Coupures de presse

  • 03 02 2014

    مداخلة حول مشروع قانون المحروقات

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  • 03 02 2014

    مداخلة حول مشروع قانون السمعي البصري

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  • 07 01 2016

    Promotion de Tamazight langue officielle, un nouveau jalon dans la consolidation de l’unité nationale

    OUARGLA- La promotion de tamazight comme langue officielle, dans l'avant-projet de révision de la Constitution, est considéré comme un nouveau jalon pour la consolidation de l'unité et de l'identité nationale, ont estimé mercredi des citoyens amazighophones approchés par l’APS dans le Sud du pays.

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  • 03 10 2013

    Revue de presse ECO-ALGERIE 03-10-2013

    Abderrahmane Benhamadi, PDG de Condor Electronics : « Des panneaux photovoltaïques pour une utilisation domestique»

    Oxford Business Group : L'Algérie planifie des zones industrielles Entre Alger et Paris, esprit de coopération se développe de manière positive  (Raffarin)

    Projet de loi de finances pour 2014 : des mesures en faveur de l'investissement

    Hydrocarbures : l'Algérie pourrait doubler sa production d'ici 7 à  10 ans, selon Youcef Yousfi

    Lancement prochain d'un complexe agroalimentaire par Ifri Bio à  l'ombre du taga, Ifri s'offre la bio-diversité

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  • 30 09 2013

    Revue de presse ECO-ALGERIE 30-09-2013

    SOMMAIRE


    ECONOMIE ALGERIENNE.........................................................................03

    Zone industrielle de Hassi Benabdallah : Lancement du projet début 2014

    El Hadjar : Accord entre Sider et Arcelor Mittal sur un plan d'investissement de 763 millions de dollars

    Les annonces se multiplient pour le secteur du médicament en Algérie

    Marchés de gros : Des brigades locales pour le contrôle de la gestion

    Partenariat industriel entre Sonelgaz et General Electric : Le Conseil des participations de l'état donne son OK

    Les grandes lignes de la loi de finances 2014 : crédits à  la consommation, fonds pour la mise à  niveau et aides spécifiques aux filières stratégiques


    INTERVIEWS................................................................................09


    Smaïl Lalmas, chef d'entreprise et conseiller aux métiers de l'export : «Le banquier doit ëtre sécurisé et protégé»


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  • 28 04 2016

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 28 AVRIL 2016

    SOMMAIRE 
    ECONOMIE ALGERIENNE.....................................................................3 


    Filière lait : Du nouveau dans l’octroi des subventions aux producteurs

     

    Importations de sucre au 1er trimestre : En baisse de près de 30%

     

     Nécessité d'accompagner les agricultures pour dynamiser le secteur

     

    Livraison d’ici fin 2016 d’une portion de 135 km du projet d’autoroute Nord-Sud

     

    L'Algérie mise sur la diversification de son économie pour faire face à la baisse des prix

     

    de pétrole

     

    Fiscalité : Des exonérations pour l’industrie

     

    Pièces de rechange : Nexus Automotive s’installe en Algérie

     

    Sociétés du groupe Hasnaoui: Le constructeur mise gros sur l’innovation

     

    BREVES ECONOMIQUES........................................................................... 11

     

    L’entreprise « Le Rocher » lance le premier mascarpone algérien

     

     

      

     

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     ECONOMIE ALGERIENNE

     

    Filière lait : Du nouveau dans l’octroi  des

    subventions aux producteurs

     

     

    Source: El Moudjahid

     

    Le paiement des subventions accordées par l’Etat à la production de lait cru ne relève plus, désormais, de l’Office national interprofessionnel du lait (Onil) et sera, en outre, assujetti à un agrément sanitaire, a appris l’APS auprès d’un responsable au ministère de l’Agriculture. Dès  mai  prochain,  l’octroi  des  subventions  sera  décentralisé  pour  être  assuré  par  les Directions des services agricoles des wilayas (DSA) chargées de les verser aux éleveurs, aux collecteurs et aux transformateurs, alors que cette mission relevait exclusivement de l’Onil, précise le directeur de la régulation et du développement de la production agricole auprès de ce ministère, Chérif Omari. L’Onil va ainsi se consacrer uniquement au développement de la  filière  sur  le  plan   technique,  la  vulgarisation  et  l’incitation  à  l’investissement.  La décentralisation  du  système  de  paiement  des  subventions  fait  partie  d’une  batterie  de mesures  prises  par  le  gouvernement,  en  octobre  dernier,  pour  remédier  aux  lenteurs administratives et relancer la filière lait en misant sur la production nationale avec l’objectif de réduire les importations de la poudre de lait de 50% à l’horizon 2019. L’Algérie importe en moyenne 350.000 tonnes de poudre de lait annuellement dont 50% sont importés par l’Onil qui les redistribue aux laiteries sous forme de quotas subventionnés, pour produire du lait pasteurisé conditionné en sachet vendu au prix administré de 25 DA/litre. Pour préparer ce  basculement  d’un  système  centralisé  à  un  dispositif  de  proximité,  le  ministère  de l’Agriculture   a   organisé   des   regroupements   régionaux   de   formation   au   profit   des responsables locaux en vue de s’imprégner du mode de  fonctionnement du paiement des subventions.

     

     

    La     subvention                soumise          à        un      agrément      sanitaire

     

     

    Suite à de nombreuses réunions de concertation avec les professionnels pour augmenter le prix de référence du lait cru, principal facteur de la crise qui avait secoué la filière en 2015, le gouvernement avait accepté une augmentation de la subvention, accordée aux éleveurs, de 2 DA supplémentaires. Cette prime est ainsi passée de 12 DA/litre à 14 DA/litre depuis novembre  dernier,  auxquels s’ajoutent les 36 DA qui est le prix de cession du lait cru aux laiteries au lieu de 34 DA auparavant. Ainsi, le prix du litre de lait cru vendu par l’éleveur est passé à 50 DA au lieu de 46 DA :

     « C’est un soutien important pour booster la production nationale en  lait  cru », estime M. Omari. Néanmoins, les  pouvoirs publics ont assujetti l’octroi des 2 DA supplémentaires à l’éleveur à un agrément sanitaire délivré par les services

     


     

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    vétérinaires.

    En conséquence,  l’administration  a  fixé  aux  éleveurs  un  délai  d’une année,  allant  du  2 novembre 2015  au 2 novembre 2016, pour se mettre à niveau, c’est-à-dire recenser leur cheptel et effectuer un suivi vétérinaire en vue d’obtenir cet agrément. « Celui qui n’a pas ce document sanitaire, il ne bénéficiera pas des 2 DA. C’est une incitation à la production d’un lait de qualité et à la sécurisation des élevages contre d’éventuelles maladies », avance le même responsable. La filière compte plus de 40.000 éleveurs avec un  million de vaches laitières dont 3.000 sont des bovins laitiers modernes (BLM) qui sont des races de vaches, importées,        dotées                    d’un    haut   potentiel       de                rendement      laitier. Il  est  relevé que  les  mesures prises par le gouvernement pour relancer la filière, dont notamment  l’élargissement du soutien de l’Etat aux cultures fourragères, ont suscité un engouement  auprès  des   industriels  et  de  grands  éleveurs  qui  se  sont  lancés  dans l’investissement laitier. Une quarantaine de  projets intégrés ont été déposés auprès de la Cellule de facilitation des investissements, installée en janvier  dernier, en vue d’aider les opérateurs             à                            concrétiser             leurs   projets.

    « Ce sont des laiteries leaders et de grands éleveurs qui veulent mettre en place des fermes d’élevage intensives et intégrées », assure M. Omari qui signale que des industriels se sont engagés à investir dans l’amont de la filière pour sécuriser leur production en fourrage, et à faire baisser les importations de la poudre de lait. Il cite les cas d’un transformateur qui a déposé un dossier d’investissement d’une exploitation de 3.000 têtes, la première du genre en Algérie en termes de nombre de vaches, et d’un autre industriel privé qui a déjà entamé son projet de        production    de      fourrages      avec   des     unités d’ensilage     et d’enrubannage  (conditionnement).

     

     

    Importations de sucre au 1er trimestre : En baisse

     de près de 30%

     

    Source: El Moudjahid

     

    La facture  d’importation  de  sucre  s’est  chiffrée  à  172,321  millions  de  dollars  (usd)  au premier trimestre 2016, contre 241,45 millions usd à la même période de 2015, soit un repli de  28,63%,  a  appris  l’APS  auprès  des  Douanes.  Les  quantités  importées  de  sucre  (de betterave brute, de canne à sucre, sirop de lactose et  lactose à l’état solide) ont baissé à 482.953 tonnes (t) contre 532.007 t (-9%), indique le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (Cnis). La baisse de la facture s’explique surtout par la baisse des prix à  l’importation des sucres roux et blanc sur les marchés mondiaux, en raison d’une récolte  mondiale  de  canne  à  sucre  meilleure  que  prévue  et  d’une  dépréciation  de  la monnaie brésilienne par rapport au dollar. Le Brésil, premier producteur mondial de sucre, a tablé sur une récolte record de canne à sucre de 604 millions de tonnes sur 2015-2016, la

     

     

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    canne étant à l’origine de 80% de la production mondiale de sucre. Durant l’année 2015, les prix moyens à l’importation par l’Algérie des sucres roux et blanc ont baissé de 18%, et ont réculé également de 16% en janvier 2016.

     

    cessité d'accompagner les agricultures pour

    dynamiser le secteur

     

    Source: APS

     

    Les participants  à  une  journée  d'étude  sur  les  avantages  de  l'investissement  dans  les domaines agricole et forestier et la pêche, organisée mercredi à Sidi Bel-Abbes, ont insisté sur la nécessité d'accompagner les agricultures pour dynamiser le secteur et augmenter la production dans toutes les filières.

     

    Les intervenants ont affirmé que l'agriculture représente un secteur producteur de richesses sensible en insistant sur le devoir de l'activer à travers l'accompagnement des agriculteurs, la prise en charge de leurs  préoccupations, leur orientation et leur dotation de toutes les facilités afin de leur permettre de réaliser un meilleur rendement possible.

     

    Le wali de Sidi Bel-Abbes, Mohamed Hattab a rappelé, dans ce sens, les efforts de l’Etat pour redynamiser le secteur pour assurer la sécurité alimentaire à travers plusieurs procédés dont l'encouragement de  l’investissement  agricole, secteur vital et stratégique générateur de richesses hors hydrocarbures.

     

    La wilaya de Sidi Bel-Abbes dispose d’énormes potentialités pour devenir un pôle agricole par excellence dans plusieurs filières, à l’instar de la filière lait où elle occupe la deuxième place sur le plan national, a-t-il  affirmé ajoutant qu'il est possible grâce aux programmes établis  par  l’Etat  de  devenir  leader  national   dans  plusieurs   autres   filières  dont  la céréaliculture et le maraichage.

     

    A ce propos, M. Hattab a souligné que les terres agricoles ne seront cédés qu’aux personnes capables d'apporter une valeur ajoutée.

     

    Les participants ont abordé, lors de cette journée d’étude consacrée à l'explication des différents   mécanismes   d’investissement   agricole   et   de   financement,   aux   problèmes qu’enregistrent le secteur  dont celui du manque d'eau, la plus grande préoccupation des agriculteurs locaux qui sont encore tributaires de la pluviométrie.

     

    Les intervenants ont également mis en avant l’encadrement pédagogique au niveau des universités et des quatre instituts agricoles situés au niveau de la wilaya, en attendant l’école

     

     

     

     

     

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    supérieur  d’agriculture  qui  ouvrira  ses  portes  prochainement,   ce  qui  permettra  de promouvoir les ressources humaines en la matière.

     

    Les  participants   entre   professionnels,   agriculteurs   et   représentants   des   différents organismes concernés par le financement des projets d’investissement agricole ont appelé, en clôture de cette rencontre, à aller vers l’industrie agricole qui offre une valeur ajoutée et une complémentarité au secteur.

     

    Livraison  d’ici  fin  2016  d’une  portion de 135 km

    du projet d’autoroute Nord -Sud

     

    Source: APS

     

    Le ministre des Travaux publics, Abdelkader Ouali, a annoncé mercredi à Seghouane (sud de Médéa) la  livraison, d’ici fin 2016, d’une autre portion de 135 km du projet d’autoroute Nord-Sud, colonne vertébrale du réseau routier nationale.

     

    M. Ouali a enjoint, à cet égard, les responsables des entreprises engagées sur les différents chantiers de cet  axe autoroutier stratégique, qui s’étend de la wilaya de Blida jusqu’aux limites sud de la wilaya de Ghardaïa, en passant par Médéa, Djelfa et Laghouat, de maintenir le ‘‘bon rythme’‘ d’exécution actuel des travaux, tout en insistant sur la priorité à donner à l’achèvement des voies de contournement prévus dans le cadre de ce projet structurant.

     

    Une autre portion de l’autoroute Nord-Sud, d’un linéaire global de 130 km, ventilé sur le tracé qui fait la jonction entre Blida, Médéa, Djelfa et Ghardaïa, devrait être mise en service courant 2017, a encore annoncé le ministre, rappelant que pas moins de 550 km de réseau routier reliant les régions du nord du pays jusqu’à Hassi-Rmel (Laghouat) sont en chantier.

     

    La livraison dans les délais impartis de l’ensemble des tronçons en chantier permettra de se consacrer entièrement, a-t-il ajouté, à la phase d’étude de la portion la plus importante de l’autoroute  Nord-Sud,  en  l’occurrence  le  tronçon  devant  relier  la  wilaya  de  Ghardaïa  à l’extrême sud du pays.

     

    Le ministre a indiqué, en marge de sa visite d’inspection du tronçon Seghouane-Ksar-el- Boukhari  (Médéa),  d’un  linéaire  de  31  km,  que  l’infrastructure  routière  du  pays  s’est renforcée, durant les neuf  derniers mois, de 258 km de routes, assurant que les efforts consentis dans ce secteur auront un impact ‘‘non négligeable sur l’économie du pays’‘.

      

    M.Ouali a procédé, à l’occasion de son déplacement à Médéa, à la mise en service du

    tronçon routier Ksar-el-Boukhari-Boughezoul, d’un linéaire de 23 km, rentrant dans le cadre du projet de dédoublement de la voie Chiffa-Boughezoul.

     

     

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    L'Algérie mise sur la diversification de son

    économie pour faire face à la baisse des prix

    de pétrole

     

    Source: APS

     

    Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé mercredi à Moscou, que l'Algérie a pris ses dispositions pour faire face à la chute des prix du pétrole, en misant sur une diversification de la production et un élargissement des partenariats étrangers dont celui avec la Russie.

     

    "L'Algérie,  engagée  dans  une  nouvelle  orientation  économique,  a  pris  ses  dispositions imposées par la  chute des prix du pétrole", a indiqué M. Sellal lors de la conférence de presse animée conjointement avec son homologue russe, Dimitri Medvedev à l'occasion de la visite officielle qu'il effectue à Moscou.

     

    Il a expliqué que "si les recettes de l'Etat ont chuté de 50% suite à la baisse du prix du pétrole, l'Algérie a pris ses précautions", estimant, dans ce sens, que "les pays producteurs de pétrole, comme l'Algérie, s'adaptent aux fluctuation des prix".

     

    Revenant sur la récente réunion des pays membres de l'OPEP, qui n'a pas eu les résultats escomptés, M.  Sellal a relevé que "le plus important à l'heure actuelle est de stabiliser le volume de production, seule étape pour voir les prix augmenter".

     

    "Nous constatons que la production commence à baisser vu la chute des investissements des grandes firmes", a-t-il souligné, misant sur "une évolution plutôt positive des prix à l'avenir".

     

    Toujours dans l'optique de diversification de l'économie, M. Sellal a déclaré que l'Algérie compte  sur   l'utilisation  de  toutes  les  forme  d'énergies,  à  commencer  par  celle  du renouvelable, évoquant par la suite, le l'utilisation de l'énergie nucléaire civile.

     

    S'agissant du nucléaire et "comme première étape, nous œuvrerons pour la formation de cadres  spécialisés,  et  quand  les  moyens  seront  disponibles,  nous  exploiterons  l'énergie nucléaire à des fins civiles".

     

    Il a ajouté, dans ce sens, que "le nucléaire sera destiné, dans un premier temps, à un usage dans le domaine médical et de la recherche scientifique".

     

    Pour ce qui de la coopération bilatérale algéro-russe, le Premier ministre a noté, que "les relations  historiques et fortes qu'entretiennent les deux pays depuis longtemps ont été consolidées suite à la signature de la Déclaration de partenariat stratégique en 2001 par les

    présidents, Abdelaziz Bouteflika et Vladimir Poutine".


     

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     La présente  visite,  a  souligné  M.  Sellal  a  été  sanctionnée par  la  signature de  plusieurs accords de  coopération dans divers domaines, ainsi que d'autre accords institutionnels et commerciaux.

     

    Relevant  avoir  "tracé,  avec  nos  partenaires  russes,  un  plan  pour  un  renforcement  des relations  économiques", M. Sellal  a  mis en exergue, "l'existence, des deux côtés, d'une volonté et d'une détermination pour aller de l'avant".

     

    Il a estimé, à cet effet, que la forte présence des hommes d'affaires algériens au Forum économique algéro-russe (mercredi et jeudi) s'inscrit dans cette volonté de faire encore en mieux en matière de coopération.

     

    Il a ajouté, dans le même sillage, que "les autorités algériennes ont pris des mesures visant à faciliter la tâches aux opérateurs russes intéressés par le marché algérien".

     

    De son côté, M. Medvedev a exprimé sa satisfaction suite à la tendance haussière des échanges  commerciaux entre les deux pays, réitérant, dans ce sens, "la disponibilité du gouvernement russe pour  aller dans le sens de renforcer et de diversifier la coopération, citant l'industrie pharmaceutique".

     

     

    Fiscalité  :  Des  exonérations  pour  l’industrie

     

     

    Source: El Watan

     

     

    Les  modalités  d’application  de  l’exonération  d’impôts  et  de  la  bonification  des  taux d’intérêt  bancaires,  octroyés  à  des  filières  industrielles,  ont  été  fixées  par  un  décret exécutif publié au JO n°22.

     

    Ce texte est applicable à des activités relevant des filières industrielles prévues par l’article

    75 de la loi de finances 2015, lequel cite les filières sidérurgiques et métallurgiques, liants hydrauliques, électriques et électroménagers, chimie industrielle, mécanique et automobile, pharmaceutiques, aéronautique, construction et réparation navales, technologies avancées, industrie  agroalimentaire,  textiles  et  habillement,  cuirs  et  produits  dérivés  et  bois  et industrie du meuble.

    La liste des activités relevant des filières industrielles concernées, définies par le Conseil national  de  l’investissement,  est  fixée  par  un  arrêté  conjoint  des  ministres  chargés  de l’Industrie et des Finances. Ainsi, en vertu de ce nouveau décret exécutif, les investissements réalisés dans des activités relevant de ces filières industrielles bénéficient d’une exonération temporaire, pour une durée de cinq ans, de l’impôt sur le bénéfice des sociétés (lBS) ou de

     

     

     

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    l’impôt sur le revenu global (IRG) et de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP). Elles bénéficient aussi d’une bonification de 3% du taux d’intérêt applicable aux prêts bancaires.

     

     

     

    Pièces  drechange :  Nexus  Automotive  s’installe

     en Algérie

     

     

    Source: El Watan

     

     

    Nexus Automotive International, un groupement de grossistes en pièces de rechange à vocation  internationale, fait son entrée sur le marché africain avec la création de Nexus Automotive Algérie, sa première filiale sur le continent, a annoncé, hier, un communiqué du groupement, cité par la presse internationale spécialisée.

     

    La nouvelle branche locale, basée à Alger, sera officiellement inaugurée le 16 mai prochain

    et composée de quatre distributeurs locaux de pièces de rechange automobiles. Il s’agit de A

    &  M   Distribution,   Douadi   Automotive,   Habchi  Auto   Distribution   et   le   groupe   Siad automobile.

    Parmi les priorités de la nouvelle filiale, la création d’une académie pour le développement de la nouvelle  stratégie des achats et de la logistique, la promotion de la marque privée Drive et la création d’un réseau  d’ateliers pour les voitures et les camions Nexus-Auto et Nexus-Truck.

     

    «Nous sommes très heureux avec la fondation, de cette nouvelle organisation, qui souligne à la fois l’ambition des grands distributeurs impliqués et leur participation à l’industrie de la structuration et la professionnalisation du marché secondaire dans votre pays», s’est félicité Gaël Escribe, directeur général du  groupement international de distributeurs de pièces de rechange,         toujours        cité     par     les      mêmes         sources. Avec  un  siège  à  Genève  et  des  bureaux  à  Paris,  Dubaï,  Sao  Paulo  et  Johannesburg,  le groupement officie en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique ou encore en Amérique du Sud.

     

    Lancé en février 2014, Nexus Automotive réunit aujourd’hui les distributeurs de 63 pays différents pour  un  chiffre d’affaires consolidé supérieur à 7,25 milliards d’euros en 2015. Fort  de  sa  présence   internationale,  le  groupement  Nexus  Automotive  International  a annoncé  récemment  sa  volonté  de  devenir  en  2016  le  n°1  mondial  des  groupements internationaux de distributeurs de pièces de rechange automobiles, avec un chiffre d’affaires

    de 9 milliards d’euros.

     

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                  Sociétés du groupe Hasnaoui

    Le  constructeur  mise  gros  sur  l’innovation

     

     

    Source: El Watan

     

     

    Vingt-six ans après le lancement du premier chantier de la formule LSP, dont il est à l’origine, le  groupe se veut aujourd’hui plus complet, proposant une solution globale en matière de réalisation et d’industrie du logement.

     

    Riche d’une vingtaine de filiales, le groupe Hasnaoui, leader dans le secteur du BTPH, entend ajouter d’autres cordes à son arc, s’appliquant à faire aboutir sous peu deux projets, dont le premier porte sur la construction  métallique, tandis que le second sur la production de pierres (marbre et granite). L’investissement est, certes, une dynamique économique, mais chez les Hasnaoui, il s’apparente à une culture ancrée dans les  mœurs  managériales de l’entreprise.

     

    Pour le patron du groupe, Brahim Hasnaoui, le pays peut faire l’économie de plusieurs centaines  de   millions  d’euros  en  réorientant  le  gouvernail  de  son  économie  vers  la production. Il donne l’exemple  du marbre et du granite que le pays continue d’importer, alors qu’il dispose d’un potentiel lui permettant de se hisser au rang de premier exportateur de pierres de la région. Pour peu que les énergies et les initiatives soient libérées. Fidèle à sa politique d’innovation continue et de recherche de techniques nouvelles, le groupe Hasnaoui veut s’attaquer à l’univers de production de pierres qu’il compte bien révolutionner.

     

    Dans  sa  politique  d’industrialisation  du  bâtiment,  les  sociétés  du  groupe  Hasnaoui  font souffler un air  nouveau, en s’inspirant des concepts novateurs de l’écoconstruction et en accordant  une  importance   capitale  au  respect  de  la  qualité,  de  l’environnement,  du développement durable et du cadre de vie. Fruit de 40 années d’activité dans le bâtiment, la maîtrise et  l’expérience du groupe Hasnaoui  sont pour  le  moins  un cas  d’école.  «Nous veillons à la santé physique et mentale des futurs acquéreurs, nous réalisons  un bâti qui répond aux normes universelles, architecturales et urbanistiques.

     

    Nous réalisons des centres de vie et d’activité respectables, où il fait bon vivre», souligne le PDG du groupe, s’estimant un précurseur en la matière. Vingt-six ans après le lancement du premier chantier de la formule  logement social participatif (LSP), dont il est à l’origine, le groupe se veut aujourd’hui plus complet,  proposant une solution globale en matière de réalisation et d’industrie du logement. Le dénouement de la  crise passe d’ailleurs par une solution  globale,  selon  Brahim  Hasnaoui,  s’exprimant  lors  d’une  conférence  de  presse

    organisée hier à Alger.

     

     

     

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    «La crise actuelle va nous imposer de trouver les meilleures solutions possibles. Mais pourvu que l’Etat libère le marché et met en place des conditions de concurrence saines», estime le PDG des sociétés du groupe  Hasnaoui, qui croit dur comme fer que «sans une politique claire et transparente du logement», qui passe nécessairement par «un désengagement de l’Etat de l’acte de construire, une dépolitisation du problème du logement, une régulation du marché par l’offre, la crise ne va pas se régler de sitôt». La conjoncture de crise impose d’autres défis et non des moindres, selon le patron du groupe Hasnaoui. Comment continuer à construire sans l’argent de l’Etat ? Quels types de logement peut-on développer et pour quel impact ?

     

    Autant de défis auxquels l’Etat doit s’adapter, d’après Brahim Hasnaoui, qui plaide, dans ses réponses, pour une solution globale et une spécialisation des entreprises du bâtiment… Afin que toutes les lignes du métier soient en point de mire de cette solution globale que l’on recherche. Au plan de l’innovation, les sociétés du groupe Hasnaoui promettent de lever le voile sur plusieurs produits, solutions novatrices et technologies nouvelles, à l’occasion de la tenue de la 19e édition du Salon Batimatec, prévue du 3 au 7 mai prochain. Le groupe ne voit pas de limites à l’extension de sa gamme de services et d’activités.

     

    Il dispose d’une vingtaine de filiales, dont une douzaine en partenariat avec des sociétés européennes  opérant dans trois principaux pôles : construction, agriculture et services. Le groupe emploie plus de 3000 collaborateurs et projette de contribuer davantage à l’acte de bâtir.  Il  a  déjà  construit  40  000  logements  individuels  et  collectifs,  250  infrastructures publiques et est chargé de la réalisation de plusieurs programmes de constructions civiles et industrielles.

     

     

     

    BREVES ECONOMIQUES

     

     

    L’entreprise  « Le  Rocher »  lance  le  premier

    mascarpone algérie

     

    Source: El Watan

     

    Ils sont jeunes, issus de domaines différents. Leur point commun la gourmandise…mais surtout le travail d’arrache pied pour développer leur entreprise le Rocher qui produit le mascarpone made in Algeria.

     

    Sabrina, Wiem, Amine, Sofiane sont les fondateurs de la plus jeune entreprise nationale qui

    a participé, la semaine passée, à la 14éme édition du salon Djazagro. L’entreprise baptisée Le



     

     

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     Rocher est créée à Boumerdes ( ex Rocher Noir) et qui propose des desserts pâtissiers et du mascarpone, une première en Algérie.

     

    Tout a commencé à mijoter, il y a de cela trois  années, dans la tête de Sabrina Lassouani, devenue responsable marketing et communication de l’entreprise. Biologiste de formation, avec  une  expérience  dans  le  pharmaceutique,   Sabrina  cherchait  à  concrétiser  l’amour démesuré de son mari Sofiane pour le fromage mascarpone. Effet boule de neige, le couple fait vite joindre à son ambition Wiem et Amine.

     

    Les quatre, issus d’horizons différents, qui de biologie, qui de chimie qui de commerce, ont pris à bras le  cœur  le projet  de produire du mascarpone localement, une première en Algérie. L’entreprise est baptisée Le Rocher en référence au Rocher Noir sis à Boumerdes et qui a une grande valeur émotionnelle pour cette équipe. « Nous avons tous nagé, péché let oursins et les crabes au Rocher Noir. Ça a une grande valeur pour nous », raconte Sabrina.

     

     

    12 salariés en moins d’une année et ça continue ….

     

     

    Leur fabrique installée à Boumerdes est entrée en activité depuis presqu’une année.

    « Il y a une année, nous sommes venus à Djazagro en tant que visiteurs. Aujourd’hui nous sommes exposants. C’est une satisfaction et aussi çà nous  encourage », dit Sabrina, émue jusqu’aux larmes, en se remémorant de tous les efforts et sacrifices fournis pour que Le Rocher naisse et grandisse.

     

    Aujourd’hui, Le Rocher compte douze salariés à son actif, dont l’écrasante majorité sont des femmes. Le mot  d’ordre de l’équipe  est veiller sur la qualité du produit et respecter les étapes d’une production artisanale du mascarpone. Se faisant, cette entreprise ambitionne de se mesurer  aux meilleures marques dans ce domaine. « Nous avons une charte qualité visant à proposer un  produit élaboré dans le respect d’une recette artisanale et ce à partir de matières premières 100% naturelle », assure-t-elle.

     

    Pour  ce  faire,  des  éleveurs  et  agriculteurs,  de  la  région  notamment,  approvisionnent, l’entreprise en  matière première. « J’estime que nous aidons beaucoup les éleveurs parce que pour produire du mascarpone, il faut de grandes quantités de lait », précise Sabrina.

     

    Le Rocher ajoute, de son côté, Bessa Amine co-fondateur de l’entreprise, n’a pas eu de mal à placer se  produits  sur le marché étant donné  qu’il est « unique, national » et répond à toutes les normes requises. Pour l’instant,  le mascarpone et desserts Le Rocher disponibles uniquement   dans   les   grandes   surfaces   commerciales,   sont   cédés   à   des   prix   très concurrentiels. La spécificité du produit est qu’il soit  fabriqué de manière artisanale. Le processus  de  production  prend  48h  contre  40  secondes  pour  un  processus  purement

     

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    industriel. Il est connu que  lerespect de la recette traditionnelle permet de conserver le goût naturel du lait de vache et offrir une certaine fraîcheur au produit.

     

     

     

    Réussir, est tout à fait possible

     

     

     

     

    A  l’adresse  des  jeunes  qui  comme  cette  équipe  veulent  mûrir  un  projet  personnel, Sabrina  se veut encourageante. « Nous conseillons aux jeunes du courage et du travail. Il ne faut pas se contenter de parler », dit-elle. « On a avancé pas à pas. On a commencé par les desserts parce que cela nous a couté un peu moins cher que le mascarpone » se rappelle-t- elle.  Le Rocher est financé sur fond propre, le recours à un crédit  extérieur n’a à aucun moment été envisagé. « Nous avons préféré avancer crescendo sans crédit. On est, certes, aventurier  mais  raisonnable ».  « Chacun  a  un  bagage,  une  expérience  et  de  petites économies. On a décidé de casser la tirelire et gérer ce qu’il y a », raconte-t-elle.

     

    Amine, lui, souligne l’importance d’une recherche complémentaire à la formation de base pour mener à bine  un projet.« Sans recherches, on ne peut pas avancer parce qu’il y a des domaines qui se développent très vite. Il est nécessaire de s’adapter à la vitesse du marché et être avant-gardiste », dit-il.

     

    Sabrina admet, toutefois, l’importance de l’encouragement et du soutien sous n’importe quelle forme soit-il. Ses hommages vont à la patronne de la chaîne culinaire Samira TV qui leur a offert une émission télévisée  afin de faire connaître le produit mais surtout vulgariser son       usage dans   la       cuisine        algérienne.   Qualifié        « la    crème de      la       crème »,       le fromage  mascarpone provient, jusqu’ici de l’importation, et est cédé à des prix inaccessibles aux petites bourses. Il a atteint, dans  certains cas, 800 DA pour un pot de 250 grammes. Avec un produit national cédé à pratiquement moitié prix, le mascarpone pourrait intégrer

    plusieurs recettes salées et sucrées.

     

     

     

     

     

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    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 02 OCTOBRE 2016

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 02 OCTOBRE 2016



    Dimanche, 2. Octobre 2016

     

     

     

     

    SOMMAIRE  Cliquez sur les titres pour lire les articles

     

    Marché & Economie.................................................................................................................. 2

     

    Colloque international sur les énergies renouvelables.......................................................... 2

    22.000 MW seront produits en 2030...................................................................................... 2

     

    M. Perrin expert : « L’Algérie retrouve une dynamique de croissance d’hydrocarbures »... 3

    Sécurité alimentaire : Améliorer l’autosuffisance................................................................. 3

     

    UE - Agroalimentaire : Baisse des importations de l’Algérie................................................. 4

    Le DG des douanes à Sétif : L’entreprise au cœur de la stratégie douanière........................ 5

     

    Port sec de Bordj Bou-Arréridj : Un grand impact économique............................................ 5

    Une nouvelle loi pour les Partenariats publics-privés (Bouchouareb)................................... 5

     

    Produits pharmaceutiques : Le taux de production locale est de 58%................................... 6

    “Rendre l’investissement attractif dans les énergies renouvelables”................................... 6

     

    La création d’une centrale des risques en projet................................................................... 7

    Exportation de chlore vers la Tunisie..................................................................................... 8

    Commerce.................................................................................................................................. 8

     

    Air Canada : Des vols sans escale Montréal-Alger à partir de l’été 2017.............................. 8

    Djezzy lance la «4G» à Constantine, Sétif et Djelfa................................................................ 9

     

    Sylabs, une start-up au cœur de l’innovation technologique............................................... 10

    Groupe PSA : «L’ouverture de notre DS Store Alger est imminente».................................. 10

    Transactions & Contrats......................................................................................................... 11

    Général Emballage attire le fonds DPI dans son capital...................................................... 11

     

    Régions..................................................................................................................................... 12

     

    Protection des barrages : Des investissements conséquents............................................... 12


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    MARCHE & ECONOMIE

    Colloque international sur les énergies renouvelables

     

    Source : El Moudjahid

     

    Les sources d’énergies renouvelables constituent aujourd’hui un volet très important des énergies du futur. Au vu de rôle primordial de cette ressource dans le développement durable, les pouvoirs publics ont mis en place un programme national des énergies renouvelables et celui de l’efficacité énergétique.

     

    Intervenant, hier à Alger, sur ce thème d’actualité, le ministre de l’Énergie Noureddine Bouterfa, a insisté sur la nécessité de développer le renouvelable, surtout dans le contexte actuel, car, a-t-il précisé, celui-ci constitue la seule «garantie» d’une croissance durable et équilibrée. Il a ensuite souligné que «la compétitivité d’une économie verte, résultat du programme national des énergies renouvelables et celui de l’efficacité énergétique, sera la seule garantie d’une croissance équilibrée et durable qui permettra d’améliorer l’allocation de nos ressources et la réalisation des objectifs de développement assignés». S’exprimant à l’occasion d’un colloque international organisé sur le thème «La transition énergétique en Afrique : entre défis économiques et enjeux environnementaux», le ministre a appelé les pays africains à une «prise de conscience» afin de s’inscrire en urgence dans la promotion de ce type d’énergies. Il a rappelé, dans ce contexte, les efforts déployés par les pouvoirs publics pour réunir les conditions autorisant la transition énergétique vers le développement des énergies renouvelables, dont l’adoption, en mai 2015, du Programme national de développement des énergies renouvelables (PNER), et celui de la promotion de l’efficacité énergétique. «Ces deux programmes, a


    ajouté Noureddine Bouterfa, témoignent de la volonté de l’Algérie d’aller résolument vers l’énergie propre, durable et efficace.» Et de poursuivre qu’«avec l’adoption de l’objectif de 27% d’énergie électrique à la base du renouvelable à l’horizon 2030, soit l’équivalent de 45 à 51 mégawatts, une action soutenue en termes d’efficacité énergétique, nous exprimons une ambition à la hauteur des défis et un engagement à faire des prochaines années, l’ère du développement énergétique durable». Le ministre n’a pas manqué de mettre l’accent sur le problème d’accès à l’énergie, en indiquant que «celui-ci touche entre 580 millions et 650 millions de personnes, soit près de 70% de la population africaine, des chiffres qui révèlent la faiblesse de l’introduction énergétique du continent qui abrite 15% de la population mondiale, qui ne produit qu’une infime partie des émissions mondiales de dioxyde de carbone et qui est, quand même, appelé à s’inscrire dans une transition énergétique dont il ne détient pas les éléments moteurs». Mais, en Afrique, a-t-il précisé, «l’équation énergétique est plus compliquée qu’ailleurs, car le continent souffre d’un problème d’accès à l’énergie qui bloque son développement et met beaucoup d’incertitudes sur sa capacité à répondre aux besoins basiques de développement».

     

     

    «Nous, les Africains, sommes ainsi confrontés, d’une part, au risque de ne pas pouvoir satisfaire la demande future en énergie, et, d’autre part, à une dégradation majeure et irréversible de l’environnement, dont la situation est déjà très précaire», dit-il.

     

    Mettant à profit cette occasion, le ministre a invité les experts participant au colloque à identifier les raisons pouvant expliquer le retard du continent dans cette dynamique et les perspectives d’y rendre la transition énergétique opérationnelle. Selon lui, la période actuelle constitue une opportunité pour l’Afrique, au


    lieu d’une fatalité, car le continent est suffisamment «riche» en potentiel d’énergie, et doit l'exploiter pour impulser son développement et faire face aux déficits énergétiques chroniques. Il a insisté sur la nécessité d’engager des actions concrètes et urgentes pour lancer le continent sur le chemin de la transition énergétique.

     

    22.000 MW seront produits en 2030

     

    Source : El Moudjahid

     

    Il y a lieu de rappeler que le programme national de développement des énergies renouvelables prévoit la production, d'ici à 2030, de 22.000 MW d'électricité de source renouvelable, notamment solaire et éolienne, destinée au marché intérieur, en plus de 10.000 MW supplémentaires à exporter, rappelle-t-on. Un chiffre qui correspond à 27% de la production globale d'électricité d'ici 2030 et le double de la capacité actuelle du parc national de production d'électricité. Grâce à ce programme, il est prévu de réaliser une économie de prés de 300 milliards de m3 de gaz sur la période allant de 2021 à 2030, qui seront orientés vers l'exportation et rapporteront à l'État d'importants revenus supplémentaires. En outre, jusqu'à 300.000 postes d'emploi directs et indirects devraient être générés, à la faveur de la mise en œuvre du programme, dont la mise en œuvre nécessite des investissements de l'ordre de 120 milliards de dollars. Par ailleurs, les pouvoirs publics se sont fixé comme objectif de réaliser un gain financier de 42 milliards de dollars à l'horizon 2030, à travers la réduction de 9% de la consommation d'énergie, à la faveur de la mise en œuvre d’un programme national de développement de l'efficacité énergétique. La mise en œuvre de ce programme conduira, notamment à l'isolation thermique de 100.000 logements par an, ainsi qu'à la conversion au GPL de plus d'un million de véhicules particuliers et de


     

    2                                                                                                                                                                                                                                                     


     

    plus de 20.000 autobus, en même temps que seront créés plus de 180.000 emplois.

     

    M. Perrin expert : « L’Algérie retrouve une dynamique de croissance d’hydrocarbures

    »

     

    Source : El Moudjahid

     

    L’Algérie retrouve une «dynamique de croissance» de sa production et de ses exportations d’hydrocarbures, a affirmé l'expert dans le secteur énergétique, Francis Perrin, soulignant que l’année 2017 devrait marquer le début d’un accroissement supplémentaire.

     

    «Les statistiques publiées par la Sonatrach en septembre confirment que l’Algérie est en train de retrouver une dynamique de croissance pour sa production et ses exportations d’hydrocarbures liquides et gazeux», a expliqué Francis Perrin dans l'éditorial du dernier numéro d'Oil & Gaz Africa (OAG Africa). Il a précisé, se basant sur les chiffres de Sonatrach, que pour les huit premiers mois de 2016, ces exportations ont augmenté à 71,5 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), contre 65,4 Mtep à la même période de 2015, indiquant qu'entre janvier et août, la production primaire d’hydrocarbures était de 127,4 Mtep, ce qui représentait 99% de l’objectif de la Sonatrach. Pour Francis Perrin, qui est également le président de Stratégies et Politiques Energétiques (SPE), l’année 2017 «devrait marquer le début d’un accroissement supplémentaire, grâce à des mises en production de nouveaux champs, notamment pour le gaz naturel», soutenant que l'exportation de gaz par gazoduc a connu une hausse de 43% par rapport à la période correspondante de 2015.


    Les exportations de pétrole brut ont pourtant baissé de 8% sur les huit premiers mois de 2016, du fait de la hausse des volumes traités dans les raffineries du nord du pays, relevant que les exportations de produits raffinés sont supérieures de 2% à leur volume sur janvier-août 2015.

     

    Toujours se basant sur les statistiques fournies par Sonatrach, il note que les volumes de brut et de condensats traités par les raffineries du pays ont augmenté de 7% environ, à 19,9 millions de tonnes (Mt), soit une hausse de 1,26 Mt, soulignant que «cela a contribué à réduire les importations de carburants automobiles et à accroître les exportations d’autres produits pétroliers, tels que le naphta et les fiouls».

     

    La production de gazole a cru de 8% (+415.000 tonnes) et celle d’essence de 6 % (+114.000 tonnes), et les importations de ces produits ont fortement baissé avec -25% (-350.000 tonnes) pour le gazole et -10% pour l’essence (-110. 000 tonnes), a-t-il ajouté, précisant que par rapport aux huit premiers mois de 2015, le coût de l’importation des carburants a baissé de 43%, soit une économie de 710 millions de dollars.

     

    Sécurité alimentaire : Améliorer l’autosuffisance

     

    Source : El Moudjahid

     

    La Déclaration d’Alger, adoptée à l’occasion de la première conférence ministérielle sur l’agriculture et la sécurité alimentaire, a visiblement inspiré les ministres de l’Agriculture des 13 pays membres du CIHEAM (Centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes), dont le ministre algérien de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, pour appuyer la démarche enclenchée à Alger et


    continuer sur sa lancée, à l’issue de la réunion tenue en début de semaine dans la capitale albanaise, Tirana.

     

    Outre le membre du gouvernement algérien, les 12 autres pays des deux rives de la Méditerranée ayant pris part à la réunion de Tirana sont l’Albanie, l’Egypte, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie, le Liban, Malte, le Maroc, le Portugal, la Tunisie et la Turquie.

     

    Selon le communiqué final qui a sanctionné les travaux de cette réunion de haut niveau, transmis par le secrétariat général du CIHEAM, les ministres de l’Agriculture des pays en question — s’inscrivant dans la dynamique enclenchée à Alger — ont décidé de « mettre en place le Plan d’Action pour la Méditerranée à l’horizon 2025 (PACMED-2025) », ce qui constitue un « agenda stratégique 2025 qu’il convient de renforcer, et de nouvelles initiatives-phares régionales », poursuit le même communiqué en faisant savoir que le PACMED-2025 sera mis en œuvre avec les institutions partenaires du CIHEAM dans l’objectif d’une complémentarité institutionnelle en faveur de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et du développement inclusif. Comme cela a été suggéré lors de la réunion d’Alger, les participants à la réunion de cette semaine appellent les gouvernements des pays méditerranéens à « poursuivre leurs efforts pour favoriser le développement de l’agriculture et des chaînes de valeur agroalimentaires par des politiques publiques adaptées tout en encourageant les initiatives privées dans les territoires ruraux ». Cependant, intervenant dans un contexte régional marqué par le phénomène migratoire massif, la réunion de Tirana souligne que « les questions liées aux migrations de détresse et la crise des réfugiés doivent conduire les Etats de la région à réfléchir de manière plus générale à la prise en compte des causes profondes de ces migrations afin de faire ressortir des solutions envisageables sous la perspective du développement


     

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    agricole et rural et de la sécurité alimentaire en Méditerranée ».

     

    Sur le plan purement économique et de la sécurité alimentaire, il est utile de noter que les pays du pourtour méditerranéen représentent, à eux seuls, le marché agricole le plus dynamique dans le monde, notamment pour ce qui est des céréales et productions animales.

     

    Membre actif du CIHEAM, l’Algérie a déployé ces dernières années, en particulier, depuis la crise alimentaire de 2007-2008, des efforts importants pour l’amélioration de sa sécurité alimentaire.

     

    La priorité a été accordée au secteur de l’agriculture et du développement rural. A cet effet, un ambitieux programme de développement agricole et rural a été mis en œuvre par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, lors de la rencontre nationale consacrée au secteur de l’agriculture, qui s’était déroulée le 28 février 2009 à Biskra.

     

    Dès lors, une enveloppe de 200 milliards de dinars par an et durant 5 ans, a été allouée, l’ambition étant de faire en sorte à ce que ce dernier soit en mesure de contribuer de manière significative à la croissance économique et au relèvement du niveau de la sécurité alimentaire du pays. Il s’agit surtout de cibler certains produits qui peuvent être développés de façon intensive et soutenue, d’établir un nouvel équilibre entre approvisionnements extérieurs et offre nationale en réalisant l’objectif d’amélioration du taux d’autosuffisance au sein de trois filières prioritaires dont les produits qui ont un poids décisif sur le profil nutritionnel et les habitudes alimentaires des populations : le blé dur, la lait et la pomme de terre », a-t-on indiqué en expliquant que « pour le blé dur,


    l’option d’une réduction des importations sur le moyen terme est justifiée et légitime compte tenu des tendances des marchés du BD et de la forte volatilité des prix qui les caractérisent. Le blé dur occupe la part la plus importante des surfaces agricoles utiles dédiées aux céréales et constitue la base alimentaire de la majorité des populations rurales et agricoles.

     

    UE - Agroalimentaire : Baisse des importations de l’Algérie

     

    Source : El Moudjahid

     

    Les exportations de produits agroalimentaires de l'Union européenne (UE) vers l'Algérie ont reculé sensiblement, lors des 12 derniers mois, passant de 3,408 milliards d'euros, entre août 2014 et juillet 2015, à 2,778 milliards d'euros, durant la période allant d’août 2015 à juillet 2016, soit une baisse de 18,5%, montrent des données publiées par la Commission européenne.

     

    La baisse des exportations agroalimentaires de l'UE vers l'Algérie a été plus significative en juillet 2016 où l'Algérie n'a importé de cette région que pour 188 millions d'euros contre 261 millions d'euros un an auparavant, soit une baisse de 28,2%.

     

    Les principaux produits responsables de la baisse des exportations de l'UE vers l'Algérie sont les poudres de blé et de lait, a affirmé à l'APS un responsable des services du Commissaire européen chargé de l'agriculture et du développement rural, Phil Hogan.

     

    La diminution importante des prix de ces deux produits explique, en partie, la réduction de la valeur des exportations de l'UE vers l'Algérie, selon ce responsable qui cite également un autre facteur important, à savoir


    la baisse, en volume et en valeur, des exportations de cigares et de cigarettes.

     

    Les exportations des produits agroalimentaires de l'UE vers l'Algérie ont été plombées également par la baisse des exportations d'huiles végétales, en volume et en valeur, et de celle des fruits frais, notamment en volume, a ajouté ce responsable sans donner plus de précisions chiffrées. La chute des prix du pétrole a contraint le gouvernement à prendre des mesures à travers l'instauration d'un régime de licences d'importation destiné à limiter le volume des importations et encourager le développement du produit local.

     

    Des contingents tarifaires agricoles originaires de l'UE ont été ainsi soumis au système de licences d'importation. Le coût global de l'ensemble de produits concernés par le régime des licences d'importation non automatiques est estimé à 12 milliards de dollars dont un milliard de dollars concerne les produits contingentés provenant de l'UE, avait fait savoir le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb.

     

    Les exportations de produits agricoles de l'UE ont atteint plus de 128 milliards d'euros durant la période allant d’août 2015 à juillet 2016, soit une progression annuelle de 0,7%, confortant la position de l'UE en tant que première exportatrice agroalimentaire mondiale, une place que l’UE a repris aux Etats-Unis en 2013.

     

    Cependant, si les exportations de l'UE vers les Etats-Unis, son principal partenaire, ont progressé de 10% durant la période de référence et de 17% vers la Chine, elles ont, en revanche, poursuivi leur tendance baissière vers la Russie (-12,5%), pâtissant de l’embargo russe et du faible niveau des prix sur les marchés mondiaux.


     

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    Le DG des douanes à Sétif : L’entreprise au cœur de la stratégie douanière

     

    Source : El Moudjahid

     

    « La douane est interpellée aujourd’hui plus que jamais à lutter efficacement contre le crime organisé au niveau transfrontalier et être un levier pour le développement de l’économie. C’est là une démarche qui s’inscrit de plain-pied dans les orientations du nouveau modèle économique du gouvernement et du pays.»

     

    C’est un des éléments forts développés par Kaddour Bentahar, directeur général des douanes, à l’issue de sa visite jeudi à Sétif accompagné du wali, du président de l’APW et du directeur régional de la douane de Sétif.

     

    Il ne manquera pas de développer la stratégie mise en œuvre dans le cadre du plan national 2016-2019 et des décisions du gouvernement portant notamment sur la diversification de l’économie nationale, soulignant par là le rôle essentiellement économique de la douane, dans cette dynamique d’accompagnement de l’entreprise publique ou privée, une économie forte implique nécessairement une douane à la mesure des défis qu’elle a relevés.

     

    « Nous devons changer de comportements pour aller vers l’usager, l’écouter, l’orienter, le conseiller et l’accompagner et faire que le citoyen perçoive le changement dans la mission que nous avons à charge », ajoutera Bentahar qui ne manquera pas de rendre hommage aux douaniers aux frontières.

     

    Un message dira-t-il que j’adresse aux 20.000 douaniers, avant de se pencher sur les 8 mesures prises pour encourager l’exportation et la réduction des délais de traitement des dossiers.


    En évoquant les grands projets structurants le DG des douanes parlera de la mise en place d’un bon système d’informations à travers la réalisation d’un « Data Center », sachant que 80% du traitement de l’information passe aujourd’hui par le circuit rouge, ce qui est excessif. Comme il fera état de la mise en place prochaine d’une centrale de gestion des risques et de la parution prochaine du nouveau code des douanes qui apportera également un plus après 4 années de travail.

     

    Port sec de Bordj Bou-Arréridj : Un grand impact économique

     

    Source : El Moudjahid

     

    Le directeur général des douanes nationales, M. Kadour Bentahar, qui a effectué jeudi une visite de travail dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj s'est rendu au port sec de Tixter, première structure du genre dans notre pays. M. Bentahar, qui a insisté sur le transfert par voie ferroviaire, a ajouté que le projet va avoir un impact économique extraordinaire, que ce soit pour les emplois directs et indirects ou pour la diminution du temps de traitement des opérations douanières, ce qui va permettre une baisse du prix de revient des produits algériens qu'ils soient fabriqués par des entreprises publiques ou privées en plus de la baisse des transferts en devises.

     

    « Chaque jour supplémentaire que le container passe au port nécessite des frais qui seront payés à l'étranger », a-t-il précisé en indiquant que c'est un projet porteur qui va permettre à l'entreprise d'être compétitive.

     

    Interrogé sur la conformité des produits qui sont vendus sur le marché, il a expliqué que cette question est du ressort des services du commerce.


    « C'est vrai que nous coordonnons notre action sur ce plan. Mais c'est à eux de décider des mesures à prendre dans ce domaine », a-t-il dit. Le container n'est ouvert qu'une seule fois en présence de toutes les administrations concernés par le contrôle des frontières. Nous faisons tout pour aider les opérateurs à s'orienter vers cette option. Vous connaissez tous les orientations du gouvernement pour diversifier l'économie nationale et promouvoir les exportations hors hydrocarbures. La zone extraportuaire est un instrument pour aller dans ce sens. Celui qui exporte, on peut lui régler les procédures de dédouanement au sein de l'usine même. Il peut ensuite ramener le container qui sera mis sous scellés ici, à Tixter, pour qu'il soit transféré au port par train.

     

    Ce qu'on souhaite c'est que le train emmène et ramène des containers dans une opération à double sens, entre l'importation et l'exportation.

     

    M. Bentahar, qui a précisé que les containers ne seront pas touchés au port, a rappelé que quelques opérations d'exportation ont été lancés ces derniers jours sur le port sec.

     

    Cela nous donne également une meilleure position dans les négociations avec l'OMC.

     

    Une nouvelle loi pour les Partenariats publics-privés (Bouchouareb)

     

    Source : Maghreb Emergent

     

    Une loi va être élaborée pour régir les Partenariats publics-privés, tandis que l’ingénierie du système de montage CKD/SKD sera prochainement revue, a indiqué le ministre de l'Industrie et des mines, Abdeslam Bouchouareb.


     

    5                                                                                                                                                                                                                                                     


     

    Intervenant lors de la 2ème édition de l’université d’été du Forum des chefs d’entreprise (FCE) tenue jeudi dernier à Constantine, le ministre a fait savoir qu'une réflexion sur un avant-projet de loi relatif aux Partenariats publics-privés (PPP) avait été entamée.

     

    Par ailleurs, il a annoncé que l’ingénierie du système de montage CKD/SKD, figée depuis 1998, allait être revue "pour en faire un levier de remontée dans les filières industrielles".

     

    L’idée principale, a-t -il expliqué, consistera à conditionner l’accès aux avantages par l’engagement à plus d’intégration locale.

     

    A souligner que le CKD est un système à travers lequel l'ensemble des pièces détachées nécessaires pour assembler complètement un véhicule sont vendues par les constructeurs à leurs filiales à l'étranger, tandis que le SKD sont des produits partiellement assemblés et exportés par les constructeurs à leurs filiales ou leurs partenaires à l'étranger détenant une licence.

     

    Rappelant les différents textes législatifs élaborés jusque-là dans le cadre de l'investissement, le ministre a fait savoir qu'avant la fin 2016, l’ensemble des textes d’application seront parachevés pour aboutir à l’entame de 2017 à "un cadre assaini, stable et attractif".

     

    "Avec ce nouveau socle législatif, nous disposons, pour la 1ère fois, d’un droit simple, stable, transparent et donc prévisible", a soutenu le ministre, en présence du ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdeslam Chelghoum, du secrétaire général de l'Ugta, Abdelmadjid Sidi Said, du président du FCE, Ali Haddad, et d'une centaine de chefs d’entreprise.

     

    Par ailleurs, il a noté que les efforts se focalisaient actuellement sur la reconstruction des filières de la


    sidérurgie et métallurgie, les liants hydrauliques, l’électrique et l’électroménager, la mécanique, l’automobile et l’aéronautique, la chimie industrielle et pharmacie, la construction et réparation navales, l’industrie agroalimentaire, les textiles et cuirs, le bois et industrie du meuble.

     

    "Le développement de ces filières va nous permettre d’ici 2019 de passer d’importateur au stade de producteur satisfaisant une partie non négligeable de la demande domestique puis à celui d’exportateur de biens transformés", a-t-il avancé.

     

    Produits pharmaceutiques : Le taux de production locale est de 58%

     

    Source : Liberté

     

    Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a affirmé, hier, à l’occasion de sa visite d’inspection au chantier de l’annexe du laboratoire de contrôle des produits pharmaceutiques à Oran, que le taux de production locale des produits pharmaceutiques est de 58%, alors que l’objectif visé est d’atteindre les 70%. S’agissant du projet de laboratoire, le ministre a été informé que le taux d’avancement des travaux du chantier est de 60%. Cependant, Boudiaf n’a pas mâché ses mots lors de l’inauguration du service d’oncologie à l’EPSP Mohamed-Seghier-Nekkach de la commune d’El-Mahgoun.

     

    La traçabilité des malades et du personnel manque de visibilité. “Il suffit d’un simple logiciel à la place de ces registres non remplis pour la traçabilité de la prise en charge du malade et de la gestion de l’hôpital”, instruit le ministre le directeur de l’hôpital. Abdelmalek Boudiaf a ensuite inauguré et visité plusieurs infrastructures de


    son département à Gdyel, Oran et le chantier de l’hôpital de 240-Lits à El-Kerma. À l’EHU d’Oran, le ministre de la Santé a inauguré le Samur (service mobile des urgences et réanimation). “Ce sont les premiers soins à domicile. C’est le premier à l’échelle nationale”, déclare M. Boudiaf qui a affirmé, par ailleurs : “Le nouveau service d’oncologie de l’EHU utilise la chimiothérapie. Si le P-DG envisage l’utilisation de la radiothérapie, nous l’accompagnerons.”

     

    Le ministre a précisé également que son département a acquis “trois accélérateurs, deux pour la wilaya de Sidi Bel-Abbès, et un pour la wilaya de Tlemcen. Aujourd'hui, chaque wilaya a son service de chimiothérapie. Pour la radiothérapie, nous avons des pôles dont Oran”. Le ministre a réaffirmé que la radiothérapie est le dernier recours pour traiter le cancer. On commence par la chimio.

     

    Quant au cas des professeurs qui a fait couler de l’encre, M. Boudiaf relativise : “Ce n’est ni une sanction ni une punition. La retraite est un droit et elle permet à la jeune génération d’assumer ses responsabilités. La relève est assurée. Nous avons 3 000 cadres. Nous n’avons eu aucune résistance de la part des professeurs admis à la retraite”, conclut le ministre de la Santé.

     

    “Rendre l’investissement attractif dans les énergies renouvelables”

     

    Source : Liberté

     

    Mourad Louadah, Président de la Commission des Energies Renouvelables au FCE, a “Liberté”

     

    Le spécialiste du domaine présente les préoccupations soulevées à propos de la transition énergétique lors du Forum international de l’énergie.


     

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    Liberté : Quelles conclusions tirez-vous de la session sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique organisée la première journée du Forum international de l’énergie tenu à Alger du 27 au 28 septembre ?

     

    Mourad Louadah : Lors de la session sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, nombre d’intervenants ont souligné l’importance des subventions aux entreprises pour augmenter la part des énergies renouvelables dans le bilan énergétique de chaque pays.

     

    Tous les pays qui ont subventionné leurs entreprises dans leur développement dans le renouvelable comme le Japon, les Pays-Bas, les États-Unis ont réussi. Ils sont parvenus à accroître considérablement la part du renouvelable et à réaliser des progrès importants dans l’efficacité énergétique. Les gouvernements de ces pays ont également beaucoup investi dans le savoir et la recherche dans les universités dans les domaines des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

     

    Qui dit université dit nouvelles technologies. On ne peut avoir une efficacité énergétique sans une productivité et qui dit productivité dit technologies de pointe.

     

    Quelles sont les principales préoccupations évoquées lors du Forum international de l’énergie ?

     

    Plusieurs intervenants ont souligné la nécessité d’une transition énergétique et cette transition énergétique ne peut venir que du renouvelable. L’Algérie dans le domaine du renouvelable est bien placée. Il faut savoir que 75% du renouvelable dans le monde, c’est du solaire. L’Algérie a le plus important potentiel solaire dans le monde. Il convient d’exploiter ce potentiel.


    Quels sont les messages envoyés par Ségolène Royal, la ministre française de l’Environnement et présidente de la COP 21, lors de son intervention au Forum international de l’énergie ?

     

    Ségolène Royal est revenue sur les conclusions de la conférence de la COP 21 qui s’est tenue à Paris récemment et qui a abouti à un accord planétaire sur le changement climatique. Si on compte sur les énergies fossiles, on va arriver à un seuil critique de 2% d’émissions de gaz à effet de serre. Pour diminuer le gaz à effet de serre (qui menace le monde), la transition énergique doit d’abord mettre des freins à la prédominance des énergies fossiles dans le bilan énergétique des pays de la planète, développer le renouvelable le plus tôt possible. La COP 21 a dégagé un fonds de 100 milliards de dollars dont 14 milliards de dollars pour l’Afrique pour réaliser des projets d’investissement dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. L’Algérie doit bénéficier de cet argent. Pour qu’elle bénéficie du fonds de la COP 21, elle doit présenter des projets concrets d’investissement dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. J’espère que le nouveau cahier des charges que prépare le ministère de l’Énergie ne sera pas contraignant, en particulier dans les appels d’offres pour les entreprises qui veulent investir dans le renouvelable, les partenaires étrangers qui s’intéressent à l’Algérie et qui attendent une réglementation claire et souple qui assure une rentabilité de leurs investissements. Segolène Royal a également indiqué avoir reçu des assurances du gouvernement que l’Algérie va ratifier rapidement l’accord de la COP 21. Elle a reçu la promesse de plusieurs pays participants de ratifier l’accord avant la prochaine réunion de la Cop 22 prévue au Maroc en novembre prochain.


    Quelles sont les autres préoccupations soulevées par les participants au Forum ?

     

    Autre préoccupation relevée dans le Forum, est qu’on est arrivé à la conclusion que nous sommes obligés d’atteindre l’objectif de 20 à 30% de renouvelable dans la consommation énergétique de chaque pays. On a plaidé également pour l’abandon du nucléaire. Le gaz, par contre, peut être une alternative dans la transition énergétique. On peut substituer au gasoil le GPL carburant et le gaz naturel carburant. Il convient de retenir que les États-Unis ont atteint la production de 43 000 MW et créé 209 000 emplois dans le solaire. Ils visent la production de 100 000 MW et 400 000 emplois dans le solaire en 2020. L’Algérie, pour accélérer le développement du renouvelable, doit arrêter un cahier des charges attractif pour les projets d’investissement dans ce domaine. Dans le cas contraire, on risque d’accumuler un autre retard important dans le développement des énergies renouvelables.

     

    La création d’une centrale des risques en projet

     

    Source : El Watan

     

    Un appel à propositions d’un montant d’un million deux cent mille euros devrait être lancé dans le cadre du Programme d’appui à la mise en œuvre de l’accord d’association (P3A-III) Algérie Union européenne en vue de de la mise en place d’une Centrale des risques au sein de la Direction générale des douanes algériennes. Le projet de jumelage vise à augmenter la performance de la direction générale des Douanes (DGD) par une meilleure maîtrise des risques et une prestation de qualité à travers notamment un respect plus rigoureux des délais au profit des utilisateurs des services douaniers.


     

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    Selon le document portant appel à propositions, le jumelage envisagé, entrant dans le cadre de la modernisation des services des finances publiques, vise à «rendre le contrôle douanier plus performant et à pérenniser le recouvrement des droits et taxes, tout en luttant efficacement contre la fraude». Un objectif qui s’inscrit dans le cadre d’autres actions spécifiques pour accélérer le processus de dédouanement par comparaison aux délais actuels entrant dans le cadre des opérations d’import-export.

     

    Le projet de jumelage axe sur la nécessité de relier les différents éléments de risque en une stratégie et une structure de gestion au sein d’une Centrale de gestion des risques. Dans le contexte douanier, la gestion des risques constitue, selon le projet, «une technique de travail moderne, efficace et rentable, qui apporte une aide considérable aux administrations des douanes pour gérer efficacement les fonctions opérationnelles, y compris le contrôle des marchandises et des personnes, les fonctions non opérationnelles telles que les services de support informatique, allouer un volume de ressources adéquat aux domaines présentant le plus de risques et obtenir de meilleurs résultats avec des ressources égales ou inférieures». Dans ce cadre, les douanes algériennes élaborent leur propre système de gestion des risques afin d’atteindre les objectifs fixés au niveau national.

     

    Par ailleurs, le projet vise à améliorer la communication interne au sein de l’administration afin de garantir la transmission d’informations aux principales parties prenantes concernant les systèmes, les règles et les procédures. Selon le document portant projet de jumelage, les services des douanes doivent «passer d’une vision statique qui décrit une cible au moyen d’un schéma directeur à une vision plus dynamique centrée


    sur l’enrichissement continu du potentiel de la DGD». La douane algérienne, qui est en première ligne dans l’application des dispositions du volet commercial de l’accord d’association avec l’UE, «doit s’approprier les règles qui y sont consacrées afin d’éviter toute nouvelle infraction à l’accord d’association», peut-on lire par ailleurs dans le document. Ainsi, les douanes algériennes sont conviées à mettre en œuvre un système de «gestion coordonnée des frontières», soit une intégration des actions et contrôles de tous les intervenants en ce qui concerne le franchissement des frontières par des marchandises, et ce, en coordination avec d’autres ministères et/ou organismes gouvernementaux (Commerce, Agriculture, Santé, Industrie, Télécommunications).

     

    Exportation de chlore vers la Tunisie

     

    Source : El Watan

     

    Dans le cadre de l’encouragement des industriels et des exportateurs et de la mise en place de mécanismes de facilitations techniques et administratives initiés par les pouvoirs publics, une brigade des Douanes algériennes, accompagnée des autorités locales, s’est rendue, mercredi dernier, vers l’unité de produits chimiques, Sasco Ind, laquelle est située à Oumache, à 20 km au sud de Biskra, pour y effectuer toutes les procédures légales et le contrôle d’une cargaison de 80 tonnes de chlore destinée à la Tunisie. Cette première opération jetant les bases de la création d’un port sec dans cette commune a été suivie de près par Mohamed Hamidou, wali de Biskra, qui a rappelé à cette occasion que l’Algérie tente une sortie de sa dépendance aux exportations des hydrocarbures en investissant dans d’autres créneaux et secteurs d’activité industrielle.

     

    Cette unité de production de divers produits chimiques réalisée par un privé avec un soutien financier étatique,


    inaugurée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en octobre 2015, affrétera d’autres convois d’acide chlorhydrique pour son client tunisien qui en a commandé 300 tonnes livrables avant novembre 2016. Profitant des formidables gisements de sel dont jouit la wilaya de Biskra, elle se lancera bientôt dans l’élaboration et l’exportation de substance extraites et dérivées de cette matière aux multiples utilisations, indique-t-on.

     

    COMMERCE

    Air Canada : Des vols sans escale Montréal-Alger à partir de l’été 2017

     

    Source : El Moudjahid

     

    Quatre vols hebdomadaires prévus pour transporter les voyageurs de la plus importante communauté algérienne sur le continent américain.

     

    Air Canada vient d’annoncer l’introduction de vols sans escale entre Montréal et Alger et Montréal-Marseille. Les nouveaux vols sans escale seront exploités à partir de juin 2017.

     

    Ce vol intervient à temps, sachant que l’Algérie compte une communauté de plus en plus nombreuse au Canada, évaluée à environ 100.000 personnes, et qui fait d'elle la deuxième en importance après celle que nous avons en France.

     

    «Air Canada est ravie de proposer un service sans escale au départ de Montréal sur deux nouvelles destinations attrayantes, Marseille et Alger. En plus de notre service Montréal-Shanghai, récemment annoncé, ces nouvelles destinations augmentent encore notre portée mondiale au départ de Montréal, ce qui renforce la place de l'aéroport Montréal-Trudeau en tant que plaque


     

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    tournante stratégique pour l'ensemble de l'est du Canada et du nord-est des États-Unis», a affirmé Benjamin Smith, président - Transporteurs de passagers d'Air Canada, lit-on dans le communiqué rendu public récemment.

     

    En effet, la liaison Montréal-Alger devrait être la deuxième destination en Afrique, après la liaison Montréal-Casablanca. Cette liaison, tout comme la liaison Montréal-Marseille, sera assurée par Air Canada Rouge. «Ce sera notre deuxième destination en Afrique, ce qui fait d'Air Canada l'un des rares transporteurs internationaux qui exploitent des vols à destination des six continents habités».

     

    Concernant l'horaire des vols, c’est prévu de façon à optimiser les correspondances à la plaque tournante d'Air Canada à Montréal. «Les passagers de tous les vols peuvent accumuler et échanger des milles Aéroplan. En outre, ceux qui y sont admissibles peuvent profiter de l'enregistrement prioritaire, de l'accès au salon Feuille d'érable, de l'embarquement prioritaire et d'autres avantages», lit-on encore.

     

    On apprend également que ces deux nouvelles liaisons saisonnières seront assurées par Air Canada Rouge au moyen d'appareils 767-300ER de Boeing de 282 places, qui propose trois options de confort : la classe économique, la place Préférence, offrant plus d'espace pour les jambes, et Premium Rouge, offrant plus d'espace personnel et un service supérieur.

     

    «Les places sur la liaison Montréal-Marseille sont maintenant offertes à la vente, et les billets sur la liaison Montréal-Alger seront disponibles prochainement.» Misant sur le succès d'Air Canada à Casablanca (ce service reprend en avril 2017 et sera assuré toute l'année), le service à destination d'Alger sera le seul vol


    sans escale exploité par un transporteur canadien entre Montréal et cette ville d'Afrique du Nord, établissant Air Canada comme un joueur de premier plan dans le marché important et grandissant entre le Canada et l'Algérie

     

    Sous réserve d’approbation gouvernementale, Air Canada Rouge proposera, à partir du 26 juin 2017, quatre rotations hebdomadaires entre Montréal et l’aéroport d’Alger Houari-Boumediene, toujours en 767-300ER. Pas de détail sur les jours d’opération ou les horaires, les réservations n’étant pas encore ouvertes, mais la compagnie sera en concurrence directe avec Air Algérie.

     

    Il ya lieu de rappeler que le premier vol commercial Alger-Montréal de la compagnie nationale Air Algérie a été inauguré en 2007.

     

    L’accord relatif à cette ouverture a été signé, le 5 juillet 2006 à Ottawa, entre les autorités algériennes et canadiennes. Cet accord portant sur les instruments de coopération aérienne ouvre aux deux compagnies des deux pays (Air Algérie et Air Canada), les services aériens réguliers entre les deux pays. L'ouverture de cette ligne est intervenue dans un délai qui n’a pas dépassé une année, et son succès n’a pas démérité depuis.

     

    Djezzy lance la «4G» à Constantine, Sétif et Djelfa

     

    Source : Le Quotidien d’Oran

     

    Djezzy «ouvre son service «4G» dans les wilayas de Constantine, Sétif et Djelfa», affirme un communiqué de l'opérateur, annonçant, ainsi, «une nouvelle page dans le processus du développement de l'Internet mobile, très haut débit aux plus hauts standards internationaux».


    Djezzy affirme être «au rendez-vous, conformément à son engagement, sans cesse renouvelé, d'être au service du client, de répondre à ses différentes attentes et de faire de la «4G», un levier de croissance». Le communiqué de l'opérateur invite «les clients 3G à profiter d'une connectivité 4G à très grande vitesse sans différence de tarification».

     

    «Pour les nouveaux abonnés, tout est fin-prêt dans les boutiques pour signer un contrat 4G, acquérir une SIM et un Smartphone compatible parmi les choix qui seront proposés», précise Djezzy.

     

    Cité dans le communiqué, Thomas Herbert Gutjahr, directeur général de Djezzy a déclaré: «je suis très content de l'ouverture, aujourd'hui, de notre service ‘4G' dans trois wilayas. Je tiens à féliciter les équipes qui ont œuvré, afin que nous soyons prêts pour ce rendez-vous important qui consacrera le leadership digital du nouveau Djezzy. Nos produits et nos offres ‘4G' vont bientôt s'étendre vers d'autres régions du pays». Le président exécutif de Djezzy, Vincenzo Nesci, a également remercié «les équipes qui ont permis à Djezzy d'être prête pour la bataille de la ‘4G' afin d'être le leader numérique de référence, pour tous les consommateurs algériens et apporter notre contribution à l'émergence d'une économie nationale digitale ». Après Constantine, Sétif et Djelfa, Djezzy annonce également «l'ouverture, dans les prochaines semaines, de son service ‘4G' dans 17 autres wilayas achevant, ainsi, le déploiement de son réseau de 4ème génération dans une vingtaine de wilayas avant fin 2016». Les wilayas concernées sont : Bejaia, Bouira, Tiaret, Skikda, Médéa, Mostaganem, Ain Defla, Alger, Oran, Blida, Tlemcen, Batna, Tizi Ouzou, Bordj Bou Arreridj, Boumerdes, El Oued et Mila.


     

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    Sylabs, une start-up au cœur de l’innovation technologique

     

    Source : Liberté

     

    Sylabs est une microentreprise créée par de jeunes passionnés d’entrepreneuriat et de nouvelles technologies.

     

    L’entreprise Sylabs, accompagnement des startups et de jeunes créateurs d’entreprises, organise des expositions artistiques, des conférences, des travaux en ateliers autour des arts, de la technologie et des startups. Abdellah Mallek est fondateur et directeur général de Sylabs. Il nous explique que la vocation de Sylabs est d’aider les jeunes à concrétiser des projets entrepreneuriaux et de leur permettre de se mettre en contact avec la communauté créative. L’entreprise compte aujourd’hui quatre personnes venues de différents horizons mais qui ont toutes la même vision, celle de contribuer au développement des compétences de jeunes Algériens et de diffuser l’esprit entrepreneurial. Abdellah Mallek, évoquant l’environnement dans lequel évolue l’entreprise de manière générale, souligne qu’à la création de Sylabs, subsistaient des appréhensions. Car, ajoute-t-il, nous ne savions pas à quel stade nous serions capables d’arriver. Mais, dit-il, nos craintes se sont vite dissipées, parce que nous croyons en l’entreprise et en l’avenir et que nous sommes allés à la rencontre de jeunes avides de nouvelles expériences et de nouvelles connaissances, animés d’une grande curiosité pour l’innovation et la technologie, et désireux de créer de la valeur ajoutée dans le pays. Le fondateur de Sylabs tempère cependant son enthousiasme et souligne : “Ce n’est certainement pas la Silicon Valley, mais nous avons déjà les bons ingrédients pour réussir l’émancipation de startups innovantes. Il y a des jeunes hautement qualifiés et


    ouverts à l’innovation et au progrès et une communauté qui se crée autour de valeurs de partage et de collaboration, avec un niveau technique et académique assez élevé.” Mais tout cela, poursuit-il, devra être renforcé par un environnement facilitant la création d’entreprises innovantes, et toutes les partie prenantes devront y contribuer, le gouvernement en facilitant les mesures d’accès à l’entrepreneuriat, les universités en instaurant cette culture dès les premières années d’études, les entreprises en encourageant l’initiative locale et en l’accompagnant… L’existence d’espaces à l’image de Sylabs, où l’énergie créatrice peut s’exprimer à travers des projets concrets, fait partie, note-t-il, des initiatives aidant au lancement d’un vrai écosystème de startups. Parmi les actions qu’elle a entreprises, Sylabs a lancé, par exemple, Youth Academy, un programme technologique destiné à la jeune génération intéressée par la technologie, l’innovation et le numérique. Différentes disciplines y sont abordées pour attiser la curiosité du jeune public : des bases de la programmation à la réalité virtuelle, en passant par Arduino, la sécurité informatique, le design thinking et le design graphique… Les technologies n’auront plus aucun secret pour les innovateurs de demain et autres développeurs en herbe. En pratique, les jeunes s’essaieront également à l’impression 3D grâce aux équipements du FabLab GE Garages, installé au sein de Sylabs depuis mars dernier grâce à un partenariat entre la jeune startup algérienne et General Electric. Le programme en question a été animé par de jeunes spécialistes en technologie ainsi que des intervenants algériens de renom, dont Noureddine Tayebi, entrepreneur établi à la Silicon Valley.


    Groupe PSA : «L’ouverture de notre DS Store Alger est imminente»

     

    Source : El Watan

     

    Sophie Burki. responsable DS Moyen-Orient et Afrique Sihem Oulmane. Directrice de DS en Algérie

     

    Comment voyez-vous l’évolution du marché algérien pour la marque DS ?

     

    On est d’abord en train de voir comment s’organise ce marché avec la mise en place du système des quotas qui ont, évidemment, un petit peu freiné nos perspectives d’évolution. Mais en tant que jeune marque, nous croyons beaucoup au marché algérien. .

     

    Avez-vous fait l’inventaire des ventes de vos modèles DS en Algérie ?

     

    Malgré les difficultés dont nous venons de parler et la fermeture du marché qui a eu lieu cette année, on va faire une année 2016 avec de meilleurs résultats que l’année 2015. On voit donc clairement la force de la nouvelle marque DS. Nous allons terminer l’année à 200 unités, ce qui fait le double par rapport à l’année dernière.

     

    Les modèles DS 4 et DS 5 ont eu un bon succès, car ils correspondent bien au marché local. On a donc de quoi croire énormément à notre réussite. Et on travaille pour le développement de notre marque en Algérie au-delà de la conjoncture actuelle. Nous allons nous déployer au fur et à mesure sur le sol algérien pour respecter les engagements du directoire de DS. La prochaine étape sera l’implantation de notre DS Store à Alger.


     

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    C’est pour quand alors ce fameux show-room original

    ?

     

    L’ouverture de notre DS Store Alger est imminente. Nous sommes en train de travailler dessus mais nous ne pouvons pas donner de date exacte pour l’instant. Il faut juste savoir que le projet est dessiné et finalisé. Les travaux sur notre site algérois vont débuter avant la fin de cette année.

     

    Que faites-vous pour être plus attractifs, notamment sur le plan des prix ?

     

    Nous faisons beaucoup d’efforts à ce niveau mais nous pensons que notre notion de service va faire la différence avec nos concurrents. On commence déjà par nous déployer convenablement et ensuite notre gamme complète de services sera offerte à nos clients algériens, au même titre que nos clients en France et ailleurs dans le monde. Par exemple, DS assistance existe déjà en Algérie. Notre politique est d’abord d’avoir des modèles exceptionnels et un réseau performant. Il est important que notre client se sente appartenir au réseau DS et qu’il soit bien accueilli chez lui. Donc, quand on aura notre DS Store, la vraie aventure commencera, car il nous permettra d’apporter ce contact humain et notre qualité de service.

     

    Pouvez-vous nous expliquer cette insistance sur l’importance du DS Store ?

     

    Nos DS Store sont plutôt des boutiques de luxe que des concessions automobiles classiques. Ça représente toute l’âme et l’identité haut de gamme de DS. On y crée une ambiance unique qui met en valeur notre savoir-faire. Notre rêve c’est que notre client soit accueilli chez nous comme s’il rentrait dans un palace avec la même


    qualité d’attention et de service. C’est notre manière à nous de faire de l’automobile.

     

    TRANSACTIONS & CONTRATS

    Général Emballage attire le fonds DPI dans son capital

     

    Source : Maghreb Emergent

     

    Development Partners International (DPI) remplace Afrik Invest dans le capital social du leader maghrébin du carton ondulé à travers African Development Partener (ADP II Fund). Une belle opération.

     

    C’est un consortium comprenant ADP II et Deutsche Dating Investitions- und Entwicklungsgesellschaft mbH qui a acquis, aux termes d’un accord finalisé le 25 août 2016, une participation de 49% dans le capital de Général Emballage. Le fonds d’investissement basé à Londres a puisé dans sa seconde levée de fonds dédiée à l’equity en Afrique pour prendre position en Algérie au sein d’une entreprise industrielle à la croissance particulièrement rapide.

     

    L’arrivée de DPI dans le capital de Général Emballage supplante la sortie contractuelle du fond d’investissement Afric Invest qui a accompagné le développement de Général Emballage depuis 2009, détenant 40% des parts sociales de la SPA.

     

    DPI s’est imposé comme l’un des principaux fonds de participation privés en Afrique, avec un portefeuille de 1,1 milliard USD. Il a levé 725 millions de dollars en mars 2015 pour son second fonds dédié à l’investissement en Afrique, ADP 2 Fund.

     

    Une belle opération capitalistique


    Général Emballage réalise une belle opération capitalistique en prolongeant avantageusement sa politique de partage de la croissance avec des investisseurs étrangers accélérateurs de son développement.

     

    M. Ramdane Batouche, Président et fondateur du Général Emballage, a d’ailleurs évoqué, lors de la cérémonie de signature, le mérite de cette option stratégique qui fait aujourd’hui de Général Emballage « le principal acteur de l’industrie du carton ondulé en Algérie depuis une dizaine d’années » et le met « en pole position pour capter la croissance tendancielle de la demande en carton ondulé ». Général Emballage, qui est parti depuis quelques années à la conquête de marchés à l’extérieur, peut compter sur ce nouveau partenaire dans son actionnariat pour « envisager avec davantage de sérénité la poursuite de notre croissance en Algérie et la conquête de nouveaux marchés à l’international », a ajouté Ramdane Batouche, « Nous apprécions, a-t -il précisé, en particulier l’expérience avérée de DPI avec les entreprises familiales et sa grande connaissance des marchés algériens et africains.

     

    »   L’expérience du tour de table avec Afric Invest a été particulièrement appréciée à Akbou, siège de Général Emballage, et « de grandes avancées ont été accomplies

     

    »  depuis 2009 et l’arrivée de ce fonds d’investissement dans le capital de la SPA.

     

    Des rendements supérieurs à 30%

     

    La firme de private equity Development Partners International (DPI) a développé une réelle expertise dans l’investissement en Afrique. Sa cofondatrice, Runa Alam, a expliqué, il y a quelques mois, au Financial Times la logique des engagements de DPI sur le continent : « En Afrique, nous investissons dans les industries qui bénéficient de la montée de la classe moyenne. Ce sont


     

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    des industries qui connaissent un taux de développement de 20% par an. » Les performances de Général Emballage depuis six ans l’ont rendu éligible aux critères de participation à son capital d’un fonds, aujourd’hui prestigieux par ses succès, comme DPI. La venue de ce fonds révèle surtout la confiance de ses souscripteurs dans le potentiel de développement de Général Emballage.

     

    Le premier fonds levée par DPI et dédié à l’Afrique, ADP 1 Fund a réalisé des taux de rendement supérieurs à 30% pour ses neufs investissements. Ces résultats impressionnants ont attiré les investisseurs institutionnels qui ne s’intéressaient pas, jusqu’à récemment, à l’Afrique. Près de 33% des souscriptions au deuxième fonds dédié à l’Afrique de DPI sont recensés désormais parmi des fonds de pensions, contre 12% seulement pour le premier fonds.

     

    Investitions- und Entwicklungsgesell schaft mbH , l’autre investisseur étranger à venir dans le capital de Général Emballage est une société allemande pour l’investissement et le développement.

     

    Un ambitieux plan de développement préservé

     

    La valeur de la transaction d’entrée de DPI-sortie d’Afric Invest n’a pas été révélée dans le communiqué de Général Emballage annonçant l’accord. La montée de 40% à 49 % dans le capital de Général Emballage du partenaire étranger laisse penser qu’un apport en cash à la SPA a sanctionné cette opération.

     

    La nouvelle capitalisation de Général Emballage lui permettra de conduire son ambitieux plan de développement en dépit d’une altération de ses marges en 2015 dues aux pertes de change consécutives à la dévaluation du dinar algérien.


    REGIONS

    Protection des barrages : Des investissements conséquents

     

    Source : El Moudjahid

     

    Système de protection du lac du barrage de Béni Haroun mis en place par les pouvoirs publics consiste en la dépollution des effluents issus des huit communes de Mila située en amont du barrage de Béni Haroune. Pour ce faire l’état a déboursé 11 milliards de dinars.

     

    Selon une source du ministère des Ressources en eau et de l’Environnement (MREE), il s’agit des communes de Ferdjioua, Grarem Gouga, Sidi Merouane, Zeghaia, Oued Endja, Amira Arrès et Rouached. Le même système de protection est conçu pour l’ensemble des barrages au niveau national afin de les protéger contre certains phénomènes naturels. Il s’agit, selon un document du département de Abdelkader Ouali, de lutter contre l’envasement du barrage issu en partie des eaux usées brutes ; contre l’augmentation du taux d’oxygène qui évitera ainsi la fermentation des eaux du lac, lit-on dans le document du MREE.

     

    De par sa réalisation, le schéma général d’assainissement, permet de protéger de manière efficace les eaux de la retenue et de manière plus précise de lutter contre l’envasement du barrage issu en partie des eaux usées brutes ; l’augmentation du taux d’oxygène qui évitera ainsi la fermentation des eaux du lac ; lutter contre l’apport de matière azotée qui peut compromettre la vie piscicole du lac ; lutter contre l’apport de substances phosphorées à l’origine de l’eutrophisation du lac entraînant une profusion d’algues ; et d’éradiquer des nuisances et des risques épidémiologiques actuels mais aussi d’améliorer le cadre de vie des citoyens.


     

    12                                                                                                                                                                                                                                                  

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  • 05 10 2016

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 04 OCTOBRE 2016

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 04 OCTOBRE 2016


     Mardi, 4. Octobre 2016

     


    SOMMAIRE  

     

    Marché & Economie.................................................................................................................. 2

     

    Expert en télécommunications : « L’e-paiement, un gain de 10 milliards de dollars »........ 2

    Production pharmaceutique : Atteindre un taux de 70%....................................................... 2

     

    Journée Africaine d’Affaires, à Kuala Lumpur (Malaisie)...................................................... 3

    « Alger Industries-2016 » : un salon professionnel................................................................. 3

     

    Production industrielle du secteur public : Hausse de 1,4% au 2e trimestre......................... 4

    Production céréalière : Recul de 9%....................................................................................... 4

     

    93 lignes téléphoniques pour 100 habitants en Algérie......................................................... 5

    Agriculture/ Les américains cultiveront du blé et du maïs en Algérie.................................. 6

     

    Internet haut débit: Le câble Oran-Valence déployé avant la fin du mois............................ 6

    Des incitations pour encourager les exportations.................................................................. 7

    Exportation d’huile d'olive vers l'Europe et l'Asie.................................................................. 7

    Commerce.................................................................................................................................. 8

     

    Lancement officiel du réseau 4G de Mobilis : 14 wilayas concernées.................................. 8

    Le Groupe Bali se lance dans l’agriculture............................................................................. 8

     

    Biopharm affiche de bons résultats semestriels.................................................................. 10

    Peugeot 3008 et 5008 attendus en mars 2017 à Alger........................................................ 11

    Transactions & Contrats......................................................................................................... 11

    Acquisition de Starwood par Marriott.................................................................................. 11

     

    Régions..................................................................................................................................... 12

    Entrée en exploitation d’une nouvelle laiterie à Sebdou..................................................... 12

     

    Divers........................................................................................................................................ 12

     

    Le chiffre du jour : 900 millions de dollars           12


    MARCHE & ECONOMIE

    Expert en télécommunications : « L’e-paiement, un gain de 10 milliards de dollars »

     

    Source : El Moudjahid

     

    Le lancement du service de paiement en ligne, prévu aujourd’hui 4 octobre, permettra à l’Algérie d’engranger plus de 10 milliards de dollars par an, à travers l’absorption du marché parallèle estimé à plus de 50 milliards de dollars, selon les chiffres du ministère des Finances publiés l’année dernière.

     

    C’est du moins ce qu’a estimé, hier, l’expert en les technologies de l’information et des télécommunications, Younès Grar, qui s’exprimait sur les ondes de la radio nationale, soulignant que les cartes de paiement électronique, sont susceptibles de nous livrer des chiffres réels sur les dépenses du citoyen algérien, ce qui permettra à l’Etat de tracer des politiques futures orientées vers les services et les produits les plus demandés sur le marché. D’autre part, le même expert a estimé que le lancement du service de paiement électronique permettra l’émergence d’une nouvelle culture, celle de l’e-commerce en l’occurrence. De ce fait, les entreprises pourront faire la promotion et la publicité de leur produit à travers les sites internet, a-t-il signalé, rappelant que certains d’entre eux ont entamé cette opération très tôt et ont pu dès lors, se positionner sur le marché du e-commerce. Dans le même sillage, M. Grar a indiqué que les grandes banques publiques, au nombre de neuf, sont concernées par ce service ainsi que quelques compagnies publiques, telles que Air Algérie, Algérie Télécom, Sonelgaz et la SEEAL. Le même expert prévoit que « cette opération va durer au moins 4 mois pour


    assurer les préparatifs d’ordre technique, administratif et juridique, pour être généralisée à toutes les banques et entreprises avant la fin 2017 ».

     

    Ces web marchands, qui seront suivis incessamment par un deuxième lot d'entreprises, permettront dorénavant

     

    à  leurs clients ou abonnés de procéder au règlement de leurs factures, à l'achat d'unités téléphoniques ou de billets d'avion et à la souscription d'une assurance voyage par carte interbancaire (CIB) à travers leur site web 24h/24 et 7j/7, a-t-il fait savoir. M. Grar a précisé en outre, que « le système bancaire en Algérie est très développé est en mesure d’assumer ce service », ajoutant dans le même sillage, que « l’opération de modernisation des banques se poursuit toujours et obéit au développement technologique et les besoins du marché ». Il soulignera à ce propos, la nécessité de se référer aux normes et standards internationaux appliqués dans le domaine financier à même d’actualiser notre système pour qu’il soit efficient en termes de prestations fournies aux citoyens. L’intervenant a indiqué également que « l’entreprise Algérie Poste, est en train de normaliser des nouvelles cartes de paiement électronique que les banques vont proposer aux clients. Ces cartes seront utilisées dans un premier temps sur les sites internet avant d’être utilisées sur les terminaux de paiement électronique au niveau de toutes les surfaces commerciales ». Appelé paiement de proximité, celui-ci fait également l’objet d’une extension du réseau d’acceptation TPE (Terminaux de paiement électronique) qui sera adossé

     

    à   la mise en place des canaux d’interactions au profit des porteurs et des commerçants ainsi qu’à une campagne de sensibilisation à l’usage de la carte de paiement électronique. Younès Grar a précisé dans ce contexte que l’utilisation de ces cartes à l’étranger sera possible car le système informatique des banques algériennes est compatible avec l’ensemble des


    systèmes bancaires du monde et conforme aux standards internationaux. Il dira enfin, que l’utilisation des cartes sera plafonnée comme cela se fait à l’étranger.

     

    Production pharmaceutique : Atteindre un taux de 70%

     

    Source : El Moudjahid

     

    «Nous avons enregistré de grandes avancées en matière de développement dans le domaine de la production nationale de médicaments, à l’instar de la fabrication pharmaceutique d’une manière générale. Le taux de production locale des produits pharmaceutiques a dépassé les 58% de la valeur du marché du médicament.» Tels sont les propos du ministre de la Santé, lors de la visite de travail qu’il a effectuée à Oran. M. Abdelmalek Boudiaf a fait savoir que son département prévoit d’atteindre les 70% durant le premier semestre de l’année prochaine, ajoutant que les pays qui réalisent un tel chiffre peuvent prétendre à une plateforme d’exportation du médicament. «C'est notre objectif», a-t-il déclaré. Le ministre a, d’ailleurs, expliqué qu’à l'horizon 2020, la production pharmaceutique connaîtra une relance qui permettra une couverture à 100% des besoins du marché. «Grâce à l'édification d'une industrie nationale du médicament, en partenariat avec des laboratoires étrangers, l'Algérie arrivera, d’ici cinq années, à couvrir près des 100% de ses besoins en médicaments», a-t-il dit. Cet objectif tracé renseigne à quel point l'industrie des médicaments occupe une place importante dans l'actuelle politique gouvernementale. Pour ce faire, l'exécutif a adopté une série de mesures, ces dernières années, a rappelé le ministre. Celles-ci concernent, notamment l'amélioration de la place de Saidal dans la production nationale, et le développement du secteur


     


     

    de la production pharmaceutique, via, notamment l'interdiction de l'importation de médicaments fabriqués localement et l'obligation d'un partenariat avec un opérateur algérien pour les investissements étrangers. Cette nouvelle politique du gouvernement est dictée également par le volume des importations, dont la facture est de plus en plus importante. Ce qui a poussé les pouvoirs publics à chercher les moyens de mettre fin, même d'une manière graduelle, à ces importations, en développant localement, notamment notre industrie pharmaceutique. La conquête du marché extérieur du médicament doit constituer une «priorité» pour les unités privées de production pharmaceutiques implantées sur le territoire national Aussi, dans un proche avenir, s’il est avéré que le taux de couverture des besoins nationaux en produits pharmaceutiques est «satisfaisant», cette situation rend «inéluctable» le recours à l’exportation dans le cadre du nouveau modèle économique préconisé par les hautes autorités du pays, a spécifié le ministre. «L’exportation du médicament permet au pays d’assurer une entrée en devises fortes, j'invite les responsables des unités pharmaceutiques privés à ne pas focaliser leur intérêt sur l’approvisionnement du marché national, mais penser à conquérir des marchés d’Afrique et des pays arabes, voire d’Europe», a-t-il dit. Révélant qu'il est absolument nécessaire pour celui qui désire se lancer dans l’exportation du médicament d’être «offensif et changer sa manière de penser», le ministre a fait état de compétences avérées prêtes à relever ce défi.

     

    Toujours selon Boudiaf, l’Algérie doit, au regard des potentialités dont elle dispose, occuper la première place en Afrique et dans le monde arabe dans le domaine de la production pharmaceutique, assurant que «l’État ne ménagera aucun effort pour venir en aide à ceux désirant se lancer dans l’exportation du


    médicament». Il y a lieu de rappeler que les importations de produits pharmaceutiques ont chuté de 24,7% au cours des neuf premiers mois de l’année 2015, pour s’établir à 1,37 milliard de dollars, selon l’Office national des statistiques algérien. Pour ce qui est du nombre d’usines et d’unités de production du secteur pharmaceutique installées dans le pays, celui-ci est désormais de 132, alors que pas moins de 230 nouveaux projets sont en cours de réalisation. Actuellement, l’Algérie est le deuxième marché pharmaceutique sur le continent africain après l’Afrique du Sud, avec des ventes annuelles totalisant 3 milliards de dollars.

     

    Journée Africaine d’Affaires, à Kuala Lumpur (Malaisie)

     

    Cet évènement qui sera organisé par l’agence nationale malaisienne pour la promotion du commerce extérieur, « MATRADE », et l’Autorité Malaisienne du Développement et l’Investissement « MIDA », en coordination avec les ambassades africaines accréditées en Malaisie et l’Association malaiso-africaine des entrepreneurs et des professionnels, sera consacré à la promotion des échanges et des relations d’affaires entre la Malaisie et le continent africain.

     

    Cette rencontre à laquelle prendra part des opérateurs économiques africains et malaisiens, les représentants des chambres de commerce et d’Industrie ainsi que les agences de promotion des investissements, prévoit un séminaire d’affaires, des ateliers sectoriels, une rencontre d’affaires, une exposition de différents produits africains ainsi que des visites guidés aux différentes entreprises et compagnies malaisiennes au profil des participants, notamment algériens, intéressés par le marché algérien. Aussi, cette manifestation constitue une occasion pour les entreprises algériennes


    pour s’enquérir des possibilités d’accès au marché malaisien, l’établissement des relations de partenariats ainsi que la promotion des produits nationaux destinés à l’exportation.

     

    Il y a lieu de souligner, que les échanges économiques entre l’Algérie et la Malaisie, qui sont plutôt modestes, restent dominés par des importations algériennes de produits relevant de l’ameublement, l’électrique et l’électronique ainsi que l’agroalimentaire. La mise en place, en juillet 2010, du Conseil d'affaires algéro-malaisien (MABC) avait, en fait, ouvert la voie au renforcement de la coopération économique bilatérale, notamment dans des secteurs de l'agro-industrie, les transports, les travaux publics, les TIC, les services, le tourisme, les ressources en eau et la construction. La Malaisie qui a opéré sa transition pour s’imposer dans la file des nations émergentes, cherche aujourd’hui, à élargir son champ d’intervention, à travers le renforcement de la coopération avec les pays africains, dans tous les domaines, en particulier, dans les secteurs des services et les technologies de l’information et de la communication.

     

    « Alger Industries-2016 » : un salon professionnel

     

    Source : El Moudjahid

     

    La 10e édition du Salon professionnel international de l’industrie (Alger industrie 2016) a été inaugurée hier au Palais des expositions des Pins Maritimes à Alger. Organisé par Batimatec en partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie Provence Alpes Côte d’Azur (CCI PACA) et le Club d’affaires pour le développement, ce Salon a réuni 100 entreprises dont une quarantaine étrangères. Dans une déclaration, en marge de l'inauguration, le PDG de Batimatec Expo, Raouf Stiti a


     


     

    exprimé sa pleine satisfaction quant à la tenue de ce Salon qui constitue, selon lui, un espace d'échange d'idées et de concertation entre les professionnels. Aussi c’est une occasion de prendre connaissance des offres d’investissement, de partenariat et de développement. Il dira qu’« au vu de son importance nous avons constaté que la participation des entreprises algériennes est en train d’augmenter de plus en plus ». Mettant à profit cette rencontre, le PDG a insisté sur la nécessité de développer les PME/PMI qui représentent la pierre angulaire de développement, en se disant convaincu que l’amélioration de la compétitivité des PME/PMI dans le domaine industriel est le véritable gage pour la construction d’un développement économique solide. Et de poursuivre « Les perspectives de développement en Algérie des marchés de l’industrie et les conditions de leur réussite sont aujourd’hui réunies au regard des réformes introduites dans le corpus législatif, réglementaire, financier, administratif et des facilitations mises en place par les pouvoirs publics au profit de leur promotion ». De son côté, la représente de CCI PACA, Marie-Hélène Rèche, indique que pour cette nouvelle édition du Salon, la Chambre accompagne 16 entreprises françaises évoluant dans les domaines de la fourniture industrielle et des services. Elle ajoute que la Chambre de commerce aide également les entreprises françaises qui veulent ouvrir des bureaux de liaison ou s'implanter en Algérie. Lors de la visite des différents stands il est constaté la présence de grands groupes industriels tels que GICA (ciments), ENCC (chaudronnerie et charpentes métalliques), ENG (granulats), ENAP (peintures), BCR (boulonnerie et robinetterie), etc. On note, par ailleurs, la forte présence de grandes institutions publiques intimement liées au secteur industriel.

     

     

    Il s’agit notamment de l’Ianor, ANDPME et l’ANDI. En marge de ce Salon, une journée d’étude placée sur le


    thème « sécurité industrielle maîtrise et analyse » programmée. À travers cette journée les organisateurs ont voulu faire ressortir, pour les entreprises industrielles dont les activités présentent des dangers et donc des risques technologiques avérés et plausibles, le rôle essentielle de la sécurité industrielle dans l’analyse de ces risques et de leur maîtrise.

     

    Production industrielle du secteur public : Hausse de 1,4% au 2e trimestre

     

    Source : El Moudjahid

     

    La production industrielle du secteur public a progressé de 1,4% au deuxième trimestre 2016 par rapport à la même période de 2015, avec des résultats disparates entre les secteurs d'activité, a appris l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS).

     

    Hors hydrocarbures, le taux de croissance du secteur public industriel a atteint 2,9% entre les deux périodes de comparaison. Cette légère croissance de la production industrielle a été réalisée grâce à une amélioration de la production dans certain nombre d'activités, principalement les branches "Bois, liège, papier et imprimerie" (+40,2%), "industrie des cuirs et chaussures (+11,7%), "chimie, caoutchouc, plastique" (+11,4%), "matériaux de construction, céramique et verre" (+6,8%) et "énergie" (+4,9%).

     

    Dans la branche "chimie, caoutchouc, plastique", les plus fortes hausses ont été enregistrées pour le plastique (102%), la chimie organique de base (27,1%), la fabrication des engrais et des pesticides (24,6%) et la fabrication des produits pharmaceutiques (22,9%). Pour les matériaux de construction, céramique et verre et l'industrie de verre, ils ont enregistré une hausse de 33,6% suivie par la fabrication des matériaux de


    construction et produits rouges (+31,3%) et la fabrication des produits en ciment et matériaux de construction divers (+9%).

     

    Quant à l'industrie textile, elle a connu une hausse de 2,5% au deuxième trimestre 2016 par rapport à la même période de 2015 grâce aux performances de la fabrication des biens intermédiaires de textile (+11,8%).

     

    Production céréalière : Recul de 9%

     

    Source : El Moudjahid

     

    Le directeur de la régulation et du développement de la production céréalière au ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Oumari Chérif, a indiqué hier, que la production céréalière de l'Algérie pour la saison 2015-2016, avait baissé à 34 millions de quintaux contre 37 millions de quintaux lors de la saison 2014-2015. Les quantités de céréales récoltées jusqu'au 27 septembre écoulé ont atteint 34,110 millions de quintaux, une moisson en recul de 9% par rapport à celle de l'année précédente, a fait savoir M. Oumari pour qui ce taux constitue une avancée par rapport à la baisse de 11 % annoncé par le ministre de l'agriculture en août.Cette différence est appelée, selon le même responsable, à se réduire sensiblement après la collecte finale des récoltes fin octobre courant. Les quantités de céréales collectées sont réparties entre plus de 20 millions de quintaux de blé dur, 5 millions de quintaux de blé tendre, plus de 9 millions de quintaux d'orge et 750.000 quintaux d'avoine, a-t-il expliqué. La moyenne de rentabilité pour la saison 2015-2016 est estimée à 16 quintaux par hectare a encore fait savoir M. Oumari le responsable rappelant que la présente saison agricole a été affectée par les intempéries qui ont frappé la wilaya de Tiaret, pôle d'excellence de la céréaliculture. Outre la sècheresse, la saison a été marquée par des chutes de grêle sur les superficies agricoles, notamment destinées


     


     

    à la céréaliculture. le gel également a sérieusement affecté les cultures. Une seule nuit de gel, celle enregistrée le 3 mai, a été à l'origine d'une baisse sensible de la production dans les wilaya de l'ouest notamment à Tiaret, a-t-il étayé ajoutant que les incendies étaient aussi responsable, dans une mesure moindre, du recul du rendement. Les services du ministère s'emploient selon M. Oumari a constituer un stock important de superficie consacrées à la céréaliculture dans le cadre d'un programme de résorption de la jachère. Le programme porte sur l'extension des périmètres irrigués estimés actuellement à 200.000 ha pour atteindre, à l'horizon 2019, l'objectif des 600.000 ha de superficies irriguées dans le cadre du programme du Président de la République. L'intensification de la production céréalière par le biais de l'office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) qui s'attelle actuellement a assurer la consolidation de la mécanisation de l'agriculture, l'amélioration des semences et la disponibilité des engrais.

     

    Les coopératives agricoles contribuent à travers le guiche unique à faciliter l'accès aux crédits et aux assurances. Les wilayas de l'est ont enregistré cette année les meilleurs taux de production de céréales contribuant à l'amélioration du rendement nonobstant les pertes accusées dans les wilaya du sud. Les principales sont Sétif (3,2 millions de quintaux), Mila (2,7 millions de quintaux), Guelma (2, 18 millions de quintaux), Souk Ahras (2,115 millions quintaux) et Constantine (2 millions de quintaux). Nous avons une marge de manoeuvre pour améliorer le rendement à l'hectare grâce au stock de productivité que nous nous employons à mettre en place en vue d'un exploitation optimale des ressources naturelles et humaines, a soutenu M. Oumari selon lequel le ministère entend consacrer 3,5 millions d'hectares à la céréaliculture lors


    de la campagne de labours-semailles 2016-2017 qui sera officiellement lancée samedi prochain. Dans cette perspective, 3,5 millions de quintaux de semences agréées et 2,5 millions de quintaux d'engrais phosphatés et azotés ont été mis à la disposition des coopératives de céréaliculteurs au niveau national. Des guichets uniques sont mis au service des agriculteurs depuis le 17 juillet dernier, a-t-il poursuivi.

     

    93 lignes téléphoniques pour 100 habitants en Algérie

     

    Source : L’Econews

     

    En dépit de la démocratisation des technologies numériques et la généralisation de la 3 et 4G ces cinq dernières années, l’Algérie accuse encre des retards en matière d’accès à la téléphonie mobile. Contrairement à ce qu’on pouvait croire, de nombreux pays africains ont pris de l’avance sur l’Algérie, en développant d’une manière notable leurs marchés respectifs des télécommunications.

     

    C’est du moins ce qui ressort d’un récent rapport élaboré conjointement par la Banque mondiale et l’Union Internationale des Télécommunications, beaucoup plus étayé par des statistiques cartographiées, renseignant dans le détail près sur la situation du secteur des télécoms dans chacun des 54 pays africains.

     

    A titre indicatif, en termes d’abonnement à la téléphonie mobile, l’Algérie est à un taux de 93/100 habitants, bien derrière le Maroc qui est à 132/100 hab. ou la Tunisie avec un taux de couverture de 128/100 hab., soit un taux de couverture qui dépasse la population totale respective de ces deux pays voisins.


    Une vue d’ensemble sur l’accès aux différents services des technologies numériques (téléphonie, internet et autres services en ligne), l’Algérie se situe dans la 3ème catégorie des pays où le taux de couverture oscille entre 70 et 100 accès (abonnements) pour 100 habitants, soit au même niveau que la Mauritanie, le Soudan ou le Kenya.

     

    La tête du classement à travers tout le continent africain est détenue par des pays comme l’Afrique du sud, le Maroc, le Mali, le Gabon ou le Botswana avec des taux de couverture qui dépassent les 130/100 hab.

     

    La deuxième catégorie est celle des pays où le taux de couverture se situe entre 100 et 130 abonnements pour 100 habitants, où figurent, entre autres, la Tunisie, l’Egypte, le Congo ou le Gana.

     

    L’analyse par pays des statistiques recueillies par la Banque mondiale et l’Union internationale des télécommunications fait ressortir que le Gabon est le pays africain le plus connecté aux services numériques avec un taux de 171 abonnements/100 hab.

     

    L’Algérie, dont la population dépasse désormais les 40 millions d’habitants totalise un nombre d’abonnements à la téléphonie mobile et l’accès à internet qui avoisinerait les 30 millions accès. Les retards dans la généralisation de la 4G et les difficultés que rencontrent certains opérateurs de la téléphonie pour l’extension de leurs réseaux respectifs à l’ensemble du territoire national sont ainsi parmi les facteurs qui freinent l’élan des technologies numériques sur le marché national.


     


     

    Agriculture/ Les américains cultiveront du blé et du maïs en Algérie

     

    Source : Algérie Focus

     

    Les américains misent sur l’agriculture algérienne. Des opérateurs économiques américains viennent de mettre en place un ambitieux projet agricole à El-Baydh, au sud-ouest du pays. Plus de 25 mille hectares ont été concédés à des entreprises américaines pour des productions laitières, fourragères, céréalières et maraîchères. Le processus de production commencera au début de l’année 2017.

     

    C’est lors de son passage dimanche sur les ondes de la radio nationale que le président de Conseil d’Affaires Algéro-Américain, Smaïl Chikhoun, a fait la promotion de ce projet qui va être concrétisé en coopération avec un consortium d’entreprises américaines.

     

    C’est la wilaya d’El-Bayadh qui a été sélectionnée pour ce projet. Environ 25.000 hectares de terres arables ont été mis à la disposition des investisseurs américains pour pratiquer la culture de blé dur, d’orge, de maïs, de fourrage et de pomme de terre “à raison de deux plantations par an”, indique Smaïl Chikoun.

     

    Illustrant la fiabilité de ce projet, M. Chikhoun a fourni quelques chiffres prévisionnels. Selon lui, ce projet permettra la production annuelle de 72.000 tonnes de blé dur, 76.000 tonnes de fourrage, 77000 tonnes d’ensilage de maïs et 385.000 tonnes de pommes de terre. Les premiers produits seront réceptionnés au plus tard en mai 2017.


    Internet haut débit: Le câble Oran-Valence déployé avant la fin du mois

     

    Source : Le Quotidien d’Oran

     

    Le cadre de la visite qu'aura à effectuer, jeudi à Oran, la ministre des PTIC, Imane-Houda Feraoun, ne se limite pas au secteur local. Un projet national stratégique est à l'ordre du jour, celui de la liaison sous-marine en fibre optique Oran-Valence. En clair, il est question des derniers actes à accomplir pour mener à bout, avant fin-octobre, ce câble de 560 km, 120 Gbit/s de capacité.

     

    L'ancien CT-8 (pour s'en tenir au jargon de l'ex PTT), en l'occurrence le centre téléphonique de Bouisseville (Aïn El-Turck) désaffecté, est le point saillant de cette connexion sous-marine, en fibre optique et du programme de la visite ministérielle, à la fois. Et pour cause, c'est ce CT rénové, réadapté et spécifiquement réaménagé et rééquipé qui tiendra lieu de « centre d'atterrissage » du câble dit ‘ Orval' (Oran-Valence, duquel axe d'ailleurs bifurquera la branche Alval qui desservira la capitale, en ADSL haut débit, formant ainsi une configuration de câble sous-marin en Y). C'est le point de branchement, ou le terminal, en termes plus simples.

     

    Ayant démarré, en novembre 2015, les travaux de déploiement du système Orval, via câble sous-marin en fibre optique assurant la liaison entre l'Algérie et l'Espagne, exécutés par le groupe français Alcatel-Lucent, spécialiste des réseaux IP, devront aboutir avec une petite avance, par rapport au délai contractuel, 14 mois. Il ne reste, pratiquement, que l'opération qui consiste à raccorder, au moyen de manœuvres techniques qui seront effectuées par un bateau spécialisé d'Alcatel-Lucent, le câble posé sur le fond


    marin au centre d'atterrissage, acte prévu dans les tout prochains jours.

     

    La directrice de wilaya d'Oran Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication (PTIC), Meriem Seddiki, qui suit de très près l'évolution de ce projet conformément, aux directives de sa tutelle, met l'accent sur « le grand apport qu'aura cette liaison, en matière d'amélioration de livraison des services de haut débit, non seulement à l'échelle de l'Oranie, mais sur le plan national tout entier », tout en soulignant que « le réseau Orval représente un investissement technologique stratégique, qui viendra renforcer l'accès aux services réseau de qualité élevée». Avec un déploiement prévu, avant la fin du mois en cours, ce système à 120 Gbit/s est conçu pour offrir une capacité maximale de 20 Tbit/s.

     

    A l'origine, ce projet inscrit, en 2004, pour une autorisation allouée de 2,2 milliards de DA, avait été conçu dans le cadre du plan ORSEC, suite aux deux catastrophes naturelles ayant causé l'isolement de l'Algérie du reste du monde, à savoir ; l'inondation de Bab-El-Oued survenue le 10 novembre 2001 et le séisme de Boumerdès qui s'est produit le 21 mai 2003, ayant provoqué la coupure des deux câbles sous-marins ALPAL2 et SMW2, au départ d'Alger.

     

    Finie l'ère de la dépendance à un seul câble

     

    Deux autres faits majeurs sont venus conforter cette décision, à savoir : le retrait, en janvier 2006, de l'exploitation commerciale du câble SMW2, à la faveur de la mise en service du câble SMW4, à partir de Annaba, et la coupure, en mars 2009, du câble SMW4 ayant entraîné une congestion du trafic voies et données (Internet). L'objectif, initialement assigné à ce projet de réalisation d'une liaison à fibres optiques sous-


     


     

    marine Oran-Valence, système intégré aux réseaux de télécommunications sous-marins et terrestres, était donc de « doubler et protéger efficacement ALPAL2 et SMW4 ».

     

    Ce câble, devant contenir six fibres optiques de haute technologie et s'étendant sur une longueur estimée à 500 km, figure parmi les actions concrètes inscrites au registre de la coopération entre l'Algérie et l'Espagne, dans le domaine des TIC. Ce câble contenant six fibres optiques de haute technologie de ligne est en fait constitué de deux types de câbles sous-marins et terrestres (2 paires et 4 paires de fibre optique). La nécessité, voire l'urgence, de la mise en place de ce câble s'est avérée, de manière très évidente, après l'incident survenu, en octobre 2015, qui a effectué la liaison en fibre optique Annaba-Marseille, ayant enfoncé l'Algérie dans un black-out de six jours, avec comme pertes sèches de 100 millions de DA par jour, sans parler des dommages collatéraux. La ministre des PTIC, Imane-Houda Feraoun, avait plaidé, au lendemain de cet épisode, pour le déploiement de nouveaux câbles comme seule et impérative solution pour éviter que ce genre de situation ne se reproduise, annonçant dans la foulée le début de réalisation, le mois suivant (novembre 2015), de nouveaux câbles en fibre-optique sous-marin Oran-Valence et Alger-Valence, pour 36 millions d'euros (26 millions pour le projet Oran-Valence et 10 millions pour celui d'Alger-Valence).

     

    La ministre avait alors évoqué une « simple coïncidence » entre ces projets et l'incident ayant touché le câble SMWE4 Marseille-Annaba, d'octobre 2015 (faut-il le préciser car il y'en a eu d'autres avant et après, notamment celui survenu en mars 2016, où le câble avait été déterré au niveau de la plage de Sidi Salem sous l'effet des intempéries). Un an plus tard, la ministre fera, donc, jeudi à Oran, le point de situation sur le


    câble, en fin de chantier, Oran-Valence, lequel est l'axe principal d'où dérivera le segment desservant Alger.

     

    Des incitations pour encourager les exportations

     

    Source : El Watan

     

    L’entreprise portuaire d’Oran (EPO), classée 2ème à l’échelle du pays après celle d’Alger, avec un trafic de traitement annuel de marchandise de plus de 8,5 millions de tonnes, vient de lancer une série de meures en vue de motiver les opérateurs économiques aux exportations hors-hydrocarbures. Ces mesures, selon les gestionnaires du port, comportant 5 grandes lignes, concernent essentiellement la réduction des tarifs sur l’exportation de tout produit sous réserve de la présentation d’un certificat d’origine, la disponibilité dans l’enceinte portuaire de zones spécifiques pour l’entreposage des conteneurs avec une gratuité de 10 jours sur les frais de stationnement des conteneurs pleins destinés à l’export ainsi que la disponibilité des batteries électriques (plus de 350 prises électriques ) pour les produits périssables contenus dans les conteneurs ou les remorques réfrigérées.

     

    Pour appuyer ces mesures, des équipes professionnelles ont été mises en place afin de prendre en charge les doléances émises et leurs traitements. A cela, la direction générale de l’entreprise portuaire a lancé des actions de modernisation, par exemple, l’extension de l’actuel terminal à conteneurs pour un montant de 11 milliards de dinars. Cette extension prévue sur un terre-plein de plus de 23 ha, une fois livrée dans le courant de l’année 2017, va accueillir quelque 500 000 conteneurs par an, avec tout un programme d’équipement en engins de levage sophistiqués.


    Exportation d’huile d'olive vers l'Europe et l'Asie

     

    Source : Liberté

     

    L'huile d'olive de la wilaya de Tizi Ouzou commence à s'exporter vers l'Europe et l'Asie, grâce à des initiatives d'oléifacteurs, dont Houali Omar, un producteur d'huile d'olive de la région de Larbaâ Nath Irathen. Rencontré lors de la Journée nationale de vulgarisation agricole abritée, dimanche dernier, par l’Institut de technologie moyen agricole spécialisé en agriculture de montagne (Itmas) de Boukhalfa, ce propriétaire d'une huilerie semi-automatique a indiqué qu'il a déjà exporté 30 000 bouteilles d'huile d'olive vers la France, le Canada et l'Indonésie, durant la saison écoulée (2015-2016). Pour cette année, ce producteur, qui a placé sur le marché international une huile d'olive confirmée aux normes internationales, a réussi à décrocher des contrats d'exportation de 500 bouteilles/mois vers la France et 10 000 autres mensuellement vers l'Indonésie. Cette filière enregistre un développement important ces dernières années en dépit de la destruction de centaines d’oliviers chaque été par les incendies. Une production de près de 103 millions de litres d’huile a été réalisée durant la saison dernière contre un volume de près de 76 millions de litres pendant la saison 2014-2015 soit une hausse de 35%, a-t-on ajouté de même source. Outre dans la quantité, les oléifacteurs investissent également dans la qualité afin de réduire le taux d'acidité de leur produit et le rendre compétitif sur le marché international, a-t-on souligné à la DSA. Le wali, Brahim Merad, a indiqué à l'occasion de cette journée que “la wilaya de Tizi Ouzou dispose d’énormes potentialités dans le secteur agricole, notamment dans les filières lait et oléicole, et ce, malgré l'exiguïté des espaces, mais la volonté observée chez les agriculteurs


     


     

    et d’autres intervenants dans le secteur supplée ce déficit en terres agricoles".

     

    COMMERCE

    Lancement officiel du réseau 4G de Mobilis : 14 wilayas concernées

     

    Source : El Moudjahid

     

    C’est fait ! Mobilis 1er opérateur attributaire provisoire d’une licence mobile de quatrième génération, vient d’annoncer officiellement le lancement de la technologie 4G mobile son sur réseau, à partir de la capitale du Grand Sud algérien Ouargla et de sa région économique Hassi Messaoud.

     

    Le coup d’envoi du lancement commercial de la technologie 4G de Mobilis, a été rehaussé et donné samedi dernier, par Iman Houda Feraoun, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, en présence des autorités locales, du directeur général de Mobilis, Mohamed Habib, à partir de l’agence commerciale de Mobilis sis à Ouargla.

     

    Selon un communiqué du groupe de Télécom, ce lancement, fait suite à la publication du décret exécutif n° 16-235 attribué à l’opérateur public ATM Mobilis, portant approbation de licence d’établissement et d’exploitation d’un réseau public de télécommunications mobiles de la 4G et de fourniture de services de télécommunications au public.

     

    Le déploiement du réseau 4G de Mobilis, touchera au titre de la première année, 14 wilayas, dont trois wilayas obligatoires à savoir Alger, Oran et Ouargla, et s’étendra aux onze autres wilayas supplémentaires choisies par Mobilis : Tlemcen, Constantine, Batna, Bordj Bou Arreridj, El Oued, Biskra, Boumerdès, Tipasa, Blida, Tizi-Ouzou et Sidi Bel-Abbés. Aussi, le communiqué précisé


    que cet opérateur, «soucieux du développement économique, Mobilis renforce sa stratégie de partenariat avec l’industrie technologique locale et participe de ce fait, pleinement à l’émancipation de l’économie nationale».

     

    A cet effet, Mobilis lancera des packs Mantoudj Bladi à partir de 9.990 DA, en y intégrant des offres Internet très avantageuses pour le grand public, et des solutions dédiées aux professionnels, un canal fort important inscrit dans les priorités stratégiques de l’entreprise.

     

    Par ailleurs, l’opérateur national annonce qu’il consent des investissements colossaux sur l’ensemble du territoire national mais particulièrement dans le grand sud, soucieux de rapprocher les populations et d’apporter la voix et aussi de l’internet mobile même dans les localités les plus éloignées du pays. «Mobilis s’engage pleinement sur le développement du secteur des télécommunications, à travers le renforcement des investissements techniques sur l’ensemble des wilayas mais aussi commerciaux, à travers la mise à niveau de son réseau de vente» est-il également spécifié.

     

    Enfin, l’opérateur a affirmé que «Mobilis est engagé pour la réussite de ce grand saut technologique en Algérie, et, est prêt à tenir ses engagements afin de participer à la numérisation de l’économie Algérienne et la modernisation des services publics.

     

    Le Groupe Bali se lance dans l’agriculture

     

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    C’est un véritable défi que se lance le groupe Bali, jusque-là spécialisé dans le bâtiment avec l’ingénierie et les appartements de haut standing et bureaux, puis dans les carrières. Ce dimanche, le P-dg du groupe, M. Ali Bali, a invité la presse nationale pour présenter une


    unité de 455 000 poules pondeuses, implantée à El-Hachimia, à 15 kilomètres au sud de Bouira. Une unité qui sera le point de départ d’une aventure dont la filière BH-Agriculture ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, elle qui ambitionne de conquérir ce secteur et de continuer, comme le dira son P-dg, dans «l’émergence d’une société capable de maîtriser un savoir-faire, d’abord dans le domaine du bâtiment, le corps de métier du groupe, mais également dans d’autres secteurs dont le besoin se fait sentir et particulièrement l'agriculture».

     

    Ainsi, et devant des dizaines de journalistes venus d’Alger mais également des correspondants locaux, le P-dg a étalé, durant près d’une heure, tous les secteurs d’intervention du Groupe Bali, en axant son intervention sur l’agriculture et le complexe avicole d’El-Hachimia, qui sera, à court terme, le premier complexe d’Afrique avec 1,5 million de poules pondeuses.

     

    Avant d’entamer son exposé sur ce projet ambitieux et pour la wilaya de Bouira en particulier et pour l’Algérie en général, M. Ali Bali fera un bref rappel sur les activités du groupe et les domaines d’intervention.

     

    Le Groupe Bali a été créé au début des années 2000, il était spécialisé, dans un premier temps, dans le cadre de la Sarl Bali Bat, dans l’ingénierie ; un outil de conception et de suivi de tous les projets d’investissement et de développement des entités du groupe qui verront le jour plus tard.

     

    Rapidement, le groupe créera deux Sarl, la Sarl B2L Pro et Bali Building ; celles-ci étaient orientées vers la promotion immobilière avec des appartements de haut standing et des bureaux ; avant d’être élargies à l’hôtellerie.


     


     

    Peu de temps après, le groupe se lancera, dans le cadre de sa diversification et de son développement, dans la création d’une autre Sarl BL Carrière, spécialisée dans l’exploitation des carrières et la production de matériaux de construction.

     

    Toujours dans le cadre de la diversification de ses activités, le groupe a porté un intérêt particulier au secteur de l’agriculture, ce d'autant plus que la politique du gouvernement est largement orientée vers ce secteur stratégique, avec des mesures de soutien et d’encouragement de l’investissement dans l’agriculture pour arriver à l’autosuffisance alimentaire et, à terme, à l’exportation des produits agricoles.

     

    C’est dans ce cadre que la Sarl Bali-Hadiouche-Agriculture ou BH-Agriculture a vu le jour. Celle-ci s’est, d’ores et déjà, lancée dans l’aviculture avec le complexe avicole d’El-Hachimia mais aussi, l’agriculture avec les cultures intensives de l’olivier et du maïs, ainsi que du raisin de table et de l’oranger ; qui sont réalisés dans le cadre d’un partenariat avec les EAC.

     

    Ce dimanche, il était question de faire l’exposé de ce complexe avicole qui sera le premier en Algérie et en Afrique, à l’horizon 2019, avec une production de 1,5 million d’œufs par jour.

     

    Le projet est divisé en quatre unités et la réalisation se fera par étape.

     

    Ainsi, la première unité située à El- Hachimia est une unité de batteries de 455 000 poules pondeuses. Celle-ci sera opérationnelle à partir de décembre prochain. Implantée sur un terrain de 3 hectares, l’unité est constituée de 6 hangars pour batteries de poules pondeuses, 1 hangar pour la production de l’aliment pour poules pondeuses, 3 silos de stockage de la


    matière première alimentaire pour poules pondeuses, à savoir le maïs, le soja et le son ; 1 hangar pour le conditionnement et le stockage des œufs et, enfin, un bâtiment administratif.

     

    A terme, la Sarl BH Agriculture compte étendre la production avec une autre unité à l’horizon de juin 2018 pour atteindre 1 million de poules pondeuses et, en décembre 2019, une autre unité pour atteindre 1,5 million de poules pondeuses.

     

    Mais auparavant, soit en juin 2017, dans moins de 10 mois, la Sarl BH Agriculture sera dotée, au niveau de cette unité d’El-Hachimia, d’une ligne de production d’ovo-produits, c’est-à-dire d’une ligne de transformation de l’œuf à l’état liquide (œuf entier, jaune et blanc séparés). Une ligne de transformation de 320 000 œufs/jour en juin 2017, puis une autre ligne de 320 000 œufs/jour en juin 2018 et enfin une troisième ligne similaire en décembre 2019.

     

    Au sujet de cette ligne de transformation et ses techniques peu connues des Algériens, le P-dg du groupe, data show à l’appui, avec un film qui retrace toutes ces phases en réel, dira que «les ovo-produits sont une nouvelle façon de consommer les œufs, qui répond aux exigences de la consommation d’aujourd’hui, avec rapidité, efficacité, commodité et hygiène». Les ovo-produits font passer l’œuf de l’état coquille à l’état transformé, après élimination de la coquille et des membranes, pour être conservé et conditionné dans des bouteilles, des bidons ou dans des sachets en plastique semi-rigide à bec verseur, soit mélangé, soit séparément en jaune et blanc. Des bidons et autres bouteilles sont destinés au marché des industries alimentaires comme les unités de fabrication de la mayonnaise, les boulangeries et pâtisseries, ainsi que les chaînes de restauration.


    Par ailleurs, la Sarl BH Agriculture compte réaliser sa propre unité de poussinière de 250 000 unités. Celle-ci verra le jour en décembre 2017.

     

    Parallèlement à cela, un complexe de production de viandes blanches sera réalisé en juin 2018.

     

    Cependant, ce qui est révolutionnaire dans cette entreprise engagée par la Sarl BH Agriculture est la création des unités de compostage et de transformation des déchets organiques, c’est-à-dire des fientes de poules, en engrais biologiques. Le compost est un engrais naturel riche en matière organique et en minéraux et bien connu pour ses vertus fertilisantes. La production du compost passe par un recyclage à travers un processus de transformation biologique naturel aboutissant à la récupération des substances biologiques contenues dans les déchets qui sont dans notre cas les fientes de volaille.

     

     

    Quatre unités de compostage et de transformation de déchets organiques en engrais biologiques seront implantées par la Sarl BH Agriculture à l’horizon 2019. Cependant, il ne s’agira pas seulement de transformer les déchets de ses propres unités en engrais biologiques mais également de faire dans la collecte et la récupération des fientes de tous les autres aviculteurs du pays pour les transformer en engrais biologiques.

     

    Ainsi, une unité régionale d’une capacité de 200 tonnes/jour sera réalisée à Bouira et sera chargée de récupérer tous les déchets avicoles des wilayas de Bouira, Bordj-Bou-Arréridj et M’sila. Ce projet verra le jour en novembre 2017. Puis, une autre unité régionale de 400 tonnes/jour à Batna pour la collecte des wilayas de Batna, Khenchela et Tébessa, en décembre 2018 ; puis deux autres de 400 t/jour chacune en décembre 2019, à Djelfa et Mostaganem.


     


     

    Selon M. Ali Bali, ce complexe avicole des plus prometteurs permettra, dans un proche avenir, une certaine régulation du marché, et surtout, une autre façon de consommer propre et sûr. En effet, l’orateur a insisté lors de son intervention sur le respect des normes européennes, non seulement dans la conception et la production en rappelant à l’assistance que, dès décembre prochain, avec le lancement de la production, aucun étranger, pas même lui, ne sera autorisé de pénétrer à l’intérieur du complexe par mesure d’hygiène pour les poules pondeuses ; mais également dans la traçabilité du produit consommé. L’œuf et le poulet de ses unités devant contenir la date de production et plusieurs autres données nécessaires, afin que le consommateur sache réellement ce qu’il y a dans son assiette. «Des aviculteurs malintentionnés stockent pendant plusieurs semaines des œufs chez eux, avant de les commercialiser en y mettant la date du jour de leur vente, exposant ainsi le consommateur au danger», dira-t-il avant de promettre d’instaurer une nouvelle habitude chez le consommateur algérien quitte à se voir, dans un premier temps, boudé par les commerçants qui verront d’un mauvais œil la date de péremption dans ses produits, que ce soit pour les œufs ou pour le poulet de chair.

     

    Outre ce complexe avicole, la Sarl BH Agriculture s’est également lancée dans l’agriculture avec la valorisation de 340 hectares de terres agricoles à Djelfa ; avec une culture intensive de l’olivier et du maïs. Le choix de ces deux produits est dicté par des considérations économiques. Le maïs étant une matière première largement utilisée dans la production d’aliments du bétail et de volaille. Il occupe une part importante dans la structure des importations céréalières de l’Algérie.

     

    Aussi, la disponibilité des ressources hydriques dans la wilaya de Djelfa, ajoutées aux nouvelles techniques


    d’irrigation spécifique, sont largement suffisantes pour développer la culture du maïs qui se fait en deux récoltes par an.

     

    L’oléiculture constitue une des priorités des pouvoirs publics qui visent à couvrir définitivement les besoins du marché national.

     

    Par ailleurs, un autre créneau, celui de l’arboriculture fruitière, intéresse également la Sarl BH Agriculture qui s’est déjà, dans le cadre du partenariat avec les EAC, lancée dans la culture intensive du raisin de table et de l’oranger à Bir-Ghbalou, dans la wilaya de Bouira, plateau réputé, durant l’ère coloniale, pour ses vastes vignobles, et Blida pour l’oranger. En somme, un projet des plus ambitieux pour la wilaya et pour le pays en général, d’un coût global de près de 2 000 milliards de centimes, qui va créer plus de 1 000 emplois directs mais surtout des milliers d’emplois indirects.

     

    Biopharm affiche de bons résultats semestriels

     

    Source : Liberté

     

    “Le bénéfice consolidé par action a atteint 108,67 DA contre 77,15 DA au premier semestre 2015”, souligne le groupe pharmaceutique privé dans un communiqué.

     

    “Dans un marché dont la croissance est ralentie, le chiffre d'affaires consolidé de la société Biopharm s’est établi à 28,76 milliards au premier semestre 2016 contre 26,71 milliards de dinars au premier semestre 2015”, annonce le groupe pharmaceutique dans un communiqué. “Cette croissance est le fruit de la poursuite du plan de développement des différentes activités du groupe”, explique Biopharm. Le résultat net consolidé atteint 2,79 milliards de dinars au premier


    semestre de l’année en cours contre 1,98 milliard de dinars à la même période de l’année dernière. Cette croissance, explique le groupe Biopharm, est le résultat de l’évolution du chiffre d’affaires, de la croissance soutenue de la production, de la mise sur le marché de produits à forte valeur ajoutée et des efforts accomplis pour la maîtrise des coûts. “Le bénéfice consolidé par action a atteint 108,67 dinars contre 77,15 dinars au premier semestre 2015”, souligne le communiqué. Biopharm SPA est un groupe présent dans les différents métiers de l’industrie pharmaceutique, allant du développement à la production en passant par la distribution en gros, la répartition aux officines, l’information médicale et les services logistiques. Créée en 1991, Biopharm SPA a réalisé en 2015 un chiffre d’affaires consolidé pour l'exercice 2015 de 51,04 milliards de dinars en progression de 4,3% par rapport à l'exercice 2014 dans un contexte de ralentissement de croissance du marché. Dans la même année, Biopharm a réalisé un bénéfice net consolidé de 173,21 dinars par action. Biopharm fabrique 67 produits dans son unité de production située à Oued Smar Alger qui a été la première unité algérienne à obtenir la certification aux bonnes pratiques de fabrication (BPF) de l’Agence nationale française de sécurité des médicaments (ANSM). La filiale Biopharm distribution fournit plus de 500 médicaments aux grossistes. La filiale Biopure, qui répartit également à quelque 3 000 officines plus de 4 000 références Biopharm, s’est engagée dans un processus de diversification de son actionnariat. La première étape a été, en 2013, de réorganiser ses activités autour de pôles d’activité et d’ouvrir son capital à des investisseurs institutionnels internationaux. La seconde étape a conribué à l’introduction de son titre à la Bourse d’Alger (BIO) le 20 avril 2016. “Les bons résultats financiers” affichés par le groupe Biopharm au premier semestre 2016 n’ont pas influé sur le cours du titre de la compagnie à la Bourse


     


     

    d’Alger. En septembre dernier, le cours moyen du titre Biopharm était estimé à 1 253,6 DA. C’est le cas aussi pour les titres Alliances Assurances spa, alors que la compagnie d’assurances privée a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 2 555 millions de dinars au premier semestre de l’année 2016, en hausse de 2,39%, soit 59,6 millions de dinars de croissance nette par rapport au 1er semestre 2015. C’est également le même cas pour NCA Rouiba, l’entreprise de production cotée en Bourse, dont le chiffre d'affaires a connu une croissance de 4,13% au premier semestre de l’année en cours par rapport à la même période de l’année passée.

     

    Peugeot 3008 et 5008 attendus en mars 2017 à Alger

     

    Source : Liberté

     

    Le déplacement d’Yves Peyrot des-Gachons, le patron de la filiale française en Algérie, est très significatif. Aux yeux de la présence, certaines nouveautés lancées au 118e Mondial de l’automobile de Paris (MAP-2016) seront homologuées pour le besoin du marché algérien.

     

    À l’instar des grands salons de l’automobile où il avait engagé de grands duels, Peugeot a remis ça au 118e Mondial de l’automobile de Paris (MAP-2016). La marque au Lion a levé le voile sur son nouveau 3008 devant près de 10 000 journalistes venus du monde entier pour découvrir cette seconde génération. D’emblée, le patron du groupe PSA annonce la couleur, révélant que cette bagnole abandonne, désormais, son look de monospace pour marquer une nouvelle étape. Plus baroudeur, plus sportif et très connecté, ce 5e SUV de Peugeot est également décliné dans sa version GT, avec cet esprit d’un véhicule rageur, racé, surtout sportif et plus prononcé grâce à ses lignes agressives soigneusement consacrées par le centre de recherche


    et de développement. Il faut noter que le New 3008 revêt un caractère stratégique pour PSA : il décline un intérieur différent de la concurrence, grâce à une instrumentation 100% digitale dès l’entrée de gamme. Une première sur ce segment qui consacre, sans compromis, une qualité perçue à bien des égards pour réussir un premier duel. Avec 4,45 m de longueur, ce véhicule a gagné 8 cm VS son aîné.

     

    Ces mesures se répercutent sur une habitabilité aussi généreuse, offrant des espaces à bord et un volume de coffre dédié aux voyages et à l’évasion. Reprenant le système Grip Control, ce SUV met à mal la concurrence. Il faut dire que le New 3008 est basé sur la plateforme EMP-2 et a perdu 200 kg VS son prédécesseur. Quant aux motorisations, le New 3008 embarque six blocs, que ce soit en essence ou en diesel, allant de 100 à 180 ch, avec en sus l’option Stop&Start.

     

    En revanche, la métamorphose, une totale dédiée, nous vient du New 5008 ! Bouches cousues, les présents étaient tout simplement subjugués.

     

    Les érudits parlent d’une révolution nommée “qualité”. Encore un SUV qui marque de son empreinte la stratégie de Peugeot à vouloir détrôner ses concurrents en Europe. Recélant tous les atouts d’un SUV de haut de gamme, le New 5008 joue dans la cour des grands, gagne 19 cm, pour une longueur totale de 4,64 m, accueille une 3e rangée de sièges pour un véritable 7 places, s’offre un coffre de 780 l et des sièges arrière indépendants et escamotables. Mieux, le conducteur aura droit à un dossier de siège passager repliable. Embarquant les systèmes Advanced Grip Control (amélioration de la motricité sur un terrain difficile), I-Cockpit, avec un écran LCD de 12,5 pouces (informations et navigation incluses), il décline un écran tactile de 8 pouces au sommet de la console centrale pour afficher les autres fonctionnalités d’usage. Pour


    l’Algérie, il faudra attendre mars 2017 pour présenter ces deux SUV. Présent au MAP-2016, et visiblement optimiste, Yves Peyrot des-Gachons, le DG de la filiale française en Algérie, a révélé que “l’introduction de ces deux SUV est assujettie à leur homologation”.

     

    TRANSACTIONS & CONTRATS

    Acquisition de Starwood par Marriott

     

    Source : El Watan

     

    Marriott International s’est emparé de son compatriote Starwood et devient ainsi le n°1 mondial avec une présence renforcée en Afrique.

     

     

    «En Algérie, tous les hôtels Starwood et Marriott continueront à opérer sous leurs marques respectives. Ces marques vont être sous le portefeuille Marriott qui devient le plus grand opérateur international dans le pays», est-il précisé dans un communiqué transmis par leur média contact TBWA/DJAZ.

     

    Selon une analyse du cabinet de conseil KPMG, on assiste aujourd’hui à «une course à la taille, à la concentration et à la consolidation qui s’engage dans l’hôtellerie au niveau mondial». Et les exemples ne manquent pas : rachat, en avril, de l’américain Carlson Rezidor (Radisson) par le conglomérat chinois HNA ; de Fairmont, Raffles et Swissôtel (FRHI) par le groupe Accor en juillet, de Louvre Hotels par Jin Jiang International en 2015.

     

    «Depuis nos débuts, il y a 90 ans, nous n’avons cessé de rechercher des manières innovantes de servir nos clients. Avec les enseignes fortes de Starwood, leurs superbes établissements et leur personnel plein de talent, nous avons fortement agrandi notre capacité à


     


     

    fournir les meilleures expériences à nos clients. Nous accueillons également l’énorme défi d’être un bon leader en tant que plus grand groupe hôtelier du monde, en fournissant de nouvelles opportunités à nos employés et en bâtissant la puissance économique des communautés qui sont devenues nos maisons», explique J. W. Marriott, Jr., président exécutif et président du conseil d’administration de Marriott International.

     

    «Nous estimons que Marriott offre maintenant le meilleur portefeuille d’enseignes d’hôtels au monde, une présence mondiale extrêmement complète et des programmes de fidélité très vastes, ce qui nous permet de fournir une expérience incomparable à nos clients. L’association des enseignes Starwood aux nôtres permet à Marriott d’atteindre son objectif principal : proposer l’enseigne adéquate à la destination adéquate pour servir au mieux nos clients fidèles et en accueillir de nouveaux», indique Arne Sorenson, président et directeur général de Marriott International.

     

    La nouvelle société va gérer ou franchiser plus de 5700 établissements et plus de 1,1 million de chambres réparties sur 110 pays et sur 30 enseignes leaders, allant du milieu de gamme au luxe. Cette acquisition conclut que la distribution de Marriott a plus que doublé en Asie et au Moyen-Orient.

     

    Marriott est présent en Algérie avec deux hôtels : Renaissance à Tlemcen et Marriott Constantine qui comblent un important vide en matière de structures touristiques d’accueil de cette dimension.


    REGIONS

    Entrée en exploitation d’une nouvelle laiterie à Sebdou

     

    Source : Liberté

     

    Ce sont 200 éleveurs qui fournissent la matière première à cette unité qui emploie une quarantaine de travailleurs.

     

    Afin de renforcer la capacité de production laitière, une nouvelle unité est entrée en production à Sebdou, au sud de la wilaya de Tlemcen. Son apport est de 30 000 litres de lait cru par jour et 4 000 litres de petit-lait. Ce sont 200 éleveurs qui fournissent la matière première à cette unité qui emploie une quarantaine de travailleurs. Les dizaines de laiteries dont certaines à vocation industrielle, implantées à travers la wilaya de Tlemcen ne parviennent pas à répondre à la demande sans cesse croissante, d’autant plus que le sachet de 25 DA n’est plus commercialisé dans toute la région, obligeant les acheteurs à débourser le double pour le litre de lait cru. Lors de la rencontre algéro-française sur la filière lait, organisée par La Maison du lait à Tlemcen, il y a quelques mois, il a été relevé que la production laitière en Algérie est fournie par quatre espèces animales : vaches, chèvres, brebis et chamelles et que l’élevage de type extensif est réparti inégalement à travers le territoire. Il a été indiqué aussi que le capital zootechnique laitier par habitant est très faible, soit 1 vache pour 40 habitants. Les experts ont jugé que l’élevage étant de type extensif, il est réparti inégalement à travers le territoire, c’est un potentiel mal valorisé pour la production laitière qui doit alimenter les zones urbaines, et à ces derniers d’approfondir leurs expertises. C’est une fonction qui n’est assurée que pour un tiers des vaches, car plus de 60% de la production nationale est auto-consommée en


    zone rurale, et elle concerne la totalité des producteurs de races caprine, ovine et cameline et deux tiers de vaches. Cette production est actuellement difficilement collectée par les laiteries industrielles des zones urbaines, et il n’a pas été accordé suffisamment d’intérêt à l’amélioration de la production laitière des races bovines locales, des caprines, ovines et camelines. Selon ces mêmes professionnels la contrainte principale actuelle de la production laitière est d'abord l'insuffisance en ressources fourragères, que ce soit sous forme de pâturages ou prairies, ou de cultures fourragères en sec ou en irrigué. Les besoins normatifs en équivalent lait pour une population urbaine de 40 millions d'habitants, consommant 90 litres/habitant/an, sont de l'ordre de 3,6 milliards de litres par an, soit 10 millions de litres par jour. Enfin, il a été souligné que l'alimentation rationnelle du cheptel et les hauts rendements laitiers escomptés, ne peuvent être réalisés que si on développe immédiatement sur d'importantes surfaces en irrigué, la culture de la luzerne et du maïs fourrage notamment. Ces superficies sont estimées à 250 000 hectares.

     

     

    DIVERS

    Le chiffre du jour : 900 millions de dollars

     

    Source : El Moudjahid

     

    Les transactions de Private Equity ont atteint une valeur de 900 millions de dollars en Afrique au terme du premier semestre 2016. Plus globalement, la valeur de ces transactions est de 22,7 millions de dollars entre 2010 et le 30 juin 2016.


     

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  • 05 10 2016

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 05 OCTOBRE 2016

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 05 OCTOBRE 2016

     



    Mercredi, 5. Octobre 2016

     

     

     SOMMAIRE  

    Marché & Economie.................................................................................................................. 2

     

    Le projet de loi de finances pour 2017 approuvé................................................................... 2

    Création de deux zones d’activité à Tizi Ouzou : Le comité interministériel donne son aval .. 4

     

    Rencontre algéro-tunisienne sur le tourisme : Renforcer les partenariats publics-privés.... 5

    Croissance pour l’Algérie en 2016 : Le FMI plus optimiste.................................................... 6

     

    Bureaux de change : Ce n’est pas demain la veille................................................................ 6

    La 16e édition du Sipsa-Sima inaugurée hier à la Safex........................................................ 7

     

    L’e-paiement actif pour 9 sites web marchands.................................................................... 8

    Salon international du Bâtiment du 19 au 24 octobre........................................................... 8

    Assurances : 13 nouveaux courtiers étrangers autorisés à exercer en Algérie..................... 9

    Commerce.................................................................................................................................. 9

    Djezzy : « nous comptons couvrir 20 wilayas »....................................................................... 9

     

    Régions..................................................................................................................................... 10

    Le Fonds d’investissement de wilaya opérationnel 7 ans après son institution................... 10

     

    Divers........................................................................................................................................ 10

     

    Gouvernance en Afrique : 50 points sur une échelle de 100................................................ 10


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    MARCHE & ECONOMIE

    Le projet de loi de finances pour 2017 approuvé

     

    Source : El Moudjahid

     

    -  Mise en œuvre du premier segment de la « Trajectoire » budgétaire 2017 à 2019 qui accompagne le « Nouveau modèle de croissance »

     

    -    Attachement de l'Etat à la justice sociale et à la solidarité nationale

     

    -  Projet de budget d’un montant de 5.635,5 milliards de dinars de recettes

     

    - Le chômage est passé de près de 30% en 2000, à moins de 10% au début de 2016

     

    Le Conseil des ministres s'est réuni, hier à Alger, sous la présidence du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et a rendu public un communiqué, dont voici le texte intégral :

     

    « Son Excellence, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, a présidé ce jour, mardi 4 octobre 2016, correspondant au 2 Moharrem 1438, une réunion du Conseil des ministres. Durant cette réunion, le Conseil des ministres a d'abord examiné et approuvé le projet de loi de finances pour 2017. Ce texte engage la mise en œuvre du premier segment de la « Trajectoire budgétaire 2017 à 2019 » adoptée par le Conseil des ministres et qui accompagne le « Nouveau modèle de croissance ». Ce faisant, il traduit la volonté des pouvoirs publics de soutenir, à la fois, la croissance de l'économie ainsi que l'effort de l'Etat pour le développement social et notamment le soutien aux couches défavorisées. Dans son volet budgétaire, le projet de loi de finances vise la soutenabilité des finances publiques soumises depuis plus de deux années, à une chute sévère des prix


    des hydrocarbures. Etabli sur la base d'un baril de pétrole à 50 USD, le projet de budget affiche un montant de 5.635,5 milliards DA de recettes, en hausse de près de 13% par rapport à l'exercice en cours. La fiscalité ordinaire rapportera 2845,4 milliards DA en progression de 3,5%, alors que les revenus de la fiscalité pétrolière sont projetés à 2.200 milliards DA. En dépenses, le projet de budget affiche un montant de 6.883,2 milliards DA dont 4.591,8 milliards DA pour le volet fonctionnement et 2.291,4 milliards DA en crédits de paiements pour le volet équipement. Quant au solde global du Trésor, son déficit sera réduit de près de moitié par rapport à 2016, passant de -15% à -8%. En dépit des contraintes financières qui entourent l'élaboration du projet de budget pour 2017, celui -ci reflète l'attachement de l'Etat à la justice sociale et à la solidarité nationale. Ainsi, 1.630,8 milliards DA seront alloués aux transferts sociaux, soit 23,7% du budget de l'année. Sur ce montant, on relèvera notamment que (i) 413,5 milliards DA sont destinés au soutien aux familles, essentiellement à travers la subvention des prix des produits de base (céréales, lait, sucre et huiles alimentaires), (ii) 330,2 milliards DA au soutien à la santé, (iii) et 305 milliards DA aux programmes nationaux de logement. Par ailleurs, le projet de loi de finances contient plusieurs propositions de mesures législatives, avec pour finalité l'amélioration des recettes de l'Etat, l'encouragement de l'investissement, ainsi que davantage de simplification et d'allègement des procédures fiscales. Intervenant après l'approbation de ce projet de loi, le Président de la République a relevé que l'Algérie » qui fait face à des tensions budgétaires comme d'autres pays producteurs d'hydrocarbures, bénéficie également de la dynamique de construction nationale engagée depuis plusieurs années et qui se poursuit encore, à l'image du taux de 3,9% de croissance enregistré l'année dernière, et confirmé au premier semestre de cette année. Cette


    même dynamique a permis de faire reculer drastiquement le chômage de près de 30% en 2000 à moins de 10% au début de cette année, alors que la réponse à la demande sociale demeure robuste, comme l'illustre la distribution de 350.000 logements cette année, en même temps que plus d'un million d'autres unités sont en chantier. Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a ajouté que les importants crédits alloués aux secteurs en charge du développement humain notamment l'éducation, l'enseignement, la santé ainsi que les montants alloués aux transferts sociaux confirment que la justice sociale et la solidarité nationale sont et demeureront les fondamentaux de la politique de l'Etat en Algérie. Soulignant que ce projet de loi de finances est le premier jalon de la programmation budgétaire arrêtée pour les années 2017 à 2019, le Chef de l'Etat a invité le gouvernement à poursuivre l'effort pour la maîtrise des finances publiques et la rationalisation des dépenses, afin de permettre à l'Etat d'assumer pleinement ses missions au service des citoyens, notamment les plus démunis, et de diligenter la diversification économique, grâce à laquelle le pays se libérera, à moyen terme, de la dépendance aux hydrocarbures. Par ailleurs, le Président Abdelaziz Bouteflika a demandé au gouvernement de s'atteler à la réforme de la fiscalité et des finances locales, pour accompagner les missions nouvelles dévolues aux collectivités locales en matière de promotion de l'investissement et d'accompagnement de l'activité économique. Le Président de la République a conclu en insistant sur l'importance du dialogue avec les partenaires économiques et sociaux, et l'information régulière des citoyens sur les difficultés et les enjeux, ainsi que sur la démarche économique mise en œuvre, afin de rallier leur adhésion en cette période cruciale que traverse le pays. Le Conseil des ministres a également examiné et approuvé le projet de loi portant règlement budgétaire


     


     

    pour l'exercice 2014. Présenté conformément à la Constitution, ce texte expose les résultats de la mise en œuvre du budget voté par le Parlement pour 2014, et pour lequel, il a été enregistré en clôture, 3.890 milliards DA de recettes collectées, 7.656 milliards DA de dépenses réalisées, et un déficit de 3.396 milliards DA. En outre, le projet fait état des impacts physiques de la dépense publique en 2014 au bénéfice de la population, et dont nous citerons, (i) 62.000 nouvelles places pédagogiques dans le cycle moyen et 91.000 autres au niveau du secondaire, (ii) 40.000 places pédagogiques et 38.000 places d'hébergement dans le cycle supérieur, (iii) 355.000 logements réalisés, (iv) ainsi que 186.000 foyers raccordés au gaz, et 23.000 autres raccordés à l'électricité. Poursuivant ses travaux, le Conseil des ministres a examiné et approuvé un avant-projet de loi modifiant et complétant le Code des douanes. Les amendements proposés faciliteront d'abord davantage, les opérations d'exportation hors hydrocarbures. Ils renforceront aussi le contrôle et la lutte menée par les Douanes nationales contre la contrebande et les fraudes, notamment en développant l'échange d'informations et l'accès aux données, entre administration et autres services publics impliqués dans la lutte contre les fraudes et trafics illicites financiers, commerciaux et autres. Le projet de loi introduit également des dispositions fluidifiant davantage le contrôle douanier et renforçant les voies de recours au profit des agents économiques. En outre, le Conseil des ministres a examiné et approuvé un projet de loi relative au système national de métrologie. Ce texte permettra la modernisation du dispositif national de métrologie, outil important d'une économie régulée de concurrence.

     

    Le projet de loi propose notamment la mise en place des méthodes, instruments et équipements de mesurages unifiés et conformes au système international de


    métrologie, de sorte à garantir également leurs validations à l'étranger, au bénéfice des produits locaux exportés. Par ailleurs, le texte propose l'institution d'un Conseil national chargé de définir et de coordonner la politique nationale de métrologie et de sa coordination, d'une entité nationale chargée du contrôle de l'application des normes de métrologie, ainsi que d'un réseau de laboratoires d'étalonnage, de référence et d'essai. Le Conseil des ministres a aussi examiné et approuvé le projet de loi relative à la santé. Ce texte reflète les acquis de la politique nationale de santé publique, ainsi que les innovations universelles dans le domaine de la santé. En ce qui concerne la politique de soins, le projet de texte propose notamment la consolidation de l'accès aux soins, en particulier pour les personnes en difficulté, l'introduction de la carte électronique de santé et du dossier électronique du patient pour faciliter son suivi médical, ainsi que le droit du patient d'avoir un médecin référent. Il propose aussi la mise en place de programmes spécifiques de santé pour certaines maladies ou catégories de patients, des règles régissant les transplantations d'organes, tissus, cellules, et assistance à la procréation, ainsi que l'interdiction du clonage. En ce qui concerne le système de santé publique, le projet de loi propose une organisation nouvelle intégrant le médecin référent, les soins et hospitalisation à domicile, ainsi que la mise en place d'un dispositif d'évaluation et d'audit des structures de santé publique avec le renforcement du contrôle et des inspections. Le texte propose en outre, la suppression de l'activité complémentaire, ainsi que la mutualisation des ressources humaines et matérielles avec le développement du jumelage et du parrainage entre établissements de santé. Par ailleurs, le projet énonce le soutien au secteur privé, complémentaire de la santé publique, et l'attribution de missions de service public aux structures et établissements privés, sur la base d'un cahier de charges. En ce qui concerne la


    régulation de la politique nationale de santé, le texte prévoit notamment la création d'un Conseil national de la santé chargé d'éclairer les pouvoirs publics sur les questions inhérentes à la santé. Il propose aussi la mise sur pied d'un comité national de prévention et de lutte contre les maladies non transmissibles. Il propose enfin l'institution de programmes de santé nationaux, régionaux et locaux. Intervenant à l'issue de l'approbation de ce projet, le Président de la République a rappelé que le droit des citoyens à la protection de la santé est un principe cardinal de la politique sociale de notre pays, et a relevé aussi que l'Etat consacre annuellement des montants importants au développement du système de santé publique. Le Chef de l'Etat a insisté pour que la prise en charge médicale des citoyens soit à la hauteur de ces principes nationaux et de ces concours publics. Dans cet esprit, le Président Bouteflika a déclaré que l'avènement d'une nouvelle loi relative à la santé devra s'accompagner d'une accélération de la réforme hospitalière visant une meilleure organisation des soins et une amélioration de leur qualité, ajoutant que la mise en œuvre de la contractualisation des soins dans les hôpitaux s'avère plus que jamais une nécessité. Poursuivant ses délibérations, le Conseil des ministres a examiné et adopté un décret présidentiel autorisant la participation de l'Algérie à l'augmentation du capital de l'Institution islamique pour le développement du secteur privé. Cette institution, qui est affiliée à la Banque islamique de développement, œuvre au soutien du développement économique des pays membres de la Banque, à travers l'octroi de financements à des projets du secteur privé, en accord avec les prescriptions de la Charia. L'Algérie est le 13e actionnaire parmi les 53 États membres de l'Institution islamique pour le développement du secteur privé qui a décidé une augmentation de son capital. Notre pays prendra part à cette opération, pour un montant de 6,17 millions USD


     


     

    libérables par tranches étalées sur quatre années. En outre, le Conseil des ministres a examiné et adopté cinq décrets présidentiels portant approbation d'avenants à des contrats pétroliers. Ainsi, trois décrets concernant des avenants à des contrats pétroliers afin de prolonger de dix années chaque fois, l'exploitation au niveau des périmètres de «Zemoul El Kbar, blocs 403a et 403b», ainsi que des périmètres de «Rhoude El Louh» et de «Sif Fatma». Les opérateurs concernés sont la Sonatrach, ainsi que les sociétés «ENI» et «BHP». Le quatrième décret adopté par le Conseil des ministres approuve au bénéfice de la Sonatrach, l'accélération de la recherche aux niveaux de six périmètres situés à travers les wilayas d’Ouargla, Djelfa, Tébessa et Laghouat, avec pour objectif d'augmenter rapidement le nombre de découvertes d'hydrocarbures. Quant au 5e décret, il approuve un avenant permettant à la société «DEA», qui s'est substituée à la société «RWE», de racheter les parts de cette dernière dans le périmètre (Reggane Nord), où elle intervient en association avec Sonatrach. Par ailleurs, le Conseil des ministres a examiné et approuvé une réévaluation de l'autorisation de programme relative à la réalisation d'une galerie de liaison dans le projet de transfert d'eau du barrage d'Erraguene à Jijel vers la plaine sétifienne. Cette opération fait partie d'un système de transfert d'eau du barrage d'Erraguene qui déverse à la mer, vers le barrage de Tabellout dans la wilaya de Jijel, puis le barrage de Draâ Ediss dans la wilaya de Sétif, pour l'alimentation en eau potable à travers 15 communes, et l'irrigation de 20.000 hectares dans la plaine d'El Eulma. Le projet enregistre la finalisation des barrages de Tabellout, ainsi que de plus de 40 kilomètres de transfert en conduites et de 05 stations de pompage. Par contre, la galerie souterraine a connu plusieurs éboulements, amenant l'Agence nationale des barrages et transferts (ANBT) à retenir une solution mixte qui ajoutera aux 5 kilomètres de galeries déjà creusés, un


    contournement par pompage et conduites sur 21 kilomètres. Ce réaménagement sera achevé dans un délai de 30 mois, avec une réévaluation de l'autorisation de programme pour un montant de 19 milliards DA. Le Conseil des ministres a conclu ses travaux par l'adoption de décisions relative à des nomination et à des fins de fonctions à des fonctions supérieures de l'État.»

     

    Création de deux zones d’activité à Tizi Ouzou : Le comité interministériel donne son aval

     

    Source : El Moudjahid

     

    Le comité interministériel a donné son aval à la wilaya de Tizi Ouzou pour la création de deux nouvelles zones d'activité qui seront implantées dans les communes de Fréha et de Timizart, a indiqué le wali, Brahim Merad. La zone de Fréha sera aménagée sur une superficie de 57 ha, et celle de Timizart sur 36 ha, a précisé le chef de l'exécutif local, dans son allocution d'ouverture d'une journée de vulgarisation sur le Fonds d'investissement de wilaya, organisée à la maison de la Culture Mouloud-Mammeri par la société Finalep, qui gère ce fonds, et la direction locale de l'industrie et des mines. «La création de ces deux nouvelles zones à pour but d'encourager et de booster l'investissement au niveau local et de prendre en charge la contrainte de disponibilité du foncier industriel», a expliqué le wali. Elles permettront ainsi d'augmenter la superficie du foncier industriel de la wilaya réparti actuellement sur 16 zones d'activité et une zone industrielle, a-t-il rappelé. S'agissant des deux parcs industriels, dont la wilaya a bénéficié en 2011 dans le cadre de la création de 13 parcs à l'échelle nationale qui ne sont pas encore concrétisés, en raison, notamment, de certaines oppositions, M. Merad a fait savoir que celui de Souamaâ, d'une superficie de 370 ha, est gelé, «mais des démarches sont entreprises par la


    wilaya pour obtenir sa réalisation». Quant au second parc, prévu entre Draâ El-Mizan et Tizi Gheniff, le chef de l'exécutif a rappelé qu'étant en partie situé sur des terres hautement agricoles, sa superficie initiale, qui est de 111 ha, a été réduite pour épargner les terres agricoles.

     

    Ce parc a été donc reclassé en zone d'activité, a expliqué le wali qui a annoncé le projet de création d'une autre zone dans la commune de Tizi Gheniff. M. Merad a rappelé qu'un audit sur le foncier industriel et les actifs résiduels suivis d'une opération de récupération du foncier industriel octroyé à des investisseurs n'ayant toujours pas concrétisé leurs projets ont été lancés il y a près d'une année, juste après son installation à la tête de la wilaya. Cette opération, qui est toujours en cours, a déjà permis de récupérer et de distribuer des lots de terrain situés dans des zones d'activité, par la procédure d'annulation, par le wali, des décisions de cession de ces assiettes laissées en jachère depuis une vingtaine d'années pour certains lots, lorsque les bénéficiaires ne disposent pas d'un acte de propriété, a affirmé le wali. Pour les autres cas où les bénéficiaires disposent d'un acte de propriété, des actions en justice seront engagées pour non-respect du cahier des charges sur la base duquel le foncier a été octroyé et qui stipule que le terrain en question est destiné à recevoir un projet d'investissement, a rappelé le chef de l'exécutif.

     

    Cette procédure de récupération du foncier industriel touchera également celui géré par la Société de gestion immobilière (SOGI) qui gère 12 zones d'activité et qui «s'est réservée d'importants lots dont des assiettes de 1.000 m2, voire plus, ainsi que l'Agence foncière de wilaya» a-t-il ajouté. La wilaya de Tizi Ouzou compte actuellement 16 zones d'activité, dont 12 totalisant une superficie de 176 ha gérées par la SOGI, et quatre autres gérées par l'Agence foncière de wilaya d'une superficie


     


     

    globale de 130 ha. À ces 16 zones, s'ajoute celle industrielle d’Oued Aïssi d’une superficie de 120 ha, selon les chiffres communiqués par la direction locale de l’industrie et des mines.

     

    Rencontre algéro-tunisienne sur le tourisme : Renforcer les partenariats publics-privés

     

    Source : El Moudjahid

     

    Les professionnels du tourisme d’Algérie et de Tunisie se retrouveront les 17 et 18 novembre prochain à l’hôtel The Résidence de Tunis, à l’occasion des première rencontres B to B tourisme qu’organisera l’agence de communication et événementielle AH Conseils. Animant une conférence, Mme Amel Hantous, chef du projet, a précisé qu’il s’agit en fait, d’une initiative privée qui a pour objectif de concrétiser et de renforcer les partenariats public-privé, dans le secteur du tourisme. L’opération se déroulera en partenariat avec l’ONTT (l’Office national du tourisme tunisien), la CONECT International (Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie), la Fédération tunisienne des agences de voyages et de tourisme (FTAV), le Conseil international des femmes entrepreneurs (CIFE), le groupe Louati (algéro-tunisien) et plusieurs autres partenaires professionnels des deux pays, opérant dans le secteur.

     

    Opportunités d’échanges

     

    Cette première édition est intitulée « Coopération, expertise, opportunités d’investissement et de croisement d’intérêt » et s’adresse aux professionnels du tourisme tunisiens et algériens visant à les faire rencontrer et s’ouvrir à de nouvelles opportunités. Les participants algériens ciblés sont les investisseurs,


    actuels et futurs hôteliers, porteurs de projets touristiques d’envergure (complexes de loisirs, restaurants…), tour-opérateurs, agences de voyages, écoles et centres de formation spécialisés dans les services touristiques. Selon Amel Hantous, « le choix de l’Algérie comme premier pays invité est dicté par plusieurs facteurs : un terrain potentiel, pour des affaires fructueuses dans le secteur du tourisme, le pays connaît une amélioration constante du climat des affaires et l’émergence du secteur privé, l’Algérie peut constituer une porte d’accès au marché d’un tourisme de qualité, une localisation attractive à la fois culturelle et naturelle (un désert à perte de vue, des monuments historiques incomparables, la culture…).

     

    En Algérie, entre 800 et 1.400 projets touristiques potentiels

     

    Mme Hantous souligne également qu’à ces facteurs s’ajoute la volonté des autorités algériennes de développer le secteur touristique qui se matérialise par l’élaboration du « Schéma Directeur d’Aménagement Touristique » (SDAT) visant la construction de 800 à 1.400 projets touristiques durant la prochaine décennie. Pour ce qui est de la Tunisie, le pays a derrière lui plus de 50 ans d’expertise dans le tourisme, avec un savoir-faire reconnu et une main-d’œuvre qualifiée constituant ainsi l’une des destinations principales du marché européen. En outre, forte de son potentiel, la Tunisie a pu réagir de manière positive à la crise du tourisme survenue après 2011. Cette réactivité, le pays la doit à ses voisins maghrébins, notamment algériens.

     

    Développer le réseau professionnel commun

     

    Tenant compte de toutes ces données les organisateurs de ces rencontres B to B se sont donné comme objectif


    de faire fusionner les efforts des deux pays en vue de créer des synergies positives.

    « Aujourd’hui, en tant que professionnels des services à haute valeur ajoutée, nous ambitionnons d’être les catalyseurs des partenariats tuniso-algériens pour l’expansion touristique pérenne de l’un et le développement économique de l’autre », indique Mme Hantous.

     

    Plus de 100 entreprises et près de 500 décideurs sont attendus à ce rendez-vous, avec au programme plus de 500 rencontres, sachant également que des rendez-vous individuels sont préprogrammés à l’avance. Il est à noter que la plateforme de gestion de ces journées de rencontres de professionnels du tourisme permet de disposer d’une base de contacts qualifiés, ce qui est à même d’engendrer une multitude d’opportunités pour les participants afin de développer leur réseau professionnel.

     

    Plus de 1,2 million d’Algériens ont visité la Tunisie en 2016

     

    Le représentant de l’Office national de tourisme tunisien, M. Bassam Ouartani, a indiqué à la même occasion que le nombre d’Algériens qui ont choisi la destination Tunisie jusqu’au 31 septembre 2016 est de 1,246 million, soit une augmentation de près de 15% par rapport à la même période de l’année dernière. Les Algériens, en dépit des attentats qui ont secoué la Tunisie et l'instabilité politique du pays, sont restés « les plus fidèles alliés et n’ont jamais failli à la Tunisie, même aux plus sombres moments », reconnaît M. Ouartani.

     

    Ce dernier prévoit d’ici à la fin de l’année que le nombre d’Algériens qui visiteront la Tunisie atteindra 1,6 million. Pour lui, la taxe de 30 dinars tunisiens, payable à la


     


     

    frontière, n’a pas influé sur le nombre de visiteurs, malgré le mécontentement des touristes, relayé par la presse des deux pays. Cette taxe, votée par l’Assemblée, avait été appliquée l’année dernière avant qu’elle ne soit gelée après de vives protestations des touristes algériens. Ce qui n’a pas empêché la Tunisie, boudée par les touristes européens en raison de l’insécurité qui régnait dans le pays, d’enregistrer « une performance remarquable » en 2015.

     

    Concernant les échanges commerciaux entre les deux pays, le président de la mission commerciale tunisienne en Algérie, M. Riadh Attia a indiqué que l’Algérie a importé pour plus de 500 millions d’euros de ce pays, et a exporté pour plus de 750 millions d’euros. Les exportations algériennes en Tunisie, précise le même responsable, se composent essentiellement des hydrocarbures et des produits dérivés.

     

    Croissance pour l’Algérie en 2016 : Le FMI plus optimiste

     

    Source : El Moudjahid

     

    Le Fond monétaire international (FMI) a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour l’Algérie en 2016 à 3,6%, contre 3,4% anticipé en avril dernier. Plus optimiste, le FMI table, dans son rapport semestriel sur les perspectives économiques mondiales, publié hier à Washington, sur une croissance économique du pays de 3,6% en 2016, et de 2,9% en 2017.

     

    L’institution de Bretton Woods a consolidé ses estimations pour la croissance du PIB réel de l’Algérie en 2015 à 3,9%, contre 3,7% projeté en avril. Cette croissance devrait cependant s’accompagner d’une légère poussée inflationniste. Le Fonds prévoit une inflation à 5,9% en 2016, contre 4,8% en 2015. Ses


    projections précédentes tablaient sur 4,3% pour cette année et 4,4% pour 2015. Une tendance à la baisse sera cependant observée en 2017, année durant laquelle l’inflation devrait s’établir à nouveau à 4,8%, selon les mêmes pronostics. Les chiffres, publiés par le FMI à la veille de ses assemblées annuelles prévoient, par ailleurs, une baisse sensible du chômage en Algérie, en 2016. Le taux de chômage devrait reculer à 9,9%, cette année, contre 11,2% en 2015, avant de remonter à 10,4% en 2017. Le solde extérieur courant du pays devrait représenter -15,1% du PIB en 2016, contre - 16,5% du PIB en 2015, selon le Fonds qui s’attend à ce que ce déficit se réduise davantage à -13,7% du PIB en 2017 et à -6,3% du PIB en 2021. Le Fonds souligne que l’Algérie figure parmi les pays émergents et en développement qui ont réussi à maintenir une position nette extérieure positive, grâce à son très faible endettement extérieur. En mai dernier, le FMI avait indiqué que l’Algérie avait la possibilité de mener l’ajustement au choc des prix de pétrole qui jusqu'ici n’a eu qu’un effet limité sur la croissance économique. Par ailleurs, il a abaissé ses prévisions pour la croissance mondiale, établies en avril dernier de -0,1% à 3,1% en 2016, contre 3,2% en 2015. Cette prévision prend en considération la faiblesse de l’activité prévue jusqu’à la fin du deuxième semestre de 2016 dans les pays avancés, notamment aux États-Unis, ainsi que les implications du résultat du référendum britannique en faveur de la sortie de l’Union européenne. En 2017, la croissance mondiale devrait s’améliorer en s’établissant à 3,4% et sera portée principalement par les pays émergents et les pays en développement, tandis que la situation dans les pays en difficulté se normalise progressivement, prévoit le FMI. En dépit de l’activité modérée dans les pays avancés et des effets d’entraînement, les pays émergents et les pays en développement dans l’ensemble ont enregistré une légère accélération de leur croissance au premier


    semestre de 2016. Les pays émergents d’Asie continuent d’enregistrer une croissance vigoureuse, et la situation s’est améliorée légèrement pour des pays en difficulté, tels que le Brésil et la Russie. Beaucoup de pays du Moyen-Orient et de l’Afrique subsaharienne ont continué cependant d’être confrontés à une situation difficile. Au Moyen-Orient, le récent redressement modeste des prix du pétrole devrait avoir peu d’effet sur la croissance dans les pays exportateurs de pétrole, relève le Fonds. La plupart de ces pays continuent de durcir leur politique budgétaire face à la baisse structurelle de leurs recettes pétrolières, et la liquidité du secteur financier continue de diminuer.

     

    Bureaux de change : Ce n’est pas demain la veille

     

    Source : L’Econews

     

    «L’ouverture des bureaux de change n’est pas à l’ordre du jour » a indiqué aujourd’hui le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal en marge de la cérémonie du lancement officiel de e-paiement à Alger.

     

    L’ouverture des bureaux de change qui est tant attendue par les opérateurs économiques et les financiers afin de mettre un peu d’ordre dans la sphère informelle de la devise devenue la place principale de la majorité des opérations de change n’est pas à l’ordre du jour a, clairement souligné le gouverneur de la Banque d’Algérie. Ce dernier, expliqué cet éloignement par les conditions qui ne sont pas réunies pour la mise en fonctions de ces centre de changes. « Il y a des conditions pour le lancement de bureaux de changes qui doivent être efficaces dans le marché de la devises » a-t-il expliqué. Or, jusqu’à présent ces conditions ne sont pas encore réunies, de ce fait, « il faut encore attendre


     


     

    », a-t-il ajouté. Mais il se gardera de dire quelles sont ces conditions à réunir.

     

    Pour sa part le ministre des finances, Hadji Baba Ami, a souligné que les bureaux de changes sont autorisés par la loi, par ailleurs, la gestion de leurs accréditations relève « des prérogatives de la Banque d’Algérie». Une position complètement différente de celle de l’ex-gouverneur de la Banque d’Algérie, qui n’avait pas cessé d'avancer les dates du lancement de ces bureaux de changes. Ce qui n’a pas été fait laissant la place ouverte au marché informel. Une situation qui arrange tout le monde comme l’affirmait l’ex-ministre de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia.

     

    Un dinar plus stable

     

    Concernant la dégringolade qu’a connu le dinar algérien durant ces deux dernières années, le premier argentier du pays et le gouverneur de la Banque d’Algérie se sont montrés rassurants quant à une stabilité de la valeur de notre monnaie sur le marché. Ainsi, Hadji a souligné qu’il n y a pas de décision de dévaluation de dinar, mais il s’est déprécié suite à la fluctuation qui est intervenue entre le dollar américain et l’euro. Toutefois, il a précisé que le dinar est stable depuis plusieurs mois, et cela grâce à la stabilité des deux devises citées. Le même argument est avancé par Loukal qui a expliqué que la dépréciation qu’a connu le dinar est due à « la gestion des mécanismes de parité entre notre monnaies avec les monnaies des dix-sept pays avec lesquels nous démarchons ». Toutefois, il a signalé que « depuis juin dernier le dinars connaît une stabilité « et, l’on s’attend à une amélioration ».

     

    Répondant à une question sur une éventuelle utilisation de l’argent récolté dans le cadre de l’emprunt obligataire pour financer le déficit budgétaire, Loukal a


    fait de savoir que l’opération n’est pas encore achevée. De ce fait, il n’est pas utile de faire dans la spéculation, a-t-il expliqué. Par ailleurs, il a insisté sur le fait qu’il « est important que l’argent de l’épargne soit utilisé pour l’investissement » comme cela est prévu depuis le début. Aussi, il ne « pense pas que l’argent de l’épargne soit destiné à autre chose» a-t-il expliqué.

     

    La 16e édition du Sipsa-Sima inaugurée hier à la Safex

     

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    Les Etats-Unis sont les invités d’honneur de la 16 édition du Sipsa-Sima inauguré hier à la Safex, en présence du Dr Amine Bensemmane, président du Sipsa-Sima et de la Fondation Filaha Innove, de Mme Joan Polaschik, ambassadrice des Etats-Unis en Algérie, et de M. Smaïl Chikhoune, président de l’US Algeria Business Council.

     

    Younès Djama- Alger (Le Soir) - Ce salon se déclinera en 4 forums interprofessionnels : Siafil sur la valorisation des produits agricoles et fruits et légumes à l’export, Fiplait Dairy Maghreb Forum sur le lait et les produits laitiers, et Phytopherti-Phytosem sur la santé et nutrition végétale, Djazaqua sur la filière pêche et ressources halieutiques. Outre les USA, ce rendez-vous annuel de l’élevage et de l’agroéquipement, près de 600 entreprises en provenance de 39 pays sont présentes jusqu’au 7 du mois en cours.

     

    Forts d’une vingtaine d’exposants, issus de divers domaines, dont le développement et la production de la pomme de terre, l’élevage bovin, et autres produits laitiers, les USA s’engagent pour un partenariat technologique avec l’Algérie notamment dans le domaine de l’agriculture, a souligné l’ambassadrice US à Alger.


    Et cela se concrétise à travers le mégaprojet d'élevage de vaches laitières et de production céréalière et fourragère dans la région de Brezina, dans la wilaya d’El-Bayadh.

     

    Ce partenariat implique deux sociétés, l’une algérienne et l’autre américaine. Le côté algérien est représenté par la société Lacheb. Abdelhamid Bouarroudj, consultant du groupe Lacheb, dira que d’ici la fin de l’année, «nous allons importer 200 génisses à partir des Etats-Unis, cette ferme va être utilisée principalement comme centre d’excellence pour la formation ; un contrat de formation a été signé avec un groupe de formation US de renommée mondiale, ces formateurs vont former les personnels algériens dans les différents métiers de la production laitière, nous comptons en faire notre pépinière pour les jeunes surtout pour le mégaprojet de Brezina dans la wilaya d’El- Bayadh, c’est un contrat de formation qui va durer deux ans».

     

    El-Bayadh, c’est plus de 20 000 hectares avec pour objectif, à terme, de réaliser une ferme d’élevage de vaches laitières de 20 000 têtes d’ici 5 années. Un investissement dans la cadre de la règle 51/49 de l’ordre de 100 millions de dollars, est-il précisé. «Les travaux de sols sont entamés depuis deux mois, nous allons commencer les premières plantations sur une superficie de 1 440 hectares dès le mois de janvier 2017. On commence par la pomme de terre et au mois de février, suivront les autres cultures fourragères, le maïs, l’orge et le blé», a ajouté M. Bouarroudj qui annonce, également, l’introduction de la culture du soja, les études y afférentes sont «assez prometteuses». Sur les craintes de voir les OGM (organismes génétiquement modifiés) introduits en Algérie à travers ce partenariat, le consultant du groupe Lacheb les balaie d’un revers de main : «Il faut faire confiance aux Algériens, le centre de contrôle du CNCC (Centre national de contrôle & certification des semences & plants) d’El-Harrach


     


     

    dispose de matériels de haute technologie qu’on ne trouve pas aux Etats-Unis.»

     

    De son côté, le président du Conseil d’affaires algéro-américain, Smaïl Chikhoune, est catégorique : «Il n’y a pas d’OGM du tout ! Pour la simple raison que l’Algérie dispose d’un laboratoire très compétent. De plus, à la sortie des USA, aucun produit n’est exporté vers des pays non OGM. C’est le département US de l’agriculture qui veille au contrôle. Je peux donc vous garantir qu’il n’y aura pas d’OGM du tout.»

     

    Autosuffisance nationale en plants d’agrumes

     

    «Nous avons une autosuffisance nationale en termes de plants, surtout pour les agrumes, et nous avons aussi développé d’autres cultures telles que le grenadier et nous en sommes dans la phase de la production ; nous avons planté 220 hectares d’agrumes qui vont entrer en production très prochainement», a déclaré le consultant du groupe Lacheb, lequel a introduit de nouvelles variétés qui étaient jusque-là importées, toujours dans l’objectif de substituer à l’importation une politique «que nous avons commencée il y a une dizaine d’années bien avant que les cours du pétrole ne chutent», précise ce responsable. Ainsi, nous avons par exemple introduit la pêche plate qui était jusque-là importée, ainsi que la variété dite «kaki». «Nous avons, en outre, une ferme de bovins laitiers, un partenariat public-privé dans le cadre de la règle 66/34%, la ferme est actuellement en phase finale de construction, les équipements sont déjà arrivés», ajoute-t-il.


    L’e-paiement actif pour 9 sites web marchands

     

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    Après plusieurs années d’attente, l’e -paiement a été lancé hier matin lors d’une cérémonie réunissant les P-dg des grands facturiers publics et privés, des trois opérateurs de la téléphonie mobile ainsi que les responsables des ministères et institutions publiques concernés.

     

    Le lancement du e-paiement ou du paiement électronique rentre dans le cadre de «la modernisation du système bancaire», a déclaré Boualem Djebar, président de l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (Abef). A ce propos, le ministre des Finances, Hadji Baba Ami a indiqué que ce processus de modernisation a commencé avec «la réduction du délai entre le virement et la réception à cinq jours maximum entre les différents organes bancaires».

     

    Depuis hier, l’e-paiement concerne concrètement 9 sites web marchands où il est désormais possible de régler ses factures ou l’achat de services depuis son ordinateur ou son smartphone, à travers sa carte interbancaire CIB. A savoir les grands facturiers publics comme Algérie Télécom et Seaal, les compagnies aériennes Air Algérie et Tassili Airlines, les trois opérateurs de la téléphonie mobile (Ooredoo, Djezzy et Mobilis) ainsi que les assureurs Cnas et Salama Assurance. Dans sa seconde phase, l’e-paiement s’étendra aux sites d’autres facturiers et offreurs de services comme Sonelgaz, AADL et les hôtels …

     

    La DG de la Société d’automatisation des transactions interbancaires et de monétique (Satim), Newel


    Benkritly, a assuré que les normes de sécurité utilisées sur ces sites marchands pour l’e-paiement à travers la carte CIB sont les mêmes adoptées par Visa ou Master Card. Parallèlement, elle invite les consommateurs à visiter le site Bitakati.com pour comprendre davantage le principe du paiement électronique ainsi que ses conditionnalités d’utilisation. Le ministre délégué chargé de l’économie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, Mouatassem Boudiaf, a précisé qu’une campagne de communication suivra ce lancement, une façon de démocratiser, selon lui, l’e-paiement.

     

    Salon international du Bâtiment du 19 au 24 octobre

     

    Source : Le Quotidien d’Oran

     

    Quelque 260 exposants nationaux et étrangers vont prendre part à la 13ème édition du Salon international du Bâtiment, du Logement, des Matériaux de construction et des Travaux publics -Batiwest Logibat 2016- qui se tiendra du 19 au 24 octobre prochains au Palais des Expositions d'Oran, a annoncé hier M. Ouali, manager du groupe Sogexpo, organisateur de l'évènement.

     

    Pas moins de 10 pays européens, asiatiques et maghrébins, seront représentés à cette manifestation économique. Un espace d'échange et de concertation entre les professionnels de l'Immobilier et de l'Habitat. Cette édition verra la participation de 28 sociétés étrangères, des entreprises spécialisées dans le logement et les matériaux de construction. L'invité d'honneur sera, cette année, la Pologne. Une dizaine d'entreprises polonaises spécialisées dans la construction et le logement seront également


     


     

    présentes. Le salon est placé cette année sous le slogan : «Alger 2016 perspectives et réalisation durables».

     

    Pour marquer l'évènement et consolider les échanges, une délégation d'hommes d'affaires tunisiens conduite par la mission économique auprès de l'ambassade de Tunisie est attendue le jour de l'inauguration du salon. Elle devra s'enquérir des potentialités qu'offre le marché algérien dans la construction et l'habitat. La délégation sera représentée par un groupement d'entreprises tunisiennes spécialisées, de quoi encourager les échanges de partenariat et de coopération avec leurs homologues algériens.

