REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 16 OCTOBRE 2016
Dimanche, 16. Octobre 2016
Marché & Economie.................................................................................................................. 2
Céréaliculture : Le rendement entravé.................................................................................. 2
Algérie - Mauritanie : échange
d’expertise dans le domaine de la pêche............................ 4
Le lancement des travaux de
réalisation du port commercial du Centre se fera en 2017... 4
Moins de 9 millions d’utilisateurs de
cartes bancaires.......................................................... 5
Premières rencontres
algéro-tunisiennes sur le tourisme..................................................... 5
Le e-paiement et la bancarisation de
l’économie.................................................................. 6
Réalisation de 50 nouveaux parcs
industriels......................................................................... 6
Le made in Algeria veut s’exporter au
Vietnam..................................................................... 6
Commerce.................................................................................................................................. 7
Tassili Airlines inaugure une
nouvelle ligne Alger-Tiaret-Oran............................................. 7
Brandt Algérie renforce sa présence...................................................................................... 7
La gamme Premium d’Iris s’agrandit
avec l’arrivée du Next G+........................................... 8
SARL Aluminium Composite Panel : Des
panneaux composites pour le bâtiment................. 8
Régions....................................................................................................................................... 9
Oran : Des mesures pour booster
l'élevage des vaches laitières.......................................... 9
Souk-Ahras : distribution de 339 ha...................................................................................... 10
Tourisme
saharien, un créneau prioritaire
Source
: El Moudjahid
Le ministre de l'Aménagement du
territoire du Tourisme, et de l'Artisanat, Abdelouahab Nouri, a insisté hier
sur la nécessité de développer le tourisme saharien. S’exprimant en marge de sa
visite de travail et d’inspection des projets relevant de son secteur dans la
wilaya d’El Oued, il a souligné que «le tourisme saharien est le créneau sur
lequel doit reposer l’activité touristique en Algérie», ajoutant que «la
relance de notre activité touristique est tributaire du développement en
premier lieu dans le grand sud».
Appuyant ses dires, le ministre a souligné que «ce pôle constitue
aujourd’hui, la destination préf-érée pour les étrangers. C’est pour cela que
j’insiste de déployer et de mettre en place tous les moyens nécessaires pour
développer ce secteur au niveau du Sud». «Nous sommes là aujourd’hui» a-t-il
dit : «pour promouvoir cette destination touristique. Un créneau prioritaire dans
le cadre de la politique de promotion que nous sommes en train de mener».
Mettant à profit cette occasion, le ministre a sollicité l’homme d’affaires,
Djilali Mehri, PDG du groupe du même nom, de multiplier les initiatives afin de
booster son investissement. A ce titre le ministre n’a pas manqué également de
lancer un appel aux hommes d’affaires pour investir d’avantage dans le domaine
du tourisme. Un domaine qui peur amener l’Algérie à se libérer de sa dépendance
vis-à-vis des hydrocarbures. «Les investisseurs doivent rejoindre nos efforts
pour relancer ce secteur porteur pou l’économie nationale» a-t-il ajouté. On ne
peut pas développer ce secteur sans la conjugaison de nos efforts, «pouvoirs
publics et investisseurs privés».
Depuis sa tribune, le ministre a tenu à
rassurer ces derniers, de prendre en charge leurs doléances et de les
accompagner dans la réalisation de leurs projets respectifs. A une question
relative à la facilitation de la délivrance des visas aux touristes étrangers,
le ministre a affirmé qu’un groupe mixte «ministère du Tourisme, des Affaires
étrangères, et de l’Intérieur» est en train actuellement d’élaborer un
programme et de proposer des solutions pour résoudre ce problème
définitivement. Concernant le village touristique saharien «la Gazelle d’Or»,
qui a constitué une étape importante dans la visite de la délégation
ministérielle, le premier responsable du secteur, a félicité le propriétaire en
l’occurrence M. Mehri, pour la réalisation de ce chef-d’œuvre architectural
tout en lui réitérant le soutien du gouvernement et à sa tête le Premier
ministre, Abdelmalek Sellal.
Abondant dans le même ordre d’idées, M. Nouri, a annoncé la visite
prochaine du Premier ministre dans la région, une visite d’inspection, où il
procédera à l’inauguration officielle de ce complexe unique en son genre dans
notre pays. M. Nouri a procédé à cette occasion, à la remise d’un certificat de
classement «cinq étoiles» à cette nouvelle infrastructure touristique.
De son côté, le patron de la Gazelle
d’Or, M. Mehri, a exprimé sa pleine satisfaction quant à sa modeste
contribution dans le développement du tourisme d’une manière générale, et du
tourisme saharien en particulier. «C’est un résultat de près de cinq années
d’efforts accumulés. Un projet qui nous a coûté près de 10 milliards de dinars.
Ce complexe est destiné pour recevoir tout types de clientèles, et en
particulier des groupes et entreprises nationaux et internationaux, désirant
organiser des regroupements pour des réunions, séminaires, et conférences»
précise-t-il.
L’homme d’affaires a affirmé également
que les capacités de transport national aérien, seront élargies dés l’ouverture
officielle du complexe, et une ligne aérienne reliant El Oued-Paris, sera
également inaugurée fin octobre.
Enfin, le ministre a inspecté à cette
occasion plusieurs projets relevant de son secteur, notamment la Zone
d’expansion touristique locale (ZET), la Chambre de l’Artisanat et l’hôtel de
Tidjani, où il a donné des instructions pour améliorer la qualité des services.
