REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 25 OCTOBRE 2016
Mardi,
25. Octobre 2016
SOMMAIRE
Marché & Economie.................................................................................................................. 2
M. Sellal reçoit le secrétaire d’État espagnol aux
Affaires étrangères................................. 2
Energies renouvelables : valoriser nos ressources................................................................. 2
Artisanat : Une plate-forme pour l’exportation...................................................................... 3
M. Ould Ali à El-Oued : L’importance de l’investissement
privé........................................... 3
Forum économique américain centré sur les pays du
Maghreb et l’Algérie en décembre.. 4
Déficit commercial de plus de 15 milliards de dollars
sur les 9 premiers mois.................... 5
Commerce.................................................................................................................................. 5
Le premier véhicule utilitaire sortira de l’usine
algéro-turque en février 2017................... 5
L’ECMA s’engage dans une joint-venture avec des
Italiens................................................... 5
Transactions & Contrats........................................................................................................... 6
Al Salam Bank lance le e-paiement........................................................................................ 6
Régions....................................................................................................................................... 7
Aïn-Temouchent: Les céréaliers appelés à utiliser
l'irrigation d'appoint.............................. 7
Ténès: L'activité du port en baisse.......................................................................................... 7
M. Sellal reçoit le secrétaire d’État espagnol aux Affaires
étrangères
Source
: Moudjahid
Le Premier
ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu le secrétaire d'État espagnol aux Affaires
étrangères, Ignacio Ybanez, indique un communiqué des services du Premier
ministre.
Les deux
parties ont procédé, lors de cette audience, à «l'évaluation de l'ensemble des
relations bilatérales, dans le sillage de la 6e Réunion de haut niveau
algéro-espagnole, tenue le 21 juillet 2016 à Madrid, en application du Traité
d'amitié, de bon voisinage et de coopération signé entre les deux pays, le 8
octobre 2002 à Madrid», précise-t-on de même source. Au cours de l'entrevue,
«il a été affirmé la volonté de consolider les relations économiques, notamment
dans les secteurs des infrastructures, des énergies renouvelables et du
tourisme», ajoute le communiqué. Par ailleurs, la rencontre «a permis d'aborder
les questions régionales et internationales d'intérêt commun». L'audience s'est
déroulée en présence du ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine
et de la Ligue des États arabes, Abdelkader Messahel.
M.
Messahel : Aprofondissement du dialogue
Le ministre
des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des États arabes,
Abdelkader Messahel, a reçu, à Alger, le secrétaire d'État espagnol aux
Affaires étrangères, Ignacio Ybanez.
La
rencontre s'est déroulée au siège du ministère des Affaires étrangères.
Le
responsable espagnol est en visite de travail de deux jours en Algérie, à
l'invitation de M. Messahel, dans le cadre des consultations politiques
régulières existant entre les deux pays.
Elle
permettra, outre la poursuite et l'approfondissement du dialogue politique
entre l'Algérie et l'Espagne, de procéder à une évaluation globale de
l'ensemble des relations bilatérales.
Les
entretiens donneront lieu, également, à un échange de vues sur les questions
régionales et internationales d'intérêt commun, notamment la situation en
Libye, au Mali, la question du Sahara occidental, la situation au
Proche-Orient, la lutte contre le terrorisme et la question de la migration.
Energies renouvelables : valoriser nos ressources
Source
: El Moudjahid
«D’ici la
fin de l’année, l’Algérie comptera une capacité de 343 MW répartis à travers 14
wilayas. Actuellement, 16 centrales d’une capacité de 195 W sont déjà
fonctionnelles et injectent de l’énergie d’origine renouvelable dans le réseau,
six autres le seront dans les prochaines semaines», a révélé le ministre de l’Énergie,
Noureddine Boutarfa, dans son allocution, à l’occasion de l’inauguration de la
septième édition du Salon des énergies renouvelables et propres, et du
développement durable ERA, et ce en présence du ministre des Ressources en eau
et de l'Environnement, Abdelkader Ouali.
M.
