REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 18 JANVIER 2017
dimanche, 18. Décembre 2016
SOMMAIRE
Marché & Economie..........................................................................................................
2
Salon
international de la datte de Biskra : À pleins
régimes................................................... 2
Importations des matériaux
de
construction
: Baisse de plus de 18% .................................... 2
Alnaft compte lancer
un
5e appel d’offres en 2017 : Pour
plus de découvertes..................... 3
Salon
AutoWest-2016
: Une vitrine de la production nationale ............................................. 3
Un appel d’offres pour
un mégaprojet solaire de 4.000
MW
sera lancé prochainement ...... 4
Les surfaces commerciales seront dotées de 10.000 TPE en 2017 .........................................
5
Le paiement par
téléphone mobile lancé en 2018 .................................................................. 5
Douanes : Un guide pour les exportateurs .............................................................................. 6
La
microentreprise moteur de l’économie .............................................................................. 6
Prix
du pétrole : Des banquiers
prédisent une tendance haussière ........................................
7
Commerce ........................................................................................................................ 8
Smartphones : LG Algérie renforce son positionnement dans le segment haut de gamme
... 8
La
production de Cital Annaba a atteint un taux d’intégration nationale de 30% ................. 8
MLA leasing tient toujours
à son entrée en bourse ................................................................ 9
KPMG “Guide Investir en Algérie 2016” .................................................................................. 9
Premier téléviseur
OLED Curved de Brandt Algérie............................................................... 10
MARCHE & ECONOMIE
Salon international de la datte
de Biskra
: À
pleins régimes
Source : El Moudjahid
Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdesslam Chelghoum, a présidé hier
à Biskra l’ouverture de la seconde édition du Salon
international de la datte en présence de diplomates de
27 pays dont les ambassadeurs d’Indonésie, d’Iran et du
Yémen.
Le ministre a
notamment
visité la grande exposition du
salon qui étale les diverses
variétés de dattes
molles et sèches dont la célèbre
Deglet Nour, Degla beidha,
Tandbouchet et leurs
dérivés (farines, miel, alcool, confiture) ainsi
que les produits industriels, des
engins agricoles et fertilisants utilisés en
phoéniciculture.
Organisée par la Chambre du commerce et de l’industrie
(CCI-Ziban), la Chambre algérienne du
commerce et de l’industrie (CACI)
et la Société algérienne des foires et exportations (SAFEX), la manifestation réunit des producteurs de datte de Biskra, d’Ouargla, d’El Oued et de Ghardaïa et industriels nationaux et étrangers, selon
les explications données au ministre. Espace
d’exposition de la grande
richesse de la production nationale de
dattes, le SIDAB met en contact direct les producteurs
de dattes, les distributeurs, les
exportateurs,
les industriels et les banques, a noté le
président de la
CCI-Ziban, Abdelmadjid Khobzi qui a estimé que cette rencontre sera bénéfique pour
la filière, l’attrait des investissements et le développement
des
activités agroalimentaires et d’exportation.
La wilaya de Biskra compte un patrimoine phoenicicole de
4,4 millions palmiers-dattiers dont la récolte de datte
2017 devra avoisiner les 4,35 millions quintaux dont 3
millions de quintaux de la variété Deglet nour, a indiqué
le directeur des services agricoles. La manifestation qui
se poursuivra jusqu’au
20
décembre donnera lieu à la présentation de
plusieurs communications sur les mesures incitatives
publiques d’accompagnement accordées aux
exportateurs de datte, selon les organisateurs.
Le ministre devra également inspecter une exploitation agricole dans la commune de Meziraâ
et le projet
d’alimentation en électricité agricole de
l’oasis Ennebka de la commune d’Ain
Naga.
Le label Indication géographique protège les produits agricoles de la contrebande
L’adoption du
label Indication géographique (IG)
pour
les produits agricoles y compris de la
filière datte les
protège
contre la contrebande et favorise leur
positionnement sur le marché international, a affirmé le
ministre.
L’Etat algérien a
validé le label IG de Deglet nour
«de
sorte qu’il est désormais
impossible
pour tout
autre pays de s’approprier ce produit algérien», a ajouté le ministre dans une conférence
de presse animée
en marge de son inauguration
du
Salon international de la datte. La labellisation IG
est reconnue à l’échelle internationale et
a été effectuée avec le concours d’un nombre de pays
dont ceux de l’Union européenne (UE),
a précisé le ministre, affirmant qu’une cérémonie fêtant la labellisation IG de la datte Deglet nour sera organisée
mardi à Alger par la
Chambre algérienne de
l’Agriculture. Le label IG a également touché la figue sèche de Béni Maouche, dans la wilaya de Bejaia,
et
est en cours pour concerner
l’olive de Sig et les béliers de la race d’Ouled Djellal, a affirmé M. Chelghoum qui a
assuré qu’une étude est en cours pour concerner
certains autres produits agricoles du terroir dont la liste sera annoncée ultérieurement.
Importations des matériaux de construction : Baisse de plus de 18%
Source : El Moudjahid
La facture d’importation des matériaux de construction (ciment, fer et acier,
bois et produits en céramique) s’est chiffrée à 1,74 milliard
de dollars (md usd) sur les 10 premiers mois 2016, contre 2,14 mds usd sur la
même période de 2015 (-18,6%), a appris l’APS auprès des
Douanes.
Les quantités importées ont également
baissé en
s’établissant à 8,45 millions de tonnes (Mt) contre 8,84
Mt (-4,5%) à l’exception du bois et les produits en
céramiques dont les
volumes
importés
ont connu une
hausse, précise le Centre
national de l’informatique et
des
statistiques des douanes (Cnis).
