REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 08 JANVIER 2017
dimanche, 08. Janvier 2017
SOMMAIRE
Marché & Economie..........................................................................................................
2
Grande Mosquée d’Alger, M. Tebboune : «Le projet sera réceptionné fin
2017» .................. 2
La
capitale en 2016 : Un chantier ouvert ................................................................................ 2
Coopération algéro-britannique : L’éducation, une référence................................................ 3
Accord de l’Opep : Bouffée d’oxygène pour
le marché pétrolier ............................................ 3
Secteur public industriel : Stagnation de la production .......................................................... 4
Production de ciment : Une prévision
de 28 millions de tonnes pour 2017 ............................ 5
L’Algérie intensifie sa stratégie en
matière de transports en
commun .................................. 5
2017 sera
l’année de la sous-traitance ................................................................................... 6
L’Ansej lance une nouvelle application sur
son site Web, avant fin
janvier............................ 7
Transactions & Contrats .................................................................................................... 7
Tassili Airlines et l’Entmv combinent leur
billetterie ............................................................... 7
Régions............................................................................................................................. 8
In Salah : Des équipements en énergie solaire........................................................................
8
Nouvelles de Mascara, Campagne labours-semailles : Sillons prometteurs........................... 8
Nouvelles de Mascara, Oléiculture : Production record.......................................................... 8
Plus de 420 millions DA consacrés à l'aménagement des ZAC dans wilaya d’El Tarf ............. 9
Aïn-Témouchent: Lancement des travaux du
projet d'exploitation des ordures ménagères10
Un complexe avicole d’envergure régionale à Aïn Témouchent ........................................... 10
Tindouf : La nouvelle aérogare réceptionnée le premier semestre 2017.............................. 10
MARCHE & ECONOMIE
Grande Mos quée d’Alger,
M. Tebboune
:
«Le projet sera
réceptionné fin 2017»
Source : El Moudjahid
« Le projet de la
Grande mosquée connaît un
avancement remarquable, les gros œuvres au niveau de
ses différentes structures sont déjà achevés, Dar
Al- Qoraan, la bibliothèque, le centre culturel» tels sont, en
substance, les propos tenus
par le ministre de
l’Habitat, de l’Urbanisme et de la
Ville.
M. Abdelmadjid Tebboune qui s’est rendu sur place, hier, pour inspecter
et évaluer l’état d’avancement
des
travaux de cet imposant
ouvrage
dont la livraison devrait,
théoriquement, avoir lieu la
fin de l’année en cours, a fait savoir que le parachèvement des travaux du
gros
œuvre s’est déjà fait, tout en
affirmant que la salle
de
prière sera opérationnelle d'ici à la fin du premier
trimestre 2017 « le projet sera livré dans les délais fixés, ajoutant que les travaux avancent à une cadence rapide
« a souligné M. Tebboune.
Selon les explications données au ministre lors de cette
visite, le fameux minaret a atteint le
26e étage et
dépassé la hauteur de 225 mètres. La coupole qui
couvrira
la salle de prière —et qui a
été
réalisée en Chine— a été déjà placée après le mois de Ramadhan.
«Les travaux de réalisation de la salle de prière, des 37
étages du minaret et de la plupart des structures seront achevés et la fin
du
premier trimestre
2017», a rassuré
le ministre.
Selon le premier responsable du secteur,
les travaux d'ornement et de décoration seront confiés à un bureau
d'études international
spécialisé et réalisés par des
artisans algériens.
Pour les travaux de pose du marbre, M. Tebboune
a souligné que la
priorité sera accordée aux producteurs
nationaux, indiquant que les différents opérateurs locaux avaient convenu de partager les tâches et les quotas. Il a, dans ce cadre, salué la
coordination «sans
précédent», entre l'agence qui supervise le projet, la société chinoise
de
réalisation «China State
Construction Engineering Corporation
(CSCEC)» et le bureau d'études
français
«EGIS». Ce haut niveau de
coordination a permis un avancement notable des travaux.
Il a fait savoir que le coût du projet s'élève à 1,25 milliard de dollars contrairement aux chiffres
exagérés récemment avancés par certains
médias étrangers
qui avancent un
montant de 3 milliards de dollars.
S'étendant sur plus de
20
hectares, la Grande mosquée d'Alger, une des plus grandes au monde, compte une salle de prière de 20.000 m2, une esplanade
et un
minaret d'une hauteur de 267 m, une bibliothèque, un
centre culturel, Dar El Qoran, des jardins, un parking, des bâtiments administratifs, ainsi que des espaces
réservés à la restauration.
Les travaux de
cet édifice, troisième plus grande
mosquée au
monde après celles de la Mecque et de
Médine, ont été confiés à l'entreprise chinoise (CSCEC).
La
Grande mosquée d'Alger ambitionne de devenir un pôle attractif à vocation religieuse, culturelle et scientifique, alliant authenticité et modernité,
notamment à travers son cachet architectural
particulier.
La capitale en 2016 : Un chantier
ouvert
Source : El Moudjahid
2016 aura été pour la
wilaya d'Alger, l'année d'un chantier ouvert pour la réalisation
de
routes à double
voie, d'échangeurs et
d'extensions d'axes routiers pour une meilleure fluidité du trafic routier au
niveau
de
la capitale, et ce dans le cadre du Plan stratégique (2012-
2035). Dans cette optique, plus de 226 opérations d'aménagement routier (270 km) ont été réalisées cette
année dans la wilaya d'Alger, outre 30 projets de
dédoublement et 7 échangeurs.
Le programme du
réseau routier de la
Capitale porte sur
le développement
et l'entretien des infrastructures
et la
réalisation de nouveau projets pour renforcer les capacités, a indiqué le Directeur des travaux publics
de la wilaya d'Alger, Abderrahmane Rahmani, ajoutant que
la plupart de ces projets,
dont le taux d'avancement
dépasse les 60%, seront réceptionnés d'ici fin 2017. Une enveloppe de 500 millions
de
dinars a été débloquée
pour la rénovation des glissières de sécurité et leur
remplacement par des glissières en béton. En
2016, la wilaya
d'Alger a réceptionné deux trémies reliant le quartier de
Djenane Sfari (Birkhadem) à celui d’Ain Melha (Gué de Constantine) et un pont à
Réghaia
outre un élargissement de 3 m de la rocade Zeralda- Boudouaou-Boumerdès et une autre extension de la RN
1. Le même responsable a imputé les lenteurs enregistrées dans la finalisation
de
certains projets au problème d'indemnisation
des
propriétaires du
foncier concerné par
ces
projets.
