REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 18 OCTOBRE 2016
Mardi, 18. Octobre 2016
Marché & Economie.................................................................................................................. 2
Vers l’émergence d’une économie
locale.............................................................................. 2
Le vice-président de l’Inde a entamé
hier une visite officielle en Algérie............................ 3
ANEM : un saut qualitatif........................................................................................................ 3
Production industrielle publique au
1er semestre : Hausse des prix..................................... 4
Importations de sucre sur les 8
premiers mois : En hausse de 9,4%..................................... 5
Projet du port d’El-Hamdania : Examen
des modalités de financement............................... 5
Politique agricole : L’Algérie a réussi l’étape de
l’adaptation aux changements climatiques 5
5 banques publiques dans le top 50
africain.......................................................................... 6
Industrie automobile : Le secteur de
la recherche acquiert un banc d’essai........................ 6
Commerce.................................................................................................................................. 7
Air Algérie : sur trois Continents............................................................................................. 7
Global Motors industrie : Le H350,
assemblé en Algérie, sort de l’usine.............................. 8
Régions....................................................................................................................................... 8
Bouira : Coup d’envoi de la campagne
labours-semailles...................................................... 8
Vers l’émergence d’une économie locale
Source
: El Moudjahid
L’orientation vers une nouvelle
gouvernance économique est en train de se traduire sur le terrain. Récemment,
le Président de la République a instruit le gouvernement, lors du Conseil des
ministres, de s’atteler à la réforme de la fiscalité et des finances locales,
tout en insistant sur le rôle des collectivités locales dans la promotion de l’investissement.
Hier, invité à notre Forum Économie, le directeur général, par intérim, des
Collectivités locales au ministère de l’Intérieur a animé une conférence-débat,
au cours de laquelle il a apporté des éclairages sur cette problématique.
Quel rôle pour les collectivités locales
dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle orientation économique prônée
par l’Etat pour faire face à une situation de fléchissement de la finance
publique ? Qu’en est-il des aptitudes, mais aussi des prérogatives des élus
locaux, walis et présidents d’APC en tête, quant à faire valoir et à consacrer
sur le terrain le nouveau modèle économique porté sur une production
diversifiée ? Quels sont les mécanismes à mettre en place à même de s’assurer
de la pertinence du système financier des collectivités locales désormais
chargées de la mission de la dynamisation de l’investissement local créateur
d’emplois et de richesses ?
Autant de questions auxquelles M.
Azzedine Abdelkader Kerri, directeur général par intérim des collectivités
locales au ministère de l’Intérieur (MICL), a bien voulu répondre et apporter
les éclaircissements
nécessaires |
lors de son passage hier au Forum d’El |
|
Moudjahid, |
à l’occasion
d’une |
conférence-débat |
traitant de la thématique du financement des collectivités locales. M.
Kerri a fait part, au cours de ses interventions, de certaines informations
qu’il dévoilera ainsi pour la première en fois à l’opinion. L’on apprend en
effet qu’en prévision de la mise en application de la nouvelle stratégie d’une
économie diversifiée, le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales
a déjà enclenché un processus de formation de son appareil de l’administration
au niveau locale, impliquant notamment les secrétaires généraux des wilayas et
des communes. Dans cette optique, et vu que le pays s’apprête à vivre un
scrutin législatif attendu au premier semestre de 2017, « les nouveaux élus,
qui seront issus de ce suffrage, seront par la suite très vite sensibilisés à
propos de la nouvelle dynamique économique », a indiqué M. Kerri. Il nous
informe aussi qu’en matière de renforcement des prérogatives des élus locaux, «
le nouveau code communal, actuellement à l’examen, s’annonce prometteur dans la
mesure où son contenu et essentiellement inspiré de la nouvelle Constitution
revalorisant l’action des collectivités locales ». Le nouveau code communal
obéit aussi à l’idée de promouvoir le concept de démocratie participative au
niveau local ainsi que sur une définition exacte des missions des élus locaux,
qui n’a pas lieu d’être confondu avec « les missions régaliennes de l’Etat ».
Et à ce propos, l’invité du forum d’El Moudjahid fera part d’une remarque selon
laquelle, un élu choisi sur la base d’un programme doit s’assurer des sources
de financement en vue de sa concrétisation et non pas, trop compter sur la
subvention de l’Etat. En d’autres termes, il devient de plus en plus urgent de
hisser le rôle d’un élu local, ne devant plus se contenter d’une position de
simple agent d’exécution à la charge de la République mais qui est tenu de se
replacer en véritable manager, stimulant les actions d’investissements et les
projets de création de richesses. C’est là, sans doute, un des thèmes majeurs
qui seront débattus lors de la
prochaine rencontre gouvernement –walis.
Une rencontre qui est toujours inscrite au programme du ministère de
l’Intérieur et des Collectivités locales, a assuré M. Kerri. « Cette rencontre
n’est pas annulée, elle est juste ajournée en raison de l’agenda chargé du
Premier ministre sous l’égide de qui se tiendra cette concertation importante
», fait-il savoir. Et d’appuyer que la rencontre en question fait l’objet de
préparation au niveau du ministère de l’Intérieur où il est déjà procédé « à
l’examen des recommandations formulées par les walis lors de la dernière
manifestation du genre qui s’est tenue en 2015 ».
