REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 23 OCTOBRE 2016




Dimanche, 23. Octobre 2016

 

 

 SOMMAIRE  Cliquez sur les titres pour lire les articles

 

Marché & Economie.................................................................................................................. 2

 

Facture d’importation des médicaments : En hausse............................................................. 2

PIB : Croissance de 3,4%......................................................................................................... 2

 

Pétrole : La fin des excédents est proche............................................................................... 2

Secteur des hydrocarbures : La croissance reste molle......................................................... 3

 

Salon K2016 : 5 entreprises algériennes présentes................................................................ 3

Le secteur privé sollicité pour le traitement des déchets...................................................... 4

Des opportunités s’offrent aux entreprises algériennes........................................................ 5

Commerce.................................................................................................................................. 5

 

La banque AGB veut se positionner à l’international............................................................. 5

Régions....................................................................................................................................... 6

 

Oran : Quand les grandes surfaces métamorphosent la ville................................................ 6

Grands projets de développement à Jijel : Une enveloppe de 550 milliards de DA.............. 6

 

Sétif : Campagne labours-semailles, les graines de la sécurité alimentaire......................... 7

Aïn-Temouchent: La production du miel en légère baisse..................................................... 7

 

Sidi-Bel-Abbès : L’aérodrome en voie de résurrection........................................................... 8

Béjaïa : Une coopérative pour les apiculteurs........................................................................ 8

 

Béjaïa : 2e édition du Salon de la wilaya................................................................................ 9


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


MARCHE & ECONOMIE

Facture d’importation des médicaments : En hausse

 

Source : El Moudjahid

 

La facture d’importation des produits pharmaceutiques a augmenté de plus de 10% sur les huit premiers mois de l’année 2016, par rapport à la même période de l’année 2015, en dépit de la baisse des quantités importées, a appris l’APS auprès des Douanes.

 

Ainsi, la valeur des importations de ces produits s’est élevée à 1,353 milliard de dollars (usd), contre 1,226 milliard usd, soit une hausse de l’ordre de 127 millions usd (+10,34%), entre les deux périodes de comparaison, indique le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (Cnis).

 

En revanche, les quantités importées ont baissé de 5,4% en s’établissant à près de 16.513 tonnes (t), contre 17.454 t.

 

Par catégorie de produits, la facture des médicaments à usage humain a augmenté à plus de 1,27 milliard usd, contre 1,16 milliard usd, en augmentation de 111,61 millions usd (+9,6%), tandis que les quantités ont reculé en s’établissant à 14.805 t, contre 15.907 t (-6,6%). Pour les médicaments à usage vétérinaire, leurs importations ont atteint 22,71 millions usd (471,4 t) contre 20,38 millions usd (490,4 t), soit une hausse de 2,33 millions usd (+11,44%) et une baisse de près de 4% en volume. Pour les importations des produits parapharmaceutiques (pansements adhésifs, gazes, réactifs, trousses de pharmacie... ), elles ont grimpé à 53,13 millions usd (1.237 t), contre 40,3 millions usd (1.057 t), soit une hausse de 12,83 millions usd (+31,82%) et de 17,05% en volume.


Dans le cadre de la rationalisation des importations des médicaments, un arrêté ministériel publié en décembre 2015 avait fixé la liste des produits pharmaceutiques à usage humain et des matériels médicaux fabriqués en Algérie qui sont interdits à l’importation, rappelle-t-on. Il s’agit de 357 médicaments composés de comprimés, crèmes et pommades dermiques, solutions injectables, suppositoires, pommades ophtalmiques et de sirop.

 

S’ajoute également une liste de 11 matériels médicaux fabriqués localement et qui sont aussi interdits à l’importation, telles les seringues, compresses et bandes de gaze et la bicarbonate de soude pour dialyse. En 2015, les importations des produits pharmaceutiques avaient atteint 1,96 milliard de dollars (-22% par rapport à 2014) pour un volume global de près de 27.000 tonnes (-15,32%).

 

PIB : Croissance de 3,4%

 

Source : El Moudjahid

 

La croissance en volume du PIB de l’Algérie a été de 3,4% au deuxième trimestre 2016 par rapport au même trimestre de 2015, tirée essentiellement par le BTPH et les services marchands, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS). Quant au taux de croissance du PIB hors hydrocarbures, il a été de 4,7% au 2e trimestre de 2016, comparativement au même trimestre 2015, indique la même source. Par secteur d’activité, la croissance en volume du PIB a été de 8,3% pour le BTPH, de 5,3% pour l’agriculture, la sylviculture et pêche, de 5% pour les services marchands, de 3,4% pour les industries et de 3,3% pour les services non marchands.