Par catégorie de produits,
les ciments (non pulvérisé, portland,
alumineux, hydraulique...)
ont été importés
pour un montant de 271,7 millions usd contre 378,9
millions usd
(-28,3%). Les quantités
importées
ont baissé en passant à
4,2 Mt contre 5,2 Mt (-18,76%).
Quant à la facture
d’importation de fer et d’acier (rond à béton), elle a diminué à
961,6 millions usd contre 1,2
md usd (-19,3%). Les quantités importées
ont également baissé
pour atteindre 2,19 Mt contre 2,46 Mt (-11,14%). Concernant le bois destiné à la construction
et ses
dérivés, sa facture d’importation
a baissé
à 464,2
millions usd
contre 528,7 millions usd (-12,2%).
Par contre, les quantités importées ont progressé à 2 Mt contre 1,15 Mt (+73,8%). La facture d’importation des
produits en
céramique (briques, dalles,
carreaux et autres articles
similaires) a augmenté à 43,4 millions usd contre 39,2 millions usd
(+10,7%).
Les quantités importées ont aussi augmenté à 41.233 t contre
40.561 t (+1,65%). Par ailleurs, la facture d’importation de l’aluminium (aluminium non allié et alliages d’aluminium) a régressé à 26,2 million usd contre 33,2 millions usd
(-21%).
Par contre, les quantités importées ont augmenté à
13.506 t contre
13.091 t (+3,17%).
Pour
ce qui
est des
articles de robinetterie
(clapets, soupapes de
retenue, articles de robinetterie sanitaire...), la
facture d’importation a baissé à 232,3 millions usd contre 263,6
millions usd (-11,85%).
Les
quantités importées ont par contre augmenté passant à 19.848 t contre 17.714
t (+12,04%).
La baisse
de
la facture d’importation
des matériaux de construction s’explique par le recul des
quantités importées
pour certains produits, ainsi que par la baisse des cours mondiaux de certains d’entre eux
et par l’instauration
du
régime des licences d’importation appliqué au
ciment à portland gris et au
rond
à béton. Ainsi, le prix moyen à l’importation
du ciment a été de 65 usd/t sur les 8 premiers mois
2016
contre 73 usd/t à la même période de 2015 (-11%). Celui
du
bois a été de 187 usd/t contre 434 usd/t (-57%), alors
que
prix du rond à béton a
été
de 435 usd/t contre 489 usd/t (-11%).
L’importation du ciment à portland gris est soumise au régime des
licences depuis le
1er janvier 2016: son
contingent a été fixé à
2,75 millions de
tonnes sur l’année 2016.
Quant au contingent quantitatif
du rond
à béton, il a été fixé à 2,6 millions de tonnes. En 2015, la
facture d’importation des
matériaux de construction avait été de 2,54 milliards usd (contre 3,35 milliards usd
en 2014).
Alnaft compte lancer
un 5e appel
d’of fr es
en 2017
: Pour plus de découvertes
Source : El Moudjahid
L’Agence nationale pour
la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft)
compte lancer un cinquième
appel d’offres pour la recherche et l’exploitation
des hydrocarbures,
axé
sur le développement
des gisements déjà découverts, a indiqué vendredi à
l’APS, le président du comité de direction d’Alnaft,
M. Sid Ali Betata. «Alnaft a inscrit cet appel d’offres dans son plan
d’action de 2017», a déclaré M.
Betata, en précisant
qu’il portera essentiellement sur des périmètres où des
découvertes ont été réalisées.
Ce type de périmètres intéresse les compagnies
pétrolières qui préfèrent ne pas prendre le risque
de l’exploration dans un contexte de réduction des
dépenses d’investissement du secteur pétrolier, engendrée par la baisse
des
cours de brut, a-t-il expliqué. «Cela permet aux entreprises de développer rapidement le projet en dégageant le cash flow
nécessaires à
sa réalisation», a-t-il dit.
Alnaft pourrait, également, ne
pas
inclure des périmètres
d’exploration
dans
ce cinquième appel
d’offres qu’elle
compte
consacrer essentiellement aux blocs de développement, a-t-
il fait savoir. Depuis la promulgation de la
loi
05-07, amendée en 2006 et
2013, l’Algérie a lancé quatre
appels d’offres pour l’exploration
et l’exploitation
des hydrocarbures qui se sont soldés par de maigres
résultats. Le premier appel d’offre lancé en
2008 a
débouché sur l’octroi de quatre blocs,
le second organisé en
2009 s’est soldé par l’attribution de trois
blocs, et seulement six blocs attribués pour les deux
derniers appels lancés en 2011 et 2014.
Des contrats pétroliers plus flexibles
M. Betata a fait savoir que l’agence a revu certaines
mesures opérationnelles de
manière à rendre
les
contrats d’exploration des hydrocarbures, conclus
avec les partenaires, «plus flexibles». Ces modifications,
proposées dans le cadre de la réglementation en
vigueur,
visent à faciliter et à accélérer les activités exploration en Algérie. Elles autorisent, entre autres, les compagnies pétrolières à augmenter leurs
budgets exploration jusqu’à 10%
sans demander l’accord
préalable d’Alnaft.
Les coûts des travaux d’exploration qui sont déduits de
la fiscalité sont soumis à
un
audit systématique, sans
lequel Alnaft ne donne pas son approbation au projet, a
précisé M. Betata. Cette disposition existait déjà dans la
loi
86/14 sur
les
hydrocarbures, a-t-il encore signalé.