Vers la mise en
place d’une régie communale du recouvrement des taxes
« Le financement des collectivités locales est confronté à la
sempiternelle problématique du recouvrement des taxes », reconnaît le directeur
des collectivités locales au ministère de l’Intérieur. « Nous avons une
multitude de taxes dont le nombre est de 23. La question de leur recouvrement
et de leur rendement sont toujours posés avec acuité », fait-il savoir. M.
Azzedine Abdelkader Kerri a ainsi plaidé pour la mise en place d’un nouveau
mécanisme de rendement des taxes. « Dans ce cadre, l’une des proposition faites
par le ministère de l’Intérieur, et qui a été retenue par le gouvernement,
porte sur la mise en place d’une régie communale de recouvrements des taxes »,
a-t-il révélé.
Aussi, « le ministère de l’Intérieur est plus que
jamais déterminé à assister le trésorier local et de lui fournir les donnés
nécessaires pour appréhender le contribuable », ajoute l’invité du Forum d’El
Moudjahid. Il atteste à ce propos, qu’en dépit des difficultés rencontrées en
matière de recouvrement des taxes, « les orientations déjà données ont permis
d’améliorer le taux de recouvrement de ces recettes, passant de 4% en 2015 à
11% au mois d’août 2016, et l’on prévoit un taux
de 20% à la fin de l’année ». Désormais, l’on parle plus que jamais de la création
de richesses, « du rôle économique des collectivités locales dans la
valorisation du potentiel de richesse dont ils disposent », appuie encore le
même intervenant. « En somme, il s’agit de stimuler le développement local sur
la base d’initiatives et de potentialités locales via le recours à un processus
de décentralisation bien encadré », expliquera M. Kerri. Parmi les autres
sources de financement, l’intervenant citera notamment l’exploitation des
locaux réalisés dans le cadre du programme de 100 locaux par commune, initié
par le Président de la République ainsi que les marchés publics qu’il faudrait
aussi mieux rentabiliser au profit des collectivités locales.
M. Kerri
rappellera que les collectivités locales ont bénéficié d’un appui financier considérable
de la part de l’Etat qui est de l’ordre de 30 milliards de dinars alloués à
travers les différents programmes de développements initiés depuis 1999. « La
majorité de cette ressources a été consacrée au volet social », dira-t-il «
mais l’heure a désormais sonné pour aller vers une réelle émergence de
l’économie locale ».
Le
vice-président de l’Inde a entamé hier une visite officielle en Algérie
Source
: El Moudjahid
À l’invitation du Président de la
République, M. Abdelaziz Bouteflika, le vice-président indien, Mohammad Hamid
Ansari, est arrivé hier en visite officielle en Algérie.
L’hôte du
Président a été accueilli, à sa descente d’avion, par le président de
l’Assemblée populaire nationale, M. Mohamed-Larbi Ould Khelifa. Cette visite
intervient dans un contexte d’intensification des relations
économiques entre l’Algérie et l’Inde. New Delhi avait affirmé, par la voix de
son ambassadeur à Alger, à l’occasion d’un entretien accordé à un confrère, que
l’Inde se refuse de voir en l’Algérie, un marché, mais un partenaire avec
lequel il doit «avoir une relation durable» accompagnée d’un «transfert de
technologie et un savoir-faire afin que les Algériens puissent produire dans
leur pays». Cette volonté de consolider les relations de partenariat, avec
l'Algérie et élargir les domaines de coopération bilatérale, est du reste
réaffirmée régulièrement. D’autant que pour ce faire, ce ne sont pas les
opportunités qui manquent. Les secteurs d'activité qui intéressent les
investisseurs indiens en Algérie sont nombreux et diversifiés. On peut citer
les domaines de la construction, de l'industrie pharmaceutique, de la santé et
de la production des engrais. Mais pas seulement. Ainsi, un autre secteur non
moins stratégique, où les deux pays souhaitent développer leur coopération, est
l’énergie, notamment l'amont pétrolier, la pétrochimie et les énergies
renouvelables. L’activité spatiale n’est pas en reste. Le 26 septembre dernier,
l’Algérie a lancé trois nouveaux satellites depuis l’Inde. L'agriculture est également
considérée comme un secteur porteur pour les deux pays. Ainsi, l'aviculture, la
production de vaccins vétérinaires et la pisciculture sont sériées parmi les
domaines où les deux pays peuvent nouer des partenariats gagnant-gagnant. La
délégation d’affaires indienne, qui était à Alger il y a quelques semaines, où
elle a pu rencontrer des opérateurs algériens, avait ainsi permis une
prospection plus large du marché algérien. Elle a aussi offert aux opérateurs
indiens de cibler leurs centres d’intérêt. Les deux pays sont conscients que
des efforts sont encore à faire pour hisser leurs relations économiques à la
hauteur des relations politiques. Les échanges commerciaux demeurent en deçà
des potentialités, quand bien même ils s’élèvent à plus de 4
milliards de dollars par an. L’Algérie
exporte pour 3 milliards de dollars d’hydrocarbures (gaz et pétrole) et de
phosphate. Par ailleurs, l’Inde exporte des voitures de marque Marutti, Tata et
Mahindra, ainsi que la pièce détachée et des pipelines (gaz et pétrole). La
coopération entre l’Algérie et l’Inde, qui a démontré au monde que son image
est loin d’être associée uniquement à Bollywood, et les partenariats qui
pourraient se nouer entre les opérateurs algériens et les hommes d’affaires
indiens dans ces secteurs, pourraient ainsi constituer un modèle de coopération
Sud-Sud.
