Mercredi, 5. Octobre 2016
Marché & Economie.................................................................................................................. 2
Le projet de loi de finances pour 2017 approuvé................................................................... 2
Création
de deux zones d’activité à Tizi Ouzou : Le comité interministériel donne son
aval .. 4
Rencontre algéro-tunisienne sur le tourisme :
Renforcer les partenariats publics-privés.... 5
Croissance pour l’Algérie en 2016 : Le FMI plus
optimiste.................................................... 6
Bureaux de change : Ce n’est pas demain la veille................................................................ 6
La 16e édition du Sipsa-Sima inaugurée hier à la
Safex........................................................ 7
L’e-paiement actif pour 9 sites web marchands.................................................................... 8
Salon international du Bâtiment du 19 au 24 octobre........................................................... 8
Assurances : 13 nouveaux courtiers étrangers
autorisés à exercer en Algérie..................... 9
Commerce.................................................................................................................................. 9
Djezzy : « nous comptons couvrir 20 wilayas »....................................................................... 9
Régions..................................................................................................................................... 10
Le Fonds d’investissement de wilaya opérationnel 7
ans après son institution................... 10
Divers........................................................................................................................................ 10
Gouvernance en Afrique : 50 points sur une échelle de
100................................................ 10
Le projet de loi de finances pour 2017 approuvé
Source
: El Moudjahid
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Mise en œuvre du premier
segment de la « Trajectoire » budgétaire 2017 à 2019 qui accompagne le « Nouveau
modèle de croissance »
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Attachement de l'Etat à la
justice sociale et à la solidarité nationale
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Projet de budget d’un
montant de 5.635,5 milliards de dinars de recettes
-
Le chômage est passé de près
de 30% en 2000, à moins de 10% au début de 2016
Le
Conseil des ministres s'est réuni, hier à Alger, sous la présidence du
Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et a rendu public un
communiqué, dont voici le texte intégral :
« Son
Excellence, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, a
présidé ce jour, mardi 4 octobre 2016, correspondant au 2 Moharrem 1438, une
réunion du Conseil des ministres. Durant cette réunion, le Conseil des
ministres a d'abord examiné et approuvé le projet de loi de finances pour 2017.
Ce texte engage la mise en œuvre du premier segment de la « Trajectoire
budgétaire 2017 à 2019 » adoptée par le Conseil des ministres et qui accompagne
le « Nouveau modèle de croissance ». Ce faisant, il traduit la volonté des
pouvoirs publics de soutenir, à la fois, la croissance de l'économie ainsi que
l'effort de l'Etat pour le développement social et notamment le soutien aux
couches défavorisées. Dans son volet budgétaire, le projet de loi de finances
vise la soutenabilité des finances publiques soumises depuis plus de deux
années, à une chute sévère des prix
des
hydrocarbures. Etabli sur la base d'un baril de pétrole à 50 USD, le projet de
budget affiche un montant de 5.635,5 milliards DA de recettes, en hausse de
près de 13% par rapport à l'exercice en cours. La fiscalité ordinaire
rapportera 2845,4 milliards DA en progression de 3,5%, alors que les revenus de
la fiscalité pétrolière sont projetés à 2.200 milliards DA. En dépenses, le
projet de budget affiche un montant de 6.883,2 milliards DA dont 4.591,8
milliards DA pour le volet fonctionnement et 2.291,4 milliards DA en crédits de
paiements pour le volet équipement. Quant au solde global du Trésor, son
déficit sera réduit de près de moitié par rapport à 2016, passant de -15% à
-8%. En dépit des contraintes financières qui entourent l'élaboration du projet
de budget pour 2017, celui -ci reflète l'attachement de l'Etat à la justice
sociale et à la solidarité nationale. Ainsi, 1.630,8 milliards DA seront
alloués aux transferts sociaux, soit 23,7% du budget de l'année. Sur ce
montant, on relèvera notamment que (i) 413,5 milliards DA sont destinés au
soutien aux familles, essentiellement à travers la subvention des prix des
produits de base (céréales, lait, sucre et huiles alimentaires), (ii) 330,2
milliards DA au soutien à la santé, (iii) et 305 milliards DA aux programmes
nationaux de logement. Par ailleurs, le projet de loi de finances contient
plusieurs propositions de mesures législatives, avec pour finalité
l'amélioration des recettes de l'Etat, l'encouragement de l'investissement,
ainsi que davantage de simplification et d'allègement des procédures fiscales.
Intervenant après l'approbation de ce projet de loi, le Président de la
République a relevé que l'Algérie » qui fait face à des tensions budgétaires
comme d'autres pays producteurs d'hydrocarbures, bénéficie également de la
dynamique de construction nationale engagée depuis plusieurs années et qui se
poursuit encore, à l'image du taux de 3,9% de croissance enregistré l'année
dernière, et confirmé au premier semestre de cette année. Cette
même
dynamique a permis de faire reculer drastiquement le chômage de près de 30% en
2000 à moins de 10% au début de cette année, alors que la réponse à la demande
sociale demeure robuste, comme l'illustre la distribution de 350.000 logements
cette année, en même temps que plus d'un million d'autres unités sont en
chantier. Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a ajouté que les
importants crédits alloués aux secteurs en charge du développement humain
notamment l'éducation, l'enseignement, la santé ainsi que les montants alloués
aux transferts sociaux confirment que la justice sociale et la solidarité
nationale sont et demeureront les fondamentaux de la politique de l'Etat en
Algérie. Soulignant que ce projet de loi de finances est le premier jalon de la
programmation budgétaire arrêtée pour les années 2017 à 2019, le Chef de l'Etat
a invité le gouvernement à poursuivre l'effort pour la maîtrise des finances
publiques et la rationalisation des dépenses, afin de permettre à l'Etat
d'assumer pleinement ses missions au service des citoyens, notamment les plus
démunis, et de diligenter la diversification économique, grâce à laquelle le
pays se libérera, à moyen terme, de la dépendance aux hydrocarbures. Par
ailleurs, le Président Abdelaziz Bouteflika a demandé au gouvernement de
s'atteler à la réforme de la fiscalité et des finances locales, pour
accompagner les missions nouvelles dévolues aux collectivités locales en
matière de promotion de l'investissement et d'accompagnement de l'activité
économique. Le Président de la République a conclu en insistant sur
l'importance du dialogue avec les partenaires économiques et sociaux, et
l'information régulière des citoyens sur les difficultés et les enjeux, ainsi
que sur la démarche économique mise en œuvre, afin de rallier leur adhésion en
cette période cruciale que traverse le pays. Le Conseil des ministres a
également examiné et approuvé le projet de loi portant règlement budgétaire
pour l'exercice 2014.