Boutarfa, a souligné, par ailleurs, que ces capacités réalisées grâce à ce
nouveau programme ont permis à son département «d’identifier les contraintes et
les
défis qui pourraient se
dresser devant le développement des énergies renouvelables à grande échelle,
rappelant la mise en place par le gouvernement d’un Fonds national pour la
maîtrise de l’énergie, les énergies renouvelables et la cogénération alimenté
annuellement à hauteur de 1% de la redevance pétrolière». Mettant en exergue l’importance
de cet événement, le ministre a rappelé qu’il se tient dans une conjoncture
marquée par une forte mobilisation à l’échelle nationale et mondiale, à la
fois, en faveur de la promotion des énergies renouvelables propres et du
développement durable auxquels tout le monde aspire. «Ce Salon revêt un intérêt
certain pour le secteur de l’Energie, mais aussi pour toute l’économie
nationale» a-t-il dit. Evoquant la relation directe entre le développement des
énergies renouvelables et la préservation de l’environnement, M. Abdelkader
Ouali a indiqué que le gouvernement fait du renouvellement des énergies, l’un
des chantiers de base pour la transition économique, avant de souligner l’intérêt
qu’accorde l’Etat à la préservation de l’environnement, «il est important de
rappeler ici que l’Algérie est l’un des rares pays au monde ayant
constitutionnalisé la préservation de l’environnement et des ressources en eau»
dira le ministre.
100.000
hectares de superficies agricoles peuvent d’être irriguées par les eaux usées
traitées
Le premier
responsable du secteur de l’environnement a évoqué, en outre, la nécessité de
promouvoir l’industrie du recyclage devant profiter à tous les secteurs d’activité,
notamment celui des déchets ménagers et des eaux usées, expliquant que pas
moins de 100.000 hectares de superficies agricoles peuvent d’être irriguées par
les eaux usées traitées et recyclées. Le ministre a, par ailleurs, insisté sur
l’importance de la promotion de la culture de l’environnement dans le
quotidien du citoyen,
notamment l’enfant scolarisé, précisant que conformément aux directives du
Président de la République et du Premier ministre, une réflexion est engagée
actuellement afin que cette culture passe progressivement de l’action de
sensibilisation à l’enseignement au niveau des établissements éducatifs. «L’acte
de préservation de l’environnement relève, avant tout, du civisme » a-t-il dit.
Concernant le programme national de développement des énergies renouvelables,
il a réaffirmé « la détermination du gouvernement à faire des vingt prochaines
années, l’ère du déploiement des énergies durables pour le pays». Ce plan
national, rappelle-t-il, prévoit une production de 47 à 51 TWH à l’horizon
2030, dont plus de 9 TWH ,soit une capacité totalisant 4500 MW, devraient être
installés d’ici 2020. Dans le même registre, il a indiqué que la stratégie de
mise en œuvre de ce programme repose sur deux composantes, l’une énergétique et
l’autre industrielle. Cela, explique t -il, «vise d’une part, à contribuer à la
préservation de nos réserves fossiles non renouvelables et, plus globalement, à
protéger l’environnement et d’autre part, à l’émergence d’une industrie
nationale du renouvelable qui favorisera la transition énergétique et une
économie durable»
L’industrie nationale fortement représentée
Cette
septième édition a ouvert, ses portes, hier, en présence de deux ministres des
secteurs directement concernés par la thématique de cet événement, à savoir l’Environnement
et l’Energie. Cette année, les entreprises nationales sont fortement
représentées, notamment à travers les deux leaders du secteur de l’énergie ,
Sonatrach et Sonelgaz, avec 10 filiales chacune ainsi que 12 organismes
relevant du ministère des Ressources en eau et de l'Environnement. L’industrie
nationale participe, aussi, en force , parmi les
exposants,
le Groupe Condor, le Groupe Kherbouche, Mekenergie, ACG, ENIE. Le domaine de la
recherche scientifique est, quant à lui, représenté par CRTSE, CDER,
l'université Mohamed Boudiaf, l’ USTO. L’on note, également, la participation
des jeunes entrepreneurs à travers 6 micro-entreprises créées dans le cadre du
dispositif de l’ANSEJ. Pour ce qui est de la partie étrangère, l’on note la
présence de 5 entreprises chinoises, 7 entreprises et opérateurs français, 2
entreprises allemandes, une entreprise maltaise, une entreprise néerlandaise et
une entreprise polonaise. Les organisateurs du salon misent, cette année, sur
6.000 visiteurs durant les trois jours de l’évènement. Outre les deux ministres
et les autorités locales, les deux PDG de Sontarach et Sonelgaz ont assisté à
la cérémonie d’inauguration de l’ERA 2016.