     

    En explicitant les objectifs de ce carrefour incontournable dédié aux professionnels de l'habitat, le responsable a précisé que ce salon va annoncer du nouveau en matière de techniques de construction et d'échanges d'expériences. Les nouveautés introduites, les défis à relever à travers les différents projets inscrits dans le programme de la relance économique, mais aussi les opportunités offertes pour tisser des relations de partenariat avec les étrangers, seront mises en exergue.

     

    Parmi les exposants étrangers, des sociétés italiennes, polonaises, indonésiennes, turques, tunisiennes, françaises, espagnoles, marocaines et autres algéro-allemandes et algéro-chinoises.

     

    Le responsable de Sogexpo a tenu à préciser qu'il est question de mettre à profit le Plan quinquennal de développement 2015-2019 où de grands chantiers de développement ont été retenus pour notre pays. Pour rappel, la 12ème édition du Salon Batiwest Logibat 2015 a été marquée par la conclusion d'une cinquantaine d'accords entre professionnels de l'habitat, des


    équipements, des matériaux de construction et des travaux publics.

     

    Assurances : 13 nouveaux courtiers étrangers autorisés à exercer en Algérie

     

    Source : Algérie Eco

     

    Le marché algérien des assurances s’est renforcé par 13 nouveaux courtiers de réassurance étrangers à la faveur de l’autorisation d’exercice que vient de leur délivrer la Commission de supervision des assurances (CSA) pour la participation dans des traités ou cessions de réassurance des sociétés d'assurance et/ou de réassurance agréées et des succursales de sociétés d'assurance Etrangères agréées en Algérie.

     

    En effet, l’arrêt ministériel du 25 avril 2016, qui a pour objet d’approbation de l’autorisation d’exercice accordée par la CSA, vient d’être publié au Journal officiel. La mission de ces nouveaux courtiers de réassurance portera sur la participation dans des traités ou cessions de réassurance des sociétés d’assurance et de réassurance agréées et des succursales de sociétés d’assurance étrangères agréées en Algérie. Il s’agit entre autres du groupe Med Reinsurance Brokers Limited, Daewoo Ins Korea Corp, Aon Benfield Iberia Correduria de Reaseguros SA. Le nombre de courtiers devrait dépasser les 3500. Les relations entre les assureurs et les courtiers sont totalement libres, les courtiers peuvent travailler avec les assureurs de leur choix. En Algérie, les courtiers ne sont pas autorisés à pratiquer dans la réassurance.

     

    Notons que la mission du courtier d’assurances, en tant que représentant de l’assuré étant de fournir à l’assuré les contrats les plus adaptés à sa demande, sur des critères variés comme le type de contrat (assurance de


    biens ou assurance de personnes, contrats spécifiques…), le rapport garantie-prix, et d’autres critères divers. Notons que l’agrément pour l’exercice du courtage en assurance peut être demandé soit par une personne physique, soit par une personne morale.

     

    Aussi le courtier doit disposer d’une garantie financière soit sous forme d’un dépôt auprès du Trésor, à titre de caution, soit une caution bancaire délivrée à concurrence du montant de la garantie.

     

    COMMERCE

    Djezzy : « nous comptons couvrir 20 wilayas »

     

    Source : Liberté

     

    Le directeur général de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy, M. Tom Gurtyahr, a procédé, hier, au lancement du service 4G depuis la wilaya de Sétif. En effet, la capitale des Hauts-Plateaux a été, à l’instar de Constantine et de Djelfa, une des trois premières wilayas à bénéficier de ce nouveau service. Le premier responsable de l’opérateur qui sponsorise l’antenne de Sétif a indiqué que l’opérateur Djezzy est bien prêt à conquérir le marché. “Nous comptons couvrir vingt wilayas tout en touchant 20% de la population d’ici à la fin de l’année en cours. D’ici à la fin de l’exercice 2021, nous assurerons le service 4G pour 50% de la population”, a déclaré le DG de Djezzy lors d’une conférence de presse animée à la maison de la culture Houari-Boumediene. Par ailleurs, le directeur de Djezzy a rappelé que pour la réussite de l’opération, d’importants investissements ont été consentis à partir du changement des anciennes antennes, jusqu’à la fibre optique tout en indiquant que Djezzy détient toujours le plus important réseau en Algérie. Dans ce sens, nous apprendrons que sept des vingt wilayas sont prêtes à


     


     

    bénéficier de la 4G avant la fin de l’année, car il ne reste que l’aval de l’ARTP après le test de la 4G à Sétif, à Djelfa et à Constantine. Il est à noter que les wilayas d’Alger, de Boumerdès, de Bouira, de Médéa, de Blida, de Tizi Ouzou, d’Oran, de Tlemcen, d’Aïn Defla, de Mostaganem, de Tiaret, de Bordj Bou-Arréridj, d’El-Oued, de Mila, de Batna, de Skikda et de Béjaïa bénéficieront de la 4G d’ici à la fin de l’année 2016. À cet effet, les responsables de l’opérateur ont indiqué que Djezzy est l’opérateur qui s’est le plus engagé par rapport à ses concurrents en termes de couverture des régions et de la population par rapport à ce que stipule le cahier des charges de l’ARTP. Un engagement qui, selon les responsables, traduit la volonté de reconquérir le marché et, du coup, devenir leader de la 4G en Algérie. Enfin, pour ce qui est de la tarification, Tom Gurtyahr a tenu à préciser que c’est la même que celle de la 3G, tout en annonçant qu’il y aura des forfaits adaptés.

     

    Il précisera aussi que l’abonné doit se rapprocher des agences et boutiques Djezzy pour changer la puce et signer un contrat tout en gardant le même numéro.

     

    REGIONS

    Le Fonds d’investissement de wilaya opérationnel 7 ans après son institution

     

    Source : Liberté

     

    Institué par la loi de finances complémentaire pour 2009, le Fonds d’investissement de wilaya, qui n’a vu le jour dans la wilaya de Tizi Ouzou qu’en juin dernier, a fait l’objet, hier, d’une journée de sensibilisation organisée au profit des promoteurs locaux de PME potentiellement en quête d’un nouveau souffle financier pour développer leurs activités.


    Cette rencontre économique, qui a été organisée à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, par la Direction de l’industrie et des mines et qui a débuté par un prêche religieux, a été l’occasion pour de nombreux promoteurs et entrepreneurs locaux de s’informer sur le rôle, le mode de fonctionnement et les conditions d’éligibilité aux financements de ce fonds géré par la Finalep, une société par action algéro-européenne créée par deux banques algériennes, à savoir la BDL et le CPA , pour la partie algérienne, et l’AFD et la BEI, pour la partie européenne. Lors de son intervention, le directeur général de la Finalep a d’emblée expliqué que le mode de financement de ce fonds, auquel sont confiés dix autres fonds d’investissement de wilaya, passe par la prise de participation dans le capital des petites et moyennes entreprises créées par les jeunes entrepreneurs. Pour ses prises de participation, a-t-il encore souligné, ce fonds qui agit par mandat du Trésor public intervient à travers différentes formes, à savoir dans le capital risque lorsque l’entreprise est en phase de création, dans le capital développement ou restructuration, le capital de transmission ou dans le rachat de participations détenues par un autre investisseur. S’agissant des niveaux de financement, le même responsable de la Finalep a expliqué que le niveau maximum d’intervention du fonds est de 100 millions de dinars et le montant minimum ne peut être inférieur à 5 millions de dinars. “Ce fonds n’est qu’un levier parmi tant d’autres pour booster la dynamique économique territoriales et créatrice de richesse”, a précisé le directeur de la même société pour expliquer la limite de l’éventail couvert par ce dispositif. Lors de son intervention, le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Djurdjura, Ameziane Medjkouh, n’a pas hésité à exprimer sa satisfaction de voir enfin ce fonds mis sur pied dans la wilaya mais non sans préciser que sur près de 26 000 entreprises existantes dans la


    région celles qui peuvent répondre aux critères d’éligibilité fixés par ce fonds ne sauraient dépasser les 450.

     

    DIVERS

    Gouvernance en Afrique : 50 points sur une échelle de 100

     

    Source : El Moudjahid

     

    La gouvernance en Afrique s’est légèrement améliorée au cours de la dernière décennie, selon l’édition 2016 de l’indice sur la gouvernance en Afrique, publié le 3 octobre par la Fondation Mo Ibrahim.

     

    Le score moyen de l’ensemble du continent s’est amélioré d’un point depuis 2006, pour atteindre 50 points sur une échelle de 100, dans cet indice composite créé par le milliardaire anglo-soudanais Mo Ibrahim (Photo) et dont le calcul s'appuie sur 95 indicateurs regroupés en quatre grandes catégories : sécurité et respect de l’État de droit ; participation et droits de l'homme ; développement économique durable et développement humain.


     

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  • 07 10 2016

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 06 OCTOBRE 2016

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 06 OCTOBRE 2016



    Jeudi, 6. Octobre 2016

     

     SOMMAIRE 

     

    Marché & Economie.................................................................................................................. 2

     

    L'automobile a dopé la consommation en août..................................................................... 2

    Les économistes divergent sur l’effet emploi du Cice............................................................ 2

     

    Tourisme: le cri d'alarme des professionnels......................................................................... 3

    Taxe sur les dividendes : un nouveau sujet de vigilance pour les entreprises....................... 3

     

    Plus de 100.000 véhicules électriques circulent aujourd'hui en France................................ 4

    Les multinationales sommées de déclarer au fisc les impôts de leurs filiales à l’étranger.. 4

     

    l'industrie du médicament paie cher la maîtrise des coûts................................................... 5

    L’industrie française a mis fin à l’hémorragie des usines...................................................... 5

     

    Valls présente un troisième plan de soutien à l'agriculture.................................................. 6

    Le déficit commercial devrait se creuser en 2017................................................................. 7

    Le marché des téléphones mobiles marque le pas................................................................ 7

    Commerce.................................................................................................................................. 8

     

    Amazon France implante son plus gros entrepôt à Amiens................................................... 8

    La low cost French Blue veut changer la donne à La Réunion............................................... 9

     

    Safran conserve ses ambitions dans la défense................................................................... 10

    Gys, la PME tricolore qui rivalise avec les allemands sur la scène internationale.............. 10

    Transactions & Contrats......................................................................................................... 11

     

    Le groupe Airbus achève sa mue en fusionnant avec Airbus............................................... 11

    Hélicoptères : la Pologne annule son méga contrat avec Airbus......................................... 12

     

    Après Peugeot et Citroën, Renault prend la route de l'Iran................................................. 12

    Le fabricant de valises Rimowa se fait la malle chez LVMH................................................ 12

     

    Axyntis reprend un site de 3M et vise l'équilibre en 2018 pour son usine de Calais........... 13


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    MARCHE & ECONOMIE

    L'automobile a dopé la consommation en août

     

    Source : Les Echos

     

    Après quatre mois de baisse, la consommation des ménages a progressé de 0,7% en août, portée par les achats d'automobiles et les dépenses en carburant.

     

    Après une série de chiffres décevant (chômage, dette ,

    ...), le rebond de la consommation des ménages au mois d'aôut apporte un peu d'air dans une conjoncture morose. Selon l'Insee en effet, les achats des ménages ont rebondi de 0,7% au coeur de l'été, faisant un peu oublier quatre mois consécutifs de baisse, sans toute fois effacer les pertes.

     

    Ce rebond tient avant tout, selon l'Insee à une forte reprise des achats de biens fabriqués qui affichent une hausse de 0,9% qui, là encore est insuffisante pour effacer la baisse du mois précédent.

     

    Dans le détail, ce sont les achats d'automobiles qui expliquent que la consommation reprend des couleurs. Après quatre mois consécutifs de baisse les achats de véhicules, et notamment ceux d'automobiles neuves, progressent de 3,1%. S'y ajoute également une reprise des dépenses en énergie et notamment des produits raffinés, dont le fioul.

     

    Stabilité quasi générales pour les autres biens

     

    Pour le reste, c'est plutôt la stabilité qui prévaut. Tant pour l'alimentaire que pour l'habillement-textile (après un net repli en juillet) ou bien encore ce que l'Insee regroupe dans la catégorie "autres biens fabriqués" (quincaillerie, bricolage, parfums, etc.).


    Sur un an, la consommation des ménages s'affiche cependant en hausse de 1% en tenant compte de l'énergie. Elle progresse de 1,6% si l'on ne tient compte que des seuls produits manufacturés.

     

    L'inflation en hausse de 0,4% en septembre

     

    Sur les douze derniers mois l'inflation a accéléré au mois de septembre pour atteindre 0,4% en rythme annuel, un rythme supérieur à celui des trois derniers mois (+0,2%).

     

    Sur le seul mois de septembre, les prix à la consommation ont par contre reculé de 0,2% par rapport à août, "en raison du repli des prix des services liés au tourisme après les vacances d'été", selon les estimations provisoires publiées ce vendredi par l'Insee

     

    "Un rebond des prix des produits pétroliers après deux mois de baisse atténuerait également le repli général", souligne l'Insee qui note qu'en revanche les prix des produits alimentaires ont reculé.

     

    Les économistes divergent sur l’effet emploi du Cice

     

    Source : Les Echos

     

    Le crédit d'impôt aurait eu un impact positif sur l’emploi des ouvriers et employés. Mais il aurait pesé sur celui des cadres en créant un effet de seuil.

     

    Le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (Cice) a-t-il eu l'impact espéré par le gouvernement ? Le rapport de France Stratégie publié ce jeudi (voir document ci-dessous) indique que la mesure a conduit à « une amélioration sensible des marges des entreprises » et probablement permis de créer ou sauvegarder entre 50.000 et 100.000 emplois en 2013


    et 2014. Ce qui fait dire à Bercy que les effets sur l'emploi « semblent cohérents avec les estimations ( ...) du gouvernement », et que, « compte-tenu de la montée en charge progressive du CICE », ils seront en 2015 et 2016 « forcément plus importants ».

     

    Sur les deux laboratoires de recherche ayant étudié pour France Stratégie les effets du CICE sur l'emploi, seule une équipe d'économistes trouve pourtant un impact. Le laboratoire interdisciplinaire d'évaluation des politiques publiques (LIEPP) n'en met en évidence aucun tandis que l'équipe de Yannick L'Horty, professeur à l'Université Paris-Est et directeur de l'équipe Travail, emploi et politique publique (TEPP) trouve « un impact positif du Cice sur l'emploi dès l'année 2013, limité aux entreprises les plus fortement bénéficiaires ».

     

    Mais ses « estimations indiquent que la montée en puissance du Cice en 2014 [il est passé cette année-là de 4 % à 6 % de la masse salariale pour les rémunérations inférieures à 2,5 SMIC, NDLR] n'aurait pas induit une progression supplémentaire de l'emploi cette année-là ». Et le Cice a eu un effet positif sur l'emploi des ouvriers et des employés mais « il a revanche exercé un impact négatif sur l'emploi des cadres » en raison « de la forme du barème qui introduit un effet de seuil puissant dans la distribution des rémunérations », note l'étude de TEPP. Une entreprise a en effet désormais intérêt à embaucher des personnes payés en dessous de 2,5 SMIC pour lesquelles elle touche de le Cice.

     

    Un impact « positif mais est de faible ampleur »

     

    Dans son commentaire, Alain Trannoy, professeur à l'école d'économie d'Aix-Marseille et rapporteur des travaux de TEPP, reconnaît que l'impact est « positif mais est de faible ampleur ». Ce que confirme Yannick


     


     

    L'Horty. « Les estimations réalisées à priori sur les effets du Cice tablaient sur plus de 200.000 emplois créés chaque année. Nous sommes très en dessous de ces chiffres. C'est décevant au regard de la masse budgétaire en jeu même si nos estimations sont probablement minorées », indique-t-il. En effet, le coût budgétaire du Cice représente environ 27 milliards d'euros sur 2013 et 2014. « Le Cice produit moins d'effet que les exonération de charges sur les bas salaires », souligne Yannick L'Horty.

     

    Pour la CGT, le bilan « se résume en deux mots : gabegie (pour les comptes publics) et effet d'aubaine (pour les entreprises) ». FO fustige pour sa part « une mesure au coût prohibitif souffrant cruellement d'une absence de ciblage et de conditionnalité sur la création d'emploi ».

     

    Tourisme: le cri d'alarme des professionnels

     

    Source : Le Figaro

     

    Le tourisme français est en danger. Avec la chute du nombre de visiteurs étrangers, les professionnels estiment que la situation est très critique. Le recul de l'activité en France menace 30.000 emplois.

     

    Jamais les professionnels du tourisme n'ont connu une telle situation. Si la France est assurée de garder cette année sa place de leader mondial (84,5 millions de touristes internationaux l'an dernier, contre 75 millions pour les États-Unis, numéro deux), elle souffre pourtant d'une chute sans précédent de la fréquentation. «Sous réserve des résultats du troisième trimestre, les arrivées de touristes étrangers en 2016 devraient être de 4 à 5 % inférieures à celles de 2015, sans que l'on puisse exclure un résultat encore moins bon», affirme Frédéric Pierret, directeur général de l'Alliance 46.2, association qui


    réunit 19 grands acteurs du tourisme (AccorHotels, Galeries Lafayette, Pierre&Vacances, Disneyland Paris…).

     

    Cela signifie près de 3 millions de touristes étrangers de moins qu'en 2015. Ce serait la plus forte baisse depuis environ quarante ans. «Elle induirait une perte de l'ordre de 25.000 à 30.000 emplois directs, auxquels il faut ajouter un nombre équivalent d'emplois indirects», s'inquiète Frédéric Pierret. Les professionnels craignent un plus grand nombre de défaillances de restaurants mais aussi d'hôtels.

     

    Taxe sur les dividendes : un nouveau sujet de vigilance pour les entreprises

     

    Source : Le Figaro

     

    Le Conseil constitutionnel a jugé qu'une disposition de la taxe de 3% sur les dividendes était inconstitutionnelle. Mais les entreprises ne sortiront pas forcément gagnantes de cette décision.

     

    C'est une décision du Conseil constitutionnel qui pourrait avoir des conséquences importantes pour les entreprises. Elle concerne la taxe de 3% sur les dividendes distribués, créée par le premier texte financier voté par la majorité PS à l'été 2012. Les PME au sens européen en sont exonérées. Mais aussi les groupes «fiscalement intégrés», c'est-à-dire les groupes où la société-mère paye l'impôt pour les sociétés de l'ensemble. Concrètement, dans ce cas, les dividendes versés par les filiales à la société-mère sont exonérés de la taxe.

     

    Un groupe ne peut opter pour l'intégration fiscale que si la ou les filiales sont détenues au moins à 95% par la maison-mère. Or il existe aussi des organisations où ce


    pourcentage de détention est atteint sans que les dirigeants fassent le choix de l'intégration fiscale. Dans ce cas, les dividendes des filiales sont taxés à 3%. Il en va de même lorsque la société-mère est étrangère. Dans une décision rendue publique vendredi et qui fait suite à une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC), le Conseil constitutionnel a estimé que la différence de traitement entre groupes ayant des filiales à 95%, selon qu'ils sont intégrés fiscalement ou pas, «n'est justifiée ni par une différence de situation, ni par un motif d'intérêt général». Et donc que cette différence est inconstitutionnelle. Les Sages ont donné au législateur jusqu'au 1er janvier pour adapter la loi.

     

    2 milliards d'euros en 2015

     

    À Bercy, on précisait vendredi que le gouvernement allait examiner la question, afin de respecter l'échéance. Plusieurs options s'offrent à lui: soit exonérer tous les groupes ayant des filiales à 95% de la taxe sur les dividendes, ce qui coûterait cher à l'État, soit soumettre à la taxe sur les dividendes les groupes fiscalement intégrés. Une option dont le Medef ne veut pas, estimant «qu'elle pourrait coûter jusqu'à 3 milliards aux entreprises». En effet, les groupes fiscalement intégrés sont très nombreux en France: 110.000 entreprises sont concernées. Parmi elles, il y a de nombreuses PME.

     

    Une troisième voie est possible: appliquer la taxe sur les dividendes à tous, mais à un taux plus faible que 3%. C'est le choix que Bercy avait fait dans une affaire similaire l'an passé. Les groupes fiscalement intégrés verraient alors leur taxation augmenter, mais moins fortement que dans la deuxième option. Et les autres y gagneraient.

     

    Quoi qu'il en soit, le gouvernement n'en aura pas fini avec la taxe sur les dividendes. Car cette dernière


     


     

    pourrait être invalidée par la Cour de justice européenne. Ce qui poserait un vrai souci budgétaire, la taxe ayant rapporté 2 milliards d'euros en 2015.

     

    Plus de 100.000 véhicules électriques circulent aujourd'hui en France

     

    Source : Le Figaro

     

    Lors d'une visite au Mondial de l'automobile de Paris samedi, la ministre de l'Environnement Ségolène Royal a souhaité que le scandale du «dieselgate» donne un coup d'accélérateur au développement de la mobilité électrique.

     

    Alors que le Mondial de l'automobile a ouvert ses portes au public ce samedi à Paris, le «dieselgate» est dans tous les esprits. Un an après l'éclatement de la crise née de la triche de Volkswagen sur les moteurs diesel, les constructeurs automobiles continuent à payer la facture du scandale. Ce qui explique sans doute pourquoi la voiture électrique, présente sur de nombreux stands, joue l'un des premiers rôles au Mondial de Paris.

     

    Lors d'une visite de deux heures au salon de la Porte de Versailles ce samedi, la ministre de l'Environnement Ségolène Royal n'a d'ailleurs eu d'yeux que pour les voitures électriques, rapporte l'AFP. Que ce soit sur les stands des marques du groupe PSA (Peugeot, Citroën et DS) ou celles de Renault, qui montrait sa nouvelle Zoé à l'autonomie quasi doublée: 400 km théoriques, 300 en conditions réelles.

     

    » Toutes les actualités du Mondial de l'automobile 2016 La ministre a souhaité que le scandale du diesel donne un «coup d'accélérateur» au développement de la mobilité électrique. «La voiture électrique, la voiture à hydrogène, ça doit être maintenant une priorité, les


    constructeurs doivent baisser les prix et élargir leur gamme», a-t-elle lancé. Elle en a profité pour vanter l'action du gouvernement en faveur des ventes de voitures électriques.

     

    Plus de 100.000 véhicules électriques circulent aujourd'hui en France, avec 32.000 immatriculations en 2016, selon la ministre. Depuis le début de l'année, un peu plus d'1% des voitures neuves immatriculées dans l'Hexagone fonctionnent à l'électricité. Si la proportion reste faible dans un parc automobile de plus de 38 millions d'unités, Ségolène Royal souligne que «le nombre de véhicules électriques a ainsi triplé depuis 2014».

     

    Il n'en demeure pas moins que l'essor des véhicules électriques reste freiné par de sérieux obstacles, à commencer par le prix élevé de ces modèles, malgré le bonus écologique de 6300 euros (plus 3700 euros de prime à la conversion pour la mise à la casse d'une voiture diesel de plus de 10 ans). Par ailleurs, l'autonomie encore limitée de ces véhicules dissuade plus d'un acheteur. Tout comme le manque de bornes de recharge dans l'Hexagone. Le réseau ne dépasse pas les 13.000 bornes, en comptant les installations publiques et privées.

     

    «La peur de tomber en panne»

     

    Pour lever ces freins, Ségolène Royal n'est pas venue les mains vides au Mondial de l'automobile. «L'autonomie est quelque chose de totalement crucial, parce que ce qui freine l'achat d'une voiture électrique, c'est la peur de tomber en panne. Il y a deux choses à faire: renforcer l'autonomie des batteries et, deuxièmement, déployer davantage de bornes de recharge», a-t-elle déclaré en arpentant les allées du salon. La ministre a annoncé un


    objectif de «1 million de points de charge pour les véhicules électriques» en trois ans sur tout le territoire.

     

    Dans le détail, 900.000 de ces points de charge seront mis en place chez les particuliers, grâce au crédit d'impôt transition énergétique. Ce dispositif, reconduit en 2017, permet «le financement de 30% du coût de ces points de charge». L'installation d'une borne privée revient donc, selon la ministre, à 400 euros avec cette aide. En plus des installations privées, 100.000 points de charge seront accessibles au public. «Par comparaison, le nombre de stations essence en France est de 10.000 environ», a souligné la ministre dans un communiqué.

     

    Pour aider les consommateurs à sauter le pas, Ségolène Royal s'est réjouie du fait que le «superbonus» pour l'achat d'une voiture électrique soit prolongé dans le projet de loi de finances 2017. Elle a annoncé par ailleurs la création d'un nouveau bonus écologique pour les deux roues électriques: 1000 euros d'aide, plafonné à 27% du prix d'achat. Elle a aussi confirmé la poursuite de la convergence de la fiscalité entre les véhicules essence et diesel. Entre cet alignement fiscal progressif - il sera bouclé sur 5 ans - et la montée en puissance de la taxe carbone, la fiscalité du diesel a grimpé cette année de 3,5 centimes et celle du SP95 de 2 centimes.

     

    Les multinationales sommées de déclarer au fisc les impôts de leurs filiales à l’étranger

     

    Source : Le Monde

     

    Un décret publié samedi 1er octobre au Journal officiel va contraindre les multinationales à faire une déclaration auprès du fisc pays par pays. Un reporting pays par pays obligatoire pour toutes les entreprises réalisant un chiffre d’affaires mondial consolidé de plus


     


     

    de 750 millions d’euros à partir de l’exercice 2016, sous peine d’une amende 100 000 euros.

     

    Concrètement, ces multinationales devront informer l’administration fiscale française sur les activités qu’elles mènent dans le reste du monde, et sur les impôts qu’elles paient dans d’autres pays. L’obligation concerne à la fois les maisons mères de groupes multinationaux implantées en France et, dans certains cas, les filiales françaises de groupes étrangers.

     

    Cette mesure s’inscrit dans la lutte contre l’évasion et l’optimisation fiscales, en facilitant le contrôle des prix de transfert – ces opérations financières entre filiales qui permettent aux entreprises de déplacer leurs bénéfices vers les pays où la fiscalité est la plus accommodante.

     

    Ce texte paraît alors que le projet de loi Sapin II sur la transparence de la vie économique, actuellement en discussion au Parlement, prévoit d’aller un cran plus loin, en rendant le reporting pays par pays public. Mais cette nouvelle obligation n’entrera en vigueur qu’après l’adoption d’une directive européenne similaire, et au plus tard au 1er janvier 2018.

     

    l'industrie du médicament paie cher la maîtrise des coûts

     

    Source : Les Echos

     

    Les économies prévues pour 2017 sur les remboursements de médicaments et de dispositifs médicaux s'élèvent à 1,8 milliard d'euros.

     

    Et cela sans afficher d'objectif officiel de décroissance du chiffre d'affaires.


    Pas de répit pour les laboratoires. Le gouvernement compte économiser 1,81 milliard d'euros en 2017 sur les remboursements de médicaments et de dispositifs médicaux. Soit 45 % des efforts d'économies programmés pour l'Assurance-maladie. La contribution des industriels est stable en pourcentage par rapport à 2016, où l'objectif imposé est de 1,545 milliard. Depuis l'arrivée de la gauche au pouvoir, les économies annuelles sur le médicament tournent autour de 1,5 milliard, un montant déjà élevé par rapport au tribut de 925 millions inscrit dans le dernier budget de la droite.

     

    Pour parvenir à tenir l'objectif 2017, les mesures habituelles sont peu ou prou reconduites. Mais le gain espéré tombe à 1,34 milliard : si les économies sur les dispositifs médicaux croissent de 20 millions en 2017, celles sur les médicaments bio-similaires sont stables. L'objectif de maîtrise du volume de prescription de médicaments est moins élevé de 20 millions et les baisses de prix rapporteront 50 millions d'euros en moins, à l'instar de la promotion des génériques. Pour arriver au 1,81 milliard d'économies visées, l'Assurance-maladie devra pêcher 470 millions de plus, d'abord dans les remises concédées par les industriels, puis en sortant de l'objectif de maîtrise des dépenses (Ondam) une somme exceptionnelle de 220 millions, dédiée aux médicaments innovants, et en théorie récupérable sur les exercices suivants (via le Fonds pour l'innovation pharmaceutique).

     

    Clauses de sauvegarde

     

    En 2017, ces économies devront en outre être réalisées sans afficher d'objectif officiel de décroissance du chiffre d'affaires du médicament remboursé. En 2015 et en 2016, le gouvernement avait exigé une baisse d'au moins 1 % de leurs ventes en valeur. Comme ce « taux L » à - 1 % ne sera vraisemblablement pas respecté cette


    année, l'industrie va subir une ponction sur le chiffre d'affaires supplémentaire. Jugé confiscatoire par les laboratoires, ce taux négatif risque d'être contesté en justice.

     

    C'est pourquoi le gouvernement a eu l'idée de créer deux clauses de sauvegarde à la place. Le taux Lv pour les médicaments délivrés par les officines en ville est fixé à zéro, et le taux Lh pour les médicaments à l'hôpital à 2 %. L'Assurance-maladie ne devrait pas rencontrer de difficultés pour faire respecter Lv : les remboursements de médicaments en officine devraient baisser de 0,3 % en 2016. Les prix des médicaments et la marge des pharmaciens sont pilotés avec une certaine prévisibilité.

     

    Ce sera une autre affaire de gérer l'enveloppe hospitalière. Dans cette poche à 7 milliards d'euros sont logés tous les postes de dépenses en expansion, non pas du fait d'une supposée mauvaise gestion, mais en raison du coût des traitements innovants prescrits : ceux qui sont pris en charge « en sus » des tarifs des établissements, ceux qui bénéficient d'une autorisation temporaire d'utilisation, ceux qui ne sont prescrits qu'à l'hôpital (même s'ils sont ensuite rétrocédés et consommés en ville). La dynamique des dépenses remboursées y est de + 4,5 % en 2016. Le coût des traitements contre l'hépatite C, supérieur à 700 millions d'euros par an, va encore croître de 1,2 %. Et avec l'arrivée de nouveaux anticancéreux, les dépenses de rétrocession vont grimper de 12 %. Avec Lh, il ne sera plus possible de faire porter le chapeau des dérapages de coûts aux médicaments prescrits en ville. C'est bien une décroissance qui est orchestrée.


     


     

    L’industrie française a mis fin à l’hémorragie des usines

     

    Source : Les Echos

     

    Le solde des ouvertures et fermetures de sites est positif sur deux trimestres. Les intentions d’investissement sont fortes malgré une production décevante.

     

    C'est une usine de 38.000 mètres carrés dont vient de se doter la ­Bretagne. Mercredi 28 septembre, le chinois Synutra a inauguré, à Carhaix, la plus grande tour de séchage de lait d'Europe. Un investissement de 170 millions d'euros destiné à fabriquer de la poudre de lait de qualité pour les bébés chinois.

     

    Neuf mois auparavant, à Bassens près de Bordeaux, c'était une usine de fabrication d'huile alimentaire qui était inaugurée par Manuel Valls, afin de fabriquer des bouteilles Lesieur, Fruit d'Or ou Coeur de Tournesol. Le groupe Avril a investi 31 millions d'euros sur le site pour mettre en route 5 lignes de production d'une capacité de 100 millions de litres par an.

     

    Petit à petit, les choses semblent s'améliorer sur le front de l'industrie. D'après le cabinet d'études Trendeo, le solde des ouvertures et des fermetures d'usine a été positif dans les industries alimentaires ou l'énergie depuis janvier, même si des secteurs comme les meubles, la plasturgie ou le travail des métaux restent dans le rouge. Au total, l'amélioration de la situation est perceptible, juge le cabinet Trendeo, qui recense les annonces de fermeture et d'ouverture de sites dans l'Hexagone.

     

    « Les créations d'usines ont été supérieures aux fermetures aux deuxième et troisième trimestres 2016. C'est la première fois [depuis] 2009 que ce solde est


    positif plus d'un trimestre », souligne David Cousquer, gérant du cabinet Trendeo. Certes, le phénomène reste limité. Le solde des fermetures et des ouvertures est positif de 2 unités au ­troisième trimestre et de 5 au deuxième ! A ce rythme, il faudrait vingt-et-une années pour remplacer les 605 usines perdues par la France (en solde) depuis 2009, note Trendeo.

     

    Pourtant, la confiance en l'avenir semble s'améliorer. Les marges de l'industrie manufacturière se sont reconstituées, l'industrie automobile va mieux et les intentions d'investissement sont élevées. Fin juillet, les chefs d'entreprise anticipaient une hausse de + 6 % en 2016 contre + 7 % en début d'année. D'ordinaire, les patrons prévoient une hausse sensible en janvier avant que ces chiffres ne soient massivement révisés à la baisse en cours d'année (+ 2 % en 2015). « Il y a un effet important des mesures sur le suramortissement », note Denis Ferrand, DG de COE-Rexecode.

     

    En revanche, les économistes s'étonnent de l'écart entre l'état d'esprit des chefs d'entreprise et l'évolution de la production industrielle. « Il y a une sorte de divorce entre le taux d'utilisation des usines, qui tend plutôt à augmenter, et l'évolution de la production industrielle, qui est décevante », souligne Denis Ferrand. « Nous avons eu une accélération jusqu'à fin 2015, qui correspondait à la faiblesse de l'euro et à la montée en charge du CICE. Depuis il y a un vrai essoufflement de la production industrielle », ajoute Mathieu Plane, de l'OFCE. Si l'on compare les mois de mai, juin et juillet avec les trois mois précédents, la production de l'industrie manufacturière a ainsi reculé de 1,7 % en rythme annuel, note COE-Rexecode.

     

    D'après l'enquête Markit publiée lundi, l'indice PMI dans le secteur manufacturier a montré des signes de stabilisation en France en septembre à 49,7, avec une


    très légère progression de la production et un ralentissement du repli des nouvelles commandes. S'il reste sous le seuil de 50, qui sépare croissance et contraction, l'indice se rapproche d'un niveau correspondant à une conjoncture stable. Et à une sorte d'entre-deux eaux.

     

    Valls présente un troisième plan de soutien à l'agriculture

     

    Source : Les Echos

     

    L’Etat va notamment garantir la moitié des emprunts bancaires des agriculteurs mis à mal par les mauvaises récoltes, a annoncé le Premier ministre.

     

    Avec en toile de fond une récolte céréalière en recul de près de 30% cet été _ une catastrophe qui s'ajoute aux crises chroniques dans l'élevage et le secteur laitier _ le gouvernement avait promis dès la fin juillet un plan de soutien pour l'agricuture. C'est ce plan d'aide - le troisième depuis l'été 2015, que le Premier ministre, Manuel Valls, a présenté ce mardi.

     

    Première urgence : alléger le fardeau des agriculteurs surendettés. La principale mesure du nouveau " plan de consolidation et de refinancement de l'agriculture " va dans ce sens. L'Etat, via la banque publique d'investissement Bpifrance, va se porter caution à hauteur de 50% des prêts contractés par les agriculteurs en difficulté. Ceci, afin de leur permettre d'emprunter auprès de leurs banques aux mêmes taux que s'ils étaient en bonne santé financière.

     

    Un fonds de garantie, où l'Etat versera, selon Matignon, entre 50 et 100 millions d'euros, doit permettre de débloquer 1,5 milliard d'euros de prêts des banques privées pour les agriculteurs en difficulté. Entre 50.000


     


     

    et 80.000 exploitants devraient bénéficier de cette mesure, selon le gouvernement. De son côté, la FNSEA chiffre à 5 milliards d'euros les pertes des agriculteurs.

     

    Par ailleurs l' "année blanche " (c'est -à-dire le report de remboursement de prêts, Ndlr), va être prolongée de deux mois, jusqu'à fin décembre. Et les céréaliers pourront bénéficier d'un dégrèvement supplémentaire, sur les prairies, de leur taxe foncière.

     

    Aides à la reconversion

     

    Parallèlement, le gouvernement va augmenter l'enveloppe attribuée aux aides à la reconversion professionnelle des agriculteurs.

     

    Enfin, il va mettre en place avec la Sécurité sociale agricole (MSA) "des possibilités de remplacement gratuit pour les exploitants victimes d'épuisement professionnel ( " burn out") mais aussi davantage de retraites anticipées", a précisé le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll.

     

    Le déficit commercial devrait se creuser en 2017

     

    Source : Les Echos

     

    Une légère dégradation est anticipée par Bercy, à près de 50 milliards d’euros, en raison notamment de la hausse attendue de la facture énergétique. Le déficit hors énergie atteindrait 20 milliards d’euros l’an prochain.

     

    Pour la dernière année du quinquennat de François Hollande, la performance du commerce extérieur français ne s'annonce pas particulièrement brillante. Dans le ­rapport économique, social et financier du


    projet de loi de finances pour 2017 , Bercy indique prévoir une légère dégradation de la balance commerciale de biens, le déficit étant anticipé à 48,9 milliards d'euros, contre 45,3 milliards prévus cette année. Le ministère explique ce creusement du déficit par « l'effet du Brexit et une nouvelle dégradation du solde commercial énergétique en lien avec la remontée des prix du pétrole ». La Grande-Bretagne est en effet le partenaire commercial avec lequel la France enregistre l'excédent le plus fort. La chute récente de la livre sterling pourrait faire des dégâts.

     

    Réformes inopérantes

     

    Les exportations françaises de biens devraient progresser de 3,5 % grâce à la demande mondiale adressée à la France qui accélérerait, « portée par le rebond américain et des importations dans les économies émergentes ». Quant aux importations, elles grimperaient aussi plus vite, de l'ordre de 4,3 % malgré le ralentissement anticipé de la consommation des Français l'an prochain. Depuis le printemps dernier, la progression des importations et des exportations a été largement revue à la baisse par les économistes du Trésor. La raison est simple : comme l'a récemment indiqué l'Organisation mondiale du commerce (OMC), le commerce international ne croît plus aussi vite qu'auparavant.

     

    Ensuite, avec la baisse du prix de l'or noir, entre 2014 et 2016, la facture énergétique de l'Hexagone a reculé d'environ 24 milliards d'euros. Mais 2017 devrait marquer une inflexion avec la remontée attendue de baril. Conséquence, le commerce extérieur devrait une nouvelle fois peser sur le PIB français en amputant la croissance de 0,2 point en 2017. Les réformes comme le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), ou encore le pacte de responsabilité ou la loi travail


    n'ont donc pas encore eu les effets escomptés. Bercy table seulement sur une légère baisse du déficit commercial hors énergie, qui passerait de 21 milliards d'euros en 2016 à 20 milliards d'euros en 2017, malgré la petite appréciation récente de la monnaie unique.

     

    Mais l'institut COE-Rexecode est, lui, un peu plus pessimiste que Bercy puisqu'il table sur un déficit commercial légèrement supérieur à 50 milliards d'euros en 2016 et aux alentours de 58 milliards l'an prochain. « La dégradation du solde commercial en 2017 proviendra en majeure partie de la remontée attendue du prix du pétrole et de l'alourdissement de la facture pétrolière qui en résultera, environ 5 milliards d'euros selon nos prévisions », précise Denis Ferrand, directeur général de COE-Rexecode. « Mais une autre partie du creusement du déficit s'explique par la nature de la croissance française. Celle-ci est et sera fortement tirée encore l'an prochain par l'investissement des entreprises, particulièrement fort dans les biens d'équipement souvent importés », poursuit-il. En étant optimiste, on peut donc se dire que la hausse du déficit pourrait être un préambule à une amélioration future de la compétitivité, les entreprises ayant investi pour monter leur production en gamme.

     

     

    Le marché des téléphones mobiles marque le pas

     

    Source : Le Monde

     

    Le cabinet Gartner a dévoilé jeudi 6 octobre ses estimations sur l’évolution du marché mondial des PC et téléphones mobiles. Et les voyants sont au rouge. À l’exception du segment des mini-ordinateurs portables (ultramobile), qui continue à croître mais ne pèse quantitativement que très peu, tous les autres


     


     

    indicateurs sont à la baisse. Si les perspectives à moyen terme montrent une stabilisation des ventes toutes catégories confondues dans les 5 prochaines années à 2,4 milliards d’appareils, l’année 2016 devrait être marquée par un affaissement de 3 % du volume total de vente, soit la deuxième année consécutive de recul du marché.

     

    Alors qu’une courte croissance était encore anticipée en janvier sur le marché de la téléphonie, les analystes de Gartner estiment désormais inéluctable un recul du volume de ventes sur l’année (1,887 milliards d’unités soit- 1,6 %) . En cause, l’évolution d’un marché qui arrive à maturité, avec un renouvellement des appareils moins réguliers. Mais aussi les performances décevantes des géants du secteur avec les ventes poussives d’Apple et le rappel massif des appareils Samsung Galaxy Note 7 qui aura refroidi les consommateurs. Plus tôt dans l’année, Gartner avait déjà estimé que sur l’année 2016, et pour la première fois depuis la publication de cet indicateur en 2010, les revenus allaient se réduire dans le secteur de la téléphonie.

     

    De nouveaux territoires à conquérir

     

    Pour Roberta Cozza, spécialiste du mobile chez Gartner, cette nouvelle donne peu faire le jeu de quelques acteurs, sachant que pour les « purs » fabricants de téléphone (HTC, Sony) qui ne disposent pas d’une large gamme de services, les marges risquent encore de se réduire. Parmi ces nouveaux acteurs, il y a LeEco, poids lourd de la vidéo en ligne en Chine, qui depuis cette année distribue ses téléphones (et tous les services liés à son EcoSystem) sur le marché américain. De nouveaux territoires sont encore à conquérir pour les acteurs du marché, comme l’Afrique, mais sur des modèles moins haut de gamme, donc moins rentable.


    Du côté des PC classiques, la dégringolade se poursuit, avec une baisse prévue du volume de ventes de 20 % en trois ans (265 millions d’années). Conséquence logique d’une évolution des usages plus favorables aux tablettes, mobiles et autre ordinateurs hybrides, cette baisse peut-elle être entravée ? Pour Ranjit Atwal, spécialiste PC chez Gartner, une planche de salut possible serait de permettre d’avantage d’interactions vocales dans les ordinateurs. À cet égard, il faudra observer le niveau d’adoption de la fonction d’assistant personnel Cortana proposée dans Windows 10.

     

    COMMERCE

    Amazon France implante son plus gros entrepôt à Amiens

     

    Source : les Echos

     

    Le géant de l'e-commerce annonce la création, dans la Somme, d'un entrepôt de 107.000 mètres carrés.

    Dans la région Hauts-de-France, 750 emplois vont être créés en trois ans.

     

    La rumeur bruissait depuis la semaine dernière à Amiens, elle est aujourd'hui confirmée. Amazon, le géant américain de la vente en ligne, officialisera ce mercredi avec les représentants des collectivités territoriales, l'implantation d'une plate-forme logistique de 107.000 mètres carrés à Boves, en périphérie d'Amiens. Une excellente nouvelle pour la ville, après l'épisode de la suppression des 1.000 emplois de l'usine de pneumatiques Goodyear et la disparition de plusieurs dizaines de postes de fonctionnaires liée à la création de la grande région Hauts-de-France.

     

    Selon Amazon, l'ouverture du site engendrera la création de 500 postes directs d'ici à trois ans, notamment des agents d'exploitation, des techniciens


    ou des agents de maintenance. Confié au cabinet Goodman, l'entrepôt comprendra une dizaine de cellules de stockage et près de 70 quais de chargement. « Amiens va devenir le plus grand pôle logistique d'Amazon en France. Ce projet correspond au développement d'Amazon en France, en croissance de 30 % par an. Elle va aussi nous permettre d'accompagner les vendeurs indépendants », souligne Ronan Bolé, directeur des opérations France chez Amazon.

     

    Le groupe se refuse à tout commentaire concernant le montant de l'investissement, se bornant à rappeler que, depuis 2010, il a injecté « plus de 1,5 milliard d'euros » dans l'économie française. Toutefois, selon certaines sources, l'investissement réalisé à Amiens pourrait dépasser les 50 millions d'euros. Les professionnels de la logistique estiment en effet entre 400 et 600 euros (hors taxes) le mètre carré d'entrepôt aménagé dans la région.

     

    L'ouverture du nouvel entrepôt va être l'occasion pour le géant de la vente en ligne de réorganiser ses activités logistiques. Le site sera en effet spécialisé dans les articles de « grande taille », aujourd'hui répartis sur les quatre autres centres du groupe, basés à Saran (Loiret), Montélimar (Drôme), Sevrey (Saône-et-Loire) et Lauwin-Planque (Nord).

     

    Sur cette dernière plate-forme, qui emploie déjà 1.300 salariés, dont 700 CDI, Amazon va développer, sur une surface de 30.000 mètres carrés, une activité complémentaire de tri des colis. Celle-ci doit engendrer 250 nouveaux emplois. « Nous allons ainsi mieux contrôler notre chaîne logistique et garantir nos délais de livraison », poursuit le responsable. En régions, Amazon proposait jusqu'à présent, un acheminement le jour même pour des commandes effectuées avant 14


     


    heures. En juin, le spécialiste de l'e-commerce a annoncé le lancement, à Paris et dans certaines villes de la petite couronne, de son service Prime Now, qui garantit une livraison en une heure seulement. 18.000 des 200 millions de références commercialisées par le groupe, y compris 4.000 produits alimentaires, sont disponibles. Pour ce service, Amazon a décidé de créer un entrepôt de 4.000 mètres carrés dans le 18e arrondissement de la capitale.

     

    Fin 2016, Amazon France devrait compter 4.000 collaborateurs, un chiffre en croissance de 30 % par rapport à 2015, indique le groupe.

     

    La filiale du groupe américain n'est pas la seule à ouvrir des entrepôts en France. Les grands distributeurs sont tous actuellement en train de réformer leur organisation logistique. Par ailleurs, Cdiscount, le grand concurrent d'Amazon, a inauguré, le 23 septembre dernier, avec le même prestataire Goodman ainsi qu'ID Logistics, une base de 40.000 mètres carrés dédiés à la logistique avec 56 portes à quai, à Saint-Mard (Seine-et-Marne), près de Paris.

     

    La low cost French Blue veut changer la donne à La Réunion

     

    Source : Les Echos

     

    La compagnie aérienne low cost long-courrier créée par le groupe Dubreuil lance la vente de ses vols Paris-La Réunion à partir de 498 euros l’aller-retour.

     

    A compter du 16 juin, les voyageurs entre la métropole et l'île de La Réunion auront le choix d'une cinquième compagnie aérienne... Et pas n'importe laquelle, puisqu'il s'agit de French Blue, la toute nouvelle compagnie low cost long-courrier, créée en début


    d'année par le groupe Dubreuil, propriétaire d'Air Caraïbes, avec l'ambition affichée de casser les prix sur les Caraïbes et l'Océan Indien.

     

    Premier vol le 16 juin

     

    Si le premier vol est programmé pour le 16 juin, l'ouverture des réservations a débuté ce mercredi, sur le site de la compagnie. Marc Rochet, le président d'Air Caraïbes et de French Blue , était donc à La Réunion, ce mercredi, pour dévoiler l'information la plus attendue : les tarifs de French Blue sur Saint-Denis de La Réunion.

     

    Aller simple à partir de 249 euros

     

    Comme l'avait promis son président en mars dernier, French Blue est bien nettement moins chère que ses concurrents, avec un tarif « basic », sans bagage en soute ni repas ni choix du siège, à partir de 249 euros TTC par trajet (498 euros l'aller-retour), contre 700 euros en moyenne pour ses concurrents, bagages et repas inclus. Le tarif « smart » incluant un bagage en soute, un repas et le choix du siège, démarre à 299 euros par trajet, tandis que le siège en classe Premium est à partir de 649 euros.

     

    Stimuler la demande

     

    Un écart tarifaire rendu possible par les coûts de fonctionnement de French Blue , de 20 % à 30 % moins élevés que ceux de ses principaux concurrents, Air France, Air Austral et Corsair. « Il ne s'agit pas seulement d'être moins cher que nos concurrents, nous voulons aussi stimuler la demande grâce à la baisse des prix, explique Marc Rochet. La clientèle essentiellement loisir et affinitaire de La Réunion est en effet très sensible au prix. Et c'est sur ce segment de marché que l'on peut générer de la croissance ».


    Huit à neuf vols par semaine

     

    Pour peser sur le marché, French Blue n'offrira pas seulement les tarifs les plus bas, mais aussi de la capacité, avec dès l'ouverture de la ligne, « huit ou neuf rotations par semaine », en Airbus A330-300 de 378 sièges (350 en éco et 28 en Premium). « Si nécessaire, nous pourrons ajouter de la capacité, puisque nous recevrons fin juillet 2017 un premier A350 de plus de 400 sièges », précise Marc Rochet.

     

    15 % de capacité supplémentaire

     

    Au total, French Blue devrait ainsi injecter, d'emblée,15 % de capacité supplémentaire sur l'axe métropole-Réunion, déjà desservi par quatre compagnies françaises (Air France, Corsair, Air Austral et XL). L'une d'elles devra-t-elle sortir ? « Je ne crois pas, assure Marc Rochet. D'abord, nous ne sommes pas cinq mais quatre sur l'axe Paris -La Réunion, puisque XL opère au départ de Marseille. Par ailleurs, le trafic sur La Réunion représente 1,2 million de passagers par an, contre 1,7 million sur l'Atlantique Nord, avec un nombre de compagnies encore plus important ».

     

    Le modèle low cost long-courrier à l'épreuve

     

    Reste à savoir si le modèle low cost d'une offre bon marché mais sans prestation incluse s'avèrera adapté à un vol de 11 heures. Jusqu'a présent, le low cost s'est plutôt focalisé sur des lignes plus courtes, pour lesquelles les exigences de confort sont moindres. Le mode de distribution du low cost, principalement axé sur la vente directe sur Internet, pourrait aussi laisser de côté une partie de la clientèle. « Nos appareils, entièrement neufs, offrent un meilleur confort à bord, avec des écrans vidéo HD sur tous les sièges et le Wi-Fi


     


     

    à bord, répond le président de French Blue. De plus, l'A350 offrira un niveau de pressurisation et une atmosphère de cabine plus agréable que les avions plus anciens de nos concurrents. Quant à la distribution, la totalité des vols de French Blue sont commercialisés en partage de codes avec Air Caraïbes et peuvent donc être réservés en agence de voyages. »

     

    Le patron de French Blue regarde même déjà plus loin dans l'Océan indien, avec un projet de desserte de l'Ile Maurice à partir de 2018. « Nous avons demandé les droits de trafic, confirme-t-il. Nous avons aussi d'autres projets, mais il est encore trop tôt pour en parler ».

     

    Safran conserve ses ambitions dans la défense

     

    Source : Les Echos

     

    François Hollande a inauguré un nouveau centre de R&D du groupe aéronautique.

     

    Le président François Hollande a inauguré, mercredi, à Eragny-sur-Oise (Val-d'Oise), le centre de recherche de la branche électronique de défense de Safran. Une occasion de rappeler en pleine affaire Alstom qu'il reste en France des sociétés qui investissent et ont des compétences reconnues. Au passage, le président a défendu les mesures prises pour Alstom, en faisant le parallèle avec la commande militaire publique qui a permis l'essor de l'aéronautique. « Le développement de Safran, c'est 70.000 salariés dans le monde, 40.000 en France et vous créez 1.000 emplois par an », a-t-il dit.

     

    Safran vient de conclure la vente de sa filiale Morpho, spécialisée dans les métiers de sécurité, au fonds Advent, en vue d'un mariage avec Oberthur, mais le groupe souhaite conserver ses activités dans la défense.


    « Nos activités de défense sont partie intégrante et pérenne de Safran », déclare le président du groupe, Philippe Petitcolin, aux « Echos ». Face à l'essor de l'aéronautique civil, elles pèsent de moins en moins lourd dans le chiffre d'affaires (16 %, pour 17,4 milliards d'euros de revenus en 2015).

     

    Synergie civil-militaire

     

    Peu importe ce déclin relatif, Philippe Petitcolin explique qu'il y a une vraie synergie entre le civil et le militaire, avec des recherches qui s'enrichissent mutuellement et permettent aux ingénieurs de se dépasser.

     

    Safran a investi 35 millions d'euros à Eragny-sur-Oise, qui regroupe depuis cet été 1.200 salariés dans le développement de l'optronique, l'électronique embarquée, les centrales inertielles, autant de technologies de souveraineté pour les Rafale ou les sous-marins nucléaires. C'est notamment à Eragny qu'a été conçu l'armement air-sol AASM embarqué sous les Rafales. Les chercheurs travaillent aussi sur un nouveau gyroscope pour les sous-marins Barracuda, qui marque une rupture technologique incroyable : le poids embarqué passe de 700 à 10 kilos. Le genre de saut qui permet d'envisager toute sorte d'applications pour la navigation des véhicules autonomes.

     

    Gys, la PME tricolore qui rivalise avec les allemands sur la scène internationale

     

    Source : Les Echos

     

    L'industriel voit ses outils référencés au plan mondial par les constructeurs. Il investit en France et envisage une troisième usine dans le monde.


    Les postes à souder, les chargeurs de batterie, les équipements de carrosserie... Ces outils font partie du quotidien des artisans et des garagistes. Si les industriels allemands et chinois ont pris une part prépondérante sur ces biens d'équipement, le français Gys résiste. A Laval, en Mayenne, cette société familiale de 550 salariés produit chaque année 500.000 de ces machines. Gys dépassera en 2016 les 70 millions d'euros de chiffre d'affaires, en hausse d'environ 15 %. Et l'export dépasse déjà la moitié des ventes. Pour suivre cette croissance, l'industriel engage une nouvelle vague d'investissements à Laval, construisant 5.500 m2 d'usine et d'espaces logistiques supplémentaires. Cela ne suffira pas. Après une deuxième usine installée en Chine, la société envisage d'en créer une troisième. Le pays ni même le continent ne sont encore décidés, mais Bruno Bouygues, le PDG, explore l'Amérique du Nord.

     

    Cet essor, le dirigeant l'attribue en partie à une nouvelle génération de produits et à une série d'accords mondiaux. Gys vient de signer un nouveau contrat avec Volkswagen pour un chargeur de batterie « intelligent », le Gysflash 100, lequel devrait équiper les milliers de concessions de la marque dans le monde. Avec ce chargeur, la firme entre dans le monde du véhicule connecté et du Big Data. L'appareil permet en effet de stabiliser la tension du véhicule, de compenser les microvariations électriques lorsque le garagiste met à jour les nombreux microprocesseurs d'une voiture. Grâce à cet appareil, le constructeur récupère également au passage les data des véhicules. « Sur ce type d'appareils, nos concurrents n'ont pas encore atteint une capacité industrielle », estime Bruno Bouygues. Le chargeur retenu par Renault intéresse aussi d'autres constructeurs. Dans le même temps, Ford vient d'homologuer Gys au plan mondial, cette fois sur les appareils de soudage de ses concessionnaires.


     


     

    Rivetage léger

     

    L'entreprise, qui consacre chaque année 7 % de son chiffre d'affaires à la R&D, avance sur d'autres fronts. Pour Mercedes, elle a mis au point une technologie de soudage Mig (à l'arc) adaptée aux nouveaux aciers légers et durs des futurs véhicules de la marque. A l'intention des réparateurs travaillant sur ces mêmes aciers durs, Gys a lancé un appareil de rivetage léger. Et, pour les carbones, le groupe propose désormais des appareils à induction permettant de désassembler les matières plastiques en recourant aux courants de Foucault plutôt qu'à la flamme.

     

    TRANSACTIONS & CONTRATS

    Le groupe Airbus achève sa mue en fusionnant avec Airbus

     

    Source : Les Echos

     

    Tom Enders a annoncé ce vendredi matin la décision de fusionner les structures de l’avionneur Airbus avec celle du groupe. L’aboutissement logique de dix ans d’intégration.

     

    A compter du 1erjanvier prochain, le groupe Airbus s'appellera tout simplement Airbus. Evoquée depuis plusieurs jours , l'annonce officielle de cette réorganisation majeure a été faite ce matin dans tous les sites du groupe, à l'issue d'un conseil d'administration qui s'est tenu dans la nuit de jeudi à vendredi, à Mobile, dans l'Alabama, où se trouve la chaîne d'assemblage américaine d'Airbus. Un changement d'appellation apparemment anodin, mais qui constitue néanmoins l'aboutissement historique d'un processus d'intégration qui aura duré plus de 10 ans.


    Un siège unique à Toulouse

     

    Une décennie, c'est en effet le temps qu'il aura fallu pour transformer l'ancien holding EADS en un véritable groupe industriel intégré, sous la direction de Tom Enders. Concrètement, cette dernière étape, dont la mise en oeuvre s'étalera jusqu'en juillet 2017, se traduira par l'absorption de l'avionneur Airbus par sa maison-mère, qui chapeautera ainsi trois divisions : les avions commerciaux, les hélicoptères et la branche défense et spatial.

     

    Pour les salariés d'Airbus SAS, cette fusion se traduira notamment par l'intégration et le regroupement des fonctions transverses encore autonomes dans le nouveau siège unique du groupe, à Toulouse. Ce qui reste des services généraux des anciens sièges d'EADS en région parisienne et aux environs de Munich serait également transféré vers Toulouse.

     

    Fabrice Brégier, numéro deux du groupe

     

    Quant à l'actuel patron d'Airbus, Fabrice Brégier, il troquera sa casquette de PDG d'Airbus pour celle, plus large, de « chief operating officier » du groupe _ l'équivalent d'un directeur général des opérations pour l'ensemble des trois divisions _ tout en conservant le titre de président de la division avions commerciaux, qui représente 70 % du chiffre d'affaires du groupe. Ce qui fera de facto de lui le deuxième personnage d'Airbus, après le président exécutif, Tom Enders, même s'il n'aura pas formellement le titre de numéro deux. « Fabrice et moi-même nous réjouissons à la perspective de construire avec vous un Airbus plus collaboratif, plus digital et plus compétitif », écrit Tom Enders dans un courrier adressé à l'ensemble des salariés.

     

    Les grands patrons tous promus


    Les grands patrons du groupe vont, eux -aussi, prendre davantage de responsabilités au sein du groupe, même si l'organigramme complet du groupe n'a pas encore été rendu public. Il le sera à l'issue du processus légal de consultation des représentants du personnel, qui se poursuivra jusqu'à fin mai. Outre la présidence d'Airbus Helicopters, Guillaume Faury sera ainsi chargé d'une « mission transverse » sur l'ingénierie pour l'ensemble du groupe. Dirk Hoke, le nouveau patron d'Airbus Defense and space, prendra en charge la transformation digitale et des nouveaux services associés d'Airbus, en plus de la présidence de sa division. Marwan Lahoud, déjà directeur de la stratégie et des affaires publiques du groupe, verra également ses fonctions élargies aux ventes et au marketing du nouvel Airbus.

     

    Pour une plus grande efficacité

     

    Les finances, les ressources humaines, la communication et l'innovation, qui avaient déjà été intégrées au niveau du groupe Airbus, conserveront leur patrons actuels. A savoir Harald Wilhelm aux finances, Thierry Baril à la DRH, Rainer Ohler à la communication et Paul Eremenko à l'innovation. Mais tous devraient avoir davantage de prise sur les services des différentes divisions, avec la simplification des structures de direction. « Ce regroupement nous permettra de mutualiser les moyens en interne, mais aussi d'organiser des passerelles entre les divisions et de mieux équilibrer l'activité en transférant au besoin de la charge de travail et des personnels de l'une à l'autre », explique-t-on en interne.

     

    Quelles conséquences pour l'emploi ?

     

    Reste à savoir ce que seront les conséquences sociales de cette fusion, notamment sur l'emploi. Outre un gain


     


     

    d'efficacité et de flexibilité, l'un des objectifs est en effet la suppression d'un certain nombre de strates de directions intermédiaires, avec des réductions de coûts à la clef.

     

    Dans le courrier interne adressé à l'ensemble des salariés, Tom Enders l'annonce d'ailleurs clairement : « Nous avons identifié d'importantes possibilités de consolidation et de réduction des coûts au plus haut niveau de l'entreprise [...].Je sais que cette prochaine étape peut inquiéter certains d'entre vous [...] Je peux cependant vous assurer que nous adopterons une approche constructive et responsable [...] Les répercussions par fonction sont actuellement à l'étude et feront prochainement l'objet de discussions avec les représentants du personnel [...] » écrit-il. Une première indication des réductions de coûts attendues sera peut-être avancée le 4 octobre prochain, lors de la première réunion d'information avec les représentants du personnel.

     

    Hélicoptères : la Pologne annule son méga contrat avec Airbus

     

    Source : Les Echos

     

    Le ministère polonais du Développement a renoncé à cette commande de 50 hélicoptères, un contrat évalué à 3,14 milliards d'euros.

     

    En janvier dernier déjà, la Pologne jugeait "très probable" l'annulation de ce contrat de trois milliards de dollars attribué à Airbus pour l'achat de 50 hélicoptères multirôle Caracal d'Airbus Helicopters. C'est maintenant confirmé : le ministère polonais du Développement a annoncé mardi soir qu'il rompait les négociations.


    "Les divergences dans les positions de négociations des deux parties ont rendu impossible un compromis, ainsi la poursuite des négociations devient sans objet", explique un communiqué officiel. C'est un contrat évalué à 3,14 milliards d'euros qui passe sous le nez de l'ex-Eurocopter.

     

    En mai 2015, Varsovie avait pourtant sélectionné Airbus Helicopters face à l'américain Sikorsky et à l'anglo-italien AgustaWestland pour fabriquer ses 50 hélicoptères de transport multi-rôles. Pour l'emporter, Airbus avait mis le paquet, n'hésitant pas à promettre de faire de la Pologne le cinquième pilier européen du groupe, aux côtés de la France, de l'Allemagne, de l'Espagne et du Royaume-Uni.

     

    Mais cet accord avait été conclu par le précédent gouvernement polonais, battu aux législatives d'octobre 2015 par le parti Droit et Justice (PiS), eurosceptique. Le PiS avait déclaré à plusieurs reprises que sa préférence allait à un constructeur acceptant de produire localement les appareils. Or Sikorsky et AgustaWestland disposent de sites en Pologne.

     

    D'après les déclarations du vice-ministre en janvier dernier, la Pologne avait avantage à rompre l'accord, quitte à payer un éventuel dédommagement susceptible de se chiffres en centaines de millions de zlotys, plutôt que de supporter les pertes qu'imposerait le contrat à son industrie de défense.

     

    Après Peugeot et Citroën, Renault prend la route de l'Iran

     

    Source : Le Figaro

     

    Renault passe la vitesse supérieure en Iran. Le constructeur au losange annonce la création d'une


    coentreprise avec Idro, fonds d'investissement et de rénovation de l'industrie dans le pays.

     

    L'Iran trouve bien des charmes à l'industrie automobile française. En janvier 2016, Peugeot et l'iranien Iran Khodro créaient une coentreprise. En juillet, c'était au tour de Citroën avec Saipa. Renault maintenant leur emboîte le pas. Les deux marques généralistes du groupe PSA ont signé avec des industriels iraniens de l'automobile. Renault devra tout construire de zéro, son partenaire étant un fonds d'investissement. À l'inverse, Renault se félicite d'être «actionnaire majoritaire» de cette coentreprise. Et les ambitions sont grandes puisque les deux partenaires prévoient de construire un centre d'ingénierie et d'achats, afin de développer un réseau local de fournisseurs, et une usine d'une capacité de 150. 000 véhicules par an.

     

    Les premiers véhicules sortiront de l'usine en 2018

     

    Le groupe de Boulogne-Billancourt développera également un réseau de distribution à sa marque, ce qui est une première dans le pays. Les premiers véhicules sortiront de l'usine en 2018. Il s'agira de la Symbol, une adaptation de la dernière version de la Logan rebadgée Renault, et du Duster. Ces véhicules s'ajouteront à la production actuelle de Tondar, version plus ancienne de la Logan, et de Sandero, fabriquée au sein d'une autre coentreprise, où le partenaire est Saipa. Car, à la différence de PSA, Renault possède encore une activité commerciale en Iran: en 2015, le groupe a écoulé plus de 51.000 véhicules.


     


    Le fabricant de valises Rimowa se fait la malle chez LVMH

     

    Source : Le Monde

     

    Les valises ultra-chics changent de mains. Après le rachat de l’américain Tumi par Samsonite, le numéro un du secteur l’été dernier, les bagages Rimowa – les préférés des réalisateurs et des chefs opérateurs puisque leurs valises sont en métal étanche – vont entrer dans l’escarcelle de LVMH, a annoncé le groupe mardi 4 octobre.

     

    C’est l’un des fils de Bernard Arnault, Alexandre, âgé de 24 ans, qui a négocié depuis deux ans l’affaire à Cologne. Dieter Morszeck, le petit -fils du fondateur de Rimowa, s’est laissé convaincre. Il cédera officiellement en janvier 80 % de son entreprise familiale à LVMH pour 640 millions d’euros, conservera 20 % du capital et restera à la tête du groupe pendant encore trois ans. Dès la transaction signée, M. Morszeck s’adjoindra les services d’Alexandre Arnault, qui deviendra cogérant de Rimowa.

     

    « Quand Dieter Morszeck est devenu PDG de Rimowa, en 1982, l’entreprise réalisait 2,5 millions d’euros de chiffre d’affaires. Elle devrait atteindre 400 millions cette année », affirme Bernard Arnault, PDG de LVMH.

     

    Sens des affaires aiguisé

     

    Fondée en 1898 à Cologne, Rimowa a conçu très tôt des bagages d’une structure très légère et extrêmement solide en lançant les premières valises en aluminium du marché, reconnaissables avec leurs rainures parallèles, avant d’innover en utilisant du polycarbonate. L’entreprise allemande a toujours beaucoup investi


    dans la technologie et vient de lancer en partenariat avec Lufthansa un système de connexion qui permet de simplifier l’enregistrement des bagages en jumelant la carte d’embarquement à une étiquette électronique intégrée dans la valise. Rimowa a également misé sur un système de géolocalisation des bagages.

     

    Bernard Arnault est persuadé que le marché du voyage, notamment aérien, continuera à croître de façon soutenue. Rien que l’an dernier, l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a compté 1,2 milliard de touristes internationaux (+ 4 % par rapport à 2014), avec une très forte croissance du nombre de Chinois depuis plus de dix ans. L’OMT parie sur une hausse moyenne annuelle de près de 4 % du nombre de touristes d’ici à 2020. Sur ce total, le nombre de candidats aux valises Rimowa, même commercialisées à plus de 800 euros, devrait mécaniquement augmenter.

     

    Pour sa première transaction, Alexandre Arnault montre un sens des affaires plus aiguisé que ses concurrents. Samsonite a fait un chèque de trois fois le chiffre d’affaires de Tumi pour en devenir propriétaire. Soit deux fois plus que la moyenne des transactions réalisées depuis trois ans dans le secteur du prêt-à-porter, des chaussures ou des accessoires, a calculé l’agence Bloomberg. Là, LVMH valorise Rimowa 2,43 fois son chiffre d’affaires de 2015. Dieter Morszeck placera une partie substantielle de son rachat dans une fondation destinée à soutenir la recherche scientifique, la santé et l’éducation tant en Allemagne qu’à l’étranger.


    Axyntis reprend un site de 3M et vise l'équilibre en 2018 pour son usine de Calais

     

    Source : Les Echos

     

    Le groupe de chimie fine achève la transformation de Calaire Chimie, acheté en 2013.

     

    Le groupe de chimie fine Axyntis a signé le rachat de l'activité chimie fine de 3M à Pithiviers (Loiret), près de sa propre usine. Le périmètre repris représente 60 salariés et 12 millions d'euros de ventes. Cette opération intervient dans un contexte de net redressement du groupe de chimie fine, dont l'excédent brut d'exploitation est revenu dans le vert, à hauteur de 7 millions d'euros en 2015, pour un chiffre d'affaires de 90 millions et 500 salariés. Mais, sur les cinq usines du groupe, celle de Calais reste dans le rouge (2 millions de pertes cumulées en juillet) et a fait l'objet jusqu'en avril de mesures de chômage partiel. Le plan de restructuration a été appuyé par l'Etat et la région à hauteur de 2 millions d'euros (avance remboursable). Il s'agit notamment de regrouper dans les prochains mois les productions qu'Axyntis réalisait sur un autre site de Calais dans cette seule usine. L'ancien site sera transformé en plate-forme de stockage. Le président de la région, Xavier Bertrand, est venu en personne fin septembre signer une convention avec l'entreprise.

     

    Un contrat avec Suez

     

    David Simonnet, président d'Axyntis, estime que la filiale Synthexim, actuellement utilisée à moins de 50 % de ses capacités, dispose d'un réservoir de chiffre d'affaires d'au moins 20 millions d'euros d'ici à 2020. Ce complexe, qui réunira 210 salariés après le transfert, dispose d'un parc de réacteurs d'une capacité globale de 400 m3 sur les 700 m3 du groupe, adaptés pour sa


     


    logique de fabrication de niches. Synthexim y compte aussi un incinérateur de déchets chlorés qui produit de l'acide chlorhydrique et qui fournit l'énergie à l'usine. La filiale vient de conclure fin septembre un contrat quadriennal avec Suez, qui assure un minimum de 12.000 tonnes annuelles à cet équipement. David Simonnet anticipe un retour à la profitabilité d'ici à 2018.

     

    Le groupe Axyntis lui-même a repris le chemin de la croissance après un passage à vide, avec un partenariat noué en 2013 avec le japonais Fuji Silysia. Et David Simonnet projette un doublement du groupe d'ici à 2020 pour atteindre les 200 millions, la moitié par croissance organique, le reste en acquisitions.


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • 09 10 2016

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 09 OCTOBRE 2016

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 09 OCTOBRE 2016


    Dimanche, 9. Octobre 2016

     

     

     

    SOMMAIRE  

     

    Marché & Economie.................................................................................................................. 2

     

    La CNUCED optimiste pour la reprise des IDE vers Algérie en 2016...................................... 2

    Congrès mondial de l’énergie du 9 au 13 octobre à Istanbul : dans le sillage d’Alger.......... 2

     

    Importations de lait : Baisse de plus de 27%.......................................................................... 3

    Le chef du gouvernement tunisien aujourd’hui à Alger......................................................... 4

     

    Production du vinaigre : Plusieurs infractions constatées...................................................... 4

     

    Appel à introduire les techniques innovantes afin de booster les exportations agricoles..... 5

    5e édition de la Compétition annuelle des jeunes entrepreneurs......................................... 5

     

    Des Institutions internationales rassurées sur l’Algérie......................................................... 6

    Le marché de l’Afrique Sub-saharienne visé par SAIDALYA................................................... 7

    L’Algérie a importés pour 19 millions $ de plantes................................................................ 7

    Commerce.................................................................................................................................. 7

     

    Ooredoo lance la 4G à Tizi-Ouzou, Tlemcen et Béchar au même prix que la 3G................. 8

    Le taux de couverture du réseau 4G de Mobilis a atteint les 15 %........................................ 8

    Transactions & Contrats........................................................................................................... 8

    Des puces électroniques et imprimantes 3D fabriquées en Algérie...................................... 8

     

    Régions....................................................................................................................................... 9

     

    Béjaïa : Arrière-port, de nouvelles voies d’accès seront réalisées........................................ 9

    Béjaïa : Recul des projets financés......................................................................................... 9

    Kadiria : Plus de 22 km de pistes agricoles en voie d’aménagement.................................. 10

    Divers........................................................................................................................................ 10

     

    Marché mondial des céréales : Vers une baisse des prix record en 2017........................... 10


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    MARCHE & ECONOMIE

    La CNUCED optimiste pour la reprise des IDE vers Algérie en 2016

     

    Source : Maghreb Emergent

     

    La Conférence des Nations Unies sur le commerce et l’investissement (Cnuced) a prévu jeudi un rebond des flux d’investissements directs étrangers (IDE) vers l’Algérie en 2016 grâce au changement de cap en matière de politiques d’investissement.

     

    Dans son enquête sur les tendances d’investissements dans le monde, publiée jeudi, l’organisation onusienne souligne que "la libéralisation des régimes d'investissement et la privatisation des actifs appartenant à l'Etat devraient donner un coup de pouce aux IDE" entrant en Afrique, citant en cela l’exemple de l’Algérie.

     

    Le changement de cap en matière de politiques d’investissement et la reconfiguration du capital des entreprises d’Etat devraient aider l’Algérie à drainer plus d’IDE.

     

    La Cnuced s’attend à une hausse des flux à destination de l’Algérie avec la cession d’actions dans 20 champs pétroliers et gaziers, envisagées par le groupe Sonatrach. L’organisation ne fournit pas cependant une estimation chiffrée sur le volume d’IDE attendus en 2016.

     

    Ce rebond interviendra après un recul enregistré en 2015 en termes de flux entrant à -587 millions de dollars contre 1,5 milliard de dollars en 2014, selon des estimations publiées en juin dernier par la Cnuced.


    Les chiffres de juin ont cependant fait état d’une progression du stock d’IDE entrant, qui représente le total des investissements directs étrangers captés par l’Algérie en 15 ans, de 3,3 mds de dollars à fin 2000 à 26,2 mds de dollars en 2015.

     

    L’enquête souligne que la suppression des obstacles à l’investissement dans plusieurs pays africains, dont l’Algérie devrait aider à drainer plus d’IDE vers le continent.

     

    Pour 2016, l’Afrique va s’en sortir mieux que les autres régions du monde où les IDE sont attendus à la baisse. La Cnuced relève que le continent va renouer en 2016 avec la croissance des IDE, en tablant sur une hausse de 6% par rapport à 2015 à près de 60 milliards de dollars. Les pays d’Afrique du nord enregistreront la plus importante hausse, mais des pays comme le Mozambique, l’Ethiopie et le Rwanda vont également voir leur flux d’IDE s’inscrire dans une trajectoire de croissance, selon les mêmes prévisions.

     

    Ces investissements sont attendus dans des secteurs tels que l’électricité, le gaz, les ressources en eau, la construction, le transport et l’industrie mécanique.

     

    Durant le premier semestre 2016 les flux d’IDE captés par l’Afrique ont avoisiné les 29 milliards de dollars en hausse de 25% par rapport à la même période de l’année passée.

     

    Les IDE dans le monde devraient baisser de 10 à 15%

     

    Par ailleurs, l’Organisation onusienne note que les flux dans le monde devraient enregistrer une baisse de 10 à 15% à près de 1,6 trillion de dollars.


    Le recul prévu en 2016 qui traduit la fragilité de l’économie mondiale sera suivi par un redressement en 2017 et 2018.

     

    Les flux d’IDE devraient progresser à 1,8 trillion de dollars mais ils resteront inférieurs à leur pic d’avant la crise, prévoit cette enquête. "Cette baisse d’IDE est inquiétante, parce que l’économie mondiale a besoin des investissements en urgence pour la reprise", a déclaré le secrétaire générale de la Cnuced, Mukhisa Kituyi.

     

    Le dernier rapport de la Cnuced publié en juin dernier a fait état d’une hausse importante des flux d’IDE dans le monde en 2015 qui ont atteint 1,76 trillion de dollars, un plus haut jamais enregistré depuis la crise financière. Pour 2016, la Chine, l'Inde et les Etats-Unis resteront les trois principaux pays récepteurs d’investissements étrangers, alors que Hong Kong (Chine) et Singapour devraient sortir du classement top 14 des meilleures destinations pour l’investissement étranger.

     

    Huit pays en développement, essentiellement de l’Asie et de l’Amérique Latine, figure dans ce classement, confirmant les bonnes perspectives de croissance pour ces deux régions à long terme.

     

    La reprise des IDE dans les pays développés risque de s’arrêter en 2016. La Cnuced prévoit déjà une baisse de 11% des flux à près de 880 milliards de dollars.

     

    Congrès mondial de l’énergie du 9 au 13 octobre à Istanbul : dans le sillage d’Alger

     

    Source : El Moudjahid

     

    Le 23e Congrès mondial de l’énergie se tiendra du 9 au 13 octobre à Istanbul (Turquie) avec la participation du ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, a indiqué


     


     

    hier un communiqué du ministère. Une délégation composée de cadres du ministère de l’Energie ainsi que des PDG de Sonatrach et de Sonelgaz, respectivement Amine Mazouzi et Mustapha Guitouni, accompagnera M. Boutarfa à ce Congrès organisé sur le thème « adopter les nouvelles frontières ».

     

    Durant les travaux de ce Congrès, le ministre interviendra lors d’une session consacrée aux hydrocarbures ainsi qu’à une table ronde ministérielle sur le « Trilemme de l’énergie », précise le communiqué. A travers ce Trilemme énergétique, il s’agira pour les participants de voir comment produire, de façon sûre et stable, une énergie peu chère et accessible à tous et avec un impact environnemental faible.

     

    Lors de son séjour à Istanbul, M. Boutarfa aura également des rencontres avec des ministres chargés de l’énergie ainsi que des responsables de compagnies énergétiques. La 23e édition du Congrès mondial de l’énergie « permettra un dialogue entre les ministres de l’Energie et les leaders du monde des affaires, des finances et des universités des quatre coins du monde qui vont débattre, lors des sessions plénières et tables rondes, des différentes options de système pour une fourniture durable d’énergie au niveau national, régional et mondial », note le ministère. Ce Congrès, qui constitue l’événement international phare du Conseil mondial de l’énergie, est le premier forum multi-énergétique mondial ayant pour objectif de mieux faire comprendre aux participants les enjeux et les solutions énergétiques dans une perspective mondiale.

     

    A souligner qu’en marge de ce Congrès, une réunion informelle entre l’Opep et la Russie pourrait se tenir afin de tenter de trouver un accord entre les producteurs Opep et non-Opep de nature à stabiliser les marchés de


    brut, a indiqué M. Boutarfa dans une interview à une chaîne de télévision nationale.

     

    La Russie, deuxième producteur mondial de pétrole, « est disposée à coopérer avec les pays Opep s’ils s’entendent entre eux », a-t-il dit. Une réunion extraordinaire de l’Opep, tenue fin septembre à Alger, a décidé de réduire la production globale de l’Organisation à une fourchette comprise entre 32,5 et 33 millions de barils par jour. Depuis cette réunion de l’Opep à Alger, les cours du Brent enregistrent des hausses successives en atteignant vendredi dernier à Londres 51,93 dollars.

     

    Entretiens entre la Russie et des ministres de l’Opep

     

    Le ministre russe de l’Energie, Alexandre Novak, a indiqué vendredi dernier qu’une série de réunions bilatérales avec des ministres de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (Opep) aura lieu à Istanbul en Turquie, en marge du Congrès mondial de l’Energie.

     

    «      Il a été convenu au préalable de tenir des consultations avec les pays présents à Istanbul. Nous allons tenir des entretiens bilatéraux avec les ministres de l’Opep pour discuter des actions communes à entreprendre. Il s’agit-là d’un pas supplémentaire important vers la réalisation de notre arrangement (ndlr : Accord d’Alger) à savoir la limitation de la production », a souligné le ministre russe à la presse.

     

    «     Nous allons rencontrer également le secrétaire général de l’Opep, Mohamed Barkindo. Toutes les questions essentielles seront évoquées durant nos entretiens, notamment les dernières décisions » a déclaré M. Novak.

     

    Le 28 septembre dernier, lors de la rencontre d’Alger tenue en marge du 15e Forum international de


    l’Energie, les pays de l’OPEP se sont accordés à réduire leur production de 700.000 barils par jour, soit à un niveau de 32,5 à 33 millions de barils. L’Organisation devra, toutefois, dans la prochaine étape, préciser le volume de production pour chaque pays membre.

     

    Ce sujet sera traité le 30 novembre à Vienne lors de la réunion ordinaire de l’Opep. L’Opep, avec d’autres pays exportateurs de pétrole, cherche à stabiliser un marché du brut qui a connu de fortes perturbations ces deux dernières années marqué notamment par un déséquilibre entre l’offre et la demande et une chute drastique du cours du baril.

     

    Importations de lait : Baisse de plus de 27%

     

    Source : El Moudjahid

     

    La facture d’importation de lait (y compris matières premières) a reculé à 557,58 millions de dollars (usd) durant les huit premiers mois de 2016, contre 770,3 millions usd à la même période de 2015, soit une baisse de 27,61%, a appris l’APS auprès des Douanes. Les quantités importées (lait en poudre, crèmes de lait et matières grasses laitières utilisées comme intrants) ont reculé pour s’établir à 236.931 tonnes (T) contre 258.913 T, soit une réduction de 8,5% entre les deux périodes de comparaison, indiquent les chiffres du Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (Cnis). Outre la baisse des quantités importées, la facture a surtout reculé en raison de la chute des prix mondiaux de cette denrée alimentaire. En effet, la moyenne des prix à l’importation par l’Algérie des poudres de lait sur les 5 premiers mois de 2016 s’est établie à 2.425 usd/tonne contre 2.962 usd/tonne sur la même période de 2015, soit une baisse 18,1%. Afin de réduire les importations de ce produit et de promouvoir la filière lait, de nouvelles mesures avaient été décidées par le gouvernement en faveur des éleveurs et des


     


     

    opérateurs de ce secteur en augmentant la subvention du lait cru et en encourageant l’investissement, avec l’objectif de baisser les importations de la poudre de lait de 50% à l’horizon 2019. Le gouvernement a ainsi décidé que le prix de référence du litre de lait cru de vache soit fixé à 50 DA (contre 46 DA auparavant), se répartissant entre 36 DA le prix de cession du lait cru aux laiteries et 14 DA de subvention de l’Etat, contre, respectivement, 34 DA et 12 DA auparavant. En réponse à la préoccupation des éleveurs relative à l’accès à l’aliment de bétail et à la régulation du marché de ce produit, il a été décidé d’approvisionner directement les éleveurs en matière de son (résidu de mouture de blé). D’autres mesures de facilitation à moyen terme ont été prises par le gouvernement afin d’asseoir une stratégie de relance de la filière lait. Il s’agit notamment de l’accès des professionnels de la filière lait au foncier agricole pour leur permettre d’investir en amont de cette filière et concourir au développement des grandes cultures (céréales et fourrages). Les pouvoirs publics ambitionnent, dans ce cadre, de promouvoir la création de fermes modernes intégrées pour l’élevage bovin laitier et la production de céréales et de fourrages dans le cadre de contrats-programmes. Il s’agit aussi d’encourager l’utilisation du crédit de campagne « R’fig » pour investir dans la production des fourrages, tandis que les coopératives des éleveurs seront incitées à recourir à l’exploitation des périmètres irrigués, notamment dans les Hauts Plateaux et le Sud.

     

    Le chef du gouvernement tunisien aujourd’hui à Alger

     

    Source : El Moudjahid

     

    Le développement transfrontalier et la situation sécuritaire seront les principales questions à l’ordre du jour de la première visite de travail en Algérie


    qu’effectuera, aujourd’hui, le chef du gouvernement tunisien à la tête d’une délégation. Youssef Chahed et son gouvernement, entré en fonction au mois d’aout dernier, portent sur leurs épaules la lourde tâche de remettre le pays sur les rails.

     

    Production du vinaigre : Plusieurs infractions constatées

     

    Source : El Moudjahid

     

    Plusieurs infractions ont été constatées dans la production nationale du vinaigre telles la tromperie sur la nature du produit et la fraude sur sa composition, a appris l’APS auprès d’un responsable de la Direction du contrôle économique et de la répression des fraudes du ministère du Commerce. Ce constat est basé sur une enquête de vérification de la conformité du vinaigre menée cette année à travers près de 700 interventions opérées à tous les stades de la mise à la consommation du vinaigre et des condiments acidifiants pour assaisonnement (produits à base d’une dilution de l’acide acétique chimique dans l’eau potable) . Les résultats des analyses effectuées ont relevé la non-conformité de 44% d’échantillons de vinaigre examiné, soit 62 sur 140 échantillons, et la non-conformité de 56% d’échantillons de condiments acidifiants analysés (31 sur 55 échantillons). Ces opérations se sont soldées par l’établissement de 58 procès-verbaux de poursuites judiciaires à l’encontre des contrevenants et la saisie d’une quantité de 23.701 litres de vinaigre d’une valeur de 231.392 DA. Les principales infractions relevées sont liées particulièrement à la tromperie sur la nature du produit, qui consiste en l’utilisation de la dénomination « vinaigre » pour un produit fabriqué à base d’acide acétique chimique dilué. Il s’agit aussi de la fraude sur la composition du vinaigre dont la teneur en acide acétique chimique est inférieure à 50 grammes/litre, et


    la fraude dans la composition du condiment dont la teneur en acide acétique chimique est inférieure à ce qui est mentionné sur l’étiquetage. En outre, il a été constaté la propagation du produit dénommé « condiment acidifiant pour assaisonnement » sur le marché national, un produit méconnu par la majeure partie des consommateurs qui considèrent ce produit comme étant du vinaigre du fait que son mode de présentation se confond avec celui du vinaigre (forme de la bouteille, couleur du liquide...). Cette pratique, souligne la même source, « crée une confusion dans l’esprit du consommateur. »

     

    Utilisation abusive de l’additif alimentaire E260

     

    L’enquête note aussi que l’acide acétique chimique du produit dénommé « condiment acidifiant pour assaisonnement » est un additif alimentaire « E260 » et que, par conséquent, ne doit en aucun cas être utilisé comme ingrédient principal d’une denrée alimentaire, et ce, conformément à la réglementation en vigueur. Cette enquête a été lancée suite aux multiples requêtes parvenues au ministère du Commerce faisant état de la commercialisation d’un produit présenté comme du vinaigre mais qui est fabriqué à base d’acide acétique chimique dilué dans de l’eau potable. Ce qui est contraire aux conditions de mise à la consommation des vinaigres. Pourtant, le Centre algérien du contrôle de la qualité et d’emballage (Cacqe) définit le vinaigre comme étant un liquide préparé à partir d’une matière contenant de l’amidon ou des sucres (raisin, pomme ou blé). Ces matières, explique -t-il, subissent une double fermentation : alcoolique où les sucres sont transformés en alcool, et la fermentation acétique où tout l’alcool est transformé en acide acétique naturel qui est le composant essentiel du vinaigre. « Contrairement à ce que l’on peut croire, le degré indiqué sur chaque bouteille de vinaigre ne mesure pas la proportion


     


     

    d’alcool contenu dans ce breuvage mais le taux d’acidité dudit vinaigre. La mention 0% d’alcool qu’on trouve parfois sur les emballages ne veut donc rien dire », relève le même responsable. Selon le Cacqe, l’ajout d’acide acétique de synthèse dans le vinaigre est interdit par la réglementation. L’utilisation exclusive d’acide acétique de synthèse ne peut faire l’objet de la dénomination « vinaigre » mais de la dénomination « Condiment alimentaire ou acidifiant pour assaisonnement » qui n’a rien à voir avec le vinaigre.

     

    Appel à introduire les techniques innovantes afin de booster les exportations agricoles

     

    Source : APS

     

    La géothermie, l'irrigation par injection, l'intensification de la production sont autant de techniques innovantes dont l'Algérie peut tirer profit pour augmenter sa production agricole et se placer sur les marchés extérieurs, ont estimé mercredi des experts qui mettent en avant l'énorme potentiel naturel du pays.

     

    Outre les conditions agro-climatiques, l'Algérie recèle des potentialités naturelles qui peuvent être exploitées de façon rationnelle en recourant aux technologies innovantes, s'accordent à dire ces spécialistes qui s'exprimaient en marge du 16ème salon international de l'élevage et de l'agro-équipement (Sipsa-Sima).

     

    La géothermie est l'une des techniques innovantes qui est recommandée par certains experts pour développer l'agriculture saharienne notamment les cultures maraîchères. "Cela nous permet d'obtenir des productions de primeurs dont plusieurs marchés extérieurs en sont très demandeurs", a affirmé à l'APS, Mokrane Nouad, expert à la Fondation Filaha Innov.


    D'après lui, le recours à cette technologie "est plus que bénéfique pour l'économie agricole à l'heure où le pays n'exporte que l'équivalent de 0,2% de son potentiel en fruits et légumes".

     

    Cette technique est possible vu que l'Algérie possède 80% des réserves d'eau de la nappe albienne qu'elle partage avec la Tunisie et la Libye. Ce seau stockée à des milliers de mètres de profondeur a une température dépassant les 70°C.

     

    En effet, cette eau chaude a un double intérêt. L'énergie qu'elle dégage permet durant les périodes froides de chauffer la serre afin de réduire l'écart de température existant entre le jour et la nuit dans les régions sahariennes.

     

    Il s'agit d'utiliser les calories de l'eau pour obtenir des températures optimales pour le produit tel que la tomate et de récupérer l'eau afin de la stocker pour ensuite l'utiliser dans l'irrigation, explique Khaled Ayadi, Pdg d'une société tunisienne de production de maraîchers avec de la géothermie.

     

    "Cette technique nous permet de produire dans des périodes durant lesquelles d'autres pays ne peuvent pas produire. Nous ne pouvons pas être aussi compétitifs qu'on peut l'être dans cette zone géothermique", a-t-il dit.

     

    Cet opérateur est actuellement en discussion avec un investisseur algérien pour réaliser un projet de production de maraîcher à El Oued.

     

    "Nous avons un savoir-faire que nous voulons exploiter en Algérie et produire grâce à une ressource naturelle écologique et gratuite", a ajouté cet opérateur qui


    exporte depuis une vingtaine d'année dans plusieurs pays dans le monde.

     

    Le Salon de l'élevage et de l'agroéquipement Sipsa-Sima avait ouvert ses portes mardi au Palais des expositions avec la participation de près de 600 exposants représentants 25 pays dont les Etats-Unis, pays invité d'honneur.

     

    Il s'agit de la 16ème édition de Sipsa qui s'est associé cette année avec le Salon mondial des fournisseurs de l'agriculture et de l'élevage pour créer un nouveau salon Sipsa-Sima Algérie dédié à l'élevage et à l'agroéquipement en Afrique. Cette manifestation économique prend fin vendredi.

     

    5e édition de la Compétition annuelle des jeunes entrepreneurs

     

    Source : El Moudjahid

     

    Pour récompenser les meilleurs projets d’entreprise, INJAZ El-Djazaïr a organisé, jeudi dernier à l’hôtel El-Aurassi, la cérémonie de remise de prix aux lauréats de la 5e compétition des Jeunes entrepreneurs de l’année 2016.

     

    Organisée sous le haut patronage du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, cette nouvelle édition a vu la participation de plus de 1.000 étudiants, représentant pas moins de 17 grandes écoles et universités algériennes (informatique, commerce, architecture, polytechnique, électronique, sciences, etc.).

     

    Les participants ont bénéficié d’un accompagnement d’une cinquantaine de cadres bénévoles du secteur privé leur permettant de mener à bien leurs projets,


     


     

    stimuler leur esprit entrepreneurial et leur faire découvrir le monde de l’entreprise. Lors de la demi-finale, 20 équipes ont présenté et exposé leur projet d’entreprise, ainsi que leur rapport de fin d’activité devant un jury de professionnels qui a examiné et évalué les rapports de gestion préparés par les candidats. Ces derniers ont répondu aux questions du jury sur les différents aspects en rapport avec leurs projets et produits.

     

    Sponsorisée par l’opérateur téléphonique, leader des technologies de la communication, Ooredoo, la cérémonie a été caractérisée par la présence de nombreux officiels et personnalités du monde de l’entreprise et de l’enseignement supérieur, ainsi que des cadres de l’opérateur et représentants des médias. Prenant la parole, lors de la soirée, le directeur des ressources humaines d’Ooredoo, qui a lu le message destiné aux lauréats du directeur général d’Ooredoo, Hendrik Kasteel, a souligné : «À travers notre accompagnement de cette 5e compétition annuelle des jeunes entrepreneurs, Ooredoo réitère son engagement dans le développement de l’esprit entrepreneurial et l’encouragement de l’émergence des jeunes talents algériens.» Le nouveau patron de l’opérateur téléphonique a indiqué qu’«à l’instar de nos programmes, la compétition de INJAZ El-Djazaïr vise à aider les jeunes Algériens à accomplir leurs projets ambitieux et concrétiser leurs rêves, et Ooredoo y contribue à travers son expérience internationale et son savoir-faire technologique». «Ooredoo poursuivra ses initiatives portant sur la promotion des compétences locales et pour le renforcement de l’écosystème digital national», dit-il.

     

    Pour sa part, Sofiane Chaïb, président du conseil d'administration de INJAZ El-Djazaïr, a mis l’accent sur l’intelligence et la patience des étudiants algériens pour les programmes de INJAZ, en soulignant que ces


    derniers sont revenus pour l'édition 2016 avec plus d'innovation, de créativité et d'idées nouvelles.

     

    «Nous nous sommes efforcés de donner le meilleur de nous-mêmes, en tant que secteur privé algérien, en collaboration avec le secteur public, en l'occurrence le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, afin d’offrir à tous ces jeunes le meilleur accompagnement possible pour concrétiser leurs objectifs entrepreneuriaux», explique le président de Injaz El- Djazaïr, filiale de INJAZ Al Arab. Au sujet de la compétition, 10 entreprises ont été qualifiées pour la finale nationale. Lors de cette cérémonie, INJAZ El-Djazaïr a dévoilé les meilleurs projets d’entreprise de la 5e édition de la compétition, dans 4 catégories. Le prix de la «Meilleure Entreprise» a été décerné à GROW, le prix du «Meilleur Impact Sociétal» pour PARAMED, le prix du «Meilleur Produit» de l’année a été raflé par IKTASHIF et le prix du «Coup de cœur de INJAZ El-Djazaïr Alumni» a été décroché par GENIUS BEES.

     

    Par ailleurs, l’équipe lauréate du prix de la meilleure entreprise représentera l’Algérie à la compétition régionale qui aura lieu les 21 et 23 novembre 2016 au Bahreïn, et qui verra la participation d’entreprises venues de 15 pays de la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord.

     

    Des Institutions internationales rassurées sur l’Algérie

     

    Source : L’Econews

     

    Au moment où les indicateurs macroéconomiques suscitent des inquiétudes au sein de l’opinion publique et de la classe politique, les performances enregistrées par l’Algérie en termes de développement semblent être appréciées par les institutions internationales.


    C’est le cas de la Banque Africaine de développement (BAD) qui, dans un récent rapport sur les objectifs du millénaire pour le développement OMD-ODD 2016 intitulé « vers une approche intégrée et cohérente du développement durable en Afrique », adopte une vision plutôt positive vis-à-vis de la situation de l’Algérie, voire souligne une « exception algérienne à l’échelle du continent africain ».

     

    Dans son rapport, la BAD relèvera ainsi que plus de 3,4 millions d’emplois ont été créés entre 2001 et 2015 et le rythme de création d’emplois qui est de 3,6 %/an a progressivement réduit le chômage, passant de 27,3 % à 11,2 % au cours de la même période.

     

    « Le gouvernement algérien met en œuvre plusieurs programmes de soutien à l’emploi en plus des interventions d’intégration professionnelle qui ont été lancées ces dernières années et qui ont déjà contribué à réduire considérablement la pauvreté », soulignent les experts de l’institution financière continentale, mettant en exergue qu’en Algérie, l’objectif de réduction de la pauvreté s’appuie sur des approches holistiques et intégrées dans plusieurs secteurs pour lutter contre la pauvreté en tenant compte de son caractère multidimensionnel.

     

    Dans le détail, les rédacteurs du document que la BAD vient de rendre public cette semaine estiment que les réformes de ces dernières années en Algérie ont donné plus de résultats positifs dans el secteur de l’Agriculture et l’amélioration de la politique de sécurité alimentaire dans le pays.

     

    « Dans le domaine de l’agriculture, des efforts ont été fournis pour améliorer les conditions de vie des populations rurales tout en réduisant les inégalités


     


    entre les villes et les campagnes au cours de la même période. Les programmes mis en œuvre ont non seulement visé directement la production agricole, mais ont également facilité l’accès au marché et la création de la valeur ajoutée à travers le développement des infrastructures, notamment le réseau routier et l’accès à l’énergie », est-il mentionné à cet égard.

     

    Dans son ensemble, la stratégie de l’Algérie reflète suffisamment l’efficacité des « solutions intégrées aux problèmes de développement, conformément à l’appel contenu dans le Programme de développement durable

    à    l’horizon 2030 qui associe l’atteinte des objectifs ultimes de réduction de la pauvreté et des inégalités à des programmes de création d’emplois et de croissance économique, au développement des infrastructures et

     

    à  l’accès à l’électricité », relève-t-on dans le rapport de la BAD qui conclut que « l’Algérie a atteint sa cible de réduction de la pauvreté longtemps avant 2015 et ses efforts ont fait l’objet d’une reconnaissance internationale à travers l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en 2013 et 2015. »

     

    Le marché de l’Afrique Sub-saharienne visé par SAIDALYA

     

    Source : L’Econews

     

    5000 visiteurs sont attendus à Constantine du 27 au 29 octobre qui abritera la première édition du salon de la Pharmacie, de la Parapharmacie, de la Santé et du Bien-être SAIDALYA organisé par l’agence MAACOM.

     

    Un rendez-vous dédié pas uniquement aux professionnels algériens de la santé mais également à une vingtaine de décideurs sub-sahariens qui participeront aux côtés d’une centaine d’exposants


    nationaux et étrangers. L’objectif visé par un tel événement est de « booster les ventes des produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques, signer des protocoles d’accords pour l’export, s’approvisionner en médicaments, en produits parapharmaceutiques ou en dispositifs médicaux», selon le chargé de communication de l’agence Nadir Delimi qui précise que ce salon constituera « un espace d’échanges privilégié qui sera mis à la disposition des professionnels ». Notons que la consommation moyenne tous produits et services de la santé confondus connait une croissance de plus de 9% par an en Algérie, d’où l’importance de cet événement qui pourra donner naissance à des plateformes de partenariat susceptible de déboucher sur des projets de création d’unités industrielles.

     

    Des échanges d’expertises avec des professionnels nationaux et africains sont envisagés car il s’agira d’une rencontre grandiose dédiée au médicament, sa distribution, les soins sanitaires, le bien-être et toute une série de services annexes. Le marché subsaharien est très important pour la production pharmaceutique algérienne en plein essor et qui doit profiter du facteur proximité pour ouvrir de nouveaux horizons d’exportations pour ces produits.

     

    Les organisateurs qui tablent sur une présence record de professionnels de la santé, ont invité d’imminents partenaires et plusieurs experts dans les domaines de la communication, du marketing et de la formation.

     

    L’Algérie a importés pour 19 millions $ de plantes

     

    Source : El Moudjahid

     

    Malgré son énorme potentiel en matière de tous types de plantes aromatiques et médicinales et à parfums


    (PAMP), l’Algérie a importé en 2015 une valeur supérieure à 19 millions de dollars en plantes.

     

    Le marché mondial des importations de PAMP et à parfum en vrac a atteint 666 mille tonnes pour une valeur de 3,1 milliards de dollars en 2015. L’Algérie est classée 74ème importateur au niveau mondial. Concernant, le marché mondial des importations des huiles essentielles, il a atteint près de 4,5 milliards de dollars en 2015, l’Algérie en est le 44ème importateur. Le cumul de la valeur de ces deux catégories de produits, totalise un marché mondial d’une valeur de 7,6 milliards de dollars.

     

    Selon les statistiques de l’Agence de promotion des exportations, la Chine est le principal pays exportateur si l’on additionne Hong Kong, avec 1, 163 milliards de dollars contre 237 millions de dollars pour l’Inde pour l’an 2015. Les voisins de l’Afrique du Nord à savoir l’Egypte est classée 8ème exportateur et le Maroc classé pour sa part 15ème.

     

    La filière des plantes aromatiques et médicinales revêt une importance particulière pour l’économie algérienne en termes d’emploi, de valeur ajoutée et de possibilité d’exportation. Pour ce faire, l’Algérie devrait s’engager dans la voie de la normalisation et de la certification et se doter d’un marché structuré dans ce domaine. En plus des questions sanitaires et environnementales pour l’exportation dans cette filière, le principal enjeu est la capacité à assurer des livraisons régulières de plantes aromatiques et médicinales de qualité constante et à des prix compétitifs.

     

    COMMERCE


     


    Ooredoo lance la 4G à Tizi-Ouzou, Tlemcen et Béchar au même prix que la 3G

     

    Source : Maghreb Emergent

     

    Après Mobilis et Djezzy, l’opérateur de téléphonie mobile Ooredoo lance les services de la téléphonie mobile de quatrième génération (4G) en Algérie.

     

    Ooredoo a annoncé ce samedi le lancement commercial de ses services 4G dans les wilayas de Tlemcen, Tizi Ouzou et Béchar. Dans un communiqué, l’opérateur de téléphonie mobile qui a reçu la notification officielle de l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT) précise que les abonnés de Ooredoo dans ces trois wilayas pourront accéder à la 4G « tout simplement en l’activant, dans une boutique Ooredoo ou dans un point de vente agréé, sans frais additionnels et au même prix que la 3G et tout en gardant le même numéro de téléphone ».

     

    L’opérateur annonce également qu’au-delà de c es trois premières wilayas obligatoires, « Ooredoo couvrira une vingtaine d’autres wilayas dans les mois à venir notamment Alger, Oran, Sétif et Constantine ». « Ooredoo s’engage à poursuivre son œuvre de modernisation et de développement du secteur algérien des télécommunications en droite ligne avec la politique des pouvoirs publics et mobilisera tous les moyens nécessaires pour faire de la 4G un autre grand succès », a déclaré Hendrik Kasteel , le nouveau Directeur Général de l’entreprise cité dans le communiqué.

     

    Ooredoo avait effectué avec succès les tests de téléphonie mobile 4G à Tlemcen le 11 juillet dernier. Les démonstrations ont été réalisées notamment pour le très haut débit mobile et la vitesse de téléchargement


    d’applications depuis le portail de Ooredoo Ostore et sur différents terminaux mobiles (téléphone mobile et ordinateur portable).

     

    « La 4G ouvre la voie à des améliorations considérables en termes de vitesse de téléchargement, de TV sur mobile, de streaming ou d’appels voix en qualité HD », note le communiqué qui précise que des pans entiers de l’économie vont également bénéficier de la 4G grâce aux nouveaux usages mobiles qu’offre cette technologie aux utilisateurs à l’instar du m-commerce, du m-payement, du m-banking, du m-santé, du m-education etc.

     

    Le taux de couverture du réseau 4G de Mobilis a atteint les 15 %

     

    Source : Transaction d’Algérie

     

    Le taux de couverture par le réseau 4G de Mobilis a atteint les 15 % dans la wilaya d’Oran, une semaine après le lancement officielle de cette technologie, a-t-on appris jeudi du DG de l’opérateur historique, Mohamed Habib.

     

    Ce taux est appelé à atteindre les 40 % avant la fin de l’année en cours, a précisé ce responsable, en marge d'une visite de travail de la ministre de la Poste et des TIC à Oran. Cette technologie a été lancée, samedi dernier, dans trois wilayas, à savoir Alger, Oran et Ouargla. L’opérateur historique a mis sur le marché un pack 4G avec des smartphones "made in Algéria" avec un prix compétitif, a annoncé son premier responsable. Mohamed Habib a indiqué qu’actuellement le taux de couverture par la 4G est de 25 % pour Alger et de 15 % pour Ouargla. S’agissant de la couverture à l’échelle nationale, il a indiqué que des équipements ont été installés à Sidi Bel-Abbes pour couvrir la région Ouest du


    pays, à Biskra et El Oued pour le Sud, à Constantine et Annaba pour l’Est et enfin à Blida, Tizi Ouzou, Tipaza et Bordj Bou Arreridj pour couvrir le Centre du pays. Le même responsable a annoncé que Mobilis compte se rapprocher des universités du pays dans le but de développer des applications et enrichir les contenus algériens. "Lancer la 4G c’est bien, mais il est plus important de développer un contenu web national", a-t-il estimé.

     

    TRANSACTIONS & CONTRATS

    Des puces électroniques et imprimantes 3D fabriquées en Algérie

     

    Source : Liberté

     

    Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a révélé, hier, lors de la conférence nationale des universités, le début de la production par des chercheurs algériens du CDTA d’Oran, des premières puces électroniques et de diapositifs électroniques. Il a, en outre, fait état de la signature d’une convention en matière de nanoélectronique avec l’une des grandes entreprises mondiales dans ce domaine, afin de permettre aux étudiants de créer leurs propres entreprises spécialisées dans la conception des “circuits intégrés”, et, ainsi, créer le premier noyau de la “Silicon Valley” en Algérie. Dans le même sillage, il sera procédé, à partir du 1er novembre, à la dotation du marché algérien et des universités en cellules voltaïques mises au point par la base technologique d’El-Harrach. Aussi, le ministre a révélé la production par l’École polytechnique d’Oran de 100 imprimantes 3D et d’une autre 3D en couleur. De conception et de fabrication à 100% algérienne, cette imprimante dispose de multiples applications, médicales (orthopédie) et industrielles (pièces de rechange). Enfin, une base de données de normes


     


     

    internationales, à l’instar de “Science Direct” de l’éditeur Elsevier, est sur le point d’être mise en place à Batna, a indiqué Tahar Hadjar.

     

    REGIONS

    Béjaïa : Arrière- port, de nouvelles voies d’accès seront réalisées

     

    Source : El Watan

     

    Une étude sera lancée prochainement pour dégager trois voies supplémentaires au niveau de la zone de l’arrière-port et qui sera réalisée grâce à un montage financier, a déclaré le wali lors de sa visite d’inspection au niveau de ce site.

     

    Cela va permettre de décongestionner cet endroit, qui est pratiquement une zone industrielle vu le nombre d’entreprises installées sur place. La première voie mènera du boulevard Soummam vers Cevital, l’autre, qui sera en parallèle, viendra du même boulevard mais passera du côté de l’oued Soummam, alors qu’une troisième voie d’issue est prévue à l’intérieur de la zone. Le directeur de l’urbanisme est chargé de prévoir, dans le cadre de cette étude, un plan de circulation, qui sera rattaché aux plans de la ville bien évidement, et d’aménager l’entrée du port, qui sera meilleure à l’actuelle.

     

    Les travaux d’aménagement des voies, trottoirs ainsi que des carrefours lancés après treize ans de leur inscription (2003) au niveau de cette zone de l’arrière-port sont en voie d’achèvement, grâce à un montage financier total de 200 millions de dinars, qui associe, outre l’administration, les entreprises Cevital (35%), EPB (40%), Sonatrach (10%) et Naftal (10%). Sur place, le wali a insisté auprès du responsable de l’entreprise afin


    de travailler pendant la nuit et achever au plus vite ces travaux.

     

    Le wali a également inspecté le chantier d’aménagement et revêtement de la route principale de Taghzouit. L’entreprise chargée des travaux a été rappelée à l’ordre pour diminuer le délai de réalisation, fixé auparavant à 12 mois au moment où le président de l’Apc a été instruit de régler les problèmes d’oppositions rencontrés par l’entreprise, en organisant une séance de travail avec les concernés et assurer un suivi quotidien du chantier.

     

    Béjaïa : Recul des projets financés

     

    Source : El Watan

     

    Un bilan comparatif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (Ansej), représentant l’activité des sept premiers mois de 2015 et de 2016, fait état d’une chute vertigineuse des projets financés dans la wilaya de Béjaïa.

     

    Ainsi, le nombre de ces derniers, qui était de 1105 durant l’année 2015, était de 651 durant les sept premiers mois de la même année et de 445 durant la même période de 2016, induisant une baise de l’ordre de -32%.

     

    Le nombre de dossiers déposés auprès des banques est passé, quant à lui, selon le même bilan, de 806 à 162, soit -80%, alors que le nombre d’accords bancaires a connu une baisse de 73%, passant de 911 à 250. Une baisse qui a, bien entendu, impacté l’emploi, lequel est passé de 1523 à 926 postes crées, soit -39%, montre également le bilan.

     

    Cette baisse l’Ansej se l’explique «par les nouvelles orientations du dispositif édictées par l’Agence, en


    termes d’activités à financer, de filières ou de secteurs d’activité à prioriser et du privilège accordé aux jeunes diplômés à travers un accompagnement particulier».

     

    Afin de pouvoir bénéficier du soutien de l’Etat au financement, les projets doivent, en effet, porter principalement sur des «activités créatrices de richesse et d’emploi» et la diversification de celles allant «dans le sens des priorités retenues par le programme gouvernemental en matières de développement des filières industrie, environnement, agriculture, TIC, tourisme etc.» Cette orientation doit contribuer également à «la création de projets innovants et de qualité à forte valeur ajoutée (TIC et start-up) à travers un accompagnement réservé aux diplômés et aux jeunes issus de l’émigration», et à «réguler certaines activités».

     

    Le même bilan montre, en outre, que le nombre de projets financés dans la wilaya, de la création du dispositif en 2011 jusqu’au 31 juillet 2016, est de 18 206, se répartissant par secteurs d’activités comme suit : agriculture et pêche (1310), BTPH (2980), industrie et maintenance (1776), profession libérale (518), Services (9483).

     

    Sur l’ensemble des projets financés, dont 559 relèvent du domaine des TIC, seul 1614, soit 9%, l’ont été au profit des femmes. Globalement, de 2011 à 2015, l’Etat a financé 56% des projets portés dans le cadre de l’Ansej, indique le bilan, ajoutant qu’un pic est observé en 2012, qui s’explique par la modification des conditions et le niveau d’aide aux jeunes promoteurs prises lors du conseil interministériel du 22 février 2011.

     

    En termes d’emploi, 43 553 postes ont été crées grâce à ces projets, indique le bilan. Quant au taux de recouvrement, jusqu’au 30 juin 2016 à Béjaïa, il était de


     


    66%, avec 1 796 024 183 échéances tombées et 1 180              du même plan d'ouverture de pistes agricoles, a-t-on

    107 438 échéances honorées.                                                            appris auprès des services de la même direction.


    affichant ainsi une baisse de 8,9% en comparaison avec son niveau de l’année dernière.


     

    Kadiria : Plus de 22 km de pistes agricoles en voie d’aménagement

     

    Source : Liberté

     

    La daïra de Kadiria, composée des trois communes de Kadiria, Aomar et Djebahia, vient de bénéficier d'un programme d'ouverture de 22,5 km de pistes dans le cadre du Projet d'emploi rural (PER 2).

     

    Ce programme inclut principalement le revêtement de la chaussée de piste à tout-venant de carrière (TVC), avec une couche de 15 cm compactée. Dans le détail et selon les responsables de la Conservation des forêts de Bouira, cette opération comprend la réhabilitation ou l'ouverture de sept pistes agricoles, reliant les différents hameaux des trois communes aux terrains cultivables.

     

    Il est vrai que dans l’optique et l’espoir de se sortir de la spirale infernale du chômage, beaucoup de jeunes chômeurs ont créé leurs propres entreprises agricoles. Ces dernières ont connu un franc succès, notamment grâce à l’esprit entrepreneurial des jeunes de la région. C’est dans le souci de les encourager que cette opération a été lancée.

     

    De plus, les diverses localités de cette daïra offrent d’énormes opportunités en matière d'investissement, ce qui générera sans doute la création de plusieurs postes d'emploi dans cette région minée par le chômage. La durée des travaux des nouvelles pistes variera entre 2 à 4 mois, pour un coût total de 36 millions de dinars. Enfin, il est à noter que d'autres communes, à l'instar de Souk El Khmis, El Mokrani, Lakhdaria et Maâla vont bénéficier où bénéficient déjà


    DIVERS

    Marché mondial des céréales : Vers une baisse des prix record en 2017

     

    Source : El Watan

     

    Les perspectives favorables en matière de production mondiale de céréales devraient faire baisser leur prix à un niveau record jamais atteint depuis six ans, a indiqué l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dans un communiqué publié jeudi dernier sur son site.

     

    En effet, la production mondiale de céréales devrait atteindre cette année quelque 2,569 milliards de tonnes, soit une hausse de 1,5% par rapport à l’année précédente. La valeur des importations de produits alimentaires devrait baisser cette année de quelque 11% à 1,168 milliard de dollars.

     

    S’agissant du blé, la FAO a revu ses prévisions à la hausse et table sur une production mondiale devant atteindre 742,4 millions de tonnes, aidée par des augmentations significatives en Inde, aux Etats-Unis et en Fédération de Russie, pays appelés à remplacer l’Union européenne en tant que plus grand exportateur de céréales. Cependant, selon la FAO, l’utilisation totale de blé ne devrait atteindre que 730,5 millions de tonnes. L’Organisation onusienne estime que cette situation «contribue à maintenir les stocks abondants et les prix relativement faibles».

     

    Déjà, depuis le début de l’année 2016, les prix à terme du blé et du maïs ont baissé de plus de 16%. Depuis le mois précédent, les prix des céréales ont chuté de 1,9%,


    C’est la raison pour laquelle, l’Algérie a multiplié, depuis quelques mois, ses sorties sur le marché international pour des commandes de blé, la dernière étant celle datant de septembre dernier.

     

    Selon l’agence de presse britannique Reuters, qui citait des traders européens, l’OAIC a lancé un appel d’offres pour l’achat de 700 000 tonnes de blé livrables en octobre et novembre, soit 560 000 tonnes de plus que ce qui était mentionné dans l’appel d’offres qui devait expirer fin septembre. Le prix de la tonne de blé étant estimé à environ 197 dollars, l’OAIC déboursera environ 137,9 millions de dollars pour les 700 000 tonnes. Traditionnellement, l’OAIC renforce ses achats de céréales, notamment en période de faible production locale, afin de consolider ses stocks et de compenser le manque d’approvisionnement traditionnellement en provenance de la France.

     

    Les céréaliers français ont enregistré des pertes considérables de récoltes à cause des inondations survenues en mai et juin, au moment de la période moisson-battage.

     

    Au printemps et en été, l’Office des céréales avait acheté 300 000 puis 400 000 tonnes de blé tendre. Les mauvaises récoltes en Algérie et les prix bas du blé à l’international ont ainsi motivé l’OAIC à acheter en quantité pour stocker. Selon le dernier bilan du ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, la production céréalière de l’Algérie a baissé à 3,3 millions de tonnes en 2015-2016 contre 4 millions de tonnes l’année précédente.


     


    Une production record de 6,12 millions de tonnes avait été enregistrée en 2009. Pour expliquer ce recul, le ministère a évoqué plusieurs facteurs, notamment le verglas et la sécheresse qui se sont abattus sur les Hauts-Plateaux et la région ouest du pays, connus pour leur vocation céréalière.


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • 10 10 2016

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 10 OCTOBRE 2016

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 10 OCTOBRE 2016




    Lundi, 10. Octobre 2016

     

     

    SOMMAIRE  

     

    Marché & Economie.................................................................................................................. 2

     

    Ressources en eau : Un plan d’action pour l’irrigation.......................................................... 2

    Réhabilitation des réseaux d'assainissement......................................................................... 2

     

    Loukal : “La croissance mondiale est encore faible”............................................................. 3

    Une délégation autrichienne à Alger le 16 octobre : Nouer des partenariats....................... 4

     

    Amel Hantous: "L’Algérie dispose d’un potentiel magnifique".............................................. 4

    Ouverture prochaine aux producteurs étrangers et algériens.............................................. 5

     

    7e Salon international des énergies renouvelables à Oran................................................... 5

    La baisse des importations de véhicules a impacté le secteur des assurances..................... 6

    Commerce.................................................................................................................................. 7

     

    Électroménager : Condor envisage d’augmenter les prix de ses produits............................. 7

    Régions....................................................................................................................................... 7

     

    Mascara : L'agriculture en plein essor................................................................................... 7

    Tébessa : Tout pour le blé....................................................................................................... 8

    Relizane : Des projets ambitieux pour Oued Djemaâ............................................................ 8

    Divers.......................................................................................................................................... 8

     

    Le chiffre du jour : 23.000 barils/jour..................................................................................... 8


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    MARCHE & ECONOMIE

    Ressources en eau : Un plan d’action pour l’irrigation

     

    Source : El Moudjahid

     

    « Il est urgent d’avoir un schéma des stations d’assainissement qui peuvent fournir de l’eau pour l’agriculture », c’est ce qu’a déclaré en substance, le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, M. Abdelkader Ouali.

     

    Selon le ministre qui intervenait, hier, à la journée technique de vulgarisation du guide technique pour les projets de pose et réhabilitation des réseaux d’assainissement, organisée par l’association des fabricants des tubes plastiques à l’hôtel Hilton, « ce schéma servira d’appui à la réalisation d’un plan d’action pour l’irrigation d’une centaine d’hectares agricoles, soit des eaux de barrages, des puits, des eaux usées… ». Abdelkader Ouali, a indiqué que les capacités d’irrigation des stations d’assainissements peuvent atteindre les 100 hectares, sachant qu’il est possible d’arriver à une capacité de 800 millions de mètres cubes par an. D’ailleurs, « une réunion sera organisée avec le secteur de l’agriculture pour coopérer à la réussite de ce plan », a-t-il souligné.

     

    Amélioration de la gestion du service public

     

    Partant de là, le ministre a appelé à l'amélioration et à la modernisation de la gestion du service public de l'eau qui doit être au diapason des importants investissements réalisés dans ce secteur.

     

    Il a dans ce sillage exhorté, les responsables locaux de l'Algérienne des Eaux (ADE) à améliorer ce service en les interpellant sur la mauvaise gestion de la distribution


    de cette ressource et le recouvrement des créances. « Nous sommes devant une situation très négative », a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec les directeurs de zones et d'unités de l'ADE, après avoir évoqué des points négatifs constatés sur le terrain.

     

    Parmi ces points « noirs et cruciaux », il a cité les lenteurs dans la résolution des problèmes liés à la distribution notamment les fuites d'eau dans les réseaux d'alimentation ainsi que le manque de contrôle essentiellement au niveau des branchements illicites.

     

    Abdelkader Ouali a également souligné que la réhabilitation et le renforcement du service de l'eau est une question fondamentale et les structures créées pour gérer cette ressource, dont l'ADE, doivent être performantes et dotées d'une bonne gouvernance. « Si ces problèmes ne sont pas pris en compte à temps, cela va provoquer une mauvaise appréciation de la gestion de notre secteur. Il est hors de question que cette situation continue », a-t-il dit.

     

    Il a estimé que ces insuffisances ne correspondaient pas aux efforts consentis par l'Etat durant les 15 dernières années pour mobiliser la ressource hydrique.

     

    Il faut dire qu’après avoir vécu un stress hydrique critique durant la fin des années1990, l'Algérie a décidé à partir de l’année 2000, de mettre le paquet pour construire des infrastructures en vue de mobiliser le maximum de ressources.

     

    Une enveloppe de 50 milliards de dollars a été consacrée au secteur avec la mise en service de 31 barrages, alors que 9 sont toujours en cours de réalisation.


    Ces investissements ont aussi porté sur la réalisation de 250.000 réservoirs et la mise en place de 130.000 kilomètres de réseau ainsi qu'une centaine de stations de traitement et de pompage et 13 stations de dessalement de l'eau de mer.

     

    « Il faut que l'impact de ces efforts soit visible au robinet », a-t-il dit, en insistant sur la problématique des fuites d'eau à laquelle l'ADE devrait désormais réserver plus de moyens « quitte à puiser dans le budget consacré à la réalisation des sièges administratifs ».

     

    M. Ouali a entre autres, insisté sur l'entretien des ouvrages hydrauliques ainsi que sur la gestion de proximité du réseau de distribution et d'assainissement. « Il y a nécessité d'entretenir les réalisations et les ouvrages à travers la surveillance des réseaux et la gestion de proximité », a-t-il insisté en mettant en exergue le rôle et la responsabilité des responsables locaux dans le contrôle de ce service public, même si cette mission est déléguée à d'autres organes (ADE, SEAAL, régie communale...).

     

    Dans ce cadre, le ministre a fait savoir qu'une nouvelle organisation de la gestion de ce service avait été mise en place par son département pour une application immédiate dans toutes les directions des ressources en eau des wilayas.

     

    Réhabilitation des réseaux d'assainissement

     

    Source : El Moudjahid

     

    Un nouveau guide pour les projets de pose et de réhabilitation des réseaux d'assainissement, a été confectionné par le ministère dans le but de réaliser des projets durables et répondant aux standards


     


     

    internationaux. Ce nouveau guide technique contient 81 nouvelles normes internationales qui sont désormais en vigueur en Algérie et applicables dans les projets d'assainissement.

     

    A cet effet, M. Abdelkader Ouali, a fait savoir que « les réalisations en matière de projets d'assainissement doivent être pérennes et répondre aux standards internationaux d'où la nécessité de ce nouveau document qui est un instrument moderne permettant aux différents acteurs des projets de mieux concevoir, réaliser, réhabiliter et contrôler l'exécution de ces ouvrages », a-t -il souligné, tout en revenant sur les investissements de l'Etat dans le secteur des ressources en eau qui ont dépassé les 20 milliards de dollars (USD), dont 2,5 milliards USD pour les projets d'assainissement. « Les ouvrages des réseaux d'assainissement devraient également être économiquement rentables », a-t-il insisté.

     

    Le guide réunit l'ensemble des règles pratiques et des références réglementaires qui permettent aux différents acteurs de projets de réseaux d'assainissement de mieux maîtriser leur ouvrage de la phase étude jusqu'à la fin de la réalisation.

     

    Selon les explications du directeur de l’assainissement au ministère des Ressources en eau et de l’Environnement, M. Benlechheb Ouahid, le guide est un moyen de faciliter l'accès à toutes les informations et les détails nécessaires pour chaque phase d'un projet afin de favoriser une démarche de qualité pour la mise en service et la conservation d'un patrimoine d'assainissement durable et performant.

     

    Il est destiné à aider le maître d'ouvrage dans l'établissement du projet et la rédaction de son cahier des charges techniques. Il aide également l'entreprise


    de réalisation dans le choix des matériaux et procédés, de même que le maître d'œuvre, le bureau d'études et l'organisme de contrôle dans l'accomplissement de leurs missions.

     

    Elaboré par une équipe de cadres algériens, ce document technique est scindé en deux parties : la première est consacrée à la pose du réseau neuf, tandis que la deuxième présente le domaine de la réhabilitation d'un réseau déjà existant.

     

    Loukal : “La croissance mondiale est encore faible”

     

    Source : Liberté

     

    Le gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Mohamed Loukal, a indiqué à Washington que la faiblesse de la croissance mondiale nécessitait un maintien des politiques monétaires accommodantes et un recours à d’autres politiques budgétaires favorisant la croissance. “La croissance mondiale reste toujours faible. Elle est encore plus molle dans les pays avancés”, a déclaré M. Loukal au cours de la réunion du comité monétaire et financier du FMI, en précisant que les risques à moyen terme persistaient.

     

    Le gouverneur de la Banque d’Algérie est intervenu à cette réunion au nom de sept pays que sont l’Algérie, l’Afghanistan, le Ghana, l’Iran, le Maroc, le Pakistan et la Tunisie, un groupe appelé communément Menap (Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan). Selon lui, ces mesures doivent “être soutenues par des politiques budgétaires pro-croissance”. Dans ce cadre, M. Loukal a mis en garde contre les effets secondaires des très bas taux d’intérêt et des taux d’intérêt négatifs sur la profitabilité de l’industrie bancaire et des assurances, et qui, selon lui,


    doivent être étroitement surveillés. En évoquant les perspectives de croissance pour la région du Menap, le gouverneur a souligné que ces pays allaient continuer à faire face à des conditions difficiles, liées à la chute des prix du pétrole, pour les pays exportateurs et à la faiblesse de la demande globale, pour les pays importateurs de brut. Les pays exportateurs de pétrole, a-t-il expliqué, ont réagi à la détérioration de leurs revenus en combinant ajustement budgétaire et ponction sur les réserves de change accumulées, alors que les pays importateurs ont utilisé les gains générés par les faibles prix du pétrole pour réduire les déséquilibres. “Plusieurs pays accomplissent des progrès en matière de stabilisation macroéconomique et de réformes structurelles, mais des efforts soutenus sur plusieurs années dans ces domaines sont nécessaires pour obtenir des résultats tangibles”, a-t-il affirmé.

     

    Le gouverneur a estimé, à ce propos, que les politiques du fonds devraient se focaliser sur les réformes en mesure de donner les meilleurs résultats en matière de renforcement de la croissance potentielle et de création d’emplois. “La promotion de la diversification économique est d’un intérêt particulier pour les pays de la région Menap qui accordent une importance aux bénéfices pouvant être tirés de l’expérience internationale et de la coopération avec le FMI sur de possibles stratégies de moyen terme”, a-t-il ajouté. “Nous continuons à attacher une grande importance à ce que le FMI demeure une institution basée sur les quotes-parts et dispose de ressources adéquates pour faire face aux besoins de ses membres. C’est, en d’autres termes, renforcer ses capacités pour pouvoir octroyer des crédits à ses membres”, a affirmé M. Loukal. Le doublement des ressources du fonds à 659 milliards de dollars, opéré en 2010, n’est pas jugé suffisant pour répondre aux besoins sans cesse


     


     

    croissants des pays touchés par la crise financière. Ce qui rend indispensable le recours à d’autres lignes de défense temporaires comme l’emprunt bilatéral.

     

    Une délégation autrichienne à Alger le 16 octobre : Nouer des partenariats

     

    Source : El Moudjahid

     

    Preuve de l’attrait constant de notre pays à l’étranger, plusieurs délégations d’hommes d’affaires, responsables et hauts responsables de différentes nationalités visitent régulièrement l’Algérie. D’ailleurs, une délégation autrichienne est attendue à Alger les 16 et 17 octobre à Alger.

     

    La coopération bilatérale, notamment économique, entre l’Autriche et l’Algérie est marquée par une amélioration constante, ces dernières années, notamment dans le secteur de l’agriculture et des transports. Cette amélioration et ce nouveau souffle dans les relations bilatérales est due en particulier après le lancement de la ligne aérienne Alger-Vienne, opérée par Air Algérie depuis avril 2014. Cette grande volonté d’investir durablement et de contribuer au développement de notre pays s’exprime à travers les déclarations de nombreux hommes d’affaires et de nombreuses infrastructures réalisées par les entreprises autrichiennes en Algérie. C’est au regard de cela que la section commerciale de l'ambassade d'Autriche « Advantage Austria » organise, les 16 et 17 octobre, une visite de travail à Alger au profit d’une dizaine d'entreprises autrichiennes relevant de plusieurs secteurs économiques notamment : Machines de production alimentaire, lait et viande, instruments pour la pétrochimie, matériel pour cimenteries, véhicules de loisir, télécommunication, e-commerce, banques.


    Le conseiller commercial, M. Markus Haas, a exprimé sa pleine satisfaction quant à l’organisation de cette mission économique à Alger, en indiquant que « celle-ci permettra aux entreprises algériennes de nouer des contacts de partenariat avec de nouvelles sociétés et de nouvelles propositions d’affaires ». « Produire localement tout en utilisant les moyens de production locales avec le savoir-faire autrichien. C’est cela que nous vous proposons », a-t-il ajouté. Et de poursuivre « cette visite d’affaires coïncide avec la tenue à Oran du Salon international de l'infrastructure des transports « Algérie Infrastructure ». « En marge de cette visite », a fait savoir Markus Haas : « Des rencontres d’affaires B2B seront organisées au rendez-vous afin d’identifier les possibilités de coopération et de renforcer des liens déjà établis avec les entreprises et les établissements algériens ». Il faut le rappeler que la technologie et l’expérience des sociétés autrichiennes, notamment dans le secteur ferroviaire avaient été mises à profit dans la réalisation de projets en Algérie, et ce durant les différentes étapes : la planification, le génie civil spécialisé, la signalisation et l'électrification. S’agissant les échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Autriche, Franziska Honsowitz, ambassadeur d’Autriche à Alger, a indiqué dans une interview publiée à l’Eco News que « notre pays est le premier partenaire maghrébin et le deuxième partenaire africain de l’Autriche ».

     

    Le volume des échanges commerciaux en 2015, s’est traduit par un équilibre de l’ordre de 600 millions d’euros.

     

    Amel Hantous: "L’Algérie dispose d’un potentiel magnifique"

     

    Source : L’Econews


    Experte en communication événementielle et formatrice en tourisme, spécialité qualité de service et culinaire, Madame Amel Hantous a créé une plateforme d’organisation « B to B » tourisme en faveur des hôteliers, restaurateurs et tous les investisseurs dans les annexes de ce secteur stratégique qui est le tourisme.

     

    L’Econews : pourquoi le choix de l’Algérie comme premier invité de votre plateforme B to B tourisme ?

     

    Le premier invité de cette plateforme est l’Algérie parce qu’elle recèle déjà des sites touristiques agréables et mérite un développement de cet important secteur non valorisé jusqu’à ce jour pour multiples raisons. Nous avons consacré à l’Algérie trois éditions pour l’année 2016 et 2017. La 1ere rencontre aura lieu les 17 et 18 novembre de l’année en cours à l’hôtel The Résidence de Tunis sous le thème « opportunités et coopération ». Il s’agit de rencontres entre professionnels du secteur du tourisme algérien et tunisien et aux décideurs et dirigeants politiques pour porter un nouveau dynamisme en créant des partenariats entre les deux pays.

     

    Le B to B tourisme est un programme de rendez-vous ciblant aussi les nouveaux investisseurs, les opérateurs hôteliers et tous les acteurs intervenants dans le tourisme et ses annexes. De même, les agences de voyages et les centres de formations dans ce domaine sont cordialement invités à rencontrer le savoir-faire tunisien et saisir des contrats de partenariat et de converger les intérêts de part et d’autre.

     

    Quel est l’objectif de ces rencontres ?

     

    La Tunisie comme tout le monde le sait, a une expérience dans le tourisme de plus de 50 ans et


     


     

    l’Algérie est un très beau pays avec une infrastructure touristique et hôtelière très faible par rapport au potentiel existant, outre la prestation de service qui reste à désirer. L’Algérie peut avoir facilement des complexes touristiques d’envergure. Notre but donc, comme les tunisiens sont aux frontières, il faut saisir l’occasion pour échanger leur expérience afin de pouvoir promouvoir la destination Algérie et booster ainsi l’économie grâce à ce secteur. Pour le développement économique du pays, il faut aussi s’intéresser à d’autres secteurs que le pétrole comme le tourisme qui englobe en lui-même d’autres domaines à savoir la culture, le social, l’artisanat, etc.

     

    L’objectif de ces rencontres donc est d’avoir la qualité de service dans les établissements touristiques en Algérie, à savoir les hôtels, les restaurants, les endroits de loisirs et de divertissement, etc. l’Algérie dispose d’un potentiel magnifique sur le plan paysage, artisanat, gastronomique, surtout les plats traditionnels qui ne sont pas mis en valeur. Il est temps de valoriser ces atouts et les vendre aux touristes nationaux et étrangers.

     

    Vous avez parlé d’autres éditions dédiées au développement du tourisme en Algérie, peut-on savoir de quoi il s’agit ?

     

    La 2eme rencontre sera consacré au tourisme médical et de bien être qui se déroulera à Alger et dont la date sera annoncée lors de la cérémonie de clôture de la 1ere rencontre à Tunis. Cette rencontre compte rassembler d’autres acteurs du secteur du tourisme spécialisé. Par contre la dernière édition sera dédiée au tourisme de loisir, à savoir, organisation des évènements, divertissement, des aqua parcs,des spectacles et nous comptons l’organiser en Algérie aussi


    Est-ce que vous avez constaté un écho favorable de la part des responsables du secteur en Algérie pour ce programme ambitieux ?

     

    Ah oui des encouragements à l’infini et le vouloir est là, surtout au dernier salon du tourisme à Constantine, j’ai eu beaucoup de propositions des opérateurs publics ou privés qui veulent améliorer leur qualité de service et rendre le secteur du tourisme un levier de développement économique

     

    Sur le plan formation, est ce que les opérateurs algérien du secteur du tourisme s’intéressent à ce volet

     

    ?

     

    Enormément, sur ce plan, plusieurs hôteliers et restaurateurs algériens nous ont sollicités pour programmer des cycles de formation au profit de leurs personnels. Comme, je suis professionnelle de la formation, notamment dans la qualité du tourisme spécialisée dans le service et culinaire, nos amis algériens professionnels du tourisme vont profiter d’un moment unique pour la promotion de leurs affaires surtout que notre programme cible et personnalise les rencontres B to B tourisme.

     

    Ouverture prochaine aux producteurs étrangers et algériens

     

    Source : Liberté

     

    Le site cinématographique d'El-Achour (Alger) sera ouvert prochainement aux producteurs étrangers et privés, a affirmé samedi le ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi. “Le budget de réalisation dudit site a été prélevé sur celui du film sur la vie d'Ibn Badis estimé à 35 milliards de centimes”, a indiqué à l'APS le ministre, qui visitait les ruelles du site réalisé en un


    temps record pour le tournage des scènes du film sur la vie d'Ibn Badis. “Réalisé par des professionnels et sur la base d'une étude historique, le site sera fin prêt dans une semaine, dans l'attente de la réalisation d'autres compartiments”, a-t-il ajouté. Concernant les travaux d'extension du site d'El-Achour, M. Mihoubi a indiqué qu'“il s'agit d'une cité cinématographique moderne où il sera possible de tourner des scènes contemporaines, mais aussi des scènes illustrant des évènements historiques sur un autre site, réplique de la Casbah d'Alger, qui sera réalisé plus tard grâce à des prélèvements sur des budgets de films.” Pour le ministre, “le lancement d'un site de tournage constitue l'un des principaux pas à franchir dans l'industrie cinématographique, surtout si ce dernier répond aux standards de professionnalisme.” Par ailleurs, M. Mihoubi a relevé certains problèmes rencontrés par le cinéma algérien, rappelant que son département œuvrait à promouvoir les métiers du cinéma, notamment ceux ayant trait au montage, aux effets spéciaux, au son et à l'image. L'occasion était pour le ministre de présenter le musicien algérien Salim Dada qui composera la musique du film sur Ibn Badis, rappelant que ce musicien avait composé la musique du film sur St Augustin.

     

    7e Salon international des énergies renouvelables à Oran

     

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    Les professionnels qui opèrent dans le domaine des énergies renouvelables se donnent rendez-vous au Centre de conventions d’Oran, du 24 au 26 octobre 2016, à l’occasion du Salon international Era.

     

    Ce salon majeur, qui en est à sa 7e édition, offre aux différents acteurs dans le domaine un cadre propice qui


     


     

    «répond à leurs besoins de communication sur leurs activités et leur savoir-faire, et de prospection d’opportunités de partenariats avantageux qui renforcent leurs capacités», souligne l’organisateur. Organisé par Myriade Communication, sous le haut patronage du chef de l’Etat, Era 2016, 7e Salon international des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable, bénéficie du contexte favorable «créé par l’impulsion donnée au programme des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, par le chef de l’Etat qui en a souligné le caractère de priorité nationale». Era 2016 «s’inscrit dans l’alternative incontournable qui consiste à construire une économie nationale diversifiée et plus compétitive, impliquant une transition énergétique qui intègre l’émergence d’une filière des énergies renouvelables», note Linda Oulounis, commissaire du salon. Selon elle, le Salon Era est devenu le meilleur «repère» pour les professionnels dans ce domaine. Dans la mesure où il leur permet de connaître, à la fois, l’état des lieux et les perspectives ouvertes par le programme national de développement des énergies renouvelables. Selon l’organisatrice, le salon remplit également une fonction de catalyseur «de la synergie des actions mises en œuvre dans ce créneau par les institutions officielles et organismes qui en relèvent, et par les opérateurs économiques». Cette 7e édition qui verra la participation très active du secteur de l’énergie à travers la présence des deux grands groupes Sonatrach et Sonelgaz avec leurs filiales, du secteur des ressources en eau et de l’environnement, avec ses agences et entreprises, du ministère de l’Industrie et des Mines, directement concerné par le thème de cette année - l’industrie des énergies renouvelables au service d’une économie diversifiée et compétitive -, l’agriculture, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, à côté des acteurs économiques majeurs de la filière, également présents en force. Le salon est


    également ouvert sur les autres dimensions du développement durable, à savoir la préservation des ressources naturelles, l’économie d’énergie, la gestion de l’eau, la réutilisation des eaux usées, la valorisation des déchets … Un cycle de conférences avec des communications présentées par des spécialistes, experts et chercheurs, algériens et étrangers, portant sur des thématiques liées aux énergies renouvelables et au développement durable, auront lieu à l’occasion.

     

    La baisse des importations de véhicules a impacté le secteur des assurances

     

    Source : Liberté

     

    L’assurance automobile, qui constitue la principale branche du marché des assurances de dommages, a enregistré une diminution de 6,7%.

     

    Les réalisations du marché des assurances (y compris les acceptations internationales et sans les données de la Maatec et de la Trust), au 30 juin 2016, s’élèvent à 69,9 milliards de dinars, enregistrant ainsi une hausse de 3,2% comparativement au premier semestre 2015, annonce le Conseil national des assurances (CNA) qui vient de publier la note de conjoncture du marché national des assurances.

     

    Le chiffre d’affaires réalisé par les assurances de dommages, au premier semestre de l’année en cours, est estimé à 62,2 milliards de dinars, soit une croissance de 2,5% comparativement à la même période de l’année passée et une part de marché de 89%. Avec près de 56% de parts de marché, l’assurance automobile a réalisé un montant de 34,8 milliards de dinars, en baisse de 1,8% comparativement à la même période 2015. Les garanties facultatives ont régressé de 7,8%.


    Quant à la garantie “responsabilité civile”, elle a progressé de 27,5% et occupe 22,4% du portefeuille de la branche. La branche incendie et risques divers (IRD) a réalisé un chiffre d’affaires de 22,1 milliards de dinars au premier semestre de cette année, soit une hausse de 8,4% par rapport à la même période de l’année précédente. Les assurances contre les effets des catastrophes naturelles (Cat-Nat) ont enregistré une hausse de près de 31% par rapport à la même période de 2015, contrairement aux risques de construction qui reculent de 12,7%.

     

    La branche transport a crû de 19%. Cette croissance est tirée principalement par la sous-branche “transport aérien” qui a augmenté de 290,5%. La branche agricole a baissé de 4,5%.

     

    L’assurance “crédit” a enregistré une croissance de 9,4% par rapport à la même période de 2015. Selon la note de conjoncture du CNA, le chiffre d’affaires des assurances de personnes au 30 juin 2016 est estimé à 6,4 milliards de dinars, contre 6,1 milliards de dinars à la même période en 2015, soit une évolution de 5,6%.

     

    L’assurance automobile a enregistré une baisse de 6,7% au 2e trimestre de 2016

     

    Durant le deuxième trimestre de l’année en cours, la production du marché des assurances, estimé à 31,6 milliards de dinars (y compris les acceptations internationales), a régressé de 2,1% par rapport au deuxième trimestre 2015. Le chiffre d’affaires réalisé par les assurances de dommages est de près de 28 milliards de dinars, soit une baisse de 0,8% et une part de marché de 87,8%. L’assurance automobile, qui constitue la principale branche du marché des assurances de dommages, a enregistré un montant de 14,4 milliards de dinars, soit une diminution de 6,7%.


     


     

    Les garanties facultatives ont baissé de 21,1% par rapport au même trimestre 2015. Alors que les garanties “responsabilité civile”, qui détiennent 30,8% du portefeuille automobile, ont progressé de 57,5%. Les assurances de personnes, également, ont connu une baisse au second trimestre de l’année en cours par rapport à la même période de l’année passée.

     

    En effet, le chiffre d’affaires des assurances de personnes relatif au deuxième trimestre 2016 est estimé à 3,1 milliards de dinars, contre 3,3 milliards de dinars à la même période en 2015, soit une régression de 6,1%. “À titre comparatif, la production des assurances de personnes relative au deuxième trimestre 2016 accuse une régression de 4,4% par rapport au premier trimestre 2016”, relève le CNA.

     

    Régression de la cadence de règlement des sinistres Le total des sinistres réglés par l’ensemble des sociétés d’assurance s’établit, au 30 juin 2016, à 29,6 milliards de dinars, marquant ainsi un repli de 3,3%, indique la note de conjoncture du marché des assurances. Les indemnisations restent dominées par les assurances de dommages avec 95,7% contre 4,3% pour les assurances de personnes. Le stock des sinistres à payer s’élève à 73,4 milliards de dinars, en hausse de 2,9% comparativement au premier semestre 2015. Le CNA relève une régression de 55,6% de la cadence de règlement des sinistres. Les indemnisations au titre des assurances de dommages atteignent, au titre du 1er semestre 2016, 28,3 milliards de dinars, soit une régression de 3,7% par rapport au semestre 2015. La part de l’assurance automobile demeure prépondérante (73,2%), soit un total de sinistres réglés estimé à plus de 20,7 milliards de dinars.

     

    Le montant du stock de sinistres est de 70,5 milliards de dinars, dont 35,8 milliards au titre de la branche


    automobile, soit une part de 50,7% du total restant à payer.

     

    COMMERCE

    Électroménager : Condor envisage d’augmenter les prix de ses produits

     

    Source : TSA

     

    Condor se prépare à l’entrée en vigueur de la nouvelle taxe sur l’efficacité énergétique prévue dans le projet de Loi de finances 2017. Pour éviter une forte hausse des prix de ses produits à partir de 2017, le groupe privé d’électroménagers a pris deux mesures.

     

    « Nous avons surclassé 12 à 15 de nos produits d’une classe énergétique B à une classe énergétique A qui n’est pas concernée par cette taxe. Cette mesure a été prise afin d’éviter une hausse importante des prix pour nos clients. Néanmoins les autres produits électroménagers de classe B devraient coûter 20 à 30% plus cher après l’instauration de cette taxe », détaille Miloud Bouderbala, directeur chez Condor, lors de la réouverture du showroom central de la marque à Alger.

     

    Condor va engager des investissements pour surclasser les produits de la classe B à la classe A, moins énergivores et donc faiblement taxés. « Dans un programme d’investissement et de mise à niveau, plus de 80% de nos produits seront surclassés d’ici 2 à 3 ans », ajoute M. Bouderbala.

     

    Dans le projet de Loi de finances pour 2017, le gouvernement a introduit une taxe d’efficacité énergétique sur les appareils importés ou fabriqués localement fonctionnant avec l’électricité, le gaz ou tout autre produit pétrolier. Il prévoit également une taxe de 45% sur les appareils électriques qui sont soumis aux


    règles d’efficacité énergétiques mais qui ne peuvent être soumis au texte réglementaire lié à la catégorisation et l’étiquetage.

     

    S’il appréhende l’entrée en vigueur de cette taxe, le groupe Condor applaudit toutefois la mise en place des licences d’importation pour les produits électroménagers à partir de 2017. « Cette mesure est favorable aux producteurs algériens, elle fait face à la contrefaçon », a-t-il affirmé.

     

    REGIONS

    Mascara : L'agriculture en plein essor

     

    Source : Le Quotidien d’Oran

     

    L'agriculture en général avec ses différents types et formes est considérée comme un pôle d'attraction dans le domaine économique et commercial au niveau de la wilaya de Mascara, dont les agriculteurs, quels que soient leurs métiers (maraîchers, horticulteurs, céréaliers, aviculteurs, etc.) tirent profit des revenus de ces principales ressources. A Mascara, avec une superficie totale de 588.000 ha destinée à l'agriculture, il n'est exploité que les 2/3 actuellement, soit une superficie de 312.800 ha à partir de laquelle 42.200 ha sont en irrigation régulière, et le reste par différents moyens par lesquels elle arrive à réaliser en maraîchage 3.172.000 qx de pomme de terre, 420.800 qx d'olives, 58.000 qx de viande rouge, 135.000 qx de viande blanche et 45,8 millions de litres de lait. Sachant que les terres agricoles sont en appartenance à 60% pour les fellahs privés et 40% pour les privés de l'État (exploitation agricoles en concession). Pour le lait, la wilaya assure une autosuffisance si elle ne participe pas au concours pour combler le déficit qu'affichent les wilayas limitrophes comme Oran, Sidi Belabbès et Tiaret où la demande est assez importante. La production de


     


    lait qui est assurée par les 36.000 vaches qui forment le cheptel de la wilaya qui produisent entre 15 et 20 litres par vache est loin d'être celui des pays outre-mer où la vache produit entre 40 et 50 litres/jour en fonction de la manière d'élever qui sont assurés en fonction d'un régime bien respecté. Par ailleurs, la campagne de plantation de la pomme de terre de saison qui débute à partir du mois janvier et se poursuivra jusqu'en février et a connu jusqu'alors une superficie de 12.350 ha pour une production de 3.300.000 q, selon M. Boulenouar Ghali, sous-directeur à la DSA au moment où, selon ses propos, un autre plan pour la multiplication de la pomme de terre de semence a touché une superficie très importante sur les lieux.

     

    La récolte de la pomme de terre de saison réalisée à ce jour a touché 3.000 ha sur les 4.000 emblavés, soit un taux record de 75%. La production locale a atteint une quantité de 960.000 q soit un rendement de 320 q/ha. Comparativement à la campagne passée, le rendement de cette année est considéré comme positif reflétant les efforts déployés par les services concernés. Concernant le stockage de ce produit, afin de régulariser sa commercialisation, la direction de Services agricoles (DSA) vient de conclure une convention avec 08 opérateurs économiques pour un entreposage frigorifique d'une quantité dépassant les 227.800 q, alors que celle prévue par le programme arrêté par la direction est de 345.000 q.


    Parallèlement au coup d'envoi de la campagne labours-semailles pour l'exercice 2016-2017, les services de la DSA ont mis en place des préparatifs afin que l'opération se déroulera dans de bonnes conditions matérielles.

     

    A ce propos, ces mêmes services ont indiqué que quelque 190.000 ha seront emblavés pour la céréaliculture. Une superficie moins importante que l'an passé, répartie sur 87.000 ha de blé dur, 96.000 ha d'orge et 7.000 ha de blé tendre.

     

    D'autre part, 45.000 quintaux de semences et 20.000 quintaux d'engrais seront mis à la disposition des céréaliers. Côté matériels agricoles, la direction des services agricoles a mobilisé un parc de 1.100 tracteurs, 650 charrues (ou cultivateurs), 40 Cover Crop (semoirs ou épandeurs de graines). La wilaya de Tébessa est une région à vocation agropastorale où la culture céréalière constitue l'essentiel des activités agricoles, en plus de l'élevage.

     

    Mais en raison des effets d'une sécheresse endémique, les pertes subies par les fellahs ont conduit les responsables de l'agriculture à l'effacement des dettes contractées par un certain nombre d'entre eux, un geste que tout un chacun a compris comme étant un encouragement et un soutien des pouvoirs publics pour les activités agricoles.


    l’approvisionnement en eau potable ainsi que la construction de routes sont autant de moyens entrepris par les autorités pour permettre un regain d’attractivité de ces zones.

     

    Des programmes de développement ont été lancés au niveau de la commune d’Oued Djemaâ notamment dans les localités de Blaïd et Chehaidia, abandonnées par les habitants lors de la période d’insécurité. Des projets agricoles ont été également prévus par la commune d’Oued Djemaâ concernant la plantation d’arbres ainsi que l’apiculture et l’élevage de bétail. Ces différents programmes ambitionnent de créer plus de 600 emplois dans le secteur agricole. Des sources officielles rapportent un taux très inquiétant de chômage dans la commune. Plus de 45% des habitants de Blaïd seraient sans emploi ou vivant dans la précarité. L’absence d’infrastructures solides serait le facteur principal de cette situation catastrophique. La difficulté d’accéder aux terres agricoles ainsi qu’aux subventions influe énormément sur la motivation des jeunes de la localité. Dans le même volet, le transport continue de constituer un casse-tête permanent pour les habitants de certaines localités susmentionnées. Le transport urbain ainsi que scolaire brillent par leur absence en certaines périodes de l’année, notamment celles les plus froides. Des écoliers cessent carrément de fréquenter leurs classes en période de pluies et de grand froid. Les efforts individuels et ponctuels des autorités et des habitants restent inefficaces devant la


     

    Tébessa : Tout pour le blé

     

    Source : Le Quotidien d’Oran

     

    Un début de mois d'octobre plutôt pluvieux. C'est de bon augure, à l'orée d'une saison agricole que tous les fellahs espèrent meilleure que les années précédentes.


    Relizane : Des projets ambitieux pour Oued Djemaâ

     

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    Des projets de désenclavement sont en cours dans les localités défavorisées de Chehaïdia et Blaïd. L’électrification, le raccordement au gaz,


    permanence des difficultés naturelles. Les riverains appellent, de ce fait, à trouver des solutions radicales pour relier leurs localités aux réseaux routiers.

     

    DIVERS

    Le chiffre du jour : 23.000 barils/jour


     


    Source : El Moudjahid

     

    Le Ghana a démarré des exportations d’essence et de gasoil vers cinq pays d’Afrique de l’Ouest à partir de son dépôt de produits pétroliers de Bolgatanga. Ce développement intervient quelques semaines après la mise en production du champ offshore TEN qui génère actuellement 23.000 barils par jour.


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • 11 10 2016

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 11 OCTOBRE 2016

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 11 OCTOBRE 2016



    Mardi, 11. Octobre 2016

     

      

    SOMMAIRE  

     

    Marché & Economie.................................................................................................................. 2

     

    Salon Oran Expo BTPH : Promouvoir l’entreprise nationale.................................................. 2

    Projet de loi d’orientation sur le développement de la PME : Une vision stratégique.......... 2

     

    M. Bouchouareb reçoit plusieurs entreprises américaines................................................... 2

    Produits alimentaires au détail : Hausse quasi générale....................................................... 3

     

    Pétrole : Un baril à 60 dollars envisageable........................................................................... 3

    4G : 33 wilayas couvertes d’ici à la fin 2017.......................................................................... 4

     

    Sensibilisation sur les aspects environnementaux de l’industrie minière.............................. 5

    Vers la consolidation de l’accord d’Alger............................................................................... 5

    Commerce.................................................................................................................................. 6

     

    Ooredoo : L’ouverture du réseau a eu lieu le 8 octobre........................................................ 6

    Transactions & Contrats........................................................................................................... 7

    Medgaz : Cepsa veut céder sa participation........................................................................... 7

     

    Régions....................................................................................................................................... 7

     

    Constantine : 1,5 milliard de centimes pour la campagne labours........................................ 7

    La fête du miel et de l’abeille à Béjaïa : Vers une nouvelle politique agricole..................... 7

     

    Récolte oléicole a Guelma : Une prévision de plus de 20 000 hectolitres............................. 8

    Emploi : Plus 91% des placements dans le privé à Béjaïa...................................................... 8


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    MARCHE & ECONOMIE

    Salon Oran Expo BTPH : Promouvoir

     

    l’entreprise nationale

     

    Source : El Moudjahid

     

    Le Salon international de la construction et de la gestion urbaine « Oran Expo BTPH » s’est ouvert, hier, au palais des expositions du Centre des Conventions.

     

    Cet évènement qui revient, cette année, dans sa 7e édition a enregistré une baisse remarquable dans le nombre des exposants comparé à celui de l’année dernière, soit une soixantaine seulement.

     

    L’on relève, par ailleurs, la présence d’une dizaine d’entreprises étrangères représentant notamment la Tunisie, la France, l’Espagne et l’Italie. Le commissaire du Salon, M. Lekhbassene Saïd, dans une déclaration à El Moudjahid, a qualifié la participation à cette 7e édition de satisfaisante eu égard à la conjoncture économique mondiale. Les entreprises participant à ce Salon représentent plusieurs secteurs d’activité, entre autres, gros œuvres, menuiserie, finition et décoration, revêtement de sol urbain, mobilier urbain, éclairage public, matériel et outillage, signalétique urbaine, espaces verts, gestion des déchets et adduction des eaux, transport urbain, gestion et équipement pour collectivité. Pour les organisateurs, cette manifestation se veut un espace de valeur pour les exposants algériens afin de montrer leur savoir-faire dans ce secteur stratégique d’une part et promouvoir le know-how, via une plate-forme d’échanges B2B avec les entreprises étrangères ayant des références internationales.

     

    Au programme de cette édition qui, rappelons-le, est organisée chaque année par GMR Events Algérie, des journées professionnelles axées sur la thématique


    générale du Salon ainsi que des conférences sur le thème « Bâtiments et villes durables enjeu de la lutte contre le changement climatique », organisées par l’ONG R20 avec la participation du ministère de l'Habitat de l'Urbanisme et de la Ville. De nombreux sujets seront débattus lors de ces conférences, parmi lesquels « L’accord de Paris et les engagements de l’Algérie », « Place et rôle de la ville dans l’adaptation au changement climatique et l’atténuation des émissions des gaz à effet de serre », « Rôle et missions de l’Agence Nationale des Changements Climatiques », « La réglementation technique dans le domaine du bâtiment» et « La gestion urbaine des déchets ».

     

    Le coup d’envoi du Salon a été donnée par le wali, Abdelkader Zaalane.

     

    Projet de loi d’orientation sur le développement de la PME : Une vision stratégique

     

    Source : El Moudjahid

     

    Le ministre de l’Industrie et des Mines, M. Abdesselam Bouchouareb, a présenté aujourd’hui, devant la Commission des affaires économiques, du développement, de l'industrie, du commerce et de la planification de l’Assemblée Populaire Nationale (APN) le projet de loi d'orientation sur le développement de la Petite et Moyenne Entreprise. Le projet de loi rénove totalement l’approche globale et institutionnelle de la PME à l’effet d’amorcer une nouvelle phase de développement avec pour objectifs généraux : l’impulsion de la croissance économique ; l’amélioration de l’environnement de la PME ; l’émergence d’entreprises notamment innovantes ; l’amélioration de la compétitivité et de la capacité d’exportation des PME ; la promotion de la culture entrepreneurial ; la


    promotion de la sous-traitance et enfin la sauvegarde et la pérennisation des PME. S’inscrivant dans le cadre de la modernisation du cadre législatif et réglementaire à l’actif du secteur de l’Industrie et des Mines, le projet de loi d’orientation sur le développement de la PME vient en harmonie avec l’effort entrepris pour moderniser et mettre en cohérence l’ensemble des instruments avec pour objectif principal d’accompagner le passage à un nouveau palier de croissance économique.

     

    M. Bouchouareb reçoit plusieurs entreprises américaines

     

    Source : El Moudjahid

     

    Le ministre de l’Industrie et des Mines, M. Abdesselam Bouchouareb, a reçu hier des entreprises américaines présentes en Algérie dans le cadre d’une mission de prospection.

     

    Le ministre a d’abord reçu le PDG de General Electric, M. Jeffrey Immelt, un groupe international engagé dans un partenariat pour la réalisation d’un complexe industriel dans la wilaya de Batna à Aïn Yagout pour la fabrication de turbines à gaz, turbines à vapeur, alternateurs et systèmes de contrôle à commande.

     

    De même, GE a marqué son intérêt d’élargir ses activités industrielles en Algérie en prenant part dans d’autres joint-ventures impliquant le secteur de l’énergie, notamment pour la fabrication d’équipements pétroliers.

     

    Le ministre a également reçu une délégation de Blumberg Grain conduite par son CEO, M. DavidBlumberg en marge des discussions actuellement en cours pour la réalisation d’entrepôts de stockage des céréales.


     


     

    Enfin, M. Bouchouareb a reçu une délégation d’entreprises, parmi elle, des responsables de Abbott, Aecom, Air Products, Arrakis Solutions, Celgene, DuPont, Global Venture, Lockheed Martin, Mars Company, Valvtechnologies, Philip Morris International et Caterpillar.

     

    Au cours de ces rencontres, le ministre a présenté le nouveau cadre de l’investissement en Algérie, les avantages qu’il accorde, ainsi que les opportunités du marché national et la possibilité d’un accompagnement plus soutenu pour les investisseurs qui se projetteraient dans une démarche export en faisant de l’Algérie un hub régional et continental.

     

    Produits alimentaires au détail : Hausse quasi générale

     

    Source : El Moudjahid

     

    Les prix au détail de la majorité des produits alimentaires ont connu une hausse en août dernier par rapport au même mois de 2015, tandis que des différences de prix demeurent significatives entre des régions du pays, a appris l'APS auprès du ministère du Commerce.

     

    Pour les produits d'épicerie, les prix moyens à consommateurs se sont envolés, entre les deux périodes de comparaison, pour le lait en poudre infantile (+12,3%), la levure sèche (+10,5%), le riz (+7,1%), les pâtes alimentaires (+7%), la farine conditionnée (+6,3%), le concentré de tomate (+5,6%), le thé (+5,3%), le sucre blanc (+2,3%), le café (+1,7%), les huiles alimentaires (+1%) et la semoule ordinaire (+0,1%). Par contre, le lait en poudre adultes a enregistré une baisse de 2,6%. Concernant les légumes secs, à l'exception des prix des haricots secs qui a baissé


    de 7%, il a été enregistré une flambée des prix pour les pois chiches (+60,4%) et les lentilles (+22,1%). Pour les légumes frais, une forte hausse des prix a touché l'ail importé (+28,7%), l'ail local sec (+18,2%) ainsi que la tomate fraîche (+17,6%). Mais une diminution des prix a été observée pour l'oignon sec (-31,4%) et la pomme de terre (-8,3%). Pour les viandes, le prix du poulet éviscéré a enregistré une hausse de 13,7%. S'agissant de la viande ovine locale, les prix moyens ont diminué de seulement 0,6% alors que ceux de la viande bovine locale ont reculé de 0,3%. En revanche, les prix de la viande bovine congelée ont augmenté de 1,5%. Quant aux œufs, leur prix moyen a nettement augmenté avec une hausse de 33,3% en août 2016 par rapport au même mois 2015.

     

    Des différences de prix notables entre les régions du pays

     

    Par ailleurs, il est toujours constaté des disparités de prix substantielles entre les régions du pays pour des produits alimentaires, qui s'expliquent essentiellement par les habitudes alimentaires d'une région pour certaines denrées, les frais de transport pour les wilayas éloignées et la spécialité agricole d'une région pour ce qui concerne les légumes et fruits ainsi que les viandes. Ainsi, le prix moyen de la pomme de terre était à 38 DA/kg dans la région de Blida en août dernier contre 56 DA à Ouargla (différence de l'ordre de 18 DA), alors que l'ail local coûtait 333 DA/kg sur les étals de Saida contre 464 DA à Alger (différence de plus de 131 DA).

     

    Idem pour les haricots verts qui valaient 110 DA/kg dans la région de Blida contre 142 DA à Bechar et Ouargla (différence de 32 DA), tandis que la carotte se vendait à 57 DA à Sétif contre 78 DA à Ouargla (différence de plus de 20 DA), l'oignon était cédé à 27 DA/kg à Blida contre 51 DA à Ouargla (différence de 24 DA). Le kilogramme


    de pommes locales était cédé à 143 DA à Batna contre 210 DA à Oran (différence de plus de 60 DA). Les dattes ont été cédées à 344 DA/kg à Ouargla contre 695 DA à Sétif (une différence de 351 DA).

     

    Concernant les produits d'épicerie, le prix moyen de la farine infantile était à 407 DA à Oran et à 468 DA à Blida (différence de plus de 60 DA). Même tendance pour le prix de la farine conditionnée qui est moins chère à Oran avec 42 DA/kg contre 58 DA à Alger (différence de 16 DA). Le riz est cédé à 84 DA à Blida contre 100 DA à Annaba (une différence de 16 DA).

     

    Le concentré de tomate se vendait à 160 DA à Oran contre 215 DA à Ouargla (une différence de plus de 50 DA). Très prisé dans le sud du pays, le thé était vendu durant le mois d'août dernier à 390 DA/kg à Annaba contre 813 DA à Ouargla (une différence de près de 400 DA). S'agissant des viandes, il est observé qu'elles sont moins chères dans la région de Batna: le kilogramme de viande ovine locale s'y vendait à 1.252 DA/kg contre 1.443 DA à Alger (différence de plus de 190 DA), alors que la viande bovine locale y était cédée à 870 DA/kg contre 1.356 DA à Oran (différence de 486 DA). Le poulet éviscéré se vendait à 349 DA à Annaba contre 392 DA à Bechar (une différence de 43 DA).

     

    Pétrole : Un baril à 60 dollars envisageable

     

    Source : El Moudjahid

     

    Le ministre saoudien de l'Energiek, Khaled al-Faleh a estimé hier qu'un baril de brut à 60 dollars était envisageable d'ici la fin de l'année, tout en avertissant contre une baisse drastique de la production susceptible de provoquer un choc sur les marchés. «Nous voyons une convergence de l'offre et de la demande. Il n'est pas impensable qu'on arrivera à (un baril) à 60 dollars d'ici la fin de l'année», a déclaré M. al-


     


     

    Faleh, lors d'une allocution au Congrès mondial de l'Energie à Istanbul. «Ce n'est pas le prix que je regarde, mais plutôt l'offre et la demande», a-t-il ajouté. Il a estimé que l'Opep «doit faire en sorte de ne pas trop resserrer (la production) afin de ne pas provoquer de choc sur le marché». «Nous ne voulons pas créer un choc sur le marché et déclencher un processus susceptible d'être nuisible», a-t-il encore noté. Il a reconnu, toutefois, que le royaume, dont le brut représente sa principale source de revenus, était «devenu quelque peu complaisant» en matière économique pendant les années fastes quand les cours du pétrole s'étaient envolés mais qu'il était désormais déterminé à mettre en œuvre un ambitieux plan de transformation économique orchestré par le vice-Prince héritier Mohammed ben Salmane. Il a assuré que ce plan serait appliqué quel que soit le prix du pétrole. «Le royaume sera prêt à s'accommoder du prix quel qu'il soit», a-t-il indiqué. Il a affirmé s'attendre à une augmentation de la demande «mais même si cela ne se produit pas, nous serons prêts à y faire face». Le Congrès Mondial de l'Energie se tient tous les trois ans et rassemble environ des centaines de participants venus des différentes régions du monde pour discuter des transformations dans ce secteur. Le président turc Recep Tayyip Erdogan ainsi que ses homologues russe Vladimir Poutine et vénézuélien Nicolas Maduro figurent notamment parmi les participants qui doivent prendre la parole dans la journée. Les prix pétroliers se sont redressés depuis la décision de l'Opep le 28 septembre à Alger de ramener sa production à un niveau de 32,5 à 33 millions de barils par jour, contre 33,47 mbj en août.

     

    Le Brent à plus de 51 dollars

     

    Les prix du pétrole se sont maintenus hier en cours d'échanges européens en dessus de 51 dollars, dans un


    marché attentiste aux annonces venues de ministres de l'Opep présents à Istanbul, ainsi que les estimations de marché qui seront publiées cette semaine. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 51,80 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en recul de 13 cents par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour le mois de novembre cédait 22 cents à 49,59 dollars. Les cours de l'or noir avaient grimpé vendredi jusqu'à 52,84 dollars pour le Brent et à 50,74 dollars pour le WTI, au plus haut depuis leur record de l'année à la mi-juin, soutenus depuis deux semaines par l'accord trouvé par les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à Alger sur une limitation de leur production. Les marchés restent attentistes aux déclarations de certains dirigeants de l'Opep regroupés à Istanbul, alors que les estimations sur le marché du pétrole de l'Agence internationale de l'Enrgie (AIE), de l'Opep et de l'EIA (Energy Information Administration, antenne du département américain de l'Energie) sont attendues cette semaine.

     

    4G : 33 wilayas couvertes d’ici à la fin 2017

     

    Source : L’Econews

     

    Le citoyen s’est toujours plaint de l’incapacité des opérateurs téléphoniques mobiles et fixe à leur offrir un internet de haut débit et de qualité, mais le président de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) Mohamed Ahmed Nacer se veut rassurant et satisfait des résultats accomplis par les opérateurs depuis le lancement de la 3G qui compte plus de 18,5 millions d’abonnés, aujourd’hui.


    Le nombre des plaintes déposées par les citoyens auprès de l’ARPT est passé de 70 enregistrées en 2014 à plus de 600 en 2016. Ceci explique le ras-le-bol des citoyens de cette situation qui dure depuis des années. En plus des coupures d’internet, la lourdeur du débit et la cherté du service, les clients se plaignent, également, de la lenteur de l’opérateur historique Algérie télécom pour réparer les lignes suspendues.

     

    «A chaque fois que nous recevons des plaintes sur un manque ou un problème donné, nous saisissons les opérateurs et les enjoignons de trouver des solutions. Jusqu’alors, ils ont trouvé des solutions pratiquement à 100% aux problèmes soulevés» estime Mohamed Ahmed Nacer, lors de son intervention sur les ondes de la radio nationale chaine1, hôte de l’émission « L’invité du matin », expliquant à l’occasion que le rôle de l’ARPT est de mener des enquêtes et des études sur le marché des télécoms et de la téléphonies afin de déterminer les failles et trouver des solutions pour assurer un meilleur service et qualité. « En dépit de la concurrence et certains litiges relevant du même domaine, les opérateurs mobiles affichent des résultats positifs et satisfaisants depuis trois ans», note-t-il.

     

    Quant au problème de champ ou d’absence de couverture dans certaines régions, notamment, enclavées du Sud du pays, le président de l’ARPT explique que c’est « logique » car le taux de couverture se calcule en population et non en superficie. « Pour mettre fin à ce souci, étendre et améliorer le taux de couverture dans cette région, nous avons lancé le service universel dont l’objectif est d’encourager les opérateurs à investir dans cette région avec le soutien total de l’Etat », estime le président de l’ARPT. Dans le même sillage, il rassure que « d’ici la fin de l’année le réseau et la couverture 3G seront généralisés sur les 48 wilayas ». Pour rappel, les trois opérateurs


     


     

    téléphoniques assurent la couverture de 41 wilayas en réseau 3G.

     

    Le Service Wifi Oudoor en attente d’un preneur

     

    Pour cette année, l'Algérie se prépare à aller vers le très haut débit mobile à travers le lancement de la 4G. « Nous avons reçu plusieurs offres des opérateurs depuis la publication dans le journal officiel de l’autorisation de lancement de la 4G», indique Mohamed Ahmed Nacer. Ce nouveau service permettrait d’améliorer le débit qui devrait passer de 2,5 mégabits par second à 4 mégabits par seconde et couvrira dès la première année 33 wilayas comme indiqué dans le décret exécutif.

     

    En conclusion, il a répondu, également sur plusieurs autres questions concernant le service de la poste qui selon lui enregistre des résultats positifs grâce à l’implication des 45 distributeurs et professionnels du métier. L’ARPT a procédé au retrait de l’autorisation à 13 distributeurs qui n’étaient pas opérationnel réduisant ainsi leur nombre de 58 à 45. Il a énuméré, entre autres, les projets d’avenir de l’autorité dont la certification électronique, le lancement des études avec un bureau international pour l’analyse du marché de la téléphonie et réfléchir à la mise en place du service « Wifi Oudoor », à l’extérieur des bâtiments permettrait au client de se connecté partout. Ce projet est en attente d’offres et de suggestions de la part des opérateurs.

     

    Sensibilisation sur les aspects environnementaux de l’industrie minière

     

    Source : Liberté

     

    “Durant les 9 derniers mois de l’année en cours, la police des mines a effectué 1 172 visites d’inspection à travers


    906 sites, et lors desquelles, elle a relevé diverses infractions d’ordre administratives, notamment celles liées au paiement des redevances, la taxe superficielle et la remise des rapports d’activité annuels accompagnés des plans de mise à jour pour le suivi des exploitations. Pour ce qui est de l’aspect technique, il a été constaté le non-respect des arts miniers, notamment les gravats qui dépassent les 15 mètres, les sous-cavages, les excavations, des plans d’eau, la poussière, le déversement des huiles, le non-respect des normes de stockage et l’élimination des déchets solides (batteries) et les transferts illégaux au niveau des gérants”, a déclaré, hier, Mlle Fatiha Morsli, chef d’antenne régionale de l’Agence nationale des activités minières, en marge du regroupement régional.

     

    Celui-ci à vu la participation des opérateurs miniers de la région ouest pour débattre du thème central portant sur “La sensibilisation des opérateurs miniers sur leurs engagements et leurs responsabilités dans les domaines de l’activité minière, ainsi que sur les aspects environnementaux de l’industrie minière” et auquel ont assisté les opérateurs miniers de 17 wilayas de l’Ouest, ainsi que des représentants des secteurs concernés, à savoir l’industrie, l’enseignement supérieur, l’environnement, l’hydraulique, la santé, l’agriculture et les forêts. Selon notre interlocutrice, ces infractions constatées se sont soldées par 78 mises en demeure qui ont été adressées par la direction du comité de l’Anam, 18 suspensions et le dépôt de 36 procès-verbaux au niveau de la justice, et ce, en plus de ces décisions de mise en demeure.

     

    Il y a eu aussi 227 injonctions pour des infractions commises par les exploitants des sites miniers, et qui ont été remises directement aux infracteurs.


    Vers la consolidation de l’accord d’Alger

     

    Source : El Watan

     

    Dans un discours prononcé lors du Congrès mondial de l’énergie à Istanbul (Turquie), le président russe, Vladimir Poutine, a affirmé que son pays était prêt à adhérer aux mesures envisagées par l’Opep pour réduire la production de pétrole.

     

    Tout porte à croire que l’accord conclu à Alger, lors de la réunion informelle de l’OPEP , fin septembre dernier, est en voie d’être concrètement mis en application, avec l’adhésion à cette démarche, depuis hier, des deux plus influents pays du marché pétrolier, en l’occurrence la Russie et l’Arabie Saoudite.

     

    En effet, dans un discours prononcé lors du Congrès mondial de l’énergie à Istanbul (Turquie), le président russe, Vladimir Poutine, a affirmé que son pays était prêt à adhérer aux mesures envisagées par l’OPEP pour réduire la production de pétrole, précisant que, dans le contexte actuel, «un gel ou une réduction de la production de pétrole est le seul moyen pour préserver la stabilité du secteur de l’énergie et accélérer le rééquilibrage du marché».

     

    Après leur réunion à Alger, les responsables de l’OPEP ont voulu profiter du Congrès en Turquie pour entamer une série de consultations informelles sur les modalités de l’accord d’Alger, qui prévoit, rappelons-le, une réduction de production, pour la première fois depuis 2008, de 32,5 à 33 millions de barils par jour, contre 33,47 millions en août dernier.

     

    Ces consultations, préalables à la tenue, demain, d’une réunion informelle, semblent déjà avoir porté leurs fruits puisque, outre la Russie, qui ne voulait pas s’engager avec l’OPEP avant que celle-ci n’aplanisse ses


     


     

    divergences, l’Arabie Saoudite se dit, aujourd’hui, convaincue de la nécessité de parvenir à un raffermissement des cours de pétrole qui ont subi, depuis juillet 2014, des baisses préjudiciables pour l’ensemble des pays producteurs.

     

    Hier, le ministre saoudien de l’Energie, Khaled Al Faleh, a estimé à Istanbul qu’un baril de brut à 60 dollars était envisageable d’ici la fin de l’année. «Nous voyons une convergence de l’offre et de la demande. Il n’est pas impensable qu’on arrivera à un baril à 60 dollars d’ici la fin de l’année», a-t-il indiqué. Et de préciser, cependant que l’OPEP «doit faire en sorte de ne pas trop restreindre la production afin de ne pas provoquer de choc sur le marché».

     

    Le Venezuela, un important producteur de pétrole mais qui a vu son économie sombrer avec la chute des cours du brut, a plaidé, quant à lui, pour des prix plus justes sur le marché international. Intervenant hier lors du Congrès, le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a affirmé que «les prix actuels ne peuvent durer. Nous avons atteint les plus bas niveaux enregistrés depuis 40 ans. Ils sont même inférieurs au coût de production».

     

    Il a appelé, à cet effet, à la mise en place d’un «nouveau mécanisme» entre les membres de l’OPEP et les pays ne faisant pas partie de l’Organisation pour «doper les cours du pétrole», soulignant que la réunion informelle, qui devrait se tenir demain entre les producteurs membres et non membres de l’OPEP, «pourrait constituer un premier pas vers la mise en place d’un tel mécanisme».

     

    Il n’en demeure pas moins que tout se jouera, le mois prochain, à Vienne, où l’Organisation doit tenir sa réunion ordinaire avec l’espoir de sortir avec un accord définitif sur une diminution du niveau actuel de


    production, incluant une répartition des quotas de chaque pays membres, à l’exclusion de l’Iran, du Nigeria et de la Libye autorisés à augmenter leur production.

     

    En attendant, en réaction aux déclarations des pays producteurs participant au Congrès d’Istanbul, les cours du pétrole de brent ont déjà commencé à se raffermir, évoluant à des plus hauts jamais atteints depuis un an. Vers le début de l’après-midi, le cours du baril de brent de la mer du Nord valait 53,50 dollars, son niveau le plus fort depuis octobre 2015. A New York, le pétrole a également ouvert en hausse. Le cours du baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, gagnait 71 cents à 50,52 dollars sur le contrat pour livraison en novembre sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

     

    COMMERCE

    Ooredoo : L’ouverture du réseau a eu lieu le 8 octobre

     

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    L’opérateur de téléphonie Ooredoo lance officiellement ses services de téléphonie mobile de 4e génération (4G). Pour ce faire, et en l’absence du tout nouveau P-dg retenu pour des raisons professionnelles, ce sont Ramdane Djezairi, directeur opérationnel des relations publiques et médias, et Gialuca Redolfi, chief commercial officer (CCO), qui ont animé hier au siège de l’entreprise une conférence de presse consacrée au lancement de la 4G. D’emblée, Gialuca Redolfi a indiqué qu’Ooredoo a ouvert son réseau 4G le 8 octobre 2006, dans 3 wilayas, à savoir : Tlemcen, Tizi-Ouzou et Béchar. Auxquelles s’ajouteront une vingtaine d’autres wilayas «avant la fin de l’année en cours», notamment Alger, Oran, Sétif et Constantine. Le conférencier a en outre confirmé que les «prix de la 4G sont les mêmes que ceux


    de la 3G» et assuré, également, que l’entreprise «dispose de toutes les ressources humaines et techniques nécessaires pour garantir une qualité optimale des prestations et assurer un réseau performant». Selon lui, les nouveaux services 4G «permettront aux clients Ooredoo de découvrir des améliorations considérables en termes de vitesse de téléchargement, de TV sur mobile, de streaming ou d’appels Voix en qualité HD». Et afin de simplifier l’accès à la 4G pour ses clients, Ooredoo a décidé de faciliter l’activation. «Pour activer la 4G, il suffit au client de se présenter dans une boutique Ooredoo ou dans un point de vente agréé. Les clients Ooredoo bénéficieront gratuitement d’une nouvelle SIM compatible à la 4G, tout en gardant le même numéro», a expliqué, pour sa part, Adel Derragui, directeur adjoint marketing opérationnel. A noter que ces nouvelles SIM sont également compatibles avec la téléphonie 2G et 3G «lorsqu’un client se déplacera dans d’autres wilayas couvertes par le réseau Ooredoo». Par ailleurs, Gialuca Redolfi a annoncé qu’Ooredoo lancera prochainement des promotions «avec des avantages inédits et les meilleurs tarifs du marché». Aussi, à l’occasion de l’ouverture de ses services 4G, l’opérateur a lancé une vaste campagne de communication axée autour du message principal : «Dima Plus», à travers divers supports médiatiques (TV, radio, presse écrite, web et affichage urbain). Une campagne qui reflète, selon ce responsable, «les principales valeurs défendues par Ooredoo, en l’occurrence l’algérianité, la proximité et la citoyenneté». Rappelons qu’Ooredoo a réalisé avec succès des essais techniques 4G ainsi que des démonstrations de prélancement commercial de ses services 4G à Tlemcen le 11 juillet 2016, atteignant une vitesse maximale de 70Mb/s. Enfin, Ooredoo revendique le leadership technologique et confirme «son implication dans la réussite de la révolution digitale et de l’industrie numérique en Algérie.


     


     

    TRANSACTIONS & CONTRATS

    Medgaz : Cepsa veut céder sa participation

     

    Source : El Watan

     

    Un éventuel changement dans la structure de l’actionnariat du gazoduc sous-marin Medgaz doit se faire dans le cadre d’un dialogue bénéfique pour toutes les parties concernées, a affirmé l’ambassadrice d’Algérie en Espagne, Taous Feroukhi, citée avant-hier par l’agence espagnole EFE.

     

    La diplomate algérienne réagissait à propos d’une éventuelle vente de la participation de la compagnie pétrolière espagnole Cepsa dans le gazoduc qui relie l’Algérie à l’Espagne. Le retrait de l’actionnariat de Medgaz ou la vente de la participation passe par la «consultation» et le «dialogue», a-elle précisé lors d’un déjeuner organisé par le groupe Gas Natural Fenosa, également actionnaire dans le gazoduc Medgaz.

     

    Taous Feroukhi a noté aussi que les accords énergétiques sont des contrats à «long terme», et non pas des contrats qui peuvent être modifiés «facilement». En outre, l’ambassadrice a insisté sur le fait que tout changement doit être «inévitablement bénéfique» pour toutes les parties. Le consortium Medgaz est contrôlé par la société publique Sonatrach (43,9%), Cepsa (42%) et Gas Natural Fenosa (14,9%). Ces dernières semaines, des médias espagnols ont évoqué un intérêt du groupe espagnol Cepsa, contrôlé par un fonds d’investissement d’Abu Dhabi, de vendre sa participation dans ce pipeline.