Présenté conformément à la Constitution, ce texte expose les résultats de la
mise en œuvre du budget voté par le Parlement pour 2014, et pour lequel, il a
été enregistré en clôture, 3.890 milliards DA de recettes collectées, 7.656
milliards DA de dépenses réalisées, et un déficit de 3.396 milliards DA. En
outre, le projet fait état des impacts physiques de la dépense publique en 2014
au bénéfice de la population, et dont nous citerons, (i) 62.000 nouvelles places
pédagogiques dans le cycle moyen et 91.000 autres au niveau du secondaire, (ii)
40.000 places pédagogiques et 38.000 places d'hébergement dans le cycle
supérieur, (iii) 355.000 logements réalisés, (iv) ainsi que 186.000 foyers
raccordés au gaz, et 23.000 autres raccordés à l'électricité. Poursuivant ses
travaux, le Conseil des ministres a examiné et approuvé un avant-projet de loi
modifiant et complétant le Code des douanes. Les amendements proposés
faciliteront d'abord davantage, les opérations d'exportation hors
hydrocarbures. Ils renforceront aussi le contrôle et la lutte menée par les
Douanes nationales contre la contrebande et les fraudes, notamment en
développant l'échange d'informations et l'accès aux données, entre
administration et autres services publics impliqués dans la lutte contre les
fraudes et trafics illicites financiers, commerciaux et autres. Le projet de
loi introduit également des dispositions fluidifiant davantage le contrôle
douanier et renforçant les voies de recours au profit des agents économiques.
En outre, le Conseil des ministres a examiné et approuvé un projet de loi
relative au système national de métrologie. Ce texte permettra la modernisation
du dispositif national de métrologie, outil important d'une économie régulée de
concurrence.
Le
projet de loi propose notamment la mise en place des méthodes, instruments et
équipements de mesurages unifiés et conformes au système international de
métrologie,
de sorte à garantir également leurs validations à l'étranger, au bénéfice des
produits locaux exportés. Par ailleurs, le texte propose l'institution d'un
Conseil national chargé de définir et de coordonner la politique nationale de
métrologie et de sa coordination, d'une entité nationale chargée du contrôle de
l'application des normes de métrologie, ainsi que d'un réseau de laboratoires
d'étalonnage, de référence et d'essai. Le Conseil des ministres a aussi examiné
et approuvé le projet de loi relative à la santé. Ce texte reflète les acquis
de la politique nationale de santé publique, ainsi que les innovations
universelles dans le domaine de la santé. En ce qui concerne la politique de
soins, le projet de texte propose notamment la consolidation de l'accès aux
soins, en particulier pour les personnes en difficulté, l'introduction de la
carte électronique de santé et du dossier électronique du patient pour
faciliter son suivi médical, ainsi que le droit du patient d'avoir un médecin
référent. Il propose aussi la mise en place de programmes spécifiques de santé
pour certaines maladies ou catégories de patients, des règles régissant les
transplantations d'organes, tissus, cellules, et assistance à la procréation,
ainsi que l'interdiction du clonage. En ce qui concerne le système de santé
publique, le projet de loi propose une organisation nouvelle intégrant le
médecin référent, les soins et hospitalisation à domicile, ainsi que la mise en
place d'un dispositif d'évaluation et d'audit des structures de santé publique
avec le renforcement du contrôle et des inspections. Le texte propose en outre,
la suppression de l'activité complémentaire, ainsi que la mutualisation des
ressources humaines et matérielles avec le développement du jumelage et du
parrainage entre établissements de santé. Par ailleurs, le projet énonce le
soutien au secteur privé, complémentaire de la santé publique, et l'attribution
de missions de service public aux structures et établissements privés, sur la
base d'un cahier de charges. En ce qui concerne la
régulation de la politique nationale de santé, le texte prévoit notamment la
création d'un Conseil national de la santé chargé d'éclairer les pouvoirs
publics sur les questions inhérentes à la santé. Il propose aussi la mise sur
pied d'un comité national de prévention et de lutte contre les maladies non
transmissibles. Il propose enfin l'institution de programmes de santé
nationaux, régionaux et locaux. Intervenant à l'issue de l'approbation de ce
projet, le Président de la République a rappelé que le droit des citoyens à la
protection de la santé est un principe cardinal de la politique sociale de
notre pays, et a relevé aussi que l'Etat consacre annuellement des montants
importants au développement du système de santé publique. Le Chef de l'Etat a
insisté pour que la prise en charge médicale des citoyens soit à la hauteur de
ces principes nationaux et de ces concours publics. Dans cet esprit, le
Président Bouteflika a déclaré que l'avènement d'une nouvelle loi relative à la
santé devra s'accompagner d'une accélération de la réforme hospitalière visant
une meilleure organisation des soins et une amélioration de leur qualité,
ajoutant que la mise en œuvre de la contractualisation des soins dans les
hôpitaux s'avère plus que jamais une nécessité. Poursuivant ses délibérations,
le Conseil des ministres a examiné et adopté un décret présidentiel autorisant
la participation de l'Algérie à l'augmentation du capital de l'Institution
islamique pour le développement du secteur privé. Cette institution, qui est
affiliée à la Banque islamique de développement, œuvre au soutien du développement
économique des pays membres de la Banque, à travers l'octroi de financements à
des projets du secteur privé, en accord avec les prescriptions de la Charia.