Artisanat : Une plate-forme pour l’exportation
Source
: El Moudjahid
La ministre
déléguée chargée de l'Artisanat, Aïcha Tagabou a indiqué, à Alger, que son
département préparait une plate-forme pour exporter les produits algériens de
l'artisanat à l'étranger.
A
l'ouverture des travaux d'un colloque de formation au profit des artisans
membres de l'assemblée générale de la Chambre nationale de l'artisanat et des
métiers (CNAM), Mme Tagabou a indiqué qu'une centaine d'artisans prendront part
à la manifestation Global village Dubaï (village mondial) et au festival Cheikh
Zayed à Abu Dhabi, étant deux marchés internationaux prometteurs, soulignant
son souci d'honorer l'Algérie dans ces deux manifestations et de conclure des
marchés. Elle a rappelé que le prix national des activités de l'artisanat sera
organisé. Mme Tagabou a indiqué
avoir donné
des orientations aux responsables concernés au niveau des wilayas pour assurer
des espaces permanents pour l'exposition et la vente des produits artisanaux et
lancer un projet de coopération et de partenariat entre les artisans du Sud,
des Hauts plateaux et des régions éloignées en matière de commercialisation et
de formation.
M. Ould Ali à El-Oued : L’importance de l’investissement
privé
Source
: El Moudjahid
Le ministre de la Jeunesse
et des Sports, El-Hadi Ould Ali, a mis en valeur, hier à El-Oued, l’importance
de l’investissement privé dans la promotion des structures du secteur. «Les
investisseurs privés sont invités à contribuer au développement de la chaîne
des structures de la jeunesse et des sports, en vue de contribuer à la
promotion et la dynamisation du secteur», a affirmé M. Ould Ali, lors de l’inspection
de structures du secteur, dans le cadre de sa visite d’une journée dans la
wilaya d’El-Oued. Le ministre a, à ce titre, indiqué qu’un décret vient d’être
promulgué par le gouvernement définissant et réglementant les procédures et
dispositions d’investissement en matière de réalisation des installations de la
jeunesse et des sports, pour «contribuer à la consolidation et la promotion des
activités juvéniles et sportives à travers le pays». M. Ould Ali a, en outre,
appelé les promoteurs concernés à coordonner avec les Assemblées élues locales,
APC et APW, et les autorités locales, pour mettre en forme les opérations
projetées dans le secteur de la jeunesse et des sports. Présidant une rencontre
à l’office du complexe omnisports d’El-Oued, en présence des présidents des
clubs sportifs, le ministre a fait part d’un projet de convention avec la
Fédération algérienne de football (FAF) portant
subventionnement
des clubs amateurs de la discipline, ajoutant que «des efforts sont déployés
pour la validation, par le ministère de tutelle, d’un programme visant à
soutenir ces clubs». Le ministre, qui s’est rendu dans la daïra de Guemmar où
il a inspecté une piscine semi-olympique, a mis l’accent sur la nécessaire
prise en charge de la discipline de natation, avant d’appeler à l’ouverture d’une
annexe du Centre national de médecine sportive. Un exposé succinct sur les
activités de la piscine, la situation des structures juvéniles et sportives
existantes dans la wilaya d’El-Oued, ainsi que les projets en cours de
réalisation, a été présenté à la délégation ministérielle. Poursuivant sa
tournée dans la wilaya, le ministre a inauguré, dans la commune de
Hassani-Abdelkrim, une salle omnisports de 1.000 places, avant de s’enquérir du
chantier d’une structure similaire, d’une capacité de 3.000 places, retenue
dans la commune du chef-lieu de la wilaya pour un financement de 600 millions
DA au titre du programme de soutien à la croissance économique. M. El-Hadi Ould
Ali a relevé que la wilaya d’El-Oued a bénéficié d’une enveloppe de 5 milliards
DA pour la concrétisation de 60 opérations de développement pour le secteur,
dont 38 opérations ont été réceptionnées. La visite du ministre dans la wilaya
d’El-Oued s’est poursuivie dans la commune d’El-Bayadha, au sud du chef -lieu
de wilaya, par l’inspection des chantiers d’une piscine semi-olympique et d’un
complexe sportif de proximité, avant de se rendre dans la commune d’Oued
El-Allenda, pour s’enquérir des projets d’un terrain d’athlétisme et d’une
auberge de jeunes. Le ministre de la Jeunesse et des Sports a, au terme de sa
tournée de travail, visité des expositions sur les activités du mouvement
associatif, organisées à l’Office des établissements de jeunes (ODEJ) d’El-Oued,
avant d’inaugurer une salle polyvalente dans la commune de Kouinine.