     

    La décision est motivée par les problèmes financiers rencontrés par Cepsa en raison de la baisse drastique des prix du pétrole. Le propriétaire émirati de Cepsa,


    International Petroleum Investment Company (IPIC), a déjà embauché la banque espagnole Banco Santander pour chercher d’éventuels acheteurs pour sa participation dans Medgaz. Au moins sept repreneurs, parmi lesquels de grands fonds internationaux agissant pour certains grands opérateurs industriels, ont déjà affiché leur volonté de racheter les actions de Cepsa.

     

    Des sources industrielles, évoquées par la presse espagnole, ont évalué l’opération entre 350 et 500 millions d’euros. Pour le moment, Cepsa a refusé de se prononcer sur cette opération. D’une capacité de 8 milliards de mètres cubes par an, le gazoduc sous-marin Medgaz a enregistré un bénéfice de 71,98 millions d’euros en 2015, soit une hausse de 17% par rapport aux 61,3 millions d’euros obtenus l’année précédente. Le consortium Medgaz, qui facture 216 millions d’euros par an pour le transport du gaz et qui a commencé à fonctionner en avril 2011, fournit des services à des clients tiers. Ce gazoduc est vital pour l’approvisionnement énergétique de l’Espagne, puisque plus de 55% du gaz consommé provient d’Algérie.

     

    REGIONS

    Constantine : 1,5 milliard de centimes pour la campagne labours

     

    Source : L’Econews

     

    Le directeur des services agricoles DSA de Constantine a indiqué que le montant des crédits Rfig validés au niveau du guichet unique de l’agriculteur s’élève à 1,5 centimes représentant 1200 dossiers déposés. Ses statistiques s’arrêtent au 8 octobre dernier.

     

    M. Yassine Ghédiri a ajouté qu’il s’agit en fait de crédits de campagne destinés à financer les travaux de labours et de semences des agriculteurs à travers le territoire de


    la wilaya. Les labours sont déjà réalisés à près de 80% et le lancement de la campagne des semences est prévu pour le mois de novembre prochain. Les services agricoles annoncent que plus de 116.000 quintaux sont d'ores et déjà mis à disposition des agriculteurs au niveau de la coopérative de céréales et de légumes secs (CCLS). Les objectifs pour cette saison sont d'emblaver une superficie de 80.000 hectares et selon les mêmes services, tous les efforts sont déployés pour limiter au maximum, les surfaces de terres se trouvant en jachère par le biais d'un travail de proximité auprès des agriculteurs. Rappelons que le crédit RFIG est un crédit bonifié, octroyé par la BADR et englobe le crédit de campagne, le crédit d’exploitation et le crédit fédératif. C’est un crédit d’une durée de 2 années et dont la couverture totale des charges d’intérêts est prise en charge par le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural sur le FNRPA. A cet effet, le guichet unique accompagne les agriculteurs dans leur campagne, en matière d'intrants nécessaires, à savoir les engrais, les semences et matériels accessoires divers. Constantine est considérée comme l'une des wilayas pilote pour ce qui a trait à l'installation précoce du guichet unique.

     

    La fête du miel et de l’abeille à Béjaïa : Vers une nouvelle politique agricole

     

    Source : Liberté

     

    Pas moins de 52 apiculteurs venus de 44 communes de la wilaya de Béjaïa ont pris part à cette 6e édition. Une participation record, a souligné M. Bouzidi.

     

    La maison de la culture Taos-Amrouche de Béjaïa a abrité depuis dimanche la 6e édition de la fête du miel et de l’abeille qui s’est étalée sur deux journées consécutives. Organisée par l’association des


     


     

    apiculteurs de la wilaya, en collaboration avec la direction des services agricoles (DSA) de Béjaïa, cette manifestation commerciale coïncide cette année avec la création, en juillet dernier, de la coopérative apicole de la wilaya de Béjaïa, dont le siège social se situe à El-Kseur.

     

    Selon le directeur des services agricoles (DSA) de la wilaya de Béjaïa, Laïb Makhlouf, la fondation de cette coopérative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle politique agricole qui vise à développer toutes les potentialités existantes, à travers notamment l’organisation des filières. Même son de cloche chez le président de l’association des apiculteurs de la wilaya, Rabah Bouzidi, qui voit en cette nouvelle structure agricole un apport considérable pour les professionnels de la filière apicole. “Outre la formation des apiculteurs de la région, elle aura pour mission de valoriser et de commercialiser les produits de ses adhérents”, a-t-il expliqué. Selon notre interlocuteur, son organisation professionnelle, qui fêtera bientôt ses 20 ans d’existence, compte déjà 173 adhérents. Revenant à l’événement du jour, M. Bouzidi nous fait savoir que 52 apiculteurs issus de 44 communes de la wilaya de Béjaïa prennent part à cette 6e édition.

     

    Une participation record, a-t-il souligné. Concernant le prix du miel, l’orateur indiquera que l’ensemble des exposants présents à cette foire commerciale ont convenu à pratiquer des tarifs promotionnels. Notre tournée dans les différents stands mis en place dans le hall de la maison de la culture nous renseigne sur les prix affichés pour la circonstance. Le kilogramme du miel pur varie entre 3000 et 4000 DA, selon la qualité du produit. Parmi les variétés les plus prisées, on peut citer le miel multifleurs, notamment celui de haute montagne, et plus particulièrement le miel de jujubier, que certains apiculteurs de Béjaïa ont produit sur le plateau de Aïn


    Ouessara (wilaya de Djelfa). À noter que cette variété de miel est considérée comme l'une des meilleures au monde, du fait qu’elle recèle des vertus thérapeutiques grâce à ses propriétés médicinales.

     

    Récolte oléicole a Guelma : Une prévision de plus de 20 000 hectolitres

     

    Source : Liberté

     

    Selon des sources de la DSA, il est attendu au titre de la présente campagne une production de plus de 20 575 hectolitres d'huile d'olive.

     

    La wilaya de Guelma possède un potentiel oléicole de 9000 ha sur les 10 000 projetés par le programme quinquennal 2010-2014, car les pouvoirs publics accordent un intérêt particulier à la promotion de cette filière qui enregistre une notable augmentation de la production grâce à l'extension des surfaces de plantation et à la modernisation des moyens d'exploitation. Elle est réputée pour la qualité de son huile d'olive et recèle des variétés locales d'olives : blanquetée, chemlel et rougettes. Les oléiculteurs bénéficient d'une assistance technique des services de la DSA qui accordent des prêts bancaires par le biais de la CRMA qui encourage cette filière stratégique. Quinze huileries sont opérationnelles à travers la wilaya et, selon les services de la DSA, la production a atteint en 2015 une vingtaine de milliers d'hectolitres d'huile d'olive. Cette année, la pluviométrie a été assez généreuse et cette clémence divine a stimulé les oléiculteurs qui ont soigné leurs oliviers et appliqué les méthodes recommandées par les professionnels de cette filière. Selon des sources de la DSA, il est attendu au titre de la présente campagne une production de plus de 20 575 hl d'huile d'olive. À ce titre, un investisseur installé à Bouati-Mahmoud et possédant


    une exploitation agricole de 45 ha a une capacité de trituration de 150 q/jour. De toute évidence, la cueillette des olives a débuté dans les communes de Roknia, Boumahra-Ahmès, Hammam N’baïls, Bouchegouf, Bouati-Mahmoud, Khezaras, Aïn Hassaïnia, et les huileries commencent à tourner sachant qu'un quintal d'olives engendre 18 à 19 l d'huile. Toutefois, ce produit si recherché pour ses qualités culinaires ne cesse d'enregistrer des hausses qui pénalisent les bourses modestes qui aiment l'acquérir en prévision de leur consommation durant toute l'année. Cédé 400 DA il y a trois ans, le litre d'huile d'olive caracole à présent à 700 DA ! En dépit de ces augmentations vertigineuses, les familles n'hésitent pas à acheter, selon leurs moyens financiers, quelques bouteilles ou bidons de cette denrée pour agrémenter leurs menus et déguster cette huile d'olive aux vertus culinaires et curatives avérées.

     

    Emploi : Plus 91% des placements dans le privé à Béjaïa

     

    Source : El Watan

     

    Le secteur économique privé reste leader en matière d’embauche dans la wilaya de Béjaïa, avec 91,5% des placements en 2016 contre 8,5% seulement dans le secteur économique public, selon un bilan de l’Agence de wilaya de l’emploi (Awem).

     

    L’explication est à trouver, à la fois, dans la présence d’un tissu industriel productif privé assez respectable, dominé par l’industrie agroalimentaire, et l’agonie qui frappe les quelques entreprises publiques encore présentes qui sont peu pourvoyeuses de postes d’emploi.

     

    Du début de l’année à nos jours, l’Awem dit avoir placé 16324 demandeurs d’emploi dans différentes


     


    entreprises économiques, dont 13 985 dans le cadre classique, 1224 dans le cadre du contrat de travail aidé (CTA) et 1219 dans le cadre du Dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP), indique le bilan.

     

    Par secteurs, le BTPH vient en pole position avec 5922 offres d’emploi, soit 34,33% du total des offres enregistrées, suivent le secteur de l’industrie avec 5754 offres enregistrées pour un taux de 33,35%, les services avec 3957 offres et un taux de 22,94%, le commerce avec 1469 offres, et enfin l’agriculture avec 160 offres enregistrées. Le nombre d’entreprises ayant déposé des offres d’emploi au niveau des Agences locales de l’emploi (ALEM) est, lui, de 2722. Concernant le nombre de demandeurs d’emploi qui se sont inscrits au niveau des ALEM, il est de 25 308, soit un décalage d’au moins 9000 par rapport au nombre d’offres disponibles.

     

    Parmi ces candidats à l’embauche, 25% sont des universitaires et 30% sont sans qualification. Plusieurs facteurs ont contribué au creusement du déficit en opportunités de travail, à commencer par le blocage de plusieurs projets créateurs de richesses et d’emploi dans la wilaya, dont on peut citer le complexe pétrochimique projeté depuis des lustres mais qui est resté sans lendemain, ou encore les projets industriels du groupe Cevital. Par rareté d’embauche dans leur wilaya d’origine, beaucoup de diplômés de Béjaïa optent pour l’immigration interne, notamment au Sud ou dans la capitale Alger, ou externe, à la recherche d’un poste de travail et de la stabilité professionnelle.

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  • 13 10 2016

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 13 OCTOBRE 2016

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 13 OCTOBRE 2016



    Jeudi, 13. Octobre 2016

     

     

     

    SOMMAIRE   

     

    Marché & Economie.................................................................................................................. 2

     

    M. Sellal en visite officielle à Cuba : une amitié indestructible............................................. 2

    M. Abdeslam Chelghoum, ministre de l’agriculture : « Développer toutes les filières »...... 3

     

    Entrée en service le 1er novembre de la ligne ferroviaire Alger-Zéralda............................ 4

    Renflouement des caisses communales : Plusieurs mesures prévues................................... 5

     

    Pomme de terre : Convention entre la Cnma et des organisations agricoles........................ 6

    Les marchés à l’écoute de l’Opep........................................................................................... 6

     

    L’e-paiement connait un début timide, une semaine après son lancement.......................... 7

    Pour développer ces 18 activités, les entreprises algériennes ne paieront pas d’impôts..... 7

    Commerce.................................................................................................................................. 8

     

    Ce que vous allez débourser pour un smartphone compatible 4G......................................... 8

    Condor mise sur la diversification des produits...................................................................... 9

    Sontrach à la conquête de nouveaux marchés au Moyen-Orient.......................................... 9

    Transactions & Contrats......................................................................................................... 10

     

    JGC remporte un contrat de 1,4 milliard de dollars............................................................. 10

    Cevital va investir 215 millions de dollars au Sri Lanka....................................................... 11

    Divers........................................................................................................................................ 11

     

    Le chiffre du jour : Pertes de 1.000 milliards de dollars...................................................... 11


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    MARCHE & ECONOMIE

    M. Sellal en visite officielle à Cuba : une amitié indestructible

     

    Source : El Moudjahid

     

    Les relations bilatérales algéro -cubaines, qui remontent à plus de 50 ans d'existence, ont connu une véritable impulsion ces quinze dernières années, touchant divers domaines de coopération.

     

    Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a souligné hier à La Havane l’«excellence» des relations algéro-cubaines, affirmant, que les deux pays allaient œuvrer pour avancer «encore davantage». «Ma visite sera une occasion pour faire le point sur l’état des relations entre les deux pays qui sont excellentes. Vous connaissez la force des relations entre les deux pays, donc c’est un geste d’amitié et de fraternité», a déclaré à la presse M. Sellal à son arrivée à l’aéroport international José Marti. Le Premier ministre a ajouté qu’il se sentait «chez lui» à Cuba, relevant, dans ce sens, qu’«on va avancer encore (dans les relations) entre les deux pays». M. Sellal a indiqué également qu’il était porteur d’un «message d’amitié et de fraternité» du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aux présidents Raul et Fidel Castro. «Je voudrais, au nom du Président Bouteflika et au nom de tous les Algériens, saluer toutes nos sœurs et tous nos frères cubains», a-t -il dit, ajoutant qu’il est à Cuba à l’invitation des hautes autorités de ce pays «ami et frère». Le Premier ministre est accompagné, lors de cette visite, du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf.

     

     

    Excellence des relations


    L'Algérie et Cuba se sont engagées, par la voie des plus hautes autorités des deux pays, à poursuivre leurs efforts pour impulser leur coopération dans divers domaines tant sur le plan économique que politique où les deux pays partagent les mêmes positions et approches sur nombre de questions internationales. Ainsi, l'échange de visite entre les deux Chefs d'Etats, MM. Abdelaziz Bouteflika et Fidel Castro, en 2000 et 2001 répondaient au souci et à l'ambition des deux pays d'intensifier et de consolider davantage leurs relations dans tous les domaines. Cette volonté a été réaffirmée par le Président Bouteflika dans son message adressé, en juillet dernier, au président du Conseil d'Etat et du Conseil des ministres de Cuba, Raul Castro Ruz, à l'occasion de la commémoration de la journée de la Rébellion, en soulignant la régularité de la consultation et de la concertation qui existent entre l'Algérie et Cuba, marquées par une convergence de vues sur les principales questions régionales et internationale d'intérêt commun. "Ce dialogue, utile et fructueux, sera, j'en suis convaincu, davantage approfondi à la faveur de la prochaine visite à La Havane de notre Premier ministre, qui constituera également une opportunité à saisir pour donner un nouveau souffle à la coopération algéro -cubaine dans divers domaines", avait soutenu le chef de l'Etat. Dans ce cadre que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal se rendra à la Havane du mercredi au vendredi, à l'invitation du Premier vice-président du Conseil d'Etat et du Conseil des ministres de Cuba, Miguel Diaz Canel Bermudez, pour notamment consolider davantage les relations traditionnelles d'amitié entretenues par les deux pays et procéder à un échange de vues sur toutes les questions d'intérêt commun ayant trait à l'actualité internationale et régionale. La solidité et l'exemplarité des liens entre les deux pays avait fait dire au chef de l'Etat cubain, Raul Castro, lors d'une visite de travail en


    Algérie en 2009, que l'amitié algéro-cubaine était toujours "indestructible" qu'il y a 50 ans.

     

    La part du lion à la Santé

     

    La coopération algéro-cubaine porte sur divers domaines, à l'instar de la Santé, le Tourisme, l'Hydraulique, l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, l'Education, le Sport, la Pêche, l'Agriculture et le Développement rural, ainsi que la culture. Mais le secteur de la Santé se taille la part du lion de la coopération algéro-cubaine, considérée comme la "locomotive" de la coopération bilatérale, avec plusieurs accords de partenariats, en particulier dans le domaine de l'ophtalmologie. Plus de 900 praticiens et techniciens cubains exercent en Algérie dans le domaine de la santé, déployés à travers plusieurs wilayas du pays, en particulier le Sud. Cette coopération est appelée à s'élargir pour assurer une couverture globale de tout le territoire national, notamment en matière de santé mère/enfant et de lutte contre le cancer. A ce titre, les travaux de la 20e session de la commission mixte algéro-cubaine de coopération avaient été sanctionnés, en mai dernier, par la signature d'un accord-cadre sur la coopération sanitaire et d'un procès -verbal de coopération dans plusieurs secteurs. Les deux pays avaient convenu d'actualiser les aspects juridiques en matière d'oncologie, de néphrologie et urologie, d'ophtalmologie et de santé maternelle et infantile, et de développer les perspectives de coopération bilatérale dans les autres secteurs.

     

    Le ministre du Commerce extérieur et de l’investissement étranger, Rodrigo Malmierca Diaz avait réaffirmé, dans ce sillage, la disponibilité de son pays à renforcer la coopération bilatérale dans le domaine du transfert de technologie et de la fabrication de médicaments, se disant satisfait de "la nouvelle vision


     


     

    stratégique et de la coopération fructueuse entre l'Algérie et Cuba" L'Algérie et Cuba ont plaidé, à maintes reprises, pour la promotion et l'élargissement de leur coopération économique en vue de les hisser au niveau de leurs relations politiques, qualifiées d' "excellentes".

     

    M. Abdeslam Chelghoum, ministre de l’agriculture : « Développer toutes les filières »

     

    Source : El Moudjahid

     

    Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdeslam Chelghoum, a affirmé hier, que la stratégie de son secteur pour le prochain quinquennat est basée sur la valorisation de tous les efforts consentis durant ces dernières années, pour le développement de toutes les filières de production. M. Chelghoum, a annoncé à ce titre, la publication d’un décret pour régler le problème des terres agricoles dites «Arch» (communautaire), de manière définitive.

     

    Abdeslam Chelghoum qui intervenait sur les ondes de la Radio nationale a souligné le grand travail qui reste à réaliser dans le secteur afin de développer les différentes filières, telles que celle du lait notamment, des céréales, des fruits et légumes et celle de l’arboriculture. Il soulignera également l’effort entamé par son département depuis plus d’une décennie, et qui vise à développer les industries de transformation agroalimentaire et la création de mutualités agricoles qui contribueront au plafonnement des prix des fruits et légumes qui connaissent, selon le ministre, une grande spéculation.

     

    Le ministre a fait savoir également que la valeur de la production agricole dépasse aujourd’hui les 30 milliards de dollars. Ce chiffre est, selon le ministre, le fruit de


    l’effort consenti par le gouvernement les agriculteurs, les éleveurs, les producteurs ainsi que les pêcheurs. « Cette production a permis d’enregistrer une croissance de près de 7% », s’est réjoui le ministre, qui a souligné toutefois, qu’il n’était point question de dormir sur ses lauriers, mais de poursuivre ces efforts. Amené à s’exprimer au sujet de la pêche et de l’aquaculture, l’invité de la radio a n’a pas omis de mettre en exergue les moyens mis pour le développement de ce secteur, qui connaît une limitation de la production qui ne dépasse pas les 100.000 tonnes par an. Il faut souligner que les besoins des Algériens en cette ressource, sont de l’ordre de 200.000 tonnes. Le ministre a affirmé à ce propos que le manque enregistré doit être comblé par l’investissement dans la filière de l’aquaculture, invitant à l’occasion les investisseurs privés à investir dans le domaine en partenariat avec des investisseurs nationaux ou étrangers.

     

    Publication prochaine d’une instruction ministérielle pour le règlement du problème des terres agricole dites ‘‘Arch’’

     

    Concernant le règlement des terres agricoles appelées communément ‘‘Arch’’ et communales, et qui représentent 70% des terres agricoles fertiles en Algérie, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, a annoncé que son département publiera dans les prochains jours, une instruction ministérielle pour trancher dans tous les contentieux relatifs aux terres qui relèvent du domaine public de manière définitive, tout en indiquant que les pouvoirs publics ont prévu de faciliter l’octroi des prêts aux investisseurs dans ces terres.

     

    Le ministre a rappelé dans le même ordre d’idées que toutes les lois en vigueur, dont celle de 25-90 et la loi 15-08 et encore la 03-10, ont tranché sur cette


    question, en attendant la publication de cette instruction pour régler définitivement tous les contentieux liés à la même problématique. Il précisera également que les terres dont la propriété est privée, verront la question de leur devenir être déterminée par le code civil.

     

    Des contrats de concession au profit de 175.000 agriculteurs

     

    Au sujet de l’octroi des contrats de concession, le ministre a fait savoir que l’Office national des terres agricoles a étudié quelque 186.630 dossiers, dont 175.728, ont reçu un avis favorable, tandis que le reste des dossiers est toujours en cours d’étude. Il a estimé que les superficies qui ont été réglées au niveau des domaines, dépassent les 2.400.000 hectares, soulignant que l’activité économique est ouverte sur ces surfaces.

     

    Création de 4 groupements économiques pour la restructuration des fermes pilotes

     

    Abdeslam Chelghoum, qui a évoqué également l’opération de développement des fermes pilote, a précisé que ces fermes dont le nombre est de 168 à travers le pays, ont été restructurées par la création de 4 groupements économiques. Ces fermes ont été réparties sur ces groupements selon les spécialités et les régions, affirmant que ces fermes seront ouvertes à l’investissement et au partenariat dans le cadre de la loi en vigueur.

     

    Au sujet de la perturbation enregistrée dans le domaine de la production des olives, Abdeslam Chelghoum a admis le retard enregistré dans ce secteur, notamment par rapport aux pays voisins de la Méditerranée. Il fera savoir à ce titre que pour rattraper ce retard, de grandes surfaces ont été consacrées à travers le pays, pour la


     


     

    plantation d’oliviers, au niveau notamment des domaines forestiers. Le ministre prévoit une bonne production de cette matière pour cette saison d’autant plus que la surface plantée dépasse 300.000 hectares actuellement.

     

    Le ministre prévoit une bonne saison également en ce qui concerne la production des pommes de terre et des agrumes.

     

    Entrée en service le 1er novembre de la ligne ferroviaire Alger-Zéralda

     

    Source : El Moudjahid

     

    Le lancement de cette ligne à raison d'un train toutes les 30 minutes sera l'occasion de lancer le billet unique pour le train, le tramway, le métro et les bus relevant de l'ETUSA.

     

    «À partir du 1er novembre, Zéralda sera à moins d’une heure d’Alger par train. La nouvelle ligne ferroviaire électrifiée reliant la grande agglomération de la côte ouest de la capitale à Birtouta (ouest d’Alger), puis à Alger sera mise en service à l’occasion de la célébration du déclenchement de la guerre de Libération nationale », tels sont les propos annoncés par le directeur général de l’Agence des investissements ferroviaires (Anesrif), lors d’un entretien accordé à la presse. M. Azzeddine Fridi a fait savoir que cette nouvelle ligne ferroviaire permettra, de relier le centre-ville d’Alger à Zéralda en moins d’une heure, en passant par Birtouta. «Ce qui représente un gain de temps considérable par rapport à la route, aujourd’hui unique moyen pour se rendre de Zéralda à Alger, notamment, en période de pointe, il faut au moins une heure et demie pour se rendre d’Alger-Centre à Zéralda», a-t-il expliqué.


    Ouvrant une parenthèse pour parler des performances de ces trains, Azzeddine Fridi a indiqué que «le temps de parcours du train rapide sans arrêt entre Zéralda et Alger sera de 30 minutes. Avec les arrêts dans les stations, il faut compter 40 minutes». Le responsable a affirmé qu’à une vingtaine de jours de la mise en service de ce train, tout le monde est à pied d’œuvre sur le chantier.

     

    «Des ouvriers, des ingénieurs sont mobilisés pour les travaux de finition et les dernières retouches. Aux stations de Zéralda et de Sidi Abdallah, il ne reste plus que quelques travaux de finition. Tout est quasiment prêt pour la circulation des trains », a-t-il dit. Concernant la cadence de circulation, le responsable a indiqué qu’elle est fixée à deux trains par heure. «D’après notre conception de la ligne, nous avons prévu la circulation de deux trains par heure et par sens, soit un train chaque demi-heure pour chaque sens. Ensuite, s’il faut augmenter cette fréquence, ça sera faisable.» Pour ce qui est des stations prévues, cette ligne reliera donc, la localité de Birtouta à Zéralda via la ville nouvelle de Sidi Abdallah, mais permettra également de relier les communes de Birtouta, Ouled Chebel, Tessala El Merdja, Douéra et Rahmania à travers cinq gares : Birtouta, Tessala El Merdja, Sidi Abdallah, pôle universitaire de Sidi Abdallah et Zéralda. Les premiers essais de circulation de trains sur cette nouvelle ligne devraient avoir lieu le 25 octobre au plus tard, assure M. Fridi. Ce projet a nécessité la mobilisation de près 1.000 ouvriers et cadres aussi bien Algériens qu’étrangers. La ligne est composée de 20 ouvrages d’arts dont 4 viaducs, 5 ponts ferroviaires, 7 ponts routiers, 2 tunnels, 2 ouvrages de soutènement et une sous-station électrique située à Tessala El Merdja.

     

     

    Un coût de 35 milliards de dinars


    Concernant le coût de la construction de cette ligne ferroviaire, longue de 21 kilomètres, M. Fridi, évoque un montant de quelque 35 milliards de dinars. «Sa réalisation aura duré cinq années et n’a pas été facile, le projet devait être livré en décembre 2015. Mais en raison des problèmes d’expropriation et des déplacements des réseaux d’eau notamment, l’achèvement des travaux était prévu pour la fin de l’année. Toutefois, après concertation avec le ministère des Transports et des Travaux publics, nous avons décidé de livrer le projet pour la date historique du 1er novembre pour montrer que l’Algérie va résolument de l’avant», a-t-il indiqué.

     

    «C’est un projet qui s’inscrit dans l’aménagement ferroviaire de la région algéroise et dont la réalisation a été confiée à un groupement d’entreprises algéro-turc sous la supervision d’un groupement d’études algérien. Le projet en question a démarré en juin 2011, cependant il a connu quelques contraintes exogènes qui l’ont empêché d’avancer, à l’instar des problèmes liés à l’expropriation. Et comme il s’agit d’un projet linéaire et non ponctuel, il y avait, donc, un problème à chaque mètre. Une fois toutes ces contraintes levées, nous avons mis le paquet pour réaliser des gares qui répondent aux normes internationales», a-t-il tenu à préciser. Dans cette optique, l’on apprendra que les pouvoirs publics préconisent d'accompagner cette ligne ferroviaire par des parkings au niveau des stations pour diminuer l'utilisation des voitures. Détaillant l’avancement record des travaux, le DG explique, que son entreprise a dû entreprendre des décisions efficaces et rapides : «Nous avons réalisé un viaduc en deux mois grâce à une méthodologie de poussage toute nouvelle. C’est un viaduc long de 180 mètres avec une portée de 40 mètres. C’est le dernier point de raccordement de la ligne, d’où la concentration des travaux», explique le responsable de l’Anesrif. Azzeddine Fridi a, par ailleurs,


     


     

    affirmé que l’extension de cette ligne vers Gouraya (Tipasa) d’un côté et Ain Benian de l’autre est inscrite en études. «Les études préliminaires d’identification de la ligne Zéralda - Gouraya sont achevées et seront bientôt présentées aux autorités concernées. Pour la ligne Zéralda - Ain Benian, les études sont en cours», a-t-il révélé.

     

    Renflouement des caisses communales : Plusieurs mesures prévues

     

    Source : El Moudjahid

     

    Un dispositif sera mis en place, dès 2017, pour conforter les ressources financières des communes à travers le renforcement de leur patrimoine immobilier et des mesures fiscales, apprend l’APS auprès d'un haut responsable du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales.

     

    Parmi les mesures prévues par ce dispositif est la promulgation d'un texte réglementaire à la fin 2016 fixant les modalités de transfert de la propriété de certains biens vers les communes, indique le directeur des ressources et de la solidarité financière locale auprès de ce ministère, M. Azzedine Kerri. C'est dans ce sens que dès 2017, les communes deviendront propriétaires des 100.000 locaux commerciaux réalisés dans le cadre du programme "100 locaux par commune" lancé en 2005. Gérés jusque-là par le dispositif de soutien à l’emploi des jeunes, ces locaux seront introduits dans le patrimoine des communes lesquelles les loueront selon leur "valeur vénale". "Les jeunes bénéficiaires du dispositif de l’emploi des jeunes avaient été exonérés pendant 10 ans du paiement du loyer de ces locaux. Dès 2017, ils seront appelés à payer les loyers à la commune", fait savoir M. Kerri. C'est dans ce sens qu'un arrêté interministériel sera bientôt publié


    pour définir la valeur vénale de ces locaux commerciaux. D’autre part, le patrimoine immobilier communal inclura, dès 2017, les 700 marchés de proximité qui devraient d’être finalisés et livrés d’ici la fin de l’année en cours par Batimetal (groupe public de BTPH). Ces patrimoines s’ajouteront aux biens immobiliers dont disposent actuellement les communes, se composant globalement de 202.000 biens immobiliers dont 113.000 locaux commerciaux et 65.000 locaux à usage d’habitation ainsi que d'autres équipements (piscines, parkings, crèches communales ...). Grâce à ce transfert de propriétés au profit des communes, le même responsable estime que la part de leurs ressources financières patrimoniales devrait passer de 10,3% de l’ensemble des ressources financières communales en 2016 à 20% en 2017, soit de 17 milliards de dinars (mds DA) en 2016 à plus de 30 mds DA en 2017. Selon lui, ces ressources patrimoniales pourront compenser plus de la moitié du manque à gagner en matière de Taxe sur l’activité professionnelle (TAP) dont le taux avait été réduit pour passer de 2% à 1% par la loi de finances complémentaire 2015. Ce qui a engendré un manque à gagner de 50 mds DA du fait d’une baisse de 36% du produit de cet impôt dédié exclusivement aux collectivités locales. L'autre mesure de soutien aux collectivités qui sera introduite en 2017 est l’augmentation du taux de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Le projet de loi de finances 2017 (PLF 2017), adopté la semaine dernière par le Conseil des ministres, a relevé le taux de la TVA en passant de 7% à 9% pour le taux réduit, et de 17% à 19% pour le taux normal. Sachant que 10% de la TVA va directement au budget des communes, l’augmentation de ces taux contribuera à son tour à compenser la baisse en matière de TAP, note M. Kerri. Le PLF 2017 introduit également une autre mesure qui bénéficiera aux communes frontalières en les faisant profiter du produit de la TVA sur l'importation affectée actuellement à la Caisse de


    solidarité et de garantie des collectivités locales (CSGCL). "Grâce à cette mesure, certaines communes qui ont actuellement 5 mds DA de recettes verront leurs recettes augmenter à 60 mds DA", précise le même responsable. Néanmoins, ajoute-t -il, le gouvernement "a refusé d’introduire de nouvelles impositions au profit des communes en 2017 pour ne pas pénaliser le pouvoir d’achat du citoyen et a donc opté pour une réadaptation de la fiscalité locale en améliorant essentiellement le recouvrement". Par ailleurs, le recouvrement des recettes fiscales, qui représente une lourde charge pour les services financiers, va relever des prérogatives des collectivités locales qui prendront ainsi en charge la régie des recettes dès 2017", fait-il savoir.

     

    Vers un code de la fiscalité locale

     

    Interrogé sur les efforts des communes en termes d’optimisation des recettes, M. Kerri considère qu'il y a une ''normalisation'' constatée en matière des dépenses de fonctionnement des communes en 2016, couplée à une amélioration dans le recouvrement des ressources patrimoniales suite aux instructions données par le gouvernement. Sur ce point, il cite le cas de 14 communes côtières autorisées à installer des camps de toile sur leur territoire avec un relèvement de la taxe de séjour. Leurs ressources globales ont ainsi augmenté de 200% passant de 228 millions DA durant la saison estivale de 2015 à 670 millions DA de celle de 2016, tandis que leurs dépenses ont été divisées par cinq entre les deux saisons estivales passant de 10 mds DA en juillet-août 2015 à 2 mds DA en juillet-août 2016. Outre l'ensemble de ce dispositif, les groupes de travail installés pour enrichir la réforme de la fiscalité locale se penchent toujours sur ce dossier qui sera évalué lors de la prochaine réunion gouvernement-walis prévue incessamment, selon lui. Mais pour une meilleure maîtrise de la fiscalité locale, le même responsable


     


     

    suggère l'élaboration d'un code de la fiscalité locale qui prendra en charge le volet local de la fiscalité partagée actuellement entre le budget de l’Etat (IRG, TVA, IFU, la vignette) et les collectivités locales, en plus de la fiscalité dédiée uniquement aux collectivités comme la TAP, l’impôt foncier, la taxe d’assainissement ou les droits de stationnement. Pour rappel, à la fin 2015, près des deux tiers des 1.541 communes du pays ont été classées "pauvres", alors que les communes "riches" ne dépassaient pas les 7%.

     

    Pomme de terre : Convention entre la Cnma et des organisations agricoles

     

    Source : El Moudjahid

     

    La Caisse nationale de mutualité agricole (Cnma) a signé mardi dernier une convention de partenariat avec deux organisations agricoles nationales pour assurer des couvertures assurantielles pour la pomme de terre, indique un communiqué de la Cnma. Les deux organisations agricoles avec lesquelles la Cnma a signé cette convention sont la Fédération nationale des producteurs de pomme de terre (Fnppt) et l'Office national interprofessionnel des légumes et des viandes (Onilev). Ce partenariat triangulaire est destiné aux exploitants agricoles (producteurs, transformateurs, stockeurs) adhérents de la filière pomme de terre via la Fnppt et l’Onilev lesquelles sont directement impliquées dans le dispositif de système de production et de régulation et de soutien. Il s'agira de permettre aux adhérents de ces deux organisations professionnelles de bénéficier des avantages offerts par la Cnma via des couvertures assurantielles adaptées, explique la même source.

     

    Ces couvertures assurantielles serviront à sécuriser les revenus des agriculteurs à travers la prise en charge des risques liés à leurs activités telle l'assurance "perte de


    rendement", et la prise en charge des risques "bris de machine" pour les entrepôts frigorifiques, les risques de "perte de produits en entrepôts frigorifiques" et autres couvertures relative aux installations, équipements...

    Ces trois opérateurs économiques du secteur agricole s'associent à travers ce partenariat en vue de participer au développement du secteur et l'accompagnement des agriculteurs dans leurs activités pour garantir une traçabilité des soutiens octroyés par les pouvoirs publics aux producteurs de pomme de terre. Il s'agit aussi d'accompagner et de conseiller les agriculteurs par des visites d'experts de la Cnma, indique le communiqué.

     

    Les trois signataires de ce partenariat organiseront prochainement des journées de sensibilisation et d'information au bénéfice des exploitants adhérents à travers le territoire national.

     

    Les marchés à l’écoute de l’Opep

     

    Source : Liberté

     

    Pour la première fois, l’Opep, emmenée par l’Arabie saoudite, cherche à associer les États -Unis aux efforts de stabilisation des marchés pétroliers.

     

    Les cours du pétrole sont sur une bonne pente, dopés par des déclarations encourageantes sur les intentions de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de pays non-Opep d’agir ensemble sur l’offre pétrolière mondiale. Les marchés restent à l’écoute de l’Opep, une organisation qui tente de convaincre les pays qui n’en sont pas membres de se joindre à ses efforts et d’enrayer la déprime des prix. Les ministres du Qatar, des Émirats arabes unis, de l’Algérie, du Venezuela, de la Russie et du Mexique ont participé, hier, à une réunion à huis clos en marge du Congrès mondial de l’énergie à Istanbul dont les travaux prendront fin aujourd’hui. Ils se sont mis d’accord pour


    organiser une rencontre technique de l’Opep les 28 et 29 octobre, à Vienne.

     

    L’objectif assigné à cette réunion est de trouver le meilleur moyen pour équilibrer les marchés dans l’intérêt de tous, pas seulement des producteurs et exportateurs mais aussi de l’économie mondiale. Une invitation va être envoyée à certains pays-clés non-membres de l’Opep. Et, élément de taille évoqué par les Russes à Istanbul, selon le ministre russe de l’Énergie, Alexander Novak, les “États-Unis seraient invités à la réunion de Vienne”. Il reste à savoir, cependant, si les Américains acceptent d’y participer. C’est la première fois que l’Opep, emmenée par l’Arabie saoudite, cherche à les associer aux efforts de stabilisation des marchés pétroliers. Riyad semble vouloir ainsi changer de stratégie, tendant la perche à des compagnies américaines qui ont d’énormes difficultés financières en raison de l’arrêt (sur plusieurs sites) des activités de forages dans le schiste.

     

    L’Arabie saoudite ne voudrait pas s’en faire des ennemis, indéfiniment. Le problème est que les sociétés pétrolières et gazières américaines s’en méfient toujours, car, elles ne se sont pas remises de la guerre des prix que leur aura imposée le royaume, depuis la mi-juin 2014, Riyad s’est enlisée dans une guerre des prix, ne souhaitant pas que ces compagnies américaines grignotent sur ses parts de marché, par la grâce du schiste. Et si elles ne veulent pas toucher à leurs productions, personne ne peut les obliger à le faire. Pas même le ministère de l’Énergie aux États-Unis. Celui-ci n’aura pas de prise sur des entreprises privées qui ont l’ambition de reprendre du service, si jamais les cours du pétrole remontent. La situation est, par ailleurs, différente en Russie où le pouvoir politique a de l’influence sur un secteur pétrolier dominé par les entreprises publiques (Gazprom et Rosneft). Et, Moscou


     


     

    paraît sensible aux appels de l’Opep de réduire la production pétrolière et de rééquilibrer les marchés et tout le monde en tire profit, pays Opep et non-Opep. La Russie, aujourd’hui sous embargo imposé par les Occidentaux à cause de la crise ukrainienne, traverse une mauvaise passe. Elle tient le même discours que l’Opep, insistant sur la nécessité de ne pas laisser faire le marché. Elle a tenu bon pendant deux ans. Mais les nuages qui s’accumulent à Moscou, risquent d’assombrir l’horizon. La preuve, le ministère russe des Finances prévoit un déficit budgétaire de 3,2% du PIB en 2017, supérieur pour la deuxième année de suite à l’objectif de 3% fixé par Vladimir Poutine, selon le projet de budget publié hier.

     

    Ce projet, qui doit être discuté aujourd’hui en Conseil des ministres puis transmis au Parlement le 28 octobre prochain, prévoit des revenus de 13 436 milliards de roubles (194 milliards d’euros au cours d’hier) pour des dépenses de 16 181 milliards de roubles (234 milliards d’euros).

     

    Cela correspond, vu les prévisions de produit intérieur brut, à un déficit de 3,2% contre 3,7% prévu en 2016, alors que les budgets étaient proches de l’équilibre avant la crise provoquée par la chute des cours du pétrole et les sanctions.

     

    L’e-paiement connait un début timide, une semaine après son lancement

     

    Source : Maghreb Emergent

     

    Une semaine après le lancement de l’e-paiement en Algérie, le ministre délégué auprès du ministre des finances, chargé de l’économie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, Mouatassem


    Boudiaf revient avec des chiffres sur le début de l’opération.

     

    L’e-paiement connait un début timide, une semaine après son lancement en grande pompe lors d’une cérémonie qui a réuni des officiels. Les chiffres avancés mardi par le ministre délégué auprès du ministre des finances, chargé de l’économie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, Mouatassem Boudiaf contrastent avec l’engouement qu’on promettait, après des années de retards.

     

    Selon Mouatassem Boudiaf, le portail informatif Bitakati-l’intermédiaire entre le client et sa banque sur lequel on peut demander une carte interbancaire et le mot de passe- mis à la disposition des futurs usagers du paiement électronique n’a enregistré que 6000 visites dont 1000 à partir de l’étranger pour 260 transactions.

     

    Pourtant le potentiel est là. Selon le ministre, 1,3 millions de cartes CIB ont été distribuées dont 500.000 possèdent déjà leurs mots de passes. Ainsi, afin de mieux promouvoir le paiement électronique, une compagne de sensibilisation est prévue pour bientôt, dans les trois langues française, arabe et amazighe sous forme de vidéos et sms ainsi que la mise en marche 24h/24 d’un numéro vert accessible gratuitement à partir des téléphones fixe et des trois opérateurs (Djezzy, Ooredoo et Mobilis).

     

    « La modernisation des systèmes financiers est indispensable », affirme le ministre. « Maintenant que tout est normalisé et régularisé, les web-marchands prêts peuvent être intégrés facilement dans le système », a-t-il précisé.

     

    Aller vers les grands facturiers


    Sur les mesures de sécurité, Moutassem Boudiaf rassure que des dispositifs de lutte contre la fraude ont été mis en place, précisant que le nombre de banques adhérant à cette opération est passé de 11 à 13 banques (six publique et sept privées).

     

    Le prochain chantier est, selon lui, est de convaincre les grands facturiers d’adhérer au projet. Il s’agit notamment de l’Algérienne des Eaux, Sonelgaz et la

    CASNOS.

     

    M. Boudiaf affirme par ailleurs qu’un projet de migration technologique de sept millions de cartes de retrait d’Algérie Poste vers les cartes de paiement est en cours de préparation.

     

    Le ministre reste optimiste quant à l’avenir de la monétique nationale avec le lancement du e-paiement en Algérie, annonçant qu’une grande partie des objectifs tracés seront réalisés d’ici le mois d’avril prochains.

     

    Pour développer ces 18 activités, les entreprises algériennes ne paieront pas d’impôts

     

    Source : Algérie Focus

     

    Le gouvernement voudrait encourager la recherche et le développement dans les entreprises. A cet effet, deux ministères, à savoir ceux des finances et de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ont signé conjointement un arrêté qui «fixe une liste de 18 activités de la recherche et développement en entreprise et bénéficiant d’une déduction de l’impôt sur le revenu global (IRG) et de l’impôt sur le bénéfice des sociétés (lBS)».


     


     

    L’objectif étant d’encourager les entrepreneurs à opter pour ces activités qui sont concernées donc par ces déductions d’impôts. Ces activités sont «l’agriculture, forêts, espaces naturels et ruraux, la pêche et aquaculture, les ressources en eau, l’environnement et promotion du développement durable, la prévention des catastrophe naturelles et protection contre les risques majeurs, l’exploration et exploitation des matières premières, la valorisation des matières premières et industries, les sciences fondamentales, les énergies renouvelables, les hydrocarbures, les technologies de l’information et de la communication, les technologies industrielles, la biotechnologie, l’habitat, construction et urbanisme, les travaux publics, la santé, les transports et enfin le développement des régions arides, semi-arides, montagneuses lutte contre la désertification».

     

    L’article 2 de cet arrêté stipule que «par activité de recherche développement, il est entendu toute activité portant sur la création ou l’amélioration d’un produit, d’un procédé, d’un process, d’un programme ou d’un équipement, devant subir une amélioration substantielle et qui ne résulte pas d’une simple utilisation de l’Etat des techniques existantes». En ce qui est de la faisabilité, l’article 3 signale que «l’entreprise est tenue de déclarer le montant engagé à l’institution nationale chargée du contrôle de la recherche scientifique au niveau du ministère chargé de la recherche scientifique».

     

    «Après la déclaration du montant engagé et la validation de le la recherche, une attestation est délivrée à l’entreprise dans un délai de 45 jours», ajoute-t-on encore. Par ailleurs, l’article 4 préconise que «l’octroi de la déduction de l’impôt sur le revenu global (IRG) ou de l’impôt sur le bénéfice des sociétés (lBS), est subordonné à la souscription par l’entreprise, à l’appui


    de la déclaration à l’administration fiscale, d’un engagement de réinvestissement du montant correspondant aux dépenses admises en déduction, engagées dans le cadre de la recherche développement». Les autorités veulent tout mettre en œuvre pour soutenir la recherche et le développement dans l’entreprise.

     

    COMMERCE

    Ce que vous allez débourser pour un smartphone compatible 4G

     

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    La 4G est désormais disponible dans neuf wilayas (trois pour chaque opérateur), et probablement bientôt pour d’autres wilayas du pays. Outre un nouvel abonnement 4G ou un switch de la 3G vers la 4G, un smartphone compatible est nécessaire. Les tarifs pratiqués en Algérie offrent un large choix aux usagers, même si, pour avoir un terminal mobile de bonne facture, il faut mettre le prix.

     

    Le débit théorique de la 4G est dix fois supérieur à celui de la 3G. Naviguer ou télécharger à plus de 60 Mbps nécessite donc un terminal (smartphone, tablette ou clé internet) compatible. Les trois opérateurs proposent des packs 4G et signalent sur leurs sites Web respectifs les smartphones compatibles avec la 4e génération de l’internet mobile. Les prix des opérateurs varient de 11 000 à 17 000 DA, selon que l’achat du smartphone se fait avec ou sans abonnement à un des forfaits proposés. Parmi les terminaux mobiles mis en vente dans le cadre des packs, il n’y a pour le moment que quatre modèles. Le Huawei Y3 II que propose Djezzy dans le cadre de ses quatre forfaits «Line», ainsi que le Condor P5, l’Iris Vox Live et Iris Vox 4, proposés par Mobilis dans ses offres «Win 4G». En dehors des offres


    des opérateurs (à la rédaction de cet article, celles de Ooredoo ne sont pas encore annoncées), le marché des terminaux mobiles propose une large gamme de différentes marques de smartphones 4G, certains de dernière génération. Autant dire dès maintenant, qu’un smartphone compatible 4G à moins de 10 000 DA est quasiment inexistant sur le marché algérien (voir site WebStar- Electro). L’unique modèle en vente est le Pixi 3 d’Alcatel, un smartphone à 9 000 DA environ, mais aux caractéristiques techniques très faibles : écran 4.5 pouces, 512 Mo RAM, et 4 Go de mémoire interne. Autant se placer directement sur une gamme plus haute, même plus chère, mais qui garantit que vous ne changerez pas de smartphone au bout de quelques semaines d’utilisation, car à 512 Mo de RAM et 4 Go, vous allez ramer et devoir faire un choix très rigoureux sur les applications à installer. Dans la fourchette des smartphones dont le prix varie entre 10 000 et 20 000 DA, les compatibles 4G ne sont pas très nombreux. Le choix doit se faire entre les modèles de cinq marques qui, en dehors de l’écart entre les prix, offrent des caractéristiques d’affichage et de mémoire très proches. Une majorité des smartphones de cette fourchette de prix offre un écran d’affichage 4.5 ou 5 pouces, 1 Go de RAM et 8 Go de mémoire interne. Différents modèles de plusieurs marques sont dans cette catégorie : Samsung (Galaxy Core Prime, J1 et J2), Alcatel Pop 4), LG (Leon), Huawei (Y5 et Y6), Doogee (Valencia), Lenovo (A6000 et A2010), et la marque algérienne Stream System (B3 Maxy). Les prix affichés varient entre 12 000 et 19 500 DA.

     

    Plus de choix dans le moyen de gamme

     

    Dans la tranche de prix entre 20 000 et 40 000 DA, le choix est largement plus important, en qualité et en nom de marque. C’est dans cette catégorie qu’on trouve au moins cinq modèles de smartphones algériens


     


     

    quatre de Condor et un de Stream System). Le Condor Allure A9 Plus (5.2 pouces, 1 Go RAM et 32 Go mémoire interne) est à 39 000 DA. Au même prix on trouve des smartphones de Huawei Ascend G7 (5.5", 2 Go RAM, 16 Go), Lenovo Vibe P1 (5.5", 2 Go RAM, 32 Go) et le Samsung J7 (5.5", 2 Go RAM, 16 Go). A 32.000 DA, on trouve dans les spécificités (5", 2 Go RAM, 16 Go) : le Wiko Highway Star, le Sony Xperia M4, et le Doogee F3 Pro. Et dans la tranche des 25 000 DA, on retrouve Condor avec son smartphone Plume P8, Iron de Stream System, et le Wiko Ridge 4G, tous dotés d’un affichage 5.5", 2 Go RAM et 16 Go de mémoire interne. Le choix devient restreint dans la catégorie 40 000 à 60 000 DA, pratiquement tous avec un affichage 5", 2-3 Go de RAM, 16-32 Go de mémoire interne. Le Sony Xperia Z3 et le Condor Allure A100 sont autour de 58 000 DA, avec un avantage certain pour le A100 qui est doté d’un écran de 6 pouces, de 3 Go de RAM, et de 64 Go de capacité mémoire. A 57 000 DA environ, on trouve quatre modèles de Samsung (A7, A5, Note 3, S5), tous à 16 Go de mémoire, à 2-3 Go de RAM, et dont l’affichage varie de 5.1 à 5.7". Les terminaux du chinois Huawei sont proposés entre 55 000 et 40 000 DA, l’Ascend Mate 7, le G8, et l’Ascend P7. Toutes ces marques sont présentes dans le haut de gamme (plus de 70 000 DA), Samsung, Sony, Huawei, LG, et bien sûr les différents modèles de l’iPhone d’Apple.

     

    Les tablettes 4G

     

    Les dizaines de marques que l’on trouve dans les smartphones compatibles 4G se réduisent à deux principales, à savoir Samsung et Apple. Plusieurs modèles cellulaires de l’iPad d’Apple sont compatibles 4G. Cela va de l’iPad Mini Retina (7.9", 1 Go RAM, 16 Go) à environ 68 000 DA, à l’iPad 4 Retina (9.7", 1 Go RAM, 128 Go) à 92 400 DA, iPad Air (128 Go) à 120 000 DA, et les deux iPad Pro à écran 12.9" et 4 Go RAM, à 133 000


    DA pour la version 32 Go de mémoire et 179 000 DA pour celle de 128 Go. Le Samsung Galaxy Tab S (10.5", 2 Go RAM, 32 Go) et le Note 8.0 (8", 2 Go RAM, 16 Go) sont respectivement à 74 000 et 37 000 DA. Avec Xperia Z2 et Z3 Tablet (10.1", 3 Go RAM, 16 Go), Sony se fraye une place modeste dans le marché des tablettes haut de gamme, pour un prix de l’ordre de 66 000 DA.

     

    Condor mise sur la diversification des produits

     

    Source : Liberté

     

    Les responsables de Condor Electronics, leader algérien des produits électroniques, électroménagers et IT, opère actuellement une mue autant dans ses rangs qu’en termes d’image. “Aujourd’hui, nous procédons à la réouverture du show-room d’Oued Semar qui a subi une rénovation dont les travaux ont duré un peu plus de trois mois. Inauguré en 2006, il est l’un des plus anciens de nos show-rooms qui a nécessité un lifting que nous avons voulu en adéquation avec la charte mise en place par la marque”, nous a déclaré Miloud Bouderbala, directeur régional centre, qui a procédé à la réouverture aux côtés de la nouvelle équipe qui constitue désormais la colonne vertébrale de Condor, à savoir Aït Saâdi Massinissa, directeur exécutif des projets et développement des projets, et Philippe Cartallier, directeur marketing, ainsi que Hana Lamidi, directrice PR et communication institutionnelle. “Dans une démarche de proximité, nous continuons de nous démarquer par nos produits de qualité, notre avancée technologique mais aussi par les services que nous offrons aux consommateurs”, a indiqué Bouderbala, expliquant qu’“il est normal dans le parcours d’une entreprise d’étendre ses activités et d’avoir des ambitions orientées autant sur le national que l’international. Mais le client algérien restera au centre


    de toutes nos préoccupations”. Le responsable régional de Condor, qui a insisté sur la qualité des produits et surtout sur le service après-vente, avance l’existence de 138 show-rooms qui couvrent les 48 wilayas, avec le support de 272 points service après-vente en 2016, avec en prime l’apparition de smart shop. Une avancée considérable, en effet, en termes de déploiement mais aussi pour ce qui est de la diversification des produits qui constitue un atout majeur dans la politique commerciale. S’étalant sur 200 m2, le nouveau show-room renseigne justement sur la richesse de la gamme présentant également les nouveaux produits dont notamment l’Oled TV (55’’ et 65’’), premier téléviseur algérien doté de la technologie Oled, lancé début septembre dernier, en plus du 1er téléviseur, produit localement, qui a le démo intégré et en 4K. Le constructeur algérien présente aussi une nouvelle famille intégrée aux produits électroménagers, à savoir le pétrin 1200 W muni d’un couvercle anti-éclaboussure, d’un bol inoxydable et d’un système de verrouillage et de sécurité.

     

     

    On y retrouve aussi le climatiseur Crown doté de caractéristiques à même de consolider la démarche de développement durable et d’éco-consommation de Condor Electronics.

     

    Sontrach à la conquête de nouveaux marchés au Moyen-Orient

     

    Source : TSA

     

    La compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, cherche à augmenter ses parts de marché dans certains pays du Moyen-Orient comme l’Égypte ou la Jordanie, rapporte, mercredi 11 octobre, le média Gulf Times.


     


     

    La demande de GNL est en plein « boom » dans la région et la Sontrach entend capitaliser sur cette nouvelle donne et augmenter sa production, selon la même source. Ainsi, en marge du Congrès mondial de l’énergie à Istanbul, le PDG de la compagnie, Amine Mazouzi a confirmé : « Sontach discute de livraisons de gaz naturel liquéfié (GNL) avec l’Égypte, qui entend lancer un appel d’offres. Dans le même temps, on regarde vers d’autres marchés du Moyen-Orient comme la Jordanie ».

     

    Parmi les autres marchés à explorer, figure la Turquie. Les deux pays sont liés par un contrat de fourniture de 4 milliards de mètres cubes de gaz jusqu’à 2020. « La Turquie est l’un des marchés où nous voulons fournir davantage de GNL », affirme le PDG de la Sonatrach.

     

    Concurrence de nouveaux acteurs

     

    L’Algérie, première à avoir exporté la première cargaison il y a 52 ans fait désormais face à la concurrence de nouveaux acteurs comme les États-Unis ou l’Australie. En effet, les capacités de liquéfaction devraient augmenter de 50% d’ici 2020, selon la même source. De plus, les pays consommateurs de GNL cherchent des formules et des contrats « plus flexibles », rappelle le quotidien, en référence au marché spot.

     

    Une nouvelle donne qui menace les parts de marché de l’Algérie, fournisseur historique qui assure 5% de l’offre mondiale (en 2015), poursuit Gulf Times. Pour y faire face, l’Algérie, premier producteur de gaz en Afrique, mise sur une augmentation de sa production.

     

    Après une décennie de recul en raison du vieillissement des puits et de lois contraignantes sur l’investissement étranger, l’offre algérienne de GNL est en hausse, indique la même source. Le retour de la production du


    complexe gazier d’In Amenas y contribue en partie, précise Gulf Times.

     

    L’Algérie souhaite booster sa production gazière en lançant de nouveaux projets, notamment à Hassi Rmel. Dans ce contexte, Mazouzi annonce la signature d’un contrat avec la compagnie norvégienne Statoil « dans les prochaines semaines », rapporte le Gulf Times.

     

    TRANSACTIONS & CONTRATS

    JGC remporte un contrat de 1,4 milliard de dollars

     

    Source : El Watan

     

    La société d’ingénierie japonaise JGC Corp a décroché un contrat de 1,4 milliard de dollars pour stimuler la production déclinante du champ gazier de Hassi R’mel, a rapporté avant-hier l’agence Reuters citant un document de Sonatrach.

     

    La compagnie japonaise, qui dispose d’une filiale du groupe à Alger dénommée JGC Algeria, était en compétition avec 13 autres compagnies étrangères, a ajouté la même source, sans fournir de plus amples précisions. C’est le deuxième contrat que le groupe public Sonatrach attribue à JGC depuis le début de l’année 2016.

     

    Le groupe public avait confié en avril dernier un contrat de 339 millions de dollars au groupe japonais JGC — dont le chiffre d’affaires oscille entre 5 et 6 milliards de dollars par an — pour l’optimisation de la production de Hassi Messaoud, l’un des plus grands champs pétroliers d’Algérie, qui possède des réserves d’environ 4 milliards de Tep. Le contrat attribué à la société japonaise comporte également des projets de rénovation et de réalisation d’un nouveau système de production. Les


    travaux sont prévus pour durer de 2 à 4 ans en considérant les réceptions partielles.

     

    L’attribution de ces contrats intervient dans un contexte difficile pour le pays puisque les revenus pétroliers de l’Algérie, troisième producteur africain, ont chuté de 40% au premier trimestre 2016 par rapport à la même période de l’an dernier, conséquence de la baisse drastique des prix du pétrole amorcée à la mi-2014. Le pays reste très fortement dépendant des hydrocarbures, le pétrole et le gaz représentant 95% des exportations, près de 30% du PIB et environ 60% des recettes publiques.

     

    Face à cette situation, l’Algérie tente d’attirer plus d’investisseurs étrangers pour aider à relancer la production de pétrole et de gaz afin de soutenir les exportations et satisfaire une demande locale croissante. Le groupe Sonatrach entend d’ailleurs maintenir son plan d’investissement 2015-2019 qui était de 90 milliards de dollars.

     

    L’Algérie, un des principaux fournisseurs en gaz de l’Europe, devrait générer de façon supplémentaire une production de gaz naturel équivalente à 9 milliards de mètres cubes à partir de l’année prochaine, avec l’entrée en production de trois projets situés dans le sud-ouest du pays. Globalement, les nombreux investissements en cours devraient permettre d’atteindre des prévisions officielles de production de 224 millions de tonnes équivalent pétrole à l’horizon 2019, soit une augmentation de 13%.


     


    Cevital va investir 215 millions de dollars au Sri Lanka

     

    Source : TSA

     

    Le PDG du groupe Cevital, Issad Rebrab, a annoncé mardi son intention d’investir au Sri Lanka dans une raffinerie de sucre et une usine d’huile végétale, pour un investissement total estimé à 195 millions d’euros (215 millions de dollars), rapporte le quotidien Sri-lankais Daily News.

     

    Le projet devrait voir le jour dans 24 mois. « J’ai déjà trouvé un partenaire local et il a repéré un terrain de 40 hectares pour le projet », a déclaré le patron de Cevital à Daily News, ajoutant que c’était l’investisseur sri-lankais qui lui avait parlé en premier des avantages et inconvénients du Sri Lanka. « J’ai vu que le Sri Lanka dépense des millions pour importer du sucre alors que le pays pourrait non seulement être autosuffisant mais en plus être un exportateur vers l’étranger », a affirmé Rebrab.

     

    Le groupe Cevital investira d’abord 150 millions d’euros pour construire une raffinerie de sucre et une centrale électrique, a indiqué Issad Rebrab en précisant que « 45 millions d’euros additionnels seront investis pour fabriquer de l’huile végétale ». Le patron de Cévital s’est dit heureux de faire des affaires au Sri Lanka étant donné que le climat d’investissement est très bon et que le pays a un énorme potentiel. « Je veux que mes entreprises aident le Sri Lanka à changer la donne en passant d’un importateur de sucre et d’huile végétale à l’un des plus grands exportateurs de ces deux denrées dans le monde », a déclaré Rebrab.

     

    Le patron de Cevital a également affirmé que sa future raffinerie au Sri Lanka sera écologique, aux normes


    internationales et autosuffisante en énergie. « Nous allons produire de l’énergie à partir des déchets de canne à sucre et l’énergie superflue sera alimentée au réseau national », a-t-il expliqué.

     

    Issad Rebrab a de plus indiqué qu’ils achèteraient d’abord la canne à sucre chez les fermiers locaux et qu’ils cultiveraient le sucre de canne ainsi que le maïs. « Notre objectif est de produire 1,2 million de tonnes par an et nous allons certainement acheter plus de 50% de notre canne à sucre chez les fermiers car nous devons les soutenir également », a expliqué Rebrab.

     

    Le Sri Lanka consomme près d’un million de tonnes de sucre par an mais ne produit que 80 000 tonnes, obligeant le pays à importer massivement et créant ainsi un drain sévère sur les réserves de change. Daily News estime que l’arrivée de Cevital sera une excellente solution pour le Sri Lanka, qui non seulement économisera ses devises mais fera rentrer des IDE à grande échelle, générera des emplois et augmentera les recettes d’exportation durant les prochaines années.

     

    DIVERS

    Le chiffre du jour : Pertes de 1.000 milliards de dollars

     

    Source : El Moudjahid

     

    Mohammed Barkindo, le secrétaire général de l’OPEP, a déclaré que depuis le début de la chute des prix du pétrole, les pays membres du cartel ont, ensemble, perdu plus de 1.000 milliards de dollars en termes de revenus. « Au niveau des pays membres de l’OPEP, les pertes s’évaluent à plus d’un trillion de dollars, en termes de revenus », a-t-il déploré. Le responsable a aussi regretté une contraction d’environ 26% des investissements dans l’industrie pétrolière depuis 2015,


    avant d’anticiper une nouvelle contraction de 22% l’année prochaine.


     

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  • 16 10 2016

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 16 OCTOBRE 2016

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 16 OCTOBRE 2016



    Dimanche, 16. Octobre 2016

     

     

     SOMMAIRE  

     

    Marché & Economie.................................................................................................................. 2

     

    Céréaliculture : Le rendement entravé.................................................................................. 2

    Algérie - Mauritanie : échange d’expertise dans le domaine de la pêche............................ 4

     

    Le lancement des travaux de réalisation du port commercial du Centre se fera en 2017... 4

    Moins de 9 millions d’utilisateurs de cartes bancaires.......................................................... 5

     

    Premières rencontres algéro-tunisiennes sur le tourisme..................................................... 5

    Le e-paiement et la bancarisation de l’économie.................................................................. 6

     

    Réalisation de 50 nouveaux parcs industriels......................................................................... 6

    Le made in Algeria veut s’exporter au Vietnam..................................................................... 6

    Commerce.................................................................................................................................. 7

     

    Tassili Airlines inaugure une nouvelle ligne Alger-Tiaret-Oran............................................. 7

    Brandt Algérie renforce sa présence...................................................................................... 7

     

    La gamme Premium d’Iris s’agrandit avec l’arrivée du Next G+........................................... 8

    SARL Aluminium Composite Panel : Des panneaux composites pour le bâtiment................. 8

    Régions....................................................................................................................................... 9

     

    Oran : Des mesures pour booster l'élevage des vaches laitières.......................................... 9

    Souk-Ahras : distribution de 339 ha...................................................................................... 10


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    MARCHE & ECONOMIE

    Tourisme saharien, un créneau prioritaire

     

    Source : El Moudjahid

     

    Le ministre de l'Aménagement du territoire du Tourisme, et de l'Artisanat, Abdelouahab Nouri, a insisté hier sur la nécessité de développer le tourisme saharien. S’exprimant en marge de sa visite de travail et d’inspection des projets relevant de son secteur dans la wilaya d’El Oued, il a souligné que «le tourisme saharien est le créneau sur lequel doit reposer l’activité touristique en Algérie», ajoutant que «la relance de notre activité touristique est tributaire du développement en premier lieu dans le grand sud».

     

    Appuyant ses dires, le ministre a souligné que «ce pôle constitue aujourd’hui, la destination préf-érée pour les étrangers. C’est pour cela que j’insiste de déployer et de mettre en place tous les moyens nécessaires pour développer ce secteur au niveau du Sud». «Nous sommes là aujourd’hui» a-t-il dit : «pour promouvoir cette destination touristique. Un créneau prioritaire dans le cadre de la politique de promotion que nous sommes en train de mener». Mettant à profit cette occasion, le ministre a sollicité l’homme d’affaires, Djilali Mehri, PDG du groupe du même nom, de multiplier les initiatives afin de booster son investissement. A ce titre le ministre n’a pas manqué également de lancer un appel aux hommes d’affaires pour investir d’avantage dans le domaine du tourisme. Un domaine qui peur amener l’Algérie à se libérer de sa dépendance vis-à-vis des hydrocarbures. «Les investisseurs doivent rejoindre nos efforts pour relancer ce secteur porteur pou l’économie nationale» a-t-il ajouté. On ne peut pas développer ce secteur sans la conjugaison de nos efforts, «pouvoirs publics et investisseurs privés».


     

    Depuis sa tribune, le ministre a tenu à rassurer ces derniers, de prendre en charge leurs doléances et de les accompagner dans la réalisation de leurs projets respectifs. A une question relative à la facilitation de la délivrance des visas aux touristes étrangers, le ministre a affirmé qu’un groupe mixte «ministère du Tourisme, des Affaires étrangères, et de l’Intérieur» est en train actuellement d’élaborer un programme et de proposer des solutions pour résoudre ce problème définitivement. Concernant le village touristique saharien «la Gazelle d’Or», qui a constitué une étape importante dans la visite de la délégation ministérielle, le premier responsable du secteur, a félicité le propriétaire en l’occurrence M. Mehri, pour la réalisation de ce chef-d’œuvre architectural tout en lui réitérant le soutien du gouvernement et à sa tête le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.

     

    Abondant dans le même ordre d’idées, M. Nouri, a annoncé la visite prochaine du Premier ministre dans la région, une visite d’inspection, où il procédera à l’inauguration officielle de ce complexe unique en son genre dans notre pays. M. Nouri a procédé à cette occasion, à la remise d’un certificat de classement «cinq étoiles» à cette nouvelle infrastructure touristique.

     

    De son côté, le patron de la Gazelle d’Or, M. Mehri, a exprimé sa pleine satisfaction quant à sa modeste contribution dans le développement du tourisme d’une manière générale, et du tourisme saharien en particulier. «C’est un résultat de près de cinq années d’efforts accumulés. Un projet qui nous a coûté près de 10 milliards de dinars. Ce complexe est destiné pour recevoir tout types de clientèles, et en particulier des groupes et entreprises nationaux et internationaux, désirant organiser des regroupements pour des réunions, séminaires, et conférences» précise-t-il.


     

    L’homme d’affaires a affirmé également que les capacités de transport national aérien, seront élargies dés l’ouverture officielle du complexe, et une ligne aérienne reliant El Oued-Paris, sera également inaugurée fin octobre.

     

    Enfin, le ministre a inspecté à cette occasion plusieurs projets relevant de son secteur, notamment la Zone d’expansion touristique locale (ZET), la Chambre de l’Artisanat et l’hôtel de Tidjani, où il a donné des instructions pour améliorer la qualité des services.

     

    Céréaliculture : Le rendement entravé

     

    Source : El Moudjahid

     

    La faiblesse continue du rendement céréalier en Algérie s’explique essentiellement par le non respect de l’itinéraire technique ainsi que par les perturbations pluviométriques, expliquent à l’APS, des responsables du ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche.

     

    Selon le directeur de la régulation et du développement des produits agricoles, Cherif Aouamri, le respect de l’itinéraire technique permet d’augmenter la moyenne de production à 50 quintaux par hectare, alors que le rendement pour la saison 2015-2016 est de 16 quintaux par hectare. L’itinéraire technique dans céréaliculture englobe les opérations de labour et de préparation du sol pour la semaille en respectant une profondeur précise ainsi que des étapes importantes telles que l’utilisation des engrais, de semences traitées, l’élimination des mauvaises herbes et la lute contre les maladies parasitaires. A cet effet, «les services du ministère s’attèlent à l’intensification des actions de sensibilisation en direction des agriculteurs à travers l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), l’institut national de la vulgarisation agricole (INVA) et


     


     

    l’Institut technique des grandes cultures (ITGC), qui assurent le suivi de la compagne et de l’application de l’itinéraire technique», a précisé M. Aouamri. «Nous avons actuellement des agriculteurs qui maîtrisent les techniques agricoles et dont le rendement par hectare dépasse les 50 quintaux, et ils sont de plus en plus nombreux», a-t-il ajouté précisant qu’il s’agit du groupe dit «le club 50». Par ailleurs, plusieurs facilitations ont été accordées aux investisseurs pour aider à leur intégration dans le domaine de la production, notamment les transformateurs et les investisseurs dans la mise en valeur des terres en mettant à leur disposition les eaux d’irrigation, spécialement dans les régions des Hauts plateaux et du Sud. A cet effet, la cellule de facilitation des investissements, installée au niveau du ministère, s’atèle à attirer plus d’investissements. De son côté, M. Belabdi Mohamed, directeur général de l’OAIC, a mis l’accent aussi sur la nécessité pour l’agriculteur de respecter l’itinéraire technique dans les opérations de labours-semailles pour obtenir un plant avec un bon rendement.

     

    3,5 millions d’hectares consacrés à la céréaliculture lors de la campagne de labours semailles 2016-2017

     

    L’OAIC s’emploie à sensibiliser les agriculteurs à l’importance de ce processus. Des unités spéciales composées de techniciens avec pour mission principale d’accompagner les agricultures, les sensibiliser à la nécessité de respecter l’itinéraire technique et les informer des modalités y afférentes sont mises en place au niveau des coopératives agricoles. Ces unités mettent à la disposition des agriculteurs les machines et outillages agricoles nécessaires tels les tracteurs, les herses, les semoirs, etc. Quelque 400 ingénieurs et techniciens sont mobilisés au niveau des coopératives à l’échelle nationale pour accompagner les agriculteurs dans le processus de labours semailles et les doter de


     

    procédés techniques à même de favoriser l’amélioration du rendement. En prévision de la campagne labours-semailles 2016-2017, durant laquelle le ministère de l’Agriculture envisage de consacrer 3,5 millions d’hectares à la céréaliculture, 3,5 millions de quintaux de semences agréées et 2,5 millions de quintaux d’engrais phosphatés et azotés ont été mis à la disposition des coopératives de céréaliculteurs au niveau national et des guichets uniques ont été mis au service des agriculteurs depuis le 17 juillet dernier. Sachant que l’irrigation agricole commence en même temps que les labours, le rendement des terres disposant de réserves d’eau sont meilleurs et inversement, explique M. Belabdi mettant en avant l’importance de la disponibilité des eaux durant les processus d’épandage et d’ensemencement. A ce niveau, l’agriculteur a besoin d’un important stock de réserve d’eau afin de pouvoir hisser le rendement de son terrain à 60 quintaux par hectare, selon le responsable.

     

    Les dernières pluies profitables à la campagne de labour

     

    L’OAIC a inclus, dans son programme d’irrigation complémentaire, 2.000 agricultures possédant des moyens d’irrigation privés. Les agricultures seront dotés des équipements nécessaires à l’irrigation complémentaire, à condition que l’OAIC leur cède 50% du coût des équipements sous forme de subvention, tandis que agricultures s’acquittent des 50% restants, de leur production sur une durée de trois ans. «Le problème dont souffrent les agricultures de ce segment ne réside pas dans le faible taux de pluviométrie mais plutôt dans son irrégularité», a indiqué M. Belabdi, soulignant que les agriculteurs ont constaté que l’irrigation régulière permettait d’obtenir une bonne récolte, notamment dans certaines régions qui


    enregistrent un saut qualitatif dans ce domaine. «Les pluies contribuent en plus à l’opération d’irrigation», a-t-il dit. Et d’ajouter «Nous encourageons les agriculteurs qui ont des moyens d’irrigation privés à les exploiter, pour ne pas les inclure dans les activités d’irrigation complémentarité». Il a cité, à cet effet, les opérations de création de petites retenues d’eaux pour les exploiter en cas de faible pluviométrie. Il s’est dit optimiste quant aux dernières quantités de pluies enregistrées dans certaines wilayas qui faciliteront les opérations de labours et de semences durant la saison agricole 2016-2017, lancée samedi dernier (1er octobre) à travers les différentes wilayas du pays, tandis que le lancement officiel de la saison par le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche maritime, est prévu le 16 octobre prochain à Constantine. «Tous les moyens nécessaires ont été assurés pour la réussite de cette saison agricole, en garantissant les engrais et les semences agréées au niveau des coopératives, à des quantités répondant aux besoins des agricultures», a précisé M. Belabdi. Concernant les semences, 23 nouvelles stations de traitement ont été mises en service, dans le cadre du programme 2014-2016, tout en procédant au transfert des semences des régions à forte production agricole situés dans l’est du pays vers les régions à faible production, dans l’ouest du pays. La production céréalière lors de la campagne de moisson battage de la saison 2015-2016 a dépassé les 34 millions de quintaux contre 37 millions de quintaux lors de la saison 2014-2015.


     


    Algérie - Mauritanie : échange d’expertise dans le domaine de la pêche

     

    Source : El Moudjahid

     

    L’Algérie et la Mauritanie ont exprimé, à Nouakchott, leur volonté de développer la coopération dans le domaine de la pêche, à travers le renforcement de la recherche scientifique et l’échange d’expertise.

     

    Les deux pays ont exprimé leur volonté d’actualiser et de relancer les accords de jumelage entre les instituts de la recherche scientifique des deux pays dans le domaine de la pêche, et d’élaborer des programmes et projets communs, lors de la réunion de la commission technique du secteur de la pêche à Nouakchott, préparatoire à la 18e session de la grande commission mixte algéro-mauritanienne, prévue avant la fin 2016. Les deux parties ont convenu, selon le procès de la réunion co-présidée par le directeur de la pêche maritime et océanique au ministère de l’Agriculture, Omar Keddour, et du directeur de la programmation et de la coopération au ministère mauritanien de la Pêche, de l’échange d’expertise et d’informations biologiques et économiques, outre le renforcement des moyens matériels et humains des instituts de recherche. La commission a proposé l’intensification des efforts des deux pays pour relancer le réseau des instituts de recherche maghrébins dans le domaine de l’océanographie, la coopération dans le domaine de l’aquaculture, outre l’échange d’expertise pour assurer le développement durable de leurs richesses et leur rôle dans le renforcement de la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté en milieu rural.

     

    Concernant la commercialisation des produits de la pêche des deux pays sur leurs marchés respectifs, la commission a appelé à prendre les mesures nécessaires


    pour réduire les tarifs douaniers et faciliter les transactions bancaires.

     

    Le lancement des travaux de réalisation du port commercial du Centre se fera en 2017

     

    Source : Maghreb Emergent

     

    Un protocole d’accord (sur la base de la règle 51/49) portant réalisation du nouveau port commercial du Centre, prévu sur le site d’El Hamdania à Cherchell (wilaya de Tipasa), a été signé le 17 janvier 2016 à Alger entre le Groupe public national des services portuaires et deux compagnies chinoises.

     

    Le lancement des travaux de réalisation du nouveau port commercial (Centre) de Hamdania, entre Cherchell et Tipasa, est prévu en mars 2017 une fois terminées les études techniques inhérentes au projet, a annoncé jeudi à Tipasa le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjemâa Talai.

     

    "Le chantier de ce port commercial est programmé au lancement en mars 2017, soit après le parachèvement des études techniques inhérentes au projet, prévu en janvier prochain", a indiqué à l'APS M. Talai en marge de la signature, au pôle universitaire de Koléa, d’une convention de partenariat entre la Société générale maritime et l’Ecole supérieure de commerce.

     

    Cette infrastructure portuaire, destinée au transport de marchandises, est considérée parmi les plus grands projets en cours en Algérie, car devant constituer un pôle de développement économique d’importance, après son raccordement aux réseaux ferroviaire et aux autoroutes l’habilitant ainsi aux échanges commerciaux avec l’Afrique.


    Un protocole d’accord (sur la base de la règle 51/49) portant réalisation du nouveau port commercial du Centre, prévu sur le site d’El Hamdania à Cherchell (wilaya de Tipasa), a été signé le 17 janvier 2016 à Alger entre le Groupe public national des services portuaires et deux (2) compagnies chinoises.

     

    L’accord stipule la création d’une société de droit algérien composée du Groupe public des services portuaires et des deux (2) compagnies chinoises, qui sont CSCEC (China state construction corporation) et CHEC (China harbour engineering company).

     

    "Ce projet, dont le coût est estimé à 3,3 milliards de dollars, sera financé dans le cadre d’un crédit chinois à long terme", a fait savoir le directeur des ports au ministère des Transports, Mohamed Benboushaki, lors de la signature de ce mémorandum d’entente, stipulant la réalisation du futur port d’El Hamdania dans un délai de sept (7) ans, parallèlement à sa mise en service progressive, dans quatre (4) ans, avec l’entrée d’une compagnie chinoise, Shanghai Ports, qui assurera son exploitation, selon le même responsable.

     

    Le Conseil des ministres avait donné, en décembre 2015, son "feu vert" pour la réalisation de ce port commercial sur le site d'El Hamdania, à l'Est de la ville de Cherchell.

     

    "Cette future structure portuaire constituera un axe principal d'échanges commerciaux à l'échelle territoriale", a-t-on expliqué sur place au ministre.

     

    En effet, la structure comptera 23 terminaux, d’une capacité de traitement de près de 6,5 millions de containers/an, avec 25 millions de tonnes/an de marchandises, l’habilitant à devenir un véritable pôle de développement économique, après son raccordement


     


     

    programmé aux réseaux ferroviaire et autoroutier, en plus d’une zone logistique de 2.000 hectares.

     

    Durant le Conseil des ministres, le Président de la République avait donné instruction de lancer la mise en œuvre du projet dans le cadre d’un "partenariat" (basé sur la règle 51/49) entre des entreprises algériennes (publiques et privées) et un partenaire étranger, reconnu et apte à financer et gérer le projet à l’avenir.

     

    Selon les prévisions du secteur des Transports, le volume du trafic portuaire de marchandises dans la région Centre du pays devrait atteindre les 35 millions de tonnes de marchandises/an et deux (2) millions de conteneurs de 20 pieds annuellement à l’horizon 2050, contre 10,5 millions de tonnes traités, actuellement par les ports d’Alger et de Ténès (soit un taux de 30 % seulement).

     

    Moins de 9 millions d’utilisateurs de cartes bancaires

     

    Source : L’Econews

     

    Alors que le débat sur l’utilisation de l’internet dans les transactions commerciales s’exacerbe depuis l’annonce du lancement prochain de l’e-payement par certains membres du gouvernement, dont la ministre de la poste et des technologies de l’information et de la communication, Mme Imène Houda Feraoun, un état des lieux sur le développement des moyens de paiement électronique vient d’être établi.

     

    Selon un document élaboré dans ce sens par l’ARPT, (autorité de régulation des postes et télécommunications), la généralisation de l’utilisation de la carte de paiement (interbancaire ou postale) observe une évolution relativement lente. Moins de 9


     

    millions d’Algériens, en effet, sont détenteurs de carte de paiement électronique, dont un peu plus de 7 millions d’utilisateurs de la carte postale (CCP) et 1,4 million seulement de la CIB (carte interbancaire).

     

    En termes de recourir à internet pour des motifs commerciaux, soit pour y faire des achats ou pour le règlement de factures diverses, il y a moins d’un Algérien sur 10 qui utilise ce genre moderne de transactions, ceci au moment où le taux d’utilisation des terminaux de paiements installés ne dépasse pas les 7% sur l’ensemble du territoire national. Ceci renseigne sur le désintérêt des utilisateurs quant aux nouveaux modes de paiement électronique.

     

    Dans l’ensemble, le volume du commerce électronique en Algérie est estimé à quelque 11 000 transactions par année, tous types de paiements confondus excepté les retraits sur comptes bancaires ou CCP.

     

    Toutefois, ce peu d’enthousiasme que suscite le commerce électronique en Algérie peut s’expliquer par le faible taux de pénétration de l’internet dans la société. Car, selon de récentes données de la Banque mondiale sur les nouvelles technologies de l’information, en Algérie il y a moins d’un habitant sur deux qui a accès à internet, soit un taux d’utilisation global de 46%.

     

    En revanche, la tendance est en voie de redressement depuis l’implication des opérateurs de la téléphonie mobile dans le développement de la toile. Dès lors, 90% des utilisateurs internet en Algérie ont contracté des abonnements à la formule 3G et depuis quelques temps c’est la 4G qui connaît un engouement notable.


    Premières rencontres algéro-tunisiennes sur le tourisme

     

    Source : Liberté

     

    Les premières rencontres des professionnels du tourisme de l’Algérie et de la Tunisie, prévues les 17 et 18 novembre prochain à Tunis, ciblent les différents segments d’activité dans le secteur. Cette édition focalisera ses travaux sur les “coopération, expertise, opportunités d’investissement et de croisement d’intérêt”, et s'adresse aux professionnels du tourisme tunisiens et algériens visant à les faire rencontrer. Le choix de l’Algérie comme premier pays invité est dicté par plusieurs facteurs : un terrain potentiel, pour des affaires fructueuses dans le secteur du tourisme ; le pays connaît une amélioration constante du climat des affaires et l’émergence du secteur privé ; une localisation attractive à la fois culturelle et naturelle (un désert à perte de vue, des monuments historiques incomparables, la culture et des falaises…).

     

    À ces paramètres, se greffe la volonté des autorités algériennes de développer le secteur touristique qui se matérialise par l’élaboration du “Schéma directeur d’aménagement touristique” (SDAT) visant la construction de 800 à 1 400 projets touristiques durant la prochaine décennie… La Tunisie se prévaut, quant à elle, d’une plus grande expérience dans le domaine, jusqu’à devenir — et le rester tant bien que mal après la crise induite par le printemps arabe — l’une des destinations principales du marché européen.

     

    Plus de 100 entreprises et près de 500 hauts cadres des deux États sont attendus à ce rendez-vous.


     


     

    Le e-paiement et la bancarisation de l’économie

     

    Source : Liberté

     

    Le lancement récent du e-payment pourrait, s’il est convenablement conduit, avoir un énorme impact sur la bancarisation d’un plus grand nombre de citoyens et donc de l’économie nationale, note Roslane Bencharif, expert en TIC. Il faut vulgariser, recommande-t-il, ce moyen de paiement de manière à y faciliter l’accès à toute société, quelle que soient sa taille, son secteur d’activité ou sa situation géographique. Cela va permettre la multiplication de sites et d’applications web et mobile. Et il y aura également des services à proposer et qui auront un impact direct sur la vie de tous les jours. La nouvelle ère technologique est de nature à transformer notre utilisation d’internet et d’en faire quelque chose d’utile, explique, l’expert. Et dans cette métamorphose, la bancarisation fera figure d’évidence pour toute personne désireuse d’avoir accès aux facilités de vie que procurent ces applications, parce que la possession d’une carte CIB est obligatoire pour pouvoir payer ces services sur le net.

     

     

    Réalisation de 50 nouveaux parcs industriels

     

    Source : Liberté

     

    Le gouvernement a abandonné la procédure de gré à gré et opté pour l’appel d’offres ouvert aux entreprises nationales avec exigence de capacités minimales.

     

    “Les quatre derniers mois de l’année 2016 seront consacrés au lancement des avis d’appel d’offres pour les travaux de réalisation des 36 parcs industriels dont les études sont finalisées”, indique l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (Aniref) dans


     

    son dernier bulletin “Aniref Voice” consacré à l’état d’avancement du programme de réalisation des nouveaux parcs industriels. Cette opération se conclura par l’identification des entreprises de réalisation, la signature des marchés et le lancement effectif des travaux d’aménagement. Finalement, le gouvernement a abandonné la procédure de gré à gré et opté pour l’appel d’offres ouvert aux entreprises nationales avec exigences de capacités minimales. Pour rappel, dans le but de soutenir l’investissement et la croissance économique en Algérie et lever la contrainte du foncier économique, les pouvoirs publics ont confié à l’Aniref la réalisation du programme national des nouveaux parcs industriels. Ces parcs, répartis sur le territoire national, sont au nombre de 50 et totalisent une superficie globale de 12 000 hectares. 39 parcs sont en phase de finalisation des études d’exécution. Évoquant l’état des lieux, l’Aniref souligne que “la prise en charge active de la mise en œuvre du programme a abouti à un avancement notable au vu du niveau de maturation de la phase études, traduit par la finalisation des marchés de maîtrise d’œuvre pour les études et le suivi de 36 parcs industriels, qui sont, pour la majorité de ces projets, au stade de la réception des derniers avis techniques des différentes directions locales au niveau des wilayas, concernant les voiries et réseaux divers (gaz, électricité, eau, etc.)”. Ce qui permettra à l’Agence de lancer les avis d’appel d’offres pour les travaux d’aménagement de ces parcs. L’Aniref a déjà procédé au lancement des marchés études et réalisation de deux parcs industriels. L’agence a publié, sur son site web, un avis d’attribution provisoire du marché des travaux d’aménagement du parc industriel d’Oued Nechou, dans la wilaya de Ghardaïa, au profit de l’entreprise Amenhyd Spa. L’Aniref indique que les études de maîtrise d’œuvre des parcs industriels ont été lancées et confiées, majoritairement, à l’Agence nationale de l’urbanisme (Anurb). “Le programme attribué à l’Anurb


    concerne 29 parcs industriels totalisant une superficie de 5 486 ha et implantés au niveau de 26 wilayas”, a affirmé le DG de l’Anurb. L’apport de l’Anurb a consisté, dans une première étape, en la prise en charge de la mission de maîtrise d’œuvre. Dans le but de mener à bien l’opération d’implantation des investisseurs ayant bénéficié des attributions dans les futurs parcs industriels, l’Aniref évoque un travail de concertation avec les différents acteurs concernés et la mise en place d’instances de pilotage et de coordination regroupant les investisseurs, les wilayas et l’Aniref afin de permettre à tous d’intervenir dans un cadre cohérent et dans les meilleures conditions possibles. L’Aniref annonce, également, qu’elle lancera prochainement le processus de désignation des bureaux d’études et la publication des avis d’appel d’offres pour l’aménagement des 11 sites restants.

     

    Le made in Algeria veut s’exporter au Vietnam

     

    Source : Liberté

     

    Des experts du service économique et commercial de l’ambassade du Vietnam à Alger et des chefs d’entreprises algériens vont se retrouver le 25 octobre prochain au Palais Consulaire, Place des Martyrs, pour discuter du marché vietnamien et des opportunités d’exportation que celui-ci présente pour les opérateurs algériens. Les participants à cette réunion vont par ailleurs mettre en exergue les potentialités d’échanges commerciaux et de partenariats économiques entre les deux pays.


     


    COMMERCE

    Tassili Airlines inaugure une nouvelle ligne Alger-Tiaret-Oran

     

    Source : El Moudjahid

     

    «L’une des missions premières de notre compagnie aérienne relevant du groupe Sonatrach, c’est bel et bien d’accompagner le développement de notre économie nationale», a affirmé son PDG. La compagnie Tassili Airlines (TAL) vient de consolider son activité par l’ouverture d’une nouvelle ligne de transport aérien assurant la liaison entre Alger et Tiaret, via Oran. Cette nouvelle desserte a été inaugurée hier, et le premier vol organisé au départ d’Alger vers Tiaret avait à son bord le PDG de Tassili Airlines, accompagné des cadres de sa compagnie, de représentants du Groupe Sonatrach, de députés et d’invités de marque. Quarante minutes plus tard, l’avion de Tassili Airlines a atterri à l’aéroport Abdelhafidh Boussouf de Tiaret et la délégation conduite par le PDG de la compagnie, M. Belkacem Harchaoui a eu droit un accueil des plus chaleureux de la part des autorités locales à leur tête le wali, Abdeslam Bentouati.

     

    Visiblement très satisfait de l’inauguration de cette nouvelle ligne aérienne, le wali n’a pas caché sa joie en affirmant d’entrée : «je suis en train de vivre l’un des mes meilleurs jours en tant que responsable à Tiaret» dira t-il, rappelant que l’inauguration de cette nouvelle ligne vient de voir le jour en application d’une instruction décidée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal lors de la visite qu’il a effectuée, en juin dernier à Tiaret.

     

    Le wali, Abdeslam Bentouati enchaîne en mettant l’accent sur l’impact en matière de désenclavement de Tiaret qui est gagé à travers l’ouverture de cette


     

    nouvelle liaison aérienne qui intervient, appuie-t-il à point nommé eu égard à l’avenir très prometteur auquel cette wilaya des Hauts plateaux est promise à court et à moyen terme, au double plan industriel et agricole. Ce sont là des propos très vite confortés par le PDG de la compagnie Tassili Airlines. «L’une des missions première de notre compagnie aérienne, c’est bel et bien d’accompagner le développement de notre

     

    économie nationale» a affirmé M. Belkacem Harchaoui.

     

    «Il est effectivement inscrit aux objectifs de cette nouvelle ligne aérienne d’extraire la wilaya de Tiaret de l’enclavement» et d’ajouter «dans cette même wilaya des Hauts plateaux, d’importants projets économiques ont été concrétisés sinon engagés sur le terrain. L’on peut citer entre autres la raffinerie de Sonatrach, des projets dans l’agriculture et d’autres dans l’industrie mécanique à l’exemple du projet de montage de véhicules initié par le groupe Tahkout avec qui nous signons une convention aujourd’hui (ndlr, hier)».

     

    Convention entre Tassili Airlines et le groupe Tahkout

     

    La convention en question a été effectivement signée hier dans l’enceinte de l’aéroport de Tiaret par M. Berlkacem Harchoui, PDG de Tassili Airlines et M. Tahkout Mahieddine représentant du Groupe industriel. En vertu de cet accord, Tassili Airlines s’engage à réserver 15 sur les 35 sièges dans chaque desserte aérienne reliant Alger à Tiaret. Deux dessertes seront programmés hebdomadairement sur cette nouvelle ligne, l’une le samedi et l’autre le mercredi, explique t- on. Le prix du billet est quant à lui fixé à 3.000 DA.

     

    Le PDG de Tassili Airlines indique en outre, qu’en sus de la convention signée hier avec le groupe Tahkout, d’autres accords ont été également signés avec le ministère de la Défense algérienne, les Douanes


     

    algériennes ainsi que la DGSN. M. Belkacem Harhaoui tiendra à informer par ailleurs l’ouverture d’une autre ligne domestique entre Alger et Biskra qui doit être inaugurée, d’ici la fin du mois et ce, à raison de deux dessertes par semaine.

     

    Résolument portée sur la modernité comme l’attestent plusieurs brevets de certification de la compagnie, Tassili Airlines possède en toute propriété une flotte de 12 aéronefs de divers types, dont la capacité varie entre 37 et 155 sièges, assure une quinzaine de lignes domestiques et cinq à l'international, exclusivement vers la France, (Paris, Strasbourg, Marseille, Nantes, et Lyon).

     

    D’autre part, pour revenir à la dynamique du développement local enclenché à Tiaret, M. Abdeslam Bentouati a signalé que la stratégie mise en œuvre en matière d’économie diversifiée a déjà permis la création de quelques 4.500 emplois dans le cadre de l’investissement privé, tous validés par l’Anem. «A travers son projet industriel lancé dans la zone industrielle de Zaâroura, le groupe à lui seul est parvenu à créer quelques 1.500 emplois directs et indirects » explique t-il. Le projet porte rappelle t- on sur la mise en œuvre d’une usine de montage de véhicule de marque Hyundai qui est déjà à sa phase opérationnelle. «Le premier véhicule sortira sous de cette usine» dira encore le wali de Tiaret.

     

    Brandt Algérie renforce sa présence

     

    Source : El Watan

     

    Brandt Algérie renforce sa présence en Algérie et réaffirme encore une fois sa détermination d’être un acteur référent dans le domaine de l’équipement domestique dans le pays en procédant à l’inauguration de son 16e Brandt Store à Aïn Allah, Dély Ibrahim. Le


     


     

    showroom, baptisé Aïn Allah Store, fait partie de la stratégie de Brandt Algérie qui vise le développement de son réseau commercial afin d’être plus proche de ses clients en les mettant au centre de ses préoccupations. Dans ce nouvel espace commercial de 103 m², Brandt Algérie mettra en avant la variété de sa gamme de produits premium comprenant des cuisinières, des fours, des hottes, des plaques de cuisson, des micro-ondes, des lave-vaisselles, des lave-linges, des réfrigérateurs, des congélateurs, des téléviseurs et proposera également le petit électroménager. Il convient de noter que l’entreprise a inauguré deux Brandt Stores en septembre dernier, à savoir Alger Store au centre-ville de la capitale, plus précisément sur le boulevard Ben Boulaïd et un deuxième à Tizi Ouzou.

     

    La gamme Premium d’Iris s’agrandit avec l’arrivée du Next G+

     

    Source : El Watan

     

    En effet, après le lancement du Next G, le premier modèle de gamme, le producteur national met sur le marché ce nouvel arrivant qui vient offrir plus de performance au client. Le Next G+ est doté de caractéristiques techniques avancées qui le distinguent de ces pairs et qui le positionnent fortement. Il épouse les courbes de la main et les tendances de la personnalité grâce à la pureté de son design et sa finition en métal courbé. Ses performances sont inégalées grâce à un processeur Octacore 64-bit 1,5 GHz couplé à 3 Go de RAM et une capacité de stockage de 32GO. «Les photos, les vidéos prennent vie sur l’écran Super Amoled HD de 5 pouces. Qu’il s’agisse de documents, d’application ou de jeux, les moindres détails apparaissent de façon plus nette et plus éclatante», souligne un communiqué de presse parvenu à la rédaction d’El Watan.


     

    Le capteur d’empreintes digitales se trouve à l’arrière, permettant à l’utilisateur de le déverrouiller beaucoup plus facile en 0,5s. De plus, le capteur peut être utilisé comme déclencheur de la caméra avant pour de meilleurs selfies. En plus de cela, il est compatible avec la 4G (comme toute la nouvelle gamme de smartphones Iris) et bénéficie d’une garantie de 12 mois.

     

    Ainsi, le fabricant a misé sur plusieurs facteurs pour être le plus compétitif possible : le soin du design, la capacité de stockage et la qualité de l’appareil photo qui est un critère différenciant. Ce nouveau modèle est proposé au prix de 27 000 DA.

     

    Meriem Bouzeboudjen, responsable communication, a annoncé en outre que l’entreprise enregistre 25% de progression dans le segment des téléphones mobiles. Même si nous sommes dans un pays où le pouvoir d’achat est considérablement bien plus bas que dans les pays européens, de plus en plus de personnes montrent un intérêt pour l’internet mobile, surtout depuis le lancement de la 3G. La tendance va se renforcer selon les observateurs avec la 4G. Un marché opérateur se met en place et prend le virage vers le smartphone. Le principe est simple : les consommateurs ont de plus en plus l’occasion d’acheter leur téléphone directement auprès de leurs opérateurs (Djezzy, Mobilis, Ooredoo). Et c’est ATM Mobilis qui ouvre le bal en s’alliant à Iris avec un Pack «made in bladi» disponible à Alger, Oran et Ouargla.

     

    Ainsi, la marque s’attaque au haut de gamme avec le lancement de ce modèle qui semble répondre à une demande du marché. Par ailleurs et pour juger le poids de cette marque sur le marché en termes d’image, de notoriété et de positionnement, des études ont été lancées.


    SARL Aluminium Composite Panel : Des

     

    panneaux composites pour le bâtiment

     

    Source : Liberté

     

    Selon son responsable commercial, cette société est la seule en Algérie à investir le créneau.

     

    La Sarl Aluminium Composite Panel (ACP) s’est lancée depuis 2013 dans la production de panneaux composites en aluminium à usages multiples essentiellement destinés au bâtiment. Étant la seule entreprise algérienne à avoir investi ce créneau, la Sarl se porte assez bien malgré les difficultés qu’elle rencontre au même titre que toutes les entreprises importatrices de matières premières. Cependant, l’entreprise arrive à tirer son épingle du jeu. Située à Hassi Ben Okba (Oran), l’usine ACP peut produire jusqu’à 300 plaques d’aluminium de 3 à 6 millimètres d’épaisseur et de 2 à 10 mètres d’envergure, par jour. Un très large éventail de 25 couleurs est proposé aux clients sans que cela affecte les délais de livraison des panneaux de la couleur choisie.

     

    La production pourrait, bien entendu, augmenter sensiblement si commande effective il y a. En effet, selon Sahali Mokhtar, responsable commercial de l’entreprise, la commande émane jusqu’à présent du privé, notamment, les commerçants pour et l’habillage de leurs devantures, ajoutant que l’idéal serait de pouvoir toucher les entreprises publiques et les promoteurs immobiliers qui pourraient trouver un grand avantage dans l’utilisation de ce produit. L’ACP est un panneau réalisé à base d’un complexe d’aluminium et de polyéthylène. Il a été développé pour fournir à l’architecte un matériau de façade stable et flexible à la fois. Il est particulièrement résistant aux intempéries, aux chocs et à la rupture. Il est également


     


     

    antivibratoire et se laisse très facilement usiner et mettre en œuvre. Le montage économique des panneaux composites aluminium ACP peut se faire en accord avec la taille et le positionnement des surfaces vitrées, aussi bien à l’horizontale, à la verticale ou sous formes carrées. Le produit offre d’autres avantages à l’image des frais d’entretien minimes, du maintien durable de la structure immobilière, des économies de frais de chauffage en hiver et de climatisation en été ainsi que la réduction de la dilatation thermique et la diminution de la formation de fissures. Par ailleurs, la valeur matérielle élevée de l'aluminium d'un point de vue économique incite à avoir recours au recyclage. Sans perdre aucune de ses propriétés, l'aluminium est recyclable de manière infinie. La fusion de ferraille ne nécessite que 5% d'énergie, énergie qui serait nécessaire à la production primaire. L'intérêt du recyclage pour l'environnement est une évidence. Les filières du logement, des équipements publics, des immeubles à usage de bureaux et même des locaux à usage commercial, trouveraient ainsi intérêt à intégrer dans leur construction ces panneaux. La Sarl ACP offre à ses clients une vaste palette de couleurs, allant de l’uni aux couleurs métalliques jusqu’aux couleurs à effets spéciaux. Des couleurs spéciales sont également réalisables sur demande. Selon le responsable commercial, la Sarl étant en pleine offensive marketing, est à la recherche de distributeurs qualifiés pour mettre progressivement ses panneaux à la portée des constructeurs, sur une bonne partie du territoire national. Au final, l’équation est assez simple. Le produit de qualité est disponible. Le marché, aussi, est là pour ce genre de produit. Reste à le promouvoir et à convaincre les professionnels du bâtiment de l’adopter.


    REGIONS

    Oran : Des mesures pour booster l'élevage des vaches laitières

     

    Source : Le Quotidien d’Oran

     

    Dans le cadre de la politique nationale de renouveau agricole et de mise à niveau de la filière élevage et plus particulièrement la production de lait de vache cru, les services agricoles ont lancé un nouveau recensement des éleveurs à travers la wilaya d'Oran souhaitant bénéficier de l'aide de l'Etat. Selon le président de la chambre de l'agriculture, cette opération vise à apporter une aide en aliment de bétail. Elle sera de l'ordre de 4 kilogrammes par tête et par jour. A ce jour, pas moins d'une centaine de nouveaux inscrits ont été portés sur les tablettes de la chambre de l'agriculture. Ce recensement qui est établi chaque semestre vice à améliorer la production de lait et de la productivité de cette filière sur qui comptent les pouvoirs publics afin de relever le défi de se défaire de l'importation de poudre de lait. Plus de 2.000 producteurs de lait sont recensés à Oran et livrent quatre laiteries industrielles. Fin 2015, le gouvernement a décidé de nouvelles mesures en faveur des éleveurs et des opérateurs de la filière lait en augmentant la subvention du lait cru et en encourageant l'investissement dans la production laitière et de l'alimentation. Ces mesures ont été arrêtées suite à un processus de dialogue et de concertation engagé par le ministère avec les représentants des éleveurs de bovins laitiers et des professionnels de la filière lait. En réponse à la préoccupation des éleveurs relative à l'accès à l'aliment de bétail et à la régulation du marché de ce produit, il a été décidé d'approvisionner directement les éleveurs. C'est l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) et l'Office national d'aliment de bétail (ONAB) qui veilleront à ce que les minoteries exécutent cette


     

    décision. Aussi, pour répondre aux préoccupations des éleveurs de bovins laitiers et préserver les investissements existants, le gouvernement a décidé que le prix de référence du litre de lait cru de vache soit fixé à 50 DA, à savoir 36 DA le prix de cession du lait cru aux laiteries et 14 DA de subvention de l'Etat, contre respectivement 34 DA et 12 DA auparavant. L'augmentation de la subvention (14 DA) vise à inciter les éleveurs à produire un lait de qualité, sain et marchand. Le but est d'encourager le développement de la production locale de lait et sa collecte à travers trois principaux programmes, à savoir la promotion de la collecte du lait cru, l'incitation à la réalisation de minilaiteries et enfin le développement de la production de lait cru par la promotion de l'insémination à la ferme et la promotion de l'investissement à la ferme. La filière d'élevage bovin et de production du lait dispose de quelque 21.000 têtes de vaches dont 10.000 têtes de vaches laitières produisant plus de 40 millions de litres/an. Un taux de 50 pour cent de la quantité produite a été collecté, faisant d'Oran une wilaya pilote dans la collecte du lait au niveau national. Les services concernés œuvrent à collecter le maximum de la quantité produite et l'exploiter dans les unités de transformation pour la pasteurisation. Plusieurs autres mesures on été prises par l'Etat pour encourager cette filière. Pour les éleveurs qui ont recours à l'insémination artificielle, ils pourront bénéficier d'une aide s'élevant à 75% du coût. Les éleveurs disposant de 12 vaches laitières et plus peuvent bénéficier d'un financement à concours de 50% des installations d'étables, d'équipements d'irrigation et de matériels de récolte et de 30% pour les matériels laitiers. Toutefois, outre l'insuffisance d'unités de transformation, la filière est confrontée à la non disponibilité du fourrage vert, la faiblesse de la diversification des aliments de bétail, limités au fourrage concentré et aux herbes sèches. La difficulté de la collecte du lait cru réside dans la


     


    localisation des laiteries par rapport aux élevages et à l'habitude acquise par certains transformateurs de recourir systématiquement à la poudre de lait. Pour booster la filière du lait, la direction des services agricoles de la wilaya d'Oran a pris toutes les mesures nécessaires pour consacrer 2.000 ha au niveau de la plaine de Mleta au fourrage vert.

     

    Souk-Ahras : distribution de 339 ha

     

    Source : Liberté

     

    Le chef de l’exécutif de la wilaya de Souk-Ahras a procédé, hier, à la distribution de 339 sur les 1 600 ha de terres agricoles destinées à la production exclusive de cerisiers dans la commune d’Ouled Driss, située à plus de 1 000 m d’altitude, traditionnellement réputée pour la qualité exceptionnelle de ce fruit.

     

    Cette opération, qui entre dans le cadre de la nouvelle stratégie visant le développement des différentes filières agricoles, surtout dans le domaine de la diversification des produits agricoles hors céréales, a bénéficié à 76 jeunes exploitants résidant dans leur majorité dans la commune suscitée. La remise solennelle des actes de concession aux 76 bénéficiaires, qui bénéficieront des dispositifs d’aide et d’assistance de l’État pour la plantation de 100 000 cerisiers, s’est faite en présence d’Ismael Chikhoune, président du Conseil d’affaires algéro-américain, et des représentants des chambres élues de la wilaya de Souk-Ahras. Ce dernier s’est dit vivement intéressé par les potentialités agricoles, touristiques et culturelles offertes par la région et s’est engagé à faire venir à Souk-Ahras une délégation d’hommes d’affaires américains versés dans ces segments d’activité.


     

     

     

     

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  • 17 10 2016

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 17 OCTOBRE 2016

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 17 OCTOBRE 2016





    Lundi, 17. Octobre 2016

     

     

    SOMMAIRE   

    Marché & Economie.................................................................................................................. 2

     

    Accord-cadre Algérie-Chine : Une assise au modèle de croissance....................................... 2

    M. Bouchouareb reçoit une délégation du groupe chinois CSCEC......................................... 2

     

    Algérie-Chine : Le yuan comme monnaie d’échange............................................................. 2

    Journée mondiale de l’alimentation : remporter la bataille de l’eau.................................... 3

     

    Une trentaine de diplomates accrédités à Alger en visite au FCE......................................... 4

    Prix à l’importation au 1er semestre : Recul quasi général................................................... 4

     

    Commission consultative de l’ITSO : L’Algérie désignée représentant d’Afrique du Nord.... 5

    Énergies renouvelables : L’exploitation entrera en phase active à partir de 2017............... 5

    Commerce.................................................................................................................................. 5

     

    Condor Electronics : une stratégie de déploiement à l’international.................................... 5

    Cevital agro-industrie participe au Salon international de l’alimentation............................. 6

     

    Oppo lance le F1s en Afrique du Nord et au Moyen-Orient................................................... 6

    Amor Benamor au rendez-vous mondial de l’alimentaire à Paris......................................... 7

    Lina Algérie : Une école pour l’agriculture saharienne......................................................... 7

    Régions....................................................................................................................................... 8

     

    Mascara: 580 000 quintaux d'olives attendus........................................................................ 8


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    MARCHE & ECONOMIE

    Accord-cadre Algérie- Chine : Une assise au modèle de croissance

     

    Source : El Moudjahid

     

    Le partenariat algéro-chinois étant largement consacré sur le terrain à travers la mise en œuvre dans un passé récent d’une série de projets d’infrastructures de base, l’heure est désormais à une coopération basée sur une meilleure implication des entreprises chinoises dans l’application du nouveau modèle économique algérien où le domaine industriel occupe une place privilégiée.

     

    C’est sans doute à cette logique qu’obéit l’accord cadre signé hier à Alger par le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb et le vice-ministre chinois du Commerce, Qian Keming. Renforcer les capacités productives entre l’Algérie, c’est là le but gagé de cette convention qui, de l’avis du ministre Bouchouareb marque un nouveau tournant dans les relations économiques qu’entretiennent les deux pays. «Cet accord traduit la nouvelle trajectoire que prend la coopération économique entre l’Algérie et la Chine en passant du stade des échanges commerciaux et des marchés publics clés en main vers une phase de partenariat et de coproduction à travers le lancement de nombreux projets industriels et les perspectives prometteuses dans le domaine de l’exploration et l’exploitation minières et des nouvelles technologies» expliquera le ministre.

     

    Il appuie son propos en mettant l’accent sur le sursaut qualificatif dans les rapports économiques algéro-chinois escompté de ce nouvel accord dont la mise en application saura consacrer, ajoute-il «une réelle dynamique dans l’investissement et la production commune». C’est en effet, dans cette optique que parmi les objectifs de la convention signée hier au siège du


     

    ministère de l’Industrie et des mines, il est question, notamment de la mise en place d’une nouvelle plate-forme en vue de «favoriser la mise en œuvre conjointe des mesures visant à moderniser les capacités de production et de promouvoir le développement à travers l’accès permanent des entreprises aux nouvelles technologies industrielles» dira encore M. Bouchouareb.

     

    Il mettra ainsi l’accent sur le transfert et l’optimisation des capacités productives, alimentée principalement, dira-t-il, «par les entreprises et orientée vers les bénéfices mutuels, ayant l'industrie manufacturière, la construction des infrastructures d'accompagnement, l'exploitation des ressources et des énergies comme secteurs majeurs, sous forme de partenariats, d'investissements directs étrangers, de commerce des équipements et de coopération technique». Ce sont en effet, une dizaines de domaines d’activités qui sont visés par ce nouvel accord entre l’Algérie et la Chine. Il est question, énumère M. Bouchouareb, de l’industrie mécanique, l’industrie ferroviaire, la sidérurgie, les infrastructures, la pétrochimie énergies renouvelables et efficacité énergétique, pétrole et gaz, engineering, transformation des produits miniers, matériaux de construction, appareils électroménagers. «La Chine est un partenaire stratégique très important pour l’Algérie» a encore fait savoir le ministre de l’Industrie et des Mines.

     

    De son côté, le vice-ministre chinois du Commerce a estimé dans son intervention que l’accord paraphé hier, saura contribuer à la consolidation de la qualité de la coopération entre les deux pays notamment en matière d’augmentation du volume des investissements chinois en Algérie estimé actuellement à 2,5 milliards dinars. M. Qian Keming ne manquera pas aussi de mettre en avant la dynamique engagée en matière d’investissements


     

    dans le cadre d’une stratégie d’une économie diversifiée. Il fera savoir à ce propos, que l’Algérie a pu réaliser des avancées notables dans ce domaine et ce comparativement à plusieurs pays africains.

     

    M. Bouchouareb reçoit une délégation du groupe chinois CSCEC

     

    Source : El Moudjahid

     

    Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a reçu hier à Alger, une délégation du groupe chinois China state construction engineering corporation (CSCEC) et conduite par son vice-président Zheg Xuexual, indique le ministère dans un communiqué. M. Zheg Xuexual a exprimé, à cette occasion, «l’intérêt de son groupe pour diversifier ses activités en Algérie, notamment dans le domaine de l’industrie des matériaux de construction», selon le communiqué. Le responsable chinois a également souligné «sa disponibilité à œuvrer pour le transfert des compétences et du savoir-faire de son entreprise dans d’autres domaines et à concrétiser des partenariats avec des opérateurs algériens», indique la même source.

     

    Algérie-Chine : Le yuan comme monnaie d’échange

     

    Source : El Moudjahid

     

    «Nous avons décidé d’échanger avec le yuan, il n’est pas encore question d’utiliser le dinar dans nos échanges», a déclaré le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, en marge d’une cérémonie de signature d’un accord avec des Chinois.

     

    A la fin de l’année dernière, la Banque d’Algérie avait publié une note stipulant que les transactions entre


     


     

    l’Algérie et la Chine seront réglées en monnaie chinoise. Auparavant, les transactions avec ce pays étaient payées en dollars US. «La Chine étant devenue le premier partenaire commercial de l’Algérie, il est entendu que les importations en provenance de ce pays ne sauraient être réglées dans une autre monnaie que celle de ce pays. D’autant plus que cette formule élimine tout premium pour la couverture du risque de change dans le cas de règlement dans une autre monnaie», précise la Banque centrale. La délégation chinoise devait avoir une réunion de travail, hier, à ce sujet avec le ministre des Finances, Baba Ammi. Le ministre de l’Industrie, qui recevait le vice-ministre chinois du Commerce, Qian Keming, a insisté sur l’importance de la Chine comme partenaire stratégique de l’Algérie. A ce propos, il convient de signaler que les deux parties ont signé, hier, un accord-cadre relatif à la coopération dans le domaine du renforcement des capacités productives de l’Algérie. Cela concerne divers domaines : l’industrie mécanique, les énergies renouvelables, le rail et la transformation des produits miniers. Il existe déjà deux projets de montage de véhicules algéro-chinois, installés dans l’ouest du pays, a révélé à cet effet Abdesselam Bouchouareb, le premier dans le segment des camions à faible tonnage et le second dans les camions et bus. Tout en précisant qu’un second projet dans le phosphate est également engagé avec des partenaires chinois. Le vice-ministre chinois, qui partage l’appréciation faite avant lui par son vis-à-vis algérien à propos de l’excellence des relations bilatérales, a indiqué que le flux des IDE à la faveur de ce protocole d’accord signé hier, connaîtra une augmentation exponentielle, rappelant que le flux des IDE chinois est estimé aujourd’hui à 2,5 milliards de dollars. Par ailleurs, Abdesselam Bouchouareb a insisté qu’il n’y a jamais eu de renoncement quant à la règle 51/49% laquelle s’appliquera «à tous les rapports économiques qu’aura l’Algérie avec les partenaires étrangers».


     

    Journée mondiale de l’alimentation : remporter la bataille de l’eau

     

    Source : El Moudjahid

     

    La célébration officielle de la Journée mondiale de l’alimentation, dont le thème cette année est « Le climat change, l’alimentation et l’agriculture aussi», a eu lieu, hier à Constantine, en présence des ministres de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdeslam Chelghoum, des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelkader Ouali, ainsi que des représentants de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

     

    À l’occasion, une journée a été organisée par la direction des services agricoles au niveau du palais de la Culture Malek-Haddad, dont le hall a hébergé une exposition de produits agricoles par de nombreux professionnels du secteur. Au cours de son intervention, Abdelkader Ouali a souligné la complémentarité entre le département qu’il dirige et celui de l’Agriculture. «Il est important de rappeler que le changement climatique est un problème d’une gravité extrême, qui menace particulièrement notre pays au climat semi-aride, et de ce fait, nous nous sommes fixé l’objectif de répondre aux différents besoins en eau potable, mais aussi celle destinée à l’industrie ou à l’agriculture. Ce dernier secteur partage avec le nôtre, les mêmes enjeux qui se cristallisent autour de la nécessité de faire face au changement climatique, ainsi que d’instaurer une sécurité alimentaire durable, et ce conformément aux directives du Président de la République», a-t-il notamment dit, avant d’expliciter les directives en question : «À cette fin, une stratégie ambitieuse a été mise en place depuis 1999, et les programmes quinquennaux de développement successifs étaient articulés autour de la


    réalisation de grands transferts d’eau afin d’aboutir à un équilibre régional dans la distribution, la régulation saisonnière, par l’augmentation des capacités de stockage, et l’accroissement du potentiel, par la mobilisation des eaux non conventionnelles. On peut dire que, depuis quelques années, on commence à cueillir les fruits de tous ces efforts.» L’orateur a, en outre, indiqué que l’État a investi 50 milliards de dollars dans le secteur de l’eau, essentiellement dans le but de développer les infrastructures hydrauliques.

     

    « Ce budget a permis la construction de 31 barrages durant la décennie écoulée, et d’ici l’année prochaine, sept seront mis en service, ce qui va nous permettre de porter la capacité de stockage à 9 milliards m3 par an, à l’horizon 2018, dont 6 seront réservés au secteur agricole», ajoute-t-il, avant de conclure : «La bataille de l’eau, qui va permettre de faire face au changement climatique, est bel et bien engagée.»

     

    De son côté, Abdeslam Chelghoum a affirmé, lors d’une conférence de presse tenue en marge de la célébration officielle, que cette journée constituait une date importante, compte tenu de la position géographique du pays. «Outre les problèmes économiques, nos agriculteurs doivent faire face aux aléas climatiques, aux inondations et à la sécheresse.

     

    C’est pour cette raison que l’État a pris de nombreuses dispositions, qui nous ont permis, aujourd’hui, de redresser la barre, et garantir les produits alimentaires de première nécessité, cela grâce, notamment à la mise en place de nouveaux procédés et à une utilisation rationnelle des ressources hydriques», a-t -il affirmé. Et d’ajouter : «Une prise de conscience s’est opérée, et je peux dire qu’aujourd’hui, nous nous trouvons sur la bonne voie.» Pour rappel, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche a donné le coup


     


     

    d’envoi, à partir d’une ferme située dans la commune d’Aïn Smara, de la campagne agricole 2016-2017.

     

    Une trentaine de diplomates accrédités à Alger en visite au FCE

     

    Source : El Moudjahid

     

    Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a reçu, hier, une trentaine d’ambassadeurs, de conseillers, accrédités à Alger, dans le cadre de la troisième édition du Programme «MARHABA», initié par le ministère des Affaires étrangères (MAE).

     

    L’objectif de cette importante rencontre consiste, notamment à promouvoir le marché algérien et les opportunités d'investissement qu'il recèle. En effet, les représentants du FCE ont mis l’accent, à cette occasion, sur plusieurs points, notamment le plaidoyer et ses objectifs. Le vice-président et président du COS du FCE, M. Ahmed Tibaoui, a réitéré l'appel du FCE pour protéger les industries naissantes. Tout en soulignant que leur organisation patronale a l’ambition, dans son plaidoyer, d’atteindre un taux de croissance moyen de l’ordre de 8% à l’horizon 2020, la création de 60.000 entreprises par an, la création de 2 millions d’emplois dans l’industrie, le BTP, l’agriculture et les services, porter la part de l’industrie dans le produit intérieur brut (PIB) à 15%, réduction de la facture des importations de 15 milliards de dollars en cinq ans, augmentation des exportations hors hydrocarbures de 10 milliards de dollars. Il a ajouté que «le Forum milite pour la mise en place d'une politique de soutien économique destinée aux champions économiques». De son côté, Brahim Benabdesselam, vice-président du FCE, a fait savoir que l’économie algérienne a changé par rapport aux années précédente, et cela grâce aux efforts déployé évidemment par les pouvoirs publics et le secteur privé.


    Selon lui, à l’époque, l’économie de notre pays est centralisée, mais si l’on regarde aujourd’hui les chiffres, les trois- quart de la valeur ajoutée hors hydrocarbure sont créés par les entreprises privées. Cela s’explique par la grande importance qu’a accordée l’État au privé. «En termes d’investissement à la garantie d’investissement à l’international, l’Algérie est parmi les rares pays qui ont signé l’ensemble des textes qui garantissent l’investissement », a-t-il fait savoir. Tout en insistant que dans le contexte actuel marqué par la chute drastique des prix de pétrole, l’Algérie est dans l’obligation de s’orienter vers d’autres secteurs hors hydrocarbures. Brahim Benabdesselam n’a pas manqué de mettre l’accent sur le Forum africain, qui se tiendra du 3 au 5 décembre 2016 à Alger en indiquant celui-ci est destinée exclusivement pour les Africains. «Lors de cet événement, a-t-il dit, plusieurs questions qui préoccupent, à la fois, l’Afrique et les hommes d’affaires du continent seront abordées.» Parmi les dossiers qui seront abordés, lors de cette importante manifestation d'affaires, figurent la sécurité énergétique, l’électrification de l’Afrique, l’agro-industrie, le numérique, ainsi que les différents moyens de financements «intelligents» des projets.

     

     

    Prix à l’importation au 1er semestre : Recul quasi général

     

    Source : El Moudjahid

     

    Les prix à l’importation par l’Algérie des produits alimentaires et agroalimentaires ont, pour la grande majorité, baissé durant le premier semestre de 2016 par rapport à la même période de 2015, apprend l’APS auprès du ministère du Commerce. Dans la catégorie des céréales, les prix à l’importation ont reculé à 329 dollars/tonne (usd/t) pour le blé dur (-33,7% par rapport à la même période de 2015), à 194 usd/t pour le blé


     

    tendre (-25,1%) et à 182 usd/t pour le maïs ( -11,2%). De son côté, le prix d’achat des poudres de lait s’est établi à 2.350 usd/t (-20,4%). La baisse des prix à l’importation a également touché le sucre roux à 359 usd/t (-6%) et les huiles brutes (baisses allant de 0,2% et 17%) sauf pour l’huile brute de coco (+2,6%) et d’autres huiles alimentaires brutes (+132%).

     

    Pour la catégorie des produits d’épicerie, une augmentation des prix moyens à l’importation a été observée pour les pâtes alimentaires (+26%), le lait infantile (+4,9%), les cafés torréfiés(+1,7%) et le thé (+1%). Par contre, les prix à l’importation du triple concentré de tomate ont reculé à 860 usd/t (-27,6%), le concentré de tomate à 1.172 usd/t (-19,5%), le double concentré de tomate à 1.331 usd/t (-10,2%), les cafés non torréfiés à 2.061 usd/t (-13%), le riz à 527 usd/t (-10,2%) et le sucre blanc à 516 usd/t (-1,15%). Pour les légumes secs, des baisses ont été observées pour les haricots secs à 922 usd/t (-32,7%) et les pois secs à 533 usd/t (-31,5%). En revanche, les prix à l’importation ont haussé pour les lentilles à 1.078 usd/t (+14,4%) et les pois chiches à 1.151 usd/t (+6,8%). Quant à l’ail, il a été importé à 1.674 usd/t, soit une hausse de près de 55%. En ce qui concerne les fruits frais, les pommes ont été importées à 823 usd/t (+17,7%) et les bananes à 732 usd/t ( -0,5%). Pour les viandes et poissons, les prix ont reculé pour les viandes bovines réfrigérées à 3.510 usd/t (-13,7%), pour celles congelées à 3.000 usd/t (-10,38%) et pour les poissons congelés à 1.535 usd/t (-3,1%). Par ailleurs, pour le ciment, son prix moyen a baissé à 64 usd/t contre 86 usd/t (-25,6%). Les principaux pays fournisseurs de l’Algérie en poudre de lait sont au nombre de 18 dont les 5 premiers sont la Nouvelle-Zélande (34,37% des importations globales), la France (17,31%), l’Argentine (15,73%), la Pologne (11,02%) et l’Uruguay (8,97%). Pour les huiles alimentaires brutes, la quasi-totalité des quantités importées a été réalisée


     


    par six (6) principaux opérateurs dont une société privée qui demeure en première position avec 57,54% de la quantité totale importée. En matière d’importation de sucre roux, cette même société privée est demeurée dominante en assurant 86,34% du total importé. Quant au sucre blanc, il est à noter qu’une proportion de 60,03% de la totalité des quantités importées a été réalisée par six entreprises privées. Concernant le café non torréfié, les principaux importateurs sont au nombre de sept (7) avec près de 42% du total des importations.

     

    Bananes et pommes : plus de 145 millions dollars d’importations

     

    En ce qui concerne les fruits frais, il a été importé pour plus de 97,5 millions usd de bananes durant les six premiers mois 2016 (contre 92,6 millions usd sur la même période de 2015), et pour 47,5 millions usd de pommes (contre 76,7 millions usd). La facture a été de 22,3 millions usd pour les amandes (contre 16 millions usd), de 16,3 millions usd de raisins secs (contre 19,2 millions usd) et de 4,3 millions usd d’abricots secs (contre 5,5 millions usd), alors que les importations des pruneaux secs se sont chiffrées à 9,1 millions usd (contre 9,06 millions usd). Il est, par ailleurs, constaté que la facture de l’ail importé est passée à 12,7 millions usd (contre 9,3 millions usd).

     

    Commission consultative de l’ITSO : L’Algérie désignée représentant d’Afrique du Nord

     

    Source : El Moudjahid

     

    L’Algérie a été désignée en qualité de représentant de la région Afrique du Nord au niveau de la commission consultative de l’Organisation internationale de


    télécommunications par satellites (ITSO), a indiqué hier le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication dans un communiqué. Le ministère, qui se félicite de cette adhésion, intervenue lors de la 37e session de l’Assemblée des Parties de cette organisation, tenue du 12 au 14 octobre à Washington, relève que cela permettra à l’Algérie d’être «partie prenante dans le processus de prise de décisions liées aux activités de cette instance internationale». En plus de sa mission d’autorité de supervision pour Intelsat, l’ITSO «veille à la fourniture non discriminatoire de services publics de télécommunications internationales (téléphonie, données de télévision) d’une grande fiabilité et de haute qualité, permettant ainsi de répondre aux besoins de la société de l’information et de la communication», relève la même source. À l’occasion de cette 37e Assemblée, et «grâce à une mobilisation des pays africains, dont l’Algérie», l’Ougandais Patrick Masambu a été élu, à la majorité des voix, au poste de directeur général de l’ITSO, et doit prendre ses fonctions le 19 juillet 2017, ajoute le communiqué.

     

    Énergies renouvelables : L’exploitation entrera en phase active à partir de 2017

     

    Source : Transaction d’Algérie

     

    Hissé au rang de « priorité nationale », l’exploitation à vaste échelle des gisements d’énergies renouvelables va commencer à connaître une accélération, à partir de 2017, à travers le lancement d’un ambitieux programme de 22.000 mégawatts, dont la réalisation devrait s'étendre jusqu’à 2030.

     

    Accueilli, mardi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le directeur du Centre de développement des énergies renouvelables précise


    que cet ambitieux programme sera inauguré par la réalisation d’un premier projet prévu pour produire 4.500 mégawatts. Au titre des phases « démonstratives », M. Nourredine Yassa indique que les 20 stations pilotes photovoltaïques, réalisées au cours des dernières années,  et produisant un total de

     

    400 mégawatts, ont permis aux ingénieurs Algériens de bénéficier d’un retour d’expertise enrichissant pour mener à bien ce chantier. Dans une perspective d’exploitation des potentiels  hors hydrocarbures, l’intervenant rappelle les nombreuses expérimentations entreprises par les laboratoires et centre de recherche, dont les travaux, dit-il, ont été centrés sur l’exploitation de diverses sources d’énergie (solaire, éolienne, thermique et géothermique, de biomasse et issue de l’hydrogène). M. Yassa rappelle que le programme destiné à substituer l’énergie tirée des hydrocarbures par le renouvelable, a contribué à impulser une forte dynamique au niveau des centres de recherche et des universités « où de plus en plus de cursus sont consacrés à ces créneaux. Pour illustrer l’intérêt manifesté, à des niveaux divers, à l’endroit des énergies renouvelables, il rappelle que des centres de formation professionnelle se sont mis à proposer de former des techniciens spécialisés dans l’installation et la maintenance de panneaux photovoltaïques.

     

    COMMERCE

    Condor Electronics : une stratégie de déploiement à l’international

     

    Source : Maghreb Emergent

     

    Poursuivant sa politique de promotion de son image de marque dans le monde, le groupe Condor Electronics participe à la 36ème édition du salon GITEX (Gitex Technology Week) 2016 qui se tient au World Trade Centre de Dubaï (UAE), du 16 au 20 Octobre 2016.


     


     

    A l’occasion de ce rendez-vous incontournable des professionnels des technologies et du numérique, la société Condor présente ses derniers produits technologiques fabriqués dans ses usines de Bordj Bou Arreridj. Cette participation illustre parfaitement la forte volonté du géant algérien à un salon international d’envergure où se côtoient plus de 3700 entreprises venues de plus de 60 pays, un salon qui draine plus de 146.000 visiteurs.

     

    Sur le stand Condor de près situé au Hall 6A stand 20, les visiteurs de l’un des plus grands évènements commerciaux de la région MENA dans le secteur de l’électronique grand public et des applications domestiques pourront découvrir, les dernières innovations et produits du constructeur algérien à la pointe de la technologie et certifiés aux normes internationales de qualité et de sécurité les plus strictes.

     

    "Pour Condor, cette première participation à la semaine de la technologie GITEX est une opportunité de présenter au public international notre entreprise ainsi que notre large gamme de produits dont les smartphones, tablettes, et accessoires connectés. Une stratégie qui permettra de promouvoir une économie algérienne forte, capable de rivaliser avec les plus grands et de s’exporter sur le marché international" a déclaré M. Abderrahmane Benhamadi Président du Conseil d’Administration de Condor Electronics.

     

    Inscrite à l’agenda de sa stratégie d’internationalisation, Gitex 2016 est la quatrième étape après la participation au MWC de Barcelone, MWC de Shanghai et à l’IFA de Berlin ; des expériences enrichissantes en connaissance de nouveaux marchés et un feedback positif suite à la rencontre de ce nouveau public.


    Les plus grands acteurs des domaines des nouvelles technologies et de l’électronique sont présents à cette nouvelle édition du Gitex 2016, Condor entend profiter de cette opportunité pour promouvoir son savoir-faire et pour créer de nouveaux liens en vue de profiter de nouvelles opportunités.

     

    A ce sujet, M. Réda Hamai, Directeur Général Adjoint Développement à l’International nous dira « Aujourd’hui, Condor Electronics continue son internationalisation, après des premières expériences satisfaisantes, nous sommes en plein déploiement au niveau international, nos produits sont à la pointe de la technologie et sont certifiés aux normes européennes CE, une place de choix s’offre à Condor Electronics grâce à la qualité, la diversité et la compétitivité de nos produits sur le marché international».

     

    Cevital agro-industrie participe au Salon international de l’alimentation

     

    Source : Liberté

     

    Cevital agro-industrie, la filiale agroalimentaire du premier groupe privé en Algérie, annonce sa participation au Salon international de l’alimentation Sial-2016 à travers la mise en place d’un stand institutionnel présentant l’ensemble de sa gamme algérienne : sucre, corps gras solides et liquides, ainsi que sa nouvelle gamme MDD (marque de distributeur). Le Sial, qui se déroulera du 16 au 20 octobre 2016 au parc des expositions Villepinte – Paris, constitue le plus grand rendez-vous mondial de l’alimentation. Il réunit tous les acteurs-clefs, producteurs et acheteurs, autour des grands enjeux mondiaux et révèle les tendances et innovations qui façonneront l’industrie agroalimentaire de demain. C’est également une place tournante du business alimentaire.


     

    À travers sa participation au Sial-2016, Cevital agro-industrie aspire à faire connaître ses activités et à asseoir sa place de leader de l’agroalimentaire en Afrique. Cette participation constitue également une opportunité d’extension à l’international notamment via sa gamme MDD “Your Brand”.

     

    Le stand de Cevital agro-industrie s’étale sur une superficie de 130 m² comprenant un espace VIP, des corners B to B ainsi qu’un espace cuisine où un chef préparera et offrira différents mets et gâteaux typiquement algériens à base de produits Cevital agro-industrie.

     

    Oppo lance le F1s en Afrique du Nord et au Moyen-Orient

     

    Source : Liberté

     

    La marque chinoise Oppo, classée quatrième mondiale dans le domaine des smartphones, se prépare à tenir une grande cérémonie au Caire, le 19 octobre prochain. Une conférence de presse internationale sera organisée pour le lancement de son best-seller le F1s, dénommé le Selfie Expert, dans la région Afrique du Nord et Moyen-Orient. Ce lancement aura lieu en particulier en Algérie, en Égypte, au Maroc, au Qatar et aux Émirates arabes unis, où Oppo entend renforcer sa position au sein de ces marchés. Surnommé le Selfie Expert, grâce à sa caméra frontale de 16 mégapixels, l’Oppo F1s a rencontré un énorme succès dans de nombreux marchés dont ceux d’Asie du Sud-Est. Il jouit également de puissantes spécifications techniques, dont une mémoire RAM de 3 Go, une mémoire interne de 32 Go, extensible à 128 Go grâce à l’utilisation de carte mémoire SD, ainsi qu’un lecteur d’empreintes digitales avec une vitesse de numérisation de 0.22 seconde.


     


     

    Oppo croit fortement dans le potentiel du F1s pour conquérir les marchés nord-africains et moyen-orientaux, où la marque est en expansion depuis la fin de l’année 2014. Raison pour laquelle, Oppo a décidé de lancer ce produit lors d’un événement international au Caire. Cet événement sera également l’occasion pour Oppo d’annoncer d’importantes décisions qui concerneront le futur de la marque au sein de la région.

     

    Amor Benamor au rendez- vous mondial de l’alimentaire à Paris

     

    Source : Liberté

     

    Amor Benamor sera présent à l’incontournable rendez-vous du Salon international de l’alimentaire (Sial) Paris qui se tient depuis hier dimanche 16 octobre et ce, jusqu’au 20 du même mois, au Parc des expositions de Villepinte, Paris Nord. Amor Benamor accueillera, cette année, ses visiteurs dans un stand d’une surface imposante de 500 m2 permettant ainsi de mettre en valeur tout le potentiel productif du groupe et toutes ses nouveautés. En effet, la marque sera présente à cette édition sous sa nouvelle identité commerciale conformément à la stratégie de marque mise en œuvre par le groupe. La gamme couscous, produit phare de notre catalogue, proposera désormais une nouvelle référence qui vient élargir l’offre existante.

     

    Le pôle conserverie n’est pas en reste, à la sauce tomate cuisinée s’ajoute une large gamme d’aides culinaires préparée avec le plus grand soin à base de produits du terroir, séchés au soleil. À travers le couscous et les pâtes Amor Benamor, ce sont aussi les saveurs parfumées et ensoleillées de la cuisine algérienne et méditerranéenne qui seront à l’honneur. Nos chefs feront leur show à l’ouverture du salon à la cuisine du Sial en présence des plus grands chefs étoilés. Le show


     

    culinaire se prolongera tout au long du salon dans notre stand, offrant à nos visiteurs le plaisir de déguster de savoureux plats de couscous et pâtes Amor Benamor.

     

    Lina Algérie : Une école pour l’agriculture saharienne

     

    Source : L’Econews

     

    L’agriculture saharienne est devenue une réalité tangible et le Sud aujourd’hui est le nouveau pôle agricole du pays grâce à des fermes pilotes qui nous approvisionnent de la production nationale « made in Sahara ». Lina Algérie est une nouvelle ferme de production et de recherche agricole qui a donné des fruits succulents. Cette ferme ouvrira aussi ses portes aux jeunes d’ici début 2017. Son propriétaire, Monsieur Hocine Benhaddya compte faire de Lina Algérie une école de formation d’envergure nationale, et qui est située plus exactement à Hassi Messaoud dans la wilaya d’Ouargla.

     

    L’Econews : Qu’est-ce que Lina Algérie ?

     

    Lina Algérie est l’extension d’une école de formation qualifiante DLE spécialisée dans les engins des travaux publics qui a démarré les années 2008-2009. Nous avons donc une expérience de près de 10 années et nous sommes devenus leader dans le domaine de la formation qualifiante en la matière. Notre école a donné de bons résultats et l’ensemble des stagiaires des différents cycles de formations sont satisfaits de notre prestation. C’est pourquoi l’idée de faire une extension de l’école en 2012 nous est venue, mais cette fois-ci dans le domaine de l’agriculture. Nous avons acquis une assiette foncière de 500 hectares à Belhirene distant de 60 kilomètres de Hassi Messaoud.


    Pourquoi l’extension de votre école est orientée vers un autre domaine que les travaux publics ?

     

    Nous avons implanté des arbres fruitiers, comme le grenadier, l’abricotier, le figuier, le murier, l’olivier, etc., qui ont donné de bons produits. Outre les cultures maraichères, nous avons cultivé la pastèque, le melon et le cantaloup. Après ces expériences réussies, nous avons orienté notre formation sur un autre domaine aussi important que l’agriculture. C’est celui de créer une école d’agriculture moderne pour le Sud, dans le but d’accompagner d’abord les jeunes qui ont des concessions agricoles et qui ne savent pas par où commencer et où terminer leur agriculture. Mais aussi former une main d’œuvre qualifiée dans le domaine de l’agriculture, parce qu’un ouvrier doit savoir comment planter un arbre et le tailler, comment lire une fiche technique d’un engrais ou d’un pesticide qui sont importants pour l’agriculture d’aujourd’hui et c’est la mission principale de l’école Lina Algérie.

     

    Est ce qu’il faut des techniques spéciales pour réussir l’agriculture dans le Sud ?

     

    De mon expérience personnelle et comme je suis issu d’une famille de cultivateurs, nous avons réussi à cultiver plusieurs produits agricoles. Aujourd’hui encore mieux parce qu’il y a le système de goutte à goutte, les serres et les engrais qui n’existaient pas auparavant et qui aident énormément à développer l’agriculture même dans le désert. Notre amour donc pour la terre nous a poussés à cultiver toute sorte de plantes et les résultats ont été toujours à la hauteur de cette terre. C’est pourquoi nous voulons transmettre notre savoir-faire aux jeunes et futures générations qui ont un penchant vers le travail de la terre.


     


    Est-ce que vous ciblez par la formation, les jeunes de Sud ou bien tout le territoire national ?

     

    Quand nous avons commencé l’Ecole DLE, c’était un tout petit projet pour les jeunes de la région. Mais aujourd’hui, nous avons des élèves qui viennent de partout ; de Ghazaouet, Tébessa, Alger, etc. et qui sont pris en charge puisque nous avons un internat de 300 lits et un restaurant de 200 places. Notre école fourni une formation de qualité et une attestation qualifiante agrée par la formation professionnelle. C’est un acquis et un support pour les jeunes à la recherche de travail. Avec notre attestation, pas mal de stagiaires ont créé leurs propres projets dans le cadre des dispositifs d’aide de l’Etat, comme l’Ansej et la Cnac. Pas mal aussi d’entre eux ont intégré des sociétés grâce à notre crédibilité. D’ailleurs, certaines entreprises incitent leurs employés à faire des formations chez nous parce que nous avons acquis un nom dans le marché du travail et enfin nous avons une satisfaction morale dans ce sens.

     

    L’école Lina est-elle déjà opérationnelle et quelles est la durées des formations ?

     

    L’école Lina Algérie sera opérationnelle le 1er trimestre de l’année 2017, les fruits que nous avons implanté sont productifs, les baraques sahariennes climatisées sont prêtes pour recevoir les nouveaux stagiaires. De même l’administration est sur place et il nous manque juste les formateurs dans différentes filières de l’agriculture. Nous sommes en train de sélectionner les candidats. Ce que nous pouvons promettre c’est qu’au 2eme trimestre de 2017, vous aurez les fruits de cette nouvelle école d’agriculture. Concernant la durée de la formation, nous avons programmés des cycles de perfectionnement de courtes durées allant de trois à quatre semaines. Il s’agit des cours accélérés pour les initier au métier d’agriculteurs, ensuite viendra la


    spécialité dans les pesticides, les engrais ou autres créneaux bien précis.

     

    REGIONS

    Mascara: 580 000 quintaux d'olives attendus

     

    Source : Le Quotidien d’Oran

     

    La campagne de la cueillette des olives qui a démarré le 1er octobre bat son plein à Mascara soit du côté ouest entre autres dans les perimètres de Sig, Zahana, Gaada, Oggaz Alaimia, Ras Aïn Amirouche, au sud l'on cite Oued Taria, Guerdjoum, Aouf, Benian et à l'Est Hachem, Zelamta, Nesmoth et à un degré moins Tighenif et Matemore.

     

    Les responsables des services agricoles tablent sur une production de l'ordre de 580 000 quintaux. La campagne de la cueillette des olives qui a déjà plus d'une quinzaine de jours prendra fin au mois de décembre et ciblera 9 500 hectares d'oliviers plantés sur une superficie de 13 400 hectares dont 8 000 pour la seule daïra de Sig. Les conditions climatiques favorables, la mobilisation d'une importante quantité d'eau réservée à l'irrigation, l'utilisation du système appelé goutte-à-goutte, le rajeunissement des plantes et la disponibilité de la main-d'œuvre constituent les principaux facteurs d'une bonne récolte.


     

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  • 18 10 2016

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 18 OCTOBRE 2016

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 18 OCTOBRE 2016



    Mardi, 18. Octobre 2016

     

     

     SOMMAIRE  

     

    Marché & Economie.................................................................................................................. 2

     

    Vers l’émergence d’une économie locale.............................................................................. 2

    Le vice-président de l’Inde a entamé hier une visite officielle en Algérie............................ 3

     

    ANEM : un saut qualitatif........................................................................................................ 3

    Production industrielle publique au 1er semestre : Hausse des prix..................................... 4

     

    Importations de sucre sur les 8 premiers mois : En hausse de 9,4%..................................... 5

    Projet du port d’El-Hamdania : Examen des modalités de financement............................... 5

     

    Politique agricole : L’Algérie a réussi l’étape de l’adaptation aux changements climatiques 5

    5 banques publiques dans le top 50 africain.......................................................................... 6

    Industrie automobile : Le secteur de la recherche acquiert un banc d’essai........................ 6

    Commerce.................................................................................................................................. 7

     

    Air Algérie : sur trois Continents............................................................................................. 7

    Global Motors industrie : Le H350, assemblé en Algérie, sort de l’usine.............................. 8

    Régions....................................................................................................................................... 8

     

    Bouira : Coup d’envoi de la campagne labours-semailles...................................................... 8


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    MARCHE & ECONOMIE

    Vers l’émergence d’une économie locale

     

    Source : El Moudjahid

     

    L’orientation vers une nouvelle gouvernance économique est en train de se traduire sur le terrain. Récemment, le Président de la République a instruit le gouvernement, lors du Conseil des ministres, de s’atteler à la réforme de la fiscalité et des finances locales, tout en insistant sur le rôle des collectivités locales dans la promotion de l’investissement. Hier, invité à notre Forum Économie, le directeur général, par intérim, des Collectivités locales au ministère de l’Intérieur a animé une conférence-débat, au cours de laquelle il a apporté des éclairages sur cette problématique.

     

    Quel rôle pour les collectivités locales dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle orientation économique prônée par l’Etat pour faire face à une situation de fléchissement de la finance publique ? Qu’en est-il des aptitudes, mais aussi des prérogatives des élus locaux, walis et présidents d’APC en tête, quant à faire valoir et à consacrer sur le terrain le nouveau modèle économique porté sur une production diversifiée ? Quels sont les mécanismes à mettre en place à même de s’assurer de la pertinence du système financier des collectivités locales désormais chargées de la mission de la dynamisation de l’investissement local créateur d’emplois et de richesses ?

     

    Autant de questions auxquelles M. Azzedine Abdelkader Kerri, directeur général par intérim des collectivités locales au ministère de l’Intérieur (MICL), a bien voulu répondre et apporter les éclaircissements

     

    nécessaires

    lors de son passage hier au Forum d’El

    Moudjahid,

    à  l’occasion  d’une

    conférence-débat


     

    traitant de la thématique du financement des collectivités locales. M. Kerri a fait part, au cours de ses interventions, de certaines informations qu’il dévoilera ainsi pour la première en fois à l’opinion. L’on apprend en effet qu’en prévision de la mise en application de la nouvelle stratégie d’une économie diversifiée, le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a déjà enclenché un processus de formation de son appareil de l’administration au niveau locale, impliquant notamment les secrétaires généraux des wilayas et des communes. Dans cette optique, et vu que le pays s’apprête à vivre un scrutin législatif attendu au premier semestre de 2017, « les nouveaux élus, qui seront issus de ce suffrage, seront par la suite très vite sensibilisés à propos de la nouvelle dynamique économique », a indiqué M. Kerri. Il nous informe aussi qu’en matière de renforcement des prérogatives des élus locaux, « le nouveau code communal, actuellement à l’examen, s’annonce prometteur dans la mesure où son contenu et essentiellement inspiré de la nouvelle Constitution revalorisant l’action des collectivités locales ». Le nouveau code communal obéit aussi à l’idée de promouvoir le concept de démocratie participative au niveau local ainsi que sur une définition exacte des missions des élus locaux, qui n’a pas lieu d’être confondu avec « les missions régaliennes de l’Etat ». Et à ce propos, l’invité du forum d’El Moudjahid fera part d’une remarque selon laquelle, un élu choisi sur la base d’un programme doit s’assurer des sources de financement en vue de sa concrétisation et non pas, trop compter sur la subvention de l’Etat. En d’autres termes, il devient de plus en plus urgent de hisser le rôle d’un élu local, ne devant plus se contenter d’une position de simple agent d’exécution à la charge de la République mais qui est tenu de se replacer en véritable manager, stimulant les actions d’investissements et les projets de création de richesses. C’est là, sans doute, un des thèmes majeurs qui seront débattus lors de la


     

    prochaine rencontre gouvernement –walis. Une rencontre qui est toujours inscrite au programme du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, a assuré M. Kerri. « Cette rencontre n’est pas annulée, elle est juste ajournée en raison de l’agenda chargé du Premier ministre sous l’égide de qui se tiendra cette concertation importante », fait-il savoir. Et d’appuyer que la rencontre en question fait l’objet de préparation au niveau du ministère de l’Intérieur où il est déjà procédé « à l’examen des recommandations formulées par les walis lors de la dernière manifestation du genre qui s’est tenue en 2015 ».

     

    Vers la mise en place d’une régie communale du recouvrement des taxes

     

    « Le financement des collectivités locales est confronté à la sempiternelle problématique du recouvrement des taxes », reconnaît le directeur des collectivités locales au ministère de l’Intérieur. « Nous avons une multitude de taxes dont le nombre est de 23. La question de leur recouvrement et de leur rendement sont toujours posés avec acuité », fait-il savoir. M. Azzedine Abdelkader Kerri a ainsi plaidé pour la mise en place d’un nouveau mécanisme de rendement des taxes. « Dans ce cadre, l’une des proposition faites par le ministère de l’Intérieur, et qui a été retenue par le gouvernement, porte sur la mise en place d’une régie communale de recouvrements des taxes », a-t-il révélé.

     

    Aussi, « le ministère de l’Intérieur est plus que jamais déterminé à assister le trésorier local et de lui fournir les donnés nécessaires pour appréhender le contribuable », ajoute l’invité du Forum d’El Moudjahid. Il atteste à ce propos, qu’en dépit des difficultés rencontrées en matière de recouvrement des taxes, « les orientations déjà données ont permis d’améliorer le taux de recouvrement de ces recettes, passant de 4% en 2015 à


     


     

    11% au mois d’août 2016, et l’on prévoit un taux de 20% à la fin de l’année ». Désormais, l’on parle plus que jamais de la création de richesses, « du rôle économique des collectivités locales dans la valorisation du potentiel de richesse dont ils disposent », appuie encore le même intervenant. « En somme, il s’agit de stimuler le développement local sur la base d’initiatives et de potentialités locales via le recours à un processus de décentralisation bien encadré », expliquera M. Kerri. Parmi les autres sources de financement, l’intervenant citera notamment l’exploitation des locaux réalisés dans le cadre du programme de 100 locaux par commune, initié par le Président de la République ainsi que les marchés publics qu’il faudrait aussi mieux rentabiliser au profit des collectivités locales.

     

    M. Kerri rappellera que les collectivités locales ont bénéficié d’un appui financier considérable de la part de l’Etat qui est de l’ordre de 30 milliards de dinars alloués à travers les différents programmes de développements initiés depuis 1999. « La majorité de cette ressources a été consacrée au volet social », dira-t-il « mais l’heure a désormais sonné pour aller vers une réelle émergence de l’économie locale ».

     

    Le vice-président de l’Inde a entamé hier une visite officielle en Algérie

     

    Source : El Moudjahid

     

    À l’invitation du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, le vice-président indien, Mohammad Hamid Ansari, est arrivé hier en visite officielle en Algérie.

     

    L’hôte du Président a été accueilli, à sa descente d’avion, par le président de l’Assemblée populaire nationale, M. Mohamed-Larbi Ould Khelifa. Cette visite


     

    intervient dans un contexte d’intensification des relations économiques entre l’Algérie et l’Inde. New Delhi avait affirmé, par la voix de son ambassadeur à Alger, à l’occasion d’un entretien accordé à un confrère, que l’Inde se refuse de voir en l’Algérie, un marché, mais un partenaire avec lequel il doit «avoir une relation durable» accompagnée d’un «transfert de technologie et un savoir-faire afin que les Algériens puissent produire dans leur pays». Cette volonté de consolider les relations de partenariat, avec l'Algérie et élargir les domaines de coopération bilatérale, est du reste réaffirmée régulièrement. D’autant que pour ce faire, ce ne sont pas les opportunités qui manquent. Les secteurs d'activité qui intéressent les investisseurs indiens en Algérie sont nombreux et diversifiés. On peut citer les domaines de la construction, de l'industrie pharmaceutique, de la santé et de la production des engrais. Mais pas seulement. Ainsi, un autre secteur non moins stratégique, où les deux pays souhaitent développer leur coopération, est l’énergie, notamment l'amont pétrolier, la pétrochimie et les énergies renouvelables. L’activité spatiale n’est pas en reste. Le 26 septembre dernier, l’Algérie a lancé trois nouveaux satellites depuis l’Inde. L'agriculture est également considérée comme un secteur porteur pour les deux pays. Ainsi, l'aviculture, la production de vaccins vétérinaires et la pisciculture sont sériées parmi les domaines où les deux pays peuvent nouer des partenariats gagnant-gagnant. La délégation d’affaires indienne, qui était à Alger il y a quelques semaines, où elle a pu rencontrer des opérateurs algériens, avait ainsi permis une prospection plus large du marché algérien. Elle a aussi offert aux opérateurs indiens de cibler leurs centres d’intérêt. Les deux pays sont conscients que des efforts sont encore à faire pour hisser leurs relations économiques à la hauteur des relations politiques. Les échanges commerciaux demeurent en deçà des potentialités, quand bien même ils s’élèvent à plus de 4


    milliards de dollars par an. L’Algérie exporte pour 3 milliards de dollars d’hydrocarbures (gaz et pétrole) et de phosphate. Par ailleurs, l’Inde exporte des voitures de marque Marutti, Tata et Mahindra, ainsi que la pièce détachée et des pipelines (gaz et pétrole). La coopération entre l’Algérie et l’Inde, qui a démontré au monde que son image est loin d’être associée uniquement à Bollywood, et les partenariats qui pourraient se nouer entre les opérateurs algériens et les hommes d’affaires indiens dans ces secteurs, pourraient ainsi constituer un modèle de coopération Sud-Sud.

     

    ANEM : un saut qualitatif

     

    Source : El Moudjahid

     

    L’Agence nationale de l’emploi (ANEM) a enregistré 920.000 demandes d’emploi de toutes les wilayas durant la période allant du mois de janvier 2016 jusqu’au mois de septembre passé, selon, son directeur général, Mohamed Tahar Chaâlal, qui a précisé dans ce contexte, que 250.000, jeunes, soit 15% de ces jeunes demandeurs ont bénéficié de postes d’emplois.

     

    En rappelant les efforts déployés depuis 2006 pour moderniser le monde de l’accès à l'emploi, M. Chaâlal, a fait savoir, que l’ANEM « ne suit pas le régime de quotas dans sa démarche d’embauche, mais donne plutôt la priorité aux diplômés issus des universités ».

     

    Dans ce contexte, le responsable expliquera que l’Agence nationale d’emploi « est passée des bureaux de main-d’œuvre, aux agences de l’emploi comptant aujourd'hui 263 antennes », indiquant en ce sens, que 2017 « verra la même cadence de recrutement ». Aussi, il rassurera les jeunes universitaires et les diplômés sur le fait « qu’aucune entrave financière n’est enregistrée pour le recrutement des jeunes », le premier responsable de l’agence, a noté, que cette dernière «


     


     

    continuera à accueillir leurs demandes avec la même méthode et le même nombre ». Faisant une brève rétrospective, M. Chaâlal soulignera qu’une augmentation de 10% relative aux demandes a été enregistrée durant ces 9 derniers mois, contrairement aux demandes « Contrat d’Anem » qui enregistre une régression de 7% pour la même période. Il a expliqué que ces contrats sont passés de 974 en 2015 à 919 et 137 en 2016.

     

    Par contre, poursuit-il, « une augmentation a été enregistrée sur les demandes d’emplois qui sont passés de 320 et 683 en 2015 à 351 et 970 en 2016 ».

     

    « L’agence a connu un saut qualitatif en matière d’embauche. Nous avons pu recruter 49.000 jeunes dans le cadre du programme d’aide à l’intégration professionnelle, 64% dans le secteur économique, 16% dans le secteur administratif, tandis que 200 et 250.000 autres, ont été insérés dans le cadre des contrats de travail aidé », a-t-il détaillé.

     

    Par ailleurs, et pour ce qui est de la gestion et la modernisation de l’Agence, le responsable a souligné que « durant les trois dernières années, nous avons modernisé les outils de gestion par la mise en place d’un système d’information intégré. Un système centralisé. Une banque de données qui permet d’avoir l’information en temps réel et nous œuvrons à améliorer les prestations en toute transparence, notamment dans nos relations avec les demandeurs d’emplois », a-t-il ajouté expliquant que « ce système peut donner, à titre d'exemple le nombre de juristes au chômage dans une wilaya donnée ».

     

    Par ailleurs, et à contrario de la tendance du marché, les secteurs de l’agriculture et du BTPH continuent à souffrir du manque de main-d’œuvre qualifiée ou pas.


    C’est ainsi que plus d’un million de postes (800.000 dans le BTPH et 500.000 dans l’agriculture) sont vacants.

     

    Selon M. Chaalal, les raisons de cette absence d’intérêt des jeunes, pourtant au chômage, se résument dans la pénibilité, l’éloignement ou encore l’absence de motivation salariale. « Mais pas seulement, estime-t-il, en ajoutant, que « le gain facile figure aussi parmi les raisons qui font que les jeunes chômeurs rechignent à se diriger vers des secteurs aussi importants que l’agriculture et le bâtiment ».

     

    Production industrielle publique au 1er semestre : Hausse des prix

     

    Source : El Moudjahid

     

    Les prix à la production industrielle publique ont augmenté de 5,2%, au 1er semestre 2016 par rapport au même semestre de 2015, avec une nette hausse pour l’industrie des mines et carrières, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS).

     

    L’indice des prix à la production industrielle du secteur public national (hors hydrocarbures) mesure l’évolution des prix (sortie d’usine) des biens vendus sur le marché intérieur (les produits destinés à l’exportation ne sont pas pris en considération). Entre janvier et fin juin 2016, les prix à la production dans le secteur des mines et carrières ont confirmé leur hausse avec un taux d’évolution de 28,7% par rapport à la même période de 2015. A l’exception de l’extraction du sel dont les prix se sont presque stabilisés (-0,1%), le reste des prix à la production dans ce secteur a affiché des augmentations, notamment pour l’extraction du minerai de fer (+104,2%), de phosphate (+19,6%) et des matières minérales (+14,6%). Dans le secteur énergie, les prix à la production dans la filière électricité a


     

    marqué une hausse de 14,1% entre les deux périodes de comparaison. De leur côté, les prix à la production des produits agroalimentaires, tabacs et allumettes ont grimpé de 6,6%.

     

    Cette hausse a été tirée par les prix dans l’industrie des tabacs et allumettes (+27,8%) et les produits et aliments des animaux (+4,6%). Les prix à la production des industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques et électriques (ISMMEE) ont progressé de 2% du faite notamment d’une hausse de 30,5% des prix de la branche «biens de consommation mécaniques» et de 14,2% des métaux non ferreux. Dans les industries des matériaux de construction, céramique et verre, les prix ont connu une légère hausse de 1,5% induite par une augmentation des prix des produits rouges (+2,5%) et des liants hydrauliques (+1,6%). Une hausse de 1,5% a aussi caractérisée les prix de l’industrie du bois en raison d’une augmentation de 2,6% des prix de la menuiserie générale. Pour le reste des branches d’activité industrielle, à savoir celles des textile et confection, cuirs et chaussures ainsi que du caoutchouc et plastiques, leur prix à la production s’est stabilisé durant le 1er semestre 2016 par rapport au 1er semestre 2015. Concernant les prix à la production durant le deuxième trimestre 2016, ils ont grimpé de 0,9% par rapport au premier trimestre 2016. Cette hausse trimestrielle s’explique notamment par une augmentation des prix à la production des mines et carrières (+1,9%), de la branche électricité (+8,6%), et des industries agroalimentaires (+0,8%). Le secteur public industriel en Algérie compte 390 filiales (relevant de 12 groupes) et entreprises réparties en 11 secteurs et 50 branches d’activité.

     

    L’enquête de l’ONS intègre l’ensemble de ces entreprises avec les 213 produits inscrits à la


     


     

    nomenclature nationale des produits et activités industrielles.

     

    Importations de sucre sur les 8 premiers mois : En hausse de 9,4%

     

    Source : El Moudjahid

     

    La facture d’importation de sucre s’est chiffrée à 570,78 millions de dollars (usd) durant les huit premiers mois de 2016, contre 521,8 millions usd à la même période de 2015, soit une hausse de 9,4%, a appris l’APS auprès des Douanes.

     

    Les quantités importées de sucre (de betterave brute, de canne à sucre, lactose, fructose...) ont augmenté à 1,45 million de tonne (Mt) contre 1,3 Mt (+12,5%) sur les deux périodes de comparaison, indique le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (Cnis). La hausse de la facture s’explique par une augmentation des quantités importées, alors que les prix à l’importation par l’Algérie de cette denrée alimentaire ont connu une baisse. En effet, les prix moyens à l’importation du sucre roux ont été de 359 dollars/tonne (usd/t) au 1er semestre 2016 contre 382 dollars au même semestre 2015 (-6,02%), tandis que ceux du sucre blanc ont également baissé à 516 usd/t contre 522 usd/t (-1,15%).

     

    Projet du port d’El-Hamdania : Examen des modalités de financement

     

    Source : El Moudjahid

     

    Les modalités de financement du projet du port centre prévue à El Hamdania (Tipaza) ont été examinées, dimanche à Alger, par le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi et le vice-ministre chinois du Commerce, Qian Keming, a indiqué un communiqué du ministère.


     

    Cette future infrastructure portuaire sera réalisée par une société de droit algérien composée du Groupe public des services portuaires et de deux compagnies chinoises qui sont China state construction corporation (CSCEC) et China harbour engineering company (CHEC). En outre, les deux parties ont passé en revue les questions d’intérêt commun et particulièrement la coopération économique et financière entre l’Algérie et la Chine, ainsi que les voies et moyens de développer cette coopération, souligne la même source. M. Baba Ammi et le responsable chinois ont également abordé les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine financier. M. Keming qui effectue une visite de trois jours en Algérie, est accompagné d’une importante délégation.

     

    Politique agricole : L’Algérie a réussi l’étape de l’adaptation aux changements climatiques

     

    Source : Transaction d’Algérie

     

    L’Algérie a réussi l’étape de l’adaptation de sa politique agricole aux changements climatiques constatés, a considéré dimanche à Constantine le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, M. Abdeslam Chelghoum.

     

    "Le programme de développement agricole décidé par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika a donné lieu à des stratégies adaptées aux particularités de nos régions et aux changements climatiques constatés", a indiqué M. Chelghoum à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’Alimentation en présence du ministre des Ressources en eaux et de l’Environnement, M. Abdelkader Ouali et des représentants de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et du Programme


    des Nations unies pour le développement (PNUD) . Des efforts d’orientation, de rationalisation et de sensibilisation se poursuivent, a ajouté le ministre, pour relever tous les défis "imposées continuellement et avec acuité" par les changements climatiques que connait le monde entier . Dans ce contexte M. Chelghoum qui a mis l’accent sur les dangers représentés par les changements climatiques, a indiqué que l’Algérie oeuvre à assurer une alimentation durable en s’adaptant avec ces changements climatiques sans mettre en péril l’équilibre environnemental et écologique. "L’enjeu est grand", a relevé le ministre qui a appelé à la mobilisation de tous les moyens et les capacités disponibles pour mettre en place une politique agricole "actualisée" qui sera en mesure de répondre à toutes les exigences imposées par les changements climatiques. Le cadre réglementaire adopté par l’Algérie pour stopper les effets de la pollution, la promotion du monde rural et la rationalisation de l’exploitation des ressources en eau figurent parmi les solutions décidées pour "améliorer et perpétuer" l’alimentation dans le pays, a estimé le ministre.   Le secteur de l'agriculture contribue à hauteur de 10 % au produit intérieur brut (PIB) a encore détaillé M. Cheghoum soulignant que la valeur de la production agricole dépasse les 30 milliards de dollars par an, avec un taux de croissance de l’ordre de (7%) . Le ministre a mis en exergue la nécessité d’adopter des techniques scientifique pour développer l’agriculture a été également soulevée par le  ministre qui a appelé à consolider le principe d’orientation agricole pour être au diapason des mutations multiformes que connait le monde de l’agriculture. Le ministre qui avait donné la matinée le coup d’envoi officiel de la compagne labours-semailles de la saison agricole 2016-2017 a également visité le salon organisé à la maison de la culture Malek-Haddad dans le cadre de la célébration de la journée


     


     

    nationale de la vulgarisation agricole et la journée mondiale de l’Alimentation.

     

    5 banques publiques dans le top 50 africain

     

    Source : L’Econews

     

    Cinq banques publiques algériennes viennent de se distinguer durant l’année en cours dans le top des 50 premières institutions financières en Afrique.

     

    Réalisé chaque année par le groupe « Jeune Afrique », le nouveau classement des 200 premières banques africaines, publié cette semaine, accorde respectivement la 13ème place à la BNA (Banque nationale d’Algérie), la 14ème place à la BEA (Banque extérieure d’Algérie), la 23ème place au CPA (Crédit populaire d’Algérie), la 30ème place à la BADR (Banque de l’agriculture et du développement rural) et la 41ème place à la BDL (Banque du développement local).

     

    Néanmoins, par rapport à l’année 2015, les cinq banques publiques n’ont pas connu de nouvelles performances, fait ressortir le classement en question. Si la BADR et la BDL ont conservé leur place sur l’échelle de ce top 50, la BNA et la BEA en revanche ont reculé d’un point (respectivement, 12ème et 13ème en 2015), alors que le CPA a cédé deux points (21ème en 2015).

     

    Le classement des banques africaines réalisé sur la base du bilan enregistré évalue ainsi les cinq établissements algériens à 25,26 milliards de dollars pour la BNA, 24,3 milliards USD pour la BEA, 15,6 milliards USD pour le CPA, 12,1 milliards USD pour la BADR et enfin 7,5 milliards USD pour la BDL.

     

    Avec de telles positions dans ce top 50 africain, les banques algériennes reflètent une image peu reluisante à l’échelle africaine dont la tête du classement est


    dominée par l’Afrique du sud, dont quatre banques occupent la tête du classement, avec des bilans qui se situent entre 68,7 et 128,5 milliards de dollars, suivies de l’Egypte avec National Bank of Egypt dont le bilan atteint 66,1 milliards USD.

     

    Les banques algériennes sont également devancées pour cette année par trois banques marocaines, à savoir Attijariwafa Bank (41,4 milliards USD), Banque centrale populaire marocaine (33,1 milliards USD) et BMCE Bank (28 milliards USD).

     

    Cependant, du côté du voisin de l’Est, les banques tunisiennes occupent des positions peu réjouissantes, étant donné la plus performante d’entre elles arrive à la 57ème place avec un bilan de 4,8 milliards de dollars seulement. Laquelle situation renseigne sur l’ampleur de la crise économique que traverse la Tunisie depuis la révolution de 2011.

     

    Outre les banques publiques, les établissements financiers à capitaux privés et/ou étrangers ne semblent pas tirer leur épingle du jeu. Sur ce classement des 200 premières banques africaines, BNP Paribas El Djazaïr arrive à la 104ème place (89ème en 2015), avec un bilan de 2,34 milliards USD seulement, Société générale Algérie arrive à la 107ème place (95ème en 2015) avec 2,31 milliards USD.

     

    Le ralentissement de l’activité économique qu’observent plusieurs secteurs à l’ombre de la crispation des revenus pétroliers durant ces deux dernières années est à l’origine du manque de dynamisme que connait le paysage bancaire algérien dans la conjoncture actuelle.


     

    Industrie automobile : Le secteur de la recherche acquiert un banc d’essai

     

    Source : El Watan

     

    Installé depuis à peine deux mois, le banc d’essai pour moteurs à combustion interne a fait l’objet d’une présentation organisée, jeudi dernier, à l’Ecole nationale polytechnique d’Oran (ENPO) en collaboration avec la Bourse de sous-traitance et de partenariat de l’Ouest (BSTPO).

     

    La rencontre, à laquelle ont pris part des opérateurs économiques, des représentants de certaines marques automobiles, mais aussi des représentants de l’institution militaire engagés dans l’industrie mécanique, a été animée par Abdelkrim Liazid (voir entretien), professeur et directeur du Laboratoire de recherche en technologies de l’environnement (LTE).

     

    Cette importante acquisition, unique en son genre en Algérie et peu-être même en Afrique, a coûté au budget du ministère de l’Enseignement supérieur la bagatelle de 100 millions de dinars. Le projet présente une double utilité : d’un côté, un aspect lié à la formation et à la recherche scientifique, et de l’autre, des applications pratiques au bénéfice du secteur de la mécanique (particulièrement l’industrie automobile), mais aussi sur le registre législatif, au bénéfice des institutions qui peuvent légiférer sur les spécifications des moteurs qui équipent les véhicules en circulation en Algérie.

     

    Pour le premier cas, désormais les étudiants ne sont plus obligés d’aller à l’étranger pour poursuivre leurs travaux, étant donné que les équipements sont disponibles localement. Le banc d’essai offre plusieurs possibilités de recherche sur les moteurs, y compris à titre illustratif, la possibilité de tester d’autres


     


     

    carburants ou «de greffer des choses qu’on aura développées chez nous et voir comment ils vont se comporter», indique le professeur Liazid, qui estime qu’à terme, il sera possible, concernant le partenariat avec Renault, de passer à une vitesse supérieure et d’envisager le montage des moteurs. L’interaction avec le monde industriel est un aspect important du projet et c’est pour cela qu’on compte dès maintenant, grâce à ce matériel, lancer des formations pointues dans le domaine de l’automobile afin de former des ingénieurs spécialisés et un personnel hautement qualifié dans le domaine.

     

    Grâce à ce banc d’essai, on peut, par ailleurs, contrôler de manière rigoureuse les types de moteurs en circulation en Algérie, et grâce à l’assise technique et scientifique qu’il permet de mettre en place, les pouvoirs publics peuvent désormais réfléchir à établir une réglementation environnementale spécifique à l’Algérie, ce qui n’existe pas actuellement. Les prestations que le laboratoire peut fournir sont multiples. Celui-ci peut même répondre de manière épisodique et pour des problématiques bien précises à certaines sollicitations des constructeurs installés ou ceux qui vont venir en Algérie. A condition de bénéficier d’autres financements, ce projet peut même se développer et effectuer des opérations ou des tests beaucoup plus pointus.

     

    COMMERCE

    Air Algérie : sur trois Continents

     

    Source : El Moudjahid

     

    Le PDG de la compagnie aérienne nationale, Mohamed Abdou Bouderbala, a annoncé que les recettes d’Air Algérie connaissent une «baisse substantielle», une situation causée essentiellement «par la concurrence


     

    rude imposée par les 22 compagnies étrangères qui desservent l’Algérie, proposant des tarifs concurrentiels, d’une part, mais aussi offrant leurs services vers d’autres destinations à l’étranger», a assuré le premier responsable de la compagnie aérienne nationale, lors de son intervention sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale.

     

    De ce fait, la concurrence pèse lourd sur la trésorerie d’Air Algérie, lui occasionnant d’importants manques à gagner, celle-ci n’ayant plus le monopole du transport aérien dans notre pays. Pour trouver des solutions à cette baisse et renflouer ses caisses, le conseil d’administration de la compagnie est dans l’obligation de « revoir fondamentalement sa stratégie » et « son mode d’organisation », et à investir plus fortement, encore, dans le capital humain et la recherche de créneaux porteurs a estimé le responsable. Il s’agit aussi de valoriser des « filiales de produits et services annexes » qui font partie des axes de la stratégie de développement de la compagnie aérienne évoqués par l’invité de la rédaction qui indiquera, à l’occasion, la création d'une société de catering qui s’ajoutera à celle qui est déjà opérationnelle.

     

    En sus de tout cela, le patron d’Air Algérie a mis en avant l’amélioration du transport de passagers. « Air Algérie est également appelée, d’après son responsable, à redéployer le fret cargo au bénéfice des opérateurs économiques nationaux », a-t-il expliqué.

     

    Parmi les autres mesures préconisées pour remettre à flot la compagnie, Bouderbala a annoncé qu’Air Algérie procédera à partir de 2019 au lancement d’une nouvelle Ecole nationale aéronautique, au sein de laquelle seront « formés les futurs pilotes algériens et étrangers, et la rentabilisation du centre de maintenance d'aéronefs, apte à offrir ses prestations à d’autres compagnies


    aériennes », a annoncé le PDG d’Air Algérie. Dans le chapitre des nouvelles lignes, Air Algérie inaugurera prochainement de nouvelles dessertes en Afrique (Gabon, Ethiopie), en Asie (Chine) et en Amérique du Nord (USA), pour cette dernière ligne, des discussions avancées sont en cours pour inaugurer une desserte vers New York, avec une prévision de transport total de 6 millions de passagers à l'international et de 9 millions en Algérie.

     

    Sur un autre volet, le Pdg d'Air Algérie indique que son entreprise envisage d'engager de gros efforts pour réduire le taux de retard de ses vols, un aspect sur lequel celle-ci est fortement critiquée, assurant que le taux de ponctualité a été ramené à 69%. En termes de chiffres, Air Algérie enregistre un chiffre d’affaires de 80 milliards de dinars, emploie 9.000 personnes dont 1.600 personnels navigants parmi lesquels 430 pilotes.

     

    Le responsable indiquera à cet effet, que le parc aéronautique de la compagnie est composé de 57 appareils en exploitation qui ont effectué en 2015, pas moins de 67.107 vols pour transporter 5,6 millions de passagers. Air Algérie dessert présentement 44 destinations à l’international et 29 autres à travers le territoire national.

     

    Par ailleurs, dans le cadre du renouvèlement d’une partie de la flotte, la compagnie aérienne nationale a annoncé avoir réceptionné samedi 15 octobre, un nouvel avion de marque américaine Boeing.

     

    Un Boeing 737-800 vient ainsi renforcer la flotte d’Air Algérie

     

    Ce nouvel aéronef a déjà fait des vols de test les 6 et 10 octobre derniers à Seattle, aux Etats-Unis, avant d'atterrir cette semaine sur le tarmac de l'aéroport de


     


     

    Houari Boumediène à Alger. Il s’agit du 26e appareil de ce type livré par le constructeur américain basé à Seattle. La compagnie Air Algérie en attend 7 autres, tous construits au format « Boeing Sky Interior », avec une cabine plus spacieuse. Dans ce même registre, M. Bouderbala précisera que « l’achat d’appareils ne se fera plus en cash comme auparavant, mais par le biais du leasing ou de financements extérieurs ».

     

    Aussi, en avril dernier, Air Algérie avait réceptionné un nouvel avion de type Boeing 737-800 de dernière génération.

     

    Cet appareil moyen-courrier dispose d’une capacité totale de 164 places (148 sièges en classe économique et 16 en classe affaire). Pour rappel, la compagnie aérienne a prévu dans son plan de déploiement, de lancer entre 2018 et 2025 un nouveau programme d'acquisition d'une quarantaine d'avions pour renforcer essentiellement ses destinations long courrier.

     

    Ces acquisitions seront effectuées sous différentes formes de financement telles que le leasing.

     

    La première partie de ce programme sera réalisée entre 2018 et 2020 durant laquelle quatre appareils seront réceptionnés rien qu'en 2018, tandis que la seconde phase sera effectuée entre 2020 et 2025. Ainsi, à travers ce programme, Air Algérie compte augmenter sa flotte à une centaine d'appareils contre une soixantaine actuellement, dont 75% sont composés d'avions moyen courrier.

     

    Global Motors industrie : Le H350, assemblé en Algérie, sort de l’usine

     

    Source : El Watan


     

    Global Motors Industries (GMI), représentant exclusif de la marque Hyundai Truck & Bus en Algérie, a présenté son nouveau modèle Hyundai, le H350, assemblé en Algérie, dans son usine de montage de camions et de bus à Batna.

     

    C’était vendredi dernier, lors d’une cérémonie qui s’est tenue à l’hôtel Hilton (Alger) en présence d’une délégation officielle, du vice-président de Hyundai Motors Company (HMC) et de ses partenaires.

     

    Les responsables de GMI ont rappelé lors de cet événement le plan de déploiement de la société, qui a nécessité un investissement majeur, visant à créer de nouveaux emplois et assurer un transfert de technologie et de savoir-faire vers l’Algérie. Cela tout en rappelant l’encouragement du gouvernement à poursuivre et à intensifier cet investissement. L’usine, qui emploie actuellement 200 personnes, devrait atteindre un taux d’intégration de 40% d ici 2020, année où les responsables de GMI visent à atteindre 400 travailleurs.

     

     

    De nouveaux agents de distribution

     

    Par ailleurs, GMI a lancé le plan de développement de son réseau de distribution et sa présence sur le territoire national, à travers l’ouverture de nouveaux points de service, chargés de la vente et du service après-vente des véhicules Hyundai Truck & Bus. Ce plan de développement se poursuivra jusqu’à la couverture effective de l’ensemble du territoire national. GMI souhaite ainsi s’inscrire comme acteur incontournable du marché automobile algérien. L’usine d’assemblage de véhicules Hyundai Truck & Bus, dans la wilaya de Batna, a été inaugurée en juin dernier. Plusieurs modèles sont déjà assemblés dans cette usine et


    disponibles à la commercialisation par la société GMI, dont les modèles : HD35, HD65, HD72, HD120, HD 170, Xcient, HD450, HD700, HD1000 et HD 600, mais aussi les modèles Universe, County, Aero Town, Unicity.

     

    Pour ce qui est du nouveau modèle H350, qui a été lancé, il a été conçu pour s’adapter à divers marchés, dont le marché algérien. Au cours de son développement, les ingénieurs de Hyundai se sont concentrés sur six domaines-clés que sont : l’efficacité, la qualité, la polyvalence, la sécurité, la fiabilité et les performances. Les performances développées par le H350 sont justement un point essentiel recherché par ses concepteurs. Son moteur de 2,5 litres diesel Common rail suralimenté, développe une puissance de 150 chevaux, avec une capacité de charge utile de 1,5 tonne et de 14 places en version minibus. Le H350 est doté d’une série d’équipements de sécurité répondant aux besoins de tous les types de conducteurs.

     

    REGIONS

    Bouira : Coup d’envoi de la campagne labours-semailles

     

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    C’est hier lundi, jour coïncidant avec la célébration des événements du 17 Octobre 1961 que le coup d’envoi de la campagne labours semailles a été donné par le wali depuis la ferme Boucheraine d’El Esnam où une foire agricole a été organisée pour la circonstance.

     

    Une foire qui a été l’occasion pour le nouveau wali, Mouloud Chérifi, d’avoir une idée assez exhaustive du monde agricole, ses avancées et ses insuffisances. Une occasion également pour les exposants, des agriculteurs venus de toute la wilaya, d'être en contact direct avec le wali afin de lui exposer les problèmes auxquels ils font


     


     

    face. Cela étant et pour revenir à la campagne labours-semailles, ce sont officiellement quelque 67 748 hectares de terres agricoles qui sont prévus pour cette saison, destinés pour le blé dur avec 39 286 hectares ; le blé tendre avec 8 425 ha ; l’orge avec 18 366 ha et enfin, l’avoine avec 1 671 hectares. Pour les moyens mobilisés et sachant que la semence est largement disponible au niveau de la CCLS de Bouira tant pour le blé dur et le blé tendre que pour l’orge, et où l’opération a déjà commencé avec la vente de ses produits aux céréaliculteurs à travers un guichet unique installé au niveau de la CCLS de Bouira et à travers ses trois autres antennes de Sour-El-Ghozlane, Aïn Bessem et Bordj-Okhris, il y a également la mobilisation des matériels agricoles avec 3 393 tracteurs, 2 022 charrues, 1 646 cowercroop, 390 cultivateurs à dents, 160 rouleaux, 242 semoirs, 213 épandeurs d’engrais, 1 713 remorques et enfin, 587 kits d’irrigations des céréales ; des kits indispensables surtout pendant certaines périodes de décembre mais surtout d’avril, quand les pluies se font désirer et où l’épi est à un stade crucial de croissance.

     

    Pour rappel, la wilaya de Bouira qui est classée à vocation agricole dispose de 189 960 hectares de superficie agricole sur un total de 445 434 hectares. La superficie irrigable est de 28 131 hectares alors que pour le moment et avec les transferts des eaux pour le plateau d’El-Esnam depuis le barrage de Tilesdit, et en attendant l’irrigation de la vallée du Sahel toujours depuis le barrage de Tilesdit, une irrigation qui devra intervenir au courant de l’année 2017 et avec le système gravitaire, la superficie irriguée actuelle est de 15 472 hectares. Il faut rappeler également que, outre le barrage de Tilesdit d’une capacité de 165 millions m3 et qui irrigue le plateau d’El Esnam et prochainement la vallée du Sahel de part et d’autre, il y a également le barrage Lekehel d’Aïn Bessem d’une capacité de 35 millions de m3 et qui irrigue le plateau des Arribs, mais également le grand barrage de Koudiat Asserdoune, le


    deuxième plus grand barrage d’Algérie avec 650 millions m3 et dont les transferts, si un jour l’Etat venait à le décider, pourront irriguer plus de 5 000 hectares dans la région de Dirah ; une région qui pourra devenir, selon l’expression d’un expert agricole, la Biskra du nord, surtout dans la plasticulture. Signalons que lors de cette foire agricole, des produits agricoles fabriqués dans la wilaya de Bouira, du matériel agricole pour l'agriculture, la cuniculture, mais aussi l’introduction de la technique du fourrage vert hydroponique qui vient d’être introduite par un jeune éleveur bovin d’El Adjiba, ont attiré l’attention des visiteurs qui ont été agréablement surpris, mais aussi intéressés par cette technique qui pourra à l’avenir, si ce jeune éleveur est encouragé , bénéficier aux autres éleveurs. Une technique qui, d’après cet éleveur, augmente la production de lait chez la vache de 50% quand le prix de revient de son alimentation journalière baisse en faisant l'économie des fourrages verts en pleine nature utilisés jusque-là et qui coûtent très cher.


     

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  • 19 10 2016

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 19 OCTOBRE 2016

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 19 OCTOBRE 2016



    Mercredi, 19. Octobre 2016

     

     

    SOMMAIRE  

     

    Marché & Economie.................................................................................................................. 2

     

    Projet de loi de finances 2017 : Tout ce qu’il faut savoir sur les augmentations de taxes.... 2

    Formation professionnelle : Au service de l’entreprise économique..................................... 3

     

    Formation en entrepreneuriat : L’ANSEJ à l’écoute des diplômés......................................... 3

    Concessionnaires automobiles : Pas d’investissement pas d’agrément................................. 4

     

    Lancement de la campagne agricole 2016-2017 : Sécuriser la production céréalière......... 4

    Salon international de l’alimentation de Paris : 28 entreprises algériennes......................... 5

    Paiement des importations: Annulation du Credoc................................................................ 6

    Commerce.................................................................................................................................. 6

     

    Usine Hyundai VP de Tiaret : Le groupe Tahkout confirme................................................... 7

    Transactions & Contrats........................................................................................................... 7

     

    Sonatrach-Maersk : Signature d’un mémorandum d’entente................................................ 7

    Elec El Djazaïr fournira les batteries et les faisceaux électriques pour Renault................... 7

    Régions....................................................................................................................................... 7

     

    Aïn Defla : Une wilaya agricole par excellence...................................................................... 7

    Boumerdès : Raisin de table attend exportation.................................................................... 8

     

    Aïn Témouchent : Cinq nouvelles fermes aquacoles en perspective à S’biat........................ 8


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    MARCHE & ECONOMIE

    Projet de loi de finances 2017 : Tout ce qu’il faut savoir sur les augmentations de taxes

     

    Source : Transaction d’Algérie

     

    Le projet de loi de finances 2017 (PLF 2017) propose l’augmentation de taxes, impôts et droits de timbre pour compenser partiellement la chute des recettes fiscales pétrolières budgétisées, attendues en baisse de 30% par rapport à 2016.