L'Algérie est le 13e actionnaire parmi les 53 États membres de l'Institution
islamique pour le développement du secteur privé qui a décidé une augmentation
de son capital. Notre pays prendra part à cette opération, pour un montant de
6,17 millions USD
libérables
par tranches étalées sur quatre années. En outre, le Conseil des ministres a
examiné et adopté cinq décrets présidentiels portant approbation d'avenants à
des contrats pétroliers. Ainsi, trois décrets concernant des avenants à des
contrats pétroliers afin de prolonger de dix années chaque fois, l'exploitation
au niveau des périmètres de «Zemoul El Kbar, blocs 403a et 403b», ainsi que des
périmètres de «Rhoude El Louh» et de «Sif Fatma». Les opérateurs concernés sont
la Sonatrach, ainsi que les sociétés «ENI» et «BHP». Le quatrième décret adopté
par le Conseil des ministres approuve au bénéfice de la Sonatrach,
l'accélération de la recherche aux niveaux de six périmètres situés à travers
les wilayas d’Ouargla, Djelfa, Tébessa et Laghouat, avec pour objectif
d'augmenter rapidement le nombre de découvertes d'hydrocarbures. Quant au 5e
décret, il approuve un avenant permettant à la société «DEA», qui s'est
substituée à la société «RWE», de racheter les parts de cette dernière dans le
périmètre (Reggane Nord), où elle intervient en association avec Sonatrach. Par
ailleurs, le Conseil des ministres a examiné et approuvé une réévaluation de
l'autorisation de programme relative à la réalisation d'une galerie de liaison
dans le projet de transfert d'eau du barrage d'Erraguene à Jijel vers la plaine
sétifienne. Cette opération fait partie d'un système de transfert d'eau du
barrage d'Erraguene qui déverse à la mer, vers le barrage de Tabellout dans la
wilaya de Jijel, puis le barrage de Draâ Ediss dans la wilaya de Sétif, pour
l'alimentation en eau potable à travers 15 communes, et l'irrigation de 20.000
hectares dans la plaine d'El Eulma. Le projet enregistre la finalisation des
barrages de Tabellout, ainsi que de plus de 40 kilomètres de transfert en
conduites et de 05 stations de pompage. Par contre, la galerie souterraine a
connu plusieurs éboulements, amenant l'Agence nationale des barrages et
transferts (ANBT) à retenir une solution mixte qui ajoutera aux 5 kilomètres de
galeries déjà creusés, un
contournement
par pompage et conduites sur 21 kilomètres. Ce réaménagement sera achevé dans
un délai de 30 mois, avec une réévaluation de l'autorisation de programme pour
un montant de 19 milliards DA. Le Conseil des ministres a conclu ses travaux
par l'adoption de décisions relative à des nomination et à des fins de
fonctions à des fonctions supérieures de l'État.»
Création de deux zones d’activité à Tizi Ouzou
: Le comité interministériel donne son aval
Source
: El Moudjahid
Le comité
interministériel a donné son aval à la wilaya de Tizi Ouzou pour la création de
deux nouvelles zones d'activité qui seront implantées dans les communes de
Fréha et de Timizart, a indiqué le wali, Brahim Merad. La zone de Fréha sera
aménagée sur une superficie de 57 ha, et celle de Timizart sur 36 ha, a précisé
le chef de l'exécutif local, dans son allocution d'ouverture d'une journée de
vulgarisation sur le Fonds d'investissement de wilaya, organisée à la maison de
la Culture Mouloud-Mammeri par la société Finalep, qui gère ce fonds, et la
direction locale de l'industrie et des mines. «La création de ces deux
nouvelles zones à pour but d'encourager et de booster l'investissement au
niveau local et de prendre en charge la contrainte de disponibilité du foncier
industriel», a expliqué le wali. Elles permettront ainsi d'augmenter la
superficie du foncier industriel de la wilaya réparti actuellement sur 16 zones
d'activité et une zone industrielle, a-t-il rappelé. S'agissant des deux parcs
industriels, dont la wilaya a bénéficié en 2011 dans le cadre de la création de
13 parcs à l'échelle nationale qui ne sont pas encore concrétisés, en raison,
notamment, de certaines oppositions, M. Merad a fait savoir que celui de
Souamaâ, d'une superficie de 370 ha, est gelé, «mais des démarches sont
entreprises par la
wilaya pour
obtenir sa réalisation». Quant au second parc, prévu entre Draâ El-Mizan et
Tizi Gheniff, le chef de l'exécutif a rappelé qu'étant en partie situé sur des
terres hautement agricoles, sa superficie initiale, qui est de 111 ha, a été
réduite pour épargner les terres agricoles.
Ce parc a
été donc reclassé en zone d'activité, a expliqué le wali qui a annoncé le
projet de création d'une autre zone dans la commune de Tizi Gheniff. M. Merad a
rappelé qu'un audit sur le foncier industriel et les actifs résiduels suivis
d'une opération de récupération du foncier industriel octroyé à des
investisseurs n'ayant toujours pas concrétisé leurs projets ont été lancés il y
a près d'une année, juste après son installation à la tête de la wilaya. Cette
opération, qui est toujours en cours, a déjà permis de récupérer et de
distribuer des lots de terrain situés dans des zones d'activité, par la
procédure d'annulation, par le wali, des décisions de cession de ces assiettes
laissées en jachère depuis une vingtaine d'années pour certains lots, lorsque
les bénéficiaires ne disposent pas d'un acte de propriété, a affirmé le wali.
Pour les autres cas où les bénéficiaires disposent d'un acte de propriété, des
actions en justice seront engagées pour non-respect du cahier des charges sur
la base duquel le foncier a été octroyé et qui stipule que le terrain en
question est destiné à recevoir un projet d'investissement, a rappelé le chef
de l'exécutif.
Cette
procédure de récupération du foncier industriel touchera également celui géré
par la Société de gestion immobilière (SOGI) qui gère 12 zones d'activité et
qui «s'est réservée d'importants lots dont des assiettes de 1.000 m2, voire
plus, ainsi que l'Agence foncière de wilaya» a-t-il ajouté. La wilaya de Tizi
Ouzou compte actuellement 16 zones d'activité, dont 12 totalisant une
superficie de 176 ha gérées par la SOGI, et quatre autres gérées par l'Agence
foncière de wilaya d'une superficie
globale
de 130 ha. À ces 16 zones, s'ajoute celle industrielle d’Oued Aïssi d’une
superficie de 120 ha, selon les chiffres communiqués par la direction locale de
l’industrie et des mines.
