REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 13 DECEMBRE 2016
mardi, 13. Décembre 2016
SOMMAIRE
Marché & Economie..........................................................................................................
2
Cyberparc de Sidi Abdellah
: Une ville moderne......................................................................
2
Tourisme : Au
cœur
des
préoccupations de l’Algérie .............................................................. 2
Augmentation
du prix du poulet : La
baisse de la production à l’origine ............................... 3
Alnaft chargée de mettre en
œuvre
la réduction de la
production
: 50.000 barils par jour ... 4
M. Guigou : «
l’Algérie en passe de retrouver son
destin de grande puissance » .................. 4
Zeralda-Alger : Le train siffle depuis hier ................................................................................ 5
Les projets ferroviaires de l’Algérie tiennent toujours
la route ............................................... 6
Ouverture de la 10ème édition Euromaghrébine de la communication
publicitaire .............. 7
Coopération algéro-allemande : Production
d'huile lentisque ............................................... 7
Commerce ........................................................................................................................ 8
Les châssis de la Renault
Symbol algérienne importés de Russie ........................................... 8
Régions............................................................................................................................. 8
Filière lait à Ghardaïa
: une référence ..................................................................................... 8
Le quai d'accostage de Cap Falcon
réceptionné en juin 2017................................................. 9
Tlemcen: La production de poisson
en hausse ........................................................................
9
Marché de gros des Eucalyptus: Un bénéfice de 25 mns de DA réalisé à décembre 2016 ...
10
MARCHE & ECONOMIE
Cyberparc de Sidi Abdellah : Une ville moderne
Source : El Moudjahid
La ville nouvelle de Sidi Abdellah (ouest d'Alger), inaugurée par le
Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, se veut un modèle de ville moderne et d'organisation
urbanistique harmonieuse. Les pouvoirs
publics comptent faire de Sidi Abdellah, une ville
intelligente et intégrée, pour être
un
exemple à
suivre dans la réalisation des autres villes nouvelles
et projets de réhabilitation des villes anciennes.
Elle fait partie des cinq
villes nouvelles (en plus de Bouinan, Boughezoul, Hassi Messaoud et El-Ménéa) voulues dans le cadre de la stratégie
engagée avec la
promulgation, en 2002, de la loi relative à la création des villes nouvelles dans l'objectif de créer des
espaces urbanistiques cohérents et maîtrisés. La création
de
la ville nouvelle de Sidi Abdellah
a été
officiellement décidée en 2004,
tandis que la déclaration d'utilité
publique de l'opération relative à la réalisation de
certains ouvrages, équipements
et infrastructures est
intervenue en 2008.
Pour les
logements, il est prévu de livrer, dans une première phase, 3.067 unités dans
les
tout prochains
jours,
composés de
1.067 logements
promotionnels publics (LPP) pour
mercredi prochain, et 2.000 unités
sous la formule location-vente (AADL) pour samedi
prochain. Contrairement à
ce qui
se pratiquait
auparavant, les cités
doivent disposer de toutes les
commodités nécessaires
tels
les établissements
scolaires, crèches, espaces verts,
jardins et espaces
de jeux et de loisirs.
Ces cités sont également dotées
d'environ 300 locaux commerciaux distribués
en
fonction des besoins quotidiens des
résidants. Ces commerces de
proximité permettront
la création de
1.200 emplois directs
dans divers secteurs d'activités
avec obligation
pour les bénéficiaires de respecter un cahier
des charges rigoureux et cohérent
en
matière de gestion moderne des villes. Par ailleurs,
la ville est dotée de plusieurs bureaux de services dédiés aux prestations bancaires, postales, télécoms et autres. Les résidants profiteront en
outre de la fibre optique permettant un accès à un haut débit au téléphone et
à l'Internet, en plus de la
connexion Wifi dans
les
espaces publics.
Concernant l'éclairage public, des
photovoltaïques ont été installés confirmant ainsi l'orientation de Sidi Abdellah en tant que ville "verte" répondant aux normes internationales en
matière d'écologie. Par ailleurs, il y a lieu de relever la
mise en
place d'antennes paraboliques collectives pour éviter la
dégradation des façades, et d'un système
d'accès numérique permettant l'accès aux
habitants via
une
carte magnétique ou l'empreinte digitale. Les résidants
se verront interdire l'installation de fer forgé, appelé communément "barreaudage", aux fenêtres
à l'exception des habitants du 1er étage qui doivent bénéficier d'une autorisation spéciale
à cet effet et
à condition de respecter un
modèle précis.
S'agissant de la propreté des cités, un plan de collecte des ordures
a été élaboré et sera pris en charge par l'entreprise Extra-
net
qui va recourir
pour la
première fois à la technique
d'enfouissement des déchets ménagers et au tri sélectif. Un soin particulier a été accordé à l'aspect esthétique
de
la ville nouvelle à travers la
construction d'une imposante entrée et d'une grande fontaine et la mise en place de
gazon aux abords des principaux accès.
Parallèlement, plusieurs projets de loisirs et de
divertissements ont
été lancés à l'image d'un grand parc de sports et de loisirs de 30 hectares, et un karting. L'inauguration de la première tranche de la ville nouvelle de Sidi Abdellah a coïncidé avec celle
de la ligne
ferroviaire Birtouta-Zeralda
qui comprend cinq gares, à savoir
Birtouta, Tassala
El-Merdja, Sidi Abdellah, Sidi Abdellah Université et Zeralda ville. Cependant, les
investissements
publics et privés devront se poursuivre
au cours des prochaines années pour concrétiser l'ambition de la ville nouvelle de Sidi Abdellah qui aspire au renforcement économique des capacités que recèle
la capitale, d'une part, et la prise en charge des besoins
sociaux de ses habitants
d'autre part. Cette ville
nouvelle, qui s'étend sur 7.000 hectares répartis entre
3.000 hectares l'urbanisable
et 4.000 hectares de périmètre de protection, englobe les communes de Mahelma, Zeralda et Douéra. Elle compte
27 agglomérations où
des
projets sont prévus pour la réalisation de près de 54.000 unités de logements. Outre le pôle urbanistique, Sidi Abdellah compte
de nombreux pôles notamment pharmaceutique
et biotechnologique (148 hectares), de santé (51 hectares)
et de loisirs et sport (732 hectares). Environ 120.000
postes d'emplois directs devront être pourvus dans le
cadre de la réalisation de centaines de projets publics et
privés, en plus des investissements avec des partenaires
étrangers, selon les prévisions.