Forum économique américain centré sur les pays
du Maghreb et l’Algérie en décembre
Source
: APS
Le Think
Tank américain Center for Transatlantic Relations organisera les 5 et 6
décembre prochain à Washington un forum sur la promotion des relations
économiques entre les Etats Unis et les pays de la méditerranée, qui sera
particulièrement centré sur les pays du Maghreb.
La
rencontre qui sera tenue juste après les présidentielles américaines
constituera une opportunité pour ‘‘souligner l’importance de la région
méditerranéenne, dont les pays doivent exiger à l’avenir plus d’attention de la
nouvelle administration américaine’‘, a déclaré à l’APS Sacha Toperich maître
de recherches dans ce centre d’études basé à l’université John Hopkins à
Washington.
Le forum
qui sera organisé en partenariat avec la chambre de commerce américaine verra
la participation de tous les pays du Maghreb, de la Turquie, des Balkans, de
plusieurs organismes diplomatiques et gouvernementaux et de la communauté d’affaires
américaine, a indiqué Sacha Toperich, également directeur de l’initiative du
bassin méditerranéen au Center for Transatlantic Relations.
Elle
constituera également l'occasion de réaffirmer ‘‘le rôle de l’Algérie comme
nation leader en Afrique du Nord’‘, a ajouté cet universitaire, auteur de
plusieurs contributions publiées sur l’Algérie.
M. Toperich
a soutenu qu’il était important de faire connaître le potentiel économique de l’Algérie
aux
Etats-Unis
en multipliant les actions de communication à l’adresse des organismes
gouvernementaux et de la communauté d’affaire américaine.
L’universitaire
a reconnu l’énorme travail à mener en matière de communication pour mieux faire
connaître l’Algérie.
‘‘L’Algérie,
jeune Nation, qui a souffert des affres de l’occupation et de la décennie noire
a la chance maintenant de créer un avenir stable et prospère’‘, a déclaré M.
Toperich qui avait déjà appuyé dans plusieurs écrits parus dans la presse
américaine la réforme constitutionnelle mise en œuvre par l’Algérie.
Le Centre
américain pour les relations transatlantique, classé à Washington comme premier
Think Tank affilié à une université, pourrait contribuer à cet effort de
communication, a-t-il dit.
Ce pôle de
réflexion relevant de la prestigieuse université John Hopkins rassemble des
leaders et des personnalités de par le monde et apporte des réponses sur
différents sujets économiques et politiques internationaux, a-t-il tenu à
relever.
Il est
attendu, par ailleurs, la participation du Président du Forum algérien des
chefs d’entreprises (FCE), qui contribue à la promotion des relations de
partenariat entre l’Algérie et les Etats-Unis, a fait savoir M. Toperich.
Pour
rappel, le Think Tank américain avait déjà organisé en mai dernier un débat
dédié exclusivement aux défis et opportunités de l’Algérie ainsi qu’à son rôle
sécuritaire dans la région.
Déficit commercial de plus de 15 milliards de
dollars sur les 9 premiers mois
Source
: APS
Le déficit
commercial de l'Algérie a atteint 15,04 milliards de dollars (mds usd) sur les
neuf premiers mois de 2016, contre un déficit de 12,53 mds usd à la même
période de 2015, soit un creusement de déficit de 2,51 mds usd ( -20,03%) entre
les deux périodes, a appris lundi l'APS auprès des Douanes.
Les
exportations ont reculé à 20,04 mds usd contre 26,93 mds usd sur la même
période de 2015, soit une baisse de près de 6,9 mds usd (-25,57%), précise le
Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (Cnis).
Pour les
importations, elles se sont également réduites mais à un moindre rythme par
rapport à celui des exportations en s'établissant à 35,08 mds usd contre 39,46
mds usd, soit une baisse de près de 4,4 mds usd (-11,1%).