80 milliards
DA
pour la rénovation et réception
prochaine de 30 projets routiers
La wilaya d'Alger réceptionnera en 2017 pas moins de
30 projets de dédoublement de routes et 07 échangeurs dont la réalisation a
nécessité un montant global de 80
milliards de dinars, outre des
ports et d'autres infrastructures,
a indiqué M. Rahmani. Pour assurer
la fluidité du trafic routier
à travers les différentes
communes, la
wilaya d'Alger a dégagé une enveloppe financière de 2 milliards de dinars pour la réfection et l'entretien des routes. Les travaux portent actuellement
sur deux principaux axes
en l'occurrence la rocade sud
reliant Zeralda Ouest à Réghaia Est et l'autoroute Est
reliant Alger centre à l'aéroport international Houari- Boumediene. Parmi ces projets, le Directeur des travaux publics a cité sept grands axes, notamment le dédoublement du chemin de wilaya 122 reliant Ain Taya-Réghaia-Ouled Moussa (Boumerdès) et du chemin de wilaya 121 reliant Ain Taya-Rouïba. Par ailleurs, les
travaux de dédoublement
du
chemin de wilaya 149
reliant Bordj El Bahri et Café Chergui vers la deuxième
rocade reliant l'aéroport à Zeralda et Réghaia et de la radiale reliant le tunnel de Oued
Ouchayah à Bachdjerrah vers Baraki et Baba Ali en direction de la RN
1, se poursuivent. La réception de ce tronçon permettra un accès facile à l'aéroport
en permettant aux usagers
de
la route du centre-ville de sortir, en un quart d'heure, vers Birtouta, la RN
1 et la rocade deux. Outre ces
projets, une autoroute est en cours de réalisation à l'extrême ouest d'Alger
reliant Tessala El Mardja- Douaouda
Marine-Zeralda transitant par
Oued
Mazafran, ce qui permettra une fluidité du trafic
routier en provenance du
Sud
d'Alger via la RN 1.
Une
assiette de 4.5 hectares a
été
récupérée, suite au relogement des habitants de l'ancien
bidonville El Remli, et a été consacrée à la réalisation d'un viaduc s'étendant sur une
distance de 1100 mètres
«actuellement en cours de réalisation», selon le directeur
des
travaux publics
de la wilaya d'Alger. Le projet transitant par
Oued El Harrach
et la voie ferrée de Gué de Constantine, permet de
désengorger le trafic
routier au niveau de la banlieue
est d'Alger, Selon le même responsable.
Coopération
algéro-britannique :
L’éducation, une réfé rence
Source : El Moudjahid
La coopération entre l’Algérie et la Grande-Bretagne
dans le domaine de l'éducation
se renforce à l’occasion
de
l’ouverture, hier au Lycée des
mathématiques de Kouba, de la première session de formation portant sur le développement des
compétences pédagogiques
des inspecteurs et autres cadres.
«Ce sera au total trois sessions destinées à plusieurs spécialités et dont la finalité est d’accompagner les
enseignants, améliorer leur rendement et contribuer au
développement de la langue anglaise»,
a expliqué Nouria Benghabrit. La ministre de l’Éducation nationale parle, à cet effet, de l’élaboration, à la fin de cette
formation, d’une base de
référence
de nos compétences et insiste, à
ce sujet, sur la formation
continue et l’importance de bénéficier
de
l’expertise internationale dont celle de la Grande-Bretagne qui n’est plus, selon elle, à prouver. «C’est une référence en
la matière, ce qui nous a poussés à solliciter nos amis
britanniques pour nous
aider
dans
cette entreprise.
Nous sommes convaincus que cette démarche sera
profitable pour le secteur eu égard
au niveau de compétence de l’enseignement au
Royaume-Uni»,
a-t- elle ajouté, en
évoquant la nécessité d’élargir
la coopération, notamment en matière de contenus des
programmes
et d'orientation
scolaire.
Nouria
Benghabrit estime, à propos de la formation continue,
que
celle-ci évolue «sans arrêt» et est le
«secret» de la
réussite de n’importe quel système éducatif. Elle voit en cette coopération algéro-britannique un «plus» pour
le secteur de l’Éducation nationale, et
assure que son département veille à définir les besoins en la matière,
comme il l’a fait dans cette convention de formation des inspecteurs. Tout en rappelant les réformes entreprises
depuis plusieurs années dans le but d’atteindre un
enseignement de qualité,
la
ministre considère qu’il est
urgent d’arriver à un
processus
d’enseignement de
base.
«D’un
côté, nous avons les nouveaux enseignants, des
jeunes qui ont besoin de formation et de mise à niveau.
De
l’autre, on a des anciens enseignants chevronnés qui traînent derrière eux une longue expérience. Pour cette catégorie, nous devons exploiter
comme
il se doit leurs
compétences», a-t-elle
noté
en présence de
l’ambassadeur britannique
à Alger. Ce dernier s’est dit heureux de cette coopération et assuré que la volonté
politique affichée par les
dirigeants des deux pays a fait la différence. «Le Président algérien
et notre Premier
ministre ont
clairement fait part de
leur volonté de hisser le niveau de coopération dans tous les domaines, notamment dans le secteur
de
l’éducation.
Preuve en est de cette dynamique, la visite effectuée par Mme Benghabrit au
Royaume-Uni
et,
tout dernièrement, la signature d’une convention pour le développement de
la langue anglaise», a-t-il indiqué, non
sans saluer les
efforts du gouvernement dans le secteur de l’éducation.