Les travaux de viabilisation de la ville
nouvelle de Sidi Abdellah ont été confiés à un groupement de sociétés publiques, conduit
par
Cosider, en vertu de deux contrats pour une valeur
globale de
84,3 milliards de dinars.
To uris me : Au cœur des préoccupations
de
l’Algérie
Source : El Moudjahid
Le secteur du Tourisme est aujourd'hui au cœur des préoccupations de l'Algérie,
à travers l'encouragement de l'investissement local
et du partenariat entre les
entreprises publiques et étrangères, a déclaré, au Caire, le
ministre
de l'Aménagement du territoire, du
Tourisme et
de l'Artisanat, Abdelouahab Nouri.
Intervenant lors d'une séance de travail dans le cadre de
sa visite de travail en Égypte, M. Nouri a mis l'accent sur l'intérêt qu'accorde l'Algérie au
secteur du Tourisme,
traduit par la mise en place d'un dispositif législatif et organisationnel visant à
encourager et à faciliter l'investissement dans ce domaine. L'Algérie, par sa
superficie du plus grand pays d'Afrique et ses atouts
et ressources naturelles, œuvre aujourd'hui à
transformer cette richesse
en un produit touristique répondant
aux normes internationales, a affirmé M. Nouri.
Évoquant le dispositif législatif
et organisationnel, M. Nouri
a expliqué
les mesures
incitatives offertes aux
investisseurs, notamment l'accès au foncier touristique et la simplification
des procédures, ainsi que
l'accompagnement financier en matière d'obtention de
crédits bancaires et l'encouragement
du
partenariat entre
les entreprises algériennes et
étrangères. Abordant la coopération
bilatérale dans le domaine du
tourisme, le ministre a exprimé le souhait de tirer
profit de
l'expérience de
l'Égypte, «une destination
touristique mondiale par excellence», a-t-il dit. M. Nouri
a estimé, dans ce conteste, que sa
visite en Égypte est
une
opportunité pour
relancer le programme exécutif approuvé lors
de
la réunion
de
la haute commission
algéro-égyptienne au
Caire, en novembre 2014,
présidée par les Premiers ministres
des deux
pays.
Rappelant que ce programme est axé sur
«le renforcement du partenariat dans le domaine de
l'investissement touristique, la formation
et l'échange
d'expériences», le ministre a
appelé à se mettre en
œuvre suivant les mécanismes arrêtés par
la
commission mixte.
Ce programme «consacre la
volonté politique des
autorités des deux pays de renforcer les liens d'amitié et
de
fraternité et la coopération dans ce domaine», a-t-il
indiqué, soulignant l'examen de la possibilité de la
mettre en place des programmes de formation de
cadres dans différents domaines, en fonction des besoins de l'Algérie.
Par ailleurs, le ministre a fait état
de
«l'intérêt particulier» des touristes algériens pour
l'Égypte, estimant que «leur nombre peut augmenter si une amélioration des conditions est enregistrée,
en mettant fin, notamment
aux
désagréments qu'ils subissent à leur arrivée aux aéroports
égyptiens». M. Abdelouahab Nouri, et
son homologue égyptien Mohamed Yahia Rached avaient abordé auparavant la facilitation des mécanismes d'octroi de visas entre les deux
pays.
Augmentation du
prix du poulet :
La baisse
de la pro duction
à l’ori
gine
Source : El Moudjahid
Le prix du poulet a connu
ces dernières semaines une
importante hausse. Celui-ci
est passé
de
280 DA le kilo, le mois dernier, à 380 DA ce week-end, soit une hausse de près de 10% en moins d’un mois. Pour ce qui est des
raisons de cette hausse, le président-directeur
général du groupe Orac (Office régional d’aviculture du Centre), Mohamed Aïssat Aoudir,
affirme que «cette augmentation est due au manque de l’offre par rapport
à la demande». Pour ce responsable,
les
aviculteurs ont
subi d’importantes pertes, à cause de la baisse du prix
qui
a chuté jusqu’à 200 DA
le kilo, il y a quelques mois, ce qui les
a poussés à baisser leur
production.
Ce manque de production de la viande blanche a provoqué une hausse sur
le marché. «Aujourd’hui, la
demande sur ce produit est plus forte que l’offre»,
a expliqué le Pdg d’Orac. Ce dernier estime que la
production
de
la volaille répond à des critères biens définis, mais la plupart des producteurs privés ne les
remplissent pas. Il s’agit, notamment, de la
climatisation, de l’éclairage, de l’aliment et de la
propreté sur
les sites de production.
Pour Mohamed Aïssat Aoudir, cette insuffisance influe fortement sur la production de la volaille, même
si l’Algérie produit aujourd’hui 500 millions de poussins.
«Aujourd’hui, nous
n’importons
rien de l’étranger,
tout
est produit en Algérie. Avant, on produisait uniquement
le poulet de chair. Nous avons ensuite la production des
poules mères qui produisent de l’œuf qui donne le
poussin»,
explique le Pdg du groupe Orac, citant
l’exemple de la wilaya de Batna
qui est spécialisée dans
la production des poussins.
La wilaya est connue pour sa production de poulet et
de viande. «Aujourd’hui, deux
sociétés
algériennes, l’une privée et l’autre publique, sont spécialisées dans
la production de la mère poule
et les poules grand- mères. Donc, nous avons constitué une chaîne
de production de la
volaille, même la
production de la dinde», a
souligné le
PDG,
qui
soutient que l’Algérien consomme aujourd’hui une moyenne de 14 kg par an, alors
que durant les années 1980, il
en consommait la moitié. «C’est une avancée appréciable», précise le Pdg qui
annonce que son groupe a
investi récemment dans
les abattoirs de volaille. Le président de l'Association nationale
des
commerçants
et
artisans (ANCA), M.
Hadj Tahar
Boulenouar, a, lui aussi, attribué l’augmentation des prix du poulet au manque de l’offre, qui est, selon lui, «inférieure à la demande». M. Boulenouar a expliqué qu’il
s'agit,
en premier lieu, «de l'insuffisance de la production nationale de viandes blanches».