Pour rappel ce budget est
assumé par les compagnies
étrangères sauf si le projet est mené en partenariat avec le groupe Sonatrach. A ce
propos, il a indiqué que la
direction d’audit et de contrôle des coûts d’Alnaft va procéder à un audit
de
tous les contrats conclus
dans le cadre de la loi
05/07 sur les hydrocarbures
pour autoriser les compagnies
à déduire de la fiscalité les coûts de l’exploration.
Salon AutoWest-2016 : Une vitrine de la production
nationale
Source : El Moudjahid
Plus de 100.000 visiteurs
ont été enregistrés à la 16e édition du
Salon
de l'automobile
d'Oran (AutoWest-
2016), tenue, dix jours durant, au Centre des
Conventions Mohamed-Benahmed (CCO), a-t-on appris, hier, à la clôture de cette manifestation économique. «À
l'instar de l'édition précédente, l'affluence a dépassé le
seuil des 100.000 visiteurs, confirmant
ainsi l'intérêt
revêtu par cet événement de dimension régionale dédié cette année à la production automobile nationale»,
s'est félicité le directeur du Salon, Abdelkader Rezzoug.
«Une trentaine d'entreprises ont pris
part à cette
édition principalement dédiée à la production nationale
représentée par différentes
marques montées en Algérie», a-t-il rappelé. «Les visiteurs ont découvert,
avec surprise et curiosité, une variété de
marques montées en Algérie dans
un
contexte marqué par la
restructuration du marché de l'automobile suite à
l'entrée en production de plusieurs usines sur
le territoire national», a
relevé M. Rezzoug. «La dynamique
croissante que connaît ce segment
industriel ne peut être
que
bénéfique pour le consommateur
algérien», a-t-il
estimé, ajoutant
que
«l'intégration progressive de la sous-traitance locale
impactera positivement les coûts
de
production».
Indicateur emblématique de cette évolution,
le Salon AutoWest-2016 a abrité la cérémonie de signature d'un
contrat de partenariat
entre une marque chinoise de véhicules et son représentant local, en vue de la réalisation d'une usine de montage en Algérie. Tout
en donnant une visibilité
sur le marché de l'automobile, ce Salon a aussi été
mis
à profit par des responsables
d'usines locales pour annoncer leurs
prochaines étapes de développement. Cette
édition a également permis
d'observer un
intérêt croissant pour les motocycles fabriqués en
Algérie, dont
les ventes sont qualifiées d'importantes par l'organisateur, qui explique cette
tendance par «les facilités de déplacement en ville qu'offre ce moyen de
transport,
outre l'avantage économique». En plus des
voitures de type
touristique,
le public a encore découvert une variété de marques de véhicules à caractère utilitaire
et industriel
(camions, engins) montés
en Algérie.
Une
superficie d'exposition de plus de 10.000 mètres a accueilli AutoWest-2016 qui
a aussi vu la participation d'autres partenaires du
secteur, dont des sociétés de financement, des assurances, de la
géolocalisation et des fabricants de
lubrifiants. «La prochaine
édition, fixée du 6 au 16 décembre 2017, verra assurément
une
plus
forte
présence de la production nationale», a indiqué la
société Some International Plus,
organisatrice
de ce rendez-vous économique annuel, en collaboration avec
la direction du CCO.
Un appel d’of fr es pour un mégapro jet solaire de 4.000 MW sera
lancé
prochainement
Source : Maghreb Emergent
Ce mégaprojet, a expliqué le ministre algérien de
l’Energie à l'ouverture du
forum algéro-américain sur
l'énergie à Houston, inclura une composante
énergétique (réalisation de centrales électriques) et une composante industrielle
(fabrication locale des
équipements et matériels destinés à ces unités).
Le ministre de l’Energie, Nourredine Boutarfa a annoncé
mercredi à Houston
(Texas) le lancement prochain d'un
appel d'offres national et international pour
la réalisation d'une capacité de 4.000 MW en
énergie d'origine solaire de type photovoltaïque.
L'appel
d'offre est en
cours de finalisation, a-t-il déclaré à l'ouverture du forum algéro-américain sur l'énergie qui se tient à Houston.
Ce méga projet inclura une composante énergétique consistant à réaliser des centrales
électriques et une autre composante industrielle dédiée à la fabrication locale des équipements et
matériels destinés à ces unités, a-t-il fait savoir. Il a
souligné que les retombées
attendues du programme
des
énergies renouvelables sont importantes
en termes
de création d'emplois, d'industrialisation, de développement technologique et d'acquisition de savoir-faire, contribuant ainsi au développement socio-économique du pays.
‘‘Le tournant de
la diversification, nous
l'engageons
dans la perspective du développement durable. Un
important plan national de développement des énergies
renouvelables et de l’efficacité énergétique est en cours d'exécution. Il vise la mise en service de près de 22.000
MW en énergie verte à
l'horizon
2035-2040,
a expliqué
le ministre aux dirigeants des entreprises américaines
présents à cette rencontre.
M. Boutarfa est revenu au cours de son intervention sur
les différents programmes d’investissement
de
son secteur notamment
dans
l’exploration et la pétrochimie, en précisant que le programme à moyen
terme de développement des gisements, prévoit une forte croissance de plus
de 80 % par rapport à 2015.
Cet effort, conjugué aux nouvelles
technologies d'optimisation de l'exploitation, permettra d'augmenter
la production à un rythme moyen de 5% par an d'ici
2020, à près de 241 millions de TEP.
La relance de la pétrochimie à travers un programme ambitieux d'environ 15 milliards de dollars vise essentiellement à satisfaire le marché national en
produits
pétrochimiques, à développer des PME en aval
et à
valoriser au mieux la transformation des hydrocarbures
tant liquides que gazeux afin de
maximiser la valeur ajoutée.