Accor d de l’Ope p : B ouff ée d’ox ygène
pour
le marché pétrolier
Source : El Moudjahid
Le Pdg de l’entreprise française dans l’industrie de l’énergie, Technip, Thierry Pilenko, a estimé que le dernier accord des pays
membres de l’Opep sur la réduction de leur
production est une «bouffée
d’oxygène» pour
le marché pétrolier, lui
donnant «une perspective de plancher».
«Cet accord donne au marché une perspective de
plancher (...) Pour le marché, c’est une bouffée d’oxygène», a affirmé, dans une interview au Figaro, le patron de Technip, en voie de fusion avec l’américain
FMC Technologies, pour former un géant mondial
de l'industrie du pétrole
et
du gaz. «Mais restons
prudents
: il faut encore que cet accord, valable pour six mois
seulement, soit effectivement appliqué», a-t-il dit, soulignant que le
marché du pétrole teste,
en ce moment et pour la première fois, un
«nouveau modèle». Il a expliqué qu’il devra évoluer entre le
plancher déterminé par la politique de l’Opep et
un plafond régulé par la production américaine, notant que
cette situation «inédite» peut créer de la volatilité. Dans
son
décryptage du marché de l’or noir, le Pdg de Technip
s’est dit «frappé» par la capacité de la
production
américaine de «repartir rapidement», relevant que si la
production
américaine a aujourd’hui une limite, «elle
n’est ni financière, ni géologique, ni technologique, mais
humaine». «Le secteur
a beaucoup
licencié, il n’est pas
sûr qu’il trouve toutes les compétences dont il a besoin
dans un marché américain proche du plein emploi», a-t-
il expliqué. Il pense que
ce nouvel ordre du marché
pétrolier, après
l’accord historique de l’Opep
soutenu
par
des pays producteurs non-Opep,
va relancer l’investissement
dans
le
secteur
qui avait
connu, en
2016, un arrêt, même si les études étaient finalisées à
90%. «Les entreprises restent concentrées sur leurs
cash-flow (une de leur
priorité durant la
baisse du marché),
mais
elles commencent
à regarder quels projets redémarrer», a-t-il expliqué, ajoutant qu’elles relancent «ceux qui peuvent repartir vite, avec un
retour
en cash-flow rapide».
M. Pilenko a
estimé que pour l’heure, «on sent qu’il
y a
un peu plus de sérénité, mais pas
encore d’enthousiasme dans le marché»,
exprimant sa satisfaction
de
voir que certains projets,
qui avaient été engagés
avant 2014, «vont
entrer en production».
«Nous restons dans un
état
de crise, et la priorité reste dans la
réduction des coûts», a-t-il
souligné, avertissant qu’il
va
falloir du temps pour redémarrer la
machine à
projets et à investissements.
Pour la
filière
parapétrolière, le
Pdg de Technip
préconise de «prolonger
les efforts, qui ont été
considérables depuis deux
ans
— on estime à un demi- million les suppressions d’emplois dans la filière — et ont engendré des baisses de coûts très importantes».
Hydrocarbures : hausse de la production en Algérie
La production globale des hydrocarbures a progressé au
3e trimestre de l'année 2016 par rapport à la même
période de 2015, à l'exception du
raffinage du pétrole
brut, a appris
l'APS auprès de l'Office national des
statistiques (ONS). Sur la période
allant entre juillet et
septembre 2016,
la production totale
des hydrocarbures a progressé de 1,4%, comparativement à la même période de 2015, alors qu'elle
avait reculé de
2,4% au deuxième trimestre 2016 par rapport au même trimestre de 2015.
Par
catégorie de production d'hydrocarbures,
celle du pétrole brut
et de gaz naturel
a augmenté de
3,6% au 3e trimestre 2016 (contre une hausse de 0,5% au 2e
trimestre). Concernant la
liquéfaction du gaz naturel, la production a grimpé de
0,2%, au
3e
trimestre de l'année écoulée, alors qu'elle
avait dégringolé de 20,7% au trimestre qui l'avait
précédé. Par contre, le raffinage de pétrole brut a connu des contre-performances au 3e trimestre
2016, en baissant de 6,1%, alors
qu'il avait connu une croissance positive de
5,3% au 2e trimestre 2016. En ce qui concerne la production
globale
des
hydrocarbures sur
les 9
premiers mois de 2016, elle a haussé de 0,8% par
rapport à la même période de 2015. Ainsi, de janvier à
septembre 2016, la production de pétrole brut et de gaz
naturel s'est accrue de 1,2%, tandis que le raffinage
de pétrole brut s'est amélioré de 1,1%.
Cependant, la liquéfaction de gaz naturel a baissé de
1,7% sur les 9 premiers mois
en raison de la forte chute de
cette
activité enregistrée au 2ème trimestre
(-
20,7%).
Secteur public industriel : Stagnation de la production
Source : El Moudjahid
La production industrielle du secteur public a enregistré
une
«relative stagnation» au troisième trimestre 2016 par rapport à la même période de 2015,
a appris
l'APS auprès de l'Office national des statistiques
(ONS). La variation
de l'indice
de la production
hors hydrocarbures a reculé de 0,5% alors
que
celle de l'indice des industries manufacturières a baissé de 0,2% entre
les deux périodes de comparaison. Un repli de la production a
été
constaté dans les secteurs des
Industries Sidérurgique, Métallique, Mécanique et
Electrique et Electronique «ISMMEE» (-6,2%), des Textiles-bonneterie-confection (-11,3%)
et des
Industries des cuirs et chaussures (-21,9%). Les secteurs qui ont connu une hausse de la production sont ceux du
Bois-liège-papier-imprimerie
(+28,9%), Agroalimentaire-tabacs-allumettes (+2,6%), Hydrocarbures (+1,4%), Mines et carrières (+0,6%),
Matériaux de
construction-céramique-verre (+6,3%),
Chimie-caoutchouc-plastique (+0,7%)
et Industries diverses (+1,6%). Au sein du secteur ISMMEE, les filières d'activités qui
ont connu un repli sont celles de fabrication des biens de consommation mécaniques (-
70,2%), de fabrication
des
biens d'équipement
mécanique (-35,1%), des industries
sidérurgiques-de transformation et fonte
et acier (-17,5%), de construction des véhicules industriels
(-16,8%),
de fabrication de mobilier
métallique (-12,2%),
de fabrication de biens intermédiaires métalliques, mécaniques et
électriques (-1,8%) et de fabrication de biens d'équipements métalliques (-0,4%). Par contre, les branches ISMMEE qui ont échappé à une baisse de la
production sont
celles de production et de
transformation de
métaux ferreux (+229,4%), de la mécanique de
précision pour équipement (+65,6%), de
fabrication de biens de consommation métalliques
(+11,7%), de fabrication
de
biens d'équipement électriques (+5,3%)
et de fabrication de biens de
consommation électriques (+0,3%). Pour les matériaux de construction, céramique et verre, la
fabrication de
produits en ciments et matières de construction divers a enregistré la plus forte hausse (+29,7%), suivie par l'industrie
des matériaux de construction et produits
rouges (+20,7%), l'industrie du
verre (+9,1%) et la fabrication des liants hydrauliques (+4,3%).