Selon lui,
la
production actuelle, qui est
estimée
à
350.000 tonnes par an, ne couvre pas la demande estimée à 400.000 tonnes
par
an. La même source a également cité d’autres facteurs qui sont derrière cette
hausse. Selon lui, 60% des
éleveurs du poulet utilisent
un
matériel traditionnel (élevage dans les poulaillers, gaz butane). Il évoquera
d’autres raisons qui ont également contribué à
cette hausse des prix, dont le manque de marchés de proximité. Le manque de chambres
froides pour stabiliser l'approvisionnement des marchés pénalise également les éleveurs.
M. Boulenouar
évoque aussi l'insuffisance
du nombre des
grands abattoirs qui permettent une transformation
régulière et un écoulement plus facile du produit.
Alnaft chargée
de me ttre en œuvre la réduction de la production : 50.000 barils par jour
Source : El Moudjahid
L'Agence de régulation des hydrocarbures (Alnaft)
a été chargée par le ministère
de
l'Energie d'appliquer la
décision de réduction de
la production pétrolière du pays dans le cadre de la
mise
en œuvre de l'accord
d'Alger, de limitation de la production Opep, apprend-
on
auprès de ce ministère.
«Par instruction du 11 décembre
2016, le
ministre de
l'Energie a instruit l'Agence de
régulation des
hydrocarbures (Alnaft) de faire procéder
par les contractants de gisements d'hydrocarbures liquides
à une réduction totale de
leur production d'hydrocarbures liquides de 50.000 barils par jour (mbj)
à répartir équitablement entre tous les contractants, et ce, à compter du
1er
janvier 2017 pour une première
période de 6 mois. Cette période pourrait être reconductible",
a indiqué hier
le ministère de l'Energie.
Pour rappel, l'Organisation des
pays exportateurs
de pétrole (Opep) avait décidé, le
30
novembre dernier à Vienne, de réduire sa production de pétrole d'environ
1,2 mbj à 32,5 mbj à partir du 1er janvier 2017, en
approbation de la proposition algérienne pour mettre
en œuvre l'accord d'Alger. Samedi dernier à Vienne, onze pays producteurs non-membres de l'Opep
se
sont également engagés, lors d'une réunion avec les membres de cette organisation, à réduire leur
production d'environ 558.000 barils/jour à compter du
1er janvier 2017. L'Opep et les onze producteurs non
membres ont ainsi conclu un accord, le premier du genre depuis une quinzaine d'années, pour
agir
ensemble en
réduisant leur production
d'un total avoisinant 1,8 mbj à partir de janvier 2017. Les onze pays hors-Opep qui se sont engagés à
cette décision
sont l'Azerbaïdjan, Brunei, Bahreïn, Guinée équatoriale, Kazakhstan, Malaisie, Mexique, Oman, Russie, Soudan et Sud Soudan. Un Comité ministériel de suivi de
l'accord du 30 novembre se dotera bientôt d'un mode de fonctionnement et de
mécanismes pour suivre la
mise en œuvre de l'accord. Composé de représentants
de
l'Algérie, du Koweït et du Venezuela et de deux représentants de pays non-Opep (Russie
et Oman),
ce Comité se réunira dans les jours à venir pour finaliser les modalités de son fonctionnement.
La Russie va créer un groupe spécial pour superviser la
réduction de sa production pétrolière
La Russie
va créer un groupe de surveillance destiné à
garantir le respect de la
réduction de sa production
pétrolière, une mesure
récemment décidée dans
le cadre d'un accord
entre les membres de l'Organisation
des
pays exportateurs de pétrole (OPEP) et les pays non-
membres, a déclaré dimanche le ministre russe
de l'Energie Alexander Novak. "Nous allons créer un groupe national de surveillance au cours d'une rencontre avec nos compagnies pétrolières. La chose la plus importante est d'assurer une baisse de la production pétrolière dans
l'ensemble du pays", a estimé M.
Novak, qui
se trouvait
à Vienne pour
les
négociations attendues de longue
date,
selon l'agence de presse RIA Novosti.
M. Novak a
ajouté qu'il
rencontrerait la direction
des
compagnies pétrolières russes la semaine prochaine, afin
de
discuter des détails de cette réduction de la
production. Samedi, onze pays producteurs de pétrole
non-membres de l'OPEP, dont la Russie, ont accepté de réduire leur production de pétrole de 558.000 barils par jour environ. Cette décision fait suite à
l'accord atteint en novembre au
sein de l'OPEP pour réduire la production d'1,2 million de barils par
jour.
Il s'agit du plus grand
effort déployé au cours des 15
dernières années par les pays
riches en pétrole pour redynamiser le marché pétrolier mondial.
Selon ces accords, la Russie va
faire baisser sa production de
200.000 à 300.000 barils par
jour en
2017, pour arriver progressivement à une production totale de 10,947 millions de barils par
jour.
Par ailleurs, le ministre azerbaïdjanais de l'Energie Natig Aliyev, a indiqué samedi dernier,
que la Russie et le Koweït allaient présider un comité chargé de surveiller
la bonne application de cet accord.
M. Guigou : «
l’Algérie en pass e de
retrouver
son
destin de grande puissance
»
Source : El Moudjahid
L'Algérie est en passe de retrouver son destin de
"grande puissance"
en Méditerranée
et en Afrique, a estimé le
chercheur français spécialiste de la
Méditerranée, Jean-Louis Guigou, affirmant que "sans
bouleversements intempestifs, l'économie et les mentalités se transforment en profondeur". "L'Algérie
est en passe de retrouver son destin de grande
puissance en Méditerranée et en Afrique. Sans
bouleversements intempestifs, l'économie et les mentalités se transforment en profondeur. Se
dessine une vision
ambitieuse et historique pour les Algériens, mais aussi une
vision qui doit parler aux Méditerranéens, aux Africains, et aux Européens", a expliqué Jean-Louis Guigou, président de l'Institut de
prospection économique du monde
méditerranéen (Ipemed, Paris), dans une analyse publiée par le quotidien économique
français La Tribune. Pour lui, "l'Algérie emprunte deux chemins qui traversent son territoire.