Tous ces projets, parmi d'autres encore, vont mobiliser un montant d'investissement de 74 Milliards de dollars sur la période 2016-2020 pour les hydrocarbures dont
42 milliards dédiés au développement et à l’exploitation
des gisements.
Le montant alloué au développement des moyens de
production et
infrastructures de transport et
distribution de l'électricité et du gaz est estimé à
26 milliards de dollars à moyen terme, selon les chiffres fournis par le ministre. En tout le secteur compte investir 100 milliards de dollars d’ici 2020, soit un niveau
très important vu la taille de l'économie
algérienne, a relevé M. Boutarfa.
Pour y parvenir, ‘‘le partenariat avec les compagnies
étrangères
s'avère nécessaire’‘,
a-t-il dit en soulignant que le gouvernement s'activait à mettre en place le
cadre et les moyens
adéquats pour attirer les
investisseurs
étrangers et promouvoir le transfert technologique à travers une association soit avec la
société nationale Sonatrach soit
avec
des entreprises publiques ou privées algériennes.
Le gouvernement s'affaire
aussi à mettre en place de meilleures conditions de réussite à travers la révision de
la loi
sur les hydrocarbures et la récente loi
sur
l’investissement, a enchaîné le ministre.
En évoquant les nouvelles dispositions de la loi sur les
hydrocarbures, il a expliqué qu'elles
portaient, entres
autres, sur des incitations fiscales pour encourager les
activités liées au pétrole et au gaz non conventionnels,
les petits champs, les gisements dans les zones sous explorées,
y compris
l'offshore, mais aussi
les champs à géologie complexe et ceux qui manquent d'infrastructures.
La loi
sur les hydrocarbures prévoit également une
nouvelle méthode de
détermination du taux
d'imposition qui repose désormais sur la rentabilité
d'un projet plutôt que sur ses revenus ce qui permet aux investisseurs d'avoir un retour sur investissement à la hauteur du risque encouru.
Les surfaces commerciales
seront dotées de 10.000 TPE en 2017
Source : APS
Le ministre des Finances Hadji Babaami a annoncé jeudi
que
les surfaces commerciales seront dotées en 2017 de
10.000 terminaux d' epaiement électronique (TPE) qui viendront s'ajouter aux 5.000 appareils
installés en 2016
soulignant le souci du gouvernement de moderniser le système bancaire et de généraliser l'utilisation de
la carte interbancaire (CIB) et interpostale (CIP).
M. Babaami qui répondait à la question orale du député
Youcef Khababa (Alliance
de
l'Algérie verte) en séance
plénière de l'Assemblée populaire nationale
(APN) sur
les mesures adoptées pour le
développement des
services de paiement électronique et la
modernisation
des
banques a indiqué que les banques ont lancé en
2014 un groupement
d'intérêt économique de la
monétique dans l'objectif d'élargir les services bancaires
électroniques.
Cette démarche a été confortée par la création
d'un ministère délégué chargé de l'économie numérique et de la modernisation des systèmes financiers avec pour
mission de suivre et d'accompagner les efforts de numérisation des transactions
financières, a-t-il rappelé.
Le ministre a ajouté que des actions étaient entreprises
pour généraliser l'utilisation des CIB en assurant un sécurisation rigoureuse des opérations électroniques
sous la supervision de la
banque d'Algérie. Ce dispositif mis en service
début octobre
dernier couvre
les comptes bancaires
et postaux courants, a-t-il
dit.
Les titulaires de CIB peuvent régler leurs factures
et autres services par le biais des
sites électroniques commerciaux autorisés à
cette fin sur un portail
électronique spécifique, a
encore fait savoir le premier responsable du secteur des finances.
Pour ce qui du paiement
par
Internet, le ministre a expliqué que l'opération se concrétise
sur deux phases,
la première
concernant les
sociétés de grands
services
(grands facturiers) comme
les factures de consommation d'eau et d'énergie (électricité et gaz), du
téléphone mobile
et fixe, les assurances, le transports
aériens et certaines autres administrations à l'instar des
impôts.
le trésor et les droits douaniers.
Dans une deuxième étape,
qui devra intervenir après
l'adoption de la
loi sur le E-commerce et ses textes d'application actuellement
au stade d'élaboration,
le service e-paiement englobera tous
les produits
physiques, a
assuré le ministre.
En réponse aux questions
des
journalistes, en marge de la séance, sur la hausse des prix des produits de large consommation appliquée par certains commerçants avant la
promulgation de la loi
de
finance 2017, M.
Babaami a mis en garde contre ces agissements
"illégaux" qui doivent être
réprimés par le ministère du
commerce.
Le paiement par
téléphone mobile
lancé en
2018
Source : APS
Le ministre délégué chargé de l'Economie numérique et
de
la Modernisation
des
systèmes financiers Mouatassim Boudiaf a
annoncé jeudi que le paiement
par téléphone mobile sera lancé à partir de 2018.
En réponse à une question orale du député Youcef
Khababa (Alliance de l'Algérie verte) sur la généralisation du e-paiement et la possibilité d'élargir l'utilisation de la carte interpostale (CIP), le
ministre délégué a
fait savoir qu'un groupe de travail
a été installé pour étudier la faisabilité de l'utilisation
du téléphone mobile comme moyen de paiement à partir
de
2018.
Le citoyen pourra se servir du téléphone mobile comme
support de paiement à travers les technologies de troisième et de quatrième génération, a-t-il
soutenu.