Dans la
branche «Bois, liège, papier et imprimerie», la
plus grande hausse de la production enregistrée au 3ème
trimestre est celle de l'industrie du liège (+57,2%), suivie
de
l'industrie de l'ameublement (+39,5%), la
fabrication
et la transformation
du papier (+30%) et la menuiserie
générale et biens intermédiaires en bois (+12%). S'agissant de la branche de l'agroalimentaire, tabacs et
allumettes, un recul a été enregistré dans l'industrie du
lait (-6%) et dans l'industrie
des
tabacs manufacturés et
allumettes (-16,3%),
tandis qu'une croissance a
été enregistrée dans le travail de grain (+14,7%).
Par ailleurs, la morosité a frappé l'activité de fabrication de
biens
intermédiaires et textiles (-11,8%) et des biens de
consommation textiles (-9,8%).
Production de ciment : Une
prévision de 28 millions
de
tonnes pour 2017
Source : El Moudjahid
La production du
ciment couvre, aujourd’hui,
la demande nationale, grâce
à l’entrée en production des cimenteries Biskra et Cilas et de l’extension de l’unité d’Aïn El-Kebira, soit une production additive de près de
6 millions
de
tonnes. Une prévision de 28 millions de
tonnes est retenue pour 2017.
L’Algérie
intensifie sa stratégie en matière de transports
en commun
Source : Maghreb Emergent
Selon des chiffres publiés
par la Banque Mondiale,
70% des Algériens vivent désormais dans des zones urbaines, contre 52% en 1990, faisant des transports en commun une priorité stratégique.
Une série de travaux d’expansion du métro d’Alger, qui
a fêté son cinquième anniversaire fin
octobre, compte parmi les
dernières initiatives mises
en place par le
gouvernement afin de
réduire les embouteillages dont
souffrent les grands centres urbains du pays.
Trois grands chantiers de prolongement du système de métro, deuxième
en Afrique du Nord après celui du Caire, et dont la construction a coûté 1,1 milliard d’euros, sont actuellement en
cours.
Le premier chantier prévoit un prolongement d’1,7 km de la ligne jusqu’à la Place des Martyrs, ce qui devrait permettre de multiplier par deux la fréquentation, qui passerait à 200 000 passagers par
jour
lorsque les travaux seront
achevés fin 2017 ; quant au second, un
nouveau
tronçon de 3,6 km entre Aïn Naâdja
et Baraki au sud du centre-ville, sa livraison devrait avoir lieu fin
2018. Enfin, un prolongement de 10 km entre El Harrach et l’Aéroport Houari Boumediene, dont les travaux ont
démarré en
2015, comporte la
construction de neuf
nouvelles stations d’ici fin 2019.
Ces projets
font suite à l’achèvement l’an dernier d’un projet de prolongement de 110 millions
d’euros qui a fait passer la longueur totale du parcours du métro de
9,5 à 13,5 km.
Résultats du métro
Selon des chiffres publiés
par la Banque Mondiale,
70% des Algériens vivent désormais dans des zones urbaines, contre 52% en 1990, faisant des transports en commun une priorité stratégique.
Si le transport automobile privé reste la
manière de se
déplacer
la plus répandue dans
le pays, les réseaux urbains
tels que le métro d’Alger attirent chaque année de plus en plus de voyageurs. La fréquentation du
système affiche une hausse constante, atteignant 100
000 passagers par jour en 2016, soit une hausse de 39% par rapport aux chiffres de
2014, selon le
Ministère des Transports.
Cette solide croissance a
contribué à
renforcer les
prévisions positives à moyen terme pour ce qui est des
résultats du métro, l’opérateur de ce dernier espérant
que
les prolongements de
la ligne aideront le
métro à atteindre son seuil
de rentabilité.
« Les recettes couvrent 60% des coûts d’exploitation, de maintenance et d’alimentation en énergie, » a déclaré Didier Lescouplé, Directeur Général de la société
exploitante du
métro, Régie Autonome des Transports
Parisiens El Djazaïr, filiale du groupe francais RATP, dans
les médias algériens fin mai. « Notre objectif, avec la mise
en place
des nouvelles extensions, la commercialisation de publicités, mais aussi l’installation
de
boutiques dans les stations, est de parvenir en 2020 à l’équilibre.
»
Réseaux de tram et de bus
Outre les
extensions du
réseau
de métro, d’autres
grands projets sont actuellement en cours de réalisation
dans le pays
dans le domaine des transports
en commun.
La construction
d’une nouvelle ligne de tramway à Sidi
Bel Abbès au nord-ouest du pays devrait prendre fin d’ici la fin
de
l’année, tandis que les chantiers des tramways d’Ouargla au
nord-est et de Mostaganem sur
la côte
méditerranéenne devraient
être achevés
en
2017. La ville de
Sétif au nord-est du pays devrait quant à elle voir sa
ligne de tram entrer en service en 2018 : selon les estimations, les travaux de la ligne, dont le parcours s’étend sur
18,2 km, avaient atteint un taux d’avancement de 50% à la mi-2016.