Rencontre algéro-tunisienne sur le tourisme :
Renforcer les partenariats publics-privés
Source
: El Moudjahid
Les
professionnels du tourisme d’Algérie et de Tunisie se retrouveront les 17 et 18
novembre prochain à l’hôtel The Résidence de Tunis, à l’occasion des première
rencontres B to B tourisme qu’organisera l’agence de communication et événementielle
AH Conseils. Animant une conférence, Mme Amel Hantous, chef du projet, a
précisé qu’il s’agit en fait, d’une initiative privée qui a pour objectif de
concrétiser et de renforcer les partenariats public-privé, dans le secteur du
tourisme. L’opération se déroulera en partenariat avec l’ONTT (l’Office
national du tourisme tunisien), la CONECT International (Confédération des
Entreprises Citoyennes de Tunisie), la Fédération tunisienne des agences de
voyages et de tourisme (FTAV), le Conseil international des femmes
entrepreneurs (CIFE), le groupe Louati (algéro-tunisien) et plusieurs autres
partenaires professionnels des deux pays, opérant dans le secteur.
Opportunités d’échanges
Cette
première édition est intitulée « Coopération, expertise, opportunités d’investissement
et de croisement d’intérêt » et s’adresse aux professionnels du tourisme
tunisiens et algériens visant à les faire rencontrer et s’ouvrir à de nouvelles
opportunités. Les participants algériens ciblés sont les investisseurs,
actuels et
futurs hôteliers, porteurs de projets touristiques d’envergure (complexes de
loisirs, restaurants…), tour-opérateurs, agences de voyages, écoles et centres
de formation spécialisés dans les services touristiques. Selon Amel Hantous, «
le choix de l’Algérie comme premier pays invité est dicté par plusieurs
facteurs : un terrain potentiel, pour des affaires fructueuses dans le secteur
du tourisme, le pays connaît une amélioration constante du climat des affaires
et l’émergence du secteur privé, l’Algérie peut constituer une porte d’accès au
marché d’un tourisme de qualité, une localisation attractive à la fois
culturelle et naturelle (un désert à perte de vue, des monuments historiques
incomparables, la culture…).
En Algérie, entre 800 et 1.400 projets touristiques
potentiels
Mme Hantous
souligne également qu’à ces facteurs s’ajoute la volonté des autorités
algériennes de développer le secteur touristique qui se matérialise par l’élaboration
du « Schéma Directeur d’Aménagement Touristique » (SDAT) visant la construction
de 800 à 1.400 projets touristiques durant la prochaine décennie. Pour ce qui
est de la Tunisie, le pays a derrière lui plus de 50 ans d’expertise dans le
tourisme, avec un savoir-faire reconnu et une main-d’œuvre qualifiée
constituant ainsi l’une des destinations principales du marché européen. En
outre, forte de son potentiel, la Tunisie a pu réagir de manière positive à la
crise du tourisme survenue après 2011. Cette réactivité, le pays la doit à ses
voisins maghrébins, notamment algériens.
Développer le
réseau professionnel commun
Tenant
compte de toutes ces données les organisateurs de ces rencontres B to B se sont
donné comme objectif
de faire fusionner les efforts des deux pays en vue de créer des synergies
positives.
« Aujourd’hui,
en tant que professionnels des services à haute valeur ajoutée, nous
ambitionnons d’être les catalyseurs des partenariats tuniso-algériens pour l’expansion
touristique pérenne de l’un et le développement économique de l’autre »,
indique Mme Hantous.
Plus de 100
entreprises et près de 500 décideurs sont attendus à ce rendez-vous, avec au
programme plus de 500 rencontres, sachant également que des rendez-vous
individuels sont préprogrammés à l’avance. Il est à noter que la plateforme de
gestion de ces journées de rencontres de professionnels du tourisme permet de
disposer d’une base de contacts qualifiés, ce qui est à même d’engendrer une
multitude d’opportunités pour les participants afin de développer leur réseau
professionnel.
Plus de 1,2 million d’Algériens ont visité la Tunisie
en 2016
Le
représentant de l’Office national de tourisme tunisien, M. Bassam Ouartani, a
indiqué à la même occasion que le nombre d’Algériens qui ont choisi la
destination Tunisie jusqu’au 31 septembre 2016 est de 1,246 million, soit une
augmentation de près de 15% par rapport à la même période de l’année dernière.
Les Algériens, en dépit des attentats qui ont secoué la Tunisie et
l'instabilité politique du pays, sont restés « les plus fidèles alliés et n’ont
jamais failli à la Tunisie, même aux plus sombres moments », reconnaît M.
Ouartani.
Ce dernier
prévoit d’ici à la fin de l’année que le nombre d’Algériens qui visiteront la
Tunisie atteindra 1,6 million. Pour lui, la taxe de 30 dinars tunisiens,
payable à la
frontière,
n’a pas influé sur le nombre de visiteurs, malgré le mécontentement des
touristes, relayé par la presse des deux pays. Cette taxe, votée par l’Assemblée,
avait été appliquée l’année dernière avant qu’elle ne soit gelée après de vives
protestations des touristes algériens. Ce qui n’a pas empêché la Tunisie,
boudée par les touristes européens en raison de l’insécurité qui régnait dans
le pays, d’enregistrer « une performance remarquable » en 2015.
Concernant
les échanges commerciaux entre les deux pays, le président de la mission
commerciale tunisienne en Algérie, M. Riadh Attia a indiqué que l’Algérie a
importé pour plus de 500 millions d’euros de ce pays, et a exporté pour plus de
750 millions d’euros. Les exportations algériennes en Tunisie, précise le même
responsable, se composent essentiellement des hydrocarbures et des produits
dérivés.