ANEM : un saut qualitatif
Source
: El Moudjahid
L’Agence nationale de l’emploi (ANEM) a enregistré 920.000 demandes
d’emploi de toutes les wilayas durant la période allant du mois de janvier 2016
jusqu’au mois de septembre passé, selon, son directeur général, Mohamed Tahar
Chaâlal, qui a précisé dans ce contexte, que 250.000, jeunes, soit 15% de ces
jeunes demandeurs ont bénéficié de postes d’emplois.
En rappelant les efforts déployés depuis
2006 pour moderniser le monde de l’accès à l'emploi, M. Chaâlal, a fait savoir,
que l’ANEM « ne suit pas le régime de quotas dans sa démarche d’embauche, mais
donne plutôt la priorité aux diplômés issus des universités ».
Dans ce contexte, le responsable expliquera que
l’Agence nationale d’emploi « est passée des bureaux de main-d’œuvre, aux
agences de l’emploi comptant aujourd'hui 263 antennes », indiquant en ce sens,
que 2017 « verra la même cadence de recrutement ». Aussi, il rassurera les jeunes
universitaires et les diplômés sur le fait « qu’aucune entrave financière n’est
enregistrée pour le recrutement des jeunes », le premier responsable de
l’agence, a noté, que cette dernière «
continuera à accueillir leurs demandes
avec la même méthode et le même nombre ». Faisant une brève rétrospective, M.
Chaâlal soulignera qu’une augmentation de 10% relative aux demandes a été
enregistrée durant ces 9 derniers mois, contrairement aux demandes « Contrat
d’Anem » qui enregistre une régression de 7% pour la même période. Il a
expliqué que ces contrats sont passés de 974 en 2015 à 919 et 137 en 2016.
Par contre,
poursuit-il, « une augmentation a été enregistrée sur les demandes d’emplois
qui sont passés de 320 et 683 en 2015 à 351 et 970 en 2016 ».
« L’agence a
connu un saut qualitatif en matière d’embauche. Nous avons pu recruter 49.000
jeunes dans le cadre du programme d’aide à l’intégration professionnelle, 64%
dans le secteur économique, 16% dans le secteur administratif, tandis que 200
et 250.000 autres, ont été insérés dans le cadre des contrats de travail aidé
», a-t-il détaillé.
Par ailleurs, et pour ce qui est de la gestion
et la modernisation de l’Agence, le responsable a souligné que « durant les
trois dernières années, nous avons modernisé les outils de gestion par la mise
en place d’un système d’information intégré. Un système centralisé. Une banque
de données qui permet d’avoir l’information en temps réel et nous œuvrons à
améliorer les prestations en toute transparence, notamment dans nos relations
avec les demandeurs d’emplois », a-t-il ajouté expliquant que « ce système peut
donner, à titre d'exemple le nombre de juristes au chômage dans une wilaya
donnée ».
Par ailleurs, et à contrario de la
tendance du marché, les secteurs de l’agriculture et du BTPH continuent à
souffrir du manque de main-d’œuvre qualifiée ou pas.
C’est ainsi que plus d’un million de postes (800.000 dans le BTPH et
500.000 dans l’agriculture) sont vacants.
Selon M. Chaalal, les raisons de cette
absence d’intérêt des jeunes, pourtant au chômage, se résument dans la
pénibilité, l’éloignement ou encore l’absence de motivation salariale. « Mais pas
seulement, estime-t-il, en ajoutant, que « le gain facile figure aussi parmi
les raisons qui font que les jeunes chômeurs rechignent à se diriger vers des
secteurs aussi importants que l’agriculture et le bâtiment ».
Production
industrielle publique au 1er semestre : Hausse des prix
Source
: El Moudjahid
Les prix à la production industrielle
publique ont augmenté de 5,2%, au 1er semestre 2016 par rapport au même
semestre de 2015, avec une nette hausse pour l’industrie des mines et
carrières, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS).
L’indice des prix à la production industrielle du secteur public
national (hors hydrocarbures) mesure l’évolution des prix (sortie d’usine) des
biens vendus sur le marché intérieur (les produits destinés à l’exportation ne
sont pas pris en considération). Entre janvier et fin juin 2016, les prix à la
production dans le secteur des mines et carrières ont confirmé leur hausse avec
un taux d’évolution de 28,7% par rapport à la même période de 2015. A l’exception
de l’extraction du sel dont les prix se sont presque stabilisés (-0,1%), le
reste des prix à la production dans ce secteur a affiché des augmentations,
notamment pour l’extraction du minerai de fer (+104,2%), de phosphate (+19,6%)
et des matières minérales (+14,6%). Dans le secteur énergie, les prix à la
production dans la filière électricité a
marqué une hausse de 14,1% entre les deux
périodes de comparaison. De leur côté, les prix à la production des produits
agroalimentaires, tabacs et allumettes ont grimpé de 6,6%.