Les
exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 57% durant
les 9 premiers mois de 2016 contre 68% à la même période de 2015.
Les
exportations des hydrocarbures, qui ont représenté 93,73% du total des
exportations, ont été évaluées à 18,789 mds usd contre 25,489 mds usd à la même
période de 2015, en baisse de 6,7 mds usd (-26,3%).
Quant aux
exportations hors hydrocarbures, elles demeurent toujours faibles (6,27% du
volume global des exportations) et ont également reculé pour se chiffrer à 1,25
milliard usd contre 1,44 milliard usd (-13,31%) entre les deux périodes de
comparaison.
Pour ce qui
est des importations, tous les groupes de produits ont connu une baisse entre
début janvier et fin septembre de l'année en cours.
Sur les
35,08 mds usd d'importations enregistrées, un montant de 20,57 mds usd a été
payé par cash (58,65% des importations), soit un recul de 12% des règlements
par cash par rapport à la même période de 2015.
Les lignes
de crédit ont financé les importations à hauteur de 37,54% pour un montant de
13,17 mds usd (baisse de 11,76%), tandis que les comptes en devises propres ont
financé à hauteur de 3 millions usd contre 18 millions usd (baisse de 83,33%).
Le reste
des importations a été financé par le recours à d'autres moyens de paiements à
hauteur de 1,33 md usd (en hausse de 17,65%).
L'Italie et la Chine préservent leur statut de
premiers partenaires
Les cinq
premiers clients de l'Algérie, au cours des neuf premiers mois 2016, sont
l'Italie avec 3,8 mds usd (19,07% des exportations globales algériennes durant
cette période), suivie de l'Espagne avec 2,71 mds usd (13,5%), de la France
avec 2,24 mds usd (11,21%), des Etats-Unis avec 1,6 mds usd (8,22%) et du
Canada avec 1,06 mds usd (5,31%).
Quant aux
principaux fournisseurs de l'Algérie, la Chine est restée en tête avec 6,19 mds
usd (17,64% des importations globales algériennes entre janvier et septembre),
suivie de la France avec 3,66 mds usd (10,45%), de l'Italie avec 3,66 mds usd
(10,44%), de l'Espagne avec 2,72 mds usd (7,76%) et de l'Allemagne avec 2,15
mds usd (6,13%).
COMMERCE
Le premier véhicule utilitaire sortira de l’usine
algéro-turque en février 2017
Source
: Liberté
Le premier
véhicule utilitaire sortira de l’usine algéro-turque, implantée dans la zone
industrielle de Tamzoura, à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest du
chef-lieu de la wilaya d’Aïn Témouchent, à la mi-février 2017. L’information
est fournie par le chef du projet de montage des voitures. Le coût global de
cet investissement, qui s’étend sur une superficie de 34 hectares, est estimé à
8,243 milliards de dinars dont 4,5 sont alloués à l’unité de montage. “Nous
allons produire 120 000 véhicules au bout de trois ans. Nous avons un planning
prévisionnel de 7 mois de réalisation alors que la production sera lancée dès
le mois de février de l’année 2017”, rapporte notre interlocutrice, qui précise
que le taux d’intégration atteindra 40% au bout de la cinquième année,
conformément au cahier des charges. Ce projet créera 450 postes d’emploi au
bout du quinquennat. La main-d’œuvre locale sera formée in situ. Selon la même
responsable, à partir de la troisième année, les véhicules produits localement
seraient exportés vers certains pays africains.
L’ECMA
s’engage dans une joint-venture avec des Italiens
Source
: Liberté
L’ECMA est
une entreprise spécialisée dans la conception, la fabrication et la vente de
bennes à béton totalement adaptées aux besoins spécifiques des utilisateurs du
secteur du bâtiment (BTP).
Depuis
quelques mois, cette PME de 20 salariés, sise à Iryahen sur la route de l’aéroport
de Béjaïa, s’est engagée sur la voie d’une joint-venture avec une entreprise italienne
d’envergure internationale. Les Italiens, qui sont déjà présents en Algérie,
espèrent, avec cette solution sur mesure, s’implanter dans un projet à long
terme. D’où l’importance de ce partenariat avec cette PME locale qui a fait ses
preuves.