Croissance
pour l’Algérie en 2016 : Le FMI plus optimiste
Source
: El Moudjahid
Le Fond
monétaire international (FMI) a revu à la hausse ses prévisions de croissance
pour l’Algérie en 2016 à 3,6%, contre 3,4% anticipé en avril dernier. Plus
optimiste, le FMI table, dans son rapport semestriel sur les perspectives
économiques mondiales, publié hier à Washington, sur une croissance économique
du pays de 3,6% en 2016, et de 2,9% en 2017.
L’institution
de Bretton Woods a consolidé ses estimations pour la croissance du PIB réel de
l’Algérie en 2015 à 3,9%, contre 3,7% projeté en avril. Cette croissance
devrait cependant s’accompagner d’une légère poussée inflationniste. Le Fonds
prévoit une inflation à 5,9% en 2016, contre 4,8% en 2015. Ses
projections
précédentes tablaient sur 4,3% pour cette année et 4,4% pour 2015. Une tendance
à la baisse sera cependant observée en 2017, année durant laquelle l’inflation
devrait s’établir à nouveau à 4,8%, selon les mêmes pronostics. Les chiffres,
publiés par le FMI à la veille de ses assemblées annuelles prévoient, par
ailleurs, une baisse sensible du chômage en Algérie, en 2016. Le taux de
chômage devrait reculer à 9,9%, cette année, contre 11,2% en 2015, avant de
remonter à 10,4% en 2017. Le solde extérieur courant du pays devrait
représenter -15,1% du PIB en 2016, contre - 16,5% du PIB en 2015, selon le
Fonds qui s’attend à ce que ce déficit se réduise davantage à -13,7% du PIB en
2017 et à -6,3% du PIB en 2021. Le Fonds souligne que l’Algérie figure parmi
les pays émergents et en développement qui ont réussi à maintenir une position
nette extérieure positive, grâce à son très faible endettement extérieur. En
mai dernier, le FMI avait indiqué que l’Algérie avait la possibilité de mener l’ajustement
au choc des prix de pétrole qui jusqu'ici n’a eu qu’un effet limité sur la
croissance économique. Par ailleurs, il a abaissé ses prévisions pour la
croissance mondiale, établies en avril dernier de -0,1% à 3,1% en 2016, contre
3,2% en 2015. Cette prévision prend en considération la faiblesse de l’activité
prévue jusqu’à la fin du deuxième semestre de 2016 dans les pays avancés,
notamment aux États-Unis, ainsi que les implications du résultat du référendum
britannique en faveur de la sortie de l’Union européenne. En 2017, la
croissance mondiale devrait s’améliorer en s’établissant à 3,4% et sera portée
principalement par les pays émergents et les pays en développement, tandis que
la situation dans les pays en difficulté se normalise progressivement, prévoit
le FMI. En dépit de l’activité modérée dans les pays avancés et des effets d’entraînement,
les pays émergents et les pays en développement dans l’ensemble ont enregistré
une légère accélération de leur croissance au premier
semestre de 2016. Les pays émergents d’Asie continuent d’enregistrer une
croissance vigoureuse, et la situation s’est améliorée légèrement pour des pays
en difficulté, tels que le Brésil et la Russie. Beaucoup de pays du
Moyen-Orient et de l’Afrique subsaharienne ont continué cependant d’être
confrontés à une situation difficile. Au Moyen-Orient, le récent redressement
modeste des prix du pétrole devrait avoir peu d’effet sur la croissance dans
les pays exportateurs de pétrole, relève le Fonds. La plupart de ces pays
continuent de durcir leur politique budgétaire face à la baisse structurelle de
leurs recettes pétrolières, et la liquidité du secteur financier continue de
diminuer.
Bureaux de change : Ce n’est pas demain la veille
Source
: L’Econews
«L’ouverture
des bureaux de change n’est pas à l’ordre du jour » a indiqué aujourd’hui le
gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal en marge de la cérémonie du
lancement officiel de e-paiement à Alger.
L’ouverture
des bureaux de change qui est tant attendue par les opérateurs économiques et
les financiers afin de mettre un peu d’ordre dans la sphère informelle de la
devise devenue la place principale de la majorité des opérations de change n’est
pas à l’ordre du jour a, clairement souligné le gouverneur de la Banque d’Algérie.
Ce dernier, expliqué cet éloignement par les conditions qui ne sont pas réunies
pour la mise en fonctions de ces centre de changes. « Il y a des conditions
pour le lancement de bureaux de changes qui doivent être efficaces dans le
marché de la devises » a-t-il expliqué. Or, jusqu’à présent ces conditions ne
sont pas encore réunies, de ce fait, « il faut encore attendre
»,
a-t-il ajouté. Mais il se gardera de dire quelles sont ces conditions à réunir.
Pour sa
part le ministre des finances, Hadji Baba Ami, a souligné que les bureaux de
changes sont autorisés par la loi, par ailleurs, la gestion de leurs
accréditations relève « des prérogatives de la Banque d’Algérie». Une position
complètement différente de celle de l’ex-gouverneur de la Banque d’Algérie, qui
n’avait pas cessé d'avancer les dates du lancement de ces bureaux de changes.
Ce qui n’a pas été fait laissant la place ouverte au marché informel. Une
situation qui arrange tout le monde comme l’affirmait l’ex-ministre de l’Intérieur,
Dahou Ould Kablia.
Un dinar plus
stable
Concernant
la dégringolade qu’a connu le dinar algérien durant ces deux dernières années,
le premier argentier du pays et le gouverneur de la Banque d’Algérie se sont
montrés rassurants quant à une stabilité de la valeur de notre monnaie sur le
marché. Ainsi, Hadji a souligné qu’il n y a pas de décision de dévaluation de
dinar, mais il s’est déprécié suite à la fluctuation qui est intervenue entre
le dollar américain et l’euro. Toutefois, il a précisé que le dinar est stable
depuis plusieurs mois, et cela grâce à la stabilité des deux devises citées. Le
même argument est avancé par Loukal qui a expliqué que la dépréciation qu’a
connu le dinar est due à « la gestion des mécanismes de parité entre notre
monnaies avec les monnaies des dix-sept pays avec lesquels nous démarchons ».
Toutefois, il a signalé que « depuis juin dernier le dinars connaît une
stabilité « et, l’on s’attend à une amélioration ».
