal.
Domiciliée à Constantine, l’entreprise nationale des sels
est le plus grand
producteur et distributeur algérien
de sel et touche tous
les domaines d’activité, à
savoir alimentaire, industriel,
traitement de l’eau,
déneigement, agriculture, pharmacie et
cosmétique et s’est inscrit dans des axes de développement ambitieux.
Disposant de six (6) unités
de
production et de trois (3) centres
de distribution, l’ENASEL ambitionne
de diversifier sa gamme de produits et d’accroître son offre sur
le marché national et international,
a-t-on noté.
Une étude de l’AN CA sur le
commerce
remise au Premier Ministre fin janvier
Source : Algérie Eco
L’Association nationale des commerçants et Artisans
(ANCA) prépare une étude qu’elle va remettre au Premier
ministre et au ministre du Commerce avant la
fin janvier. Cette
étude concerne différentes
propositions de l’ANCA pour le développement
du secteur commercial en Algérie. Selon son président Hadj Tahar
Boulenouar, l’étude est composée de quatre volets.
Le premier volet concerne des propositions sur
les méthodes et moyens à utiliser pour éradiquer l’informel et le
marché parallèle. Sur ce point, le président de
l’ANCA, nous a affirmé que « malgré que l’Etat n’ait plus les moyens pour construire de nouveaux
marchés, certains commerçants
sont prêts à le faire avec leurs
propres moyens
si la question du foncier est réglée ».
Le deuxième volet a trait à la question de la
marge
bénéficiaire. La proposition dans
ce sens vise à déterminer les
marges bénéficiaires
pour toute
la chaine de distribution. Une solution qui pourrait réduire
la spéculation « si nous pouvons, avec le gouvernement
et les opérateurs économiques
se mettre d’accord sur les marges bénéficiaires, il y aura une stabilité des prix
», précisera
à ce propos Mr Boulenouar.
Le troisième
volet
comprend
la
fiscalité
de l’activité
commerciale. Des propositions seront soumises dans ce
sens et ce selon la rentabilité et le chiffre d’affaire de chaque commerçant. L’étude portera également sur les
points négatifs et positifs relevés
par
les commerçants
dans
la loi de finances 2017,
et
des propositions pour la
loi de finances 2018.
Le dernier volet à pour objectif de déterminer le rôle du
commerçant
dans la sensibilisation et la promotion de la production nationale.
Enfin, Mr Boulenouar révèle que « l’ANCA va
installer la semaine prochaine une commission qui représente toutes
les activités commerciales pour finaliser cette étude ».
TRANSACTIONS & CONTRATS Cilas renforce son partenariat avec Lafarge Source : Liberté
L’homme d'affaires Abdenour Souakri,
actionnaire
majoritaire de Cilas, la joint-venture avec
Lafarge chargée de la réalisation et de l'exploitation de
la cimenterie de Biskra, opérationnelle, d'une capacité de
2,7 millions
de tonnes/an, vient de
renforcer
son
alliance avec le groupe français.
Il investit à hauteur de 51% dans une association avec Lafarge en vue d'exploiter l'usine de fabrication
de mortiers pour béton située à Meftah, également
opérationnelle, d'une capacité de
100
000
tonnes/an
dans une première phase, appelée à atteindre une capacité de 200 000-300 000 tonnes/an dans une phase ultérieure, a confié l'homme d'affaires.
REGIONS
Tourisme saharien
: Plus de 2.000 touristes ont visité le Tassili
Source : El Moudjahid
Plus de 2.000 touristes nationaux et étrangers ont visité, depuis le début de l’actuelle saison touristique, les sites
touristiques et
archéologiques de la région du Tassili
N’Ajjer, a-t-on appris hier
auprès de la direction de l’Aménagement du territoire,
du
Tourisme et de l’Artisanat (DATTA). Ce flux de touristes augure d’une reprise du
tourisme saharien, a indiqué le responsable de la DATTA en précisant que ces touristes sont constitués de 600 étrangers et 1.480 nationaux venus
de
différentes wilayas du
pays, dont quelque 800 sont
venus dans le cadre de la manifestation "Algérie hôte de
son
désert" qu’a abritée dernièrement la perle du
Tassili, Djanet. Cette affluence touristique, coïncidant avec les fêtes de fin d’année, a permis d’impulser les activités des agences de tourisme et de voyages de la région, en plus de booster
les activités commerciales, notamment
celles liées à l’écoulement des produits de l’artisanat, a expliqué M. Samir Phillipon. Selon le même
responsable, la DATTA s’emploie à la mise en œuvre de
la stratégie du ministère de tutelle visant la promotion
du
tourisme saharien, la
dynamisation du tourisme intérieur, en plus de l’encouragement de
l’investissement
touristique, notamment
dans ces
régions à fort potentiel touristique.