 

Les services marchands se composent des transports et communications, du commerce, des hôtels-cafés-restaurants, des services fournis aux entreprises ainsi


qu’aux ménages, alors que les services non marchands rassemblent les services financiers, les affaires immobilières et les activités de l’administration publique.

 

Quant à la croissance du secteur des hydrocarbures, elle a été faiblement positive en s’établissant à 0,2% au deuxième trimestre 2016. En 2015, la croissance du PIB algérien s’est établie à 3,9% (contre 3,8% en 2014), soit en hausse par rapport aux prévisions de la Loi de finances complémentaire 2015 qui avait tablé sur une croissance de 3,8%, tandis que le FMI avait prédit une croissance de 3,7%.

 

Pétrole : La fin des excédents est proche

 

Source : El Moudjahid

 

Le PDG du groupe de services pétroliers Schlumberger, Paal Kibsgaard, s’est montré optimiste, vendredi, quant à un rééquilibrage prochain du marché pétrolier, lors d’une conférence téléphonique ayant suivi la publication des résultats du groupe. «L’offre et la demande de pétrole brut sont désormais plus ou moins équilibrées», a estimé M. Kibsgaard, citant la stabilisation des stocks mondiaux de pétrole et le fait que l’activité du groupe a connu un regain vers la fin du troisième trimestre, en particulier en Amérique du Nord. Il en veut pour preuve le fait que la demande mondiale de pétrole a encore augmenté en septembre, et devrait se situer autour de 1,2 million de barils par jour en 2016 et 2017, tandis que dans le même temps, l’offre s’est stabilisée, notamment en raison du déclin continu de la production des pays extérieurs à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). «En nous basant sur les niveaux d’investissements actuels, nous pensons que la production des pays hors-Opep en 2017 sera au moins stable», a-t-il ajouté, soulignant que «toute hausse de la production aux


 


 

États-Unis, au Canada et au Brésil sera contrebalancée par la poursuite du déclin dans le reste» du monde.

 

Du côté de l’Opep, en revanche, étant donné les prévisions de hausse de la demande au niveau mondial, M. Kibsgaard s’attend à ce que la demande auprès de l’Opep augmente, alors que la production du cartel est déjà à un niveau record. Cela «suggère qu’une hausse de la production du Nigeria, de la Libye et de l’Iran pourrait être nécessaire, pour garder le marché équilibré», a-t -il noté. «Tout cela signifie que la période de stocks (de pétrole) excédentaires est terminée, et que l’humeur du marché devrait changer rapidement, ouvrant la voie à une augmentation des prix du pétrole, et, par conséquent, à des investissements en exploration et production», a jugé le PDG de Schlumberger. Il a toutefois relevé que concernant les investissements dans l’exploration et la production, une reprise rapide (sous forme de courbe en V) et généralisée de l’activité du groupe était peu probable étant donné la situation financière fragile du secteur. «Toutefois, nous prévoyons bien un redressement en 2017 en Amérique du Nord, au Moyen-Orient et en Russie», a-t-il conclu.

 

Secteur des hydrocarbures : La croissance reste molle

 

Source : El Watan

 

La croissance du secteur national des hydrocarbures est restée molle au second trimestre de l’année en cours, malgré la tendance à la progression de la production, amorcée depuis quelques mois, après près d’une décennie de déclin.

 

Ainsi, indiquait hier l’Office national des statistiques (ONS), repris par l’APS, le secteur des hydrocarbures n’a


enregistré qu’une croissance «faiblement positive en s’établissant à 0,2% au deuxième trimestre de 2016». En avril dernier, le même Office avait annoncé une reprise significative de la croissance du secteur des hydrocarbures, avec une performance de 0,4% en 2015, contre des taux très négatifs de -0,6% en 2014 et de - 5,5% en 2013. Durant les trois premiers mois de l’année en cours, révèlent encore les évaluations de l’ONS, la production du secteur des hydrocarbures avait connu une hausse de 3,3%, comparativement à la même période de l’année écoulée.

 

Cette amélioration, rappelle le même organe, a été enregistrée après plusieurs baisses consécutives durant 2015, année où la production des hydrocarbures avait chuté globalement de 3,1% par rapport à 2014. Evoquant une stratégie nationale visant à faire face aux nouvelles tendances du marché mondial, le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, faisait état en juillet dernier d’un objectif de 30% d’augmentation de la production d’hydrocarbures à atteindre durant les quatre années à venir. Lors d’une visite de travail au sud du pays, le ministre a assuré que tous «les efforts sont déployés pour atteindre cet objectif dans les délais ciblés», à savoir d’ici 2020, précisant dans le même contexte que le partenariat revêt une grande importance dans l’essor du secteur, notamment pour le développement et d’exploitation des gisements des champs d’hydrocarbures.