Le e-paiement
(CIB) pour les grands facturiers (factures
de
consommation d'eau et d'énergie), telephone mobile
et fixe, assurances, transport aérien ainsi que certaines
administrations (impôts, trésor et douanes) a été lancé début octobre dernier.
Le paiement
par téléphone mobile nous
dicte d'abord de
hisser
le nombre
d'utilisateurs du système du e-
paiement pour
pouvoir engager de nouveaux investissements, a-t-il dit.
Pour M. Boudiaf, le citoyen aura tout avantage à posséder une CIB unique comme il
est d'usage dans
les pays avancés.
Le groupement d'intérêt économique de la monétique
créer en 2014 vise a développer tous les
systèmes de
paiement, a-t-il ajouté rappelant qu'Algérie poste qui a lancé une plate forme de e-paiement a adhéré en 2016 à ce groupement.
IL est important pour les
banques et Algérie poste de s'engager dans le service interbancaire,
a-t-il assuré.
M. Boudiaf a souligné en outre la nécessité de
mieux sécuriser les deux plateformes. En reliant les deux
plateformes, nous serons en mesure de garantir l'utilisation de la CIB à une échelle plus grande, a-t-il
argué estimant
que les moyens de
mettre le citoyen en
confiance vis à vis du paiement électronique sont
disponibles aujourd'hui.
Un service téléphonique
opérationnel 24h/24 et une plateforme à
même de faciliter le contact entre
le citoyen et les banques constituent des
atouts pour le succès de cette
démarche.
L'objectif présent est de faciliter les transactions entre
les citoyens et les
commerçants, a-t-il conclu.
Douanes : Un guide pour les exportateurs
Source : Algérie Eco
La direction générale des douanes a élaboré un guide de l’exportateur
qui reprend de manière synthétique la
procédure d’exportation des marchandises hors hydrocarbures et ce, depuis leur chargement au niveau
des
locaux de l’exportateur
jusqu’à leur embarquement
définitif vers le pays de destination.
Ainsi, permet-il
aux
exportateurs de se familiariser avec
les formalités douanières et les facilitations accordées à l’exportation en vue de réduire les délais
et les coûts. Ce guide, enrichi de plus
de
détails, est également disponible sur le site web des douanes algériennes avec
des
renvois aux
différents textes
réglementaires s’y
rapportant.
En neuf pages, ce guide contient
plusieurs informations
qui
peuvent être exploitées par les exportateurs comme les conditions d’accès à l’activité d’exportation, les conditions liées à la
qualité d’exportateur et les
conditions
liées à la nature
de la marchandise,
les
formalités de domiciliation bancaire des opérations
d’exportation, les formalités douanières à l’exportation, les
facilitations douanières
accordés aux opérations
d’exportation, les régimes douaniers
économiques et la promotion des exportations et enfin le dernier
point
concerne le
traitement douanier
des
marchandises en
retour.
Le guide sera
mis
à jour, selon la direction générale des
douanes, régulièrement au
fur et à mesure
des nouveautés
introduites dans le dispositif législatif et réglementaire
régissant les exportations hors hydrocarbures.
La microentreprise
moteur de l’économie
Source : El Moudjahid
«Nous avons déjà créé plus
de 9.000 start-up, à ce jour,
grâce aux mesures d’aide à la création de l’emploi et
nous comptons en créer autant dans l’avenir»,
a indiqué, hier, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la
Sécurité sociale,
Mohamed El Ghazi, en marge de la rencontre nationale des
jeunes entrepreneurs. Une
rencontre qui s’est tenue
à l’école supérieure de la
sécurité sociale de Ben Aknoun, au cours de laquelle
le ministre a remis l’agrément pour la création officielle de la
Fédération nationale
des jeunes entrepreneurs
(FNJE). «L’Algérie ne doit pas
être en retard par
rapport aux autres pays,
au moment
où
les nouvelles
technologies sont des paramètres qui guident et déterminent
les relations économiques internationales
et le
développement humain en
général», poursuit-il. Par la même occasion, et lors de son allocution prononcée à l’ouverture de cette rencontre placée sous le thème «La microentreprise, noyau
de
l’économie nationale», qui s’est déroulée en présence également
du
ministre de l’Enseignement et
de la Formation professionnelle, Mohamed Mebarki, et du secrétaire -
général de l’UGTA, AbdelmadjidSidi Saïd, M. El Ghazi
a fait savoir, qu’un total de
504.000 micro-entreprises,
toutes activités économiques confondues, ont
été créées et ce, jusqu’en
octobre dernier par l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) et la
Caisse nationale de l’assurance chômage (CNAC),
générant ainsi,1.100.000 postes d’emplois directs. A cet effet,
tout
en rappelant les facilitations et les
mesures
d’accompagnement des jeunes investisseurs telle que l’obligation d’accorder aux jeunes 20% des
marchés
publics dans les collectivités locales, il a souligné, que ce
taux d’entreprises
et d’emplois créés, «témoigne de la ténacité, de la persévérance et de la
volonté de ces jeunes pour participer au développement économique
du
pays, faisant taire, ainsi, tous ceux qui doutent de l’efficacité de la politique de l’Etat à
travers ses différents corps, visant la lutte contre le chômage et à développer le pays» a-t-il précisé,
en ajoutant,
que «cela s’est
traduit à travers les différents
produits conçus par
ces micro-entreprises à l’échelle
nationale, locale ou même extérieur (exportation)
chose qu’il faut encourager», a-t-il
affirmé. Le ministre du
Travail
a toutefois, insisté, sur le devoir «d’aider ces jeunes» pour
leur permettre de multiplier leur efforts afin d’atteindre
«plus de création
de
richesse, d’emplois, notamment
pour avoir un
saut qualitatif en terme de diversité économique, mais
aussi pour diminuer la dépendance
au secteur des hydrocarbures, ainsi que la diminution de
la facture d’importation». M.