Répondant à
une question sur une éventuelle utilisation de l’argent récolté dans le cadre
de l’emprunt obligataire pour financer le déficit budgétaire, Loukal a
fait de
savoir que l’opération n’est pas encore achevée. De ce fait, il n’est pas utile
de faire dans la spéculation, a-t-il expliqué. Par ailleurs, il a insisté sur
le fait qu’il « est important que l’argent de l’épargne soit utilisé pour l’investissement
» comme cela est prévu depuis le début. Aussi, il ne « pense pas que l’argent
de l’épargne soit destiné à autre chose» a-t-il expliqué.
La 16e édition du Sipsa-Sima inaugurée hier à la Safex
Source
: Le Soir d’Algérie
Les Etats-Unis
sont les invités d’honneur de la 16 édition du Sipsa-Sima inauguré hier à la
Safex, en présence du Dr Amine Bensemmane, président du Sipsa-Sima et de la
Fondation Filaha Innove, de Mme Joan Polaschik, ambassadrice des Etats-Unis en
Algérie, et de M. Smaïl Chikhoune, président de l’US Algeria Business Council.
Younès
Djama- Alger (Le Soir) - Ce salon se déclinera en 4 forums interprofessionnels
: Siafil sur la valorisation des produits agricoles et fruits et légumes à l’export,
Fiplait Dairy Maghreb Forum sur le lait et les produits laitiers, et
Phytopherti-Phytosem sur la santé et nutrition végétale, Djazaqua sur la
filière pêche et ressources halieutiques. Outre les USA, ce rendez-vous annuel
de l’élevage et de l’agroéquipement, près de 600 entreprises en provenance de
39 pays sont présentes jusqu’au 7 du mois en cours.
Forts d’une
vingtaine d’exposants, issus de divers domaines, dont le développement et la
production de la pomme de terre, l’élevage bovin, et autres produits laitiers,
les USA s’engagent pour un partenariat technologique avec l’Algérie notamment
dans le domaine de l’agriculture, a souligné l’ambassadrice US à Alger.
Et cela se
concrétise à travers le mégaprojet d'élevage de vaches laitières et de
production céréalière et fourragère dans la région de Brezina, dans la wilaya d’El-Bayadh.
Ce
partenariat implique deux sociétés, l’une algérienne et l’autre américaine. Le
côté algérien est représenté par la société Lacheb. Abdelhamid Bouarroudj,
consultant du groupe Lacheb, dira que d’ici la fin de l’année, «nous allons
importer 200 génisses à partir des Etats-Unis, cette ferme va être utilisée
principalement comme centre d’excellence pour la formation ; un contrat de
formation a été signé avec un groupe de formation US de renommée mondiale, ces
formateurs vont former les personnels algériens dans les différents métiers de
la production laitière, nous comptons en faire notre pépinière pour les jeunes
surtout pour le mégaprojet de Brezina dans la wilaya d’El- Bayadh, c’est un
contrat de formation qui va durer deux ans».
El-Bayadh,
c’est plus de 20 000 hectares avec pour objectif, à terme, de réaliser une
ferme d’élevage de vaches laitières de 20 000 têtes d’ici 5 années. Un
investissement dans la cadre de la règle 51/49 de l’ordre de 100 millions de
dollars, est-il précisé. «Les travaux de sols sont entamés depuis deux mois,
nous allons commencer les premières plantations sur une superficie de 1 440
hectares dès le mois de janvier 2017. On commence par la pomme de terre et au
mois de février, suivront les autres cultures fourragères, le maïs, l’orge et
le blé», a ajouté M. Bouarroudj qui annonce, également, l’introduction de la
culture du soja, les études y afférentes sont «assez prometteuses». Sur les
craintes de voir les OGM (organismes génétiquement modifiés) introduits en
Algérie à travers ce partenariat, le consultant du groupe Lacheb les balaie d’un
revers de main : «Il faut faire confiance aux Algériens, le centre de contrôle
du CNCC (Centre national de contrôle & certification des semences &
plants) d’El-Harrach
dispose
de matériels de haute technologie qu’on ne trouve pas aux Etats-Unis.»
De son
côté, le président du Conseil d’affaires algéro-américain, Smaïl Chikhoune, est
catégorique : «Il n’y a pas d’OGM du tout ! Pour la simple raison que l’Algérie
dispose d’un laboratoire très compétent. De plus, à la sortie des USA, aucun
produit n’est exporté vers des pays non OGM. C’est le département US de l’agriculture
qui veille au contrôle. Je peux donc vous garantir qu’il n’y aura pas d’OGM du
tout.»
Autosuffisance
nationale en plants d’agrumes
«Nous avons
une autosuffisance nationale en termes de plants, surtout pour les agrumes, et
nous avons aussi développé d’autres cultures telles que le grenadier et nous en
sommes dans la phase de la production ; nous avons planté 220 hectares d’agrumes
qui vont entrer en production très prochainement», a déclaré le consultant du
groupe Lacheb, lequel a introduit de nouvelles variétés qui étaient jusque-là
importées, toujours dans l’objectif de substituer à l’importation une politique
«que nous avons commencée il y a une dizaine d’années bien avant que les cours
du pétrole ne chutent», précise ce responsable. Ainsi, nous avons par exemple
introduit la pêche plate qui était jusque-là importée, ainsi que la variété
dite «kaki». «Nous avons, en outre, une ferme de bovins laitiers, un
partenariat public-privé dans le cadre de la règle 66/34%, la ferme est
actuellement en phase finale de construction, les équipements sont déjà
arrivés», ajoute-t-il.
L’e-paiement actif pour 9 sites web marchands
Source
: Le Soir d’Algérie
Après
plusieurs années d’attente, l’e -paiement a été lancé hier matin lors d’une
cérémonie réunissant les P-dg des grands facturiers publics et privés, des
trois opérateurs de la téléphonie mobile ainsi que les responsables des
ministères et institutions publiques concernés.