 

De son côté, le président-directeur général du groupe Sonatrach, Amine Mazouzi, avait affirmé il y a quelques mois que dès l’année en cours, «il y aura une hausse assez importante de la production d’hydrocarbures et elle s’est déjà faite ressentir avec les résultats obtenus à fin février, où les objectifs de production ont été atteints à 100%». Selon ses dires, d’ici la fin de l’année en cours, les projections de reprise de la production


vont certainement être dépassées pour marquer une véritable rupture avec près d’une décennie de régression. Une reprise liée dans une large mesure, avait-il expliqué, à des investissements qui ont permis d’optimiser les ressources en pétrole et gaz des puits en exploitation, tout en réduisant les coûts de ces investissements.

 

Salon K2016 : 5 entreprises algériennes présentes

 

Source : L’Econews

 

Cinq entreprises algériennes spécialisées dans le domaine de la transformation et fabrication des plastiques, à savoir, l’ENPC, Star Plast, Lepro Pack, le groupe Chiali et la Prosati Sarl ont pris part pour la première fois au Salon international de la plasturgie K2016, organisé à Dusseldorf (Allemagne). Cela à l’initiative de la section commerciale de l’ambassade d’Autriche à Alger, « AdvantageAustria ».

 

Dès leurs premiers contacts avec les entreprises étrangères, notamment, autrichiennes, les investisseurs algériens ont exprimé le besoin profond de leurs entreprises à acquérir de nouvelles technologies pour accompagner l’évolution de leur activité et l’éventualité de nouer des partenariats afin de se mettre à niveau et accroitre leur potentiel.

 

Les objectifs et les motivations diffèrent selon l’intérêt et le besoin de chaque entreprise, mais, leur ambition est partagée. Leur intérêt en effet s’est porté lors de cette visite de prospection sur le comment ou les nouveaux moyens proposés par l’expertise étrangère pour développer leur savoir-faire et technique et si leur capacité financière leur permet, ils projettent même l’acquisition de nouveaux matériels ou machines modernes.


 


 

Leur objectif est de redonner un nouveau souffle et élan à l’industrie de la plasturgie et caoutchoucs en Algérie, en déclin depuis plusieurs années pour de multiples raisons. L’Algérie, à l’instar des autres pays se voit dans l’obligation de s’adapter à l’évolution de ce secteur devenu indispensable dans le développement des autres secteurs industriels, à savoir, celui de l’automobile, de l’emballage, de la construction, etc.

 

Au lendemain de leur arrivée, ici à Dusseldorf, les représentants algériens ont sillonné plusieurs stands et se sont entretenus avec quelques entreprises autrichiennes spécialisées dans le domaine. Ils étaient surtout séduits par les nouvelles techniques, procédés et technologies utilisés pour la transformation et la fabrication des différentes matières en plastiques. Des techniques qui concilient développement industriel et environnement.

 

La sauvegarde de l’environnement à travers la promotion et la remise en valeur de l’activité de récupération, de valorisation et recyclage des déchets industriels, était également une préoccupation majeure exprimée par les chefs d’entreprises algériens, lors de leur virée au salon k2016. Interrogé sur l’objectif et leurs attentes de ce salon, les avis des hommes d’affaires algériens se convergent. Ils étaient tous enthousiastes et optimistes quant à l’aboutissement de leurs rencontres et négociations à un partenariat fiable et utile pour l’avenir de l’industrie de la plasturgie algérienne. Leur première mission pour ce premier jour consistait à faire connaitre et découvrir le marché algérien aux entrepreneurs étrangers afin de les rassurer en cas d’engagement.Une étape importante avant d’entamer les discussions et les projections à moyen ou à long terme. Le conseiller commercial à l’ambassade d’Autriche à Alger, Markus Haas s’est


chargé de l’orientation et des visites guidées de la délégation.

 

« Notre objectif est de trouver des partenaires étrangers »

 

A peine arrivé au salon, DjiroueMammar, président directeur général de l’Entreprise nationale des plastiques et des caoutchoucs (ENPC), filiale du groupe industriel FIPEX Plast, examine son programme de rencontres élaboré à l’avance afin de gagner du temps et parvenir à prendre contact avec le maximum d’entreprises. A ce propos, il dira : « l’objectif de notre visite est de développer ce que nous avons comme potentiel. Actuellement, nous sommes à la recherche d’un partenaire étranger spécialisé dans le domaine de la transformation des matières plastiques afin de mettre en valeur le patrimoine du groupe ». Il considère cette manifestation comme une perspective qui « permet aux chefs d’entreprises de rencontrer directement les sociétés étrangères qui pourraient être également intéressées par le marché algérien.