     

    Le texte, qui sera bientôt soumis aux débats de l’APN, propose une augmentation de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) la portant de 17% à 19% pour le taux normal et de 7% à 9% pour le taux réduit. Cette hausse de la TVA, dont le produit alimente le Budget de l’Etat à hauteur de 80% et les communes à hauteur de 20 %, permettra au Trésor public d’engranger une plus-value fiscale de 110 milliards de dinars (mds DA), précise l’exposé des motifs accompagnant ce projet de loi. Afin de se mettre en conformité avec l’introduction par les Douanes du nouveau tarif à 10 chiffres, le PLF fixe la liste des biens et services soumis à la TVA à taux réduit (9%), qui contient 80 positions tarifaires. Mais dans la perspective de faire basculer certains produits et opérations soumis du taux réduit de la TVA vers le taux normal, un groupe de travail intersectoriel a été mis en place pour décider des produits concernés, expliquent les rédacteurs du PLF qui précisent que les conclusions de ce groupe seront finalisées en 2017. Dans le domaine immobilier, les revenus issus de la cession, par les particuliers, d’un immeuble bâti ou non bâti, sont soumis à l’impôt sur le revenu global (IRG) d’un taux fixé à 5%. Les plus values issues de la cession d’un immeuble détenu pour plus de 10 ans sont toutefois exclues de


     

    cette imposition. La location des habitations à usage individuel est soumise à un nouveau taux d’IRG à 10% alors que le taux de 7% demeure applicable aux revenus provenant de la location des habitations à usage collectif. Le taux de 15% demeure quant à lui applicable aux revenus provenant de la location de locaux à usage commercial ou professionnel ainsi que pour la location à usage d’habitation conclue avec des sociétés. Il est précisé que le locataire et le bailleur sont solidaires pour le paiement de cet impôt. Le texte propose en outre la suppression de l’exonération en matière d’IRG/locatif pour les locations aux étudiants. Il est aussi proposé d’augmenter la taxe sur les permis immobiliers relatifs aux permis de construire et certificats de conformité. Ainsi, le tarif du permis de construire passe d’une fourchette actuelle de 1.875 DA-50.000 DA à une fourchette de 3.000 DA-75.000 DA pour les constructions à usage d’habitation et passe de 50.000 DA-150.000 DA à 75.000 DA-225.000 DA pour les constructions à usage commercial ou industriel. Les tarifs des certificats de conformité passent à leur tour d’une fourchette de 1.000 DA-12.000 DA à une fourchette de 1.500 DA-18.000 DA pour les constructions à usage d’habitation et de 6.000 DA-20.000 DA à 9.000 DA-30.000 DA pour celles à usage commercial ou industriel. Pour permettre au Trésor d’encaisser 20 mds DA supplémentaires, la taxe intérieure de consommation (TIC), composée d’une partie fixe et d’un taux proportionnel, est à son tour augmentée pour certains produits dits "de luxe". La TIC passe ainsi pour la partie fixe de 1.260 DA/kg à 1.760 DA/kg pour le tabac blond et à 2.470 DA/kg pour les cigares alors que le taux proportionnel de cette taxe reste inchangé à 10% pour chaque paquet de cigarettes. La TIC augmente par ailleurs à 30% pour d’autres produits de luxe comme les véhicules tout-terrain et les cylindrés supérieurs à 2.000 cm3 et inférieurs à 3.000 cm3.


     

    Nouvelle hausse des taxes des prix des carburants

     

    Le PLF 2017 propose par ailleurs, dans son article 28, d’augmenter les tarifs actuels de la Taxe sur les produits pétroliers (TPP) de 1 à 3 DA/litre respectivement pour le gasoil et les trois types d’essence. La TPP de l’essence super et sans plomb sera de 9 DA/l au lieu de 6 DA actuellement (soit une hausse de 50%), et celle de l’essence normal passera à 8 DA/l au lieu de 5 DA actuellement (+60%) alors que la TPP sur le gasoil passera à 2 DA/l au lieu de 1 DA actuellement (+50%). Ainsi, le prix de vente en détail de l'essence normale sera de 32,47 DA/litre (+14,11% par rapport au prix actuel), celui du super à 35,49 DA/litre (+12,94%), celui de l’essence sans plomb à 35,08 DA/litre (+13,08%) et du gasoil à 20,23 DA/litre (+7,85%), selon le PLF. Le relèvement de la TPP, dont le produit est affecté au budget de l’Etat, permettra au Trésor d’encaisser une plus-value de 42,49 mds DA dont 30,36 mds DA pour la seule TPP et 12,13 mds DA pour la TVA, car toute hausse des prix engendre automatiquement une hausse des produits de la TVA. D’autre part, Le projet de loi institue une Taxe d’efficacité énergétique (TEE), applicable aux produits importés ou fabriqués localement fonctionnant à l’électricité, aux gaz et aux produits pétroliers, ce qui permettra au Trésor public d’encaisser pas moins de 10,7 mds DA (9,2 mds DA en TEE et 1,5 mds DA en TVA). Pour ce qui est des droits de timbre, le PLF suggère l’introduction d’une ''procédure accélérée" qui permet de délivrer le passeport biométrique dans un délai maximum de huit jours de la date de dépôt de la demande, contre le paiement d’un timbre de 25.000 DA pour le livret de 28 pages et de 45.000 DA pour celui de 48 pages. En cas de perte du passeport, qu’il soit ordinaire ou biométrique, la délivrance d’un nouveau passeport donne lieu au paiement, en plus du droit de timbre, d’une taxe de 10.000 DA sous forme de timbre


     


    fiscal et de 3.000 DA pour ce qui est du passeport collectif. De même, le PLF propose le paiement de 1.000 DA pur le renouvellement de la carte nationale biométrique, en cas de vol ou de détérioration. Une nouvelle taxe est instituée sur les pneus neufs importés ou fabriqués localement, fixée à 10 DA par pneu destiné aux véhicules lourds et à 5 DA par pneu destiné aux véhicules légers. Ses recettes sont destinées à financer les communes et la Caisse de garantie et de solidarité des collectivités locales à hauteur de 40%, le Fonds national de l’environnement à hauteur de 35%, le centre national de la sécurité routière à 15% et le Fonds national du patrimoine culturel à 10%. Le PLF relève aussi les montants de la taxe sur les demandes d’enregistrement des produits pharmaceutiques importés où fabriqués localement, instituée en 2003. Cette taxe passera à 12.000 DA (contre 4.000 DA depuis 2003) pour ce qui est du contrôle des lots, à 30.000 DA (contre 10.000 DA actuellement) pour le contrôle et expertise des produits soumis à l’enregistrement et à 15.000 DA (contre 5.000 DA) pour ce qui est des analyses et contrôle des matières premières de ces produits. A rappeler que le PLF prévoit une hausse de 3,5% de la fiscalité ordinaire en 2017, qui passe à 2.845,4 mds DA contre 2.722,68 mds de DA en 2016.

     

    Formation professionnelle : Au service de l’entreprise économique

     

    Source : El Moudjahid

     

    Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a souligné hier à Bordj Bou-Arréridj la nécessité de placer le secteur de la formation à la disposition de l’entreprise économique. "Il faut développer le partenariat entre la formation professionnelle et les entreprises, par notamment l’apprentissage", a souligné le ministre en marge de la


    cérémonie de signature d’une convention entre le secteur de la formation et quatre entreprises économiques dont trois électroniques et une du bâtiment au siège du groupe de statut privé. Ce partenariat permet d’améliorer la formation, de mieux utiliser les ressources humaines nationales et de satisfaire les besoins de développement du pays, a encore relevé M. Mebarki qui a noté qu’une telle stratégie permet de définir le volume et le contenu de la demande et offre aux jeunes la possibilité de mieux se former à l’intérieur de l’entreprise et leur donne accès à un emploi et à l’insertion professionnelle. Le ministre a souligné l’intérêt accordé par le secteur à la qualité de la formation et a indiqué que Bordj Bou-Arréridj compte 17 établissements de formation capables de répondre aux demandes de formation et d’accompagner l’évolution de l’économie. Il a également fait part de l’intérêt que son département partage avec le groupe Condor pour la création dans la wilaya "d’un pôle d’excellence de l’électronique". Au début de sa visite dans la wilaya, le ministre a inauguré un centre de formation professionnelle ‘‘El Hachemi Allouch’’ au chef-lieu de wilaya et a visité une école privée de formation spécialisée dans la conduite et l’entretien des engins de chantier. Il s’est également rendu aux ateliers de maintenance du groupe Condor où il a rencontré des apprentis en formation ainsi qu’au centre de formation professionnelle et d'apprentissage (CFPA) de la commune de Ras El Oued.

     

    Formation en entrepreneuriat : L’ANSEJ à l’écoute des diplômés

     

    Source : El Moudjahid

     

    Soixante et un étudiants ont bénéficié, depuis janvier 2016, d’une formation en entrepreneuriat, a indiqué hier à Constantine une responsable de l’antenne locale


    de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ). La formation a été effectuée dans le cadre de la convention signée depuis 2004 entre l’ANSEJ et la maison de l’entrepreneuriat de l’université Constantine 1, a précisé à l’APS, Nour Fisli, la responsable de la cellule de l’information et de la communication auprès de l’Ansej qui s’exprimait en marge de la semaine de l’entrepreneuriat lancée le 16 octobre courant à l’université Constantine1.

     

    Sur le nombre global de ces jeunes diplômés universitaires, initiés aux bases élémentaires de l’entrepreneuriat, 26 universitaires ont suivi une formation entrepreneuriale dans le cadre du secteur des services, 12 en profession libérale, 9 en industrie, 8 dans le créneau du bâtiment, travaux publics et hydraulique (BTPH) et 6 autres dans l’agriculture, a détaillé la responsable, rappelant que 251 jeunes avaient bénéficié d’une formation similaire en 2015. Cette manifestation de cinq jours porte sur l’organisation de sessions de formation pratique et théorique sur les méthodes et les techniques de création d’une micro-entreprise dans le cadre de l’ANSEJ, a indiqué de son côté le directeur de la maison de l’entrepreneuriat, enseignant au département des transports, Abdelatif Laâyab. L’initiative vise à développer l’esprit entrepreneurial dans le milieu universitaire avec comme objectif de donner aux étudiants de fin de cycle les outils et les méthodes nécessaires pour accéder au monde de la petite et moyenne entreprises (PME), a-t-il expliqué. Innovation et entrepreneuriat, préparation des idées pour créer un projet, les dispositifs ANSEJ et banque, les techniques de l’entrepreneuriat sont les thèmes qui ont été traités lors de cette formation dispensée par des cadres de l’ANSEJ, de la Banque extérieure d’Algérie (BEA), de la Chambre du commerce et d’industrie (CCI-Rhumel), des entrepreneurs et des chercheurs universitaires, a-t-il


     


     

    fait savoir. "Etre entrepreneur veut dire transformer une idée en projet concret, un rêve en réalité", a encore précisé Sadek Gueridi, cadre à l’ANSEJ et l’un des formateurs, certifié par le Bureau international de travail (BIT), ajoutant que le programme de cette formation qui reste une grande opportunité pour aider les diplômés universitaires à devenir des créateurs d’emploi, a pour objectif aussi de contribuer au développement économique du pays en répondant à la demande de création d’entreprises notamment dans les secteurs stratégiques.

     

    Concessionnaires automobiles : Pas d’investissement pas d’agrément

     

    Source : El Moudjahid

     

    Et de trois. En quatre mois le gouvernement a adressé trois mises en demeure aux concessionnaires automobiles leur rappelant qu’ils sont dans l’obligation de réaliser un projet industriel ou semi-industriel dans le secteur automobile. Dans le cas contraire, les concessionnaires n’ayant point l’intention d’investir dans le montage de véhicules ou bien dans la sous-traitance et la fabrication de pièces de rechange, seront automatiquement éliminés et n’ouvreront pas droit à la délivrance de certificat des quotas, mieux encore leur agrément ne sera pas renouvelé, de ce fait ils ne seront pas éligibles à l’octroi de licences d’importation de véhicules. Il faut savoir que le ministère du Commerce, chargé à secouer un peu les concessionnaires retardataires ou récalcitrants, a fait savoir aux professionnels de vente de véhicules dans la nouvelle mise en demeure que « l’article 52 de la loi de finances 2014 exige que « les concessionnaires automobiles sont tenus d’installer une activité industrielle et/ou semi-industrielle ou toute autre activité ayant un lien direct


     

    avec le secteur de l’industrie automobile, dans un délai maximum de trois ans ».

     

    Cette situation de désintéressement a fait, une nouvelle fois, réagir le ministère du Commerce qui désapprouve totalement cette attitude.

     

    Le courrier du ministère rappelle aussi que tout concessionnaire qui ne réalise pas un projet industriel dans le secteur automobile verra que «l’expiration de ce délai entraîne le retrait de l’agrément», ce qui freinera d’une façon brutale l’activité de la vente automobile du concessionnaire qui ne se soumet pas à la loi. Par ailleurs, il convient de raeler que le ministère du Commerce avait déjà adressé une correspondance aux concessionnaires à la mi- juin, dans lequel il avait dénoncé «une augmentation injustifiée des prix de vente des véhicules neufs commandés par rapport aux prix figurant dans le contrat de commande». A ce rythme là, le nombre de concessionnaires qui pourront décrocher le fameux agrément pour 2017 se compteront sur les doigts d’une seule main, car ces derniers mois il n’y a que le Groupe Tahkout, SARL Saida, le groupe Sovac, Nissan Algérie et EminAuto.

     

    Selon l’APS qui rapporte l’information, M. Bouchouareb a également tenu à préciser que l’avenir de l’activité de concessionnaire « n’est pas uniquement d’acheter et de vendre des véhicules mais d’intégrer la construction mécanique d’une manière générale dans notre pays ». Il faut également rappeler que le nombre des licences d’importation de véhicules qui ont été accordées ont touché 40 concessionnaires sur les 80 postulants, et que le contingent quantitatif d’importation des véhicules a été réduit à 83.000 unités pour l’année 2016, dans le cadre des licences d’importation, sur les 152.000 unités annoncées au début.


    Le comité interministériel chargé de l’examen des demandes de ces licences a réparti ce quota des 83.000 véhicules entre les concessionnaires retenus, et dont la facture d’importation ne dépassera pas un milliard de dollars pour l’année en cours, contre plus de 3 milliards de dollars en 2015.

     

    Pour sa part, l'Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A), a indiqué que les prix des véhicules neufs devraient encore augmenter de 15 à 20% en 2017. Abordant aussi la flambée actuelle des prix des véhicules neufs, l’AC2A a expliqué que cela résulte non seulement de la dévaluation de 30% du dinar, depuis les deux dernières années, mais aussi du coût de certains équipements qui étaient optionnels auparavant mais devenus obligatoires en application du nouveau cahier des charges, notamment ceux liés à la sécurité (ABS-Airbag).

     

    Lancement de la campagne agricole 2016-2017 : Sécuriser la production céréalière

     

    Source : El Moudjahid

     

    La campagne agricole 2016-2017 cible l’enregistrement de 34 millions de quintaux de céréales à l’échelle nationale, selon le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdesselam Chelghoum. C’est le résultat des moyens déployés par son département et les directives données pour assurer une meilleure récolte. Ainsi, il a fait savoir que pour garantir la réussite de cette campagne, 2,5 millions de semences ont été réservés pour les 4 millions d’hectares ciblés à l’échelle nationale, et pas moins de 80 guichets uniques et 43 coopératives de céréales et de légumes secs (CCLS) sont mobilisés pour approvisionner les agriculteurs en semences et en engrais, et les accompagner dans les procédures administratives liées


     


     

    aux crédits et assurances. De ce fait, la stratégie du secteur cible l'autosuffisance en blé, avec une hausse due à l'encadrement technique et économique, et aux conditions météorologiques favorables au niveau des principales régions de production.

     

    Rappelons que la moyenne de production de blé dur avait augmenté de 61% au cours des six dernières années par rapport à la période 2000-2008, la moyenne de production de blé dur au cours de la période 2009-2015 est estimée à 21 millions de quintaux, contre 13,5 millions de quintaux en 2000-2008. Le ministre a souligné par ailleurs, la nécessité de consentir davantage d'efforts pour étendre l'irrigation complémentaire.

     

    L’Algérie ambitionne, à travers le programme quinquennal 2015-2019, de réduire ses importations de céréales et de réaliser l'autosuffisance en blé dur, compte tenu des capacités disponibles localement.

     

    Pour répondre aux besoins du pays en blé, estimés à 80 millions de quintaux par an, le ministre a souligné que «le recours à l'irrigation des céréales s'impose comme une des options les plus aptes à sécuriser la production, en plus des efforts nécessaires en matière de recherche et de développement pour améliorer la performance technique». Il a insisté sur l’importance de l’élargissement de la superficie agricole irriguée devant favoriser la diversification de la production agricole et couvrir tous les besoins. Notons qu’une superficie de 200.000 hectares de terres agricoles irriguées au système d’appoint ont été mobilisés, au titre de cette campagne agricole, et le ministère de l’Agriculture ambitionne d’atteindre les 600.000 hectares irrigués par le même système.


     

    200.000 hectares de terres agricoles irrigués au système d’appoint ont été mobilisés, au titre de cette campagne agricole

     

    Le ministre a également mis en exergue le programme de sécurisation de la production céréalière par l'irrigation, lancé en 2008-2009 au niveau de 13 wilayas, avant sa généralisation à 43 wilayas, rappelant l'objectif du gouvernement d'atteindre les 600.000 hectares de périmètres irrigués pour la filière céréales à l'échéance 2019. Pour lancer la mise en application de ce programme, des orientations et des instructions ont été données aux opérateurs, institutions et organismes du secteur, pour entamer la mise en œuvre du plan d'action en vigueur depuis 2012.

     

    Ce plan met en œuvre la convention signée entre l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA), l'Institut technique des grandes cultures (ITCG) et l'Institut national des sols, de l'irrigation et du drainage (INSID).

     

    Le ministre a également rappelé les mesures incitatives accordées par l'État aux producteurs de céréales pour l'acquisition des équipements d'irrigation, dont un appui financier de 50% pour l'acquisition d'équipements économiques d'irrigation et une facilitation d'acquisition de ces équipements sous forme de crédit de type «Ettahadi».

     

    Pour ce qui est de la problématique de dysfonctionnement constatée dans certaines activités du secteur, relative à l'anarchie dans l'octroi des terres agricoles et la dégradation du patrimoine phœnicicole, surtout dans les wilayas du Sud, M. Chelghoum avait déjà indiqué que des terres agricoles avaient été accordées à 10.000 bénéficiaires dans le Sud, dans le


    cadre de la loi relative à l'accession à la propriété agricole par la mise en valeur et la distribution de 151 périmètres de concession au profit des jeunes et grands investisseurs.

     

    La superficie des terres accordées à ces bénéficiaires, par la mise en valeur, s'élève à près de 48.500 ha jusqu'à mai 2016, alors que celle des périmètres répartis sur les investisseurs — dans le cadre de la circulaire ministérielle de 2011 portant création de nouvelles exploitations agricoles et d'élevage — frôle les 160.000 ha de la superficie globale recensée dans la wilaya d'Ouargla, selon M. Chelghoum.

     

    Dans le cadre de la loi relative à l'accession à la propriété foncière agricole par la mise en valeur en vigueur depuis 1983, le bénéficiaire assure la mise en valeur des terres avec ses propres fonds pour une période de 5 ans.

     

    Si le constat de la commission est positif après achèvement de la mise en valeur, le wali promulgue une décision permettant au bénéficiaire d'obtenir un contrat de propriété de la terre. S'il est négatif, le bénéficiaire se verra retirer la terre. De nouvelles dispositions à la mesure du plan de développement engagé pour le secteur.

     

    Salon international de l’alimentation de Paris : 28 entreprises algériennes

     

    Source : TSA

     

    Le Salon international de l’alimentation (SIAL) de Paris a ouvert ses portes dimanche 16 octobre et se poursuivra jusqu’au 20 octobre. Rendez-vous incontournable des acteurs de l’industrie agroalimentaire, le salon offre l’opportunité à 7000 exposants de 104 pays de présenter leurs produits et de trouver de nouveaux


     


     

    clients et fournisseurs internationaux. L’Algérie est représentée cette année par près de trente entreprises de tailles diverses dont Cevital, Amor Benamor, Ifri, Ngaous et Soummam.

     

    Dans son lumineux pavillon, Amor Benamor présente ses produits et accueille les visiteurs. Une démonstration culinaire devant les visiteurs par les chefs Samia Bouchenafa et Shérazade est aussi proposée dans l’espace “Cuisine” du salon. Au menu : la préparation de plats traditionnels comme le couscous, mais aussi celle d’un dessert surprenant à base de couscous et de café, qui fait écho au lancement par l’entreprise de sa marque de café.

     

    La présence du groupe au SIAL est incontournable et permet d’asseoir la notoriété de la marque tout en garantissant qu’elle respecte les normes internationales, explique Mme Fahima Hamidi, directrice Communication du groupe Benamor. Elle permet aussi une promotion à l’international des chefs et de l’art culinaire algériens, en revendiquant notamment le couscous dans toutes ses variétés comme appartenant au patrimoine algérien. C’est aussi, bien sûr, l’occasion de prendre connaissance des nouveautés et d’atteindre de nouveaux marchés à l’exportation. Ceux que le groupe vise essentiellement, c’est l’Europe de l’Ouest, l’Amérique du Nord et les Émirats Arabes Unis. Mais le groupe est toujours à la recherche de nouveaux horizons, précise Mme Hamidi.

     

     

    À deux pas, dans un pavillon sobre, le géant Cevital présente quelques-uns de ses produits et offre des pâtisseries aux visiteurs. Hafida Benslimane, directrice Marketing de Cevital Agro, affirme elle aussi que le SIAL est le rendez-vous incontournable qui permet de faire voir la marque au reste du monde et d’assurer le marché


    du respect par la marque des normes internationales. Mme Benslimane explique que la filiale agro-industrie de Cevital, dont la production dépasse les besoins du marché algérien, vise le mass market et souhaite pénétrer davantage les marchés européen et moyen-oriental. En particulier, la participation en France au SIAL sera, espère-t -elle, une occasion de tisser des liens avec des géants français de la distribution tels qu’Auchan et Carrefour.

     

    À l’écart des deux géants, à proximité des pavillons d’autres pays du Maghreb et du Moyen-Orient, le pavillon algérien présente vingt entreprises algériennes venues au SIAL avec le soutien de la Société algérienne des foires et exportations (SAFEX), qui subventionne leur participation à 80%. M. Fathallah Baiata, chef du département des foires à l’étranger de la SAFEX, explique que le nombre d’entreprises représenté et l’espace réservé pour le pavillon algérien dépendent du nombre de postulants, qui doivent être éligibles. Ce qui est déterminé en fonction de leur présence sur le marché local, de leur poids et de l’existence chez eux d’une stratégie solide.

     

    Paiement des importations: Annulation du Credoc

     

    Source : Le Quotidien d’Oran

     

    Le projet de loi de finances 2017 (PLF 2017) prévoit d'annuler l'obligation du crédit documentaire (Credoc), introduite par la loi de finances complémentaire 2009 (LFC 2009) pour le paiement des importations. Ainsi, l'article 106 du PLF 2017 abroge l'article 69 de l'ordonnance 09-01 portant LFC 2009 qui oblige les opérateurs économiques à payer leurs importations au moyen du seul crédit documentaire. L'annulation de cette mesure est justifiée par la nécessité de diversifier


     

    les moyens de paiement des importations, selon l'exposé des motifs accompagnant le PLF 2017. «Le Credoc en lui même ne constitue pas un gage de conformité des produits importés et profite plus au fournisseur au détriment de l'économie nationale», selon les concepteurs du projet de loi qui considèrent que cette abrogation «offrira aux opérateurs économiques plus de flexibilité pour choisir parmi les modes de paiement qui sont prévus par la réglementation en vigueur» à savoir le règlement 07-01 de la Banque d'Algérie relatif aux règles applicables aux transactions courantes avec l'étranger et aux comptes devises. En outre, la proposition d'abrogation «est plus indiquée car sa rédaction et sa transposition au niveau d'une loi de finance n'a pas produit les effets escomptés». Pour cette raison, «il serait judicieux d'encadrer ce dispositif par la réglementation bancaire en vigueur, à savoir le règlement de la Banque d'Algérie, et d'instituer des paramètres et des mesures au niveau du contrôle des changes». Pour rappel, le Credoc avait été instauré en 2009 comme unique moyen de paiement des importations dans le but d'assurer la traçabilité, le suivi et le contrôle des opérations de commerce extérieur ainsi que la réduction des importations. Cette mesure a été allégée en 2014 par le gouvernement à travers le rétablissement de la remise documentaire comme second moyen de paiement des importations avec le Credoc. «Les importations destinées à la revente en l'état ne peuvent s'effectuer qu'au moyen du crédit documentaire ou de la remise documentaire», selon l'article 81 la loi de finance 2014. Le rétablissement de la remise documentaire avait été justifié par l'échec du Credoc à freiner l'envolée des importations et à réguler les opérations du commerce extérieur.

     

    COMMERCE


     


     

    Usine Hyundai VP de Tiaret : Le groupe Tahkout confirme

     

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    Le projet de montage de véhicules particuliers de marque Hyundai initié par le groupe Tahkout dans la ville de Tiaret serait fin prêt pour la sortie de la première voiture à la date symbolique du 1er novembre. C’est ce qui ressort du communiqué qui nous a été transmis par le groupe. Il y est ainsi précisé que «cette usine a été construite en un temps record et la première voiture Hyundai made in Algeria sortira le 1er novembre.» Le communiqué rappelle également les nouvelles orientations de développement et de déploiement du groupe en affirmant : «Fruit d’une réflexion approfondie, TMC (Tahkout Manufactur Compagny) se tourne résolument vers le volet industriel avec des projets structurels. Le groupe veut aller de l’avant et innover pour satisfaire ses clients.» Par ailleurs, et toujours concernant ce projet, on apprend que seuls deux modèles sur les huit annoncés lors du lancement des travaux de ce projet seraient effectivement assemblés dans une première phase. D’autant qu’une difficulté de taille est venue perturber la préparation de l’entrée en production de l’usine, à savoir le manque de personnel qualifié dans le domaine de l’automobile. Des actions de prospection, de recrutement et de formations ont été entreprises pour réunir les conditions du succès de ce projet qui intègre dans une seconde étape la réalisation d’un complexe de sous-traitance pour la production sur place des composants des véhicules assemblés. Et c’est le patron du groupe lui même, Mahieddine Tahkout, qui assura le suivi de ce projet et la supervision des différentes phases de réalisation. à travers de fréquents déplacements sur site.


    TRANSACTIONS & CONTRATS

    Sonatrach-Maersk : Signature d’un mémorandum d’entente

     

    Source : El Moudjahid

     

    Un mémorandum d'entente sur la coopération a été signé, hier à Alger, par le groupe Sonatrach et la société danoise Maersk, indique Sonatrach dans un communiqué. Ce mémorandum d'entente a été paraphé par le vice-président exploration et production au sein de Sonatrach, Salah Mekmouche et le vice-président non-operated ventures de Maersk, Carsten Sonne Schimdt, a précisé la même source. La conclusion de ce mémorandum "intervient dans le prolongement des discussions initiées par (...) Sonatrach avec l'ensemble de ses partenaires pour le développement de la coopération et du partenariat", a ajouté le communiqué.

     

    Elec El Djazaïr fournira les batteries et les faisceaux électriques pour Renault

     

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    Le groupe Elec El Djazaïr, issu de la dernière réorganisation des capitaux marchands de l’Etat et la restructuration de la SGP Cabileq, fournira les batteries et les faisceaux électriques pour l’usine Renault d’Oran, a-t-on appris de sources proches du groupe public. Le processus d’homologation, ajoute-t-on, est en cours de finalisation.

     

    Sur les stands, on trouve des produits traditionnels tels que dattes, huile d’olive et couscous, mais aussi des confiseries, boissons, pâtes et produits laitiers. Des gâteaux algériens sont proposés aux visiteurs.


     

    La présence au SIAL permet à des entreprises connues ou moins connues comme Soummam, le Groupe Chikhoune, Biodattes, la Grande Vinaigrerie Constantinoise ou Metidji Holding d’être visibles à l’international et, potentiellement, d’accéder à de nouveaux marchés pour l’exportation de leur production. C’est également l’occasion pour les entreprises les plus petites de se former, précise Mme Sadia Kebbal, sous-directrice analyse des produits des marchés Europe et Amérique du Nord, qui représente au SIAL 2016 l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) du ministère du Commerce.

     

    Pour les entreprises présentes, les perspectives d’exportation sont essentiellement tournées vers l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique de l’Est, où un intérêt est manifesté notamment par le Kenya et la Tanzanie, précise Mme Kebbal.

     

    L’exportation vers le reste du monde, ce n’est pas pour tout de suite. Là où les pavillons de la Turquie, du Maroc ou de la Tunisie ont misé sur une visibilité maximale et investi un vaste espace avec plusieurs dizaines et, dans le cas de la Turquie, plus de 300 exposants, les entreprises algériennes ne sont que modérément au rendez-vous. Cependant, au pavillon algérien, l’heure est à la réflexion dans cette direction, en cette époque où la diversification des exportations algérienne hors hydrocarbures est une priorité de plus en plus claire.

     

    REGIONS

    Aïn Defla : Une wilaya agricole par excellence

     

    Source : El Moudjahid


     


     

    Au total, 3724 ha de terres des zones rurales et montagneuses ont été mis en valeur dans la wilaya d’Aïn Defla de 2010 à ce jour, a-t-on appris d’un responsable de la Conservation locale des forêts. Cette opération, ayant touché les 36 communes de la wilaya et pour laquelle une enveloppe financière de 137 millions DA a été consacrée, s’inscrit dans le cadre du programme de proximité de développement rural intégré (PPDRI), a indiqué Abderahmane Hamrani, inspecteur principal à la Conservation. Pas moins de 183 km de pistes ont également été aménagés durant la période considérée, a précisé M. Hamrani, faisant remarquer que cette action a facilité le déplacement des populations rurales, ainsi que la culture de leurs terres. Plus de 4.673 ha ont été planté d’oliviers, a-t-il par ailleurs fait savoir, relevant que l’opération a profité à plus de 5.000 personnes. Les programmes de développement rural intégré ont contribué au développement de l’agriculture de montagne, de même qu’elles ont permis la fixation des populations rurales, a fait remarquer le responsable. «À la faveur des diverses actions entreprises, les habitants des zones montagneuses ont renoué avec le travail de la terre, approvisionnant le marché local en diverses variétés de fruits et légumes», a-t-on soutenu.

     

    Boumerdès : Raisin de table attend exportation

     

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    Crise financière oblige, la mode est maintenant à l’exportation tous azimuts. Du moins, c’est le souhait des hautes autorités du pays. Ce qui intéresse la wilaya de Boumerdès dans ce secteur (exportation) est le raisin de table.


     

    Oumellal Youcef, précurseur au niveau national et surtout au niveau de la wilaya de Boumerdès de la culture du raisin (Sabène et Red-Glob), part en Tunisie avec dans ses bagages du Red-Glob made in Algeria. Pour rappel, Oumellal, qui est également président de l’Association des vignerons de la wilaya de Boumerdès, voyage en Tunisie pour participer à une foire internationale de produits agricoles. Justement, à en croire Oumellal, qui a, rappelons-le, introduit en Algérie la technique dite Pergola de culture du raisin, de bonnes perspectives d’exportation s’ouvrent au raisin de la wilaya de Boumerdès. Il nous a affirmé que des acheteurs pour le compte de certains pays d’Europe et de Russie se sont renseignés durant cette saison. Mais ils se sont pris en retard car la production de la présente saison est déjà vendue sur pied. La wilaya est-elle en mesure de dégager une quantité à placer à l’étranger tout en respectant les normes agricoles européennes ? Certainement, au vu de son potentiel. Ils sont leaders dans le renouvellement en introduisant de nouvelles variétés dès le début des années 2000, notamment dans la plaine de Sebaou autour de Baghlia, Benchoud Sidi-Daoud. A notre premier article daté de 2000 consacré au Sabène, ils n’étaient qu’une poignée de vignerons à Sidi-Daoud qui cultivaient cette variété. En dépit de la situation sécuritaire défavorable, ils ont également innové, Oumellal y est pour beaucoup, en introduisant l’irrigation et la technique Pergola (aârich modernisé). Les autres fellahs qui ont constaté le haut rendement ont suivi la tendance et les superficies ont été ainsi multipliées. Présentement, d’après Ouardia Belkedi, directrice des services agricoles DSA de la wilaya de Boumerdès, la région cultive 11 000 hectares de raisin pour une production estimée cette saison à 2 400 000 quintaux. 55% de cette superficie est consacrée au Sabène, 20% au Cardinal, 13% au dattier et seulement 4% au Red- Glob. Il y a lieu de rappeler que cette dernière variété n’a été introduite dans les fermes de


    Boumerdès que récemment. Selon la DAS, le Red-Glob est planté – ou greffé – dans 370 hectares et seuls 217 ha sont productifs pour un rendement moyen de 280 quintaux à l’hectare. «Il y a actuellement une reconversion du Sabène vers le Red-Glob», précise madame Belkedi. Effectivement, cette variété est plus rentable, elle résiste mieux au transport et au stockage. C’est le contraire du Sabène qui ne se stocke pas et qui ne résiste pas au transport, donc non exportable.

     

    Aïn Témouchent : Cinq nouvelles fermes aquacoles en perspective à S’biat

     

    Source : Liberté

     

    En marge des festivités, portant sur la commémoration du massacre de manifestants algériens le 17 octobre 1961 à Paris, qui se sont déroulées dans la daïra d’El-Amria, le chef de l’exécutif de la wilaya a délivré 8 décisions d’autorisation à de nouveaux investisseurs pour la création de projets dans le domaine de l’aquaculture qui seront lancés incessamment à S’biat dans la commune côtière de M’saïd. Une fois concrétisées, ces nouvelles fermes aquacoles produiront chacune entre 250 et 500 tonnes de dorades et de loups de mer par an. Par la même circonstance, le centre d’enfouissement technique de Rouaïba dans la même daïra, qui a fait l’objet d’une visite, entrera en service dès le mois prochain. Le CET prendra en charge la collecte des ordures ménagères des localités avoisinantes d’El-Amria, Bouzedjar, M’saïd, Ouled Boudjemaâ et Hassi El-Ghella.


     

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  • 20 10 2016

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 20 OCTOBRE 2016

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 20 OCTOBRE 2016




    Jeudi, 20. Octobre 2016

     

     

    SOMMAIRE    

     

    Marché & Economie.................................................................................................................. 2

    Les principales mesures du projet de loi de finances 2017.................................................... 2

    Le soleil se lève sur les marchés émergents.......................................................................... 2

     

    L'agroalimentaire se relance grâce à l'innovation................................................................ 3

    Les Français consomment de plus en plus d'oeufs de plein air.............................................. 3

    Brexit : Paris en ordre de bataille pour attirer les exilés de la City....................................... 4

    La France comptera bientôt 24 immeubles en bois supplémentaires................................... 5

    Les Français soutiennent massivement le solaire.................................................................. 5

     

    Exportations françaises : le Brexit devrait coûter 5,6 mds €................................................. 6

    Vin : malgré une production en baisse de 12 %, la France reste numéro deux mondial...... 6

     

    PME: un nouveau site internet pour lutter contre les retards de paiement.......................... 7

    Commerce.................................................................................................................................. 8

    Sifrrap, le spécialiste des extincteurs, tourne le dos au made in China................................. 8

     

    Sanofi cherche à rebondir sur le marché brésilien................................................................ 8

    BNP Paribas combine télétravail et réaménagement des locaux.......................................... 9

     

    Constellium investit en France................................................................................................ 9

    Le lait au prix fixé par les consommateurs arrive chez Carrefour....................................... 10

     

    Picard lance des espaces repas............................................................................................ 11

     

    Transactions & Contrats......................................................................................................... 11

    La SNCF investit dans les VTC avec Allocab.......................................................................... 11

    Pourquoi PSA rachète Aramisauto.com................................................................................ 12

     

    BNP Paribas/Matmut: vers une filiale commune?............................................................... 13


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    MARCHE & ECONOMIE

     

    Les principales mesures du projet de loi de finances 2017

     

    Source : Le Monde

     

    Le projet de loi de finances (PLF) pour 2017 arrive mardi

     

    18 octobre à l’Assemblée nationale. Avec ce dernier budget du quinquennat, le ministre de l’économie et des finances, Michel Sapin, maintient l’objectif de ramener le déficit public de la France à 2,7 %. Le point sur les principales mesures.

     

    Prélèvement à la source

     

    La mesure phare de ce projet de loi de finances doit entrer en vigueur le 1er janvier 2018. Elle prévoit que l’impôt sur le revenu soit prélevé chaque mois, par l’employeur, qui reversera ensuite le montant à l’administration fiscale. C’est cette dernière qui fixe le taux d’imposition, en fonction de la déclaration de revenus, et le transmet à l’employeur. Si une personne refuse que ce taux soit communiqué à son entreprise, elle paiera l’impôt selon un « taux neutre », qui varie selon le salaire mensuel.

     

    Hausse de la redevance audiovisuelle

     

    Le gouvernement prévoit une augmentation de 2 euros de la redevance, qui passerait ainsi de 137 à 139 euros. Mais il pourrait finalement limiter cette hausse en augmentant la taxe sur les opérateurs de communications électroniques, comme le suggère un amendement de la commission des finances de l’Assemblée. « Cette proposition existe, il faudra l’étudier », a glissé Michel Sapin dans une interview au

     

    Parisien mardi.


    Baisses d’impôts

     

    Un milliard d’euros de baisse d’impôt sur le revenu est prévu dans le PLF. La mesure doit bénéficier à environ 5 millions de foyers, et prendra la forme d’une réduction d’impôt de 20 % sous condition de revenu. Le gouvernement fait aussi un geste vers les entreprises puisque l’impôt sur les sociétés doit baisser, passant de 33,33 % à 28 % d’ici à 2020.

     

    Des dépenses en hausse

     

    Le PLF 2017 prévoit d’allouer 7 milliards d’euros de moyens supplémentaires aux secteurs dits prioritaires : éducation, sécurité et emploi. Cela correspond notamment à des créations de postes (11 712 dans l’éducation nationale, 950 dans les universités, près de

     

    5 000 dans la police et la gendarmerie, 464 dans la défense).

     

    Au total, les dépenses sont en progression de 3,4 milliards d’euros par rapport à la loi de finances 2016.

     

    Le soleil se lève sur les marchés émergents

     

    Source : Le Monde

     

    Ce week-end se tient à Goa (Inde) le sommet annuel des BRICS, les principales puissances émergentes (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) : cinq pays, qui totalisent 22 % du PIB mondial et plus de 40 % de la population. Ces dernières années, les émergents ont vécu une sévère traversée du désert : crises politiques, sorties de capitaux, récessions dans un contexte de chute du prix des matières premières. Mais depuis le début de l’année, le soleil recommence à briller sur cette « zone » très hétérogène. L’indice MSCI Emerging

     

    Markets, représentatif des actions cotées de 23 économies émergentes, Chine et Corée du Sud en tête,


    affiche une hausse de 13,7 % depuis janvier. Contre seulement 2 % de progression pour l’indice MSCI World, qui intègre les actions de 23 pays développés.

     

    C’est la première fois depuis 2012 que le différentiel de performance boursière est en faveur des émergents. Ce regain d’intérêt intervient dans un contexte de stabilité des cours des matières premières après une période chaotique, ce qui fait retomber l’inquiétude sur les pays exportateurs.

     

    Les investisseurs récompensent aussi l’embellie de deux pays emblématiques de la zone. Selon les projections d’octobre du Fonds monétaire international (FMI), la Russie devrait ainsi connaître une croissance de 1,1 % en 2017 (après une récession de 3,7 % en 2015), et le

    Brésil pourrait aussi sortir de la récession l’an prochain

    (+ 0,5 % attendu), grâce aux réformes entreprises.

     

    « La politique n’est certes pas en soi la raison principale d’un investissement en actions, mais il est significatif de voir les investisseurs allouer de nouveau des capitaux aux actions des pays émergents à un moment où l’on a observé de nombreux changements structurels, notamment en Amérique latine, avec la destitution de Dilma Rousseff au Brésil, bien sûr, mais aussi le nouveau gouvernement libéral en Argentine », estime Igor de Maack, gérant de portefeuille chez DNCA Investments.

     

    Bonnes nouvelles de Chine

     

    Par contraste, faut-il s’étonner que les investisseurs internationaux continuent de se désengager des actions européennes au moment où les signaux politiques virent au rouge, entre des élections à risque dans plusieurs pays majeurs en 2017 et des Britanniques décidant de sauter hors du train de l’Union européenne

    ? La semaine a encore été poussive pour les indices


     


    européens : le CAC 40 a grappillé 0,47 % − il perd encore plus de 3 % depuis le début de l’année −, le DAX n’a pas fait mieux (+ 0,85 %).

     

    Autre signe de la mutation de ces pays, « le secteur technologique représente 30 % de l’indice MSCI China, soit près de deux fois plus que le secteur bancaire, alors qu’il ne pesait que pour 7 % il y a trois ans », indique

     

    Luke Richdale, responsable des marchés émergents chez JP Morgan AM. Avec des titans comme Temcent ou Alibaba, 47 % du commerce électronique mondial est aujourd’hui chinois.

     

    Du côté des publications d’entreprises, les nouvelles provenant des pays émergents ne sont pas toujours bonnes. Ainsi le ralentissement économique en Chine a plombé le prix de la tonne d’aluminium (le plongeon est de plus de 50 % depuis les plus hauts, atteints en 2008), ce qui ne fait pas les affaires du leader mondial de la production d’aluminium, Alcoa. Le groupe a publié, mardi 11 octobre, des résultats trimestriels inférieurs aux attentes des investisseurs, avec un chiffre d’affaires de 5,21 milliards de dollars, en baisse de 6,5 % sur un an, provoquant la chute de l’action à Wall Street.

     

    Mais la Chine est pour d’autres groupes porteuse de bonnes nouvelles, comme le montrent les chiffres publiés par le géant français du luxe LVMH. Le cours de la société a bondi de 4,5 % mardi, malgré un marché baissier, après avoir annoncé une croissance de l’activité de 6 % au troisième trimestre, contre + 3 % au premier semestre. Une accélération qui doit beaucoup aux ventes en Asie (10 % de croissance au troisième trimestre, contre 0 % au premier semestre).

     

    Gros coup de froid, en revanche, pour Samsung, qui a chuté d’environ 8 % cette semaine. Le groupe a annoncé que son bénéfice devrait être inférieur aux prévisions de


    5,3 milliards de dollars (4,8 milliards d’euros) sur le trimestre en cours et les deux suivants, en raison des déboires du Galaxy Note 7. Samsung propose des compensations financières à ses clients en Corée du Sud et aux Etats-Unis qui acceptent d’échanger leur Note 7 pour un autre modèle de la marque, tentant ainsi de limiter l’impact sur ses ventes. « Le manque à gagner directement lié à l’arrêt du produit incriminé devrait représenter 6 % des profits en 2017, et Samsung reste un acteur incontournable de l’électronique, avec notamment une activité de cartes mémoire en pleine croissance », relativise Michel Audeban, directeur général de Gemway Assets.

     

    L'agroalimentaire se relance grâce à l'innovation

     

    Source : Le Figaro

     

    Dans un marché en stagnation fragilisé par la guerre des prix, industriels et distributeurs misent sur les nouveaux produits pour faire repartir les ventes et redresser leurs marges. Zoom sur quelques innovations qui seront mises en avant au Sial, la biennale parisienne de l'innovation alimentaire qui commence ce dimanche.

     

    La grand-messe de l'agroalimentaire qui démarre ce dimanche au Parc des Expositions de Villepinte s'avère une fois encore pleine de surprises: avec 2200 innovations présentées, l'édition 2016 se profile comme historique, avec une hausse de 24% du nombre de nouveaux produits mis en avant par rapport à la précédente édition 2014. Ce chiffre témoigne de la part de plus en plus importante des innovations dans l'agroalimentaire, à la fois pour les industriels et les distributeurs.

     

    Dans un contexte de guerre des prix entre distributeurs (les tarifs ont baissé de 1,2 % en 2015) et de faible


    croissance de la consommation (+ 0,5 % en volume en 2015), les nouveaux produits sont la meilleure recette pour doper les volumes et les marges de tous les acteurs de la filière. Ils sont souvent vendus plus cher, et ne sont pas l'objet de bataille tarifaire entre enseignes.

     

    Les Français consomment de plus en plus d'oeufs de plein air

     

    Source : Le Figaro

     

    Selon le Cnpo (Comité national de la profession de l'œuf), d'ici les six prochaines années, un oeuf sur deux achetés par le consommateur français sera issu d'un élevage de plein air. Un investissement de 500 millions d'euros pour la filière.

     

    Les consommateurs français achètent de plus en plus d'œufs pondus par des poules élevées en plein air aux dépens de celles élevées en cages. Selon les derniers chiffres publiés par le Cnpo (Comité national de la profession de l'œuf), la part des œufs de plein air est passée de 3% en 1996 à 46% en 2016.

     

    Cette évolution des achats en faveur des œufs alternatifs va se poursuivre. Les producteurs d'œufs tricolores, les premiers au monde avec un volume de

     

    14,5 milliards d'œufs par an, poursuivent leur adaptation aux nouvelles demandes du marché de l'oeuf. En effet après Mac Donald, Monoprix, c'est maintenant Lidl qui va bannir dans ses rayons les œufs pondus en cages. Les éleveurs ne pouvaient pas rester les bras croisés.

     

    «Pour répondre aux nouveaux besoins des consommateurs, nous nous engageons d'ici 2022 à produire 50 % de nos œufs avec des poules pondeuses qui ne sont plus élevées en cage», indique Philippe


     


     

    Juven, président du Cnpo et producteur dans la Drôme. Et malgré la différence de prix, 15 centimes pour un oeuf en cage contre 30 centimes pour un bio, les consommateurs sont toujours là car cela reste tout de même la protéine la moins chère du marché. On en consomme 220 par an et par habitant.

     

    Pour la filière, qui compte 2100 élevages en France dont 400 de poules en cages qui ne voient pas la lumière du jour, cela nécessite 500 millions d'euros d'investissements en plus. Cette enveloppe comprend le réaménagement des poulaillers et la création d'espaces pour permettre aux poules de gambader à l'air libre. «Nous avons rencontré la Safer ( Sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural), qui a va nous aider à trouver 4000 hectares dont nous avons besoin pour les parcours des poules d'ici 6 ans», note Philippe Juven. Une somme qui représente près de deux années de chiffre d'affaires pour la profession (1,3 milliard d'euros en 2015). Et un effort supplémentaire après le milliard d'euros qu'ils ont déjà investi en 2012 pour la mise aux normes européennes. C'est pour cette raison que la filière se donne du temps pour remplacer ces cages par des bâtiments et créer des enclos de plein air.

     

    Par ailleurs les agriculteurs devront acheter 10 millions de poules en plus. En effet, les poules de plein air sont moins productives, elles pondent 270 œufs par an en moyenne contre 300 œufs à une volaille enfermée poussée par la lumière artificielle à augmenter ses volumes. «Les éleveurs devront en conséquence acheter 10 millions de poules supplémentaires d'ici 2022, à raison de 2 millions de poules par an à partir de 2017», souligne le producteur de la Drôme. Aujourd'hui on compte 32 millions de poules pondeuses en cages et 15 millions en systèmes alternatifs (sol, plein air, bio).


    Campagne sur les abattoirs

     

    Les campagnes d'information auprès du grand public de l'Association L214 du nom de l'article du code rural qui porte sur le bienêtre animal auront fini par porter leurs fruits. Elles montraient des poules dans des cages surpeuplées, déplumées et blessées par leurs congénères au bec amputé ne pouvant se déplacer. «Nous sommes conscients que les consommateurs ne veulent plus voir ce type d'images», reconnaît Pascale Magdelaine, directrice du service économique de l'Itavi (Institut technique de l'aviculture).

     

    Les poules élevées en plein air disposent d'au moins 4 mètres carré chacune, voire 10 pour certains labels bio, quand les poules élevées en cage sont parfois 16 par mètre carré.

     

    «Cela va dans le bon sens, de plus en plus d'enseignes de la grande distribution ou agro alimentaire annoncent leur retrait des œufs pondus en cage, estime Brigitte

     

    Gothière porte parole de L214.

     

    Le prochain combat des associations de protection des animaux porte désormais sur une méthode alternative au broyage des poussins mâles vivants. Plusieurs dizaines de millions sont éliminés par an car ils ne pondent pas d'œufs et leur chaire ne produirait pas assez de viande, la souche génétique sélectionnée portant uniquement sur la ponte optimale d'œufs.

     

    «Pour l'instant c'est une des deux méthodes autorisées par la loi française avec le gazage, nous travaillons avec France AgriMer pour une méthode de sélection du sexe du poussin dans l'œuf (sexage in oveo), qui ne sera pas opérationnelle avant 5 ans», complète Pascale Magdelaine.


    Cette méthode quand elle sera effective apportera aussi de meilleures conditions de travail aux salariés obligés de faire ces tâches indélicates.

     

    Brexit : Paris en ordre de bataille pour attirer les exilés de la City

     

    Source : Le Monde

     

    Tired of the fog ? Try the frogs ! » (« Marre du brouillard ? Essayez les grenouilles ! »). A partir de lundi 17 octobre, des panneaux portant cette invitation s’afficheront à Saint-Pancras, la gare londonienne de l’Eurostar, à Heathrow, le principal aéroport situé à l’ouest de la capitale britannique, ou encore à Roissy.

     

    Qui se cache derrière le batracien ? Surprise, c’est le quartier de La Défense. « Le Brexit est une véritable opportunité pour Paris-La Défense. Un certain nombre d’entreprises internationales aujourd’hui installées à

     

    Londres vont sans doute chercher à se relocaliser, notamment celles de la banque, de la finance et des assurances », explique Marie-Célie Guillaume, directrice générale de Defacto, l’établissement public gérant le quartier d’affaires des Hauts-de-Seine.

     

    Et d’ajouter : « Paris-La Défense entend tirer son épingle du jeu concurrentiel européen et se positionner comme la seule réelle alternative à la City. »

     

    Fini le temps des complexes ou des scrupules. Cette initiative conjointe de Defacto et du département des Hauts-de-Seine s’inscrit dans le cadre d’un vaste plan de conquête déployé par la France, dans un rare moment de collaboration public-privé. En ligne de mire, le transfert depuis Londres vers Paris d’activités à haute valeur ajoutée et de cadres à fort pouvoir d’achat, avec des créations d’emplois à la clé.


     


     

    La France comptera bientôt 24 immeubles en bois supplémentaires

     

    Source : Le Figaro

     

    Les constructions en bois vont continuer à se développer en France. Parmi les projets, on compte 18 immeubles de logements, quatre immeubles de bureaux, une école d’enseignement supérieur et un hôtel.

     

    Vingt-quatre sites répartis sur l’ensemble du territoire français ou presque ont finalement été retenus pour la construction d’immeubles en bois de grande hauteur, au terme d’un appel à projets qui vise à dynamiser la filière bois, a annoncé l’Association pour le développement des immeubles à vivre bois (Adivbois). Parmi ces constructions, qui feront finalement de 7 à 16 étages (majoritairement 10 étages ou plus), il y aura 18 immeubles de logements, qui représentent environ 1600 logements, quatre immeubles de bureaux, une

     

    école d’enseignement supérieur et un hôtel. À ces 24 projets s’ajoutent «12 projets déjà lancés» d’immeubles de moyenne et grande hauteur qui n’ont pas été retenus car trop avancés, mais se sont rapprochés de l’Adivbois pour bénéficier de son expertise.

     

    Au total, ce sont donc quelque 36 immeubles en bois qui seront construits en France dans un avenir proche. «Une fois que les projets seront désignés, la construction débutera à partir de fin 2017, début 2018», a déclaré

     

    Frank Mathis, président d’Adivbois, qui rappelle que, s’agissant des immeubles en bois, dont les éléments sont préfabriqués en usine, la durée des chantiers est ramenée à 12 mois maximum. La prochaine étape consiste à désigner les équipes qui concevront et réaliseront les immeubles. Les résultats seront annoncés le 13 septembre 2017, selon l’Adivbois.


    440.000 emplois

     

    Outre l’intérêt écologique du bois, notamment en matière d’économies d’énergie, ces constructions utiliseront du bois français, voire local, afin de relancer la filière en amont. Il s’agit d’une «première mondiale», pour Frank Mathis, qui affirme qu’aucun pays n’a lancé d’action concertée de ce type et de cette envergure.

     

    Les logements construits seront à peu près pour moitié des logements sociaux et pour une autre moitié des logements destinés à l’accession à la propriété, selon

     

    Frank Mathis, qui vante leur confort, mais aussi leur très faible coût de maintenance par rapport à une construction classique. Pour Paul Jarquin, président-fondateur de REI, leader de la promotion d’immeubles en bois, le principal obstacle au développement de la construction d’immeubles en bois en France sont les

     

    «freins psychologiques» et autres a priori vis-à-vis de ce «matériau du XXIe siècle». Comme Frank Mathis, il espère que la France rattrapera son retard sur le voisin allemand, pour passer de moins de 10% de construction de logements en bois à près de 15% au cours des prochaines années. La filière bois représente 440.000 emplois, mais aussi 10% du déficit total de la balance commerciale française.

     

    Les Français soutiennent massivement le solaire

     

    Source : Le Figaro

     

    Réalisé pour le compte du syndicat professionnel Enerplan, un sondage montre que les Français appuient fortement le plan de développement de la filière photovoltaïque.


    Bien sûr, ce n'est pas avec des sondages qu'on contribue à l'essor d'une industrie. Il n'empêche, quand les chiffres sont bons, personne n'a intérêt à bouder son plaisir. C'est le cas de la filière solaire, dont le syndicat Enerplan réunit la plupart des professionnels et qui, à l'occasion de son assemblée générale organisée mardi, en a profité pour étudier la perception de sa branche d'activité.

     

    Réalisé avec le concours de l'institut Elabe, ce sondage montre que parmi les énergies renouvelables, l'énergie solaire bénéficie de la meilleure cote d'opinion avec 93% d'opinions positives et 60% de très bonnes opinions. À ce niveau, il s'agit presque d'un plébiscite mais est-ce bien étonnant: ces derniers mois, beaucoup d'initiatives de la filière ont été mises en avant et la population a clairement le sentiment que le photovoltaïque est amené à jouer un rôle moteur dans le cadre de la transition énergétique.

     

    L'analyse d'Elabe a permis d'affiner au plus près les catégories de populations qui soutiennent en priorité le solaire. Il s'agit ainsi des Franciliens, des habitants du Sud-Ouest, des sympathisants de gauche. À quelques encablures des échéances électorales, cette segmentation aura certainement le mérite de faire réfléchir les candidats.

     

    Transition énergétique

     

    L'appui massif dont bénéficie le solaire ne signifie pas que la popularité des autres branches renouvelables est mise à mal. L'énergie hydraulique profite ainsi d'une très bonne opinion auprès des Français (à hauteur de 89%) tandis que huit Français sur dix ont une très bonne opinion de l'éolien. Quid, en comparaison, des énergies traditionnelles? L'écart est patent: 64% des Français ont une mauvaise opinion de l'énergie nucléaire, 68% de l'énergie fossile et 83% du gaz de schiste.


     


     

    La bonne perception des énergies renouvelables est une chose, les encouragements à son développement une autre, encore plus importante parce qu'ils touchent à la traduction opérationnelle de leur développement. À cet égard, une majorité de Français, 57% précisément, considèrent comme positives les ambitions de la transition énergétique et qu'il faut les maintenir, selon les résultats du sondage Elabe pour Enerplan. En l'occurence, les pouvoirs publics prévoient le doublement de la part des énergies renouvelables dans la production d'énergie à l'horizon de 2030. Un tiers des personnes interrogées estime que cet objectif est insuffisant et qu'il doit être rehaussé.

     

    Quelles sont exactement les vertus de l'énergie solaire? Huit Français sur dix relèvent que son essor pourra créer des emplois au niveau local, lutter contre le réchauffement climatique et contribuer à l'indépendance énergétique de la France. Reste maintenant aux professionnels du solaire à capitaliser sur ces bonnes opinions pour développer l'implantation du secteur photovoltaïque en France.

     

    Exportations françaises : le Brexit devrait coûter 5,6 mds €

     

    Source : Le Figaro

     

    Le Brexit devrait priver les exportations françaises de près de 5,6 milliards d'euros en 2017, notamment dans les secteurs de l'agroalimentaire et des machines et équipements, selon une étude publiée mercredi.

     

    Même si "une période de relative stabilité et d'attentisme" semble "s'être installée depuis août", le Brexit "aura des conséquences non-négligeables pour


    les entreprises françaises", prévient l'assureur-crédit Euler Hermes dans cette note.

     

    La résilience post-référendum de l'économie britannique, selon l'étude, masque en effet "de réelles problématiques de long terme", qui feront leur apparition "dès que l'article 50" - officialisant la rupture entre Londres et l'UE - "sera activé".

     

    Avant le référendum, le Royaume-Uni se positionnait comme la deuxième destination à l'export pour la France, selon Euler Hermes, qui prévoyait une croissance des exportations de 6,1 milliards d'euros. "Mais le Brexit a redistribué les cartes", souligne Stéphane Colliac, économiste chez Euler Hermes, qui anticipe une contraction des importations britanniques, en raison de "la sévère dépréciation de la livre sterling".

     

    Conséquence: les exportations françaises vers le Royaume-Uni ne devraient croître que de 0,5 milliard l'an prochain, soit "un large manque à gagner de 5,6 milliards d'euros pour les entreprises françaises", selon Euler Hermès.

     

    Trois secteurs, d'après cette étude, seront particulièrement affectés: les machines et équipements, l'agroalimentaire, et la chimie, qui vendent respectivement 10%, 9% et 7% de leurs exportations vers le Royaume-Uni.

     

    En cas de Brexit avec un accord de libre-échange qui complexifierait grandement la relation commerciale entre l'UE et Londres, ces trois secteurs perdraient ainsi chacun 0,5 milliard d'euros entre 2017 et 2019.

     

    Selon le gouvernement, le déficit commercial, talon d'Achille de l'économie française, devrait repartir à la hausse l'an prochain pour atteindre 48,9 milliards


    d'euros, contre 45,3 milliards cette année -- chiffre lui-même revu à la hausse de 5 milliards par rapport aux prévisions initiales. Une aggravation que Bercy explique par "l'effet du Brexit" mais aussi par une "nouvelle dégradation du solde commercial énergétique en lien avec la remontée du prix du pétrole".

     

    Vin : malgré une production en baisse de 12 %, la France reste numéro deux mondial

     

    Source : Le Monde

     

    Printemps pluvieux avec ensoleillement en berne. Intenses épisodes de gel et de grêle, sécheresse. Ce cocktail météorologique amer est connu des viticulteurs français. Mais rarement, il n’aura été servi de façon aussi corsée qu’en 2016. Résultat, des vendanges hexagonales maigrelettes. La production est attendue en baisse de 12 % à 41,9 millions d’hectolitres.

     

    Malgré ce revers de fortune climatologique, la France garde son rang de deuxième pays producteur de vin dans le monde, selon les chiffres publiés jeudi 20 octobre par l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV). L’Italie se maintient sur la plus haute marche du podium, et creuse même l’écart, avec dans ses cuves 48,8 millions d’hectolitres (–0,2 %). L’Espagne complète l’habituel trio de tête des producteurs mondiaux (+ 1 % à 37,8 millions d’hectolitres).

     

    La France n’est pas la seule à avoir subi les foudres de la météo. L’Argentine a perdu 35 % de sa récolte (8,8 millions d’hectolitres) et le Chili 21 % (10 millions d’hectolitres). Ces contre-performances contribuent à la régression de la production mondiale de vin en 2016.

     

    L’OIV s’attend à une décrue de 5 %, à 259 millions d’hectolitres. Soit un des plus faibles niveaux depuis vingt ans. Toutefois, que les amateurs se rassurent : le


     


    volume stocké dans les cuves reste supérieur à la consommation mondiale.

     

    Printemps pluvieux avec ensoleillement en berne. Intenses épisodes de gel et de grêle, sécheresse. Ce cocktail météorologique amer est connu des viticulteurs français. Mais rarement, il n’aura été servi de façon aussi corsée qu’en 2016. Résultat, des vendanges hexagonales maigrelettes. La production est attendue en baisse de 12 % à 41,9 millions d’hectolitres.

     

    Malgré ce revers de fortune climatologique, la France garde son rang de deuxième pays producteur de vin dans le monde, selon les chiffres publiés jeudi 20 octobre par l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV). L’Italie se maintient sur la plus haute marche du podium, et creuse même l’écart, avec dans ses cuves 48,8 millions d’hectolitres (–0,2 %). L’Espagne complète l’habituel trio de tête des producteurs mondiaux (+ 1 % à 37,8 millions d’hectolitres).

     

    La France n’est pas la seule à avoir subi les foudres de la météo. L’Argentine a perdu 35 % de sa récolte (8,8 millions d’hectolitres) et le Chili 21 % (10 millions d’hectolitres). Ces contre-performances contribuent à la régression de la production mondiale de vin en 2016. L’OIV s’attend à une décrue de 5 %, à 259 millions d’hectolitres. Soit un des plus faibles niveaux depuis vingt ans. Toutefois, que les amateurs se rassurent : le volume stocké dans les cuves reste supérieur à la consommation mondiale.


    PME: un nouveau site internet pour lutter contre les retards de paiement

     

    Source : Le Figaro

     

    Edebex, qui débarque en France, permet aux entreprises de vendre leurs factures à des investisseurs pour récupérer de la trésorerie en 72 heures maximum. Une méthode inédite pour combler les problèmes de trésorerie.

     

    Malgré des avancées législatives et la création d'un médiateur interentreprises, il reste le problème numéro un des PME. Le retard de paiement, qui creuse la trésorerie des petites et moyennes entreprises, est toujours responsable d'un quart des faillites chaque année. État, collectivité, sociétés privées…les mauvais payeurs sont partout. Alors, pour éradiquer ce fléau, la société Edebex affirme avoir trouvé une solution efficace. Cette plateforme en ligne, qui a débarqué en France mercredi, permet aux entreprises de mettre en vente leur facture et d'obtenir un paiement en 72 heures maximum.

     

    L'opération se fait en quelques étapes. L'entreprise s'inscrit tout d'abord sur le site en échange d'un abonnement d'un an de 150 euros. Elle propose ensuite à la vente une facture répondant à un certain nombre de critères (avoir pour débiteur une entreprise du Benelux, de France, d'Allemagne, de Royaume-Uni ou d'Italie, une date d'échéance de 20 jours au minimum et 120 jours au maximum...). «Edebex va ensuite proposer un prix de vente basé sur la maturité de la facture et la qualité du débiteur», explique Xavier Corman, patron et cofondateur d'Edebex.

     

    Si un investisseur (établissement de crédit ou fonds commun de titrisation) achète la créance, l'entreprise


    est libérée de son suivi et créditée du montant dans les 72 heures. «Une fois la vente finalisée, nous prélevons des frais de services (à partir d'1,45% du montant de la facture) car nous assurons un suivi tout au long de la procédure. La solvabilité du débiteur est notamment vérifiée avec l'assureur Euler Hermes qui couvre le risque via une assurance», souligne Xavier Corman.

     

    D'après ce dernier, ce service est unique en son genre. «Il existe d'autres sites qui font cela mais pas de la même manière. Nous sommes les seuls à proposer une cession sans recours. Cela signifie que lorsqu'une entreprise vend sa facture sur notre site, elle vend également le risque de non-paiement. Donc la créance sort de son bilan. Nous parvenons à faire cela grâce à un algorithme unique qui calcule le risque d'une seule facture et non d'un portefeuille, comme le font les autres», affirme le patron d'Edebex. «Les sociétés d'affacturage classiques conservent 20 à 30% du montant de la facture pour couvrir ce risque et reversent le montant en deux temps alors que nous payons l'intégralité de la somme en 72h».

     

    Pour son lancement en France, Edebex a d'ores et déjà signé un contrat de distribution avec des courtiers en assurance qui proposeront le service à leurs clients. Ce qui permet aux entreprises qui le souhaitent d'avoir un interlocuteur physique pour les aider à accomplir la procédure en ligne.

     

    Le système serait au final gagnant-gagnant: «pour les investisseurs, c'est un excellent placement alors que les taux bas ne rapportent plus grand-chose. Le risque est aussi réduit: nous avons aujourd'hui moins d'1% de défaut de paiement. Pour les entreprises, c'est une solution alternative à l'affacturage qui est complexe et cher. Le service est chez nous moins coûteux, elles reçoivent leur argent rapidement et n'ont plus à


     


    s'occuper du suivi de la facture. Pour celles qui ont besoin de combler leur trésorerie, c'est vraiment une bonne solution», assure Xavier Corman.

     

    En Belgique et au Luxembourg, où la plateforme est active depuis septembre 2013, 65 millions d'euros de transactions ont déjà été effectuées, dont 25 millions sur la seule année 2015. «Ça reste microscopique par rapport au marché de l'affacturage mais pour un démarrage, c'est pas mal», confie le fondateur de la société. Ce dernier vise 20 millions d'euros de transactions en France d'ici la fin de l'année.

    COMMERCE

     

    Sifrrap, le spécialiste des extincteurs, tourne le dos au made in China

     

    Source : Les Echos

     

    Le fabricant d'extincteurs rapatrie l'ensemble de ses fabrications dans son usine de Fère-enTardenois dans l'Aisne.

     

    A contre-courant. Alors que nombre de ses concurrents ont mis ces dernières années le cap vers l'Asie, la société Sifrrap Requalification, spécialisée dans la production d'extincteurs, est décidée à suivre le chemin inverse. Et à rapatrier en France la fabrication des pièces nécessaires au montage de ses appareils, commercialisés notamment sous sa marque GGS. « Nous avons lancé en 2011 une production à Fère-en-Tardenois, tout en continuant à acheter du matériel chinois. Aujourd'hui, un tiers de notre production, soit 100.000 unités, est importé. La quasi-totalité des 300.000 appareils devrait être produite en 2017 en France », indique Vincent Buisson, PDG de l'entreprise. Ainsi la tête, la poignée ou encore le flexible, soit 60 à 70 % des pièces des appareils, sont désormais achetés à


    des fournisseurs français ou européens pour être assemblés sur le site de Fère-en-Tardenois. Pour la cuve, les dirigeants de Sifrrap cherchent un fabricant en Europe de l'Est, ce type de productions n'existant plus, selon eux, en France. « Certes, notre coût de revient est légèrement supérieur, mais notre réactivité est bien meilleure, ce qui est déterminant dans notre secteur », insiste le dirigeant.

     

    Développer de nouveaux services

     

    Depuis cinq ans, Sifrrap Requalification a abandonné son activité historique d'installation et de maintenance des extincteurs pour se concentrer sur la production, évitant ainsi de se trouver en concurrence avec ses propres clients. Aujourd'hui, l'entreprise travaille avec un réseau d'un millier de petites et moyennes sociétés de distribution, réparties sur l'ensemble du territoire.

     

    Cette stratégie lui a permis de croître fortement sur son marché, son chiffre d'affaires ayant bondi de 1,5 million d'euros en 2011 à 7 millions d'euros cette année. Selon Vincent Buisson, la barre des 10 millions sera franchie d'ici un an. Dans le même temps, les effectifs de l'entreprise sont passés de 15 à 48 salariés, dont 17 nouveaux postes créés sur le site picard, grâce au rapatriement des productions chinoises.

     

    Dans cette usine, en quatre ans, 2 millions d'euros ont été investis. Le mouvement devrait se poursuivre. 1,5 million doit être consacré l'année prochaine à un nouvel agrandissement de l'établissement dont la surface atteindra plus de 4.000 mètres carrés. En plus de la production, Sifrrap Requalification veut en effet développer de nouveaux services, notamment des marquages en très petites séries pour ses distributeurs.


    Sanofi cherche à rebondir sur le marché brésilien

     

    Source : Les Echos

     

    Le groupe devrait renouer avec la croissance grâce à l'approbation de son vaccin contre la dengue.

     

    Repartir du bon pied. Après avoir changé de patron de filiale pour la troisième en trois ans début 2015, Sanofi veut repartir de l'avant au Brésil. Pénalisé par la faiblesse du real et la récession de l'économie nationale, la filiale a vu ses revenus chuter de plus de 6 % en 2015.

     

    Mais le laboratoire conserve un poids prééminent dans le pays. « Sanofi est le premier laboratoire au Brésil tout marché confondu », rappelle Pius Hornstein, le directeur général de la filiale locale. Si des concurrents locaux ont repris le dessus dans les ventes de produits génériques, Sanofi est présent sur tous les fronts, des vaccins aux traitements pour maladies rares. Avec un chiffre d'affaires de 1,1 milliard d'euros en 2015, la filiale brésilienne du groupe pharmaceutique génère à elle seule 3 % du chiffre d'affaires global de Sanofi et 9 % du revenu du pôle pays émergents.

     

    C'est surtout le Dengvaxia, le nouveau vaccin contre la dengue, qui a reçu le feu vert des autorités à la fin de l'an dernier, qui doit permettre au Brésil de se distinguer. 500.000 doses de vaccins ont déjà été vendues au gouvernement de l'Etat du Paraná, qui vient de lancer une campagne de vaccination.

     

    Sanofi négocie pour étendre l'expérience à d'autres régions où la dengue est encore plus endémique. « Il n'y a pas une famille brésilienne qui ne connaisse pas quelqu'un qui a eu la dengue, assure Pius Hornstein. Dans les prochaines années, notre souhait serait de


     


    réaliser un partenariat, si le gouvernement le veut, pour une campagne de vaccination nationale. »

     

    Produits innovants

     

    Pour se différencier de la concurrence locale, Sanofi veut mettre l'accent sur les produits innovants, « c'est ce qui nous manque un peu actuellement », reconnaît Pius Hornstein. Mais le marché est porteur. Sixième marché pharmaceutique mondial, le Brésil offre un réel potentiel. 40 % des diabétiques au Brésil ne sont pas encore diagnostiqués. L'insuline Toujeo vendue par le gouvernement a été approuvée en mai par les autorités sanitaires, tout comme le Praluent (cholestérol) le mois dernier. « En l'espace de douze mois, nous aurons lancé trois produits biologiques au Brésil. Ca fait longtemps que cela ne s'était pas passé », souligne Pius Hornstein.

     

    L'avenir est un peu plus flou en ce qui concerne les génériques. L'acquisition de la marque Medley remonte en 2009, mais Sanofi a récemment perdu le leadership du secteur au profit d'EMS, un concurrent local. Sanofi souhaiterait-il se dégager de cette activité au Brésil, comme il est en train de le faire en Europe ? « Medley fait partie de la famille Sanofi au Brésil », répond Pius Hornstein, en écartant les rumeurs de vente qui agitent parfois le marché brésilien. « Il ne faut pas spéculer sur l'avenir, car cela fait partie de notre stratégie locale », dit-il. A plus long terme, cependant, il importe de « vérifier si cela apporte de la valeur chaque année pour le système de santé et pour notre société ».

     

    Pour remonter la pente, Sanofi a aussi investi 200 millions d'euros en logistique, avec la construction d'un centre de distribution géant près de São Paulo, qui centralise les opérations de toutes les marques du groupe. Une manière d'éviter le surstockage et de gagner en productivité. Le délai écoulé entre la


    commande effectuée à Sanofi et la livraison au distributeur a ainsi été réduit de 18 à 8 jours en deux ans, affirme Sanofi.

     

    BNP Paribas combine télétravail et réaménagement des locaux

     

    Source : Le Figaro

     

    Le DRH de BNP Paribas, Yves Martrenchar, explique au Figaro comment il organise la montée en puissance du télétravail au sein de la banque.

     

    Le Figaro.- Où en est le télétravail dans votre entreprise?

     

    Yves MARTRENCHAR.- Nous avons déjà signé deux accords successifs avec les représentants du personnel sur l'expérimentation du télétravail. Un en 2014, et le dernier, valable trois ans, il y a quatre mois, en juin. Au-delà du simple télétravail, l'idée est de proposer peu à peu à tous nos salariés une nouvelle façon de travailler. Nous combinons le télétravail avec le «FlexOffice». Nous réaménageons nos locaux pour qu'ils offrent autant de postes individuels que de places dans les espaces collaboratifs, dédiés aux réunions et discussions en groupe. Dans cette configuration, il n'y a plus de bureau personnel. Chacun s'installe où il veut quand il arrive dans les locaux. La première expérimentation a concerné 600 collaborateurs dans trois immeubles parisiens. D'ici la fin de l'année 2017, près de 5000 personnes devraient passer à cette organisation.

     

    Comment ont réagi les premiers salariés concernés?

     

    La moitié d'entre eux ont opté pour le télétravail dont deux tiers pour une journée et un tiers pour deux jours. Le taux de satisfaction pour cette approche globale est proche de 90 %. Les salariés nous ont expliqué apprécier


    le fait d'être beaucoup moins dérangés lors des jours télé-travaillés. Rester chez soi permet de mener un travail individuel avec une excellente concentration, tout en s'épargnant la fatigue des déplacements. Ils apprécient également les aménagements des espaces de travail, à la fois variés et design.

     

    A terme, toute la banque sera-t-elle concernée? Quels sont les bénéfices pour BNP Paribas?

     

    Tous nos immeubles ne sont pas compatibles avec cette organisation. Par exemple, je travaille dans un bâtiment du XVIIIème siècle! Nous n'allons pas tout détruire! L'idée est de faire évoluer parallèlement les aménagements et cette nouvelle forme d'organisation de travail. Pour la banque, au-delà des évidents gains immobiliers, il s'agit d'améliorer le bien-être au travail des salariés. Nous y avons évidemment intérêt. Un salarié mieux dans son travail, est plus engagé, plus performant! Tout le monde s'y retrouve.

     

    Constellium investit en France

     

    Source : Le Figaro

     

    Le spécialiste de l'aluminium Constellium inaugure ce mardi à Neuf-Brisach (Haut-Rhin) une deuxième ligne de finition de ses produits laminés destinés à l'automobile. L'investissement de 180 millions d'euros devrait lui permettre de doubler sa capacité de production.

     

    C'est un investissement qui va permettre d'augmenter la cadence. En inaugurant ce mardi à Neuf-Brisach (Haut-Rhin) une deuxième ligne de finition de ses produits laminés destinés à l'automobile, le spécialiste de l'aluminium Constellium apporte une note positive dans un univers de la métallurgie plutôt morose. L'investissement de 180 millions d'euros, financé presque en totalité sur fonds propres, devrait permettre


     


    de multiplier par deux et demi la production lorsque la pleine cadence sera atteinte, fin 2018 en principe.

     

    Situé aux environs de Colmar, le site de production a prévu de recruter une soixantaine d'opérateurs et d'ingénieurs supplémentaires dans le courant de l'année 2017. Il viendront rejoindre un site sur lequel sont également coulées 400.000 tonnes d'aluminium liquide, sont recyclées 3 milliards de canettes usagées par an et où une ligne de laminage à chaud et trois de laminage à froid tournent déjà à plein.

     

    Émanation de Péchiney, Constellium, dont le siège est à Amsterdam, entend surfer sur la demande croissante des constructeurs automobiles pour des matériaux plus légers destinés à limiter les émissions de CO2. La technologie de traitement thermique à haute vitesse installée sur cette nouvelle ligne de 250 mètres de long va permettre de fabriquer de l'aluminium pour les parois extérieures et intérieures de portières et pour les pièces de structure des véhicules.

     

    Le groupe, qui a réalisé 5,2 milliards de chiffre d'affaires en 2015, joue la proximité pour répondre à l'exigence de production en juste à temps des constructeurs. Les 100.000 tonnes supplémentaires par an qui seront produites à Neuf-Brisach seront destinées aux usines européennes de clients tels que Mercedes, BMW, Peugeot, Renault ou même Tesla.

     

    Chahuté par des changements d'actionnaires

     

    Avec la même optique, Constellium a ouvert mi-septembre une usine similaire aux États-Unis. Implantée dans le Kentucky et réalisée en joint-venture avec l'industriel japonais UAJC, elle convoite un marché américain dont les perspectives sont encore plus prometteuses qu'en Europe.


    L'aluminium pour l'automobile, même s'il est moins utilisé encore par les constructeurs que l'acier, affiche en effet une forte croissance. «Il devrait passer aux États-Unis de 70.000 tonnes en 2012 à environ 1 million de tonnes à horizon 2020, se réjouit Arnaud Jouron qui dirige l'activité emballage et produits pour l'automobile du groupe. En Europe le marché qui représentait 230.000 tonnes en 2012 est plus mature, mais les perpectives à échéance 2020 devraient être plus limitées, à 700.000 tonnes .»

     

    Ces dernières années, le spécialiste de l'aluminium, dont le débouché d'origine était l'emballage aujourd'hui très concurrencé, a été fréquemment chahuté par des changements d'actionnaires. Propriété d‘Alcan, puis de Rio Tinto, il a un temps accueilli le fonds d'investissement Appolo dans son capital, jusqu'à son introduction à la Bourse de New York en 2013.

     

    Cependant, avec BPIfrance dans son tour de table (il détient 12 % du capital), un siège opérationnel à Paris, un centre de recherche et développement de 250 personnes à Voreppe aux abords de Grenoble et quatre usines dans l'Hexagone, Constellium reste assez investi en France. Il y compte près de 40 % de ses effectifs, même s'il n'y réalise plus que 35 % de son chiffre d'affaires. Le renforcement des capacités de production en Alsace ne fait que confirmer cet engagement.

     

    Le lait au prix fixé par les consommateurs arrive chez Carrefour

     

    Source : Le Figaro

     

    Le premier produit de la marque «C'est qui le patron?», dont le cahier des charges a été intégralement défini par les consommateurs, est commercialisé à partir de ce


    lundi. La brique coûte 99 centimes, ce qui permet aux producteurs d'obtenir une rémunération de 39 centimes le litre.

     

    C'est le grand jour pour le lait qui «rémunère au juste prix son producteur». Et une première mondiale. La brique de lait de la marque «C'est qui le patron?» fait son apparition ce lundi dans les rayons des magasins Carrefour à Paris et dans la région Rhône-Alpes. À partir du 2 novembre, elle sera distribuée dans tous les points de vente du géant de la distribution en France, soit 5200 magasins. La brique est commercialisée au prix de 99 centimes. Sa particularité? Son prix a été entièrement fixé par le consommateur. Tout comme les caractéristiques de sa fabrication.

     

    Cette nouvelle marque a été créée, entre autres, par Nicolas Chabanne, l'homme à l'origine du projet de réhabilitation des fruits et légumes moches, les «Gueules cassées», avec l'ambition de régler la crise des producteurs. Pour ce faire, l'idée est de proposer aux consommateurs de définir eux-mêmes les caractéristiques de fabrication d'un produit et d'en fixer le prix. Ces derniers sont invités à remplir un questionnaire sur le site de l'initiative pour soumettre leurs préférences et ainsi influencer à la hausse ou à la baisse le prix final. Selon Nicolas Chabanne, les Français sont prêts à payer quelques centimes de plus, non seulement pour aider les producteurs, mais aussi pour savoir exactement comment est fabriqué un produit.

     

    Du jus de pommes ou de la pizza

     

    Le lait «C'est qui le patron?», dont le cahier des charges a été arrêté à l'issue de 6850 votes d'internautes, est acheté 390 euros/1000 litres aux producteurs, soit 39 centimes la brique. Pour mémoire, l'accord obtenu aux forceps par les agriculteurs avec le géant laitier Lactalis fin août fixe le prix du litre de lait à 290 euros/1000 litres


     


    en moyenne pour 2016, contre moins de 257 euros avant la crise en juillet. «Équitable et de qualité», selon les porteurs du projet, ce lait est fabriqué par 50 petits producteurs rassemblés en coopérative dans le département de l'Ain. «Les troupeaux profitent de la nature 3 à 6 mois de l'année, les fourrages sont locaux», l'alimentation est garantie sans OGM, précise le site de l'initiative, photos à l'appui des vaches qui «donnent ce bon lait chaque jour». Actuellement, 1,2 million de litres de lait sont en cours de distribution.

     

    L'initiative sera présentée lors du salon de l'innovation alimentaire (SIAL), qui se tient du 16 au 20 octobre, à Paris. La gamme «C'est qui le patron?» devrait vite s'élargir. Courant octobre, le questionnaire pour la fabrication d'un jus de pommes sera mis en ligne. Qualité des ingrédients, provenance des garnitures, mode de cuisson… Les fondateurs de la marque réfléchissent aussi à l'étendre à une pizza ou encore de la charcuterie.

     

    Picard lance des espaces repas

     

    Source : Le Figaro

     

    Le spécialiste du surgelé Picard renforce son offre sur le marché attractif du "snacking", prévoyant d'installer des espaces repas dans certains de ses magasins et des distributeurs automatiques en entreprise, pour s'assurer de nouveaux relais de croissance dans un marché des surgelés atone.

     

    Le snacking ("grignotage") fait partie des tendances de consommation en fort développement en France. Selon le cabinet Xerfi, les ventes de produits prêts à manger en grandes surfaces dans l'Hexagone ont progressé "de 3% entre juillet 2014 et juin 2015" par rapport à un an plus tôt. Cette tendance devrait se confirmer à moyen


    terme "avec une croissance de 4% par an en moyenne à l'horizon 2018", estime le cabinet d'études.

     

    Surfant sur cet essor, Picard s'est lancé sur ce marché en 2013, en proposant, en plus de ses produits surgelés traditionnels, des formules déjeuner à petit prix, à réchauffer au micro-ondes. Celles-ci sont désormais présentes dans 262 des 962 magasins français de l'enseigne et représentent déjà environ 15% du chiffre d'affaires de ces points de vente.

     

    Toujours dans la logique d'offrir une offre prête à consommer, le distributeur a également lancé récemment une offre de vins, récemment étendue à 103 magasins. "Nous voulons pousser un peu plus loin" cette stratégie, a expliqué à l'AFP Philippe Dailliez, nouveau président de l'enseigne.

     

    Le groupe va donc ouvrir en test deux magasins tournés vers la restauration sur place. L'un, dans le 15e arrondissement de Paris, sera inauguré le 26 octobre et comportera 20 places assises avec des micro-ondes pour consommer sur place les produits de l'enseigne.

     

    L'autre, qui ouvrira le 12 décembre, ira plus loin en proposant un véritable espace restauration, qui comprendra également des salades, soupes et viennoiseries. Il proposera 10 places assises auxquelles s'ajouteront aux beaux jours une terrasse de 35 couverts.

     

    D'autres enseignes alimentaires, comme Monoprix, proposent déjà des espaces où les consommateurs peuvent s'installer pour déguster les offres de sandwichs et salades proposées dans les magasins. Sur un autre créneau, Ikea propose depuis plusieurs années une offre de restauration dans certains de ses magasins, et a ouvert cet été un restaurant éphémère à Paris.


    Dans un marché du surgelés en surplace (-0,7% en 2014, +0,6% en 2015), Picard a par ailleurs décidé de partir à la conquête de nouveaux clients, en installant des distributeurs automatiques sous son enseigne dans les entreprises, proposant des formules déjeuner (12 produits dont deux desserts) prêtes à consommer.

    TRANSACTIONS & CONTRATS

     

    La SNCF investit dans les VTC avec Allocab

     

    Source : Les Echos

     

    La SNCF poursuit sa diversification dans les nouvelles formes de mobilité. Elle vient d'investir 3 millions d'euros dans la plate-forme de véhicules de transport avec chauffeur (VTC) Allocab, une jeune pousse française présente sur ce marché depuis 2011. Cette prise de participation ne donnera pas au groupe public le contrôle de la société, a précisé Yanis Kiansky, président et cofondateur d'Allocab.

     

    Les deux parties faisaient déjà affaire ensemble, puisqu'Allocab fait partie des fournisseurs choisis par la SNCF pour assurer iDcab, son service de réservation de voitures avec chauffeur destiné à faciliter les trajets des voyageurs depuis ou vers les gares.

     

    Avec cette levée de fonds, la start-up entend « accélérer et consolider son déploiement géographique », en France, mais aussi « servir les grands capitales européennes ». L'ouverture récente de la plate-forme aux taxis dotés d'une licence VTC est destinée à favoriser l'implantation dans les villes moyennes de province.

     

    Récompenser les chauffeurs fidèles


     


     

    La start-up prévoit également la mise en place d'un système de « surge ranking » afin d'inciter les chauffeurs - qui sont indépendants - à travailler avec elle aux heures de pointe plutôt qu'avec les autres plates-formes. Concrètement, les courses commandées à l'avance les plus rémunératrices seront attribuées aux chauffeurs les plus fidèles. Allocab va par ailleurs proposer à son tour le partage de VTC sur les courses réservées à l'avance, afin de faire baisser la note pour les clients.

     

    Côté SNCF, la prise de participation dans la start-up fait écho à la volonté d'étendre l'offre iDcab. Celle-ci est aujourd'hui disponible dans 27 gares en France, et ce nombre devrait continuer à croître dans les mois à venir. Surtout, iDcab propose désormais de desservir les aéroports, et plus largement tous les trajets en centre-ville. Il ne s'agit donc plus seulement d'un service complémentaire pour les clients du TGV, mais bel et bien d'un concurrent des VTC sur le créneau des courses réservées à l'avance.

     

    Allocab après LeCab

     

    La SNCF ne devrait manquer pas de chauffeurs pour alimenter iDCab. Car le groupe de transport Keolis, dont il détient 70 % du capital, a lui-même pris le contrôle en mars dernier de LeCab , une autre plate-forme VTC. Le groupe public a donc désormais des intérêts dans deux sociétés opérant sur un même marché, et devra trouver la meilleure complémentarité possible dans ces deux investissements. La concurrence devrait rester de mise : il y a quelques jours, la direction de Keolis avait précisé aux « Echos » que les marchés dépendant d'IDcab continueraient à être attribués par appel d'offres.


    Pourquoi PSA rachète Aramisauto.com

     

    Source : Le Monde

     

    Depuis le mois d’avril, le groupe PSA égrène avec constance et ténacité les thèmes de son plan stratégique baptisé « Push to pass ». Un nouveau chapitre s’ouvre ce lundi 17 octobre : l’objectif de devenir un acteur majeur – et mondial – du véhicule d’occasion.

     

    Le fabricant des Peugeot, Citroën et DS a annoncé qu’il entre en négociations exclusives avec Aramisauto.com, leader français de la vente en ligne de voitures d’occasion, en vue de conclure une alliance capitalistique et stratégique. PSA va acquérir la majorité du capital de la jeune société pour un montant non divulgué. L’officialisation de l’opération ne pourra se faire qu’après consultation des instances représentatives du personnel des entreprises et avis favorable des autorités européennes anti-trust.

     

    «   L’investissement de PSA est conséquent », indique Guillaume Paoli, cofondateur d’Aramisauto.com avec

     

    Nicolas Chartier. Le constructeur rachètera les parts des fonds présents au capital et apportera du cash à son nouveau partenaire.

     

    «  PSA va nous fournir les moyens de nous développer, en particulier à l’international », ajoute M. Paoli. L’accord précise qu’Aramisauto, qui conserve son actuelle autonomie, a pour objectif de doubler en moins de cinq ans ses 360 millions d’euros de chiffre d’affaires, notamment en étendant ses offres à plusieurs marchés européens.

     

    PSA espère évidemment un retour pour cet investissement. « Cette alliance permettra au groupe PSA de rentrer sur le marché de la vente en ligne de


    véhicules d’occasion aux côtés d’un leader », indique le communiqué diffusé par les deux entreprises. Peugeot-Citroën est de son propre aveu peu présent sur le marché français de l’occasion, qui représente 5,6 millions de véhicules vendus en 2015 contre 2,3 millions de véhicules neufs.

     

    PSA mise ainsi sur une petite pépite du secteur : une société fondée en 2001 qui affiche 1 million de visiteurs uniques chaque mois sur son site, mais qui propose aussi des services par téléphone et dispose de 24 agences en France. Résultat : une plate-forme qui a vendu 32 000 véhicules en 2016, la première du genre à proposer à ses clients des autos reconditionnées dans un centre dédié, une garantie « satisfait ou remboursé », la livraison et la reprise à domicile.

     

    Lire aussi :  PSA et Renault se livrent bataille en Iran

     

    Cette acquisition est la clé de voûte d’une réorganisation de l’activité véhicules d’occasion du groupe. PSA a ainsi créé début septembre une unité d’affaires (Business Unit) pour ce marché. Dans cette optique, le groupe souhaite développer ses labels (Peugeot occasions du Lion et Citroën Select) partout dans le monde et s’apprête à en créer un nouveau pour sa marque DS.

     

    Marc Lechantre, le patron de ce département a du pain sur la planche et un objectif fixé par son président Carlos

     

    Tavares : atteindre 800 000 ventes d’occasion d’ici à

     

    2021 et multiplier par quatre les profits liés à cette activité.


     


    BNP Paribas/Matmut: vers une filiale commune?

     

    Source : Le Figaro

     

    BNP Paribas est en négociations exclusives pour créer une filiale commune avec Matmut dans l'assurance dommage, écrit mercredi le journal Les Echos, confirmant une information déjà parue la semaine dernière dans la Lettre de l'Expansion.

     

    Le groupe bancaire et la société d'assurances, qui n'avaient pas commenté alors l'information, n'étaient pas immédiatement disponible pour réagir mercredi matin aux informations des Echos.

     

    Selon la Lettre de l'Expansion cette filiale commune serait détenue à 66% par BNP. La co-entreprise compterait 750 salariés, son siège pourrait être à Rouen et Matmut devrait y investir 90 millions d'euros.


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • 23 10 2016

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 23 OCTOBRE 2016

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 23 OCTOBRE 2016




    Dimanche, 23. Octobre 2016

     

     

     SOMMAIRE  Cliquez sur les titres pour lire les articles

     

    Marché & Economie.................................................................................................................. 2

     

    Facture d’importation des médicaments : En hausse............................................................. 2

    PIB : Croissance de 3,4%......................................................................................................... 2

     

    Pétrole : La fin des excédents est proche............................................................................... 2

    Secteur des hydrocarbures : La croissance reste molle......................................................... 3

     

    Salon K2016 : 5 entreprises algériennes présentes................................................................ 3

    Le secteur privé sollicité pour le traitement des déchets...................................................... 4

    Des opportunités s’offrent aux entreprises algériennes........................................................ 5

    Commerce.................................................................................................................................. 5

     

    La banque AGB veut se positionner à l’international............................................................. 5

    Régions....................................................................................................................................... 6

     

    Oran : Quand les grandes surfaces métamorphosent la ville................................................ 6

    Grands projets de développement à Jijel : Une enveloppe de 550 milliards de DA.............. 6

     

    Sétif : Campagne labours-semailles, les graines de la sécurité alimentaire......................... 7

    Aïn-Temouchent: La production du miel en légère baisse..................................................... 7

     

    Sidi-Bel-Abbès : L’aérodrome en voie de résurrection........................................................... 8

    Béjaïa : Une coopérative pour les apiculteurs........................................................................ 8

     

    Béjaïa : 2e édition du Salon de la wilaya................................................................................ 9


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    MARCHE & ECONOMIE

    Facture d’importation des médicaments : En hausse

     

    Source : El Moudjahid

     

    La facture d’importation des produits pharmaceutiques a augmenté de plus de 10% sur les huit premiers mois de l’année 2016, par rapport à la même période de l’année 2015, en dépit de la baisse des quantités importées, a appris l’APS auprès des Douanes.

     

    Ainsi, la valeur des importations de ces produits s’est élevée à 1,353 milliard de dollars (usd), contre 1,226 milliard usd, soit une hausse de l’ordre de 127 millions usd (+10,34%), entre les deux périodes de comparaison, indique le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (Cnis).

     

    En revanche, les quantités importées ont baissé de 5,4% en s’établissant à près de 16.513 tonnes (t), contre 17.454 t.

     

    Par catégorie de produits, la facture des médicaments à usage humain a augmenté à plus de 1,27 milliard usd, contre 1,16 milliard usd, en augmentation de 111,61 millions usd (+9,6%), tandis que les quantités ont reculé en s’établissant à 14.805 t, contre 15.907 t (-6,6%). Pour les médicaments à usage vétérinaire, leurs importations ont atteint 22,71 millions usd (471,4 t) contre 20,38 millions usd (490,4 t), soit une hausse de 2,33 millions usd (+11,44%) et une baisse de près de 4% en volume. Pour les importations des produits parapharmaceutiques (pansements adhésifs, gazes, réactifs, trousses de pharmacie... ), elles ont grimpé à 53,13 millions usd (1.237 t), contre 40,3 millions usd (1.057 t), soit une hausse de 12,83 millions usd (+31,82%) et de 17,05% en volume.


    Dans le cadre de la rationalisation des importations des médicaments, un arrêté ministériel publié en décembre 2015 avait fixé la liste des produits pharmaceutiques à usage humain et des matériels médicaux fabriqués en Algérie qui sont interdits à l’importation, rappelle-t-on. Il s’agit de 357 médicaments composés de comprimés, crèmes et pommades dermiques, solutions injectables, suppositoires, pommades ophtalmiques et de sirop.

     

    S’ajoute également une liste de 11 matériels médicaux fabriqués localement et qui sont aussi interdits à l’importation, telles les seringues, compresses et bandes de gaze et la bicarbonate de soude pour dialyse. En 2015, les importations des produits pharmaceutiques avaient atteint 1,96 milliard de dollars (-22% par rapport à 2014) pour un volume global de près de 27.000 tonnes (-15,32%).

     

    PIB : Croissance de 3,4%

     

    Source : El Moudjahid

     

    La croissance en volume du PIB de l’Algérie a été de 3,4% au deuxième trimestre 2016 par rapport au même trimestre de 2015, tirée essentiellement par le BTPH et les services marchands, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS). Quant au taux de croissance du PIB hors hydrocarbures, il a été de 4,7% au 2e trimestre de 2016, comparativement au même trimestre 2015, indique la même source. Par secteur d’activité, la croissance en volume du PIB a été de 8,3% pour le BTPH, de 5,3% pour l’agriculture, la sylviculture et pêche, de 5% pour les services marchands, de 3,4% pour les industries et de 3,3% pour les services non marchands.

     

    Les services marchands se composent des transports et communications, du commerce, des hôtels-cafés-restaurants, des services fournis aux entreprises ainsi


    qu’aux ménages, alors que les services non marchands rassemblent les services financiers, les affaires immobilières et les activités de l’administration publique.

     

    Quant à la croissance du secteur des hydrocarbures, elle a été faiblement positive en s’établissant à 0,2% au deuxième trimestre 2016. En 2015, la croissance du PIB algérien s’est établie à 3,9% (contre 3,8% en 2014), soit en hausse par rapport aux prévisions de la Loi de finances complémentaire 2015 qui avait tablé sur une croissance de 3,8%, tandis que le FMI avait prédit une croissance de 3,7%.

     

    Pétrole : La fin des excédents est proche

     

    Source : El Moudjahid

     

    Le PDG du groupe de services pétroliers Schlumberger, Paal Kibsgaard, s’est montré optimiste, vendredi, quant à un rééquilibrage prochain du marché pétrolier, lors d’une conférence téléphonique ayant suivi la publication des résultats du groupe. «L’offre et la demande de pétrole brut sont désormais plus ou moins équilibrées», a estimé M. Kibsgaard, citant la stabilisation des stocks mondiaux de pétrole et le fait que l’activité du groupe a connu un regain vers la fin du troisième trimestre, en particulier en Amérique du Nord. Il en veut pour preuve le fait que la demande mondiale de pétrole a encore augmenté en septembre, et devrait se situer autour de 1,2 million de barils par jour en 2016 et 2017, tandis que dans le même temps, l’offre s’est stabilisée, notamment en raison du déclin continu de la production des pays extérieurs à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). «En nous basant sur les niveaux d’investissements actuels, nous pensons que la production des pays hors-Opep en 2017 sera au moins stable», a-t-il ajouté, soulignant que «toute hausse de la production aux


     


     

    États-Unis, au Canada et au Brésil sera contrebalancée par la poursuite du déclin dans le reste» du monde.

     

    Du côté de l’Opep, en revanche, étant donné les prévisions de hausse de la demande au niveau mondial, M. Kibsgaard s’attend à ce que la demande auprès de l’Opep augmente, alors que la production du cartel est déjà à un niveau record. Cela «suggère qu’une hausse de la production du Nigeria, de la Libye et de l’Iran pourrait être nécessaire, pour garder le marché équilibré», a-t -il noté. «Tout cela signifie que la période de stocks (de pétrole) excédentaires est terminée, et que l’humeur du marché devrait changer rapidement, ouvrant la voie à une augmentation des prix du pétrole, et, par conséquent, à des investissements en exploration et production», a jugé le PDG de Schlumberger. Il a toutefois relevé que concernant les investissements dans l’exploration et la production, une reprise rapide (sous forme de courbe en V) et généralisée de l’activité du groupe était peu probable étant donné la situation financière fragile du secteur. «Toutefois, nous prévoyons bien un redressement en 2017 en Amérique du Nord, au Moyen-Orient et en Russie», a-t-il conclu.

     

    Secteur des hydrocarbures : La croissance reste molle

     

    Source : El Watan

     

    La croissance du secteur national des hydrocarbures est restée molle au second trimestre de l’année en cours, malgré la tendance à la progression de la production, amorcée depuis quelques mois, après près d’une décennie de déclin.

     

    Ainsi, indiquait hier l’Office national des statistiques (ONS), repris par l’APS, le secteur des hydrocarbures n’a


    enregistré qu’une croissance «faiblement positive en s’établissant à 0,2% au deuxième trimestre de 2016». En avril dernier, le même Office avait annoncé une reprise significative de la croissance du secteur des hydrocarbures, avec une performance de 0,4% en 2015, contre des taux très négatifs de -0,6% en 2014 et de - 5,5% en 2013. Durant les trois premiers mois de l’année en cours, révèlent encore les évaluations de l’ONS, la production du secteur des hydrocarbures avait connu une hausse de 3,3%, comparativement à la même période de l’année écoulée.

     

    Cette amélioration, rappelle le même organe, a été enregistrée après plusieurs baisses consécutives durant 2015, année où la production des hydrocarbures avait chuté globalement de 3,1% par rapport à 2014. Evoquant une stratégie nationale visant à faire face aux nouvelles tendances du marché mondial, le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, faisait état en juillet dernier d’un objectif de 30% d’augmentation de la production d’hydrocarbures à atteindre durant les quatre années à venir. Lors d’une visite de travail au sud du pays, le ministre a assuré que tous «les efforts sont déployés pour atteindre cet objectif dans les délais ciblés», à savoir d’ici 2020, précisant dans le même contexte que le partenariat revêt une grande importance dans l’essor du secteur, notamment pour le développement et d’exploitation des gisements des champs d’hydrocarbures.

     

    De son côté, le président-directeur général du groupe Sonatrach, Amine Mazouzi, avait affirmé il y a quelques mois que dès l’année en cours, «il y aura une hausse assez importante de la production d’hydrocarbures et elle s’est déjà faite ressentir avec les résultats obtenus à fin février, où les objectifs de production ont été atteints à 100%». Selon ses dires, d’ici la fin de l’année en cours, les projections de reprise de la production


    vont certainement être dépassées pour marquer une véritable rupture avec près d’une décennie de régression. Une reprise liée dans une large mesure, avait-il expliqué, à des investissements qui ont permis d’optimiser les ressources en pétrole et gaz des puits en exploitation, tout en réduisant les coûts de ces investissements.

     

    Salon K2016 : 5 entreprises algériennes présentes

     

    Source : L’Econews

     

    Cinq entreprises algériennes spécialisées dans le domaine de la transformation et fabrication des plastiques, à savoir, l’ENPC, Star Plast, Lepro Pack, le groupe Chiali et la Prosati Sarl ont pris part pour la première fois au Salon international de la plasturgie K2016, organisé à Dusseldorf (Allemagne). Cela à l’initiative de la section commerciale de l’ambassade d’Autriche à Alger, « AdvantageAustria ».

     

    Dès leurs premiers contacts avec les entreprises étrangères, notamment, autrichiennes, les investisseurs algériens ont exprimé le besoin profond de leurs entreprises à acquérir de nouvelles technologies pour accompagner l’évolution de leur activité et l’éventualité de nouer des partenariats afin de se mettre à niveau et accroitre leur potentiel.

     

    Les objectifs et les motivations diffèrent selon l’intérêt et le besoin de chaque entreprise, mais, leur ambition est partagée. Leur intérêt en effet s’est porté lors de cette visite de prospection sur le comment ou les nouveaux moyens proposés par l’expertise étrangère pour développer leur savoir-faire et technique et si leur capacité financière leur permet, ils projettent même l’acquisition de nouveaux matériels ou machines modernes.


     


     

    Leur objectif est de redonner un nouveau souffle et élan à l’industrie de la plasturgie et caoutchoucs en Algérie, en déclin depuis plusieurs années pour de multiples raisons. L’Algérie, à l’instar des autres pays se voit dans l’obligation de s’adapter à l’évolution de ce secteur devenu indispensable dans le développement des autres secteurs industriels, à savoir, celui de l’automobile, de l’emballage, de la construction, etc.

     

    Au lendemain de leur arrivée, ici à Dusseldorf, les représentants algériens ont sillonné plusieurs stands et se sont entretenus avec quelques entreprises autrichiennes spécialisées dans le domaine. Ils étaient surtout séduits par les nouvelles techniques, procédés et technologies utilisés pour la transformation et la fabrication des différentes matières en plastiques. Des techniques qui concilient développement industriel et environnement.

     

    La sauvegarde de l’environnement à travers la promotion et la remise en valeur de l’activité de récupération, de valorisation et recyclage des déchets industriels, était également une préoccupation majeure exprimée par les chefs d’entreprises algériens, lors de leur virée au salon k2016. Interrogé sur l’objectif et leurs attentes de ce salon, les avis des hommes d’affaires algériens se convergent. Ils étaient tous enthousiastes et optimistes quant à l’aboutissement de leurs rencontres et négociations à un partenariat fiable et utile pour l’avenir de l’industrie de la plasturgie algérienne. Leur première mission pour ce premier jour consistait à faire connaitre et découvrir le marché algérien aux entrepreneurs étrangers afin de les rassurer en cas d’engagement.Une étape importante avant d’entamer les discussions et les projections à moyen ou à long terme. Le conseiller commercial à l’ambassade d’Autriche à Alger, Markus Haas s’est


    chargé de l’orientation et des visites guidées de la délégation.

     

    « Notre objectif est de trouver des partenaires étrangers »

     

    A peine arrivé au salon, DjiroueMammar, président directeur général de l’Entreprise nationale des plastiques et des caoutchoucs (ENPC), filiale du groupe industriel FIPEX Plast, examine son programme de rencontres élaboré à l’avance afin de gagner du temps et parvenir à prendre contact avec le maximum d’entreprises. A ce propos, il dira : « l’objectif de notre visite est de développer ce que nous avons comme potentiel. Actuellement, nous sommes à la recherche d’un partenaire étranger spécialisé dans le domaine de la transformation des matières plastiques afin de mettre en valeur le patrimoine du groupe ». Il considère cette manifestation comme une perspective qui « permet aux chefs d’entreprises de rencontrer directement les sociétés étrangères qui pourraient être également intéressées par le marché algérien.

     

    Un avis que partage Lemadani Mohamed-Amine, gérant de la Sarl Star Plast, spécialisée dans la fabrication des produits granulés rigides et souples (PVC). Les produits granulés souples sont utilisés particulièrement, dans les tuyaux d’arrosage, joints pour semelles (chaussures)…etc, tandis que le produit granulé rigide est utilisé dans la production destinée à l’injection des accessoires de plomberie. Une matière qui était importée jusqu’à lors. L’objectif de sa visite du salon est de pouvoir se mettre à niveau et essayer de tisser des liens de partenariats avec les professionnels du métier et découvrir et même acquérir les nouvelles technologies pour mieux accompagner le développement de son entreprise sur le marché algérien, en souffrance.


    De son côté, le directeur général de l’entreprise Lepro-Pack, Moussa Kaced, spécialisée dans la transformation et impression des films et sacs en plastique estime que « cette manifestation leur permettra de mettre à jour les connaissances et savoir-faire de l’entreprise en matière de fabrication des films souples et rigides (PET-PVC) ». D’ailleurs, dans l’objectif de développer son activité il projette éventuellement l’acquisition des machines et même de s’approvisionner en matières secondaires, nécessaires pour son activité. La visite de la délégation algérienne se poursuivra jusqu’au 24 du mois en cours, alors que la clôture du salon est prévue deux jours après.

     

    Pour rappel, le salon mondial K2016 constitue la plus importante manifestation de l’activité plasturgique dans le monde, organisée chaque trois ans. Il est attendu plus de 220 000 visiteurs d’ici la fin du salon, alors que le nombre enregistré depuis le début de la manifestation à ce jour s’élève à 110 000.

     

    Le secteur privé sollicité pour le traitement des déchets

     

    Source : L’Econews

     

    La gestion des déchets constitue un vrai casse tête pour les autorités, de ce fait, les deux départements de l’Intérieur et de l’Environnement ont décidé de confier cette tâche au secteur privé qui est appelé à lancer des projets dans ce domaine.

     

    Dans leurs réponses aujourd’hui à une question d’un député sur la gestion des déchets le ministre de l’intérieur Noureddine Bedoui, et son confrère des Ressources en eaux et de l’Environnement, Abdelkader Ouali, ont précisé que la gestion des déchets ne sera


     


     

    administrative mais économique. A ce propos, Badoui, a souligné l’importance de changer la vision envers la gestion des déchets, puisque selon ses dires, « c’est l’intérêt économique quoi doit être pris en charge dans l’opération de tri et traitement des déchets ». Le ministre de l’Intérieur a indiqué que le pays dispose de 128 centres d’enfouissement technique et de 60 décharges opérationnelles et 140 autres en cours de réalisation ».

     

    Le même ministre a précisé que des instructions ont été données pour mettre à la disposition des Assemblée communales les moyens nécessaires pour la bonne gestion des déchets. Selon lui, plus de 1250 communes, sont concernés par le plan de tri et recyclage des déchets.

     

    Pour Ouali, il devient impératif que le secteur privé s’implique dans le processus. « Nous allons voir comment introduire le secteur privé dans le traitement des déchets », a-t-il ajouté à la réponse qu’avait fournie le ministre de l’Intérieur.

     

    En effet, il faut signaler que le traitement des déchets en Algérie connaît un retard énorme cédant la place à plusieurs décharges anarchiques. Ce n’est que ces derniers temps que l’Etat a commencé à créer des centres de traitement et de tri. Il faut dire que ce secteur constitue une grande opportunité pour les investisseurs privés du fait qu’il y a un intérêt de la part des opérateurs économiques pour l’activité de valorisation et de recyclage des déchets.


    Des opportunités s’offrent aux entreprises algériennes

     

    Source : Liberté

     

    Un avis d’appel d’offres international a été lancé par le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement mauritanien, agissant en qualité de maître d’ouvrage, pour la réalisation des travaux de 9 réseaux d’alimentation en eau potable et leur raccordement aux stations de pompage solaires dans les sites de Aïn El-Khachba (wilaya du Tagant), Tadreissa, Chilakh Lehmir, Bir Leleibn Lehneikat, Tembara, Boubaghge, Lejwadet Leglebatt (wilaya du Brakna), ainsi que la réhabilitation du bâtiment d’exploitation de Kiffa. Les entreprises algériennes pourront soumissionner dans le cadre de cet appel d’offres.

     

    COMMERCE

    La banque AGB veut se positionner à l’international

     

    Source : El Watan

     

    Après l’étoffement de son réseau dans certains pays de la région MENA, la Gulf Bank Algeria (AGB) veut désormais se positionner à l’international.

     

    C’est ce qu’a affirmé avant-hier son directeur adjoint chargé d’exploitation, André Guy Beyrouthy, lors de l’ouverture d’une agence au centre-ville de Boumerdès. «Notre banque est passée d’une période de croissance forte et à la phase de maturité. Notre objectif est d’améliorer l’ensemble de nos services et de nous positionner sur la place internationale. Aujourd’hui, toutes les banques peuvent donner de l’argent, mais c’est la manière qui diffère», a-t-il souligné. Malgré la crise que traverse le pays, M. Beyrouthy s’est montré


    très optimiste quant à l’avenir de l’AGB, précisant qu’elle enregistre une croissance de 20% par an depuis la chute des prix du pétrole en 2013. Cette banque, qui propose une gamme de services riches et novateurs, se rapproche de plus en plus de sa clientèle et a étoffé son réseau à l’ensemble du territoire national. Abritée par une belle structure, l’agence de Boumerdès est située au quartier Derrich, à quelques encablures du siège de Djezzy et de l’hôtel Médina. La cérémonie de son inauguration s’est déroulée dans une ambiance conviviale en présence de nombreux cadres et de clients de la banque.

     

    Les porteurs de projets et les opérateurs économiques de la région n’auront désormais plus besoin de se déplacer à Alger ou ailleurs pour effectuer leurs opérations bancaires. Ils pourront y bénéficier de nombreux avantages, tels que la flexibilité, la sécurité et la proximité. «Cette agence est la 61e à l’échelle nationale. Dans deux mois, nous allons ouvrir la 62e à Baraki, dans la wilaya d’Alger. Mais nous sommes déjà présents à travers tout le pays», se félicite M. Beyrouthy et d’ajouter : «Notre première et principale mission est d’être à l’écoute de nos clients en répondant à leurs besoins à travers une gamme de produits et de services innovants et en constante évolution dont certains sont conformes à la charia.»

     

    «Malgré la crise et les temps difficiles du moment», l’AGB connaît une croissance fulgurante et accompagne ses clients dans tous les secteurs d’activité. «Le nombre de nos clients est passé de 20 000 en 2004 à 135 000 en 2016 dont 95% sont des Algériens. Nous sommes très bien positionnés dans le financement de projets en Algérie et avons investi des milliards pour assurer la sécurité des opérations bancaires a priori et posteriori», a-t-il noté avant d’évoquer les produits offerts par les agences AGB. Ainsi, l’AGB a été la première à avoir lancé


     


     

    une carte CIB multiservice qui offre la possibilité d’effectuer des achats et des paiements en ligne. La banque propose également un large éventail de financements pour les grandes entreprises, les PME/PMI ou les particuliers.

     

    «AGB est la troisième banque en Algérie en termes de financements. Nous avons été les premiers à avoir investi dans les wilayas du Sud. On accompagne nos clients là où ils en ont besoin, pourvu qu’ils présentent des garanties de réussite de leurs projets», a-t-il assuré.

     

    REGIONS

    Oran : Quand les grandes surfaces métamorphosent la ville

     

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    La sphère commerciale, il est vrai, est en pleine mutation à Oran, notamment depuis l’ouverture de plusieurs centres commerciaux et en attendant la réception d’autres. Déjà que les «supérettes», «mini-prix» avaient modifié le secteur des services, les grandes enseignes commerciales qui se sont installées doivent désormais se faire concurrence.

     

    Alors que les petits commerçants de quartier vivent tant bien que mal, et grâce à des relations et des contacts que les grandes surfaces n’ont pas comme la proximité de voisinage, le crédit, la disponibilité dans le temps, etc., les centres commerciaux ont recours aux méthodes de marketing connues dans le monde et appliquées à «la sauce algérienne».

     

    Ainsi des opérations de promotions sur des produits de large consommation, comme les eaux minérales, les produits phares de l’agroalimentaire sont proposées à


    la clientèle. Les promotions sont faites par les enseignes seules ou parfois en relation avec le producteur.

     

    Il arrive que ces derniers soient sur place et proposent des tombolas, des jeux, avec en prime des cadeaux ou des produits offerts gratuitement selon la quantité achetée.

     

    Ces promotions existent maintenant dans toutes les grandes surfaces, certaines choisissent de les organiser en week-end, d’autres en semaine. La formule qui revient ces derniers temps est de proposer aux clients une semaine sur l’autre, des promotions avantageuses sur des segments choisis, et pour le client c’est au petit bonheur la chance. Une fois, c’est sur l’électroménager, les cosmétiques, ou bien l’habillement, la vaisselle et ainsi de suite.

     

    Il faut dire que ces grandes surfaces tablent sur une clientèle de la classe moyenne qui a une capacité d’achat, mais aujourd’hui avec la crise et les taxes qui ne cessent d’augmenter, les prix prennent la courbe ascendante et la capacité financière des ménages est érodée. Surtout que l’annonce de lendemains plutôt sombres fait que les dépenses vont être faites de plus en plus avec prudence.

     

    Mais pour les grandes enseignes, celles-ci disent en aparté qu’il y aura toujours suffisamment de clients. L’avenir nous le dira.

     

    Grands projets de développement à Jijel : Une enveloppe de 550 milliards de DA

     

    Source : El Moudjahid

     

    Les grands projets de développement en cours d’exécution à Jijel ont nécessité une enveloppe de 550


    milliards de dinars, a affirmé hier, le chef de l’exécutif local, Larbi Merzoug, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de la presse. S’exprimant lors d’une cérémonie au siège de la radio locale, le wali, qui a mis en relief les efforts consentis par l’État pour la promotion et le développement de cette région, a indiqué que l’enveloppe allouée servira à la réalisation de méga projets, tels que le complexe sidérurgique de Bellara, une méga-centrale électrique sur le même site, une pénétrante autoroutière entre Jijel et El-Eulma (Sétif), la modernisation du port de Djendjen et des programmes d’habitat.

     

    S’adressant à la presse, M. Merzoug, qui a salué le travail effectué par les représentants des médias, a rappelé que ce secteur (presse) est un partenaire avéré du processus du développement socio-économique et culturel. Au cours de cette cérémonie en présence des autorités civiles et militaires, ainsi que des travailleurs de la radio locale, le message adressé par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été lu par un intervenant, mettant en avant l’évolution prise par la presse algérienne depuis ces dernières années.

     

    «Il s’agit là d’un message fort, à longue portée», a estimé un correspondant de presse, soulignant l’intérêt accordé à ce secteur qui a accompli des avancées et des grands pas dans le pays. Outre une conférence animée par une enseignante universitaire sur la création du journal El Moukawama (Résistance algérienne), paru le 22 octobre 1955, la plus jeune journaliste de la radio locale, Khalida Allouti, a reçu des mains des autorités de la wilaya, des cadeaux et présents à cette occasion.


     


    Sétif : Campagne labours-semailles, les graines de la sécurité alimentaire

     

    Source : El Moudjahid

     

    Après une année record au vu de la récolte qui a marqué la campagne moisson-battages 2015-2016, avec une production de 3.200.000 quintaux toutes variétés confondues, à la grande satisfaction des agriculteurs de cette wilaya qui ont également permis à la CCLS de collecter pour la première fois depuis près de 40 ans plus de 1 million de quintaux de céréales, la campagne labours-semailles 2016-2017 est imprégnée de la même ambition impulsée davantage par toutes les mesures incitatives mises en œuvre par l’État.

     

    Une campagne marquée par l’extension des superficies traitées, sachant qu’une évolution de plus de 5% à été relevée dans ce domaine depuis 2011, et que de 182.880 hectares traités, lors de la campagne 2012-2013, cette superficie est passée à 191.450 hectares, l’an dernier, et table sur des prévisions autrement plus ambitieuses de 195.650 hectares, réduisant, dans une marge non négligeable, le terrain de la jachère.

     

    Dans cette wilaya, qui constitue également un grand bassin laitier, la campagne labours-semailles, entamée depuis le 1er octobre avec plus de 61.000 hectares labourés au 10 juin dernier, consacre plus de 122.000 hectares au blé dur, et 18.695 hectares au blé tendre, et le reste pour l’orge et l’avoine. «Une campagne favorisée par ces premières précipitations venues consolider la volonté des producteurs dans une wilaya dont le sort reste encore lié en grande partie à la générosité du ciel en attendant les apports prochains du mégaprojet des grands transferts hydrauliques qui métamorphoseront le paysage agricole», souligne Ali Zerargua, directeur de wilaya de l’agriculture.


    Pour ce faire, 153.000 quintaux de semences relatives aux différentes variétés sont disponibles, ainsi que 18.400 quintaux d’engrais phosphatés. Des mesures d’autant plus incitatives qu’au- delà des prix consacrés par l’État aux céréales, le crédit RFIG, crédit de campagne sans intérêt, est déjà accordé aux 162 agriculteurs dont les dossiers ont été acceptés, soit un montant de 11 milliards de centimes.

     

    Aïn-Temouchent: La production du miel en légère baisse

     

    Source : Le Quotidien d’Oran

     

    La production du miel dans la wilaya a connu, durant la campagne 2015 -2016, une baisse sensible par rapport à celle de l'année passée. Pas plus de 372 quintaux, contre 383 l'année dernière, ont été récoltés à travers tout le territoire de la wilaya. Alors que la norme est de 15 kilos, la production annuelle oscille entre 5 et 7 kg par ruche à l'exception des ruches de quelques professionnels qui pratiquent la transhumance. La production enregistrée est ainsi loin de satisfaire la forte demande pour ce produit, d'où sa cherté. Cette baisse s'explique par plusieurs facteurs, dont les conditions climatiques avec une faible pluviométrie qu'a connue la région l'année écoulée.

     

    Pour beaucoup d'apiculteurs, le printemps 2016 a été aussi plus chaud que prévu, saison favorable à la floraison et à la formation du nectar. La wilaya compte aujourd'hui 6.344 ruches recensées dont plus de 5.000 modernes. On estime la productivité par ruche moderne à sept fois plus par rapport à celle par ruche traditionnelle. Pratiquée comme activité secondaire, l'apiculture a pris certes un essor considérable dans la wilaya depuis 2000.


    Le développement des techniques d'élevage apicole et l'utilisation de produits phytosanitaires jouent aussi un grand rôle dans l'amélioration de la production.

     

    Quoique la production est régulée par les conditions climatiques sévissant chaque année. En 2012, la production du miel a atteint le niveau exceptionnel jamais égalé de 450 quintaux, suite à une bonne saison des pluies. «L'apiculture est très sensible au climat, à ses caprices et à ses aléas qui influent directement sur la production du miel et sur l'essaimage», note un apiculteur. La récolte apicole se fait début juin pour les régions à floraison unique alors qu'elle se fait en août pour les régions à multiples floraisons. Pour obtenir 500 g de miel, une abeille doit travailler pendant 7000 h, ce qui représente près de 8000 fleurs visitées ! Dans la région de Béni-Saf, c'est surtout à proximité de l'oued Tafna que sont implantés une trentaine d'apiculteurs. Cette vallée se distingue par la présence d'une flore mellifère abondante et diversifiée, des forêts d'eucalyptus et plantations agrumicoles. La coriandre, cultivée dans la zone, est, paraît-il, une bonne source nutritive pour les abeilles. Mais, en réalité tous les miels sont bons et bénéfiques, cependant et malgré le fait que le miel algérien est classé parmi les meilleurs au monde, les apiculteurs de la wilaya se plaignent des difficultés que leur cause la concurrence du produit étranger, qui, il est vrai, moins cher que le produit local, n'en est pas moins de moindre qualité. Enfin, on nous fera savoir que la 4ème édition du Salon du miel se tiendra en janvier prochain au niveau du chef-lieu de la wilaya.


     


     

    Sidi-Bel-Abbès : L’aérodrome en voie de résurrection

     

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    L’aérodrome de Sidi-Bel-Abbès, mis aux oubliettes durant des décennies à cause de la conjoncture, renaît de ses cendres et est en voie d’être ressuscité grâce aux efforts considérables de l’association Albatros qui, pour le remettre sur les rails, tente le tout pour le tout.

     

    La première à coopérer dans ce retour à la vie est l’Enie (Entreprise nationale de l’industrie électronique) de Sidi-Bel-Abbès qui, contactée par le directeur, comité de l’aéroclub a donné le coup d’envoi de l’opération de mise en place de l’éclairage solaire photovoltaïque fourni par l’entreprise qui concernera l’aéroclub et bientôt toute sa zone technique, une initiative louable pour éclairer l’aérodrome.

     

    L’aérodrome disposera à la fin de l’opération d’un éclairage généré par l’ensoleillement de notre pays. Il renouera bientôt avec sa vocation, à savoir celle de la formation de pilotes privés lorsque la commission d’audit de la DAC aura rendu son rapport d’évaluation des lieux selon le cahier des charges.

     

    L’aérodrome prévoit, si le projet aboutit, d’acquérir des avions qui pourront être mis au service des industriels comme avion-taxi pour faciliter leur déplacement vers la capitale et vers d’autres wilayas. Sidi-Bel-Abbès, dans sa trajectoire du programme de ville verte et propre initiée par ses responsables, a doté plusieurs quartiers d’un millier d’unités solaires, photovoltaïques, ce qui a contribué grandement à réduire sa facture de Sonelgaz. L’Algérie est un pays jouissant d’un ensoleillement important et l’ingéniosité de ses responsables doit faire


    ses preuves pour en tirer le profit maximum et cela grâce à la science.

     

    Béjaïa : Une coopérative pour les apiculteurs

     

    Source : El Watan

     

    La 6e édition de la fête du miel et de l’abeille a été clôturée mardi dernier avec l’espoir de voir cette filière agricole s’organiser.

     

    A l’entrée de la maison de la culture Taos Amrouche de Béjaïa, où s’est tenue une foire pendant trois jours, la maquette du futur projet d’une coopérative apicole, baptisée Thaghrast n Soummam, est accrochée au mur.

     

    Sur les lieux, le président de la coopérative, Ahaddad Ali, un jeune apiculteur de Toudja, distribue des cartes de visite et explique aux nombreux apiculteurs professionnels et amateurs les conditions requises pour adhérer à la nouvelle organisation.

     

    La première condition stipule que «même si vous avez une seule ruche, vous pouvez vous inscrire à condition que vous ayez votre carte de fellah».

     

    Pour ce président fraîchement élu, «le problème de cette filière à Béjaïa est son manque d’organisation. Chacun travaille à son compte, et parfois de façon artisanale et incorrecte alors que la filière a évolué en termes de technologie et de technique d’élevage des abeilles et de production de miel». A ce titre, M. Ahaddad explique le rôle de la coopérative et ses missions dans le développement de l’apiculture localement et la prise en charge des besoins des apiculteurs en matière d’équipement, de vaccins, et surtout de commercialisation des produits.


    «Tout a commencé l’année dernière lorsque la proposition a été faite au wali. Ce dernier nous a promis de dégager un terrain d’une superficie de un hectare au niveau de la zone industrielle de la commune d’El Kseur pour la construction des ateliers et du siège de la coopérative» affirme Ahaddad Ali.

     

    Cependant, le siège de la coopérative sera financé à l’aide d’un montage financier qui impliquera plusieurs intervenants dont des chefs d’entreprises basées dans la région et les pouvoirs publics, en plus d’un prêt bancaire que comptent contracter les professionnels du miel. Abordant la situation du fellah et de la filière en général dans la wilaya de Béjaïa, notre interlocuteur dira qu’ «actuellement, l’idée de la coopérative a rencontré, malheureusement, une résistance de la part de certains commerçants qui, traditionnellement, dominent le marché du matériel agricole, car la coopérative est là pour assurer la disponibilité des équipements de qualité et avec des prix raisonnables».

     

    Labellisation

     

    La commercialisation du miel et autres produits apicoles comme le pollen, la gelée royale est un véritable casse-tête pour les fellahs, mais ce n’est pas faute de qualité, disent les producteurs. Ces derniers, en l’absence d’une coopérative, comptent seulement sur les foires, les marchés et le porte-à-porte afin d’écouler leurs produits. «Cela va changer», affirme le président de la coopérative. Dans ce sens, celle-ci, selon son président, «aidera énormément à la vente des produits de ses adhérents avec des prix qui seront fixés préalablement. Sur ce, même les clients sont gagnants puisqu’ils n’auront plus affaire au miel chinois».


     


     

    Il est également connu que s’organiser dans une association ou une coopérative permet aux adhérents de bénéficier de formation pour que les apiculteurs amateurs acquièrent des connaissances dans l’élevage des abeilles.

     

    «Le miel qu’on produit à Béjaïa est d’une très bonne qualité et il a toutes les chances d’être labellisé et commercialisé à l’étranger. Il répond à toutes les caractéristiques requises», soutient notre interlocuteur. D’autant que Béjaïa, ajoute-t -il, «renferme des endroits adéquats pour cette culture comme Adekar et Toudja, des lieux favorables à son développement où nous produisons plusieurs variétés de miel, dont celle que nous voulons proposer à la labellisation est le miel des montagnes où les abeilles se nourrissent des plantes sauvages, d’eucalyptus et surtout de jujubier».


    estiment-il, ce genre de rencontres «permet aux opérateurs du secteur de présenter et de faire connaître leurs produits, d’échanger leurs expériences et de se tenir informés des besoins du marché national et des exigences du consommateur à l’échelle locale, régionale et nationale».


     

    Béjaïa : 2e édition du Salon de la wilaya

     

    Source : El Watan

     


    lire plus
  • 24 10 2016

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 24 OCTOBRE 2016

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 24 OCTOBRE 2016




    Lundi, 24. Octobre 2016

     SOMMAIRE  

     

    Marché & Economie.................................................................................................................. 2

     

    Algérie - Ouzbékistan : Perspectives de coopération bilatérale............................................ 2

    Pêche du corail : Reprise en 2017.......................................................................................... 2

     

    Importation de matériaux de construction : En baisse........................................................... 3

    Le Secrétaire d’État espagnol aux Affaires étrangères en visite aujourd’hui en Algérie...... 4

     

    Coopération : M. Bouchouareb en visite de travail en Suède................................................ 4

    Oléiculture : les Espagnols arrivent à Msila........................................................................... 4

    Finances: L'emprunt obligataire ne sera pas renouvelé........................................................ 5

    Commerce.................................................................................................................................. 6

     

    Groupe Sonelgaz : Projet de production de 4.000 mégawatts............................................... 6

    Groupe Brandt poursuit son expansion en Algérie : Le store de Bouira inauguré hier......... 6

    Transactions & Contrats........................................................................................................... 7

    L’égyptien Asec cède une cimenterie en construction en Algérie......................................... 7

     

    Régions....................................................................................................................................... 7

     

    Mme Aïcha Tagabou au festival du tapis d'Ait Hicham : Encourager la compétitivité......... 7

    Mostaganem : Des forages seront concédés aux agriculteurs.............................................. 7


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    MARCHE & ECONOMIE

    Algérie - Ouzbékistan : Perspectives de coopération bilatérale

     

    Source : El Moudjahid

     

    Des consultations politiques bilatérales présidées par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Hassane Rabehi, et le vice-ministre ouzbek des Affaires étrangères, Fasilov Gayrat Ganievitch, se sont tenues à Tachkent (Ouzbékistan) pour explorer les perspectives de coopération entre l’Algérie et l’Ouzbékistan, indique le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Les deux parties ont, à cette occasion, examiné « les voies et moyens permettant de donner un contenu concret à la coopération bilatérale » pour finaliser et signer un protocole sur « la coopération et les consultations politiques » entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays, précise la même source. Cet instrument juridique permettra de tenir de façon régulière des consultations politiques entre les hauts responsables et fonctionnaires des deux ministères des Affaires étrangères ainsi que le suivi de la mise en œuvre des décisions prises à chaque session de consultation, précise-t-on. Les deux parties sont convenues pour souligner « l’importance de dynamiser le dialogue parlementaire » entre les deux pays à travers la mise en place d’un groupe d’amitié parlementaire et l’échange de visites entre les parlementaires des deux pays. M. Rabehi a proposé au vice-ministre ouzbek, la conclusion, à brève échéance, d’une convention portant création d’une commission mixte de coopération économique, scientifique, technique et culturelle. Une proposition accueillie favorablement par la partie ouzbek « qui a promis d’y répondre rapidement », souligne la même source. Un intérêt particulier a été accordé, dans ce contexte, à « l’enrichissement du cadre juridique bilatéral dans les secteurs répondant


    aux intérêts partagés des deux pays ». Les deux parties ont ainsi identifié des secteurs tels que l’agriculture, l’énergie, le tourisme, l’enseignement supérieur et la culture, comme créneaux porteurs pouvant donner un contenu aux relations économiques bilatérales. Ils ont également souligné l’importance d’échanger des visites ministérielles techniques dans ces secteurs. Tout en insistant sur l’importance de hisser les échanges économiques « au niveau des énormes potentialités complémentaires dans les différents domaines » entre les deux pays, les deux parties ont retenu le principe de la mise en place d’un conseil d’affaires bilatéral impliquant aussi bien les Chambres de commerce et de l’industrie des deux pays que leurs associations patronales. S’agissant de la question de la circulation des personnes, les deux responsables ont souligné la nécessité de faciliter les procédures de délivrance de visas aux ressortissants des deux pays afin de contribuer à la concrétisation des objectifs de coopération convenus lors de ces consultations.

     

    Elles ont, également, examiné la possibilité de la conclusion rapide d’un accord sur la suppression des visas pour les ressortissants des deux pays porteurs de passeports diplomatiques ou de services en vue de faciliter les rencontres entre les représentants des institutions des deux pays. Des appréciations respectives sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun ont été également échangées entre les deux parties qui se sont félicitées de la convergence de leurs points de vue sur ces questions.

     

    Pêche du corail : Reprise en 2017

     

    Source : El Moudjahid

     

    Les opérateurs bénéficiaires de concession pourront reprendre la pêche au corail en 2017, le taux


    d'avancement des préparatifs juridiques et pratiques ayant atteint 90 %, a indiqué un responsable au ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche. "Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdesselam Chelghoum, a fixé aux cadres de son département l'année 2017 comme dernier délai pour lancer l'exploitation du corail et fin 2016 pour le parachèvement du cadre juridique", a déclaré le directeur général de la Pêche au ministère, Taha Hamouche, dans un entretien à l'APS. La direction a reçu des instructions "fermes" à l'effet de respecter les délais fixés pour lancer l'exploitation de cette richesse dont la pêche est suspendue depuis 2001. Cette activité sera lancée pour "renforcer l'économie nationale par d'autres revenus hors hydrocarbures dans le cadre de la politique de l'Etat visant à diversifier l'économie à travers tous les secteurs, dont la pêche et les ressources halieutiques", a-t-il précisé. Les responsables du secteur ont pour objectif d’organiser la filière et relancer la pêche pour "préserver et protéger cette richesse de la pêche illicite". Les études techniques réalisées dans ce cadre affirment que "l'Algérie figure parmi les rares pays qui disposent d'importantes quantités de cette ressource", selon M. Hamouche. Cette richesse sera un appui économique dans la mesure où elle permettra de créer de nouvelles opportunités de travail d'une part et de nouvelles ressources pour le Trésor public d'autre part. Concernant les mesures juridiques prises dans le cadre de la reprise de la pêche au corail, un décret exécutif n° 15-213 fixant les modalités et conditions de pêche au corail a été promulgué en date du 26 août 2015. Ce dernier renferme 25 textes réglementaires répondant à des normes scientifiques et études spécifiques. Ces textes comprennent 21 textes d'application et 4 arrêtés interministériels, a précisé M. Hamouche, soulignant que ce cadre juridique fixait les conditions et modalités d'exploitation, à savoir la durée,


     


     

    les moyens utilisés, les périodes, les normes scientifiques et techniques relatives à la nature du corail ainsi que les plongeurs professionnels chargés de la pêche et de la formation. Selon le même responsable, la durée d'exploitation de la concession en matière de pêche au corail est de 5 ans au maximum, au bout desquelles les périmètres d'exploitation seront fermés et mis en jachère pour une période minimum de 20 ans. Pour le quota annuel maximum autorisé par concession, il est au prorata du nombre de concessionnaires admis, sans toutefois dépasser 3.000 kg par périmètre d'exploitation. La pêche au corail est ouverte successivement par un système de rotation dans deux zones (Est et Ouest), organisées en deux périmètres à raison de 30 concessionnaires par périmètre au maximum. La zone Est couvre le littoral de la wilaya d'El Tarf (30 concessionnaires). Quant à la zone Ouest, elle comprend les wilayas de Skikda et de Jijel (15 concessionnaires pour chaque wilaya). Le débarquement du corail pêché dans les périmètres d'exploitation s'effectue au niveau des ports d'El Kala, de Annaba, de Boudis (Jijel), de Bejaia, de Stora (Skikda), de Dellys, de Ténès, de Mostaganem et de Beni Saf. Le décret définit les conditions et modalités d'exploitation des ressources biologiques par la plongée sous-marine professionnelle. Après chaque opération de pêche, le capitaine du navire est tenu de remplir un registre de plongée coté et paraphé par l'administration maritime locale, retraçant les différentes plongées effectuées, les profondeurs atteintes, la durée de la plongée, les coordonnées géographiques et les quantités approximatives du corail pêché. Après déclaration sommaire du corail pêché, l'agent de l'administration maritime locale procède aux scellés du corail dans une malle métallique, selon le même responsable.

     

     

    70% de la quantité péchée destinés à AGENOR


    Pour s'assurer de la traçabilité de cette ressource naturelle et lutter contre son trafic, des mesures ont été fixées par la loi. Les concessionnaires sont tenus au strict respect de ces mesures. Le concessionnaire soumet une demande à l'Agence nationale de développement de la pêche et de l'aquaculture (ANDPA) pour l'obtention d'un document intitulée "titre de propriété", qui lui est remis après la réunion de la commission locale d'identification du corail relevant de l'Agence. Le directeur de la pêche au ministère a précisé que le "titre de propriété" permettait au concessionnaire de vendre le corail aux enchères, première étape de la "traçabilité du corail". Le décret exécutif n°15 -231 stipule que "le concessionnaire est tenu de vendre 70% du corail pêché à AGENOR, relevant du secteur de l'Industrie et des Mines, qui achète la quantité en contrepartie d'une somme d'argent fixée de commun accord". L'agence se charge de la vente du corail aux artisans et aux transformateurs à travers le territoire national. L'ANDPA a pour mission le contrôle et l'accompagnement des pêcheurs et des plongeurs professionnels dans cette activité à travers ses directions de wilaya. Le décret interdit l'exportation du corail brut, a indiqué le responsable. La loi amendant et complétant la loi 01-11, relative à la pêche et à l'aquaculture, amendée en 2015, prévoit la reprise des activités de la pêche du corail de manière "rationnelle" avec un durcissement des sanctions liées à la pêche illégale du corail. La pêche du corail est interdite depuis 2001 en vertu d'un décret exécutif.

     

     

    Importation de matériaux de construction : En baisse

     

    Source : El Moudjahid

     

    La facture d'importation des matériaux de construction (ciment, fer, bois et produits en céramique) s'est


    chiffrée à 1,45 milliard de dollars (usd) sur les 8 premiers mois de 2016, contre 1,79 milliard usd à la même période de 2015, soit une baisse de près de 19%, a appris l'APS auprès des Douanes. Les quantités importées (ciment, fer et acier, bois et produits en céramique) ont également reculé pour s'établir à près de 7,47 millions de tonnes (Mt) contre 7,52 Mt, en baisse de 0,71% entre les deux périodes de comparaison, précise le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis). Il est, cependant, constaté, que les quantités importées de bois et dérivés ont connu une hausse. Par catégorie de produits, les ciments (non pulvérisé, portland, alumineux, hydraulique...) ont été importés pour un montant de 245,62 millions usd contre 328,95 millions usd (-25,33%) . Les quantités importées ont baissé en passant à 3,8 Mt contre 4,5 Mt (-15,5%). Quant à la facture d'importation de fer et d'acier, elle a diminué à 793,71 millions usd contre 990,5 millions usd (-19,87%). Les quantités importées ont également baissé pour atteindre 1,82 Mt contre 2,02 Mt (-9,7%). Concernant le bois et dérivés destinés à la construction, sa facture d'importation a baissé à 380,94 millions usd contre 440,4 millions usd (-13,5%). Par contre, la quantité importée a haussé à 1,81 Mt contre 964.186 t (+47%). La facture d'importation des produits en céramique (briques, dalles, carreaux et autres articles similaires) a légèrement baissé à 34,13 millions usd contre 34,37 millions usd (-0,71%), avec des quantités importées en baisse à 32.738 t contre 36.679 t (-10,74%) . La baisse de la facture d'importation des matériaux de construction s'explique par le recul des quantités importées sauf pour le bois, par la baisse des cours mondiaux de certains d'entre eux, ainsi que par l'instauration du régime des licences d'importation appliqué au ciment à portland gris et au fer et acier. Les prix moyens à l'importation par l'Algérie du ciment, à titre d'exemple, ont baissé de près de 24% sur les 7 premiers mois 2016


     


     

    par rapport à la même période de 2015. En outre, l'importation du ciment portland gris est soumise au régime des licences depuis le 1er janvier 2016 : Le contingent de ce produit a été fixé à 1,5 million de tonnes pour l'année en cours. Quant au contingent quantitatif du rond à béton (fer et acier), il a été fixé à 2 millions de tonnes pour 2016. En 2015, la facture d'importation des matériaux de construction avait baissé à 2,54 milliards usd contre 3,35 milliards usd en 2014 (-24,1%).

     

    Le Secrétaire d’État espagnol aux Affaires étrangères en visite aujourd’hui en Algérie

     

    Source : El Moudjahid

     

    Le Secrétaire d’État espagnol aux Affaires étrangères, Ignacio Ybanez, effectuera, aujourd’hui et demain, une visite de travail en Algérie, à l’invitation du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des États arabes, Abdelkader Messahel, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Cette visite «s’inscrit dans le cadre des consultations politiques régulières existant entre les deux pays. Elle fait suite à la visite de travail qu’avait effectuée M. Messahel, en Espagne, en avril 2015», souligne la même source. Cette rencontre, ajoute le communiqué, «permettra, outre la poursuite et l’approfondissement du dialogue politique entre l’Algérie et l’Espagne, de procéder à une évaluation globale de l’ensemble des relations bilatérales, dans le sillage, notamment, de la 6e Réunion de Haut Niveau algéro-espagnole, tenue le 21 juillet 2016 à Madrid, en application du Traité d’Amitié, de Bon Voisinage et de Coopération, signé entre les deux pays, le 8 octobre 2002 à Madrid». Elle donnera lieu, également, «à un échange de vues sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, en particulier la situation en Libye, au Mali, la


    question du Sahara occidental, la situation au Proche-Orient, la lutte contre le terrorisme et la question de la migration», note le communiqué.

     

    Coopération : M. Bouchouareb en visite de travail en Suède

     

    Source : El Moudjahid

     

    Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, effectue une visite de travail au Royaume de Suède, avec pour objectif principal d’identifier des projets communs dans diverses filières industrielles, a indiqué hier le ministère dans un communiqué. Le ministre abordera, avec les responsables suédois, «les moyens à mobiliser pour favoriser l’émergence d’une véritable coopération industrielle bilatérale et la stimulation des partenariats industriels dans plusieurs filières, d’autant que l’Algérie, qui offre de nombreux avantages et opportunités, figure parmi les 26 pays prioritaires dans la stratégie d’exportation et de commerce pour le Royaume de Suède», note la même source. «Il y a un premier gisement autour d’un demi-milliard de dollars d’importations algériennes de la Suède, que nous pouvons commencer par explorer, pour identifier des opportunités d’investissement».

     

    Oléiculture : les Espagnols arrivent à Msila

     

    Source : Maghreb Emergent

     

    Une partie de la dette algérienne détenue par l’Espagne va être convertie en investissements agricoles dans la filière oléicole, rapporte l’agence APS. Une convention a été signée dimanche par Belkacemi Bencheikh, PDG de la Société publique de développement et de mise en valeur agricole Agral et Francisco Javier Pozo, représentant de la société espagnole d'engineering de projets LIC.


    Une partie d’une dette de 7 millions d’euros sera ainsi convertie en investissements espagnols pour intensifier la production oléicole. Une exploitation d’une superficie de 150 hectares va être crée à M’Sif, dans la wilaya de Msila.

     

    Les Espagnols qui sont parmi les premiers mondiaux dans la production oléicole apporteront une assistance technique à la mise en œuvre de l’exploitation. La culture intensive devrait permettre, selon le Pdg d’Agra de planter jusqu'à 1.500 plants d'oliviers/hectare au lieu de 400 plants/hectare actuellement.

     

    "La campagne oléicole 2015/2016, en termes de production d’huile a été de loin l’une des meilleures depuis plusieurs années en enregistrant une production record de plus 900 000 hl d’huile" indique un rapport du ministère de l’agriculture.

     

    Le ministère de l’agriculture a fixé l’objectif d’une production de 8,1 millions quintaux d’olives en 2019 contre une production qui tourne autour de 6,9 millions de quintaux. « Cet objectif pourrait être atteint surtout avec l’entrée en production de nouvelles plantations, notamment celles des régions steppiques et du Sud » notait le rapport.

     

    Quant à l’objectif d’exporter 5 millions de litres d’huile d’olive pour une valeur de 14 millions de dollars, le rapport soulignait qu’il n’était pas réalisable « au vu des quantités insignifiantes exportées actuellement et qui ne peut être réalisé, à moyen terme, qu’avec l’organisation des acteurs et la facilitation des procédures d’exportation ».

     

    Les Espagnols peuvent être d'un grand apport, leur secteur oléicole est l'un des plus développés au monde.


     


     

    "Près de 86 litres d'huile d'Olive sont produits chaque seconde dans le monde, soit 2,7 million de tonnes. 3 pays l'U.E. réalisent 80% de la production mondiale. L'Espagne, L'Italie et la Grèce produisent 97 % de la production totale de l'U.E. et 75% de la production mondiale d'huile d'olive", selon le planestoscope.

     

    Finances: L'emprunt obligataire ne sera pas renouvelé

     

    Source : Le Quotidien d’Oran

     

    L'emprunt obligataire, lancé en octobre 2015 pour suppléer à la baisse des recettes d'hydrocarbures, ne sera pas renouvelé, même s'il a été «une réussite». Le président de l'Association des banques et établissements financiers (ABEF), Boualem Djebbar, a annoncé hier dimanche dans une intervention à la radio chaîne 3, que «pour le moment, le ministère (des Finances) a annoncé que l'emprunt national de croissance ne sera pas prolongé et a pris fin le 17 octobre 2016.» Il a indiqué que «l'emprunt national de croissance économique, quand il a été lancé, avait une durée de six mois, et une note pour les banques indique que la durée de l'emprunt ne sera pas prolongée. « Pour autant, il a laissé entendre que ce mécanisme pourrait être «reconduit sous une autre forme». «C'est le ministère qui prendra la décision adéquate», a-t-il dit. L'opération, selon M. Djebbar, a été «une réussite et les objectifs atteints». Refusant de divulguer le montant global collecté par les banques, il a seulement affirmé que la BADR, la banque dont il assure la direction, a collecté à elle seule 81 milliards de dinars, et «autant pour les autres banques.» «Le montant est » très important, mais je préfère laisser le soin au ministre d'annoncer les chiffres exacts'', a-t-il précisé, sans démentir l'information selon laquelle le montant collecté par les chefs d'entreprises sous l'égide du FCE


    est de 5 milliards de dollars. «Je sais que c'est plusieurs centaines de milliards de dinars», a-t-il précisé. Dans un précédent bilan à l'issue d'un mois de collecte, une source proche du ministère des Finances avait indiqué que 251 milliards de dinars, soit un peu plus de 2 milliards de dollars au cours officiel ont été collectés.

     

    Les obligations sont d'une valeur de 50 000 dinars chacune et assorties de deux taux d'intérêts fixés en fonction du délai de remboursement (les obligations de 3 ans avec un taux d'intérêt de 5% et celles de 5 ans avec un taux d'intérêt de 5,75%). L'opération avait été lancée le 17 avril dernier. Concernant l'opération de conformité fiscale, ou la collecte de l'argent circulant dans les circuits parallèles, adossée à une taxe de 7%, il a indiqué qu'elle se déroule normalement, avec une date butoir fixée au 31 décembre 2016. «Pour les résultats, on attend la fin de cette opération, (qui) a eu des effets positifs auprès de beaucoup de commerçants», estime M. Djebbar. Par ailleurs, sur la suppression du Crédit documentaire, un mécanisme introduit en 2009 par la loi de finances complémentaire pour réguler les opérations d'importations, et très décrié comme système de paiement des opérations de commerce extérieur, il a estimé qu'il s'agit seulement d'un moyen de paiement parmi d'autres, et «il est utilisé au niveau international». Il y a également la remise documentaire (Remdoc) comme moyen de paiement des importations, a t-il expliqué, avant de rappeler que «la LFC2009 avait institué le Credoc, mais qui a été modifié deux fois par les lois de finances successives, qui ont permis aux importateurs de choisir entre Remdoc et le Credoc.» Selon des banquiers, le Credoc a plus profité à l'importation que l'exportation. «Le Credoc est le choix entre l'importateur et le fournisseur, qui peut choisir le Credoc ou le Remdoc comme moyen de paiement, et les banques appliquent le moyen de paiement choisi par les deux parties», explique le


    président de l'ABEF, pour qui «la majorité des opérations passaient par ce moyen de paiement (Credoc), et il arrive que des importateurs peuvent convaincre leurs fournisseurs de pratiquer le Remdoc, et là les banques appliquent.»

     

    Sur le financement de l'économie, M. Djebbar a souligné qu'il est en hausse de 8,9% et à peu près 17 à 18 % des taux de crédits à l'économie. «L'année 2014 a été une année exceptionnelle avec plus de 26%, et entre 2015 et 2016 on est au même rythme, en dépit des baisses de liquidités», a-t-il dit. Pour le président de l'ABEF, «la baisse des liquidités est normale, avec la baisse des recettes des hydrocarbures.» Selon la Banque d'Algérie (BA), la liquidité a baissé de 30%, «ce qui est un phénomène normal dans une économie en pleine croissance», estime -t-il, même s'il reconnaît qu'«il y a d'autres moyens de financements de l'économie, et les banques engagent des actions de marketing pour financer l'économie», explique le président de l'ABEF, selon lequel «il y a le refinancement par le marché interbancaire.» Et le facteur risque a été également repris par les banques avec un nouveau taux de réescompte, qui passe à 3,5% contre 4,5%. «La prise de risque est mesurée, car les 3,5% de taux de réescompte permet de maintenir le coût des ressources à un niveau acceptable et permet aux banques de ne pas trop élever leurs taux créditeurs, et leur permet de travailler plus à l'aise», explique t-il par ailleurs. L'allocation touristique restera encore en l'état, a d'autre part laissé entendre le président de l'ABEF, qui préfère parler de la modernisation des moyens de paiement avec l'introduction du paiement électronique. Le «e-paiement» est là, il est une réalité, a-t -il affirmé, rappelant que l'opération a été lancée le 4 octobre dernier en direction des grands facturiers comme la Seal pour le paiement électronique des factures d'eau, la Sonelgaz pour les factures d'électricité-gaz ou Air


     


     

    Algérie pour les billets d'avion. Ce sont, a-t-il précisé, des «opérations sécurisées, on a beaucoup travaillé sur l'aspect sécurité, et la BA a autorisé les banques, et les webs marchands à opérer sur ce volet.» «Il y a 9 web-marchands, et on peut maintenant payer son billet d'avion par internet», a t-il dit, avant de préciser que «l'opération va s'élargir vers le secteur des services, comme le e-commerce, en attendant la loi sur le commerce électronique, qui est en cours de discussions au niveau du gouvernement.» Peu loquace sur la question des bureaux de change, il a expliqué par ailleurs que «les banques ne financent pas les importations.»

     

    COMMERCE

    Groupe Sonelgaz : Projet de production de 4.000 mégawatts

     

    Source : El Moudjahid

     

    Le président-directeur général, Mustapha Guitouni, a fait part d’un programme, en cours d’élaboration à l’echelle nationale, visant la production de 4.000 mégawatts d’électricité à partir des énergies renouvelables (solaire et éolienne). M. Guitouni a précisé que «le ministère de l’Énergie élabore actuellement le cahier de charges de ce projet. Ce document sera finalisé à la fin du mois de décembre ou au début de l’année 2017». Il a rappelé que 400 mégawatts d’électricité ont été produits au niveau national par l’utilisation des énergies renouvelables. «L’Algérie s’est lancée dans le créneau des énergies renouvelables dès les années 1980», a-t-il précisé. Par ailleurs, le PDG de Sonelgaz a indiqué que les créances du groupe Sonelgaz auprès de ses clients (personnes physiques, entreprises et collectivités locales) s’élèvent à 60 milliards DA, et leur recouvrement se fera par rééchelonnement. Il a également exclu toute


    augmentation des tarifs d’électricité actuellement. Concernant la hausse des factures d’électricité pour les habitants du sud du pays, surtout en période estivale, Mustapha Guitouni a souligné que le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a annoncé la création d’une commission restreinte pour examiner ce dossier, et présentera ses propositions afin de prendre les mesures adéquates pour régler ce problème. Au cours de sa visite dans la wilaya, le PDG de Sonelgaz, en compagnie du wali de Mostaganem, Abdelwahid Temmar, a procédé à l’inauguration du transformateur électrique de 10/60 kilovolts, implanté à proximité du port commercial. Cet équipement sera la principale source d’alimentation du chef-lieu de wilaya en énergie électrique. Ce nouveau transformateur, qui a nécessité un investissement de 1,16 milliard DA, permettra de passer d’une capacité de 80 mégawatts à 120 mégawatts de moyenne tension.

     

     

    Il offrira 24 nouvelles lignes d’alimentation en moyenne tension, et règlera définitivement les coupures répétées d’électricité, notamment durant la période estivale, a signalé le directeur de wilaya de la société Sonelgaz, Saki Abdelhamid. Dans la localité de Chelaïlia, relevant de la daïra d’Aïn Tedèlès, Mustapha Guitouni a inspecté le projet de réalisation d’un transformateur électrique de 30/60 kilovolts qui alimentera les communes d’Aïn Tedèlès, Kheiredine, Sour, Aïn Boudinar et Oued El-Kheir. Il sera mis en service le premier, trimestre de 2017.

     

    Groupe Brandt poursuit son expansion en Algérie : Le store de Bouira inauguré hier

     

    Source : Liberté

     

    Ce show-room est très bien étoffé et met en valeur différents produits de la marque, tels que les lave-


    linges, les climatiseurs, les micro-ondes et les téléviseurs.

     

    Le groupe Brandt, acquis en 2014 par le plus grand groupe privé algérien, Cevital, ne cesse de s’agrandir et tend à se placer sur le marché très concurrentiel de l’électroménager. Preuve en est, en l’espace de deux ans, il a pu tisser un réseau de distribution assez conséquent et ouvrir 18 stores (magasins de haut standing) à travers le territoire national.

     

    Hier, lors de l’inauguration du store de Bouira, sis au boulevard Rechak-Ali, Mme Sari, directrice des ventes auprès du groupe Brandt Algérie, affichera les ambitions de ce géant mondial dans l’électroménager. “Nous voulons devenir un acteur référent dans le domaine de l’équipement domestique en Algérie et nous visons le leadership”, a-t-elle déclaré. Pour elle, le show-room est un espace de visibilité pour la marque afin de donner au consommateur un “avant-goût” des produits commercialisés. Il est vrai que le store de Bouira n’a rien à envier aux show-rooms qu’on retrouve en France. Il est très bien étoffé et met en valeur de nombreux produits de la marque, tels que les lave-linges, les climatiseurs, les micro-ondes et surtout des téléviseurs. Ces derniers sont époustouflants. Esthétiquement parlant, le store de Bouira est conçu avec finesse et élégance, le tout décoré aux couleurs de la marque et ses gammes emblématiques.

     

    Le nouveau Brandt Store de Bouira, précisera Mme Sari, est dirigé par une équipe de professionnels qui est là pour renseigner et répondre aux questions des clients. “Avec ce nouveau showroom au cœur de Bouira, la marque Brandt gagnera sans doute en visibilité pour poursuivre sa progression et son expansion sur le marché national, tout en répondant aux exigences du consommateur algérien et en offrant aussi une garantie


     


     

    de 24 mois sur l’ensemble de la gamme, en plus d’un service après-vente efficace et réactif qui fera toute la différence”, a-t-elle indiqué. Pour ce qui est des prix des produits Brandt-Algérie, la directrice des ventes de cette multinationale assurera qu’ils sont “très concurrentiels”. Et de souligner que le consommateur algérien est très exigeant non seulement par rapport aux prix, mais aussi à la qualité des produits. “Les clients ne sont plus sensibles au seul prix, mais aux caractéristiques objectives et subjectives du produit offert par chacune des firmes. La différenciation est le nouveau cheval de bataille de la marque. Nous voulons que le consommateur palpe rapidement en rayon les spécificités qui lui sont propres. D’où des efforts en termes de design de plus en plus évidents”, affirmera Mme Sari. La marque Brand-Algérie compte ouvrir pas moins de 50 stores à travers tout le pays, et ce, d’ici la fin de l’année en cours. En outre, il y a lieu de noter que contrairement à certaines entreprises qui se limitent à l’assemblage des produits en Algérie, Brandt va au de-delà et se positionne comme étant acteur clé de l’industrie dans notre pays. En effet, la production au niveau de l’usine de Sétif ne se limite guère à l’assemblage, mais aussi à la fabrication, in situ, du maximum de pièces et de composants. D’ailleurs, le taux d’intégration est situé dans la fourchette des 80 à 90%. Le groupe Brandt envisage ainsi d’alimenter, à partir de l’Algérie, les marchés des quelque 50 pays étrangers.

     

    TRANSACTIONS & CONTRATS

    L’égyptien Asec cède une cimenterie en construction en Algérie

     

    Source : TSA

     

    Le groupe égyptien Asec a conclu un accord avec des investisseurs algériens pour la vente d’une cimenterie


    en construction à Djelfa pour 60 millions de dollars, rapporte ce dimanche le journal égyptien Aswatmisria. L’identité des investisseurs algériens n’a pas été révélée.

     

     

    La réalisation de cette cimenterie d’une capacité de 3,5 millions de tonnes par an pour 413 millions de dollars avait été lancée par Asec en 2008, mais faute de financements, le projet n’a pas abouti. En 2012, le ministre de l’Industrie a révélé que les banques algériennes ont refusé de financer ce projet.

     

    Le groupe Asec détient 35% de la cimenterie de Zahaha dans la wilaya de Mascara.

     

    REGIONS

    Mme Aïcha Tagabou au festival du tapis d'Ait Hicham : Encourager la compétitivité

     

    Source : El Moudjahid

     

    Mme Aïcha Tagabou, ministre déléguée chargée de l'Artisanat, a donné hier à Tizi-Ouzou le coup d'envoi de la 7e édition du festival culturel du tapis d'Ait Hicham. Dans son allocution d'ouverture Mme Tagabou a exhorté les tisserands à protéger ce métier ancestral et à le transmettre aux générations futures. Elle a aussi mis l'accent sur la disponibilité de son département à accompagner par les moyens nécessaires tous les artisans pour leur permettre de développer leur activité jusqu'à ce qu'elle devienne génératrice de richesse et de postes d'emploi. Pour atteindre ce but, la ministre a indiqué que son département a mis en œuvre un programme visant la formation des artisans, l'encouragement de la production artisanale locale, l'accompagnement dans le financement des projets et l’ouverture d’espaces pour la commercialisation des


    produits artisanaux. L'hôte du festival a par ailleurs insisté sur la nécessité de rendre le produit artisanal local compétitif pour le placer facilement sur le marché international. Dans ce cadre, la ministre a annoncé que la wilaya de Tizi-Ouzou, considérée comme pôle de la production artisanale nationale, conduira la délégation des artisans algériens au festival international de l'artisanat qui aura lieu au mois de novembre à Dubaï. Le commissaire du festival, Ould Belaid a, de son côté, mis en exergue l'importance de l'activité artisanale qui doit, selon lui, être un moteur important pour le développement de la wilaya. "Les autorités doivent consentir plus d'efforts pour booster cette activité", a-t-il souligné avant de rendre un vibrant hommage aux tisserandes du village Ait Hicham.

     

    Mostaganem : Des forages seront concédés aux agriculteurs

     

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    Au profit des agriculteurs qui souffrent du manque de ressources hydriques, une nouvelle forme d’organisation et de gestion est adoptée par la direction de l’hydraulique à la faveur de la mise en service des grands projets en alimentation en eau potable des populations.

     

    Le secteur de l’hydraulique se mobilise cette fois pour l’essor de l’agriculture. Etant donné que la nappe est surexploitée dans la région où l’agriculture connaît un développement intensif ces dernières années à la faveur de soutien mis en œuvre par l’Etat. Une expérience a été tentée, d’ailleurs réussie, celle de l’aménagement d’un premier périmètre irrigué de 1 400 hectares extensible à 4 000 hectares qui sera greffé à partir du barrage de

     

    Oued Kramis.


     


    Désormais, l’interdiction qui frappait le forage de puits sur la nappe phréatique du plateau de Mostaganem a été facilitée par la Direction de l’hydraulique et tout fellah qui dispose d’une superficie de plus de 37 hectares aurait droit désormais à un forage.

     

    Dans ce contexte, il a été décidé que les forages seront concédés à des agriculteurs pour peu qu’ils s’organisent en vue d’une utilisation rationnelle du précieux liquide.

     

    Le projet prévoit un premier périmètre vaste de 10 000 hectares couvrant les communes de Aïn Tedlès, Kheir-Eddine, Aïn Boudinar et toute la partie sud du chef-lieu de wilaya. Le deuxième périmètre d’une superficie de

     

    2 600 hectares longera le synclinal de Bouguirat. Le troisième concernera la plaine de Bordjia dont il couvrira 2 500 hectares. Enfin, le plus petit périmètre, néanmoins vaste de 200 hectares, est prévu sur la commune de Ouled Maâllah, à la périphérie immédiate du barrage de Kerrada à partir duquel il sera alimenté. Les 4 périmètres seront alimentés par les deux barrages du Chéliff, ouvrages maîtres du complexe hydraulique MAO, destiné initialement à l’alimentation en eau potable des régions de Mostaganem, Arzew et Oran.

     

    Enfin, le secteur de l’agriculture enregistre une relance et les efforts consentis commencent à apporter des satisfactions et une campagne d’information est lancée pour sensibiliser les agriculteurs quant à l’importance de cette opération d’irrigation.


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • 25 09 2016

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 25 OCTOBRE 2016

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 25 OCTOBRE 2016



    Mardi, 25. Octobre 2016

     

     

     

     

     

     

    SOMMAIRE  

     

    Marché & Economie.................................................................................................................. 2

     

    M. Sellal reçoit le secrétaire d’État espagnol aux Affaires étrangères................................. 2

    Energies renouvelables : valoriser nos ressources................................................................. 2

     

    Artisanat : Une plate-forme pour l’exportation...................................................................... 3

    M. Ould Ali à El-Oued : L’importance de l’investissement privé........................................... 3

     

    Forum économique américain centré sur les pays du Maghreb et l’Algérie en décembre.. 4

    Déficit commercial de plus de 15 milliards de dollars sur les 9 premiers mois.................... 5

    Commerce.................................................................................................................................. 5

     

    Le premier véhicule utilitaire sortira de l’usine algéro-turque en février 2017................... 5

    L’ECMA s’engage dans une joint-venture avec des Italiens................................................... 5

    Transactions & Contrats........................................................................................................... 6

    Al Salam Bank lance le e-paiement........................................................................................ 6

     

    Régions....................................................................................................................................... 7

     

    Aïn-Temouchent: Les céréaliers appelés à utiliser l'irrigation d'appoint.............................. 7

    Ténès: L'activité du port en baisse.......................................................................................... 7


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    MARCHE & ECONOMIE

    M. Sellal reçoit le secrétaire d’État espagnol aux Affaires étrangères

     

    Source : Moudjahid

     

    Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu le secrétaire d'État espagnol aux Affaires étrangères, Ignacio Ybanez, indique un communiqué des services du Premier ministre.

     

    Les deux parties ont procédé, lors de cette audience, à «l'évaluation de l'ensemble des relations bilatérales, dans le sillage de la 6e Réunion de haut niveau algéro-espagnole, tenue le 21 juillet 2016 à Madrid, en application du Traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération signé entre les deux pays, le 8 octobre 2002 à Madrid», précise-t-on de même source. Au cours de l'entrevue, «il a été affirmé la volonté de consolider les relations économiques, notamment dans les secteurs des infrastructures, des énergies renouvelables et du tourisme», ajoute le communiqué. Par ailleurs, la rencontre «a permis d'aborder les questions régionales et internationales d'intérêt commun». L'audience s'est déroulée en présence du ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des États arabes, Abdelkader Messahel.

     

    M. Messahel  : Aprofondissement du dialogue

     

    Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des États arabes, Abdelkader Messahel, a reçu, à Alger, le secrétaire d'État espagnol aux Affaires étrangères, Ignacio Ybanez.

     

    La rencontre s'est déroulée au siège du ministère des Affaires étrangères.


    Le responsable espagnol est en visite de travail de deux jours en Algérie, à l'invitation de M. Messahel, dans le cadre des consultations politiques régulières existant entre les deux pays.

     

    Elle permettra, outre la poursuite et l'approfondissement du dialogue politique entre l'Algérie et l'Espagne, de procéder à une évaluation globale de l'ensemble des relations bilatérales.

     

    Les entretiens donneront lieu, également, à un échange de vues sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, notamment la situation en Libye, au Mali, la question du Sahara occidental, la situation au Proche-Orient, la lutte contre le terrorisme et la question de la migration.

     

    Energies renouvelables : valoriser nos ressources

     

    Source : El Moudjahid

     

    «D’ici la fin de l’année, l’Algérie comptera une capacité de 343 MW répartis à travers 14 wilayas. Actuellement, 16 centrales d’une capacité de 195 W sont déjà fonctionnelles et injectent de l’énergie d’origine renouvelable dans le réseau, six autres le seront dans les prochaines semaines», a révélé le ministre de l’Énergie, Noureddine Boutarfa, dans son allocution, à l’occasion de l’inauguration de la septième édition du Salon des énergies renouvelables et propres, et du développement durable ERA, et ce en présence du ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, Abdelkader Ouali.

     

    M. Boutarfa, a souligné, par ailleurs, que ces capacités réalisées grâce à ce nouveau programme ont permis à son département «d’identifier les contraintes et les


    défis qui pourraient se dresser devant le développement des énergies renouvelables à grande échelle, rappelant la mise en place par le gouvernement d’un Fonds national pour la maîtrise de l’énergie, les énergies renouvelables et la cogénération alimenté annuellement à hauteur de 1% de la redevance pétrolière». Mettant en exergue l’importance de cet événement, le ministre a rappelé qu’il se tient dans une conjoncture marquée par une forte mobilisation à l’échelle nationale et mondiale, à la fois, en faveur de la promotion des énergies renouvelables propres et du développement durable auxquels tout le monde aspire. «Ce Salon revêt un intérêt certain pour le secteur de l’Energie, mais aussi pour toute l’économie nationale» a-t-il dit. Evoquant la relation directe entre le développement des énergies renouvelables et la préservation de l’environnement, M. Abdelkader Ouali a indiqué que le gouvernement fait du renouvellement des énergies, l’un des chantiers de base pour la transition économique, avant de souligner l’intérêt qu’accorde l’Etat à la préservation de l’environnement, «il est important de rappeler ici que l’Algérie est l’un des rares pays au monde ayant constitutionnalisé la préservation de l’environnement et des ressources en eau» dira le ministre.

     

    100.000 hectares de superficies agricoles peuvent d’être irriguées par les eaux usées traitées

     

    Le premier responsable du secteur de l’environnement a évoqué, en outre, la nécessité de promouvoir l’industrie du recyclage devant profiter à tous les secteurs d’activité, notamment celui des déchets ménagers et des eaux usées, expliquant que pas moins de 100.000 hectares de superficies agricoles peuvent d’être irriguées par les eaux usées traitées et recyclées. Le ministre a, par ailleurs, insisté sur l’importance de la promotion de la culture de l’environnement dans le


     


     

    quotidien du citoyen, notamment l’enfant scolarisé, précisant que conformément aux directives du Président de la République et du Premier ministre, une réflexion est engagée actuellement afin que cette culture passe progressivement de l’action de sensibilisation à l’enseignement au niveau des établissements éducatifs. «L’acte de préservation de l’environnement relève, avant tout, du civisme » a-t-il dit. Concernant le programme national de développement des énergies renouvelables, il a réaffirmé « la détermination du gouvernement à faire des vingt prochaines années, l’ère du déploiement des énergies durables pour le pays». Ce plan national, rappelle-t-il, prévoit une production de 47 à 51 TWH à l’horizon 2030, dont plus de 9 TWH ,soit une capacité totalisant 4500 MW, devraient être installés d’ici 2020. Dans le même registre, il a indiqué que la stratégie de mise en œuvre de ce programme repose sur deux composantes, l’une énergétique et l’autre industrielle. Cela, explique t -il, «vise d’une part, à contribuer à la préservation de nos réserves fossiles non renouvelables et, plus globalement, à protéger l’environnement et d’autre part, à l’émergence d’une industrie nationale du renouvelable qui favorisera la transition énergétique et une économie durable»

     

    L’industrie nationale fortement représentée

     

    Cette septième édition a ouvert, ses portes, hier, en présence de deux ministres des secteurs directement concernés par la thématique de cet événement, à savoir l’Environnement et l’Energie. Cette année, les entreprises nationales sont fortement représentées, notamment à travers les deux leaders du secteur de l’énergie , Sonatrach et Sonelgaz, avec 10 filiales chacune ainsi que 12 organismes relevant du ministère des Ressources en eau et de l'Environnement. L’industrie nationale participe, aussi, en force , parmi les


    exposants, le Groupe Condor, le Groupe Kherbouche, Mekenergie, ACG, ENIE. Le domaine de la recherche scientifique est, quant à lui, représenté par CRTSE, CDER, l'université Mohamed Boudiaf, l’ USTO. L’on note, également, la participation des jeunes entrepreneurs à travers 6 micro-entreprises créées dans le cadre du dispositif de l’ANSEJ. Pour ce qui est de la partie étrangère, l’on note la présence de 5 entreprises chinoises, 7 entreprises et opérateurs français, 2 entreprises allemandes, une entreprise maltaise, une entreprise néerlandaise et une entreprise polonaise. Les organisateurs du salon misent, cette année, sur 6.000 visiteurs durant les trois jours de l’évènement. Outre les deux ministres et les autorités locales, les deux PDG de Sontarach et Sonelgaz ont assisté à la cérémonie d’inauguration de l’ERA 2016.

     

    Artisanat : Une plate-forme pour l’exportation

     

    Source : El Moudjahid

     

    La ministre déléguée chargée de l'Artisanat, Aïcha Tagabou a indiqué, à Alger, que son département préparait une plate-forme pour exporter les produits algériens de l'artisanat à l'étranger.

     

    A l'ouverture des travaux d'un colloque de formation au profit des artisans membres de l'assemblée générale de la Chambre nationale de l'artisanat et des métiers (CNAM), Mme Tagabou a indiqué qu'une centaine d'artisans prendront part à la manifestation Global village Dubaï (village mondial) et au festival Cheikh Zayed à Abu Dhabi, étant deux marchés internationaux prometteurs, soulignant son souci d'honorer l'Algérie dans ces deux manifestations et de conclure des marchés. Elle a rappelé que le prix national des activités de l'artisanat sera organisé. Mme Tagabou a indiqué


    avoir donné des orientations aux responsables concernés au niveau des wilayas pour assurer des espaces permanents pour l'exposition et la vente des produits artisanaux et lancer un projet de coopération et de partenariat entre les artisans du Sud, des Hauts plateaux et des régions éloignées en matière de commercialisation et de formation.

     

    M. Ould Ali à El-Oued : L’importance de l’investissement privé

     

    Source : El Moudjahid

     

    Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould Ali, a mis en valeur, hier à El-Oued, l’importance de l’investissement privé dans la promotion des structures du secteur. «Les investisseurs privés sont invités à contribuer au développement de la chaîne des structures de la jeunesse et des sports, en vue de contribuer à la promotion et la dynamisation du secteur», a affirmé M. Ould Ali, lors de l’inspection de structures du secteur, dans le cadre de sa visite d’une journée dans la wilaya d’El-Oued. Le ministre a, à ce titre, indiqué qu’un décret vient d’être promulgué par le gouvernement définissant et réglementant les procédures et dispositions d’investissement en matière de réalisation des installations de la jeunesse et des sports, pour «contribuer à la consolidation et la promotion des activités juvéniles et sportives à travers le pays». M. Ould Ali a, en outre, appelé les promoteurs concernés à coordonner avec les Assemblées élues locales, APC et APW, et les autorités locales, pour mettre en forme les opérations projetées dans le secteur de la jeunesse et des sports. Présidant une rencontre à l’office du complexe omnisports d’El-Oued, en présence des présidents des clubs sportifs, le ministre a fait part d’un projet de convention avec la Fédération algérienne de football (FAF) portant


     


     

    subventionnement des clubs amateurs de la discipline, ajoutant que «des efforts sont déployés pour la validation, par le ministère de tutelle, d’un programme visant à soutenir ces clubs». Le ministre, qui s’est rendu dans la daïra de Guemmar où il a inspecté une piscine semi-olympique, a mis l’accent sur la nécessaire prise en charge de la discipline de natation, avant d’appeler à l’ouverture d’une annexe du Centre national de médecine sportive. Un exposé succinct sur les activités de la piscine, la situation des structures juvéniles et sportives existantes dans la wilaya d’El-Oued, ainsi que les projets en cours de réalisation, a été présenté à la délégation ministérielle. Poursuivant sa tournée dans la wilaya, le ministre a inauguré, dans la commune de Hassani-Abdelkrim, une salle omnisports de 1.000 places, avant de s’enquérir du chantier d’une structure similaire, d’une capacité de 3.000 places, retenue dans la commune du chef-lieu de la wilaya pour un financement de 600 millions DA au titre du programme de soutien à la croissance économique. M. El-Hadi Ould Ali a relevé que la wilaya d’El-Oued a bénéficié d’une enveloppe de 5 milliards DA pour la concrétisation de 60 opérations de développement pour le secteur, dont 38 opérations ont été réceptionnées. La visite du ministre dans la wilaya d’El-Oued s’est poursuivie dans la commune d’El-Bayadha, au sud du chef -lieu de wilaya, par l’inspection des chantiers d’une piscine semi-olympique et d’un complexe sportif de proximité, avant de se rendre dans la commune d’Oued El-Allenda, pour s’enquérir des projets d’un terrain d’athlétisme et d’une auberge de jeunes. Le ministre de la Jeunesse et des Sports a, au terme de sa tournée de travail, visité des expositions sur les activités du mouvement associatif, organisées à l’Office des établissements de jeunes (ODEJ) d’El-Oued, avant d’inaugurer une salle polyvalente dans la commune de Kouinine.


    Forum économique américain centré sur les pays du Maghreb et l’Algérie en décembre

     

    Source : APS

     

    Le Think Tank américain Center for Transatlantic Relations organisera les 5 et 6 décembre prochain à Washington un forum sur la promotion des relations économiques entre les Etats Unis et les pays de la méditerranée, qui sera particulièrement centré sur les pays du Maghreb.

     

    La rencontre qui sera tenue juste après les présidentielles américaines constituera une opportunité pour ‘‘souligner l’importance de la région méditerranéenne, dont les pays doivent exiger à l’avenir plus d’attention de la nouvelle administration américaine’‘, a déclaré à l’APS Sacha Toperich maître de recherches dans ce centre d’études basé à l’université John Hopkins à Washington.

     

    Le forum qui sera organisé en partenariat avec la chambre de commerce américaine verra la participation de tous les pays du Maghreb, de la Turquie, des Balkans, de plusieurs organismes diplomatiques et gouvernementaux et de la communauté d’affaires américaine, a indiqué Sacha Toperich, également directeur de l’initiative du bassin méditerranéen au Center for Transatlantic Relations.

     

    Elle constituera également l'occasion de réaffirmer ‘‘le rôle de l’Algérie comme nation leader en Afrique du Nord’‘, a ajouté cet universitaire, auteur de plusieurs contributions publiées sur l’Algérie.

     

    M. Toperich a soutenu qu’il était important de faire connaître le potentiel économique de l’Algérie aux


    Etats-Unis en multipliant les actions de communication à l’adresse des organismes gouvernementaux et de la communauté d’affaire américaine.

     

    L’universitaire a reconnu l’énorme travail à mener en matière de communication pour mieux faire connaître l’Algérie.

     

    ‘‘L’Algérie, jeune Nation, qui a souffert des affres de l’occupation et de la décennie noire a la chance maintenant de créer un avenir stable et prospère’‘, a déclaré M. Toperich qui avait déjà appuyé dans plusieurs écrits parus dans la presse américaine la réforme constitutionnelle mise en œuvre par l’Algérie.

     

    Le Centre américain pour les relations transatlantique, classé à Washington comme premier Think Tank affilié à une université, pourrait contribuer à cet effort de communication, a-t-il dit.

     

    Ce pôle de réflexion relevant de la prestigieuse université John Hopkins rassemble des leaders et des personnalités de par le monde et apporte des réponses sur différents sujets économiques et politiques internationaux, a-t-il tenu à relever.

     

    Il est attendu, par ailleurs, la participation du Président du Forum algérien des chefs d’entreprises (FCE), qui contribue à la promotion des relations de partenariat entre l’Algérie et les Etats-Unis, a fait savoir M. Toperich.

     

    Pour rappel, le Think Tank américain avait déjà organisé en mai dernier un débat dédié exclusivement aux défis et opportunités de l’Algérie ainsi qu’à son rôle sécuritaire dans la région.


     


    Déficit commercial de plus de 15 milliards de dollars sur les 9 premiers mois

     

    Source : APS

     

    Le déficit commercial de l'Algérie a atteint 15,04 milliards de dollars (mds usd) sur les neuf premiers mois de 2016, contre un déficit de 12,53 mds usd à la même période de 2015, soit un creusement de déficit de 2,51 mds usd ( -20,03%) entre les deux périodes, a appris lundi l'APS auprès des Douanes.

     

    Les exportations ont reculé à 20,04 mds usd contre 26,93 mds usd sur la même période de 2015, soit une baisse de près de 6,9 mds usd (-25,57%), précise le Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (Cnis).

     

    Pour les importations, elles se sont également réduites mais à un moindre rythme par rapport à celui des exportations en s'établissant à 35,08 mds usd contre 39,46 mds usd, soit une baisse de près de 4,4 mds usd (-11,1%).

     

    Les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 57% durant les 9 premiers mois de 2016 contre 68% à la même période de 2015.

     

    Les exportations des hydrocarbures, qui ont représenté 93,73% du total des exportations, ont été évaluées à 18,789 mds usd contre 25,489 mds usd à la même période de 2015, en baisse de 6,7 mds usd (-26,3%).

     

    Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles demeurent toujours faibles (6,27% du volume global des exportations) et ont également reculé pour se chiffrer à 1,25 milliard usd contre 1,44 milliard usd (-13,31%) entre les deux périodes de comparaison.


    Pour ce qui est des importations, tous les groupes de produits ont connu une baisse entre début janvier et fin septembre de l'année en cours.

     

    Sur les 35,08 mds usd d'importations enregistrées, un montant de 20,57 mds usd a été payé par cash (58,65% des importations), soit un recul de 12% des règlements par cash par rapport à la même période de 2015.

     

    Les lignes de crédit ont financé les importations à hauteur de 37,54% pour un montant de 13,17 mds usd (baisse de 11,76%), tandis que les comptes en devises propres ont financé à hauteur de 3 millions usd contre 18 millions usd (baisse de 83,33%).

     

    Le reste des importations a été financé par le recours à d'autres moyens de paiements à hauteur de 1,33 md usd (en hausse de 17,65%).

     

    L'Italie et la Chine préservent leur statut de premiers partenaires

     

    Les cinq premiers clients de l'Algérie, au cours des neuf premiers mois 2016, sont l'Italie avec 3,8 mds usd (19,07% des exportations globales algériennes durant cette période), suivie de l'Espagne avec 2,71 mds usd (13,5%), de la France avec 2,24 mds usd (11,21%), des Etats-Unis avec 1,6 mds usd (8,22%) et du Canada avec 1,06 mds usd (5,31%).

     

    Quant aux principaux fournisseurs de l'Algérie, la Chine est restée en tête avec 6,19 mds usd (17,64% des importations globales algériennes entre janvier et septembre), suivie de la France avec 3,66 mds usd (10,45%), de l'Italie avec 3,66 mds usd (10,44%), de l'Espagne avec 2,72 mds usd (7,76%) et de l'Allemagne avec 2,15 mds usd (6,13%).


    COMMERCE

    Le premier véhicule utilitaire sortira de l’usine algéro-turque en février 2017

     

    Source : Liberté

     

    Le premier véhicule utilitaire sortira de l’usine algéro-turque, implantée dans la zone industrielle de Tamzoura, à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya d’Aïn Témouchent, à la mi-février 2017. L’information est fournie par le chef du projet de montage des voitures. Le coût global de cet investissement, qui s’étend sur une superficie de 34 hectares, est estimé à 8,243 milliards de dinars dont 4,5 sont alloués à l’unité de montage. “Nous allons produire 120 000 véhicules au bout de trois ans. Nous avons un planning prévisionnel de 7 mois de réalisation alors que la production sera lancée dès le mois de février de l’année 2017”, rapporte notre interlocutrice, qui précise que le taux d’intégration atteindra 40% au bout de la cinquième année, conformément au cahier des charges. Ce projet créera 450 postes d’emploi au bout du quinquennat. La main-d’œuvre locale sera formée in situ. Selon la même responsable, à partir de la troisième année, les véhicules produits localement seraient exportés vers certains pays africains.