Céréaliculture : Le rendement entravé
Source
: El Moudjahid
La faiblesse continue du rendement
céréalier en Algérie s’explique essentiellement par le non respect de
l’itinéraire technique ainsi que par les perturbations pluviométriques,
expliquent à l’APS, des responsables du ministère de l’Agriculture, du
développement rural et de la pêche.
Selon le directeur de la régulation et du développement des produits
agricoles, Cherif Aouamri, le respect de l’itinéraire technique permet
d’augmenter la moyenne de production à 50 quintaux par hectare, alors que le
rendement pour la saison 2015-2016 est de 16 quintaux par hectare. L’itinéraire
technique dans céréaliculture englobe les opérations de labour et de
préparation du sol pour la semaille en respectant une profondeur précise ainsi
que des étapes importantes telles que l’utilisation des engrais, de semences
traitées, l’élimination des mauvaises herbes et la lute contre les maladies
parasitaires. A cet effet, «les services du ministère s’attèlent à l’intensification
des actions de sensibilisation en direction des agriculteurs à travers l’Office
algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), l’institut national de la
vulgarisation agricole (INVA) et
l’Institut technique des grandes cultures
(ITGC), qui assurent le suivi de la compagne et de l’application de
l’itinéraire technique», a précisé M. Aouamri. «Nous avons actuellement des
agriculteurs qui maîtrisent les techniques agricoles et dont le rendement par
hectare dépasse les 50 quintaux, et ils sont de plus en plus nombreux», a-t-il
ajouté précisant qu’il s’agit du groupe dit «le club 50». Par ailleurs, plusieurs
facilitations ont été accordées aux investisseurs pour aider à leur intégration
dans le domaine de la production, notamment les transformateurs et les
investisseurs dans la mise en valeur des terres en mettant à leur disposition
les eaux d’irrigation, spécialement dans les régions des Hauts plateaux et du
Sud. A cet effet, la cellule de facilitation des investissements, installée au
niveau du ministère, s’atèle à attirer plus d’investissements. De son côté, M.
Belabdi Mohamed, directeur général de l’OAIC, a mis l’accent aussi sur la
nécessité pour l’agriculteur de respecter l’itinéraire technique dans les
opérations de labours-semailles pour obtenir un plant avec un bon rendement.
3,5 millions
d’hectares consacrés à la céréaliculture lors de la campagne de labours
semailles 2016-2017
L’OAIC s’emploie à sensibiliser les
agriculteurs à l’importance de ce processus. Des unités spéciales composées de
techniciens avec pour mission principale d’accompagner les agricultures, les
sensibiliser à la nécessité de respecter l’itinéraire technique et les informer
des modalités y afférentes sont mises en place au niveau des coopératives
agricoles. Ces unités mettent à la disposition des agriculteurs les machines et
outillages agricoles nécessaires tels les tracteurs, les herses, les semoirs,
etc. Quelque 400 ingénieurs et techniciens sont mobilisés au niveau des
coopératives à l’échelle nationale pour accompagner les agriculteurs dans le
processus de labours semailles et les doter de
procédés techniques à même de favoriser
l’amélioration du rendement. En prévision de la campagne labours-semailles
2016-2017, durant laquelle le ministère de l’Agriculture envisage de consacrer
3,5 millions d’hectares à la céréaliculture, 3,5 millions de quintaux de
semences agréées et 2,5 millions de quintaux d’engrais phosphatés et azotés ont
été mis à la disposition des coopératives de céréaliculteurs au niveau national
et des guichets uniques ont été mis au service des agriculteurs depuis le 17
juillet dernier. Sachant que l’irrigation agricole commence en même temps que
les labours, le rendement des terres disposant de réserves d’eau sont meilleurs
et inversement, explique M. Belabdi mettant en avant l’importance de la
disponibilité des eaux durant les processus d’épandage et d’ensemencement. A ce
niveau, l’agriculteur a besoin d’un important stock de réserve d’eau afin de
pouvoir hisser le rendement de son terrain à 60 quintaux par hectare, selon le
responsable.
Les dernières
pluies profitables à la campagne de labour
L’OAIC a inclus, dans son programme d’irrigation complémentaire, 2.000
agricultures possédant des moyens d’irrigation privés. Les agricultures seront
dotés des équipements nécessaires à l’irrigation complémentaire, à condition
que l’OAIC leur cède 50% du coût des équipements sous forme de subvention,
tandis que agricultures s’acquittent des 50% restants, de leur production sur
une durée de trois ans. «Le problème dont souffrent les agricultures de ce
segment ne réside pas dans le faible taux de pluviométrie mais plutôt dans son
irrégularité», a indiqué M. Belabdi, soulignant que les agriculteurs ont
constaté que l’irrigation régulière permettait d’obtenir une bonne récolte,
notamment dans certaines régions qui
enregistrent un saut qualitatif dans ce
domaine. «Les pluies contribuent en plus à l’opération d’irrigation», a-t-il
dit. Et d’ajouter «Nous encourageons les agriculteurs qui ont des moyens
d’irrigation privés à les exploiter, pour ne pas les inclure dans les activités
d’irrigation complémentarité». Il a cité, à cet effet, les opérations de
création de petites retenues d’eaux pour les exploiter en cas de faible
pluviométrie. Il s’est dit optimiste quant aux dernières quantités de pluies
enregistrées dans certaines wilayas qui faciliteront les opérations de labours et
de semences durant la saison agricole 2016-2017, lancée samedi dernier (1er
octobre) à travers les différentes wilayas du pays, tandis que le lancement
officiel de la saison par le ministre de l’Agriculture, du Développement rural
et de la Pêche maritime, est prévu le 16 octobre prochain à Constantine. «Tous
les moyens nécessaires ont été assurés pour la réussite de cette saison
agricole, en garantissant les engrais et les semences agréées au niveau des
coopératives, à des quantités répondant aux besoins des agricultures», a
précisé M. Belabdi. Concernant les semences, 23 nouvelles stations de
traitement ont été mises en service, dans le cadre du programme 2014-2016, tout
en procédant au transfert des semences des régions à forte production agricole
situés dans l’est du pays vers les régions à faible production, dans l’ouest du
pays. La production céréalière lors de la campagne de moisson battage de la
saison 2015-2016 a dépassé les 34 millions de quintaux contre 37 millions de
quintaux lors de la saison 2014-2015.