Le
premier c'est celui
de l'industrialisation du nord de l'Afrique, de l'Egypte au Maroc, avec l'Algérie au
centre. Le second chemin, selon un axe Nord-Sud, c'est celui
de la Dorsale Transsaharienne, d'Alger à Lagos, contribuant au développement du Sahel, tout en reliant
l'Afrique du Nord
à l'Afrique subsaharienne", faisant
observer
que
ce pays, "conscient de son retard",
accélère sa diversification économique. Il a soutenu, à
cet effet, que le thème de la diversification
industrielle est au centre des réflexions et des propositions, et "sont désormais considérées comme prioritaires les industries d'assemblage (automobile et
technique), les industries de base
(sidérurgie et pétrochimie), l'industrie
agroalimentaire, l'industrie pharmaceutique,
et l'industrie numérique". "L'Algérie prend ainsi, progressivement, avec une place centrale grâce à sa position géographique et à l'abondance de ces matières
premières et énergétiques, le chemin
de l'industrialisation de la rive Sud de la Méditerranée",
a- t-il affirmé, considérant que
"la
Ruhr du XXIe siècle
pourrait être nord-africaine". D’après lui, "il y a bien
un mouvement historique,
de
grande ampleur, qui
positionne le Nord de l'Afrique comme la grande zone industrielle en complément de l'Europe"
et qui est entretenu
et accéléré par
le
dynamisme
"extraordinaire" des entrepreneurs locaux qui
amènent
les Allemands à s'interroger "l'Afrique sera-t-elle l'Asie du XXIe siècle ?".
Le président de l’Ipemed a expliqué ce mouvement industriel par les "nouveaux comportements" des
entrepreneurs européens qui commencent, selon lui, "à comprendre les bienfaits de la coproduction et du
partenariat, avec un pied au Nord et un pied au Sud de
leur chaîne de valeurs". Il a soutenu également que
ce mouvement est "fortement" accéléré par les Chinois qui
vont délocaliser
85 millions d'emplois manufacturés en Afrique, et se positionner sur la rive sud
de
la Méditerranée pour approvisionner l'Europe. Ce
qui
lui laisse indiquer que
l'Algérie "entend profiter de ce
mouvement, tant ses
richesses minières et humaines et sa «profondeur»
africaine lui attribuent un
rôle
stratégique", soulignant que ce premier chemin
d'industrialisation est "d'autant plus pertinent pour engager le pays qu'il se croise avec un deuxième chemin
Nord-Sud que les Algériens veulent et vont construire". Il a précisé
que ce second chemin, en chantier, est celui
du transport, de la logistique de la communication, des
connections
gazières, et du développement du Sahel.
Cependant, il a estimé que
pour mener à bien ce grand projet géopolitique d'une "Algérie à la
croisée des
chemins", elle doit surmonter trois difficultés : faire
revenir ses élites de
France, d’Europe
et d’Amérique,
retrouver le chemin de l'intégration et de la coopération
maghrébine et "réconcilier", enfin, ces deux
pays amis, la France et l'Algérie. "Les Algériens
et les Français sont
à la Méditerranée ce que les Allemands et les Français sont à
l'Europe : des frères ennemis qui doivent
redevenir de vrais bons amis capables de construire
ensemble leur avenir mais
aussi l'avenir au sein d'un ensemble Afrique-Méditerranée-Europe,
transformant
les relations Nord-Sud en relations
de confiance, de coproduction, et de
mobilité généralisée", a-t-il
recommandé.
Zeralda-Alger
: Le train siffle depuis
hier
Source : Le Soir d’Algérie
Le train reliant Zeralda-Alger a sifflé hier.
Des
centaines de voyageurs étaient à bord du train de 11h30, qui a démarré de la station de train de Zeralda à destination
de
la gare d’Agha,
à Alger.
La liaison
a connu un grand engouement de la part de la population de la banlieue ouest d’Alger, pour son jour inaugural, où le trajet est
proposé gratuitement aux passagers. A bord du train, les familles qualifient ce nouveau moyen de transport
«d’un grand événement».
A quelle heure est prévu
le premier départ de Zeralda
vers
la gare d’Agha
à Alger ? A
quelle heure est prévu le
dernier départ d’Alger ? Quels sont les horaires du train
de
la liaison Zeralda-Alger ? Quelles sont les stations desservies ? Dois-je changer de correspondance une fois
arrivé à Tassala El Merdja pour continuer vers Alger ?
Combien de temps dure le trajet ? Comment faire une carte
d’abonnement ? Quel est l’intervalle entre chaque
navette ?
Mme Haffar Wassila, chef de service de la
station de Zeralda, imperturbable,
répond avec beaucoup de
patience à toutes les demandes d’informations des citoyens,
venus nombreux pour découvrir, en
ce premier jour, la station de train de Zeralda. Elle veille au
bon fonctionnement du service, accompagnée par Salah Mohamed, responsable de toutes les
opérations au niveau des voies, qui
tente de soulager sa collègue en fournissant, à
son tour, des informations aux citoyens. Les deux responsables étaient pris
d’assaut par les
citoyens à l’affut des moindres détails sur cette liaison qui «vient les soulager du cauchemar de la circulation routière quotidienne». «Nous
voulons que cette belle
station devienne un pôle, aidez-nous s’il vous
plaît avec
votre civisme à la garder
dans son bon état» glissait
cette chef de gare
entre ses réponses. Les deux
collègues ont subi un véritable interrogatoire. Citoyens
et journalistes venus nombreux pour faire des
reportages ne leur ont pas donné de répit.
Mais on pouvait leur arracher un
sourire à
chacune de leur
réponse. Et ils ne se sont pas lassés de répondre aux
mêmes interrogations
des citoyens à chaque fois.
Tout en rappelant que le premier départ de Zeralda
est prévu à
6h15 et le dernier départ à 20h00, à raison d’une heure entre chaque navette, Mme Haffar
demande à
ses interlocuteurs
un peu de patience avant d’afficher le tableau des horaires des navettes de trains.
Les horaires d’une
navette à une autre défilent, toutefois, sur
un téléaffichage. «Vous
avez un quart
d’heure pour
effectuer la navette Zeralda-Tassala
(Birtouta), si vous voulez aller vers Blida vous devez changer de
correspondance à cette station,
autrement, vous avez environ 40 minutes pour arriver jusqu’à la gare d’Agha, Alger, sur la
même rame, à raison de trois
minutes d’arrêt à chaque station»,
explique encore cette responsable à un groupe de citoyens qui l’entourait.