     

    L’ECMA s’engage dans une joint-venture avec des Italiens

     

    Source : Liberté

     

    L’ECMA est une entreprise spécialisée dans la conception, la fabrication et la vente de bennes à béton totalement adaptées aux besoins spécifiques des utilisateurs du secteur du bâtiment (BTP).


     


     

    Depuis quelques mois, cette PME de 20 salariés, sise à Iryahen sur la route de l’aéroport de Béjaïa, s’est engagée sur la voie d’une joint-venture avec une entreprise italienne d’envergure internationale. Les Italiens, qui sont déjà présents en Algérie, espèrent, avec cette solution sur mesure, s’implanter dans un projet à long terme. D’où l’importance de ce partenariat avec cette PME locale qui a fait ses preuves.

     

    L’entreprise s’est lancée tout récemment dans la fabrication de silos de centrales à béton de 80 à 120 tonnes pour satisfaire un besoin réel dans le secteur des travaux publics, qui est devenu crucial à la suite de la chute des prix du pétrole, dira le patron de cette PME, Abassi Smaïl en l’occurrence. Il est technicien supérieur en soudure et charpente métallique anciennement chef d’atelier et contremaître à l’Unité grues de l’ENMPTP Béjaïa.

     

    Il explique que la nouvelle situation induite par la baisse des revenus pétroliers contraint même les entreprises à favoriser la fabrication locale lorsqu’elle existe en charpente métallique notamment. Le recours à l’importation étant limité aux composants et parties électriques et électroniques indisponibles au niveau national.

     

    Son entreprise emploie un effectif de 20 agents et réalise annuellement un chiffre d’affaires de 30 000 000 (3 milliards de centimes) essentiellement avec les entreprises nationales et privées activant dans le secteur du BTP.

     

    Elle fabrique annuellement à la commande une batterie de bennes à béton de différents gabarits de 100 litres jusqu’à 2 000 litres. Et pour réduire à zéro les stocks de matière première et de produits finis, l’entreprise


    travaille à flux tendu. Il s’agit de réduire les coûts et de minimiser/optimiser les délais.

     

    Il faut dire que l’entreprise est implantée actuellement sur une superficie de 1 500 m2, qui restent très insuffisants pour les besoins de manutention, de stockage et surtout pour les perspectives de développement avérées avec ces grands groupes italiens avec lesquels l’entreprise est en pourparlers avancés pour la création éventuelle de joint-ventures pour un transfert réel de technologie. L’entreprise, qui est à l’étroit, dispose de 4 ateliers : peinture, préparation oxycoupage, assemblage soudure et un atelier de rénovation de grues. Elle possède actuellement un équipement financé dans le cadre de l’investissement, cofinancé à 60% par la banque et à 40% sur fonds propres : c’est le cas de la rouleuse à 4 rouleaux pour les cônes, de la machine plasma pour oxycoupage au plasma, de la cintreuse pour UPN cornières tubes et ronds.

     

    Le souhait du patron de cette PME qui intéresse les Italiens, c’est de bénéficier d’un terrain dans le cadre du Calpiref dans la zone industrielle d’El-Kseur. Son entreprise possède un savoir-faire technologique dans le secteur de la charpente et de la construction métallique reconnu et confirmé avec de grandes entreprises publiques, spécialisées dans les travaux publics et les grands ouvrages d’art à l’instar de Cosider et Engeoa. C’est dire les potentialités de cette PME.

     

    TRANSACTIONS & CONTRATS

    Al Salam Bank lance le e-paiement

     

    Source : El Watan

     

    Après s’être spécialisée, depuis sa création en 2008, dans le financement des entreprises avec un


    portefeuille de 2500 clients, la banque islamique Al Salam Bank Algeria élargit ses offres aux particuliers.

     

     

    La nouveauté, pour cette banque qui compte 22 actionnaires (capitaux en provenance de plusieurs pays du Moyen-Orient) gérée par Nasser Haider, est le lancement du paiement en ligne. Le 18 octobre, Al Salam a obtenu l’autorisation de la Banque d’Algérie (BA) pour le lancement du service e-paiement intitulé «e-Amina». Un produit dédié aux clients de la banque détenteurs d’une carte de paiement interbancaire (CIB) Amina.

     

    Cette offre répond, selon Nasser Haider, qui a animé hier une conférence de presse aux attentes de ses clients (4000 comptes particuliers) et contribue à promouvoir le e-paiement en Algérie. Pour assurer ce service, l’établissement financier a conclu des accords notamment avec les trois opérateurs de téléphonie mobile, Tassili Airlines, Air Algérie et Seaal en attendant l’élargissement à d’autres entreprises.

     

    Au programme de la banque, l’on compte aussi l’offre Al Salam Taysir pour pouvoir acquérir un bien produit en Algérie. Ainsi, 196 dossiers ont été étudiés à la faveur du retour du crédit à la consommation. Il est par ailleurs prévu pour les clients Retail, la relance du crédit immobilier via Dar Al Salam avec des modes de financement variés.

     

    En matière d’épargne, la banque de fructifier l’argent de ses clients corporate à travers la formule Al Moudharaba à travers laquelle des rémunérations trimestrielles sont distribuées pour les dépôts utilisés à des fins d’investissement. La même possibilité est accordée aux détenteurs du livret d’épargne Oumniyati,


     


     

    dont la rémunération a atteint un taux moyen de 23,98% au troisième trimestre 2016.

     

    Parallèlement, si le total des dépôts a évolué de 39% entre septembre 2015 et septembre 2016, le financement des entreprises a pratiquement stagné avec une hausse ne dépassant les 2%. Au 30 septembre dernier, le montant a atteint 9 milliards de dinars. Un résultat que M. Haider explique par la conjoncture économique actuelle. «Nous essayons de placer les fonds de manière prudente. Nous avons une politique sélective», note-t -il, relevant la nécessité d’étoffer le réseau d’agences pour passer de sept (avec celle de Constantine en phase d’ouverture) actuellement à 14 fin 2017.

     

    La banque, qui a reçu trois cas dans le cadre de la «mise en conformité fiscale volontaire», travaille actuellement sur des propositions à soumettre au ministère des Finances (à la demande de ce dernier) comme alternative à l’emprunt obligataire (à l’image des titres d’investissement). «Je crois que les pouvoirs publics étudient sérieusement le lancement des soukouk», précise M. Haider. 

     

    REGIONS

    Aïn-Temouchent: Les céréaliers appelés à utiliser l'irrigation d'appoint

     

    Source : Le Quotidien d’Oran

     

    L'agriculture irriguée est inlassablement l'élément moteur d'une grande partie de la hausse de la production céréalière ces dernières années. Lancée dans le cadre du programme de développement de la céréaliculture, la pratique de l'irrigation d'appoint pour l'amélioration des rendements et l'utilisation rationnelle des ressources hydriques est plus que jamais


    recommandée aux fellahs de la wilaya d'Aïn-Temouchent. Les céréaliculteurs ont été instruits à l'effet d'utiliser l'irrigation d'appoint pour faire face au manque d'eau lié à la sécheresse. Les rendements les plus élevés obtenus par l'irrigation sont nettement supérieurs à ceux obtenus dans l'agriculture pluviale, encore plus à apport d'intrants.

     

    Les services agricoles de la wilaya d'Aïn-Temouchent, quant à eux, insistent sur le nécessaire recours de la filière céréales à l'irrigation d'appoint par pivot pour réduire les marges de fluctuation de la production. Tenant compte d'un assolement biennal (céréales/jachère), une étude a dégagé, pour l'an 2019, une superficie ciblant 2000 hectares à irriguer par le système économiseur d'eau. Ce projet sera réalisable à partir des eaux superficielles (barrages, retenues collinaires...) et souterraines. Les responsables de la DSA encouragent aussi les agriculteurs à exploiter les ressources en eau disponibles pour l'irrigation des céréales avec le recours au programme de soutien de l'État dans ce domaine. Cette technique est vue comme une solution palliative à la faible pluviométrie.

     

    D'autre part, on met l'accent sur la nécessité de respecter le schéma technique de la culture des céréales, qui comprend l'acquisition de semences traitées et d'intrants, le labour profond, la fertilisation du sol, le désherbage, l'encadrement technique et autres procédés qui permettent d'accroître le rendement et d'améliorer la qualité. A ce jour, ils seraient une centaine de fellahs à avoir déposé aux 02 coopératives de céréales et de légumes secs (CCLS) de la wilaya (Aïn-Temouchent et Hammam-Bouhadjar) des demandes pour l'acquisition d'équipements d'irrigation dont bon nombre sont déjà mis en exploitation.


    Rappelons que la campagne labours-semailles 2016-2017 a été lancée le 07 octobre dernier à partir de l'institut technique moyen agricole spécialisé (ITMAS) d'Aïn-Temouchent, par le wali Hamou Ahmed Touhami. L'événement qui a coïncidé avec la 23ème Journée nationale de vulgarisation agricole, a vu aussi la BADR décider de différer d'une année le remboursement des dettes contractées dans le cadre du crédit RFIG par des fellahs notamment ceux des régions de M'lata et Hammam-Bouhadjar, afin de leur permettre d'acquérir semences et autres intrants. Ces mesures ont touché des agriculteurs dont les cultures ont été frappées par la sécheresse.

     

    Ténès: L'activité du port en baisse

     

    Source : Le Quotidien d’Oran

     

    Selon un bilan établi par l'EPT (Entreprise portuaire de Ténès) concernant le trafic du troisième trimestre de l'année en cours, celui-ci a régressé de -17,88% par rapport à la même période de l'année 2015. Selon la direction du port, cette régression s'est traduite par le traitement de près de 264.446 tonnes de marchandises importées contre 322.008 t en 2015. Il faut dire que la conjoncture économique actuelle influe négativement sur le trafic global du port. En effet, si les produits métallurgiques, notamment le rond à béton, représentaient, auparavant une part non négligeable des marchandises débarquées au port de Ténès, ces derniers ont connu une baisse drastique : de 231.314 t au 3ème trimestre 2015 à 180.564 tonnes à la même période cette année. Cette baisse résulte principalement du recul des importations depuis la mise en place des licences et contingents d'importation.

     

    La même tendance de baisse a été enregistrée pour la période précitée (3ème trimestre 2016) où les produits agricoles et denrées alimentaires sont passés de 40.154


     


     

    t à 23.602 t (soit – 41.22%) les produits pétroliers de 25.506 t à 14.095t (soit – 44.71%), les engrais et produits chimiques de 8531 t à 1527 (soit – 82.10%) et enfin les marchandises diverses de 5.681 t à 3.813 t (-32.89%).

     

    A noter que seuls les matériaux de construction (ciment et argile kaolin/feldspath, ce dernier étant destiné à l'usine de céramique de Sidi Akkacha) ont connu une progression puisque le volume importé est de 40.846 contre 10.821 t au 3ème trimestre 2015.

     

    S'agissant de la qualité du service, le port de Ténès demeure toujours aussi performant. L'attente moyenne en rade est passée de 2,51 jours au 3ème trimestre 2015 à 2,14 jours au 3ème trimestre de l'année en cours, soit 0,37 jours de moins. Une performance qui n'échappe pas aux opérateurs économiques, d'autant que le séjour moyen à quai s'est stabilisé avec une légère hausse, 3,27 jours. En ce qui concerne le nombre de navires enregistrés à l'entrée, on note une diminution de l'ordre de -22%, soit 17 navires de moins par rapport à la même période de l'année 2015.

     

    Le bilan conclut que le port de Ténès a connu durant le troisième trimestre de l'année 2016 une régression (-17,88%) du niveau de trafic par rapport à la même période de l'exercice 2015. La structure du trafic reste inchangée avec une prédominance des produits métallurgiques qui détiennent plus de 68% du trafic global et demeurent le segment dominant de l'activité portuaire. Mais cette catégorie de marchandises, notamment le rond à béton fait l'objet de restriction en termes de volumes d'importation.

     

    A ce titre, le port de Ténès s'est engagé dans une démarche à l'effet de diversifier son activité pour drainer d'autres types de marchandises, et donc attirer


    d'autres clientèles qui activent dans l'importation et l'exportation des marchandises diverses.

     

    Selon le nouveau PDG du port, M. Kouider Grabsia, «le port de Ténès maintiendra sa dynamique de développement engagée depuis quelques années malgré une baisse en tonnage de l'ensemble des produits à l'exception du ciment. Cette baisse est, selon le PDG, due à des facteurs exogènes ayant trait notamment à la nouvelle politique en matière de commerce extérieur.

     

    Sur le plan des chiffres M. Grabsia précise que la baisse est certes palpable mais n'entame en rien la dynamique de développement et la stratégie mise en place par l'entreprise. Soucieuse d'élargir sa gamme de services et d'améliorer ses prestations, l'EPT ambitionne de développer le trafic par conteneurs. Toutefois, l'acquisition d'équipements adaptés tels que les RTG (portiques), les stackers, les spreaders et d'autres moyens de levage et de transport spécifiques ainsi qu'un scanner sont nécessaires pour introduire ce genre d'activité au port.


     

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  • 27 10 2016

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 27 OCTOBRE 2016

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 27 OCTOBRE 2016





    Jeudi, 27. Octobre 2016

     

    SOMMAIRE   

     

    Marché & Economie.................................................................................................................. 2

    Ligne ferroviaire Birtouta-Zéralda : Réception le 1er novembre.......................................... 2

    Forum national de l’innovation : Soutien à l’entrepreneuriat................................................ 2

    Microcrédits : Gel des activités saturées................................................................................ 2

    Salon du transport et de la logistique : 50 exposants au rendez-vous................................... 3

    La Banque d’Algérie « La création de bureaux de change n’est pas une priorité ».............. 4

    Signature d'une convention pour la création d'un bureau régional de l'OADA à Alger........ 5

     

    Après la station musée à la place des Martyrs, une station commerciale à Bachdjarah..... 5

    Pour élire la meilleure start-up algérienne............................................................................ 5

     

    Un guide de l’exportateur publié en 2017 par les douanes algériennes............................... 5

     

    Exposition de cadeaux de fin d’année : Encourager le produit local..................................... 6

    Commerce.................................................................................................................................. 6

     

    IVECO « Made In Algeria » : Le premier véhicule sortira en janvier 2017............................ 6

    Gefco Algérie ambitionne de devenir le leader de la logistique........................................... 7

     

    Tamazoura: L'usine de montage de véhicules opérationnelle avant fin mars 2017............. 7

    Akbou-Auto inaugure une nouvelle succursale à Alger.......................................................... 8

    Etniz.net, la première vitrine Web des artisans algériens..................................................... 8


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    MARCHE & ECONOMIE

     

    Ligne ferroviaire Birtouta-Zéralda : Réception le 1er novembre

     

    Source : El Moudjahid

     

    La nouvelle ligne ferroviaire Birtouta-Zéralda sera réceptionnée le 1er novembre, a annoncé, hier à la radio, M. Azzeddine Ferdi, DG de l’Agence nationale des

     

    études et suivi des réalisations et infrastructures ferroviaires (ANESRIF).

     

    Cette ligne ferroviaire à double voie et électrifiée, longue de 21 km, reliera en 30 minutes (ligne directe), les localités de Birtouta, Ouled Chebel, Tessala El-Merdja, Douéra, Rahmania et Zéralda, via la nouvelle ville de Sidi-Abdellah. L’observation des arrêts au niveau des gares traversées allongera évidemment la durée du voyage jusqu’à 40mn, précise la même source. Birtouta, qui est déjà reliée au réseau ferré national, servira ainsi de trait d’union entre plusieurs wilayas et Alger-Ouest, sans pour autant passer par Alger-Centre. Les trains qui desserviront la localité de Zéralda, à partir de Birtouta, atteindront une vitesse de pointe de 140 km par heure, ajoute M. Ferdi, rappelant que ce sont la société nationale «Infrarail» et l’entreprise turque «Yapi Merkezi» qui sont en charge de la réalisation de ce projet, alors que les études sont l’œuvre du groupement PBZ, composé des bureaux d’études SETIRAIL, SIDEM et

    SAETI.

     

    Cela dit, il faut savoir que cette réalisation moderne qui répond à des normes internationales très strictes comprend 16 ouvrages d’art, notamment 12 ponts d’une longueur de 784 mètres, ainsi que quatre viaducs, sur un linéaire total de 1.914 mètres. Cinq gares sont prévues au niveau des localités desservies, à savoir


    Birtouta, Tessala El-Merdja, Sidi Abdellah, cité universitaire de Sidi-Abdellah et Zéralda.

     

    Forum national de l’innovation : Soutien à l’entrepreneuriat

     

    Source : El Moudjahid

     

    Le Forum national de l’innovation et des perspectives

     

    économiques (FNIPE) a reçu, depuis sa création en janvier 2016, pas moins de 47 projets, a indiqué, à Skikda, son président-directeur général, Hicham Saïdi.

     

    En marge d’une journée d’étude sur l’industrie pétrochimique, M. Saïdi a indiqué que 23 de ces projets seront prochainement concrétisés, dans le cadre de la contribution du FNIPE à la dynamisation du développement économique par le soutien aux innovateurs. Le FNIPE œuvre à l’encouragement de l’entrepreneuriat et des initiatives innovatrices, en coordination avec les deux ministères de l’Industrie et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a encore indiqué son PDG qui a mis l’accent sur la mission du FNIPE d’accompagner les entreprises, au titre du programme public de leur mise à niveau afin d’en améliorer les performances et de développer les secteurs économiques non pétroliers. De son côté, le directeur de l’industrie et des mines de Skikda, Fayçal Hebba, a invité les industriels à contribuer, d’une manière efficace, organisée et durable, à l’acquisition des technologies, par, notamment, l’adoption de stratégies qui garantissent «la pérennité» de leurs produits. Il a également noté que cette rencontre intervient après celles de Sidi Bel-Abbès et d’Annaba, dans le cadre de la préparation du 2e Forum national de l’innovation et des perspectives économiques, prévu le 24 novembre prochain à Alger sous slogan «De l’économie rentière à l’économie du savoir». Pr. Nadia Chettab, de l’université d’Annaba, a estimé que l’Algérie


    est en retard dans le domaine de la pétrochimie, et doit, selon elle, pour se rattraper, «ouvrir la voie à l’innovation qui représente la locomotive du secteur».

     

    En marge de la rencontre, le FNIPE a annoncé son

     

    «adoption» du projet d’Imad Eddine Madani, de l’université Ziane-Achour de Djelfa, qui a mis au point un logiciel capable de calculer avec précision les concentrations chimiques dans divers produits. Madani ambitionne de breveter son logiciel qui, selon lui, est «unique en son genre».

     

    Microcrédits : Gel des activités saturées

     

    Source : El Moudjahid

     

    La conjoncture actuelle relative à la chute des prix du pétrole a induit la nécessité de rationaliser les dépenses, et cela pour une meilleure gestion de plusieurs secteurs et activités.

     

    C’est le cas de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej), qui vient de prendre certaines décisions afin de restreindre strictement ses champs d’activités. Ainsi, pas moins de 64 activités viennent d’être gelées par cette Agence, dont celles très recherchées par les citoyens, à l’image de la plomberie ambulante, de l’électricité ambulante, la collecte de lait et l’élevage bovin en phase de création. Des secteurs jadis très prisés, et auxquels les jeunes promoteurs algériens ne peuvent plus souscrire, faute de financement par l’organisme, ces activités n’étant pas rentables, par saturation et absence de perspectives en la matière.

     

    De ce, fait les prétendants aux microcrédits de plus d’une cinquantaine d’activités ne peuvent plus compter sur l’Ansej pour financer leurs projets professionnels. Et pour cause, l’Ansej n’accordera plus de crédits pour des projets entrant dans le cadre de ces 64 activités !


     


    Transport de voyageurs, transformation de plastique, coiffeur, plombier ambulant, mécanicien, boulangerie et agence de publicité… toutes ces activités et bien d’autres encore ont été stoppées, et les dossiers en quête de financement seront rejetés. On apprend des responsables de l’agence, que parmi ces activités, certaines sont totalement saturées, tandis que d’autres ne sont pas productives et ne créent pas de valeur ajoutée au sens économique du terme. Ainsi, tous les postulants à ces filières devront chercher un autre mode de financement, car l’Ansej n’est plus en mesure de les aider. L’élaboration de cette nouvelle liste est liée à la situation financière, où les banques manquent actuellement de ressources financières. En effet, les banques ont perdu plus de 24% de leurs liquidités. Il faut dire que plein de jeunes qui ont contracté des crédits n’ont pas pu les rembourser. Selon les déclarations du directeur général de l’Ansej, 70% des bénéficiaires des crédits dans le cadre de l’Ansej remboursent leurs crédits. Ce qui signifie que 30% d’entre eux ne le font pas. Une situation qui a poussé l’Agence à mener une réelle campagne de recouvrement. Cette dernière s’est traduite par des mises en demeure, que tous les souscripteurs en retard de payement ont reçues, et ont été priés de se présenter au service contentieux de l’Ansej en vue de trouver une solution à l’amiable. Dans ce sens, le rééchelonnement de la dette est envisageable, mais demeure scrupuleusement rattaché aux conditions de l’échéancier de remboursement. Il s’agit d’arrêter un nouvel échéancier, d’un commun accord entre le promoteur et le directeur de l’Agence.

     

    Interrogé à ce sujet, le secrétaire général de l’Ansej, Abdelhamid Zouaoui, a confirmé l’information, mais refuse catégoriquement de parler de crise. «Il est vrai que nous avons gelé plusieurs activités, mais cela ne veut pas dire que nous traversons des difficultés financières. Ces filières ont été trop exploitées depuis l’ouverture de l’agence», s’est-il contenté de dire. Selon


    lui, le gel de financement cible exclusivement les filières saturées localement, tel le transport par bus ou par taxi. Dans ce dernier créneau, des wilayas enregistrent un nombre élevé de sociétés privées de taxis à travers tout le territoire national. L’Ansej gèle le financement des projets dans les filières saturées, pour prévenir l’accumulation des activités similaires et parer à la création de projets non rentables et voués à l’échec.

     

    Par ailleurs, il y a lieu de rappeler que l'Ansej a dépensé plus de 262 milliards de dinars depuis son lancement en 1996, dans la création de plus de 330.000 sociétés qui ont généré plus de 803.928 postes d'emplois. Il a été enregistré également, 13.608 projets qui ont échoué, pour diverses causes, notamment le décès de la personne concernée, l’incapacité à réaliser son projet ou la dépense inopportune du crédit reçu. Dans ce contexte, on apprend que les services chargés du règlement des différends de l'Agence ont entamé des poursuites judiciaires quant à ce dernier cas.

     

    Salon du transport et de la logistique : 50 exposants au rendez-vous

     

    Source : El Moudjahid

     

    Malgré ses insuffisances, le secteur des transports et de la logistique en Algérie a connu, ces dernières années, une amélioration remarquable. Son développement constitue aujourd’hui un enjeu économique, politique et social pour l’Algérie. Notre pays dispose d’un certain nombre d’atouts qui font de lui un marché à fort potentiel et dont l’environnement lié à la logistique du transport international des marchandises est largement perfectible. La Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), consciente de l’importance de ce domaine et de sa forte contribution pour le développement de l’économie nationale, afin d’attirer


    l’attention des pouvoirs publics et les professionnels du secteur, organisera, du 21 au 24 novembre prochain, au palais des Expositions des Pins-Maritimes, Alger, le 1er Salon international du transport et de la logistique «Logistical». Plus de 50 exposants nationaux et cinq étrangers vont présenter leurs offres et leurs innovations durant 4 jours. Placé sous le patronage du ministère des Travaux publics et des Transports, «Logistical» est dédie à la chaîne logistique, au fret et au transport des marchandises. Cet événement constituera un espace aux différents acteurs intervenant dans la chaîne logistique et le transport de marchandises d’exposer leurs offres de service, d’offrir l’opportunité pour les acteurs de la chaîne logistique et des transports de rencontrer de nouveaux clients et utilisateurs.

     

    Aussi, il permettra aux entreprises et autres utilisateurs de connaître et d’élargir l’éventail des prestation présentée par les intervenants dans la chaîne logistique. Le Salon «Logistical» se fixe également comme objectif de faire le point sur la situation de ce secteur, d’apporter des solutions aux entreprises dans leurs relations à l’international en termes de logistique et de transport de marchandises en visant la réduction des coûts de la gestion logistique. Lors d’une conférence de presse organisée hier au siège de la CACI pour la présentation du salon, les organisateurs ont mis l’accent sur la situation du domaine de logistique du transport de marchandise et le potentiel présenté par le marché algérien. Comme ils se sont interrogés sur les perspectives d’évaluation dans ce domaine et comment améliorer les performances des différents intervenants dans la chaîne logistique et comment arriver à réduire les coûts de la gestion logistique.

     

    « Nécessité d’un diagnostic global »


     


     

    À cette occasion, le président de l’Association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL), M. Ali Bey Nasri, a exprimé sa profonde déception quant à la situation de domaine de la logistique en Algérie, en indiquant, dans une déclaration à El Moudjahid, que la performance logistique en Algérie est l’une des plus élevées au monde, mais nous sommes toujours en surcharge au niveau des ports, car nous n’avons pas encore réglé les problèmes de stockage des conteneurs par la création des ports sèche.

     

    Donc, le coût des conteneurs est plus cher par rapport à d’autres pays «de 22%». En conséquence, au niveau de l’export, nous sommes en difficulté, car le coût est trop cher avec des lenteurs dans la mise à disposition des conteneurs, surtout ceux qui sont réfrigérés. «Je pense que l’état actuel de non-compétitivité affaiblit cette performance logistique, parce que la compétitivité en

     

    Algérie doit se construire d’abord à l’import», a-t-il dit. «Quand il y a un coût inférieur à l’import, cela aide l’opérateur à avoir des coûts minimes, mais quand l’import est plus cher que les autres pays, en conséquence, cela devient un peu plus difficile pour la compétitivité», a-t-il clarifié, tout en insistant sur la nécessité de faire, en premier lieu, un diagnostic bien précis.

     

    L’expert a cité, à titre d’exemple, le chemin de fer qui n’est pas encore bien exploité en Algérie, car, «au lieu d’exploiter ce réseau ferré, nous avons importé environ pour 20 milliards de dollars de camions». Il y a lieu par ailleurs de noter que le volume global du commerce extérieur de l’Algérie (importations et exportations) s’est établi, ces dernières années, à près de 115 milliards de dollars. Les paramètres liés au transport de marchandises sont estimés, selon des statistiques du ministère algérien des Transports, en moyenne annuelle, à près de 133.442.000 tonnes de


    marchandises embarquées et débarquées par les ports algériens, 1.806.000 conteneurs embarqués et débarqués, 11.200 navires à l’entrée des ports algériens, 40.000 tonnes de fret aérien, dont près de 35.000 tonnes sur le réseau international, 4,2 millions de tonnes de marchandises sur le réseau ferroviaire, 422.000 opérateurs de transport routier de marchandises, 625.000 véhicules composant le parc de transport routier de marchandises, avec un tonnage utile de près de 5 millions de tonnes.

     

    La Banque d’Algérie « La création de bureaux de change n’est pas une priorité »

     

    Source : El Moudjahid

     

    «L’ouverture de bureaux de changes n’est pas une priorité à l’heure actuelle. Il n’est pas question de faire une convertibilité précoce du dinar», a affirmé M.

     

    Loukal dans sa réponse à une question d’un membre de la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2017. Pour le gouverneur de la BA, les bureaux de change ne sont pas d’une grande efficacité quand la monnaie locale n’est pas convertible et quand le flux touristique étranger est faible tel le cas de l’Algérie. M. Loukal a rappelé, tout de même, qu’un nouveau règlement portant élargissement du change manuel, de manière à expliciter les conditions d’éligibilité des personnes physiques ou morales pouvant ouvrir des bureaux de change en Algérie, a été finalisé en mars dernier par le Conseil de la Monnaie et du Crédit. «Ce règlement est prêt, mais (personnellement) je pense qu’il n’aura aucune performance car nous n’avons pas un mouvement de flux suffisant (de touristes étrangers) pour que ces bureaux de change soient rentables», a-t-il estimé. Pour rappel, l’instruction d’avril 1997, régissant l’activité des


    bureaux de change, définit le change manuel comme

     

    «toute opération d’achat et/ou de vente de billets de banque et/ou de chèques de voyage libellés en monnaies étrangères librement convertibles contre de la monnaie nationale». Depuis cette date, 46 bureaux de change ont été agréés dont 27 ont fait l’objet d’annulation pour non ouverture de bureaux et 13 autres ont été institués mais annulés à la demande des bénéficiaires, selon les précisions de M. Loukal. Quant au reste, soit six bureaux de change, ils sont opérationnels actuellement mais enregistrent un rendement très limité en raison du manque de touristes étrangers et des réticences des non résidents à utiliser le canal officiel, a-t-il expliqué. Pour lui, les agences bancaires, au nombre de 1.100 à travers le territoire national, jouent pleinement le rôle de ces bureaux.

     

    Interrogé sur une éventuelle augmentation de l’allocation devises pour les touristes algériens allant à l’étranger, M. Loukal a fait savoir que cette question n’était pas à l’ordre du jour, notamment dans ce contexte de crise financière marquée par une baisse des réserves de change du pays. Mais M. Loukal n’a pas

     

    écarté une possible révision à la hausse de cette allocation en 2017, en cas d’amélioration de la situation financière du pays. Pour rappel, l’instruction de l’année

     

    1997, relative au droit de change pour voyage à l’étranger fixe le montant annuel du droit de change pour dépenses liées à des voyages à l’étranger à la contre-valeur en devises de 15.000 DA.


     


     

    Signature d'une convention pour la création d'un bureau régional de l'OADA à Alger

     

    Source : APS

     

    Le ministère des Affaires étrangères et l'Organisation arabe pour le développement agricole (OADA) ont signé mercredi à Alger une convention portant création d'un bureau régional de l'organisation à Alger qui couvrira la région du Maghreb.

     

    La convention a été signée par le directeur général du protocole au ministère des Affaires étrangères, Lounes Magramane et le directeur général de l'OADA, le yéménite Tarek Ben Moussa Al-Zadjali.

     

    A travers ce bureau, l'organisation apportera sa contribution aux programmes des pays arabes relatifs au développement agricole et à la sécurité alimentaire, a déclaré M. Al-Zadjali à cette occasion.

     

    "Le bureau couvrira la région du Maghreb et par conséquent ses programmes seront plus spécifiques et concerneront les questions communes à cette région dont le climat et la gestion de la production", a-t-il dit.

     

    En 1970, les pays arabes avaient convenu de la création d'une organisation spécialisée dans le développement agricole dont le siège est à Khartoum (Soudan).

     

    L'organisation qui a entamé ses activités en 1972 compte tous les pays arabes membres de la Ligue arabe.

     

    Outre le Bureau d'Alger, l'OADA dispose de bureaux régionaux à Amman et au Caire, outre un bureau en cours de création dans la péninsule arabe.


    Après la station musée à la place des Martyrs, une station commerciale à Bachdjarah

     

    Source : Liberté

     

    L’Entreprise du métro d’Alger met en œuvre un projet de centre commercial à la station de Bachdjarah, qui marque l’extension de la ligne jusqu’à El-Harrach. C’est un espace qui regroupera plusieurs magasins dans l’enceinte de la station.

     

    Ce qui sera tout nouveau pour les usagers de ce moyen de transport. Autant que la station musée de la Place des Martyrs.

     

    Les pouvoirs publics ont, en effet, repensé la conception de cet arrêt central du métro dès la découverte de vestiges historiques remontant à l’époque romaine, soit des voies dallées, des pavements en mosaïque d'une basilique du Ve siècle et une vaste nécropole byzantine renfermant 71 tombes du VIIe siècle. La période ottomane est également représentée par les fragments de la mosquée Essayada et des objets divers.

     

    Les fouilles ont retardé considérablement la réception de la ligne Grande Poste-Place des Martyrs, mais certainement pour la bonne cause. Par ailleurs, pour renflouer davantage ses caisses, l’Entreprise du métro d’Alger entreprend de placer des panneaux publicitaires dans toutes les stations déjà opérationnelles.

     

    Pour élire la meilleure start-up algérienne

     

    Source : Liberté

     

    Djezzy, leader des technologies de communications mobiles, se joint à IN-tuition Group pour accueillir, samedi 29 octobre, à l’hôtel Sofitel, la prestigieuse


    compétition de start-up technologiques SeedStars World, et ce, pour la seconde année consécutive.

     

    À cette occasion, un concours mettra en compétition douze start-up pour gagner le titre de la meilleure start-up algérienne et représenter le pays au Sommet mondial qui aura lieu en avril 2017 à Lausanne en Suisse, un événement final récompensé par un fonds d’investissement qui pourrait atteindre 1 million de dollars US ainsi que d’autres gratifications à l’issue de cet important rendez-vous. La start-up algérienne gagnante, cette année, sera également invitée au Sommet régional Mena SeedStars à Bahreïn, en décembre prochain, pour des sessions de networking et de coaching.

     

    Un guide de l’exportateur publié en 2017 par les douanes algériennes

     

    Source : L’Econews

     

    Un guide de l’exportateur sera publié et distribué gracieusement en 2017 par la direction générale des douanes, dans le but d’encourager et de faciliter les exportations hors hydrocarbures, a annoncé le directeur général des Douanes, Kaddour Bentahar.

     

    Ce document résume et détaille l’ensemble des étapes des procédures douanières pour l’exportation des différents produits et marchandises, hors hydrocarbures, par les opérateurs économiques à travers l’ensemble du territoire national, a précisé le DG des douanes, à l’issue de sa visite de travail mardi dans la wilaya de Bechar.

     

    Constituant une contribution de l’administration douanière au développement de l’économie nationale, ce guide, en plus de permettre la vulgarisation de la


     


    réglementation en matière d’activités d’exportation, facilitera la professionnalisation de ce type d’activités économiques, et constituera un outil d’encouragement et d’incitation aux activités de production et d’exportation des diverses productions nationales, a-t-il souligné.

     

    Dans ce contexte, il a été procédé dernièrement à l’établissement à Biskra des procédures douanières in-situ à un exportateur de dattes vers l’étranger, permettant ainsi aux équipes douanières de réaliser les différents actes douaniers pour faciliter l’acheminement du produit directement vers le port d’exportation, et ce au titre des mesures de facilitation et de promotion des exportations hors hydrocarbures, a fait savoir, M.Kaddour Bentahar.

     

    Exposition de cadeaux de fin d’année :

    Encourager le produit local

     

    Source : El Moudjahid

     

    La ministre déléguée chargé de l’Artisanat, Mme Aïcha

     

    Tagabou, et la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mme Mounia Meslem, ont inauguré hier à Alger au Centre culturel Mustapha-Kateb une exposition artisanale de cadeaux de fin d’année intitulée « Mon cadeau fait main ».

     

    Une exposition de métiers d'art où 25 artisans se sont réunis pour offrir au public des œuvres de qualité et le gâter par la diversité de leurs créations. Une occasion en or pour trouver des cadeaux originaux ou simplement pour le plaisir de voir et apprécier le travail d'artisans talentueux. Cette exposition présente aux visiteurs des pièces exceptionnelles et uniques. Des objets créatifs du quotidien réalisés à partir de matières diverses. Le public pourra les découvrir, saisir l’opportunité pour se


    faire plaisir en offrant des pièces, artistiques et décoratives. Mme Tagabou a expliqué à l’occasion que l’artisanat porte en lui l’héritage d’un savoir-faire ancestral. Il est le gardien d’un patrimoine incomparable d’exigence, d’excellence et le seul à pouvoir en assurer la pérennité, par une discipline professionnelle innovante et une tradition de transmission. L’artisanat est un secteur d’avenir, marqué par le dynamisme de professionnels entreprenants et créatifs. « Consommer local » permet de rapprocher le créateur du consommateur. Au-delà de la promotion de l’artisanat, l’objectif est également de montrer qu’acheter local est un acte citoyen permettant de préserver l’économie.

     

    Pour sa part Mme Meslem a mis l’accent sur la nécessité d’encourager ce secteur dans le but de préserver notre patrimoine culturel et de le valoriser. L’exposition se veut être le reflet du visage actuel des métiers de l’artisanat et de l’artisanat d’art : une vitrine inédite et

     

    élégante de ce génie créatif, de ce savoir-faire mêlé de techniques.

     

    A noter que cette exposition se tiendra jusqu’au 31 du mois en cours. A visiter absolument.

    COMMERCE

     

    IVECO « Made In Algeria » : Le premier véhicule sortira en janvier 2017

     

    Source : El Moudjahid

     

    L'usine de véhicules utilitaires de la marque italienne Iveco, prévue à Bouira, en partenariat avec le groupe algérien IVAL, entrera en production en janvier 2017, a-t-on appris auprès de la direction marketing et communication du groupe. Une annonce qui intervient à quelques jours de la mise en garde envoyée par le


    ministère du Commerce à la direction des concessionnaires automobiles qui n’ont toujours pas manifesté leur intention de présenter un projet d’investissement industriel ou semi-industriel. Avec un rythme très élevé, la procédure d’installation et de mise en œuvre du projet d’usine d’assemblage des véhicules

     

    IVECO du groupe IVAL entame sa dernière ligne droite pour devenir une réalité, dans un premier temps dans la wilaya de Boumerdès. Après plusieurs phases théoriques essentielles à l’étude du projet, plusieurs discussions et négociations ont eu lieu avec des carrossiers, des fournisseurs de boîtes de vitesse (notamment ZF), de constructeurs de batteries, etc. Une stratégie qui devra permettre d’atteindre le taux d’intégration de 43%, comme l’exige la loi pour les cinq premières années. De ce fait, les procédures d’assemblage et l’évolution progressive du taux d’intégration passeront par une période de 5 ans, et au bout de la cinquième année, l’unité aura atteint un taux d’intégration relativement élevé qui lui permettra d’assembler une grande partie des éléments de la cabine et des produits locaux qui pourront se substituer aux importations : sièges, rétroviseurs, tableaux de bord... Les différentes études de sol et la viabilisation de la zone industrielle de Sidi Khaled, à Oued El-Berdi, dans la wilaya de Bouira, prendront un peu plus de temps que prévu. IVAL a mis alors en application une alternative afin de respecter ces engagements d’investissements et répondre du coup aux attentes de sa clientèles et partenaires.

     

    Il a été décidé, comme première étape, l’installation de cette unité de montage dans la commune d’Ouled

     

    Hadadj (wilaya de Boumerdès), avant la fin de cette année, et l’entame, par la suite, du montage du modèle IVECO New Daily, dès le début de 2017. Cette chaîne de production aura une capacité allant de 600 à 800 véhicules/an, et cet emplacement sera orienté vers


     


    l’expérimentation et l’apprentissage professionnel des techniques de montage de véhicules, en attendant la réception du projet final à Bouira, durant le premier semestre de 2017, qui devra avoir une capacité de production de 1.000 à 1.500 véhicules par an.

     

    Dans l’usine de Bouira, qui sera construite sur une assiette de 100.000 m2, IVAL devrait produire 1.500 véhicules, la première année, et le double dans deux ans. L’opérateur économique algérien prévoit d’atteindre 4.500 à 5.000 véhicules utilitaires dans les trois années suivant la mise en marche de l’usine. Il faut rappeler que cette usine produira trois modèles, où la référence est le «New Daily», un camion léger (PTAC de 3,5 à 7 tonnes), proposé sous format «châssis cab», un peu l’utilitaire à tout faire. L’usine devrait produire

     

    1.500 unités de ce modèle, et ce dès la 2e année, puis monterait régulièrement en cadence. Grâce aux carrossiers locaux, il pourra être proposé selon toutes les variantes : chambre froide, plateau, benne, etc.

     

    L’usine produira également les gammes Eurocargo

     

    (PTAC de 10 à 18 tonnes) et Trakker (PTAC de 19 à 100 tonnes), déjà commercialisées en Algérie. À propos de la future usine d’assemblage, Mohamed Bairi, PDG du groupe IVAL, avait indiqué qu’en plus de l’unité de montage, «l’usine aura également une unité de fabrication des pièces de rechange, pour se conformer aux exigences du ministère de l’Industrie et des Mines», en relevant que «plusieurs sous-traitants étaient déjà identifiés et en mesure de nous accompagner». Et d’ajouter que certains des sous-traitants, spécialisés dans les pneumatiques, les batteries et la carrosserie, sont «en contact avec l’équipe d’Iveco».


    Gefco Algérie ambitionne de devenir le leader de la logistique

     

    Source : Algérie Eco

     

    Axé essentiellement sur le principe la mutualisation des moyens techniques et humains dans le domaine de la logistique de stockage et de distribution, le groupe GEFCO-Algérie, présent depuis deux ans sur le marché algérien avec 50 activités principales, ambitionne d’intervenir dans l’amélioration des services portuaire en Algérie.

     

    Et ce, en présentant des solutions visant à réduire les coûts des transports et de l’entreposage, notamment dans le domaine de l’automobile « notre ultime objectif est de devenir l’acteur majeur et reconnu comme le point d’entrée incontournable en Algérie, et le tout intégré dans le réseau GEFCO »nous livre Pierre Cazau , manager de la plate forme logistique de Boufarik, en marge d’une présentation du site, animé aujourd’hui.

     

    Hormis une présence confirmé dans le les plus grands ports du pays, en l’occurrence Bejaia, Oran et Jijel

     

    (Djendjen),  GEFCO  Algérie,  propose  également  20

     

    000m² d’entrepôts sur son site de Boufarik. Il propose des solutions logistiques assurant la sécurité et la qualité du transport et de l’entreposage, de la sortie du port jusqu'à la livraison, passant par le stockage.

     

    Dans le souci d’apporter sa contribution à la diversification de l’économie nationale, et ce en totalisant une quarantaine de collaborateurs, et 50 gros clients «Gefco Algérie, est d’abord un investissement dans l’homme, se sont nos responsables qui ont permis une telle force de développement, et la réalisation d’un chiffre d’affaire d’1 milliards de dinars.


    Mais c’est aussi les clients qui nous font confiance, je pense aux entreprises Saida, Peugeot, et Hayet, et nous ambitionnons de développer d’autres activités, pour pouvoir développer d’autre métiers » nous confie Jean

     

    Paul Ornano, directeur général, et directeur de la Zone Maghreb.

     

    En somme, Gefco Algérie, s’inscrit totalement dans la stratégie de développement et de diversification de l’économie nationale. Cette dernière, Basée sur l’investissement dans les infrastructures, notamment portuaires, en vue de développer son commerce extérieur, pénétrer les marchées étrangers, et permettre l’acheminement des marchandises, elle constitue géographiquement le portail le plus important vers les marchés africains.

     

    C’est précisément à ce niveau qu’intervient le savoir faire de Gefco Algérie « à travers des solutions sur mesure, répondant à toutes les exigences des opérateurs économiques, en matière de gestion logistique et entreposage des marchandises, un maillon névralgique de l’industrie et de la commercialisation ».

     

    Tamazoura: L'usine de montage de véhicules opérationnelle avant fin mars 2017

     

    Source : Le Quotidien d’Oran

     

    En décembre dernier, un représentant du géant chinois de l'automobile, JAC Motors, et son distributeur agréé en Algérie «Sarl Emin Auto» étaient dans le bureau du wali d'Aïn-Temouchent. L'entreprise chinoise s'était engagée à construire, dans un délai de 15 mois, une usine de montage de véhicules utilitaires JAC à la zone industrielle de Tamazoura (30 km à l'est d'Aïn-Temouchent) sur une superficie globale de 34 hectares.


     


    Un investissement financier de l'ordre de 8,243 milliards de dinars dont 5,4 destinés aux infrastructures et ateliers de montage était alors décidé. L'usine prévoit le montage de 10.000 unités par an avant de porter, au fur et à mesure, sa capacité à 100.000 unités en 2027. JAC Motors Tamazoura produira deux modèles dont le JAC 1040 S, un camion léger à benne, avant d'étaler sa production sur toute la gamme JAC de l'entreprise. Actuellement en phase finale de réalisation, l'usine de Tamazoura sera la 20ème que JAC Motors aura construit à travers le monde. Et si l'on croit une source bien informée, l'usine sera opérationnelle avant la fin du 1er trimestre 2017. A son entrée en production, elle nécessitera 270 employés, un effectif qui évoluera pour passer à 450 en l'an 2022. JAC Motors prendra aussi en charge la formation de toutes ces recrues. Pour JAC Motors, réaliser une usine de montage du camion le plus prisé par les Algériens est un projet qui date depuis 2010. Pour Emin Auto, ambitieux sur toute la ligne avec un réseau de distribution de plusieurs showrooms JAC, déjà ouverts à travers le territoire national, l'usine de Tamazoura aura la capacité de satisfaire une grande partie de la demande nationale. En 2020, le véhicule sorti de Tamazoura sera vendu à l'étranger. Ce mardi, le PDG de la Sonelgaz, M. Mustapha Guitouni, en visite à Aïn-Temouchent, a déclaré que son entreprise sera prête à fournir l'énergie nécessaire à toutes les zones industrielles de la wilaya, en premier lieu à celle de Tamazoura, elle qui doit recevoir le plus grand nombre d'investissements.

     

     

    Akbou-Auto inaugure une nouvelle succursale à Alger

     

    Source : Liberté

     

    Akbou-Auto vient d’inaugurer une nouvelle succursale à

    Ben Choubane, dans la localité de Hamadi, relevant de


    la daïra de Rouiba, wilaya d’Alger. Avec 7 000 m2, cette unité se veut parmi les plus importantes d’Akbou-Auto, répartie entre un show-room Haima, sa marque officielle, un grand centre de maintenance composé d’un service rapide, mécanique lourde, service de réparation électrique et électronique, scanner, service carrosserie, lavage et un grand centre de distribution de pièces de rechange multimarques au niveau du territoire national qui dispose de plus de 6 000 références. Visiblement satisfait de cet investissement,

     

    Mourad Ichalalène, directeur général d’Akbou-Auto, a invité l’ensemble de ses partenaires à découvrir cette infrastructure alors que le DG-adjoint, Salah Ichalalène, estime que “grâce à la stratégie mise en œuvre, nous allons poursuivre notre activité d’importation et de représentation de la marque Haima. Nous comptons développer davantage l’implication de l’entreprise dans l’automobile”. Mettant l’accent sur l’importance qu’Akbou-Auto accorde à la culture d’entreprise et à la ressource humaine, il dira : “Akbou-Auto n’oublie pas et n’oubliera jamais celles et ceux qui déploient des efforts pour hisser haut ses valeurs et lui permettre de relever ses défis dans l’intérêt de toutes et tous”.

     

    Etniz.net, la première vitrine Web des artisans algériens

     

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    Etniz.net est la première e-boutique artisanale en Algérie. Elle a vu le jour depuis quelques semaines. Un lancement qui a coïncidé avec celui de la 4G et de l’e-paiement.

     

    Un site d’e-commerce pour vendre des objets d’art et d’artisanat algérien et maghrébin, c’est l’idée de business lancée par Hafid Hanouz et Amina Hanouz Lesbat le 11 octobre dernier. Le concept a tout de suite


    séduit la toile. Le site a déjà enregistré plus de 15 000 visites, et la page Facebook du site compte plus de 1 300 fans. L’entreprise est familiale, elle ne compte que le couple de fondateurs. Amina se fait aider, dans la gestion de cette nouvelle plateforme originale, par Hafid, son associé et mari. Pour la conception du site, ils ont fait appel à une agence de développement web, Rizeway, comme on peut le découvrir en bas du site, à qui ils ont soumis un cahier des charges bien précis. «Le projet a été réfléchi et travaillé pendant plus d’un an, mais son développement pur, n’a duré, quant à lui, que huit mois», expliquent Amina et Hafid. «Pour nous, les critères les plus importants (dans l’élaboration du site,

     

    Ndlr), étaient l'esthétique et l'optimisation de l'expérience client : simplicité, rapidité et clarté ont été les maitres-mots», nous a déclaré Amina. A la question de savoir qu’elle est la signification de «Etniz», la co-fondatrice du site répond : «Par Etniz, on entend «ethnique», c'est-à-dire tout ce qui est en rapport avec l'art et la culture ethniques, pour englober les différentes cultures qui s'illustrent dans les différents styles artisanaux. Nous avons simplifié, puis stylisé le mot «ethnique» pour arriver à un nom de marque facile à mémoriser et qui réponde aux standards du web».

     

    Offre innovante et variée

     

    Pour se faire plaisir ou offrir un cadeau, il n’est plus besoin de faire des dizaines de kilomètres pour trouver des produits locaux et du terroir de chaque région algérienne. Avec Etniz.net, une panoplie d’articles de tous genres s’affiche au bout d’un clic de souris. Des articles issus de l’artisanat des quatre coins de l’Algérie. Jamais il n’a été aussi facile de se procurer un large choix de produits : bijoux, accessoires, vêtements, objets de décoration, à tout moment de l’année, et n’importe où en Algérie. Des articles mêlant tradition et modernité. L’e-boutique Etniz souhaite faire perdurer les


     


    techniques de travail ancestrales et soutenir les nouvelles générations d’artistes et d’artisans dans la promotion de leur art. Un art qui se veut moderniste et orienté vers l’avenir. Une des innovations de ce site, c’est la mise en place d’un «service client» via email et téléphone. Si le ou les produits désirés ne figurent pas sur la plateforme, le client peut toujours soumettre sa demande en l’envoyant à l’adresse mail : contact@etniz.net. Les responsables du site traiteront la requête, après recherche menée auprès des artisans partenaires. Le service client est aussi joignable du dimanche au jeudi de 9h à 17h via un numéro de téléphone, affiché dans tous les coins du site. La plateforme est constituée de cinq rubriques : «accessoires», «vêtements», «maison», «terroir», et

     

    «beauté». Celle qui séduit le plus jusqu’à maintenant est la rubrique «accessoires» qui comporte les bijoux, nous dévoile Amina, la co-gérante d’Etniz. Dans chacune de ces rubriques, on retrouve tous les produits qui les composent. Chaque produit est accompagné d’une photo, de son prix, du nom de l’artisan qui l’a conçu, et de conseils pour l’entretenir ou pour mieux s’en servir.

     

    «Nous prenons nous-mêmes nos photos, en interne. Nous faisons toujours notre maximum pour bien mettre en avant les produits et faire des photos aussi réalistes que possible», affirme notre interlocutrice.

     

    Le challenge du e-paiement

     

    A l’ère du numérique, les comportements d’achats

     

    évoluent et laissent une place grandissante à l’acquisition de produits et services en ligne. L’e-commerce devient une pratique incontournable pour les entreprises. Vendre des objets d'art et d'artisanat algériens en ligne, c'est le défi que se sont lancé Amina et Hafid. Le challenge est de taille dans un pays où l’e-paiement vient tout juste de voir le jour, mais cela n’effraie pas le jeune couple. Leur slogan est d’ailleurs :


    «Commandez et payez plus tard !» En attendant le développement du paiement à distance en Algérie, les acheteurs règlent leur commande à la livraison. En effet, Etniz propose à ses clients de payer leurs achats en espèce, et à la réception de la commande auprès du livreur. Pour cela, Etniz compte sur son partenaire, un service de livraison qui dessert 40 wilayas algériennes. Les commandes sont livrées dans un délai de 4 à 10 jours ouvrables. Quant aux frais de transport, ils sont calculés selon un barème dépendant de la wilaya de livraison choisie. Pour Alger et Blida, cela vous coûtera 550 DA, pour les wilayas du Nord 800 DA, et pour les wilayas du Sud, 1 200 DA.

     

    Côté prix des produits exposés sur le site, ils varient de 800 à 2 200 DA pour les accessoires, de 3 500 à 6 200 pour les vêtements, de 700 jusqu’à 24 000 DA pour les produits maison, 1 700 à 2 000 pour des produits du terroir, et de 1 500 à 10 000 DA pour des produits de beauté «authentiques et bio». Le paiement à la livraison est non seulement une alternative au déploiement lent du paiement électronique, mais aussi un gage de confiance pour les consommateurs. Selon des plateformes e-commerce plus anciennes en Algérie que Etniz.net, comme les multinationales Kaymu et Jumia, même dans les pays où le e-paiement est généralisé, les consommateurs restent méfiants et préfèrent payer à la livraison. Etniz.net a donc largement le temps de bien se déployer, de satisfaire une demande nationale, bien réelle, avant d’évoluer vers l’export, et faire rayonner la culture algérienne et africaine dans le monde.


     

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  • 31 10 2016

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 31 OCTOBRE 2016

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 31 OCTOBRE 2016


    Lundi .31 october 2016 

    SOMMAIRE


    Marché & Economie.......................................................................................................... 2

    Coopération bilatérale Algéro-Qatarie : Un nouveau jalon .................................................... 2

    Ciment : Fin de l’importation en 2017..................................................................................... 3

    Fonds de promotion des exportations : Élargissement des financements.............................. 3

    Le PLF 2017 renferme des dispositions en faveur d'une dynamique économique.................. 3

    PLF 2017: un cadrage à moyen terme pour une meilleure visibilité budgétaire .................... 4

    Les Banques publiques n’iront pas en bourse ......................................................................... 5

    Réunion de l'Opep à Vienne Objet : discuter les détails de l'accord d'Alger ........................... 5

    Une mission d’affaires algérienne au Chili : Exploiter les potentialités de partenariat .......... 6

    Commerce ........................................................................................................................ 6

    Tassili Airlines innove .............................................................................................................. 6

    Le nouveau smartphone OPPO F1s commercialisé en Algérie ................................................ 6

    13ème édition des International Business Awards 2016 ........................................................ 7

    Régions............................................................................................................................. 7

    Cimenterie de Timegtane (Adrar) : Un acquis important pour le grand Sud .......................... 7


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     

     


    MARCHE & ECONOMIE                                      

    Cooration bilatérale Algéro-Qatarie : Un nouveau jalon

    Source : El Moudjahid

     

    Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a entamé une visite de travail au Qatar dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale. Cette visite sera sanctionnée par la signature d'une convention entre les ministères de l'Intérieur des deux pays. M. Bedoui aura également l'occasion de s'entretenir avec des responsables de l'Etat du Qatar sur les moyens de renforcer les relations bilatérales. L'Algérie et le Qatar ont conclu plusieurs accords de coopération dans divers domaines dont 13 conventions et mémorandums signés lors de la réunion de la Haute Commission mixte qui s'est tenue à Doha en novembre

    2014. Les secteurs concernés sont notamment la jeunesse, les sports, l'enseignement supérieur, la pêche et les douanes. M. Bedoui est accompagné du directeur général de la Sûreté national, le général major, Abdelghani Hamel. L'Algérie et le Qatar œuvrent depuis quelques années à diversifier et à renforcer leur coopération bilatérale en vue de l'élargir à d'autres domaines, notamment celui de l'Intérieur et des Collectivités locales au regard de son lien étroit avec d'autres   secteurs.   L'intérêt   accordé   à   ce   secteur apparaît à travers l'échange de visites des responsables des deux pays, notamment dans le domaine de la police où l'échange d'expériences entre les polices algérienne et qatarie a été mis en exergue. A rappeler dans ce cadre la visite effectuée par le directeur général de la Sûreté nationale, le général major, Abdelghani Hamel au Qatar en mai 2015 et qui avait permis le renforcement de la coopération  bilatérale  et  du  partenariat  entre  les polices des deux pays dans les domaines de la formation et d'entraînement des forces de la police, ainsi que le


    raffermissement de la coopération en matière de lutte contre le crime sous toutes ses formes, en particulier le crime transfrontalier. La visite avait également permis au général major, Abdelghani Hamel, de présenter l'expérience algérienne distinguée en matière de lutte contre le trafic de drogue et le crime organisé. Comme convenu par les deux pays dans divers occasions, la visite du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, dimanche au Qatar intervient dans le cadre des contacts périodiques pour le renforcement des moyens de coopération et la promotion des prestations sécuritaires au profit du citoyen.

     

    Diversifier et intensifier la coopération, un pari engagé par les responsables des deux pays

     

    Outre la coopération sécuritaire et policière, les deux pays sont également liés par plusieurs accords de coopération et mémorandums d'entente touchant divers secteurs dont le secteur de l'intérieur et des collectivités locales. Ces accords ont été conclus notamment lors de la réunion de la Haute Commission mixte qui s'est tenue à Doha en novembre 2014. La réunion de cette Commission coprésidée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le président du Conseil des ministres et ministre de l'Intérieur qatari, Cheikh Abdallah ben Nacer Ben Khelifa Al Thani, a été sanctionnée par la signature de 13 documents entre accords, mémorandums d'entente et programmes exécutifs, concernant plusieurs secteurs dont les sports, la jeunesse, l'enseignement supérieur, la pêche et les douanes. La coopération entre les deux pays a été consacrée par la pose de la première pierre du projet de réalisation du complexe sidérurgique de Bellara (Jijel) par M. Sellal et cheikh Abdallah Ben Nacer Ben Khelifa Al Thani, lors de la visite de ce dernier en Algérie en mars

    2015. Sur le plan politique, le dialogue et la concertation


    entre les deux pays se sont poursuivis malgré la conjoncture que traverse le monde arabe, en témoignent l'échange de visites entre les hauts responsables des deux pays et leurs rencontres dans les réunions arabes, régionales et internationales.

     

    Rappelons dans ce cadre la visite de l'Emir du Qatar

    Cheikh Temim Ben Hamad Al Thani en Algérie en avril

    2014   et   auparavant   celles   du   Premier   ministre

    Abdelmalek Sellal à Doha en mars 2013 et en novembre

    2014, mais aussi la visite du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au Qatar fin 2011 à l'occasion de la tenue du sommet des producteurs de gaz.

     

    Visite du centre des systèmes d'information de Doha

     

    Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a visité à Doha la Direction générale du Centre des systèmes d'information relevant du ministère de l'Intérieur de ce pays. M. Bedoui qui était accompagné   du   directeur   général   de   la   Sureté nationale, le général major, Abdelghani Hamel, et du directeur général du centre, le général Saqr Khemis al Kobeissi, a reçu des explications exhaustives sur le fonctionnement de cette institution électronique. Selon les explications avancées, le site électronique du Centre des systèmes d'information (e-gouvernement) propose des applications pour diverses prestations pouvant atteindre 360 services qui touchent la carte intelligente (carte électronique), l'enregistrement des accidents de la circulation, le versement des contraventions, le renouvellement du permis de conduire et autres.

     

    A travers ce site, le citoyen est en mesure de régler les problèmes électroniques qui se posent sans avoir à se rendre dans les services concernés. A ce propos, les responsables du centre ont souligné l'importance du matricule personnel du citoyen (numéro figurant sur la


    carte d'identité et le passeport biométrique en Algérie) pour résoudre nombre de problèmes liés aux fichiers des personnes au plan administratif.

     

    D'autre part, M. Bedoui a effectué une visite aux différents services du Centre et a pris connaissance des étapes d'élaboration des documents officiels dans ce pays comme le passeport et la pièce d'identité ainsi que le bureau d'assistance. Le ministre de l'Intérieur devra rencontrer les membres de la communauté algérienne établie à Qatar à la veille de la célébration du 62e anniversaire de la Révolution du 1er Novembre. Le programme de la visite compte également la signature d'un accord de coopération entre les ministères de l'Intérieur des deux pays respectifs et la participation à l'ouverture de la 11e édition du Salon international de la sûreté et de  la sécurité organisé par le ministère qatari de l'Intérieur.

     

    Ciment : Fin de l’importation en 2017

    Source : El Moudjahid

     

    Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, a affirmé, hier à Adrar, que «2017 sera l’année de la fin d’importation du ciment par l’Algérie».

     

    «L’année 2017 sera celle de la fin de l’importation par l’Algérie du ciment à la faveur des cimenteries réalisées ou en voie de l’être à travers différents régions du pays, dont la capacités de production globale annuelle devra atteindre les six millions de tonnes", a souligné M. Bouchouareb lors de l’inspection de la cimenterie de la commune de Timegtane, daïra d’Aoulef, 260 km Est d’Adrar, dans le cadre de sa visite de travail dans la région. Le ministre de l’Industrie et des Mines a indiqué que ces projets industriels devront permettre au pays d’atteindre "l’autosuffisance en ciment, et d’entamer la phase   d’exportation   vers   l’étranger".   Sur   site,   le


    ministre a suivi un exposé succinct sur cette importante entité industrielle, fruit d’un partenariat algéro-chinois. Cet ambitieux projet, dont les travaux de réalisation ont atteint un taux d’avancement de près de 90%, sera livré à la fin de l’année en cours, a-t-on expliqué à la délégation ministérielle. Mettant en valeur cette démarche d’investissement dans le Sud, le ministre a mis l’accent sur la nécessaire prise en charge de certains volets, facteurs de réussite de pareilles unités industrielles, dont la réalisation de la route reliant cette cimenterie, distante de 36 km du chef lieu de la commune de Timegtane pour faciliter l’accès des véhicules lourds notamment. M. Bouchouareb, qui a mis à profit cette visite pour écouter la préoccupation soulevée par les responsables du projet liée notamment au manque de cadres et experts étrangers en raison des procédures d’obtention de visa, a rassuré que cette doléance sera prise en charge en coordination avec les autorités concernées. Le ministre de l’industrie et des mines poursuivra sa tournée dans la wilaya d’Adrar par la visite d’autres projets et installations relevant de son département implantés à travers d’autres régions de la wilaya.

     

    Fonds de promotion des exportations : Élargissement des financements

    Source : El Moudjahid

     

    Le Fonds spécial de promotion des exportations (FSPE) étend désormais ses contributions financières aux opérateurs algériens participant aux manifestations économiques organisées également en Algérie, indique un arrêté interministériel publié au Journal Officiel n°

    57.  "80%  des  frais  engagés  pour  l'organisation  et la participation aux manifestations économiques spécifiques organisées au niveau national consacrées à la   promotion   des   produits   algériens   destinés   à


    l'exportation", précise ce texte qui fixe aussi la nomenclature des recettes et des dépenses du compte d'affectation spéciale du FSPE.

     

    Institué par la loi de finances de l'année 1996, le FSPE était destiné auparavant à apporter un soutien financier aux exportateurs dans les actions de promotion et de placement de leurs produits sur les marchés extérieurs uniquement.

     

    Ces contributions sont accordées aux opérateurs économiques au titre de la prise en charge d'une partie des coûts de transport, transit et manutention des marchandises destinées à l'exportation ainsi que de la participation aux foires, expositions et salons spécialisés à l'étranger et au titre d'études des marchés extérieurs, de l'information des exportateurs et l'étude pour l'amélioration  de  la  qualité,  des  produits et  services destinés à l'exportation Les sources de financement du FSPE  sont  la  Taxe  intérieure  de  consommation  (TIC) dont 5% des recettes y sont affectées, et les contributions des organismes publics et privés ainsi que les dons et legs.

     

    Le PLF 2017 renferme des dispositions en faveur d'une dynamique économique

    Source : APS

     

    Le directeur général des Domaines Djamel Khaznadji a indiqué dimanche à Alger que les mesures prévues par le projet de loi de finance 2017 visaient à créer une dynamique économique et à encourager l'investissement privé à travers le territoire national notamment en autorisant les opérateurs privés à créer et gérer des zones industrielles.


    "L'Etat a consacré une bonne partie des assiettes de terrains industrielles à l'encouragement de l'investissement et suite à la demande d'opérateurs économiques désireux de créer et gérer des zones industrielles il a été pproposé une mesure permettant à ces derniers d'aménager et gérer des zones d'activités industrielle sur des terrains relavant des domaines de d'Etat", a fait savoir le responsable à l'issue d'une réunion avec la commission des finances et du budget de  l'Assemblée  populaire  nationale  (APN)  pour l'examen des dispositions du PLF 2017.

     

    Concernant les réductions sur le prix de concession de ces terrains, le responsable a précisé que cette mesure visait à encourager l'investissement privé au profit de l'économie nationale et favoriser une dynamique économique à travers le territoire nationale.

     

    La réunion portait notamment sur l'examen de l'article

    75 du PLF 2017 modifiant et complétant l'article 58 de la loi 18-15 portant loi de finance 2016 et relative à l'autorisation faite aux personnes physiques et morales de statut privé pour créer, aménager et gérer des zones d'activités ou des zones industrielles sur des terrains relevant du domaine de l'Etat au titre du droit de concession pour une durée de 33 années.

     

    Le même article prévoit des réductions sur les prix de concession de ces terrains en fonction de leur position géographique (Nord, hauts plateaux, sud et grand sud).

     

    Durant la même séance l'article 76 du PLF 2017 modifiant et complétant l'article 58 de la loi 16-11 portant loi de finance 2012 prévoyant, à titre exceptionnel, la réduction de la durée d'incessibilité des logements de type AADL à 2 années au profit des bénéficiaires qui se sont acquittés d'avance de la totalité de la valeur du bien acquis.


     

    Certains députés ont décrié les avantages accordés aux privés en l'absence de résultats concrets sur le terrain pour ce qui est de  la mise en place d'une industrie nationale efficiente proposant d'exclure les zones Nord du pays où la demande est importante sur le foncier industriel, de ces mesures et de les limiter aux régions des hauts plateaux et du sud pour y créer une dynamique économique.

     

    M.  Khaznadji  a  rassuré  que  les  fonciers  resteront la propriété de l'Etat et que seuls les opérateurs économiques nationaux bénéficieront du droit de créer et d'aménager, avec leurs fonds propres, des zones d'activité, industrielles, ou logistiques. Un cahier de charge fixant les modalités et conditions d'octroi de ces droit devra être élaboré avec le concours du ministère de l'industrie

     

    et des mines, a-t-il fait savoir soulignant qu'une stratégie nationale sera mise en place pour recenser et gérer les zones industrielles et qu'il appartenait aux walis de déterminer les terrains à affecter à des investissements.

     

    Pour ce qui est de la réduction exceptionnelle de la réduction de la durée d'incessibilité des logements AADL,   les   membres   de   la   commissions   se   sont interrogés pourquoi cette mesure n'a pas été généraliser aux autres formules de logement puisque l'Etat profitera des droits induits du transfert de propriété du bien immobilier.

     

    Certains ont préconisé l'ouverture du marché immobilier alors que d'autres ont émis des craintes de voir une telle démarche donner lieu à un marché parallèle que les courtiers exploiteront.


    M. Khaznadji a expliqué que cette mesure a été proposée pour drainer des ressources financières supplémentaires a même de favoriser le financement des projets de logement actuels ou ceux à programmer.

     

    Le nouveau texte permettra de renforcer les renseignements du fichier national du logement pour mieux contrôler l'aide  de l'Etat en la matière, a- t-il soutenu.

     

    PLF 2017: un cadrage à moyen terme pour une meilleure visibilité budgétaire

    Source : APS

     

    Le projet de loi de finances (PLF) 2017 a consacré, pour la première fois, le principe du cadrage budgétaire à moyen terme en intégrant des prévisions sur trois années, une démarche qui permet une meilleure visibilité de la politique budgétaire, a souligné dimanche un responsable du ministère des Finances.

     

    Jusque-là, les budgets de l'Etat étaient établis sur une base annuelle sans une visibilité sur le moyen et le long terme, a souligné le Directeur général du budget au ministère, Farid Bakka lors d'une rencontre avec la commission des finances et du budget de l'APN dans le cadre de l'examen du projet de la loi de finances 2017.

     

    Auparavant, cette situation ne posait pas de problème, a expliqué M. Bakka, car la conjoncture était marquée par des recettes pétrolières importantes où l'accès à la ressource était facile.

     

    Mais, avec la chute continue des prix du pétrole, depuis mi 2014, la la conjoncture a changé, ce qui "nous a obligé à accélérer les réformes budgétaires, déjà entamées  en  2008,  pour  faire  face  à  un  contexte


    caractérisé par des contraintes budgétaires à cause de ressources financières limitées", a-t-indiqué.

     

    Dans ce cadre, l'article 95 du projet de loi porte sur l'institution  d'un  cadre  budgétaire  à  moyen  terme arrêté annuellement pour une "meilleure visibilité de la politique budgétaire".

     

    A cet effet, le PLF 2017 est accompagné par des projections des années 2018 et 2019, des prévisions qui peuvent faire l'objet d'un ajustement pour être fixés définitivement dans le cadre de la loi de finances de l'année considérée.

     

    "Cette mesure va permettre plus de transparence et une meilleure maîtrise des dépenses", a affirmé ce responsable.

     

    Selon les explications de M. Bakka, le budget 2017 a pris en considération trois facteurs dans son élaboration: les priorités gouvernementales, les dépenses sociales et salariales et enfin les dépenses de fonctionnement et d'équipement.

     

    La mesure de la plurannualité (cadrage), a-t-il ajouté, sera accompagnée par d'autres mesures de réformes budgétaires notamment "la gestion du budget orientée vers les résultats et les performances contrairement à la gestion actuelle basée sur les moyens et les ressources allouées".

     

    A travers cette démarche, la budgétisation ne se fera pas sur la base des organisations administratives mais sur la base des politiques publiques et les engagements du gouvernement, selon la même source.

     

    Après l'application de cette approche, la loi de règlement     budgétaire,     limitée     jusque-là     à     la


    présentation et la justification des dépenses, sera accompagnée par un programme de performance qui détaille les réalisations de chaque secteur.

     

    "Notre ambition est de passer de l'approche +dépenser plus à une approche dépenser mieux+", a-t-il dit.

     

    Les Banques publiques n’iront pas en bourse

    Source : L’Econews

     

    Contrairement aux nombreuses interprétations faisant part de l’intention du gouvernement algérien de permettre aux principales banques publiques de s’introduire en Bourse afin de développer leurs activités de marché et diversifier leurs sources de financement pour compenser l’impact de la chute des recettes pétrolières, le ministre des Finances, M. Hadji Baba Ammi a  précisé que l’ouverture du capital des banques publiques n’était  pas à l’ordre du jour.

     

    Bien que la proposition ait figuré dans la première mouture de l’avant-projet de loi de finances 2017, le premier argentier du pays a souligné dans un entretien accordé à l’APS que le projet de loi de finance 2017 compte de nombreuses propositions qui seront soumises au débats. Il notera cependant que « l’Algérie n’a pas fermé la porte à la possibilité d’agréer de nouvelles banques mais souhaite, toutefois, établir des partenariats avec de grandes banques internationales de premier ordre ».  A noter qu’actuellement, il ya 20 banques et neuf 9  établissements financiers dont cinq spécialisés dans le leasing  qui activent en Algérie. Mais cette expansion ne traduit pas l’attente voulue par les pouvoirs publics de ses banques souvent accusées de ne pas accorder de crédits aux entreprises algériennes et


    favoriser exclusivement les filiales locales des entreprises étrangères.

     

    Mais selon le ministre , les banques étrangères « conditionnent leur implantation en Algérie par une détention majoritaire dans le capital alors que cette condition est en contradiction avec le principe de l’établissement de l’activité bancaire sous forme de partenariat prévu par la loi de Finances de 2009 qui limite les participations étrangères à 49% pour tous les investissements étrangers ».

     

    Abordant la question des dépenses publiques, M. Hadji Baba Ammi s’est voulu rassurant en insistant sur le fait qu’il n’y aura pas de réduction des dépenses budgétaires « nous allons les stabiliser sur les trois prochaines années » a-t-il affirmé. La préservation des acquis sociaux coûte à l’Etat près de 30% du PIB   et devrait se traduire, en 2017, par une stabilité des prix de produits de base et un maintien des dépenses de l’éducation, de la santé ainsi que celles des dispositifs de l’emploi de jeunes. Il ajoutera que « le gouvernement a continué à financer les projets en cours de réalisation et a maintenu les acquis sociaux et le subventionnement des produits de large consommation ». Quant à l’annulation ou le gel de plusieurs projets inscrits, le ministre a expliqué que cette mesure n’a pas été prise « par austérité, mais plutôt par souci d’achever ceux qui sont déjà en chantier ».

     

    Réunion de l'Opep à Vienne Objet :

    discuter les détails de l'accord d'Alger

    Source : Transaction Algérie

     

    L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a entamé vendredi une réunion technique de deux jours, dans l'objectif de préciser les détails d'un éventuel


    arrangement entre producteurs pour limiter l'offre sur le marché pétrolier.

     

    Cette réunion est le résultat d'une décision prise par l'Opep en marge du Forum International de l'Energie tenu le 28 septembre à Alger, afin de plafonner la production à un niveau compris entre 32,5 et 33,00 millions de barils par jour, dans un contexte marqué par une chute des prix du brut, passant de 110 dollars mi-

    2015 à un niveau inférieur à 50 dollars.    La réunion du comité technique à Vienne ce vendredi devrait, à son issu, permettre d'identifier le volume de production de chacun des membres de l'Opep, tout en discutant de la participation des pays non membres durant la journée de samedi.  L'Opep avait invité 12 pays non membres, y compris la Russie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan et le Mexique.     L'Irak, le second plus grand producteur de l'Opep après l'Arabie Saoudite, a insisté le week-end dernier sur son exemption de l'accord d'Alger, en raison de son besoin des revenus généré par le pétrole.    L'Irak ajoute que son cas est similaire à celui du Nigeria et de le Libye, deux pays ayant été exemptés de l'accord en raison des violences ayant causé des ravages au sein de leurs industries pétrolières.   De leur coté, l'Arabie Saoudite et ses alliés du Golfe avaient déclaré qu'ils étaient disposés à réduire la production de 4 %.

     

    Une mission d’affaires algérienne au Chili : Exploiter les potentialités de partenariat

    Source : El Moudjahid

     

    Le déplacement de la délégation d’hommes d’affaires algériens au Chili est censé permettre aux entreprises algériennes de s’enquérir des potentialités pour d’éventuels partenariats économiques avec les opérateurs chiliens et de développer d'avantage les échanges commerciaux avec le Chili, dont le marché est


    dominé par l’industrie et les services qui contribuent à hauteur de 96% du PIB du pays. Organisée par la Chambre  algérienne  de  commerce et  d'industrie, en collaboration avec l'ambassade d'Algérie à Santiago et avec l'appui de l'ambassade du Chili, en Algérie, ce déplacement, cette mission, prévue du 18 au 22 novembre  prévoit  la  tenue  d'un  forum  d'affaires,  le lundi 21 novembre, des rencontres entre hommes d’affaires des deux pays ainsi que des visites de sites industriels. L’Algérie et le Chili dont les relations politiques ont atteint un niveau d’excellence évident, n’ont pas atteint, par contre, le seuil souhaité en matière de coopération économique. En fait, les échanges bilatéraux qui se limitent au commerce,  sont loin des aspirations communes. Les chiffres avancés, lors d’un forum d’affaires organisé, en novembre 2015, traduisent la faiblesse des flux commerciaux dans les deux sens alors que, les opportunités de partenariats ne sont pas exploitées, en Algérie et au Chili. Le vice- ministre chilien des affaires étrangères présent à la rencontre avait affirmé  que,  les  discussions avec les officiels algériens avaient abouti à cette nécessité de développer  les  relations  économiques.  Une convergence de vues mue par une volonté partagée quant à générer des opportunités de partenariat dans divers domaines, avait souligné, M. Riveros Edgardo. Ce dernier plaidera pour une coopération économique à travers le secteur privé, les PME, notamment, sur la base d’une feuille de route élaborée  avec des objectifs de coopération ciblés. Dans cette optique, les deux parties avaient évoqué l’éventualité d’un accord bilatéral de coopération dont le cadre définirait le potentiel d’exportation, les secteurs  de coopération et les objectifs à atteindre.


    COMMERCE                                                          

    Tassili Airlines innove

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    La compagnie Tassili Airlines va changer complètement les tenues de son personnel navigant, avons-nous appris.

    En ce moment même, elle est à la recherche d’une entreprise capable de prendre en charge l’ensemble du processus, à savoir de la conception des tenues jusqu’à leur confection.

     

    A rappeler que chez les compagnies étrangères, il est généralement fait appel à un grand couturier pour la conception.

     

    Le nouveau smartphone OPPO F1s commercialisé en Algérie

    Source : Le Quotidien d’Oran

     

    Le géant chinois des smartphones OPPO a annoncé que le dernier-né de la série F, le «F1s» conçu pour la photographie, est désormais en vente en Algérie à partir du 29 octobre dernier au prix de 34.900 DA. Surnommé le «Selfie Expert» et présenté en grande pompe lors d'une grandiose cérémonie au Caire le 19 octobre, le F1s offre d'excellentes caractéristiques caméra, avec une technologie avancée pour permettre à ses utilisateurs d'immortaliser chaque moment, indique en ce sens un communiqué d'OPPO. La même source souligne que le F1s a connu un succès phénoménal en Asie du Sud-Est et en Asie du Sud, offrant des fonctionnalités et un design de qualité. «D'un point de vue technique, ce smartphone est équipé d'un capteur d'empreinte digitale ultrarapide «Touch Access» avec une vitesse de numérisation de 0,22 secondes, d'une batterie de large capacité avec 3075 mAh, et d'une capacité de stockage


    de 32 Go. Il est également équipé d'un processeur octa- core et d'une mémoire RAM de 3 Go, afin d'offrir une expérience utilisateur exceptionnelle», ajoute le communiqué qui explique qu'avec une caméra frontale de 16 mégapixels et une caméra arrière de 13 mégapixels, l'utilisateur pourra immortaliser chaque moment avec une qualité exceptionnelle, quelque soient les conditions d'éclairage. «Le F1s permet notamment d'activer plusieurs options photos tel qu'un système de flash amélioré pour les photos à faible luminosité, les photos grand-angle en mode panorama, et un retardateur activable de la paume», soutient le fabricant  chinois  qui  table  sur  de  grosses ventes en Algérie.

     

    13ème édition des International Business

    Awards 2016

    Source : Transaction d’Algérie

     

    Le Groupe Ooredoo s’est adjugé 21 prix lors de la 13ème édition de l’International Business Awards (IBA), dont la cérémonie de remise des prix a été organisée récemment à Rome (Italie). Deux de ces distinctions ont été remportées par Ooredoo Algérie, lors de cette édition qui a mis en compétition plus de 3800 entreprises de tous les secteurs représentant plus de 60 pays.

     

    Ooredoo Algérie enrichit ainsi son palmarès de prix internationaux en remportant ces deux « Bronze Stevie Awards » pour sa page Facebook dans la catégorie « Meilleure Fan page facebook ou Groupe », et pour l’application AZUL dans la catégorie « Education & Référence ».  Le Jury des International Business Awards a distingué la page officielle et certifiée de Ooredoo qui compte plus de trois millions de fans, et qui continue de dominer le palmarès des pages les plus appréciées par


    les internautes algériens et ce grâce à son interface interactive, son espace dynamique et ses contenus constamment mis à jour. Les facebookeurs visitent quotidiennement la page officielle de Ooredoo Algérie pour s’informer, partager des avis et commenter l’actualité de leur opérateur. Le même jury a également distingué l’application mobile algérienne « AZUL », destinée à l’apprentissage de la langue Amazigh. Ella a été conçue par le jeune algérien, Karim Ould Oulhadj, fondateur de BMS Informatique, entreprise spécialisée dans la communication, l’audiovisuel, la confection des sites web, la création de diverses applications, pour l’apprentissage de la langue Amazigh. A noter que l’application « AZUL » a été sélectionnée lors de la 2ème édition du concours Oobarmijoo, lancé dans le cadre du programme iStart. Ce concours est destiné à encourager la création, par de jeunes développeurs algériens, d’applications et de solutions mobiles innovantes et la promotion de contenus   « Made in Algeria ». Les International Business Awards sont les seuls prix mondiaux qui reconnaissent les réalisations des entreprises à tous les niveaux. L’organisation Stevie Awards, qui organise les IBA, est basée aux États-Unis. Les International Business Awards sont reconnus comme les récompenses les plus convoitées au monde depuis leur création en 2002. Ils récompensent les accomplissements des entreprises ainsi que les contributions positives des professionnels à travers le monde opérant dans différentes domaines. Il y a lieu de rappeler que lors de la 12ème édition des "International Business Awards", organisée l’année dernière à Toronto au Canada, Ooredoo a été distingué pour son concours Media Star dans la catégorie Communications, Relations Publiques et Médias, son programme « Oobarmijoo » dans la catégorie Meilleur Nouveau Produit ou Service de l’Année et son Bundle 300 dans la catégorie Nouveau produit & Produit Management.


    REGIONS                                                                

    Cimenterie de Timegtane (Adrar) : Un acquis important pour le grand Sud

    Source : El Moudjahid

     

    Le projet de cimenterie en cours de réalisation dans la wilaya d’Arar, qui a fait objet, dimanche, de la visite du ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselem Bouchouareb, est appelé à satisfaire la demande, sans cesse croissante, sur le ciment, pour les projets de développement en chantier dans le grand Sud du pays. Fruit d’un partenariat algéro-chinois et d’un investissement de 21 milliards DA, cette future cimenterie, occupant une surface de 32 hectares dans la commune de Timegtane, territoire du Tidikelt (260 km est du chef lieu de la wilaya d’Adrar), offre une capacité de production prévisionnelle annuelle de 1,5 million de tonnes, a indiqué le chef de projet, Mustapha Seddiki. Selon le responsable, ce projet qui générera 1.100 emplois, dont 400 emplois permanents, relève du groupe industriel El-Hamel Sidi Moussa qui contribue, de son côté, à la création, de plus, de 3.500 emplois à travers ses différentes entités économiques installées dans la région. Choisi pour son expérience avérée dans la production de pareilles matières à travers le monde, le partenaire chinois sera chargé, en vertu d’un contrat de coopération de sept ans, de la gestion de cette usine en phase d’exploitation en vue d’assurer la formation de la  main-d’œuvre  algérienne  et  le transfert du savoir faire et la maîtrise des technologies de pointe utilisées dans la gestion de cette entité économique.

     

    Larges perspectives pour satisfaire les besoins des projets dans la région

     

    Première du genre dans le Grand Sud, la cimenterie de

    Timegtane     ouvre     de     larges     perspectives     de


    développement dans la région dans la mesure où elle contribue, à la faveur de l’alimentation en ce produit nécessaire des projets de construction, à la propulsion de la cadence de développement et d’hâter les rythmes de  chantiers retenus  pour  la  région. Dans  ce même ordre d’idées, cet ambitieux projet, défi à relever par les pouvoirs publics en matière de réduction de la facture d’importation  de  ce  produit  très  demandé,  devra mettre à la  disposition  de  ses clients les différentes variétés de ciment, dont les ciments pétroliers que cette unité en offrira une quantité de 200.000 tonnes/an à la satisfaction des entreprises pétrolières établies dans la région. La localisation de la cimenterie dans cette région, en chantier en conformité avec les normes mondiales respectant la sécurité et l’environnement, vient répondre à une série de critères, dont la disponibilité de la matière première du produit, susceptible de prévoir en hausse la productivité, d’influer positivement sur le prix du sac de ciment qui sera très compétitif en raison de la réunion des conditions de production, a fait savoir ce responsable. S’agissant du volet environnemental, la même source a fait part de la prise en considération des normes internationales en vigueur, rationalisation de la consommation électrique par l’équipement de la cimenterie en générateur d’une capacité de production de 52 Mégawatts, indépendant du réseau public. Ce projet, dont les travaux de réalisation ont été lancés début février 2016 pour une durée de 11 mois, fera partie des projets structurants à garantir l’équilibre de développement dans les régions du grand Sud du pays, impulser la cadence économique susceptible de contribuer à l’amélioration du cadre de vie de la population locale et relancer les activités juvéniles, accompagnant de pareils grands projets. Les responsables de ce projet industriel aspirent, après son entrée en phase de commercialisation, prévue pour la fin du premier trimestre 2017, et la satisfaction des


                                                   

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    Mardi, 8. novembre 2016

     

     

    SOMMAIRE





    Marché & Economie.......................................................................................................... 2

    Zaïm Bensaci : « La mise à niveau doit apporter un plus à l’entreprise » ............................... 2

    Forum Africain d’investissement et d’affaires, M. Lamamra : « Se projeter dans l’avenir » .. 2

    CNAS - LFC-2015 : Impact positif sur la trésorerie .................................................................. 3

    SG Opep : L’Accord d’Alger toujours valide ............................................................................. 4

    Mines : Pour une meilleure exploitation ................................................................................. 5

    Pétrole : Le Brent à plus de 46 dollars ..................................................................................... 5

    «L’Algérie ambitionne de devenir le hub de l’intégration économique de l’Afrique» ............ 5

    L’Algérie est le deuxième marché derrière la Chine pour le port de Marseille-Fos................. 6

    Grippe aviaire : “L’élevage domestique n’est pas touché” ..................................................... 7

    Commerce ........................................................................................................................ 7

    Naftal : Nouvelle carte de paiement électronique .................................................................. 7

    Le chiffre du jour, Mobilis : progression de 22% ..................................................................... 8

    La ferme aquacole de Cap Falcon relève le défi ...................................................................... 8

    Brandt Algérie pénètre le marché européen ........................................................................... 9

    Régions............................................................................................................................. 9

    Les entreprises s’investissent à Sétif : La solidarité gagne du terrain ..................................... 9

    Tipasa : Les perspectives du Plan aquapêche ....................................................................... 10

    Tiaret: Cap sur les légumes secs ............................................................................................ 11


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    MARCHE & ECONOMIE                                      

     

    Zaïm Bensaci : « La mise à niveau doit

     appor ter  un plus à  l’entrepris e  »

    Source : El Moudjahid

     

    Le président du Conseil consultatif de la promotion de la PME, invité hier de notre Forum Économie, voit, dans le projet de loi d’orientation sur le développement de la PME, qui sera soumis prochainement aux députés, un texte en mesure d’apporter des aménagements indispensables pour la nouvelle politique économique qui  repose  sur  l’augmentation  du  nombre  des PME, estimé aujourd’hui à 900.000. Un chiffre en deçà des potentialités de notre pays.

     

    Le chiffre de 900.000 PME ne reflètent pas réellement la réalité. Pour cause, il n’existe pas de statistiques, et aucun recensement n’a été fait. Quoi qu’il en soit, le nombre des PME devrait être plus important, car la locomotive de la croissance reste la PME. Zaïm Bensaci, fervent   défenseur   des   discours   apaisés,   préfère entamer la conférence-débat par d’abord rappeler que l’Algérie dispose d’immenses ressources et d’une multitude de gisements non encore exploités. Deux atouts majeurs pour la construction d’une économie solide moins dépendante des hydrocarbures. Pour le président du Conseil consultatif de la promotion de la PME (CNC/ PME), dont la mission est de lancer et de maintenir le dialogue sur la promotion des PME entre le gouvernement, le patronat et les associations professionnelles, le principal objectif de la nouvelle loi reste l’augmentation du nombre de PME, qui induira automatiquement la réduction du taux de chômage. Mais s’il y a une priorité, c’est bien le développement de la sous-traitance. À ce propos, il a cité comme exemple la pièce de rechange qui peut devenir le levier de la sous-traitance dans le domaine de la mécanique. Dans


    ce  sillage,  le  conférencier  considère  que  certaines pièces de rechange peuvent être fabriquées chez nous. Cependant, Zaïm Bensaci regrette que les véhicules construits par Renault sont destinés seulement au marché algérien. Renault Algérie a un taux d’intégration qui ne dépasse pas 17%, a-t-il avancé. La sous-traitance, cheval de bataille de Bensaci, doit permettre aux PME une   participation   au   bénéfice   de   la   commande publique. Et c’est à l’administration de veiller à ce que les grandes entreprises (nationales ou étrangères) qui contractent avec l’administration s’engagent dans ce sens. Aussi, il propose, pour tout contrat supérieur à 50 millions de dinars, que le candidat pressenti soumette

    «un plan de sous-traitance» prévoyant les parts du marché sous-traitées aux PME. Il estime également nécessaire la formulation des appels d’offres différemment afin d’accroître la chance des PME d’obtenir le marché. Les dispositions permettant aux personnes publiques de s’assurer, notamment au moment du dépôt des candidatures ou de remise des offres, des conditions d’exécution de la prestation et plus particulièrement des conditions d’intervention des sous-traitants, sont de nature à protéger ces derniers des exigences, notamment financières, de leurs donneurs   d’ordre.   Ceci   doit   passer,   explique   le président du CNC, par «l’instauration d’une transparence des négociations entre le donneur d’ordre et le sous-traitant», les garanties de paiement direct par la personne publique des sous-traitants. Chose qui a incité à la redéfinition de la PME. Et justement, c’est pris en charge dans le projet de loi sur le développement de la PME. D’ailleurs, on peut lire dans l’exposé des motifs ce que sera la nouvelle loi, «la définition de la PME adoptée par la loi de 2001 nécessite une révision devant permettre son adaptation au contexte actuel tant national qu’international». Et justement, il n’y a pas que la définition de la PME qui a montré ses limites. Le programme  national  de  mise  à  niveau  a,  lui  aussi,


    montré les limites de sa propre configuration. 20.000

    PME, inscrites dans ce programme, c’est quelque chose de trop ambitieux, selon Zaïm Bensaci. D’autant plus que, selon lui, le programme MEDA n’a rien apporté à ce projet. Pour lui, la mise à niveau ne doit pas se limiter à un diagnostic, mais elle doit apporter un plus à l’entreprise. Autre point contenu dans la loi, et jugé positif, concerne le démembrement de l’Agence nationale  de  développement  qui  disposera  de structures d’appui au niveau local. Autre point abordé lors de cette conférence concerne l’encouragement de la création de start-up innovantes. Par ailleurs,   Zaïm Bensaci estime que les banques demandent beaucoup trop de garanties et même de sur-garanties, notamment pour les primo-investisseurs qui sont souvent découragés, surtout ceux qui n’ont pas de biens à hypothéquer. Interrogé sur le taux de mortalité des PME, Zaïm Bensaci a avancé un chiffre approximatif, celui de 15%.

     

     Fo rum Africain d’investiss ement  et

     d’affai res, M.  Lamamra : « Se pro jeter  dans l’avenir  »

    Source : El Moudjahid

     

    «Nous attendons, à l'occasion du Forum africain d'investissement et d'affaires, qui se tiendra du 3 au 5 décembre à Alger, plus de 1.600 chefs d'entreprises.» C’est ce qu’a annoncé, hier, le ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Ramtane Lamamra. S’exprimant lors d’une conférence de presse organisée à Alger, en présence de M. Ali Haddad, président du FCE, il a tenu à souligner que «ce forum d’affaires, premier en son genre, est venu à point nommé puisqu’il a fait l’objet de préparation».


    Il dira, dans ce sens, que «l’économie nationale est dans un effort de diversification et d’adaptation de son modèle de croissance, compte tenu de l'ensemble des circonstances, des contraintes et des priorités».  «Pour précisément ancrer cette diversification de l’économie algérienne dans de nouvelles perspectives basées évidement sur tous les acquis en matière d’infrastructures et de débouchés de nos produits, ainsi qu’en matière de valorisation de tout ce qui a été réalisé ou en cours de réalisation, on va prendre, comme le font d’ailleurs les autres pays qui ne sont pas africains, cet énorme réservoir de productivité et de richesses.» Appuyant ses dires, Ramtane Lamamra a relevé que

    «toutes les puissances trouvent des opportunités d’affaires et d’investissements en Afrique». «L’Afrique, incontestablement, a des atouts qui s’offrent à celui qui a le courage et la détermination d’investir davantage. Plusieurs pays africains réalisent une croissance économique à deux chiffres», ajoute-t-il.

     

    «Le fait que notre pays est le plus grand pays africain, dans le monde arabe et le bassin méditerranéen, donc, il est tout à fait normal que les ambitions soient proportionnelles à ces réalités», affirme-t-il. Et de poursuivre : «L’Algérie a des moyens considérables pour se projeter dans l’avenir avec beaucoup d’assurance et de confiance.»

     

    Selon lui, «si on devait reporter à demain ce que nous devons faire aujourd’hui, nous risquons d’aller dans l’économie continentale avec moins d’atouts qu’aujourd’hui, peut-être dans des conditions moins favorables». Il a indiqué que «ce n’est pas parce que nous avons des entreprises étrangères en Algérie que nous leur interdisons d’aller vers l’internationale».

    De  son côté,  le  président du FCE,  M. Ali  Haddad, a indiqué que «le Forum africain d’investissement et d’affaires devra assurer une place pour l’Afrique aux


    côtés des grandes zones économiques dans le monde, tout en insistant sur le fait que ce rendez-vous d’Alger doit être l’occasion pour la naissance d’une vision économique africaine qui repose sur l’agriculture, l’énergie, le numérique, le capital humain et l’infrastructure.

     

    Aussi, Ali Haddad a estimé que ce forum créera une nouvelle dynamique, nourrira une vision et comportera des propositions clairvoyantes pour marquer l’engagement de l’Algérie pour construire l’économie africaine. Et de poursuivre : «Le rendrez-vous d'Alger doit nourrir une vision et des ambitions comme prélude du retour de l'Algérie sur la scène internationale.» Il y a lieu de noter l’organisation d’une grande manifestation économique continentale au Centre international de conférences d’Alger.

     

    CNAS - LFC-2015 : Impact positif sur la trésorerie

    Source : El Moudjahid

     

    «La Caisse nationale de sécurité sociale (CNAS) se félicite que les mesures incitatives arrêtées au titre de la loi de finances complémentaire de 2015 se soient traduites par un impact positif sur sa trésorerie» tels sont les propos tenus hier par le directeur de la Caisse nationale des assurances sociales Agence d’Alger.

     

    Le Dr Mettari Djamel qui s’est exprimé hier lors d’une journée d’information relative aux facilitations octroyées, aux employeurs dans le cadre de la prolongation du délai des échéanciers de paiement portant   les   mesures   exceptionnelles   prévues   par l’article 57 de la loi de fiance complémentaire pour l’année 2015 et dans le cadre d’application des nouvelles   technologies   de   l’information   et   de   la


    communication (TIC) engagées par la CNAS, a fait savoir que Cette initiative prise par le gouvernement, devrait avoir  une  retombée  positive  économique  et  sociale.

    «Elle vise à réduire l’économie informelle, notamment encourager davantage les assujettis à être fidèle vis-à- vis de la sécurité sociale. Ce qui constitue un impact direct sur les recettes de celle-ci »affirme-t-il.

     

    Donnant plus de détail sur les affiliations à la CNAS d’Alger, il a indiqué que le nombre d’échéanciers de paiement accordés est passé de 252 en 2015, à 639 en

    2016, soit une augmentation de 153,57%, quant au montant à recouvrer pour l’ensemble des échéanciers accordés    est    passé    de    1.994.320.927,47    DA    à

    3.606.874.297,29 D (soit 80,85%) , ensuite le montant recouvré                pour                l’ensemble                des échéanciers accordés est passé de 643.558.325,13 DA à

    986.515.147,38 DA (soit 53,29%).

     

    Le responsable justifie cette hausse grâce aux mesures de relance attrayantes introduites dans la loi de finances complémentaire pour 2015 «la loi de finances complémentaire de 2015 est venue avec des facilités exceptionnelles à la fois pour ceux qui pratiquent une activité sans couverture ou pour les employeurs afin de les encourager à régler leur situation dans le domaine de la sécurité sociale», a-t-il justifié.

     

    Ces résultats ont été également réalisés grâce aux différentes mesures prises par la Caisse, notamment les opérations de sensibilisation et la mise en place de directions de wilayas, en remplacement du système des directions régionales, permettant de "mieux de se rapprocher des assurés", a-t-il ajouté.

     

    Le responsable a tenu a rappeler qu’en vu des résultats positifs obtenus par la CNAS dans le cadre de l’application des dispositions exceptionnelles de la loi de


    fiances complémentaire pour l’année 2015 et l’engouement suscité par les employeurs qui y ont adhéré massivement et  qui  continent a  affluer  pour bénéficier, il a été décidé de prolonger le délai d’octroi d’échéancier de paiement dans le cadre de l’article 57 de la présente loi au 31 décembre 2013. «La prolongation a été accordée au regard du nombre important d’employeurs qui ont exprimé le souhait que cette mesure soit reconduite pour leur permettre de régulariser leur situation et celle de leurs salariés vis-à- vis de la Cnas», a indiqué M. Mettari Djamel

     

    Cette  volonté,  selon  lui, s’inscrit  pleinement dans  la stratégie du secteur issue des orientations de son premier responsable le ministre du travail et de l’emploi et de la sécurité sociale. Ainsi, tout employeur souhaitant souscrire un échéancier de paiement pour s’acquitter des cotisations impayées pourra se rapprocher des services du recouvrement de la CNAS a travers le territoire national et bénéficier a terme de l’annulation des majorations et pénalités de retard y afférents et ce jusqu’au 31 décembre. «Il s’agit la d’un effort supplémentaire alloué par la caisse pour permettre a tout employeur de se mettre en conformité vis avis la réglementation de sécurité sociale».

     

    Le directeur de l’agence d’Alger a tenu a lancer un appel aux employeurs qui n’ont pas encore pu y adhérer de souscrire un échéancier de paiement avant le 31 décembre 2016 et de bénéficier ainsi de cette opportunité.

     

    Par ailleurs , M. Mettari affirme que des équipes de la Cnas sont sur le terrain pour sensibiliser ceux qui activent dans le commerce informel, l’orateur a accordé une importance particulière aux dispositions de l’article

    60 de l’ordonnance 01/15 du 23 juillet 2015, du fait que ces  mesures,  dira-t-il,  «  répondront  largement  aux


    préoccupations des chefs d’entreprise d’une part et aux assurés sociaux (employés) d’autre part, à travers les facilitations accordées en ce sens en citant l’exemple d’une couturière qui travaille à son compte ou un cordonnier, et qui ne sont pas couverts par la sécurité sociale ».

     

    A ceux-là, il expliquera que « la nouvelle loi leur permettra de s’affilier directement sans aucune restriction en présentant seulement un dossier administratif et en remplissant les formulaires réglementaires ». Pour cela, il ajoute qu’il leur suffit de s’acquitter du montant dérisoire de 2.160,00 DA par mois et obtenir la carte Chiffa qui permettra à l’assuré d’accéder aux soins médicaux.

     

    Dans ce sillage, le directeur de la CNAS-Alger a souligné que des équipes de son agence ont été dépêchées sur le terrain pendant plusieurs jours pour approcher surtout ceux qui activent dans le commerce informel à l’effet de les informer et de les sensibiliser à l’effet de se prémunir des aléas de la vie à l’image des maladies en souscrivant une adhésion à la Caisse qui ne peut qu’avoir des répercussions bénéfiques pour leurs activités respectives et leur prise en charge en tant qu’assurés.

     

    Pour conclure, M. Mettari a mis l’accent sur l’importance de poursuivre l’opération de modernisation de la Cnas déjà entamé, afin de consolider des acquis ainsi que l’améliorer de la qualité des services, a savoir la télé déclaration et le E-Banking.

     

     SG  Opep :  L’Accor d d’ Alger toujours  valide

    Source : El Moudjahid

     

    Le secrétaire général de l'Opep, Mohamed Barkindo, a déclaré hier, à Abou Dhabi, que l'Opep restait attachée à l'accord d'Alger et a qualifié de «vitale» la coopération


    entre les membres et non membres de l'organisation en vue de rééquilibrer le marché pétrolier.

     

    «Il est vital que les pays Opep et non-Opep se réunissent et prennent des mesures coordonnées pour rééquilibrer le marché dans leur intérêt commun», a déclaré M. Barkindo à l'ouverture d'une conférence internationale sur le pétrole à Abou Dhabi. Fin septembre à Alger, les pays de l'Opep sont parvenus à un accord historique pour réduire leur production d'or noir afin de soutenir les prix du brut qui pâtissaient depuis 2014 d'une offre excédentaire. «L'accord (d'Alger) a souligné l'engagement de l'organisation en faveur de la stabilité des marchés pétroliers», a rappelé M. Barkindo, soulignant que la Russie, premier producteur mondial de pétrole, soutenait l'accord d'Alger. «Nous, à l'Opep, restons attachés à l'accord d'Alger», a-t-il déclaré, ajoutant avoir «entendu dire au plus haut niveau à Moscou que la Russie est avec» l'Opep. L'Opep et la Russie ont tenu plusieurs réunions récemment afin de resserrer leur coopération pour diminuer la volatilité des prix. Pour rappel, le ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa, avait affirmé dimanche à Alger que les quotas de production des pays de l'Opep seraient arrêtés lors de la réunion ordinaire de cette organisation prévue le 28 novembre à Vienne. «Il n'y a pas de retour sur l'accord d'Alger. Aujourd'hui, nous sommes en application de cet accord. Le comité technique  de haut niveau  installé suite à la  réunion d'Alger est en train d'y travailler, et l'accord d'Alger n'a pas été remis en cause», a indiqué M. Boutarfa à la presse. Le ministre a indiqué également que ce comité technique de haut niveau avait «déjà réglé pas mal d'éléments techniques». Il a proposé que la durée de l'accord soit d'une année à partir de janvier 2017 avec révision au bout de six mois, a-t-il précisé. M. Boutarfa a souligné qu'il faudrait attendre la prochaine réunion de l'Opep où les quotas de chaque pays seront arrêtés,


    ajoutant que «chaque pays réduira en fonction de son volume de production actuel». La présidence de ce comité technique de haut niveau de l'Opep, chargé essentiellement de définir les mécanismes de réduction de la production de chaque pays membre et de coordonner avec les pays non membres de l'Opep pour la mise en œuvre de l'accord d'Alger, a été confiée à l'Algérie.

     

    Mines : Pour une meilleure exploitation

    Source : El Moudjahid

     

    Des participants à un regroupement régional des opérateurs miniers du Sud-est du pays, tenu lundi à Ouargla, ont plaidé pour une exploitation optimale et judicieuse des ressources minières afin de contribuer à l’effort de l’industrialisation et de la diversification de l’économie nationale. Ces intervenants, dont des spécialistes dans le domaine et des cadres de l’Agence nationale des activités minières (ANAM), ont mis l’accent, en outre sur la nécessité de déployer les efforts de toutes les parties concernées pour assurer une meilleure exploitation de l’ensemble des sites miniers, en respectant les règles de l’activité minière, notamment la préservation de la sécurité publique et la protection de l’environnement. Dans son intervention, le directeur de l’antenne régionale de l’ANAM (Ouargla), Toufik Moukhtari a fait savoir que la région du Sud-est recèle un total de 474 sites miniers, dont 166 sites inactifs (non lancé ou abandonné), qui sont répartis sur les territoires des antennes régionales de l’ANAM basées à Ouargla, Batna,Tébessa et Tamanrasset. De son côté, le chef du service HSE à l’agence, Nacerddine Laib, a mis en exergue les diverses contraintes liées à l’activité minières, notamment    en matière de l’opposition des citoyens ainsi que les litiges avec les propriétaires  des  terrains  et  la  présence  d’un patrimoine  culturel  protégé  dans  les  zones  ciblées.


    Concernant la fermeture des sites miniers, Naïma Mesrane, (ingénieure en environnement), a insisté sur le réaménagement et la remise en état des sites miniers exploités, dans le but de réduire les risques au niveau des lieux en question et protéger l’environnement, ajoutant que 168 sites miniers à l’échelle nationale ont été fermés, entre 2014 et 2016. Retenu dans le cadre d’une série de rencontres régionales, cette rencontre, à laquelle des responsables et cadres relevant du secteur de l’industrie et des mines, des opérateurs miniers et différents partenaires relevant de quatre antennes régionales de l’ANAM (Ouargla, Tamanrasset, Batna et Tébessa), englobant huit wilayas, à savoir Ouargla, Ghardaïa, Tamanrasset, Illizi, Batna, Biskra, Tébessa et El-Oued, ont pris part, vise à sensibiliser les opérateurs miniers sur leurs engagements et leurs responsabilités dans le domaine de l’activité minière. Et sur les aspects environnementaux de l’industrie minière, a indiqué le Présidant du Comité de Direction à l’ANAM Haçane Hariati. Initié par l’ANAM, ce regroupement, qu’abrité la maison de la culture Moufidi-Zakaria à Ouargla, permettra également aux opérateurs miniers de cette région  d’exprimer  leurs  préoccupations  et  soulever leurs revendications liées à l’activité minière, a-t-il conclu.

     

    Pétrole : Le Brent à plus de 46 dollars

    Source : El Moudjahid

     

    Les prix du pétrole rebondissaient hier en cours d'échanges européens, alors que les investisseurs reprenaient goût au risque à la veille des élections présidentielles aux Etats-Unis. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 46,12 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 54 cents par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light


    sweet crude» (WTI) pour livraison en décembre gagnait

    66 cents à 44,73 dollars. Les cours de l'or noir avaient chuté  la  semaine  dernière  pour  atteindre  vendredi

    45,08 dollars pour le Brent, au plus bas depuis près de trois mois, et 43,57 dollars pour le WTI, au plus bas depuis  un mois  et  demi. «Les  investisseurs s'étaient délestés de leurs actifs les plus risqués, alors que la probabilité  d'une  défaite  de  Hillary  Clinton  face  à Donald Trump paraissait plus probable», commentait un analyste. Les marchés craignent en effet qu'une présidence du candidat républicain entraîne une forte instabilité  sur  les marchés,  tandis  que  la Démocrate proposerait sans doute une politique économique dans la continuité de celle actuellement pratiquée aux Etats- Unis. «Ce matin, les cours sont remontés alors que le marché reprend confiance, car le FBI a annoncé qu'une enquête sur les e-mail de la candidate démocrate n'était pas nécessaire», ajoutait l'analyste.

     

     «L’Algérie ambitionne de d evenir le hu b  d e

     l’intégration économique de l’Af rique»

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    Parmi les propositions qui seront discutées lors de ce forum : la création de deux zones franches, au nouveau port de Cherchell et à la ville de Tamanrasset, qui seront reliées par la route transsaharienne afin de faire accéder les marchandises au marché africain.

     

    Dans une conférence de presse tenue hier à l’hôtel El Djazaïr   (ex-Saint-George)   à   Alger,   le   ministre   des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a présenté le Forum africain d’investissements et d’affaires qui se déroulera du 3 au 5 décembre prochain à Alger. C’est un évènement qui exprime selon lui, l’ambition de l’Algérie à faire de son poids politique un atout pour booster l’intégration économique du continent.


    En effet, l’objectif de ce forum, qui regroupera plus de 2

    000 opérateurs économiques, africains et non-africains ainsi que des décideurs institutionnels, est de faire de l’Algérie un hub pour les investisseurs afin de se connaître et discuter des opportunités d’affaires sur le continent dont les performances aujourd’hui contribuent fortement à tirer la croissance économique mondiale. «Il s’agit, comme l’indique le slogan de ce premier rendez-vous, de créer de nouvelles dynamiques qui favoriseront un effort collectif en vue de la construction de partenariats gagnant-gagnant», a-t-il déclaré.

     

    Ramtane Lamamra a souligné que «la diplomatie algérienne s’adapte pour contribuer à l’effort national de développement». Et d’ajouter : «Toutes les puissances économiques trouvent des opportunités d’affaires en Afrique et essaient de consolider leurs relations avec les pays du continent dont certains réalisent une croissance à deux chiffres.

     

    Et il est normal que l’Algérie fasse de même. Ses ambitions doivent être proportionnelles à sa dimension géographique qui est la plus importante du contient et de l’espace méditerranéen. Beaucoup de produits algériens circulent en Afrique à travers les circuits informels et il y a lieu d’organiser ce commerce de manière à ce qu’il rapporte quelque chose au pays».

     

    Présent aux côtés de Ramtane Lamamra, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad a souhaité que ce  forum  soit  le prélude  au retour de l’Algérie sur la scène africaine. «Le FCE a une vision, une ambition et des propositions pour créer de nouvelles dynamiques à même de réussir l’intégration économique de l’Afrique.


    Notre vision rejoint celle du président de la République qui incarne le nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) dont les objectifs de  sécurité  et  de  paix  impliquent  un investissement pour le développement du continent», a-t-il déclaré. Il a indiqué que la vision du FCE se base sur cinq principaux leviers à savoir, l’agriculture, l’énergie, le numérique, le capital humain et les infrastructures. «Nous proposons de créer une zone franche au nouveau port de Cherchell et une autre à Tamanrasset. Une grande partie de la route transsaharienne est déjà réalisée pour faire accéder les marchandises au marché africain. Cela réduirait énormément le temps de transport», a-t-il proposé.

     

    De son côté, la secrétaire général (SG) du ministère de

    l’Industrie  et  des  Mines, Rabea  Kherfi  a  estimé  que

    «c’est un acte fort de notre diplomatie et que cela vient à point nommé pour inscrire la diversification de l’économie nationale dans une perspective internationale avec tout ce que cela implique comme rentabilisation des infrastructures et recherche de débouchés pour nos marchandises».

     

     L’Algérie est le deuxième marché derrière la Chine pour le port de Marseille-Fos

    Source : Algérie Eco

     

    L'Algérie domine les échanges Nord-Sud, avec le port de Marseille-Fos, tout trafic confondu, et ce avec un volume de presque 10.000 tonnes, devant la Tunisie et le Maroc, selon     l’Association des Agents et Consignataires de Marseille Fos (AACN).

     

    En fait, le Grand Port maritime de Marseille (GPMM) totalise une trentaine de services directs sur le secteur et une dizaine en transbordement, toujours selon la


    même source. Elle dénombre, sur le pays, 9 services conteneurisés directs, dont 6 dans les bassins Est et 3 dans les bassins Ouest. Dans le secteur du multipurpose et du con-ro, elle comptabilise 3 services hebdomadaires.

     

    « En matière de passagers, elle chiffre de 1 à 2 par semaine le nombre de départs sur Alger en sortie du port phocéen. « Au-delà de ces lignes directes, l'Algérie est également desservie en sortie de Fos par des services en transbordement via Algésiras, Malte ou Barcelone » précise la même source. L’Association peut proposer également des liaisons Anvers-Alger en 5 jours, un Paris-Béjaïa ou Oran en 4 jours ou relier enfin l'Équateur à Alger ou Ghazoauet en 30 jours.

     

    Pour rappel, une délégation algérienne, composée de responsables portuaires, de professionnels du transport maritime et d'industriels, s’est déplacée à Marseille, les

    11 et 12 octobres derniers, à l'invitation de l'association

    Via Marseille Fos.

     

    Une visite dont l'objectif affiché était de resserrer une nouvelle fois les liens entre le port de Marseille et l'Algérie, qui constitue le deuxième client du port phocéen derrière la Chine dans le secteur des marchandises diverses.

     

    Une occasion pour les responsables des ports d'Arzew, Skikda et Béjaïa, ainsi qu'à des transitaires, armateurs et agents maritimes mais aussi industriels et exportateurs algériens de découvrir et visiter de nouveau les installations des bassins Ouest (les terminaux à conteneurs opérés par Eurofos et Seayard puis les quais gérés par Sosersid - groupe ArcelorMittal) ainsi que les bassins Est (Med Europe Terminal).Rappelons également qu’une délégation marseillaise conduite par l'association de promotion du port de Marseille-Fos s'était rendue à Alger en janvier pour travailler notamment sur la formation et les échanges douaniers.

     

    Selon l’AACN, dans le secteur des marchandises diverses, l'Algérie constitue le deuxième marché derrière la Chine pour le port de Marseille-Fos. Longtemps dominés par la remorque et le conventionnel, les flux destinés à l'Algérie ont été peu à peu gagnés par la conteneurisation.

     

     Gri ppe aviair e : “L’élevage  domestique

     n’est pas  touché”

    Source : Liberté

     

    Il existe un dispositif de lutte mondiale contre cette maladie auquel prend part l’Algérie.

     

    Ce qui oblige les autorités concernées à déclarer ces cas de mortalité dès leur survenue.

     

    Le directeur des services vétérinaires (DSV) au ministère de l’Agriculture, Karim Boughanem, confirme la mort d’un millier d’oiseaux migrateurs atteints de grippe aviaire à Ménéa dans la wilaya de Ghardaïa. Suite à l’alerte donnée par des forestiers à Sebkhet El-Malleh, une zone humide de cette localité, une inspection des services vétérinaires s’est, selon lui, déplacée sur les lieux. Des prélèvements sur les oiseaux affectés ont été effectués et envoyés au Laboratoire central vétérinaire. Les analyses ont détecté la présence de l’influenza aviaire de type H7N1. Ce virus a touché, le 20 octobre, quelque 892 oiseaux migrateurs de différentes espèces

    — tadorne casarca, sarcelle marbrée, canard colvert et

    poule d’eau — retrouvés morts dans cette zone humide.


    Cependant, le Dr Boughanem tient à préciser que les bêtes ciblées par ce virus sont des oiseaux migrateurs. “Pour le moment, les oiseaux domestiques ne sont pas contaminés”, rassure-t-il. “Certes, jusque-là, nous n’avons pas enregistré de contamination de l’élevage domestique, mais nous poursuivons nos recherches afin de déceler d’éventuels nouveaux cas”, affirme le directeur des services vétérinaires. Pour  le Dr Karim Boughanem, ces cas de mortalité sont fréquents de par le monde. Il existe un dispositif de lutte mondiale contre cette maladie auquel prend part l’Algérie. Ce qui oblige les autorités concernées à déclarer ces cas de mortalité dès leur survenue. Des mesures ont été ainsi prises pour le contrôle des déplacements à l'intérieur du pays, la traçabilité et l'abattage sanitaire.

     

    L’apparition du virus d’influenza aviaire en France depuis l’automne dernier a contraint, faut-il le rappeler, les autorités françaises à alerter les pays limitrophes quant à un risque de propagation vers les régions du Sud, principalement le Maghreb, dont l’Algérie.

     

    Dans une instruction émise le 18 février dernier, le ministère français de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt a mis en garde l’ensemble des acteurs de la filière avicole et les organismes en charge de la santé animale de mettre en place des dispositifs efficaces à même d’éviter l’extension du virus au-delà des frontières hexagonales. Or, l’Algérie avait déjà suspendu toutes les importations de volailles et autres produits avicoles depuis le marché français à cause des précédentes  annonces  de  l’existence  de  foyers  de grippe aviaire dans l’Hexagone. Une chose est certaine, après les cas signalés dans plusieurs wilayas du pays durant les années 2006 et 2007 et qui ont occasionné, d’ailleurs, des dégâts importants, cette pathologie n’a pas réapparu dans notre pays sous forme d’épidémie. Des foyers sont enregistrés de temps à autre, mais ils


    sont aussitôt éliminés grâce au dispositif de lutte mis en place par la tutelle. Cette mobilisation affichée par les pouvoirs publics devrait être maintenue et renforcée afin d’éviter toute contamination locale qui entraînerait des pertes considérables à la filière avicole…

     

    COMMERCE                                                          

    Naftal : Nouvelle carte de paiement électronique

    Source : El Moudjahid

     

    «C’est un grand moment de l’histoire de notre entreprise.» Le PDG de Naftal n’a pas trouvé en effet des mots plus forts que ça pour exprimer sa «satisfaction» et sa «fierté» de voire cette filiale de Sonatrach lancer sa première carte de paiement électronique. «C’est une démarche qui s’inscrit dans le cadre de la politique du système monétique initiée par le gouvernement mais aussi elle vient confirmer l’ambitieux projet de modernisation de Naftal à l’horizon 2030, qui touche tous les domaines d’activités stratégiques de l’entreprise», a indiqué, hier, Hocine Rizou lors d’une cérémonie organisée pour la circonstance à la station de services de Mazafran, Zéralda (Alger).

     

    Baptisée «Bitaqati», cette carte à puce entre donc dans sa phase pilote qui s’étalera jusqu’à la fin de l’année en cours pour ne concerner dans un premier temps que les employés de l’entreprise. Il est question durant cette phase «d’évaluer», de «valider» et de «s’assurer» en interne, à travers la flotte de Naftal, que l’ensemble des objectifs arrêtés par cette nouvelle solution, ont été atteints pour un fonctionnement à la fois «effectif, efficace et sans faille». Ensuite, et dans une deuxième étape, l’utilisation de cette carte électronique sera orientée vers les partenaires de Naftal, gestionnaires de flottes      et      revendeurs      distributeurs,      appelés


    communément clients «Corporate» pour assurer une bonne maîtrise de sa montée en puissance. Et enfin, elle sera généralisée graduellement au grand public à l’échelle nationale, c’est-à-dire, à tous les automobilistes, à travers une offre adaptée à la mesure de leurs attentes. La carte en question, disponible dans les stations-service de Naftal mais aussi dans les kiosques, voire les bureaux de poste, permettra aux citoyens de rationaliser et de maîtriser la consommation du carburant.

     

    Fidéliser la clientèle

     

    «Il devrait y avoir plusieurs paliers et niveaux de consommation, de 2.000 DA à 8.000 DA en passant par

    5.000 DA», a révélé le PDG de Naftal qui a tenu à saluer les «compétences» et le «professionnalisme» de son partenaire dans ce projet, en l’occurrence HB Electronique. «La conception de cette carte est algérienne à 100%, ce qui doit être valorisé », s’est-il félicité.

     

    Outre le carburant, «Bitaqati» qui va remplacer progressivement la première carte déjà existante et réalisée en partenariat avec la BEA permettra à la clientèle de Naftal d’acquérir toutes les prestations et les services déjà existants au niveau de la station- service, et ceux à venir, au fur et à mesure de la réalisation des projets inscrits, notamment les prestations hors fuel, à l’image de l’hôtellerie, des superettes, cafeteria et autre restauration. Une solution aux «multiples» avantages qui permettra aux clients de Naftal      de      remédier      «graduellement»,      voire

    «définitivement», au recours au paiement cash, pour l’ensemble des prestations citées précédemment. Pour les responsables de Naftal, l’objectif recherché à travers le lancement de la carte de paiement électronique est


    de «fidéliser» leur clientèle et de «renforcer» la relation de confiance «déjà existante» entre Naftal et client.

     

    «Ce grand projet de modernisation multidimensionnel qui place Naftal, au regard de sa dimension nationale, comme un des acteurs majeurs dans la dynamique et l’essor de l’économie nationale, se singularise essentiellement par la place de choix qu’il accorde au client, en le mettant au centre de ses préoccupations», a soutenu M. Hocine Rizou qui souligne que cette place de premier rang, se traduit par la «diversification», la

    «richesse»  et  la  «qualité»  de  «haute  facture»  des

    prestations et des services qu’il ambitionne de lui offrir.

     

    Le chiffre du jour, Mobilis : progression de

    22%

    Source : El Moudjahid

     

    Algérie Télécom Mobile, Mobilis, réalise sur les 9 premiers mois de 2016, un chiffre d’affaire de 90,6 milliards de DA contre 74,3 milliards pour la même période de 2015 soit une hausse de +22%.

     

    Le nombre total d’abonnés s’est, quant à lui ,établi au

    30 septembre 2016 à 17,5 millions, en augmentation de

    6,25% par rapport aux 9 premiers mois de 2015.

     

    Le parc des abonnés post payés est passé de 1.012.301 clients à 1.447.669 clients, soit une évolution  de + 43% et ce grâce à l’offre WIN lancée en avril 2016. A noter que le parc des abonnés 3G constitue désormais 60% des clients, ce qui dénote l’engouement du marché pour l’utilisation grandissante de la Data sur son réseau.

     

    Le résultat brut d’exploitation avant impôts et amortissements à, quant à lui, connu une augmentation de +70%.


     

    Enfin et avec la commercialisation des offres 4G à partir du 1er octobre 2016 sur les 3 wilayas obligatoires Ouargla, Oran et Alger suivies bientôt par 11 wilayas supplémentaires, le déploiement de la 3G sur l’ensemble du territoire national se poursuit.

     

    La ferme aquacole de Cap Falcon relève le défi

    Source : Le Quotidien d’Oran

     

    Située dans la crique du village côtier de Cap Falcon, dans la commune d'Aïn El Turck, la ferme aquacole vient de s'illustrer parfaitement à travers sa première récolte de l'espèce de poisson dorade et ce, une année seulement après l'ensemencement des alevins, apprend-on des responsables de cet investissement inédit dans la contrée d'Aïn El Turck. «Un montant de

    300 millions de dinars a été investi pour la réalisation de cette ferme aquacole, spécialisée essentiellement dans l'élevage de la dorade et de loup de mer, qui s'étend sur une superficie de 20 hectares», a confié M.Ibrir contacté à ce sujet par Le Quotidien d'Oran, avant de renchérir

    «dans un premier temps nous avons estimé une production annuelle de 300 à 350 tonnes de poissons. L'ensemencement de 810.000 alevins de dorade et de

    500.000 alevins de loup de mer a été réalisé dans six

    cages flottantes. Nos prévoyions à court terme, en 2017, l'augmentation de la production avec 1.000 tonnes par année avec la mise en place de six autres cages flottantes».

     

    Il importe de noter que l'élevage du poisson contribuera selon les prévisions des responsables du secteur de la pêche à endiguer un tant soit peu la hausse des prix du poisson, qui est relevée ces dernières années sur chez les  poissonniers  et  ce,  en  raison  d'une  déficience


    flagrante en matière de disponibilité. Cet état de fait est à l'origine du choix porté par les responsables dudit secteur à opter pour l'aquaculture artisanale, synonyme d'une  plus  grande  disponibilité  du  poisson  de différentes espèces sur les étals des poissonniers. De par son importance, cette activité vise notamment à contenir l'envolée des prix du poisson dont est durement confrontée la ménagère.

     

    Notons dans ce volet la sélection de 17 bassins d'irrigation dans des fermes agricoles du poisson-chat entre autres accordée par la direction de la pêche et des ressources halieutiques en coordination avec la direction  des  services  agricoles  (DSA),  a  indiqué  la même source. Deux bassins pour l'élevage du poisson- chat répertoriés dans la wilaya de Ghardaïa ont été en effet sélectionnés. Toujours est-il que la première récolte dans un élevage de dorades au large du village de Cap Falcon, qui a donné satisfaction, selon notre interlocuteur, contribue grandement au prélude d'une augmentation à court terme à la faveur d'un autre investissement.

     

    Brandt Algérie pénètre le marché européen

    Source : Liberté

     

    Les nouveaux lave-linge Top de la marque Brandt et Vedette, destinés principalement à l’exportation, ont été lancés, hier, à Alger.

     

    L’objectif tracé par le groupe Brandt Algérie de Cevital est désormais atteint. Conçus principalement pour l’exportation, les produits fabriqués localement par Brandt Algérie envahissent depuis juin 2016 le marché européen, notamment français. Un défi relevé du fait, d’abord, de la nature même du marché ciblé, dont les produits qui y accèdent doivent répondre, impérativement,   aux   exigences   fondamentales   des


    règlements et directives européennes en termes de sécurité et de protection du consommateur.

     

    Ensuite, compte tenu du taux d’intégration du produit qui est à hauteur de 85%, et ce, deux années seulement après la mise sur pied de l’usine Brandt à Sétif. Hier, lors du lancement des nouveaux lave-linge Top de la marque Brandt et Vedette, Tahar Bennadji, directeur général du groupe, a expliqué que même si le produit est destiné principalement à l’exportation, “il est aussi disponible à la vente dans les différents Brandt Stores en Algérie”. Il a indiqué que les produits répondent à toutes les exigences, y compris le prix, car “il est le seul lave-linge Intellect à être acquis à moins de 30 000 DA”, “Nous avons étudié le prix pour permettre aux petites bourses d’y accéder”, a-t-il dit, rappelant que ce même produit vient de s’adjuger “l’un des prix les plus prestigieux au monde : le Janus de l’industrie”. Ce prix, pour précision, est   décerné   annuellement   par   le   célèbre   Institut français du design (IFD). Concernant la fabrication, Rachid Aouali, Product Manager, a expliqué que toutes les pièces, y compris électroniques, sont fabriquées localement.

     

    Il a indiqué, par ailleurs, “la collaboration entre le designer et l’industriel”, une des caractéristiques par lesquelles se distingue le produit Brandt, soulignant que le lave-linge Brandt, qui “permet un ajustement inégalé des consommations d’eau, d’électricité et de la durée des cycles en fonction de la dureté de l’eau (exclusivité Brandt), de la charge et du type Intellect, est le seul sur le marché à tenir compte du paramètre dureté de l'eau, alors qu'il est indispensable pour garantir une qualité de lavage irréprochable”. À propos des fonctionnalités du produit Brandt, il a expliqué qu’il est conçu de sorte à ce qu’il mémorise automatiquement le cycle le plus utilisé, avec la technologie Easy-Start. M. Aouali a indiqué que “ce   lave-linge   Intellect   préconise   l'ensemble   des


    paramètres, à savoir le programme le plus souvent utilisé, la température la plus fréquente pour ce programme, la vitesse d’essorage choisie et les dernières options sélectionnées”. Il permet aussi de réduire  significativement  la  consommation énergétique. Ainsi, cet appareil obtient la note de A+++-

    10%. Équipé d’autres technologies, comme le système Posistop et ouverture sésame, le tambour s'arrête automatiquement en position d'ouverture lorsque  le cycle est terminé. Pour plus de confort, le portillon s'ouvre d'une simple pression du doigt. Pour le lave- linge Vedette, les responsables ont expliqué que Vedette est reconnue comme la marque spécialiste du soin du linge, offrant des produits faciles à utiliser grâce à des technologies de pointe qui simplifient le lavage. Il convient de noter que la marque Vedette fait partie du Groupe Brandt et est déjà présente en Algérie depuis quelques mois avec le réfrigérateur. Logé dans 40 cm de large, le lave-linge Top Vedette dispose d’une capacité de 6 kg pour accueillir le linge de toute la famille. Ce produit est conçu aussi comme un économiseur d’énergie, avec une technologie qui lui permet la détection automatique de la quantité de linge, ce qui permet de gagner jusqu'à 50% de temps de lavage et d'économiser jusqu'à 15 litres d'eau par cycle. Ce produit fabriqué à hauteur de 85% en Algérie est cédé à

    29 600 DA. Quant au produit Brandt, il l’est à 32 990 DA. “Ce prix est le même dans tous les points de vente à travers le pays”, a indiqué M. Bennadji.

     

    REGIONS                                                                

     Les  entrepris es s’investis sent à Sétif : La solidarité gagne du terrain

    Source : El Moudjahid

     

    Dans une wilaya où les nombreuses entreprises de réalisation,     industriels,     investisseurs     et     autres


    opérateurs économiques ont de tout temps constitué une véritable force de frappe qui n’a pas cessé d’être présente sur le terrain pour traduire dans la réalité les investissements d’envergure consentis par l’État au titre des différents programmes initiés par le Président de la République, la solidarité communautaire ne cesse aujourd’hui de gagner du terrain, s’intensifiant chaque jour un peu plus dans de nombreux secteurs et non des moindres et contribuer ainsi à l’effort du développement.

     

    C’est le moins que nous puissions dire de cette rencontre à laquelle de nombreux réalisateurs et investisseurs ont été conviés, samedi, à un dîner offert par le nouveau wali de Sétif, Nacer Maskri, et qui, au- delà d’un espace protocolaire, aura constitué un moment fort de citoyenneté affirmée et de disponibilité réitérée  dans l’énoncé de tous ces projets déjà réalisés sans contrepartie ou en voie de l’être ou sur le point d’être lancés, et viennent ainsi consolider l’effort de l’état dans une conjoncture qui exige plus que jamais la conjugaison de tous les efforts.

     

    Intervenant à l’issue de cette rencontre, le wali rappelle que cette initiative s’inscrit dans une démarche de continuité fondée sur une vision participative fondée sur la citoyenneté et qui vaut à la wilaya de Sétif d’être une fois encore aux avant-postes et de briller par son caractère précurseur.

     

    Il fera état des efforts et des investissements d’envergure qui ont été consentis par l’État dans cette wilaya ou les grandes avancées qui ont été relevés dans tous les domaines lui valent le qualificatif de wilaya pionnière. Autant d’actions que le premier responsable de cette wilaya à citées, évoquant la réalisation, depuis

    1999, de plus de 155.000 logements tous segments confondus, plus de 439 km de routes, un aéroport, 97


    lycées, plus de 260 CEM, 854 écoles primaires, un taux de couverture en gaz naturel qui avoisine les 94%, et bien d’autres équipements importants, à l’instar des deux universités, de l’École supérieure de professeurs d’enseignement, le tramway qui est en voie de réalisation avancée et d’autres dossiers d’investissement non moins importants. «Une dynamique de développement à laquelle vous avez contribué  par  votre  adhésion»,  ajoute-t-il  en s’adressant à tous les chefs d’entreprises et opérateurs économiques présents, avant d’établir la nécessité de consolider cet effort   et faire en sorte que cette dynamique ne soit pas rompue et abonde dans le sens des orientations du gouvernement et instructions du Président de la République.

     

    Aussi appellera-t-il tous les chefs d’entreprises, industriels et investisseurs à relever une fois encore le défi qui s’impose, sachant que la wilaya de Sétif à toujours su faire valoir l’initiative privée, énumérant les nombreux projets qui ont été déjà réalisés, qui sont en voie de réalisation ou seront lancés dans les prochains jours, au titre de cette solidarité citoyenne.

     

    Dans le domaine des travaux publics, les deux grands projets ayant trait au nouvel évitement sud de la ville de Sétif sur 22 km, avec la création d’une nouvelle voie, et celui du dédoublement de la RN77 d’El-Eulma à Hamam Sokhna, déjà en voie de réalisation avec des taux de

    35%, pour le premier, et 50%, pour le second. Le secteur de la santé n’est pas en reste de cette dynamique puisque après l’inauguration d’un centre de sante doté de toutes les commodités, réalisé également dans le cadre de la solidarité communautaire, 3 autres projets inhérents à la réhabilitation de la pédiatrie de Kaâboub, la mise en place d’un service d’oncologie doté de 18 lits et d’un service d’hémodialyse à El- Eulma, de même qu’une morgue seront lancés incessamment.


     

    Cela indépendamment de la livraison de deux ambulances médicalisées. Concernant le secteur de l’éducation, 14 écoles primaires de 9 classes chacune et des commodités nécessaires seront également lancées dans les prochains jours, après l’achèvement des études et la livraison à la dernière rentrée d’une école flambant neuve réalisée également dans le cadre de la solidarité. Autant de projets impulsés par des entreprises privées et publiques, et qui sont consolidées par la viabilisation de la nouvelle zone d’activité et de commerce de Guedjel.

     

    Tipasa : Les perspectives du Plan aquapêche

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    Selon les informations révélées par le plan de développement de l’aquaculture, ce secteur comprend l’aquaculture marine, l’aquaculture continentale, saharienne et d’eau douce.

     

    L’aquaculture marine comprend quant à elle des projets de pisciculture avec le volet de la production de conchyliculture et la production de crevetticulture marine.

     

    Précisons par ailleurs que la pisciculture est l’une des branches de l'aquaculture qui désigne l'élevage des poissons en eau douce, saumâtre ou salée. Quant à l’aquaculture d’eau douce, elle comprend la production de la pisciculture, de l’aquaculture intégrée et de la pêche continentale.

     

    On distingue la pisciculture continentale, issue de l'aquaculture continentale, qui désigne l'ensemble des activités  aquacoles  conduites  en  eau  douce  et  la


    pisciculture marine qui désigne l'ensemble des activités piscicoles conduites en eau de mer à l’instar de la reproduction, l’élevage, et la conservation de poissons par des moyens qui complètent ou remplacent ceux qui sont normalement présents dans la nature.

     

    A la lumière de ces explications, quel est l’état des lieux

    au niveau de la wilaya de Tipasa ?

     

    On nous a révélé qu’il y a plusieurs infrastructures, notamment la ferme de pisciculture marine et le centre conchylicole de Bou-Ismaïl, ainsi que le centre de pêche continentale de Boukourdène, sis à 10 kilomètres de Tipasa. Ainsi, nous sommes informés que la conchyliculture est l'élevage des coquillages, une forme d'aquaculture, sur une zone classée, dédiée à la production professionnelle ou surveillée dans le cadre de la pêche de loisir.

     

    La production de la ferme conchylicole opérationnelle de Bou-Ismaïl est de 25 tonnes/an.

     

    S’agissant des projets en cours de réalisation, il existe un projet de ferme intégrée de conchyliculture-tourisme réalisée à 50%.Il y a aussi la création d’une zone d’activité aquacole au niveau de Damous dédiée à 20 promoteurs. Dans ce cadre, il a été procédé à l’octroi de six arrêtés de concessions pour la réalisation de 5 fermes piscicoles en off-shore et une ferme conchylicole Le programme d’investissement dans le cadre du système d’accompagnement à l’investissement productif dans les filières de la pêche et de l’aquaculture (Saipa), pour la wilaya de Tipasa se présente comme suit

    : onze projets d’aquaculture marine avec une production prévue de 6 000 tonnes, générant 280 emplois directs.


    Outre ces projets, il convient de considérer le programme  d’intégration  de  l’aquaculture  à l’agriculture dans le milieu agricole, qui intègre 37 exploitations agricoles, 42 bassins d'irrigation générant un volume total de 42 000 m3 et concernant une surface irriguée de 400 hectares, avec des perspectives prévisionnelles de production de 5 000 tonnes, permettant l’ensemencement de 8 400 espèces d’alevins du type Carpe et Tilapia.

     

    Tiaret: Cap sur les légumes secs

    Source : Le Quotidien d’Oran

     

    Réputées jadis pour être un véritable grenier de tout le pays, Tiaret et les vastes plaines fertiles du Sersou retrouvent une seconde vie grâce aux nouvelles mesures des pouvoirs publics visant à redonner au travail de la terre la place qui lui échoit.

     

    En effet, parallèlement à l'augmentation des parcelles agricoles destinées à la céréaliculture, plus de 315.000 hectares au titre de la campagne labours-semailles pour l'année en cours, l'encourageante relance de la production de légumes secs est perçue comme un gage d'avenir par nombre de connaisseurs des arcanes de la terre.

     

    La production des légumes secs dans la wilaya de Tiaret, la lentille et les pois chiches notamment, a pratiquement  triplé  cette  saison,  atteignant  plus  de

    43.800 quintaux contre 14.460 quintaux l'année précédente, selon des chiffres de la direction des services agricoles de la wilaya.

     

    Une belle performance réalisée grâce à l'extension des superficies réservées à ces cultures, lesquelles sont passées de 2.934 à 5.530 ha cette année. La production de lentilles a atteint 41.800 quintaux, alors que celle des


    pois chiches s'est élevée à 2.000 quintaux, a indiqué la même source. Les services techniques de la direction des services agricoles multiplient les mesures de facilitation et d'encouragement à l'adresse des fellahs afin d'intensifier la production des légumineuses. La disponibilité des semences de bonne qualité annonce d'ores et déjà une très bonne récolte en prévision de la prochaine campagne agricole.

     

    A noter qu'en matière de foncier agricole, la wilaya de Tiaret dispose d'une superficie globale de 705.650 hectares dont 189.200 appartenant au secteur privé,

    507.397  ha  dans  le  cadre  de  la  concession  agricole,

    8.350 autres hectares répartis entre fermes pilotes, 703 hectares exploités par des instituts spécialisés dans le développement agricole.

     

    Concernant les ressources hydriques, la capitale des Hauts-Plateaux de l'Ouest dispose de trois barrages et dix-sept retenues collinaires destinées à l'irrigation agricole, et 5.853 puits et forages, avec plus de 42 millions de m3 réservés à l'irrigation d'appoint.

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  • 09 11 2016

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 09 NOVEMBRE 2016

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 09 NOVEMBRE 2016

    Mercredi, 9. Novembre 2016

     

     

     


    SOMMAIRE



    Marché & Economie ..................................................................................................................... 2

    Climat des affaires : L’Algérie a mené des réformes « importantes ».................................................. 2

    Algérie-Afrique du Sud : Valoriser les potentialités économiques........................................................ 2

    Salon Maghreb Pharma : L’industrie pharmaceutique algérienne comme modèle............................. 2

    Transition énergétique : Les operateurs privés ambitionnent d’invertir davantage............................ 4

    Ressource hydrique : L’Impératif de la maîtrise de la gestion.............................................................. 4

    Budget d’équipement du secteur des PTIC pour 2017 ......................................................................... 5

    Poudre de lait : Vers le lancement de la production locale .................................................................. 5

    La formation numérique et e-learning : Une avancée pour les entreprises ......................................... 6

    9e session du Conseil d'Affaires algéro-saoudien : Diversifier la coopération ..................................... 6

    Face à une demande croissante : L'Opep pour davantage d'investissements ..................................... 7

    Création de fermes d’engraissements de Thon .................................................................................... 7

    La suppression de la subvention de l'orge était une revendication des éleveurs ................................. 8

    Commerce.................................................................................................................................... 9

    Usine Emin Auto/JAC : Le premier camion en février 2017 .................................................................. 9

    Assemblage de Camions : Diamal se relance ..................................................................................... 10

    Transactions & Contrats.............................................................................................................. 10

    Le chiffre du jour : 40 agences CPA .................................................................................................... 10

    Le pari dans la formation de Scania et Legrand Electric Algérie ........................................................ 10

    Régions ...................................................................................................................................... 11

    Foire du miel à Rouiba : Un réel savoir-faire ancestral ...................................................................... 11

    Aïn-Temouchent: Plus de 200 forages autorisés ................................................................................ 12

    Divers......................................................................................................................................... 12

    Donald Trump, 45ème président des États-Unis ................................................................................ 12

    WWW.CCIAF.ORG


    MARCHE & ECONOMIE                                      

     

     Climat des aff aires  : L’Algérie a mené  des

    réformes « importantes »

    Source : El Moudjahid

     

    Trente-six pays, dont l’Algérie, ont mené des réformes

    «importantes» durant les six derniers mois pour améliorer leur climat des affaires, indique un rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced). Au total, 53 mesures en matière de politiques d’investissements ont été prises par ces pays durant la période s’étalant de mai à octobre

    2016, précise cette organisation onusienne dans sa dernière édition du moniteur des politiques d’investissements dans le monde.

     

    «Parmi les mesures les plus importantes (prises) figure l’adoption de nouvelles lois sur l’investissement en Algérie, au Myanmar, en Namibie et en Tunisie», souligne-t-elle dans son rapport.

     

    La Cnuced précise que le nouveau code de l’investissement en Algérie,   adopté en juillet dernier, devrait promouvoir et faciliter les investissements.  Ce code, note-t-elle, introduit des baisses d’impôts et des incitations   fiscales notamment pour les produits et services importés destinés à lancer    des projets d’investissements.

     

    L’Organisation avait prévu en septembre que le changement de cap en matière de politique d’investissement devrait aider l’Algérie à drainer plus d’IDE.

     

    Autre fait saillant, l’adoption d’une stratégie globale de libéralisation des investissements en Inde, l’institution de    nouvelles    procédures    pour    la    création    des


    entreprises étrangères en Chine et l’ouverture des secteurs de l’industrie au Bahreïn, en Indonésie et aux Philippines, relève, par ailleurs, l’organisation.

     

    Le Brésil a modifié sa décision pour permettre la privatisation totale  de ses compagnies aériennes.

     

    La Cnuced constate que les investissements étrangers constituent «un   moyen important pour relancer une économie mondiale stagnante», expliquant que les restrictions en matière d’IDE enregistrées dans le monde durant la période couverte par ce rapport ont été motivées par le besoin de protéger les intérêts nationaux des Etats.

     

    Le document de la Cnuced note également la conclusion d’un nombre important d’accords internationaux dans le domaine de l’investissement.

     

    Algérie-Afrique du Sud : Valoriser les potentialités économiques

    Source : El Moudjahid

     

    L'ambassadeur de la République d'Afrique du Sud en Algérie, Dlomo Dennis, a estimé que les relations économiques entre l'Algérie et l'Afrique du Sud ne sont pas à la hauteur de la profondeur des relations historiques liant les deux pays.

     

    Intervenant lors d'une rencontre avec des opérateurs économiques de Batna, l'ambassadeur d'Afrique du Sud a exprimé «la volonté de son pays de contribuer au développement de l'économie algérienne», relevant qu'il existe «de nombreuses opportunités pour renforcer la coopération entre les deux pays». Cette coopération doit passer par des wilayas telles que Batna qui compte «parmi les plus grandes wilayas d'Algérie et


    recèle d'importantes potentialités qui peuvent être exploitées en faveur d'une coopération effective entre les deux pays» a-t-il ajouté. M. Dlomo Dennis a également indiqué que les deux pays (Algérie- Afrique du Sud) partagent la même vision, les mêmes priorités et les mêmes objectifs, d'ou la nécessité de coopérer en matière d'investissement en Afrique. Par ailleurs, l'ambassadeur, qui était accompagné de la responsable des relations commerciales à l'ambassade d'Afrique du Sud, a également abordé les opportunités d'investissement dans son pays, mettant en exergue les facilités  qui  seront  accordées  aux  investisseurs algériens, ainsi qu'aux opérateurs économiques de la wilaya de Batna souhaitant investir en Afrique du Sud ou faire appel à l'expertise de son pays notamment dans le domaine de l'agriculture, le tourisme, les énergies renouvelables, la technologie, et les télécommunications. L'ambassadeur a également rappelé la rencontre tenue l'année dernière entre les présidents des deux pays qui a renforcé les relations entre les deux pays, et ce, en attendant l'ouverture de la liaison aérienne Alger-Johannesburg. Organisée en coordination avec la Chambre d'industrie et de commerce des Aurès (Batna) (CCI-Aurès), la rencontre a vu la participation de nombreux hommes d'affaires et investisseurs de Batna qui se sont enquis du climat d'affaires  en Afrique  du Sud et  des opportunités de partenariat avec les opérateurs économiques de ce pays.

     

    Salo n Maghreb Pharma : L’in dustrie   pharmaceutique algérienne comme modèle

    Source : El Moudjahid

     

    Soixante articles ont été consacrés à l'industrie pharmaceutique dans le projet de loi sur la santé, a


    précisé le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf.

     

    «Le secteur pharmaceutique figure parmi les grandes priorités du nouveau projet de loi sur la santé notamment pour ce qui est de la promotion de l'industrie locale, on y a consacré  un volet important afin de l’encourager et le règlementer», tels sont les propos tenus par le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière.

     

    M. Abdelmalek Boudiaf qui a présidé, hier, l'ouverture de la 5e édition du Salon Maghreb Pharma (Expo 2016) a fait savoir que la loi sur la santé renferme 60 articles relatifs à la règlementation des activités liées à l'industrie pharmaceutique «ces articles permettront de donner un nouveau souffle à l'investissement dans ce domaine, ainsi de garantir une production pharmaceutique de qualité», a-t-il dit.

     

    Par ailleurs, le ministre a déclaré récemment que de grandes avancées en matière de développement dans le domaine de la production nationale de médicaments ont été enregistrées, à l’instar de la fabrication pharmaceutique d’une manière générale «le taux de production locale des produits pharmaceutiques a dépassé les 58% de la valeur du marché du médicament», a-t-il indiqué.

     

    M. Boudiaf a fait savoir que son département prévoit d’atteindre les 70% durant le premier semestre de l’année prochaine, ajoutant que les pays qui réalisent un tel chiffre peuvent prétendre à une plateforme d’exportation du médicament. «C'est notre objectif», a- t-il déclaré.

     

    Le ministre a, d’ailleurs, expliqué qu’à l'horizon 2020, la production pharmaceutique connaîtra une relance qui


    permettra une couverture à 100% des besoins du marché. «Grâce à l'édification d'une industrie nationale du médicament, en partenariat avec des laboratoires étrangers, l'Algérie arrivera, d’ici cinq années, à couvrir près des 100% de ses besoins en médicaments», a-t-il dit. Cet objectif tracé renseigne à quel point l'industrie des médicaments occupe une place importante dans l'actuelle politique gouvernementale.

     

    Pour ce faire, l'exécutif a adopté une série de mesures, ces dernières années, a rappelé le ministre. Saisissant l’occasion, le ministre a annoncé que la présentation du projet de loi sur la santé devant la commission de la santé, des affaires sociales, de l'emploi et de la formation de l'Assemblée populaire nationale (APN) aura lieu le 16 novembre 2016.

     

    La conquête du marché extérieur du médicament doit constituer une "priorité" pour les unités privées de production  pharmaceutiques  implantées  sur  le territoire national

     

    Dans le même ordre d’idées, M. Boudiaf a indiqué que le taux satisfaisant de couverture des besoins nationaux en produits pharmaceutiques rend "inéluctable" le recours à l’exportation dans le cadre du nouveau modèle économique préconisé par les hauts responsables du pays.

     

    "L’exportation  du  médicament  permet  au  pays d’assurer une entrée en devises fortes, j'invite les responsables des unités pharmaceutiques privés à ne pas focaliser leur intérêt sur l’approvisionnement du marché national, mais penser à conquérir des marchés d’Afrique et des pays arabes, voire même d’Europe"a-t- il  dit.  Révélant  qu'il  est  absolument  nécessaire pour celui qui désire se lancer dans l’exportation du médicament d’être «offensif et changer sa manière de


    penser»", a-t-il préconisé, faisant état de compétences avérées prêtes à relever ce défi.

     

    Selon le ministre, l’Algérie doit, au regard des potentialités dont elle dispose, occuper la première place en Afrique et dans le monde arabe dans le domaine de la production pharmaceutique, assurant que l’Etat ne ménagera aucun effort pour venir en aide à ceux désirant se lancer dans l’exportation du médicament.

     

    Il y a lieu de rappeler que les importations de produits pharmaceutiques ont chuté de 24,7% au cours des neuf premiers mois de l’année 2015, pour s’établir à 1,37 milliard de dollars, selon l’Office national des statistiques algérien, tandis que le nombre d’usines et d’unités de production du secteur pharmaceutique installées dans le pays est désormais de 132, et que 230 nouveaux projets sont en cours de réalisation.

     

    196 exposants représentant 26 pays étrangers et 36 sociétés algériennes

     

    Concernant la 5e édition du salon Maghreb Pharma, M. Boudiaf a précisé que cette rencontre qui s’étale sur deux jours, est une opportunité de coopération et de renforcement  de  l'investissement  en  matière d'industrie pharmaceutique en vue de relancer le marché national des médicaments, saluant cette industrie jeune qui s'oriente d'ores et déjà vers l'exportation à travers une présence dans 11 pays africains.

     

    D'autre part, le directeur du Salon, M. Olivier Hicham Allard a souligné la participation de 196 exposants représentant 26 pays étrangers et 36 sociétés algériennes  spécialisées  dans  le  conditionnement  et


    emballage, les lignes de  production, les salles propres, le traitement d'air et d'eau, le matériel de laboratoires. L'intervenant a indiqué à ce propos, que cette édition est marquée par des interventions de qualité animées par des experts internationaux dans le domaine de la pharmacie, prévoyant  la présence  de  2.500  visiteurs professionnels qui se sont inscrits via Internet «Le but de ce salon est de contribuer au développement dynamique des capacités de production locale dans la région en offrant à ces acheteurs/vendeurs une plate- forme de rencontre ultra-efficace »a-t-il conclu.

     

    Transition énergétique : Les operateurs

     priv és ambitionnent d’invertir  davantage

    Source : El Moudjahid

     

    «La transition énergétique est une étape cruciale de la transformation de l’économie algérienne. C’est une phase aussi importante que la nationalisation des hydrocarbures qui est intervenue en 1971». C’est ce qu’a indiqué, hier, le président du forum des chefs d’entreprises (FCE) Ali Haddad. Intervenant à l’ouverture des travaux de la rencontre organisée à Alger sous le thème : «quelle transition énergétique pour l’Algérie ? Les défis pour une sécurité énergétique et une diversification des ressources réussies», il a tenu à souligner que «la transition énergétique est une thématique centrale et un axe de travail majeur du plan d’action du FCE». «Je saisi donc l’opportunité de cette conférence» a-t-il dit : «pour annoncer que le FCE organisera  en 2017  avec  des  partenaires  du secteur public une grande rencontre pour encourager la production nationale de biens et de services dans le secteur de l’énergie ». Et de poursuivre «la transition énergétique couplée à la diversification économique doit favoriser l’émergence de nouvelles filières industrielles et ainsi offrir à l’économie un levier de


    croissance et de création d’emplois», avant d’insister  à cet effet sur la nécessité que le secteur privé algérien doit pouvoir entreprendre et investir dans ce secteur névralgique : « Il faudra dans ce cas concevoir un cadre juridique et réglementaire adapté pour encourager l’investissement tout en préservant les intérêts suprêmes de l’Algérie.

     

    S’il y a un secteur où il serait judicieux de faire valoir la préférence nationale, c’est bien celui de l’énergie» a-t-il estimé. M. Ali Haddad n’a pas manqué de saluer les efforts du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika sur l’importance qu’accordée pour le développement des énergies renouvelables, en indiquant en des termes précis : «Le programme du Président de la République a fixé le cap. Il prévoit, à l’horizon   2030,   une   puissance   totale   de   22000

    Mégawatts dédiés à la seule consommation locale. Il projette de développer un large éventail de filières technologiques où le photovoltaïque et l’éolien se taillent  la  part  du  lion  avec  respectivement  13575

    Mégawats et 5010 Mégawats, le reste étant réparti entre l’énergie solaire thermodynamique, la biomasse, la cogénération et la géothermie». Dans le contexte actuel, M. Ali Haddad trouve qu’il est plus que nécessaire de trouver des solutions pour réduire la consommation des secteurs énergivores et en améliorer l’efficacité énergétique et les performances tout en réduisant l'impact sur l'environnement : «Nous ne pouvons ignorer non plus la baisse drastique des exportations d’hydrocarbures et des recettes fiscales pétrolières et l’augmentation de la consommation interne à laquelle il faudra faire face progressivement et qu’il faudra rationaliser» a-t-il ajouté. De son côté la secrétaire générale du Ministère de l’énergie, Fatma- Zohra Talantikite a fait savoir que le ministère de l’énergie projette de créer une industrie des énergies renouvelables  qui  touchera  tous  les  éléments  de  la


    chaîne de valeurs. «L’Algérie dispose de compétences avérés dans ce secteur »a-t-elle indiqué. Elle a estimé qu’«avec ses capacités en énergies renouvelables, l’Algérie peut être un grand exportateur de l’électricité notamment vers les pays africains». Pour le SG de l'UGTA  les conclusions de le rencontre apporteront un plus pour la réactivation de l'économie nationale. D’autre part, l’expert pétrolier, M. Francis Perrin a fait savoir que «la transition énergétique ne s’articule pas uniquement autour des énergies renouvelables mais doit aussi intégrer d’autres éléments tels la rationalisation de la consommation énergétique et le changement de la manière de travail sur les énergies fossiles». Pour réussir la transition énergétique de l’Algérie et la naissance de capacités nationales d’innovation, de production, de maintenance et de services, créatrices d’emplois nouveaux et durables et de richesses, le FCE a réalisé une étude qui définit une feuille de route. Il y a lieu de souligner  à l’occasion de cette journée plusieurs pénales sont programmé pour soulevé les déférentes questions liée à ce secteur d’avenir. En effet le 1er panel a été organisé sur les énergies conventionnelles : les défis  pour une sécurité énergétique   à long terme. Quant au   2e celui-ci est organisée sur les énergies alternatives : Les défis de la transition énergétique.

     

     R essource hydrique : L’Impératif  de  la

    maîtrise de la gestion

    Source : El Moudjahid

     

    Le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, Abdelkader Ouali a souligné, à Chlef, l’impératif de la maîtrise de la gestion technique des stations de dessalement d’eau de mer et de pompage des eaux, afin de garantir la préservation des acquis de la wilaya en matière de ressource hydrique.


     

     

    "La garantie de l’alimentation de la wilaya en eau potable et eau dessalée   passe par la maîtrise des équipements techniques et de la technologie", a assuré le ministre à la faveur d’une visite de travail dans la wilaya, estimant que l’Algérie est en phase de devenir leader en la matière, en disposant de 11 stations de dessalement d’eau de mer. Par ailleurs, M. Ouali a souligné le renforcement du secteur de l’eau dans la wilaya, par de nombreux acquis, au titre du programme présidentiel, dont la Station de pompage des eaux de Ténès. "Le projet de la station de dessalement d’eau de mer de Béni Haoua est un autre acquis de dimension socioéconomique, visant la garantie de l’eau potable au citoyen, tout en participant à la diversification des revenus de l’économie nationale, par l’exploitation des eaux dessalées dans le secteur agricole" a, encore, estimé le ministre. Le projet vise le remplacement d’un volume de 50.000 m3 d’eau (en provenance de barrages et puits) utilisé dans l’irrigation agricole, par des eaux dessalées,  dans un objectif d’exploiter cette eau dans l’alimentation des citoyens en eau potable. M. Ouali n’a pas manqué d’insister sur l’impératif de lutte contre les raccordements illicites et les vols d’eau, en vue d’une meilleure exploitation de cette ressource vitale, tout en plaidant, en outre, pour la fédération des  efforts en la matière entre les autorités locales et l’algérienne des eaux (ADE).   L’opportunité a donné lieu à la mise en exploitation d’un  réseau d’irrigation   d’un  périmètre agricole de 1.500 ha à El Karimia, outre une visite du projet du Centre d’enfouissement technique (CET) de la commune d’Oum Drou, et du Parc  urbain de la ville de Chlef.


     B udget d’éq uipement du sec teur des  PTIC

    pour 2017

    Source : El Moudjahid

     

    La ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication a affirmé que le budget  de  fonctionnement  du  secteur  pour  l'année

    2017 est «faible», enregistrant un recul de l’ordre de

    142 millions de dinars par rapport à celui de 2016.

     

    Dans un exposé devant la commission des finances et du budget de l'Assemblée   populaire nationale sur le budget du secteur, dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances pour 2017, la ministre a indiqué que

    «le budget de fonctionnement de son secteur, estimé à

    2,432 milliards de DA, a reculé, cette année, de 142 millions  de dinars, par rapport à celui de l'exercice en cours».

     

     

     

    Ce budget est «très faible» et il est principalement destiné à la prise en charge des «dépenses de fonctionnement de la direction centrale du ministère, de ses services décentralisés, ainsi que des deux établissements de formation   sous tutelle» précise la ministre.

     

    Concernant le budget de l'équipement, la ministre a indiqué qu'au   vu de la situation économique actuelle,

    «la loi de finances pour 2017 n'a alloué aucun crédits au profit du secteur, qui continuera à réaliser, ajoute la ministre, les projets inscrits au titre du programme en cours».

     

    Ces projets concernent essentiellement le projet de raccordement en fibre optique «Alger-Oran-Valence», la réalisation d'une étude pour la réalisation du siège de


    l'autorité gouvernementale de la certification électronique, ainsi que l'acquisition d'équipements et logiciels relatifs à la certification électronique, et la réhabilitation et la modernisation de l'Institut national de la poste et des technologies de l'information et de la communication d'Alger.  De leur côté, les députés ont soulevé plusieurs préoccupations, notamment celles relatives au projet de raccordement en fibres optiques, les investissements d'Algérie Télécom, ainsi que les prestations postales, telles que la liquidité au niveau des agences postales.

     

    Poudre de lait : Vers le lancement de la production locale

    Source : El Moudjahid

     

    Le gouvernement envisage de lancer, dans un proche avenir, la production locale de la poudre de lait, en vue de réduire les importations de ce produit agroalimentaire, a indiqué le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdesselam Chelghoum. «La nouvelle vision du gouvernement reflète notre conviction formelle qu'il y a possibilité d'entamer, dans les prochains mois, la production de la poudre de lait au niveau local», a fait savoir le ministre, lors de son audition  par la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre du projet de loi de finances pour 2017. La concrétisation de cette vision se fera en coopération avec les opérateurs économiques privés et le groupe public Giplait, a-t-il précisé.

     

    «Nous n'avons pas l'intention de couvrir 100% des besoins du pays en poudre de lait, mais il s'agit de lancer de façon sérieuse sa production, même avec de petites quantités», a avancé le ministre.   Rappelant l'effort consenti par les pouvoirs publics pour soutenir la filière


    lait et en promouvoir la production nationale, M. Chelghoum a observé que la fabrication locale de lait de vache, estimée actuellement à plus de deux milliards de litres, n'était pas totalement collectée, créant un déficit sur le marché. Par ailleurs, il a indiqué que son secteur avait procédé récemment à la réduction des quotas de poudre de lait (importée) alloués aux transformateurs.

    «Nous avons constaté qu'il y a une surconsommation et du gaspillage,   alors nous avons pris la responsabilité d'opérer une diminution des quotas de  poudre de lait des laiteries», a-t-il expliqué. Le prix de la poudre de lait allouée aux laiteries, par l'intermédiaire de l'Office national interprofessionnel du lait (ONIL), est subventionné par  l'État dans l'objectif de produire du lait pasteurisé conditionné en sachet cédé sur le marché à un prix administré de 25 dinars/litre. Pour appuyer ses propos, M. Chelghoum a comparé la consommation annuelle en Algérie à celle de la France en cette denrée

    : une moyenne de 160   litres/habitant/an en Algérie, contre 90 litres/habitant/an en France. «Il faut changer cette politique si l’on veut réduire la facture des importations», a-t-il ajouté. À ce propos, il a estimé que la facture des importations de l'Onil ne devrait pas dépasser les 330 millions de dollars à fin 2016, contre près de 500 millions de dollars en 2015. «C'est un gain important», a-t-il considéré. Pour rappel, la poudre de lait est importée aussi bien par l'Onil, pour le compte de l'État, que par des opérateurs privés.

     

    La formation numérique et e-learning : Une avancée pour les entreprises

    Source : El Moudjahid

     

    Le développement et l’intégration de la formation à distance, en utilisant les supports électroniques comme outils de communication et de formation (visio- conférence,        web-séminaire,        téléphonie        par


    ordinateur…),  permettent  aux  adhérents,  particuliers ou faisant partie d’une entreprise d’étudier à leur rythme afin de progresser plus rapidement.

     

    Ainsi, les experts présents au forum sur le e-learning, hier, à l’hôtel Sofitel, sous l’intitulé «Comment préparer la   digitalisation   de   la   formation   en   entreprise» organisée par   IDEO learning en partenariat avec Emploitic.com et CEGOS, ont débattu de la digitalisation de la formation en entreprise, un axe majeur pour optimiser l’investissement formation de toute entreprise avec l’esprit d’expliquer les moyens de son développement.   Au cours de cette rencontre, le directeur  général  de  l’organisme  Emploitic.com, premier site de recrutement en ligne en Algérie, Louai Djaffer, a présenté les résultats d’une enquête élaborée par ses équipes sur la problématique de l’appréhension et  l’appréciation  des  directions  des  ressources humaines (DRH) de e-learning. Il a précisé que l’enquête en  question a  révélé  que 75%  des  DRH  participants connaissent déjà le e-learning et pensent que c’est le

    «futur de la formation pour les entreprises», mais en complémentarité avec de la formation présentielle, 25% ont déjà suivi une formation en ligne et 18% ont des projets e-learning en cours. Il a souligné que 22% des entreprises algériennes ont un plan de formation en ligne pour l’exercice 2017-2018.

     

    Pour sa part, le directeur général d’IDEO learning, M. Oussama Esmili, nous a fait savoir que l’Algérie est en

    «bonne position» actuellement pour mettre en place ce système  de  formation  au  sein  de  ces  entreprises.

    «L’objectif n’est pas de faire l’impasse sur le système classique de formation, mais d’assurer une complémentarité à travers les nouvelles technologies, ainsi que la formation en salle», a-t-il précisé, en ajoutant que parmi les avantages de la formation en ligne (E-learning), c’est de permettre la formation pour


    des milliers de bénéficiaires qui n’est pas permise par le système classique. Il nous a également expliqué que l’application de ce système permet aussi à l’entreprise d’avoir la flexibilité du temps, l’adaptabilité, l’optimisation des cours, le déploiement rapide, ainsi que l’interactivité et l’attractivité du contenu.

     

    Pour ce qui est de la frange concernée, M. Esmili a indiqué   que   tous   les   métiers   sont   touchés,   en l’occurrence ceux des entreprises publiques ou privées, notamment la mécanique, l’artisanat et l’agriculture. Selon notre interlocuteur, l’objectif visé est de passer au e-learning élitique qui concerne seulement les cadres des entreprises dans tous les domaines de management des projets… et autres, à la mise en place de modules qui  pourront  toucher  des  salariés  qui  ne  sont  pas forcément des cadres.

     

    «Grace à l’utilisation des nouveaux moyens de communication (on commence à ouvrir le champ à une nouvelle population de jeunes, jeunes entrepreneurs… qu’on essaie de toucher avec des thématiques sur l’inclusion financière, l’éducation financière, l’entreprenariat…», explique-t-il, en relevant également que pour pouvoir toucher cette catégorie de la société, il faut pouvoir parler son langage, faire partie de son contexte, lui exprimer des idées simples comprises à travers l’utilisation des langues dialectales.

     

    9e session du Conseil d'Affaires algéro- saoudien : Diversifier la coopération

    Source : El Moudjahid

     

    En application des recommandations issues des travaux de la 8e Session du conseil d'affaires algéro-saoudien, tenue le 21 mars dernier, à Alger, une délégation des membres  algériens  du  cette  instance  séjournera  à


    Riyad, la capitale saoudienne, du 13 au 17 Novembre courant. Un déplacement programmé en prévision de la

    9e édition de la réunion du conseil, et dont l’agenda

    prévoit également des rencontres de mise en relations d'affaires avec des entreprises saoudiennes.

     

    L’Algérie et l’Arabie saoudite qui enregistrent une montée en cadence de leurs relations économiques, affichent, à travers ces rencontres bilatérales, entre officiels et opérateurs économiques, une volonté commune de développer les liens de partenariat dans divers domaines, notamment économique.  Lors de la

    8e Session du conseil d’affaires mixte, tenue, à Alger,

    des hommes d’affaires saoudiens se sont dit disposés à investir en Algérie, sous réserve de lever les contraintes susceptibles de compromettre cette démarche. A cette occasion,  la  partie  saoudienne  avait  annoncé quatre projets d’investissements dans les secteurs de la santé, l’immobilier et la mécanique, dont le projet d’un hôpital privé  dans le cadre du partenariat   algéro-saoudien. Dans le même contexte, les travaux de la 11e Session de la commission mixte algéro-saoudienne, réunie, fin décembre 2015, à Ryad, ont été sanctionnés par la signature d’une série de documents de coopération dans les domaines du transport maritime, des finances, de la planification, la prospective et des statistiques. La réunion qui a été consacrée à l’évaluation de l’état de la coopération bilatérale, en matière d'investissement et de partenariat, a permis d’arrêter un programme d'activités pour l'année 2016, dans le cadre du renforcement des relations économiques entre les deux pays. Au niveau des échanges commerciaux, qui restent encore marginaux, il y a lieu de retenir, que la balance commerciale entre l’Algérie et l’Arabie saoudite demeure favorable aux saoudiens. Les statistiques pour les deux premiers mois de 2016 indiquent que l’Arabie saoudite a exporté pour 101 millions de dollars sur un volume global d’échanges estimés à 102 millions  de


    dollars. Pour 2015, les exportations saoudiennes vers notre pays ont atteint plus de 610 millions de dollars sur un total d’échanges évalué à 619 millions de dollars. Durant la même année, l'Arabie saoudite a été l’un des principaux fournisseurs de l’Algérie, soit 24% des importations algériennes.

     

    Face à une demande croissante : L'Opep pour davantage d'investissements

    Source : El Moudjahid

     

    L'Opep a insisté hier sur la nécessité d'investir dans l'industrie pétrolière pour garantir une offre suffisante face à une demande mondiale croissante, en tablant sur une hausse des prix du baril de l'or noir dans les années à venir.

     

    "Compte tenu des prévisions d'offre et de demande, des investissements significatifs sont nécessaires dans l'ensemble de l'industrie", a estimé l'Organisation des pays exportateurs de pétrole dans son étude annuelle prospective sur le secteur du pétrole, avançant le montant de quelque 10.000 milliards de dollars d'ici à

    2040. "Il est vital que l'industrie veille à ce qu'un manque d'investissements aujourd'hui ne conduise pas à une rupture d'approvisionnement dans le futur", a-t- elle mis en garde.

     

    Le secteur pétrolier a drastiquement réduit ses investissements, annulant ou reportant des projets, en raison de la chute des cours du brut, qui ont perdu plus de la moitié de leur valeur depuis la mi-2014 et évoluent actuellement autour de 45 dollars le baril, plombés par une offre excédentaire. Cette tendance devrait s'inverser à la faveur du rebond des prix du brut, même si ce dernier sera moins important qu'anticipé jusqu'ici. L'étude de l'Opep fait ainsi l'hypothèse d'un baril de brut


    à 60 dollars en 2021 et 92 dollars en 2040 (en prix constants de 2015), ce qui équivaut, à prix courant, à respectivement 65 et 155 dollars.

    L'offre totale d'hydrocarbures devrait s'établir à 99,4 millions de barils par jour (mbj) en 2021 (contre 95,1 mbj en 2015) puis croître jusqu'à 109,6 mbj en 2040, des niveaux à peine supérieurs aux prévisions de la demande à ces échéances. La consommation d'or noir sera tirée principalement par les secteurs des transports routiers, aéronautique et pétrochimique.

     

    A moyen terme, elle bénéficiera aussi des prix plus faibles qu'anticipé. Selon l'Opep, la consommation devrait ainsi s'établir à 99,2 mbj en 2021, contre 93 mbj en 2015, une prévision relevée de 1 mbj par rapport à celle publiée l'an dernier. A plus long terme cependant, les mesures d'efficacité énergétique combinées aux nouveaux  développements  technologiques  —comme les   véhicules   roulant   aux   carburants   alternatifs— devrait très légèrement peser sur la demande, attendue à 109,4 mbj, soit 0,4 mbj de moins que l'estimation précédente.

     

     Création de fermes  d ’engrais sements  de

    Thon

    Source : L’Econews

     

    L’Algérie va mettre en place des fermes d’engraissement  de  thon  dès  2017.  Ceci  permettra selon Omar Kaddour, directeur de la pêche maritime et océanique auprès du ministère de l’Agriculture et de la Pêche, une valeur ajoutée à l’activité de la pêche de ce poisson acanthoptérygien.

     

    Le ministère va adresser une demande à la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA), lors de sa réunion du 14 novembre


    pour obtenir la permission de créer des fermes pilotes d'engraissement de thon en Algérie, précise le même responsable au  ministère de  l’Agriculture.D’après M. Kaddour, la vente de thon après son engraissement multiplie sa valeur marchandepar dix     fois à l'exportation par rapport à son prix initial avant engraissement. L'élevage de ce poisson pour son engraissement, détaille ce responsable, dure entre6 et

    12 mois au bout desquels son poids passe de 10-12 kilogrammes à plus de 90 kilogrammes.   Avant son engraissement, le thon est cédé à environ 10 euros/kg alorsqu'il se vend aux enchères après engraissement. M. Kaddour, indique, qu’il est nécessaire pour l'Algérie, qui pêche son quotaannuel de thon, d'exploiter davantage cette ressource, soulignant quela vente de son thon à d'autres pays à des prix dérisoires fait perdre d'importantesressources financières à l'Algérie.

     

    Les réserves de thon dans l'Atlantique atteindront en

    2017 près de 23 000 tonnes

     

    Les régions susceptibles d'accueillir ces fermes sont celles dela côte est du pays qui connaît une forte concentration des thonidés lors dela période ouverte à la pêche par la CICTA fait savoir M. Kaddour qui cite El- Tarf, Annaba et Skikda.A la lumière de l'augmentation des réserves mondiales de thon dans l'Atlantiquepassées de 13 000 tonnes en 2015 à 19 000 tonnes en 2016, le ministère est optimistequant à l'obtention de l'aval de cette organisation pour la création de fermesd'engraissement de thon en Algérie, d'autant que les réserves de thon dans l'Atlantiquedevraient atteindre en 2017 près de 23 000 tonnes, selon les prévisions. « Nous sommes optimistes quant à l'obtention du feu vert pour cet investissementd'ici 2017. Les investisseurs sont prêts pour commencer le travail et tous les moyens sont disponibles », soutient-il.


     

    Toutefois, l'opération a été reportée pour manque d'informations surson impact sur l'environnement.    « Nous  sommes  arrivés  à un stade où il  est  impératif d'ouvrir ce créneau,notamment après la récupération de la quote-part algérienne de pêche du thonidéqui atteindra 543 tonnes en 2017. En plus, nous nous sommes assurés que cetteactivité n'aura pas d'impact négatif sur l'environnement, sans compter que nousavons un cadre juridique prêt et il est conforme aux conditions de la CICTA »,poursuit-il.Concernant les observations de la CICTA quant à la saturation de larégion en fermes d'engraissement et ses réserves quant à la levée du gel surcette activité, M. Kaddour fait valoir que « l'Algérie ne dispose pasde fermes en activités et qu'elle a droit à sa part dans le créneau d'engraissement du thon, d'autant que « la réglementation a été améliorée en se conformant aux règlements de la CICTA ».

     

    La suppression de la subvention de l'orge était une revendication des éleveurs

    Source : APS

     

    La suppression de la subvention de l'orge, une mesure introduite par le projet de loi de finances (PLF2017), répond à une demande émanant des éleveurs qui estiment qu'ils ne tiraient pas profit de ce soutien à cause de la spéculation, a indiqué mardi le ministre de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdessalam Chelghoum.

     

    "Nous avons supprimé la subvention de l'orge suite à la demande des éleveurs qui nous disaient que ce soutien ne leur parvenait pas à cause des spéculateurs", a expliqué le ministre devant les membres de la commission des finances et du budget de l'Assemblé


    populaire  nationale  (APN)  lors  d'une  réunion  sur  le

    PLF2017, et présidée par Mahdjoub Bedda.

     

    Cette mesure a été proposée par le ministère au gouvernement qu'il a endossé en l'inscrivant dans le PLF

    2017.

     

    "En tant que responsable politique j'assume pleinement cette responsabilité", a affirmé M. Chelghoum en estimant que cette mesure allait mettre fin aux spéculateurs qui se sont enrichis grâce au soutien de l'Etat.

     

    L'orge qui sert à l'engraissement du bétail notamment le cheptel ovin est subventionné par l'Etat depuis une dizaine d'années. Les pouvoirs publics cédaient le quintal d'orge à 1.500 DA, mais les éleveurs n'en tiraient pas profit puisqu'ils l'achètent à 3.000 DA chez les spéculateurs.

     

    "C'est les spéculateurs qui bénéficient de la subvention. C'est inadmissible", a martelé le ministre.

     

    Ce dernier a souligné, par ailleurs, que le ministère met à la disposition des éleveurs qui se constituent en coopératives, les moyens et l'expertise de l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) pour faire des achats à des prix avantageux sur le marché international.

     

    Outre la suppression de la subvention de l'orge à destination des éleveurs, le projet de loi de finances

    2017 a augmenté la taxe sur les importations de l'orge qui passe de 3% à 5%.

     

    "Ce projet de loi a été préparé selon la conjoncture économique du pays en prenant en compte la réduction


    des ressources financières suite à la chute des prix du pétrole", a rappelé le ministre.

     

    Le secteur a vu ainsi son budget diminuer à 250 milliards

    DA contre 310 milliards DA en 2016.

     

    "La réduction du budget concerne tous les secteurs dont celui de l'agriculture, mais il y a lieu de souligner qu'il y a une orientation vers l'investissement réel", a ajouté M. Chelghoum.

     

    Il  a  cité,  dans  ce  contexte,  l'attribution  de  près  de

    550.000  hectares  aux  grands  investisseurs  dont  les

    projets touchent à la filière lait, les cultures fourragères et les céréales.

     

    Le ministre a indiqué également qu'il existe une réflexion au niveau du gouvernement pour lier l'amont et l'aval agricole grâce à l'industrie de transformation.

     

    Dans sa stratégie de diversification de l'économie nationale, le gouvernement compte sur le secteur agricole pour augmenter la production nationale et exporter vers des marchés extérieurs notamment africains, et ce, en soutenant l'investissement privé.

     

    D'après les chiffres du ministre, le secteur a enregistré une avancée entre 2000-2015 avec un taux de croissance 7,6% en 2015 contre -15% avant 2000. Sa valeur ajoutée est passée de 323 milliards DA en 2000 à

    1.936 en 2015.

     

    La valeur de la production agricole est passée de 359 mds DA à 2.900 DA en 2015, alors que le secteur compte environ 2,5 millions d'emplois.

     

    A l'horizon 2019, le secteur vise une croissance annuelle de 5% et arriver à une superficie agricole utile de 9


    millions ha contre 8,5 mls ha actuellement dont deux millions ha irrigués.

     

    Le gouvernement compte aussi arriver à une valeur de production agricole de 4.300 milliards DA et le doublement de la production halieutique à 200.000 tonnes.

     

    Il s'agit aussi de porter le taux de boisement à 13% contre 11% actuellement et la création de 1,5 million d'emplois dont 80.000 dans le secteur de la pêche et l'aquaculture.

     

    L'Etat veut à travers les différents programmes de développement du secteur arriver à la réduction de la facture alimentaire de 2 milliards de dollars et l'augmentation des exportations à 1,1 milliard dollars contre 792 millions dollars actuellement, selon le ministère.

     

    COMMERCE                                                          

    Usine Emin Auto/JAC : Le premier camion en février 2017

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    Le projet d’usine d’assemblage de camions de marque JAC que prévoit de réaliser le groupe Emin Auto, en partenariat avec le constructeur chinois, entame la dernière ligne droite.

     

    Domiciliée dans la commune de Tamazougha, wilaya de Aïn Témouchent, cette usine dispose d’une capacité de production qui débute à 10 000 unités pour la 1re année pour atteindre au bout du 5e exercice le niveau de 50

    000 véhicules par an.


    Les travaux, selon une source proche du concessionnaire, avancent à un rythme satisfaisant et le premier camion assemblé est d’ores et déjà attendu pour le début du mois de février 2017. La phase d’installation des équipements bat actuellement son plein et notre interlocuteur précise que les premiers essais sont prévus pour le mois de décembre prochain. Deux modèles sont au programme de production du projet de JAC et Emin Auto. Deux nouveautés du constructeur, en l’occurrence le JAC 1040 S, un camion de moyen tonnage adapté aux attentes des clients et qui enregistre des volumes de vente importants, et le tout nouveau Bosseur, une camionnette au design clairement inspiré de références du segment en Algérie. Il faut préciser que ces deux modèles se déclineront en différentes versions pour des applications professionnelles multiples et variées. On apprend par ailleurs que la production de cette unité sera naturellement destinée à la satisfaction des besoins du marché national mais aussi pour l’exportation vers les pays de la région et de l’Afrique dès la 3e année d’activité avec des volumes qui atteindront les 30 000 unités/an.

     

    Parallèlement à ces préparatifs de lancement, des opérations de recrutement et de formation sont effectuées pour doter l’unité des compétences à même d’assurer son bon fonctionnement.

     

    On annonce 270 nouveaux emplois pour la première année et 450 au fur à mesure de la montée en cadence. Une académie est par ailleurs prévue pour la formation des personnels de différentes spécialités, exécution, production, technique, marketing, commercial, maintenance, et ce, grâce au concours du constructeur qui entend mettre à la disposition de la partie algérienne son savoir-faire et son expertise.


    Le montant global de l’investissement avoisine les 14

    milliards de dinars, soit 128 millions de dollars.

     

    Assemblage de Camions : Diamal se relance

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    La filiale du groupe français CFAO, Diamal, procédera aujourd’hui au lancement de la représentation du constructeur de camions, FUSO, en Algérie. En plus de la distribution, Diamal annonce également la réalisation d’une unité d’assemblage dans la région de Sidi Moussa, près d’Alger. Ce projet est le résultat d’une délocalisation d’une unité qui activait au Maroc et qui pourrait vraisemblablement permettre, à terme, l’assemblage de camions de marque DAF dont Diamal assure par ailleurs la représentation. C’est aussi l’opportunité pour les responsables de FUSO et de Diamal de présenter un nouveau camion dont la commercialisation dans notre pays est attendue dans les prochains jours.

     

    Par ailleurs, nous rappellerons que l’activité commerciale de Diamal a sensiblement chuté au cours de ces dernières années et bien avant le début de la crise qui plombe l’activité automobile en Algérie. Abandon de marques, fermeture de locaux, perte importante de parts de marché, baisse vertigineuse des volumes de vente, autant de signes qui militaient plutôt en faveur d’une cessation des activités de cette société. Mais voilà que Diamal revient au-devant de la scène avec cette nouvelle annonce et réaffirme sa volonté de perpétuer sa présence en Algérie.

     

    TRANSACTIONS & CONTRATS                         

    Le chiffre du jour : 40 agences CPA

    Source : El Moudjahid


    Le Crédit Populaire d’Algérie et AXA Assurances Algérie ont procédé, lundi, à la signature de deux conventions de partenariat pour la distribution des produits d’assurance vie et d’assurance dommages à travers les agences du CPA. Cette opération sera assurée par 40 agences CPA réparties sur tout le territoire, pour mettre à la disposition des clients CPA une panoplie de produits innovants et services proposés en exclusivité par AXA Assurances, tels que l’assistance cartes bancaires (Visa et Mastercard, CIB), produit multirisque habitation et travaux d’entretien d’habitation.