Algérie - Mauritanie : échange d’expertise dans le
domaine de la pêche
Source
: El Moudjahid
L’Algérie et la Mauritanie
ont exprimé, à Nouakchott, leur volonté de développer la coopération dans le
domaine de la pêche, à travers le renforcement de la recherche scientifique et
l’échange d’expertise.
Les deux pays ont exprimé leur volonté
d’actualiser et de relancer les accords de jumelage entre les instituts de la
recherche scientifique des deux pays dans le domaine de la pêche, et d’élaborer
des programmes et projets communs, lors de la réunion de la commission
technique du secteur de la pêche à Nouakchott, préparatoire à la 18e session de
la grande commission mixte algéro-mauritanienne, prévue avant la fin 2016. Les
deux parties ont convenu, selon le procès de la réunion co-présidée par le
directeur de la pêche maritime et océanique au ministère de l’Agriculture, Omar
Keddour, et du directeur de la programmation et de la coopération au ministère
mauritanien de la Pêche, de l’échange d’expertise et d’informations biologiques
et économiques, outre le renforcement des moyens matériels et humains des
instituts de recherche. La commission a proposé l’intensification des efforts
des deux pays pour relancer le réseau des instituts de recherche maghrébins
dans le domaine de l’océanographie, la coopération dans le domaine de
l’aquaculture, outre l’échange d’expertise pour assurer le développement
durable de leurs richesses et leur rôle dans le renforcement de la sécurité
alimentaire et la lutte contre la pauvreté en milieu rural.
Concernant la commercialisation des produits de
la pêche des deux pays sur leurs marchés respectifs, la commission a appelé à
prendre les mesures nécessaires
pour réduire les tarifs douaniers et
faciliter les transactions bancaires.
Le
lancement des travaux de réalisation du port commercial du Centre se fera en
2017
Source
: Maghreb Emergent
Un protocole d’accord (sur la base de la
règle 51/49) portant réalisation du nouveau port commercial du Centre, prévu
sur le site d’El Hamdania à Cherchell (wilaya de Tipasa), a été signé le 17
janvier 2016 à Alger entre le Groupe public national des services portuaires et
deux compagnies chinoises.
Le lancement des travaux de réalisation
du nouveau port commercial (Centre) de Hamdania, entre Cherchell et Tipasa, est
prévu en mars 2017 une fois terminées les études techniques inhérentes au
projet, a annoncé jeudi à Tipasa le ministre des Travaux publics et des
Transports, Boudjemâa Talai.
"Le chantier de ce port commercial
est programmé au lancement en mars 2017, soit après le parachèvement des études
techniques inhérentes au projet, prévu en janvier prochain", a indiqué à
l'APS M. Talai en marge de la signature, au pôle universitaire de Koléa, d’une
convention de partenariat entre la Société générale maritime et l’Ecole
supérieure de commerce.
Cette infrastructure portuaire, destinée
au transport de marchandises, est considérée parmi les plus grands projets en
cours en Algérie, car devant constituer un pôle de développement économique
d’importance, après son raccordement aux réseaux ferroviaire et aux autoroutes
l’habilitant ainsi aux échanges commerciaux avec l’Afrique.
Un protocole d’accord (sur la base de la
règle 51/49) portant réalisation du nouveau port commercial du Centre, prévu
sur le site d’El Hamdania à Cherchell (wilaya de Tipasa), a été signé le 17
janvier 2016 à Alger entre le Groupe public national des services portuaires et
deux (2) compagnies chinoises.
L’accord stipule la création d’une
société de droit algérien composée du Groupe public des services portuaires et
des deux (2) compagnies chinoises, qui sont CSCEC (China state construction
corporation) et CHEC (China harbour engineering company).
"Ce projet, dont le coût est estimé
à 3,3 milliards de dollars, sera financé dans le cadre d’un crédit chinois à
long terme", a fait savoir le directeur des ports au ministère des
Transports, Mohamed Benboushaki, lors de la signature de ce mémorandum
d’entente, stipulant la réalisation du futur port d’El Hamdania dans un délai
de sept (7) ans, parallèlement à sa mise en service progressive, dans quatre
(4) ans, avec l’entrée d’une compagnie chinoise, Shanghai Ports, qui assurera
son exploitation, selon le même responsable.
Le Conseil des ministres avait donné, en
décembre 2015, son "feu vert" pour la réalisation de ce port
commercial sur le site d'El Hamdania, à l'Est de la ville de Cherchell.
"Cette future structure portuaire
constituera un axe principal d'échanges commerciaux à l'échelle
territoriale", a-t-on expliqué sur place au ministre.
En effet, la structure comptera 23 terminaux, d’une capacité de
traitement de près de 6,5 millions de containers/an, avec 25 millions de
tonnes/an de marchandises, l’habilitant à devenir un véritable pôle de
développement économique, après son raccordement
programmé aux réseaux ferroviaire et
autoroutier, en plus d’une zone logistique de 2.000 hectares.