Cette hausse a été tirée par les prix dans
l’industrie des tabacs et allumettes (+27,8%) et les produits et aliments des
animaux (+4,6%). Les prix à la production des industries sidérurgiques,
métalliques, mécaniques et électriques (ISMMEE) ont progressé de 2% du faite
notamment d’une hausse de 30,5% des prix de la branche «biens de consommation
mécaniques» et de 14,2% des métaux non ferreux. Dans les industries des
matériaux de construction, céramique et verre, les prix ont connu une légère
hausse de 1,5% induite par une augmentation des prix des produits rouges
(+2,5%) et des liants hydrauliques (+1,6%). Une hausse de 1,5% a aussi
caractérisée les prix de l’industrie du bois en raison d’une augmentation de
2,6% des prix de la menuiserie générale. Pour le reste des branches d’activité
industrielle, à savoir celles des textile et confection, cuirs et chaussures
ainsi que du caoutchouc et plastiques, leur prix à la production s’est
stabilisé durant le 1er semestre 2016 par rapport au 1er semestre 2015.
Concernant les prix à la production durant le deuxième trimestre 2016, ils ont
grimpé de 0,9% par rapport au premier trimestre 2016. Cette hausse
trimestrielle s’explique notamment par une augmentation des prix à la
production des mines et carrières (+1,9%), de la branche électricité (+8,6%),
et des industries agroalimentaires (+0,8%). Le secteur public industriel en
Algérie compte 390 filiales (relevant de 12 groupes) et entreprises réparties
en 11 secteurs et 50 branches d’activité.
L’enquête de l’ONS intègre l’ensemble de
ces entreprises avec les 213 produits inscrits à la
nomenclature
nationale des produits et activités industrielles.
Importations
de sucre sur les 8 premiers mois : En hausse de 9,4%
Source
: El Moudjahid
La facture
d’importation de sucre s’est chiffrée à 570,78 millions de dollars (usd) durant
les huit premiers mois de 2016, contre 521,8 millions usd à la même période de
2015, soit une hausse de 9,4%, a appris l’APS auprès des Douanes.
Les quantités importées de sucre (de
betterave brute, de canne à sucre, lactose, fructose...) ont augmenté à 1,45
million de tonne (Mt) contre 1,3 Mt (+12,5%) sur les deux périodes de
comparaison, indique le Centre national de l’informatique et des statistiques
des douanes (Cnis). La hausse de la facture s’explique par une augmentation des
quantités importées, alors que les prix à l’importation par l’Algérie de cette
denrée alimentaire ont connu une baisse. En effet, les prix moyens à
l’importation du sucre roux ont été de 359 dollars/tonne (usd/t) au 1er
semestre 2016 contre 382 dollars au même semestre 2015 (-6,02%), tandis que
ceux du sucre blanc ont également baissé à 516 usd/t contre 522 usd/t (-1,15%).
Projet
du port d’El-Hamdania : Examen des modalités de financement
Source
: El Moudjahid
Les modalités de financement du projet du
port centre prévue à El Hamdania (Tipaza) ont été examinées, dimanche à Alger,
par le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi et le vice-ministre chinois du
Commerce, Qian Keming, a indiqué un communiqué du ministère.
Cette future infrastructure portuaire
sera réalisée par une société de droit algérien composée du Groupe public des
services portuaires et de deux compagnies chinoises qui sont China state
construction corporation (CSCEC) et China harbour engineering company (CHEC).
En outre, les deux parties ont passé en revue les questions d’intérêt commun et
particulièrement la coopération économique et financière entre l’Algérie et la
Chine, ainsi que les voies et moyens de développer cette coopération, souligne
la même source. M. Baba Ammi et le responsable chinois ont également abordé les
moyens de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine financier. M.
Keming qui effectue une visite de trois jours en Algérie, est accompagné d’une
importante délégation.
Politique agricole : L’Algérie a réussi l’étape de
l’adaptation aux changements climatiques
Source
: Transaction d’Algérie
L’Algérie a réussi l’étape de
l’adaptation de sa politique agricole aux changements climatiques constatés, a
considéré dimanche à Constantine le ministre de l’Agriculture, du Développement
rural et de la Pêche, M. Abdeslam Chelghoum.