     

    Le pari dans la formation de Scania et

    Legrand Electric Algérie

    Source : El Watan

     

    L’Institut supérieur de la formation professionnelle d’Es Sénia (Oran) a abrité jeudi la signature de deux conventions, l’une avec le constructeur suédois Scania, pour les véhicules industriels, et l’autre avec le français Legrand Electric Algérie, pour tout ce qui est réseautique et câblage.

     

    C’est Marie-Claire Swärd Capra, ambassadrice de Suède, en personne qui a inauguré l’atelier dédié à la maintenance mécanique. «Je me réjouis de la contribution de l’entreprise suédoise à cet effort de formation», a-t-elle indiqué dans son intervention, précisant que celui-ci ne se limite pas à l’apport financier (Scania a fourni le matériel et l’équipement pédagogique), mais aussi à l’expertise et à la transmission du savoir-faire.

     

    «Je suis, explique-t-elle également, persuadée que le nouvel atelier va réduire fondamentalement l’écart qui puisse peut-être exister entre le niveau de connaissance des mécaniciens d’aujourd’hui et celui que réclament


    les entreprises de pointe, comme Scania, et pour lesquelles la haute technologie fait partie intégrante de toutes leurs activités.» L’offre de formation suédoise fait partie de la mise en œuvre de ce qui est appelé «la responsabilité sociale des entreprises», un choix de coopération mis en avant par la diplomate représentant un gouvernement qui attache beaucoup d’importance à la coopération technique en Algérie et dans tous les secteurs.

     

    «La  perspective suédoise souhaite, ajoute-t-elle, voir l’inauguration d’aujourd’hui non pas comme un événement unique, mais comme l’expression d’une volonté d’élargir et d’approfondir les relations bilatérales, des relations qui sont excellentes, ininterrompues depuis le 18 siècle et qui se renforcent notamment dans le domaine économique».

     

    Elle rappelle que trois ministres suédois ont effectué des visites en Algérie l’année dernière et que le ministre algérien de l’Industrie et des Mines vient de séjourner en Suède sur invitation de son homologue (même si les dénominations   ne   sont   pas   les   mêmes)   Mikael Damberg, ministre de l’Entreprise et de l’Innovation. Abdessalem Bouchoureb s’est justement rendu sur le site principal de Scania.

     

    Usine de montage Scania à mascara

     

    La firme suédoise s’apprête d’ailleurs à inaugurer son site de montage à Mascara, ce qui constitue «une preuve supplémentaire du renforcement de la collaboration entre les deux pays.» Globalement, ce sont une vingtaine de grandes sociétés suédoises qui sont présentes sur le sol algérien, en partenariat avec des entités locales et toutes pratiquent, d’une manière ou d’une autre, cette idée de «responsabilité sociale» en mettant en avant le dialogue et la communication


    avec les acteurs sociaux. Concernant la deuxième convention, Baudoin Guiraud, directeur général de Legrand Electric Algérie, explique : «Nous avons d’abord été sollicités par le ministère de la Formation professionnelle, qui souhaitait développer un partenariat dans le domaine du matériel électrique.

     

    Ensuite, la wilaya d’Oran nous a contactés à travers son directeur et nous avons pu établir des liens et des échanges avec cette école pour définir les axes de collaboration.» Le premier consiste à accompagner l’équipe des formateurs, en les dotant d’outils informatiques de type logiciel ou en les formant ici à Oran sur des sujet définis au préalable en fonction des besoins.

     

    Le second consiste à fournir du matériel pour les différents  ateliers  à  l’exemple  de  celui  des  courants forts (protections, disjoncteurs) ou celui des courants faibles pour tout ce qui concerne les réseaux informatiques. «Nous sommes ravis que le ministère nous ait associés à cette initiative parce que pour Legrand il est important de transmettre son savoir à travers ses équipes et un certain nombre d’outils qui sont à sa disposition», précise le représentant de cette filiale algérienne du groupe, dont le siège est situé à Limoges (France).

     

    Pour le directeur de la formation professionnelle, Abdelkader Touil, cet événement consolide la wilaya d’Oran dans son rôle de pôle industriel pour la construction et la maintenance automobile, car avec les centres de Oued Tlelat et d’Arzew, c’est désormais l’ensemble de la chaîne, en amont (montage ou construction) et en aval (maintenance et service après- vente), qui est prise en compte dans le domaine de la formation. Concrètement, hormis la fourniture des équipements pédagogiques, la convention avec Scania


    permettra de former 20 professeurs (formateurs) sur les nouveautés de la filière automobile, et celle avec Legrand concernera 10 professeurs pour tout ce qui est réseautique. Le but est d’assurer aux futurs stagiaires une qualification supérieure.

     

    «C’est un début prometteur, mais notre ambition est de toucher toutes les marques pour transmettre un maximum de savoir-faire à nos enfants», espère Abdelkader Touil, rappelant que l’Etat a consenti des investissements conséquents pour réhabiliter les locaux de ce centre et les rendre, grâce à une aide précieuse fournie par Renault Algérie, conformes aux normes européennes les plus actuelles. L’investissement a été payant car juste après, d’autres marques activant en Algérie se sont manifestées.

     

    Le directeur de la formation ne veut pas divulguer de noms, en tout cas pas avant la signature, au fur et à mesure des autres conventions. «Maintenant, conclut- il, ce qu’on souhaite de nos partenaires, c’est de ramener un maximum de savoir-faire et de nous outiller par des compléments didactiques afin qu’on puisse assurer une meilleure qualité de formation.»

     

    REGIONS                                                                

    Foire du miel à Rouiba : Un réel savoir-faire ancestral

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    C’est dans le respect d’une noble tradition, qui se veut être de plus en plus ancrée dans les mœurs des Algériens, que la dynamique association des apiculteurs de la wilaya d’Alger, dont les efforts et les mérites ne sont plus à vanter, organise une autre et grande foire du miel et des produits de la ruche.


    Plantant le décor au centre-ville de Rouiba, la foire en question qui a débuté hier et qui se prolongera durant une quinzaine de jours regroupe plus d’une vingtaine d’exposants apiculteurs, de la wilaya d’Alger pour leur majorité, auxquels s’ajoutent quelques autres venus des wilayas limitrophes. Lors de leur présence, les visiteurs, qui à coup sûr seront cette fois encore très nombreux, auront à apprécier la qualité et les nombreuses variétés de miel et divers produits de la ruche. En effet, le miel naturel d’abeille, qui reste l’aliment le plus énergétique, et qui sera cédé à des prix qui défient toute concurrence, sera exposé dans sa large variété (miel d’eucalyptus, chardon, multi-fleurs, montagne, euphorbe, oranger, jujubier, romarin, moutarde, lavande…). Les bienfaits du miel ne sont plus à présenter.

     

    Jugez-en : il traite les affections cardio-vasculaires, telles l’hypertension,  l’hypotension,  les  palpitations,  la fragilité capillaire, les anémies (surtout chez l’enfant), régule le mauvais cholestérol, élève le bon cholestérol. Il a également des fins thérapeutiques concernant les infections respiratoires, les brûlures, l’allaitement, la fatigue, les problèmes digestifs et urinaires…

     

    A l’instar du miel, les produits de la ruche comme le pollen, la gelée royale, le propolis… fabriqués eux aussi par les abeilles, sont également de véritables médicaments naturels et n’ont pratiquement pas d’effets secondaires indésirables : «Tout comme le miel, ils jouent un grand rôle de régulateur dans l’ensemble des fonctions et du métabolisme», a tenu à expliquer Redouane Sellidj, président de l’association des apiculteurs de la wilaya d’Alger, apiculteur de métier et biologiste de formation. Les produits cosmétiques (crème, shampooing, sirop…) sont également présents dans les différents stands, suscitant à leur tour un réel intérêt auprès des visiteurs. Il est à rappeler que les


    organisateurs et les exposants, qui ont à la moindre sollicitation fait preuve de gentillesse et de disponibilité, n’hésitent pas à expliquer aux visiteurs les bienfaits du miel naturel, ses techniques ancestrales, ses mystères, mais également les mettent en garde quant à l’arnaque et la fraude des pseudo-vendeurs de miel.

     

    «Le miel qui doit être un élément fondamental de notre culture ne peut pas être vendu comme ça à la sauvette et n’importe où. Les vendeurs sans scrupules cèdent leurs produits douteux à de très bas prix.

     

    Nous les professionnels et véritables artisans, faisons en sorte de combattre l’arnaque en sensibilisant le citoyen du danger et en exposant nos produits à la qualité et à l’origine bien connues et contrôlées en bonne et due forme», diront saïd Chaâbane et Abdelkader Bey, apiculteurs et incontournables organisateurs.

     

    Comme le veut la tradition, à Rouiba, tout comme ailleurs, les visiteurs ne repartiront pas sans être invités à déguster gratuitement le fruit du travail ancestral des différents exposants.

     

    Ne ratez pas l’occasion. Ça mérite réellement le détour.

     

    Aïn-Temouchent: Plus de 200 forages autorisés

    Source : Le Quotidien d’Oran

     

    Le nombre est passé de 45 puits en 2010 à 206 en 2016. Les forages ont été réalisés à la faveur des programmes de   développement   intégré   destinés   à   l'irrigation agricole et à l'abreuvage du bétail. L'on sait qu'un objectif de 1.120.000 ha irrigués est visé par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, dont au moins 10.000  à  l'horizon 2019  pour  la  wilaya  d'Aïn-


    Temouchent, qui en compte aujourd'hui quelque 7.000. Aïn-Temouchent compte aussi parmi les wilayas qui ne disposent pas de grands barrages d'eau, le recours aux puits de forage d'eau est admis en vue de combler le déficit de pluviométrie constaté durant ces dernières années. Les demandes de forages sont examinées par la commission ad hoc de la wilaya, composée de représentants de l'hydraulique, de l'agriculture, de l'environnement, de la santé, de l'ABH et de l'ANB. S'insérant dans le cadre du programme spécifique de l'économie de l'eau élaboré par le MADR en matière de renouveau agricole et rural, cet objectif exige un effort particulier de la part de l'ensemble des intervenants du secteur. Il nécessite, essentiellement, la mise en place d'équipements économiseurs d'eau soit par aspersion (goutte-à-goutte), irrigation localisée ou la réduction de

    50 % de l'irrigation gravitaire.

     

    Les responsables de la DSA encouragent les agriculteurs à exploiter les ressources en eau disponibles pour l'irrigation des céréales avec le recours au programme de soutien de l'État. L'État finance les équipements d'irrigation d'appoint par le biais de l'Office national d'irrigation et de drainage (ONID) aux périmètres irrigués. Enfin, dans le domaine des ressources en eau, trois retenues collinaires ont été programmées pour être réalisées dans la wilaya d'Aïn-Temouchent au titre du quinquennal 2014-2019.

     

    Ces futurs ouvrages, totalisant une capacité de 8,5 millions de m3, contribueront à l'amélioration de l'irrigation  des  terres,  laquelle  ne  concerne actuellement qu'une mince partie de la superficie agricole utile (SAU). Des capacités d'eau utiles auxquelles il faudra ajouter plus tard 1,6 million d'unités qu'apportera le barrage en projet d'Oued Besbès, dans la   commune   de   Sidi   Boumediene,   en   cours   de


    réalisation, et Sidi Besbès et Sidi Ghassoul qui, à lui seul, peut recevoir jusqu'à 1,9 million de m3 d'eaux pluviales.

     

    DIVERS                                                                    

    Donald Trump, 45ème président des États- Unis

    Source : El Moudjahid

     

    Le candidat républicain, Donald Trump a été élu mercredi 45eme président des Etats-Unis au terme d'une longue campagne électorale qui l'a propulsé à la plus haute fonction de l'exécutif américain, selon CNN. La victoire du président républicain s'est dessinée progressivement dans la soirée de mardi à mercredi, alors que les décomptes ont fait ressortir une victoire à l'arraché de Trump dans les Etats-clés de Floride, Caroline du Nord et l'Iowa. Aussitôt, après le quartier général des républicains à Manhattan a explosé de joie, alors que l'ambiance était morose dans le camp des démocrates, réunis à Brooklyn à New York. John Podesta, le directeur de campagne d'Hillary a indiqué dans un rassemblement des démocrates à New York qu'il n'avait rien à déclarer même si la candidate démocrate perdait l'élection, en affirmant qu'elle avait "accompli un travail

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  • 10 11 2016

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 10 NOVEMBRE 2016

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 10 NOVEMBRE 2016

     

    jeudi, 10. Novembre 2016

     

     

     


    SOMMAIRE


    Cliquez sur les titres pour lire les articles



    Marché & Economie.......................................................................................................... 2

    Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les entreprises françaises en dix chiffres .... 2

    L’attractivité de la France s’améliore malgré la crainte des attentats ................................... 2

    Taxe sur les dividendes : la réforme devrait bénéficier aux groupes étrangers...................... 3

    Les prix des carburants repartent à la baisse.......................................................................... 4

    La réforme du Livret A est finalisée ......................................................................................... 4

    Après le CETA, la France veut réformer la politique commerciale européenne ...................... 5

    L’industrie chimique se dit prête à créer 60 000 emplois en quinze ans ................................. 6

    Les prix du gaz vont augmenter de 2,5% en décembre........................................................... 7

    Croissance : l'Europe relève sa prévision pour 2016 mais l'abaisse pour 2017 ...................... 8

    Le stationnement à Paris confié à des sociétés privées à partir de 2018 ............................... 8

    Élection de Trump : «Pas d'inquiétude pour les entrepreneurs français aux États-Unis» ...... 9

    L’économie française a créé 52 200 emplois au 3e trimestre, du jamais-vu depuis la crise 10

    Commerce .......................................................................................................................10

    Renault propose 3 000 CDI en trois ans si un accord de compétitivité est trouvé ................ 10

    Marks & Spencer ferme une centaine de magasins dans le monde, dont 7 en France ........ 11

    Transactions & Contrats ...................................................................................................11

    Total fait son grand retour en Iran........................................................................................ 11

    Nautisme : Click & Boat rachète son concurrent Sailsharing ................................................ 12

    Privatisation de l’aéroport de Lyon : le consortium mené par Vinci finalise l’acquisition .... 13


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     


    MARCHE & ECONOMIE                                      

     

    Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les entreprises françaises en dix chiffres

    Source : Le Monde

     

    L’Insee a publié, mardi 8 novembre, l’édition 2016 de son étude annuelle sur « Les entreprises en France », qui présente un état des lieux chiffré et des dossiers thématiques à partir des données disponibles sur les sociétés (datant de 2014 pour la plupart). Focus sur dix données clés de cette photo du tissu économique tricolore.

     

    4,4 millions

    C’est  le  nombre d’entreprises  en  France  au sens de l’Insee,  c’est-à-dire  le  nombre  d’unités  légales, disposant d’un code SIREN (code d’identification unique utilisé notamment dans toutes les relations avec les administrations publiques).

     

    Cette classification n’est toutefois pas nécessairement la plus pertinente, note l’Institut : en effet, de nombreux grands groupes sont constitués de myriades d’entités légales (pour des raisons d’effets de seuil notamment) ; à l’inverse, de petites PME peuvent dépendre d’une maison mère plus importante, en tant que filiale commerciale ou de production par exemple.

     

    De quoi relativiser la supposée impossibilité des PME françaises à grossir. Ainsi, parmi le million d’unités étudiées par l’Insee dans une étude sur le sujet, un tiers de celles de dix salariés appartiennent à un groupe, la moitié de celles  de vingt salariés et quatre sur cinq autour de cinquante salariés. A partir de trente salariés,


    les groupes sont plus nombreux que les entités indépendantes.

     

    Par ailleurs, dans les groupes de plus de 5 000 salariés, on trouve un tiers des unités légales de dix salariés et un tiers de celles de dix à cinquante salariés. « On ne raconte pas du tout la même histoire sur les PME en France selon que l’on prend en compte ou non leur appartenance à un groupe », conclut Julien Deroyon, de la division industrie et agriculture de l’Insee.

     

    4 150

    C’est le nombre d’entreprises de 250 salariés ou plus, ce

    qui correspond à la définition des ETI (entreprises de taille intermédiaire) en France en 2014. Elles employaient 5,2 millions de personnes (42 % des salariés des secteurs principalement marchands).

     

    274

    C’est le nombre de grandes entreprises (à partir de 5

    000 salariés). Elles employaient, en 2014, 4,3 millions de salariés, soit 29 % du total.

     

    1 sur 2

    C’est la part de salariés des entreprises des secteurs marchands travaillant dans une multinationale, soit 6,6 millions de salariés. Parmi eux, 1,8 million travaillent dans une firme sous contrôle étranger.

     

    Un quart

    C’est la part des entreprises ayant une activité en France et qui sont assujetties à l’impôt sur les sociétés.

     

    15 000 euros

    C’est la valeur ajoutée médiane des 600 000 entreprises sans salarié. Elles ne financent donc pas l’équivalent d’un smic – dont le coût annuel à temps plein, charges


    patronales comprises, est estimé à près de 20 000 euros

    –, remarque l’Insee.

     

    67 %

    C’est la part des salariés français employés dans des groupes, en 2014. Près de la moitié (46 %) le sont dans des multinationales, françaises (33 % des emplois salariés) ou étrangères (13 %).

     

    1 sur 2

    C’est la proportion d’entreprises tricolores qui ont investi (investissement corporel) en 2014. Elle varie nettement selon la taille des entreprises : moins d’un tiers des entreprises sans aucun salarié investit, alors que près des deux tiers (60 %) de celles de moins de dix salariés le font, et 90 % des plus grosses PME (de dix à

    249 salariés).

     

    50

    C’est le nombre d’entreprises qui réalisaient un tiers (34

    %) des exportations françaises en 2014, ce qui montre une forte concentration en la matière. Le chiffre d’affaires total à l’exportation atteignait alors 608 milliards d’euros ( 1,5 % sur un an) dont 80 % réalisés dans deux secteurs : l’industrie (341 milliards d’euros) et le commerce (145 milliards d’euros).

     

    20 %

    C’est la part des entreprises de l’industrie manufacturière et du commerce de gros qui déclaraient un chiffre d’affaires à l’exportation en 2013. Les PME exportatrices, plus grandes que les autres, ont en moyenne douze salariés, contre deux pour les non exportatrices, indique l’Insee.

     

     L’attractivité de la Fr ance  s’amélior e

    malgré la crainte des attentats


    Source : Les Echos

     

    Selon un sondage, l’image de l’Hexagone s’améliore auprès des investisseurs allemands et américains. Les craintes sur la sécurité commencent toutefois à prendre de l’ampleur.

     

    Le « French bashing » est peut-être derrière nous. La perception qu'ont les étrangers de l'Hexagone est en train de changer. C'est ce que montre un sondage effectué auprès de 780 dirigeants d'entreprise de sept pays  pour  le  compte  de  Business  France,  l'entité chargée de promouvoir l'économie française à l'étranger. « Il y a deux ans, nous avons observé un fort décalage entre la perception et la réalité », rappelle Muriel   Pénicaud,   directrice   générale   de   Business France. En 2016, « il y a certes encore du travail mais l'image de la France s'améliore », constate-t-elle. Ainsi,

    65 % des décideurs allemands interrogés jugent la France attractive alors qu'ils n'étaient que 33 % en 2014. De la même façon, 61 % des Américains estiment l'Hexagone attractif, contre 39 % il y a deux ans.

     

    « Nous constatons une véritable robustesse de nos atouts structurels », souligne la patronne de Business France. Les dirigeants d'entreprises internationales implantées en France citent les infrastructures de communication, de transport et logistiques, la taille du marché intérieur, la formation et la qualification de la main-d'oeuvre, la politique d'innovation et le crédit impôt recherche (CIR), la productivité, ainsi que le tissu industriel. C'est d'ailleurs un paradoxe : si la France a été touchée par une forte désindustrialisation, les étrangers continuent à investir dans ce domaine. L'Hexagone est la première destination en Europe pour les investissements étrangers industriels.

     

    Export vers l'Europe et l'Afrique


     

    Ensuite, « le positionnement de la France comme plate- forme permettant aux industriels étrangers d'exporter vers l'Europe et l'Afrique porte ses fruits », considère Muriel Pénicaud. Plus de 80 % des entreprises interrogées reconnaissent cette qualité à l'Hexagone. « Tous les grands logisticiens sont installés à Roissy et l'aéroport est repassé numéro un en Europe pour le fret l'an passé devant Heathrow. Il s'agit d'un élément vital pour l'investissement étranger comme pour les exportations françaises », insiste-t-elle.

     

    Enfin, 60 % des décideurs économiques considèrent qu'avec le Brexit, les entreprises vont revoir leur stratégie d'implantation au Royaume-Uni au profit d'un autre pays européen. La France serait la deuxième destination privilégiée après l'Allemagne. Au-delà, des faiblesses importantes subsistent, notamment en ce qui concerne le coût du travail, la fiscalité et l'environnement  réglementaire,  alors même  que  des efforts ont été faits. Les coûts salariaux ont par exemple moins grimpé en France au cours des trois dernières années que dans la zone euro. « L'effet du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi a mis du temps à se faire sentir mais depuis 2015, c'est le cas », juge Muriel Pénicaud. Mais certains revirements sur la fiscalité dont la France s'est fait une spécialité risquent d'affaiblir ces progrès. Ainsi, l'adoption par les députés, le mois dernier, d'une disposition revenant en grande partie sur les allégements fiscaux sur les actions gratuites instaurés en 2015 par la loi Macron est un nouvel exemple d'instabilité irritant fortement les chefs de grandes entreprises.

     

    Et une nouvelle faiblesse se fait jour : la sécurité. « On ne voit pas pour l'instant de conséquences des attentats sur les chiffres d'investissements étrangers en France. selon  Muriel  Pénicaud.  Mais  en  discutant  avec  les


    investisseurs, les inquiétudes sur la sécurité apparaissent désormais. »

     

    Taxe sur les dividendes : la réforme devrait bénéficier aux groupes étrangers

    Source : Les Echos

     

    La solution généralisant l’exonération aux filiales françaises de groupes étrangers tient la corde. Elle entraînerait une baisse de recette de 300 millions d’euros que Bercy va devoir compenser.

     

    C'est un signal involontaire en faveur de l'attractivité de la France. Le Projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour 2016 qui sera dévoilé le 16 novembre devrait intéresser certains investisseurs étrangers avec la réforme annoncée de la taxe sur les dividendes.

     

    Le gouvernement semble en effet pencher, de sources proches du dossier, vers une extension de l'exonération de cette taxe aux filiales de groupes étrangers. Une solution qui mettrait ces derniers sur un pied d'égalité avec leurs homologues françaises. « Toutes les autres solutions sont soit trop complexes soit trop coûteuses pour les entreprises hexagonales », juge un familier du dossier.

     

    Cette mesure est la suite logique de la décision du Conseil constitutionnel rendue début octobre. Les Sages avaient jugé que la mouture actuelle de la taxe de 3% sur les dividendes constituait une « rupture d'égalité » devant l'impôt : une exonération est en effet réservée uniquement aux entreprises ayant opté pour le régime de l'intégration fiscale (pour les distributions de dividendes internes au groupe), excluant ainsi les filiales de groupes étrangers.


    Depuis lors, Bercy est soumis à un dilemme : supprimer l'exonération au risque de pénaliser les grandes entreprises françaises, ou la généraliser avec à la clé une perte de recettes. La première option est visiblement jugée   néfaste.   «   Cela   représenterait   3,6   milliards d'euros d'impôts en plus pour les grands entreprises françaises et ce serait contraire à l'idée de l'intégration fiscale, qui est de favoriser les regroupements », juge-t- on au cabinet de Christian Eckert, le secrétaire d'Etat au Budget.

     

    L'idée d'étendre l'exonération aux filiales françaises de groupes étrangers semble du coup tenir la corde. Mais il « faudra assurer la plus grande neutralité budgétaire possible à la suite de cette décision », prévient-on à Bercy. Le ministère travaille sur une solution qui compenserait cette baisse de recettes, qui pourrait atteindre 300 millions d'euros selon certaines sources.

     

    Les autres dossiers en souffrance

     

    La taxe sur les dividendes n'est pas le seul dossier en souffrance à traiter dans le cadre du PLFR. La décision de Bercy concernant le compte épargne investisseur est aussi attendue. Visant à alléger la fiscalité pour les entrepreneurs désirant réinvestir leurs plus-values dans des start-ups, ce dispositif, porté par Emmanuel Macron, figurera bien dans le collectif budgétaire. Mais il reste à savoir quelles seront les conditions pour en bénéficier.

     

    La communauté des « business angels » reste méfiante.

    « C'est plutôt silence radio du côté du gouvernement. Cela fait quinze jours que l'on me dit que l'on va revenir vers moi », assure Jean-David Chamboredon, président exécutif d'Isai, fonds d'investissement destiné aux entrepreneurs d'Internet. Celui qui fut l'instigateur du mouvement des « pigeons » ajoute avoir adressé ses


    remarques au gouvernement mais ne pas savoir dans quelle mesure elles seront prises en compte. « Je crains, qu'au  final,  on  aboutisse à  un outil  trop compliqué, notamment en termes d'éligibilité concernant par exemple les supports dans lesquels il est possible de réinvestir. »

     

    Les prix des carburants repartent à la baisse

    Source : Le Figaro

     

    Après cinq semaines de hausse consécutive, les prix à la pompe montrent un léger repli. Dans le sillage de la baisse des cours du brut

     

    Bonne nouvelle pour le consommateur. Les prix à la pompe, qui avaient grimpé pendant cinq semaines consécutives, sont légèrement repartis à la baisse, selon les relevés publiés lundi par la Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC) et transmis par l'Union française des industries pétrolières (Ufip). Le super sans plomb 95 (SP95) est ainsi passé de 1,3312 euro le litre contre 1,3393 euro la semaine précédente, soit une baisse de 0,81 centime. De son côté, le gazole s'est établi à 1,1572 euro le litre contre 1,1682 euro la semaine précédente, soit une diminution de 1,1 centime. Ces replis s'inscrivent dans le sillage du recul des prix du Brent à Londres avec un baril dont le prix moyen a baissé la semaine dernière à 45,57 dollars contre 49,45 dollars précédemment, soit un repli de

    3,88 dollars. En euros, le baril est pas de 45,37 à 41,39, soit une baisse de 3,98 euros par baril.

     

    La surabondance de l'offre perdure

     

    Dans son analyse hebdomadaire des marchés pétroliers, l'Ufip  rappelle  d'abord  que  la  réunion  technique  de


    l'Opep à Vienne, qui s'est tenu à la fin du mois d'octobre, a refroidi les espoirs suscités par Alger et Istanbul. «Les experts n'ont pas pu en effet s'entendre sur les modalités d'application de leur accord de principe de réduction de la production, en raison notamment de désaccords sur les niveaux de production de l'Iran», explique l'Ufip. Celle-ci note que des rumeurs prêtaient à l'Arabie Saoudite d'avoir menacé d'augmenter sa production si l'Iran refusait de s'imposer un plafond de sa production à 4 millions de barils par an.

     

    Est-ce à dire que l'accord de l'Opep est mort-né? L'Ufip rappelle les affirmations du cartel, selon lesquelles l'accord de réduction de la production serait prêt lors de la prochaine réunion de l'Organisation, le 30 novembre à Vienne. En attendant, cela n'a pas empêché le ministre nigérian  du  Pétrole,  Emmanuel  Kachiwu,  d'annoncer que la production pétrolière de son pays avait grimpé jusqu'à 2,1 millions de barils par jour. Au même moment,  note  encore  l'Ufip  dans  sa  note hebdomadaire, les dirigeants russes disent espérer qu'un consensus émergera sur l'accord alors que la production nationale de brut a enregistré un nouveau niveau record en octobre. Conclusion: «La surabondance de l'offre perdure.»

     

    La réforme du Livret A est finalisée

    Source : Le Monde

     

    La réforme du taux du Livret A, préparée depuis plusieurs mois par les pouvoirs publics dans un contexte de taux d’intérêt bas, voire négatifs en Europe, est imminente, ont écrit Mediapart dimanche 5 novembre, puis Les Echos lundi 7 novembre. Selon nos informations, l’arrêté qui organise cette réforme est finalisé. Il sera présenté mercredi 9 novembre, pour avis,  au Comité  consultatif  de  la législation et  de la réglementation financières.


     

     

    Le sujet est politiquement sensible, tant celui que l’on nomme le « livret d’épargne préféré des Français » est érigé en symbole de l’action des gouvernements envers l’épargne populaire. Le taux du Livret A – réduit de 1 % à 0,75 % le 1er août 2015 et resté inchangé depuis – est fixé par le ministre des finances sur proposition du gouverneur de la Banque de France et selon une formule mathématique. Il est révisé deux fois par an (en février et en juillet).

     

    Une nouvelle formule de calcul

     

    La réforme telle qu’elle est proposée par les pouvoirs publics tient en deux points : une nouvelle formule de calcul du taux de rémunération, qui marque un vrai changement par rapport à l’ancienne et vise à éviter des à-coups liés au contexte économique particulier depuis la crise de 2008 ;  et une mesure d’exception, si les circonstances l’exigent.

     

    Ainsi, aujourd’hui, le taux du Livret A est calculé selon une  formule  qui  combine  les  taux  observés  sur  le marché monétaire et la dernière mesure du chiffre de l’augmentation des prix à la consommation (hors tabac, sur un an). Demain, en vertu de la nouvelle formule, le chiffre d’inflation sera lissé sur six mois afin d’introduire moins de volatilité, plaident les artisans de la réforme. Par  ailleurs,  une  mesure  exceptionnelle  entrera  en vigueur lorsque l’écart entre les taux de marché et le nouveau taux du Livret A sera trop important. Dans ce cas,  c’est l’inflation  qui  servira de  référence  pour la fixation  du  taux,  afin  de  garantir  à  l’épargnant  une rémunération   «   plancher   »   égale   au   niveau   de l’inflation.

     

    Limitation de la hausse


    Pour les soutiens de la réforme, l’idée n’est pas de faire baisser le rendement du Livret A mais de le stabiliser, tout en l’accordant à la nouvelle donne économique issue de la crise de 2008. En clair, il s’agit de ne pas favoriser une remontée du taux du livret qui serait décorrélée de la conjoncture économique et des taux de marché.

     

    Autrement dit, sans être véritablement douloureuse pour l’épargnant – certaines grandes banques avaient milité pour une formule plus défavorable à l’épargnant et le gouvernement joue la mesure –, la réforme pourrait toutefois limiter la hausse du taux.

     

    Si cette réforme ne devrait donc pas susciter l’enthousiasme des défenseurs de l’épargne populaire, elle devrait en revanche satisfaire les organismes HLM et le monde du logement social, qui se financent sur le Livret A et bénéficient donc de taux plus bas, et ajustés à  ceux  du marché.  «  0,5  %  de  surcoût  sur  les  taux représente une charge accrue d’environ 8 000 euros par an pendant trente ans pour chaque nouveau logement construit », rappelait la Banque de France dans son communiqué de juillet.

     

    La nouvelle formule ne devrait pas s’appliquer avant juillet 2017, le gouverneur de la Banque de France ayant demandé à l’Etat de laisser le taux de 0,75 % inchangé au 1er février 2017. Le Livret d’épargne populaire – que le gouvernement veut voir comme le véritable instrument d’épargne accessible au plus grand nombre face à un Livret A dont les encours sont majoritairement entre les mains des classes moyennes, voire aisées – continuera  pour  sa  part  à  bénéficier  d’une rémunération plus importante : le taux du Livret A majoré d’un demi-point.


    Après le CETA, la France veut réformer la politique commerciale européenne

    Source : Le Monde

     

    Comment tenir compte des inquiétudes croissantes des citoyens à l’égard des accords de libre-échange sans pour autant saborder la politique commerciale, au cœur de la construction européenne depuis sa genèse ? C’est la question épineuse à laquelle tente de répondre le secrétaire d’Etat au commerce extérieur, Matthias Fekl, confronté depuis sa nomination en 2014 à deux négociations transatlantiques explosives : le Tafta (ou TTIP), avec les Etats-Unis – pour l’instant en sommeil, en attendant l’installation de la prochaine administration américaine –, et le CETA, avec le Canada, signé fin octobre à l’issue d’un psychodrame avec la Wallonie, qui a bien failli le couler.

     

    « La crise démocratique européenne se répercute sur la politique commerciale, qui a été négociée pendant trop longtemps dans l’opacité et validée selon des procédures trop éloignées des citoyens et des parlements », estime M. Fekl, qui a présenté, mardi 8 novembre, une série de propositions pour réformer la conduite des négociations commerciales européennes. Une  initiative  qu’il  présente  comme  l’aboutissement des réflexions nourries au Quai d’Orsay depuis deux ans, qui fait figure d’ultime offensive au crépuscule du quinquennat.

     

    Accroître la transparence

     

    La France souhaite aller au-delà des avancées des dernières années, qui ont notamment conduit à la publication des mandats de négociation, autrefois confidentiels. Pour briser le secret des négociations à huis  clos,  M.  Fekl  propose  que  leur  contenu  soit


    immédiatement et systématiquement rendu public après chaque cycle de discussion (« sauf exception dûment justifiée »), de même que l’identité et le pedigree des négociateurs.

     

    Il souhaite également rendre publiques les prises de position exprimées par les ministres du commerce européens lors de leurs sommets – une manière de mettre chacun devant ses responsabilités, alors que la responsabilité est aujourd’hui diluée dans une prise de position officielle des Vingt-Huit, qui ne reflète pas les débats en leur sein.

     

    Impliquer les parlements

     

    La France aimerait pouvoir inviter à la table des négociations certains parlementaires (européens ou nationaux),   comme   c’est   déjà   possible   avec   les membres du Congrès américain, afin de renforcer leur implication dans le processus, plutôt que de les cantonner au rôle de chambre d’enregistrement. « Il ne faut pas que les parlements n’aient le choix qu’entre un “oui” et un “non” à la fin des négociations », estime-t-il.

     

    Impliquer les Etats membres

     

    Matthias Fekl regrette que les Etats européens donnent un blanc-seing à la Commission européenne au moment où ils lui confient un mandat de négociation. Il souhaite que ces mandats soient révisables, voire périssables si la négociation s’éternise, afin de les adapter plus facilement aux évolutions de la réalité.

     

    Cibler davantage les négociations

     

    Jugeant que « la juxtaposition de dizaines de négociations bilatérales est préjudiciable » à l’Europe, le secrétaire    d’Etat   invite   Bruxelles    à   réduire   ses


    ambitions, quitte à redéployer des effectifs sur la vérification de l’application déjà en vigueur. Il souhaite que chaque nouvelle négociation soit précédée d’un processus de  consultation  publique  et  la  publication d’études d’impact économique émanant d’au moins trois écoles de pensée différentes… sans qu’on sache ce qu’il se passera si elles s’avèrent contradictoires.

     

    Aider les « perdants »

     

    Paris souhaite que l’Europe identifie plus clairement les futurs gagnants et perdants des accords commerciaux pour pouvoir les aider, secteur par secteur et zone par zone. Elle plaide aussi pour renforcer le budget de 150 millions d’euros annuels aujourd’hui mobilisable pour soutenir les « perdants » de la mondialisation.

     

    Instaurer des contraintes sociales et environnementales Matthias Fekl prône la création des mécanismes contraignants pour faire appliquer les exigences environnementales et sociales des accords de libre- échange, aujourd’hui complètement improductives. Avec l’objectif que « les négociations commerciales contribuent au succès de l’accord de Paris sur le climat

    ».

     

    Autant de propositions que la France entend présenter courant novembre à la Commission européenne, et inscrire à l’agenda du Sommet mondial du Partenariat pour un gouvernement ouvert, à Paris début décembre. Si M. Fekl fait valoir que certaines ont déjà « reçu un écho favorable » de la part de plusieurs gouvernements sociaux-démocrates européens, il est difficile de savoir à quelle échéance elles pourraient éventuellement se concrétiser. Le secrétaire d’Etat français se refuse en tout cas à exiger de la Commission européenne qu’elle reprenne la vingtaine de négociations en cours sur ces


    bases, arguant que « l’Europe ne peut avancer si la

    France réclame des choses toute seule ».

     

    Matthias Fekl se résigne aussi à soutenir l’accord CETA en l’état, même si celui-ci ne comporte aucun mécanisme contraignant pour faire appliquer les objectifs climatiques de l’accord de Paris. « Les négociations se sont terminées en 2014, il faut l’accepter », se justifie-t-il – passant rapidement sur le fait que les négociations ont été depuis rouvertes pour réformer le controversé mécanisme d’arbitrage du traité, montrant qu’une telle démarche n’était pas impossible.

     

     L’industrie chimique  se dit prête à  créer  6 0

    000 emplois en quinze ans

    Source : Le Monde

     

    ’industrie chimique française a de nouveau le vent en poupe. Malgré la grève des raffineries qui a perturbé l’activité au printemps, ce secteur mal-aimé s’apprête à boucler sa quatrième année consécutive de croissance. Mieux : après une longue période de recul des effectifs, les industriels estiment pouvoir relancer l’emploi, pour peu que les pouvoirs publics prennent les mesures nécessaires.

     

    « Nous pourrions créer 60 000 postes en quinze ans, pour passer de 165 000 à 225 000 salariés », affirme Pascal Juéry, le président de l’Union des industries chimiques (UIC). Son estimation s’appuie sur une étude à l’horizon 2030 réalisée par le cabinet Advancy et publiée mardi 8 novembre.

     

    Avec la concurrence des pays d’Asie et du Moyen-Orient puis la crise déclenchée par la faillite de la banque Lehman  Brothers  en  2008,  la  chimie  a  traversé  des


    années noires. « En dix ans, de 1999 à 2009, nous avons perdu 35 000 salariés », rappelle Daniel Morel, le responsable de la chimie au sein de la CFDT.

     

    Aujourd’hui, le secteur est sorti de la tempête. Depuis un an, la production a dépassé son niveau d’avant la crise, et la courbe continue de monter. En 2016, l’industrie devrait afficher une croissance en volume de

    1 %, du même ordre qu’en 2015, estime l’UIC.

     

    Stimuler la concurrence dans le gaz

     

    Une embellie liée à la fois à l’essor de marchés tels que l’automobile et à la baisse des prix du pétrole. Elle a donné un ballon d’oxygène à toutes les entreprises qui transforment le pétrole en plastique ou utilisent des hydrocarbures dans leurs processus de production. « Tout le secteur européen de la chimie se porte bien », résument les analystes de la société d’assurances-crédit Euler Hermes dans une note publiée le 26 octobre. Grâce à la « sagesse » des prix des matières premières, Bayer, BASF, Air Liquide et les autres grands chimistes européens devraient dégager un taux de marge opérationnelle de 10 % en 2016, un niveau jugé solide.

     

    Cette conjoncture favorable a déjà permis de stopper les  suppressions  d’emplois  dans  la  branche.  L’UIC estime possible d’aller plus loin, sous réserve que l’Etat y donne un – sérieux – coup de pouce. L’organisation propose une série de mesures.

     

    Certaines correspondent à la plate-forme du Medef dans son ensemble (poursuivre la flexibilisation du droit du travail, alléger les charges patronales, etc.). D’autres, plus spécifiques à la chimie, visent à réduire les prix de l’électricité, jugés trop élevés par rapport à l’Allemagne, à stimuler la concurrence dans le gaz en important du gaz  de  schiste  américain  ou  encore  à  transposer  a


    minima les réglementations européennes afin que les sociétés françaises ne soient pas désavantagées. Si toutes les mesures préconisées étaient mises en place, la croissance du secteur pourrait être portée de 0,7 % à

    2,5 % par an, assure l’UIC. Et l’emploi suivrait.

     

    Si rien n’est fait, sept usines risquent au contraire de disparaître en France, selon l’étude : cinq sites de chimie fine par manque de compétitivité et deux de chimie de base en raison du renchérissement attendu des matières premières. Au total, quelque 2 000 emplois pourraient être perdus.

     

    « Du pur lobbying préélectoral », estime la CFDT. « Comme  d’habitude,  les  patrons  veulent  alléger  les règles qui visent à protéger la sécurité et la santé du personnel comme de la population, critique aussi Carlos Moreira, le leader de la CGT de la chimie. Mais ils ont déjà obtenu le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, et cela n’a stimulé ni l’emploi ni l’investissement. »

     

    Au-delà de l’embellie conjoncturelle, la compétitivité de la chimie française reste néanmoins problématique. Pendant que la France tenait vaille que vaille, la Chine, premier pays producteur au monde, s’est lancée dans un programme d’expansion massif, de même que l’Arabie saoudite. Profitant de coûts imbattables grâce au gaz de schiste, les chimistes américains ont, eux, investi 90 milliards de dollars (81 milliards d’euros). « Leurs usines devraient être opérationnelles d’ici à 2021

    », indique Euler Hermes. Pour les groupes européens,

    qui ont injecté bien moins d’argent dans leurs sites, le

    choc pourrait alors être violent.

     

    Les prix du gaz vont augmenter de 2,5% en décembre


    Source : Le Figaro

     

    Après une hausse de 1,5% au mois de novembre, les tarifs administrés du gaz vont à nouveau augmenter le mois prochain.

     

    Mauvaise nouvelle pour le consommateur: les prix réglementés du gaz, qui concernent 7 millions de foyers en France, vont grimper de 2,5% à compte du 1er décembre.  Cette  majoration  intervient  alors  que  la

    «saison de chauffe» va s'intensifier au cours des prochaines semaines. Il s'agit de la deuxième hausse pour cet automne, puisque les tarifs administrés du gaz avaient déjà augmenté de 1,5% en novembre. Depuis plusieurs années, les prix du gaz font l'objet d'une révision mensuelle, via une formule de calcul qui intègre notamment les prix du gaz sur le marché de gros ainsi que la courbe du pétrole. Or le baril, après avoir chuté dans des proportions importantes au début de l'année, est reparti à la hausse depuis quelques semaines. A noter que la loi stipule que les coûts d'approvisionnement d'Engie (ex-GDF Suez) soient intégralement répercutés auprès du consommateur.

     

    Cette double hausse (en novembre et décembre) n'empêche pas que le gaz reste une énergie largement compétitive. Avant la majoration du 1er décembre, les tarifs ont reculé en moyenne de 5,8%, dans le sillage du recul du brut. Aujourd'hui, les tarifs réglementés du gaz ne concernent plus que les consommateurs particuliers, qui peuvent également s'ils le souhaitent souscrire une offre de marché. En revanche, pour l'ensemble des entreprises (des grands groupes aux petits professionnels), les prix réglementés ont disparu de la circulation avec désormais l'obligation de souscrire une offre de marché. De telle sorte que le marché du gaz est aujourd'hui largement ouvert à la concurrence, davantage que celui de l'électricité.


     

     

    Croissance : l'Europe relève sa prévision pour 2016 mais l'abaisse pour 2017

    Source : Le Figaro

     

    Les premiers effets du Brexit commencent à se faire sentir. La Commission européenne prévoit une croissance réduite de près de moitié pour le Royaume- Uni en 2017.

     

    La Commission européenne a augmenté mercredi légèrement ses prévisions de croissance pour la zone euro en 2016, mais les a rabaissées pour 2017, mettant en garde contre les incertitudes liées au Brexit et la volatilité ambiante. Pointant les risques mondiaux qui ont augmenté pour les 19 pays de la zone euro, choqués par l'élection du républicain Donald Trump, la Commission européenne a prédit pour cette annnée une croissance de 1,7%.

     

    «En 2016, la croissance dans la zone euro sera de 1,7%, de 1,5% en 2017, et de 1,7% en 2018», a annoncé le commissaire   européen   aux   Affaires   économiques, Pierre Moscovici, lors d'une conférence de presse, en présentant ses prévisions économiques d'automne.

     

    Le 3 mai dernier, la Commission européenne avait dans ses prévisions de printemps tablé sur une croissance de

    1,6% pour 2016 et de 1,8% pour 2017. Elle n'avait pas

    encore donné de prévision pour 2018.

     

    «Dans ces temps incertains et volatiles, aucun effort ne doit être épargné pour garantir et renforcer la reprise», a déclaré Pierre Moscovici.


    Côté inflation, la Commission européenne a tablé sur une accélération de l'inflation dans la zone euro en 2017 à 1,4%, comme en 2018, contre 0,3% en 2016.

     

    Et pour le taux chômage dans les 19 pays de la monnaie unique, l'exécutif européen table sur une baisse continue: 10,1% en 2016, 9,7% en 2017 et 9,2% en 2018. Concernant le Royaume Uni, la Commission a réduit ses prévisions de croissance pour 2017 en raison de l'impact de l'incertitude entourant le Brexit. «La croissance devrait  presque  se  réduire  de  moitié  en  2017  à 1% (contre 1,9% en 2016), reflétant l'impact de l'accroissement de l'incertitude à la suite du référendum (sur la sortie du Royaume-Uni de l'UE) et son impact sur la confiance des entreprises et les conditions économiques générales», souligne la Commission.

     

    En revanche, la croissance devrait repartir légèrement en 2018 à 1,2%, à cause de la hausse attendue des exportations même si la demande intérieure reste faible, indiquent les prévisions. Selon la Commission, les incertitudes dues au Brexit auront également un impact sur la santé économique de la zone euro. «L'incertitude va probablement rester élevée pendant que les négociations continuent sur l'avenir des relations entre le Royaume-Uni et l'UE», observe-t-elle.

     

    La Première ministre Theresa May s'est engagée à déclencher le Brexit avant fin mars 2017 en dépit de la décision de la justice britannique qui souhaite que les députés britanniques votent sur le processus de sortie de l'UE. «Nous prévoyons toujours d'invoquer l'article

    50 d'ici la fin mars», a assuré Downing Street, en référence à l'article du traité de Lisbonne, dont l'activation permet de déclencher formellement la procédure de divorce d'un pays avec l'UE.

     

    Une aggravation du déficit commercial britannique


    L'Office des statistiques nationales (ONS) a également annoncé l'aggravation du déficit britannique en septembre par rapport à août, sous l'effet d'une nette hausse des importations, sans que l'impact de la chute de la livre se fasse vraiment sentir.

     

    Le déficit des échanges de biens s'est élevé à 12,7 milliards de livres (14,2 milliards d'euros) en septembre, soit 1,6 milliard de plus que le mois précédent (d'après une donnée révisée). Cette aggravation s'explique par un nette augmentation des importations à 38,8 milliards de livres (+1,3 milliard) associée à une quasi-stagnation des exportations à 26,1 milliards (+0,2 milliard).

     

    L'ONS hésite à faire le lien entre l'évolution du commerce extérieur britannique et la chute de la livre depuis le vote pour le Brexit fin juin, remarquant simplement que la baisse de la devise «a coïncidé» avec une pression à la hausse des prix des biens exportés et importés. Toutefois, au mois de septembre, les prix ont reculé, de 0,3% pour les exportations et de 0,5% pour les importations.

     

    Le stationnement à Paris confié à des sociétés privées à partir de 2018

    Source : Le Figaro

     

    Le Conseil de Paris a voté ce projet mardi. La maire de la capitale a défendu cette réforme qui, selon elle, «va mettre fin à la fraude massive qui coûte 300 millions d'euros à la ville de Paris».

     

    La Mairie de Paris l'avait annoncé, c'est désormais chose faite. Le Conseil de Paris a, en effet, voté ce mardi la privatisation des stationnements  à Paris. Le vote du Conseil de Paris a été très divisé, y compris au sein de la


    majorité municipale puisque le projet est passé avec 74 voix pour, 68 contre et 13 abstentions.

     

    Ainsi, les quelque 140.000 places de stationnement payant en surface à Paris vont être confiées à des gestionnaires privés à partir du 1er janvier 2018. La gestion des places de parking en surface, divisées en trois lots, fera ainsi l'objet d'un appel d'offres au terme de l'élaboration d'un cahier des charges précis à discuter dans les prochains mois, une gestion dénoncée comme une «privatisation» par ses opposants.

     

    Cette réforme, à l'étude depuis plusieurs mois, doit permettre à la Ville de s'assurer d'un meilleur recouvrement des frais de stationnement: selon Anne Hidalgo, 91% des automobilistes «ne mettent pas d'argent dans le parcmètre».

     

    Les  prestataires  qui  géreront  les  parcmètres  auront pour objectif «de faire progresser le taux de respect du stationnement rotatif, c'est-à-dire faire mieux que les piteux  9%  d'aujourd'hui»,  a  précisé  la  maire, notamment grâce à la modernisation «[d]es pratiques de contrôle, en utilisant des moyens numériques automatisés».

     

    «La Ville conservera la maîtrise totale de sa politique du stationnement: c'est elle qui fixera les tarifs» et «qui percevra les recettes du stationnement», rassure Anne Hidalgo. L'élue a toutefois assuré que «le tarif des deux heures de stationnement actuellement autorisées restera inchangé». La Ville «gardera en gestion directe le contrôle du stationnement gênant», a-t-elle aussi précisé.

     

    Élection de Trump : «Pas d'inquiétude pour les entrepreneurs français aux États-Unis»


    Source : Le Figaro

     

    Laurent Ruben, fondateur de French accelerator, unique accélérateur de start-ups françaises aux Etats-Unis, exprime sa sérénité en ce qui concerne le business des Français aux Etats-Unis après le résultat des élections américaines.

     

    Donald Trump sera le prochain président des Etats-Unis. À l'heure où les entreprises françaises s'inquiètent des propos du candidat républicain sur sa volonté de revoir les accords de libre-échange, Laurent Ruben, fondateur de French accelerator affirme que du côté des entrepreneurs français expatriés aux Etats-Unis, il n'y a pas de réelle inquiétude à avoir.

     

    LE FIGARO.- L'élection de Donald Trump aura-t-elle un impact sur les entrepreneurs français installés aux Etats-Unis?

     

    LAURENT RUBEN.- Heureusement pour nous, je ne le pense pas! L'impact sur les Français, répartis en grande majorité dans les États de New York, de Californie et de Floride, puissances mondiales des start-up et entrepreneurs, est très limité. En réalité, à mon sens, pour les Français rien ne va réellement changer. Ils pourront toujours venir s'installer aux Etats-Unis et entreprendre de grandes choses! Le seul problème sera l'obtention du visa qui, je pense, deviendra encore plus compliqué qu'auparavant. La politique étrangère très stricte et étrange à la fois de Donald Trump n'arrangera rien à cela. Enfin, l'Amérique va se refermer sur elle- même, ça ne fait aucun doute! Le futur président se moque de l'Europe et de son développement, alors une chose est sûre, l'implantation d'entreprises françaises, et même européennes sur le sol américain ne sera clairement pas sa première préoccupation ... Néanmoins,  à  ce  que  je  sache,  aucun  entrepreneur


    français ne craint l'élection de Donald Trump par rapport à son business. C'est sur les Américains que l'impact va être important, via sa politique étrangère... déroutante.

     

    Par ailleurs, y aura-t-il un impact sur le business français lors de ce prochain mandat?

    Sur le long terme, il y aura évidemment un impact sur le business français puisque la situation géopolitique va évoluer. Néanmoins, pour l'instant il m'est très difficile de  faire  des  pronostics  sérieux.  Encore mardi,  je ne croyais pas à la victoire de Donald Trump... pourtant, à partir du 20 janvier 2017, il dirigera la première puissance mondiale!

     

    Quelle est la situation actuelle des entrepreneurs français aux Etats-Unis?

     

    Le développement du business français aux États-Unis est extrêmement rapide et impressionnant! Actuellement, sont recensées plus de 250.000 entreprises françaises aux Etats-Unis, et celles-ci emploient plus de 2 millions de personnes. On dénombre aussi 20.000 Français dans la région de Los Angeles et l'on estime que le nombre réel est au-delà de

    60.000 (confondu les personnes recensées ou non). On y retrouve 357 entrepreneurs français repartis dans plusieurs secteurs et plus particulièrement dans les hautes-technologies, la  défense et la biotechnologie. Depuis cinq ans, j'ai observé un changement drastique dans l'état d'esprit des entreprises. Nous voyons arriver des entreprises toutes les semaines. Au démarrage, French accelerator avait prévu de propulser douze start- ups par an. Aujourd'hui, c'est plus de 20 start-ups qui veulent s'installer à Los Angeles chaque semaine. C'est excellent! C'est aussi pour toutes ces raisons, que je déclare ne pas être soucieux de l'avenir des entrepreneurs français.


     

     

    Que  viennent chercher les  français dans la «Silicon

    Beach» de Los Angeles, où vous évoluez?

     

    Ils viennent y chercher une qualité de vie incomparable avec 292 jours de soleil par an. C'est aussi le premier pôle d'ingénieurs aux États-Unis: tous les géants de la technologie y sont présents. Par ailleurs, le coût des loyers est bien inférieur à San Francisco et New York. Aussi, le territoire est bien doté en fonds d'investissements, une centaine, et en lieux d'incubation, d'accélération, près d'une quarantaine, et de co-working. La situation est très bonne et le tissu d'investisseurs aussi. D'ailleurs, la spécificité de Los Angeles apparait notamment par sa capacité à attirer des investisseurs.

     

     L’économie fr ançaise a créé 52 200  emplo is   au 3e trimestre, du jamais-vu depuis la crise

    Source : Le Monde

     

    L’économie française a enregistré un sixième trimestre d’affilée de créations nettes d’emplois marchands, avec

    52 200 nouveaux postes (+ 0,3 %) au 3e trimestre, selon une estimation de l’Insee publiée jeudi 10 novembre. Il s’agit d’une performance inédite depuis la crise de 2008. Le secteur n’avait en effet plus créé autant d’emplois en un trimestre depuis le 3e trimestre 2007.

     

    En un an, le secteur marchand (privé non agricole) a créé

    145 100 emplois salariés (+ 0,9 %), pour atteindre 16,07

    millions de postes, un niveau inédit depuis le 3e trimestre 2011 ;

     

    De   juillet   à    septembre,   les   services,   principale

    locomotive  de  l’emploi  privé,  sont  de  nouveau  le


    secteur le plus dynamique (+ 31 300, + 0,3 %). Ils créent des emplois de manière continue depuis deux ans ;

     

    L’emploi intérimaire connaît un net rebond (+ 29 600, +

    5,1 %), après un coup d’arrêt qui aura duré deux trimestres. Le secteur dépasse le cap des 600 000 personnes pour la première fois depuis la mi-2008.

    Des chiffres conformes aux indicateurs économiques

     

    Le dynamisme de l’intérim et des services permet de largement compenser de nouvelles destructions de postes dans l’industrie (− 9 100, − 0,3 %), secteur sinistré qui détruit des emplois sans discontinuer depuis début

    2001, soit 62 trimestres consécutifs dans le rouge.

     

    De son côté, la construction connaît un trimestre positif (+ 300) pour la première fois depuis le début du quinquennat de François Hollande. Depuis le début de

    2012, les chantiers ont perdu 135 800 salariés, soit près de 10 % de leurs effectifs.

     

    Sur un an, les services (+ 136 300, + 1,2 %) et l’intérim (+

    49  000,  +  8,6  %)  sont  bien  orientés,  tandis  que  la

    construction (− 7 100, − 0,5 %) et l’industrie (− 33 100, −

    1,1 %) continuent de chuter.

     

    Les chiffres positifs de l’emploi sur le trimestre sont conformes aux autres indicateurs économiques, alors que la croissance est repartie (+ 0,2 %) et que le chômage au sens de Pôle emploi a baissé de 35 200 personnes (− 1 %). Cet indicateur concerne principalement les postes salariés du secteur privé non agricole.

     

    COMMERCE


    Renault propose 3 000 CDI en trois ans si un accord de compétitivité est trouvé

    Source : Le Monde

     

    Renault a proposé vendredi 4 novembre à ses syndicats de recruter 3 000 personnes en CDI en France entre

    2017 et 2019, ainsi que la réduction de moitié du nombre d’intérimaires. La condition pour rendre ce plan effectif est de trouver un nouvel accord de compétitivité alors qu’un cycle de négociations a été ouvert à la fin de septembre avec les organisations syndicales (CFDT, CFE- CGC, CGT et FO).

     

    Pour ces nouvelles discussions, les syndicats demandent notamment l’accélération des recrutements en CDI et la diminution du nombre d’emplois précaires. Le constructeur automobile s’était par ailleurs déjà engagé à signer sur cette même période 6 000 contrats jeunes, alternants et stagiaires, dont une partie obtiendra ensuite un des CDI annoncés.

     

    Des ventes qui progressent

     

    Cet accord de négociation doit succéder à celui signé en

    2013 et portant sur la période 2014-2016. Selon la direction, il se soldera à la fin de 2016 par 9 200 départs sur trois ans et 3 000 embauches, contre 730 prévues initialement.

     

    Le groupe, qui espère aboutir à un accord avant la mi- décembre, n’a cette fois pas chiffré d’éventuels départs pour la période 2017-2019 qui accompagneront parallèlement  l’évolution  future  des  effectifs.  Mais selon les calculs de la CFE-CGC, ces recrutements annoncés vendredi par la direction compenseront à peine le nombre de départs naturels (retraite, démission..) des trois prochaines années.


     

     

    « Les propositions sont en deçà de ce que nous souhaitons », a dit à l’Agence France-Presse Franck Daoüt, délégué centre de la CFDT. Le syndicat réclame 4

    500 recrutements pour faire face à la baisse prévue du nombre d’intérimaires. De son côté, la CGT craint « une dégradation des conditions de travail ». Elle réclame 9

    000 embauches pour compenser les emplois supprimés lors du précédent accord en 2013.

     

    Toutefois, au niveau des ventes de voitures, la situation s’améliore pour Renault, qui est en train de rattraper PSA. Sur les neuf premiers mois de l’année, le constructeur français a vu ses immatriculations progresser de 9,2 % en France, par rapport à la même période en 2015.

     

    En septembre, la marque au losange a même doublé son rival en matière de volume de vente. Ses ventes ont en effet bondi de 8,2 %. Renault profite notamment du renouvellement, en ce moment, d’une grande partie de sa gamme.

     

    Marks & Spencer ferme une centaine de magasins dans le monde, dont 7 en France

    Source : Le Monde

     

    L’enseigne britannique Marks & Spencer (M & S) a annoncé mardi 8 novembre la fermeture de plus d’une centaine de magasins dans le monde, dont sept en France qui emploient à eux seuls plus de 500 personnes. Le groupe a annoncé dans un communiqué qu’il souhaitait fermer les magasins de dix pays, déficitaires, ainsi que des points de vente au Royaume-Uni.

     

    « Depuis le retour de Marks & Spencer sur le marché français   en   2011,   les   magasins   en   propre   sont


    déficitaires : pour 2015-2016 les pertes s’élèvent ainsi à

    19 millions de livres (26 millions d’euros) », a expliqué l’enseigne, qui a également annoncé cette fermeture ce matin à l’occasion d’un comité central d’entreprise extraordinaire.

     

    Les magasins franchisés resteront ouverts

     

    En France, cela concerne la totalité des magasins directement gérés par l’enseigne dans l’alimentation et les vêtements à Paris et en région parisienne : ceux des Champs-Elysées à Paris 8e, du centre commercial Beaugrenelle à Paris 15e, du centre commercial So West à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), du centre commercial Aéroville à Tremblay-en-France (Seine- Saint-Denis) et celui de Villeneuve-la Garenne (Hauts- de-Seine), qui offrent une combinaison d’aliments, de vêtements et d’équipements domestiques.

     

    Les deux derniers, situés rue de la Chaussée-d’Antin et vers la gare Saint-Lazare à Paris, dans les 9e et 8e arrondissements, fournissent uniquement de l’alimentation. L’enseigne a précisé toutefois que ses onze  magasins  alimentaires  franchisés,  situés également en région parisienne, resteraient ouverts.

     

    Le groupe avait fait son retour en 2011 en France, après avoir provoqué un tollé en 2001 lorsqu’il avait annoncé la fermeture de ses 18 magasins français, sans autre précision sur le sort des 1 700 salariés. Ces magasins avaient finalement été repris  par  le  groupe  Galeries Lafayette.

     

    Dans son communiqué, M & S explique qu’il va « engager un processus de consultation avec les instances représentatives du personnel » au sujet des fermetures annoncées. Une porte-parole a précisé de son côté que


    ce processus devrait durer entre « douze et dix-huit mois ».

     

    TRANSACTIONS & CONTRATS                         

    Total fait son grand retour en Iran

    Source : Le Figaro

     

    Total a reçu l'aval de Téhéran pour développer la phase

    11 du champ gazier de South Pars, à une centaine de kilomètres des côtes iraniennes. Un projet à 6 milliards de dollars.

     

    Ce n'est qu'un accord de principe mais il pèse lourd: Total reçu l'aval de Téhéran pour développer la phase

    11 du champ gazier de South Pars - situé dans le golfe Persique, à une centaine de kilomètres des côtes iraniennes. Le montant du projet s'élève à 6 milliards de dollars, a précisé le ministère du Pétrole, tandis que le groupe français pilotera un consortium regroupant le chinois CNPC et la compagnie nationale Petropars.

     

    L'accord final devrait être bouclé d'ici à six mois: depuis l'entrée en vigueur en janvier de l'accord sur le nucléaire entre l'Iran et la communauté internationale - synonyme de la levée des sanctions sur le commerce du pétrole -, c'est la première fois que Téhéran ouvre la porte à une grande compagnie pétrolière occidentale.

     

    Total, qui était présent en Iran avant 2012 et le renforcement de l'embargo, possède une longue histoire dans ce pays. Au cours des années 1990, il avait développé plusieurs champs gaziers - dont South Pars - et il a toujours conservé un bureau de représentation en dépit des aléas géopolitiques. En 2004, le français avait trouvé un accord pour la construction d'une usine de gaz naturel  liquéfié  (GNL) mais celui  n'a pas  abouti, compte tenu de la situation diplomatique.


     

     

    Après l'accord sur le nucléaire, à l'été 2015, la direction de Total n'a pas caché que les modalités de son retour dépendraient des conditions offertes aux investisseurs étrangers. Mais son intérêt s'explique aisément: l'Iran dispose des deuxièmes réserves mondiales de gaz, juste après la Russie. À lui seul, le champ de South Pars détient quelque 14.000 milliards de m³ de gaz, soit 8 % des réserves de la planète.

     

    Nautisme : Click & Boat rachète son concurrent Sailsharing

    Source : Le Monde

     

    C’est l’effervescence dans le petit monde de la location de bateaux entre particuliers. Trois ans après l’émergence de ce nouveau marché de l’économie collaborative, le secteur est entré en pleine consolidation. Parmi la quinzaine de start-up qui se sont lancées en France sur cette activité, seules quatre ont réellement émergé au niveau national : Click & Boat, Sailsharing, Samboat et Boaterfly.

     

    Et Click & Boat est le premier à passer à l’offensive. La PME, créée en 2014, annonce ce mardi 8 novembre le rachat de Sailsharing, le pionnier du marché créé, lui, en janvier 2013. La société, qui compte une quinzaine de salariés, ne révèle pas la somme déboursée. « Il s’agit bien d’un achat et non d’un échange d’actions », précise Jérémy Bismuth, le cofondateur et directeur général de la start-up.

     

    Outre la reprise des bases de données de propriétaires de bateaux et certains outils de son concurrent, Click & Boat accueille Romain Dalongeville, l’un des cofondateurs de Sailsharing. « Grâce à ce rachat, nous faisons    un    bond    en    avant.    Nous    augmentons


    significativement la taille de notre flotte de bateaux et nous asseyons notre position de leader, pas seulement en  France, mais aussi en  Europe  », poursuit Jérémy Bismuth.

     

    8 000 embarcations dans vingt-deux pays

     

    Le site met désormais à disposition quelque 8 000 embarcations dans vingt-deux pays et 362 ports, de la France à la Croatie, en passant par l’Espagne, la Grèce ou l’Italie. En 2016, Click & Boat a quadruplé son activité, avec un volume d’affaires revendiqué de près de 11 millions d’euros (en incluant l’activité de Sailsharing). Sur cette somme, 9,8 millions d’euros ont été reversés aux propriétaires qui mettent leur embarcation en location sur le site Internet.

     

    La société, qui a levé depuis son lancement quelque 700

    000 euros auprès de business angels, prépare une nouvelle levée de fonds dans les prochains mois, mais n’entend pas se précipiter. « Nous autofinançons notre activité, assure Jérémy Bismuth. Nous prenons le temps avant de choisir nos partenaires et d’avancer. » En attendant, Click & Boat a lancé le recrutement de sept nouveaux collaborateurs.

     

    Après ce rachat, ils ne sont plus que trois sites français majeurs sur ce marché estimé à quelques dizaines de millions d’euros. Derrière le nouveau leader, Boaterfly tente de résister, avec ses 2 000 bateaux mis à disposition. « On sent qu’il se passe quelque chose dans le nautisme avec l’émergence de nos sites. La demande reste encore aujourd’hui bien plus forte que l’offre de bateaux en location », relève Guillaume de Corbiac, le patron de Boaterfly.

     

    Internationaliser ses services


    Reste que le réel concurrent de Click & Boat est surtout Samboat. En 2016, la société a vu son volume d’affaires multiplier par quatre sur la saison estivale écoulée. « Nous disposons désormais de 6 000 à 7 000 embarcations de tout type sur notre plateforme », assure Laurent Calando, le cofondateur de Samboat.

     

    « Pour nos activités françaises, nous sommes aujourd’hui rentables », poursuit l’entrepreneur, qui entend utiliser le million d’euros levé auprès de la MAIF, son assureur, pour investir dans son développement européen avec le recrutement à venir d’une dizaine de salariés afin d’internationaliser ses services.

     

    Ces deux sociétés attendent les prochains mouvements des grands constructeurs de bateaux comme Brunswick, Beneteau ou Bavaria, qui s’intéressent au marché de la location estimé à 250 millions d’euros en France. « Les constructeurs écoulent leurs bateaux via des distributeurs, constate Jérémy Bismuth. Ils ne sont pas connectés directement avec les plaisanciers. Nous, en tant que plateformes, nous récoltons des avis précis des clients après chaque location sur l’ensemble des types de bateaux… Nous pouvons les intéresser. »

     

    Des revenus bientôt imposés

     

    Reste que pour les plateformes de l’économie collaborative, le sujet de l’automne est avant tout fiscal. Dans le cadre de la loi de finances 2017, le gouvernement a décidé d’imposer les revenus liés à la location de biens entre particuliers quand ils dépassent le seuil de 7 720 euros. « Ce seuil est arbitraire, vu le prix des bateaux », juge Guillaume de Corbiac. « Avec un bateau, un particulier ne gagne pas d’argent, car il paie en moyenne 10 % du coût de son embarcation pour sa maintenance et le conserver dans un port », complète Laurent Calando.


     

     

    « En moyenne, un propriétaire met chez nous son bateau en location pendant neuf jours, pour un montant moyen de 350 euros par jour, assure Jérémy Bismuth. Nos propriétaires ne devraient donc pas être pénalisés par la nouvelle loi. Cependant, nous avons décidé d’accompagner ceux qui pourraient dépasser le seuil légal. Nous travaillons notamment avec un cabinet d’experts-comptables pour les aider à choisir le statut le plus adapté. Nous pouvons en aider certains à devenir de véritables professionnels, par exemple. »

     

     Priv atisation de l’aéro por t de Lyon  :  le

    consortium mené par Vinci finalise

     l’acquisi tion

    Source : Le Monde

     

     

    Le  quatrième  aéroport  français  passe  partiellement sous pavillon privé. Le consortium composé de Vinci Airports, la Caisse des dépôts et Crédit agricole assurances a annoncé jeudi 10 novembre avoir mis la dernière main au rachat des 60 % du capital d’Aéroports de Lyon (ADL) détenus par l’Etat.

     

    La privatisation des plateformes de Lyon et de Nice avait été lancée par la loi Macron d’août 2015, et fait suite à la cession des parts de l’Etat (49,99 %) dans l’aéroport de Toulouse à un consortium chinois, décidée fin 2014 et bouclée l’an dernier.

     

    L’Etat ne cède que ses parts dans la société exploitante. Il restera le propriétaire et l’autorité concédante des infrastructures, et les tarifs des redevances aéroportuaires resteront régulés par les pouvoirs publics. Le gouvernement avait officialisé fin octobre


    par un arrêté la privatisation de l’aéroport. Cette opération devrait lui rapporter 535 millions d’euros.

     

    Des jugements toujours en cours

     

    Actionnaire majoritaire, le consortium détient désormais la concession jusqu’en 2047 de Lyon Saint- Exupéry, deuxième aéroport régional français, et de Lyon Bron, qui à eux deux ont accueilli en 2015 plus de

    8,7 millions de passagers.

     

    « L’ambition des nouveaux actionnaires est de faire des deux  plateformes  aéroportuaires  le  reflet  du dynamisme de la région Auvergne-Rhône Alpes et de la métropole de Lyon », souligne un communiqué. Ils souhaitent notamment dépasser les 15 millions de passagers d’ici à 2032.

     

    Cette ambition ne plaît pas aux riverains de l’aéroport. En avril, l’Association contre l’extension et les nuisances de l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry (Acenas) a déposé un référé-suspension devant le Conseil d’Etat. Puis en septembre, un recours auprès du tribunal administratif de Paris, afin de « contester le cahier des charges et le choix du consortium  de Vinci  ». Les jugements  sont attendus, comme l’explique l’Acenas dans un communiqué publié le 30 octobre.

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    jeudi, 17. Novembre 2016

     

     

     SOMMAIRE




    Marché & Economie.......................................................................................................... 2

    Visite de M. Sellal en Arabie Saoudite : Un nouveau souffle................................................... 2

    Forum des hommes d’affaires algériens et saoudiens  perspectives prometteuses ............... 3

    3ème Rencontre algéro-française du Bâtiment et Second œuvre .......................................... 4

    Marché des assurances : une activité en baisse...................................................................... 5

    Exploitation minière : 900 permis miniers octroyés en 9 mois................................................ 6

    Le gouverneur de la Banque d'Algérie annonce des mesures en faveur des exportations ..... 6

    Algérie: Baisse de près de 18% des importations en matériaux de construction sur 9 mois .. 7

    Fermes solaires : 10 terrains cédés aux privés ........................................................................ 8

    Le FMI soutien la politique algérienne de réponse à la chute des cours du pétrole ............... 8

    Réserves en hydrocarbures: l’Algérie reste à l’abri pour une longue période ........................ 9

    Hausse des importations de sucre sur les neuf premiers mois ............................................... 9

    Une aide aux pays de la région MENA touchés par le changement climatique ................... 10

    La rationalisation des dépenses n'affectera pas les projets économiques ........................... 10

    Commerce .......................................................................................................................11

    Sonelgaz : Le paiement en ligne des factures opérationnel dès février 2017 ....................... 11

    Nestlé Algérie table sur 35 000 nouveaux emplois ............................................................... 11

    Axa Assurance prévoit l’acquisition d’un siège social avant 2020 ........................................ 12

    Régions............................................................................................................................12

    Ghardaïa : La piste principale de l’aéroport d’El-Ménéa homologuée ................................. 12


     


     


    MARCHE & ECONOMIE                                      

     

     Visite de M.  Sellal  en Ar abie Sao udite  :  Un

    nouveau souffle

    Source : El Moudjahid

     

    Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu le prince Mohamed ben Salmane ben Abdelaziz Al Saoud,  vice- prince héritier et ministre saoudien de la Défense.

     

    L'audience s'est déroulée en présence du ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes Abdelkader Messahel, du ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, du ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Abdesselam Chelghoum et du ministre de l'Energie, Noureddine Bouterfa. Intervenant auparavant à l'ouverture du Forum des opérateurs économiques algériens et saoudiens, M. Sellal avait mis en exergue les liens historiques et les dénominateurs communs entre l'Algérie et l'Arabie saoudite, soulignant qu'ils contribuaient grandement à dynamiser la coopération et à établir des partenariats fructueux et bénéfiques aux deux pays.

     

    Il avait également souligné "la volonté commune et forte" de l'Algérie et de l'Arabie saoudite et des dirigeants des deux pays, le Président Abdelaziz Bouteflika et le Serviteur des deux Lieux Saints de l'Islam, le roi Salmane Ben Abdelaziz, d'intensifier et diversifier leur coopération à travers l'augmentation du volume des échanges commerciaux, estimant que l'organisation de cette rencontre se veut une consécration de cette volonté commune.

     

    L’Algérie   soutient   l’Arabie   saoudite   dans   la   lutte

    antiterroriste


    Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a indiqué que l'Algérie soutenait l'Arabie saoudite dans la lutte antiterroriste, affirmant que le peuple algérien fera barrage à tous ceux qui voudront attenter aux Lieux Saints de l'Islam.

     

    M. Sellal a précisé à l'ouverture du Forum des opérateurs économiques algériens et saoudiens que le peuple algérien "n'hésitera pas à défendre les Lieux saints de l'Islam au Royaume d'Arabie saoudite en cas de menace terroriste".

     

    Après avoir souligné que les relations algéro- saoudiennes étaient "fortes et bonnes", le Premier ministre a émis le vœu que sa visite au Royaume d'Arabie saoudite imprime un "nouveau souffle" pour l'approfondissement et la diversification de la coopération entre les deux pays à la faveur de la "volonté commune" qui existe en la matière.

     

    Appel à un partenariat fort et durable

     

    Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a appelé à un partenariat "fort et durable" entre l'Algérie et l'Arabie saoudite affirmant la disposition du gouvernement algérien à accompagner et à encourager ce partenariat. Intervenant à l'ouverture du Forum des opérateurs économiques   algériens   et   saoudiens,   M.   Sellal   a souligné "la volonté commune et forte" de l'Algérie et de l'Arabie saoudite et des dirigeants des deux pays, le Président Abdelaziz Bouteflika et le serviteur des deux Lieux Saints de l'Islam, le roi Selmane Ben Abdelaziz, d'intensifier et diversifier leur coopération à travers l'augmentation du volume des échanges commerciaux, estimant que l'organisation de cette rencontre se veut une consécration de cette volonté commune. Rappelant que l'Algérie avait lancé un programme important pour réaliser la croissance, diversifier l'économie et créer la


    richesse, le Premier ministre a souligné que des secteurs comme l'industrie, l'agriculture, le tourisme et les technologies de l'information et de la communication sont des secteurs prioritaires dans ce programme.

    M. Sellal a mis en exergue dans ce contexte les liens historiques et les dénominateurs communs entre l'Algérie et l'Arabie saoudite, soulignant qu'ils contribuaient grandement à dynamiser la coopération et à établir des partenariats fructueux et bénéfiques aux deux pays. Il a affirmé dans ce sens que tous les facteurs permettant la réalisation de cette démarche étaient réunis en Algérie, notamment la stabilité politique, les compétences universitaires et la main d'œuvre. Facteurs, a-t-il dit, qui augurent de perspectives "prometteuses" pour le marché algérien. Le Premier ministre a mis en avant à cette occasion les "efforts considérables" consentis par l'Etat pour améliorer le climat d'affaires en Algérie réaffirmant la disposition du gouvernement à faciliter l'accès des hommes d'affaires saoudiens au marché algérien à la lumière des perspectives prometteuses pour l'établissement d'un "véritable partenariat" entre les opérateurs algériens et leurs homologues saoudiens.

     

    Rencontre avec la communauté algérienne

     

    Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a rencontré les membres de la communauté nationale établie en Arabie saoudite,   au deuxième jour de sa visite. M. Sellal a insisté, lors d'une allocution prononcée à l'occasion, sur "la solidité des relations algéro-saoudiennes et des liens unissant les deux  peuples frères".

     

    Le Premier ministre a indiqué avoir perçu, lors de ses entretiens avec les responsables saoudiens, "beaucoup de considération et tout le respect que porte le peuple saoudien à son frère algérien".  Il a réaffirmé la volonté et la détermination de l'Algérie à établir  des relations


    stratégiques avec l'Arabie Saoudite et renforcer la coopération   dans tous les domaines y compris en matière de lutte contre le terrorisme et  l'extrémisme, tout en faisant face "à tous ceux qui veulent porter atteinte aux Lieux Saints de l'Islam à la Mecque". Par ailleurs, M. Sellal a appelé les membres de la communauté nationale à "davantage de cohésion avec leurs concitoyens en Algérie en vue de faire  échec aux tentatives visant à déstabiliser notre pays et porter atteinte à son unité nationale". "L'Algérie se porte bien sous la direction éclairée du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika et elle poursuit toujours sa marche sur   la voie du développement et du progrès", a-t-il affirmé en s'adressant aux Algériens  établis en Arabie saoudite.  Il a  ensuite  écouté  les  préoccupations  des membres de la communauté nationale, qui ont porté essentiellement sur les entraves et les contraintes administratives.

     

    « Un succès » à tous les niveaux

     

    M. Abdelmalek Sellal a indiqué que sa visite a été "un succès" à tous les niveaux et a permis de renforcer les relations bilatérales  et d'impulser la coopération dans le sens d'un partenariat véritablement bénéfique  aux deux pays. "Nous allons avec nos frères saoudiens vers des relations stratégiques   qui nous permettent de préserver nos intérêts mutuels et de défendre l'islam dont certains veulent ternir l'image", a soutenu M. Sellal qui s'est félicité des relations"fortes" entre l'Algérie et l'Arabie saoudite et des liens solides   qui unissent les peuples algérien et saoudien frères.  Il a affirmé avoir perçu durant ses entretiens avec les responsables du royaume tout le respect que le peuple saoudien voue au peuple algérien.

     

    M. Sellal reçoit le chef des services de renseignements

    généraux …


     

    Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu le chef des services de renseignements généraux saoudiens, Khaled Al Hamidane. L’audience s’est déroulée en présence du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des États arabes, Abdelkader Messahel. Lors de cette rencontre, les deux parties ont passé en revue les voies et moyens susceptibles de renforcer les relations bilatérales, et la coopération dans le domaine sécuritaire et militaire.

     

    … et le ministre des Finances

     

    M. Abdelmalek Sellal a reçu le ministre saoudien des Finances, Mohamed Al Jidaâne. L’audience s’est déroulée en présence du ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, et celui de l’Agriculture et du Développement rural, Abdeslem Chelghoum. Lors de cette rencontre, les deux parties ont passé en revue les voies et moyens susceptibles de renforcer la coopération bilatérale, notamment dans le domaine des finances et des banques.

     

     Fo rum des hommes d’affai res  algériens  e t saoudiens perspectives prometteuses

    Source : El Moudjahid

     

    Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesslam Bouchouareb, a estimé important d'ouvrir des perspectives "nouvelles et prometteuses" qui sous- tendront des relations économiques "solides" entre l'Algérie et l'Arabie saoudite. "La situation difficile que nous traversons ensemble ne saura être surmontée si les autorités publiques en Algérie ne venaient pas à prendre une batterie de dispositions et de réformes en vue d'une adaptation et une réorientation du système économique, notamment à travers l'encouragement de


    l'investissement, l'amélioration du climat des affaires et le renforcement du partenariat et de la coopération", a affirmé M. Bouchouareb à l'ouverture des travaux du Forum des opérateurs algériens et saoudiens. Il a précisé à ce propos que le secteur de l'industrie et des mines en Algérie connaissait une "dynamique sans précédent qui vise, à moyen terme, une intégration effective et positive de l'économie algérienne dans le système économique mondial", rappelant la nouvelle loi sur l'investissement qui met en place un cadre "plus attractif qui accorde plus d'avantages et confère davantage de flexibilité à la concrétisation des projets". M. Bouchouareb a énuméré à cet effet, les mesures incitatives énoncées par la loi en question, soulignant tout particulièrement, la définition du cadre des investissements directs étrangers (IDE) de manière à permettre son adéquation avec la place qu'occupe le capital étranger dans l'économie nationale, la rationalisation des mesures incitatives concernant l'investissement et à faciliter l'adaptation du système institutionnel pour un meilleur accompagnement de l'investisseur. La révision de la loi sur les petites et moyennes entreprises est susceptible elle aussi, de "créer un cadre favorable pour le développement et la relance d'entreprises tout à fait en mesure de s'adapter aux exigences de l'ère et aux conditions de compétitivité, de développement et de créativité", a-t-il encore dit. Outre les réformes importantes initiées par l'Algérie pour asseoir un cadre "plus attractif avec plus d'avantages" en direction des investisseurs étrangers, M. Bouchouareb a fait remarquer que la Constitution amendée en février dernier, octroyait de nouvelles garanties en matière d'industrie, de propriété industrielle et d'encouragement de l'investissement, insistant sur l'amélioration du climat des affaires et de l'investissement qui représente une "priorité" pour le gouvernement à l'heure actuelle. Evoquant le partenariat  entre  l'Algérie  et  l'Arabie  saoudite,  il  a


    rappelé la concrétisation durant la période 2002/2015 de 16 projets d'investissement dans les secteurs de pharmacie, d'industrie chimique, d'agro-alimentaire, du ciment et de groupes électrogènes outre les projets dans les secteurs tertiaires et le tourisme". C'est là "une preuve supplémentaire attestant de l'existence d'une assise favorable à l'impulser de multiples autres projets diversifiés", a-t-il poursuivi avant d'appeler à cette occasion,  les  investisseurs  et  hommes  affaires saoudiens à "intensifier leur contribution à l'économie algérienne d'autant plus que le gouvernement algérien a lancé des programmes de développement globaux". Il a affirmé que les opérateurs économiques et les hommes d'affaires bénéficieront de "tout le soutien et l'aide nécessaire à la réalisation de leurs projets", tout en souhaitant que ces rencontres ainsi intensifiées permettront de "consacrer nos relations économiques en les hissant au niveau des relations stratégiques privilégiées". Le président du Forum des chefs d'entreprises, Ali Haddad, a estimé pour sa part, que "la place stratégique de l'Algérie et de l'Arabie saoudite leur permet de réaliser un partenariat "véritable, productif et bénéfique pour les deux pays". Il a ajouté que jusque là, le volume des échanges commerciaux était "très faible" par rapport aux capacités disponibles et aux opportunités d'investissement et de partenariat qu'offrent  les  deux  pays",  appelant  à  passer  à  "une autre étape, celle de la réalisation des projets communs". M. Haddad a affirmé à ce propos que la règle 51/49 que craignent certains "ne constitue pas un obstacle aux investissements étrangers", d'autant que, les investisseurs, a-t-il précisé, bénéficient de plusieurs avantages dans les projets créateurs de richesses et de postes d'emploi et qui garantissent le transfert des technologies. Il a en outre appelé à "changer le processus de coopération actuel entre l'Algérie et l'Arabie saoudite et à aller vers un partenariat stratégique "solide" entre les deux pays. Le président de


    la   Chambre   algérienne   d'industrie   et   de commerce, Mohamed-Laid Benamor a appelé dans son intervention à intensifier les échanges commerciaux entre les deux pays, soulignant la nécessité de mettre au point des projets communs et d'exploiter toutes les opportunités offertes.

     

    Un saut de qualité

     

    Le président du conseil des Chambres de commerce et de l'industrie saoudiennes Hamdane Assamrain a fait part hier, de la volonté de son pays d'opérer un saut de qualité dans ses relations économiques avec l'Algérie à travers  la promotion  d'un  partenariat et  des  projets mutuellement bénéfiques. M. Assamrain qui s'exprimait lors du forum des opérateurs économiques algériens et saoudiens a fait état d'une ferme détermination des hommes d'affaires saoudiens à renforcer et élargir de façon permanente les relations économiques entre les deux pays par le développement d'investissements à même d'ouvrir des perspectives nouvelles aux échanges commerciaux.

     

    3ème Rencontre algéro-française du

     B âtiment et Second  œuvre

    Source : Algérie Eco

     

    Le Sheraton Club des Pins abrite, les 15 et 16 novembre, la troisième Rencontre algéro-française du Bâtiment et Second œuvre. « Une vingtaine d’entreprises françaises auront à rencontrer 160 entreprises algériennes du Bâtiment et Second Œuvre. Des rendez-vous B2B sont au menu du programme, avec l’objectif de conclure des projets de partenariats commerciaux et industriels. », indique Halim Ammar-Khodja, Directeur adjoint et responsable de l’adhésion et de l’appui aux entreprises


    à la Chambre de Commerce et d’Industrie algéro- française (CCIAF).

     

    Cette édition est aussi, selon notre interlocuteur, « un rendez incontournable pour les professionnels de l’architecture et de la construction. Un réel privilège de partager  et  de  participer activement  aux  importants projets lancés par les autorités algériennes ».

     

    Les deux premières éditions, tenues en 2014 et en 2015, ont engrangé « des probants résultats dont on peut citer le projet de réalisation d’une usine en Algérie, à partir de 2017, par Soliso Technologies avec un partenaire algérien, Soliso Algérie. ».

     

    La rencontre a vu la participation d’Oxxo, partenaire de la CCIAF, fournisseur de matériaux de menuiserie à hautes performances énergétiques, de KPMG, « Un cabinet d’audit et conseil en investissement, présent en Algérie depuis 2002.

     

    Parmi nos clients figurent des opérateurs économiques, nationaux et internationaux, qui nous sollicitent pour les volets de conformité, création de société et accompagnement. », selon Amjad Khaldoun, juriste à KPMG.

     

    Il y a eu aussi l’Association d’insertion professionnelle des jeunes (ex-collectif d’aide à l’insertion professionnelle des jeunes), en vigueur depuis 17 ans. Sa mission est de « faire la médiation entre les demandeurs d’emplois, diplômés et autres, et le marché du travail. Nous contribuons à l’emploi des jeunes de deux manières, directe et indirecte. Indirectement, on les formant dans le savoir-être, pour une durée de 3 semaines à 3 mois. On fait aussi dans la formation aux métiers (soudure) », nous indique la chargée de communication.


     

     

    Marché des assurances : une activité en baisse

    Source : El Moudjahid

     

    Le secteur des assurances en Algérie a enregistré un

    «ralentissement» dans son évolution, ces dernières années, et surtout en 2016. Son taux de croissance est

    «nul», selon le président-directeur général de la Compagnie algérienne des assurances (CAAT), Youcef Benmicia, qui explique que cette situation est due à l’absence de l’activité économique dans le pays.

     

    «Habituellement, le marché des assurances connaît une croissance assez importante. Mais, en cette année, un ralentissement des activités a été enregistré et qui est dû essentiellement à l’absence de croissance qui est de

    0% jusqu’au mois de septembre 2016», nous a indiqué,

    M. Benmicia, que nous avons rencontré au stand de la CAAT, qui prend part au Salon international des fournisseurs de services pétroliers et gaziers.

     

    Il nous a fait savoir que la croissance de la CAAT demeure toujours supérieure à celle enregistrée sur le marché national. Une croissance de près de 10% qui a été enregistrée jusqu’au mois de septembre 2016. «S’ il y a un bon dynamisme, création de projet, d’entreprise, l’assurance se trouve toujours derrière pour accompagner. Mais, dans le cas contraire, le secteur des assurances connaît une régression lui aussi», a-t-il indiqué, en précisant toutefois que la croissance des assurances est liée à l’activité économique.

     

    Il a,n entre autres, souligné, qu’au cours de l'exercice écoulé, le chiffre d'affaires réalisé au marché des assurances est de l'ordre de 128 milliards de dinars pour l’exercice 2015, alors que celui de 2014 était de l’ordre


    de 125 milliards de dinars, soit une très «légère et modeste» croissance de 2% seulement. Selon le PDG de la    CAAT,   la    croissance    des    assurances   est   en

    «stagnation»  pour 2016, chose  qui  s’explique  par  la

    conjoncture économique du pays.

     

    «Au-delà de ces chiffres qui connaissent, on le sait, une courbe ascendante, le marché algérien des assurances reste encore modeste comparé au potentiel du pays. En effet, le taux de pénétration du marché des assurances (production/PIB) demeure inférieur à 1%, il est estimé à

    0,76 %», note le directeur. L’autre caractéristique du marché algérien des assurances en 2015 est le renforcement de la dominance de la branche automobile, avec une part de plus de 50% dans la production des assureurs.

     

    «Cette situation s’explique par l’accroissement du parc auto national, malgré la suppression du crédit automobile par les banques et également par le développement de la souscription des garanties facultatives couvrant le véhicule», observe  le PDG. Les risques industriels arrivent en deuxième position, avec

    33%. La part des risques agricoles reste très faible, avec

    3%, en raison de la faible adhésion des agriculteurs, par manque de sensibilisation, contre 1/3 pour l’assurance des dommages (industrielle), ainsi que 5% pour l’assurance des transports, et 8% pour l’assurance des personnes, nous a-t-il expliqué.

     

    Pour ce qui concerne l’indemnisation des sociétés d’assurance, elle est par contre en hausse, à cause du montant d’ indemnisation par les sociétés d’assurances qui s’élève à 71 milliards de dinars en 2015, contre 61 milliards de dinars en 2014, soit une hausse de 15% des sinistres   réglés. Il nous a précisé que la branche automobile se taille la part du lion, avec 47 milliards de


    règlements, soit 66% des indemnités versées relevant des accidents de la route, nous a détaillé M. Benmicia. Par  ailleurs,  et  pour  ce  qui  est  de  la  CAAT,  notre interlocuteur  nous  a  fait  savoir  que  le  marché  des assurances a, cependant, enregistré, en 2015, un taux de croissance de l'ordre de 2% seulement, a ajouté le PDG de la CAAT, indiquant  que cette dernière a évolué

    «plus» que le marché des assurances , avec une augmentation de 5% de son chiffre d’affaires qui a atteint 21 milliards de dinars en 2015.

     

    Pour ce responsable, convaincre les potentiels assurés de l'importance de se protéger, tout en participant au développement  économique  de  leur  pays  figurent parmi les actions à mener pour promouvoir cette filière créatrice de richesse, rappelant que l'Algérie compte 24 sociétés d'assurances, toutes spécialités confondues, dont 13 sociétés d'assurance dommages, dont la CAAT. Les prestations des indemnisations de la CAAT ont enregistré une croissance de 33%, a encore assuré le même responsable, précisant que cette entreprise publique et économique, créée en 1985, a de tout temps adapté ses prestations aux risques et aux besoins exprimés. Elles ont enregistré 12,7 milliards de dinars en

    2015, contre 9 milliards en 2014.

     

    Considérée comme leader du marché national des assurances, la CAAT, qui comptabilise huit   directions régionales, 70% de ces actions sont    destinés essentiellement à l’assurance des entreprises tout type confondu (privées, publiques et étrangères). Elle œuvre continuellement à innover pour assurer une meilleure protection du patrimoine et des particuliers, a-t-il noté. Ainsi, et pour ce qui est des perspectives du marché des assurances pour l’exercice de 2016 qui touche à sa fin, notamment ceux de 2017, le PDG de la CAAT a indiqué que les choses resteront sur la «même tendance, si ce


    n’est  pas  une  régression  qui  va  être  enregistrée  en

    2017».

     

    Exploitation minière : 900 permis miniers octroyés en 9 mois

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    Sur les neuf premiers mois de l’année 2016, l'Agence nationale des activités minières (Anam) a octroyé environ 900 permis miniers et traité 500 requêtes des exploitants. La police des mines a, quant à elle, déposé

    90  P-V  (procès-verbaux)  auprès  du  procureur  de  la

    République, et ce, concernant les exploitations illicites. A travers le territoire national, on recense 1 484 sites en activité dont 346 sites n’ont pas encore été entamés, 78 sont en travaux préparatoires et 556 sites dont les travaux sont à l’arrêt.

     

    C’est ce qu’a énuméré, hier, Hacène Hariati, président du comité de direction de (Anam). Le responsable s’exprimait  en marge  du regroupement  régional  des opérateurs miniers de la région Centre organisé à l’hôtel Mazafran de Zéralda.

     

    Cette rencontre était destinée à la sensibilisation des opérateurs miniers sur leurs engagements et leurs responsabilités dans le domaine de l’activité minière ainsi que sur les aspects environnementaux de l’industrie minière.

     

    Quant aux sites abandonnés, M. Hariati a indiqué que l’agence a pris des mesures à travers ses 19 antennes régionales (police des mines) chargées du contrôle des sites qu’ils soient en activité ou à l’abandon. En cas d’abandon des sites, des mises en demeure sont adressées aux exploitants qui disposent d’un délai et


    s’ils ne déposent pas un dossier de fermeture du site, l’Anam recourt à la voie juridique.

     

    Au troisième trimestre 2016, la police des mines a recensé 266 sites inactifs au niveau de la région Centre, répartis comme suit : 286 sites à Djelfa, 142 sites à Bordj-Bou-Arréridj, 139 sites à Sétif, 87 sites à Blida, a indiqué Laïb Nacer Eddine chef de service HSE à l’Anam. Les causes sont variées et peuvent venir de l’opposition des citoyens et/ou riverains, des litiges avec les propriétaires (réels ou prétendants) des terrains, la présence de patrimoine protégé ou des litiges entre exploitants miniers.

     

    Les oppositions des riverains sont généralement dues aux poussières à l’origine des maladies respiratoires et la détérioration de la flore, la stagnation des eaux, source de leishmaniose et de noyades, les bruits causant des frayeurs, les vibrations qui engendrent des fissurations du bâti, a rappelé l’orateur.

     

    M. Laïb est revenu dans une communication sur l’obligation faite à l’exploitant de se conformer à un cahier des charges et un plan de gestion environnementale. «Pour chaque problème il doit trouver une solution», nous dira M. Laïb.

     

    Et d’ajouter : «On ne peut être induit à une activité minière, prospère et meilleure que par le respect et l’application de la règlementation en vigueur, tant sur le volet administratif, fiscal, technique et environnemental. Toutes les parties et structures concernées doivent converger leurs efforts afin d’aboutir à une industrie minière forte et durable.»


    Le gouverneur de la Banque d'Algérie annonce des mesures en faveur des exportations

    Source : APS

     

    La   Banque   d'Algérie   va   introduire   de   "grandes réformes" en vue de faciliter les opérations d'exportations  hors  hydrocarbures,  a  annoncé  mardi son gouverneur, Mohamed Loukal, citant notamment le prolongement des délais de rapatriement des devises et la création d'un marché à terme de devises.

     

    "Nous avons une volonté féroce de nous attaquer aux problèmes qui constituent des entraves à l'export. Ces prochaines mesures structurelles vont nous permettre de faire avancer ce processus des exportations", a avancé M. Loukal lors de la réunion de la cellule de suivi des exportations du ministère du Commerce qu'il a présidée avec le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, en présence d'exportateurs nationaux.

     

    A ce propos, il a fait savoir qu'une circulaire de la Banque d'Algérie serait publiée incessamment, qui prévoit de passer le délai légal de rapatriement de devises de 180 jours actuellement à 360 jours.

     

    Pour rappel, la réglementation en vigueur oblige l'exportateur de rapatrier ses recettes en devises provenant de l'exportation dans un délai n'excédant pas les 180 jours à compter de la date d'expédition des biens.

     

    Et en cas de défaut de rapatriement dans ce délai imparti de 180 jours, l'exportateur est non seulement privé  de  la  rétrocession  en devises mais  il est  aussi passible d'une poursuite judiciaire si ce retard n'est pas justifié.


     

     

    La prochaine circulaire consacrera également l'introduction  de  la  notion  du  paiement  des exportations au comptant et de la notion du paiement à crédit avec comme corollaire une assurance crédit à l'export pour couvrir l'exportateur et lui permettre de pouvoir régénérer ses ressources en dinars, selon lui.

     

    "Les opérations dépassant un certain délai, considérées comme paiement à crédit, seront adossées à une garantie crédit en vertu de laquelle la banque commerciale est tenue de financer les inputs puisqu'elle est en possession d'une assurance crédit", a expliqué M. Loukal.

     

    L'autre mesure annoncée par le gouverneur de la Banque centrale est la mise en place, durant le premier semestre 2017, d'un marché à termes des devises pour contrecarrer les risques de change.

     

    Ce marché, a-t-il soutenu, permettra aux exportateurs d'avoir une visibilité à même de mieux maîtriser les coûts et de prémunir les importations des matières premières et des investissements, nécessaires à la production des biens à exporter, d'une éventuelle dépréciation du dinar.

     

    Ainsi, explique-t-il, cette mesure prévoit de mettre un marché d'offre et de demande des détenteurs de capitaux en devises: "il y aura tous les particuliers et tous les comptes exportateurs (personnes physiques ou morales) qui vont se rencontrer dans ce marché (achat à terme, session à termes..)".

     

    "C'est une très grande réforme que nous allons introduire. Progressivement elle constituera un petit dégel au contrôle de change qui date de très longtemps", a-t-il relevé.


     

    Lors de cette rencontre, M. Loukal s'est aussi exprimé sur le taux de change du dinar par rapport aux monnaies fortes.

     

    A ce sujet, il a considéré que le taux de change du dinar par rapport à l'euro connaît une stabilisation depuis juillet dernier, à la différence du taux de change de la monnaie nationale par rapport au dollar du fait que le billet vert subit actuellement de "fortes pulsions" sur les marchés internationaux.

     

    "On  a  stabilisé  le  dinar,  j'espère  qu'on continuera à maîtriser ces leviers", a-t-il insisté.

     

    Algérie: Baisse de près de 18% des importations en matériaux de construction sur 9 mois

    Source : Maghreb Emergent

     

    La facture d'importation des matériaux de construction (ciment, fer et acier, bois et produits en céramique) s'est chiffrée à 1,61 milliard de dollars (md usd) sur les 9 premiers mois 2016, contre 1,95 md usd sur la même période de 2015 (-17,65 %), a appris l'APS auprès des Douanes.

     

    Mais les quantités importées ont peu baissé en s'établissant à 7,95 millions de tonnes (Mt) contre 8,14

    Mt (-2,4%) à l'exception du bois dont les volumes importés ont connu une hausse, précise le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (CNIS).

     

    Par catégorie de produits, les ciments (non pulvérisé, portland, alumineux, hydraulique...) ont été importés pour un montant de 257,8 millions usd contre 352,9


    millions usd (-27%) entre les deux périodes de comparaison. Les quantités importées ont baissé en passant à 3,98 Mt contre 4,83 Mt (-17,65%).

     

    Quant à la facture d'importation de fer et d'acier (rond à béton), elle a diminué à 898,8 millions usd contre 1,08 milliard usd (-17,04%). Les quantités importées ont également baissé pour atteindre 2,04 Mt contre 2,21 Mt (-8%).

     

    Concernant le bois destiné à la construction et ses dérivés, sa facture d'importation a baissé à 415,9 millions usd contre 482,5 millions usd (-13,8%). Par contre, la quantité importée a progressé à 1,89 Mt contre 1,05 Mt (+80%).

     

    D'autre part, la facture d'importation des produits en céramique (briques, dalles, carreaux et autres articles similaires) a augmenté à 37,9 millions usd contre 36,9 millions usd (+2,73%). Les quantités importées ont baissé à 35.678 t contre 38.809 t (-8,06%).

     

    La baisse de la facture d'importation des matériaux de construction s'explique par le recul des quantités importées sauf pour le bois, par la baisse des cours mondiaux de certains d'entre eux, ainsi que par l'instauration du régime des licences d'importation appliqué au ciment à portland gris et au rond à béton.

     

    A titre d'exemple, les prix moyens à l'importation par l'Algérie en ciment ont baissé de près de 12% sur les 8 premiers mois 2016 par rapport à la même période de

    2015.

     

    En outre, l'importation du ciment à portland gris est soumise au régime des licences depuis le 1er janvier

    2016: son contingent a été fixé à 2,75 millions de tonnes


    sur l'année 2016 alors qu'il avait été fixé initialement à

    1,5 million de tonnes.

     

    Quant au contingent quantitatif du rond à béton, il a été fixé à 2,6 millions de tonnes alors qu'il avait été fixé initialement à 2 millions de tonnes. En 2015, la facture d'importation des matériaux de construction avait été de 2,54 milliards usd (contre 3,35 milliards usd en 2014).

     

    Fermes solaires : 10 terrains cédés aux privés

    Source : L’Econews

     

    La nouvelle ville de Hassi-Messouad  sera le centre de réalisation de plusieurs centrales solaires. Selon, Abdelkader Djellaoui,   wali d’Ouargla, les travaux de réalisation de cette nouvelle ville seront confiés à des investisseurs privés.

     

    C’est dans le cadre du programme national de développement des énergies renouvelables que le gouvernement met à la disposition des investisseurs privées  dix assiettes  foncières  pour  la réalisation de centrales solaires au niveau de la ville nouvelle de Hassi- Messouad, indique M. Djellaoui, en marge de sa tournée effectuée aux stands des exposants du 6ème Salon international des fournisseurs de services pétroliers.

     

    Selon  le directeur de l'Énergie de la willaya d’Ouargla, Moussa Menina, « les investisseurs seront choisis selon leurs  capacités  financières  leur  permettant  la finalisation dudit projet. Il s’agit d’un programme qui entre dans le cadre de l’encouragement de l’investissement dans le secteur de   l’énergie solaire dans la région du Sud. Les Investisseurs sont orientés vers la nouvelle ville suivant son  plan d’aménagement à   savoir   les   hôtels,   la  promotion   immobilière,   le


    Commerce, le Tourisme et la Santé. La nouvelle ville de Hassi Messaoud,    s’inscrit comme un appui au développement durable, d’ailleurs une ferme éolienne sera bientôt construite. Un investissement qui renforce la volonté des pouvoir publics pour l’encouragement de cette activité dans le Sud », a t-il ajouté.

     

    Pour sa part, le directeur de l’Investissement de la même willaya a cité un total de 1 042 projets d’investissements attribués dans le cadre du gré à gré initié par le gouvernement depuis 2011 pour la willaya d’Ouargla. Pour l’année 2016, ce directeur d’Investissement, a parlé d’un nombre de 78 projets accordés sur un ensemble de 107 demandes.

     

    Pour son premier jour d’ouverture, le Salon international des fournisseurs de produits pétroliers a connu la participation d’exposants nationaux et étrangers, dont notamment ceux de la France, l’Allemagne, la Chine, l’Italie et la Pologne.

     

    Le FMI soutien la politique algérienne de réponse à la chute des cours du pétrole

    Source : APS

     

    Le chef de la mission du FMI pour l'Algérie, Jean- François Dauphin, a réaffirmé mercredi le soutien de l'institution internationale qu'il représente à la politique des autorités algériennes pour répondre aux effets de la chute des prix du pétrole.

     

    Dans une déclaration à des journalistes à l'issue de son entretien avec le ministre des Finances, Hadji Babaammi, M. Dauphin a rappelé que cette rencontre s'inscrivait "dans le cadre du dialogue que le Fonds monétaire  international  (FMI)  entreprend régulièrement avec les autorités algériennes".


     

    L'objet principal de cette audience était "de discuter des politiques mises en oeuvre par les autorités algériennes pour répondre à l'impact du contre-choc pétrolier sur l'économie algérienne", a affirmé M. Dauphin réitérant, au passage, "le soutien du FMI" à ces politiques.

     

    M. Dauphin est en visite à Alger (du 14 au 21 novembre) à la tête d'une délégation du FMI   dans le cadre de l'évaluation économique  effectuée  annuellement  par cette institution financière internationale pour ses pays membres au titre de l'article IV de ses statuts.

     

    De son côté, M. Babaammi a indiqué que son entretien avec le chef de mission du FMI "a permis d'évaluer la situation financière et économique internationale et ses impacts sur l'économie algérienne".

     

    "Nous avons également discuté des principaux indicateurs économiques en Algérie mais aussi des réformes engagées par les autorités algériennes ainsi que du nouveau modèle de croissance qui devrait nous permettre de  diversifier  l'économie et  de  créer plus d'emplois", a-t-il ajouté.

     

    En outre, le ministre a tenu à assurer que le projet de la loi de finances pour 2017 "n'apportera aucun changement sur les prix des produits de large consommation comme le lait en sachet, le sucre, le pain et l'huile de table", affirmant que l'Etat maintiendra la subvention de ces produits.

     

    M.  Babaammi  a  également  affirmé  que  les commerçants ayant augmenté les prix de ces produits s'exposent à des "sanctions sévères".


    La délégation du FMI devra rencontrer plusieurs autres ministres ainsi que de hauts responsables d'institutions financières (Banque d'Algérie, Trésor public...).

     

    Pour rappel, le FMI avait indiqué dans son rapport mondial publié en octobre dernier que le taux de croissance de l'Algérie devrait être de 3,6% en 2016.

     

     R éserves  en hydro carbures: l’Algérie  reste

     à l’abri  pour une lo ng ue  période

    Source : APS

     

    L’Algérie reste à l’abri pour une longue période même au-delà de 2030 ou 2040 en matière de réserves en hydrocarbures, a estimé Abdelmadjid Attar, ex. P-DG de Sonatrach et ex. ministre des Ressources en eau, dans une étude publié par Pétrole et Gaz Arabes (PGA).

     

    "Si on se base sur ce qui existe et ce qui pourrait exister en théorie: on pourrait effectivement dire qu'il n'y a aucun souci à se faire pour une longue période même au-delà de 2030 ou 2040", a-t-il dit dans une analyse sur la transition énergétique de l'Algérie, présentée et discutée lors d'une conférence organisée par le Forum des chefs d’entreprise (FCE) qui s'est tenue à Alger le 8 novembre.

     

    Dans sa tentative de projection à long terme sur les réserves énergétiques et sur la rente, M. Attar précise qu’une simple projection basée sur les réserves d’hydrocarbures restantes dans le sous-sol, ainsi que celles en cours de développement ou pouvant l’être à moyen   terme   (réserves   probables   et   possibles), "permet de prévoir jusqu’en 2022, ou 2025, le même niveau de production actuel avec même une possibilité de légère augmentation grâce aux projets de développement actuels, et par conséquent le maintien


    des volumes d’exportation ainsi que la satisfaction des besoins de consommation énergétique nationale", prévenant que seule la rente "demeurera incertaine" du fait de l’incertitude sur l’évolution du marché mondial des hydrocarbures.

     

    Mais ce consultant international et directeur général du

    cabinet d’études Petrochem2000 avertit qu’au-delà de

    2025, "si aucune mesure n’est prise notamment en matière modèle de consommation énergétique, il est très peu probable que la production d’hydrocarbures conventionnels puisse satisfaire en même temps les besoins de consommation interne, et le même niveau absolu de rente financière", relevant que seule l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels, avec  une  production  additionnelle  d’appoint seulement, "arrivera à ralentir le déclin de la production conventionnelle entre 2025 et 2035, et peut-être plus tard aussi en fonction des progrès technologiques futurs".

     

    Par ailleurs, cet expert expose son inquiétude quant à la croissance "effrayante et non maîtrisée" de la consommation interne du pays, par rapport au taux de renouvellement des réserves, un "problème qui devient de plus en plus crucial", considère-t-il.

     

    Dans ce contexte, il indique que les prévisions d'exportation nécessitées par le besoin de rente pour assurer le développement économique, et les prévisions de consommation interne, "laissent prévoir une baisse probable de la rente à compter de 2025 en l’absence de nouvelles découvertes conventionnelles, et d’un éventuel démarrage d’exploitation des hydrocarbures non conventionnels entre 2025 et 2030", soulignant que cette hypothèse "ne tient pas compte" de l’évolution du marché pétrolier sur lequel "il serait hasardeux de parier en ce moment".


     

    A cet effet, il préconise comme solution aux besoins du pays sur le long terme un changement de cap "immédiat" de la politique énergétique algérienne à travers une double transition économique et énergétique.

     

    Pour lui, cette politique énergétique doit mettre en œuvre un "arbitrage" entre la rente pétrolière qu’il faut remplacer par des ressources financières alternatives, et la sécurité énergétique qui continuera à être assurée par les hydrocarbures sur plusieurs décennies (au moins jusqu’à 2040).

     

    Dans cette optique, l’Algérie, a-t-il ajouté, doit se préparer à assurer sa sécurité énergétique à travers des stratégies destinées à rationaliser la consommation énergétique intérieure, assurer de "façon transitoire" la disponibilité et la prolongation de la durée d’exploitation des ressources non renouvelables, accélérer l’introduction progressive de nouvelles ressources dites renouvelables et à créer les conditions pour que ces deux transitions "se fassent à travers la naissance de capacités nationales d’innovation, de production, de maintenance, et de services, créatrices d’emplois nouveaux et durables".

     

    Hausse des importations de sucre sur les neuf premiers mois

    Source : APS

     

    La facture d'importation de sucre (en poudre, matières premières et dérivés) s'est chiffrée à 649,34 millions de dollars (usd) durant les neuf premiers mois de 2016, contre 569,9 millions usd à la même période de 2015, soit une hausse de 14%, a appris l'APS auprès des Douanes.


     

     

    Les quantités importées de sucre (de betterave brute, de canne à sucre, lactose, fructose...) ont aussi augmenté à 1,61 million de tonne (Mt) contre 1,44 Mt (+12%) sur les deux périodes de comparaison, indique le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis).

     

    La hausse de la facture s'explique par l'augmentation à la fois des quantités importées et des prix à l'importation par l'Algérie de cette denrée. En effet, les prix moyens à l'importation du sucre roux ont été de 380 dollars/tonne (usd/t) sur les 8 premiers mois 2016 contre 346 usd/t à la même période de 2015 (+2,43%), tandis que ceux du sucre blanc ont haussé à 519 usd/t contre 503 usd/t (+0,78%).

     

    Une aide aux pays de la région MENA

    touchés par le changement climatique

    Source : APS

     

    Le groupe de la Banque mondiale (BM) a dévoilé mardi à Marrakech un nouveau plan pour renforcer son soutien aux pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), le portant ainsi à 1,5 milliard de dollars d’ici 2020.

     

    Il s’agit d’un plan climatique pour la région qui devrait doubler la part des financements dédiés à la lutte contre le changement climatique au cours des quatre prochaines années, précise ce groupe dans un communiqué de presse dont l’APS a obtenu une copie.

     

    Selon le vice-président de la BM pour la Région MENA, Hafez Ghanem, qui intervenait en marge de la COP22 sur le climat, ce plan comprend quatre axes, à savoir la sécurité alimentaire et hydrique, l’adaptation durable


    des villes à la nouvelle donne climatique, la transition vers les énergies décartonnées et la protection des plus pauvres, confrontés aux multiples menaces découlant du changement climatique.

     

    "Le changement climatique va aggraver une situation déjà difficile et touchera des millions d’individus dans la région", a-t-il expliqué, faisant observer que "l’amenuisement des ressources en eau risque de menacer des industries critiques qui, comme l’agriculture, assurent la subsistance de millions de pauvres ruraux".

     

    Il a indiqué que les températures, en hausse partout, augmenteront encore plus vite dans cette région, citant le Maroc qui a vu en 2015 son produit intérieur brut (PIB) chuter de 1,5% à cause de la sécheresse et de la destruction de la moitié des champs de blé.

     

    Le  même  responsable  a  relevé  qu’avec  le réchauffement climatique la mer Méditerranée devrait monter de 0,2 à 0,5 mètre et menaceraient près de 25 millions d’habitants.

     

    En ce sens, ce responsable a appelé les pays de la région à déplacer les moyens matériels en faveur de l’action climatiques pour soutenir l’adaptation à la nouvelle donne environnementale.

     

    Il s’agit aussi, a-t-il expliqué, d’appuyer la protection sociale des plus vulnérables, de mieux planifier les villes et anticiper les risques pour protéger les personnes et les biens en cas d’événements climatiques extrêmes.

     

    La rationalisation des dépenses n'affectera pas les projets économiques

    Source : APS


    Le ministre des finances, Hadji baba Ammi a indiqué mercredi que ni les franges vulnérables et moyennes ni les projets économiques structurants ne seraient affectés par la rationalisation des dépenses publiques consacrée par le projet de loi de finance 2017.

     

    Le ministre qui répondait aux préoccupations des députés en séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN) a précisé que le projet de loi obéissait à une démarche de maîtrise des dépenses publiques et de préservation des équilibres financiers avec la promotion des investissement et le maintien de l'aide sociale aux catégories démunies.

     

    M. Baba Ammi a fait savoir à ce titre que la récente décision de la Banque d'Algérie de relancer l'opération de refinancement des banques permettrait une disponibilité des liquidités supplémentaires de l'ordre de 350 milliards de dinars qui seront mises à la disposition des banques outre quelque 320 milliards de dinars libérés suite à la baisse du taux de réserves obligatoires des banques de 12 à 8 %.

     

    Selon le ministre, ces deux mesures permettront aux banques de mieux financer les projets économiques qui, a-t-il insisté, "ne sont pas concernés par la décision de gel dans la mesure où ils sont financés par les banques".

     

    Concernant le Fonds de régulation des recettes, M. Baba Ami a rappelé qu'il ne s'agissait pas d'un fond souverain destiné à l'investissement sur des actifs extérieurs mais que son rôle consistait en le maintien de la stabilité budgétaire et le paiement de la dette.

     

    Le Fond a joué un rôle primordial en tant qu'outil fondamental pour résorber les chocs financiers d'une part,  et  financer  les  investissements  publics  d'autre part, ce qui a permis de réaliser des taux de croissance


    appréciables par rapport aux pays voisins et autres exportateurs de pétrole, a soutenu le ministre.

     

    COMMERCE                                                          

    Sonelgaz : Le paiement en ligne des factures opérationnel dès février 2017

    Source : Maghreb Emergent

     

    Le paiement en ligne des factures d’électricité et du gaz sera opérationnel dés le mois de février prochain, a annoncé, mercredi à Bejaia, le PDG du groupe Sonelgaz, Mustapha Guitouni.

     

    "Un protocole d’accord imminent va être signé avec la B.N.A pour le passage rapidement au e-paiement avec un délai de mise en place, fixé au mois de janvier ou février", a-t-il déclaré, en marge de l’inauguration des portes ouvertes sur la société de distribution d’électricité et gaz de l’Est, organisées à la maison de la culture de Bejaia.

     

    Inscrite au titre du plan global de modernisation du groupe Sonelgaz, M.Guitouni, n’en compte pas moins faire de cette initiative un instrument privilégié pour améliorer les prestations offertes au public, et surtout lui éviter les désagréments rencontrées au niveau des caisses. "Le client n’aura plus besoin de se déplacer et pourra effectuer ses règlements par téléphone ou carte bancaire", a-t-il souligné, notant l’apport de ce mode de paiement sur la qualité de service.

     

    Le premier responsable du groupe n’a pas manqué de rappeler dans ce contexte les efforts fournis ces dernières années, notamment en terme de multiplication des modes de paiement dont la mise en

    £uvre a soulager les points d’encaissement, réduit les

    retards de règlement, et faciliter la tache aux usagers.


     

    Cette amélioration des prestations va être par ailleurs renforcée par d’autres initiatives, notamment le développement de la communication externe de l’entreprise à travers toutes ses antennes de sorte a prendre en charge l’ensemble des contraintes auxquelles butent les usagers. L’effort dans ce sens, a-t- il ajouté, reposera fortement sur la sensibilisation du public pour consommer rationnellement son énergie électrique et éviter les gaspillages.

     

    Au cours de cette visite dans la wilaya de Bejaia, M.Guitouni, en a profité, pour mettre en service de nouveaux réseaux de distribution publics de gaz, notamment à Xantina (Amizour), Sid-Ayed (Sidi-Aich) et Djebira (Tichy), totalisant, un lot de branchement de près de 700 foyers.

     

    Nestlé Algérie table sur 35 000 nouveaux emplois

    Source : L’Econews

     

    « Nestlé a besoin de la jeunesse », c’est avec ce slogan que Nestlé Algérie vient manifester un intérêt singulier pour les ressources humaines qualifiées, particulièrement les jeunes diplômés des universités dans des domaines aussi divers et pluridisciplinaires.

     

    A présent, la marque française propose des centaines de nouveaux postes d’emplois à créer en Algérie dans les années à venir, dans le cadre d’un programme élargi de renforcement de ses ressources humaines qui porte sur pas moins de 35 000 nouvelles opportunités à l’horizon

    2020.

     

    Le Vice-président exécutif de Nestlé en charge de la

    Zone Europe, Moyen-Orient et Afrique du Nord, Luis


    Cantarell, a réaffirmé mardi « l’engagement du Groupe en proposant 35 000 nouvelles opportunités d’emploi d’ici 2020 », a fait savoir la responsable de la communication du groupe Nestlé.

     

    Le même responsable a souligné également que « Chez Nestlé, nous sommes convaincus qu'en préparant les jeunes au marché du travail, nous pouvons les aider à bâtir un avenir meilleur. Nous croyons que nous avons la responsabilité d'aider les jeunes à acquérir les compétences et l'expérience essentielles dont ils ont besoin pour réussir dans leur carrière. Des possibilités telles que l'apprentissage constituent une première étape fantastique pour intégrer le monde de l'emploi. »

     

    Dans sa démarche, le groupe industriel spécialisé dans les produits laitiers, s’est distinguée ces derniers mois par une forte participation à toutes les manifestations et rencontres du haut niveau qui portent sur l’emploi organisées dans diverses régions du pays, à l’instar, entre autres du « Carrefour de l’emploi » à Alger et « Talent et Emploi » à Oran.

     

    L’objectif est de concrétiser l’engagement du Groupe Nestlé autour de la thématique « Employabilité des jeunes » avec une présentation de Nestlé Algérie ainsi que des conseils CV et des séances de coaching pour les candidats à l’emploi. Nestlé a présenté à cette occasion les opportunités de travail que l’entreprise offre aux jeunes  diplômés.  En  Algérie,  Nestlé  a  offert  depuis début 2016 une quinzaine de stages d’apprentissage au siège, sur le terrain et dans ses usines aux étudiants des universités et écoles supérieures.

     

    En outre, en 2014, faut-il rappeler, le groupe Nestlé en Europe avait uni ses forces en 2014 avec plus de 200 entreprises  de  renommée  internationale  pour  créer


    Alliance for YOUth, dans le but d'aider encore plus de jeunes à se préparer au travail.

     

     Ax a Ass urance prévo it l’acquisi tion  d’un

    siège social avant 2020

    Source : Liberté

     

    La croissance du chiffre d’affaires, combinée à l’amélioration des indicateurs techniques, devrait permettre à Axa Algérie Dommage de dégager des résultats positifs dans un avenir proche et à Axa Algérie Vie de continuer à améliorer sa performance, a indiqué avant-hier Adelane Mecellem CEO d’Axa Assurance Algérie. Il a précisé qu’Axa Assurance Algérie a changé, à la fin de l’année dernière, de méthode comptabilisation du chiffre d’affaires. “On était sur une comptabilisation à date d’émission. On est passé à une comptabilisation à date d’effet.”

     

    Le  CEO  d’Axa  Assurance  Algérie  estime  que  l’année

    2016 est une année “très compliquée”, avec un marché automobiles qui a chuté de plus de 400 000 véhicules à fin 2014 à 252 000 à fin 2015. Cette année, le marché automobile est estimé à 90 000 y compris les véhicules produits par Renault Algérie. En plus de la progression de son chiffre d’affaires, Axa Assurance Algérie a enregistré depuis le début de ses activités, en 2012, une amélioration des indicateurs techniques. Le rapport sinistre à prime, utilisé pour mesurer la profitabilité d’une entreprise d’assurance, est estimé à 109% en amélioration de 19 points par rapport à fin 2014 et de

    51 points par rapport au 31 décembre 2013. Axa Algérie Vie affiche également une marge de solvabilité confortable, 223% en Dommages et 345% en Vie, et une couverture  des  engagements  réglementés  de  171% pour la Vie et 103% pour le Dommage, répondant ainsi aux exigences réglementaires. La compagnie évoque un


    développement d’un réseau de distribution de plus en plus dense avec un nombre d’agences en augmentation constante, passant de 56 en 2014 à 64 à fin 2015 pour atteindre 88 agences en 2020 et le développement d’un réseau d’agents généraux d’assurance (55 en 2020), soit un réseau exclusif Axa porté à

     

    143 points de vente. Dans l’automobile d’Axa Assurances Algérie a signé des partenariats avec Renault, Peugeot, Sovac, Citroën et Suzuki. La compagnie a également paraphé des conventions de bancassurance avec la BEA, SGA, BNP, AGB et dernièrement le CPA. Des partenariats qui ont permis de réaliser une progression en chiffre d’affaires de 344% par rapport à 2015 sur la société Dommage et de 105% sur la société Vie. Axa Assurances a confirmé sa volonté de s’installer durablement sur le marché avec un projet d’acquisition d’un siège social avant 2020.

     

    REGIONS                                                                

    Ghardaïa : La piste pr incipale de l’aéro por t

     d’El-Ménéa homologuée

    Source : Liberté

     

    Cette infrastructure a fait l’objet d’une opération de mise à niveau d’envergure, de renforcement et d’extension de la piste principale, passant de 3 000 à 3

    800    mètres        de    longueur,    accompagnée    d’un

    renforcement de la portance et du gabarit.

     

    La  piste  principale  de  l’aéroport  d’El-Ménéa,  situé à quelque 275 kilomètres au sud du chef-lieu de Ghardaïa, a été homologuée récemment et rouverte au trafic aérien. Le vol d´essai pour l’homologation de cette structure s´est effectué avec succès, en présence de la commission interministérielle d’homologation, des pilotes  de  la  compagnie  Air  Algérie  ainsi  que  des


    autorités locales et des organismes de contrôle. Intervenant à cette occasion, le wali délégué d’El- Ménéa, Ahmed Dahmani, a mis en exergue l’importance de cette infrastructure dans le développement socioéconomique de la région. De son côté, le directeur des travaux publics (DTP) de Ghardaïa a indiqué que cette consécration traduit l’attachement de cette infrastructure aéroportuaire aux normes internationalement reconnues en matière de transport aérien, qu’il s’agisse des aspects purement techniques ou ceux touchant à la qualité des services fournis aux voyageurs. Pour rappel, cette infrastructure a fait l’objet d’une opération de mise à niveau d’envergure, de renforcement et d’extension de la piste principale passant de 3 000 mètres à 3 800 m de longueur, accompagnée d’un renforcement de la portance et du gabarit pour un coût estimé à plus de deux milliards de DA. L’opération de mise à niveau de la piste principale a permis également outre l’élargissement des aires de mouvement (parking et bretelles) pour les aéronefs, la réalisation de bouts de 450 mètres linéaires sur 45 mètres   en   béton   armé   pour   permettre   aux   gros porteurs d’effectuer aisément l’atterrissage et le décollage, la rénovation du réseau de radionavigation et télécommunication en conformité avec les normes internationales en matière de sécurité et de fluidité du trafic. Ces travaux visent à entretenir les infrastructures de base aéroportuaires dans le but d’y améliorer les conditions de déroulement du trafic aérien, notamment avec la relance du tourisme dans la région du sud du pays. Le sous-directeur des infrastructures aéroportuaires au ministère des Travaux publics, M. Abdelwahab Chambi, a annoncé la mise en place d’une section de maintenance de l’aérodrome composée de personnes qualifiées et du matériel adéquats pour l’entretien et le suivi de l’aérodrome. Créé en 1954 par l’autorité coloniale, l’aérodrome d’El-Ménéa, situé à 2 km du centre de l’agglomération, a été ouvert au trafic


    aérien en 1989 avec une piste principale de 3 000 mètres de long sur 45 mètres de large, et dune piste secondaire de 1 800 mètres de long sur 45 mètres de large ainsi quune aire de stationnement de 350 mètres de long sur 105 mètres de large.

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    mercredi, 7. Septembre 2016

     

     

     

     


    SOMMAIRE




    Marché & Economie.......................................................................................................... 2

    Relations algéro-belges : Accroître les échanges économiques.............................................. 2

    Relations américano-méditerranéennes : Le potentiel de l’Algérie présenté à Washington . 2

    Le PDG de Sonelgaz : Aucune hausse de l’électricité et du gaz pour 2017 ............................. 3

    Ciment : autosuffisance dès 2017 ........................................................................................... 3

    Nouveau texte pour encadrer la production et la commercialisation du café ....................... 4

    Issad Rebrab pense que l’Algérie peut devenir l’usine de l’Europe ......................................... 5

    Le train sifflera dès ce dimanche à Zéralda............................................................................. 5

    États généraux de l’aviculture................................................................................................. 6

    Commerce ........................................................................................................................ 6

    Alliance assurance présente son bilan : «81% de dossiers automobiles réglés» .................... 6

    Le cahier de charges du projet "Scania" à Mascara approuvé par le ministère de l'industrie 7

    Capten Al Marsa met le Cap sur l’Afrique ............................................................................... 7

    Le cabinet algérien Bravehill ouvre une filiale en Mauritanie................................................. 8

    Faderco compte exporter ses produits vers les pays d’Afrique ............................................... 8

    Un comparateur spécialisé en smartphones et tablettes ....................................................... 8

    Régions............................................................................................................................. 9

    Oran : 16e édition du Salon de l'automobile de l'Ouest «Autowest 2016» ............................ 9

    Ghardaïa : Formation de 120 férus de l’aquaculture .............................................................. 9


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     



    MARCHE & ECONOMIE                                      

    Relations algéro-belges : Accroître les échanges économiques

    Source : El Moudjahid

     

    Le Premier ministre du royaume de Belgique, Charles Michel, a entamé une visite de travail de deux jours en Algérie, dans le cadre du renforcement de la coopération algéro-belge. M. Michel a été accueilli, à son arrivée à l'aéroport international Houari- Boumediène, par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et des membres du gouvernement. Cette visite devra permettre aux deux parties d'évaluer l'état des relations bilatérales et examiner les mécanismes susceptibles de permettre d'accroître les échanges économiques, d'une part, et d'aborder, d’autre part, dans le cadre d'un esprit de dialogue et de concertation, les questions liées à la circulation des personnes et des affaires sécuritaires. Les entretiens porteront également sur les questions internationales et régionales d'intérêt commun, en particulier celles relatives à l'évolution de la situation politique et humanitaire dans la sous-région.

     

    M. Charles Michel :   « Ma visite vise à renforcer les liens entre nos deux pays »

     

    Le Premier ministre du royaume de Belgique,   Charles Michel, a indiqué que sa visite «vise à renforcer les liens» entre son pays et l’Algérie et à développer la coopération bilatérale dans les différents domaines. Dans une déclaration à la presse, le Premier ministre belge a précisé sa visite en Algérie «devra permettre aux deux   pays   de   renforcer   leurs   relations   dans   les différents domaines». Il sera ainsi question d’«examiner les moyens de renforcer la coopération économique et


    l’investissement, mais aussi la sécurité, avec la lutte contre le terrorisme, ainsi que la question de l’immigration, et voir comment travailler ensemble pour y faire face», a-t-il précisé.

     

    M. Bedoui reçoit le secrétaire d’État belge à l’Asile et

    aux Migrations

     

    Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a reçu à Alger le secrétaire d'État belge à l'Asile et aux Migrations, Théo Francken. L'entretien, qui s'inscrit dans le cadre de la visite de travail que devra effectuer le Premier ministre belge, Charles Michel, à Alger en fin d'après-midi, s'est déroulé en présence du Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général-major, Abdelghani Hamel.

     

    La Belgique veut renforcer sa coopération sécuritaire

    avec l’Algérie

     

    Le secrétaire d’État belge à l’Asile et à la Migration, Théo Francken, a exprimé, hier à Alger, la volonté de son pays à renforcer sa coopération avec l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme. Dans une déclaration à la presse à l’issue de son entretien avec le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, M. Francken a précisé que «la coopération dans le domaine sécuritaire, en particulier la lutte antiterroriste, a été au centre des discussions».

     

    Il a souligné que la Belgique, à l’instar d’autres pays européens, fait face à la menace terroriste». Il a relevé, à cet égard, que «l’Algérie possède beaucoup d’expérience en matière de lutte contre le terrorisme», exprimant le souhait de son pays de «bénéficier de cette expérience, à travers l’approfondissement de la coopération bilatérale dans ce domaine».


    Relations américano-méditerranéennes :

     Le potentiel de  l’Algérie  présenté  à

    Washington

    Source : El Moudjahid

     

    Les atouts de l’économie algérienne ont été présentés à Washington, dans le cadre d’un forum international sur les   relations  américano-méditerranéennes,  organisé par le Think Tank américain Center for Transatlantic relations.

     

    Intervenant au cours de cette rencontre de deux jours, à laquelle prennent part 13 pays de la Méditerranée, le membre du Conseil de la nation, Hafidha Benchehida, a évoqué l’amélioration du climat des affaires et la stabilité dans le pays qui permettent à l’Algérie de devenir une destination attrayante pour l’investissement étranger.

     

    Mme Benchehida, qui s’exprimait lors d’une session consacrée au climat des affaires dans les pays du Maghreb, a souligné que l’Algérie restait une référence en matière de stabilité et un «exportateur de paix», un constat qui a été souligné lors du dernier forum sur les dialogues   méditerranéens,   qui   s’est   tenu   samedi dernier à Rome, a-t-elle rappelé. De son côté, le vice- président  du  Forum  des  chefs  d’entreprises  (FCE), Mehdi Bendimerad, a fait une présentation sur les réformes   économiques   menées   par   l'Algérie,   en mettant en exergue les principales mesures prises par le gouvernement pour faciliter l’investissement, à l’instar de la révision du code de l’investissement, l’accès au foncier industriel et la réduction des taxes.

     

    L’objectif étant d’atteindre un taux de croissance de plus de 7% annuellement, de développer un tissu national de production de biens et de services destinés


    à l’exportation, de réformer l’administration économique et d’intensifier la création des PME, a-t-il résumé. Le président du Conseil d’affaires algéro- américain, M. Smail Chikhoune, qui a été le modérateur du débat consacré au rôle du secteur privé dans la création de la croissance, a observé que le processus de la diversification de l’économie algérienne s’est accéléré ces dernières années, caractérisé par des investissements importants dans les secteurs hors hydrocarbures.

     

    Actuellement, les investissements américains en Algérie ne sont plus cantonnés dans le gaz et de pétrole, mais se sont élargies à d’autres secteurs, comme l’agroalimentaire, la santé et l’industrie pharmaceutique, renforçant le partenariat et les échanges commerciaux entre les deux pays, a-t-il noté. Au cours de ce forum, l’accent a été mis sur la nécessité de relancer la coopération économique entre les États- Unis et les pays de la Méditerranée.

     

    Ces  relations  transatlantiques,  axées  essentiellement sur le domaine sécuritaire, devraient être réinventées et élargies aux domaines économique et commercial, ont relevé les panélistes. Selon le Think Tank américain, les pays de la Méditerranée représentent un marché potentiel de 800 millions de consommateurs, soit le double du volume de celui de la région de libre échange nord-américaine, et avec lequel les États-Unis devraient renforcer la coopération économique et commerciale. Il a été relevé durant cette rencontre que l’essentiel des investissements étrangers destinés à cette région sont captés par les pays de la rive Nord de la Méditerranée.

     

    Entre 2008 et 2015, les IDE drainés par la rive Sud ont baissé de moitié, selon les estimations présentées par ce Think Tank, qui a relevé la baisse des IDE dans ces pays   qui   pâtissent   des   effets   du   ralentissement


    économique, des crises migratoires et des menaces sécuritaires pouvant impacter plusieurs autres pays. Ce centre de recherche américain a estimé à ce titre qu’une coopération transatlantique renforcée avec ces pays était en mesure de ramener la paix et la prospérité dans la région.

     

    Le PDG de Sonelgaz : Aucune hausse de

     l’électricité et du  gaz pour  2017

    Source : El Moudjahid

     

    Le PDG de Sonelgaz, M. Mustapha Kitouni, qui a effectué, hier, une visite de travail dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, a évalué les créances du groupe à 60 milliards de dinars. Ce qui ne permet pas, selon lui, la réalisation des investissements dont le groupe a besoin pour améliorer la qualité de service.

     

    M. Kitouni, qui a précisé que celles de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj s’élèvent à 40 milliards de centimes, a déclaré que le groupe a besoin de produire 2.000 mégawatts supplémentaires pour permettre à ses clients de passer un été tranquille. «Nos capacités actuelles sont de l’ordre de 13.000 mégawatts», dit-il.

    «À l’horizon 2020, nous allons produire également 400 mégawatts à partir des énergies renouvelables», a-t-il ajouté

     

    Le PDG, qui a affirmé que les créances étaient détenues à moitié par les particuliers, a précisé que des échéanciers seront cependant accordés aux clients. L’autre moitié, qui est à la charge des administrations et des entreprises, sera discutée avec les walis pour trouver une solution, a dit M. Kitouni, qui a reconnu que le comptage effectué actuellement par les agents peut comporter des erreurs. «Cela nous a poussés à adopter


    des  compteurs  intelligents  qui  offrent  la  possibilité

    d’éviter aussi la surfacturation», a-t-il noté.

    Au  passage,  M.  Kitouni,  qui  a  rappelé  que  50%  des

    budgets des APC va à l’éclairage public, a suggéré aux élus locaux d’utiliser les énergies renouvelables.

     

    Il a également déclaré qu’aucune hausse des tarifs de l’électricité et du gaz pour 2017 n’est prévue pour le moment,  rappelant que la wilaya de Bordj Bou-Arréridj est la première au niveau national pour l’électrification, avec un taux de 98%, et 90% pour le gaz.

     

    M. Kitouni a mis en service justement les réseaux de gaz naturel de deux localités, à savoir Bendaoud et Harraza. Ces deux localités sont les dernières avec celle d’El- Main, au nord de la wilaya, à être raccordées au réseau de gaz.

     

    Ciment : autosuffisance dès 2017

    Source : El Moudjahid

     

    Le groupe public de ciment GICA est en phase de certification de sa production en ciment pétrolier, en prévision du lancement de la fabrication, pour la première fois en Algérie, de ce type de matériau, a indiqué son PDG, Rabah Guessoum, dans un entretien à l'APS.

     

    Ce groupe public avait signé en 2015 un protocole d'accord avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour pouvoir identifier, avec la collaboration de Sonatrach, les caractéristiques techniques de ce ciment qui est totalement importé par le secteur pétrolier. Sous forme d'échantillon, 300 tonnes de ce ciment ont été produites en novembre dernier avant d'être remises à Sonatrach pour opérer des tests. « Cette quantité a été testée sur un puits pétrolier et les résultats sont très satisfaisants. Nous


    avons reçu des attestations de conformité de laboratoires  de  recherches  étrangers  qui  travaillent avec  Sonatrach  »,  affirme  le  même  responsable.  A l'issue de cette phase, ce cimentier public est passé à celle de la certification avant de lancer prochainement sa production régulière au niveau de ses unités de production, sachant que la demande nationale est de

    300.000 tonnes/an. Estimant que ce groupe dispose de réelles capacités pour répondre à toute la demande nationale en ciment pétrolier, M. Guessoum fait savoir que ce matériau spécifique sera produit par une des lignes de la cimenterie d'Aïn El K'bira (Sétif) pour en fournir à Sonatrach comme il sera également proposé aux sociétés pétrolières étrangères activant en Algérie.

     

    L’objectif  d'autosuffisance  en  ciment  réalisable  dès

    2017

     

    Quant à l'ambition de l'Algérie d'atteindre une autosuffisance en ciment toutes catégories dès 2017, le même responsable considère que c'est un objectif réalisable avec les capacités de production des secteurs public   et   privé.   Concernant   GICA,   les   quantités produites ont augmenté à près de 10,2 millions de tonnes (Mt) à fin octobre 2016 contre 9,8 Mt un an plus tôt, soit une hausse annuelle de 4%. Sur l'année 2015, la production du ciment par cette société s'était établie à

    12,1 Mt pour une capacité installée de 11,5 Mt. Selon ses estimations, les douze cimenteries de ce groupe devraient clôturer l'année 2016 avec une production supérieure à 12,1 Mt. Cependant, le groupe n'a pas réalisé de nouvelles usines en 2016 mais a investi un montant  de 88,3  milliards DA  pour  la réalisation de nouvelles   lignes   de   production   dans   les   usines existantes ainsi que dans leur maintenance et entretien

    : « Gica a investi pour optimiser ses capacités déjà installées grâce aux nouvelles technologies d'exploitation », assure-t-il. Sur l'année 2017, il table sur


    une production de 13,2 Mt grâce à l'entrée en production de la deuxième ligne de production de la cimenterie d'Aïn El Kebira. S'agissant de ses projets de cimenteries de Béchar (1 Mt) et d'Oum El Bouaghi (2 Mt) dont les contrats ont déjà été signés et les travaux de réalisation entamés,  ils devraient  être  réceptionnées dès fin 2018 pour entrer en production en début 2019. Concernant les extensions, la production de la cimenterie d'Aïn Kebira, dont les travaux de la nouvelle ligne de production sont achevés, triplera pour passer d'1 MT actuellement à 3 MT d'ici début 2017, tandis que celle de Zahana (Mascara) sera également dotée d'une nouvelle ligne de production de 1,5 MT, actuellement en cours de d'installation, et qui devrait être réceptionnée fin 2018. Celle de Chlef devra doubler en passant de 2 à 4 MT annuellement, précise le premier responsable. Ainsi, les capacités de production de groupe devraient atteindre les 20 Mt d'ici à 2019 contre

    12 Mt actuellement. La combinaison de ces capacités de production avec celles du secteur privé devrait permettre d'atteindre 25 Mt de ciment en 2017 pour une demande nationale de 24,5 Mt. Actuellement, l'Algérie dispose de 14 cimenteries publiques et privées d'une capacité de production globale de près de 19,5

    MT/an alors que la demande est de 24,5 MT annuellement, soit un déficit de 5 MT qui est comblé par les importations. Mais l'autre défi à relever est celui de la diversification de l'offre, selon M. Guessoum qui fait savoir que le groupe a entrepris une étude du marché pour identifier minutieusement tous les types de ciment demandés pour les produire localement, sachant que la plupart des cimenteries du pays fabriquent actuellement un seul type de ciment appelé « ciment

    42,5 » alors qu'il existe 27 types de ciment à travers le monde. Interrogé sur les prix de vente du ciment, le même responsable relève que ceux appliqués par GICA sont maintenus au même niveau, et ce, même si sur le marché, certains opérateurs privés ont augmenté les


    leurs de 20%. « GICA est un opérateur public. Il doit être le régulateur de marché, donc les prix sont maintenus. Et nous veillons à baisser les charges pour une production à moindre coût afin de ne pas pénaliser le consommateur », assure-t-il.

     

    Nouveau texte pour encadrer la production et la commercialisation du café

    Source : El Moudjahid

     

    Le gouvernement a adopté récemment un décret exécutif  encadrant  la  production  et  la commercialisation du café, a appris l'APS auprès de responsables du ministère du Commerce. Ce texte concerne exclusivement le café « torrefacto », c'est-à- dire le café moulu où l'ajout du sucre est toléré. Ces nouvelles mesures interviennent suite aux résultats d'une enquête menée par le ministère du Commerce qui a révélé plusieurs infractions dans la production et la commercialisation du café dont la présence du sucre dans le café moulu et le non-respect des proportions de sucre ajouté dans le produit Torrefacto, expliquent les mêmes responsables. Ainsi, ce décret exécutif, qui porte sur les caractéristiques de ce type de café ainsi que les conditions et modalités de sa mise à la consommation, fixe à 3% au maximum, au lieu de 5% jusqu'à maintenant, les proportions tolérées en sucre ou en caramel  ou  en  amidon  dans  la  composition  du café torréfié au sucre, précise la même source. Abrogeant le décret 92-30 relatif aux spécifications et à la présentation des cafés, le nouveau texte interdit clairement la torréfaction du café vert avec du sucre ajouté et fixe sa teneur en eau ou en humidité à un taux inférieur à 12,5%. Les dispositions de ce règlement autorisent, pour les cafés torréfiés, décaféinés ou non, certaines opérations comme le mélange de cafés d'espèces  (Arabica  et  Robusta)  ou  de  provenances


    différentes  (Vietnam,  Indonésie,  Inde...).  Elles autorisent également le mélange des cafés avec les succédanés ainsi que le mélange d'extrait de café et de succédanés à condition que la dénomination du produit ne contienne pas le mot « café » et que celui-ci figure uniquement dans la partie composition de l'emballage. Il   s'agit  également   de   l'autorisation  d'enrober  les graines de café avec une matière inoffensive, non hygroscopique, à condition que la nature d'enrobage et sa proportion soient mentionnées sur l'emballage. Les opérateurs doivent, selon le même décret, fixer des valeurs indicatives ou les taux tolérés pour la substance toxique « acrylamide » pour réduire le taux d'exposition à cette substance. Ils doivent également prendre en charge les nouvelles gammes de cafés ou les dérivés de café tels que le café décaféiné, café soluble, café instantané, café aromatisé, café moulu aux épices et les extraits de café. Le texte prévoit l'extension du champ d'application des cafés qui couvrira, ainsi, à l'avenir toute dénomination contenant soit le mot café, soit un dérivé de ce mot, soit le mot d'une espèce ou d'une variété de ces espèces. Il réserve la dénomination café sans qualification au café torréfié, et café-boisson obtenu à partir d'eau potable et du café torréfié. Les intervenants dans le processus de mise à la consommation du café doivent se conformer aux dispositions de ce décret dans un délai de six mois à compter de sa date de publication au Journal officiel.

     

     Iss ad R ebrab pense q ue l’Algérie  peut

    devenir  l’usine de l’E uro pe

    Source : TSA

     

    Issad Rebrab pense que l’Algérie peut devenir l’atelier de l’Europe grâce à la co-localisation.   « Oui, l’Algérie peut devenir l’atelier de l’Europe. Mais l’industrie française a de beaux jours devant elle, pour peu qu’elle investisse. Pour moi, l’idéal pour sauver des emplois en France, c’est d’aller vers la « co-localisation », c’est-à- dire de fabriquer les produits de haute qualité dans leurs pays d’origine et les produits très compétitifs dans des pays comme l’Algérie », a déclaré le président de Cevital, dans un entretien au quotidien économique français Les Échos, publié ce mardi 6 décembre.

     

    Pour argumenter, il cite le cas de Brandt, une société française qu’il a racheté et qui produit en Algérie, tout en gardant des activités et des emplois en France. « Brandt va réaliser un chiffre d’affaires d’environ 500 millions  d’euros  cette  année  contre  370  millions  en

    2015 et 170 millions en 2014. Nous devrions être rentables l’an prochain si l’on exclut les coûts de structure. Mais Cevital n’aurait pas réussi à redresser Brandt France sans investir fortement en Algérie », explique-t-il.

     

    Issad Rebrab annonce des investissements de 300 millions de dollars dans l’usine de Brandt à Sétif. « D’ici à 2020, nous aurons investi un peu plus de 300 millions d’euros sur les sites de Sétif 1 et 2. Le premier emploie

    1.050 personnes, le second, qui sera inauguré en 2017, aura 7.500 salariés. En 2020, Sétif 2 produira de 8 à 10 millions d’appareils électroménagers par an », détaille le patron de Cevital, qui vise un chiffre d’affaires de 5 milliards de dollars dans l’électroménager à l’horizon

    2020.

     

    Il ne compte pas seulement multiplier par dix le chiffre d’affaires de Brandt, mais il veut se mesurer aux grandes marques internationales haut de gamme. « Avec nos quatre marques Vedette, Brandt, Sauter et De Dietrich, nous voulons concurrencer des acteurs premium comme Whirlpool, Bosch ou Electrolux », affirme Rebrab, en ajoutant que son groupe « a pour objectif de


    réaliser 25 milliards de dollars de revenus à l’horizon

    2025, dont 50 % à l’international ».

     

    Le train sifflera dès ce dimanche à Zéralda

    Source : Liberté

     

    Cette nouvelle liaison ferroviaire concernera Birtouta, Tessala El-Merdja, Sidi Abdallah, l’université Sidi Abdallah et Zéralda.

     

    La nouvelle liaison ferroviaire Birtouta-Zéralda, longue de 23 km, inscrite dans le cadre de l’aménagement de la région algéroise portant sur la modernisation et l’extension du réseau ferroviaire de la banlieue d’Alger, sera inaugurée dimanche 11 décembre par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, apprend-on de sources dignes de foi. Le projet de cette ligne ferroviaire vient ainsi désenclaver la région ouest    d’Alger, notamment les localités côtières de Zéralda qui ne sont pas encore reliées au réseau ferré. Une œuvre qui profitera, à coup sûr, aux milliers d’usagers pénalisés par les embouteillages qui caractérisent souvent les régions d’Alger-Ouest ; cette ligne qui draine 50 000 voyageurs/jour sera une véritable bouffée d’oxygène pour les milliers d’automobilistes qui empruntent quotidiennement ce trajet.

     

    Le directeur général de l’Anesrif (Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires), Azzedine Fridi, précisera à ce propos que les travaux de ce projet sont totalement finis et réceptionnés. “On sera au rendez-vous. Ce projet a été livré dans sa totalité à la date prévue. Les années 2016 et 2017 sont importantes pour nous, dans la mesure où d’autres projets seront réceptionnés”, révélera le DG qui a boosté l’agence depuis son arrivée en 2011. De son côté, le directeur du projet, Rachid Benmahdjoub, est fier d’avoir participé à la concrétisation de ce grand


    projet. “Les défis ne m’ont jamais fait peur, au contraire ils m’ont encouragé à multiplier les efforts. En fait, je suis vraiment fier d’avoir contribué pleinement à la réalisation de ce projet”, affirmera cet ingénieur. Par ailleurs, les habitants de cette partie d’Alger-Ouest, rencontrés sur les lieux, n’ont pas caché leur satisfaction quant à la réception de ce grand projet et attendent avec impatience la mise en fonction de cette ligne ferroviaire. “On attend avec impatience de voir le train circuler pour la première fois dans cette région, il va régler tous les problèmes de transport et créera une activité particulière dans notre région, il boostera toutes les communes qu’il traverse”, nous ont-ils fièrement déclaré. Ce tronçon englobe, en outre, cinq gares : Birtouta, Tessala El-Merdja, Sidi Abdallah, Halte université Sidi Abdallah et enfin Zéralda. Notons que cette liaison ferroviaire est à double voie électrifiée et le train roulera à 140 km/heure, et dont la signalisation sera équipée du système ERTMS niveau 1 très performant, et une télécommunication dotée d’un système type GSM-R. Poursuivant son programme de développement, l’Anesrif a lancé, faut-il le rappeler, deux études de prolongement de cette ligne, la première  s’étale  de  Zéralda  jusqu'à  Aïn  Bénian d’un linéaire total de 15 km ; la seconde dont les études ont été confiées aux Sud-Coréens qui ont déjà effectué une visite le long du couloir de ce futur projet qui démarre de Zéralda pour atteindre la ville côtière de Gouraya en passant par Tipasa et Cherchell longue de 91,7 km. À l’avenir, les Algériens pourront rejoindre les villes balnéaires de Tipasa et Cherchell par un train moderne électrifié à double voie. Les pouvoirs publics ont investi des milliards de dollars dans ce secteur stratégique pour le développement du pays. La SNTF a programmé, à partir de la gare centrale d’Alger, des liaisons sur le nouveau tronçon, Birtouta-Zéralda espacées d’une heure, la durée de la navette entre les deux communes est de 50 minutes. Notons par ailleurs que le coût global


    de ce projet, confié à un consortium algéro-turc composé d’Infrarail (Algérie), Yapi Merkezzi (Turquie) et Setirail (maîtrise d’œuvre), est de l’ordre de 35 milliards DA. L’autre grand projet, Thénia-Tizi Ouzou, sera réceptionné dans le courant de l’année prochaine.

     

     États  généraux  de  l’a viculture

    Source : Liberté

     

    S’étalant sur quatre jours (5-8 décembre), cette manifestation “one shot” vise à établir un contact direct entre opérateurs et répondre aux attentes des décideurs économiques le long de la chaîne de production animale.

     

    Placé sous le thème “Aviculture : états généraux, enjeu et perspectives”, le 4e Salon international de zootechnie s’est ouvert lundi à la salle omnisports du stade 24- Février-1956 de Sidi Bel-Abbès, avec la participation de

    70   exposants,   notamment   des   producteurs,   des éleveurs et des opérateurs économiques représentant différentes  wilayas  ainsi  que  des  entreprises spécialisées étrangères dans les filières animales en général et la filière avicole en particulier, venues d’Italie, d’Espagne, de France et des Pays-Bas, pour asseoir ensemble une stratégie d'avenir dans un esprit gagnant- gagnant. S’étalant sur quatre jours (5-8 décembre), cette manifestation “one shot” vise à établir un contact direct entre opérateurs et répondre aux attentes des décideurs économiques le long de la chaîne de production animale.

     

    Selon les organisateurs, “ce rendez-vous annuel se tient dans une situation actuelle économique très difficile où le secteur agricole doit jouer un rôle important pour assurer notre sécurité alimentaire et y apporter une valeur ajoutée ainsi que pour résoudre les divers problèmes de l’aviculture”.


    À ce propos, Laâla Boukhalfa, commissaire du salon, a déclaré : “Les problèmes de l’aviculture ont été posés à maintes reprises, mais hélas aucune solution ne leur a été   trouvé,   notamment   en   ce   qui   concerne   la fluctuation des prix qui pénalise et l’éleveur et le consommateur. En l’absence d’une organisation sur le terrain, qui est  du ressort des professionnels et des associations et non de l’administration, le prix du poulet a dépassé 250 DA le kg.” Il estime que “pour résoudre les problèmes de l’aviculture, il faut commencer par la régulation pour atteindre les besoins du marché qui est de l’ordre de 600 000 t. Il y a aussi le problème en amont des producteurs qui est très important par rapport aux abattoirs qui sont eux aussi déficitaires et n’arrivent pas à satisfaire au-delà de 4% de la production nationale.

    À cela s’ajoute également le grand déficit des structures de stockage et des chambres de conservation”. S’agissant du développement de la filiale lait, dont la situation actuelle se caractérise par un déséquilibre total, menaçant même son avenir en l’absence d’une politique de régulation du marché, le commissaire du salon a préconisé la prise en charge de trois volets, le choix de la vache qui s’adapte au climat algérien, ou la sélection de la race locale, la disponibilité de l’aliment vert et non de l’orge qui est l’appoint, et le côté sanitaire et hygiène. “Normalement, une vache laitière peut donner jusqu’à 70 l/j, alors qu’actuellement on est à 20 l/j, ce qui est insuffisant et augmente nos charges. Donc, si on arrive à maîtriser ces trois volets, on peut dire que l’Algérie est un pays à vocation lait.”

     

    COMMERCE                                                          

     

    Alliance assurance présente son bilan :

    «81% de dossiers automobiles réglés»

    Source : Le Soir d’Algérie


    Hassen Khlifati, PDG d’Alliance assurance, était hier l’invité d’un forum organisé par le journal arabophone El-Mihwar. Le responsable de cette agence a dressé à cette occasion un bilan détaillé du travail mené par son groupe. Il a ainsi annoncé que 81% des dossiers déposés dans le cadre de remboursements pour les accidents de voiture ont été réglés dans des temps corrects, «sinon plus grâce aux efforts fournis par Alliance assurance». Cette proportion, poursuit-il, «veut dire que 8 dossiers sur dix ont été réglés. Sur les 10 000 dossiers reçus, 81% ont été traités et leurs clients remboursés». Dans le même contexte, Hassen Khlifati a fait savoir que le volet

    «remboursement automobile» d’Alliance assurance a

    connu un essor de 3,5% comparativement à l’année précédente. Dans son bilan global, Alliance assurance a enregistré, dit-il, un essor de 3,42% par rapport aux années précédentes.

     

    Le cahier de charges du projet "Scania" à Mascara approuvé par le ministère de l'industrie

    Source : Maghreb Emergent

     

    La commission d’évaluation technique au ministère de l’Industrie et des Mines a donné, en fin novembre dernier, son accord pour le cahier de charges proposé par une société privée pour l’installation d’une usine automobile de marque "Scania" dans la wilaya de Mascara, a-t-on appris lundi de l'investisseur.

     

    Le directeur de la société "Attifi", Mohamed Mezoughi a indiqué, à l'APS, que le ministère a approuvé, par sa commission   d’évaluation   technique,   le   cahier   de charges proposé en octobre dernier après la levée de réserves techniques et juridiques. Après la réalisation de l’usine,  un  agrément  devra  être  accordé  à  chaque


    modèle de produits avant le lancement de la production.

     

    Le projet de réalisation de l’usine de fabrication et montage de véhicules de poids lourds et de bus, lancé au parc industriel d’Oggaz au Nord de la wilaya, en collaboration avec la société suédoise "Scania", comprend cinq modèles de véhicules dont des bus de transport des voyageurs.

     

    Le montant l’investissement est estimé à 900 millions DA dont les deux tiers d’un financement bancaire. La sortie d’usine du premier véhicule est attendue en octobre 2017. Une moyenne de 600 unités/an est prévue avec un taux d’intégration nationale de 40 pour cent.

     

    Le partenaire suédois assure l’accompagnement technique, la licence de production gratuitement, le contrôle de la qualité, la formation et l’accompagnement du réseau des sous-traitants avec l’usine.

     

    La société "Attifi" a conclu une convention avec le centre de formation professionnelle spécialisé de la wilaya d’Oran pour former des ouvriers à différents métiers retenus, par des techniciens relevant de la firme "Scania".

     

     Capten Al  Marsa  met le Cap sur l’Af rique

    Source : Algérie Eco

     

    Le retour à la consommation de la sardine est une option incontournable dans la stratégie de la société Capten, du Groupe Bairi. « L’apport nutritionnel de l’Oméga 3 pour l’être humain est fortement présent dans la sardine que dans d’autres poissons», a indiqué le Directeur commercial, Redha Oukkal, lors de notre


    rencontre au Forum africain de l’investissement et des affaires, qui s’est tenu du 3 au 5 décembre, au Centre international des Congrès (CIC).

     

    « Tout a commencé avec le rachat par le Groupe Bairi de Capten, auparavant relevant du secteur étatique, sous la dénomination de l’Ensep », a-t-il également déclaré en préambule de notre discussion.

     

    « Ensuite, poursuit-il, on s’est spécialisé, depuis maintenant un peu plus de deux ans, dans la production, la mise en boite et la commercialisation des produits de mer,  notamment  la  sardine,  sur le  marché  national. Notre produit s’appelle Capten Al Marsa ». Il a également ajouté que, « le recul dans la consommation du thon, pour des raisons de cherté de ce produit, nous a incités à lancer une stratégie offensive basée sur le rapport prix/emballage, et ce, en mettant l’accent, essentiellement sur la qualité de la matière première, la sardine de Méditerranée, avec des préparations variées, à savoir sardines à la tomate, à la harissa, aux aromates et huile d’olive, au citron, à l’huile végétale ».

     

    Ne  se  contentant  pas  de ces  aspects,  Capten,  selon toujours notre interlocuteur, a « tablé sur l’adaptation des saveurs de la sardine aux traditions culinaires et gustatives des régions. Pour l’exemple : le pimenté pour les régions de l’est». Pour plus d’efficacité, Oukkal a relevé « l’apport d’un réseau de distribution, ayant atteint un taux de 70% de couverture nationale ».

     

    « Notre objectif est d’avoir une représentation made in Algeria, dans le Continent africain », nous a dévoilés notre   interlocuteur,   quant   à   l’objectif   recherché derrière leur participation à ce Forum   « Avant cela, ajoute-t-il, il fallait atteindre une présence nationale de plus de 80%, restant du domaine du possible depuis qu’on a eu un partenaire à Oued Souf ».


     

     

    Enfin, il a déclaré qu’« une forte demande émane de l’Afrique, principalement de l’Afrique de l’Ouest (Mauritanie et Guinée). Notre souci est aussi de cibler le Cameroun, plaque tournante du continent. ». A titre d’information, Bairi Groupe est versé dans l’industriel (Ival) et l’agro-alimentaire. Pour Capten, le Groupe s’est doté d’une usine à Ténès, dans la wilaya de Chlef, et d’un siège social à Dar El Beida, Alger.

     

    Le cabinet algérien Bravehill ouvre une filiale en Mauritanie

    Source : Algérie Eco

     

    Le cabinet de conseil algérien Bravehill (BH advisory Spa) dirigé par Mohamed Skander sort de ses frontières pour ouvrir une filiale en Mauritanie.

     

    BH Mauritanie sera créé en partenariat avec le cabinet local E&D et l’un des principaux groupes mauritanien, le groupe AON. Le MoU pour la création de BH Mauritanie devrait être signé à l’occasion du forum Africain d’investissement et d’affaires qui s’ouvre ce jour à Alger et qui se déroule jusqu’au 5 décembre.

     

    Après l’absorption de la société de recrutement FAR (Franco Algérienne de Recrutement) le groupe BH entend se développer en Afrique, notamment francophone. Bravehill conseille les grandes entreprises en Algérie sur différents métiers : plans de financement, études  de  marché,  organisation,  systèmes d’information et études consommateurs.

     

    Faderco compte exporter ses produits vers

     les pays  d’Afr ique

    Source : Algérie Eco


    Le leader du marché du papier en Algérie, le Groupe Faderco, s’est particulièrement distingué lors du forum africain pour l’investissement, et ce par l’organisation d’un workshop entièrement dédié à la fabrication et la transformation du papier, et l’ampleur de ce marché en Afrique. Dans ce sens, l’expérience de Faderco dans le domaine, attestée par sa gamme Cotex, forte de 21 produits au démarrage en 2012, dénote du niveau de maitrise des processus de production acquis par la société. Notamment dans l’utilisation des deux composants clé, l’eau et l’énergie.

     

    A cela s’ajoute   le composant essentiel, à savoir la cellulose et la maitrise technologique, soit un équipement de haute qualité « il faut une bonne connaissance du marché pour prévoir les réactions aux lancement des produits. A cela il faut ajouter une bonne maitrise de la distribution pour une visibilité optimale des produits » explique un cadre dirigeant de la société. Et d’ajouter « pour exister sur le marché, il est impératif d’améliorer constamment la qualité de l’eau, elle doit être traitée et purifiée pour obtenir le meilleur résultat sur la qualité des produits.

     

    En outre, » nous avons des capacités de stockage et de recyclage à même de nous classer parmi les entreprise éco- responsables, et préservatrice de l’environnement

    » a-t-il fait savoir.

     

    Par ailleurs, « la vision de Faderco sur le marché africain se base sur la croissance de consommation en papier de l’ordre   de 6%  annuellement,  et  sur l’adaptation  de l’équipement en fonction de la progression de consommation pour s’adapter au marché, il faut une technologie flexible, un équipement facilement renouvèle et une simulation du processus de fabrication et des impacts » indique l’équipementier du groupe Valmet, Bernard Glifberg.


     

    Avec une force de frappe établi sur des produits d’hygiène   et dérivées de coton, Faderco assure les besoins de 80% de la consommation nationale, et vise à travers son plan de développement, et la gamme de ces nouveaux produits, et l’investissement de 70 millions de dollars pour la réalisation de l’usine de Sétif « Une partie de la production sera destinée à l’exportation, notamment vers les pays d’Afrique où il y a une forte demande en matière de pâte à papier, ainsi que vers l’Asie », a précisé  le DG du groupe Mr Amor Habes.

     

    En somme, la stratégie de la société Faderco, se base également sur l’expansion démographique nationale et africaine, et sur ses besoins en consommation domestique et industrielle de papier. C’est précisément sur cette base qu’une intégration régionale, et entre producteur, se profile à travers cette vision d’approche du marché de l’industrie du papier en Afrique.

     

    Un comparateur spécialisé en smartphones et tablettes

    Source : El Watan

     

    Le premier site comparateur spécialisé en smartphones et tablettes a été mis en ligne : www.prixalgerie.com. Il est le guide d’achat complet qui va révolutionner le domaine de la téléphonie en Algérie. Il est le seul site comparateur de produits technologiques existant en Algérie, un site créé pour les consommateurs algériens. Il présente et compare de manière exhaustive des produits divers. Le site s’adresse aux consommateurs algériens, qui peuvent désormais accéder à des informations claires et comparer les différents produits, ainsi qu’aux revendeurs en leur permettant de publier leurs offres en un seul clic. La start-up algérienne Android DZ a relevé le défi. Après une année de travail


    acharné, elle a réussi à créer un comparateur de prix de smartphones et tablettes pratique et intuitif à destination des consommateurs algériens. Il permettra ainsi aux utilisateurs de s’informer sur les prix, la disponibilité et toutes les caractéristiques des produits téléphoniques qui se trouvent sur le marché algérien en lisant les derniers articles rédigés sur un quelconque produit souhaité ou en visualisant les vidéos des tests produits.

     

    REGIONS                                                                

    Oran : 16e édition du Salon de l'automobile de l'Ouest «Autowest 2016»

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    Une dizaine de marques de véhicules légers seront présentes dès aujourd’hui à la 1re édition du Salon de l'automobile de l'Ouest «Autowest 2016», et ce, jusqu’au 17 décembre. Le leader du marché des voitures en Algérie Renault sera bien évidemment présent, de même que le concessionnaire sud-coréen Hyundai. L’on note le retour de Chevrolet qui tente d’avoir sa place dans le marché des véhicules. Sont également présents Opel, Nissan, BAIC, Saipa, IKCO et Lifan.

     

    Pour les organisateurs, «cette édition Autowest 2016 aura le privilège de mettre en avant la production automobile algérienne avec l'exposition d'un nombre appréciable de marques et modèles de véhicules, motos et camions montés en Algérie et s'étalera sur plus de 10

    000 m² de surfaces d'exposition avec des stands d'exposition en grande majorité personnalisés, avec la présentation des gammes les plus complètes possibles, compte tenu de la situation actuelle du secteur automobile et de chacune des marques présentes.


    La moto, le petit utilitaire et le camion seront aussi présents, lors de cette édition, en force, sans oublier la presse spécialisée et les services liés à l'automobile: financement, assurances, géolocalisation, et autres».

     

    Ghardaïa : Formation de 120 férus de

     l’aquaculture

    Source : Liberté

     

    Organisé à l’initiative de l’association Tagemi, en collaboration  avec  les  chambres  interwilayas  de  la pêche et des ressources halieutiques d’Ouargla, de Sétif et de Guelma ainsi que l’Institut des technologies de pêche de Collo (Skikda), un cycle de formation en aquaculture intitulé “L’importance de la formation pratique pour la réalisation d’investissement productif”, troisième du genre, a débuté jeudi passé au profit de

    120 férus de pisciculture de différentes wilayas à El-

    Atteuf (wilaya de Ghardaïa). Selon les organisateurs, ce cycle vise à accompagner les petites exploitations dans les zones reculées pour améliorer leur productivité et rentabiliser leurs bassins d’irrigation comme espace d’élevage du poisson. Ces espaces aquacoles réalisés dans les différents périmètres agricoles peuvent constituer  une  source  de  revenus  complémentaires pour les agricultures et par-là même un élément crucial pour le développement de la productivité des produits agricoles, selon la même source. L’État encourage cette forme d’activités dans les périmètres agricoles, notamment  dans  les  régions  déshéritées,  en vue de permettre aux agriculteurs d’accroître leurs revenus et de diversifier leur production et également à la population continentale de bénéficier de poissons. Il est également organisé une exposition des différentes expériences des participants venus de plusieurs wilayas pilotes dans le domaine de l’aquaculture et de petits


    ateliers  dans  le  domaine  de  l’élevage  aquatique,  en

    présence des universitaires.

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  • 08 12 2016

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 08 DECEMBRE 2016

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 08 DECEMBRE 2016

    jeudi, 8. Décembre 2016

     

     


    SOMMAIRE



    Marché & Economie.......................................................................................................... 2

    Le secteur du textile et de l’habillement doit changer pour avancer ...................................... 2

    200 grossistes de textile chinois débarquent à Marseille ....................................................... 3

    Autorisation sous conditions du redémarrage de sept réacteurs nucléaires français ............ 3

    Paris, capitale nautique........................................................................................................... 4

    Achats de Noël: les commerçants prêts pour le grand rush.................................................... 5

    Paris inaugure «Trilib'», la nouvelle station de collecte des déchets recyclables ................... 6

    La renaissance des montres made in France .......................................................................... 6

    Des cadres optimistes pour les dix prochaines années ........................................................... 7

    Qui sont les cadres en 2016 ? .................................................................................................. 8

    L'économie française a créé 51.200 emplois au troisième trimestre...................................... 9

    Commerce ........................................................................................................................ 9

    VTC collectifs : un nouveau service pour défier Uber .............................................................. 9

    Des vélos recyclés «Made in Toulouse» pour créer des emplois ........................................... 10

    Cinq ans après son lancement, le succès des Autolib' est avéré ........................................... 10

    Relocalisations : Drancy montre l’exemple ........................................................................... 11

    Transactions & Contrats ...................................................................................................12

    Suez et Total convertissent l’huile usagée en biodiesel ........................................................ 12

    Premier bond en avant numérique pour Faurecia ................................................................ 12

    Paprec casse sa tirelire pour devenir un grand des déchets ................................................. 13

    Vivendi continue de se renforcer au capital d'Ubisoft .......................................................... 14

    Régions............................................................................................................................15

    Les PME normandes de l'aéronautique embarquent à bord du Rafale ................................ 15


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    MARCHE & ECONOMIE                                      

     

    Le secteur du textile et de l’ha billement

    doit changer pour avancer

    Source : Le Monde

     

    « Le climat macroéconomique morose ne doit pas l’emporter », a affirmé Dominique Jacomet, directeur général de l’Institut français de la mode (IFM) jeudi 1er décembre en conclusion de son séminaire annuel. Les « perspectives internationales mode et textile 2017 » livrées à cette occasion ne semblent pourtant pas très engageantes. Le reprise se fait attendre…

     

    « 2016 est un mauvais cru pour la consommation textile et habillement en France avec un recul de 2,3 % entre janvier et octobre par rapport à la même période l’an passé, et c’est l’habillement femme qui est le plus touché avec – 3,3 % », précise Gildas Minvielle, directeur de l’observatoire économique de l’IFM. La tendance n’est certes pas nouvelle (le marché a perdu

    12 % de sa valeur entre 2007 et 2015) et ce ne sont pas les prévisions pour la fin de l’année (même si le mois d’octobre n’a pas été mauvais) et pour 2017 qui vont l’inverser…

     

    Un recul de 1,8 % est attendu pour 2016 et aucune reprise en vue pour 2017 qui devrait afficher un retrait de 1,4 %. Si l’on ajoute à cela un commerce international des marchandises qui tourne au ralenti, un repli de la Chine sur son marché intérieur, un habillement pris en tenailles dans les dépenses des ménages entre les dépenses obligatoires (logement…) et celles liées aux nouveaux modes de vie (loisirs, voyages, culture, télécommunications)… le tableau peut vite paraître sinistre. Mais la conjoncture aussi décevante soit-elle ne peut faire oublier les bouleversements structurels plus


    profonds  auxquels  font  face  les  marques  et distributeurs de mode.

     

    Opportunité à saisir

     

    « La révolution numérique, et notamment le bond mondial du m-commerce [e-commerce par l’intermédiaire du mobile], la notion de responsabilité sociale, la nécessité d’innover sur un secteur ultra- concurrentiel… tous ces changements nécessitent des talents. C’est une bonne opportunité pour la France qui n’en manque pas », poursuit Dominique Jacomet. Une opportunité qu’il ne faudrait pas trop tarder à saisir… « On revient à notre niveau de consommation d’il y a vingt-cinq ans, les chiffres sont mauvais, on accuse la météo ou l’absence de touristes mais personne ne peut nier que pendant ce temps les enseignes étrangères comme Primark, H&M et Zara avancent », rappelle Pierre-François Le Louët, président de Nelly Rodi et président de la Fédération française du prêt-à-porter féminin.

     

    « L’audace manque globalement aux grands acteurs de l’habillement français qui inéluctablement vieillissent. Ils doivent pourtant mieux répondre aux attentes des millenials qui n’ont jamais connu le monde sans Internet ni sans crise et qui ont un autre rapport à la consommation. »

     

    Ce « rapport » – qui ne concerne pas seulement les millénials mais gagne par capillarité toutes les générations – est justement au cœur du renouveau du secteur textile-habillement. Face à une surabondance de biens qui induit une lassitude voire un dégoût, d’autres valeurs portent la nouvelle consommation de mode.

     

    Des usages qui évoluent


    Les achats de vêtements, encore souvent dictés par le prix évidemment, apparaissent de plus en plus marqués du sceau de la conscience « politique ». Une enquête téléphonique réalisée en novembre par l’IFM auprès de

    1 000 consommateurs a montré que 59 % des personnes sondées préféraient « acheter des vêtements fabriqués en France » (dans un souci de préservation de l’emploi) et que 50 % d’entre elles s’efforçaient de « boycotter des vêtements fabriqués dans des pays lointains » (rejetant l’idée du travail des enfants).

     

    Les usages évoluent également et la location ou l’achat d’occasion gagnent aussi du terrain. Dans le même sondage, 24 % des consommateurs disent avoir acheté des vêtements d’occasion au cours de cette année 2016, et 18 % en avoir vendus.

     

    Un certain engagement

     

    Enfin, alors que la distribution traditionnelle et les magasins multimarques connaissent des difficultés (les grands leaders sur le marché français restent Kiabi et Decathlon), les marques et enseignes qui sortent du lot sont celles qui ne craignent pas d’afficher une opinion, un point de vue fort et singulier (stylistique ou éthique), un certain engagement, qu’elles partagent au sein d’une communauté, réintroduisant de l’humanité dans la relation avec le client.

     

    Elles savent aussi rompre avec les habitudes et surprendre pour mettre plus de plaisir ou de sens dans la consommation et ne pas seulement miser sur une relation marchande. Pour cela, l’utilisation intelligente de la data – souvent laissée en sommeil par les groupes français – est absolument stratégique pour cerner le profil et devancer les attentes des consommateurs.


    Et Pierre-François Le Louët de citer plusieurs exemples

    – essentiellement étrangers – comme celui du Nike Community Store de Brooklyn, magasin écoresponsable qui ne recrute ses salariés que dans un périmètre de 1 kilomètre, ou Everlane qui n’a pas proposé de rabais à ces clients lors du « Black Friday » mais mis en place avec eux un système permettant de financer 8 000 casques de moto pour ses employés vietnamiens trop souvent victimes d’accidents de la route en allant travailler. Angélisme ? Ces stratégies semblent au contraire diablement efficaces.

     

    200 grossistes de textile chinois débarquent à Marseille

    Source : Le Figaro

     

    Le  Marseille  International  Fashion  Center  68,  dont l'ouverture   est   prévue   pour   juillet   2017,   devrait accueillir près de 200 entreprises chinoises spécialisées dans le textile en gros. Une avancée majeure pour le développement du marché textile chinois en Europe. C'est  un  grand  pas  en  avant  pour  le  marché  textile chinois: un immense centre commercial, le Marseille International  Fashion  Center  (MIF  68),  sera  bientôt construit  dans  les  quartiers  nord  de  Marseille,  en dessous   du   centre   commercial   Grand   Littoral.   La première partie du chantier, qui permettra d'accueillir

    100 premières entreprises chinoises spécialisées dans le textile en gros dès l'été prochain, devrait démarrer sous peu. Elle sera achevée en juillet 2017.

     

    Le projet est porté par Dingguo Chen, grossiste de Belsunce et président du MIF 68, et par le groupe immobilier Résiliance, propriétaire du terrain sur lequel le centre commercial sera construit, qui a investi près de

    30 millions d'euros dans le projet. L'objectif: donner vie à un espace inexploité de près de six hectares. Une fois


    achevé, le centre commercial comprendra près de 200 entreprises réparties sur 60 000 mètres carrés et entourées de 180 000 mètres carré d'espaces verts, ce qui en fera un des plus grands centres sino-européens du textile. Il comprendra des magasins avec showrooms pour les grossistes importateurs, ainsi que des agences de représentation de fabricants asiatiques et d'entreprises européennes commerçant avec la Chine. De nombreux espaces de stationnements, des restaurants et d'autres installations sont également prévus.

     

    La ville de Marseille présente un réel avantage géographique pour les Chinois: proche de l'Italie, de l'Espagne, de l'Afrique du Nord et de l'Asie, elle est desservie par de nombreux vols low cost. Le port de Marseille Fos est le deuxième port de Méditerranée: il dessert 400 ports mondiaux et a vu transiter près de 82 millions de tonnes de marchandises en 2015. Aussi grand que la ville de Paris, il dispose d'infrastructures permettant d'accueillir d'importantes activités industrielles, ce qui en fait un lieu stratégique pour le commerce international. Aujourd'hui, la majorité des textiles fabriqués en Asie est importée en France grâce aux ports du Havre et d'Anvers: l'installation du MIF 68 ferait du port de Marseille Fos un centre d'échange franco-chinois majeur en Méditerranée, et permettrait à la ville de Marseille de rivaliser avec les plus gros centres de grossistes du monde, comme le Cifa d'Aubervilliers ou le Dragon Mart de Dubaï.

     

    Un grand nombre de grossistes marseillais sont installés dans le centre-ville, ce qui ne facilite pas la venue d'acheteurs étrangers: les clients préfèrent généralement partir pour Aubervilliers, plus facilement accessible depuis les aéroports parisiens, plutôt que de s'engouffrer  dans  le  centre-ville  marseillais,  où  les places de stationnement sont peu nombreuses et la


    situation régulièrement encombrée. Le MIF 68 sera situé à 10 kilomètres de la gare TGV de Marseille et à 20 kilomètres de l'aéroport, ce qui attirera plus facilement une clientèle internationale. La construction de ce nouveau centre commercial aura également des conséquences positives sur l'emploi dans la région marseillaise, puisque près de 700 emplois pourraient être créés. De quoi redonner à Marseille un rôle de premier plan en matière de commerce international.

     

    Autorisation sous conditions du redémarrage de sept réacteurs nucléaires français

    Source : Le Monde

     

    La France ne passera pas l’hiver aux tisons, comme le laissait craindre l’indisponibilité d’une partie de son parc nucléaire, affecté par un excès de carbone dans l’acier des générateurs de vapeur. Le collège de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), réuni lundi 5 décembre en séance exceptionnelle, a estimé que « le redémarrage des réacteurs concerné peut être envisagé ». Toutefois, souligne le président de l’ASN, Pierre-Franck Chevet, « ce n’est pas un feu vert sans condition ». Des « vérifications réacteur par réacteur » seront nécessaires, avant l’autorisation de remise en service.

     

    EDF traîne comme un boulet le problème de la trop forte concentration de carbone mise au jour par l’Autorité de sûreté, en avril 2015, dans le couvercle et le fond de la cuve de l’EPR en construction à Flamanville (Manche). A la suite de la découverte de ce défaut de fabrication, sur un composant crucial pour la sûreté, l’ASN a demandé des contrôles sur d’autres pièces. Il est apparu que 46 générateurs de vapeur (GV) équipant 18 réacteurs – sur les 58 que compte le parc hexagonal –


    présentaient, eux aussi, dans leur partie basse (le fond primaire), un excès de carbone.

     

    Pour l’autorité de contrôle, il s’agissait d’une « anomalie générique sérieuse », susceptible de fragiliser ces équipements qui, comme la cuve, doivent être à toute épreuve. Les générateurs de vapeur, qui mesurent 22 mètres de haut pour un poids de 465 tonnes, assurent en effet le transfert de chaleur entre l’eau du circuit primaire chauffée à 320 0C par la réaction nucléaire et l’eau du circuit secondaire qui se transforme en vapeur et alimente la turbine.

     

    Sur les 18 réacteurs concernés, un tiers sont équipés de GV forgés en France par Areva, dans son usine de Creusot Forge (Saône-et-Loire). Après une série de contrôles menés par les équipes d’EDF, ils ont été rapidement autorisés à redémarrer.

     

    Les 12 autres réacteurs, eux, sont pourvus de GV fabriqués au Japon par la société JCFC, avec pour certains des teneurs en carbone particulièrement élevées : jusqu’à 0,4 % de l’acier, alors que la proportion est ordinairement de 0,2 %. Sur cette série, sept réacteurs ont fait ces dernières semaines l’objet d’analyses et de tests, qui ont permis à EDF de présenter un dossier d’« aptitude au service ».

     

    Ce sont ces sept tranches (Bugey 4, Civaux 2, Dampierre

    3, Gravelines 2, Tricastin 1, 3 et 4) auxquelles l’ASN vient d’accorder un quitus de principe, sous réserve de vérification « au cas par cas » que leurs générateurs de vapeur ne présentent pas de particularité rédhibitoire. L’ASN explique qu’elle se prononcera pour chaque unité une fois qu’EDF lui aura fourni le résultat de ces ultimes vérifications.


    Restent cinq réacteurs, dont l’un (Saint-Laurent B1), inspecté cet été, a déjà redémarré, tandis que les quatre derniers (Civaux 1, Fessenheim 1, Gravelines 4, Tricastin

    2) doivent être mis à l’arrêt et contrôlés d’ici à la mi- janvier par EDF, qui a demandé un délai supplémentaire d’un mois et demi pour deux d’entre eux (Civaux 1 et Tricastin 2). Ce n’est qu’après ces inspections que l’ASN prendra position.

     

    Mesures compensatoires

     

    Si l’horizon s’éclaircit aujourd’hui pour EDF, l’électricien n’en a pourtant pas fini avec ce dossier. De nombreuses conditions restent posées à  une relance de tous  les réacteurs. D’abord, le dossier d’aptitude au service approuvé de façon générale par l’ASN ne concerne pour l’instant que les tranches de 900 mégawatts (MW). La démonstration de sûreté reste à faire pour deux unités de 1 450 MW (Civaux 1 et 2). Ensuite, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) réserve son avis pour trois tranches (Bugey 4, Fessenheim 1 et Tricastin 4) dont les générateurs de vapeur sont de conception différente des modèles classiques, et pour lesquelles il faudra donc des investigations complémentaires.