Le
lancement du e-paiement ou du paiement électronique rentre dans le cadre de «la
modernisation du système bancaire», a déclaré Boualem Djebar, président de l’Association
professionnelle des banques et des établissements financiers (Abef). A ce
propos, le ministre des Finances, Hadji Baba Ami a indiqué que ce processus de
modernisation a commencé avec «la réduction du délai entre le virement et la
réception à cinq jours maximum entre les différents organes bancaires».
Depuis
hier, l’e-paiement concerne concrètement 9 sites web marchands où il est
désormais possible de régler ses factures ou l’achat de services depuis son
ordinateur ou son smartphone, à travers sa carte interbancaire CIB. A savoir
les grands facturiers publics comme Algérie Télécom et Seaal, les compagnies
aériennes Air Algérie et Tassili Airlines, les trois opérateurs de la téléphonie
mobile (Ooredoo, Djezzy et Mobilis) ainsi que les assureurs Cnas et Salama
Assurance. Dans sa seconde phase, l’e-paiement s’étendra aux sites d’autres
facturiers et offreurs de services comme Sonelgaz, AADL et les hôtels …
La DG de la
Société d’automatisation des transactions interbancaires et de monétique
(Satim), Newel
Benkritly, a assuré que les normes de sécurité utilisées sur ces sites
marchands pour l’e-paiement à travers la carte CIB sont les mêmes adoptées par
Visa ou Master Card. Parallèlement, elle invite les consommateurs à visiter le
site Bitakati.com pour comprendre davantage le principe du paiement
électronique ainsi que ses conditionnalités d’utilisation. Le ministre délégué
chargé de l’économie numérique et de la modernisation des systèmes financiers,
Mouatassem Boudiaf, a précisé qu’une campagne de communication suivra ce
lancement, une façon de démocratiser, selon lui, l’e-paiement.
Salon
international du Bâtiment du 19 au 24 octobre
Source
: Le Quotidien d’Oran
Quelque 260
exposants nationaux et étrangers vont prendre part à la 13ème édition du Salon
international du Bâtiment, du Logement, des Matériaux de construction et des
Travaux publics -Batiwest Logibat 2016- qui se tiendra du 19 au 24 octobre
prochains au Palais des Expositions d'Oran, a annoncé hier M. Ouali, manager du
groupe Sogexpo, organisateur de l'évènement.
Pas moins
de 10 pays européens, asiatiques et maghrébins, seront représentés à cette
manifestation économique. Un espace d'échange et de concertation entre les
professionnels de l'Immobilier et de l'Habitat. Cette édition verra la
participation de 28 sociétés étrangères, des entreprises spécialisées dans le
logement et les matériaux de construction. L'invité d'honneur sera, cette
année, la Pologne. Une dizaine d'entreprises polonaises spécialisées dans la
construction et le logement seront également
présentes.
Le salon est placé cette année sous le slogan : «Alger 2016 perspectives et
réalisation durables».
Pour
marquer l'évènement et consolider les échanges, une délégation d'hommes
d'affaires tunisiens conduite par la mission économique auprès de l'ambassade
de Tunisie est attendue le jour de l'inauguration du salon. Elle devra
s'enquérir des potentialités qu'offre le marché algérien dans la construction
et l'habitat. La délégation sera représentée par un groupement d'entreprises
tunisiennes spécialisées, de quoi encourager les échanges de partenariat et de
coopération avec leurs homologues algériens.
En
explicitant les objectifs de ce carrefour incontournable dédié aux
professionnels de l'habitat, le responsable a précisé que ce salon va annoncer
du nouveau en matière de techniques de construction et d'échanges
d'expériences. Les nouveautés introduites, les défis à relever à travers les
différents projets inscrits dans le programme de la relance économique, mais
aussi les opportunités offertes pour tisser des relations de partenariat avec
les étrangers, seront mises en exergue.
Parmi les
exposants étrangers, des sociétés italiennes, polonaises, indonésiennes,
turques, tunisiennes, françaises, espagnoles, marocaines et autres
algéro-allemandes et algéro-chinoises.
Le
responsable de Sogexpo a tenu à préciser qu'il est question de mettre à profit
le Plan quinquennal de développement 2015-2019 où de grands chantiers de
développement ont été retenus pour notre pays. Pour rappel, la 12ème édition du
Salon Batiwest Logibat 2015 a été marquée par la conclusion d'une cinquantaine
d'accords entre professionnels de l'habitat, des
équipements,
des matériaux de construction et des travaux publics.
Assurances : 13 nouveaux courtiers étrangers autorisés à
exercer en Algérie
Source
: Algérie Eco
Le marché
algérien des assurances s’est renforcé par 13 nouveaux courtiers de réassurance
étrangers à la faveur de l’autorisation d’exercice que vient de leur délivrer
la Commission de supervision des assurances (CSA) pour la participation dans
des traités ou cessions de réassurance des sociétés d'assurance et/ou de réassurance
agréées et des succursales de sociétés d'assurance Etrangères agréées en
Algérie.
En effet, l’arrêt
ministériel du 25 avril 2016, qui a pour objet d’approbation de l’autorisation
d’exercice accordée par la CSA, vient d’être publié au Journal officiel. La
mission de ces nouveaux courtiers de réassurance portera sur la participation
dans des traités ou cessions de réassurance des sociétés d’assurance et de
réassurance agréées et des succursales de sociétés d’assurance étrangères
agréées en Algérie. Il s’agit entre autres du groupe Med Reinsurance Brokers
Limited, Daewoo Ins Korea Corp, Aon Benfield Iberia Correduria de Reaseguros
SA. Le nombre de courtiers devrait dépasser les 3500. Les relations entre les
assureurs et les courtiers sont totalement libres, les courtiers peuvent
travailler avec les assureurs de leur choix. En Algérie, les courtiers ne sont
pas autorisés à pratiquer dans la réassurance.
Notons que
la mission du courtier d’assurances, en tant que représentant de l’assuré étant
de fournir à l’assuré les contrats les plus adaptés à sa demande, sur des
critères variés comme le type de contrat (assurance de
biens ou
assurance de personnes, contrats spécifiques…), le rapport garantie-prix, et d’autres
critères divers. Notons que l’agrément pour l’exercice du courtage en assurance
peut être demandé soit par une personne physique, soit par une personne morale.