Ces efforts
de
promotion du tourisme ont été notamment couronnés par une réduction, en coordination avec Air Algérie, de 50% des prix du voyage par voie aérienne
vers ces destinations touristiques
sahariennes, ainsi
que par l’accélération de
l’établissement des visas, a ajouté M. Phillipon. La DATTA d’Illizi entend s’orienter vers la promotion
d’autres segments
touristiques, à
l’instar du
développement des sports de
tourisme
et du
thermalisme dans cette wilaya aux sites touristiques
nombreux
et
divers.
Une production
record d'agrumes attendue dans
la wilaya de Boumerdes
Source : Maghreb Emergent
Une production "record"
d’agrumes est attendue à
Boumerdes au titre de la présente campagne de collecte
entamée dernièrement et dont les prévisions tablent sur une récolte de plus de 400.000 qx contre près de
390.000 qx produites au terme de la meilleure
campagne des
trois (3) dernières années, a-t-on appris
de
la directrice des services agricoles (DSA) de la wilaya.
Selon Farida Belakbi, une récolte de
plus de
10.000 qx d’agrumes a été réalisée à ce jour, soit une moyenne de rendement estimée entre
180 à 200 qx à l’hectare, contre une moyenne de pas plus de 100 à 120 qx/ha enregistrée ces trois (3) dernières années.
Elle a expliqué cette performance par plusieurs facteurs
réunis parmi lesquels les pluies enregistrées "juste à temps et en quantités suffisantes", outre la disponibilité
des
eaux d’irrigation et des engrais, ajouté à cela le recul
des
maladies.
En dépit de cette bonification de la
production, les prix de l’orange continuent leur hausse vertigineuse chez les
détaillants du
marché local,
qui la vendent à
des
prix oscillant entre 80 et 120 DA/kg, voire plus.
La clémentine et le citron
ne
sont pas en reste de cette
hausse, puisque ce dernier (citron) est parfois
cédé à pas
moins de 300 DA
le kilo, a-t-on constaté.
Une douzaine de variétés d’agrumes est produite à
Boumerdes sur une surface globale de plus de 2.200
hectares, dont 1.900 ha
hautement productifs", selon les données fournies par
la DSA.
En termes de variétés d’oranges cultivées, la Thomson navel et la Washington navel occupent la première place
avec
une SAU de plus de 60% de la superficie agrumicole
de
la région, tandis que le reste est cultivé en citron
et autres agrumes.
Plus de 1.000 agriculteurs activent
dans la filière agrumicole au niveau des vergers fertiles de la Mitidja,
à l’ouest de la
wilaya, ainsi que d’autres surfaces moins
importantes disséminées autour du périmètre
de l’Oued Sebaou,
à Baghlia, Sidi Daoud et Dellys.
La 3e foire du miel de
Kabylie du 4 au 14 janvier à
Tizi Ouzou
Source : Maghreb Emergent
La troisième foire du miel de Kabylie sera organisée du
4 au 14 janvier
à la placette du musée de la ville de Tizi- Ouzou, a-t-on appris,
mardi, de la Coopérative agricole
polyvalente (CAPTO),
organisatrice
de cette manifestation.
Cette manifestation agricole placée sous le slogan "
pour la promotion des miels de montagne",
est organisée en collaboration avec l’Association des
apiculteurs professionnels du massif du
Djurdjura
(AAPMD), la direction locale des services agricoles (DSA), et les chambres d’agriculture et de l’artisanat et des
métiers. Elle regroupera une
trentaine
d’apiculteurs, selon Salem Touati, chargé de
communication de la
CAPTO,.
Une vente directe des produits de la ruche sera
effectuée à l’occasion de cette foire par les producteurs
qui
proposeront
aux clients, qui pourront d’ailleurs les
déguster, des miels "contrôlés au plan
qualité organoleptique", ont indiqué les organisateurs, qui précisent que d’autres produits dont le pollen, la
propolis, la cire et la gelée royale, ainsi que des produits
transformés dont du pain d’épices et des cosmétiques (savonnettes, crèmes, entre autres), seront
aussi présents sur les étals.
Cette manifestation,
qui vise
à
renforcer la filière
apicole dans la wilaya de Tizi-Ouzou, a également pour
objectifs de permettre aux apiculteurs de se rencontrer,
d’écouler leurs marchandises et de lutter contre la concurrence déloyale des
autres miels importés vu
"l’absence d’un circuit fiable de distribution du miel",
de créer une dynamique autour de cette filière ainsi qu’une
synergie entre tous les intervenants du secteur,
a indiqué M. Touati.