El Ghazi a fait savoir que son
département ministériel menait une réflexion
avec
les différents partenaires, dont des banques,
sur les moyens
de soutenir
les jeunes
investisseurs en difficulté, et ce, en établissant, notamment
un nouveau
programme de paiement des échéanciers des crédits,
de
les aider à se former
ou de les orienter carrément vers d’autres secteurs d’activité. Par ailleurs, après
l’attribution d’agrément pour la création de la Fédération
nationale des jeunes
entrepreneurs,
ces
derniers, issus du dispositif d’Ansej auront désormais
la possibilité d’accéder et de participer à la tripartite et aux
principaux rendez-vous économiques. Cette initiative
selon les participants, n’est qu’une réponse aux attentes de plusieurs
petites entreprises et associations qui
avaient confirmé avec force leur adhésion à cette
Fédération. D’autant plus que ces dernières, constituent
sur le terrain une réelle force de proposition d’une part.
D’autre part, leurs actions peuvent s’avérer un vecteur important dans la promotion de la
culture entrepreneuriale.
Parallèlement, cette Fédération sera
la tribune pour toutes les micro-entreprises, d’où elles pourront exposer leurs problèmes, notamment ceux liés à la commercialisation de leurs produits. A cet
effet, le président de
la FNJE, Khireddine Hamel, a indiqué que cette nouvelle
entité
avait
déjà enregistré plus de
20.000 demandes d’adhésion
via les réseaux sociaux, ajoutant que son
objectif
est d’atteindre le
nombre
de300.000 entreprises adhérentes. Pour leur
part, les observateurs, considèrent
qu’il était temps de se
pencher sur cette catégorie d’investisseurs, d’autant plus que le défi de la relance économique repose essentiellement sur la création de 2millions de PME. Pour eux la création d’une fédération pour les micros entreprises, représente la possibilité d’élaguer toute les
souffrances administratives, juridiques, et managériales qui
minent le monde de l’entreprenariat. Il
est à noter, qu’un Salon a été organisé en marge de cet évènement avec la participation de 25exposants exerçant dans
différents domaines à l’exemple de l’industrie, des TIC et de l’agriculture, et ceux qui ont créé leurs
entreprises dans le
cadre des dispositifs
de l’ANSEJ et de la CNAC.
Prix du pétrole
: Des banquiers prédisent une tendance
haussière
Source : Liberté
L’accord de l’Opep, conclu
la semaine passée, sur une
réduction programmée
de
la production
pétrolière, continue de susciter l’intérêt des analystes qui n’ont pas
hésité à projeter leurs prévisions à long terme,
en affirmant majoritairement
que
les prix de l’or
noir connaîtront désormais une hausse continue sur
les marchés internationaux.
Pour les
économistes de Sberbank, la plus grande banque de Russie, le baril
de
pétrole coûtera, en 2017,
environ 50 dollars et entre 59 et 65 dollars en 2018-
2021. La banque estime qu’en 2023, le prix du
pétrole
dépassera la barre des
100 dollars et atteindra 109
dollars
le baril en 2024,
voire 138 en 2025.
De son côté, la
banque Scotia pense que si tous les engagements de l’accord de l’Opep étaient tenus, l’offre d’hydrocarbures serait
nettement
déficitaire, avec une incidence sur les prix qui vont augmenter «pour
frôler les 55 dollars le baril d’ici la
fin de l’année, et ensuite
osciller entre 55 dollars et
60 dollars le baril,
si les
intervenants respectent le pacte». La Banque souligne toutefois que «le pacte, fragile, pourrait vite s’effondrer si les intervenants trichent massivement. Toujours est-il qu’il s’agit d’une avancée pour l’OPEP, après
de nombreux et vains efforts de maîtrise du marché depuis la fin de 2014». Moins optimiste qu’auparavant, la
Banque de France indique que l’économie française «ne devrait plus
bénéficier pleinement des effets positifs de
la baisse du prix du pétrole,
à l’origine de gains importants en termes de pouvoir d’achat pour les
ménages ces
deux dernières années».
L’institution financière constate,
en effet, que depuis le premier trimestre 2016, «le prix du pétrole a rebondi et
il devrait continuer à se redresser progressivement
jusqu’en 2019»,
prévoyant
par la
même
«une
décélération de la demande intérieure», après un pic en
2016.
Le chef économiste et membre du comité exécutif de
Natixis, Patrick Artus, affirme, lui aussi, que «la voie d’équilibre du marché semble
enfin atteinte». Et
d’expliquer que cette année, «400 milliards de dollars
devraient être investis dans les gisements, alors
qu’il
faudrait 600 milliards, ce qui devrait soutenir les prix à
la hausse.
Car sans même
parler de
nouveaux gisements, sans
investissement
dans le parc actuel,
la production baisse
de
5% par an». Pour lui, la hausse des cours «devrait se
poursuivre, ce qui sera logiquement bénéfique pour les
pays exportateurs mais
pas
les importateurs». En revanche, cette remontée des prix du pétrole aura
plutôt un effet négatif en Europe. «La zone euro a gagné
400 milliards de dollars par
an grâce à la
baisse du
prix du pétrole ces dernières années, soit 3 points de PIB. Il s’agissait d’un soutien indirect de l’économie, même s’il y a
eu beaucoup d’épargne. Cette hausse du pétrole
devrait donc mécaniquement amputer la croissance à venir», conclut l’économiste.