Alger et Oran bénéficient déjà d’un tramway,
tout comme Constantine, où une extension de 10 km
est actuellement en cours de construction, pour un coût de
34 milliards de dinars (288,3 millions
d’euros).
La création de lignes de bus à haut niveau de service
(BHNS) semble
également être
en perspective.
S’exprimant dans les
médias locaux au mois d’octobre, le Ministre des Travaux Publics et des Transports
Boudjema Talai a
annoncé des projets de mise
en place
d’un système
de
BHNS à Alger, financé hors budget de
l’Etat.
Selon M.Talai, le BHNS offrira les mêmes avantages que
les réseaux de métro et de tram existants en termes d’offre
de liaisons
et de fiabilité mais
à un coût au
kilomètre moins élevé. Une étude de faisabilité a déjà été lancée pour la réalisation d’une ligne BHNS pilote qui relierait
le centre de la
capitale à l’Aéroport Houari Boumediene.
Nouvelle autorité des transports urbains
Le renforcement
des politiques de transport
en commun et de transport urbain fait suite à l’annonce
par
le gouvernement
en 2015 du dernier plan
quinquennal de développement qui assignait un budget
de
832,7 milliards de dinars (7,2 milliards d’euros) à des projets
d’extension
et d’aménagement des infrastructures
jusqu’en 2019.
Malgré des recettes pétrolières à la
baisse, le gouvernement a
continué à accorder en priorité des
financements à des projets clés, mais il a
également commencé à se pencher sur l’amélioration des résultats
du
secteur des
transports par le biais de réformes structurelles.
En octobre, M.Talai a annoncé la création d’une autorité des transports urbains
qui sera initialement
chargée d’organiser les transports dans la seule ville d’Alger mais
qui
devrait à terme voir ses activités étendues à l’échelle
nationale.
La nouvelle entité supervisera les projets d’extension et
d’amélioration des infrastructures et des équipements
de
transport urbain, assurera une intégration des
moyens de transport urbains et régionaux et procèdera à la mise en
place d’un système de billet unique.
L’interopérabilité des
systèmes billettiques s’inscrit dans une stratégie de création d’un réseau de transport en commun intermodal à
Alger, où a été lancé en
2016 un abonnement mensuel permettant d’emprunter
les lignes de bus, de métro, de tram et de téléphérique pour
la somme de 2500 dinars (21,45 euros).
2017 sera l’année
de l a so us -traitance
Source : APS
Le ministre de l’Industrie et des
Mines, Abdeslam Bouchouareb, a déclaré
jeudi à Sétif que
‘‘l’année 2017
sera celle de la sous-traitance’’.
Le ministre a, à ce propos, rappelé les multiples mesures incitatives
de la loi de finances 2017 proposées aux
investisseurs
du
créneau de la
sous-traitance.
Lors de l’inspection à la zone industrielle de Sétif du
projet de construction d’une unité de production
de pneumatiques, le
ministre
a souligné que cette unité d’une capacité de production de deux (2) millions unités
par
an pour un marché
national de six (6) millions
d’unités ‘‘ permettra de
passer à la sous-traitance
destinée à l’industrie automobile’’.
M. Bouchouareb a affirmé que sa visite à cette unité vise
à l’appuyer et lui apporter tout le
soutien qui
lui
permettra d’atteindre dans le plus proche délai la phase
de
production et contribuer à la diversification
de l’économie et la réduction
de
la dépendance vis-à-vis
des
hydrocarbures.
Le ministre a révélé, en
outre, que l’Algérie s’auto-
suffira durant 2017 en phosphate et dirigera son surplus
vers
l’exportation notamment vers la Chine et l’Inde.
Concernant l’exportation
de
ciments, le ministre a
souligné que la
préparation est en cours en vue
d’aménager des plateformes à
cet
effet au niveau des
ports.
Il a également rappelé la décision du gouvernement
d’encourager l’investissement industriel
en vue de transformer l’Algérie d’ici
2019 en ‘‘pays émergent’’.
Le ministre a porté l’accent sur l’intérêt accordé par le
gouvernement pour la
prise en
charge
des
préoccupations des investisseurs
dont celles relatives
au foncier industriel avec la création de 22 zones
industrielles.
M. Bouchouareb a également fait état de récupération du foncier mis
à la
disposition des ‘‘faux’’ investisseurs n’ayant pas concrétisé leurs projets.
L’Ansej lance une no uvelle application sur
son site
Web, avant fin janvier
Source : Algérie Eco
Bonne nouvelle pour les postulants à l’Ansej : « ils
pourront désormais effectuer leurs demandes et suivre leurs dossiers par Internet et téléphones mobiles »,
a indiqué Slimane Boulekrinet, conseiller
du
directeur général de cet organisme à Guelma,
ce
jeudi.
Cela est possible dés que
cette Agence
« lancera, avant
fin janvier, de nouvelles
applications sur son site électronique », tient à préciser ce cadre, en
marge de
l’installation de la section
de
wilaya de la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs,
organisé à
la Maison de la culture
Abdelmadjid-Cheffai.
« Ces applications, poursuit-il, sont en
cours d’expérimentation, avant leur mises en service
et leur généralisation à l’échelle nationale.
Ils
permettront aux
jeunes moins de déplacement vers nos bureaux.».
Cette nouvelle application est, faut-il
le
rappeler, venue
en appoint de
l’opération
d’inscription en ligne lancée
en 2014.
Boulekrinet a, par ailleurs, ajouté que « les services proposés à travers le site Web de l’Agence permettront,
à terme, de créer un réseau de jeunes entrepreneurs
susceptible, à son
tour, de promouvoir les microentreprises, et de bâtir des liens
entre elles, empreints d’interactivité et d’échanges d’expérience. ».
Abordant les recouvrements, il a déclaré que, « 7 milliards de DA ont été générés des crédits alloués aux
jeunes pour
la création de microentreprises dans le
cadre du dispositif de l’Ansej, durant 2016. », estimant ce taux
"d’important et représentant plus du
double de
celui récupéré lors de l’exercice 2015, ce qui a permis de financer de nouveaux projets. ».