Profitant d’une belle journée ensoleillée et fériée, de
nombreuses familles de la
banlieue ouest de la capitale
ont décidé de faire donc
la découverte. Elles étaient
nombreuses à flaner, avec leurs enfants, dans ce grand espace
que leur offre la station. Des jeunes et des moins jeunes se bousculaient
devant le jet d’eau placé juste devant l’entrée de la gare pour prendre des
selfies.
De nombreux
agents de sécurité sont placés aussi
pour veiller à une bonne organisation et orienter les citoyens. D’ailleurs, malgré ce grand monde, il n’y avait eu aucune anarchie. En plus d’un
grand
parking, des bus Etusa desservent aussi la station de train et la station de bus
de Zeralda.
Des
bus desserviront aussi Alger-Centre
(Tafourah) et Ben Aknoun à partir
de la station de train,
nous confiait le
chef des agents de ces bus publics.
«Ce train va
changer notre vie, c’est un grand soulagement,
nous espérons qu’il aura de
nouvelles
rames», nous confient des familles à bord de la
navette
Zeralda-Alger. Pour elles, c’est d’ailleurs «un événement». «Je laisserai ma voiture au parking de la
station et je prendrai le train vers Alger, désormais. J’ai
eu un appartement AADL, j’ai été très content, mais ma joie de voir le
train traverser notre localité est inqualifiable», nous dévoile encore un père de famille, venu avec sa femme
et ses deux
enfants de Mahelma pour essayer ce trajet, avant de
l’emprunter quotidiennement pour
rejoindre son travail.
Un trajet qu’il fait en deux heures
chaque jour, dit-il,
«quand tout va bien». Désormais pour venir sur Alger de
Zeralda, le trajet via la ligne ferroviaire s’effectue
en 45
minutes à
raison de 70 dinars un billet aller. Les
responsables de la
station nous assurent que de nouvelles rames vont
venir
renforcer le trafic d’ici deux
à trois
mois pour
répondre à la demande des passagers
qui
seront, sans aucun
doute, trop nombreux à emprunter la voie ferrée pour
éviter la file
d’embouteillage qui
caractérise cette destination.
Les pro jets ferrov iaires de l’Algérie
tiennent toujours la route
Source : Maghreb Emergent
1700 km en 99, 4000 km aujourd’hui, 6000 prochainement… les grands
projets ferroviaires de
l’Algérie ne sont pas affectés par la chute des revenus
pétroliers.
L’âge d’or du rail ne ferait que commencer...
L’inauguration de la nouvelle ligne ferroviaire Birtouta- Zeralda,
dans
la wilaya d'Alger intervenue dimanche
n’est qu’un jalon dans la longue épopée du chemin
de fer en Algérie
qui ne cesse de s’étendre.
En 1999, le
linéaire en voies ferrées disponible était de 1700 km, il a atteint un niveau
de
4000 km après l’achèvement de certains projets, dont la pénétrante de l’ouest allant de Sidi
Bel Abbés à Béchar, aux confins du désert.
Il est même
prévu qu’il
atteigne à la réception
de
nombreux autres projets en cours environ 6.000 km puis
12.500 km, selon les déclarations de Fridi Azzedine, le
directeur général de l’Agence nationale d’études et de
suivi de la réalisation des
investissements ferroviaires
(ANESRIF), lors d'une visite au siège de l'agence de Boudjemaa Talai,
ministre des Transports
en février dernier.
Le ministre avait eu droit à une présentation retraçant les
différentes phases de réalisation des nouvelles lignes
ferroviaires et le ministre a repris les points forts du programme gouvernemental de maillages ferroviaire du territoire national.
Dès l’achèvement de
tout le programme ferroviaire
national, avec notamment le maillage de tout le Nord,
le linéaire total
atteindra les 12.500 km,
les voies de
service non comprises, ce
qui
constitue le sextuple du linéaire de
2008, selon Anesrif. Cette agence opère un
descriptif de ses nombreux
projets comme la
rocade nord et ses dessertes qui irriguent les principales villes
du
nord de l’Algérie allant des frontières Est vers les
frontières Ouest sur 1200 Km.
Il y a aussi la
rocade des Hauts Plateaux pour désenclaver les
villes
et aboutir à l’exploitation
économique de cette région avec une rocade parallèle à
celle du Nord. Longue de 1160 km, elle s’étend elle aussi
de
l’Est du pays (Tébessa) vers l’Ouest (Moulay Slissen).
Les projets maintenus malgré la crise
Boudjemaa Talai a évoqué, à plusieurs reprises,
le chantier de la grande boucle ferroviaire des Hauts-
Plateaux qui connaît, malgré tout, des difficultés sur le
terrain. Le ministre a expliqué ces retards par l’éternel
problème des expropriations, tout en rassurant sur la
poursuite du chantier jusqu’à sa réception.
La ligne minière est également au programme pour constituer le
lien avec les
mines du Sud Est algérien d’Annaba (port
commercial,
métallurgie) vers les mines de Djebel Onk,
à 388 km.
Quant à la pénétrante Ouest (Tabia-Béchar)
longue de
574 km, elle longe la
frontière Ouest de l’Algérie tandis que la pénétrante El Gourzi-Touggourt de
417 km
permet de désenclaver les villes des Oasis et de servir le
pôle
pétrolier de la ville nouvelle de Hassi Messaoud.
En ce qui concerne la boucle du Sud
Est, Anesrif souligne, sur son site, que
le premier tronçon relie El Khemis (au Nord) et Djelfa sur 275 km et le second
tronçon de 110 km relie les villes de Djelfa et
Laghouat.
Enfin un 3ème tronçon (425 km) va de Laghouat à Hassi
Messaoud en passant par Ouargla.
Anesrif évoque également la
boucle du Sud-Ouest de 1500 km de voies ferrées en allant de Ghardaïa jusqu’à la
jonction
avec la ville de
Béchar.
En 2015, le ministre des Transports,
Boudjemaa Talai a donné le coup d’envoi des travaux d’autres lignes
comme le raccordement de la zone de Bellara au port de DjenDjen sur une distance de 48,59 km et le dédoublement
du tronçon de la ligne Jijel/El Milia. Il
y a
aussi le projet sur la ligne ferroviaire en cours d’études
Sétif-Jijel sur 130km.
Dans le wilaya de Ain Defla, le projet El Affroune/Khemis
Mliana présente un linéaire de 56 km et le projet
Khemis/Oued Foda d’un linéaire de 67 km, dans lequel
deux nouvelles gares ferroviaires ont été inaugurées à savoir la gare de Rouina et la gare
d’Arib.