"Le programme de développement agricole décidé par le président
de la République, M. Abdelaziz Bouteflika a donné lieu à des stratégies
adaptées aux particularités de nos régions et aux changements climatiques
constatés", a indiqué M. Chelghoum à l’occasion de la célébration de la
journée mondiale de l’Alimentation en présence du ministre des Ressources en
eaux et de l’Environnement, M. Abdelkader Ouali et des représentants de
l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et du
Programme
des Nations unies pour le développement (PNUD) . Des efforts
d’orientation, de rationalisation et de sensibilisation se poursuivent, a
ajouté le ministre, pour relever tous les défis "imposées continuellement
et avec acuité" par les changements climatiques que connait le monde
entier . Dans ce contexte M. Chelghoum qui a mis l’accent sur les dangers
représentés par les changements climatiques, a indiqué que l’Algérie oeuvre à
assurer une alimentation durable en s’adaptant avec ces changements climatiques
sans mettre en péril l’équilibre environnemental et écologique. "L’enjeu
est grand", a relevé le ministre qui a appelé à la mobilisation de tous
les moyens et les capacités disponibles pour mettre en place une politique
agricole "actualisée" qui sera en mesure de répondre à toutes les
exigences imposées par les changements climatiques. Le cadre réglementaire
adopté par l’Algérie pour stopper les effets de la pollution, la promotion du
monde rural et la rationalisation de l’exploitation des ressources en eau
figurent parmi les solutions décidées pour "améliorer et perpétuer"
l’alimentation dans le pays, a estimé le ministre. Le secteur de
l'agriculture contribue à hauteur de 10 % au produit intérieur brut (PIB) a
encore détaillé M. Cheghoum soulignant que la valeur de la production agricole
dépasse les 30 milliards de dollars par an, avec un taux de croissance de
l’ordre de (7%) . Le ministre a mis en exergue la nécessité d’adopter des
techniques scientifique pour développer l’agriculture a été également soulevée
par le ministre qui a appelé à consolider le principe d’orientation agricole
pour être au diapason des mutations multiformes que connait le monde de
l’agriculture. Le ministre qui avait donné la matinée le coup d’envoi officiel
de la compagne labours-semailles de la saison agricole 2016-2017 a également
visité le salon organisé à la maison de la culture Malek-Haddad dans le cadre
de la célébration de la journée
nationale de la
vulgarisation agricole et la journée mondiale de l’Alimentation.
5 banques publiques dans le top 50 africain
Source
: L’Econews
Cinq banques publiques algériennes
viennent de se distinguer durant l’année en cours dans le top des 50 premières
institutions financières en Afrique.
Réalisé chaque année par le groupe «
Jeune Afrique », le nouveau classement des 200 premières banques africaines,
publié cette semaine, accorde respectivement la 13ème place à la BNA (Banque
nationale d’Algérie), la 14ème place à la BEA (Banque extérieure d’Algérie), la
23ème place au CPA (Crédit populaire d’Algérie), la 30ème place à la BADR
(Banque de l’agriculture et du développement rural) et la 41ème place à la BDL
(Banque du développement local).
Néanmoins, par rapport à l’année 2015, les cinq banques publiques
n’ont pas connu de nouvelles performances, fait ressortir le classement en
question. Si la BADR et la BDL ont conservé leur place sur l’échelle de ce top
50, la BNA et la BEA en revanche ont reculé d’un point (respectivement, 12ème
et 13ème en 2015), alors que le CPA a cédé deux points (21ème en 2015).
Le classement des
banques africaines réalisé sur la base du bilan enregistré évalue ainsi les
cinq établissements algériens à 25,26 milliards de dollars pour la BNA, 24,3
milliards USD pour la BEA, 15,6 milliards USD pour le CPA, 12,1 milliards USD
pour la BADR et enfin 7,5 milliards USD pour la BDL.
Avec de telles positions dans ce top 50 africain, les banques
algériennes reflètent une image peu reluisante à l’échelle africaine dont la
tête du classement est
dominée par l’Afrique du sud, dont quatre
banques occupent la tête du classement, avec des bilans qui se situent entre
68,7 et 128,5 milliards de dollars, suivies de l’Egypte avec National Bank of
Egypt dont le bilan atteint 66,1 milliards USD.
Les banques algériennes sont également
devancées pour cette année par trois banques marocaines, à savoir Attijariwafa
Bank (41,4 milliards USD), Banque centrale populaire marocaine (33,1 milliards
USD) et BMCE Bank (28 milliards USD).
Cependant, du côté du voisin de l’Est,
les banques tunisiennes occupent des positions peu réjouissantes, étant donné
la plus performante d’entre elles arrive à la 57ème place avec un bilan de 4,8
milliards de dollars seulement. Laquelle situation renseigne sur l’ampleur de
la crise économique que traverse la Tunisie depuis la révolution de 2011.
Outre les banques publiques, les
établissements financiers à capitaux privés et/ou étrangers ne semblent pas
tirer leur épingle du jeu. Sur ce classement des 200 premières banques
africaines, BNP Paribas El Djazaïr arrive à la 104ème place (89ème en 2015),
avec un bilan de 2,34 milliards USD seulement, Société générale Algérie arrive
à la 107ème place (95ème en 2015) avec 2,31 milliards USD.
Le ralentissement de l’activité
économique qu’observent plusieurs secteurs à l’ombre de la crispation des
revenus pétroliers durant ces deux dernières années est à l’origine du manque de
dynamisme que connait le paysage bancaire algérien dans la conjoncture
actuelle.