 

Un avis que partage Lemadani Mohamed-Amine, gérant de la Sarl Star Plast, spécialisée dans la fabrication des produits granulés rigides et souples (PVC). Les produits granulés souples sont utilisés particulièrement, dans les tuyaux d’arrosage, joints pour semelles (chaussures)…etc, tandis que le produit granulé rigide est utilisé dans la production destinée à l’injection des accessoires de plomberie. Une matière qui était importée jusqu’à lors. L’objectif de sa visite du salon est de pouvoir se mettre à niveau et essayer de tisser des liens de partenariats avec les professionnels du métier et découvrir et même acquérir les nouvelles technologies pour mieux accompagner le développement de son entreprise sur le marché algérien, en souffrance.


De son côté, le directeur général de l’entreprise Lepro-Pack, Moussa Kaced, spécialisée dans la transformation et impression des films et sacs en plastique estime que « cette manifestation leur permettra de mettre à jour les connaissances et savoir-faire de l’entreprise en matière de fabrication des films souples et rigides (PET-PVC) ». D’ailleurs, dans l’objectif de développer son activité il projette éventuellement l’acquisition des machines et même de s’approvisionner en matières secondaires, nécessaires pour son activité. La visite de la délégation algérienne se poursuivra jusqu’au 24 du mois en cours, alors que la clôture du salon est prévue deux jours après.

 

Pour rappel, le salon mondial K2016 constitue la plus importante manifestation de l’activité plasturgique dans le monde, organisée chaque trois ans. Il est attendu plus de 220 000 visiteurs d’ici la fin du salon, alors que le nombre enregistré depuis le début de la manifestation à ce jour s’élève à 110 000.

 

Le secteur privé sollicité pour le traitement des déchets

 

Source : L’Econews

 

La gestion des déchets constitue un vrai casse tête pour les autorités, de ce fait, les deux départements de l’Intérieur et de l’Environnement ont décidé de confier cette tâche au secteur privé qui est appelé à lancer des projets dans ce domaine.

 

Dans leurs réponses aujourd’hui à une question d’un député sur la gestion des déchets le ministre de l’intérieur Noureddine Bedoui, et son confrère des Ressources en eaux et de l’Environnement, Abdelkader Ouali, ont précisé que la gestion des déchets ne sera


 


 

administrative mais économique. A ce propos, Badoui, a souligné l’importance de changer la vision envers la gestion des déchets, puisque selon ses dires, « c’est l’intérêt économique quoi doit être pris en charge dans l’opération de tri et traitement des déchets ». Le ministre de l’Intérieur a indiqué que le pays dispose de 128 centres d’enfouissement technique et de 60 décharges opérationnelles et 140 autres en cours de réalisation ».

 

Le même ministre a précisé que des instructions ont été données pour mettre à la disposition des Assemblée communales les moyens nécessaires pour la bonne gestion des déchets. Selon lui, plus de 1250 communes, sont concernés par le plan de tri et recyclage des déchets.

 

Pour Ouali, il devient impératif que le secteur privé s’implique dans le processus. « Nous allons voir comment introduire le secteur privé dans le traitement des déchets », a-t-il ajouté à la réponse qu’avait fournie le ministre de l’Intérieur.

 

En effet, il faut signaler que le traitement des déchets en Algérie connaît un retard énorme cédant la place à plusieurs décharges anarchiques. Ce n’est que ces derniers temps que l’Etat a commencé à créer des centres de traitement et de tri. Il faut dire que ce secteur constitue une grande opportunité pour les investisseurs privés du fait qu’il y a un intérêt de la part des opérateurs économiques pour l’activité de valorisation et de recyclage des déchets.


Des opportunités s’offrent aux entreprises algériennes

 

Source : Liberté

 

Un avis d’appel d’offres international a été lancé par le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement mauritanien, agissant en qualité de maître d’ouvrage, pour la réalisation des travaux de 9 réseaux d’alimentation en eau potable et leur raccordement aux stations de pompage solaires dans les sites de Aïn El-Khachba (wilaya du Tagant), Tadreissa, Chilakh Lehmir, Bir Leleibn Lehneikat, Tembara, Boubaghge, Lejwadet Leglebatt (wilaya du Brakna), ainsi que la réhabilitation du bâtiment d’exploitation de Kiffa. Les entreprises algériennes pourront soumissionner dans le cadre de cet appel d’offres.