Le ministre des transports a régulièrement souligné que les grands projets du secteur seront maintenus malgré la crise financière.
Au début de l’année, il a affirmé que
tous les projets en cours de réalisation seront livrés dans
les délais
impartis en fonction de la disponibilité du
financement et des
moyens. C’est le cas notamment
pour le projet de ligne
ferroviaire reliant la zone
industrielle d’Arzew et la ville.
Ouverture de la 10ème édition Euromaghrébine de la communication
publicitaire
Source : Algérie Eco
«Le rôle de la communication dans
la dynamisation de
l’activité économique» est
le
thème
de la
10éme édition
euromaghrébine de la
communication publicitaire
qui se tient à partir d’aujourd’hui dimanche
à Alger, ont annoncé hier les organisateurs de l’évènement.
Durant les deux jours que durera la manifestation, les
opérateurs nationaux et étrangers qui prennent part,
profiteront de cette occasion pour explorer, analyser, et
enrichir la réflexion sur les questions
que
pose cette
thématique, précise-t-on.
Selon la même source, ces rencontres permettront
d’aller vers«l’identification des acteurs qui
évoluent dans ce secteur afin de favoriser une concertation
continue au service
de la collectivité locale, créant ainsi
une
synergie entre les opérateurs, les annonceurs
et les consommateurs».
Cette édition
est une opportunité donnée aux
professionnels du secteur entre-autres : agences, annonceurs,
distributeurs et spécialistes des études
marchés, pour se pencher
aussi, sur le thème de «La communication extérieure sur la
ville de demain», où la conception et les nouveaux modèles de développement
de
l’urbanisme et des métropoles du futur seront
particulièrement examinés.
Coopération algéro-allemande : Production d'huile lentisque
Source : Transaction d’Algérie
Vingt-six (26) femmes
de
la wilaya d’El Tarf
bénéficieront, d’un stage de formation
pratique dans
la cueillette et l’extraction de l’huile de lentisque, dans le cadre d’un accord de coopération algéro-allemand, a-t-
on appris, dimanche, auprès du directeur local
de l’environnement.
Ce stage d’une semaine qui débutera mardi prochain dans la ville de Bizerte (Tunisie) ciblera
des
femmes rurales des localités frontalières d’Oum Théboul et Bougous d’El Tarf, a précisé M. Kouider Ferraoune. Ce stage pratique s’inscrit dans le cadre
de
la concrétisation du programme GENBI (gouvernance environnementale
et biodiversité),
initié
par
le ministère des Ressources en
eau
et de l’environnement
en partenariat avec l’agence de coopération allemande GIZ,
a-t-on
encore
noté.
Dispensée par
un centre
tunisien spécialisé en plantes
aromatiques
et médicinales, cette
formation consolidera les
connaissances théoriques portant l’amélioration du
procédé
d’extraction de l’huile de lentisque de ces femmes rurales et complétera la formation
de
trois (3) jours organisée à El Kala, du 07 au 09 décembre
courant, a-t-on fait savoir de même source. Deux
kits
d’extraction et de distillation de l’huile de lentisque
seront mis à la disposition de ces femmes rurales dès leur retour de cette formation, a indiqué la même
source, rappelant qu’il s’agit de la 2ème session retenu
dans
ce cadre. Appelée à améliorer
le procédé d’extraction de ce produit
de
forêt, notamment l’huile
essentielle dont le prix du litre atteint les 3000 euros, ce
cycle de formation
s’inscrit, a-t-il
ajouté, dans
l’accompagnement technique de ces femmes rurales
qui
s’adonnent à cette
activité d’une manière
traditionnelle. Selon la
même source, un bureau
d’études français spécialisé dans la certification des huiles essentielles s’est rendu, par ailleurs, vendredi dernier, dans
la wilaya d’El Tarf, dans le cadre des perspectives
visant l’amélioration de la qualité
d’extraction
de
ce produit de forêt sur
la base d’un diagnostic fiable, et ce, avant sa
certification internationale qui permettra la valorisation de ce
produit de
forêt.
COMMERCE
Les châssis de la Renault Symbol
algérienne
importés
de
Russie
Source : TSA
L’usine de Renault en Russie fournira les châssis en acier galvanisé
et
peints pour l’assemblage du
modèle Symbol (la Dacia Logan sous le nom de Renault) du
constructeur en Algérie, indiquent divers médias russes,
ce lundi
12
décembre.
Les premiers châssis
ont été embarqués le
9 décembre dernier au port de Novorossiysk, pour expédition
vers
Arzew, proche du site de l’usine algérienne de la marque
au losange, indique les mêmes sources. Renault compte fournir
un minimum de 1000 châssis à l’Algérie d’ici
la fin de l’année, poursuivent plusieurs
médias russes.
L’Algérie deviendra l’un
des
principaux marchés
d’exportation, indique le directeur de Renault Russie, Andrei
Pankov.
REGIONS
Filière lait à Ghardaïa : une référence
Source : El Moudjahid
La filière laitière s’est développée ces dernières années dans la wilaya de
Ghardaïa jusqu’à faire figure de référence, au regard
de son
essor remarquable. Cette dynamique a été favorisée par l’application des
différents dispositifs
et mesures incitatives de soutien,
l’importation de génisses de races laitières, la modernisation du système d’élevage en équipant les
étables de matériels techniques appropriés à la production laitière, l’autonomie alimentaire du bétail
par
l’encouragement de la
production
fourragère dans
les grands
périmètres agricoles au sud de la wilaya,
riches en potentiel hydrique et favorable à l’agriculture
irriguée sous pivot, ainsi que par la mise en place d’un système de collecte du lait cru. Malgré les aléas climatiques, l’élevage
laitier occupe une place
prépondérante dans
la structure sociale
et l’économie locale des habitants de la wilaya de Ghardaïa où
l’élevage traditionnel était déjà l’une des principales
activités de la
population avec un
nomadisme très répandu, avant que des investisseurs
de la région de
Guerrara se lancent dans l’agropastoral et créent une
première
mini-laiterie en 1998, selon les informations recueillies auprès des services vétérinaires de la wilaya.