Aussi
le courtier doit disposer d’une garantie financière soit sous forme d’un dépôt
auprès du Trésor, à titre de caution, soit une caution bancaire délivrée à
concurrence du montant de la garantie.
COMMERCE
Djezzy : « nous comptons couvrir 20 wilayas »
Source
: Liberté
Le
directeur général de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy, M. Tom Gurtyahr,
a procédé, hier, au lancement du service 4G depuis la wilaya de Sétif. En
effet, la capitale des Hauts-Plateaux a été, à l’instar de Constantine et de
Djelfa, une des trois premières wilayas à bénéficier de ce nouveau service. Le
premier responsable de l’opérateur qui sponsorise l’antenne de Sétif a indiqué
que l’opérateur Djezzy est bien prêt à conquérir le marché. “Nous comptons
couvrir vingt wilayas tout en touchant 20% de la population d’ici à la fin de l’année
en cours. D’ici à la fin de l’exercice 2021, nous assurerons le service 4G pour
50% de la population”, a déclaré le DG de Djezzy lors d’une conférence de
presse animée à la maison de la culture Houari-Boumediene. Par ailleurs, le
directeur de Djezzy a rappelé que pour la réussite de l’opération, d’importants
investissements ont été consentis à partir du changement des anciennes
antennes, jusqu’à la fibre optique tout en indiquant que Djezzy détient
toujours le plus important réseau en Algérie. Dans ce sens, nous apprendrons
que sept des vingt wilayas sont prêtes à
bénéficier
de la 4G avant la fin de l’année, car il ne reste que l’aval de l’ARTP après le
test de la 4G à Sétif, à Djelfa et à Constantine. Il est à noter que les
wilayas d’Alger, de Boumerdès, de Bouira, de Médéa, de Blida, de Tizi Ouzou, d’Oran,
de Tlemcen, d’Aïn Defla, de Mostaganem, de Tiaret, de Bordj Bou-Arréridj, d’El-Oued,
de Mila, de Batna, de Skikda et de Béjaïa bénéficieront de la 4G d’ici à la fin
de l’année 2016. À cet effet, les responsables de l’opérateur ont indiqué que
Djezzy est l’opérateur qui s’est le plus engagé par rapport à ses concurrents
en termes de couverture des régions et de la population par rapport à ce que
stipule le cahier des charges de l’ARTP. Un engagement qui, selon les
responsables, traduit la volonté de reconquérir le marché et, du coup, devenir
leader de la 4G en Algérie. Enfin, pour ce qui est de la tarification, Tom
Gurtyahr a tenu à préciser que c’est la même que celle de la 3G, tout en
annonçant qu’il y aura des forfaits adaptés.
Il
précisera aussi que l’abonné doit se rapprocher des agences et boutiques Djezzy
pour changer la puce et signer un contrat tout en gardant le même numéro.
REGIONS
Le Fonds d’investissement de wilaya opérationnel 7 ans
après son institution
Source
: Liberté
Institué
par la loi de finances complémentaire pour 2009, le Fonds d’investissement de
wilaya, qui n’a vu le jour dans la wilaya de Tizi Ouzou qu’en juin dernier, a
fait l’objet, hier, d’une journée de sensibilisation organisée au profit des
promoteurs locaux de PME potentiellement en quête d’un nouveau souffle
financier pour développer leurs activités.
Cette
rencontre économique, qui a été organisée à la maison de la culture
Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, par la Direction de l’industrie et des mines et
qui a débuté par un prêche religieux, a été l’occasion pour de nombreux
promoteurs et entrepreneurs locaux de s’informer sur le rôle, le mode de
fonctionnement et les conditions d’éligibilité aux financements de ce fonds
géré par la Finalep, une société par action algéro-européenne créée par deux
banques algériennes, à savoir la BDL et le CPA , pour la partie algérienne, et
l’AFD et la BEI, pour la partie européenne. Lors de son intervention, le
directeur général de la Finalep a d’emblée expliqué que le mode de financement
de ce fonds, auquel sont confiés dix autres fonds d’investissement de wilaya,
passe par la prise de participation dans le capital des petites et moyennes
entreprises créées par les jeunes entrepreneurs. Pour ses prises de
participation, a-t-il encore souligné, ce fonds qui agit par mandat du Trésor
public intervient à travers différentes formes, à savoir dans le capital risque
lorsque l’entreprise est en phase de création, dans le capital développement ou
restructuration, le capital de transmission ou dans le rachat de participations
détenues par un autre investisseur. S’agissant des niveaux de financement, le
même responsable de la Finalep a expliqué que le niveau maximum d’intervention
du fonds est de 100 millions de dinars et le montant minimum ne peut être
inférieur à 5 millions de dinars. “Ce fonds n’est qu’un levier parmi tant d’autres
pour booster la dynamique économique territoriales et créatrice de richesse”, a
précisé le directeur de la même société pour expliquer la limite de l’éventail
couvert par ce dispositif. Lors de son intervention, le président de la Chambre
de commerce et d’industrie du Djurdjura, Ameziane Medjkouh, n’a pas hésité à
exprimer sa satisfaction de voir enfin ce fonds mis sur pied dans la wilaya
mais non sans préciser que sur près de 26 000 entreprises existantes dans la
région celles qui peuvent répondre aux critères d’éligibilité fixés par
ce fonds ne sauraient dépasser les 450.
DIVERS
Gouvernance en Afrique : 50 points sur
une échelle de 100
Source
: El Moudjahid
La
gouvernance en Afrique s’est légèrement améliorée au cours de la dernière
décennie, selon l’édition 2016 de l’indice sur la gouvernance en Afrique,
publié le 3 octobre par la Fondation Mo Ibrahim.
Le score
moyen de l’ensemble du continent s’est amélioré d’un point depuis 2006, pour
atteindre 50 points sur une échelle de 100, dans cet indice composite créé par
le milliardaire anglo-soudanais Mo Ibrahim (Photo) et dont le calcul s'appuie
sur 95 indicateurs regroupés en quatre grandes catégories : sécurité et respect
de l’État de droit ; participation et droits de l'homme ; développement
économique durable et développement humain.