Durant le Conseil des ministres, le Président de
la République avait donné instruction de lancer la mise en œuvre du projet dans
le cadre d’un "partenariat" (basé sur la règle 51/49) entre des
entreprises algériennes (publiques et privées) et un partenaire étranger,
reconnu et apte à financer et gérer le projet à l’avenir.
Selon les
prévisions du secteur des Transports, le volume du trafic portuaire de
marchandises dans la région Centre du pays devrait atteindre les 35 millions de
tonnes de marchandises/an et deux (2) millions de conteneurs de 20 pieds
annuellement à l’horizon 2050, contre 10,5 millions de tonnes traités, actuellement
par les ports d’Alger et de Ténès (soit un taux de 30 % seulement).
Moins
de 9 millions d’utilisateurs de cartes bancaires
Source
: L’Econews
Alors que le débat sur l’utilisation de
l’internet dans les transactions commerciales s’exacerbe depuis l’annonce du
lancement prochain de l’e-payement par certains membres du gouvernement, dont
la ministre de la poste et des technologies de l’information et de la
communication, Mme Imène Houda Feraoun, un état des lieux sur le développement
des moyens de paiement électronique vient d’être établi.
Selon un document élaboré dans ce sens
par l’ARPT, (autorité de régulation des postes et télécommunications), la
généralisation de l’utilisation de la carte de paiement (interbancaire ou
postale) observe une évolution relativement lente. Moins de 9
millions d’Algériens, en effet, sont
détenteurs de carte de paiement électronique, dont un peu plus de 7 millions
d’utilisateurs de la carte postale (CCP) et 1,4 million seulement de la CIB
(carte interbancaire).
En termes de recourir à internet pour des
motifs commerciaux, soit pour y faire des achats ou pour le règlement de
factures diverses, il y a moins d’un Algérien sur 10 qui utilise ce genre
moderne de transactions, ceci au moment où le taux d’utilisation des terminaux
de paiements installés ne dépasse pas les 7% sur l’ensemble du territoire
national. Ceci renseigne sur le désintérêt des utilisateurs quant aux nouveaux
modes de paiement électronique.
Dans l’ensemble, le volume du commerce
électronique en Algérie est estimé à quelque 11 000 transactions par année,
tous types de paiements confondus excepté les retraits sur comptes bancaires ou
CCP.
Toutefois, ce peu d’enthousiasme que
suscite le commerce électronique en Algérie peut s’expliquer par le faible taux
de pénétration de l’internet dans la société. Car, selon de récentes données de
la Banque mondiale sur les nouvelles technologies de l’information, en Algérie
il y a moins d’un habitant sur deux qui a accès à internet, soit un taux
d’utilisation global de 46%.
En revanche, la tendance est en voie de
redressement depuis l’implication des opérateurs de la téléphonie mobile dans
le développement de la toile. Dès lors, 90% des utilisateurs internet en
Algérie ont contracté des abonnements à la formule 3G et depuis quelques temps
c’est la 4G qui connaît un engouement notable.
Premières
rencontres algéro-tunisiennes sur le tourisme
Source
: Liberté
Les premières rencontres des
professionnels du tourisme de l’Algérie et de la Tunisie, prévues les 17 et 18 novembre
prochain à Tunis, ciblent les différents segments d’activité dans le secteur.
Cette édition focalisera ses travaux sur les “coopération, expertise,
opportunités d’investissement et de croisement d’intérêt”, et s'adresse aux
professionnels du tourisme tunisiens et algériens visant à les faire
rencontrer. Le choix de l’Algérie comme premier pays invité est dicté par
plusieurs facteurs : un terrain potentiel, pour des affaires fructueuses dans
le secteur du tourisme ; le pays connaît une amélioration constante du climat
des affaires et l’émergence du secteur privé ; une localisation attractive à la
fois culturelle et naturelle (un désert à perte de vue, des monuments
historiques incomparables, la culture et des falaises…).
À ces paramètres, se greffe la volonté
des autorités algériennes de développer le secteur touristique qui se
matérialise par l’élaboration du “Schéma directeur d’aménagement touristique”
(SDAT) visant la construction de 800 à 1 400 projets touristiques durant la
prochaine décennie… La Tunisie se prévaut, quant à elle, d’une plus grande
expérience dans le domaine, jusqu’à devenir — et le rester tant bien que mal
après la crise induite par le printemps arabe — l’une des destinations
principales du marché européen.
Plus de 100 entreprises et près de 500
hauts cadres des deux États sont attendus à ce rendez-vous.
Le
e-paiement et la bancarisation de l’économie
Source
: Liberté
Le lancement récent du e-payment pourrait, s’il est convenablement
conduit, avoir un énorme impact sur la bancarisation d’un plus grand nombre de
citoyens et donc de l’économie nationale, note Roslane Bencharif, expert en
TIC. Il faut vulgariser, recommande-t-il, ce moyen de paiement de manière à y
faciliter l’accès à toute société, quelle que soient sa taille, son secteur
d’activité ou sa situation géographique. Cela va permettre la multiplication de
sites et d’applications web et mobile. Et il y aura également des services à
proposer et qui auront un impact direct sur la vie de tous les jours. La
nouvelle ère technologique est de nature à transformer notre utilisation
d’internet et d’en faire quelque chose d’utile, explique, l’expert. Et dans
cette métamorphose, la bancarisation fera figure d’évidence pour toute personne
désireuse d’avoir accès aux facilités de vie que procurent ces applications,
parce que la possession d’une carte CIB est obligatoire pour pouvoir payer ces
services sur le net.