COMMERCE
Smartphones : LG Algérie
renforce son positionnement dans le segment haut de gamme
Source : Maghreb Emergent
Le segment des smartphones haut de gamme
vient
de se renforcer avec le lancement
sur
le marché du V20 de LG. Le sud-coréen mise beaucoup sur ce segment
et envisage d’enrichir encore sa gamme en
2017 avec la
mise
sur le marché
du G6.
Après le G5 et le V10, le constructeur sud-coréen de téléphones mobiles lance officiellement son nouveau
Smartphone haut de gamme V20 en Algérie.
Le téléphone intelligent de la série V
du sud-coréen, le premier à être doté de
la toute dernière
version Android, Nougat 7.0, a été dévoilé hier lors d’une
cérémonie tenue à
l’hôtel El
Djazair.
Il sera en vente à
compter du 28 décembre dans tout le réseau de
téléphonie mobile algérien, sous la forme
d’un pack premium en quantité limitée. Le prix de vente du LG V20 sera aux environs de 84.500 DA, selon les responsables de la marque en
Algérie.
Avec le lancement de ce nouveau
smartphone, LG compte renforcer son positionnement sur le marché des
smartphones
haut
de gamme. Le
sud-coréen ambitionne de grignoter des parts de marché en
2017
de
ce segment qui
représente 40% du
marché de la
téléphonie mobile en Algérie, selon
Yacine Khellaf, Directeur de la
marque de la compagnie de
communications mobiles LG Electronics Algérie.
« LG se positionne sur le marché moyen et haut de
gamme. Notre offre est cantonnée dans 40% de la demande en téléphonie mobile. C’est un choix
stratégique », explique M. Khellaf lors de la
cérémonie de lancement
du
V20. Selon M. Khellaf, LG détient
25%
de
parts de marché dans
le
segment haut de gamme.
Pour lui, l’année 2017, en
dépit du contexte de crise dans lequel
évolue l’économie algérienne, le segment haut de gammes offre de bonnes perspectives. Il annonce à ce propos que le haut de gamme de LG sera
renforcé par le lancement
en mars 2017 du
G6.
« Nous envisageons entre 10
et 15 % des parts du marché global, sachant que nous n’avons pas de téléphones de
moins de
15000DA », explique-t-il. Pour ce faire,
LG Algérie mise sur
l’évolution du
comportement du consommateur, avec la généralisation des usages
de l’internet mobile qui
exigent plus de fonctionnalités
technologiques dans
les
terminaux mobiles.
La production de Cital Annaba a atteint un
taux d’intégration na tionale
de 30%
Source : Maghreb Emergent
Cette usine d’assemblage et d’entretien des rames de
tramway est le fruit d’un partenariat entre, d’un côté,
les entreprises algériennes Ferrovial et l'Entreprise du
métro d’Alger (EMA), et, de l’autre, le Français Alstom. La production de l’usine d’assemblage et d’entretien
des rames de tramway
Cital
Annaba
a
atteint en
décembre courant un taux d’intégration nationale de 30
%, rapporte la Radio algérienne sur son site web citant
des responsables de l’usine.
Pour rappel, cette usine est le fruit d’un partenariat
entre, d’un côté, les entreprises algériennes Ferrovial et
l'Entreprise du métro d’Alger (EMA),
et,
de l’autre, le
Français Alstom. Elle dispose d’un plan de charges pour
la production de 213 rames, dont 80 rames ont déjà été
assemblées.
Selon les responsables
de
Cital Annaba, ce taux
d’intégration est principalement dû à un atelier de
fabrication d'équipements
câblés lancé
en
juin 2016 dans le cadre d’un partenariat de 5 ans
entre Hiolle industries, Arilec Annaba
et Sofame, ainsi qu’ à la production de petites
et moyennes entreprises locales
comme El Kods ou mixtes comme Toyota Algérie (pièces
en composite,
tôlerie et vitrage).
Les responsables
de Cital Annaba se
montrent optimistes pour l’avenir promettant l’évolution de ce taux d’intégration avec l’entrée en production
imminente de l’atelier
de
l’entreprise mixte Hiolle
Algérie qui produira les coffres électriques des rames.
MLA leasing tient toujours à son entrée en bourse
Source : L’Econews
L’établissement financier spécialisé dans
le crédit-bail, Maghreb Leasing Algérie
(MLA)
en l’occurrence, tient
toujours à son entrée en bourse.
C’est du moins ce qu’a rappelé, ce weekend, le
président du directoire,
Abrous Nafa, qui a animé avec ses collaborateurs une
journée académique de
présentation de leurs produits. La rencontre, qui s’est
déroulée à l’hôtel Cristal2
de
Béjaïa, a été organisée en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie
Soummam.
Etre côté…
Pour rappel,
Maghreb Leasing Algérie (MLA) avait
espéré être côté
en bourse. La preuve, l’établissement
avait réussi à souscrire, le
29
mars 2015, son premier
emprunt institutionnel de 2 milliards de dinars sur 5 ans,
avec un taux d’intérêt progressif et un amortissement
annuel au taux de 20%.
On avait indiqué alors
qu’au- delà du
montant, il s'agissait surtout d'un emprunt obligataire
ouvert. En d’autres termes, on n’avait pas
arrêté au préalable de souscripteurs.
Laquelle
opération est également garantie par «deux
banques publiques, le CPA et la CNEP Banque.» Celles-
ci allaient «garantir chacun de moitié le montant de
l'emprunt obligataire.» Un emprunt aussi qui va permettre «de
collecter près de 125% du montant émis
et qui va
constituer
une source de financement permanente pour MLA, qui va ainsi pouvoir jouer son rôle comme un instrument de financement de la PME très sécurisant.»