Après le succès indiscutable réalisé
par
cette mini- laiterie
dans la région
de
Guerrara, devenue ensuite le bassin laitier de la wilaya, sept
autres laiteries ont été créées depuis et la production de lait cru y est passée de
2.535.312 litres de lait naturel cru en 2000 à plus de
8.634 762 de
litres en
2011,
pour atteindre
les
10.718.523 litres en 2015,
soit une augmentation de plus de 500 %, a-t-on fait savoir.
Selon les explications du responsable des statistiques à la
direction des services agricoles
(DSA),
Khaled Djebrit, cette évolution
positive de
la production laitière dans la wilaya
de Ghardaïa résulte de plusieurs facteurs aidants, mis en
place par les pouvoirs publics au profit des éleveurs qui
ont rompu avec
le mode traditionnel pour s’impliquer
davantage dans la filière laitière génératrice de revenus.
Les éleveurs encouragés à s’intégrer dans le processus
de production
Les mesures incitatrices mises en place par l’Etat ont encouragé de nombreux
éleveurs de la région
à s’intégrer dans le processus de production de lait et ont
également poussé les industriels et autres agriculteurs privés à investir dans la
filière lait et l’aliment de bétail.
L’élevage bovin a connu
une remarquable
augmentation et ce, par l’augmentation du nombre
d’éleveurs, l’achat de génisses d’importation et aussi
par l’encouragement, dans le cadre du dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) à s’orienter vers l’agriculture, a-t-il fait
remarquer. La diversification et l’intensification de la
production céréalière, du maïs et de la luzerne,
dans les régions
de
Hassi-Lefhal et El-Menea au
sud de Ghardaïa
et à
Guerrara au Nord, a été un choix stratégique pour répondre
aux multiples attentes de
la filière lait en
pleine mutation, a souligné de son côté le président de
l’Union nationale des paysans algériens
(UNPA) à Ghardaïa, Hadj Kada. Cela a permis
aux
grands agriculteurs d’aborder de manière professionnelle le
développement de leurs
produits et
l’optimisation
des circuits de commercialisation de l’aliment de bétail et de s’intégrer
également dans le circuit de la
filière lait, a-t- il ajouté.
L’effectif des
vaches laitières est passé
de
1.600 en
2009 à 3.000 en 2015,
tandis que le cheptel
caprin laitier est estimé actuellement à plus de 86.000 chèvres et le
cheptel camelin laitier à 5.275 chamelles,
d’après les
statistiques de la
DSA de Ghardaïa.
Cet effectif de bétail
laitier, toutes
espèces confondues, a
produit quelques 12 millions de litres de lait cru
«bio»
en 2015 dans la wilaya de Ghardaïa
qui ambitionne d’accroître la production de lait, signale-t-on à la DSA.
Le quai d'accostage de Cap Falcon réceptionné en
juin 2017
Source : Le Quotidien d’Oran
Les travaux de réalisation d'un embarcadère à hauteur
de
la plage Les Dunes, à mi-chemin du village de Cap
Falcon, dans la commune d'Aïn El-Turck, avancent a
un rythme soutenu, a-t-on constaté hier sur place.
L'entreprise chinoise chargée du projet s'attèle à livrer le chantier dans les délais contractuels.
Selon des sources proches de la commune, le projet sera achevé avant la prochaine saison estivale. Il y a lieu de noter que cet
ouvrage a nécessité un apport de 47 milliards pour
financer les travaux de
réalisation ainsi que d'une enveloppe de 8 millions de dinars pour son
étude qui
a été confiée à la société étatique Méditram.
Les
travaux de réalisation ont été confiés à une entreprise chinoise,
indique notre source.
Il importe de noter qu'il s'agit
d'une liaison maritime reliant le port d'Oran à
partir du quai Béni-Saf, qui fait
l'objet d'aménagements pour
ce besoin, et la
plage Les Dunes, près de Cap
Falcon,
d'une
cadence de
10 rotations par jour. Celle-ci sera opérationnelle dès l'été prochain, a encore ajouté notre
source.
Cette navette maritime
sera assurée par des bateaux pouvant transporter jusqu'à
300 personnes.
Notons également dans
ce
registre que le transport des voyageurs de cette liaison maritime sera assuré à travers la mise à disposition de bus qui assureront
la navette entre l'embarcadère et Aïn
El-Turck. Cette
louable initiative a été décidée, d'une part dans le cadre
de
la promotion du secteur du
tourisme dans la région
côtière d'Aïn El-Turck et d'une autre part pour tenter, un tant
soit peu, de désengorger la circulation
automobile
sur son réseau routier extrêmement saturé durant la saison
estivale en raison
du
considérable rush de
véhicules des millions de
vacanciers, de différentes
régions du pays, dont le nombre a nettement augmenté
au cours de la dernière saison estivale pour atteindre les
20 millions d'estivants qui ont convergé vers les plages
de
cette côte. Ce volet a pesé sur la décision de la réalisation d'un embarcadère qui était prévu dans un premier temps quatre années auparavant à la petite
crique de La Madrague, à quelques encablures du village de Cap Falcon. L'étude de faisabilité qui a été effectuée
à cette
époque par une
société étatique n'aurait finalement pas
donné l'aval
pour la réalisation
de
cet ouvrage en ce lieu en raison des difficultés d'accès ayant été relevées sur le terrain accidenté dans cette crique.
Tlemcen: La
production de poisson en hausse
Source : Le Quotidien d’Oran
La production
halieutique totale arrêtée au
07 décembre a augmenté
d'environ
10%
par rapport
à
2015, soit une production de 11.065 tonnes, a-t-on appris auprès de la direction de la pêche et des ressources halieutiques de Tlemcen. «Cette hausse est
justifiée par
l'augmentation de l'effort de pêche d'une part, et par le respect de la période de repos biologique
d'autre part.
De Marsat Ben
M'hidi à l'ouest jusqu'à Ourdania à l'est,
le littoral de la wilaya s'étire sur 74 km. Cette partie de la côte couvre le territoire de quatre
daïras, Marsat Ben M'hidi, Bab El Assa, Ghazaouet et Honaine.
De par sa proximité avec le détroit de Gibraltar qui est favorisé par les courants
froids de l'Atlantique,
le
plateau
continental
de Tlemcen
est l'une des
zones les
plus poissonneuses du pays. La wilaya dispose d'une biomasse
halieutique de
l'ordre de
52.568
tonnes avec
un
stock de pêche de 520 tonnes par an», a indiqué hier
M.