     

    Surtout, l’ASN a prescrit à EDF des études de fiabilité supplémentaires, ainsi que la mise en œuvre de « mesures compensatoires » pour pallier la possible fragilité des générateurs de vapeur. En particulier, l’électricien devra veiller à « limiter l’amplitude des chocs thermiques » subis par ces composants. Une contrainte qui l’obligera notamment, lors des phases de mise à l’arrêt des installations, à diviser par deux la vitesse  de  refroidissement  du  circuit  primaire  (14

    0C/heure au lieu de 28 0C/heure).


    Pierre-Franck   Chevet   rappelle   en   outre   que   ces décisions ne préjugent en rien de l’avis que l’ASN sera amenée à prendre sur la cuve de l’EPR de Flamanville. Cette pièce, où s’opère la réaction nucléaire, doit offrir une résistance sans faille. Et comme il s’agit d’un composant neuf dont la durée de vie prévue est de soixante ans, cela exige « davantage de vérifications de sûreté ».

     

    « Nous prenons acte des annonces de l’ASN et nous sommes pleinement mobilisés pour assurer le redémarrage des sept réacteurs concernés », a réagi auprès du Monde EDF. Fin septembre puis de nouveau début novembre, les injonctions de l’ASN avaient contraint l’électricien à revoir à la baisse son objectif de production nucléaire pour l’année 2016 : au lieu des 395 à 400 térawattheures (TWh) prévus, il a été ramené entre 378 et 385 TWh. De son côté, le Réseau de transport d’électricité, la filiale d’EDF qui gère les lignes à haute tension, avait annoncé que la sécurité de l’approvisionnement électrique de l’hiver 2016-2017 s’annonçait « plus délicate à assurer que lors des hivers précédents ».

     

    Paris, capitale nautique

    Source : Le Figaro

     

    Le 56e Salon nautique international de Paris ouvre ses portes ce samedi. Jusqu'au 11 décembre, on pourra y admirer des bateaux, préparer ses vacances sur l'eau et s'initier aux glisses branchées. Deux grandes animations sont par ailleurs mises en Seine: une course de Stand Up Paddle géante et un concours de pêche XXL.

     

    Le vent du large souffle sur Paris. Pendant neuf jours, la Ville Lumière va abriter le plus grand port indoor de France: 850 embarcations, de toutes tailles, à voile et à moteur,  ancrées  porte  de  Versailles  au  milieu  d'un


    océan d'exposants, 750 stands et 1 300 marques représentées. Ce Salon nautique international est non seulement l'un des plus importants de la planète plaisance mais le dernier du genre organisé dans une capitale. C'est sa 56e édition: fluctuat nec mergitur, la devise parisienne lui va comme un gant.

     

    Le Nautic, ainsi que le souligne son capitaine Alain Pichavant, «est d'abord une immense exposition de bateaux et il n'est pas rare de surprendre un grand skipper en train de rêver sur une belle carène…». Reste qu'avec plus de 200.000 visiteurs, ce n'est pas la chasse gardée des loups de mer. Les plaisanciers occasionnels y naviguent heureux et les néophytes de plus en plus nombreux (20% de mieux l'an dernier).

     

    Vacances en bateau

     

    Cette année, plus d'une centaine d'exposants de tourisme - loueurs de bateaux, organisateurs de croisières, stations nautiques - sont sur le pont. Parmi la trentaine de nouveaux venus, citons les loueurs Hexavoile, concessionnaire à Hyères, qui propose toute la gamme Jeanneau; Sailing Race Service dont les six ports d'attache des 60 unités bateaux se trouvent en Italie. Ou White Sails, spécialiste de la location de catamarans en Grèce.

     

    Au chapitre croisières, signalons la présence de Viadream, agence bordelaise organisatrice de périples sur mesure dans le monde entier; Sailsquare, plateforme européenne en ligne et intermédiaire entre skippers propriétaires et candidats à l'embarquement. Ou encore ces sportives odyssées polaires en Norvège, voile à bord du ketch Aztec Lady et ski de randonnée à chaque escale.


    Enfin, parmi les habitués du salon, le portail de location Globe Sailor lance sa nouvelle offre de «croisières à la cabine» (possibilité de réserver une seule cabine sur un voilier de croisière). Et deux spécialistes de la navigation fluviale présentent aux marins d'eau douce leurs nouveaux bébés.

     

    Tout beau tout nouveau: du «stickglide»

     

    Retour après quatre ans d'absence, The Boat, élargit sa flotte Horizon avec trois modèles tout confort de deux à quatre cabines et autant de salles de bains. Tandis que Les Canalous dévoilent «La Péniche 1500», une coche inédite spécial tribu de 15 m de long, équipée de six cabines doubles et trois salles de bains. Facile à piloter, elle voguera dès le printemps prochain sur le canal de la Marne au Rhin.

     

    Côté animations, les loisirs aquatiques tiennent le haut de l'affiche. A commencer par les glisses branchées, en initiation et démontration sur le grand bassin de 50 m du Spot Nautic. Au programme: wakeboard, stand up paddle (SUP), canoë-kayak. Et, tout beau tout nouveau, du stickglide ou l'art de glisser sur une planche de SUP, des cataskis (deux gros skis flottants) ou un twinfloat (catamaran), armé de deux «bâtons de glisse», traduction littérale de ce stickglide, une invention française pourtant... Autre innovation, un deuxième bassin dédié au surf où déferle en permanence une vague artificielle.

     

    Pêcheurs du samedi

     

    La Seine sera également de la fête. Ce dimanche, 600 riders s'aligneront au départ de la 7e Nautic SUP Paris Crossing. Top chrono à 8 heures tapantes au pied de la Bibliothèque nationale, dans le XIIIe arrondissement, pour 11 km de parcours (13 km pour les pros qui feront


    en plus le tour de l'île Saint-Louis), jusqu'au quai de Javel, dans le XVe. Lancée avec une centaine de participants, cette course de Stand Up Paddle a grossi régulièrement (500 concurrents l'an dernier) au point de devenir aujourd'hui la plus grande du monde.

     

    Enfin, après les riders du dimanche, voici les pêcheurs du  samedi.  Puisque  la  pêche,  loisir  aquatique ancestrale, fait son entrée au salon (quelques stands lui sont consacrés dans le hall 3), les organisateurs ont décidé d'organiser un concours géant. Le samedi 10 décembre, les 300 compétiteurs en binôme de ce 1er Nautic Street Fishing s'installeront rive gauche, sur 7 km, entre la passerelle des Arts (VIe) et le Pont Aval du périphérique (XVe) pour taquiner les poissons. Et les taquiner seulement: un fois mesurée, chaque prise sera remise à l'eau.

     

    Du 3 au 11 décembre, le Nautic 2016 sera ouvert tous les jours de 10 heures à 19 heures, sauf nocturne le vendredi 9 jusqu'à 22 heures et fermeture à 18 heures le dernier dimanche. Entrée 15 €, 8 € pour les 16-18 ans, gratuit pour les plus jeunes et les étudiants.

     

    Achats de Noël: les commerçants prêts pour le grand rush

    Source : Le Figaro

     

    Afin de réussir cette période cruciale pour leurs profits, ils misent sur une ambiance festive en magasin et une logistique performante pour l'e-commerce. Sous le sapin, les produits high-tech devraient être particulièrement à l'honneur cette année.

     

    Top départ. Depuis quelques jours, décorations illuminées, animations et sapins enguirlandés ont pris place dans les vitrines des commerçants de France. Ce


    samedi s'ouvre le premier des quatre week-ends précédant Noël, période cruciale pour les commerçants. Nombre de magasins réalisent 20 % de leurs ventes annuelles à cette période. Le pourcentage monte à 60 % dans des secteurs comme le jouet.

     

    Cette année, la pression est maximale. Noël tombant un dimanche, les achats seront concentrés sur trois week- ends (contre quatre l'an passé). Le samedi 24 décembre devrait surtout être consacré aux courses alimentaires pour le repas du réveillon. Pas question donc de perdre du temps. Après un premier semestre morose, les commerçants ont déjà repris du poil de la bête, grâce au Black Friday du week-end dernier et son avalanche de promotions (jusqu'à - 70 % chez Toys'R US). Cela a relancé la consommation à un mois de Noël.

     

    Sous le sapin, les produits high-tech devraient être particulièrement à l'honneur. Conforama mise notamment sur un drone (PNJ Discovery) à moins de

    100    euros    et    sur    des    gyropodes,    ces    skates

    électroniques, à partir de 249 euros. Chez Boulanger, on mise sur le nouvel aspirateur Dyson lancé avec un dispositif commercial digne de celui d'un iPhone, les extracteurs de jus, les casques de réalité virtuelle ou encore les robots de cuisine chauffants. Le Père Noël se fait de plus en plus geek.

     

    Paris inaugure «Trilib'», la nouvelle station de collecte des déchets recyclables

    Source : Le Figaro

     

    Anne Hidalgo, la maire de Paris, inaugure aujourd'hui de nouvelles stations «Trilib'», de grosses poubelles violettes   où   les   Parisiens   pourront   déposer   leurs déchets recyclables. Une étape de plus dans la stratégie

    «zéro déchet» annoncée par la ville de Paris.


     

    Après Vélib' et Autolib', voici Trilib', le nouveau système de collecte de déchets inauguré aujourd'hui par la ville de Paris. L'objectif: offrir aux Parisiens des bacs de recyclage complémentaires aux bacs de tri installés dans les locaux à poubelles des immeubles, en installant des espaces de propreté accessibles à tous sous la forme d'îlots de recyclage dans la rue.

     

    Composées de 4 à 6 modules, ces grosses poubelles violettes, aussi grandes que deux places de stationnement, peuvent accueillir de plus grandes quantités de déchets que les bacs des immeubles. Accessibles 24h/24 et adaptées aux enfants et aux personnes à mobilité réduite, elles permettront la récolte de tous types de déchets recyclables (papiers, plastiques, verre, mais aussi textiles et grands cartons). Un QR code a également été installé sur chaque borne afin de renvoyer les personnes vers www.consignesdetri.fr et de garantir le bon geste de tri. Le dispositif, déjà testé cet été dans le XIXe arrondissement de Paris, sera déployé dans quatre arrondissement supplémentaires d'ici la fin de l'année (dans les IIe, XIIIe, XVIIIe et XIXe arrondissements): si les résultats sont concluants, de nouvelles bornes seront installées dans toute la capitale courant 2017. D'autres stations  Trilib'  pourraient  également  être  installées dans d'autres villes françaises, comme Amiens.

     

    Ces nouveaux équipements, conçus en partenariat avec la société Eco-emballage, sont une étape du plan de renforcement de la propreté dans la capitale, que la ville de Paris avait annoncé en février dernier. Paris, qui a atteint son objectif de réduction de 7% du tonnage des déchets ménagers et assimilés entre 2009 et 2015, a décidé de mettre les bouchées doubles pour atteindre sa stratégie «zéro déchet»: en plus des bornes Trilib', la municipalité   prévoit   d'ici   la   fin   de   l'année   2016


    d'installer d'une troisième poubelle de tri dans les immeubles afin de récolter les biodéchets (déchets alimentaires ou cartons et emballages alimentaires), puis de les valoriser en compost ou en biogaz.

     

    Présenté lors de la COP21 de décembre 2015, Trilib' vise à développer le tri sélectif dans la capitale en apportant une nouvelle alternative à la collecte à domicile. Aujourd'hui, faute de place, près de 15% des immeubles parisiens ne seraient pas équipés de bacs jaunes (pour les emballages et le papier) et 30% seraient dépourvus de bacs blancs (pour le verre). Les locaux à poubelles, souvent mal éclairés, exigus et encombrés, ne facilitent pas le geste de tri pour les Parisiens: face aux bacs de recyclage qui débordent, ces derniers préfèrent souvent ne plus trier leurs déchets et les jettent dans des poubelles classiques, selon une enquête publiée par Eco Emballages.  De  même,  si  6  Français  sur  10  trient

    «systématiquement» leurs déchets quand le conteneur est situé à moins de deux minutes de leur domicile, moins de 4 sur 10 le font quand ce dernier est situé à plus de 15 minutes.

     

    L'enjeu est critique: selon une enquête publiée par la Commission européenne sur l'état de la collecte sélective des déchets dans les vingt-huit capitales de l'Union, Paris se situe dans le dernier tiers en termes de performances, derrière Amsterdam. Alors que les habitants de San Francisco trient 80% de leurs déchets et ceux de Milan 50%, les Parisiens ne trient que 16% de leurs déchets.

     

    La renaissance des montres made in France

    Source : Le Figaro

     

    La jeune marque bisontine Lornet vient de lancer la LA-

    01,  une  montre  conçue,  fabriquée  et  assemblée  en

    France. Du jamais vu depuis près de quarante ans.


    Le made in France fait un retour fulgurant dans le secteur de l'horlogerie haut de gamme. La toute jeune marque Lornet, installée à Besançon et Morteau (Doubs) vient de lancer la LA-01, une montre made in France: elle devient ainsi la première marque horlogère française à proposer une montre conçue, fabriquée et assemblée en France en près de 40 ans.

     

    A l'origine de Lornet, trois Français passionnés d'horlogerie, Anthony Simao, horloger fondateur, Mikael Bourgeois, en charge du design, et Benoît Monnet, en charge du marketing, qui souhaitaient mettre en avant le savoir-faire français en créant une pièce «ludique, technique, avec un balancier visible et placé à midi». Anthony Simao a privilégié un format rectangulaire, avec une architecture sur plusieurs niveaux mettant en valeur le mécanisme de la montre.

    «Certains horlogers privilégient des montres design, où la mécanique passe au second plan. Nous avons choisi de rendre le balancier visible et de ne pas mettre de cadran», raconte au Figaro Benoît Monnet, responsable communication chez Lornet.

     

    De la conception à l'habillage, toutes les étapes de fabrication ont été supervisées par Anthony Simao et réalisées par des artisans bisontins. Les finitions sont dignes «des plus hauts standards de l'horlogerie mécanique traditionnelle», affirme la marque dans un communiqué: même le bracelet en aligator véritable bénéficie d'un traitement de cuir particulier.

    Revaloriser un savoir-faire local

     

    Si le mouvement (l'ensemble des pièces permettant de faire fonctionner la montre, ndlr) de nombreuses montres de grandes marques horlogères françaises est en réalité fabriqué en Suisse ou en Chine, le mouvement de la LA-01 est bien français. «Seuls 3 des 158 composants du mouvement (le barillet, l'inverseur et


    l'échappement) sont suisses, parce que plus personne en France ne les fabrique», explique Benoît Monnet. A ce jour, Lornet est la seule marque horlogère française à pouvoir prétendre au très strict label Origine France Garantie.

     

    Lornet s'emploie à trouver des partenaires français pour les différentes étapes de fabrication de la montre. Ecrins en bois en provenance du Jura, bracelets en aligator et verres fabriqués dans le Doubs, aiguilles fabriquées à Besançon... au total, la LA-01 est conçue, fabriquée et assemblée à plus de 80% par des entreprises et des artisans  indépendants  de  Besançon  et  de  sa  région.

    «Beaucoup d'entreprises de la région Franche-Comté travaillent pour l'horlogerie suisse: autant mettre à profit ce savoir-faire pour une marque française», explique Benoît Monnet. «De nombreuses personnes pensaient qu'il était impossible de fabriquer un calibre de montre en France: nous démontrons le contraire, à trois exceptions près». Même la marque Lip, fleuron de l'horlogerie  franc-comtoise  revenue  à  Besançon  en

    2015 après avoir été mise plusieurs fois en liquidation, importe ses mouvements du Japon.

     

    La LA-01, qui a été présentée le 3 novembre dernier à Besançon, devrait faire l'objet d'une déclinaison classique et d'une déclinaison sport: à partir de mercredi, elle pourra être acquise pour un prix de 5400 euros sur la boutique en ligne Lornet. Elle sera ensuite disponible chez quelques distributeurs triés sur le volet. Le succès s'annonce international, puisque des distributeurs américains ont déjà manifesté leur intérêt auprès de la marque.

     

    Des cadres optimistes pour les dix prochaines années

    Source : Le Monde


    Le niveau élevé du chômage et la croissance économique poussive n’empêchent pas les cadres de se montrer particulièrement confiants dans l’avenir. Dans une étude présentée par l’APEC le 1er décembre, lors d’un colloque organisé pour les cinquante ans de l’institution, 65 % des cadres interrogés se disent « optimistes » quant à leur situation professionnelle, contre 48 % seulement du reste de la population active. Les personnes interrogées pour cette étude, menée par le cabinet Elabe, jugent peu probable de devoir affronter des ruptures de parcours. 70 % des 1 500 cadres du secteur privé ayant répondu à l’enquête ne pensent pas connaître le chômage dans les dix années à venir et moins d’un cadre sur deux estime qu’il changera d’entreprise ou de métier. « Les cadres décrivent pour eux-mêmes des parcours individuels assez linéaires », commente Bernard Sananès, président d’Elabe.

     

    Les cadres interrogés jugent aussi leurs propres compétences de manière très positive : plus de huit cadres sur dix estiment posséder une « longue expérience », une « expertise forte » et une « bonne notoriété » dans leur domaine de compétences, qualités jugées essentielles pour leur employabilité.

     

    Toutefois, leur bel optimisme décroît dans la perspective d’un changement d’entreprise : seuls 37 % des cadres estiment qu’il leur sera facile de retrouver un emploi en six mois. Ce sont les 18-34 ans qui se montrent les plus confiants, à 60 %, contre seulement

    16 % des plus de 50 ans. Pas étonnant, au vu du taux de

    retour à l’emploi des seniors.

     

    Et si les sondés se montrent optimistes sur leur propre avenir dans l’entreprise, ils sont nettement moins confiants pour leurs pairs. Un sondé sur deux est d’avis que la majorité des cadres vivra une succession de périodes d’emploi et de chômage, tandis que huit sur


    dix estiment probable que la plupart exerceront plusieurs métiers au cours de leur carrière.

     

    La nécessité d’être polyvalent

     

    En revanche l’arrivée du numérique dans les entreprises n’est pas vécue comme une menace ou une contrainte, bien au contraire, révèle l’étude. Alors que trois quarts des cadres interrogés connaissent une « transformation numérique » au sein de leur entreprise, via principalement l’utilisation de nouveaux outils (smartphones, tablettes, visioconférences…), ces évolutions sont jugées « positives » par près de neuf cadres sur dix, tous âges confondus. « Grâce à ces outils, le cadre voit son temps de travail concentré sur la valeur ajoutée et pas perdu dans des tâches inutiles », indique en guise d’explication M. Sananès.

     

    Mais ces évolutions n’ont pas que des avantages. Interrogés sur les principaux défis à relever dans leur quotidien, les sondés citent en premier la nécessité d’être polyvalents (à 54 %), suivie par le fait d’être souvent interrompus dans leur tâche (51 %). Comme le souligne le président d’Elabe : « Il y a de nouveaux équilibres à trouver ».

     

    Qui sont les cadres en 2016 ?

    Source : Le Monde

     

    Homme à tout faire, hyperconnecté, parfois bousculé dans son éthique : tel est le portrait-robot du cadre, dessiné lors des débats du colloque « Cadres : enjeux et mutations pour demain », organisé pour les 50 ans de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC), jeudi 1er décembre.

     

    Premier  constat  :  le  cadre  voit  d’un  bon  œil  les

    nouveaux     outils     numériques      –     smartphones,


    messageries instantanées, visioconférences… – qui se sont imposés dans son quotidien professionnel. Selon un sondage commandé au cabinet Elabe et révélé lors du colloque, 9 cadres sur 10 jugent « positive » cette évolution.

     

    « Il est vrai que les projets de transformation digitale [numérique]  menés  chez  nous  ont  été hyperfédérateurs, a constaté Myriam Couillaud, la directrice des ressources humaines du groupe HSBC France, lors d’une première table ronde organisée à ce sujet. Lorsqu’on a digitalisé la fonction RH, tout le monde était enthousiaste. »

     

    Saluant cette évolution, le directeur des ressources humaines de Robert Bosch France, Dominique Olivier, a toutefois regretté que les échanges virtuels prennent le pas sur les discussions « en direct ». « Ces outils ont changé les relations dans les entreprises, a-t-il fait remarquer. Regardez le nombre de personnes qui lisent en douce leurs SMS sur leur portable pendant les réunions ! »

     

    L’importance du dialogue

     

    Le directeur des ressources humaines de Robert Bosch France a également pointé la confusion de plus en plus forte entre vie privée et vie professionnelle. « Le sujet de demain, ça va être de permettre au cadre de garder ses équilibres, a-t-il souligné. On est dans un monde de plus en plus rapide, exigeant, où il faut être ici et ailleurs. Le mode projet peut être épuisant. Savoir dire non à son patron, à mon avis, va redevenir essentiel. »

     

    « Le problème, ce ne sont pas les outils, mais l’utilisation excessive qui peut en être faite, estime de son côté Jean-Paul Charlez, président de l’Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH). C’est


    là où les directeurs des ressources humaines ont une responsabilité. »

     

    Soulignant la diversité des rythmes de chacun, Mme Couillaud  a fait valoir,  quant  à elle, l’importance du dialogue entre salariés et manageurs. « Comme je fais mes mails tôt le matin, je m’assure que cela ne dérange pas mes collaborateurs », a-t-elle expliqué en guise de bonne pratique.

     

    Lors  d’une  seconde  table  ronde,  des  représentants patronaux   et   syndicaux   ont   débattu   autour   de l’évolution du rôle du cadre et de ses aspirations. « La population cadre s’est étoffée, rajeunie, féminisée ; cela a des conséquences sur leurs aspirations, a constaté Marie-José Kotlicki, secrétaire générale de l’Ugict-CG. Aujourd’hui, les cadres aspirent à la reconnaissance de leurs qualifications et à une meilleure qualité de vie. » La     secrétaire     générale     a     aussi     pointé     les questionnements éthiques que doit affronter le cadre, tiraillé entre ses convictions et les injonctions de sa hiérarchie. « De plus en plus de cadres et de DRH nous alertent car ils se sentent comme des exécutants, mais avec  des  responsabilités  élargies  »,  a  souligné  Mme Kotlicki.

     

    Le vice-président de la CGPME, Jean-Michel Pottier, a nuancé les responsabilités du cadre par rapport à la taille de l’entreprise : « Un cadre sur deux travaille dans une PME, la réalité n’y est pas la même, a-t-il rappelé. Le chef d’entreprise s’entoure de collaborateurs qui lui permettent de compléter ses compétences. Il y a une opportunité entrepreneuriale très grande pour les cadres. J’ai moi-même cédé mon entreprise à une de mes salariées. »

     

    Philippe Louis, président de la CFTC, a de son côté alerté sur les effets de mode du management « façon start-up


    » : absence de hiérarchie, travail en mode « projet », salarié connecté vingt-quatre heures sur vingt-quatre…

    « Certaines entreprises ne s’y reconnaissent pas du tout,

    a-t-il assuré. Cette organisation du travail inquiète aussi beaucoup de cadres, car c’est complètement déstructurant. »

     

    Les nouvelles formes d’organisation du travail ont d’ailleurs été au centre des débats. « Le mouvement syndical ne s’est pas assez intéressé à cette question, a reconnu Jean-Claude Mailly,  secrétaire général de la CGT-FO. Que l’organisation du travail doive évoluer, on en est tous conscients, mais il faut qu’il y ait des règles.

    » « Il faut arrêter de penser qu’à chaque fois qu’il y a un problème, il faut de la réglementation », a riposté le président du Medef, Pierre Gattaz, plaidant sans surprise pour plus de flexibilité.

     

    Autre point mis en exergue par les représentants syndicaux : la précarité des emplois liée à l’économique numérique. « Ces nouvelles formes d’emploi induisent de nouveaux risques », a estimé François Hommeril, président de la CFE-CGC, en concluant : « Le point essentiel pour les cadres reste l’accès à l’emploi. »

     

    L'économie française a créé 51.200 emplois au troisième trimestre

    Source : Le Figaro

     

    L'économie française, portée par le secteur tertiaire enregistre selon l'Insee son sixième trimestre consécutif de créations nettes d'emplois marchands.

     

    L'économie française a enregistré un sixième trimestre consécutif de créations nettes d'emplois dans le secteur marchand. 51.200 nouveaux postes (+0,3%) ont ainsi été créés au troisième trimestre 2016. Un niveau inédit


    depuis la crise de 2008, selon les chiffres définitifs de l'Insee publiés ce matin. L'Institut des statistiques confirme pour cette période ses estimations provisoires publiées en novembre (52.200 postes) dans le secteur marchand privé non agricole, qui n'avait pas créé autant d'emplois sur un trimestre depuis le troisième 2007.

     

    De juillet à septembre, l'emploi intérimaire (+29.500,

    +5%)  et  le  secteur  tertiaire  hors  intérim  (+26.600,

    +0,2%) sont restés les principales locomotives de l'emploi. Au total dans le secteur tertiaire marchand, la dynamique a été plus forte que le trimestre précédent (56.200 emplois créés, soit +0,5%), après +38.800 au deuxième trimestre.

     

    L'emploi continue de reculer dans l'industrie

     

    Cette performance record du secteur marchand non agricole   compense   largement   les   suppressions   de postes dans l'industrie, qui continue de détruire plus d'emplois qu'elle n'en crée: 4.700 postes ont ainsi été supprimés au troisième trimestre. Pour rappel, 7.500 postes de ce secteur avaient  déjà été supprimés au deuxième trimestre. En revanche, le nombre d'emplois se stabilise dans le secteur de la construction: seuls 300 postes ont été supprimés ce trimestre, contre 1.900 au trimestre précédent. Sur l'ensemble de l'année 2016,

    26.200  postes  ont  été  supprimés  dans  l'industrie  et

    6.800 dans la construction. La ministre du Travail, Myriam El Khomri, a salué dans un tweet la «bonne tendance confirmée» par l'Insee.

     

    Sur l'ensemble de l'année 2016, l'institut national de la statistique a revu à la hausse les créations nettes d'emploi qui ont atteint 178.700 (+1,1%), au lieu des

    145.100 initialement annoncées en novembre dernier. Le secteur tertiaire marchand a créé à lui seul 211.700 emplois.  Cette  évolution  est  due  à  la  «montée  en


    charge» de la déclaration sociale nominative, qui amène les entreprises à modifier la teneur des effectifs qu'elles déclarent, et a conduit à revoir à la hausse les créations d'emplois au 1er trimestre 2016 (+47.000), selon l'Insee.

     

    COMMERCE                                                          

    VTC collectifs : un nouveau service pour défier Uber

    Source : Le Figaro

     

    LeCab et Keolis (une filliale de la SNCF) dévoilent un service de VTC collectifs baptisé «Plus» pour concurrencer Uber. Après une phase de test durant le mois de décembre, le service sera lancé dès janvier 2017 à Paris.

     

    C'est un nouveau service qui va peut-être mettre à l'épreuve la quasi suprématie d'Uber dans le secteur des VTC. Du moins, c'est l'ambition des deux créateurs, Keolis (une filiale de la SNCF) et LeCab. Ces derniers défient UberPool avec «Plus», un service de partage de frais pour une course effectuée avec d'autres utilisateurs. Ainsi, plusieurs passagers participent à la course, qui est donc (souvent) plus longue...mais moins chère. La phase «test» de leur service se déroule durant le mois de décembre, avant le lancement prévu en janvier 2017 à Paris.

     

    Dans quelle mesure ce service pourra-t-il être plus efficace et moins cher que ce que propose déjà Uber?

    «Notre algorithme sera plus performant, affirme Benjamin Cardoso, fondateur de LeCab au Parisien. Aujourd'hui, les services de VTC partagés sont moins chers qu'un VTC classique mais ils font beaucoup de détours. Notre promesse, c'est un prix drastiquement plus bas que la concurrence sans dévier son parcours.»


    Si les prix ne sont pour le moment pas dévoilés, Keolis et LeCab annoncent des trajets en VTC collectif à moins d'un euro le kilomètre, et deux euros pour le service Premium. Les prix évolueront au fil de la journée, en fonction de la demande.

     

    Cette initiative est également destinée à faire entrer le VTC dans les usages quotidien du grand public, à n'importe quel moment de la journée. «On ne remplacera pas le métro, ni le bus, ni même la voiture... même si c'est notre ambition», explique Benjamin Cardoso qui précise que chacun de ses services correspond à un contexte, un besoin d'utilisation spécifique. Cette collaboration entre LeCab et Keolis est pourtant bien le signe que le transport public et le VTC se rapprochent... et se comparent. «Le VTC offre un meilleur service, et, contrairement au bus, il ne vit pas avec de l'argent public», précise Jean-Pierre Farandou, patron de Keolis, fier de cette alliance avec LeCab.

     

    Ce dernier va même encore plus loin dans la comparaison entre les transports publics et le VTC. «Et demain, avec la voiture autonome, vous enlevez le coût d'un chauffeur et là vous ne serez plus très loin du prix du bus avec un meilleur service puisque dans un VTC vous avez la garantie d'une place assise et d'être déposé pile à l'adresse souhaité», ajoute-t-il, décrivant une vision de l'avenir.

     

    Des vélos recyclés «Made in Toulouse»

    pour créer des emplois

    Source : Le Figaro

     

    Pour la première fois, le «Village  des Initiatives» du Fonds Social Européen (FSE) organise un concours de projets  le  5  et  6  décembre  prochain.  L'association


    toulousaine  Cycles-RE  y  participe  dans  la  catégorie

    «Développement durable».

     

    L'association      Cycles-Re      participe      au      premier

    «Trophées» du Fonds Social Européen (FSE) dans la catégorie «Développement durable» qui aura lieu au Centquatre à Paris le deuxième week-end de décembre. Le FSE a pour objectif de promouvoir l'emploi durable, l'insertion sociale et d'investir dans l'éducation. D'autres projets sont proposés dans les catégories «Emploi des jeunes», «Transition Numérique» et «Innovation Territoriale».

     

    Á l'heure où la plupart des pièces de vélos sont fabriquées hors de l'Union Européenne, Cycles-RE recycle les vélos cassés et abandonnés en prônant le local et l'économie solidaire. Pour leur nouvelle série de vélos grand public, les paniers seront fabriqués à partir de bois local et en collaboration avec l'entreprise d'économie solidaire Bois et Compagnie. «Les poignées de vélos viendront de la récupération du cuir de canapé et des bouchons de liège pour le bout des poignées», explique Florent Motte, fondateur de l'association les Cycles-Re. Cette nouvelle série made in Toulouse sortira à la fin de l'année.

     

    L'association propose ses services aux entreprises et notamment à Toulouse Métropole. Des vélos ont été recyclés et personnalisés aux couleurs de la communauté de commune afin d'être mis en service pour les collectivités locales. Ce service permet aux entreprises et collectivités de se mettre au développement durable rapidement.

     

    Un achat citoyen, écologique et éthique

     

    Les particuliers peuvent aussi en profiter en achetant un vélo déjà recyclé ou en apportant leurs vieux vélos aux


    Cycles-Re. Il est possible de le personnaliser tout en gardant le style vintage des vieux vélos. Pour Florent Motte, «c'est un achat citoyen qui est écologique avec le circuit court, unique avec la touche personnalisable et éthique avec la création d'emploi local».

     

    L'autre facette de l'association est l'économie solidaire. Elle emploie en effet des salariés éloignés du marché du travail, en les formant aux métiers de l'industrie aéronautique et des cycles. L'idée est partie d'un constat, l'industrie aéronautique a du mal à recruter dans l'agglomération toulousaine. L'entreprise propose par ailleurs des emplois pérennes non délocalisables. C'est dans ce cadre que Florent Motte va développer un atelier d'insertion et de qualification. «Une première pour les cycles», assure l'entrepreneur. Il formera par exemple des personnes à la peinture industrielle.

     

    Un projet de boutique est également en préparation avec un atelier de formation pour réparer les vélos, où les élèves deviendraient formateurs par la suite. Le prix du FSE permettrait à l'association de financer le projet d'atelier d'insertion et de vélos.

     

    Cinq ans après son lancement, le succès des Autolib' est avéré

    Source : Le Figaro

     

    Une Autolib' est louée toutes les 5 secondes dans Paris et  sa  région mais  le service  d'autopartage  n'est  pas encore rentable. Bilan de ces 5 années en 5 chiffres. Voilà cinq ans que les Autolib sont entrées dans la vie des  Franciliens  et  Franciliennes.  Ces  petites  voitures électriques grises en libre-service ont depuis parcouru bien des kilomètres et fait des émules. À l'occasion des cinq ans de ce service d'autopartage, le point en cinq chiffres sur ce succès commercial.


     

     

    ·    4000   voitures   électriques   estampillées   Autolib circulent dans Paris et sa région. Immatriculées 29 (Finistère) en référence aux origines de leur concepteur, Vincent Bolloré, ces petites citadines roulent avec une batterie LMP (lithium métal polymère). Pour les recharger, 6300 bornes sont à disposition dans 1100 stations. A son lancement, il y a cinq ans, le service comptait 250 stations et autant de voitures.

     

    ·    165.360.000 kilomètres ont été parcourus en cinq ans par les Bluecar, soit plus de 4 000 fois le tour de la Terre. L'entreprise se félicite de contribuer ainsi à la réduction d'émissions de particules fines et de CO2 dans l'air en ayant supprimé plus de 36 000 véhicules diesel ou essence des routes d'Ile-de- France.

     

    ·    37  minutes,  c'est  la  durée  moyenne  de  location d'une  Autolib'.  Le  groupe  se  targue  de  louer  1

    Autolib' toutes les 5 secondes.

     

    ·    Près   de   100   communes   d'Ile-de-France   sont équipées en stations Autolib'. Au départ, le système était installé à Paris et dans 45 communes de la région francilienne. Depuis cinq ans, le groupe Bolloré a étendu son service de voitures électriques en libre-service aux métropoles de Lyon et Bordeaux. Le service d'autopartage a conquis aussi la ville d'Indianapolis aux États-Unis, ainsi que Turin en Italie. En 2017, le groupe prévoit désormais de s'implanter à Londres et à Singapour.

     

    ·    320.000 personnes ont déjà testé le service Autolib' depuis son lancement. Aujourd'hui, d'après les chiffres d'Autolib' métropole, il y a 132.500 abonnés


    actifs. Cinq ans plus tôt, l'homme d'affaires breton avait estimé qu'il faudrait sept ans pour que le système soit rentable. Selon lui, il faut 80.000 abonnés utilisant une voiture deux fois par semaine et une heure, pour atteindre l'équilibre financier. L'objectif de rentabilité n'est toutefois pas encore atteint compte tenu «du déploiement et du développement actuel» du service explique-t-on chez Bolloré.

     

     R elocalisations  : Drancy montre  l’exemple

    Source : Le Monde

     

    Aucune visite d’homme politique en période électorale. Telle est l’une des règles en vigueur chez Bosch. Tant pis

    ! Sans cela, l’usine de chauffe-eau que le puissant groupe allemand exploite à Drancy (Seine-Saint-Denis) aurait pu devenir un passage obligé pour tous les candidats à la présidentielle. A commencer par Arnaud Montebourg, le plus productiviste des socialistes. Alors que les relocalisations industrielles qu’il appelle de ses vœux  depuis  des  années  se  révèlent  extrêmement rares, le site de Drancy prouve qu’elles sont néanmoins possibles.

     

    Dans cette ancienne usine d’ELM Leblanc, Bosch produit lui-même, depuis octobre, des corps de chauffe-eau. Ces composants essentiels étaient, jusqu’à présent, importés d’une autre usine de Bosch, celle de Manisa, en Turquie. A Drancy, les ouvriers se contentaient d’assembler des modules importés de divers pays. Désormais, certains effectuent des soudures et roulent une enveloppe en inox autour d’une pièce en fonte venue   d’Allemagne,   pour   fabriquer   ces   corps   de chauffe-eau. Il en sort deux toutes les trois minutes.

    Le coût du travail reste évidemment bien moindre en Turquie. Mais le site français est davantage automatisé, donc   plus   productif.   Compte   tenu   des   coûts   de


    transport, « cela nous revient moins cher de fabriquer cette pièce ici que de l’acheter auprès de notre usine turque », constate le directeur industriel, Laurent Tortrat.

     

    L’industrie lourde demeure possible

    Aussi le groupe a-t-il décidé de relocaliser cette production.

     

    « Nous fabriquerons ici 60 000 corps de chauffe-eau en

    2017 et 80 000 à terme, uniquement pour les besoins de l’usine », prévoit M. Tortrat.

     

    Dans un troisième temps, Drancy pourrait même fabriquer ces équipements pour d’autres sites du groupe.

     

    Dans l’immédiat, ce transfert ne se traduit pas par des embauches massives : il concerne seulement six emplois cette année. Mais il démontre que, sous certaines conditions, l’industrie lourde demeure possible dans un pays à coûts élevés comme la France. Et même aux portes de Paris, dans cette ancienne « ceinture rouge » où la désindustrialisation a sévi avec une violence particulière.

     

    Les conditions ? Il s’agit avant tout de la productivité. Depuis des années, Bosch a multiplié les initiatives pour rendre son usine la plus efficace possible. Non seulement en  automatisant  ce  qui  peut  l’être  –  des chariots sans pilote pour transporter les palettes vont encore arriver en mars 2017. Mais aussi en recourant à toutes les méthodes de travail et d’organisation éprouvées, notamment dans l’automobile, comme le « lean management ». Le résultat est là : depuis plus de cinq ans, la production par personne augmente en moyenne d’environ 7 % par an. L’activité de Drancy a


    ainsi fortement crû, alors que l’effectif restait à peu près

    stable, autour de 200 personnes.

     

    Second facteur-clé souligné par la direction : la flexibilité. Selon les mois de l’année, les commandes de chauffe-eau peuvent varier du simple au double, au gré du marché du bâtiment. Depuis cinq ans, Bosch a conclu des accords avec les représentants du personnel, afin d’annualiser le temps de travail et de faire fluctuer l’organisation selon les semaines. Chaque mardi, la direction informe les salariés du rythme de la semaine suivante.

     

    En période haute, le samedi matin est travaillé et l’équipe du soir n’arrête qu’à 22 heures, au lieu de 21 heures.

     

    « Le dispositif concernait initialement le personnel de production, on vient de l’étendre à toute l’usine, en signant un accord avec la CFDT et Force ouvrière », se réjouit le directeur général, Philippe Laforge.

     

    Tous les trois mois, chaque usine Bosch reçoit une batterie  d’indicateurs montrant  où  elle  se  place  par rapport aux autres, en matière d’efficacité industrielle, d’absentéisme, d’accidents du travail, etc. « Pour le moment, Drancy est très bien classé, notamment par rapport aux sites de Turquie et du Portugal », souligne avec satisfaction François Vuillaume, un cadre présent sur place depuis 1983. Mais tous les trois mois, le titre est remis en jeu, et les investissements qui vont avec aussi. La productivité est un sport de combat !

     

    TRANSACTIONS & CONTRATS                         

     Suez et To tal convertissent l’huile  usagée

    en biodiesel


    Source : Les Echos

     

    Ils  signent  •un  partenariat  de  dix  ans.  Suez  fournira

    20.000    tonnes    d’huile    alimentaire    usagée    à    la

    bioraffinerie de la Mède.

     

    Aujourd'hui, moins de la moitié de l'huile alimentaire usagée est collectée, alors qu'elle pourrait être convertie   en   biocarburant.   Suez,   jusqu'alors   peu présent sur ce type de déchets (il en collecte moins de

    1.500 tonnes, sur 110.000 tonnes utilisées par an dans l'Hexagone), se lance et espère changer la donne. Il vient de signer avec Total un partenariat pour fournir en huile alimentaire usagée la future bioraffinerie de la Mède (Bouches-du-Rhône). « Tout l'enjeu de ce partenariat est d'accroître de 20 % le tonnage national collecté, pour le porter de 45.000 à 65.000 tonnes, en fournissant à Total 20.000 tonnes d'ici à dix ans et, dans un premier temps, 5.000 tonnes d'ici deux à trois ans », souligne Philippe Maillard, chargé du recyclage chez Suez. Pour cela, le groupe va cibler en priorité les entreprises de restauration rapide et les industriels de l'agroalimentaire.

     

    L'éternel challenger de Veolia va ainsi concurrencer... Veolia, actuellement le plus gros collecteur d'huile alimentaire usagée. Quelque 20.000 tonnes par an entrent dans son usine de Limay, qui les convertit elle- même en biodiesel. Suez, lui, « fournira à la bioraffinerie de la Mède de l'huile prétraitée, grâce à une unité de filtration, que nous allons construire sur site et qui emploiera une cinquantaine de salariés », précise Philippe Maillard.

     

    La raffinerie classique de Total à la Mède (430 emplois fin 2015) fermera en mars pour reconversion en bioraffinerie - la première de France, moyennant 275 millions d'euros d'investissement - et l'unité de filtration


    de Suez contribuera au maintien de 250 emplois maintenus sur site à l'horizon 2020.

     

    Pas sûr que cette bioraffinerie, qui démarrera au premier semestre 2018, séduise les écologistes, car sur

    500.000 tonnes d'huile entrant pour conversion en biodiesel (ce sera sa capacité de production), seuls 30 % à 40 % seront des déchets. Le reste sera de l'huile « neuve » : colza, tournesol ou huile de palme, selon le prix de marché des différents types d'huile.

     

    Total ne confirme pas le chiffre de 100.000 tonnes d'huile de palme évoqué par certains observateurs pour son fonctionnement futur. Les écologistes dénoncent les effets pervers du biocarburant fabriqué à base d'huile de palme, issue d'une déforestation massive, même lorsqu'elle est a posteriori certifiée « durable », ainsi que le recours à des cultures dédiées, accusées de détourner les terres agricoles de leur but premier. Bruxelles a publié jeudi un projet pour inciter à utiliser des déchets plutôt que de l'huile « neuve ». La controverse n'arrête pas Total. Outre la Mède, il inaugurera vendredi à Dunkerque BioTfueL, un pilote convertissant en bio-diesel des déchets (paille et déchets forestiers) mais aussi des cultures dédiées.

     

    Premier bond en avant numérique pour

    Faurecia

    Source : Le Monde

     

    Jusqu’ici en retard dans la voiture connectée, Faurecia vient de poser un pied dans le marché de l’automobile du futur, conformément à la nouvelle stratégie définie au printemps par les dirigeants de la société. Le premier équipementier  automobile  français  et  huitième mondial, spécialiste des sièges et des planches de bord, a en effet annoncé, mardi 6 décembre, vouloir acquérir


    d’ici à 2022 la division automobile de la société Parrot

    surtout connue pour ses drones grand public.

     

    Le « deal » qui est tout près d’aboutir – les deux entreprises sont entrées en négociations exclusives – se fera en trois étapes. Dans l’immédiat, l’équipementier, contrôlé à 46 % par PSA, met plus de 20 millions d’euros sur la table pour acquérir un cinquième de l’activité automobile de Parrot. La deuxième phase consistera en une prise de contrôle à 50,01 % en 2019, pour aboutir, en 2022, à une détention à 100 % de Parrot Automotive. Comme   dans   toute   négociation   réussie,   chacun trouvera son compte dans cet accord. Parrot, d’abord. La jeune société française, star de le high-tech, ne cachait pas, depuis plusieurs mois, son envie de se délester de son activité historique : l’automobile (l’aventure Parrot a commencé avec la commercialisation de kits mains libres pour voitures à la fin des années 1990).

     

    Nouvelle stratégie

     

    La division auto, qui constitue encore l’essentiel des marges de Parrot, n’est clairement plus la priorité du patron,  Henri  Seydoux.  Parrot  veut  surtout  décoller dans les drones, sa branche en forte croissance. Le cash généré par l’opération sera le bienvenu pour financer cet objectif, d’autant que la santé financière de Parrot est chancelante. La société a publié, à la mi-novembre, une perte nette au titre du troisième trimestre 2016, de

    26,3 millions d’euros.

    Faurecia, de son côté, compte bien sur cette opération

    pour prendre un nouveau départ.

     

    « Cet investissement dans Parrot Automotive nous donnerait une base solide dans les applications électroniques et l’infotainment pour les véhicules connectés », détaille Patrick Koller, le directeur général.


    L’équipementier ne s’en cache pas : son catalogue de produits   n’est   pas   suffisamment   tourné   vers   les marchés à valeur ajoutée de l’électronique embarquée, de la connectivité et de la future voiture autonome.

     

    « Pour le moment, les équipes de Faurecia ne répondent même pas à certains appels d’offres, car elles n’en ont tout simplement pas la capacité », affirme un spécialiste du secteur.

     

    Un petit trésor

     

    En avril, devant un panel d’investisseurs, les dirigeants de Faurecia ont redéfini leur stratégie, confirmée lors du dernier Mondial de l’automobile, à Paris, en octobre. L’entreprise veut se redéployer dans ce qu’elle appelle

    « le cockpit du futur ». Sièges bourrés de capteurs, connectivité intuitive, interface homme-machine intelligente, habitacle prédictif… Autant de nouveaux marchés qui ont l’avantage de générer des marges nettement plus substantielles que l’activité actuelle.

     

    Parrot va permettre d’intégrer dans les planches de bord de Faurecia – belles, mais muettes – des écrans, des systèmes de reconnaissance vocale, des prises USB, des connexions Bluetooth. De son côté, Faurecia apportera sa connaissance des clients constructeurs et sa capacité industrielle à la jeune entreprise dynamique. Il n’est, pour autant, pas question de noyer Parrot Automotive et ses 200 employés dans la grosse structure qu’est Faurecia, avec ses 103 000 salariés et ses 20 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

     

    L’acquisition graduelle de Parrot par Faurecia constitue probablement la première étape d’une vague d’investissements tournés vers l’avenir. Grâce à la vente de son activité pare-chocs à Plastic Omnium ce printemps, l’équipementier dispose d’un petit trésor de


    guerre  de  665  millions  d’euros.  Et  il  compte  bien

    continuer à s’en servir.

     

    Paprec casse sa tirelire pour devenir un grand des déchets

    Source : Le Monde

     

    Les chiffonniers ont bien changé. Plus de hotte ni de crochet  comme  dans  le  Paris  de  Baudelaire. Aujourd’hui, ils collectent les déchets par tonnes, disposent d’usines automatisées pour les trier, sont parfois cotés en Bourse, et construisent de petits empires à coup de fusions. Témoin, l’opération annoncée jeudi 8 décembre par Paprec.

     

    En s’offrant les activités de la Saur dans les déchets, la plus lourde acquisition de son histoire, le spécialiste du recyclage des matériaux va se hisser parmi les champions français du secteur. Son effectif va passer en une fois d’environ 4 500 à 8 000 personnes. Son chiffre d’affaires va bondir d’un tiers, pour atteindre 1,3 milliard d’euros.

     

    Une consécration pour Jean-Luc Petithuguenin, le fondateur de Paprec. Il y a vingt-deux ans, cet entrepreneur hors norme quittait la Générale des eaux et  reprenait  une  première  société  de 45  personnes. Depuis, son groupe n’a cessé de croître, à un rythme de

    20 % à 30 % par an, au fil des rachats et de l’essor du recyclage en France. Peu à peu, il a élargi sa palette, passant du tri des vieux papiers au recyclage du plastique, des piles, des pneus, des métaux, etc.

     

    Le tout porté par un management très particulier, dans lequel le PDG joue un rôle clé : « Chez nous, il n’y a pas d’organigramme, tout se décide collectivement, en comité, raconte le vice-président, Claude Solarz, 71 ans,


    un des piliers de l’aventure. Mais il y a Dieu au-dessus

    de tout, et il s’appelle Jean-Luc Petithuguenin. »

     

    Un opérateur indépendant de poids

     

    Omniprésent, le fondateur et actionnaire majoritaire est à la fois à la pointe pour investir dans des machines dernier cri ou défendre la diversité et la laïcité, et très « dinosaure » sur d’autres plans. Plutôt que les emails, il a par exemple imposé l’utilisation de petits papiers pré- imprimés pour transmettre les messages entre les cadres. Chacun écrit à la main ses « ordonnances », quitte à ce que des secrétaires les scannent ensuite…

     

    Comme beaucoup d’entreprises de taille intermédiaire, Paprec risquait avec le temps de plafonner, faute de conserver l’énergie des commencements ou de disposer des moyens financiers adéquats. « Avec cet accord avec la Saur, nous cassons le plafond de verre, se réjouit M. Petithuguenin. L’opération fait de Paprec un opérateur indépendant de poids face à nos deux grands concurrents historiques », Veolia et Suez, les ex- Générale et Lyonnaise des eaux.

     

    Mais pour conclure l’affaire, le PDG et son fils Sébastien, en pole position pour lui succéder à terme, ont dû casser la tirelire familiale. Ils ont accepté de payer un prix de l’ordre de 240 à 260 millions d’euros, un montant très élevé alors que Coved, la filiale concernée de la Saur, dégage seulement 5 millions d’euros de résultat net annuel. A ce rythme, cela signifie que Paprec pourrait mettre cinquante ans à récupérer sa mise ! Rothschild, qui organisait la vente, a visiblement bien fait son travail, et les quatre tours d’enchères successifs ont incité les candidats, dont l’industriel allemand Remondis, à se montrer généreux.

     

    La Saur va concentrer ses efforts sur l’eau


     

    Pour la Saur, qui a connu des années difficiles et de nombreux changements de dirigeants, cette nouvelle cession doit  permettre  de  concentrer  les  efforts  sur l’eau, le métier principal de l’ex-filiale de Bouygues. Le groupe, à présent contrôlé par plusieurs banques, a déjà vendu son activité de gestion des aires d’accueil des gens du voyage et ses crématoriums, en attendant sans doute sa filiale Blue Green, premier exploitant de golfs en France.

     

    M. Petithuguenin, pour sa part, a jugé que le jeu en valait la chandelle. « Quand les trains passent, il faut savoir monter dedans », tranche-t-il. L’affaire a été validée par BPIfrance, qui détient 30 % de Paprec, et par les banques : plusieurs grands établissements ont chacun proposé de prêter de quoi financer 100 % de la transaction. « Notre dette est bien cotée en Bourse, nous sommes détendus sur ce terrain », affirme-t-on au siège.

     

    Outre l’effet de taille, l’achat de Coved fait entrer le groupe dans un métier nouveau : la gestion des décharges. « Jusqu’à présent, je n’avais acheté que des entreprises de recyclage, explique le PDG. C’est l’avenir

    ! Mais contrairement à ce qu’on pouvait attendre d’une alliance entre socialistes et écologistes, le gouvernement   n’a   guère   favorisé   le   recyclage   en France. La taxe sur la mise en décharge vraiment acquittée reste assez faible, de l’ordre de 20 euros par tonne. »

     

    Même si le « plan déchets » présenté par le gouvernement en 2014 prévoit de diviser par deux les quantités d’ordures non recyclées d’ici à 2025, M. Petithuguenin estime donc que les décharges, dont Coved est spécialiste, ont encore de beaux jours devant elles. Et il espère rentabiliser son investissement sans


    trop attendre grâce à des économies d’échelle, notamment sur l’informatique et la gestion des déchets industriels. « J’ai réuni une vingtaine de cadres pour discuter du dossier, et je leur ai demandé : “On y va ou pas ?”, raconte le PDG. Ils ont dit “On y va”. » Et « Dieu

    » a suivi l’avis de ses disciples.

     

    Vivendi continue de se renforcer au capital d'Ubisoft

    Source : Le Figaro

     

    Vivendi a franchi à la hausse le seuil de 25% du capital d'Ubisoft, a annoncé mercredi l'Autorité des marchés financiers (AMF).

     

    Dans un avis financier, l'AMF indique qu'à la date du 7 décembre 2016, Vivendi détient 25,15% du capital d'Ubisoft et 22,92% des droits de vote.

     

    Début novembre, le groupe de médias avait indiqué détenir 24,059% du capital du numéro trois mondial des jeux vidéo.

     

    Le groupe Vivendi réaffirme par ailleurs dans un communiqué qu'il entend poursuivre ses achats d'actions mais tout en affirmant qu'il ne souhaite pas lancer d'OPA sur Ubisoft ni d'en prendre le contrôle.

     

    Dans une déclaration transmise à Reuters, Ubisoft estime que la poursuite de la montée de Vivendi à son capital était "une nouvelle indication, s'il était besoin, que Vivendi et Vincent Bolloré poursuivent dans leur approche destructrice de valeur, visant à une prise de contrôle rampante de sociétés telles qu'Ubisoft".

     

    "Comme nous l'avons déjà dit, cela ne nous empêche pas de rester concentrés sur notre objectif de proposer


    les meilleures expériences à nos joueurs et fans, et sur notre stratégie de création de valeur à long terme pour l'ensemble de nos actionnaires", a poursuivi le groupe. A la mi-octobre, Vivendi a exclu de lancer une offre de rachat hostile sur Ubisoft après avoir pris le contrôle de Gameloft malgré l'opposition de la famille fondatrice.

     

    REGIONS                                                                

    Les PME normandes de l'aéronautique embarquent à bord du Rafale

    Source : Les Echos

     

    La filière aéronautique régionale pointe à la cinquième place en France avec ses 18.000 salariés. Ses PME se regroupent pour faire des « offres multimétiers » tant en France qu'à l'international.

     

    La commande de 36 Rafale par l'Inde aura des effets jusqu'en Normandie. Signé en septembre, le contrat va stimuler une filière aéronautique régionale en croissance et qui pointe à la cinquième place en France derrière l'Occitanie, l'Ile-de- France, la Nouvelle- Aquitaine et Paca. Le plasturgiste Dedienne, basé à Saint-Aubin-sur-Gaillon, dans l'Eure, compte parmi les élus. Ce fournisseur de rang 2 gagne même sur deux tableaux : avec ses pièces en plastique et composites hautes  performances,  il  est  présent  dans  l'avion lui- même construit par Dassault, mais aussi dans son système d'armes fourni par le missilier MBDA. « Au total, le marché des Rafale indiens devrait compter pour

    500.000 à 1 million d'euros dans notre chiffre d'affaires, qui s'est élevé à 48 millions en 2015 », précise Pierre- Jean Leduc, président de Dedienne.

     

    Comme cette entreprise, une dizaine de PME normandes vont bénéficier de ce contrat qui s'ajoute à ceux passés par le Qatar, l'Egypte et l'Armée française.


    Au total, 120 de ces avions de chasse doivent être construits d'ici à 2021. Guérin (Condé-sur-Noireau) leur fournira des filtres à carburant, Elvia (Coutances) des circuits imprimés, Sumpar (Rouen) des pièces pour le caisson central et le moteur, Masselin (Rouen) une douzaine de modèles de petits ressorts.

     

    Monter en gamme

     

    Selon le cluster Normandie AeroEspace (NAE), la filière représente un chiffre d'affaires de 3 milliards d'euros et emploie 18.000 salariés, soit entre 5 % et 8 % de l'effectif national, selon les modes de calcul. « 2.000 personnes ont été recrutées au cours des cinq dernières années et nous prévoyons autant dans les cinq prochaines  »,  assure Philippe  Eudeline,  président  de NAE. La région est orientée sur le créneau des avions de ligne moyen courrier comme la gamme de Airbus A320 et moins sur celui de l'hélicoptère qui connaît des difficultés. « Il faudra construire 35.000 avions dans le monde d'ici à 2035 », résume Philippe Eudeline. La filière s'appuie sur de grands donneurs d'ordre établis historiquement le long de la vallée de la Seine, du Havre aux portes de Paris, comme Safran (nacelles d'avions et moteurs d'Ariane), UTC (commandes de vol), Thalès (radars), Zodiac (réservoirs) ou TE Connectivity (connecteurs). Ces établissements qui emploient 70 % des effectifs du secteur en Normandie constituent les locomotives, derrière lesquelles plus d'une centaine de PME se sont accrochées.

     

    Pour la plupart, l'aéronautique ne constitue pas la totalité de l'activité, mais elle en est la vitrine. Masselin a fait le choix de l'aéronautique tout en mesurant ce que ces marchés sont exigeants. « Nous devons produire beaucoup de documents et passer beaucoup d'audits », explique  Olivier  Masselin  ,directeur  commercial. Environ 70 % du travail du service qualité de cette PME


    est consacré à l'aéronautique alors que celle-ci ne représente que 20 % des ventes. A la fin, la marge est moins élevée qu'espéré et l'entreprise doit compter sur l'augmentation des volumes pour s'y retrouver. Mais cette exigence peut s'avérer payante en tirant vers le haut les entreprises. Il faut en effet monter en gamme pour être capable de se développer à l'export, l'enjeu de ces trois à cinq prochaines années. Dedienne a repris début 2016, près de Chicago, Met Plastics, une entreprise spécialisée dans les pièces pour le médical et l'aéronautique, avec en ligne de mire les marchés de Boeing.

     

    Répondre à plusieurs

     

    La PME s'est associée en 2015 à cinq autres entreprises normandes au sein de Nadtek, une société chargée de répondre à des appels d'offres «multimétiers » pour des sous-ensembles. « Nous pouvons maintenant aller chez des clients qui ne nous auraient pas retenu avec notre prestation propre », assure Pierre-Jean Leduc. Parmi les associés, figure Volum-e, une PME de Blangy-sur-Bresle, en Seine-Maritime, qui vient de mettre en oeuvre, pour

    11 millions d'euros, une plate-forme de fabrication « additive », alternative à l'usinage, qui permet de réduire de moitié le cycle de production de pièces en plastique ou en métal. La filière normande compte des pépites comme celles-ci, mais a aussi son talon d'Achille : la formation. NAE dispose de son propre cycle de formation, mais ces métiers restent peu attractifs au point qu'une centaine d'offres d'emploi ne sont actuellement pas pourvues.

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  • 13 12 2016

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 13 DECEMBRE 2016

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 13 DECEMBRE 2016

    mardi, 13. Décembre 2016

     

    SOMMAIRE




    Marché & Economie.......................................................................................................... 2

    Cyberparc de Sidi Abdellah : Une ville moderne...................................................................... 2

    Tourisme : Au cœur des préoccupations de l’Algérie .............................................................. 2

    Augmentation du prix du poulet : La baisse de la production à l’origine ............................... 3

    Alnaft chargée de mettre en œuvre la réduction de la production : 50.000 barils par jour ... 4

    M. Guigou : « l’Algérie en passe de retrouver son destin de grande puissance » .................. 4

    Zeralda-Alger : Le train siffle depuis hier ................................................................................ 5

    Les projets ferroviaires de l’Algérie tiennent toujours la route ............................................... 6

    Ouverture de la 10ème édition Euromaghrébine de la communication publicitaire .............. 7

    Coopération algéro-allemande : Production d'huile lentisque ............................................... 7

    Commerce ........................................................................................................................ 8

    Les châssis de la Renault Symbol algérienne importés de Russie ........................................... 8

    Régions............................................................................................................................. 8

    Filière lait à Ghardaïa : une référence ..................................................................................... 8

    Le quai d'accostage de Cap Falcon réceptionné en juin 2017................................................. 9

    Tlemcen: La production de poisson en hausse ........................................................................ 9

    Marché de gros des Eucalyptus: Un bénéfice de 25 mns de DA réalisé à décembre 2016 ... 10




    MARCHE & ECONOMIE                                      

    Cyberparc de Sidi Abdellah : Une ville moderne

    Source : El Moudjahid

     

    La ville nouvelle de Sidi Abdellah (ouest d'Alger), inaugurée par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, se veut un modèle de ville moderne et d'organisation urbanistique harmonieuse. Les pouvoirs publics comptent faire de Sidi Abdellah, une ville intelligente et intégrée, pour être un exemple à suivre dans la réalisation des autres villes nouvelles et projets de réhabilitation des villes anciennes.

     

    Elle fait partie des cinq villes nouvelles (en plus de Bouinan, Boughezoul, Hassi Messaoud et El-Ménéa) voulues dans le cadre de la stratégie engagée avec la promulgation, en 2002, de la loi relative à la création des villes nouvelles dans l'objectif de créer des espaces urbanistiques cohérents et maîtrisés. La création de la ville nouvelle de Sidi Abdellah a été officiellement décidée en 2004, tandis que la déclaration d'utilité publique de l'opération   relative à la réalisation de certains ouvrages, équipements et infrastructures est intervenue en 2008.

     

    Pour  les  logements,  il est  prévu de  livrer,  dans  une première phase, 3.067 unités dans les tout prochains jours, composés de 1.067 logements promotionnels publics (LPP) pour mercredi prochain, et 2.000 unités sous la formule location-vente (AADL) pour samedi prochain.    Contrairement à ce qui se pratiquait auparavant, les cités doivent disposer de toutes les commodités nécessaires tels les établissements scolaires, crèches, espaces verts, jardins et espaces de jeux et de loisirs. Ces cités sont également dotées d'environ   300   locaux   commerciaux   distribués   en


    fonction des besoins quotidiens des résidants. Ces commerces  de  proximité permettront  la création de

    1.200 emplois directs dans divers secteurs d'activités

    avec obligation pour les bénéficiaires de respecter un cahier des charges rigoureux et cohérent en matière de gestion   moderne des villes. Par  ailleurs,  la ville est dotée de plusieurs bureaux de services dédiés   aux prestations bancaires, postales, télécoms et autres. Les résidants profiteront en outre de la fibre optique permettant un accès à un haut débit au téléphone et à l'Internet, en plus de la connexion Wifi dans les espaces publics. Concernant l'éclairage public, des photovoltaïques ont été installés confirmant ainsi l'orientation de Sidi Abdellah en tant que ville "verte" répondant aux normes internationales en matière d'écologie. Par ailleurs, il y a lieu de relever la mise en place d'antennes paraboliques collectives pour éviter la dégradation des façades, et d'un système d'accès numérique permettant l'accès aux habitants via une carte magnétique ou l'empreinte digitale. Les résidants se verront interdire l'installation de fer forgé, appelé communément "barreaudage", aux fenêtres à l'exception des habitants du 1er étage qui doivent bénéficier d'une autorisation spéciale à cet effet et à condition de respecter un modèle précis. S'agissant de la propreté des cités, un plan de collecte des ordures a été élaboré et sera pris en charge par l'entreprise Extra- net qui va recourir  pour la première fois à la technique d'enfouissement des déchets ménagers et au tri sélectif. Un soin particulier a été accordé à l'aspect esthétique de la ville nouvelle à travers la construction d'une imposante entrée et d'une grande fontaine et la mise en place de gazon aux abords des principaux accès. Parallèlement, plusieurs projets de loisirs et de divertissements ont   été lancés à l'image d'un grand parc de sports et de loisirs de 30 hectares, et un karting. L'inauguration de la première tranche de la ville nouvelle de Sidi Abdellah a coïncidé avec celle de la ligne


    ferroviaire Birtouta-Zeralda qui comprend cinq gares, à savoir Birtouta, Tassala El-Merdja, Sidi Abdellah, Sidi Abdellah   Université et Zeralda ville. Cependant, les investissements publics et privés devront se poursuivre au cours des prochaines années pour concrétiser l'ambition de la ville nouvelle de Sidi Abdellah qui aspire au renforcement économique des capacités que recèle la capitale, d'une part, et la prise en charge des besoins sociaux de ses habitants d'autre part. Cette ville nouvelle, qui s'étend sur 7.000 hectares répartis entre

    3.000 hectares l'urbanisable et 4.000 hectares de périmètre de protection, englobe les communes de Mahelma, Zeralda et Douéra. Elle compte 27 agglomérations où des projets sont prévus pour la réalisation de près de 54.000 unités de logements. Outre le pôle urbanistique, Sidi Abdellah compte de nombreux pôles notamment pharmaceutique et biotechnologique (148 hectares), de santé (51 hectares) et   de loisirs et sport (732 hectares). Environ 120.000 postes d'emplois directs devront être pourvus dans le cadre de la réalisation de centaines de projets publics et privés, en plus des investissements avec des partenaires étrangers, selon les prévisions. Les travaux de viabilisation de la ville nouvelle de Sidi Abdellah ont été confiés à un groupement de sociétés publiques, conduit par Cosider, en vertu de deux contrats pour une valeur globale de 84,3 milliards de dinars.

     

     To uris me : Au cœur des  préoccupations  de

     l’Algérie

    Source : El Moudjahid

     

    Le secteur du Tourisme est aujourd'hui au cœur des préoccupations de l'Algérie, à travers l'encouragement de l'investissement local et du partenariat entre les entreprises publiques et étrangères, a déclaré, au Caire, le   ministre   de   l'Aménagement   du   territoire,   du


    Tourisme et    de l'Artisanat, Abdelouahab Nouri. Intervenant lors d'une séance de travail dans le cadre de sa visite de travail en Égypte, M. Nouri a mis l'accent sur l'intérêt qu'accorde l'Algérie au secteur du Tourisme, traduit par la mise en place d'un dispositif législatif et organisationnel visant à encourager et à faciliter l'investissement dans ce   domaine. L'Algérie,   par sa superficie du plus grand pays d'Afrique et ses atouts et ressources naturelles, œuvre aujourd'hui à transformer cette richesse en un produit touristique répondant aux normes internationales, a affirmé M. Nouri.  Évoquant le dispositif législatif et organisationnel, M. Nouri a expliqué     les mesures incitatives offertes aux investisseurs, notamment l'accès au foncier touristique et la simplification des procédures, ainsi que l'accompagnement financier en matière d'obtention de crédits bancaires et l'encouragement du partenariat entre les entreprises algériennes et étrangères. Abordant la coopération bilatérale dans le domaine du tourisme, le ministre a exprimé le souhait de tirer profit de  l'expérience  de  l'Égypte,  «une  destination touristique mondiale par excellence», a-t-il dit. M. Nouri a estimé, dans ce conteste, que sa visite en Égypte est une opportunité pour relancer le programme exécutif approuvé lors de la réunion de la haute commission algéro-égyptienne au Caire, en novembre 2014, présidée par les Premiers ministres des deux pays.

     

    Rappelant que ce programme est axé sur «le renforcement du partenariat dans le domaine de l'investissement touristique, la formation et l'échange d'expériences»,  le ministre  a  appelé  à  se mettre  en œuvre suivant les mécanismes arrêtés par    la commission mixte.

     

    Ce programme «consacre la volonté politique des autorités des deux pays de renforcer les liens d'amitié et de fraternité et la coopération dans ce domaine», a-t-il


    indiqué, soulignant l'examen de la   possibilité de   la mettre en place des programmes de formation de cadres dans différents domaines, en fonction des besoins de l'Algérie. Par ailleurs, le ministre a fait état de «l'intérêt particulier» des   touristes algériens pour l'Égypte, estimant que «leur nombre peut augmenter si une amélioration des conditions est enregistrée, en mettant fin, notamment aux désagréments qu'ils subissent à leur arrivée aux aéroports égyptiens». M. Abdelouahab Nouri, et son homologue égyptien Mohamed Yahia Rached avaient abordé auparavant la facilitation des mécanismes d'octroi de visas entre les deux pays.

     

    Augmentation du prix du poulet : La baisse

     de la pro duction à  l’ori gine

    Source : El Moudjahid

     

    Le prix du poulet a connu ces dernières semaines une importante hausse. Celui-ci est passé de 280 DA le kilo, le mois dernier, à 380 DA ce week-end, soit une hausse de près de 10% en moins d’un mois. Pour ce qui est des raisons de cette hausse, le président-directeur général du groupe Orac (Office régional d’aviculture du Centre), Mohamed Aïssat Aoudir, affirme que «cette augmentation est due au manque de l’offre par rapport à la demande». Pour ce responsable, les aviculteurs ont subi d’importantes pertes, à cause de la baisse du prix qui a chuté jusqu’à 200 DA le kilo, il y a quelques mois, ce qui les a poussés à baisser leur production.

     

    Ce manque de production de la viande blanche a provoqué une hausse sur le marché. «Aujourd’hui, la demande sur ce produit est plus forte que l’offre», a expliqué le Pdg d’Orac. Ce dernier estime que la production de la volaille répond à des critères biens définis, mais la plupart des producteurs privés ne les


    remplissent pas. Il s’agit, notamment, de la climatisation, de l’éclairage, de l’aliment et de la propreté sur les sites de production.

     

    Pour Mohamed Aïssat Aoudir, cette insuffisance influe fortement sur la production de la volaille, même si l’Algérie produit aujourd’hui 500 millions de poussins.

    «Aujourd’hui, nous n’importons rien de l’étranger, tout est produit en Algérie. Avant, on produisait uniquement le poulet de chair. Nous avons ensuite la production des poules mères qui produisent de l’œuf qui donne le poussin», explique le Pdg du groupe Orac, citant l’exemple de la wilaya de Batna qui est spécialisée dans la production des poussins.

     

    La wilaya est connue pour sa production de poulet et de viande. «Aujourd’hui, deux sociétés algériennes, l’une privée et l’autre publique, sont spécialisées dans la production de la mère poule et les poules grand- mères. Donc, nous avons constitué une chaîne de production de  la  volaille, même  la  production de la dinde», a souligné le PDG, qui soutient que l’Algérien consomme aujourd’hui une moyenne de 14 kg par an, alors que durant les années 1980, il en consommait la moitié. «C’est une avancée appréciable», précise le Pdg qui annonce que son groupe a investi récemment dans les abattoirs de volaille. Le président de l'Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), M. Hadj Tahar Boulenouar, a, lui aussi, attribué l’augmentation des prix du poulet au manque de l’offre, qui est, selon lui, «inférieure à la demande». M. Boulenouar a expliqué qu’il s'agit, en premier lieu, «de l'insuffisance de la production nationale de viandes blanches».

     

    Selon  lui,  la  production  actuelle,  qui  est  estimée  à

    350.000 tonnes par an, ne couvre pas la demande estimée à 400.000 tonnes par an. La même source a également cité d’autres facteurs qui sont derrière cette


    hausse. Selon lui, 60% des éleveurs du poulet utilisent un matériel traditionnel (élevage dans les poulaillers, gaz butane). Il évoquera d’autres raisons qui ont également contribué à cette hausse des prix, dont le manque de marchés de proximité. Le manque de chambres froides pour stabiliser l'approvisionnement des marchés pénalise également les éleveurs. M. Boulenouar évoque aussi l'insuffisance  du nombre des grands abattoirs qui permettent une transformation régulière et un écoulement plus facile du produit.

     

     Alnaft chargée de me ttre en œuvre  la  réduction de la production : 50.000 barils par jour

    Source : El Moudjahid

     

    L'Agence de régulation des hydrocarbures (Alnaft) a été chargée par le ministère de l'Energie d'appliquer la décision de réduction de la production pétrolière du pays dans le cadre de la mise en œuvre de l'accord d'Alger, de limitation de la production Opep, apprend- on auprès de ce ministère.

     

    «Par instruction du 11 décembre 2016, le ministre de l'Energie a instruit l'Agence de régulation des hydrocarbures (Alnaft) de faire procéder par les contractants de gisements d'hydrocarbures liquides à une  réduction  totale  de  leur  production d'hydrocarbures liquides de 50.000 barils par jour (mbj) à répartir équitablement entre tous les contractants, et ce, à compter du 1er janvier 2017 pour une première période de 6 mois. Cette période pourrait être reconductible", a indiqué hier le ministère de l'Energie. Pour rappel, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait décidé, le 30 novembre dernier à Vienne, de réduire sa production de pétrole d'environ

    1,2 mbj à 32,5 mbj à partir du 1er janvier 2017, en


    approbation de la proposition algérienne pour mettre en œuvre l'accord d'Alger. Samedi dernier à Vienne, onze pays producteurs non-membres de l'Opep se sont également engagés, lors d'une réunion avec les membres de cette organisation, à réduire leur production d'environ 558.000 barils/jour à compter du

    1er janvier 2017. L'Opep et les onze producteurs non membres ont ainsi conclu un accord, le premier du genre depuis une quinzaine d'années, pour agir ensemble en réduisant leur production d'un total avoisinant 1,8 mbj à partir de janvier 2017. Les onze pays hors-Opep qui se sont engagés à cette décision sont l'Azerbaïdjan, Brunei, Bahreïn, Guinée équatoriale, Kazakhstan, Malaisie, Mexique, Oman, Russie, Soudan et Sud Soudan. Un Comité ministériel de suivi de l'accord du 30 novembre se dotera bientôt d'un mode de fonctionnement et de mécanismes pour suivre la mise en œuvre de l'accord. Composé de représentants de l'Algérie, du Koweït et du Venezuela et de deux représentants de pays non-Opep (Russie et Oman), ce Comité se réunira dans les jours à venir pour finaliser les modalités de son  fonctionnement.

     

    La Russie va créer un groupe spécial pour superviser la réduction de sa production pétrolière

     

    La Russie va créer un groupe de surveillance destiné à garantir le respect de la réduction de sa production pétrolière, une mesure récemment décidée dans le cadre d'un accord entre les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et les pays non- membres, a déclaré dimanche le ministre russe de l'Energie Alexander Novak. "Nous allons créer un groupe national de surveillance au cours d'une rencontre avec nos compagnies pétrolières. La chose la plus importante est d'assurer une baisse de la production pétrolière dans l'ensemble du pays", a estimé M. Novak, qui se trouvait


    à Vienne pour les négociations attendues de longue date, selon l'agence de presse RIA Novosti.

     

    M. Novak a ajouté qu'il rencontrerait la direction des compagnies pétrolières russes la semaine prochaine, afin de discuter des détails de cette réduction de la production. Samedi, onze pays producteurs de pétrole non-membres de l'OPEP, dont la Russie, ont accepté de réduire leur production de pétrole de 558.000 barils par jour environ. Cette décision fait suite à l'accord atteint en novembre au sein de l'OPEP pour réduire la production d'1,2 million de barils par jour.

     

    Il s'agit du plus grand effort déployé au cours des 15 dernières années par les pays   riches en pétrole pour redynamiser le marché pétrolier mondial.

     

    Selon ces accords, la Russie va faire baisser sa production  de  200.000  à  300.000  barils  par  jour  en

    2017, pour arriver progressivement à une production totale de 10,947 millions de barils par jour.

     

    Par ailleurs, le ministre azerbaïdjanais de l'Energie Natig Aliyev, a indiqué samedi dernier,   que la Russie et le Koweït allaient présider un comité chargé de surveiller la bonne application de cet accord.

     

    M.  Guigou : «  l’Algérie en pass e  de

    retrouver son destin de grande puissance »

    Source : El Moudjahid

     

    L'Algérie est en passe de retrouver son destin de "grande puissance" en Méditerranée et en Afrique, a estimé le chercheur français spécialiste de la Méditerranée, Jean-Louis Guigou, affirmant que "sans bouleversements intempestifs, l'économie et les mentalités se transforment en profondeur". "L'Algérie


    est en passe de retrouver son destin de grande puissance en Méditerranée et en Afrique. Sans bouleversements intempestifs, l'économie et les mentalités se transforment en profondeur. Se dessine une vision ambitieuse et historique pour les Algériens, mais aussi une vision qui doit parler aux Méditerranéens, aux Africains, et aux Européens", a expliqué Jean-Louis Guigou, président de l'Institut de prospection économique du monde méditerranéen (Ipemed, Paris), dans une analyse publiée par le quotidien économique français La Tribune. Pour lui, "l'Algérie emprunte deux chemins qui traversent son territoire. Le premier c'est celui de l'industrialisation du nord de l'Afrique, de l'Egypte au Maroc, avec l'Algérie au centre. Le second chemin, selon un axe Nord-Sud, c'est celui de la Dorsale Transsaharienne, d'Alger à Lagos, contribuant au développement du Sahel, tout en reliant l'Afrique  du Nord  à l'Afrique  subsaharienne", faisant observer que ce pays, "conscient de son retard", accélère sa diversification économique. Il a soutenu, à cet effet, que le thème de la diversification industrielle est au centre des réflexions et des propositions, et "sont désormais considérées comme prioritaires les industries d'assemblage (automobile et technique), les industries de base (sidérurgie et pétrochimie), l'industrie agroalimentaire, l'industrie pharmaceutique, et l'industrie numérique". "L'Algérie prend ainsi, progressivement, avec une place centrale grâce à sa position géographique et à l'abondance de ces matières premières et énergétiques, le chemin de l'industrialisation de la rive Sud de la Méditerranée", a- t-il  affirmé,  considérant  que  "la  Ruhr  du XXIe  siècle pourrait être nord-africaine". D’après lui, "il y a bien un mouvement historique, de grande ampleur, qui positionne le Nord de l'Afrique comme la grande zone industrielle en complément de l'Europe" et qui est entretenu  et  accéléré  par  le  dynamisme "extraordinaire" des entrepreneurs locaux qui amènent


    les Allemands à s'interroger "l'Afrique sera-t-elle l'Asie du XXIe siècle ?".

     

    Le président de l’Ipemed a expliqué ce mouvement industriel par les "nouveaux comportements" des entrepreneurs européens qui commencent, selon lui, "à comprendre les bienfaits de la coproduction et du partenariat, avec un pied au Nord et un pied au Sud de leur chaîne de valeurs". Il a soutenu également que ce mouvement est "fortement" accéléré par les Chinois qui vont délocaliser 85 millions d'emplois manufacturés en Afrique, et se positionner sur la rive sud de la Méditerranée pour approvisionner l'Europe. Ce qui lui laisse indiquer que l'Algérie "entend profiter de ce mouvement, tant ses richesses minières et humaines et sa «profondeur» africaine lui attribuent un rôle stratégique", soulignant que ce premier chemin d'industrialisation est "d'autant plus pertinent pour engager le pays qu'il se croise avec un deuxième chemin Nord-Sud que les Algériens veulent et vont construire". Il a précisé que ce second chemin, en chantier, est celui du transport, de la logistique de la communication, des connections gazières, et du développement du Sahel. Cependant, il a estimé que pour mener à bien ce grand projet géopolitique d'une "Algérie à la croisée des chemins",  elle doit surmonter  trois  difficultés  : faire revenir ses élites de France, d’Europe et d’Amérique, retrouver le chemin de l'intégration et de la coopération maghrébine et "réconcilier", enfin, ces deux pays amis, la France et l'Algérie. "Les Algériens et les Français sont à la Méditerranée ce que les Allemands et les Français sont à l'Europe : des frères ennemis qui doivent redevenir de vrais bons amis capables de construire ensemble leur avenir mais aussi l'avenir au sein d'un ensemble Afrique-Méditerranée-Europe, transformant les  relations  Nord-Sud  en  relations  de  confiance, de coproduction, et de mobilité généralisée", a-t-il recommandé.


     

    Zeralda-Alger : Le train siffle depuis hier

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    Le train reliant Zeralda-Alger a sifflé hier. Des centaines de voyageurs étaient à bord du train de 11h30, qui a démarré de la station de train de Zeralda à destination de la gare d’Agha, à Alger. La liaison a connu un grand engouement de la part de la population de la banlieue ouest d’Alger, pour son jour inaugural, où le trajet est proposé gratuitement aux passagers. A bord du train, les familles qualifient ce nouveau moyen de transport

    «d’un grand événement».

     

    A quelle heure est prévu le premier départ de Zeralda vers la gare d’Agha à Alger ? A quelle heure est prévu le dernier départ d’Alger ? Quels sont les horaires du train de la liaison Zeralda-Alger ? Quelles sont les stations desservies ? Dois-je changer de correspondance une fois arrivé à Tassala El Merdja pour continuer vers Alger ? Combien de temps dure le trajet ? Comment faire une carte d’abonnement ? Quel est l’intervalle entre chaque navette ?

     

    Mme Haffar Wassila, chef de service de la station de Zeralda, imperturbable, répond avec beaucoup de patience à toutes les demandes d’informations des citoyens,   venus   nombreux   pour   découvrir,   en   ce premier jour, la station de train de Zeralda. Elle veille au bon fonctionnement du service, accompagnée par Salah Mohamed, responsable de toutes les opérations au niveau des voies, qui tente de soulager sa collègue en fournissant, à son tour, des informations aux citoyens. Les deux responsables étaient pris d’assaut par les citoyens à l’affut des moindres détails sur cette liaison qui «vient les soulager du cauchemar de la circulation routière quotidienne». «Nous voulons que cette belle station devienne un pôle, aidez-nous s’il vous plaît avec


    votre civisme à la garder dans son bon état» glissait cette chef de gare entre ses réponses. Les deux collègues ont subi un véritable interrogatoire. Citoyens et journalistes venus nombreux pour faire des reportages ne leur ont pas donné de répit. Mais on pouvait leur arracher un sourire à chacune de leur réponse. Et ils ne se sont pas lassés de répondre aux mêmes interrogations des citoyens à chaque fois.

     

    Tout en rappelant que le premier départ de Zeralda est prévu à 6h15 et le dernier départ à 20h00, à raison d’une heure entre chaque navette, Mme Haffar demande à ses interlocuteurs un peu de patience avant d’afficher le tableau des horaires des navettes de trains. Les horaires d’une navette à une autre défilent, toutefois, sur  un  téléaffichage.  «Vous avez un quart d’heure pour effectuer la navette Zeralda-Tassala (Birtouta), si vous voulez aller vers Blida vous devez changer de correspondance à cette station, autrement, vous avez environ 40 minutes pour arriver jusqu’à la gare d’Agha, Alger, sur la même rame, à raison de trois minutes d’arrêt à chaque station», explique encore cette responsable à un groupe de citoyens qui l’entourait.

     

    Profitant d’une belle journée ensoleillée et fériée, de nombreuses familles de la banlieue ouest de la capitale ont décidé de faire donc la découverte. Elles étaient nombreuses à flaner, avec leurs enfants, dans ce grand espace que leur offre la station. Des jeunes et des moins jeunes se bousculaient devant le jet d’eau placé juste devant l’entrée de la gare pour prendre des selfies.

     

    De nombreux agents de sécurité sont placés aussi pour veiller à une bonne organisation et orienter les citoyens. D’ailleurs, malgré ce grand monde, il n’y avait eu aucune anarchie. En plus d’un grand parking, des bus Etusa desservent aussi la station de train et la station de bus


    de Zeralda. Des bus desserviront aussi Alger-Centre (Tafourah) et Ben Aknoun à partir de la station de train, nous confiait le chef des agents de ces bus publics.

     

    «Ce train va changer notre vie, c’est un grand soulagement, nous espérons qu’il aura de nouvelles rames», nous confient des familles à bord de la navette Zeralda-Alger. Pour elles, c’est d’ailleurs «un événement». «Je laisserai ma voiture au parking de la station et je prendrai le train vers Alger, désormais. J’ai eu un appartement AADL, j’ai été très content, mais ma joie de voir le train traverser notre localité est inqualifiable», nous dévoile encore un père de famille, venu avec sa femme et ses deux enfants de Mahelma pour essayer ce trajet, avant de l’emprunter quotidiennement pour rejoindre son travail.

     

    Un trajet qu’il fait en deux heures chaque jour, dit-il,

    «quand tout va bien». Désormais pour venir sur Alger de Zeralda, le trajet via la ligne ferroviaire s’effectue en 45 minutes à raison de 70 dinars un billet aller. Les responsables de la station nous assurent que de nouvelles rames vont venir renforcer le trafic d’ici deux à trois mois pour répondre à la demande des passagers qui seront, sans aucun doute, trop nombreux à emprunter la voie ferrée pour éviter la file d’embouteillage qui caractérise cette destination.

     

     Les  pro jets  ferrov iaires de  l’Algérie

    tiennent toujours la route

    Source : Maghreb Emergent

     

    1700 km en 99, 4000 km aujourd’hui, 6000 prochainement… les grands projets ferroviaires de l’Algérie ne sont pas affectés par la chute des revenus pétroliers. L’âge d’or du rail ne ferait que commencer...


    L’inauguration de la nouvelle ligne ferroviaire Birtouta- Zeralda, dans la wilaya d'Alger intervenue dimanche n’est qu’un jalon dans la longue épopée du chemin de fer en Algérie qui ne cesse de s’étendre.   En 1999, le linéaire en voies ferrées disponible était de 1700 km, il a atteint un niveau de 4000 km après l’achèvement de certains projets, dont la pénétrante de l’ouest allant de Sidi Bel Abbés à Béchar, aux confins du désert.

     

    Il  est  même  prévu  qu’il  atteigne  à  la  réception  de

    nombreux autres projets en cours environ 6.000 km puis

    12.500 km, selon les déclarations de Fridi Azzedine, le directeur général de l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF),   lors d'une visite au siège de l'agence de Boudjemaa Talai, ministre des Transports en février dernier.

     

    Le ministre avait eu droit à une présentation retraçant les différentes phases de réalisation des nouvelles lignes ferroviaires et le ministre a repris les points forts du programme gouvernemental de maillages ferroviaire du territoire national.

     

    Dès l’achèvement de tout le programme ferroviaire national, avec notamment le maillage de tout le Nord, le linéaire total atteindra les 12.500 km, les voies de service non comprises, ce qui constitue le sextuple du linéaire de 2008, selon Anesrif.   Cette agence opère un descriptif de ses nombreux projets comme la rocade nord et ses dessertes qui irriguent les principales villes du nord de l’Algérie allant des frontières Est vers les frontières Ouest sur 1200 Km.

     

    Il y a aussi la rocade des Hauts Plateaux pour désenclaver les villes et aboutir à l’exploitation économique de cette région avec une rocade parallèle à


    celle du Nord. Longue de 1160 km, elle s’étend elle aussi de l’Est du pays (Tébessa) vers l’Ouest (Moulay Slissen).

     

    Les projets maintenus malgré la crise

     

    Boudjemaa Talai a évoqué, à plusieurs reprises, le chantier de la grande boucle ferroviaire des Hauts- Plateaux qui connaît, malgré tout, des difficultés sur le terrain. Le ministre a expliqué ces retards par l’éternel problème des expropriations, tout en rassurant sur la poursuite du chantier jusqu’à sa réception.   La ligne minière est également au programme pour constituer le lien avec les mines du Sud Est algérien d’Annaba (port commercial, métallurgie) vers les mines de Djebel Onk, à 388 km.

     

    Quant à la pénétrante Ouest (Tabia-Béchar) longue de

    574 km, elle longe la frontière Ouest de l’Algérie tandis que la pénétrante El Gourzi-Touggourt de 417 km permet de désenclaver les villes des Oasis et de servir le pôle pétrolier de la ville nouvelle de Hassi Messaoud.

     

    En ce qui concerne la boucle du Sud Est, Anesrif souligne, sur son site, que le premier tronçon relie El Khemis (au Nord) et Djelfa sur 275 km et le second tronçon de 110 km relie les villes de Djelfa et Laghouat. Enfin un 3ème tronçon (425 km) va de Laghouat à Hassi Messaoud en passant par Ouargla.     Anesrif évoque également la boucle du Sud-Ouest de 1500 km de voies ferrées en allant de Ghardaïa jusqu’à la jonction avec la ville de Béchar.

     

    En 2015, le ministre des Transports, Boudjemaa Talai a donné le coup d’envoi des travaux d’autres lignes comme le raccordement de la zone de Bellara au port de DjenDjen sur une distance de 48,59 km et le dédoublement du tronçon de la ligne Jijel/El Milia. Il y a


    aussi le projet sur la ligne ferroviaire en cours d’études

    Sétif-Jijel sur 130km.

     

    Dans le wilaya de Ain Defla, le projet El Affroune/Khemis Mliana présente un linéaire de 56 km et le projet Khemis/Oued Foda d’un linéaire de 67 km, dans lequel deux nouvelles gares ferroviaires ont été inaugurées à savoir la gare de Rouina et la gare d’Arib.

     

    Le ministre des transports a régulièrement souligné que les grands projets du secteur seront maintenus malgré la crise financière. Au début de l’année, il a affirmé que tous les projets en cours de réalisation seront livrés dans les délais impartis en fonction de la disponibilité du financement et des moyens. C’est le cas notamment pour le projet de ligne ferroviaire reliant la zone industrielle d’Arzew et la ville.

     

    Ouverture de la 10ème édition Euromaghrébine de la communication publicitaire

    Source : Algérie Eco

     

    «Le rôle de la communication dans la dynamisation de l’activité  économique»  est  le  thème  de  la  10éme édition euromaghrébine de la communication publicitaire qui se tient à partir d’aujourd’hui dimanche à Alger, ont annoncé hier les organisateurs de l’évènement.

     

    Durant les deux jours que durera la manifestation, les opérateurs nationaux et étrangers qui prennent part, profiteront de cette occasion pour explorer, analyser, et enrichir la réflexion sur les questions que pose cette thématique, précise-t-on.


    Selon la même source, ces rencontres permettront d’aller vers«l’identification des acteurs qui évoluent dans ce secteur afin de favoriser une concertation continue au service de la collectivité locale, créant ainsi une synergie entre les opérateurs, les annonceurs et les consommateurs».

     

    Cette édition est une opportunité donnée aux professionnels du secteur entre-autres : agences, annonceurs, distributeurs et spécialistes des études marchés, pour se pencher aussi, sur le thème de «La communication extérieure sur la ville de demain», où la conception et les nouveaux modèles de développement de l’urbanisme et des métropoles du futur seront particulièrement examinés.

     

    Coopération algéro-allemande : Production d'huile lentisque

    Source : Transaction d’Algérie

     

    Vingt-six (26) femmes de la wilaya d’El Tarf bénéficieront, d’un stage de formation pratique dans la cueillette et l’extraction de l’huile de lentisque, dans le cadre d’un accord de coopération algéro-allemand, a-t- on appris, dimanche, auprès du directeur local de l’environnement.

     

    Ce stage d’une semaine qui débutera mardi prochain dans la ville de Bizerte (Tunisie) ciblera des femmes rurales des localités frontalières d’Oum Théboul et Bougous d’El Tarf, a précisé M. Kouider Ferraoune.  Ce stage  pratique  s’inscrit  dans  le  cadre  de  la concrétisation du programme   GENBI (gouvernance environnementale  et  biodiversité),  initié  par  le ministère des Ressources en eau et de l’environnement en partenariat avec l’agence de coopération allemande GIZ,  a-t-on  encore  noté.  Dispensée  par  un  centre


    tunisien spécialisé en plantes aromatiques et médicinales, cette formation consolidera les connaissances théoriques portant l’amélioration du procédé d’extraction de l’huile de lentisque   de ces femmes rurales et complétera la formation de trois (3) jours organisée à El Kala, du   07 au 09 décembre courant, a-t-on fait savoir de même source.     Deux kits d’extraction et  de  distillation  de  l’huile  de  lentisque seront mis à la disposition de ces femmes rurales dès leur retour de cette formation, a indiqué la même source, rappelant qu’il s’agit de la 2ème session retenu dans ce cadre.   Appelée à améliorer le procédé d’extraction de ce produit de forêt, notamment l’huile essentielle dont le prix du litre atteint les 3000 euros, ce cycle de formation s’inscrit, a-t-il ajouté, dans l’accompagnement technique de ces femmes rurales qui s’adonnent à cette activité d’une manière traditionnelle.   Selon la même source, un bureau d’études français spécialisé dans la certification des huiles essentielles s’est rendu, par ailleurs, vendredi dernier, dans la wilaya d’El Tarf, dans le cadre des perspectives visant l’amélioration de la qualité d’extraction de ce produit de forêt sur la base d’un diagnostic fiable, et ce, avant sa certification internationale qui permettra la valorisation de ce produit de forêt.

     

    COMMERCE                                                          

    Les châssis de la Renault Symbol algérienne importés de Russie

    Source : TSA

     

    L’usine de Renault en Russie fournira les châssis en acier galvanisé   et   peints   pour   l’assemblage   du   modèle Symbol (la Dacia Logan sous le nom de Renault) du constructeur en Algérie, indiquent divers médias russes, ce lundi 12 décembre.


     

    Les premiers châssis ont été embarqués le 9 décembre dernier au port de Novorossiysk, pour expédition vers Arzew, proche du site de l’usine algérienne de la marque au losange, indique les mêmes sources. Renault compte fournir un minimum de 1000 châssis à l’Algérie d’ici la fin de l’année, poursuivent plusieurs médias russes.

     

    L’Algérie deviendra l’un des principaux marchés d’exportation, indique le directeur de Renault Russie, Andrei Pankov.

     

    REGIONS                                                                

     

    Filière lait à Ghardaïa : une référence

    Source : El Moudjahid

     

    La filière laitière s’est développée ces dernières années dans la wilaya de Ghardaïa jusqu’à faire figure de référence, au regard  de son essor remarquable. Cette dynamique a été favorisée par l’application des différents dispositifs et mesures incitatives de soutien, l’importation de génisses de races laitières, la modernisation du système d’élevage en équipant les étables de matériels techniques appropriés à la production laitière, l’autonomie alimentaire du bétail par l’encouragement de la production fourragère dans les  grands  périmètres  agricoles au sud de  la wilaya, riches en potentiel hydrique et favorable à l’agriculture irriguée sous pivot, ainsi que par la mise en place d’un système de collecte du lait cru.   Malgré les aléas climatiques, l’élevage laitier occupe une place prépondérante dans la structure sociale et l’économie locale des habitants de la wilaya de   Ghardaïa où l’élevage traditionnel était  déjà l’une des principales activités de la population avec un nomadisme très répandu, avant que des investisseurs   de la région de Guerrara se lancent dans l’agropastoral et créent une


    première  mini-laiterie en 1998, selon les informations recueillies auprès des services vétérinaires de la wilaya. Après le succès indiscutable réalisé par cette mini- laiterie dans la  région de Guerrara, devenue ensuite le bassin laitier de la wilaya, sept autres  laiteries ont été créées depuis et la production de lait cru y est passée de

    2.535.312 litres de lait naturel cru en 2000 à plus de

    8.634  762  de  litres  en     2011,  pour  atteindre  les

    10.718.523 litres en 2015, soit une augmentation de plus de 500 %, a-t-on fait savoir. Selon les explications du responsable des statistiques à la direction   des services agricoles (DSA), Khaled Djebrit, cette évolution positive  de  la   production  laitière  dans la wilaya de Ghardaïa résulte de plusieurs facteurs aidants, mis en place par les pouvoirs publics au profit des éleveurs qui ont rompu avec le mode traditionnel pour s’impliquer davantage dans la filière laitière génératrice de revenus.

     

    Les éleveurs encouragés à s’intégrer dans le processus

    de production

     

    Les mesures incitatrices mises en place par l’Etat ont encouragé de nombreux éleveurs de la région à s’intégrer dans le processus de production de lait et ont également poussé les industriels et autres agriculteurs privés à investir dans la filière lait et l’aliment de bétail. L’élevage  bovin  a  connu  une  remarquable augmentation et ce, par l’augmentation du nombre d’éleveurs, l’achat de génisses d’importation et aussi par l’encouragement, dans le cadre du dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) à s’orienter vers l’agriculture, a-t-il fait remarquer. La diversification et l’intensification de la production céréalière, du maïs et de la luzerne, dans les régions de Hassi-Lefhal et El-Menea au sud de Ghardaïa et à Guerrara au Nord, a été un choix stratégique pour répondre aux multiples attentes de la filière lait en pleine mutation, a souligné de son côté le président de


    l’Union nationale des paysans algériens (UNPA) à Ghardaïa, Hadj Kada. Cela a permis aux grands agriculteurs d’aborder de manière professionnelle le développement de leurs produits et l’optimisation des circuits de commercialisation de l’aliment de bétail et de s’intégrer également dans le circuit de la filière lait, a-t- il  ajouté.  L’effectif  des  vaches  laitières  est  passé  de

    1.600 en 2009 à 3.000 en 2015, tandis que le cheptel caprin laitier est estimé actuellement à plus de  86.000 chèvres et le cheptel camelin laitier à 5.275 chamelles, d’après les   statistiques de la DSA de Ghardaïa. Cet effectif de bétail laitier, toutes espèces confondues, a produit  quelques 12 millions de litres de lait cru «bio» en 2015 dans la wilaya de Ghardaïa   qui ambitionne d’accroître la production de lait, signale-t-on à la DSA.

     

    Le quai d'accostage de Cap Falcon réceptionné en juin 2017

    Source : Le Quotidien d’Oran

     

    Les travaux de réalisation d'un embarcadère à hauteur de la plage Les Dunes, à mi-chemin du village de Cap Falcon, dans la commune d'Aïn El-Turck, avancent a un rythme soutenu, a-t-on constaté hier sur place. L'entreprise chinoise chargée du projet s'attèle à livrer le chantier dans les délais contractuels. Selon des sources proches de la commune, le projet sera achevé avant la prochaine saison estivale. Il y a lieu de noter que cet ouvrage a nécessité un apport de 47 milliards pour financer les travaux de réalisation ainsi que d'une enveloppe de 8 millions de dinars pour son étude qui a été confiée à la société étatique Méditram. Les travaux de réalisation ont été confiés à une entreprise chinoise, indique notre source. Il importe de noter qu'il s'agit d'une liaison maritime reliant le port d'Oran à partir du quai Béni-Saf, qui fait l'objet d'aménagements pour ce besoin, et la plage Les Dunes, près de Cap Falcon, d'une


    cadence de 10 rotations par jour. Celle-ci sera opérationnelle dès l'été prochain, a encore ajouté notre source. Cette navette maritime sera assurée par des bateaux pouvant transporter jusqu'à 300 personnes. Notons également dans ce registre que le transport des voyageurs de cette liaison maritime sera assuré à travers la mise à disposition de bus qui assureront la navette entre l'embarcadère et Aïn El-Turck. Cette louable initiative a été décidée, d'une part dans le cadre de la promotion du secteur du tourisme dans la région côtière d'Aïn El-Turck et d'une autre part pour tenter, un tant soit peu, de désengorger la circulation automobile sur son réseau routier extrêmement saturé durant la saison estivale en raison du considérable rush de véhicules des millions de vacanciers, de différentes régions du pays, dont le nombre a nettement augmenté au cours de la dernière saison estivale pour atteindre les

    20 millions d'estivants qui ont convergé vers les plages de cette côte. Ce volet a pesé sur la décision de la réalisation d'un embarcadère qui était prévu dans un premier temps quatre années auparavant à la petite crique de La Madrague, à quelques encablures du village de Cap Falcon. L'étude de faisabilité qui a été effectuée à cette époque par une société étatique n'aurait finalement pas donné l'aval pour la réalisation de cet ouvrage en ce lieu en raison des difficultés d'accès ayant été relevées sur le terrain accidenté dans cette crique.

     

    Tlemcen: La production de poisson en hausse

    Source : Le Quotidien d’Oran

     

    La production halieutique totale arrêtée au 07 décembre  a  augmenté  d'environ  10%  par  rapport  à

    2015, soit une production de 11.065 tonnes, a-t-on appris auprès de la direction de la pêche et des ressources halieutiques de Tlemcen. «Cette hausse est


    justifiée par l'augmentation de l'effort de pêche d'une part, et par le respect de la période de repos biologique d'autre part.

     

    De Marsat Ben M'hidi à l'ouest jusqu'à Ourdania à l'est, le littoral de la wilaya s'étire sur 74 km. Cette partie de la côte couvre le territoire de quatre daïras, Marsat Ben M'hidi, Bab El Assa, Ghazaouet et Honaine. De par sa proximité avec le détroit de Gibraltar qui est favorisé par les  courants  froids  de  l'Atlantique,  le  plateau continental  de Tlemcen  est  l'une  des  zones  les  plus poissonneuses du pays. La wilaya dispose d'une biomasse halieutique de l'ordre de 52.568 tonnes avec un stock de pêche de 520 tonnes par an», a indiqué hier M.  Derouiche  Kouider,  directeur  de  la  pêche et  des ressources halieutiques de Tlemcen, soulignant que la pêche représente un atout non négligeable pour le développement local. Les capacités de production se composent de 282 unités de pêche professionnelle toutes catégories confondues, à savoir 81 chalutiers, 60 sardiniers et 141 petits métiers ainsi que des centaines de  plaisanciers  qui  activent  régulièrement  dans  la pêche. Cette flotte constitue une source de revenu pour environ 15.000 familles.

     

    Pour ce qui est du collectif marin, le nombre embarqué est passé de 2194 en 2005 à 2845 en 2016. Selon M. Derrouiche, cet outil de production trouve son soutien dans les différentes infrastructures portuaires du littoral de la wilaya, dont notamment le port mixte commerce- pêche de Ghazaouet qui abrite la quasi-totalité de la flottille, l'abri de pêche de Honaine et le port de pêche et de plaisance de Marsat Ben M'hidi. «Ces trois infrastructures ont été renforcées par deux grands projets.

     

    Le premier est l'extension de l'abri de pêche de Honaine réalisée  par  COSIDER  pour  améliorer  les  conditions


    d'accès et augmenter les capacités d'accueil. Il accueille désormais 150 unités : 15 chalutiers-sardiniers, 71 petits métiers et 64 plaisanciers. Le deuxième projet est le port de pêche de Sidna Youchaa dont la réalisation a été confiée au groupement CosiderTp-Cyes Infrastructuras pour un délai de 40 mois. Le taux d'avancement du projet lancé en 2013 est d'environ 70%. Sa capacité d'accueil est de 295 unités soit : 10 thoniers, 65 chalutiers, 70 sardiniers et 150 petits métiers.

     

    Par ailleurs, M. Derrouiche a souligné que pour l'aquaculture, la wilaya de Tlemcen dispose à Maârouf (commune de M'sirda Fouaka) d'une zone d'activité aquacole de 14.719m² pouvant contenir plusieurs investisseurs. «Dans le cadre du programme de soutien à la relance économique, un projet d'un coût global de

    250 millions de DA a vu le jour à Agla (Commune de Beni Khellad). La capacité de production de cette ferme, qui emploie 42 saisonniers et 14 permanents est de 600 tonnes/an. La subvention octroyée par l'Etat est de l'ordre de 122 millions de DA, pour l'élevage de loup de mer et de la daurade royale en cages flottantes.

     

    A noter que trois autres projets sont en cours de réalisation, l'un dans la zone d'activités de Sidi M'barek, commune de Beni-Boussaïd, dédié à l'algoculture avec une production annuelle prévisionnelle de 10 tonnes de spiruline. Les deux autres projets d'élevage de loup de mer et de daurade royale, encore au stade de l'étude, sont situés à Sidna Youchaa(Commune de Dar Yaghmoracen). La  production prévisionnelle annuelle est de l'ordre de 600 tonnes chacun.

     

    Marché de gros des Eucalyptus: Un bénéfice de 25 mns de DA réalisé à décembre 2016


    Source : Transaction d’Algérie

     

    L'Entreprise de Gestion du marché de gros des fruits et légumes des Eucalyptus (Alger) a réalisé jusqu'au 4 décembre 2016 un chiffre d'affaires de l'ordre de 151 millions DA, et un bénéfice d'un montant de 25 millions DA, a-t-on appris auprès du directeur général de l'entreprise.

     

    Le bénéfice réalisé par l'entreprise atteste de "sa dynamique et de son efficacité", a indiqué à l'APS M.Youcef Mestouri qui rappelle que l'entreprise a réalisé un bénéfice de 11 millions DA en 2015 et de 6 millions DA en 2014. Rassurant les citoyens quant à la disponibilité des fruits et légumes durant le Mawlid Enabboui, le même responsable a indiqué que les prix ne connaîtront aucune flambée à l'exception de quelques aliments dont l'augmentation ne dépassera pas les 10 DA. Selon la même source, cette "légère" flambée des prix est dûe à l'indisponibilité de certains légumes durant l'intersaison à l'instar des carottes, betteraves, concombres, courgettes, oignons, et de quelques fruits tels que les "bananes" qui connaissent une augmentation de prix en raison du système de "quota" imposé à leur importation. Concernant l'application de la décision de "fusion" entre l'entreprise de gestion du marché de gros des fruits et légumes des Eucalyptus et l'entreprise de gestion des abattoirs et de la pêcherie, approuvée le mois d'avril par les services de la wilaya, le même responsable a fait savoir que l'opération avance "progressivement" en attendant le parachèvement  des  procédures  réglementaires relatives à la nouvelle structure qui se feront sur trois étapes, la première prendra fin au cours du mois de décembre et concerne l'inventaire des équipements de l'entreprise. La deuxième étape portera sur l'application de la décision relative à la création de "l'entreprise de gestion     des     infrastructures     et     des     activités


    commerciales de la wilaya d'Alger" et le changement des statuts de gestion de l'entreprise conformément à la nature de la nouvelle décision de fusion et sa nature juridique et réglementaire, quant à la troisième étape il sera procédé à la modification du registre de commerce pour  aboutir  à  la fusion définitive,  précise le même responsable. L'objectif de la décision de fusion est de mettre en place "un marché pilote" dédié aux "fruits et légumes" et aux "viandes rouges" à Alger, cette structure, première du genre au niveau national, s'inscrit dans le cadre des mesures visant à rationaliser les dépenses publiques par une meilleure gestion des services publics et l'unification de leurs moyens, précise M.Mestouri. La superficie actuelle du marché ne suffit plus à accueillir les différents agents et opérateurs et nécessite une extension à l'avenir, relève le même responsable soulignant que la marché est bâti sur une superficie de 6,4 hectares dont le tiers est exploité pour usage administratif et les deux tiers réservés à l'exposition et au stationnement des véhicules. Créée en

    1997, l'entreprise de gestion du marché de gros des fruits et légumes des Eucalyptus est dotée de trois dépôts d'une superficie globale de 80 m² pour les commerçants et agents au niveau du marché et d'un parking d'une superficie de 8400m².

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    jeudi, 22. Décembre 2016

     

     

     


    SOMMAIRE



    Marché & Economie.......................................................................................................... 2

    Le smic augmentera de près de 1% au 1er janvier 2017......................................................... 2

    Sept nouvelles agglomérations auront le statut de métropole .............................................. 2

    La baisse de l’impôt sur le revenu sera appliquée dès janvier 2017 ....................................... 3

    Le Parlement a adopté définitivement le projet de budget 2017 ........................................... 4

    Les sept mesures emblématiques du budget 2017 ................................................................. 4

    Grand Paris: les chiffres du chantier du siècle à retenir .......................................................... 5

    Les transactions par cartes bancaires explosent en cette période de fêtes............................ 5

    Un auto-entrepreneur sur trois occupe également un emploi salarié .................................... 6

    L'État débloquera 34 milliards d'euros pour rénover le réseau ferroviaire............................. 6

    L'Europe n'a jamais construit autant de voitures qu'en 2016................................................. 7

    Transactions & Contrats .................................................................................................... 7

    Tilly-Sabco : l’abattoir repris par une société néerlandaise .................................................... 7

    La France et l’Australie signent un contrat pour douze sous-marins ...................................... 8

    Engie veut reprendre le contrôle de Suez ................................................................................ 8

    Les champagnes Charles et Piper Heidsieck avalent l'italien Biondi-Santi ............................. 9

    Naissance d'un géant mondial des vêtements de maternité et d'enfants.............................. 9

    Alstom achète un spécialiste du wifi pour ses trains .............................................................. 9

    Vivendi veut augmenter sa participation à 30 % dans Mediaset ......................................... 10

    STX France confirme une commande pour cinq paquebots .................................................. 11


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     



    MARCHE & ECONOMIE                                      

    Le smic augmentera de près de 1% au 1er janvier 2017

    Source : Le Figaro

     

    Le smic horaire brut augmentera mécaniquement de

    0,95%  en   début   d'année   prochaine.  L'exécutif  ne semble pas enclin à donner un «coup de pouce» à cette revalorisation légale.

     

    Conséquence de la revalorisation automatique légale, le smic horaire brut devrait augmenter d'environ 0,95% au

    1er janvier 2017, passant de 9,67 à 9,76 euros bruts de l'heure. La revalorisation du smic est calculée en fonction de deux paramètres: l'inflation subie par les ménages les plus pauvres (les 20% les plus pauvres de la population) et le gain de pouvoir d'achat du salaire de base des ouvriers et employés. Lors de la dernière revalorisation,  début  2016,  le  salaire minimum  avait augmenté de 0,6%, atteignant 1.466,62 euros bruts mensuels (9,67 euros de l'heure) et 1.141,61 euros nets.

     

    Le 28 novembre, le groupe d'experts sur le smic s'était prononcé contre un coup de pouce au 1er janvier, selon son rapport annuel transmis lundi aux partenaires sociaux, dans lequel il juge une hausse de la prime d'activité plus «efficace» pour lutter contre la pauvreté. Consulté depuis 2008 avant chaque revalorisation annuelle du salaire minimum, le groupe d'experts a toujours déconseillé au gouvernement d'accorder un

    «coup de pouce». Cette année encore, «aller au-delà de la formule légale d'indexation introduirait un risque de déstabilisation à partir d'une situation (économique) encore fragile», écrivent les experts dans leur rapport, dévoilé par Les Échos.


    Le smic n'a bénéficié d'aucun coup de pouce depuis

    2012

     

    Reste à savoir si l'exécutif choisira ou non d'accorder un coup de pouce supplémentaire à la hausse du smic. Mais le gouvernement n'a plus accordé de coup de pouce au smic depuis le 1er juillet 2012, au lendemain de l'élection de Français Hollande. Et il semble bien que, cette fois encore, l'Elysée ne souhaite pas aller au-delà de la revalorisation mécanique du SMIC. Si tel était le cas, le smic n'aurait ainsi fait que suivre la formule légale de revalorisation annuelle sous le quinquennat de Français Hollande. Un choix qui agace nombre d'élus et de syndicats: hier encore, la CGT, FO et la CFTC ont demandé au gouvernement d'accorder un «coup de pouce» au SMIC. La CGT, qui réclame depuis 2011 un smic à 1.700 euros bruts, demande désormais de le porter à 1.800 euros, soit une hausse de 23% par rapport  à  son  niveau  actuel  (1.466,62  euros  bruts,

    1.141,61 euros nets).

     

    La sénatrice de Paris Marie-Noëlle Lienemann avait également demandé à l'exécutif de «ne pas suivre l'avis des experts qui déconseillent tout coup de pouce», arguant dans son communiqué «Vite une hausse du smic!» que «ce serait bien la première fois dans l'histoire qu'un gouvernement de gauche n'aurait engagé durant tout un mandat aucune hausse des bas salaires et du salaire minimum, entretenant la fausse idée que la rémunération des salariés serait un handicap pour notre développement économique». Marie-Noëlle Lienemann souhaite que le smic soit donc porté à 1300 euros nets en 2017. Une «nécessité économique», selon elle: la hausse du smic bénéficierait à tous les ménages dont au moins un des membres est rémunéré autour du smic, tandis qu'une hausse de la prime d'activité ne concernerait  que  les  ménages  modestes,  ses  règles


    d'éligibilité  tenant compte des ressources totales du ménage.

     

    L'exécutif devrait annoncer officiellement le niveau de revalorisation du smic lors d'une réunion de la Commission nationale de la négociation collective (CNNC), qui doit se tenir le 19 décembre. Depuis l'arrivée au pouvoir de François Hollande, le smic net a augmenté de 45 euros.

     

    Sept nouvelles agglomérations auront le statut de métropole

    Source : Le Monde

     

    Et ainsi, en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, ou presque, le nombre de métropoles en France est passé de quinze à vingt-deux. Sept nouvelles agglomérations – Dijon, Orléans, Saint-Etienne, Toulon, auxquelles se sont ajoutées Clermont-Ferrand, Metz et Tours – ont gagné jeudi 15 décembre, lors de l’examen à l’Assemblée nationale du projet de loi sur la statut de Paris et l’aménagement métropolitain, leurs galons de métropole.

     

    Leurs représentants – les élus des communes concernées étaient bien présents en séance – n’ont pas eu à faire le forcing. Pourtant, il n’y a guère, le ministre des collectivités territoriales, Jean-Michel Baylet, ne cachait pas ses réserves quant à la multiplication des métropoles, souhaitant que leur nombre reste limité à quinze. « Nous avons déjà plus de communes que l’Europe réunie, on va finir par avoir plus de métropoles que le monde entier. Ça finit par ne plus avoir aucun sens », déplorait-il dans ces colonnes (Le Monde du 12 août). C’était après que le conseil des ministres avait accepté d’intégrer dans ce projet de loi un article assouplissant  les  critères  d’accession  au  statut  de


    métropole, créé par la loi de modernisation de l’action publique  territoriale et  d’affirmation des  métropoles (Maptam) du 27 janvier 2014.

     

    Jeudi, dans l’Hémicycle, le ministre a succombé sans combattre à l’offensive des partisans de l’extension, défendant la cause de leurs villes d’élection, où ils ont aussi, souvent, des mandats locaux, droite et gauche confondues. Que ce soit Olivier Carré (LR, Loiret), maire d’Orléans, ou Valérie Corre (PS, Loiret), ancienne conseillère municipale de la même ville. Ou Philippe Briand (LR, Indre-et-Loire), maire de Saint-Cyr-sur-Loire et président de la communauté d’agglomération de Tours, ou Jean-Patrick Gille (PS, Indre-et-Loire), ancien premier adjoint au maire de Tours.

     

    Visibilité, attractivité et influence

     

    « Nous n’appartenons pas à la même famille politique mais nous sommes ensemble, unis, comme tout un département, toute une agglomération pour soutenir ce projet. On a réussi à fédérer toutes les énergies », a résumé M. Briand. M. Baylet n’a pu résister à ce grand numéro de duettistes. « J’étais hostile à l’augmentation du nombre de métropoles, a-t-il convenu. Mais voir des parlementaires, de droite et de gauche, la main dans la main, venir plaider avec talent, avec conviction, avec flamme, le dossier de leur territoire m’a fait changer d’avis. Vous m’avez fait prendre conscience qu’il fallait, si nous voulions aménager harmonieusement le territoire, avoir un maillage convenable des métropoles.

    »

     

    En réalité, la messe était dite bien avant que ne débute la séance. Depuis des mois, les élus des villes aspirant à devenir métropoles font le siège des lieux de pouvoir. A plusieurs reprises, ils ont été reçus par le président de la République,  le  premier  ministre  ou  le  ministre  des


    collectivités territoriales. La constitution des grandes régions a renforcé les craintes de certaines d’entre elles de perdre en visibilité, en attractivité et en influence. Alors François Hollande a passé de la pommade sur les irritations des uns et des autres. Toulon souffrait d’être pris en étau entre Marseille et Nice : la voilà métropole à son tour. La région Auvergne-Rhône-Alpes en avait déjà deux, avec Lyon et Grenoble, elle en aura deux de plus : Clermont-Ferrand et Saint-Etienne. Le Centre-Val- de-Loire  en  était  dépourvu  :  Orléans  a  décroché  la queue du Mickey, suscitant immédiatement la jalousie de la voisine Tours qui, à son tour, a été satisfaite. Enfin, Metz, déjà éclipsée par Strasbourg, la capitale du Grand Est, ne pouvait tolérer que sa voisine et rivale Nancy ait accédé au Graal : la voilà consolée.

     

    Pratiquement un quart des départements métropolitains sont à présent dotés de métropoles. Et il se pourrait bien que la liste s’allonge. Déjà Amiens et Limoges frappent à la porte.

     

     La baiss e de l’impôt sur le revenu  sera

    appliquée dès janvier 2017

    Source : Le Monde

     

    La baisse de l’impôt sur le revenu promise aux ménages pour 2017 s’appliquera dès le mois de janvier, et non en août – comme cela aurait dû être le cas –, ont voté, dans la soirée du jeudi 15 décembre, les députés, sur proposition du gouvernement.

     

    Un amendement en ce sens au projet de loi de finances a été adopté par l’Assemblée nationale, sans susciter aucun débat, dans un hémicycle assez peu fourni au début de la nouvelle lecture du texte. Il s’agit de redonner du « pouvoir d’achat aux Français », avait


    assuré  plus  tôt  sur  Twitter  le  secrétaire  d’Etat  au

    budget, Christian Eckert.

     

    Un milliard d’euros

     

    Annoncée à l’été par l’exécutif, cette baisse d’impôts doit bénéficier à cinq millions de contribuables parmi les classes moyennes. Elle représente au total un milliard d’euros.

     

    « Habituellement, les mensualités sont calculées en divisant par dix le montant d’impôt de l’année précédente. Elles n’intègrent donc pas les modifications votées en loi de finances », a expliqué Bercy à l’Agence France-Presse (AFP).

     

    « Plutôt que d’attendre le mois d’août, nous avons choisi janvier » pour les personnes mensualisées, ou « février pour ceux qui sont au tiers ».

     

    Réduction d’impôt de 20 %

     

    La mesure, qui entrera donc en vigueur avant l’élection présidentielle, concerne à taux plein les couples gagnant jusqu’à 3 400 euros de salaire net mensuel et les personnes seules gagnant jusqu’à 1 700 euros. Ces limites sont majorées pour les familles, par exemple jusqu’à 4 800 euros pour un couple avec trois enfants.

     

    Les personnes ayant un revenu fiscal de référence inférieur à 18 500 euros auront une réduction d’impôt de 20 %. Ceux qui ont un revenu fiscal compris entre 18

    500 et 20 500 euros auront une réduction d’impôt inférieure à 20 %. « Pour ceux qui bénéficient de la réduction d’impôt de 20 %, chaque mensualité ou tiers sera diminuée automatiquement de 20 % », a expliqué Bercy.


     

     

    Le Parlement a adopté définitivement le projet de budget 2017

    Source : Le Monde

     

    Le Parlement a adopté définitivement le projet de budget 2017, mardi 20 décembre, après un ultime vote de l’Assemblée nationale. Il prévoit notamment de nouvelles baisses d’impôt pour les ménages et les entreprises, ainsi que l’instauration du prélèvement à la source en 2018.

     

    En se basant sur une hypothèse de croissance de 1,5 %, cet ultime projet de loi du quinquennat de François Hollande entend réduire le déficit public à 2,7 % du PIB, contre 3,3 % en 2016.

     

    « Nous pouvons être fiers d’avoir su redresser les comptes publics, tout en confortant la république sociale », s’est réjoui à l’Assemblée le secrétaire d’Etat au budget, Christian Eckert. Pour les entreprises, ce budget prévoit une diminution de l’impôt sur les sociétés et une hausse du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, ainsi que des mesures pour renforcer « l’attractivité » de Paris après le vote en faveur du Brexit au Royaume-Uni.

     

    Sous l’impulsion d’une partie de la majorité, des mesures de lutte contre l’optimisation et la fraude fiscales, dont une « taxe Google », ont été renforcées. Toutefois, en cas d’alternance, la droite a déjà annoncé qu’elle reviendrait sur l’instauration du prélèvement à la source à partir du 1er janvier 2018.

     

    Les sept mesures emblématiques du budget 2017


    Source : Le Figaro

     

    Baisse d'impôt, «taxe YouTube» ou «Google» mais aussi obligation de transparence pour les plateformes collaboratives : tour d'horizon des principales mesures contenues dans le budget 2017, qui revient pour la dernière fois, ce mardi, à l'Assemblée nationale.

     

    C'est la «der des ders». Le dernier vote du dernier budget  du  quinquennat  Hollande  doit  avoir  lieu  ce mardi à l'Assemblée. Que contient exactement   ce budget 2017? Passage en revue des mesures emblématiques.

     

    Une baisse d'impôts anticipée

     

    Un amendement au projet de loi de finances pour 2017 a été ajouté à la dernière minute par le gouvernement. Résultat: la nouvelle baisse d'impôt de 20% annoncée en septembre et concernant 5 millions de contribuables sera effective dès le 1er janvier... juste à temps pour l'élection présidentielle.

     

    La «taxe Google» finalement adoptée...

     

    Cet «impôt sur les bénéfices détournés», visant à lutter contre les prix de transfert abusifs, fera finalement partie du projet, alors même qu'elle avait initialement été votée par les députés contre l'avis du gouvernement. Celui-ci en a finalement pris son parti et a planché dessus avec Yann Galut, l'auteur de l'amendement, pour aboutir à une version qui satisfait tout le monde.

     

    ... comme la «taxe YouTube»

     

    Les géants du Web sont décidément au cœur du budget

    2017! Cette taxe, qui cible les revenus publicitaires des


    plateformes vidéo a, une nouvelle fois, été votée par les députés au grand dam du gouvernement, qui y était opposé.

     

    Relèvement de la taxe sur les transactions financières

     

    Encore une victoire pour les députés, qui ont réussi à imposer la hausse du taux de la taxe sur les transactions financières (TTF), de 0,2% à 0,3% dès 2017. Le gouvernement n'a obtenu gain de cause que sur l'élargissement de son assiette aux opérations infrajournalières, reporté à 2018... après l'élection présidentielle.

     

    Les plateformes collaboratives obligées à la transparence

     

    Airbnb et les autres plateformes collaboratives seront obligés, à partir de 2019, de transmettre au fisc une déclaration automatique des revenus de leurs utilisateurs. Cela doit permettre à l'administration fiscale de pré-remplir au mieux la déclaration des contribuables et de calculer le plus exactement possible l'impôt dû.

     

    Les actions gratuites épargnées

    Après la polémique sur les actions gratuites du PDG de Renault, les députés avaient choisi de modifier leur imposition, en les basculant dans la catégorie des salaires, moins favorable que celle des plus-values de cession où elles se trouvaient. Marche arrière après la mobilisation des start-up, où les actions gratuites sont utilisées pour fidéliser les salariés.

     

    Pas d'imposition des plus-values lors de la vente d'une résidence secondaire


    Après avoir voulu la supprimer, les députés l'ont finalement  rétablie.  L'exonération  d'imposition  des plus-values de la cession d'une résidence secondaire lorsque celle-ci sert à acquérir ou construire une résidence principale restera donc en vigueur en 2017.

     

    Grand Paris: les chiffres du chantier du siècle à retenir

    Source : Le Figaro

     

    La construction du Grand Paris Express qui a commencé en juin va monter en puissance dans les prochains mois. Il s'agit de doubler en quinze ans la surface du métro parisien actuel. Au travers de ses chiffres les plus marquants, tour d'horizon d'un projet hors norme qui mobilisera 28 milliards d'euros d'investissement.

     

    • 200 km

    Le Grand Paris Express consiste à construire 200 km de nouvelles lignes de métro automatique soit quatre nouvelles lignes (15,16,17 et 18) et le prolongement de deux autres (11 et 14). Le RER E sera aussi étendu en banlieue Ouest avec notamment une nouvelle gare à La Défense sous le Cnit. 68 nouvelles gares seront construites sur le Grand Paris Express. Ce métro permettra de réduire les temps de transport de banlieue à banlieue mais également d'assurer une desserte plus rapide entre les trois aéroports (Roissy, Orly, Le Bourget

    ) et Paris. À terme, deux millions de passagers devraient emprunter ces nouveaux moyens de transport.

     

    • 28 milliards d'euros

    Le Grand Paris Express et les travaux connexes comme le prolongement du RER E en banlieue Ouest coûteront

    28 milliards d'euros. Avec un mode de financement fixé en mars 2013 par Jean-Marc Ayrault , alors premier ministre: d'ores et déjà, chaque année, la SGP (Société


    du Grand Paris) qui gère la construction de ces lignes de métro peut compter sur des rentrées fiscales de 560 millions d'euros (taxe spéciale d'équipement Grand Paris, taxe locale des bureaux...). Par ailleurs, à partir du moment où toutes ces lignes seront mises en service, soit en 2030, la SGP aura des ressources annuelles supplémentaires de 240 millions d'euros (location des lignes à l'exploitant qui y fera rouler des métros, location des espaces commerciaux, location du réseau de fibre optique). Toutes ces ressources permettront à la SGP d'émettre des emprunts de plusieurs milliards d'euros qu'elle terminera de rembourser en 2070.

     

    • 2022

    La première ligne à être mise en service sera la ligne 15

    Sud en 2022. Les travaux ont commencé en juin 2016. Ce métro automatique reliera Noisy Champs à Pont de Sèvres avec 16  arrêts.  Tous  dans  des communes  de banlieue. Le Grand Paris Express sera terminé en 2030 avec la mise en service cette année-là du dernier tronçon de la ligne 18 en banlieue Ouest entre Saint- Aubin et Versailles Chantier. 100.000 voyageurs par jour y sont attendus.

     

    • 22.000 emplois

    Selon la Fédération Ile-de-France des travaux publics, la construction du Grand Paris Express permettra de créer

    22.000 emplois d'ici 2020. C'est bienvenu car les grands travaux liés à la construction des lignes ferroviaires à grande vitesse (Tours-Bordeaux, Le Mans-Rennes, contournement de Nîmes-Montpellier ) sont terminés. Et la baisse des dotations aux collectivités locales a dmininué leurs investissements dans les infrastructures.

     

    • 250.000 logements

    La construction de nouvelles lignes de métro automatique va dynamiser la construction de logements.   En   effet,   des   territoires   enclavés   (par


    exemple la gare des Ardoines à Vitry) seront désormais bien desservis. Le président de la Société du Grand Paris estime que 250.000 logements seront bâtis d'ici 2030 à proximité du Grand Paris Express. À des tarifs moyens du m2 de 4000 euros qui représentent la moitié des prix de l'immobilier ancien dans la capitale. Pour l'instant, les prix de l'immobilier ancien à proximité des gares du Grand Paris Express n'ont pas flambé.

     

    Les transactions par cartes bancaires explosent en cette période de fêtes

    Source : Le Figaro

     

    E-commerce, paiement sans contact...Rien que pour les trois premiers samedis du mois de décembre, c'est plus de  120 millions  de  paiements  par  carte  qui  ont été effectués.

     

    «Par carte, s'il vous plaît.» C'est ce que répondent une grande majorité de Français lors de leur passage en caisse, ou devant leur ordinateur sur des sites de e- commerce. Durant les périodes de fêtes de fin d'année, les consommateurs français et européens se sentent obligés  d'acheter!  Résultat:  pour  chaque  samedi  du mois de décembre, c'est plus de 40 millions d'euros qui ont été réglés par carte bancaire, soit quelque 120 millions d'euros, selon des chiffres du Groupement cartes bancaires CB, dévoilés par Les Echos. C'est beaucoup plus qu'il y a deux ans: en 2014, pour les mêmes samedis, les dépenses s'élevaient à un peu plus de 35 millions d'euros.

     

    Dans le détail: samedi 3 décembre a marqué un sommet historique avec 42,6 millions de transactions enregistrées en une journée contre 41,98 millions de transactions pour le samedi 5 décembre 2015. «Cela représente 493 transactions par seconde en moyenne


    avec des pointes d'activité à plus de 1000 transactions par seconde vers 11 heures et 16 heures», précise le Groupement Cartes Bancaires CB dans les colonnes du quotidien économique. Le nombre de transactions réalisées avec une carte bancaire devrait enregistrer une hausse moyenne de 6 à 7% pour l'ensemble de l'année 2016, selon ses prévisions.

     

    Démocratisation du paiement sans contact

     

    Pourquoi ces hausses, à l'heure où le paiement instantané via son smartphone se développe dans le pays? Parce que les Français aiment leur carte, dans un premier temps. Mais aussi parce que le paiement par carte bancaire est de plus en plus pratique et rapide: l'essor du paiement sans contact en est le symbole. «On considère qu'un peu plus de 3,4 millions de transactions ont  été  réalisées en  mode  sans  contact»,  précise  le Groupement CB aux Échos. Un chiffre qui représente environ 20 % des transactions de moins de 20 euros contre 10 à 12% il y a un an.

     

    Mais cet engouement pour le paiement par carte bancaire s'explique aussi par le succès - florissant, lui aussi - du commerce en ligne: un bond de 21 % du nombre de transactions, soit 230 millions d'euros, a été enregistré au deuxième trimestre. En cette fin d'année, les achats ont aussi été dopés par les nombreuses opérations commerciales comme le Black Friday durant lequel 37,9 millions de transactions par carte ont été effectuées.

     

    Et quels types de cadeaux les Français achètent-ils en ligne? Selon une étude réalisée par HiPay, prestataire de paiement international, trois catégories se démarquent en période de fêtes: les produits technologiques (incluant le smartphone, le cadeau star de Noël sous le


    sapin), la musique et les instruments, et enfin les jouets, évidemment.

     

    Un auto-entrepreneur sur trois occupe également un emploi salarié

    Source : Le Figaro

     

    Un rapport de l'INSEE montre qu'un auto-entrepreneur sur trois avait en plus un emploi salarié en 2014. Le statut attire également de moins en moins de personnes.

     

    Un auto-entrepreneur sur trois cumule son activité avec un travail salarié selon un rapport que vient de publier l'INSEE. Le revenu d'activité global de ces personnes atteint au total 2100 euros mensuels en 2014, dont seulement 14 % proviennent de leur activité non salariée. Ce qui fait clairement de ce statut un complément de revenu.

     

    Les auto-entrepreneurs ont retiré en moyenne 410 euros mensuels de leur activité non salariée en 2013, soit huit fois moins que les indépendants classiques. Les auto-entrepreneurs n'exerçant pas d'activité salariée ont perçu en moyenne 460 euros par mois. Plus d'un sur quatre a gagné moins de 70 euros par mois, la moitié moins de 240 euros et un sur dix plus de 1 110 euros. Le faible revenu des auto-entrepreneurs est en partie dû aux plafonds imposés sur les chiffres d'affaires pour bénéficier de ce régime. Jusqu'à 32.900 euros pour les professions libérales et les prestations de service et jusqu'à 82 200 euros pour les activités commerciales et les activités d'hébergement.

     

    Le nombre d'auto-entrepreneurs a continué de progresser en 2014 (+ 8,3 %) mais sa croissance ralentit fortement par rapport aux années précédentes (+ 16,1


    % en 2013 et + 20,8 % en 2012). La présence des auto- entrepreneurs continue de s'étendre dans tous les secteurs d'activité (commerce, hébergement, services). Un écart de salaire hommes/femmes important

     

    L'auto-entreprenariat attire un peu plus de femmes: fin

    2014,  41  %  des  auto-entrepreneurs  installés  depuis

    2010 sont des femmes, contre 35 % des indépendants classiques installés.

     

    L'État débloquera 34 milliards d'euros pour rénover le réseau ferroviaire

    Source : Le Figaro

     

    L'État et la SNCF ont finalisé le contrat de performance qui fixe sur dix ans les engagements de chacun. L'effort de rénovation du réseau est sanctuarisé: 34 milliards d'euros y seront alloués.

     

    L'État devrait mettre fin à sa politique d'investissement en accordéon dans le domaine des infrastructures ferroviaires. Mardi, le conseil d'administration de SNCF Réseau, la branche en charge de la gestion du réseau ferré, a approuvé le «contrat de performance» conclu avec l'État après des tractations difficiles avec les différents ministères concernés. Ce contrat, attendu depuis plusieurs mois, était inscrit dans la loi de 2014 sur la réforme ferroviaire. Il sanctuarise pour les dix prochaines années le niveau d'investissement que l'État va consacrer à la rénovation du réseau ferroviaire le plus

    «circulé»: 34 milliards d'euros y seront alloués.

     

    Jusqu'à  présent  l'État  ne  voyait  pas  plus  loin  que

    «l'annualité budgétaire» ce qui limitait la visibilité des dirigeants de la SNCF, mais aussi de ses clients, les opérateurs privés du fret ferroviaire. À partir de 2020, trois milliards d'euros seront dédiés chaque année au


    renouvellement du réseau ferroviaire principal. «Dans les années 1980 à 1990, on dépensait environ un milliard d'euros chaque année», rappelle un dirigeant de SNCF Réseau. Ce n'est qu'à partir de 2005, date de la publication de l'audit sur la vieillesse chronique du réseau, que ce seuil a été relevé jusqu'à 2,5 milliards d'euros en 2015.

     

    La dette de SNCF Réseau devrait atteindre 60 milliards d'euros en 2026

     

    Par ailleurs, 12 milliards d'euros seront dédiés aux lignes régionales et aux nœuds ferroviaires. Ces montants s'inscrivent dans le cadre des contrats de plan État Région et prévoient une montée en puissance à plus de un milliard d'euros dès 2018 alors que seulement 600 millions d'euros sont actuellement consacrés aux lignes régionales. De son côté, SNCF Réseau s'engage à réaliser

    1,2 milliard d'euros d'économies d'ici à 2026. L'entreprise compte sur les avancées technologiques, et des plages travaux plus longues en réduisant ses coûts unitaires pour y parvenir.

     

    Autre promesse prévue par la loi: le durcissement des règles  de  financement  des  investissements  dans  le cadre des nouveaux projets, de lignes à grande vitesse notamment. La «règle d'or», prévoyant que la SNCF ne pourrait pas s'endetter au-delà de dix-huit fois sa marge opérationnelle, n'a toujours pas été entérinée. Comme le souligne l'Arafer, le régulateur du rail, le ratio actuel est de 22 fois en 2016 et de 24 fois selon le budget de

    2017. Cette fois, le contrat de performance prévoit de

    respecter la fameuse règle à horizon 2020.

     

    Le gestionnaire du réseau s'engage à stabiliser sa dette au cours des dix prochaines années. SNCF Réseau prévoit toutefois que celle-ci devrait atteindre 60 milliards d'euros en 2026.


     

    L'Europe n'a jamais construit autant de voitures qu'en 2016

    Source : Le Figaro

     

    L'Europe dépasse les 19 millions de véhicules. En France aussi, les voyants sont au vert, même si la production est loin du niveau des années 2000.

     

    Pour l'industrie automobile européenne, le millésime

    2016  sera  un  grand  cru.  La  production de  véhicules légers, c'est-à-dire de voitures et d'utilitaires, devrait atteindre 19,1 millions d'unités, en augmentation de 5,7

    % sur un an, selon le cabinet PwC. C'est tout simplement le plus haut de l'histoire de l'automobile. En ajoutant, les camions et les bus, la barre symbolique des 20 millions de véhicules pourrait être atteinte.

     

    La production est au beau fixe parce que les ventes progressent: + 7 % sur l'année. Si la France n'a pas encore retrouvé son point haut atteint en 2002, 3,65 millions de véhicules, elle affiche une croissance de 4 % avec 2 millions de véhicules sortis de ses usines cette année. Surtout, Renault et PSA ont musclé leur compétitivité. Cette évolution importante permet d'envisager des années plus optimistes pour le secteur automobile en France. D'autant que les perspectives de ventes restent positives à court terme. La situation économique est plutôt rassurante, même si les incertitudes semblent plus importantes en 2017 qu'en

    2016.

     

    TRANSACTIONS & CONTRATS                         

    Tilly-Sabco : l’abattoi r repris par  une

    société néerlandaise

    Source : Le Monde


    Le tribunal de commerce de Brest autorise, dans son jugement rendu vendredi 16 décembre, la reprise de l’abattoir de volailles Tilly-Sabco Bretagne par la société néerlandaise Wegdam Food Link.

     

    Cette reprise laisse ainsi sur le carreau 134 des 195 salariés de l’abattoir, en redressement judiciaire depuis juillet, qui vont faire l’objet d’une procédure de licenciement, selon le jugement dont l’Agence France- Presse a obtenu une copie.

     

    Trois offres de reprise avaient été déposées, dont celle de Wegdam, qui avait dans un premier temps envisagé de reprendre uniquement 45 salariés, contre 61 au final. Le volailler LDC proposait de garder 9 salariés – contre 8 au départ – pour l’activité saucisses à Plouay (Morbihan), et proposait un reclassement de 50 salariés sur d’autres sites, avec prise en compte de l’ancienneté. La troisième offre venait du groupe saoudien Al-Dhahry en association avec l’industriel breton Le Clézio. Elle proposait de reprendre 80 salariés, dont 55 en chômage partiel pendant douze mois.

    Activité à l’arrêt depuis des mois

     

    La société Wegdam, tout particulièrement intéressée par l’activité saucisses de l’abattoir breton, est spécialisée dans la production et la distribution de produits congelés alimentaires à base de volaille, porc, bœuf et poissons. Elle emploierait 25 personnes, selon le jugement du tribunal de commerce.

     

    Tilly-Sabco Bretagne a été placé en redressement judiciaire le 29 juillet avec une période d’observation de six mois. L’abattoir avait été sauvé de la faillite en décembre 2014 grâce à son rachat par trois investisseurs : la CCI de Morlaix, le britannique MS Foods et le fonds d’investissement Breizh Algae Invest, lancé   par   le   groupe   Olmix   spécialisé   dans   les


    biotechnologies. Mais ces deux derniers se sont depuis désengagés.

     

    Ce rachat avait permis la sauvegarde de 200 emplois sur plus de 320 que comptait l’entreprise, dont l’activité est à l’arrêt depuis plusieurs mois.

     

    Tilly-Sabco Bretagne est présent sur deux segments de marché, les produits élaborés (saucisses de poulet et poulet) et produits frais et congelés (produits non transformés commercialisés entiers ou découpés). En

    2015, 82 % de son chiffre d’affaires provenait de l’activité poulet et 18 % de l’activité saucisses.

     

     La Fr ance et l’Australie signent un  contrat

    pour douze sous-marins

    Source : Le Figaro

     

    « Une nouvelle phase de notre histoire », « une aventure considérable pour nos deux pays ». Jean Yves Le Drian, le ministre de la défense, a ainsi salué l’accord intergouvernemental liant la  France  et  l’Australie  au programme des sous-marins Shortfin Barracuda signé, mardi 20 décembre, avec le premier ministre australien, Malcolm Turnbull.

     

    Cette signature intervient huit mois après la sélection par Canberra du français DCNS pour douze submersibles afin de remplacer ses sous-marins Collins. Ce programme de défense d’un montant de 50 milliards de dollars australiens (34,5 milliards d’euros) est considéré comme le plus important de l’histoire du pays. Il est même actuellement, selon le ministre australien de l’industrie de la défense, Christopher Pyne, « le plus gros contrat du monde dans son genre ».


    Cet accord engage les deux Etats pour les cinquante prochaines années, le temps du programme. Il marque un approfondissement de leur « partenariat stratégique

    » et coiffe l’ensemble des accords signés, dont il vise à faciliter l’exécution. Cette couverture juridique prévoit notamment l’assistance de la Direction générale de l’armement (DGA) ou l’échange d’informations entre les deux pays, et fixe des règles en matière de propriété intellectuelle.

     

    Le projet progresse en parallèle dans les deux pays, l’objectif étant de démarrer la fabrication des sous- marins en 2022, pour une première mise à l’eau en

    2030. « Nous travaillons à la construction d’un partenariat dans la durée, rappelle Hervé Guillou, le patron du groupe de construction navale, nous allons affiner les plannings et les moyens d’y parvenir. » Avant de débuter la fabrication, il faudra avoir construit le chantier, le bureau d’études, le centre logiciel et qualifier la chaîne de fournisseurs australiens.

     

    Des  premiers  rendez-vous  sont  prévus  pour  suivre

    l’avancée du programme, en avril, puis en septembre

    2017. D’autre part, durant les prochains mois, DCNS et l’américain Lockheed Martin, retenu pour fournir les systèmes de combat, vont définir à leur tour les modalités de leur coopération. « Comme nous fabriquons également de tels systèmes, nous nous sommes tout de suite compris », apprécie le patron de DCNS.

     

    Déjà des Australiens sont présents à Cherbourg (Manche) où la phase de design a démarré, a indiqué M. Le Drian. Sur ce site, des bureaux d’études spécifiques leur seront destinés. « Il n’est pas question pour nous de partager ce que nous faisons sur les sous-marins lanceurs d’engins, ni pour eux de laisser à livre ouvert ce qu’ils font sur le Barracuda », explique M. Guillou. En


    France, 4 000 personnes seront mobilisées pendant six ans chez le constructeur et ses 200 sous-traitants. La part dans ce contrat revenant aux industriels français est estimée à 8 milliards d’euros.

     

    M. Le Drian a inauguré, mardi, les bureaux de DCNS à Adelaïde. C’est dans cette ville d’Australie méridionale, où se trouvent les chantiers navals ACS, que les sous- marins seront construits, comme l’a exigé Canberra. L’accord signé mardi souligne la « volonté de maximiser la participation australienne », a indiqué le ministre. Environ 2 800 emplois devraient être créés sur place, selon le gouvernement australien.

     

    M. Turnbull n’a pas manqué de rappeler que ce partenariat  rapprochait  deux  pays  qui  combattaient déjà ensemble il y a cent ans, lors de la première guerre mondiale. Ils sont aujourd’hui tous les deux membres de la coalition contre l’organisation Etat islamique et travaillent souvent ensemble dans le Pacifique.

     

    Il y a une ombre au tableau cependant : la fuite massive d’informations de DCNS sur le sous-marin Scorpène vendu à l’Inde a suscité beaucoup d’inquiétude en Australie. Le quotidien The Australian avait publié, en août, des extraits des 22 400 documents du constructeur. Il y avait « manifestement une attention malveillante contre la France », a estimé M. Le Drian, affirmant que les fuites ne concernaient pas des informations classifiées. La France et l’Australie ont signé, début décembre, un accord général de sécurité. « Nous mettons en œuvre des moyens sécurisés extrêmement sophistiqués », a-t-il assuré.

     

    Engie veut reprendre le contrôle de Suez

    Source : Le Figaro


    L'énergéticien français Engie (ex-GDF Suez) envisage de reprendre le contrôle du spécialiste de la gestion de l'eau et des déchets Suez, dont il détient un tiers du capital, selon la radio BFM Business, qui relance ainsi les spéculations récurrentes sur un rapprochement des deux groupes.

     

    La directrice générale du groupe Isabelle Kocher "a fait (l'été dernier) la tournée des grands candidats de la primaire de la droite et du centre pour leur présenter son idée de 'créer un grand acteur des services à l'énergie autour de l'électricité, du gaz et de l'eau'", affirme la radio en citant "un proche de l'un des piliers de la primaire". A Nicolas Sarkozy, Alain Juppé et François Fillon, "elle a déroulé son plan consistant in fine à reprendre le contrôle de Suez", ajoute BFM Business sur son site internet en citant "un autre conseiller d'un des trois candidats".

     

    Cette opération coûterait 5 milliards d'euros et serait financée par une partie du produit des cessions d'Engie. Isabelle Kocher, pour faire aboutir un tel projet, aurait besoin de l'approbation de l'Etat qui possède 33% d'Engie. Contacté par l'AFP, l'énergéticien n'a pas souhaité faire de commentaire.

     

    Les champagnes Charles et Piper Heidsieck avalent l'italien Biondi-Santi

    Source : Le Figaro

     

    Le groupe EPI continue sa diversification autour des marques de prestige et rachète les rouges Biondi Santi. EPI fait un pas de plus dans l'univers des vins et spiritueux d'exception. Déjà propriétaire, en France, du Château de la Verrerie et de Charles et Piper Heidsieck - numéro trois mondial des champagnes, acquis en 2011

    -, le holding familial de la famille Descours avale une


    institution vinicole italienne, également familiale. EPI, qui possède par ailleurs J. M. Weston et Bonpoint, rachète les rouges de haute volée de la famille Biondi Santi.

     

    C'est là, en Toscane, qu'est né le Brunello, un cru du vignoble de Montalcino. Une sorte de «Château Pétrus» italien aux prix astronomiques, maintes fois récompensé, comme bien des bouteilles des Biondi Santi.

     

    Le Biondi Santi Riserva 1955 a été reconnu comme l'un des douze meilleurs vins du XXe siècle.

     

    D'autres acquisitions envisagées

     

    Cette opération stratégique, dont le montant n'a pas été dévoilé, permet à EPI de poursuivre sa diversification dans les grands vins. Après avoir réduit, récemment, la voilure dans la mode, en cédant ses parts dans la marque Sœur et le contrôle des chemises Alain Figaret, il envisage d'autres acquisitions de vins. Bonpoint et J. M. Weston n'en restent pas moins deux piliers du pôle qu'EPI a constitué autour de marques de prestige, au sein duquel il situe aussi ses vins et champagnes. Comme  pour  toutes  ses  marques,  Christopher Descours, président d'EPI, va accélérer le développement à l'international de Biondi-Santi, en améliorant son réseau de distribution.

     

    Naissance d'un géant mondial des vêtements de maternité et d'enfants

    Source : Le Figaro

     

    L'enseigne  française  Orchestra  Prémaman  et américaine Destination Maternity vont fusionner.


    Deux pointures des vêtements de maternité, de bébés et de puériculture bravent l'Atlantique pour unir leurs destins. Le français Orchestra Prémaman (notre photo) et l'américain Destination Maternity ont conclu un accord de fusion. Le gros bébé né de ce mariage pèsera

    1,1 milliard de dollars de chiffre d'affaires, 76 millions d'excédent  brut  d'exploitation  avec  1  800  magasins dans 40 pays.

     

    Les mariés étant cotés en Bourse, après échanges de titres, les actionnaires de Destination Maternity ne détiendront que 28 % du nouvel ensemble et ceux d'Orchestra, 72 %. Celui-ci donnera son nom au groupe, maintiendra le siège à Montpellier et sera coté à Paris. Ce sera «l'un des plus importants distributeurs internationaux de vêtements de maternité et pour enfants», souligne Arnaud Ajdler, président de Destination Maternity. Chacun y trouve son compte. Orchestra, qui est déjà un des leaders européens des produits pour mamans et bébés mais aussi pour plus grands enfants, touchera plus de mères. Grâce à l'important réseau de magasins de Destination Maternity, il accédera au marché américain, le plus important et le plus rentable du monde pour les produits pour enfants.

     

    Destination   Maternity,   qui   s'est   imposé   comme principal concepteur et distributeur au monde de vêtements très tendance pour femmes enceintes, profitera des gammes pour enfants d'Orchestra et s'étendra en Europe. Grâce aux synergies, le groupe devrait prendre du poids côté ventes et bénéfices, tout en allégeant ses coûts: 15 à 20 millions de dollars d'économies sont prévues sur trois ans.

     

    Alstom achète un spécialiste du wifi pour ses trains


    Source : Le Monde

     

    Le wifi est-il l’avenir du train ? Comme la SNCF (qui veut connecter tous ses TGV en 2017 et propose Internet sur les Paris-Lyon), Alstom semble désormais en être convaincu. Le constructeur ferroviaire a annoncé, mercredi 21 décembre, qu’il prenait le contrôle de la société britannique Nomad Digital, leader mondial des solutions de connectivité destinées à l’industrie ferroviaire, pour un montant qui n’a pas été dévoilé.

     

    Nomad Digital, 30 millions de livres de chiffre d’affaires (35,7 millions d’euros), emploie environ 230 personnes et possède 13 bureaux dans le monde, principalement au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Allemagne, au Portugal, au Canada, en Australie et aux États-Unis. « Cette acquisition nous permet de nous renforcer dans l’amélioration de la connectivité des voyageurs à bord et dans la maintenance numérique à travers l’Internet des objets », souligne Pascal Cléré, vice-président de la division mobilité numérique d’Alstom.

     

    Nomad Digital compte, parmi ses 80 clients opérateurs ferroviaires dans plus de 40 pays, Eurostar, le groupe public américain Amtrak ou la société nationale autrichienne OBB. L’entreprise a déjà travaillé avec Alstom, en particulier pour l’installation du wifi à bord des trains Coradia Continental en Allemagne et des trains New Pendolino pour SBB en Suisse.

     

    Divertissement et télémaintenance

     

    Nomad Digital propose des solutions de connexion wifi ainsi que des plates-formes de divertissement (vidéo, musique, lecture) ou encore du service à bord connecté permettant, par exemple, de commander son café depuis sa place ou de repérer la position du chariot de ravitaillement dans le train.


     

    La société britannique offre aussi des services de télémaintenance, grâce à sa maîtrise des objets connectés. Portes des voitures, réseaux de climatisation ou d’électricité, poste de pilotage peuvent ainsi être surveillés en ligne, permettant de fournir une assistance à distance au conducteur et au personnel présent dans le train.

     

    L’achat de Nomad Digital est en ligne avec la stratégie d’Alstom, qui prévoit une croissance à deux chiffres du numérique ferroviaire dans les prochaines années, en particulier en Asie. « Nous souhaitons clairement accélérer dans le digital, affirme Pascal Cléré. C’est un axe clé pour améliorer la performance opérationnelle de  nos clients, développer  des solutions sur mesure pour eux et enrichir l’expérience passagers. »

     

    Alstom confirme aussi son tropisme international et la tendance à la dématérialisation de son chiffre d’affaires. La fabrication de trains ne représente plus désormais que 46 % de son chiffre d’affaires contre 54 % pour les services au sens large, dont un tiers pour la signalisation et les systèmes.

     

    La transaction, qui implique plusieurs fonds d’investissement (Amadeus Capital Partners, SEB Venture Capital, Deutsche Telekom Strategic Investments), devrait être clôturée début janvier 2017. Alstom lancera l’intégration de Nomad Digital dans son propre groupe à ce moment-là, tout en veillant à ce que la société opère comme une filiale à part entière, en conservant sa marque connue et son identité propre.

     

    Vivendi veut augmenter sa participation à

    30 % dans Mediaset

    Source : Le Monde


    Le bras de fer entre le groupe de médias français Vivendi et les Berlusconi s’est encore intensifié lundi 19 décembre. Le groupe français, qui avait acquis la semaine dernière 20 % de Mediaset, a annoncé qu’il comptait augmenter jusqu’à 30 % sa participation dans le groupe de télévision italien.

     

    Le groupe de Vincent Bolloré avait fait la semaine dernière une entrée fracassante au capital de Mediaset, groupe contrôlé par la famille de Silvio Berlusconi, laquelle a qualifié via sa holding Fininvest cette manœuvre d’« hostile » et a saisi la justice italienne en accusant Vivendi de « manipulation de marché ».

     

    Dans un communiqué publié lundi, Vivendi explique que son directoire, « considérant les prises de position récentes de Fininvest », « a décidé avec l’autorisation du conseil de surveillance d’augmenter sa participation dans Mediaset en fonction des conditions de marché », et ce dans la limite de 30 % du capital et des droits de vote du groupe italien.

     

    Vivendi « rappelle que sa présence au capital de Mediaset s’inscrit dans sa volonté de se développer en Europe du Sud et dans le cadre de ses ambitions stratégiques en tant que groupe international majeur dans le domaine des médias et des contenus d’essence européenne », ajoute encore le communiqué.

     

    De son côté, la holding des Berlusconi a annoncé, quelques minutes avant cette déclaration de Vivendi, avoir saisi le gendarme boursier italien, parallèlement à la procédure judiciaire qu’elle avait engagée contre Vivendi.

     

    « Fininvest a présenté aujourd’hui un recours à la Consob », le régulateur italien des marchés, « contre Vivendi,   pour   manipulation   de   marché   et   abus


    d’informations privilégiées. Ce recours fait suite à la plainte déposée par Fininvest au parquet de Milan le 13 décembre dernier et envoyé pour information à la Consob », a précisé la holding des Berlusconi.

     

    Le gouvernement italien est aussi intervenu dans la bataille jugeant inappropriée l’opération de Vivendi et évoquant une « escalade hostile ».

     

    STX France confirme une commande pour cinq paquebots

    Source : Le Figaro

     

    Le chantier STX de Saint-Nazaire a confirmé la mise en vigueur de ces contrats d'un montant total de 4 milliards d'euros. Cette commande, destinée à Royal Caribbean Cruises Limited et MSC Croisières, représente 35 millions d'heures de travail.

     

    La bonne nouvelle se confirme pour le chantier naval STX France de Saint-Nazaire. Ce dernier a annoncé mercredi la mise en vigueur de contrats pour cinq navires de croisière à destination de ses clients Royal Caribbean Cruises Limited et MSC Croisières Le ministre de l'Économie et des Finances, Michel Sapin, et le secrétaire d'État chargé de l'Industrie, Christophe Sirugue,  se  sont  «réjouis»  dans  un  communiqué  de cette annonce, qui représente «environ 4 milliards d'euros de commandes et 35 millions d'heures de travail».

     

    Deux  autres  navires  plus  petits  seront  aussi  livrés à Royal Caribbean Cruises Limited en 2021 et 2022. Il s'agit de deux unités de la classe «Edge», équipées de

    1450 cabines pouvant accueillir 2900 personnes. Ces deux unités s'ajoutent aux deux premières de cette classe actuellement en conception à Saint-Nazaire et qui


    doivent être livrées en 2018 et 2020, en vertu d'une précédente commande de RCCL.

     

    Pour l'italo-suisse MSC Croisières, la commande porte sur deux navires de la classe Meraviglia-Plus, livrables à l'automne 2019 et à l'automne 2020. Deux paquebots de cette classe sont déjà en cours de construction à Saint-Nazaire. Dotés de 2250 cabines, ils doivent être livrés à MSC Croisières, le premier au printemps 2017 et le second au printemps 2019. Les deux nouveaux paquebots seront toutefois équipés de 200 cabines supplémentaires.

     

    Trois candidats à la reprise de STX France et ses 2600 salariés

     

    Selon STX France, ces nouvelles commandes vont porter à 75 millions le nombre total d'heures de travail pour STX France, en tenant compte de la construction de deux sous-stations électriques, une activité dans laquelle le chantier naval s'est engagé.

     

    STX France, qui emploie 2600 salariés, est détenu à

    66,6%  par  le  groupe  coréen  STX  Offshore  & Shipbuilding, et à 33,3% par l'État français. Tout comme son actionnaire majoritaire, STX Offshore & Shipbuilding, placé en redressement judiciaire depuis mai, STX France a été officiellement mis en vente par la justice sud-coréenne le 19 octobre. Les candidats à la reprise de STX France ont jusqu'au 27 décembre pour déposer leur offre devant le tribunal de Séoul. Trois candidats, le Néerlandais Damen, l'Italien Fincantieri et le groupe asiatique Genting Hong Kong, ont visité il y a un mois le chantier naval de Saint-Nazaire, selon une source syndicale.

     

    Trois des navires seront livrés à l'armateur américain

    Royal Caribbean Cruises Limited (RCCL), à qui STX a déjà


    livré en mai dernier le plus gros paquebot du monde, Harmony of the seas et qui fait déjà construire son frère jumeau à Saint-Nazaire. Dans le détail, cette nouvelle commande porte sur un nouveau paquebot de la classe Oasis. Longs de 362 mètres, équipés de 2750 cabines passagers pouvant accueillir plus de 6000 personnes, ces navires font de la classe Oasis la plus grande au monde, souligne STX dans un communiqué. Ce nouveau maxi-paquebot sera livrable mi-2021.

     

    Le  secrétaire  d'État  à  l'Industrie  Christophe  Sirugue avait  déclaré début  novembre  que le gouvernement préfèrerait un repreneur industriel pour racheter STX France, et verrait d'un bon oeil une participation du français DCNS. Ce dernier n'a jamais montré son intérêt pour les chantiers de Saint-Nazaire, mais il pourrait prendre une participation minoritaire.

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  • 02 01 2017

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 02 JANVIER 2017

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 02 JANVIER 2017

    lundi, 02. janvier 2017

     

     

     


    SOMMAIRE



    Marché & Economie.......................................................................................................... 2

    Stragie industrielle : Une vision intégrée ............................................................................. 2

    Algérie - France : Intensification des échanges ....................................................................... 4

    Algérie - Royaume Uni : Renforcer les relations...................................................................... 5

    Energie et securité avec l’UE : L’Algérie, un partenaire de premier plan................................ 6

    Loi de finances 2017 publiée au Journal Officiel : Ce qu’il faut savoir .................................... 7

    Etiquetage des produits importés : Autorisé en langue arabe................................................ 8

    Face à la crise : Investir le commerce extérieur ...................................................................... 9

    Réouverture de toutes les mines d’ici 2018 .......................................................................... 10

    L’allongement du délai de rapatriement des devises à 360 jours désormais applicable...... 11

    Des signes distinctifs pour la figue Béni Maouche et la datte Deglet Nour .......................... 12

    Vers un rééquilibrage du marché pétrolier en 2017 ............................................................. 12

    Commerce .......................................................................................................................13

    Une 3eme ligne de production Soummam en juin 2017 ....................................................... 13

    Tlemcen : Une nouvelle usine de production de médicaments anticancer ........................... 14

    Régions............................................................................................................................15

    Sidi Bel Abbés, Développement local : Une nouvelle dynamique ......................................... 15

    Sidi Bel Abbés : Cap sur l’investissement productif ............................................................... 16

    A Babar (Khenchela), la prometteuse résurrection céréalière du Sahara des Nememcha ... 16

    500 milliards DA pour la modernisation de la capitale ......................................................... 17

    Vallée de la Soummam (Béjaïa) : La campagne oléicole bat son plein................................. 18


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    MARCHE & ECONOMIE                                        Stratégie industrielle : Une vision intégrée Source : El Moudjahid

    L’ambition du nouveau modèle de croissance d’atteindre une croissance de 7% hors hydrocarbures, à l’échéance 2019, passe par la valorisation du potentiel industriel national. Un secteur à fort potentiel qui détient les clés de la diversification économique et les moyens de la transition préconisée. Aussi, la restructuration du secteur public marchand, qui s’inscrit dans une dynamique de rentabilisation des filières émergentes et structurantes, mais aussi de substitution aux importations, soit près de 30 milliards de dollars d’importations substituables, constitue la pierre angulaire de cette nouvelle approche du développement.

     

    Une vision portée par des programmes d’appui aux entreprises industrielles et d’encouragement de l’investissement productif dans les segments à forte valeur ajoutée. La démarche industrielle dont les éléments structurants ont été enclenchés consiste ainsi à   orienter   les   efforts   vers   la   réhabilitation   de l’entreprise productive, en tant qu’acteur stratégique dans le nouveau schéma du secteur public marchand. Aujourd’hui, l’enjeu réside dans les capacités du pays à déployer au mieux son potentiel de diversification et à mobiliser ses capacités à l’exportation. Aussi, la politique menée par le ministre de l’Industrie et des Mines, M. Abdesselam Bouchouareb, s’inscrit dans le sillage du programme quinquennal 2015-2019, orienté vers la diversification de l’économie nationale, la priorisation de la sphère productive, et la relance de l’investissement   industriel, notamment. Des objectifs qui ont motivé la mise à niveau du cadre juridique pour


    créer un environnement incitatif pour les investisseurs algériens et étrangers.

     

    2016, l’année des réformes

     

    L’année 2016 a constitué un tournant décisif pour le secteur de l’Industrie et des Mines qui a entamé un vaste  chantier de réformes guidé par un objectif de refonte de l'ensemble du cadre juridique et institutionnel (code des investissements, loi sur la normalisation, loi d'orientation pour la promotion de la PME et, enfin, le projet de loi sur la métrologie en sus des  mesures  introduites  dans  les  lois  des  finances depuis 2015, soit un total de 30 mesures d'encouragement). L’autre action devait consister en la mise en œuvre effective de la «Politique des filières» consacrée, entre autres, à travers la réalisation du complexe textile intégré de Relizane, la signature du contrat de l’usine Volkswagen, le lancement des cimenteries de Mascara, Béchar et Adrar…), les projets de trituration des graines oléagineuses pour l’agro- industrie, le complexe de raffinage de sucre à Boumerdès, des projets dans la sous-traitance mécanique. L’année 2016 aura été également celle des mines. Et pour cause, plusieurs contrats et projets ont été concrétisés, dont le plus important est celui du phosphate, avec l’indonésien Indorama, pour un investissement de 5,7 milliards USD. L’année a aussi enregistré le lancement effectif des études pour l’exploitation du gisement de fer de Ghar Djebilet, le manganèse  à  Guettara  et  du  manganèse  métal  à Béchar, Barytine de Draïssa. Grâce à ces investissements, toutes les mines seront rouvertes d’ici

    2018.

     

    La politique des filières


    La nouvelle vision industrielle est basée sur l’approche filière. Une option qui  permettra au pays de passer au statut    de producteur et d’exportateur de biens transformés. Une quinzaine de filières prioritaires incluant des avantages spécifiques ont été identifiées dans le cadre de cette stratégie. Il s’agit de la sidérurgie et de la métallurgie, des liants hydrauliques, de l’électrique et de l’électroménager, de la mécanique, de l’automobile et de l’aéronautique, de la chimie industrielle et de la pharmacie, de la construction et des réparation navales, de l’agro-industrie, des THC (textile- habillement-cuir), du bois et de l’industrie du meuble. Aussi, les projets identifiés et retenus visent «des objectifs d’intégration des filières industrielles, la diversification et la performance de la production nationale pour la substitution aux importations, la capture de la plus grande part possible de la valeur ajoutée des filières sur lesquelles l’Algérie peut être compétitive et la création d’emplois économiques et durables».

     

    Groupes publics industriels : le devoir de performance

     

    «Le secteur public marchand, produit plus de 40% de la valeur ajoutée industrielle. Il constitue, à ce titre, un levier important du développement industriel dans notre pays. Les 12 groupes issus de la restructuration du secteur constituent la solution pour une mise en adéquation du mode d’organisation afin de réaliser les objectifs assignés dans les plans de développement de ces entreprises. Ce schéma, basé sur le regroupement des entreprises par branches et filières industrielles, a consisté  en  la  création  de  groupes  industriels présentant une taille critique, des synergies et des complémentarités ainsi qu’un potentiel de déploiement sur les marchés nationaux et internationaux. Aujourd’hui, les EPE sont totalement assainies et dotées de  plans  d’investissement  pour  chacune  d’elles.  De


    grands projets industriels sont également en cours de concrétisation  en  partenariat  industriel  et technologique avec des firmes étrangères. Il s’agit des projets sidérurgiques de Bellara, El-Hadjar et celui de Tosyali à Oran, le projet d’exploitation et valorisation du gisement de Ghar Djebilet, le projet textile de Relizane, le projet transformation de phosphate à Oued Kebrit et à Hadjr Essoud, le projet de développement de la plateforme mécanique et industries automobile (Rouiba, Constantine, Sidi Bel-Abbès, Tiaret et Annaba), le projet de développement de nos capacités de production de ciment, liants hydrauliques et autres matériaux de construction, et les projets de développement dans l’industrie pharmaceutique sont à mettre à l’actif de la démarche industrielle en coure de mise en œuvre. Une démarche qui vise à «amorcer une nouvelle structuration du tissu industriel», à savoir l’émergence de nouvelles activités industrielles, et une demande conséquente de sous-traitance, le développement de l’entreprise à l’international.

     

    Le partenariat international, un axe de la stratégie industrielle

     

    Le partenariat international comme vecteur de transfert de technologie est un axe de la stratégie industrielle dans  sa  version  rénovée. Cette  complémentarité est consacrée à travers des joint-ventures dont les projets d’investissement sont déjà identifiés, localisés et les financements, en grande partie, mobilisées. Cette formule vise la promotion du partenariat entre investisseurs locaux (privés et publics) et étrangers, notamment la coproduction dans le cadre  de jointes- ventures. Grâce à cette approche, de grandes firmes mondiales ont opté pour des partenariats en Algérie, entre autres Massey Fergusson, Liebehrr, Sampo, General Electric, Alstom, Renault, Deutz, Mercedes Benz, ZF et d’autres.


     

    Le ciment, le textile, les mines… de grandes ambitions

     

    La restructuration industrielle traduit l’ambition d’atteindre l’autosuffisance dans les produits stratégiques et d’aller vers l’exportation.   Pour le ciment, la production couvre, dès la fin 2016, la demande nationale grâce à l’entrée en production des cimenteries Biskra et Cilas et de l’extension d’Aïn El- Kebira, soit une addition d’environ 6 millions de tonnes. Une prévision de 28 millions de tonnes est retenue pour

    2017. C’est aussi le cas des produits sidérurgiques dont la production devrait atteindre, dès 2018, près de 10 millions  de  tonnes/an  avec  l’extension  de  l’usine de Tosyali à 3 MT/an en 2017, la mise en service de Bellara avec 2 MT/an à fin 2017, pour évoluer à 4 MT/an, en seconde phase, dès 2019, El-Hadjar avec une production de 1,6 million de tonnes en plus des 2 millions de tonnes prévus dans le cadre des projets privés (ETRHB et BIDEWISTEEL). En 2019, les projets en chantier porteront nos capacités à 12 MT/an. Le secteur du textile qui reprend à la faveur des investissements déclarés à fin 2015, soit 107 milliards DA, incluant 42 issus du secteur privé, a été marqué par le partenariat algéro-turc qui s’avère structurant pour toute la filière, à travers la réalisation d’un pôle intégré de 8 usines à Relizane.

     

    D’ici 2019, le complexe produira 44 millions de mètres linéaires/an et 30 millions de pièces en prêt-à-porter, plus de 60% de la production étant destinée à l’exportation. Sur un autre plan, la valorisation des ressources minières permettra de substituer, à court- terme, l’équivalent de 500 millions de dollars, en substances minérales, et ce grâce à l’ouverture de nouvelles exploitations (gisement de phosphate de Bled El-Hadba, manganèse de Guetara, la baryte à Draïssa, la bentonite à Tlemcen…) et aux plans de développement


    des EPE existantes et la réhabilitation et la réouverture de nombreuses mines (le zinc de Chabet El-Hamra, le feldspath de Aïn Barbar, à Annaba, et la baryte d’Ichmloul à Batna, les marbreries). Aux moyen et long termes, l’exploitation et la valorisation du gisement de Ghar Djebilet offrira un potentiel de substitution équivalent à 1 milliard de dollars pour la satisfaction des besoins des aciéries. À ce titre, l’étude de préfaisabilité définira l’option la mieux indiquée pour une concrétisation qui pourrait être engagée dès 2018. De même, l’engagement dans de nouvelles industries, à l’exemple de la chimie industrielle, accroîtra substantiellement notre potentiel d’import- substitution, sachant qu’actuellement l’essentiel des besoins en inputs de cette filière est importé pour une facture de 3,2 milliards de dollars. Dans l’agro- alimentaire, une dynamique de transformation est relevée dans le privé, quatre complexes de trituration des graines oléagineuses (2 à Jijel, un à Oran et un à Sétif) étant prévus, pour une capacité globale de près de

    5 MT/an de farine destinés à l’élevage et 1,4 MT/an d’huiles brutes. L’entrée en production de ces complexes interviendra fin 2017 pour Djen-Djen, courant 2018 pour Jijel et Sétif et en 2019 pour celui d’Oran.

     

    Filière mécanique, des projets prometteurs

     

    Dans la filière mécanique, les projets réalisés ou lancés récemment ont permis l’augmentation des capacités de production et l’élargissement de la gamme de produits. Pour le seul groupe mécanique, les 8 partenariats, tous opérationnels, avec des taux d’intégration allant de 30 à

    80%, ont diversifié la production de matériels et engins de nouvelles générations avec des volumes annuels de

    1.000 moissonneuses-batteuses, 5.000 tracteurs agricoles, 25.000 moteurs diesel et 1.000 engins TP. Dans cette même filière, cinq nouveaux projets sont en


    lancement, la fonderie (30.000 tonnes/an), le matériel de voierie (500 équipements/an), les vannes hydrocarbures  (4.000  unités/an),  les  équipements et outils de forage (6 modèles) et les éoliennes (100 unités/an). Dans l’automobile, outre l’augmentation de la cadence de production de l’usine Renault de Oued Tlelat, 2016 a été marquée par l’inauguration des usines de montage Hyundai (à Batna et Tiaret) et la signature d’un important contrat avec le groupe allemand Volkswagen pour la fabrication de quatre de ses marques  en  Algérie  (Volkswagen,  Volkswagen utilitaires, Skoda et Seat), soit la plus grande implantation en Afrique pour la firme allemande.

     

    L’exportation, un objectif

     

    La politique de diversification ne peut se réduire à l’objectif de substitution. Au contraire, elle n’aura de sens que si elle est inscrite dans l’objectif d’exportation. À ce titre, les potentialités sont ciblées dans le domaine de  la sidérurgie avec l’optimisation des capacités de Bellara (2019) et Tosyali (2018), dans le textile, dont

    60% de la production issue du partenariat algéro-turc

    sera exclusivement destinée à l’exportation, la pharmacie dont des prospections sont effectuées par le groupe Saidal en Côte d’Ivoire, Mauritanie et Burkina- Faso ; la branche automobile sachant que le nouveau cahier des charges exige des investisseurs d’exporter une part de leur production, les activités de montage à partir de collections CKD où des entreprises ayant atteint un niveau sensible d’intégration, ou encore dans le créneau du ciment où les capacités en cours d’installation  dépasseront  la  demande  nationale  dès

    2017.

     

    Les ressources minières, un gisement  pour l’export


    La filière de transformation des phosphates pour la production d’engrais complexes NPK, à la faveur de 3 projets d’un montant de 5,7 milliards de dollars pour la production d’ammoniac, d’engrais phosphatés et azotés à Hadjar-Essoud et Oued Keberit et l’ouverture du nouveau gisement de Bled El-Hadba à Tébessa, dont l’entrée en production, prévue en 2019, générera un chiffre d’affaires/an de près de 3,1 milliards de dollars, est tourné essentiellement vers l’exportation, avec un volume de phosphate valorisé de 10 millions t/an. Pour les engrais complexes, 2 autres projets sont en discussions avec des partenaires étrangers pour la production de sulfate de potassium à Oued Keberit et d’engrais et aliments de bétail à El-Aouinat. Dans le même contexte, la valorisation du fer de Gara Djebilet à l’horizon 2021, la production de plomb-zinc à Béjaïa (110 millions de dollars d’ici 2021), 34 millions de dollars pour le manganèse de Béchar, 40 millions de dollars pour l’or de Tamanrasset et d’Illizi font partie d’un plan de valorisation de la production minière, pour une valeur globale de 8 milliards de dollars, d’ici 2021, ouvrant des perspectives d’exportation conséquentes. La démarche du département de l’Industrie et des Mines porte également sur le développement de l’industrie du renouvelable, en particulier dans la filière du silicium. Dans cette perspective, le secteur a engagé une concertation avec le ministère de l’Énergie pour arrêter un programme d’action commun. Les résultats préliminaires des travaux de recherche minière ont ressorti un potentiel de 20 millions de tonnes.

     

    Climat des affaires : un grand pas

     

    L’Algérie a enregistré une évolution positive en gagnant

    7 places dans le classement annuel Doing Business de la Banque mondiale, pour la 1re fois depuis dix ans. Une position acquise grâce aux réformes initiées par le secteur  de  l’Industrie  et  des  Mines  qui  œuvre  à


    l’émergence d’un environnement des affaires, stable et favorable à l’investissement et au développement de l’entreprise. Aussi, les actions engagées dans le cadre de cette refonte devenue nécessaire ont porté sur «le desserrement de la contrainte foncière, la rationalisation du système d’incitation à l’investissement et sa réorientation vers les secteurs les plus utiles à l’économie, le développement des outils assurant la qualité et la compétitivité de la production, l’appui et le développement de la PME, le développement du capital humain par la création d’une grande école des métiers de l’industrie, l’amélioration de l’environnement de l’entreprise à travers plusieurs mesures de simplification et de facilitation des procédures de création d’entreprise». La démarche a également concerné la révision des textes fondamentaux inhérents à l’investissement, à la compétitivité et à la PME. Dans ce sillage, six nouvelles mesures ont été proposées en matière de «soutien aux activités de montage et de la sous-traitance dans les filières automobile, mécanique, électronique et électrique, et d’encouragement à la production nationale». Les éléments structurants ainsi mis en place, le secteur de l’industrie devra restituer la place qui lui revient dans l’économie nationale.

     

    Algérie - France : Intensification des échanges

    Source : El Moudjahid

     

    La coopération entre l’Algérie et la France s’est accentuée en 2016, notamment avec la tenue en avril dernier à Alger de la 3e session du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN) et de plusieurs rencontres entre les ministres de l’Intérieur des deux pays.


    La réunion d’Alger du CIHN, instance de concertation créée en application de la déclaration d'amitié et de coopération entre la France et l'Algérie, signée le 19 décembre 2012, a été considérée par des responsables français comme une nouvelle étape dans «la montée en puissance» des relations entre la France et l’Algérie. De nombreux accord ont été signés à l’issue de cette rencontre, au niveau des Premiers ministres des deux pays, lesquels interviennent après deux sessions du Comité  mixte  économique  franco-algérien  (COMEFA) qui prépare les dossiers arrivés à maturité. Ces accords de partenariat ont concerné les secteurs du transport ferroviaire et de l'agroalimentaire, ainsi que la réalisation, le long de l'autoroute Est-Ouest, d'un parc industriel de 3.000 hectares au minimum.

     

    Dans cet élan de coopération auquel le haut responsable français chargé de la Coopération industrielle et technologique franco-algérienne, Jean- Louis Levet, se vante du fait que la France et l’Algérie

    «constituent un binôme sans équivalent sur l’échiquier mondial des États», plusieurs autres accords sont dans le pipe et attendent d’être bien ficelés, comme le projet d'implantation d'une  usine  PSA (Peugeot-Citroën) en Algérie et un grand projet dans l'industrie pétrochimique qui vient d'être signé entre le groupe Sonatrach et le groupe français Total.

     

    En effet, les deux groupes ont conclu, jeudi dernier à Alger, un accord sur la réalisation d'une étude de faisabilité en vue de la construction d'un complexe pétrochimique de «taille mondiale». Les Pdg de Sonatrach, Amine Mazouzi, et de Total, Patrick Pouyanné, ont convenu de renforcer le partenariat et la coopération sur toute la chaîne hydrocarbures en Algérie et à l'international, confirmant ainsi la volonté des parties à consolider le partenariat existant et concrétiser  de  nouvelles  opportunités  pour  les  deux


    compagnies. Cette dynamique de coopération a pratiquement touché tous les secteurs qui ont vu la signature de plusieurs autres accords et conventions dans la santé, la sécurité routière, la justice, l'éducation, l'enseignement supérieur et les assurances sociales. Selon les chiffres des Douanes algériennes, les échanges commerciaux entre l'Algérie et la France ont totalisé

    10,3 milliards de dollars en 2015.

     

    La France est le deuxième fournisseur de l'Algérie et son troisième client. Lors de la dernière session du CIHN, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a invité les opérateurs économiques à saisir les «immenses» opportunités d'affaires que recèle l'économie algérienne, engagée depuis 2014 dans un processus de mutation et de diversification, pour passer de l'exploitation des matières premières vers la production de biens et de services.

     

    C’est dans cette optique qu’il a appelé les opérateurs économiques français à investir «davantage» en Algérie, affirmant que le gouvernement algérien était disposé à

    «accorder toutes les facilitations nécessaires». L’autre

    volet important dans les relations bilatérales est celui de la coopération sécuritaire. En moins d’une année, les ministres de l’Intérieur des deux pays se sont rencontrés trois fois (Paris en décembre 2015, Alger en avril 2016 et Paris en novembre dernier). La France fait face à un

    «très haut niveau» de menace terroriste et a besoin de consolider davantage sa stratégie de lutte et de prévention en renforçant sa coopération sur le plan du renseignement avec les pays qui ont déjà été confrontés à ce fléau, dont l’Algérie.

     

    Lors de la dernière visite en France du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, son homologue français, Bernard Cazeneuve, actuellement   Premier   ministre,   n’a   pas   manqué


    d’affirmer, en novembre dernier, l’attachement commun de la France et l’Algérie pour réussir la lutte antiterroriste, soulignant le «très bon niveau» de coopération des deux pays dans ce domaine. «Nous avons  des  expériences  à  partager  dans  de multiples domaines, notamment en matière de lutte contre la cybercriminalité, contre le trafic d’armes», avait-il indiqué, relevant que les deux pays ont «une grande relation de confiance» et et une relation «d’amitié» qui

    «facilitent beaucoup le traitement des sujets importants dont nous avons à connaître ensemble». `

     

    L’année 2016 a connu également la poursuite de visites dans les deux pays de responsables locaux, de politiques et parlementaires en vue d’échanger des expériences, se concerter et prospecter les domaines à inclure dans cette dynamique de coopération. Cette densité dans les relations bilatérales n’a pas omis la jeunesse avec la signature d’un accord permettant aux jeunes diplômés de pouvoir travailler dans les deux pays respectifs.

     

    Algérie - Royaume Uni : Renforcer les relations

    Source : El Moudjahid

     

    L’Algérie et le Royaume Uni ont réaffirmé, durant l'année 2016, leur volonté  de renforcer les relations bilatérales, diversifier davantage le partenariat et maintenir le dialogue stratégique. Des activités algéro- britanniques, certes pas très intenses, mais importantes dans le cadre du renforcement des relations entre les deux pays dans le domaine économique, de coordination et de concertation sur les défis sécuritaires, ont marqué l'année qui vient de s'achever. Outre la visite du ministre chargé de l’Afrique du Nord, Tobias  Ellwood,  en  Algérie,  Alger  a  abrité  un  forum


    économique et Londres la 7e session du dialogue stratégique entre les deux pays.

     

    M. Ellwood avait soutenu, à l'occasion de sa visite, que le Royaume Uni ambitionnait d’établir des liens encore plus étroits avec l’Algérie en développant et diversifiant davantage la coopération dans de nouveaux domaines. Il avait mis en exergue les avancées de la coopération sécuritaire entre l’Algérie et son pays qui aspire aussi à saisir «l’immense potentiel» d’investissement en Algérie, avait-il affirmé. Limité auparavant au domaine énergétique,   le   partenariat   entre   l’Algérie   et   le Royaume Uni s'est diversifié depuis une décennie déjà, avant que de nouveaux espaces d’investissement soient encore explorés, à l'occasion du forum des hommes d’affaires organisé à Alger, en mai dernier.