Pour sa
part, Kheireddine Hamel, président de la
fédération nationale des jeunes entrepreneurs a affirmé
que, « le bureau de la wilaya de Guelma est le deuxième
installé depuis l’agrément de la fédération le 17
décembre
2016, après celui d’Annaba le
2 janvier de
l’année en cours.
», indiquant que, « avant le premier
trimestre
2017, il est prévu, selon le Plan d’action de la
Fédération, l’’installation de bureaux à travers les 48
wilayas. »
Il a également précisé que « la Fédération œuvrera
à atténuer les difficultés rencontrées
par
les jeunes bénéficiaires de la création de micro entreprises dans le
cadre de l’Ansej et de la Caisse
nationale d’assurance contre le chômage (Cnac),
assurant que la fédération a
enregistré près de 30 000 demandes d’adhésion via le
site web ouvert pour
cette opération.
A souligner que le congrès de wilaya
de la fédération des jeunes entrepreneurs a vu la participation d’environ 500
investisseurs
et concepteurs de micro-entreprises, qui ont élu leur président à huis-clos.
TRANSACTIONS & CONTRATS
Tass ili Airlines et l’Entmv combinent leur
billetterie
Source : L’Econews
La compagnie de transport aérien Tassili Airlines (TAL)
et l'Entreprise nationale
de
transport maritime de
voyageurs
(Entmv) procéderont prochainement à
un protocole d’accord
combinant à la fois le l’aérien
et le
maritime.
En fait, en vertu de cet accord dans le domaine de la billetterie, les voyageurs qui veulent acheter un billet d'avion de TAL auront la possibilité de le faire également auprès des agences de l'Entmv et vice-versa, explique la
même source.
Selon une source de la Compagnie de Transport
aérien Tassili Airlines le
protocole d'accord
sera signé la semaine prochaine. Il est question, par
ailleurs, de présenter une étude de faisabilité sur
le transport des marchandises en
mode multimodal entre
TAL, Entmv et l'entreprise publique
de logistique de
transport (Logitrans, filiale de la
Société nationale
de transport routier de marchandises -SNTR-), précise la même source.
Pour rappel, la compagnie aérienne Tassili Airlines a procédé en novembre
2016 à la signature d’un protocole d’accord pour le transport de marchandises avec le Groupe public
de
transport routier de
marchandises Logitrans
Transport et Logistique. Logitrans se chargera ainsi de transporter les
marchandises depuis le fournisseur pour les ramener au pied des avions de TAL laquelle prendra le relais
pour les
acheminer à destination par voie aérienne. A travers ces techniques de transport multimodal, il s’agit d’assurer des avantages en termes de prix et de
délais. Ce qui
permet également au Groupe Logitrans de réaliser, dans
une première phase, le traitement annuel de 10
000
tonnes de marchandises.
REGIONS
In Salah : Des équipements en énergie solaire
Source : El Moudjahid
Une opération d’équipement en énergie solaire de puits pastoraux et de foggaras (système traditionnel de
distribution de l’eau) a été réalisée dans la
wilaya déléguée d'In Salah (750 km au nord de Tamanrasset), a-t-on appris des responsables de l’antenne régionale du Commissariat au développement de l’agriculture des régions
sahariennes (CDARS),
basé à Adrar.
Inscrite dans le
cadre de la généralisation des énergies renouvelables, cette opération permettra de répondre aux besoins des agriculteurs et autres éleveurs
en matière d’énergie, et
d'améliorer les conditions de vie
de
la population de la
région, a indiqué à l’APS
le responsable de cette institution.
Cette action
qui
avait ciblé les zones pastorales d’El- Manger, Hassi Milagh (commune de foggaret Ezzoua), Oued Lamghilak (commune d’Ingar), deux puits artésiens pour renforcer les foggaras, en plus d’une conduite d’eau vers les oasis, long de près de 12 km, dans la même
collectivité, a fait savoir Dahmane
Moumeni, joint par
téléphone depuis
In Salah.
L’opération d’équipement
de
ces puits pastoraux et les foggaras en moyens de pompage en utilisant l’énergie
solaire contribuera à la promotion de l’activité pastorale
dans la région, et l’amélioration
de
la distribution
de l’eau potable distribué par le système des foggaras, notamment
dans la commune d’Ingar.
Elle permettra également d’assurer un
approvisionnement régulier d’eau d’irrigation et pour la population nomade activant dans l’élevage
de
cheptel, a-t-on signalé.
Nouvelles de Mascara, Campagne labours- semailles
: Sillons prometteurs
Source : El Moudjahid
La campagne suit normalement son cours, enregistrant
133.000 ha labourés sur les 144.000 ha prévus. L’amélioration de la situation climatique a encouragé les fellahs à se mobiliser pour atteindre les objectifs tracés.
Tous les moyens humains et matériels
sont mis en place. La
DSA
insiste sur la formation des fellahs et de leurs enfants, et des directives concernant l’irrigation par les
nouvelles techniques sont données, en particulier pour les
fellahs exploitant les quatre périmètres
d’irrigation
de
Sig, Habra, Ghriss et de Kachout. Mascara, qui est un
pôle
agricole par excellence, doit s’investir
dans l’agriculture pour une
autosuffisance de
la région, et sa participation
à l’économie du
pays.
Sur les 312.000 ha
destinés a
l’agriculture, 47.000 ha sont irrigués, et malgré l’insuffisance de l’eau sur
le territoire de la wilaya, les superficies destinées aux
maraîchages ont augmenté, et la production en parallèle. Les
fellahs sont confrontés à certains problèmes comme l’érosion, le manque de
pluies,
les
constructions illicites qui continuent à dévorer les terres fertiles, les moyens de stockage pour l’ensemble des
produits agricoles et la main-d’œuvre qualifiée qui fait
également défaut.