Derouiche Kouider, directeur de
la pêche et des
ressources halieutiques de
Tlemcen, soulignant que la pêche représente un atout non négligeable pour
le développement local. Les capacités de production se
composent de 282 unités
de
pêche professionnelle toutes
catégories confondues, à savoir 81 chalutiers, 60
sardiniers et 141 petits métiers ainsi que des centaines
de plaisanciers
qui activent régulièrement dans
la pêche. Cette flotte constitue une source de revenu pour
environ 15.000 familles.
Pour ce qui est du collectif marin, le nombre embarqué
est passé de 2194 en
2005 à 2845 en 2016. Selon
M. Derrouiche, cet outil de production trouve son soutien dans les différentes infrastructures
portuaires du littoral
de
la wilaya, dont notamment le port mixte commerce- pêche de Ghazaouet qui
abrite la quasi-totalité de la flottille, l'abri de pêche de
Honaine et le port de pêche et de plaisance de Marsat Ben
M'hidi. «Ces trois
infrastructures ont été
renforcées par deux grands projets.
Le premier est l'extension de l'abri de pêche de Honaine réalisée par COSIDER
pour
améliorer les
conditions
d'accès et augmenter les capacités
d'accueil. Il accueille désormais 150 unités
: 15 chalutiers-sardiniers, 71 petits
métiers et 64 plaisanciers. Le deuxième projet est le port de pêche de Sidna Youchaa dont la réalisation a été confiée au
groupement CosiderTp-Cyes Infrastructuras pour un délai de 40
mois. Le taux d'avancement du projet lancé en 2013 est d'environ 70%. Sa capacité
d'accueil est de 295 unités soit : 10 thoniers,
65 chalutiers, 70 sardiniers et 150 petits métiers.
Par ailleurs, M.
Derrouiche a souligné que pour l'aquaculture, la wilaya de Tlemcen dispose à Maârouf
(commune de M'sirda
Fouaka)
d'une zone d'activité
aquacole de 14.719m²
pouvant contenir plusieurs
investisseurs.
«Dans le cadre du programme de soutien
à la
relance économique, un projet d'un coût global de
250 millions de DA a vu le jour à Agla (Commune de Beni Khellad). La capacité de production de
cette ferme, qui emploie 42 saisonniers
et 14 permanents
est de
600
tonnes/an. La subvention octroyée par l'Etat est
de l'ordre de 122 millions de DA, pour l'élevage de loup de
mer
et de la daurade royale en
cages flottantes.
A noter que trois autres projets sont
en cours de
réalisation, l'un dans la zone d'activités de Sidi M'barek,
commune de Beni-Boussaïd, dédié à l'algoculture avec
une
production annuelle prévisionnelle de 10 tonnes de spiruline. Les deux autres projets
d'élevage de loup
de mer
et de
daurade royale, encore au stade de l'étude,
sont situés à Sidna Youchaa(Commune
de
Dar Yaghmoracen). La production prévisionnelle annuelle
est de l'ordre de 600 tonnes
chacun.
Marché de gros des Eucalyptus: Un bénéfice de 25 mns
de
DA réalisé à décembre 2016
Source : Transaction d’Algérie
L'Entreprise de Gestion du
marché de gros des fruits et
légumes des Eucalyptus (Alger) a réalisé jusqu'au
4 décembre 2016 un chiffre
d'affaires de l'ordre de 151
millions DA, et un bénéfice d'un montant de 25 millions
DA,
a-t-on appris auprès
du
directeur général de
l'entreprise.
Le bénéfice réalisé par
l'entreprise atteste de "sa
dynamique et de son efficacité",
a indiqué à l'APS M.Youcef Mestouri qui rappelle que l'entreprise
a réalisé un bénéfice de 11
millions DA en 2015 et de 6 millions DA en 2014. Rassurant les citoyens quant à
la disponibilité des fruits et
légumes durant le
Mawlid Enabboui, le
même responsable a indiqué que les prix
ne
connaîtront
aucune flambée à l'exception de
quelques aliments dont
l'augmentation ne dépassera pas les 10 DA. Selon la
même source, cette "légère"
flambée des prix est dûe à
l'indisponibilité de certains légumes durant l'intersaison à
l'instar des carottes,
betteraves, concombres,
courgettes, oignons, et de
quelques fruits tels que les "bananes"
qui connaissent
une
augmentation de prix en raison du système de
"quota" imposé à leur
importation. Concernant
l'application de la décision de "fusion" entre l'entreprise
de
gestion du marché de gros des fruits et légumes des Eucalyptus et l'entreprise de gestion des abattoirs et de la pêcherie, approuvée le mois d'avril par les services de
la wilaya, le même responsable a
fait savoir que l'opération avance
"progressivement"
en attendant le parachèvement des
procédures
réglementaires
relatives à la nouvelle structure qui
se feront sur trois
étapes, la première prendra fin au cours du mois de décembre et concerne l'inventaire
des équipements de
l'entreprise. La deuxième étape portera sur l'application de la décision relative à la création de "l'entreprise de gestion des
infrastructures et des activités
commerciales de la wilaya d'Alger" et le changement
des
statuts de gestion de l'entreprise conformément à
la nature de la nouvelle décision de fusion et sa nature juridique et réglementaire, quant à la
troisième étape il sera
procédé à la modification du registre de commerce
pour
aboutir à la fusion définitive, précise
le même responsable. L'objectif de la décision de fusion est de
mettre en place "un marché pilote" dédié aux "fruits et légumes" et aux "viandes rouges" à Alger, cette structure, première du
genre au niveau national, s'inscrit dans le cadre des
mesures visant à rationaliser les dépenses publiques par une meilleure gestion
des
services publics et l'unification de leurs moyens, précise
M.Mestouri. La superficie
actuelle du marché ne suffit
plus à accueillir les différents agents et opérateurs
et nécessite une extension à l'avenir, relève le
même responsable soulignant que la marché est bâti sur une superficie de 6,4 hectares dont le tiers est exploité pour
usage administratif et les deux tiers réservés à l'exposition et au stationnement des véhicules. Créée en
1997, l'entreprise de gestion
du marché de gros des fruits et légumes des Eucalyptus
est
dotée de trois
dépôts d'une superficie globale de 80
m²
pour les
commerçants
et agents au niveau
du
marché et d'un
parking d'une superficie
de 8400m².