Industrie
automobile : Le secteur de la recherche acquiert un banc d’essai
Source
: El Watan
Installé depuis à peine deux mois, le
banc d’essai pour moteurs à combustion interne a fait l’objet d’une
présentation organisée, jeudi dernier, à l’Ecole nationale polytechnique d’Oran
(ENPO) en collaboration avec la Bourse de sous-traitance et de partenariat de
l’Ouest (BSTPO).
La rencontre, à laquelle ont pris part
des opérateurs économiques, des représentants de certaines marques automobiles,
mais aussi des représentants de l’institution militaire engagés dans
l’industrie mécanique, a été animée par Abdelkrim Liazid (voir entretien),
professeur et directeur du Laboratoire de recherche en technologies de
l’environnement (LTE).
Cette importante acquisition, unique en son genre en Algérie et
peu-être même en Afrique, a coûté au budget du ministère de l’Enseignement
supérieur la bagatelle de 100 millions de dinars. Le projet présente une double
utilité : d’un côté, un aspect lié à la formation et à la recherche
scientifique, et de l’autre, des applications pratiques au bénéfice du secteur
de la mécanique (particulièrement l’industrie automobile), mais aussi sur le
registre législatif, au bénéfice des institutions qui peuvent légiférer sur les
spécifications des moteurs qui équipent les véhicules en circulation en
Algérie.
Pour le premier cas, désormais les
étudiants ne sont plus obligés d’aller à l’étranger pour poursuivre leurs travaux,
étant donné que les équipements sont disponibles localement. Le banc d’essai
offre plusieurs possibilités de recherche sur les moteurs, y compris à titre
illustratif, la possibilité de tester d’autres
carburants ou «de greffer des choses
qu’on aura développées chez nous et voir comment ils vont se comporter»,
indique le professeur Liazid, qui estime qu’à terme, il sera possible,
concernant le partenariat avec Renault, de passer à une vitesse supérieure et
d’envisager le montage des moteurs. L’interaction avec le monde industriel est
un aspect important du projet et c’est pour cela qu’on compte dès maintenant,
grâce à ce matériel, lancer des formations pointues dans le domaine de
l’automobile afin de former des ingénieurs spécialisés et un personnel
hautement qualifié dans le domaine.
Grâce à ce banc d’essai, on peut, par
ailleurs, contrôler de manière rigoureuse les types de moteurs en circulation
en Algérie, et grâce à l’assise technique et scientifique qu’il permet de
mettre en place, les pouvoirs publics peuvent désormais réfléchir à établir une
réglementation environnementale spécifique à l’Algérie, ce qui n’existe pas
actuellement. Les prestations que le laboratoire peut fournir sont multiples.
Celui-ci peut même répondre de manière épisodique et pour des problématiques
bien précises à certaines sollicitations des constructeurs installés ou ceux
qui vont venir en Algérie. A condition de bénéficier d’autres financements, ce
projet peut même se développer et effectuer des opérations ou des tests
beaucoup plus pointus.
COMMERCE
Air Algérie : sur trois Continents
Source
: El Moudjahid
Le PDG de la compagnie aérienne nationale,
Mohamed Abdou Bouderbala, a annoncé que les recettes d’Air Algérie connaissent
une «baisse substantielle», une situation causée essentiellement «par la
concurrence
rude imposée par les 22 compagnies
étrangères qui desservent l’Algérie, proposant des tarifs concurrentiels, d’une
part, mais aussi offrant leurs services vers d’autres destinations à
l’étranger», a assuré le premier responsable de la compagnie aérienne
nationale, lors de son intervention sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale.
De ce fait, la concurrence pèse lourd sur
la trésorerie d’Air Algérie, lui occasionnant d’importants manques à gagner,
celle-ci n’ayant plus le monopole du transport aérien dans notre pays. Pour
trouver des solutions à cette baisse et renflouer ses caisses, le conseil
d’administration de la compagnie est dans l’obligation de « revoir
fondamentalement sa stratégie » et « son mode d’organisation », et à investir
plus fortement, encore, dans le capital humain et la recherche de créneaux
porteurs a estimé le responsable. Il s’agit aussi de valoriser des « filiales
de produits et services annexes » qui font partie des axes de la stratégie de
développement de la compagnie aérienne évoqués par l’invité de la rédaction qui
indiquera, à l’occasion, la création d'une société de catering qui s’ajoutera à
celle qui est déjà opérationnelle.
En sus de tout cela, le patron d’Air
Algérie a mis en avant l’amélioration du transport de passagers. « Air Algérie
est également appelée, d’après son responsable, à redéployer le fret cargo au
bénéfice des opérateurs économiques nationaux », a-t-il expliqué.
Parmi les autres mesures préconisées pour remettre à flot la
compagnie, Bouderbala a annoncé qu’Air Algérie procédera à partir de 2019 au
lancement d’une nouvelle Ecole nationale aéronautique, au sein de laquelle
seront « formés les futurs pilotes algériens et étrangers, et la
rentabilisation du centre de maintenance d'aéronefs, apte à offrir ses
prestations à d’autres compagnies
aériennes », a annoncé le PDG d’Air Algérie.