Réalisation
de 50 nouveaux parcs industriels
Source
: Liberté
Le gouvernement a
abandonné la procédure de gré à gré et opté pour l’appel d’offres ouvert aux
entreprises nationales avec exigence de capacités minimales.
“Les quatre derniers mois de l’année 2016 seront
consacrés au lancement des avis d’appel d’offres pour les travaux de
réalisation des 36 parcs industriels dont les études sont finalisées”, indique
l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (Aniref) dans
son dernier bulletin “Aniref Voice” consacré à l’état d’avancement du
programme de réalisation des nouveaux parcs industriels. Cette opération se
conclura par l’identification des entreprises de réalisation, la signature des
marchés et le lancement effectif des travaux d’aménagement. Finalement, le
gouvernement a abandonné la procédure de gré à gré et opté pour l’appel
d’offres ouvert aux entreprises nationales avec exigences de capacités
minimales. Pour rappel, dans le but de soutenir l’investissement et la
croissance économique en Algérie et lever la contrainte du foncier économique,
les pouvoirs publics ont confié à l’Aniref la réalisation du programme national
des nouveaux parcs industriels. Ces parcs, répartis sur le territoire national,
sont au nombre de 50 et totalisent une superficie globale de 12 000 hectares.
39 parcs sont en phase de finalisation des études d’exécution. Évoquant l’état
des lieux, l’Aniref souligne que “la prise en charge active de la mise en œuvre
du programme a abouti à un avancement notable au vu du niveau de maturation de
la phase études, traduit par la finalisation des marchés de maîtrise d’œuvre
pour les études et le suivi de 36 parcs industriels, qui sont, pour la majorité
de ces projets, au stade de la réception des derniers avis techniques des
différentes directions locales au niveau des wilayas, concernant les voiries et
réseaux divers (gaz, électricité, eau, etc.)”. Ce qui permettra à l’Agence de
lancer les avis d’appel d’offres pour les travaux d’aménagement de ces parcs.
L’Aniref a déjà procédé au lancement des marchés études et réalisation de deux
parcs industriels. L’agence a publié, sur son site web, un avis d’attribution
provisoire du marché des travaux d’aménagement du parc industriel d’Oued
Nechou, dans la wilaya de Ghardaïa, au profit de l’entreprise Amenhyd Spa.
L’Aniref indique que les études de maîtrise d’œuvre des parcs industriels ont
été lancées et confiées, majoritairement, à l’Agence nationale de l’urbanisme
(Anurb). “Le programme attribué à l’Anurb
concerne 29 parcs industriels totalisant
une superficie de 5 486 ha et implantés au niveau de 26 wilayas”, a affirmé le
DG de l’Anurb. L’apport de l’Anurb a consisté, dans une première étape, en la
prise en charge de la mission de maîtrise d’œuvre. Dans le but de mener à bien
l’opération d’implantation des investisseurs ayant bénéficié des attributions
dans les futurs parcs industriels, l’Aniref évoque un travail de concertation
avec les différents acteurs concernés et la mise en place d’instances de pilotage
et de coordination regroupant les investisseurs, les wilayas et l’Aniref afin
de permettre à tous d’intervenir dans un cadre cohérent et dans les meilleures
conditions possibles. L’Aniref annonce, également, qu’elle lancera
prochainement le processus de désignation des bureaux d’études et la
publication des avis d’appel d’offres pour l’aménagement des 11 sites restants.
Le
made in Algeria veut s’exporter au Vietnam
Source
: Liberté
Des experts du service économique et
commercial de l’ambassade du Vietnam à Alger et des chefs d’entreprises
algériens vont se retrouver le 25 octobre prochain au Palais Consulaire, Place
des Martyrs, pour discuter du marché vietnamien et des opportunités
d’exportation que celui-ci présente pour les opérateurs algériens. Les
participants à cette réunion vont par ailleurs mettre en exergue les
potentialités d’échanges commerciaux et de partenariats économiques entre les
deux pays.
Tassili
Airlines inaugure une nouvelle ligne Alger-Tiaret-Oran
Source
: El Moudjahid
«L’une des missions premières de notre
compagnie aérienne relevant du groupe Sonatrach, c’est bel et bien
d’accompagner le développement de notre économie nationale», a affirmé son PDG.
La compagnie Tassili Airlines (TAL) vient de consolider son activité par
l’ouverture d’une nouvelle ligne de transport aérien assurant la liaison entre
Alger et Tiaret, via Oran. Cette nouvelle desserte a été inaugurée hier, et le
premier vol organisé au départ d’Alger vers Tiaret avait à son bord le PDG de
Tassili Airlines, accompagné des cadres de sa compagnie, de représentants du
Groupe Sonatrach, de députés et d’invités de marque. Quarante minutes plus
tard, l’avion de Tassili Airlines a atterri à l’aéroport Abdelhafidh Boussouf
de Tiaret et la délégation conduite par le PDG de la compagnie, M. Belkacem
Harchaoui a eu droit un accueil des plus chaleureux de la part des autorités
locales à leur tête le wali, Abdeslam Bentouati.
Visiblement très
satisfait de l’inauguration de cette nouvelle ligne aérienne, le wali n’a pas
caché sa joie en affirmant d’entrée : «je suis en train de vivre l’un des mes
meilleurs jours en tant que responsable à Tiaret» dira t-il, rappelant que
l’inauguration de cette nouvelle ligne vient de voir le jour en application
d’une instruction décidée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal lors de la
visite qu’il a effectuée, en juin dernier à Tiaret.