 

COMMERCE

La banque AGB veut se positionner à l’international

 

Source : El Watan

 

Après l’étoffement de son réseau dans certains pays de la région MENA, la Gulf Bank Algeria (AGB) veut désormais se positionner à l’international.

 

C’est ce qu’a affirmé avant-hier son directeur adjoint chargé d’exploitation, André Guy Beyrouthy, lors de l’ouverture d’une agence au centre-ville de Boumerdès. «Notre banque est passée d’une période de croissance forte et à la phase de maturité. Notre objectif est d’améliorer l’ensemble de nos services et de nous positionner sur la place internationale. Aujourd’hui, toutes les banques peuvent donner de l’argent, mais c’est la manière qui diffère», a-t-il souligné. Malgré la crise que traverse le pays, M. Beyrouthy s’est montré


très optimiste quant à l’avenir de l’AGB, précisant qu’elle enregistre une croissance de 20% par an depuis la chute des prix du pétrole en 2013. Cette banque, qui propose une gamme de services riches et novateurs, se rapproche de plus en plus de sa clientèle et a étoffé son réseau à l’ensemble du territoire national. Abritée par une belle structure, l’agence de Boumerdès est située au quartier Derrich, à quelques encablures du siège de Djezzy et de l’hôtel Médina. La cérémonie de son inauguration s’est déroulée dans une ambiance conviviale en présence de nombreux cadres et de clients de la banque.

 

Les porteurs de projets et les opérateurs économiques de la région n’auront désormais plus besoin de se déplacer à Alger ou ailleurs pour effectuer leurs opérations bancaires. Ils pourront y bénéficier de nombreux avantages, tels que la flexibilité, la sécurité et la proximité. «Cette agence est la 61e à l’échelle nationale. Dans deux mois, nous allons ouvrir la 62e à Baraki, dans la wilaya d’Alger. Mais nous sommes déjà présents à travers tout le pays», se félicite M. Beyrouthy et d’ajouter : «Notre première et principale mission est d’être à l’écoute de nos clients en répondant à leurs besoins à travers une gamme de produits et de services innovants et en constante évolution dont certains sont conformes à la charia.»

 

«Malgré la crise et les temps difficiles du moment», l’AGB connaît une croissance fulgurante et accompagne ses clients dans tous les secteurs d’activité. «Le nombre de nos clients est passé de 20 000 en 2004 à 135 000 en 2016 dont 95% sont des Algériens. Nous sommes très bien positionnés dans le financement de projets en Algérie et avons investi des milliards pour assurer la sécurité des opérations bancaires a priori et posteriori», a-t-il noté avant d’évoquer les produits offerts par les agences AGB. Ainsi, l’AGB a été la première à avoir lancé


 


 

une carte CIB multiservice qui offre la possibilité d’effectuer des achats et des paiements en ligne. La banque propose également un large éventail de financements pour les grandes entreprises, les PME/PMI ou les particuliers.

 

«AGB est la troisième banque en Algérie en termes de financements. Nous avons été les premiers à avoir investi dans les wilayas du Sud. On accompagne nos clients là où ils en ont besoin, pourvu qu’ils présentent des garanties de réussite de leurs projets», a-t-il assuré.

 

REGIONS

Oran : Quand les grandes surfaces métamorphosent la ville

 

Source : Le Soir d’Algérie

 

La sphère commerciale, il est vrai, est en pleine mutation à Oran, notamment depuis l’ouverture de plusieurs centres commerciaux et en attendant la réception d’autres. Déjà que les «supérettes», «mini-prix» avaient modifié le secteur des services, les grandes enseignes commerciales qui se sont installées doivent désormais se faire concurrence.

 

Alors que les petits commerçants de quartier vivent tant bien que mal, et grâce à des relations et des contacts que les grandes surfaces n’ont pas comme la proximité de voisinage, le crédit, la disponibilité dans le temps, etc., les centres commerciaux ont recours aux méthodes de marketing connues dans le monde et appliquées à «la sauce algérienne».

 

Ainsi des opérations de promotions sur des produits de large consommation, comme les eaux minérales, les produits phares de l’agroalimentaire sont proposées à


la clientèle. Les promotions sont faites par les enseignes seules ou parfois en relation avec le producteur.

 

Il arrive que ces derniers soient sur place et proposent des tombolas, des jeux, avec en prime des cadeaux ou des produits offerts gratuitement selon la quantité achetée.