L’entreprise
s’est lancée tout récemment dans la fabrication de silos de centrales à béton
de 80 à 120 tonnes pour satisfaire un besoin réel dans le secteur des travaux
publics, qui est devenu crucial à la suite de la chute des prix du pétrole,
dira le patron de cette PME, Abassi Smaïl en l’occurrence. Il est technicien
supérieur en soudure et charpente métallique anciennement chef d’atelier et
contremaître à l’Unité grues de l’ENMPTP Béjaïa.
Il explique
que la nouvelle situation induite par la baisse des revenus pétroliers
contraint même les entreprises à favoriser la fabrication locale lorsqu’elle
existe en charpente métallique notamment. Le recours à l’importation étant
limité aux composants et parties électriques et électroniques indisponibles au
niveau national.
Son
entreprise emploie un effectif de 20 agents et réalise annuellement un chiffre
d’affaires de 30 000 000 (3 milliards de centimes) essentiellement avec les
entreprises nationales et privées activant dans le secteur du BTP.
Elle
fabrique annuellement à la commande une batterie de bennes à béton de
différents gabarits de 100 litres jusqu’à 2 000 litres. Et pour réduire à zéro
les stocks de matière première et de produits finis, l’entreprise
travaille à
flux tendu. Il s’agit de réduire les coûts et de minimiser/optimiser les
délais.
Il faut
dire que l’entreprise est implantée actuellement sur une superficie de 1 500
m2, qui restent très insuffisants pour les besoins de manutention, de stockage
et surtout pour les perspectives de développement avérées avec ces grands
groupes italiens avec lesquels l’entreprise est en pourparlers avancés pour la
création éventuelle de joint-ventures pour un transfert réel de technologie. L’entreprise,
qui est à l’étroit, dispose de 4 ateliers : peinture, préparation oxycoupage,
assemblage soudure et un atelier de rénovation de grues. Elle possède
actuellement un équipement financé dans le cadre de l’investissement, cofinancé
à 60% par la banque et à 40% sur fonds propres : c’est le cas de la rouleuse à
4 rouleaux pour les cônes, de la machine plasma pour oxycoupage au plasma, de
la cintreuse pour UPN cornières tubes et ronds.
Le souhait
du patron de cette PME qui intéresse les Italiens, c’est de bénéficier d’un
terrain dans le cadre du Calpiref dans la zone industrielle d’El-Kseur. Son
entreprise possède un savoir-faire technologique dans le secteur de la
charpente et de la construction métallique reconnu et confirmé avec de grandes
entreprises publiques, spécialisées dans les travaux publics et les grands
ouvrages d’art à l’instar de Cosider et Engeoa. C’est dire les potentialités de
cette PME.
TRANSACTIONS
& CONTRATS
Al Salam Bank
lance le e-paiement
Source
: El Watan
Après s’être
spécialisée, depuis sa création en 2008, dans le financement des entreprises
avec un
portefeuille
de 2500 clients, la banque islamique Al Salam Bank Algeria élargit ses offres
aux particuliers.
La
nouveauté, pour cette banque qui compte 22 actionnaires (capitaux en provenance
de plusieurs pays du Moyen-Orient) gérée par Nasser Haider, est le lancement du
paiement en ligne. Le 18 octobre, Al Salam a obtenu l’autorisation de la Banque
d’Algérie (BA) pour le lancement du service e-paiement intitulé «e-Amina». Un
produit dédié aux clients de la banque détenteurs d’une carte de paiement interbancaire
(CIB) Amina.
Cette offre
répond, selon Nasser Haider, qui a animé hier une conférence de presse aux
attentes de ses clients (4000 comptes particuliers) et contribue à promouvoir
le e-paiement en Algérie. Pour assurer ce service, l’établissement financier a
conclu des accords notamment avec les trois opérateurs de téléphonie mobile,
Tassili Airlines, Air Algérie et Seaal en attendant l’élargissement à d’autres
entreprises.
Au
programme de la banque, l’on compte aussi l’offre Al Salam Taysir pour pouvoir
acquérir un bien produit en Algérie. Ainsi, 196 dossiers ont été étudiés à la
faveur du retour du crédit à la consommation. Il est par ailleurs prévu pour
les clients Retail, la relance du crédit immobilier via Dar Al Salam avec des
modes de financement variés.