Le wali, Abdeslam Bentouati enchaîne en
mettant l’accent sur l’impact en matière de désenclavement de Tiaret qui est
gagé à travers l’ouverture de cette
nouvelle liaison aérienne qui intervient,
appuie-t-il à point nommé eu égard à l’avenir très prometteur auquel cette
wilaya des Hauts plateaux est promise à court et à moyen terme, au double plan
industriel et agricole. Ce sont là des propos très vite confortés par le PDG de
la compagnie Tassili Airlines. «L’une des missions première de notre compagnie
aérienne, c’est bel et bien d’accompagner le développement de notre
économie
nationale» a affirmé M. Belkacem Harchaoui.
«Il est effectivement inscrit aux
objectifs de cette nouvelle ligne aérienne d’extraire la wilaya de Tiaret de l’enclavement»
et d’ajouter «dans cette même wilaya des Hauts plateaux, d’importants projets
économiques ont été concrétisés sinon engagés sur le terrain. L’on peut citer
entre autres la raffinerie de Sonatrach, des projets dans l’agriculture et
d’autres dans l’industrie mécanique à l’exemple du projet de montage de
véhicules initié par le groupe Tahkout avec qui nous signons une convention
aujourd’hui (ndlr, hier)».
Convention entre
Tassili Airlines et le groupe Tahkout
La convention en question a été effectivement
signée hier dans l’enceinte de l’aéroport de Tiaret par M. Berlkacem Harchoui,
PDG de Tassili Airlines et M. Tahkout Mahieddine représentant du Groupe
industriel. En vertu de cet accord, Tassili Airlines s’engage à réserver 15 sur
les 35 sièges dans chaque desserte aérienne reliant Alger à Tiaret. Deux
dessertes seront programmés hebdomadairement sur cette nouvelle ligne, l’une le
samedi et l’autre le mercredi, explique t- on. Le prix du billet est quant à
lui fixé à 3.000 DA.
Le PDG de Tassili Airlines indique en
outre, qu’en sus de la convention signée hier avec le groupe Tahkout, d’autres
accords ont été également signés avec le ministère de la Défense algérienne,
les Douanes
algériennes ainsi que la DGSN. M.
Belkacem Harhaoui tiendra à informer par ailleurs l’ouverture d’une autre ligne
domestique entre Alger et Biskra qui doit être inaugurée, d’ici la fin du mois
et ce, à raison de deux dessertes par semaine.
Résolument portée sur la modernité comme
l’attestent plusieurs brevets de certification de la compagnie, Tassili
Airlines possède en toute propriété une flotte de 12 aéronefs de divers types,
dont la capacité varie entre 37 et 155 sièges, assure une quinzaine de lignes
domestiques et cinq à l'international, exclusivement vers la France, (Paris,
Strasbourg, Marseille, Nantes, et Lyon).
D’autre part, pour revenir à la dynamique
du développement local enclenché à Tiaret, M. Abdeslam Bentouati a signalé que
la stratégie mise en œuvre en matière d’économie diversifiée a déjà permis la
création de quelques 4.500 emplois dans le cadre de l’investissement privé,
tous validés par l’Anem. «A travers son projet industriel lancé dans la zone
industrielle de Zaâroura, le groupe à lui seul est parvenu à créer quelques
1.500 emplois directs et indirects » explique t-il. Le projet porte rappelle t-
on sur la mise en œuvre d’une usine de montage de véhicule de marque Hyundai
qui est déjà à sa phase opérationnelle. «Le premier véhicule sortira sous de
cette usine» dira encore le wali de Tiaret.
Brandt Algérie renforce sa présence
Source
: El Watan
Brandt Algérie renforce sa présence en
Algérie et réaffirme encore une fois sa détermination d’être un acteur référent
dans le domaine de l’équipement domestique dans le pays en procédant à
l’inauguration de son 16e Brandt Store à Aïn Allah, Dély Ibrahim. Le
showroom, baptisé Aïn Allah Store, fait partie de la stratégie de
Brandt Algérie qui vise le développement de son réseau commercial afin d’être
plus proche de ses clients en les mettant au centre de ses préoccupations. Dans
ce nouvel espace commercial de 103 m², Brandt Algérie mettra en avant la
variété de sa gamme de produits premium comprenant des cuisinières, des fours,
des hottes, des plaques de cuisson, des micro-ondes, des lave-vaisselles, des
lave-linges, des réfrigérateurs, des congélateurs, des téléviseurs et proposera
également le petit électroménager. Il convient de noter que l’entreprise a
inauguré deux Brandt Stores en septembre dernier, à savoir Alger Store au
centre-ville de la capitale, plus précisément sur le boulevard Ben Boulaïd et
un deuxième à Tizi Ouzou.
La
gamme Premium d’Iris s’agrandit avec l’arrivée du Next G+
Source
: El Watan
En effet, après le lancement du Next G,
le premier modèle de gamme, le producteur national met sur le marché ce nouvel
arrivant qui vient offrir plus de performance au client. Le Next G+ est doté de
caractéristiques techniques avancées qui le distinguent de ces pairs et qui le
positionnent fortement. Il épouse les courbes de la main et les tendances de la
personnalité grâce à la pureté de son design et sa finition en métal courbé.