 

Ces promotions existent maintenant dans toutes les grandes surfaces, certaines choisissent de les organiser en week-end, d’autres en semaine. La formule qui revient ces derniers temps est de proposer aux clients une semaine sur l’autre, des promotions avantageuses sur des segments choisis, et pour le client c’est au petit bonheur la chance. Une fois, c’est sur l’électroménager, les cosmétiques, ou bien l’habillement, la vaisselle et ainsi de suite.

 

Il faut dire que ces grandes surfaces tablent sur une clientèle de la classe moyenne qui a une capacité d’achat, mais aujourd’hui avec la crise et les taxes qui ne cessent d’augmenter, les prix prennent la courbe ascendante et la capacité financière des ménages est érodée. Surtout que l’annonce de lendemains plutôt sombres fait que les dépenses vont être faites de plus en plus avec prudence.

 

Mais pour les grandes enseignes, celles-ci disent en aparté qu’il y aura toujours suffisamment de clients. L’avenir nous le dira.

 

Grands projets de développement à Jijel : Une enveloppe de 550 milliards de DA

 

Source : El Moudjahid

 

Les grands projets de développement en cours d’exécution à Jijel ont nécessité une enveloppe de 550


milliards de dinars, a affirmé hier, le chef de l’exécutif local, Larbi Merzoug, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de la presse. S’exprimant lors d’une cérémonie au siège de la radio locale, le wali, qui a mis en relief les efforts consentis par l’État pour la promotion et le développement de cette région, a indiqué que l’enveloppe allouée servira à la réalisation de méga projets, tels que le complexe sidérurgique de Bellara, une méga-centrale électrique sur le même site, une pénétrante autoroutière entre Jijel et El-Eulma (Sétif), la modernisation du port de Djendjen et des programmes d’habitat.

 

S’adressant à la presse, M. Merzoug, qui a salué le travail effectué par les représentants des médias, a rappelé que ce secteur (presse) est un partenaire avéré du processus du développement socio-économique et culturel. Au cours de cette cérémonie en présence des autorités civiles et militaires, ainsi que des travailleurs de la radio locale, le message adressé par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été lu par un intervenant, mettant en avant l’évolution prise par la presse algérienne depuis ces dernières années.

 

«Il s’agit là d’un message fort, à longue portée», a estimé un correspondant de presse, soulignant l’intérêt accordé à ce secteur qui a accompli des avancées et des grands pas dans le pays. Outre une conférence animée par une enseignante universitaire sur la création du journal El Moukawama (Résistance algérienne), paru le 22 octobre 1955, la plus jeune journaliste de la radio locale, Khalida Allouti, a reçu des mains des autorités de la wilaya, des cadeaux et présents à cette occasion.


 


Sétif : Campagne labours-semailles, les graines de la sécurité alimentaire

 

Source : El Moudjahid

 

Après une année record au vu de la récolte qui a marqué la campagne moisson-battages 2015-2016, avec une production de 3.200.000 quintaux toutes variétés confondues, à la grande satisfaction des agriculteurs de cette wilaya qui ont également permis à la CCLS de collecter pour la première fois depuis près de 40 ans plus de 1 million de quintaux de céréales, la campagne labours-semailles 2016-2017 est imprégnée de la même ambition impulsée davantage par toutes les mesures incitatives mises en œuvre par l’État.

 

Une campagne marquée par l’extension des superficies traitées, sachant qu’une évolution de plus de 5% à été relevée dans ce domaine depuis 2011, et que de 182.880 hectares traités, lors de la campagne 2012-2013, cette superficie est passée à 191.450 hectares, l’an dernier, et table sur des prévisions autrement plus ambitieuses de 195.650 hectares, réduisant, dans une marge non négligeable, le terrain de la jachère.

 

Dans cette wilaya, qui constitue également un grand bassin laitier, la campagne labours-semailles, entamée depuis le 1er octobre avec plus de 61.000 hectares labourés au 10 juin dernier, consacre plus de 122.000 hectares au blé dur, et 18.695 hectares au blé tendre, et le reste pour l’orge et l’avoine. «Une campagne favorisée par ces premières précipitations venues consolider la volonté des producteurs dans une wilaya dont le sort reste encore lié en grande partie à la générosité du ciel en attendant les apports prochains du mégaprojet des grands transferts hydrauliques qui métamorphoseront le paysage agricole», souligne Ali Zerargua, directeur de wilaya de l’agriculture.