En matière
d’épargne, la banque de fructifier l’argent de ses clients corporate à travers
la formule Al Moudharaba à travers laquelle des rémunérations trimestrielles
sont distribuées pour les dépôts utilisés à des fins d’investissement. La même
possibilité est accordée aux détenteurs du livret d’épargne Oumniyati,
dont
la rémunération a atteint un taux moyen de 23,98% au troisième trimestre 2016.
Parallèlement,
si le total des dépôts a évolué de 39% entre septembre 2015 et septembre 2016,
le financement des entreprises a pratiquement stagné avec une hausse ne
dépassant les 2%. Au 30 septembre dernier, le montant a atteint 9 milliards de
dinars. Un résultat que M. Haider explique par la conjoncture économique
actuelle. «Nous essayons de placer les fonds de manière prudente. Nous avons
une politique sélective», note-t -il, relevant la nécessité d’étoffer le réseau
d’agences pour passer de sept (avec celle de Constantine en phase d’ouverture)
actuellement à 14 fin 2017.
La banque,
qui a reçu trois cas dans le cadre de la «mise en conformité fiscale
volontaire», travaille actuellement sur des propositions à soumettre au
ministère des Finances (à la demande de ce dernier) comme alternative à l’emprunt
obligataire (à l’image des titres d’investissement). «Je crois que les pouvoirs
publics étudient sérieusement le lancement des soukouk», précise
M. Haider.
REGIONS
Aïn-Temouchent:
Les céréaliers appelés à utiliser l'irrigation d'appoint
Source
: Le Quotidien d’Oran
L'agriculture
irriguée est inlassablement l'élément moteur d'une grande partie de la hausse
de la production céréalière ces dernières années. Lancée dans le cadre du
programme de développement de la céréaliculture, la pratique de l'irrigation
d'appoint pour l'amélioration des rendements et l'utilisation rationnelle des
ressources hydriques est plus que jamais
recommandée
aux fellahs de la wilaya d'Aïn-Temouchent. Les céréaliculteurs ont été
instruits à l'effet d'utiliser l'irrigation d'appoint pour faire face au manque
d'eau lié à la sécheresse. Les rendements les plus élevés obtenus par
l'irrigation sont nettement supérieurs à ceux obtenus dans l'agriculture
pluviale, encore plus à apport d'intrants.
Les services
agricoles de la wilaya d'Aïn-Temouchent, quant à eux, insistent sur le
nécessaire recours de la filière céréales à l'irrigation d'appoint par pivot
pour réduire les marges de fluctuation de la production. Tenant compte d'un
assolement biennal (céréales/jachère), une étude a dégagé, pour l'an 2019, une
superficie ciblant 2000 hectares à irriguer par le système économiseur d'eau.
Ce projet sera réalisable à partir des eaux superficielles (barrages, retenues
collinaires...) et souterraines. Les responsables de la DSA encouragent aussi
les agriculteurs à exploiter les ressources en eau disponibles pour
l'irrigation des céréales avec le recours au programme de soutien de l'État
dans ce domaine. Cette technique est vue comme une solution palliative à la
faible pluviométrie.
D'autre
part, on met l'accent sur la nécessité de respecter le schéma technique de la
culture des céréales, qui comprend l'acquisition de semences traitées et
d'intrants, le labour profond, la fertilisation du sol, le désherbage,
l'encadrement technique et autres procédés qui permettent d'accroître le
rendement et d'améliorer la qualité. A ce jour, ils seraient une centaine de
fellahs à avoir déposé aux 02 coopératives de céréales et de légumes secs
(CCLS) de la wilaya (Aïn-Temouchent et Hammam-Bouhadjar) des demandes pour
l'acquisition d'équipements d'irrigation dont bon nombre sont déjà mis en
exploitation.
Rappelons
que la campagne labours-semailles 2016-2017 a été lancée le 07 octobre dernier
à partir de l'institut technique moyen agricole spécialisé (ITMAS)
d'Aïn-Temouchent, par le wali Hamou Ahmed Touhami. L'événement qui a coïncidé
avec la 23ème Journée nationale de vulgarisation agricole, a vu aussi la BADR
décider de différer d'une année le remboursement des dettes contractées dans le
cadre du crédit RFIG par des fellahs notamment ceux des régions de M'lata et
Hammam-Bouhadjar, afin de leur permettre d'acquérir semences et autres
intrants. Ces mesures ont touché des agriculteurs dont les cultures ont été
frappées par la sécheresse.