La production de miel dans la wilaya de Tizi-Ouzou
durant la saison 2016
est en hausse de 40% comparativement à l’année dernière grâce à une récolte
de
4910 quintaux de miel produite cette saison avec un rendement de 8,8 kilos de miel par ruche,
contre une production de 2900 qx
réalisée
durant la
campagne écoulée, selon les chiffres communiqués dernièrement à l’APS
par la direction locale de services agricoles, rappelle-t-on.
Plus de 70
pro jets d’investiss
ement validés
à Souk-Ahras
Source : Algérie Eco
Soixante-quatorze (74) projets d’investissement
dans divers secteurs d’activités ont été validés dans
la wilaya de Souk-Ahras depuis
fin novembre
2015, a indiqué lundi
le directeur de l’Industrie, Lazhar Marahboune.
Il s’agit notamment de 25 projets d’investissement dans
le domaine industriel, de dix 10 dans
le secteur de
l’agriculture, de neuf (09)
dans le commerce et de huit
(08) projets dans le tourisme,
a détaillé le
même responsable.
Ces projets d’investissement, à réaliser sur une surface
globale de 275 hectares, permettront la création de
1.688 postes de travail
permanents, a ajouté M.
Marahboune,
précisant que
ces
projets
seront implantés dans les zones d’activités des
communes de
Bir Bouhouche,
Sidi Fradj, et Oued Kbarit et dans les
assiettes foncières relevant du domaine privé de l’Etat, situées au chef-lieu de la wilaya et à M’daourouch.
La même source a également
fait part de la
validation fin
décembre 2016 de
neuf (09)
projets
d’investissement pour la
réalisation d’un hôtel de 3 étoiles, une chambre
froide, une station-service,
une
unité de fabrication de
plâtre, une autre pour la réalisation de forages,
entre autres.
Parmi les projets « phares »
validés depuis le début de
l’application de l’article 48 de
la loi de finances complémentaire 2015 figurent l’usine de produits
pharmaceutiques et parapharmaceutiques et
de cosmétique prévue dans la commune de Bir Bouhouche
sur une surface de 11.000 ha, une unité de production des conduites
d’eau et de gaz et une unité de fabrication de câbles électriques
et téléphoniques prévues
également dans la région de Bir Bouhouche, a précisé
le même responsable.
Faisant part d’une amélioration « palpable » dans les délais de traitement des
dossiers
d’investissement
déposés auprès des services de la wilaya avec une durée
de
deux semaines, le
même responsable a rappelé la création, récemment, dans cette région frontalière de
trois zones
d’activités s’étendant sur une surface de 92 ha dans les communes de Sidi Fradj, Oued Kabarit et Bir Bouhouche.
Ces nouveaux espaces devant permettre un décollage
certain pour l’investissement local feront l’objet
prochainement de travaux de mise à niveau pour
offrir
toutes les conditions
nécessaires pour
un investissement
réussi, a ajouté M. Marahboune.
Dans ce contexte, le
même responsable a
annoncé la
validation fin
2016 du projet de réalisation, à M’daourouch,
d’un
parc industriel sur 219 ha
dont les
travaux d’aménagement seront lancés « incessamment
».
Investissement à Tissemsilt : Quatre actes de concession accordés
aux privés
Source : Liberté
Quatre actes de concession ont été octroyés à des
investisseurs privés lors d'une journée organisée, hier, à la maison de la
culture Mouloud-Kacim-Naït Belkacem de Tissemsilt.
Cette acquisition a
eu lieu lors d’une manifestation
d'une demi-journée ouverte sur les réalisations dans différents
secteurs en 2016, organisée par la radio régionale
de
Tissemsilt sous
le patronage de la wilaya.
Les investissements
consistent en
un centre de
préparation en athlétisme dans l’Ouarsenis, initié par
l'ex-champion
olympique et du monde, Noureddine
Morsli, un complexe de fabrication de produits pharmaceutiques, un hôtel thermal
et une usine de montage d’éclairage public
et d'ameublement
métallique.
Dans sa déclaration, Noureddine Morsli a mis
en avant
l’importance de son projet d’investissement qui vise à
attirer l’élite sportive nationale et à développer le tourisme de montagne dans
la région.
Pour sa part, le wali Abdelkader Benmessaoud a indiqué, dans une intervention sur les ondes de la radio, que l'étude du
projet de réalisation
du dédoublement de la voie Khemis Miliana-Tissemsilt est parachevée et
que
des démarches sont entreprises pour
inscrire le projet, en tranches, cette année.
Il a annoncé également l’achèvement cette année du
projet de réalisation
de
la ligne ferroviaire Boughezoul-
Tissemsilt, ce qui permettra d'accroître les
investissements
dans
la région. M. Benmessaoud a déclaré que
grâce aux multiples investissements du
secteur privé
qui
seront concrétisées, la
wilaya sera
leader dans la production de pâtes
et de produits agroalimentaires, ainsi que dans l'agriculture de
montagne.