Ses performances sont inégalées grâce à un processeur Octacore 64-bit 1,5 GHz
couplé à 3 Go de RAM et une capacité de stockage de 32GO. «Les photos, les
vidéos prennent vie sur l’écran Super Amoled HD de 5 pouces. Qu’il s’agisse de
documents, d’application ou de jeux, les moindres détails apparaissent de façon
plus nette et plus éclatante», souligne un communiqué de presse parvenu à la
rédaction d’El Watan.
Le capteur d’empreintes digitales se trouve à l’arrière, permettant à
l’utilisateur de le déverrouiller beaucoup plus facile en 0,5s. De plus, le capteur
peut être utilisé comme déclencheur de la caméra avant pour de meilleurs
selfies. En plus de cela, il est compatible avec la 4G (comme toute la nouvelle
gamme de smartphones Iris) et bénéficie d’une garantie de 12 mois.
Ainsi, le fabricant a misé sur plusieurs
facteurs pour être le plus compétitif possible : le soin du design, la capacité
de stockage et la qualité de l’appareil photo qui est un critère différenciant.
Ce nouveau modèle est proposé au prix de 27 000 DA.
Meriem Bouzeboudjen, responsable
communication, a annoncé en outre que l’entreprise enregistre 25% de
progression dans le segment des téléphones mobiles. Même si nous sommes dans un
pays où le pouvoir d’achat est considérablement bien plus bas que dans les pays
européens, de plus en plus de personnes montrent un intérêt pour l’internet
mobile, surtout depuis le lancement de la 3G. La tendance va se renforcer selon
les observateurs avec la 4G. Un marché opérateur se met en place et prend le
virage vers le smartphone. Le principe est simple : les consommateurs ont de
plus en plus l’occasion d’acheter leur téléphone directement auprès de leurs
opérateurs (Djezzy, Mobilis, Ooredoo). Et c’est ATM Mobilis qui ouvre le bal en
s’alliant à Iris avec un Pack «made in bladi» disponible à Alger, Oran et
Ouargla.
Ainsi, la marque s’attaque au haut de
gamme avec le lancement de ce modèle qui semble répondre à une demande du
marché. Par ailleurs et pour juger le poids de cette marque sur le marché en
termes d’image, de notoriété et de positionnement, des études ont été lancées.
SARL
Aluminium Composite Panel : Des
panneaux composites pour le bâtiment
Source
: Liberté
Selon son responsable commercial, cette
société est la seule en Algérie à investir le créneau.
La Sarl Aluminium Composite Panel (ACP)
s’est lancée depuis 2013 dans la production de panneaux composites en aluminium
à usages multiples essentiellement destinés au bâtiment. Étant la seule
entreprise algérienne à avoir investi ce créneau, la Sarl se porte assez bien
malgré les difficultés qu’elle rencontre au même titre que toutes les
entreprises importatrices de matières premières. Cependant, l’entreprise arrive
à tirer son épingle du jeu. Située à Hassi Ben Okba (Oran), l’usine ACP peut
produire jusqu’à 300 plaques d’aluminium de 3 à 6 millimètres d’épaisseur et de
2 à 10 mètres d’envergure, par jour. Un très large éventail de 25 couleurs est
proposé aux clients sans que cela affecte les délais de livraison des panneaux
de la couleur choisie.
La production pourrait, bien entendu,
augmenter sensiblement si commande effective il y a. En effet, selon Sahali
Mokhtar, responsable commercial de l’entreprise, la commande émane jusqu’à
présent du privé, notamment, les commerçants pour et l’habillage de leurs
devantures, ajoutant que l’idéal serait de pouvoir toucher les entreprises
publiques et les promoteurs immobiliers qui pourraient trouver un grand
avantage dans l’utilisation de ce produit. L’ACP est un panneau réalisé à base
d’un complexe d’aluminium et de polyéthylène. Il a été développé pour fournir à
l’architecte un matériau de façade stable et flexible à la fois. Il est
particulièrement résistant aux intempéries, aux chocs et à la rupture. Il est
également
antivibratoire et se laisse très facilement
usiner et mettre en œuvre. Le montage économique des panneaux composites
aluminium ACP peut se faire en accord avec la taille et le positionnement des
surfaces vitrées, aussi bien à l’horizontale, à la verticale ou sous formes
carrées. Le produit offre d’autres avantages à l’image des frais d’entretien
minimes, du maintien durable de la structure immobilière, des économies de
frais de chauffage en hiver et de climatisation en été ainsi que la réduction
de la dilatation thermique et la diminution de la formation de fissures. Par
ailleurs, la valeur matérielle élevée de l'aluminium d'un point de vue
économique incite à avoir recours au recyclage. Sans perdre aucune de ses
propriétés, l'aluminium est recyclable de manière infinie. La fusion de
ferraille ne nécessite que 5% d'énergie, énergie qui serait nécessaire à la
production primaire. L'intérêt du recyclage pour l'environnement est une
évidence. Les filières du logement, des équipements publics, des immeubles à
usage de bureaux et même des locaux à usage commercial, trouveraient ainsi
intérêt à intégrer dans leur construction ces panneaux. La Sarl ACP offre à ses
clients une vaste palette de couleurs, allant de l’uni aux couleurs métalliques
jusqu’aux couleurs à effets spéciaux. Des couleurs spéciales sont également
réalisables sur demande. Selon le responsable commercial, la Sarl étant en
pleine offensive marketing, est à la recherche de distributeurs qualifiés pour
mettre progressivement ses panneaux à la portée des constructeurs, sur une
bonne partie du territoire national. Au final, l’équation est assez simple. Le
produit de qualité est disponible. Le marché, aussi, est là pour ce genre de
produit. Reste à le promouvoir et à convaincre les professionnels du bâtiment
de l’adopter.