Pour ce faire, 153.000 quintaux de semences relatives aux différentes variétés sont disponibles, ainsi que 18.400 quintaux d’engrais phosphatés. Des mesures d’autant plus incitatives qu’au- delà des prix consacrés par l’État aux céréales, le crédit RFIG, crédit de campagne sans intérêt, est déjà accordé aux 162 agriculteurs dont les dossiers ont été acceptés, soit un montant de 11 milliards de centimes.

 

Aïn-Temouchent: La production du miel en légère baisse

 

Source : Le Quotidien d’Oran

 

La production du miel dans la wilaya a connu, durant la campagne 2015 -2016, une baisse sensible par rapport à celle de l'année passée. Pas plus de 372 quintaux, contre 383 l'année dernière, ont été récoltés à travers tout le territoire de la wilaya. Alors que la norme est de 15 kilos, la production annuelle oscille entre 5 et 7 kg par ruche à l'exception des ruches de quelques professionnels qui pratiquent la transhumance. La production enregistrée est ainsi loin de satisfaire la forte demande pour ce produit, d'où sa cherté. Cette baisse s'explique par plusieurs facteurs, dont les conditions climatiques avec une faible pluviométrie qu'a connue la région l'année écoulée.

 

Pour beaucoup d'apiculteurs, le printemps 2016 a été aussi plus chaud que prévu, saison favorable à la floraison et à la formation du nectar. La wilaya compte aujourd'hui 6.344 ruches recensées dont plus de 5.000 modernes. On estime la productivité par ruche moderne à sept fois plus par rapport à celle par ruche traditionnelle. Pratiquée comme activité secondaire, l'apiculture a pris certes un essor considérable dans la wilaya depuis 2000.


Le développement des techniques d'élevage apicole et l'utilisation de produits phytosanitaires jouent aussi un grand rôle dans l'amélioration de la production.

 

Quoique la production est régulée par les conditions climatiques sévissant chaque année. En 2012, la production du miel a atteint le niveau exceptionnel jamais égalé de 450 quintaux, suite à une bonne saison des pluies. «L'apiculture est très sensible au climat, à ses caprices et à ses aléas qui influent directement sur la production du miel et sur l'essaimage», note un apiculteur. La récolte apicole se fait début juin pour les régions à floraison unique alors qu'elle se fait en août pour les régions à multiples floraisons. Pour obtenir 500 g de miel, une abeille doit travailler pendant 7000 h, ce qui représente près de 8000 fleurs visitées ! Dans la région de Béni-Saf, c'est surtout à proximité de l'oued Tafna que sont implantés une trentaine d'apiculteurs. Cette vallée se distingue par la présence d'une flore mellifère abondante et diversifiée, des forêts d'eucalyptus et plantations agrumicoles. La coriandre, cultivée dans la zone, est, paraît-il, une bonne source nutritive pour les abeilles. Mais, en réalité tous les miels sont bons et bénéfiques, cependant et malgré le fait que le miel algérien est classé parmi les meilleurs au monde, les apiculteurs de la wilaya se plaignent des difficultés que leur cause la concurrence du produit étranger, qui, il est vrai, moins cher que le produit local, n'en est pas moins de moindre qualité. Enfin, on nous fera savoir que la 4ème édition du Salon du miel se tiendra en janvier prochain au niveau du chef-lieu de la wilaya.


 


 

Sidi-Bel-Abbès : L’aérodrome en voie de résurrection

 

Source : Le Soir d’Algérie

 

L’aérodrome de Sidi-Bel-Abbès, mis aux oubliettes durant des décennies à cause de la conjoncture, renaît de ses cendres et est en voie d’être ressuscité grâce aux efforts considérables de l’association Albatros qui, pour le remettre sur les rails, tente le tout pour le tout.

 

La première à coopérer dans ce retour à la vie est l’Enie (Entreprise nationale de l’industrie électronique) de Sidi-Bel-Abbès qui, contactée par le directeur, comité de l’aéroclub a donné le coup d’envoi de l’opération de mise en place de l’éclairage solaire photovoltaïque fourni par l’entreprise qui concernera l’aéroclub et bientôt toute sa zone technique, une initiative louable pour éclairer l’aérodrome.

 

L’aérodrome disposera à la fin de l’opération d’un éclairage généré par l’ensoleillement de notre pays. Il renouera bientôt avec sa vocation, à savoir celle de la formation de pilotes privés lorsque la commission d’audit de la DAC aura rendu son rapport d’évaluation des lieux selon le cahier des charges.