Dans le chapitre des nouvelles lignes, Air Algérie inaugurera prochainement de
nouvelles dessertes en Afrique (Gabon, Ethiopie), en Asie (Chine) et en
Amérique du Nord (USA), pour cette dernière ligne, des discussions avancées
sont en cours pour inaugurer une desserte vers New York, avec une prévision de
transport total de 6 millions de passagers à l'international et de 9 millions
en Algérie.
Sur un autre volet, le Pdg d'Air Algérie
indique que son entreprise envisage d'engager de gros efforts pour réduire le
taux de retard de ses vols, un aspect sur lequel celle-ci est fortement
critiquée, assurant que le taux de ponctualité a été ramené à 69%. En termes de
chiffres, Air Algérie enregistre un chiffre d’affaires de 80 milliards de
dinars, emploie 9.000 personnes dont 1.600 personnels navigants parmi lesquels
430 pilotes.
Le responsable indiquera à cet effet, que
le parc aéronautique de la compagnie est composé de 57 appareils en
exploitation qui ont effectué en 2015, pas moins de 67.107 vols pour transporter
5,6 millions de passagers. Air Algérie dessert présentement 44 destinations à
l’international et 29 autres à travers le territoire national.
Par ailleurs, dans le cadre du
renouvèlement d’une partie de la flotte, la compagnie aérienne nationale a
annoncé avoir réceptionné samedi 15 octobre, un nouvel avion de marque
américaine Boeing.
Un Boeing 737-800
vient ainsi renforcer la flotte d’Air Algérie
Ce nouvel aéronef a déjà fait des vols de
test les 6 et 10 octobre derniers à Seattle, aux Etats-Unis, avant d'atterrir
cette semaine sur le tarmac de l'aéroport de
Houari Boumediène à Alger. Il s’agit du
26e appareil de ce type livré par le constructeur américain basé à Seattle. La
compagnie Air Algérie en attend 7 autres, tous construits au format « Boeing
Sky Interior », avec une cabine plus spacieuse. Dans ce même registre, M.
Bouderbala précisera que « l’achat d’appareils ne se fera plus en cash comme
auparavant, mais par le biais du leasing ou de financements extérieurs ».
Aussi, en avril dernier, Air Algérie
avait réceptionné un nouvel avion de type Boeing 737-800 de dernière
génération.
Cet appareil moyen-courrier dispose d’une
capacité totale de 164 places (148 sièges en classe économique et 16 en classe
affaire). Pour rappel, la compagnie aérienne a prévu dans son plan de
déploiement, de lancer entre 2018 et 2025 un nouveau programme d'acquisition
d'une quarantaine d'avions pour renforcer essentiellement ses destinations long
courrier.
Ces acquisitions
seront effectuées sous différentes formes de financement telles que le leasing.
La première
partie de ce programme sera réalisée entre 2018 et 2020 durant laquelle quatre
appareils seront réceptionnés rien qu'en 2018, tandis que la seconde phase sera
effectuée entre 2020 et 2025. Ainsi, à travers ce programme, Air Algérie compte
augmenter sa flotte à une centaine d'appareils contre une soixantaine actuellement,
dont 75% sont composés d'avions moyen courrier.
Global
Motors industrie : Le H350, assemblé en Algérie, sort de l’usine
Source
: El Watan
Global Motors Industries (GMI),
représentant exclusif de la marque Hyundai Truck & Bus en Algérie, a
présenté son nouveau modèle Hyundai, le H350, assemblé en Algérie, dans son
usine de montage de camions et de bus à Batna.
C’était vendredi dernier, lors d’une
cérémonie qui s’est tenue à l’hôtel Hilton (Alger) en présence d’une délégation
officielle, du vice-président de Hyundai Motors Company (HMC) et de ses
partenaires.
Les responsables de GMI ont rappelé lors
de cet événement le plan de déploiement de la société, qui a nécessité un
investissement majeur, visant à créer de nouveaux emplois et assurer un transfert
de technologie et de savoir-faire vers l’Algérie. Cela tout en rappelant
l’encouragement du gouvernement à poursuivre et à intensifier cet
investissement. L’usine, qui emploie actuellement 200 personnes, devrait
atteindre un taux d’intégration de 40% d ici 2020, année où les responsables de
GMI visent à atteindre 400 travailleurs.
De nouveaux
agents de distribution
Par ailleurs, GMI a lancé le plan de développement de son réseau de
distribution et sa présence sur le territoire national, à travers l’ouverture
de nouveaux points de service, chargés de la vente et du service après-vente
des véhicules Hyundai Truck & Bus. Ce plan de développement se poursuivra
jusqu’à la couverture effective de l’ensemble du territoire national. GMI
souhaite ainsi s’inscrire comme acteur incontournable du marché automobile
algérien. L’usine d’assemblage de véhicules Hyundai Truck & Bus, dans la
wilaya de Batna, a été inaugurée en juin dernier. Plusieurs modèles sont déjà
assemblés dans cette usine et
disponibles à la commercialisation par la
société GMI, dont les modèles : HD35, HD65, HD72, HD120, HD 170, Xcient, HD450,
HD700, HD1000 et HD 600, mais aussi les modèles Universe, County, Aero Town,
Unicity.