REGIONS
Oran
: Des mesures pour booster l'élevage des vaches laitières
Source
: Le Quotidien d’Oran
Dans le cadre de la politique nationale de renouveau agricole et de mise
à niveau de la filière élevage et plus particulièrement la production de lait
de vache cru, les services agricoles ont lancé un nouveau recensement des
éleveurs à travers la wilaya d'Oran souhaitant bénéficier de l'aide de l'Etat.
Selon le président de la chambre de l'agriculture, cette opération vise à
apporter une aide en aliment de bétail. Elle sera de l'ordre de 4 kilogrammes
par tête et par jour. A ce jour, pas moins d'une centaine de nouveaux inscrits
ont été portés sur les tablettes de la chambre de l'agriculture. Ce recensement
qui est établi chaque semestre vice à améliorer la production de lait et de la
productivité de cette filière sur qui comptent les pouvoirs publics afin de
relever le défi de se défaire de l'importation de poudre de lait. Plus de 2.000
producteurs de lait sont recensés à Oran et livrent quatre laiteries
industrielles. Fin 2015, le gouvernement a décidé de nouvelles mesures en
faveur des éleveurs et des opérateurs de la filière lait en augmentant la
subvention du lait cru et en encourageant l'investissement dans la production
laitière et de l'alimentation. Ces mesures ont été arrêtées suite à un
processus de dialogue et de concertation engagé par le ministère avec les
représentants des éleveurs de bovins laitiers et des professionnels de la
filière lait. En réponse à la préoccupation des éleveurs relative à l'accès à
l'aliment de bétail et à la régulation du marché de ce produit, il a été décidé
d'approvisionner directement les éleveurs. C'est l'Office algérien
interprofessionnel des céréales (OAIC) et l'Office national d'aliment de bétail
(ONAB) qui veilleront à ce que les minoteries exécutent cette
décision. Aussi, pour répondre aux préoccupations des éleveurs de
bovins laitiers et préserver les investissements existants, le gouvernement a
décidé que le prix de référence du litre de lait cru de vache soit fixé à 50
DA, à savoir 36 DA le prix de cession du lait cru aux laiteries et 14 DA de
subvention de l'Etat, contre respectivement 34 DA et 12 DA auparavant.
L'augmentation de la subvention (14 DA) vise à inciter les éleveurs à produire
un lait de qualité, sain et marchand. Le but est d'encourager le développement
de la production locale de lait et sa collecte à travers trois principaux
programmes, à savoir la promotion de la collecte du lait cru, l'incitation à la
réalisation de minilaiteries et enfin le développement de la production de lait
cru par la promotion de l'insémination à la ferme et la promotion de
l'investissement à la ferme. La filière d'élevage bovin et de production du
lait dispose de quelque 21.000 têtes de vaches dont 10.000 têtes de vaches
laitières produisant plus de 40 millions de litres/an. Un taux de 50 pour cent
de la quantité produite a été collecté, faisant d'Oran une wilaya pilote dans
la collecte du lait au niveau national. Les services concernés œuvrent à
collecter le maximum de la quantité produite et l'exploiter dans les unités de
transformation pour la pasteurisation. Plusieurs autres mesures on été prises
par l'Etat pour encourager cette filière. Pour les éleveurs qui ont recours à
l'insémination artificielle, ils pourront bénéficier d'une aide s'élevant à 75%
du coût. Les éleveurs disposant de 12 vaches laitières et plus peuvent
bénéficier d'un financement à concours de 50% des installations d'étables,
d'équipements d'irrigation et de matériels de récolte et de 30% pour les
matériels laitiers. Toutefois, outre l'insuffisance d'unités de transformation,
la filière est confrontée à la non disponibilité du fourrage vert, la faiblesse
de la diversification des aliments de bétail, limités au fourrage concentré et
aux herbes sèches. La difficulté de la collecte du lait cru réside dans la
localisation des
laiteries par rapport aux élevages et à l'habitude acquise par certains
transformateurs de recourir systématiquement à la poudre de lait. Pour booster
la filière du lait, la direction des services agricoles de la wilaya d'Oran a
pris toutes les mesures nécessaires pour consacrer 2.000 ha au niveau de la
plaine de Mleta au fourrage vert.
Souk-Ahras : distribution de 339 ha
Source
: Liberté
Le chef de
l’exécutif de la wilaya de Souk-Ahras a procédé, hier, à la distribution de 339
sur les 1 600 ha de terres agricoles destinées à la production exclusive de
cerisiers dans la commune d’Ouled Driss, située à plus de 1 000 m d’altitude,
traditionnellement réputée pour la qualité exceptionnelle de ce fruit.
Cette opération, qui entre dans le cadre
de la nouvelle stratégie visant le développement des différentes filières
agricoles, surtout dans le domaine de la diversification des produits agricoles
hors céréales, a bénéficié à 76 jeunes exploitants résidant dans leur majorité
dans la commune suscitée. La remise solennelle des actes de concession aux 76
bénéficiaires, qui bénéficieront des dispositifs d’aide et d’assistance de
l’État pour la plantation de 100 000 cerisiers, s’est faite en présence
d’Ismael Chikhoune, président du Conseil d’affaires algéro-américain, et des
représentants des chambres élues de la wilaya de Souk-Ahras. Ce dernier s’est
dit vivement intéressé par les potentialités agricoles, touristiques et
culturelles offertes par la région et s’est engagé à faire venir à Souk-Ahras
une délégation d’hommes d’affaires américains versés dans ces segments
d’activité.