 

L’aérodrome prévoit, si le projet aboutit, d’acquérir des avions qui pourront être mis au service des industriels comme avion-taxi pour faciliter leur déplacement vers la capitale et vers d’autres wilayas. Sidi-Bel-Abbès, dans sa trajectoire du programme de ville verte et propre initiée par ses responsables, a doté plusieurs quartiers d’un millier d’unités solaires, photovoltaïques, ce qui a contribué grandement à réduire sa facture de Sonelgaz. L’Algérie est un pays jouissant d’un ensoleillement important et l’ingéniosité de ses responsables doit faire


ses preuves pour en tirer le profit maximum et cela grâce à la science.

 

Béjaïa : Une coopérative pour les apiculteurs

 

Source : El Watan

 

La 6e édition de la fête du miel et de l’abeille a été clôturée mardi dernier avec l’espoir de voir cette filière agricole s’organiser.

 

A l’entrée de la maison de la culture Taos Amrouche de Béjaïa, où s’est tenue une foire pendant trois jours, la maquette du futur projet d’une coopérative apicole, baptisée Thaghrast n Soummam, est accrochée au mur.

 

Sur les lieux, le président de la coopérative, Ahaddad Ali, un jeune apiculteur de Toudja, distribue des cartes de visite et explique aux nombreux apiculteurs professionnels et amateurs les conditions requises pour adhérer à la nouvelle organisation.

 

La première condition stipule que «même si vous avez une seule ruche, vous pouvez vous inscrire à condition que vous ayez votre carte de fellah».

 

Pour ce président fraîchement élu, «le problème de cette filière à Béjaïa est son manque d’organisation. Chacun travaille à son compte, et parfois de façon artisanale et incorrecte alors que la filière a évolué en termes de technologie et de technique d’élevage des abeilles et de production de miel». A ce titre, M. Ahaddad explique le rôle de la coopérative et ses missions dans le développement de l’apiculture localement et la prise en charge des besoins des apiculteurs en matière d’équipement, de vaccins, et surtout de commercialisation des produits.


«Tout a commencé l’année dernière lorsque la proposition a été faite au wali. Ce dernier nous a promis de dégager un terrain d’une superficie de un hectare au niveau de la zone industrielle de la commune d’El Kseur pour la construction des ateliers et du siège de la coopérative» affirme Ahaddad Ali.

 

Cependant, le siège de la coopérative sera financé à l’aide d’un montage financier qui impliquera plusieurs intervenants dont des chefs d’entreprises basées dans la région et les pouvoirs publics, en plus d’un prêt bancaire que comptent contracter les professionnels du miel. Abordant la situation du fellah et de la filière en général dans la wilaya de Béjaïa, notre interlocuteur dira qu’ «actuellement, l’idée de la coopérative a rencontré, malheureusement, une résistance de la part de certains commerçants qui, traditionnellement, dominent le marché du matériel agricole, car la coopérative est là pour assurer la disponibilité des équipements de qualité et avec des prix raisonnables».

 

Labellisation

 

La commercialisation du miel et autres produits apicoles comme le pollen, la gelée royale est un véritable casse-tête pour les fellahs, mais ce n’est pas faute de qualité, disent les producteurs. Ces derniers, en l’absence d’une coopérative, comptent seulement sur les foires, les marchés et le porte-à-porte afin d’écouler leurs produits. «Cela va changer», affirme le président de la coopérative. Dans ce sens, celle-ci, selon son président, «aidera énormément à la vente des produits de ses adhérents avec des prix qui seront fixés préalablement. Sur ce, même les clients sont gagnants puisqu’ils n’auront plus affaire au miel chinois».


 


 

Il est également connu que s’organiser dans une association ou une coopérative permet aux adhérents de bénéficier de formation pour que les apiculteurs amateurs acquièrent des connaissances dans l’élevage des abeilles.

 

«Le miel qu’on produit à Béjaïa est d’une très bonne qualité et il a toutes les chances d’être labellisé et commercialisé à l’étranger. Il répond à toutes les caractéristiques requises», soutient notre interlocuteur. D’autant que Béjaïa, ajoute-t -il, «renferme des endroits adéquats pour cette culture comme Adekar et Toudja, des lieux favorables à son développement où nous produisons plusieurs variétés de miel, dont celle que nous voulons proposer à la labellisation est le miel des montagnes où les abeilles se nourrissent des plantes sauvages, d’eucalyptus et surtout de jujubier».


estiment-il, ce genre de rencontres «permet aux opérateurs du secteur de présenter et de faire connaître leurs produits, d’échanger leurs expériences et de se tenir informés des besoins du marché national et des exigences du consommateur à l’échelle locale, régionale et nationale».


 

Béjaïa : 2e édition du Salon de la wilaya

 

Source : El Watan