La production céréalière connaît au
fil des ans une
courbe descendante à
cause de plusieurs facteurs, liés
essentiellement à la faible pluviométrie,
même si
la wilaya déploie des efforts considérables en matière de
mobilisation des ressources hydriques destinées
à l’irrigation agricole, une dotation rendue possible grâce
aux
efforts de construction des infrastructures de
captage et de mobilisation des ressources hydriques
pour les
besoins agricoles. Les infrastructures,
la situation des crédits de campagne «RFIG»,
le
dispositif
mis en place par les établissements bancaires,
l’évolution des productions agricoles et le classement
national de la wilaya, les
principales réalisations de
développement de l’investissement agricole, les actions
et les réalisations physiques et
les matériels
d’accompagnement,
le foncier agricole en zones de piémont, en montagne et en plaine, sont des questions toujours
d’actualité.
Ajoutons à cela le non-respect par les
cultivateurs du
processus technique
de la céréaliculture,
l’instabilité
des
conditions météorologiques et leur impact direct
sur la culture, la faiblesse de l’apport hydrique des
nappes phréatiques et des eaux souterraines destinées à l’irrigation régulière et continue des surfaces
agricoles, la vétusté du
matériel agricole, le non-renouvellement périodique et le
manque d’aires de stockage de
céréales.
Nouvelles de Mascara, Oléiculture : Production
record
Source : El Moudjahid
La wilaya a connu cette année une production d’olives qui se chiffre à 802.600 qx, grâce aux bonnes conditions
climatiques, en premier lieu, à l’entretien des vergers et au
manque de maladies, ensuite. Les fellahs continuent,
comme par le passé, à poser le problème de la
main- d’œuvre qualifiée dans ce créneau, comme ils posent également le
problème des unités de transformation et
de
réception des
olives
au niveau des localités
où l’oléiculture s’est améliorée.
La cueillette des olives augure d’une production remarquable au vu d’un certain nombre de facteurs liés
essentiellement aux conditions et aux moyens mis en œuvre par les services concernés, et tout indique que la
récolte de cette saison sera meilleure par rapport à celle de l’année écoulée dans la plaine de Sig, qui constitue la
plaque tournante de l’oléiculture dans la région, eu
égard aux quantités récoltées
et à la qualité gustative
des olives, une
région
connue pour
sa
variété,
la
«Sigoise», de renommée internationale, car
non
seulement elle est nourricière et riche
en vitamines,
mais
aussi elle mûrit sous un soleil et dans un climat des plus favorables. C’est le
cas
aussi dans les
oliveraies
d’Oggaz. Deux
régions oléicoles par
excellence
au sein desquelles
se trouve presque la totalité des oliveraies de
Mascara, soit une surface de 6.000 ha. On s’attend à une récolte estimée à plus de 90.000 quintaux, et ce grâce à plusieurs facteurs positifs, notamment
à l’absence de
maladies parasitaires qui affectent
la production oléicole
et diminuent le rendement à l’hectare dans
ce créneau agricole.
Aussi, le rendement des localités d’El-Alaimia et d’Oggaz
est excellent,
tant sur le plan qualitatif que quantitatif, ce qui constitue un
plus pour l’industrie agricole de la région, faisant ainsi tourner à plein régime les machines
de
toutes les conserveries, ainsi que les huileries, dont la majeure partie se trouve dans la ville de Sig, et dont le nombre est estimé à plus d'une centaine
d'entreprises (conserveries et huileries).
Toutefois, l’abondance de la production fait face au problème de
la main-d’œuvre, puisque le rendement moyen peut
atteindre plus de 46 quintaux à
l’hectare.
La production
attendue augure donc d’une meilleure place que celle réalisée l’an dernier où la wilaya a été
classée première à l’échelle
nationale dans
la production d’olives de table et
la deuxième
dans la production de toutes les variétés
d’olives.
La superficie totale est estimée à 15.950 ha dont 11.800 productifs. Le programme de relance a permis la mise en terre de plus 7.000
ha
d’oliviers à travers les communes d'Oued Taria,
de
Hache et de Tighennif.
Il est utile de rappeler,
à cet effet, l’impact positif des mesures incitatives en faveur de cette
culture, en particulier l'aide pour chaque plantation d’arbustes,
l’acquisition des engrais à 20% de leur prix, le renforcement
des
réseaux d’irrigation, ainsi que la mise en place de nouvelles
unités de conserverie, dont 30
nouvelles ayant bénéficié d’un soutien financier appréciable. On a relevé l’augmentation de la production de l’huile d’olive, qui a atteint 36.000
hectolitres/an, même si la préoccupation
majeure des oléiculteurs de Sig a trait
en grande partie au label de
l’huile de table la
«Sigoise».
Le manque de main-d’œuvre et son coût élevé,
en particulier les cueilleurs qui viennent des autres régions,
et qui se font rares, retardent quelque peu la campagne, comme cela a été le cas de l’année précédente, mais ces contraintes, nous a-t-on fait savoir, ne gênent en
rien l’augmentation de la production
oléicole, grâce à l’apport du périmètre irrigué de Sig, mis
en service tout
récemment. S’agissant des
prix, comparativement aux années précédentes, la fourchette indique un net recul, aussi bien pour
les olives de table (toutes variétés
confondues) que
celles dites dénoyautées, de
consommation dans las plats cuisinés, dans les 246 confiseries dont la plus grande partie se trouve à Sig et quelques-unes à Tighennif, Oued Taria
et à Mohammadia.
Les quantités
cueillies vont aussi aux huileries pour la fabrication de l’huile d’olive, néanmoins les prix affichés
pour ce produit dans le commerce est hors de portée pour les bourses
moyennes, et on impute aux coûts
élevés de fabrication, notamment ceux
liés aux charges de transformation du produit et aux moyens
énergétiques et outils de production et machines mis en place dans ce processus.
Le consommateur friand de cette huile diététique trouve que son prix est trop élevé,
en dépit de tous
les arguments avancés, et beaucoup
d’entre eux se rabattent sur une
huile
de mauvaise
qualité ou frelatée, vendue les jours de marché, compte tenu de son bas
prix.