Pour ce qui est du nouveau modèle H350,
qui a été lancé, il a été conçu pour s’adapter à divers marchés, dont le marché
algérien. Au cours de son développement, les ingénieurs de Hyundai se sont
concentrés sur six domaines-clés que sont : l’efficacité, la qualité, la
polyvalence, la sécurité, la fiabilité et les performances. Les performances
développées par le H350 sont justement un point essentiel recherché par ses
concepteurs. Son moteur de 2,5 litres diesel Common rail suralimenté, développe
une puissance de 150 chevaux, avec une capacité de charge utile de 1,5 tonne et
de 14 places en version minibus. Le H350 est doté d’une série d’équipements de
sécurité répondant aux besoins de tous les types de conducteurs.
REGIONS
Bouira
: Coup d’envoi de la campagne labours-semailles
Source
: Le Soir d’Algérie
C’est hier lundi, jour coïncidant avec la
célébration des événements du 17 Octobre 1961 que le coup d’envoi de la
campagne labours semailles a été donné par le wali depuis la ferme Boucheraine
d’El Esnam où une foire agricole a été organisée pour la circonstance.
Une foire qui a été l’occasion pour le nouveau wali, Mouloud Chérifi,
d’avoir une idée assez exhaustive du monde agricole, ses avancées et ses
insuffisances. Une occasion également pour les exposants, des agriculteurs
venus de toute la wilaya, d'être en contact direct avec le wali afin de lui
exposer les problèmes auxquels ils font
face. Cela étant et pour revenir à la campagne labours-semailles, ce
sont officiellement quelque 67 748 hectares de terres agricoles qui sont prévus
pour cette saison, destinés pour le blé dur avec 39 286 hectares ; le blé
tendre avec 8 425 ha ; l’orge avec 18 366 ha et enfin, l’avoine avec 1 671 hectares.
Pour les moyens mobilisés et sachant que la semence est largement disponible au
niveau de la CCLS de Bouira tant pour le blé dur et le blé tendre que pour
l’orge, et où l’opération a déjà commencé avec la vente de ses produits aux
céréaliculteurs à travers un guichet unique installé au niveau de la CCLS de
Bouira et à travers ses trois autres antennes de Sour-El-Ghozlane, Aïn Bessem
et Bordj-Okhris, il y a également la mobilisation des matériels agricoles avec
3 393 tracteurs, 2 022 charrues, 1 646 cowercroop, 390 cultivateurs à dents,
160 rouleaux, 242 semoirs, 213 épandeurs d’engrais, 1 713 remorques et enfin,
587 kits d’irrigations des céréales ; des kits indispensables surtout pendant
certaines périodes de décembre mais surtout d’avril, quand les pluies se font
désirer et où l’épi est à un stade crucial de croissance.
Pour rappel, la wilaya de Bouira qui est
classée à vocation agricole dispose de 189 960 hectares de superficie agricole
sur un total de 445 434 hectares. La superficie irrigable est de 28 131
hectares alors que pour le moment et avec les transferts des eaux pour le
plateau d’El-Esnam depuis le barrage de Tilesdit, et en attendant l’irrigation
de la vallée du Sahel toujours depuis le barrage de Tilesdit, une irrigation
qui devra intervenir au courant de l’année 2017 et avec le système gravitaire,
la superficie irriguée actuelle est de 15 472 hectares. Il faut rappeler
également que, outre le barrage de Tilesdit d’une capacité de 165 millions m3
et qui irrigue le plateau d’El Esnam et prochainement la vallée du Sahel de
part et d’autre, il y a également le barrage Lekehel d’Aïn Bessem d’une
capacité de 35 millions de m3 et qui irrigue le plateau des Arribs, mais
également le grand barrage de Koudiat Asserdoune, le
deuxième plus grand barrage d’Algérie avec 650 millions m3 et dont les
transferts, si un jour l’Etat venait à le décider, pourront irriguer plus de 5
000 hectares dans la région de Dirah ; une région qui pourra devenir, selon
l’expression d’un expert agricole, la Biskra du nord, surtout dans la
plasticulture. Signalons que lors de cette foire agricole, des produits
agricoles fabriqués dans la wilaya de Bouira, du matériel agricole pour
l'agriculture, la cuniculture, mais aussi l’introduction de la technique du
fourrage vert hydroponique qui vient d’être introduite par un jeune éleveur
bovin d’El Adjiba, ont attiré l’attention des visiteurs qui ont été
agréablement surpris, mais aussi intéressés par cette technique qui pourra à
l’avenir, si ce jeune éleveur est encouragé , bénéficier aux autres éleveurs.
Une technique qui, d’après cet éleveur, augmente la production de lait chez la
vache de 50% quand le prix de revient de son alimentation journalière baisse en
faisant l'économie des fourrages verts en pleine nature utilisés jusque-là et
qui coûtent très cher.