Ténès:
L'activité du port en baisse
Source
: Le Quotidien d’Oran
Selon un
bilan établi par l'EPT (Entreprise portuaire de Ténès) concernant le trafic du
troisième trimestre de l'année en cours, celui-ci a régressé de -17,88% par
rapport à la même période de l'année 2015. Selon la direction du port, cette
régression s'est traduite par le traitement de près de 264.446 tonnes de
marchandises importées contre 322.008 t en 2015. Il faut dire que la
conjoncture économique actuelle influe négativement sur le trafic global du
port. En effet, si les produits métallurgiques, notamment le rond à béton,
représentaient, auparavant une part non négligeable des marchandises débarquées
au port de Ténès, ces derniers ont connu une baisse drastique : de 231.314 t au
3ème trimestre 2015 à 180.564 tonnes à la même période cette année. Cette
baisse résulte principalement du recul des importations depuis la mise en place
des licences et contingents d'importation.
La même
tendance de baisse a été enregistrée pour la période précitée (3ème trimestre
2016) où les produits agricoles et denrées alimentaires sont passés de 40.154
t à 23.602 t
(soit 41.22%) les produits pétroliers de 25.506 t à
14.095t (soit 44.71%), les engrais et produits chimiques de 8531
t à 1527 (soit 82.10%) et enfin les marchandises diverses de 5.681
t à 3.813 t (-32.89%).
A
noter que seuls les matériaux de construction (ciment et argile
kaolin/feldspath, ce dernier étant destiné à l'usine de céramique de Sidi
Akkacha) ont connu une progression puisque le volume importé est de 40.846
contre 10.821 t au 3ème trimestre 2015.
S'agissant
de la qualité du service, le port de Ténès demeure toujours aussi performant.
L'attente moyenne en rade est passée de 2,51 jours au 3ème trimestre 2015 à
2,14 jours au 3ème trimestre de l'année en cours, soit 0,37 jours de moins. Une
performance qui n'échappe pas aux opérateurs économiques, d'autant que le
séjour moyen à quai s'est stabilisé avec une légère hausse, 3,27 jours. En ce
qui concerne le nombre de navires enregistrés à l'entrée, on note une
diminution de l'ordre de -22%, soit 17 navires de moins par rapport à la même
période de l'année 2015.
Le bilan
conclut que le port de Ténès a connu durant le troisième trimestre de l'année
2016 une régression (-17,88%) du niveau de trafic par rapport à la même période
de l'exercice 2015. La structure du trafic reste inchangée avec une
prédominance des produits métallurgiques qui détiennent plus de 68% du trafic
global et demeurent le segment dominant de l'activité portuaire. Mais cette
catégorie de marchandises, notamment le rond à béton fait l'objet de
restriction en termes de volumes d'importation.
A
ce titre, le port de Ténès s'est engagé dans une démarche à l'effet de
diversifier son activité pour drainer d'autres types de marchandises, et donc
attirer
d'autres
clientèles qui activent dans l'importation et l'exportation des marchandises
diverses.
Selon le
nouveau PDG du port, M. Kouider Grabsia, «le port de Ténès maintiendra sa
dynamique de développement engagée depuis quelques années malgré une baisse en
tonnage de l'ensemble des produits à l'exception du ciment. Cette baisse est,
selon le PDG, due à des facteurs exogènes ayant trait notamment à la nouvelle
politique en matière de commerce extérieur.
Sur le plan
des chiffres M. Grabsia précise que la baisse est certes palpable mais n'entame
en rien la dynamique de développement et la stratégie mise en place par
l'entreprise. Soucieuse d'élargir sa gamme de services et d'améliorer ses
prestations, l'EPT ambitionne de développer le trafic par conteneurs.
Toutefois, l'acquisition d'équipements adaptés tels que les RTG (portiques),
les stackers, les spreaders et d'autres moyens de levage et de transport spécifiques
ainsi qu'un scanner sont nécessaires pour introduire ce genre d'activité au
port.