Plus de 420 millions DA
consacrés à
l'aménagement des ZAC dans wi laya
d’El
Tarf
Source : Maghreb Emergent
Plus de 420
millions de dinars, ont été dégagés pour la concrétisation de
travaux d’aménagement
au niveau des zones d’activités commerciales (ZAC) de Zerizer et Matroha de la
wilaya d’El Tarf, a indiqué le chef de
l’exécutif local.
Intervenant lors de la
visite d’inspection effectuée, jeudi,
dans la ZAC
de
Zerizer, commune distante de 50 kilomètres du chef-lieu de wilaya,
Mohamed Lebka a détaillé que
cette enveloppe financière allouée permettra de dynamiser
la
cadence
des travaux
en cours dans cette zone.
Affirmant que des efforts sont déployés en matière d’investissement, il a ajouté que le parachèvement des
travaux d’aménagement du ZAC de
Zerizer devra permettre de lancer 20 projets
validés dans cette zone
avec
l’ambition de créer pas
moins de 680 emplois.
Quatre (4) lots sur les huit (8) concernés par des travaux
d’aménagement dans cette ZAC ont été achevés 100%, a expliqué, dans ce contexte, le directeur de l’énergie.
Il s’agit des lots portant sur le terrassement et la mise à niveau du sol ainsi que ceux de la voirie, de l’alimentation en eau potable (AEP) et du raccordement en gaz de ville.
La dernière
phase porte, a ajouté Khelifa
Mourad, sur le
raccordement au réseau
de
téléphone, la réfection
de l’éclairage public, notamment.
Il est à signaler que huit
(8)
projets entreront
en phase d’exploitation avant la fin de l’année en cours, a précisé, dans ce contexte, le directeur local de l’industrie
Mustapha Zahlit, signalant que ces projets
portent,
entre autres, sur la réalisation d’une imprimerie, un abattoir, une unité de récupération de produits minéraux,
une
laiterie et une imprimerie dont le taux d’avancement
a atteint 90% et qui devra générer
23 emplois, a-t-on indiqué.
S’agissant des travaux en cours au niveau de la
ZAC
de Matroha, le chantier a atteint plus de 70% de taux
d’avancement.
Aïn-Témouchent: Lancement des travaux du projet d'exploitation des ordures
ménagères
Source : Le Soir d’Algérie
La petite localité d'El-Grayia dans la commune de Hassi-
El-Ghella a connu, hier, le
coup d'envoi du mégaprojet d'exploitation des
ordures ménagères
et
dures.
Le projet dont le bénéficiaire n'est autre que le Jordanien
Ahmed Chedjrari devra
être mis en marche dans huit mois, en commençant par l'opération de tri des ordures.
Pour rappel, le coût de ce projet est estimé à 244 milliards de centimes, il est implanté sur une superficie de 5 hectares, il pourra
traiter plus de 500 tonnes d'ordures par jour comme première phase pour arriver
graduellement à 1 200 tonnes, selon les responsables de ce projet.
D'après ces derniers, ce projet devra donner une valeur ajoutée et sera une source de rentes économiques ainsi
qu'un moyen de production des
énergies selon le propriétaire du projet M. Chedjrari qui
dira qu'il va commencer d'abord par traiter les
ordures agricoles pour les transformer
en engrais, il ajoutera
qu'il va utiliser
la technologie allemande
qui
n'aura aucune incidence sur
l'environnement
ni en matière d'odeurs nauséabondes ni
en gaz toxiques.
Le
projet devra garantir 200 postes d'emploi aux
jeunes de la localité, ce qui ouvrira un bel avenir et réduira le taux de chômage. A
signaler que les responsables en
charge de ce projet vont organiser des sessions de formation et de
qualification au profit des jeunes qui
seront recrutés dans le domaine du tri manuel
et
technique.
Un complexe avicole d’envergure régionale
à Aïn Témouchent
Source : Liberté
Hassasna, petite commune à vocation agricole (rattachée à la daïra de Hammam Bou-Hadjar, dans la wilaya
d’Aïn Témouchent), sortira
assurément de sa
léthargie, l’été prochain, dès la mise en exploitation
d’un important complexe avicole d’envergure régionale,
qui sera réalisé par
des
opérateurs privés.
Dès lors, la
municipalité pourra prétendre à une plus
grande
aisance financière
par le truchement des
recettes fiscales
générées par ce site.
Selon
nos informations, le taux de réalisation du projet avoisine les 80%. Sa capacité de production est évaluée à 270
000 œufs/jour (le même nombre de poules pondeuses), soit une production annuelle avoisinant les 50 millions
d’œufs. Composé d’une série de
bâtiments équipés,
dont trois hangars, une chaîne complète de production,
une
chaîne d’alimentation, un
couvoir, une administration, des vestiaires et un restaurant réservé au personnel, le site devrait employer
quelque 200
travailleurs, avec une grande proportion de femmes.
Il sera livré, avec l’ensemble de ses installations, vers la fin du premier semestre ou, au plus tard, au mois
de
juillet prochain, a-t-on appris.
Tindouf : La nouvelle aérogare
réceptionnée le premier semestre 2017
Source : Liberté
La nouvelle aérogare
de l’aéroport de Tindouf sera réceptionnée durant le premier semestre de
2017, a-t-
on
appris des responsables du secteur des transports.
Retenue au titre des travaux d’aménagement
et d’extension de l’aéroport Commandant-Farradj
de
Tindouf, d’une capacité d’accueil
annuelle de près de
100 000 passagers, cette nouvelle structure aéroportuaire est vaste de 5 000 m2, a précisé le directeur des transports de Tindouf, Mehdi Mellakh. Une enveloppe de 80 millions de dinars a été consacrée à la réalisation d’une série d’opérations au niveau de la future aérogare, consistant notamment en la mise en place des équipements techniques nécessaires et la réalisation de l’aménagement extérieur, pour être livrée dans les quatre mois prochains, a-t-il ajouté.
L’ancienne aérogare devra faire objet de travaux de restauration une fois la nouvelle structure similaire mise en exploitation permettant de prendre en charge le flux des passagers aux destinations intérieures et extérieures, a indiqué ce responsable.