MLA, une société leader
C’est donc à l’occasion du 10ème anniversaire
de la création de cette société spécialisée de droit
algérien que cette rencontre a été programmée. Une dizaine d’opérateurs économiques, de commerçants et d’experts comptables, à la recherche de nouvelles sources de financements ont pris part à cette rencontre
consacré au leasing ou au crédit-bail.
Le Président du Directoire, M. Abrous Nafa
et l’équipe dirigeante ont fait part de l’évolution du marché du
leasing en Algérie
et sur leur société, MLA, devenu en 10 années leader national dans le secteur. On apprend que quelque 12 établissements
proposent le leasing sur la place
bancaire, parmi eux six
sociétés spécialisées.
Selon M. Abrous, le
marché du leasing en Algérie a connu «une évolution positive
et continue, avec un
montant global de financements, qui a triplé en 10 ans», soit depuis l’arrivée de MLA
sur le marché du leasing en
2006. « On a dépassé, a-t-on indiqué, la barre des 45
milliards de dinars en 2014 et 20015. »
Toutefois, si le volume des financements en leasing
a été durant cette période en constante évolution, ce n’est plus le cas en cette
année 2016, qui s’achève. La
tendance s’inverse avec « une très nette régression. » Et
celle-ci s’explique, a-t-on
indiqué, par la conjoncture
économique, marquée
par
de nombreux
contingentements mis en place. L’orateur a rappelé la
limitation imposée dans l’importation
et la distribution
de
véhicules. Mais aussi la crise,
qui secoue le secteur du bâtiment.
En dix années d’existence, MLA a eu à financer plus de
18 000 matériels à travers ses sept produits proposés.
Et les financements mobilisés avaient dépassé les 60
milliards de dinars.
Lesquels financements ont contribué, a-t-on souligné, au développement et à
la croissance de la PME/PMI algérienne, mais
aussi de
commerçants et de professions libérales
; on a cité les médecins, les avocats, les notaires et auxiliaires
de justice.
Cependant, la nouvelle donne
a
contraint MLA
à
adapter sa
stratégie. Elle propose à
présent des offres
tarifaires, concurrentielles. Et
elle voudrait participer activement à la
promotion du
produit national. Une
nouvelle politique produit semble se dessiner au sein de
cette société.
KPMG “Guide Investir
en Algérie 2016”
Source : Liberté
Comme chaque année, le cabinet algérien de conseil et d’audit financier KPMG met sur le marché le Guide Investir en Algérie.
La 12e édition de ce Guide Investir, en plus de l’ensemble des informations relatives à la
législation et modalités d’investissement qui sont appliquées
sur le marché
algérien.
Selon
les
concepteurs du
guide, il s’agit d’un outil indispensable
d’aide à la décision
au profit de l’ensemble des communautés d’affaires
algériennes et étrangères.
Dans cet
ouvrage de 290 pages, KPMG Algérie,
en plus d’informations générales
sur l’Algérie, accorde la part belle à l’enivrement des affaires
en Algérie.
On y présente
en détail le volet
investissement étranger en
Algérie avec la description de son cadre réglementaire,
de ses dispositifs institutionnels et de soutien ainsi
que
ses évolutions les plus récentes. Le guide décortique,
dans le détail, les dispositions de l’ordonnance n°01-03
du
20 août 2001, modifiée et complétée, relative au
développement de l’investissement. Le guide précise
que
l’article 4 de l’Ordonnance précitée dispose que les investissements sont réalisés librement sous réserve de la législation et des réglementations relatives aux
activités réglementées et au respect de
l’environnement.
Ils bénéficient de plein droit de la protection
et des garanties prévues
par
les lois et règlements en vigueur. Les investissements bénéficiant des avantages fiscaux
de
la présente ordonnance font l’objet, préalablement à leur réalisation, d’une déclaration d’investissement
auprès de l’Agence nationale de développement
de l’investissement (ANDI). Le guide évoque également l’introduction par la loi
de
finances pour
2014 l’encouragement des investissements
étrangers qui
contribuent au transfert du savoir-faire et/ou qui
produisent des biens avec un
taux d’intégration
supérieur à 40%, qui
bénéficient d’avantages fiscaux et parafiscaux accordés par le Conseil national
de l’investissement (CNI).
Ce n’est là
qu’un aspect de ce que contient ce guide investir en Algérie de 2016. On y retrouve,
en effet, un chapitre sur les
transferts des capitaux, le financement des investissements et
les procédures
d’octroi
d’avantages. Le
guide consacre aussi tout un chapitre aux formes juridiques
d’implantation
en Algérie. Ce
sont là autant
d’informations utiles à aider les investisseurs potentiels à profiter pleinement des opportunités du
marché algérien.
Premier téléviseur OLED Curved de Brandt Algérie
Source : El Watan
Brandt Algérie, filiale du groupe Cevital, spécialisée dans
les produits électroménagers, procédera aujourd’hui au
lancement officiel du premier téléviseur OLED Curved,
fabriqué dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique.
Une
cérémonie officielle sera organisée à Alger en présence
de Tahar
Bennadji, directeur général de
Brandt Algérie. Cette
société évolue dans un
environnement très concurrentiel, où les clients ne sont
plus sensibles au seul
prix, mais aussi aux
caractéristiques objectives et subjectives du produit offert par chacune des firmes. La différenciation
est le nouveau cheval
de
bataille de la marque.