     

    Concernant la coopération sécuritaire, Londres a abrité en décembre la 7e session du dialogue bilatéral stratégique, coprésidée par le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des États arabes, Abdelkader Messahel, et le Conseiller britannique à la sécurité nationale, Mark Lyall-Grant. Elle a été consacrée aux questions politiques et sécuritaires ainsi qu’aux échanges de vues sur les conflits qui menacent la paix et la sécurité en Afrique du Nord et en Méditerranée, notamment la situation en Libye  et  dans  le  Sahel.  La  session avait  réaffirmé la convergence des points de vues et des analyses entre Alger et Londres en matière de lutte contre le terrorisme, ainsi que sur les moyens d’action à mettre en place dans le cadre international pour cette lutte. Les deux parties ont échangé leurs expériences dans le domaine de la lutte antiterroriste, l’Algérie ayant vécu une longue décennie de terreur et le Royaume Uni ayant connu le terrorisme de l’IRA pendant longtemps également.


    M. Massahel avait affirmé que la concertation et le dialogue de manière permanente et régulière avec le Royaume Uni, qui est membre permanent du Conseil de sécurité, s’avèrent importants pour l’Algérie. Pour sa part, la partie britannique avait souligné, en diverses occasions, le rôle important de l'Algérie dans la stabilité de la région, grâce notamment à son expérience dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme. Outre les relations bilatérales algéro-britanniques, plusieurs Algériens ont réussi à s’imposer au Royaume Uni en

    2016, avec leurs talents dans divers domaines. L'étudiante Malia Bouattia a été élue, en avril, à la tête du plus grand syndicat britannique universitaire, l’Union national des étudiants (NUS), alors que la romancière et poétesse Ahlam Mostaghanemi, «à la conquête de l'Occident», a fait parler d’elle avec la parution à Londres de trois de ses œuvres traduites en anglais. Pour sa part, la star du football algérien, Riad Mahrez, a défrayé la chronique avec ses performances en réalisant

    14 buts et 7 passes décisives, permettant ainsi à son club britannique, Leicester City, de décrocher le titre de Premier League pour la première fois de son histoire, en

    2016. Le milieu droit algérien a également été intronisé

    meilleur footballeur africain de l’année par la British Broadcasting Corporation (BBC). Une autre distinction pour une sportive algérienne à Londres, l’ex- championne olympique Hassiba Boulmerka, qui a offert à l’Algérie la première médaille d’or sur 1500 m lors des Jeux olympiques de Barcelone en 1992, a reçu le prix de la femme arabe la plus émérite dans le domaine du sport.

     

    Energie et securité avec l’UE : L’Algérie, un partenaire de premier plan

    Source : El Moudjahid


    L'Algérie s'est révélée en 2016 être un «partenaire de premier plan» de l'Union européenne (UE) dans le domaine énergétique, mais aussi sur le plan sécuritaire, deux domaines au cœur de la politique de l'Union qui cherche à renforcer et à développer les possibilités de coopération bilatérale.

     

    En témoigne la visite, en mai dernier, de deux commissaires européens à Alger pour «un échange de vues sur les questions régionales d’intérêt commun, notamment celles liées à la sécurité et la stabilité du voisinage», ainsi que pour le «développement d'un partenariat stratégique» dans le domaine de l'énergie.En témoigne la visite, en mai dernier, de deux commissaires européens à Alger pour «un échange de vues sur les questions régionales d’intérêt commun, notamment celles liées à la sécurité et la stabilité du voisinage», ainsi que pour le «développement d'un partenariat stratégique» dans le domaine de l'énergie.

     

    «L'Algérie s'est révélée être un partenaire fiable lorsqu'il s'agit de sécurité et d'énergie», souligne un rapport de la politique étrangère et de sécurité commune de l’UE (PESC), adopté par les chefs de la diplomatie des 28

    États membres, lors de leur réunion en octobre. D'ailleurs, «des négociations sur les nouvelles priorités du partenariat» entre l’UE et l’Algérie ont été menées durant   cette   année,   révèle   ce   document   intitulé

    «Rapport PESC - Nos priorités en 2016». Dans le cadre de la Politique européenne de voisinage (PEV) révisée, l'UE a lancé, en 2016, une nouvelle phase de dialogue avec les pays du voisinage méridional visant à instaurer un partenariat «plus efficace».

     

    L’Algérie, qui a participé «activement» au processus de révision de la PEV, a relevé, à l’occasion de la visite en Algérie du commissaire européen chargé de la Politique de   voisinage   et   des   Négociations   d’élargissement,


    Johannes Hahn, sa «satisfaction» de la prise en charge de ses propositions visant à assurer une meilleure co- appropriation des actions de coopération prévues dans le cadre de la PEV révisée. Lors de la 6e réunion du Comité d'association Algérie/UE, tenue à Alger, deux documents conjoints complémentaires ont été finalisés et adoptés.

     

    Le premier porte sur l’évaluation de l’Accord d’association et le second sur les priorités communes relatives à la Politique européenne de voisinage révisée (PEV), dans le cadre du renforcement des relations globales entre l'Algérie et l'UE. L’UE a également lancé des dialogues sur la lutte contre le terrorisme avec des pays partenaires dont l'Algérie et propose, dans le cadre du réexamen de la PEV, des mesures visant à renforcer la résilience des partenaires face à des menaces, par exemple en matière de lutte contre la menace terroriste, de prévention de la radicalisation et de soutien à la réforme du secteur de la sécurité et à la gestion des frontières.

     

    La visite, début décembre, du Premier ministre belge, Charles Michel, à Alger, s'inscrit dans le cadre de la dynamique visant à renforcer la coopération bilatérale entre l'Algérie et les États membres de l'UE.

     

    Le Premier ministre belge, qui a insisté sur l'objectif du développement économique, a évoqué également «la possibilité d'élargir les initiatives», citant les domaines abordés lors de son entretien avec son homologue algérien, Abdelmalek Sellal, comme «les infrastructures, l'énergie, le transport, la pétrochimie et l'industrie pharmaceutique». M. Michel a souligné, en outre, la

    «convergence  de vues»  entre  les  deux  pays  dans le domaine de la lutte antiterroriste et la migration.

     

    Partenariat stratégique


     

    Dans le domaine de la coopération énergétique, l’Algérie et l’UE ont intensifié, ces dernières années, leurs efforts pour relever des défis communs. Troisième fournisseur de l’Europe en gaz, derrière la Russie et la Norvège, l’Algérie est «un partenaire de tout premier plan» pour l’UE, a affirmé le commissaire européen en charge du Climat et de l’Énergie, Miguel Arias Canete, lors de sa visite, en mai dernier, à Alger. Le partenariat stratégique entre l'UE et l'Algérie dans le domaine de l'énergie est «un partenariat fort, fondé sur la confiance réciproque et l'intérêt mutuel», selon Canete, qui a exprimé le souhait de «développer encore davantage» ce partenariat et «l'inscrire dans le long terme». Les estimations de la consommation européenne de gaz, quel que soit le scénario, montrent que l’UE continuera à être un grand marché pour le gaz. Dans ce contexte, l’Algérie «continuera à être un fournisseur clé pour l’Europe et pourra même augmenter ses parts de marché», a déclaré à l’APS la porte-parole de Canete, à la veille du forum d’affaires algéro-européen, tenu le 25 mai dernier à Alger. Une structure permanente de dialogue politique sur l'énergie entre l'UE et l'Algérie, dont le Forum d'affaire fait partie, a été mise en place depuis plus d’une année.

     

    Cette action s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Mémorandum d’entente sur l’établissement d’un partenariat stratégique dans le domaine de l’énergie, signé par l’Algérie et l’UE en 2013. Cet accord prévoit le développement et le renforcement de la coopération aussi bien dans le secteur des hydrocarbures, particulièrement le gaz naturel, que dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

     

    Il met l’accent sur la composante industrielle et la nécessité de garantir un maximum d’intégration locale pour en assurer la pérennité.


     

    Loi de finances 2017 publiée au Journal

    Officiel : Ce qu’il faut savoir

    Source : El Moudjahid

     

    La loi de finances pour 2017, signée mercredi dernier par le président de la République Abdelaziz Bouteflika, a été publiée au Journal Officiel N°77. Elaborée sur la base d'un prix de référence du baril du pétrole de 50 dollars et d'un taux de change de 108 DA pour 1 dollar, la loi de finances 2017 prévoit une croissance économique hors hydrocarbures de 3,9% et une inflation de 4%.

     

    Cette loi prévoit un budget d'équipement de 2.291,3 milliards de DA, ventilé entre des dépenses d'investissement pour 1.620,4 milliards de DA et d'opérations en capital pour 670,9 milliards de DA. Elle table également sur des dépenses de fonctionnement de 4.591,8 milliards de DA. La LF 2017 inclut aussi les dépenses et les recettes des exercices 2018 et 2019, une démarche inédite qui s'inscrit dans le cadre de la réforme  budgétaire  engagée  par  le  gouvernement. Ainsi, pour 2018 comme pour 2019, les dépenses budgétaires  annuelles  prévisionnelles  sont  fixées  à

    6.800 milliards de dinars (mds DA) dont 4.500 mds DA de dépenses de fonctionnement et 2.300 mds DA d'équipement. Pour ce qui est des recettes, 5.798,1 mds DA sont attendus pour 2018 dont 3.438,4 mds DA de ressources ordinaires et 2.359,7 mds DA  de fiscalité pétrolière. Pour 2019, il est prévu 6.424,4 mds DA de recettes dont 3.780,8 mds DA de ressources ordinaires et 2.643,6 mds DA de fiscalité pétrolière. Concernant les trois exercices 2017, 2018 et 2019, le gouvernement s'est fixé un double objectif: rationaliser et plafonner les dépenses au niveau de celles de 2015, à savoir moins de

    7.000 mds de DA et, de l'autre, tabler sur une hausse


    annuelle d'au moins 11% du produit de la fiscalité ordinaire. Pour ce qui est de l'investissement, la LF 2017 introduit des allègements de certaines procédures ainsi que des incitations fiscales au profit de l'entreprise et de l'investissement, tout en renforçant le contrôle sur le transfert  de  devises  par  les  entreprises  étrangères. Ainsi, le texte exonère des droits de douanes et de la TVA, pour une période de cinq ans, les composants et matières premières importés ou acquis localement par les sous-traitants dans le cadre de leurs activités de production d'ensembles et de sous-ensembles destinés aux produits et équipement de la branche des industries mécaniques, électroniques et électriques. Afin de renflouer les caisses des communes, le texte introduit un réaménagement de l'affectation du produit de la TVA à l'importation, pour faire bénéficier les communes frontalières de ce produit, au titre des opérations d'importation déclarées au niveau des postes douaniers frontaliers terrestres. La LF 2017 prévoit, par ailleurs, la réduction du taux de droit de douanes applicable aux intrants de fabrication du tapis, le portant de 15% à 5%. Pour aider financièrement les entreprises en difficulté, la LF propose le rééchelonnement de leur dette fiscale sur une période n'excédant pas 36 mois.

     

    Augmentation de plusieurs taxes

     

    Par ailleurs, la LF a prévu une hausse de plusieurs taxes, impôts et droits de timbre pour compenser partiellement la chute des recettes fiscales pétrolières budgétisées, attendues en baisse de 30% par rapport à

    2016.  Il  s'agit  notamment  de  la  Taxe  sur  la  valeur

    ajoutée (TVA) qui passera de 17% à 19% pour le taux normal et de 7% à 9% pour le taux réduit. Cette hausse de la TVA, dont le produit alimente le Budget de l'Etat à hauteur de 80% et les communes à hauteur de 20 %, permettra au Trésor public d'engranger une plus-value fiscale de 110 milliards de dinars (mds DA). Afin de se


    mettre en conformité avec l'introduction par les Douanes du nouveau tarif à 10 chiffres, la LF fixe la liste des biens et services soumis à la TVA à taux réduit (9%), qui contient 80 positions tarifaires.   Dans le domaine immobilier, les revenus issus de la cession, par les particuliers, d'un immeuble bâti ou non bâti, sont soumis à l'impôt sur le revenu global (IRG) d'un taux fixé à 5%. Les plus-values issues de la cession d'un immeuble détenu pour plus de 10 ans sont toutefois exclues de cette imposition. La location des habitations à usage individuel est soumise à un nouveau taux d'IRG à 10% alors que le taux de 7% demeure applicable aux revenus provenant de la location des habitations à usage collectif.  La loi a augmenté aussi la taxe sur les permis immobiliers relatifs aux permis de construire et certificats de conformité. Pour permettre au Trésor d'encaisser 20 mds DA supplémentaires, la taxe intérieure de consommation (TIC), composée d'une partie fixe et d'un taux proportionnel, est à son tour augmentée pour certains produits.

     

    Hausse de plusieurs taxes

     

    La LF 2017 prévoit l'augmentation des tarifs actuels de la Taxe sur les produits pétroliers (TPP) de 1 à 3 DA/litre respectivement pour le gasoil et les trois types d'essence.    La loi institue également une Taxe d'efficacité énergétique (TEE), applicable aux produits importés ou fabriqués localement fonctionnant à l'électricité, aux gaz et aux produits pétroliers, ce qui permettra au Trésor public d'encaisser pas moins de

    10,7 mds DA (9,2 mds DA en TEE et 1,5 mds DA en TVA).

    Pour ce qui est des droits de timbre, il s'agit de l'introduction d'une ''procédure accélérée"  qui permet de délivrer le passeport biométrique dans un délai maximum de cinq jours de la date de dépôt de la demande, contre le paiement d'un timbre de 25.000 DA pour le livret de 28 pages et de 60.000 DA pour celui de


    48 pages.  Une nouvelle taxe est instituée sur les pneus neufs importés ou fabriqués localement, fixée à 10 DA par pneu destiné aux véhicules lourds et à 5 DA par pneu destiné aux véhicules légers.

     

    Ces recettes sont destinées à financer les communes et la Caisse de garantie et de solidarité des collectivités locales à hauteur de 40%, le Fonds national de l'environnement à hauteur de 35%, le centre national de la sécurité routière à 15% et le Fonds national du patrimoine culturel à 10%.

     

    Etiquetage des produits importés : Autorisé en langue arabe

    Source : El Moudjahid

     

    L'étiquetage obligatoire en langue arabe des produits importés est    désormais officiellement permis en Algérie, afin d'aider à débloquer plus rapidement les conteneurs  bloqués  aux  ports  pour  raisons d'étiquetage, sauf pour les   produits alimentaires préemballés périssables, selon une instruction du ministre   du Commerce, Bakhti Belaïb, adressée aux directeurs du commerce de wilayas.  Publiée sur le site web du ministère, l'instruction a pour objet de permettre aux opérateurs économiques   de réaliser l'étiquetage en langue arabe sur le territoire national au niveau   de leurs locaux ou dans les installations spécialisées d'une entreprise tierce.

     

    « Ces mesures entrent dans le cadre de l'amélioration du climat des affaires dans son aspect lié au commerce frontalier, la facilitation des formalités et procédures administratives de contrôle aux frontières, ainsi que la réduction des coûts à l'importation, l'avènement d'une instruction ministérielle sous le n°714 du 26/12/2016 relative  à  l'étiquetage  en  langue  arabe  des  produits


    importés », lit-on. Cette mesure vise, en effet, à réduire les coûts à l'importation, à développer   un nouveau segment d'activité sur le marché national (société de marquage, codage   et étiquetage industriel) et de protéger le pouvoir d'achat des citoyens, selon la même publication. On apprend aussi que la non- application de cette mesure entraîne le renvoi de la marchandise vers le pays expéditeur, une situation engendrant un coût en devises qui pèse sur l'économie nationale. L'étiquetage en langue arabe des produits importés, obligatoire depuis 2009, était réalisé dans le pays de l'exportateur. Selon la nouvelle instruction, l'opérateur procède à l'étiquetage  des     mentions  obligatoires,  en  langue arabe, sur une surface libre de l'emballage  du produit et ce, par un procédé admis en la matière de manière visible, lisible  et indélébile. Pour rappel , ces mentions obligatoires doivent être conformes aux dispositions du décret   exécutif n° 13-378 du 5 Moharram 1435 correspondant au 9 novembre 2013, fixant les conditions et les modalités relatives  à l’information du consommateur.

     

    Les produits concernés par cette mesure feront l'objet d'une admission sur le territoire national en vue de leur étiquetage, un procès-verbal de retrait  temporaire est établi par l'inspection aux frontières et ce, sur la base d'un   engagement de l'importateur, qui sera joint au dossier de demande d'admission. Ces opérations doivent être réalisées dans un délai d'un mois à compter de la date de notification et de l'autorisation d'admission et du procès-verbal  de retrait temporaire du produit. Ce délai peut être prorogé de 15 jours par le directeur de wilaya du Commerce territorialement compétent. Dès la fin de l'opération d'étiquetage, une autorisation de libre disposition du produit est délivrée à l'importateur par les services du contrôle de la qualité et   de   la   répression   des   fraudes   concernés.   Les


    dispositions de cette instruction ne s'appliquent pas aux produits  alimentaires préemballés périssables.

     

    L’instruction avertit, tout de même, qu’ « en tout état de cause, ce procédé ne doit en aucun cas altérer la qualité  intrinsèque du produit ». Il y a lieu de dire que plus de 80% de la marchandise bloquée au niveau des ports le sont pour des problèmes liés à l'étiquetage en arabe qui est une opération réalisée, jusqu'à maintenant, dans le pays de l'exportateur. L'autre conséquence pénalisante est que le blocage des marchandises dans les ports, pour non-conformité liée à l'absence d'étiquetage en arabe, provoque souvent des surestaries du fait que l'importateur doit renvoyer la marchandise vers l'expéditeur pour défaut d'étiquetage dans la langue nationale, a expliqué le ministre  qui  a  relevé  que  cette  situation  engendre, donc, un coût en devises qui pèse sur l'économie nationale.

     

    Face à la crise : Investir le commerce exrieur

    Source : El Moudjahid

     

    Crise oblige, les efforts des pouvoirs publics se sont focalisés particulièrement en 2016 sur le commerce extérieur dans le but de réguler les importations et de diversifier les exportations. Le secteur du commerce a été marqué dès le début de l'année écoulée par la mise en œuvre du dispositif des licences d'importation, une mesure décidée pour réduire la facture d'importation et relancer la production nationale dans un contexte économique difficile caractérisé par un recul drastique des revenus des exportations dans le sillage de la chute des cours du brut.


    Grâce à cette réglementation qui a concerné, dans une première phase, les véhicules, le ciment portland gris et le rond à béton, l'Algérie a pu économiser six milliards de dollars par rapport à l'année 2014, durant laquelle les importations de ces trois produits avaient enregistré un pic. Ces produits ciblés par le régime des licences relèvent de marchés généralement spéculatifs, peu transparents et ayant donné lieu à des transferts illicites de devises, explique-t-on. Au total, 225 licences d'importation ont été attribuées par la commission interministérielle chargée de la délivrance de ces documents au titre de l'année 2016, dont 40 licences pour l'importation de véhicules.

     

    Le contingent initial d'importation des véhicules avait été fixé à 152.000 unités avant d'être réduit finalement à 98.374 unités, pour clôturer l'année 2016 avec une facture d'importation d'un milliard de dollars. Par comparaison, les importations avaient atteint 265.523 unités en 2015 pour un montant de 3,14 milliards de dollars, et 417.913 unités en 2014 pour un coût de 5,7 milliards de dollars. La diversification des exportations a aussi été au centre des préoccupations du gouvernement, alors que les exportations hors hydrocarbures ne dépassent pas les 3% de la totalité des exportations, sachant que la majorité de ces ventes hors hydrocarbures est constituée de dérivés pétroliers.  La volonté de la promotion des exportations, devenue ainsi une priorité, s'est traduite par l'installation d'une cellule de suivi des opérations d'exportations et de prise en charge  des  contraintes  rencontrées  par  les exportateurs.

     

    Mesures-phares de la Banque d'Algérie

     

    Plus encore, un groupe de réflexion a été mis sur pied auprès du Premier ministre aux fins d'examiner les propositions  et  recommandations  émanant  de  cette


    cellule. Un certain nombre de préoccupations a été soulevé, dans le cadre des réunions de cette cellule, par les exportateurs, et ce, en lien notamment avec la réglementation de change, les formalités et procédures douanières, les mesures incitatives visant à promouvoir les exportations et les difficultés relatives à la logistique. Parmi les décisions essentielles prises dans ce cadre, figurent le rallongement par la Banque d'Algérie (BA) des délais de rapatriement de devises à 360 jours au lieu de 180 jours, et la suppression de son accord préalable pour le paiement en devises des factures d'importation des matières premières par ces opérateurs. C'est dans ce sens que les banques ont été instruites par la Banque centrale d'autoriser le règlement financier des opérations d'importation de matières premières, sous le régime d'admission temporaire pour perfectionnement actif, sans l'accord préalable de la Banque d'Algérie lorsque l'opérateur règle sa facture avec ses propres devises.

     

    Poursuite de la lutte contre le marché informel

     

    Dans le cadre de la poursuite des opérations d'éradication des marchés informels, environ 75% de ces derniers ont été supprimés durant le premier semestre de 2016, soit 1.027 marchés sur les 1.368 sites recensés à l'échelle nationale. Sur les 49.600 intervenants dans ces marchés illicites, 21.132 ont été réinsérés dans de nouveaux marchés de proximité autorisés. Cependant, suite aux mesures de restrictions budgétaires prises par le gouvernement afin de rationaliser les dépenses, des mesures de gel de projets de marchés couverts, qui devaient d'être destinés à la résorption du commerce informel, ont été décidées. Les pouvoirs publics ont alors décidé de geler la réalisation de 189 marchés couverts et d'annuler 12 autres à travers le territoire national.


    Ces 201 gels et annulations, enregistrés par les services du ministère du Commerce au 30 juin dernier, représentaient 69% des projets de réalisation de 291 marchés couverts au titre du plan quinquennal 2015-

    2019.

     

    Réouverture de toutes les mines d’ici 2018

    Source : L’Econews

     

    Le ministère de l’Industrie et des Mines a publié le bilan de sa stratégie sectorielle de l’année 2016. Il s’agit dans l’ensemble des principales réalisations du secteur en cours de l’année. Mais aussi de la batterie de lois pour la promotion du secteur.

     

    Nous     relevons en particulier le code des investissements, loi sur la normalisation, loi d'orientation pour la promotion de la PME et enfin le projet de loi sur la métrologie.

     

    Le   bilan fait état de   la concrétisation de plusieurs contrats et projets dont le plus important est celui du phosphate avec l’indonésien Indorama pour un investissement s’élevant à 5,7 milliards de dollars, avance le bilan de 2016 du ministère de l’Industrie et des Mine. Toutes les mines seront rouvertes d’ici 2018, précise le document. Sur le plan opérationnel, « l’année

    2016 a vue la modernisation de l’ensemble du cadre réglementaire relatif à la politique d’investissement, de compétitivité et d’appui à la PME. Une nouvelle loi pour la promotion de l’investissement a été instaurée. De nouvelles mesures douanières ont été également introduites. Il était question de porter le taux de droit de douane de 15 à 30% sur les profilés en alliage d’aluminium revêtus, qui composent la majeure partie des importations , pour encourager l’import- substitution et protéger la production locale. Ainsi que


    la réduction du droit de douane applicable aux inputs entrant dans la fabrication de tapis de 15% à 5%».

     

    60% de la production du complexe de textile destinée à l’exportation

     

    Le développement de ces filières permettra à court et moyen  termes  de  réduire  voire  stopper  les importations. « C’est déjà le cas du ciment dont la production couvrira dès la fin 2016 la demande nationale  grâce  à  l’entrée  en  production  des cimenteries Biskria et Cilas et de l’extension d’Aïn El- Kebira, soit une addition d’environ 6 millions de tonnes. Ces capacités atteindront les 28 millions de tonnes en

    2017. C’est aussi le cas des produits sidérurgiques dont

    «la production devrait, dès 2018, approcher les 10 millions de tonnes par an avec l’extension de l’usine de Tosyali à 3 Mt par an en 2017». La mise en service de Bellara avec 2 MT par an à fin 2017 portés à 4 MT par an en seconde phase dès 2019. El Hadjar avec une production de 1,6 million de tonnes en plus des 2 millions de tonnes issus de plusieurs projets », détaille le document. Il est question par ailleurs, ajoute la même source, « du textile qui affiche un regain d’intérêt remarquable avec des investissements déclarés à fin

    2015 de 107 milliards de dinars dont 42 issus du secteur privé.   Le   partenariat   algéro-turc   est   à   ce   titre structurant pour toute la filière grâce à la réalisation d’un pôle intégré de 8 usines à Relizane. La 1ère unité de filature sera opérationnelle au 1er trimestre 2017. D’ici 2019, le complexe produira 44 millions de mètres linéaires par an et 30 millions de pièces en prêt-à- porter. Plus de 60% de la production est destinée à l’exportation ».

     

    Dans son programme du développement de l’Industrie, l’action du ministère se porte également sur le développement de l’industrie du renouvelable tant son


    effet est structurant et multiplicateur sur les activités industrielles telles que le verre, l’aluminium, l’électronique, l’électrotechnique, indique la même source. Le document a mis en action, dans l’optique, le secteur de la pharmacie où des opérateurs prospectent le marché africain, notamment le Groupe Saïdal en Côte d’Ivoire, Mauritanie et au Burkina-Faso.

     

    Le ministère de l’Industrie ambitionne, en effet, à moyen et long termes, l’exploitation et la valorisation du gisement de Gara Djebilet offrira un potentiel de substitution équivalent à 1 milliard de dollars pour la satisfaction des besoins domestiques des aciéries. « A ce titre, l’étude de préfaisabilité lancée suite aux essais concluants de la phase laboratoire définira l’option la mieux indiquée  pour une concrétisation qui pourrait être engagée dès 2018 », indique-t-on. De même, l’engagement dans de nouvelles industries, à l’exemple de la chimie industrielle, accroîtra substantiellement le potentiel d’import-substitution.          Sachant, qu’actuellement, l’essentiel des besoins en inputs de cette filière est importé pour une facture de 3,2 milliards de dollars.

     

    Dans ce même cadre, il est utile de soulever le projet de réalisation du complexe  d’industrie chimique à Oran (ACC) pour la production de l’acide sulfurique, des sulfates de sodium, du chlorure de calcium et de l’acide chlorhydrique à usage pharmaceutique et électronique d’où son entrée en production est pour fin 2018. Dans l’agro-alimentaire, une dynamique soutenue et une montée en gamme de l’industrie de transformation sont observées dans le privé, à l’exemple de la trituration des graines oléagineuses avec le lancement de quatre complexes.  « L’entrée en production de ces complexes est prévu à fin 2017 pour Djen-Djen, courant 2018 pour Jijel et Sétif puis Oran en 2019 », précise le bilan.


    Dans la filière mécanique, les projets réalisés ou lancés récemment ont permis l’augmentation des capacités de production et l’élargissement de la gamme de produits.

    « Pour le seul Groupe Mécanique, les 8 partenariats, tous opérationnels avec des taux d’intégration allant de

    30 à 80%, ont diversifié la production de matériels et engins de nouvelles générations avec des volumes annuels très importants », signale le ministère de l’Industrie. Dans l’automobile, outre l’augmentation de la cadence de production de l’usine Renault de Oued Tlelat, 2016 a été marquée, d’après la même source, par l’inauguration des usines de montage Hyundai (à Batna et Tiaret) et la signature d’un important contrat avec le groupe allemand Volkswagen pour la fabrication de quatre de ses marques en Algérie (Volkswagen, Volkswagen  utilitaires,  Skoda  et  Seat),  soit  la  plus grande  implantation  en  Afrique  pour  la  firme allemande.

     

    L’allongement du délai de rapatriement des devises à 360 jours désormais applicable

    Source : Algérie Eco

     

    Les  nouvelles  règles  relatives  aux  transactions courantes avec l’étranger et aux comptes devises sont désormais applicables. La banque d’Algérie vient de publier dans ce sens et sur le journal officiel le règlement du 17 novembre 2016 modifiant et complétant le règlement du 3 février 2007. Ce dernier précise que le contrat d’exportation hors hydrocarbures peut être établi au comptant ou à crédit. L’exportateur doit rapatrier la recette provenant de l’exportation dans un délai fixé à trois cent soixante (360) jours, à compter de la date d’expédition, pour les biens ou de la date de réalisation pour les services.


    Le règlement impose que le délai de trois cent soixante (360) jours constitue un maximum que peut accorder un exportateur à son client non-résident. Le délai de paiement doit, expressément, être transcrit dans le contrat commercial. En tout état de cause, le rapatriement du produit de l’exportation doit intervenir le jour de son paiement.

     

    Lorsque l’exportation porte sur des biens de consommation  durable ou  d'équipements et  dont le règlement est exigible dans un délai excédant trois cent soixante (360) jours, une instruction de la Banque d’Algérie précisera les conditions d’application.

     

    Le règlement exige en outre que sous réserve de ce qui précède, lorsque le délai de règlement accordé par l’opérateur/exportateur au client non-résident, est compris entre cent quatre-vingt (180) et trois cent soixante (360) jours, voire plus, l’opération d’exportation doit être adossée, au préalable, à une assurance-crédit à l’exportation, souscrite auprès de l’organisme national habilité en la matière. Dans ce cas de figure, l’opérateur/exportateur peut prétendre à des avances en dinars sur recettes d’exportation, de la part de la Banque commerciale.

     

    Il faut souligner que l'allongement des délais de rapatriement des recettes d'exportation hors hydrocarbures de 180 jours à 360 jours a fait l’objet d’un examen au niveau d'un groupe de réflexion installé auprès du Premier ministre après une demande pressante des exportateurs.

     

    Cette mesure vise à faciliter l'acte de l'export aux opérateurs algériens et à leur donner plus de chance en termes de concurrence à l'étranger.


    Le délai de 180 jours défavorise l'exportateur algérien en termes de concurrence à l'étranger au moment où d'autres pays ont plus de délais de rapatriement. Il faut préciser que certains produits notamment les produits pharmaceutiques et électroniques demandent plus de temps pour le rapatriement des recettes.

     

    Des signes distinctifs pour la figue Béni

    Maouche et la datte Deglet Nour

    Source : Algérie Eco

     

    Des signes distinctifs de reconnaissance de la qualité du produit agricole en indication géographique ont été attribués à la « figue sèche de Béni Maouche » et à la « datte Deglet Nour de Tolga », selon un arrêté paru au Journal officiel no 72.

     

    Ces signe distinctifs ont été obtenus selon les conditions fixées dans le cahier des charges des produits, souligne cet arrêté qui vient en application du décret exécutif de juillet 2013 fixant le système de qualité des produits agricoles ou d'origine agricole.

     

    Ainsi, l'indication géographique est attribuée au produit agricole « Figue sèche de Béni Maouche », demandée par l'Association des figuiculteurs de la commune de Béni Maouche.

     

    Quant à la « Datte Deglet Nour de Tolga », l'indication géographique a été demandée par l'Association pour la valorisation et la protection de la dénomination de ce type de dattes.

     

    Ces associations doivent préserver la dénomination attribuée au produit, en assurant la veille inhérente à la protection du signe concerné ainsi que les droits de propriété  intellectuelle  qui  lui  sont  directement  liés


    (surveillance du marché, saisine des autorités de contrôle, action judiciaire...)

     

    Elles exercent, à ce titre, les activités de promotion et d'information envers le public et les consommateurs, initie les actions visant à garantir la conformité du produit aux clauses de son cahier des charges, fournit des conseils à tous les acteurs concernés et participe aux activités   de contrôle du respect de son cahier des charges.

     

    Par ailleurs, un arrêté interministériel a été publié dans le même journal officiel, fixant les caractéristiques techniques, les mentions, les inscriptions, les signes et les couleurs utilisés par les logos de l'appellation d'origine (AO) et de l'indication géographique (IG) des produits agricoles ou d'origine agricole pour exprimer les qualités auxquelles ils se réfèrent.

     

    Ces deux logos sont donc créés pour identifier, de manière unique, un produit agricole ou d'origine agricole, ayant bénéficié d'un des signes distinctifs: l'appellation d'origine (AO) et l'indication géographique (IG).

     

    Vers un rééquilibrage du marché pétrolier en 2017

    Source : El Watan

     

    Après la décision de l’OPEP de baisser sa production de

    1,2 million de barils, soutenue par les pays producteurs non-OPEP, l’année 2017 devrait être bénéfique pour les cours du pétrole.

     

    Experts et institutions internationales prédisent à la quasi-unanimité une reprise des cours plus significative


    que celle observée à la fin de l’année 2016 (autour de

    56 dollars).

     

    Le ministre de l’Energie, Nourredine Boutarfa, a récemment indiqué que le rééquilibrage du marché se fera au premier semestre 2017. L’agence internationale de l’énergie (AIE) a augmenté sa prévision de demande mondiale en pétrole en 2017 de 100 000 barils par jour, en précisant que la consommation est susceptible d’augmenter de 1,4%, jusqu’à 97,6 millions de barils par jour.

     

    Elle prévoit ainsi un rééquilibrage du marché pétrolier à partir de 2017, avec une remontée progressive des prix qui pourraient augmenter à moyen terme, soutenus par un manque d’investissements pour renouveler la production. Les stocks accumulés risquent cependant de freiner le rythme de redressement des prix, souligne l’agence. Pour sa part, la Banque mondiale a aussi revu à la hausse ses prévisions pour les cours du pétrole en

    2017, tablant sur un prix de 55 dollars le baril de brut contre 53 dollars auparavant en raison de l’accord de l’OPEP. Les prix de l’énergie, menés par le pétrole, devraient augmenter de 25% en 2017, avait prédit la Banque mondiale en octobre dernier.

     

    Un appel d’offres pour les hydrocarbures

     

    En Algérie, le secteur de l’énergie connaîtra en 2017 le lancement du 5e appel d’offres pour l’exploitation des hydrocarbures. L’annonce en avait été faite par le président de l’Alnaft, selon lequel cet appel était inscrit dans le plan d’action de l’agence pour l’année 2017.

     

    Les périmètres soumis à la concurrence seront ceux où des découvertes ont déjà été réalisées, les compagnies pétrolières  préférant  ne  pas  prendre  le  risque  de

    «l’exploration  dans  un  contexte  de  réduction  des


    dépenses d’investissement du secteur pétrolier engendrée par la baisse des cours de brut», avait expliqué le responsable. Le dernier appel d’offres lancé en 2014 avait eu des résultats plutôt décevants puisque

    4 permis seulement avaient été attribués sur 31. Outre cet appel d’offres, le secteur verra la construction de 4 raffineries qui seront réalisées à Skikda, Tiaret, Hassi Messaoud et Arzew (Oran) pour une capacité annuelle de 5 millions de tonnes de produits énergétiques dérivés. L’objectif de ces investissements est de réduire la facture d’importation de 2 milliards de dollars annuellement.

     

    Et pour les énergies renouvelables

     

    En matière d’énergies alternatives, le ministre de l’Energie a annoncé jeudi le lancement, en 2017, d’un appel d’offres national et international pour la production de 4000 mégawatts d’électricité à partir de sources renouvelables dans le cadre de la mise en œuvre du programme national de développement des énergies  renouvelables.  Les  investisseurs  seront appelés à fabriquer localement une partie des éléments du dispositif transformant l’énergie renouvelable en énergie électrique, à l’instar des panneaux solaires. 73 mégawatts seront produits à partir de l’énergie solaire fin janvier 2017 à partir des 22 stations électriques solaires d’une capacité de 343 mégawatts, dont 270 mégawatts sont d’ores et déjà en fonction.

     

    COMMERCE                                                          

    Une 3eme ligne de production Soummam en juin 2017

    Source : L’Econews

     

    La laiterie Soummam fondé par la famille Hamitouche en 1993, a entrepris timidement son activité avec la


    production de quelques milliers de pots de yaourt. Aujourd’hui, elle est la plus grande laiterie à l’échelle nationale avec une capacité de production de plus de 2

    000 tonnes/jours de produits laitiers variés, comme nous le confirme dans cet entretien, le directeur de la collecte à la laiterie Soummam, Seddik Sadi.

     

    L’Econews : la laiterie Soummam a développé une panoplie de produits laitiers depuis sa création. Mise à par le yaourt, peut-on savoir quelles sont ses nouveautés ?

     

    Seddik Sadi : La laiterie Soummam a débuté sa production avec deux petites machines qui existent toujours sur le terrain mais en guise de souvenir. La laiterie a fait une extension en 2002, pour s’équiper de matériel de haute technologie surtout pour le process de production. Actuellement, nous sommes à deux nouvelles unités de production opérationnelles, sise sur deux déplacements différents sur 7 hectares bâtis. Nous avons 26 lignes de productions   avec une capacité de

    2000 tonnes  produits finis/ jour, avec une gamme de

    104 variétés et de 11 familles de produits différents.

    Aussi, nous sommes entrain de réaliser une troisième ligne  de  production  qui  sera  opérationnelle  en  juin

    2017, selon nos prévisions.

     

    Cette  nouvelle  ligne  aura-t-elle les mêmes produits que les deus autres ?

     

    Pour la nouvelle unité il y aura de nouveaux en matière de  produits, nous allons travailler sur  les  produits à longue conservation. Aujourd’hui, tous les produits de yaourt qui existaient en Algérie ou ailleurs ont une durée de vie très limitée allant jusqu’à 30 jours maximum. A la laiterie Soummam, nous allons essayer d’aller au delà de 6 mois pour des nouveaux produits dérivés du lait. Nous avons commencé à développer et


    diversifier notre production, depuis la délocalisation de la laiterie en zone industrielle  de Tahracht à Akbou en

    2002, et surtout avec l’acquisition d’équipement très

    sophistiqués ce qui a permis la croissance de production en termes de capacité ou de volume et aussi en terme de   variétés.   Nous   avons   également   ramené   de nouveaux produits pour le marché algérien.

     

    La laiterie Soummam exporte déjà ses produits, mais est ce qu’avec la nouvelle politique d’encouragement à l’exportation, vous êtes mieux soutenu en la matière

    ?

     

    Pour nous l’essentiel d’abord est de satisfaire la demande nationale et que le produit arrive à destination. Pour cela, nous avons crée un réseau de distribution sur les 48 wilayas. Nous avons plus de 80 distributeurs agrées pour couvrir tout le territoire national. Concernant l’exportation, nous l’avons fait, depuis 12 ans, au début pour le seul marché libyen et un peu en Mauritanie. Aujourd’hui, nous comptons exporter vers d’autres pays, en premier lieu nous visons le marché africain, surtout que nous sommes fiers de la qualité de notre produit. Nous sommes certifiés avec tous les certificats existants dans le domaine de l’agroalimentaire. Notre produit est conforme non seulement à la norme algérienne mais à l’internationale et nous sommes classés parmi les premiers en matière de qualité.

     

    Justement le problème de l’exportation c’est la lenteur logistique, comment vous allez faire pour que le produit arrive à destination en bonne forme ?

     

    Pour mieux vendre notre label, nous avons consacré la troisième ligne de production à l’exportation. Comme le problème du lait et ses dérivés c’est la durée de vie, et faute  de  logistique  et  moyens  de  froid,  nous  avons


    trouvé des solutions à ce problème par la conservation de durée de vie et gagner ainsi plus de temps pour ne pas abolir les produits en cours de route. L’industrie agroalimentaire en Algérie est assez conforme à l’international, nous avons des produits assez concurrentiels vis à vis du marché extérieur avec une meilleure qualité par rapport aux produits européens. Nous répondons conformément à la réglementation algérienne qui est plus sévère qu’ailleurs, notamment l’européenne. Nous avons des produits laitiers d’excellente qualité. Nous avons notre part dans le marché local vu l’immensité de notre pays qui assure une part de marché à tout le monde et nous pouvons concurrencer à l’international si notre politique économique va dans le sens de la promotion de la production nationale à l’intérieur et à l’extérieur.

     

    Quelle est votre démarche pour préserver une meilleure qualité et concurrencer à l’international ?

     

    Nous avons crée, depuis 2002, une direction de recherche et développement chargée de devancer même les pays européens en la matière. Sur certains produits, nous sommes vraiment en avance. La preuve nous avons commencé par les yaourts et voila aujourd’hui nous avons une large gamme de produits dérivés du lait et parmi nos projets est d’arriver aussi au fromage à pâte mole. La laiterie Soummam développe toute une stratégie d’un secteur sous le slogan « de l’étable à la table », c'est-à-dire nous suivons tout le circuit de la production du lait pour enfin diminuer un peu notre dépendance à l’importation de la matière première qui est la poudre du lait et activer toute la chaine pour produire du lait algérien. Pour ce faire, nous avons misé sur la production du lait cru algérien.

     

    Qu’est ce que vous avez fait dans ce sens pour réduire la facture d’importation du lait ?


     

    Nous avons d’abord organisé le secteur de la collecte et d’intervenir en amont, depuis 2009. Nous avons investit dans l’importation des vaches et depuis, nous faisons la collecte dans 26 wilayas avec 40 centres de collectes, bien équipés avec des cuves géantes et des groupes électrogènes. Notre production a atteint une moyenne de 500 000 litres /jour, alors que notre capacité réelle en usine est de 1,2 millions de litres. Vu le manque à gagner qui est encore énorme, nous avons décidé d’aider les éleveurs à produire plus de lait. Nous avons distribué depuis 2010 plus de 9 000 vaches   pour les éleveurs partenaires ( 4 200 éleveurs partenaires avec des contrats) et la distributions de plus de 1 700 cuves réfrigérantes  pour ces éleveurs, outre le matériel de la collecte  pour   les   80   collecteurs  que  nous  avons. Chaque  jour,  nos camions au  nombre  de  28  font  la navette entre les centres de collectes et l’usine. Nous avons un rayon de collecte qui dépasse les 600 kilomètres de l’Est jusqu’à Souk Ahras et de l’Ouest jusqu’à Oran. Aujourd’hui nous sommes la plus grande laiterie en matière de collecte à l’échelle nationale, avec plus 1600 emplois directs et bien sur des milliers d’emplois indirects et avec un réseau de distribution dans les 48 wilayas. Pour assurer une meilleure distribution des produits Soummam, nous avons aussi distribué plus de 1200 camions frigorifiques aux jeunes distributeurs sous forme de crédit sur cinq années.

     

    Quelles sont vos prévisions pour l’année 2017 ?

     

    Depuis le début de l’année 2016, nous avons investi dans la production du fourrage qui représente 80% de la meilleure production du lait,  en créant deux filiales, une à Constantine et l’autre à Khenchela. Durant cette année, nous avons réalisé huit fermes qui sont déjà opérationnelles avec un petit nombre de vaches. Par contre,  nous  avons  réalisé  pour  l’année  2017,  une


    ga-ferme de 2000 vaches, sise entre Djelfa et Hassi Lefdoul pour sécuriser au moins 40% de la production du lait propre à la laiterie Soummam et booster ainsi notre production vers la meilleure qualité. D’autres projets auront lieu peut être en 2017, mais nous n’avons par encore la confirmation.

     

    Tlemcen : Une nouvelle usine de production de médicaments anticancer

    Source : El Watan

     

    La société Sari Pharm, dont le siège social est basé à Tlemcen, a obtenu le 27 décembre 2016 l’agrément n°273 de la direction générale de la pharmacie et des équipements de santé, sous tutelle du ministère de la Santé, pour la réalisation de son usine de production de médicaments anticancer.

     

    Une usine, la quatrième du genre en Afrique après celles du Maroc, d’Egypte et d’Afrique du Sud, sera installée dans la zone industrielle de Sidi Bel Abbès.

     

    «Le projet sera réalisé en partenariat avec un groupe pharmaceutique américano-suisse. Quant à l’étude, elle sera confiée au bureau d’études mondialement reconnu KPMG. Pour l’autorisation de fabrication, notre choix a été porté sur un laboratoire suisse réputé dans le monde de la fabrication des médicaments, notamment ceux pour traiter le cancer du sein», nous a confié hier à Tlemcen le premier responsable de la Sarl Sari Pharm, Raed Sari.

     

    Selon lui, «cet investissement est une contribution de notre part au développement du tissu industriel pharmaceutique algérien. Il ne faut pas oublier que le cancer est la première cause de mortalité en Algérie. Notre objectif est de participer à l’autonomie de notre


    pays, qui consacre des sommes faramineuses en devises pour l’importation de produits pharmaceutiques. Nous devons réduire l’importation de médicaments et les dépenses importantes en devises surtout dans la conjoncture actuelle de chute libre des cours pétroliers et les conséquences induites par cette crise sur notre économie».

     

    La professeure Doudja Hammouda, chercheure en cancérologie à l’Institut national de santé publique, a révélé en avril 2015 à Blida que «le cancer du sein vient en tête des cas de cancer recensés en Algérie avec 11

    000 nouveaux cas par an, suivi des cancers du col de

    l’utérus, du poumon, colorectal, de la glande thyroïde et de la prostate».

     

    REGIONS                                                                

    Sidi Bel Abbés, Développement local : Une nouvelle dynamique

    Source : El Moudjahid

     

    A la fin d’un exercice, l’heure est à l’évaluation et au bilan pour tirer les enseignements et entamer dans de meilleures  conditions  la  nouvelle  année,  celle  des grands défis, au vu de la conjoncture économique et des effets de la crise financière.

     

    L’année où le compter-sur -soi grâce à la dynamisation de l’investissement productif ne constitue guère un vain mot pour s’inscrire dans l’option du programme du gouvernement. Et toutes les conditions semblent être réunies après un travail en profondeur mené durant ces trois dernières années, ayant permis d’équiper la wilaya et de jeter les fondements de son développement durable. Les réalisations enregistrées en 2016 illustrent l’élan traduit par une mutation notable de la région, qui s’est remise à niveau pour aborder les exigences de sa


    promotion et de sa modernisation et prendre en charge les attentes et préoccupations de sa population.

     

    Au  chapitre  de  l’habitat,  plus  de  6.000  logements, toutes formules confondues, ont été distribués, sans compter  les  opérations  d’aménagements  urbain  et rural, pour améliorer le cadre de vie et créer les conditions d’épanouissement et de promotion du citoyen. Des actes soutenus par le renforcement de l’énergie où les taux de branchement en gaz   et d’électrification ont atteint les 100 %, assurant un équilibre entre les zones de la wilaya et participant à la fixation des populations rurales.

     

    En matière d’eau potable, l’amélioration reste sensible, à la faveur d’une vaste campagne de mobilisation des ressources souterraines et superficielles, avec de grands projets d’adduction à partir des barrages limitrophes. Les mêmes performances sont réalisées dans le secteur de l’éducation avec la construction de 4 lycées, 6 CEM et 40 groupements scolaires, ce qui a permis d’atteindre un taux d’occupation par classe ne dépassant pas les 26 élèves. Le secteur de la santé s’est vu renforcé de deux hôpitaux à Ras El Ma et à Tabia, un centre régional anticancéreux et une polyclinique. Zéro projet non lancé a été la singularité de l’année 2016, après avoir rattrapé les retards, puisque pas moins de 125 projets totalisant une   enveloppe   financière   de   1.900   milliards   de centimes étaient à l’arrêt en 2014 ou n’ont pas connu un début d’exécution.

     

    C’est  dire  tout  l’effort  fourni  durant  cette  courte période de trois années, à la faveur d’un mode de gestion reposant sur la participation citoyenne, la motivation des opérateurs locaux et l’implication des gestionnaires des secteurs. Une approche qui a provoqué une véritable  dynamique et apporté de la


    sérénité à une wilaya ayant retrouvé ses repères et ses marques.

     

    La globalité d’une approche fut aussi marquée par une certaine concentration sur le chef-lieu, pour valoriser cette cité en mutation et en attente de réception du tramway.

     

    Effectivement, même si les résultats demeurent peu perceptibles au vu des travaux en cours, du renouvellement des réseaux d’assainissement et d’AEP, une reconfiguration de la ville s’esquisse à l’horizon, surtout avec l’aménagement d’Oued Mekkera qui prend forme pour s’ériger en un véritable pôle. Un pôle touristique avec les différentes actions d’aménagement urbain. Un pôle universitaire avec ses deux espaces d’enseignement totalisant un effectif de plus de 36.000 étudiants.

     

    Un pôle économique au-delà de la première vocation de la wilaya qui est l’agriculture, de par l’existence de deux complexes industriels en phase de relance, l’ENIE et le PMA. Sur ce registre, il y a lieu de signaler qu’au titre de l’investissement productif, pas moins d’une centaine de projets devant créer plus de 5.000 emplois ont été finalisés ou lancés à la suite de l’élaboration d’un portefeuille situant les urgences et ciblant les créneaux en fonction des potentialités locales et des besoins du marché. A moins de 80 km du port d’Oran et à la suite de la réalisation de l’autoroute Est/Ouest, de l’extension et de la modernisation du réseau ferroviaire menant jusqu’aux hauts plateaux et au Grand Sud, Sidi-Bel- Abbès qui jouit d’une position géographique privilégiée, car elle reste ce carrefour de transit et une plaque tournante de l’Ouest du pays, attractive pour motiver les investisseurs potentiels.


    Des indicateurs au vert en somme et des atouts appréciables à faire valoir, le pari est facile à tenir pour cette wilaya qui s’est équipée confortablement pour créer une infrastructure de base à même de promouvoir l’investissement productif, de générer des richesses et de créer des emplois. Aux élus locaux d’être au même diapason d’une approche nationale et de faire preuve d’initiative.

     

    Sidi Bel Abbés : Cap sur l’investissement productif

    Source : El Moudjahid

     

    Lors de la passation des consignes, le nouveau wali, M. Hachani Tahar, a déclaré que son action sera axée sur la promotion de l’investissement productif. L’annonce cadre avec les exigences d’une étape et répond à une préoccupation nationale exprimée en fait dans l’action du gouvernement. Une mobilisation massive des gestionnaires des secteurs et des élus locaux en prise avec la réalité du terrain et des potentialités que renferment leurs localités.

     

    Dans le secteur de l’agriculture, principale vocation de la région, de l’industrie, du tourisme, des matériaux de construction, des prestations et autres, les filières ou créneaux d’activité sont nombreux et divers. Toutes les conditions semblent être réunies donc    pour la promotion de l’investissement et la rentabilisation des potentialités de cette wilaya qui a atteint la vitesse de croisière grâce au dispositif mis en place les trois dernières années et la  performance de  son outil de réalisation. Elle dispose plus que jamais de tous les atouts pour assurer une transition et se consacrer à l’investissement productif. La dynamisation de l’investissement productif exige cependant une réelle implication des élus appelés à inciter les opérateurs et à


    les motiver davantage. Bref, un travail de management à accomplir pour faire valoir les capacités de la région. L’année 2017 est synonyme d’un engagement et d’une détermination pour matérialiser la notion du compter- sur-soi et créer de la richesse. Une année encore pour la perception d’un mode de gestion décentralisé, au sens le plus noble du terme, c’est-à-dire une gestion participative où l’élu et le citoyen restent des éléments incontournables.

     

    Maintenir la cadence et dynamiser l’investissement productif constituent les missions fondamentales du nouveau wali qui a manifesté une volonté de s’inscrire dans cette option et d’être à la hauteur de la confiance placée en lui.

     

    A Babar (Khenchela), la prometteuse résurrection céréalière du Sahara des Nememcha

    Source : Maghreb Emergent

     

    A Babar, dans la wilaya de Khenchela, le Sahara des Nememcha connait une remarquable résurrection dans l'activité céréalière. Avec le meilleur rendement moyen à l'hectare au niveau national: 30 quintaux. Et des pics de 60 quintaux dans certaines exploitations agricoles.

     

    A Khenchela, dans la région de Babar, le grand désert du Sud de la wilaya a été transformé en un immense champ de céréales produisant près de 73 % de la récolte céréalière globale de la wilaya au cours de la saison agricole 2015-2016.

     

    Egalement  appelée  Sahara  de  Khenchela  ou  encore

    Sahara des Nememcha, cette région, qui s’étend sur

    392.810 hectares, a permis la récolte de 649.000 quintaux de céréales dont 561.000 quintaux de blé dur


    représentant une valeur totale de 2,7 milliards DA, indique le chef du service production et soutien technique à la direction des services agricoles (DSA), Ahmed Hamzaoui.

     

    Cette production a été obtenue sur 25.000 hectares, soit à peine 24% de la surface totale consacrée à la culture de céréales dans la wilaya évaluée à 100.000 hectares, note la même source.

     

    Perspectives prometteuses pour la filière céréalière

     

    Pour Saïd, un jeune trentenaire habitant la commune de Babar, la volonté de multiplier les efforts de production bute sur deux principales entraves. La première est liée au déficit en électrification agricole et la seconde au problème de transport qui se pose lors de l’acquisition des semences et fertilisants et au moment de l’écoulement de la récolte.

     

    Filière  stratégique,  la  céréaliculture  a  connu l’attribution depuis 2011 de 2.000 arrêtés de concession de mise en valeur, parallèlement aux opérations publiques d’ouverture de pistes agricoles et d’extension du réseau d’électricité aux périmètres agricoles, souligne le directeur des services agricoles, Ahmed Lebrara.

     

    20 % des 3.149 forages exploités dans cette région ont été foncés grâce au soutien public, en plus de l’aide pour l’acquisition  d’équipements  d’irrigation économes en eau, d’engins agricoles, de semences et de fertilisants, précise ce responsable.

     

    L’objectif fixé pour cette région est d’y porter la récolte de céréales à deux (2) millions de quintaux d’ici à 2019 par le renforcement du soutien technique public, l’élargissement de la surface agricole, la généralisation


    des systèmes d’irrigation économes en eau et la formation  de  la  main  d’oeuvre  spécialisée  dans  le Centre d’excellence aux métiers de l’agriculture et d’industrie   agroalimentaire   de   Kaïs,   souligne   M. Lebrara.

     

    L’accroissement des capacités de stockage de céréales de la région Sud de la wilaya, qui sont actuellement limité à 180.000 quintaux, évitera le déplacement par les producteurs de leurs récoltes sur de longues distances, affirme le même responsable, soutenant que l’encouragement des investissements agricoles exige le renforcement du réseau électrique et le désenclavement des périmètres.

     

    La DSA, assure son responsable, veille également à la concrétisation des opérations structurantes du programme intégré de développement de cette région engagé en 2013 au profit des agriculteurs locaux dont

    1.800 jeunes et qui mobilise 35 milliards DA.

     

    Des  investissements  publics  pour  booster  la production céréalière

     

    Visant à booster la filière, deux importants projets d’investissements publics ont été ainsi engagés dans la wilaya par la Coopérative des céréales et légumes secs (CCLS), affirme son directeur Allaoua Zouraghi.

     

    Le premier projet porte sur la réalisation, confiée à une entreprise chinoise, d’un complexe de stockage de céréales d’une capacité de 300.000 quintaux. Cet investissement qui mobilise un montant de 200 millions DA permettra de résoudre définitivement le problème de stockage de céréales, assure ce même responsable.

     

    Le  second  projet  concerne  également  la  réalisation d’un autre complexe de traitement et de stockage des


    céréales, prévu dans la commune de Remila, et dont la réception est attendue pour "le début de l’année 2017".

     

    Ce projet, affirme-t-on, devra consolider définitivement les capacités de stockage de la wilaya de Khenchela et lui permettre d’emmagasiner la totalité de sa production céréalière localement.

     

    Depuis 2008, la région de Babar occupe la première place à l’échelle nationale en termes de rendement moyen à l’hectare qui y atteint 30 quintaux et croît jusqu’à 60 quintaux dans certaines exploitations agricoles.

     

    500 milliards DA pour la modernisation de la capitale

    Source : Liberté

     

    Le P/APW d’Alger, Karim Bennour, qui s’est félicité de la décision de changement de tutelle de Dounia Parc d'Alger qui passe sous la tutelle de la wilaya d'Alger, a rappelé que le budget adopté a intégré un chapitre pour l’aménagement de ce lieu de villégiature.

     

    L’Assemblée populaire de wilaya d’Alger a adopté le budget initial au titre de l’exercice 2017 pour la wilaya d'Alger s’élève à 500 milliards de dinars. Du reste, il est attendu la mise en valeur de la capitale qui s’est octroyée ainsi l’essentiel de l’effort pécuniaire pour la réalisation du schéma directeur intitulé “Modernisation de la capitale à l’horizon 2012-2035”. Ainsi donc, l’ensemble des besoins de la wilaya ont été révisés à la hausse, soit de 400 à 500 milliards DA, eu égard à l’appui et à l’effort qu’a consenti le département ministériel de l'Intérieur pour que Alger retrouve le statut qui était le sien, à savoir “La plaque tournante du pays !” Au demeurant,  l’augmentation  n’a  été  possible  qu’avec


    l’adhésion de la Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales, qui n’a eu de cesse de réunir des crédits budgétaires pour redorer le blason ô combien terni de la capitale, a tenu à préciser Abdelkader Zoukh lors de son intervention au cours de la session ordinaire de l'Assemblée populaire de wilaya. En ce sens, le locataire du palais Asselah-Hocine insiste pour que “l’hygiène de la capitale soit continûment inscrite à l’en- tête de ce plan d'action que d’aucuns qualifient d’inédit, puisqu’il englobe également la mise en œuvre du plan dit stratégique”. Mieux, l’orateur s’est voulu rassurant à l’adresse des “sans logis”, laissés en marge de la toute récente phase 4 de l’opération de distribution de logements. C’est dire que l’espoir demeure permis pour ces malheureux, notamment les demandeurs de logement issus de Bordj El-Kiffan et d’autres quartiers d’Alger, qu’ils auront bel et bien leurs clefs à l’orée de la

    22e opération de relogement. C’est qu’il ne se suffit pas de mots, le wali d’Alger, mais d’authentiques chiffres à l’appui, étant donné que “le parc immobilier de la wilaya est riche d’un inventaire de 44 000 unités de logements, dont 50% seulement sont exploitées”, a-t-il tenu à préciser. Par ailleurs, la pérennité du tissu industriel d’Alger  n’est  pas  en  reste,  puisqu’il  est  envisagé de consolider  aussi  le  chapitre  de  fonctionnement,  qui n’est autre que l’assise économique sur laquelle dépend la viabilité d’un panel d’entreprises publiques qui requiert un apport de 63,51% prévu au budget initial. Outre cela, ce même budget initial prévoit un taux de

    36,49% afin de renouveler, lit-on, la logistique et de favoriser l'investissement, a précisé le président de la commission des finances, Boukhalfa Bouzid. Pour rappel, le budget initial de 2017 a intégré la finition du chantier lié à l’embellissement de l’inégalable baie d'Alger et à enrichir le plan d'aménagement et d'urbanisme. Pour ce faire, il a été consenti plus de trois milliards de dinars, étant donné que le décret exécutif portant plan d'aménagement et d'urbanisme d'Alger a


    été promulgué récemment après avoir été avalisé par le Premier ministre. Autre site à enjoliver, l’espace de détente et de loisirs de Dounia Parc, évalué à un milliard de dinars, après qu’il ait été restitué dans les actifs du patrimoine de la wilaya d’Alger. “Un dénouement rationnel, voire heureux” a estimé le président de l’APW Karim Bennour.

     

    Vallée de la Soummam (Béjaïa) : La campagne oléicole bat son plein

    Source : Liberté

     

    La cueillette d’olives bat son plein dans la Basse-Kabylie, notamment dans la région de la haute vallée de la Soummam dont les oliveraies représentent deux tiers du patrimoine oléicole de la wilaya de Béjaïa.

     

    Ce dernier est considéré comme le plus important à l'échelle nationale avec ses quatre millions d'oliviers, répartis sur une superficie globale estimée à quelque 58

    000 hectares. Profitant de cette période de vacances hivernales marquées par des journées ensoleillées, les propriétaires des vergers oléicoles retroussent leurs manches chaque matin, pour aller à la cueillette de leurs olives. La cherté de l'huile d'olive, due principalement à la baisse de la récolte de cette année, incite les familles kabyles à s'investir davantage dans la mise en valeur de leurs vergers et l'exploitation optimale de leurs oliveraies. Ainsi donc, les habitants de la haute vallée sont en train de mettre les bouchées doubles pour mener à terme cette campagne oléicole qui s'annonce insatisfaisante comparativement à celle de l'année précédente. Selon la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya de Béjaïa, qui table, cette année, sur une production de 16 millions de litres d’huile d’olive, pour un rendement moyen de 20 litres le quintal d’olives trituré, la campagne oléicole n'a atteint pour le


    moment que 50% de la production globale. Néanmoins, celle-ci devrait connaître sa vitesse de croisière à la faveur des vacances scolaires et l'amélioration des conditions climatiques.

     

    Pour le DSA de Béjaïa, M. Laib Makhlouf, la baisse du rendement constaté par tout le monde cette saison, est due essentiellement à un manque de pluie, notamment durant la période mars-avril 2016, auquel il faudra ajouter les effets néfastes de la période caniculaire accentuée par la multiplication de feux de forêt durant l'été dernier. À noter que la chute de la production oléicole n'a pas manqué d'avoir des répercussions négatives sur le cours de l'huile d'olive qui varie, cette année, entre 700 et 800 dinars le litre. La majorité des propriétaires des huileries que nous avons rencontrés dans la région de la haute vallée de la Soummam, s'accordent à prédire une éventuelle hausse des prix de l'huile d'olive après la fin de cette campagne oléicole. Selon ces spécialistes de l'oleiculture, certains clients, notamment les plus avertis, sont un peu exigeants sur la qualité de l'huile, du fait qu'ils distinguent la vierge de l'extra-vierge, etc.

     

    Par ailleurs, le premier responsable du secteur agricole de la wilaya de Béjaïa, a tenu à préciser que la production  oléicole  devrait  connaître,  l’année prochaine une hausse avec l’exploitation des 8 000 oliviers implantés dans le cadre d’un ancien programme PPDRI. Selon notre interlocuteur, la production globale dépassera les 20 millions de litres.

     

    Pour rappel, la wilaya de Béjaïa qui dispose du plus grand bassin oléicole à l'échelle nationale, compte quelque 432 huileries, dont 40 ont été réalisées dans le cadre du Fonds national d’investissement agricole (FNIA).   Sur   ces   432   huileries,   216   sont   de   type


    traditionnel,   139   sous   presse   et   77   de   chaînes contenues (modernes).

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  • 03 01 2017

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 03 JANVIER 2017

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 03 JANVIER 2017

    mardi, 03. janvier 2017

     

     

     

     

     SOMMAIRE



    Marché & Economie.......................................................................................................... 2

    Coopération algéro-russe : Un partenariat en expansion ....................................................... 2

    Foncier industriel : Des avantages incitatifs pour le privé ...................................................... 3

    Production de liège : Une richesse à valoriser......................................................................... 3

    L’accord de l’Opep à l’épreuve du terrain ............................................................................... 4

    Carburants et produits pétroliers : La consommation reste stable......................................... 5

    Alimentation: tendance disparate des prix à l’importation en 2016 ...................................... 5

    Commerce ........................................................................................................................ 6

    Stockage, stations-services, Transport par canalisations : Les grands chantiers de Naftal ... 6

    Régions............................................................................................................................. 8

    Numérisation des collectivités locales : Alger-Centre commune pilote .................................. 8

    Octroi prochain de deux contrats de concession pour la promotion du tourisme à El Tarf .... 9

    Aïn-Temouchent: Soutien financier pour 34 artisans............................................................ 10

    Skikda : Vers la plantation de 500 hectares de noyers et d’amandiers ................................ 10

    Les procédures d’octroi du permis de construction à Médéa seront "allégées" ................... 10

    Divers ..............................................................................................................................11

    Céréales : Les cours mondiaux du blé et du maïs ouvrent l'année très stables .................... 11


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     



    MARCHE & ECONOMIE                                      

    Coopération algéro-russe : Un partenariat en expansion

    Source : El Moudjahid

     

    Le partenariat économique algéro-russe s'annonce prometteur pour l'année 2017, à la faveur des nombreux accords bilatéraux signés en 2016, année marquée par un échange de visites entre les responsables des deux pays,   notamment celle du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à Moscou, en avril dernier.

     

    Mues par leur volonté de poursuivre la mise en œuvre

    de la Déclaration de partenariat stratégique signée en

    2001 à l'occasion de la visite du Président Abdelaziz Bouteflika en Russie, Alger et Moscou ont imprégné une nouvelle dynamique à leur coopération bilatérale, et devraient, au cours de cette nouvelle année, tirer bénéfice des multiples accords signés dans divers secteurs d'activité. La visite officielle du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en avril dernier à Moscou, a été l'événement-phare de l'année 2016, qui est venu couronner une intense activité et échanges de visites de délégations des deux pays, marqués par la signature de plusieurs accords dans les domaines de l’habitat, de l’énergie atomique et des nouvelles technologies, de la culture et de la communication.

     

    Encourager l’investissement

     

    L'objectif étant de booster les échanges commerciaux qui avaient atteint les 885 millions de dollars en 2015. Concernant les investissements et les échanges commerciaux, le partenariat bilatéral a enregistré un nouvel élan avec l'organisation d'un forum d'affaires, en marge de la visite de M. Sellal, en présence de près de


    500 opérateurs économiques. Un mémorandum d'entente et de coopération économique entre l'Algérie et la Russie a été signé, confirmant la volonté des deux pays d'asseoir sur des bases solides un partenariat pérenne et mutuellement avantageux. A cette occasion, le Premier ministre avait affirmé que «des mesures réglementaires et organisationnelles concrètes sont prises en Algérie pour encourager l’investissement et le partenariat, améliorer le climat des affaires et lever tous les obstacles». Au cours du forum de Moscou, des hommes d'affaires algériens ont pu approfondir les pourparlers avec leurs homologues russes sur des projets définis préalablement dans les précédents forums ou conseils d'affaires tenus dans les deux capitales. Les secteurs ciblés sont aussi nombreux que variés : l'agroalimentaire, la santé, les infrastructures, l'immobilier, les transports, l'industrie lourde et légère ainsi que les hautes technologies.

     

    Présence  des  produits  algériens  au  «  World  Food

    Moscow »

     

    La capitale russe a abrité le 25e Salon «World Food Moscow» au cours duquel plus de vingt exportateurs algériens de produits agro-alimentaires ont participé. Cette manifestation rassemblant, chaque année, des entreprises de plus de 60 pays, a permis aux entreprises algériennes d'évaluer les opportunités offertes pour pénétrer ce marché à travers la promotion du label algérien auprès des nombreux partenaires étrangers. Le prochain Marché international de l'agroalimentaire de Moscou est très attendu par les exportateurs algériens qui y voient une opportunité idoine pour promouvoir le label algérien en Russie et dans les pays de l'Asie centrale. Chaque pays disposera d'un espace de 100 m2 pour exposer et vendre à longueur d'année sa palette de produits.


    Lavrov à Alger : « De belles perspectives de coopération »

     

    En février dernier, le ministre des Affaires étrangères russe, Serguei Lavrov, a effectué une visite à Alger, au cours de laquelle il a indiqué que la Russie et l'Algérie

    «ont défini des plans et des projets concrets dans le domaine de la coopération commerciale, économique et militaro-technique, et proposé des formes concrètes de coopération entre les ministères et les milieux d'affaires des deux pays». Sur le plan politique, l'Algérie et la Russie enregistrent une forte convergence de vue sur diverses questions grâce à une concertation et une coordination bien ancrées. M. Sellal l'avait clairement exprimé lors de sa dernière visite en Russie en notant que les deux pays «partagent les mêmes points de vue dans la plupart des questions» qui se posent actuellement, mettant en exergue «la longue histoire d’amitié et de solidarité qui  caractérise les  relations entre  l’Algérie  et  la  Russie».  Les  deux  pays entretiennent en effet une concertation et une coordination de leurs positions sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, comme cela a été souligné à l'occasion de la tenue, en juillet dernier à Moscou, de la première session du dialogue stratégique bilatéral sur les questions politiques et sécuritaires entre l’Algérie et la Russie.

     

    Cette session de dialogue est venue confirmer la volonté des deux pays d'aller de l'avant dans leurs relations et leur coopération, aussi bien dans le domaine politique que ceux de l'économie, du commerce et de la culture. Les deux parties avaient rappelé, à cette occasion, l’attachement de leur pays aux principes de règlement politique des conflits, de la nécessité de dialogue, de non ingérence dans les affaires intérieures des autres pays et du respect de la Charte des Nations Unies.


    Dans cet esprit, les deux parties ont examiné les questions internationales et régionales d’intérêt commun, notamment la situation en Syrie, en Libye, au Sahara Occidental, au Sahel, la lutte contre le terrorisme et le crime organisé transnational ainsi que la cybercriminalité.

     

    Foncier industriel : Des avantages incitatifs pour le privé

    Source : El Moudjahid

     

    Consacrée dans l’article 58 de la loi de finances pour

    2016, cette mesure qui consiste à ouvrir la voie pour les personnes morales de statut privé pour «procéder à la création, à l’aménagement et à la gestion de zones d’activités,  de  zones  industrielles ou de  zones logistiques sur des terrains à vocation non agricole, constituant  leur  propriété,  ou  relevant  du  domaine privé de l’Etat «a été réaffirmé dans le document budgétaire au titre de l’exercice 2017. Une démarche motivée par le souci d’encourager l’investissement productif mais aussi pour alléger les charges supportées par l’Etat. Cette autorisation est accordée sur la «base d’une concession qui leur est consentie de gré à gré pour une période de 33 ans avec octroi d’abattements sur le prix de la concession modulés en fonction de l’implantation géographique du projet», est-il précisé. Aussi, les avantages en la matière, pour les wilayas du nord sont de l’ordre de «95 % pendant la période de réalisation du projet pouvant s’étaler d’une année à 5 années et de «75 % pendant la période d’exploitation jusqu’à expiration de la durée de la concession».

     

    Le prix de la concession au niveau des wilayas des Hauts- plateaux et du Sud est calculé au «dinar symbolique le m2 pendant une période de 10 ans et 90 % du montant de la redevance domaniale au-delà de cette période


    pour les projets implantés dans les wilayas ayant servi pour l’exécution de programmes du sud et des Hauts- plateaux. Les wilayas du Grand sud, la concession est au dinar symbolique le mètre carré pendant une période de 15 ans et 95 % du montant de la redevance domaniale au-delà de cette période pour les projets d’investissements implantés dans les wilayas du Grand sud». Le texte stipule, au même chapitre que, «la création, l’aménagement et la gestion de ces zones sont soumises à un cahier des charges, élaboré conformément au plan national d’aménagement du territoire, par le ministère chargé de l’investissement lorsqu’il s’agit de terrains de statut privé et conjointement par les ministères chargés de l’investissement et des finances, dans le cas où les terrains relèvent du domaine privé de l’Etat. Ces avantages qui s’inscrivent dans le sillage de la politique visant à  améliorer le climat  des affaires,  sont venus consolider d’autres mesures visant à apporter une dynamique supplémentaire au développement économique du pays, à travers le renforcement de l’investissement privé, national et étranger. Aussi, les actions décidées au titre des régimes fiscaux, douaniers et domaniaux traduisent la volonté des autorités publiques en matière de facilitation de l’investissement, privé  notamment,  et  d’amélioration  de l’environnement de l’entreprise. Cet engagement de l’Etat à soutenir l’investissement privé, qui reste le premier pourvoyeur d’emplois en Algérie, suppose, en contrepartie, une implication des opérateurs privés, en tant qu’acteurs actifs dans la dynamique de développement du pays, désormais orientée vers la diversification économique.

     

    Production de liège : Une richesse à valoriser

    Source : El Moudjahid


    Le  directeur  général  des  forêts,  Abdelfattah Abdelmalek, a révélé que l'Algérie produit 40.000 quintaux de liège par an et pourrait atteindre 200.000 quintaux, en insistant, toutefois, sur la nécessité d'accroître les investissements pour le développement de l'économie.

     

    En Algérie, les subéraies couvrent initialement une superficie variant entre 440 et 480.000 hectares et s’étendent sur le territoire de 23 départements, du littoral méditerranéen au nord aux chaînes telliennes au sud, selon M. Abdelfattah, qui précisera que les plus vastes massifs sont localisés à l’est du pays, région qui détient à elle seule plus de 4/5 de la subéraie.

     

    Intervenant sur les ondes de la radio, M. Abdelfattah a fait savoir que la subéraie a connu au fil du temps « une constante régression », surtout après la décennie noire, où elle est estimée à 200.000 hectares, dont la priorité actuellement, dira-t-il, est « d’investir dans des espaces inexploités ».

     

    C’est pourtant une des ressources (matière première) qui a fait longtemps la fierté du pays dans le bassin méditerranéen, où existent des concurrents solides, comme le Portugal, le Maroc, la Turquie, la Grèce etc. C’était, jusqu’aux années 1970, un des créneaux les plus prometteurs, avec les autres produits agricoles (vins, agrumes, produits de l’élevage ovin,…) que l’Algérie exportait, au moment où le pétrole et le gaz commençaient à peine à connaître leur première ascension.

     

    Actuellement, et compte tenu du fait que les hydrocarbures est la principale richesse, et au vu de la crise économique actuelle, « il est primordial d’instaurer une  vraie réflexion  pour développer  l’investissement


    dans le secteur forestier, et plus particulièrement dans celui du liège.

     

    Le DG a fait savoir que le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche a donné des instructions pour accorder des facilitations aux investisseurs dans le but d'exploiter le liège, notamment sa transformation, ajoutant qu'il existe un partenariat avec des investisseurs portugais, leader dans ce domaine, pour une plus grande exploitation de cette matière. Il sera également question d’attribuer plus de facilitations pour une meilleure exploitation des forêts, en donnant aux investisseurs des espaces pour la plantation des arbres d’intérêt économique, écologique et social.

     

    Plus une espérance qu’une réalité

     

    Dans le cadre de la réhabilitation des espèces dites nobles (chêne-liège, cèdre,…), la Direction générale des forêts a conçu des programmes de repeuplement et de reboisement en chêne-liège, de façon à lui faire retrouver au moins l’aire qu’il occupait dans les années

    1950.

     

    Néanmoins, les taux de réussite ne sont pas totalement satisfaisants, sachant que l’on a affaire à une espèce exigeante, les facteurs de dégradation étant nombreux, à commencer par le pâturage et l’enlèvement des jeunes plants par les sangliers, vieillissement des peuplements et une régénération naturelle déficiente, enrésinement des peuplements (pin d’Alep et pin maritime), absence de travaux sylvicoles (embroussaillement et abandon des forêts), manque de plans de gestion subéricole, mauvaise exploitation du liège, attaques parasitaires et surtout les feux de forêt. Avec les incertitudes qui pèsent sur les opérations de récolte et les quantités à extraire, l’industrie du liège se


    réduit à la portion congrue. L’Entreprise algérienne de génie rural (EAGR) est chargée de récolter le liège dans les forêts domaniales. Elle le revend à des transformateurs qui en font des bouchons, des pièces de carrelage de décoration et des isolants. Mais, l’économie du liège est aujourd’hui plus une espérance qu’une réalité.

     

    Ainsi, la protection et la préservation du chêne-liège est plus qu’une « priorité », compte tenu de l’importance de ce produit utilisé comme isolant dans le bâtiment, notamment, la place significative des produits dérivés du liège dans l’exportation nationale.

     

    L’accord de l’O pep  à l ’épreuve du  terrai n

    Source : El Watan

     

    Après les vacances de fin d’année, les prix du pétrole suivent désormais une courbe dessinée par les quotas précis mis en vente.

     

    Prises il y a quelques semaines, la décision de l’Opep de réduire sa production de 1,2 million de barils par jour et celle des non-Opep de soustraire au marché près de 600

    000 barils/jour, pour pousser les prix à la hausse sont, depuis le 1er janvier 2017, officiellement confrontées à l’épreuve du terrain.

     

    Si au cours des derniers jours de 2016, les cours du brut se sont maintenus au-dessus des 55 dollars pour le brent, dans le sillage de l’annonce de la décision de réduction de production, il est certain que le marché ne va plus se suffire, désormais, des intentions exprimées par les principaux protagonistes du marché pétrolier, mais plutôt tendre à refléter la mise en pratique réelle de l’accord.


    A la reprise des Bourses mondiales après les vacances de fin d’année, les prix du pétrole suivent désormais une courbe dessinée par les quotas précis mis en vente. C’est donc la mise en pratique effective de l’accord et surtout le degré de respect du quota dédié à chaque pays ayant paraphé l’accord qui sont scrutés.

     

    Ainsi la cohésion de l’Opep, retrouvée après des années de différends, est plus que jamais sous la loupe des traders et investisseurs, qui jugent par ailleurs les résolutions exprimées par les producteurs non Opep, suite à leur rapprochement inédit avec l’OPEP depuis

    2001. Le marché va donc certainement évoluer dans un

    climat   empreint   de   scepticisme,   dans   la   même ambiance qui a accompagné durant des mois la démarche consensuelle de l’OPEP, malgré les signaux positifs qu’elle s’efforçait de lancer, avant la conclusion de l’accord en novembre.

     

    Lors des ultimes séances de cotation de 2016, des doutes ont d’ailleurs été exprimés par certains analystes repris  par  les  agences  de presse.  S’exprimant  sur la bonne mise en œuvre de l’accord de l’Opep conclu le 30 novembre et celui paraphé ensuite avec les non-OPEP, ils signalaient notamment que «la volatilité sur le marché du pétrole pourrait atteindre son paroxysme en

    2017, si des complications apparaissaient». Certains experts laissent entendre que les investisseurs qui attendent que l’accord de l’OPEP soit appliqué en 2017

    «pourraient être déçus».

     

    Pourtant l’OPEP — qui a largement contribué à relancer le marché ces dernières semaines en annonçant deux accords de baisse de production, l’un en son sein et l’autre avec des pays extérieurs comme la Russie — affiche un optimisme étayé par un tableau de quotas précis et un suivi rigoureux confié à un comité technique. Il est à rappeler que l’Organisation se fixe un


    seuil de production de 32,5 millions de barils par jour dès janvier 2017. Parallèlement, la Fédération russe s’est engagée à réduire de 300 000 barils sa production, soit près de la moitié des 558 000 barils de réduction demandés aux producteurs extérieurs à l’Opep Celle-ci doit désormais renforcer sa position et faire respecter les quotas fixés.

     

    Un objectif que n’avait pas omis de mettre en relief le ministre algérien de l’Energie dans ses déclarations à la presse en marge  de l’accord conclu à  Vienne,  le  30 novembre dernier. M. Boutarfa avait estimé que «le marché se régulera plus vite» dans le sillage du consensus qui  s’est  dégagé  au sein de l’Opep et de l’adhésion des non-Opep.

     

    La décision était attendue, mais sa concrétisation par un respect strict de l’accord va nécessairement consolider la courbe ascendante des prix  dès la reprise effective des places de cotation. Il faut savoir, par ailleurs, que l’OPEP table sur une solide demande de pétrole en 2017 en dépit de l’accord de réduction de sa production.

     

    Le secrétaire général de l’OPEP, Mohammed Sanusi Barkindo, avait estimé, il y a quelques semaines, que l’Asie aurait un grand rôle à jouer dans la croissance de la demande, ajoutant qu’«en 2017, la croissance sera aussi robuste que cette année, aux alentours de 1,2 million de barils». Au niveau mondial, l’Opep estime que la demande devrait augmenter de 17 millions de barils/jour à près de 110 millions d’ici 2040.

     

    Carburants et produits pétroliers : La consommation reste stable

    Source : El Watan


    Le volume des carburants et des autres produits pétroliers commercialisés en 2016 s’est établi à 17 millions de tonnes, soit pratiquement au même niveau qu’en 2015, ont fait savoir hier des responsables de la Société nationale de transport des produits pétroliers (Naftal), lors d’une rencontre à Alger.

     

    Ainsi, malgré le relèvement des taxes sur les carburants et les limitations imposées aux importations de véhicules durant l’exercice écoulé, la consommation domestique continue à être conséquente, si l’on tient compte des derniers chiffres de Naftal, repris hier par l’APS. Dans le détail, la filiale du groupe Sonatrach, qui a vu son chiffre d’affaires grimper à 380 milliards de dinars en 2016, contre 333 milliards de dinars en 2015, a fait notamment état d’un volume total de 13,9 millions de tonnes de carburants ordinaires (essences et gasoil) et 1,5 million de tonnes de GPL commercialisés l’année dernière, soit des niveaux de ventes stables en comparaison avec ceux de l’exercice précédent.

     

    Dans le même contexte, la Société nationale de transport des produits pétroliers, a indiqué son directeur de  planification, de stratégie et d’économie, Mohamed Benchoubane, prévoit de contracter un emprunt à long terme d’un montant de 283,2 milliards de dinars en vue de financer des projets stratégiques inscrits dans ce programme de développement 2017-

    2030, qui nécessite au total une enveloppe de 564 milliards de dinars.

     

    Sur ce montant, l’emprunt envisagé devrait donc représenter plus de la moitié, tandis que les fonds propres de l’entreprise devraient permettre l’autofinancement des projets déjà inscrits pour la période 2017 à 2021. Approuvé l’année dernière, le plan de développement de Naftal, rappellent ses responsables,     s’articule     essentiellement     sur     la


    modernisation de ses infrastructures de stockage et de son réseau de transport par canalisation des carburants et du GPL.

     

    Il prévoit également le développement du réseau des stations-service, la promotion des carburants propres et la diversification des activités de Naftal à travers le partenariat, ainsi que la mise en place d’un nouveau système d’information. En termes d’objectifs, Naftal prévoit d’atteindre un niveau d’autonomie nationale de stockage en carburants de 30 jours, soit un volume de

    2,1 millions mètres cubes à l’horizon 2020, contre 10 jours d’autonomie pour un volume de 0,7 million de mètres cubes actuellement, soit à terme, le triple de ses capacités actuelles.

     

    Pour ce faire, précisent enfin les responsables de l’entreprise, le développement du réseau des stations- service nécessite une enveloppe de 203 milliards de dinars et l’augmentation des capacités de stockage  de quelque 152 milliards de dinars, tandis que 102 milliards de dinars devraient être mobilisés pour la réalisation et la rénovation des canalisations et 15 autres milliards pour   la réhabilitation et la modernisation des unités d’enfûtage et d’emballage GPL.

     

    Alimentation: tendance disparate des prix

     à l’impor tatio n en  20 16

    Source : L’Econews

     

    Les prix à l'importation par l'Algérie des produits alimentaires et agroalimentaires ont connu des trajectoires différentes durant les neufs premiers mois de 2016 par rapport à la même période de 2015, a appris l'APS auprès du ministère du Commerce.


    Dans la catégorie des céréales, les prix à l'importation ont reculé à 308 dollars/tonne (usd/t) pour le blé dur (-

    32,5% par rapport à la même période de 2015), à 192

    usd/t pour le blé tendre (-22,3%) et à 185 usd/t pour le maïs (-8,4%).

     

    De son côté, le prix d'achat des poudres de lait s'est établi à 2.305 usd/t (-20%).

     

    Par contre, une hausse des prix à l'importation a touché les sucres roux à 391 usd/t (+6,8%), l'huile brute de coco (+13,3%) et des huiles alimentaires brutes (+37,3%), tandis qu'une baisse a touché d'autres huiles brutes (baisses allant entre 1,73% et 11,66%).

     

    Pour la catégorie des produits d'épicerie, une augmentation des prix moyens à l'importation a été observée pour les cafés torréfiés (+35,05%), les pâtes alimentaires (+6,5%), le thé (+5,2%), le sucre blanc (+2%).

     

    Par contre, les prix à l'importation du triple concentré de tomate ont reculé à 848 usd/t (-27,1%), le concentré de tomate à 1.109 usd/t (-22,1%), le double concentré de tomate à 1.328 usd/t (-9,4%), les cafés non torréfiés à 2.128 usd/t (-7,8%), le riz à 530 usd/t (-5,36%) et le lait infantile à 6.602 usd/t (-1,05%).

     

    Pour les légumes secs, des baisses ont été observées pour les haricots secs à 981 usd/t (-21%) et les pois secs à 593 usd/t (-16,5%). En revanche, les prix à l'importation ont haussé pour les pois chiches à 1.303 usd/t (+21,8%) et les lentilles à 1.086 usd/t (+15,8%).Quant à l'ail, il a été importé à 1.746 usd/t (+61,2%). En ce qui concerne les fruits frais, les pommes ont été importées à 827 usd/t (+19,3%) et les bananes à

    714 usd/t (-2,5%).


    Pour les viandes et poissons, les prix ont reculé pour les viandes bovines congelées à 3.043 usd/t (-10,4%), pour celles réfrigérées à 3.628 usd/t (-9,8%) et pour les poissons congelés à 1.515 usd/t (-4,3%).

     

    Par ailleurs, pour le ciment, son prix moyen a baissé à 65 usd/t contre 73 usd/t (-11%).

     

    Les principaux pays fournisseurs de l'Algérie en poudre de lait sont au nombre de 18 dont les 5 premiers sont la Nouvelle-Zélande (39,7% des importations globales), la France (16,5%), l'Argentine (12,53%), la Pologne (9,26%) et l'Uruguay (7,8%).

     

    Pour les huiles alimentaires brutes, la quasi-totalité des quantités importées a été réalisée par six (6) principaux opérateurs  dont  une société privée  qui  demeure en première position avec près de 60% de la quantité totale importée. En matière d'importation de sucre roux, cette même société privée est demeurée dominante en assurant 83,7% du total importé. Quant au sucre blanc, il est à noter que près de 66% de la totalité des quantités importées a été réalisée par dix (10) entreprises privées. Concernant le café non torréfié, les principaux importateurs sont au nombre de sept (7) avec près de

    35% du total des importations.

     

    Bananes et pommes: près de 178 millions dollars d'importations

     

    En ce qui concerne les fruits frais, il a été importé pour plus de 127,14 millions usd de bananes durant les neuf premiers mois 2016 (contre 128,6 millions usd sur la même période de 2015), et pour 50,61 millions usd de pommes (contre 82,42 millions usd).

     

    La facture a été de 34,85 millions usd pour les amandes

    (contre 32,21 millions usd), de 17,03 millions usd de


    raisins secs (contre 22 millions usd) et de 4,8 millions usd d'abricots secs (contre 6,1 millions usd), alors que les importations des pruneaux secs se sont chiffrées à

    10,01 millions usd (contre 10,32 millions usd). Il est, par ailleurs, constaté que la facture de l'ail importé est passée à 17,8 millions usd (contre 10,3 millions usd).

     

    COMMERCE                                                          

    Stockage, stations-services, Transport par canalisations : Les grands chantiers de Naftal

    Source : El Moudjahid

     

    Ambitieux ! C’est ainsi que le PDG de Naftal qualifie le plan de développement 2030, qui est sur le point d’être lancé par son entreprise et dont l’enveloppe financière s’élève à plus de 564 milliards de DA, soit plus de 6 milliards de dollars.

     

    «C’est le fruit d’un long processus   commencé par l’élaboration d’un questionnaire diffusé en interne, portant sur des volets divers ayant un lien direct avec les activités de l’entreprise», a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse organisée hier, à Alger. Hocine Rizou soutient à cet effet que Naftal possède un potentiel « avéré » à travers l’expertise et la compétence de son collectif ainsi que les infrastructures dont elle dispose, et tient à rappeler que ce projet de développement s’inscrit en « droite ligne » du plan de développement du groupe qui s’est tracé comme objectif majeur la « pérennité » de l’entreprise, la « consolidation » des créneaux « pourvoyeurs » de gains et de richesse, la « recherche » de la performance « continue» et de la « compétitivité », « l’amélioration » de la productivité et enfin la « modernisation» tous


    azimuts   des   modes   de   gestion   et   des   systèmes

    d’information.

    Il  est  question  également  de  rendre  Naftal  plus  «

    performante » dans son domaine, de « consolider » ses parts de marché et de la hisser au rang des « majors » de la distribution des produits pétroliers.

     

    « Ceci nécessite bien entendu des investissements conséquents, qui se feront d’une manière rationnelle et soigneusement planifié. La réalisation de cet ambitieux projet   constitue un défi majeur », a-t-il estimé en présence notamment du PDG du groupe Sonatrach, Amine Mazouzi.

     

    En termes de priorités, Naftal a opté pour des créneaux

    « rentables » qui répondent à des besoins stratégiques. Il s’agit de l’augmentation de la capacité de stockage, le développement du transport par canalisation et le développement du réseau des stations-service.

     

    Pour le premier chantier qui coûtera 152 milliards de DA, le but est de porter les capacités de stockage à 30 jours d’autonomie pour les carburants contre 10 jours actuellement, soit un volume de 2,1 millions m3 à l'horizon 2020, et  12  jours  pour  les  GPL en période hivernale.

     

    Porter à 30 jours   les capacités de stockage du carburant

     

    Pour ce faire, neuf projets sont en cours de réalisation (Alger, Khroub, Bejaia, Souk Ahras, Annaba, Sidi Bel Abbes, Adrar, Tindouf, Tamanrasset) représentant  un volume de 415.000 m3 d’augmentation de capacités de stockage, soit plus de 50% des capacités de stockage actuelles.


    Aussi, 10 autres projets, dont les études et les DAO sont en cours, seront lancés début de l’année 2017 (El Eulma, M’sila, BBA, Tizi-Ouzou, Chlef, Bouira, Relizane, Bechar, Touggourt et El Oued) représentant 292.000 m3, ramenant les capacités de stockage globales à 1,5 million m3, doublant ainsi l’autonomie de stockage à 22 jours. Avec le reste des projets à lancer, les capacités de stockage des carburants atteindront à l’horizon 2020 une autonomie de 30 jours.

     

    La deuxième priorité est liée au développement du transport par canalisation via la réalisation et la rénovation. Naftal compte l’augmenter à 70% pour un montant de 102 milliards de DA, ce qui permettra à l’entreprise d’engranger des gains substantiels en réduisant les coûts.

     

    Tout pour augmenter de 70%   le transport par canalisation

     

    Ainsi, donc, et pour sécuriser l’approvisionnement du marché national en carburants, d’améliorer le système de distribution, de parfaire les performances HSE (réduction des GES, baisse des risques d’accidents routiers), de supprimer le transport par cabotage et enfin de réduire le recours au transport par route, générateur de surcoûts, des projets de canalisations ont été lancés dont notamment le dédoublement de la canalisation Skikda-Khroub sur 05 km, la canalisation Khroub-El Eulma sur 103 km.

     

    GPL : 1.000 points de vente d’ici 2030

     

    D’autres canalisations carburants ont été lancées (études de tracés) au cours du 4e trimestre de 2016, représentant 345 km, destinés à l’interconnexion des anciens et nouveaux dépôts de stockage. Il s’agit des


    canalisations El Eulma-Bordj Bou-Arreridj, Bordj Bou- Arreridj-Bouira et Bouira-Alger.

     

    Pour le GPL, le gaz du pétrole liquéfié, Naftal enregistre, selon son PDG, de belles performances, dans la mesure où elle a enregistré en 2016 une croissance moyenne de

    20% et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Par ailleurs,   il  est   prévu   à  l’occasion   de   ce   plan  de développement  à  l’horizon  2030,  de  réaliser  1.000 points de vente GPLc au niveau des stations-service, en plus  des  610  stations  déjà  existantes,  soit  72%  de stations-service    équipées    en    GPLc    contre    28% actuellement et de construire 31 centres de conversion GPLc, en plus des 30 centres déjà existants (capacités de conversion: 10.000 véhicules/an), qui vont permettre la conversion par Naftal de 26.500 véhicules/an en 2017. Aussi, un projet de réalisation d'une unité de fabrication de Kits GPL carburants en partenariat est programmé, tout comme d’ailleurs la réalisation de deux nouveaux centres  emplisseurs,  à  El  Oued  et  à  Bordj  Menaïel (Boumerdès) et la réhabilitation, la modernisation et la rénovation de ceux existants déjà avec en point de mire la mise en conformité de leurs installations.    L’autre priorité de Naftal dans ce plan  porte sur le réseau des stations-service et des prestations hors fuel et ce, pour satisfaire la demande croissante du marché national. Un montant de 203 milliards de DA, soit le plus important, y est consacré. Il s’agit de procéder à la rénovation et à l’augmentation des capacités de stockage des stations- service   de   faibles   capacités,   de   la   réalisation   de nouvelles stations-service sur l’axe de l’autoroute Est- Ouest et sur d’autres axes routiers et de la réalisation de méga-stations-service     au     niveau     des     grandes agglomérations. Ce programme vise également la mise en    conformité    des    stations    aux    «    standards internationaux  »,  la  «  sécurisation  »  des  sites,  le  « respect » de l’environnement et la « mise à disposition


    » des clients d’un « maximum de prestations » hors fuel et d’un lieu de détente et de convivialité.

     

    Rénovation de 270 stations-services et réalisation de

    136 méga-stations

     

    Ainsi, 270 stations-service seront rénovées, 11 stations- service habillées et 180 d’entre elles verront l’introduction de l’énergie solaire. Par ailleurs, et pour la sécurisation de la distribution des carburants dans les grandes agglomérations, 136 méga-stations-service seront réalisées à l’horizon 2030, dont 80 sur la période

    2017-2021, dans la périphérie des agglomérations des

    grandes villes du pays, les voies express et rocades.

     

    Ces méga-stations-service seront conçues selon une architecture « moderne » qui s’adapte à la région et offriront de « multiples » services aux consommateurs. En outre, Naftal compte réaliser 52 stations-service sur d’autres axes routiers. Naftal accorde par ailleurs toute leur importance aux autres activités dont le bitume ou lubrifiants   et   pneumatiques.   A   ce   sujet,   quatre nouveaux centres seront réalisés, les bitumes au niveau d’ Adrar, Djelfa, Hassi Messaoud (Ouargla) et du port de Djendjen (Jijel), alors que de nouvelles unités de stockage et formulation sont programmées à Alger et Batna. Pour la pneumatique, le projet table sur la réalisation de trois nouveaux centres LP à Bouira, Tizi- Ouzou   et   Berrouaghia   (Médéa)   et   de   nouvelles capacités de stockage pour produits spéciaux au niveau d’Oran,  Alger et  Skikda  d’une  capacité  de 1.000 m3 chacune.

     

    REGIONS                                                                

    Numérisation des collectivités locales : Alger-Centre commune pilote


    Source : El Moudjahid

     

    La commune d’Alger-Centre sera une commune pilote numérique par excellence avant la fin du mois de janvier

    2017, a affirmé hier à Guelma, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui. Lors de l’inspection du siège de l’état civil de la commune de Héliopolis, le ministre a indiqué que le nouveau système de délivrance des documents biométriques sera mis en oeuvre dans la commune d’Alger-Centre avant sa généralisation progressive aux autres communes de la wilaya d’Alger, puis d’ici fin 2017, aux deux wilayas d’Oran et Constantine.

     

    Ce système numérique permettra au citoyen de formuler à partir de son domicile la demande de sa carte d’identité ou son passeport qui lui seront délivrés par la commune sans qu’il ait besoin de fournir un quelconque dossier mais seulement en se référant à son numéro d’identification nationale (NIN) dans la base de données du ministère de l’Intérieur. Le ministre qui effectue une visite de deux jours dans cette wilaya a inauguré le siège de la daïra de Héliopolis, le centre médicosocial des fonctionnaires et travailleurs des collectivités locales, réalisé en 2016, sur le budget de wilaya, qualifié de

    «centre pilote» par le ministre. M. Bedoui devra poursuivre sa visite par l’inspection et l’inauguration de plusieurs projets à caractère touristique, social et de jeunes dans les communes de Guelma, Bendjerah, Hammam Debagh et Houari Boumediene.

     

    L’Algérie  s'impose  comme  l’un  des  pays  les  plus

    dynamiques

     

    L'Algérie, grâce à sa stratégie de développement des technologies de l'information et de la communication, s'est imposée en 2016 comme l'un des pays les plus dynamiques  dans  ce  domaine.  En  effet,  l'Algérie  a


    affiché, au cours de cette année, des progrès substantiels dans sa politique d’édification de la société de l’information et de l’économie numérique, améliorant ainsi son score de neuf positions dans le classement établi par l’Union internationale des télécommunications (UIT) dans son rapport de 2016 sur la société de l'information. Selon ce document, l'Algérie figure, cette année, parmi les trois pays dans le monde ayant le plus progressé en matière d'indice de développement des TIC qui est passé de 3.74 en 2015 à

    4.40 en 2016, soit de la 112e à la 103e place en une année. Pour rappel, entre 2010 et 2015, l’Algérie n'avait gagné qu'une seule place, passant de la 114e à la 112e place dans le classement mondial de 167 pays en matière d’indice de développement des TIC.

     

    Le secrétaire général de l'UIT, Houlin Zhao, a estimé, lors d'une visite à Alger, qu'en ce qui concerne le développement des TIC pour 2016, l’Algérie a avancé

    «assez vite» dépassant les 115%, par rapport aux autres pays du continent africain, et se hissant de 9 places dans le classement mondial, «ce qui est unique dans le monde arabe». Ainsi, la stratégie nationale e-Algérie, adoptée en 2013 par le secteur de la Poste et des TIC avec pour principal objectif la diversification des technologies d’accès, dont le déploiement du haut et très haut débit fixe et mobile, commence à produire des résultats  palpables.  Cette  politique  a  permis  cette année de renforcer davantage l'internet à très haut débit fixe (ADSL+) en atteignant plus de 70.000 kilomètres de réseau en fibre optique, une technologie qui permet une connexion 5 fois plus rapide que sur le fil en cuivre, puisque les débits de téléchargement vont de 20 Mo jusqu'à 100 Mo.

     

    Outre la fibre optique, l'Algérie s'est attelée à améliorer sensiblement l'internet mobile en lançant en 2016 la 4G, un  réseau  qui  permet  un  débit  jusqu'à  10  fois  plus


    rapide que celui de la 3G disponible depuis trois ans. La

    4G implique de meilleures performances dans les téléchargements de contenus, ainsi que lors d’envois effectués à partir d’un smartphone ou tablette. Le visionnage en streaming de vidéo en haute définition, l'écoute de contenus audio, les téléchargements de photos et fichiers volumineux seront d'une très grande simplicité, ce qui contribuera à faciliter la vie des citoyens et des professionnels utilisant leurs mobiles comme outils de travail.

     

    La 4G accélère l’usage des TIC

     

    Attendu depuis des années aussi bien par les citoyens que par les opérateurs, la 4G, lancée officiellement début octobre dernier, devra booster l'utilisation des TIC en Algérie. Et pour cause, dès sa mise en exploitation par les trois opérateurs de la téléphonie mobile (Mobilis, Ooredoo et Djezzy), la 4G a connu un engouement certain de la part des internautes algériens qui se sont rués, dès l'annonce de son lancement, vers les agences commerciales afin de mettre à niveau leurs puces 3G avec cette nouvelle technologie. Pour d'autres internautes, il fallait changer carrément de smartphone pour un appareil adapté à la 4G, ce qui a favorisé une dynamique dans le marché de la téléphonie mobile. Cette dynamique a incité les opérateurs de la téléphonie mobile à accélérer le déploiement de la 4G en Algérie, dépassant même les objectifs tracés dans le cahier des charges. Avec cette nouvelle technologie, des spécialistes prévoient une importante pénétration des TIC à travers notamment l'émergence de nouveaux contenus et services locaux et le développement de la réalité virtuelle.

     

    Pour le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la Communication, le lancement de la 4G s'inscrit en droite ligne de la politique nationale


    visant l'émergence d'une administration plus moderne et  plus  accessible et  un  service  public  qui  assure  le confort des citoyens avec des prestations simplifiées et surtout, de qualité. En outre, et parallèlement à la 4G, l'Algérie a lancé le paiement électronique, un service tendant à faciliter les transactions financières, qui est l'une des principales phases du processus de modernisation du service bancaire et du système de paiement, inscrite dans le cadre de la stratégie e- Algérie.

     

    Le e-paiement tend non seulement à réduire les coûts et les durées des transactions bancaires, mais également contribue à l'amélioration de la trésorerie des entreprises, selon des experts. Cette nouveauté permettra d'effectuer à distance, via internet, en toute sécurité et rapidité, 7j/7 et 24h/24, des opérations d'achat de biens et/ou de services auprès des sites marchands des entreprises qui acceptent le paiement en ligne par cartes interbancaires (CIB). Dans ce cadre, plus de 500.000 mots de passe ont déjà été attribués aux détenteurs de cartes bancaires (estimés à 1,3 million) en seulement quelques semaines du lancement de la prestation du paiement électronique qui a concerné au départ une dizaine de banques et autant d'entreprises.

     

    Octroi prochain de deux contrats de concession pour la promotion du tourisme à El Tarf

    Source : Maghreb Emergent

     

    Deux (02) contrats de concession pour l’exploitation de plusieurs sources thermales réparties à travers les régions de la wilaya d’El Tarf seront bientôt octroyés à des investisseurs, a-t-on appris lundi auprès des services locaux du tourisme.


     

    Cette opération est destinée à la promotion du tourisme thermale dans une région réputée pour ses innombrables sources d’eau aux bienfaits curatifs avérés, a indiqué la même source qui a précisé que deux (02) investisseurs sur une dizaine de postulants ont, pour l’instant, reçu l’accord de principe pour l’exploitation de Hammam Sidi Trad, dans la commune de Zitouna, et Sidi Djaballah, dans la commune Lac des Oiseaux.

     

    Cinq (5) autres investisseurs ont déposé leur demande de permis de construire pour des projets de promotion des sources thermales, a-t-on ajouté.

     

    Insistant sur l’importance de ce projet, appelé à valoriser, à moyen terme, ce type de tourisme, la même source a rappelé que la wilaya d’El Tarf compte neuf (09) stations thermales situées respectivement à Hammam Beni Salah, Hammam Zetori (Bouhadjar), Hammam Mexna (Bougos) ainsi qu’à Hammam Sidi Trad (Zitouna) et Sidi Djaballah (Lac des Oiseaux).

     

    Une étude hydrogéologique, réalisée par un bureau d’étude national spécialisé en géo-thermal, a permis de révéler, que les eaux des deux sources ciblées par les projets d’investissement sont conformes aux normes requises, notamment pour leur propriété thérapeutique, a-t-on souligné.

     

    Ces projets d’envergure viendront, a-t-on par ailleurs soutenu, renforcer les deux (2) stations climatiques prévues, l’une à Zitouna et l’autre à El Ghorra où leurs climats et reliefs particuliers incitent au sport et à la promenade.

     

    Ces       stations       comporteront       l’ensemble      des

    infrastructures,   notamment   des   terrains   de   sport,


    assurant détente et épanouissement, a-t-on également ajouté.

     

    Hammam Sidi Trad enregistre, a-t-on rappelé, en cette période de l'année l'affluence de nombreux curistes venant de divers horizons pour profiter de ses eaux thermales.

     

    Aïn-Temouchent: Soutien financier pour 34 artisans

    Source : Le Quotidien d’Oran

     

    Dans le cadre du programme de soutien initié par le ministère de tutelle, 34 artisans, affiliés à la chambre de l'artisanat et des métiers (CAM) d'Aïn-Temouchent ont, durant  l'exercice écoulé, bénéficié d'un soutien financier non remboursable, a-t-on appris. Le montant de ce soutien, de l'ordre de 350.000 DA, permet de financer une dizaine d'activités artisanales, à l'instar de la broderie traditionnelle, la fabrication de bijoux traditionnels, la tapisserie et la confection de l'habit traditionnel. Cet apport est destiné aux artisans, en individuel ou en coopérative, les entreprises d'artisanat et les associations locales activant dans l'artisanat, selon la même source. Ce financement s'inscrit aussi dans le cadre de la protection de l'artisanat de la région tout en permettant de générer des emplois pour les jeunes et de promouvoir la production locale. La chambre de l'artisanat  et  des  métiers  d'Aïn-Temouchent  recense

    3.200 artisans adhérents offrant quelque 6.100 emplois.

     

    Selon un ancien cadre du secteur «le tourisme a besoin de l'artisanat, car il constitue un atout important pour attirer les touristes qui veulent connaître la région et son patrimoine». La création d'un village artisanal ou une maison de l'artisanat contribuerait à relancer le développement durable dans la région, et générer de


    nouveaux postes d'emploi par la redynamisation de l'activité commerciale et touristique.

     

    Skikda : Vers la plantation de 500 hectares

     de noyers et d’aman diers

    Source : Liberté

     

    Une opération de plantation de noyers et d’amandiers aura lieu en 2017 sur une superficie de plus de 500 hectares de forêts de la wilaya de Skikda, selon la Conservation locale des forêts. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un programme élaboré par les mêmes services visant la diversification des produits des forêts, à travers l’implication des exploitants privés spécialisés dans cette arboriculture à haute valeur nutritive. Ce programme vise également à “appuyer les efforts déployés en matière d’amélioration du couvert forestier dont recèle cette wilaya” et “de mieux exploiter ses potentialités”, a précisé la même source. La wilaya de Skikda dispose d’un patrimoine forestier d’une superficie de 200 000 hectares, soit 48% de sa surface globale, composé de diverses essences, a-t-on signalé à la Conservation des forêts. Le secteur est porteur pour l'économie  nationale  d’une  contribution  annuelle  de

    180 millions de dinars, et ce, à travers la production de

    5 000 m3 de bois, assurant l’approvisionnement d’une douzaine d'unités industrielles de transformation du bois à Skikda et dans les wilayas limitrophes, a ajouté la même source.

     

     Les  pro cédures  d’oct ro i du  permis  de

    construction à Médéa seront "allégées"

    Source : Maghreb Emergent

     

    Les procédures d’octroi du permis de construction aux

    investisseurs à Médéa seront "allégées" et "simplifiées",


    appris lundi l’APS auprès du directeur local de l’industrie

    et des mines, Lotfi Rezzoug.

     

    Selon M. Rezzoug, l’implication directe du guichet unique de l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi) permettra de réduire "considérablement" la durée d’étude et d’élaboration du permis de construire, indispensable au démarrage de tout projet d’investissement.

     

    Il a précisé que la décision prise par les autorités locales de confier, désormais, ce dossier à l’Andi vise à "transcender" les lourdeurs bureaucratiques, à l’origine dans le retard enregistré dans l’octroi des permis de construction.

     

    Le transfert de l’étude et de l’approbation des demandes de permis de construction au profit du guichet unique de l’agence nationale de développement de l’investissement devrait accélérer, d’après ce responsable, les procédures d’octroi de ce document et de traiter également un nombre plus important de demandes, a-t-il ajouté.

     

    La présence au sein de ce guichet des représentants des directions techniques concernées, telles que l’urbanisme, les ressources en eau, l’énergie, les domaines et l’agriculture, garantira la rapidité de traitement des demandes et limitera,  ainsi, la durée nécessaire pour l’approbation de chaque demande, a expliqué le même responsable.

     

    Les investisseurs pourront, à la faveur de cette disposition, retirer leur permis de construction dans un délais n’excédant pas les vingt jours, a signalé M. Rezzoug, rappelant que l’ancienne procédure prenait, parfois, plusieurs mois avant d’aboutir.


    DIVERS                                                                    

    Céréales : Les cours mondiaux du blé et du maïs ouvrent l'année très stables

    Source : Transaction d’Algérie

     

    Les cours du blé et du maïs restaient très stables mardi au premier jour de cotation de l'année 2017 sur le marché européen Euronext, avec des volumes restreints, le marché américain de Chicago restant fermé une journée de plus.

     

    Vers midi, la tonne de blé à échéance mars restait stable à 168 euros la tonne, et perdait 50 centimes d'euros à

    170,50 euros la tonne pour l'échéance mai, dans un volume de transactions de seulement 695 lots. Le maïs, pour sa part, gagnait 50 centimes sur l'échéance de janvier à 166,5 euros et perdait 75 centimes sur celle de mars  à 168,50  euros, dans  un    volume confidentiel, seulement 215 lots ayant été échangés depuis l'ouverture. Le marché du blé observe très peu d'activité depuis 15 jours et reste globalement stable, "à un niveau élevé d'une fourchette basse" explique Paul Gaffet, analyste chez ODA.   Après une année 2016 passée entre 150 et 170 euros la tonne en moyenne, le cours du blé commence 2017 au sommet de cette fourchette, mais très loin des records à la hausse établis en 2007, 2011 et 2012, où il avait touché 280 euros la tonne. La raison vient des récoltes record réalisées en

    2016 en Russie, en Ukraine, aux Etats-Unis, en Australie

    et en Argentine, avec des greniers à blé excédentaires un peu partout, sauf en France, qui ont orienté durablement le marché vers le bas. "Depuis 2013 inclus, la production mondiale de blé et de maïs dépasse la consommation", ajoute M. Gaffet. En France, c'est la situation inverse qui prévaut. ODA prévoit que les exportations françaises de blé vont être diminuées de moitié pour la récolte 2016, aux alentours de 10-11


    millions de tonnes au lieu de 20 millions pour la récolte

    2015. Pour l'année qui vient, ODA note aussi que les surfaces plantées en blé diminuent fortement aux Etats- Unis  (-7%  sur un  an et  -14%  sur les deux dernières années). L'Egypte, premier importateur mondial de blé, ne devrait pas réduire ses importations malgré ses difficultés économiques, souligne aussi le cabinet.

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  • 04 01 2017

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 04 JANVIER 2017

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 04 JANVIER 2017

    mercredi, 4. Janvier 2017

     

      

     


    SOMMAIRE



    Marché & Economie.......................................................................................................... 2

    Nouveau code des douanes : modernisation et transparence ................................................ 2

    Relations algéro-américaines : nouvel elan ............................................................................ 3

    Agriculture et pêche : Les filières de l’après-pétrole ............................................................... 4

    Pétrole : Le Brent à plus de 58 dollars ..................................................................................... 5

    ONTA : 178 000 actes de concession agricole délivrés ........................................................... 5

    Fin 2017 : La mise en service de la raffinerie d'El Outaya ....................................................... 6

    Une étude de l’ANCA sur le commerce remise au Premier Ministre fin janvier ...................... 7

    Transactions & Contrats .................................................................................................... 7

    Cilas renforce son partenariat avec Lafarge ........................................................................... 7

    Régions............................................................................................................................. 7

    Tourisme saharien : Plus de 2.000 touristes ont visité le Tassili ............................................. 7

    Une production record d'agrumes attendue dans la wilaya de Boumerdes ........................... 8

    La 3e foire du miel de Kabylie du 4 au 14 janvier à Tizi Ouzou ............................................... 8

    Plus de 70 projets d’investissement validés à Souk-Ahras ...................................................... 8

    Investissement à Tissemsilt : Quatre actes de concession accordés aux privés...................... 9


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     

    MARCHE & ECONOMIE                                      

     

    Nouveau code des douanes :

    modernisation et transparence

    Source : El Moudjahid

     

    Lors d’une séance plénière, hier à l’APN, il a été procédé au vote du projet de code des Douanes, complétant et amendant  la loi du 21 juillet 1979, amendée en 1998, qui a été adoptée à la grande majorité.

     

    Selon le ministre des Finances, M. Hadji Baba Ammi, ce nouveau texte a pour objectif de s'adapter aux mutations économiques —aux niveaux local et mondial—et  à renforcer la  protection de l'économie nationale. En fait, le texte a pour objectif d’identifier les grands axes stratégiques du travail de la direction des Douanes et consacre aussi l'efficacité de la lutte contre la surfacturation, la contrebande et les fausses déclarations douanières.

     

    « S'adapter aux mutations économiques »

     

    Ce texte s'articule autour de dix axes de réformes inscrites dans le cadre de    la modernisation de l'administration douanière à la lumière des nouvelles mutations de l'environnement international et des orientations du nouveau modèle économique national, précise M. Baba Ammi. Il a pour objectif de promouvoir la mission économique et sécuritaire de la Douane en offrant aux opérateurs économiques, producteurs, importateurs ou exportateurs, un cadre d'exercice et de régulation des échanges qui garantit   la pérennité, la transparence et l'équité. C'est dans cette perspective que les droits des usagers et partenaires de cette administration se voient renforcés. Les "régimes douaniers économiques" qui constituent un levier pour la  promotion  de  l'investissement  et  les  exportations


    hors hydrocarbures seront redynamisés dans le cadre du nouveau texte.

     

    Deux de ces régimes, ainsi que leurs procédures sont pour la première  fois définis : le « cabotage » et le « transbordement ». En matière d'entrepôts de douane, le texte précise quelles sont les marchandises pouvant séjourner en entrepôt, dont celles importées par les non-résidents,   autorise l'étiquetage de marchandises dans les entrepôts et subordonne l'octroi de ce régime à un « besoin économique réel ». Pour ce qui est de l'admission temporaire (exonération des droits de douanes et de la TVA pour des marchandises importées pour être réexportées),  le code prévoit un délai de six mois pour accorder la main-levée sur les cautions déposées au niveau des services des douanes.

     

    D'autre part, il prévoit la refonte des mécanismes de contrôle à travers la mise en place de nouveaux instruments basés sur l'analyse des risques et l'optimisation des opérations de vérification et de contrôle, notamment en ce qui concerne le contrôle des voyageurs.   Sur la base de l'exploitation des bases de données, il sera ainsi possible pour les services douaniers d'effectuer un contrôle sélectif des voyageurs qui seront par ailleurs obligés de déclarer les moyens de paiement libellés en monnaies   étrangères. Pour le contrôle du transport maritime, le texte stipule l'instauration d’une traçabilité par l'obligation « d'identification des destinataires». Concernant la destruction des marchandises, il consacre une base juridique à cette procédure, dont l'autorisation doit être délivrée par un juge, et énumère les cas de marchandises passibles de destruction.

     

    Il est attendu, d’autre part, une réorganisation des voies de recours en cas de litige portant sur l'espèce tarifaire, l'origine et la valeur en douane déclarées, par la saisine


    d'une commission nationale de recours «neutre   et indépendante» dont «les décisions sont passibles de recours judiciaire ». Le contentieux douanier sera à son tour « réaménagé en profondeur » dans le sens d'une meilleure clarté dans la définition, la qualification et la répression  des infractions douanières. Pour ce qui est des responsables d’infractions douanières, le code rétablit la notion de «complice » par le biais d'un article qui stipule que « les  complices, tels que définis par le code pénal, sont responsables des infractions douanières et sont passibles des mêmes sanctions que les auteurs de l'infraction».

     

    La  réforme  inclut aussi  le renforcement  du droit  de communication par le droit d'accès conféré à l'administration douanière à toutes informations et documents qui intéressent son activité «sans qu'aucune objection ne puisse lui être opposée ». De même, et réciproquement, cette obligation est mise à la charge de la Direction générale des douanes dans le domaine de l'échange d'informations  avec les autres départements et organismes de l'État.

     

    Figure parmi les articles, celui élargissant l'intervention des services des douanes aux autres personnes habilitées à déclarer en Douane, outre les commissionnaires,  et  offre  par  ailleurs  à l'administration douanière la possibilité de conclure des protocoles d'accord avec les acteurs de la logistique du commerce international en exercice en Algérie et ce, afin d'améliorer le contrôle douanier. Un autre article autorise la DGD à conclure des accords d'assistance mutuelle administrative avec les administrations douanières  étrangères.  La  consolidation  des dispositions inhérentes à l'éthique et à la déontologie, par l'instauration d'obligations et des sanctions consacrant l'obligation de réserve et le secret professionnel,  représente  un  autre  axe  de  réforme


    prévu par le nouveau texte. Un article dans ce cadre qui stipule que les agents douaniers sont tenus de préserver le secret professionnel même après leur cessation de fonctions.

     

    Relations algéro-américaines : nouvel elan

    Source : El Moudjahid

     

    Les relations algéro-américaines, marquées par une coopération dense dans le domaine sécuritaire, ont connu un nouvel élan en 2016, soutenues par la volonté des  deux  pays  d'intensifier  leur  partenariat économique.

     

    L’évaluation des relations bilatérales établie par les responsables des deux pays a fait ressortir la nécessité de hisser le partenariat économique   au niveau de la coopération politique et sécuritaire. Ce constat a été réitéré à l'occasion de la rencontre à Alger du Premier ministre,  Abdelmalek Sellal,  avec  le  secrétaire  d’Etat adjoint, Antony Blinken, en juillet dernier. L’entretien avait permis d’aboutir à la conclusion que "si les relations sont bonnes, elles demandent cependant à être consolidées particulièrement dans le domaine économique".  Washington,  qui  a  accueilli favorablement le programme de diversification économique de l’Algérie, s’est exprimé par la voix de sa diplomatie sur son souhait de bâtir un partenariat global qui renforce l’investissement, les échanges commerciaux et la coopération culturelle. C’est à ce titre que le département d’Etat américain a considéré, en juillet dernier, l’Algérie comme une destination attractive pour  les entreprises  américaines, estimant l’investissement très porteur dans plusieurs secteurs hors hydrocarbures. Capitalisant sur le succès des partenariats précédents, essentiellement dans le secteur énergétique, les deux pays ont convenu de renforcer leurs relations  économiques en relançant en


    2016 les discussions sur l’accord-cadre sur le commerce et l’investissement (Tifa). La partie américaine s’est engagée à appuyer l’accession de l’Algérie à l’OMC, tout en la déclarant, de nouveau, éligible au système généralisé de préférence américain qui facilite aux pays bénéficiaires l’accès de leurs produits au marché américain, avec des conditions tarifaires préférentielles. L’intérêt pour l’Algérie s’est illustré durant cette même année par   la tenue d’un débat à New York sur l’économie algérienne organisé par le Conseil d’affaires américain, Business Council for international Understanding, et auquel a été convié le ministre de l’Industrie et des Mines, M. Abdesselam Bouchouareb. Dans  le  même  cadre,  plusieurs  projets  dans l’agriculture,   la   santé   et   l’éducation   sont   venus renforcer  la  coopération  entre  les  deux  pays, confirmant la vision des deux pays de diversifier leur coopération  économique,  traditionnellement cantonnée dans les hydrocarbures, un secteur que les entreprises des deux pays veulent, par ailleurs, impulser au vu du fort recul des investissements américains dans ce secteur stratégique.

     

    La tenue en décembre du forum algéro-américain sur l’énergie a été l’occasion d’évoquer la redynamisation de ce secteur, d'autant que les Américains comprennent aujourd’hui que certaines mesures économiques, comme la règle 51/49% régissant   l’investissement étranger  jugées  "rédhibitoires"  par  quelques entreprises américaines,  ne constituent plus l’obstacle qu’ils redoutaient auparavant. Les mesures incitatives existantes en parallèle, notamment celles portant sur le foncier, l’énergie, le management et les possibilités de financement local sont attractives actuellement aux IDE.

     

    Convergence sur le dossier libyen


    Au plan politique, le calendrier des visites des responsables américains en Algérie a été chargé durant l'année qui s'est achevée, marqué essentiellement par la visite du secrétaire d’Etat adjoint, Antony Blinken, et du sous-secrétaire d’Etat chargé des affaires politiques, Thomas Shannon.

     

    Les deux pays, qui ont établi en 2012 un dialogue stratégique pour renforcer  leurs relations, convergent sur le dossier libyen et la nécessité de trouver une issue à cette crise par le dialogue et la concertation. Washington a en effet abandonné l'option militaire en Libye qui avait  plongé le pays dans le chaos de l’aveu même de plusieurs responsables de l’administration américaine, dont le Président sortant Barack Obama.

    La visite de Shannon en Algérie a permis à ce titre un large échange de vues sur la crise libyenne et sur d’autres questions régionales comme elle a constitué l’occasion d’aborder la coopération bilatérale antiterroriste.

     

    L’important dialogue militaire, initié entre Alger et Washington et dont la septième session s’est tenue en juillet dernier à Washington, a réaffirmé la volonté des deux pays d’approfondir leur coopération militaire et sécuritaire eu égard à la situation qui prévaut dans la région. Les Etats-Unis comptent sur l’expérience de l’Algérie dans ce domaine stratégique et considèrent Alger  comme  un  partenaire  "clé  et  incontournable" dans la lutte mondiale contre le terrorisme.

     

    Le département d’Etat a salué, dans son rapport annuel

    2015 sur la lutte antiterroriste dans le monde, la vision algérienne globale de lutte contre le terrorisme et les efforts consentis par les autorités, depuis plus de deux décennies, dans le traitement efficace de cette menace.


    Agriculture et pêche : Les filières de

     l’après -pétrole

    Source : El Moudjahid

     

    En ces temps de crise économique qui secoue tous les pays du globe, l’État a décidé d’accorder une plus grande priorité au secteur de l’agriculture et de la pêche, toutes filières confondues.

     

    L’objectif étant de parvenir à la sécurité alimentaire. L’autosuffisance   n’étant   le   fait   d’aucun   pays   au monde. Il est vrai que ce secteur a connu une évolution notable au cours des dernières années, mais une politique plus volontariste s’impose. C’est là une nécessité absolue face à la chute des prix du pétrole et une occasion pour que le pays n’ait plus à se résoudre au palliatif de l’exportation de l’or noir.

     

    C’est donc en raison de la baisse drastique des ressources financières que notre pays tirait des hydrocarbures que de nouveaux ajustements ont été introduits pour aller vers un nouveau modèle de croissance. Il s’agit d’une mise en place durable des filières stratégiques qui dynamiseront les exportations hors hydrocarbures

     

    À ce titre, le plan d’action fixé à l’horizon 2019, subséquent à celui adopté en juin 2014, se veut être la poursuite de la réorganisation de l’ensemble de la politique agricole et rurale sur la base, notamment, du recentrage des objectifs opérationnels qui lui sont assignés.

     

    De ce fait, la réintégration du secteur de la pêche et des ressources halieutiques au secteur de l’agriculture et du développement rural va permettre de nouvelles synergies à même de réussir la stratégie mise en place.


    Il s’agit de modèles qui constitueront désormais le socle de la politique sectorielle. On notera : l’investissement privé comme nouveau moteur de croissance, l’intégration pour une meilleure construction des chaînes de valeurs, la mobilisation des compétences, la diffusion et l’appropriation de ce savoir par les différents acteurs. L’irrigation pour un accroissement soutenu de la productivité, la participation efficiente des acteurs pour un développement équilibré et la généralisation de la protection sociale aux agriculteurs, éleveurs et pêcheurs.

     

    Dans ce même ordre d’idées, la politique agricole ainsi pensée se décline en trois grands axes. On notera l’agriculture et l’élevage, la pêche et l’aquaculture, les forêts et les bassins versants.

     

    S’agissant du premier axe, il se traduit en termes opérationnels sous forme de 5 grands types d’actions, à savoir la poursuite de l’intensification intégrée des filières stratégiques qui vise l’accroissement dans la production, dans la perspective de substitution durable de la production nationale aux importations et la diversification des exploitations des produits agricoles, la modernisation soutenue des exploitations agricoles par une mécanisation plus large, l’ajustement et le développement de l’instrument de régulation, la mobilisation des compétences autour des filières par la diffusion et l’appropriation d’un savoir-faire par les différents acteurs et, enfin, l’accompagnement et l’appui aux porteurs de projets d’investissement.

     

    Le second axe, qui concerne la pêche et l’aquaculture, comprend 4 grands types d’actions relevant du plan aquapêche à l’horizon 2020. On notera le renforcement de la protection et la préservation des ressources halieutiques, la croissance de la production et le développement    des    filières    à    l’exploitation,    la


    mobilisation des compétences autour des filières et la diffusion et l’appropriation de ce savoir par les différents acteurs et, enfin, l’accompagnement et l’appui aux porteurs de projets d’investissement.

     

    Objectifs de la politique  agricole 2019

     

    Compte tenu de ce qui précède, l’objectif tracé et attendu permettra d’aboutir à une croissance agricole moyenne de 5%,   hisser la superficie irrigable à 2 millions d’hectares, atteindre une valeur de production de 4.300 milliards de dinars dont 110 milliards pour les pêches, relever le taux de boisement de 13%, réduire les importations à hauteur de 2 milliards de dollars grâce à la substitution de la production nationale, hausser l’exportation de produits pour une valeur de 1.1 milliard de dollars et la création de près de 1,5 million d’emplois permanents dont 80.000 dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture.

     

    Il y a lieu de souligner, par ailleurs, que 100 grands pôles agricoles intégrés, adaptés aux spécificités de chaque région, ont été identifiés à travers le pays en vue de promouvoir l’investissement agricole.

     

    Ces pôles, inscrits dans le cadre de la stratégie nationale de développement du secteur agricole à l’horizon 2019, valoriseront l’ensemble des éléments de la chaîne de production agricole pour des territoires donnés.

     

    Dans cet ordre d’idées, le secteur compte, à l’horizon

    2019,  réduire  de  30%  la  facture  des  importations

    alimentaires par rapport à l’année 2015.

     

    La rationalisation des importations en lait et produits laitiers, viande rouge, poisson, intrants agricoles, semences, plants fruitiers, produits phytosanitaires à usage agricole, et développer la céréaliculture pour une


    production attendue de près de 70 millions de qx d’où

    0% d’importation de blé dur.

     

    Dans ce cadre, l’ONTA (Office national des terres agricoles), en réponse à de telles attentes, a été dotée d’instruments juridiques devant permettre la réussite d’une telle stratégie.

     

    À cet effet, une batterie de lois, de décrets et de circulaires ministérielles ont été mises en place pour définir clairement l’accession à la propriété foncière agricole, l’orientation foncière et l’orientation agricole ainsi que la concession des terres agricoles.

     

    De ce fait, la loi 87-19 du 18 décembre 1987 a été abrogée et remplacée par la loi 10-03 du 15 août 2010 qui est venue fixer les conditions et les modalités d’exploitation des terres agricoles du domaine privé de l’État, et fixant les modalités de mise en œuvre des droits de concession pour l’exploitation des terres agricoles du domaine privé de l’État.

     

    Le but étant de mettre fin aux lourdeurs bureaucratiques, véritable frein aux projets agricoles en général.

     

    La nouveauté réside donc dans le fait que la résiliation de l’acte administratif, suite à un manquement des exploitants agricoles, qui se faisait par voie judiciaire (session de la part du bénéficiaire à une tierce personne, l’abandon de l’exploitation, la construction illicite sur une superficie dépassant les normes fixées et autres), la loi 10-03 permet désormais de procéder à la résiliation de l’acte par voie administrative suite à une saisine de l’ONTA et des services des domaines.

     

    Par ailleurs,    la loi 99-19 portant sur les EAC (Exploitations    agricoles    collectives)    et    les    EAI


    (Exploitations agricoles individuelles), qui permettait un droit de jouissance perpétuelle de 99 ans, est remplacée par la loi 10-03 qui attribue le droit de concession pour une durée de 40 années renouvelables.

     

    Ce  droit  de concession  est  cessible,  transmissible et saisissable. Il y a cependant le droit de préemption de l’État au niveau de l’ONTA qui statue sur le bien-fondé de cette mesure pour éviter toute «déperdition vers une autre destination», nous confie Mme Amrani, de la direction de la gestion du foncier agricole.

     

    Sur un autre volet, notre interlocutrice évoquera le droit de préemption qui s’applique aux individus composant les EAC. Elle signale que la loi et les textes d’application sont en voie d’être définis. Il y a lieu de noter, par ailleurs, que cette loi déterminera désormais le mode d’exploitation des terres agricoles des domaines nationaux et fixera les droits et obligations des producteurs.

     

    Seuls les hangars et les surfaces bâties constitueront désormais le bien inaliénable de l’exploitant. Les terres continueront à être exploitées collectivement et dans l’indivision et à quote-part égale.

     

    Pétrole : Le Brent à plus de 58 dollars

    Source : El Moudjahid

     

    Les prix du pétrole ont entamé l'année 2017 en nette hausse hier en cours d'échanges européens, atteignant leurs plus hauts depuis un an et demi, alors que les marchés  attendent  l'application  de  l'accord  de limitation de la production de l'Opep.

     

    Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars a progressé de 1,27 dollar à 58,09 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres.


    Lors d'une séance du matin, il a même atteint 58,37 dollars. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour le contrat de février a grimpé de 1,25 dollar à 54,97 dollars. «La foi des marchés dans l'accord de réduction de la production, qui devrait être appliqué par les producteurs de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et d'autres pays non- membres, suffit à déplacer des montagnes», ont estimé des analystes. «L'année 2017 démarre sur les chapeaux de roue, mais devrait finir bien plus modestement, car la production de pétrole de schiste américain devrait augmenter», ont prévenu d'autres analystes. La production américaine de pétrole de schiste, plus coûteuse que celle de barils traditionnels, nécessite des prix plus élevés pour être rentable, et avait fortement ralenti avec la chute des cours depuis l'été 2014, mais devrait donc reprendre en 2017 si l'accord des autres pays producteurs est appliqué.

     

    ONTA : 178 000 actes de concession agricole délivrés

    Source : L’Econews

     

    L’Office national des terres agricoles (ONTA) a délivré plus de 178.000 actes de concession aux agriculteurs au niveau national, dans le cadre de la loi de reconversion du droit de jouissance en droit de concession, soit 96% d’une superficie estimée à 2,2 millions hectares.

     

    C’est ce qu’a indiqué sur les ondes de la radio nationale (chaine 1), Abdelhafid Henni, directeur général par intérim de cet organisme. Cette opération, inscrite dans le cadre de la loi 10/03 portant reconversion du droit de jouissance en droit concession, permet d’ouvrir des opportunités  d’investissement  dans  le  domaine agricole,    sa    relance    et    l’entrée    en    partenariat


    économique  outre  l’exploitation  optimale  des  terres

    agricoles.

     

    Pour le nombre des investissements agricoles, l’hôte de

    la radio nationale, souligne qu’il a dépassé 1 million et

    23 mille fermes agricoles, dont 93 milles sont inscrites dans  le  cadre  de  la  loi  de  reconversion du droit  de jouissance en droit de concession. Ce dynamisme a participé au développement de l’économie du pays, soit

    13% de la production brute intérieure estimé en 2015 à

    35 milliards de dollars. Ces investissements ont également satisfait la demande du marché local à hauteur de 72%.

     

    M. Henni a indiqué en outre que 1188 espaces agricoles, s’étendant sur une superficie de 920 mille hectares ont été créés depuis la mise en place du décret de 2011 dans les régions des Hauts-Plateaux et du Sud. Il dira que 50% des 2 millions d’hectares recommandés par le Président de la République dans le Sud ont été réglées est mise à la disposition des investisseurs pour la création de nouvelles exploitations agricoles.

     

    Le directeur de l’ONTA a rappelé que les jeunes investisseurs peuvent bénéficier des espaces agricoles variables entre 10 à 20 hectares pour développer leurs projets d’investissement et créer de la richesse.

     

    Il est à souligner que dans le cadre l’encadrement et de l’organisation du secteur agricole, le gouvernement avait créé l’Office national des terres agricoles, et le cahier des charges des sujétions de service public qui lui est annexé. Cet office a pour mission de « régir par délégation  du  domaine  national,  l’octroi  des concessions des terres agricoles du domaine privé de l’Etat, ainsi que la régularisation des titres des exploitants agricoles ». L’office est chargé d’instruire les demandes de concession des terres agricoles relevant


    du domaine privé de l’Etat et de mettre en œuvre la procédure prévue à cet effet, d’assurer le suivi des conditions d’exploitation des terres agricoles du domaine privé de l’Etat concédées et de mettre en place des instruments d’évaluation de leur utilisation durable et optimale par les concessionnaires.

     

    Fin 2017 : La mise en service de la raffinerie d'El Outaya

    Source : APS

     

    La mise en service fin 2017 de la nouvelle raffinerie de sel gemme d’El Outaya (wilaya de Biskra) permettra à l’Algérie d’arriver à une "autosuffisance" en matière de production de sel chimique utilisé dans l’industrie pharmaceutique, a-t-on appris mardi auprès du directeur national de l’Entreprise nationale des sels (ENASEL).

     

    Actuellement en phase de construction, cette nouvelle raffinerie, dont la réception est prévue pour le mois de "septembre  2017",  fabriquera  du  sel  chimique  de "haute pureté" constitué de 99,9% de chlorure de sodium (Nacl), visant à couvrir les besoins nationaux et "mettre un terme aux importations", a précisé à l'APS L. Nabil Maghlaoui, directeur général de l’ENASEL.

     

    Il a également fait savoir que cette nouvelle raffinerie vient en remplacement de l’ancienne raffinerie, implantée également à Biskra, entrée en exploitation en

    1982 et mise hors service en 2006, consécutivement à la "vétusté de ses installations" qui ne répondaient plus aux exigences du marché.

     

    Ce même responsable a indiqué, dans ce contexte, que la raffinerie d’El Outaya d’une capacité de 80 000 tonnes, produira 25 000 tonnes de sel pharmaceutique,


    25 000 tonnes de sel en pastilles et 30 000 tonnes de sel destinées  à  la  consommation  domestique  et industrielle.

     

    Outre "l’autosuffisance" en sel pharmaceutique qui entre dans la composition des solutions salées physiologiques ou isotoniques ainsi que d’autres produits pharmaceutiques, cette raffinerie mettra également un terme à "l’importation du sel en pastilles" utilisé dans la régénération des résines des installations de traitement des eaux, a affirmé le directeur général de l’ENASEL.

     

    Nécessitant une enveloppe financière de l’ordre de 1,2 milliards de DA, les travaux de construction de la nouvelle raffinerie d’El Outaya ont été lancés en février

    2016, selon cette même source.

     

    En matière d’exportations, l’ENASEL a exporté 1400 tonnes de sel industriel (sel de déneigement) au cours du mois de novembre 2016 en direction de la France, et a des "contacts" avec d’autres pays comme la Russie, l’Espagne pour d’autres opérations d’exportations.

     

    Il a, d’autre part, évoqué l’exportation de 9000 tonnes de sel alimentaire vers la Côte d’ivoire en 2015, assurant à ce sujet que l’entreprise nationale des sels "pénètre doucement le marché africain", où la qualité des produits proposés par l’ENASEL suscitent l’intérêt de certains pays comme le Sénégal.

     

    Domiciliée à Constantine, l’entreprise nationale des sels est le plus grand producteur et distributeur algérien de sel et touche tous les domaines d’activité, à savoir alimentaire, industriel, traitement de l’eau, déneigement, agriculture, pharmacie et cosmétique et s’est inscrit dans des axes de développement ambitieux.


    Disposant de six (6) unités de production et de trois (3) centres de distribution, l’ENASEL ambitionne de diversifier sa gamme de produits et d’accroître son offre sur le marché national et international, a-t-on noté.

     

     Une étude  de l’AN CA sur le  commerce

    remise au Premier Ministre fin janvier

    Source : Algérie Eco

     

    L’Association nationale des commerçants et Artisans (ANCA) prépare une étude qu’elle va remettre au Premier ministre et au ministre du Commerce avant la fin janvier. Cette étude concerne différentes propositions de l’ANCA   pour le développement du secteur commercial en Algérie. Selon son président Hadj Tahar Boulenouar, l’étude est composée de quatre volets.

     

    Le premier volet concerne des propositions sur les méthodes et moyens à utiliser pour éradiquer l’informel et le marché parallèle. Sur ce point, le président de l’ANCA, nous a affirmé que « malgré que l’Etat n’ait plus les moyens pour construire de nouveaux marchés, certains commerçants sont prêts à le faire avec leurs propres moyens si la question du foncier est réglée ».

     

    Le deuxième volet a trait à la question de la marge bénéficiaire. La proposition dans ce sens vise à déterminer  les  marges  bénéficiaires  pour  toute  la chaine de distribution. Une solution qui pourrait réduire la spéculation « si nous pouvons, avec le gouvernement et les opérateurs économiques  se mettre d’accord sur les marges bénéficiaires, il y aura une stabilité des prix

    », précisera à ce propos Mr Boulenouar.

     

    Le  troisième  volet  comprend  la  fiscalité  de  l’activité

    commerciale. Des propositions seront soumises dans ce


    sens et ce selon la rentabilité et le chiffre d’affaire de chaque commerçant. L’étude portera également sur les points négatifs et positifs relevés par les commerçants dans la loi de finances 2017, et des propositions pour la loi de finances 2018.

     

    Le dernier volet à pour objectif de déterminer le rôle du commerçant dans la sensibilisation et la promotion de la production nationale.

     

    Enfin, Mr Boulenouar révèle que « l’ANCA va installer la semaine prochaine une commission qui représente toutes les activités commerciales pour finaliser cette étude ».

     

    TRANSACTIONS & CONTRATS                           Cilas renforce son partenariat avec Lafarge Source : Liberté

    L’homme d'affaires Abdenour Souakri, actionnaire majoritaire de Cilas, la joint-venture avec Lafarge chargée de la réalisation et de l'exploitation de la cimenterie de Biskra, opérationnelle, d'une capacité de

    2,7  millions  de  tonnes/an,  vient  de  renforcer  son

    alliance avec le groupe français.

     

    Il investit à hauteur de 51% dans une association avec Lafarge en vue d'exploiter l'usine de fabrication de mortiers pour béton située à Meftah, également opérationnelle, d'une capacité de 100 000 tonnes/an dans une première phase, appelée à atteindre une capacité de 200 000-300 000 tonnes/an dans une phase ultérieure, a confié l'homme d'affaires.

     

    REGIONS


    Tourisme saharien : Plus de 2.000 touristes ont visité le Tassili

    Source : El Moudjahid

     

    Plus de 2.000 touristes nationaux et étrangers ont visité, depuis le début de l’actuelle saison touristique, les sites touristiques et archéologiques de la région du Tassili N’Ajjer, a-t-on appris hier auprès de la direction de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat (DATTA). Ce flux de touristes augure d’une reprise du tourisme saharien, a indiqué le responsable de la DATTA en précisant que ces touristes sont constitués de 600 étrangers et 1.480 nationaux venus de différentes wilayas du pays, dont quelque 800 sont venus dans le cadre de la manifestation "Algérie hôte de son désert" qu’a abritée dernièrement la perle du Tassili, Djanet. Cette affluence touristique, coïncidant avec les fêtes de fin d’année, a permis d’impulser les activités des agences de tourisme et de voyages de la région, en plus de booster les activités commerciales, notamment celles liées  à l’écoulement des produits de l’artisanat, a expliqué M. Samir Phillipon. Selon le même responsable, la DATTA s’emploie à la mise en œuvre de la stratégie du ministère de tutelle visant la promotion du tourisme saharien, la dynamisation du tourisme intérieur, en plus de l’encouragement de l’investissement   touristique, notamment dans ces régions à fort potentiel touristique.

     

    Ces efforts de promotion du tourisme ont été notamment couronnés par une réduction, en coordination avec Air Algérie, de 50% des prix du voyage par voie aérienne vers ces destinations touristiques sahariennes, ainsi que par l’accélération de l’établissement des visas, a ajouté M. Phillipon. La DATTA d’Illizi entend s’orienter vers la promotion d’autres     segments     touristiques,     à     l’instar     du


    développement des sports de tourisme et du thermalisme dans cette wilaya aux sites  touristiques nombreux et divers.

     

    Une production record d'agrumes attendue dans la wilaya de Boumerdes

    Source : Maghreb Emergent

     

    Une production "record" d’agrumes est attendue à Boumerdes au titre de la présente campagne de collecte entamée dernièrement et dont les prévisions tablent sur une récolte de plus de 400.000 qx contre près de

    390.000   qx   produites   au   terme   de   la   meilleure

    campagne des trois (3) dernières années, a-t-on appris de la directrice des services agricoles (DSA) de la wilaya. Selon Farida Belakbi, une récolte de plus de 10.000 qx d’agrumes a été réalisée à ce jour, soit une moyenne de rendement estimée entre 180 à 200 qx à l’hectare, contre une moyenne de pas plus de 100 à 120 qx/ha enregistrée ces trois (3) dernières années.

     

    Elle a expliqué cette performance par plusieurs facteurs réunis parmi lesquels les pluies enregistrées "juste à temps et en quantités suffisantes", outre la disponibilité des eaux d’irrigation et des engrais, ajouté à cela le recul des maladies.

     

    En dépit de cette bonification de la production, les prix de l’orange continuent leur hausse vertigineuse chez les détaillants du marché local, qui la vendent à des prix oscillant entre 80 et 120 DA/kg, voire plus.

     

    La clémentine et le citron ne sont pas en reste de cette hausse, puisque ce dernier (citron) est parfois cédé à pas moins de 300 DA le kilo, a-t-on constaté.


    Une douzaine de variétés d’agrumes est produite à Boumerdes sur une surface globale de plus de 2.200 hectares, dont 1.900 ha hautement productifs", selon les données fournies par la DSA.

     

    En termes de variétés d’oranges cultivées, la Thomson navel et la Washington navel occupent la première place avec une SAU de plus de 60% de la superficie agrumicole de la région, tandis que le reste est cultivé en citron et autres agrumes.

     

     

     

    Plus de 1.000 agriculteurs activent dans la filière agrumicole au niveau des vergers fertiles de la Mitidja, à l’ouest de la wilaya, ainsi que d’autres surfaces moins importantes   disséminées   autour   du   périmètre   de l’Oued Sebaou, à Baghlia, Sidi Daoud et Dellys.

     

    La 3e foire du miel de Kabylie du 4 au 14 janvier à Tizi Ouzou

    Source : Maghreb Emergent

     

    La troisième foire du miel de Kabylie sera organisée du

    4 au 14 janvier à la placette du musée de la ville de Tizi- Ouzou, a-t-on appris, mardi, de la Coopérative agricole polyvalente (CAPTO), organisatrice de cette manifestation.

     

    Cette  manifestation  agricole  placée  sous  le  slogan " pour la promotion des miels de montagne", est organisée en collaboration avec l’Association des apiculteurs professionnels du massif du Djurdjura (AAPMD), la direction locale des services agricoles (DSA), et les chambres d’agriculture et de l’artisanat et des  métiers.  Elle  regroupera  une  trentaine d’apiculteurs, selon Salem Touati, chargé de communication de la CAPTO,.


     

    Une vente directe des produits de la ruche sera effectuée à l’occasion de cette foire par les producteurs qui proposeront aux clients, qui pourront d’ailleurs les déguster, des miels "contrôlés au plan qualité organoleptique", ont indiqué les organisateurs, qui précisent que d’autres produits dont le pollen, la propolis, la cire et la gelée royale, ainsi que des produits transformés dont du pain d’épices et des cosmétiques (savonnettes, crèmes, entre autres), seront aussi présents sur les étals.

     

    Cette  manifestation,  qui  vise  à  renforcer  la  filière apicole dans la wilaya de Tizi-Ouzou, a également pour objectifs de permettre aux apiculteurs de se rencontrer, d’écouler leurs marchandises et de lutter contre la concurrence déloyale des autres miels importés vu "l’absence d’un circuit fiable de distribution du miel", de créer une dynamique autour de cette filière ainsi qu’une synergie entre tous les intervenants du secteur, a indiqué M. Touati.

     

    La production de miel dans la wilaya de Tizi-Ouzou durant la saison 2016 est en hausse de 40% comparativement à l’année dernière grâce à une récolte de 4910 quintaux de miel produite cette saison avec un rendement de 8,8 kilos de miel par ruche, contre une production de  2900  qx  réalisée  durant  la  campagne écoulée, selon les chiffres communiqués dernièrement à l’APS par la direction locale de services agricoles, rappelle-t-on.

     

     Plus de 70  pro jets  d’investiss ement  validés

    à Souk-Ahras

    Source : Algérie Eco


    Soixante-quatorze (74) projets d’investissement dans divers secteurs d’activités ont été validés dans la wilaya de  Souk-Ahras  depuis  fin novembre  2015,  a  indiqué lundi le directeur de l’Industrie, Lazhar Marahboune.

     

    Il s’agit notamment de 25 projets d’investissement dans le domaine industriel, de dix 10 dans le secteur de l’agriculture, de neuf (09) dans le commerce et de huit (08) projets dans le tourisme, a détaillé le même responsable.

     

    Ces projets d’investissement, à réaliser sur une surface

    globale de 275  hectares, permettront la création de

    1.688 postes de travail permanents, a ajouté M. Marahboune,  précisant  que  ces  projets  seront implantés dans les zones d’activités des communes de Bir Bouhouche, Sidi Fradj, et Oued Kbarit et dans les assiettes foncières relevant du domaine privé de l’Etat, situées au chef-lieu de la wilaya et à M’daourouch.

     

    La même source a également fait part de la validation fin  décembre  2016  de  neuf  (09)  projets d’investissement pour la réalisation d’un hôtel de 3 étoiles, une chambre froide, une station-service, une unité de fabrication de plâtre, une autre pour la réalisation de forages, entre autres.

     

    Parmi les projets « phares » validés depuis le début de l’application de l’article 48 de la loi de finances complémentaire 2015 figurent l’usine de produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques et de cosmétique prévue dans la commune de Bir Bouhouche sur une surface de 11.000 ha, une unité de production des conduites d’eau et de gaz et une unité de fabrication de câbles électriques et téléphoniques prévues également dans la région de Bir Bouhouche, a précisé le même responsable.


    Faisant part d’une amélioration « palpable » dans les délais de traitement des dossiers d’investissement déposés auprès des services de la wilaya avec une durée de deux semaines, le même responsable a rappelé la création, récemment, dans cette région frontalière de trois zones d’activités s’étendant sur une surface de 92 ha dans les communes de Sidi Fradj, Oued Kabarit et Bir Bouhouche.

     

    Ces nouveaux espaces devant permettre un décollage certain pour l’investissement local feront l’objet prochainement de travaux de mise à niveau pour offrir toutes les conditions nécessaires pour un investissement réussi, a ajouté M. Marahboune.

     

    Dans ce contexte, le même responsable a annoncé la validation fin 2016 du projet de réalisation, à M’daourouch, d’un parc industriel sur 219 ha dont les travaux d’aménagement seront lancés « incessamment

    ».

     

    Investissement à Tissemsilt : Quatre actes de concession accordés aux privés

    Source : Liberté

     

    Quatre actes de concession ont été octroyés à des investisseurs privés lors d'une journée organisée, hier, à la maison de la culture Mouloud-Kacim-Naït Belkacem de Tissemsilt.

     

    Cette acquisition a eu lieu lors d’une manifestation d'une demi-journée ouverte sur les réalisations dans différents secteurs en 2016, organisée par la radio régionale de Tissemsilt sous le patronage de la wilaya.

     

    Les   investissements   consistent   en   un   centre   de

    préparation en athlétisme dans l’Ouarsenis, initié par


    l'ex-champion olympique et du monde, Noureddine Morsli, un complexe de fabrication de produits pharmaceutiques, un hôtel thermal et une usine de montage d’éclairage public et d'ameublement métallique.

     

    Dans sa déclaration, Noureddine Morsli a mis en avant l’importance de son projet d’investissement qui vise à attirer l’élite sportive nationale et à développer le tourisme de montagne dans la région.

     

    Pour sa part, le wali Abdelkader Benmessaoud   a indiqué, dans une intervention sur les ondes de la radio, que l'étude du projet de réalisation du dédoublement de la voie Khemis Miliana-Tissemsilt est parachevée et que des démarches sont entreprises pour inscrire le projet, en tranches, cette année.

     

    Il a annoncé également l’achèvement cette année du projet de réalisation de la ligne ferroviaire Boughezoul- Tissemsilt, ce qui permettra d'accroître les investissements  dans  la  région.    M.  Benmessaoud a déclaré que grâce aux multiples investissements du secteur  privé  qui  seront concrétisées,  la  wilaya  sera leader dans la production de pâtes et de produits agroalimentaires, ainsi que dans l'agriculture de montagne.

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  • 09 01 2017

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 05 JANVIER 2017

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 05 JANVIER 2017

    dimanche, 08. Janvier 2017

     

     SOMMAIRE



    Marché & Economie.......................................................................................................... 2

    Grande Mosquée d’Alger, M. Tebboune : «Le projet sera réceptionné fin 2017» .................. 2

    La capitale en 2016 : Un chantier ouvert ................................................................................ 2

    Coopération algéro-britannique : L’éducation, une référence................................................ 3

    Accord de l’Opep : Bouffée d’oxygène pour le marché pétrolier ............................................ 3

    Secteur public industriel : Stagnation de la production .......................................................... 4

    Production de ciment : Une prévision de 28 millions de tonnes pour 2017 ............................ 5

    L’Algérie intensifie sa stratégie en matière de transports en commun .................................. 5

    2017 sera l’année de la sous-traitance ................................................................................... 6

    L’Ansej lance une nouvelle application sur son site Web, avant fin janvier............................ 7

    Transactions & Contrats .................................................................................................... 7

    Tassili Airlines et l’Entmv combinent leur billetterie ............................................................... 7

    Régions............................................................................................................................. 8

    In Salah : Des équipements en énergie solaire........................................................................ 8

    Nouvelles de Mascara, Campagne labours-semailles : Sillons prometteurs........................... 8

    Nouvelles de Mascara, Oléiculture : Production record.......................................................... 8

    Plus de 420 millions DA consacrés à l'aménagement des ZAC dans wilaya d’El Tarf ............. 9

    Aïn-Témouchent: Lancement des travaux du projet d'exploitation des ordures ménagères10

    Un complexe avicole d’envergure régionale à Aïn Témouchent ........................................... 10

    Tindouf : La nouvelle aérogare réceptionnée le premier semestre 2017.............................. 10


     

     

     

     

     

     



    MARCHE & ECONOMIE                                      

     

     Grande Mos quée d’Alger, M.  Tebboune  :

    «Le projet sera réceptionné fin 2017»

    Source : El Moudjahid

     

    « Le projet de la Grande mosquée connaît un avancement remarquable, les gros œuvres au niveau de ses différentes structures sont déjà achevés, Dar Al- Qoraan, la bibliothèque, le centre culturel» tels sont, en substance, les propos tenus par le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville.

     

    M. Abdelmadjid Tebboune qui s’est rendu sur place, hier, pour inspecter et évaluer l’état d’avancement des travaux de cet imposant ouvrage dont la livraison devrait, théoriquement, avoir lieu la fin de l’année en cours, a fait savoir que le parachèvement des travaux du gros œuvre s’est déjà fait, tout en affirmant que la salle de prière sera opérationnelle d'ici à la fin du premier trimestre 2017 « le projet sera livré dans les délais fixés, ajoutant que les travaux avancent à une cadence rapide

    « a souligné M. Tebboune.

     

    Selon les explications données au ministre lors de cette visite, le fameux minaret a atteint le 26e étage et dépassé la hauteur de 225 mètres. La coupole qui couvrira la salle de prière —et qui a été réalisée en Chine— a été déjà placée après le mois de Ramadhan.

    «Les travaux de réalisation de la salle de prière, des 37

    étages du minaret et de la plupart des structures seront achevés et la fin du premier trimestre 2017», a rassuré le ministre.

     

    Selon le premier responsable du secteur, les travaux d'ornement et de décoration seront confiés à un bureau d'études international spécialisé et réalisés par des artisans algériens.


     

    Pour les travaux de pose du marbre, M. Tebboune a souligné que la priorité sera accordée aux producteurs nationaux, indiquant que les différents opérateurs locaux avaient convenu de partager les tâches et les quotas. Il a, dans ce cadre, salué la coordination «sans précédent», entre l'agence qui supervise le projet, la société  chinoise  de  réalisation  «China  State Construction Engineering Corporation (CSCEC)» et le bureau  d'études  français  «EGIS». Ce  haut  niveau de coordination a permis un avancement notable des travaux.

     

    Il a fait savoir que le coût du projet s'élève à 1,25 milliard de dollars contrairement aux chiffres exagérés récemment avancés par certains médias étrangers qui avancent un montant de 3 milliards de dollars. S'étendant sur plus de 20 hectares, la Grande mosquée d'Alger, une des plus grandes au monde, compte une salle de prière de 20.000 m2, une esplanade et un minaret d'une hauteur de 267 m, une bibliothèque, un centre culturel, Dar El Qoran, des jardins, un parking, des bâtiments administratifs, ainsi que des espaces réservés à la restauration.

     

    Les travaux de cet édifice, troisième plus grande mosquée au monde après celles de la Mecque et de Médine, ont été confiés à l'entreprise chinoise (CSCEC). La Grande mosquée d'Alger ambitionne de devenir un pôle attractif à vocation religieuse, culturelle et scientifique, alliant authenticité et modernité, notamment à travers son cachet architectural particulier.

     

    La capitale en 2016 : Un chantier ouvert

    Source : El Moudjahid


    2016 aura été pour la wilaya d'Alger, l'année d'un chantier ouvert pour la réalisation de routes à double voie, d'échangeurs et d'extensions d'axes routiers pour une meilleure fluidité du trafic routier au niveau de la capitale, et ce dans le cadre du Plan stratégique (2012-

    2035). Dans cette optique, plus de 226 opérations d'aménagement routier (270 km) ont été réalisées cette année dans la wilaya d'Alger, outre 30 projets de dédoublement et 7 échangeurs. Le programme du réseau routier de la Capitale porte sur le développement et l'entretien des infrastructures et la réalisation de nouveau projets pour renforcer les capacités, a indiqué le Directeur des travaux publics de la wilaya d'Alger, Abderrahmane Rahmani, ajoutant que la plupart de ces projets, dont le taux d'avancement dépasse les 60%, seront réceptionnés d'ici fin 2017. Une enveloppe de 500 millions de dinars a été débloquée pour la rénovation des glissières de sécurité et leur remplacement par des glissières en béton. En 2016, la wilaya d'Alger a réceptionné deux trémies reliant le quartier de Djenane Sfari (Birkhadem) à celui d’Ain Melha (Gué de Constantine) et un pont à Réghaia outre un élargissement de 3 m de la rocade Zeralda- Boudouaou-Boumerdès et une autre extension de la RN

    1. Le même responsable a imputé les lenteurs enregistrées dans la finalisation de certains projets au problème d'indemnisation des propriétaires du foncier concerné par ces projets.

     

    80 milliards DA pour la rénovation et réception prochaine de 30 projets routiers

     

    La wilaya d'Alger réceptionnera en 2017 pas moins de

    30 projets de dédoublement de routes et 07 échangeurs dont la réalisation a nécessité un montant global de 80 milliards de dinars, outre des ports et d'autres infrastructures, a indiqué M. Rahmani. Pour assurer la fluidité   du   trafic   routier   à   travers  les   différentes


    communes, la wilaya d'Alger a dégagé une enveloppe financière de 2 milliards de dinars pour la réfection et l'entretien des routes. Les travaux portent actuellement sur deux principaux axes en l'occurrence la rocade sud reliant Zeralda Ouest à Réghaia Est et l'autoroute Est reliant Alger centre à l'aéroport international Houari- Boumediene. Parmi ces projets, le Directeur des travaux publics a cité sept grands axes, notamment le dédoublement du chemin de wilaya 122 reliant Ain Taya-Réghaia-Ouled Moussa (Boumerdès) et du chemin de wilaya 121 reliant Ain Taya-Rouïba. Par ailleurs, les travaux de dédoublement du chemin de wilaya 149 reliant Bordj El Bahri et Café Chergui vers la deuxième rocade reliant l'aéroport à Zeralda et Réghaia et de la radiale reliant le tunnel de Oued Ouchayah à Bachdjerrah vers Baraki et Baba Ali en direction de la RN

    1, se poursuivent. La réception de ce tronçon permettra un accès facile à l'aéroport en permettant aux usagers de la route du centre-ville de sortir, en un quart d'heure, vers Birtouta, la RN 1 et la rocade deux. Outre ces projets, une autoroute est en cours de réalisation à l'extrême ouest d'Alger reliant Tessala El Mardja- Douaouda Marine-Zeralda transitant par Oued Mazafran, ce qui permettra une fluidité du trafic routier en provenance du Sud d'Alger via la RN 1. Une assiette de 4.5 hectares a été récupérée, suite au relogement des habitants de l'ancien bidonville El Remli, et a été consacrée à la réalisation d'un viaduc s'étendant sur une distance de 1100 mètres «actuellement en cours de réalisation», selon le directeur des travaux publics de la wilaya d'Alger. Le projet transitant par Oued El Harrach et la voie ferrée de Gué de Constantine, permet de désengorger le trafic routier au niveau de la banlieue est d'Alger, Selon le même responsable.

     

    Coopération algéro-britannique :

     L’éducation,  une réfé rence


    Source : El Moudjahid

     

    La coopération entre l’Algérie et la Grande-Bretagne dans le domaine de l'éducation se renforce à l’occasion de l’ouverture, hier au Lycée des mathématiques de Kouba, de la première session de formation portant sur le développement des compétences pédagogiques des inspecteurs et autres cadres.

     

    «Ce sera au total trois sessions destinées à plusieurs spécialités et dont la finalité est d’accompagner les enseignants, améliorer leur rendement et contribuer au développement de la langue anglaise», a expliqué Nouria Benghabrit. La ministre de l’Éducation nationale parle, à cet effet, de l’élaboration, à la fin de cette formation,  d’une  base  de  référence  de  nos compétences et insiste, à ce sujet, sur la formation continue et l’importance de bénéficier de l’expertise internationale dont celle de la Grande-Bretagne qui n’est plus, selon elle, à prouver. «C’est une référence en la matière, ce qui nous a poussés à solliciter nos amis britanniques pour nous aider dans cette entreprise. Nous sommes convaincus que cette démarche sera profitable pour le secteur eu égard au niveau de compétence de l’enseignement au Royaume-Uni», a-t- elle ajouté, en évoquant la nécessité d’élargir la coopération, notamment en matière de contenus des programmes  et  d'orientation  scolaire.  Nouria Benghabrit estime, à propos de la formation continue, que celle-ci évolue «sans arrêt» et est le «secret» de la réussite de n’importe quel système éducatif. Elle voit en cette coopération algéro-britannique un «plus» pour le secteur de l’Éducation nationale, et assure que son département veille à définir les besoins en la matière, comme il l’a fait dans cette convention de formation des inspecteurs. Tout en rappelant les réformes entreprises depuis plusieurs années dans le but d’atteindre un enseignement de qualité, la ministre considère qu’il est


    urgent  d’arriver  à  un  processus  d’enseignement  de

    base.

     

    «D’un côté, nous avons les nouveaux enseignants, des jeunes qui ont besoin de formation et de mise à niveau. De l’autre, on a des anciens enseignants chevronnés qui traînent derrière eux une longue expérience. Pour cette catégorie, nous devons exploiter comme il se doit leurs compétences», a-t-elle noté en présence de l’ambassadeur britannique à Alger. Ce dernier s’est dit heureux de cette coopération et assuré que la volonté politique affichée par les dirigeants des deux pays a fait la différence. «Le Président algérien et notre Premier ministre ont  clairement  fait  part  de  leur  volonté de hisser le niveau de coopération dans tous les domaines, notamment dans le secteur de l’éducation. Preuve en est de cette dynamique, la visite effectuée par Mme Benghabrit au Royaume-Uni et, tout dernièrement, la signature d’une convention pour le développement de la langue anglaise», a-t-il indiqué, non sans saluer les efforts du gouvernement dans le secteur de l’éducation.

     

     Accor d de l’Ope p : B ouff ée d’ox ygène  pour

    le marché pétrolier

    Source : El Moudjahid

     

    Le Pdg de l’entreprise française dans l’industrie de l’énergie, Technip, Thierry Pilenko, a estimé que le dernier accord des pays membres de l’Opep sur la réduction de leur production est une «bouffée d’oxygène» pour le marché pétrolier, lui donnant «une perspective de plancher».

     

    «Cet accord donne au marché une perspective de plancher (...) Pour le marché, c’est une bouffée d’oxygène», a affirmé, dans une interview au Figaro, le patron de Technip, en voie de fusion avec l’américain


    FMC Technologies, pour former un géant mondial de l'industrie du pétrole et du gaz. «Mais restons prudents

    : il faut encore que cet accord, valable pour six mois

    seulement, soit effectivement appliqué», a-t-il dit, soulignant que le marché du pétrole teste, en ce moment et pour la première fois, un «nouveau modèle». Il a expliqué qu’il devra évoluer entre le plancher déterminé par la politique de l’Opep et un plafond régulé par la production américaine, notant que cette situation «inédite» peut créer de la volatilité. Dans son décryptage du marché de l’or noir, le Pdg de Technip s’est dit «frappé» par la capacité de la production américaine de «repartir rapidement», relevant que si la production américaine a aujourd’hui une limite, «elle n’est ni financière, ni géologique, ni technologique, mais humaine».  «Le secteur a beaucoup licencié, il n’est pas sûr qu’il trouve toutes les compétences dont il a besoin dans un marché américain proche du plein emploi», a-t- il expliqué. Il pense que ce nouvel ordre du marché pétrolier, après l’accord historique de l’Opep soutenu par des pays producteurs non-Opep, va relancer l’investissement  dans  le  secteur  qui  avait  connu,  en

    2016, un arrêt, même si les études étaient finalisées à

    90%. «Les entreprises restent concentrées sur leurs cash-flow (une de leur priorité durant la baisse du marché), mais elles commencent à regarder quels projets redémarrer», a-t-il expliqué, ajoutant qu’elles relancent «ceux qui peuvent repartir vite, avec un retour en cash-flow rapide». M. Pilenko a estimé que pour l’heure, «on sent qu’il y a un peu plus de sérénité, mais pas encore d’enthousiasme dans le marché», exprimant sa satisfaction de voir que certains projets, qui avaient été engagés avant 2014, «vont entrer en production». «Nous restons dans un état de crise, et la priorité reste dans la réduction des coûts», a-t-il souligné, avertissant qu’il va falloir du temps pour redémarrer la machine à projets et à investissements. Pour   la   filière   parapétrolière,   le   Pdg   de   Technip


    préconise de «prolonger les efforts, qui ont été considérables depuis deux ans — on estime à un demi- million les suppressions d’emplois dans la filière — et ont engendré des baisses de coûts très importantes».

     

    Hydrocarbures : hausse de la production en Algérie

     

    La production globale des hydrocarbures a progressé au

    3e trimestre de l'année 2016 par rapport à la même période de 2015, à l'exception du raffinage du pétrole brut, a appris l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS). Sur la période allant entre juillet et septembre  2016,  la  production  totale  des hydrocarbures a progressé de 1,4%, comparativement à la même période de 2015, alors qu'elle avait reculé de

    2,4% au deuxième trimestre 2016 par rapport au même trimestre de 2015. Par catégorie de production d'hydrocarbures, celle du pétrole brut et de gaz naturel a augmenté de 3,6% au 3e trimestre 2016 (contre une hausse de 0,5% au 2e trimestre).   Concernant la liquéfaction du gaz naturel, la production a grimpé de

    0,2%, au 3e trimestre de l'année écoulée, alors qu'elle avait dégringolé de 20,7% au trimestre qui l'avait précédé. Par contre, le raffinage de pétrole brut a connu des contre-performances au 3e trimestre 2016, en baissant de 6,1%, alors qu'il avait connu une croissance positive de 5,3% au 2e trimestre 2016. En ce qui concerne la production globale des hydrocarbures sur les 9 premiers mois de 2016, elle a haussé de 0,8% par rapport à la même période de 2015. Ainsi, de janvier à septembre 2016, la production de pétrole brut et de gaz naturel s'est accrue de 1,2%, tandis que le raffinage de pétrole brut s'est amélioré de 1,1%.

     

    Cependant, la liquéfaction de gaz naturel a baissé de

    1,7% sur les 9 premiers mois en raison de la forte chute de  cette  activité  enregistrée  au  2ème  trimestre  (-

    20,7%).


     

    Secteur public industriel : Stagnation de la production

    Source : El Moudjahid

     

    La production industrielle du secteur public a enregistré une «relative stagnation» au troisième trimestre 2016 par rapport à la même période de 2015, a appris l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS). La variation  de  l'indice  de  la  production  hors hydrocarbures a reculé de 0,5% alors que celle de l'indice des industries manufacturières a baissé de 0,2% entre les deux périodes de comparaison. Un repli de la production a été constaté dans les secteurs des Industries Sidérurgique, Métallique, Mécanique et Electrique et Electronique «ISMMEE» (-6,2%), des Textiles-bonneterie-confection (-11,3%) et des Industries des cuirs et chaussures (-21,9%). Les secteurs qui ont connu une hausse de la production sont ceux du Bois-liège-papier-imprimerie  (+28,9%), Agroalimentaire-tabacs-allumettes (+2,6%), Hydrocarbures (+1,4%), Mines et carrières (+0,6%), Matériaux de construction-céramique-verre (+6,3%), Chimie-caoutchouc-plastique (+0,7%) et Industries diverses (+1,6%). Au sein du secteur ISMMEE, les filières d'activités qui ont connu un repli sont celles de fabrication des biens de consommation mécaniques (-

    70,2%), de fabrication des biens d'équipement mécanique (-35,1%), des industries sidérurgiques-de transformation et fonte et acier (-17,5%), de construction des véhicules industriels (-16,8%), de fabrication de mobilier métallique (-12,2%), de fabrication de biens intermédiaires métalliques, mécaniques et électriques (-1,8%) et de fabrication de biens d'équipements métalliques (-0,4%). Par contre, les branches ISMMEE qui ont échappé à une baisse de la production    sont    celles    de    production    et    de


    transformation de métaux ferreux (+229,4%), de la mécanique de précision pour équipement (+65,6%), de fabrication de biens de consommation métalliques (+11,7%), de fabrication de biens d'équipement électriques (+5,3%) et de fabrication de biens de consommation électriques (+0,3%). Pour les matériaux de construction, céramique et verre, la fabrication de produits en ciments et matières de construction divers a enregistré la plus forte hausse (+29,7%), suivie par l'industrie des matériaux de construction et produits rouges (+20,7%), l'industrie du verre (+9,1%) et la fabrication des liants hydrauliques (+4,3%). Dans la branche «Bois, liège, papier et imprimerie», la plus grande hausse de la production enregistrée au 3ème trimestre est celle de l'industrie du liège (+57,2%), suivie de l'industrie de l'ameublement (+39,5%), la fabrication et la transformation du papier (+30%) et la menuiserie générale et biens intermédiaires en bois (+12%). S'agissant de la branche de l'agroalimentaire, tabacs et allumettes, un recul a été enregistré dans l'industrie du lait (-6%) et dans l'industrie des tabacs manufacturés et allumettes (-16,3%), tandis qu'une croissance a été enregistrée dans le travail de grain (+14,7%). Par ailleurs, la morosité a frappé l'activité de fabrication de biens intermédiaires et textiles (-11,8%) et des biens de consommation textiles (-9,8%).

     

    Production de ciment : Une prévision de 28 millions de tonnes pour 2017

    Source : El Moudjahid

     

    La production du ciment couvre, aujourd’hui, la demande nationale, grâce à l’entrée en production des cimenteries Biskra et Cilas et de l’extension de l’unité d’Aïn El-Kebira, soit une production additive de près de

    6 millions de tonnes. Une prévision de 28 millions de tonnes est retenue pour 2017.


     

     L’Algérie intensifie sa stratégie en matière de transports en commun

    Source : Maghreb Emergent

     

    Selon des chiffres publiés par la Banque Mondiale, 70% des Algériens vivent désormais dans des zones urbaines, contre 52% en 1990, faisant des transports en commun une priorité stratégique.

     

    Une série de travaux d’expansion du métro d’Alger, qui a fêté son cinquième anniversaire fin octobre, compte parmi  les  dernières  initiatives mises  en  place  par  le gouvernement afin de réduire les embouteillages dont souffrent les grands centres urbains du pays.

     

    Trois grands chantiers de prolongement du système de métro, deuxième en Afrique du Nord après celui du Caire, et dont la construction a coûté 1,1 milliard d’euros, sont actuellement en cours.

     

    Le premier chantier prévoit un prolongement d’1,7 km de la ligne jusqu’à la Place des Martyrs, ce qui devrait permettre de multiplier par deux la fréquentation, qui passerait à 200 000 passagers par jour lorsque les travaux seront achevés fin 2017 ; quant au second, un nouveau tronçon de 3,6 km entre Aïn Naâdja et Baraki au sud du centre-ville, sa livraison devrait avoir lieu fin

    2018. Enfin, un prolongement de 10 km entre El Harrach et l’Aéroport Houari Boumediene, dont les travaux ont démarré en 2015, comporte la construction de neuf nouvelles stations d’ici fin 2019.

     

    Ces projets font suite à l’achèvement l’an dernier d’un projet de prolongement de 110 millions d’euros qui a fait passer la longueur totale du parcours du métro de

    9,5 à 13,5 km.


     

    Résultats du métro

     

    Selon des chiffres publiés par la Banque Mondiale, 70% des Algériens vivent désormais dans des zones urbaines, contre 52% en 1990, faisant des transports en commun une priorité stratégique.

     

    Si le transport automobile privé reste la manière de se déplacer la plus répandue dans le pays, les réseaux urbains tels que le métro d’Alger attirent chaque année de plus en plus de voyageurs. La fréquentation du système affiche une hausse constante, atteignant 100

    000 passagers par jour en 2016, soit une hausse de 39% par rapport aux chiffres de 2014, selon le Ministère des Transports.

     

    Cette solide croissance a contribué à renforcer les prévisions positives à moyen terme pour ce qui est des résultats du métro, l’opérateur de ce dernier espérant que les prolongements de la ligne aideront le métro à atteindre son seuil de rentabilité.

     

    « Les recettes couvrent 60% des coûts d’exploitation, de maintenance et d’alimentation en énergie, » a déclaré Didier Lescouplé, Directeur Général de la société exploitante du métro, Régie Autonome des Transports Parisiens El Djazaïr, filiale du groupe francais RATP, dans les médias algériens fin mai. « Notre objectif, avec la mise en place des nouvelles extensions, la commercialisation de publicités, mais aussi l’installation de boutiques dans les stations, est de parvenir en 2020 à l’équilibre. »

     

    Réseaux de tram et de bus

     

    Outre  les  extensions  du  réseau  de  métro,  d’autres

    grands projets sont actuellement en cours de réalisation


    dans le pays dans le domaine des transports en commun.

     

    La construction d’une nouvelle ligne de tramway à Sidi Bel Abbès au nord-ouest du pays devrait prendre fin d’ici la fin de l’année, tandis que les chantiers des tramways d’Ouargla au nord-est et de Mostaganem sur la  côte  méditerranéenne  devraient  être  achevés  en

    2017. La ville de Sétif au nord-est du pays devrait quant à elle voir sa ligne de tram entrer en service en 2018 : selon les estimations, les travaux de la ligne, dont le parcours s’étend sur 18,2 km, avaient atteint un taux d’avancement de 50% à la mi-2016.

     

    Alger et Oran bénéficient déjà d’un tramway, tout comme Constantine, où une extension de 10 km est actuellement en cours de construction, pour un coût de

    34 milliards de dinars (288,3 millions d’euros).

     

    La création de lignes de bus à haut niveau de service (BHNS) semble également être en perspective. S’exprimant dans les médias locaux au mois d’octobre, le Ministre des Travaux Publics et des Transports Boudjema Talai a annoncé des projets de mise en place d’un système de BHNS à Alger, financé hors budget de l’Etat.

     

    Selon M.Talai, le BHNS offrira les mêmes avantages que les réseaux de métro et de tram existants en termes d’offre  de  liaisons  et  de fiabilité  mais  à  un  coût  au kilomètre moins élevé. Une étude de faisabilité a déjà été lancée pour la réalisation d’une ligne BHNS pilote qui relierait le centre de la capitale à l’Aéroport Houari Boumediene.

     

    Nouvelle autorité des transports urbains


    Le   renforcement   des   politiques   de   transport   en commun et de transport urbain fait suite à l’annonce par le gouvernement en 2015 du dernier plan quinquennal de développement qui assignait un budget de 832,7 milliards de dinars (7,2 milliards d’euros) à des projets d’extension et d’aménagement des infrastructures jusqu’en 2019.

     

    Malgré des recettes pétrolières à la baisse, le gouvernement a continué à accorder en priorité des financements à des projets clés, mais il a également commencé à se pencher sur l’amélioration des résultats du secteur des transports par le biais de réformes structurelles.

     

    En octobre, M.Talai a annoncé la création d’une autorité des transports urbains qui sera initialement chargée d’organiser les transports dans la seule ville d’Alger mais qui devrait à terme voir ses activités étendues à l’échelle nationale.

     

    La nouvelle entité supervisera les projets d’extension et d’amélioration des infrastructures et des équipements de transport urbain, assurera une intégration des moyens de transport urbains et régionaux et procèdera à la mise en place d’un système de billet unique.

     

    L’interopérabilité   des  systèmes  billettiques  s’inscrit dans une stratégie de création d’un réseau de transport en commun intermodal à Alger, où a été lancé en 2016 un abonnement mensuel permettant d’emprunter les lignes de bus, de métro, de tram et de téléphérique pour la somme de 2500 dinars (21,45 euros).

     

     2017 sera  l’année  de l a so us -traitance

    Source : APS


    Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, a déclaré jeudi à Sétif que ‘‘l’année 2017 sera celle de la sous-traitance’’.

     

    Le ministre a, à ce propos, rappelé les multiples mesures incitatives  de  la loi de finances 2017 proposées aux investisseurs du créneau de la sous-traitance.

     

    Lors de l’inspection à la zone industrielle de Sétif du projet de construction d’une unité de production de pneumatiques, le ministre a souligné que cette unité d’une capacité de production de deux (2) millions unités par an pour un marché national de six (6) millions d’unités ‘‘ permettra de passer à la sous-traitance destinée à l’industrie automobile’’.

     

    M. Bouchouareb a affirmé que sa visite à cette unité vise à l’appuyer et lui apporter tout le soutien qui lui permettra d’atteindre dans le plus proche délai la phase de production et contribuer à la diversification de l’économie et la réduction de la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures.

     

    Le ministre a révélé, en outre, que l’Algérie s’auto- suffira durant 2017 en phosphate et dirigera son surplus vers l’exportation notamment vers la Chine et l’Inde.

     

    Concernant l’exportation de ciments, le ministre a souligné que la préparation est en cours en vue d’aménager des plateformes à cet effet au niveau des ports.

     

    Il a également rappelé la décision du gouvernement d’encourager l’investissement industriel en vue de transformer l’Algérie d’ici 2019 en ‘‘pays émergent’’.

     

    Le ministre a porté l’accent sur l’intérêt accordé par le

    gouvernement    pour    la    prise    en    charge    des


    préoccupations des investisseurs dont celles relatives au foncier industriel avec la création de 22 zones industrielles.

     

    M. Bouchouareb a également fait état de récupération du foncier mis à la disposition des ‘‘faux’’ investisseurs n’ayant pas concrétisé leurs projets.

     

     L’Ansej lance une  no uvelle application  sur

    son site Web, avant fin janvier

    Source : Algérie Eco

     

    Bonne nouvelle pour les postulants à l’Ansej : « ils pourront désormais effectuer leurs demandes et suivre leurs dossiers par Internet et téléphones mobiles », a indiqué Slimane Boulekrinet, conseiller du directeur général de cet organisme à Guelma, ce jeudi.

     

    Cela est possible dés que cette Agence « lancera, avant fin janvier, de nouvelles applications sur son site électronique », tient à préciser ce cadre, en marge de l’installation de la section de wilaya de la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs, organisé à la Maison de la culture Abdelmadjid-Cheffai.

     

    « Ces applications, poursuit-il, sont en cours d’expérimentation, avant leur mises en service et leur généralisation à l’échelle nationale. Ils permettront aux jeunes moins de déplacement vers nos bureaux.».

     

    Cette nouvelle application est, faut-il le rappeler, venue en appoint de  l’opération d’inscription en ligne lancée en 2014.

     

    Boulekrinet a, par ailleurs, ajouté que « les services proposés à travers le site Web de l’Agence permettront, à terme, de créer un réseau de jeunes entrepreneurs


    susceptible, à son tour, de promouvoir les microentreprises, et de bâtir des liens entre elles, empreints d’interactivité et d’échanges d’expérience. ».

     

    Abordant les recouvrements, il a déclaré que, « 7 milliards de DA ont été générés des crédits alloués aux jeunes pour la création de microentreprises dans le cadre du dispositif de l’Ansej, durant 2016. », estimant ce taux "d’important et représentant plus du double de celui récupéré lors de l’exercice 2015, ce qui a permis de financer de nouveaux projets. ».

     

    Pour sa part, Kheireddine Hamel, président de la fédération nationale des jeunes entrepreneurs a affirmé que, « le bureau de la wilaya de Guelma est le deuxième installé depuis l’agrément de la fédération le 17 décembre 2016, après celui d’Annaba le 2 janvier de l’année en cours. », indiquant que, « avant le premier trimestre 2017, il est prévu, selon le Plan d’action de la Fédération, l’’installation de bureaux à travers les 48 wilayas. »

     

    Il a également précisé que « la Fédération œuvrera à atténuer les difficultés rencontrées par les jeunes bénéficiaires de la création de micro entreprises dans le cadre de l’Ansej et de la Caisse nationale d’assurance contre le chômage (Cnac), assurant que la fédération a enregistré près de 30 000 demandes d’adhésion via le site web ouvert pour cette opération.

     

    A souligner que le congrès de wilaya de la fédération des jeunes entrepreneurs a vu la participation d’environ 500 investisseurs et concepteurs de micro-entreprises, qui ont élu leur président à huis-clos.

     

    TRANSACTIONS & CONTRATS                         


     Tass ili Airlines  et l’Entmv combinent  leur

    billetterie

    Source : L’Econews

     

    La compagnie de transport aérien Tassili Airlines (TAL) et l'Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (Entmv) procéderont prochainement à un protocole d’accord combinant à la fois le l’aérien et le maritime.

     

    En fait, en vertu de cet accord dans le domaine de la billetterie, les voyageurs qui veulent acheter un billet d'avion de TAL auront la possibilité de le faire également auprès des agences de l'Entmv et vice-versa, explique la même source.   Selon une source de la Compagnie de Transport  aérien Tassili Airlines le  protocole d'accord sera signé la semaine prochaine.   Il est question, par ailleurs, de présenter une étude de faisabilité sur le transport des marchandises en mode multimodal entre TAL, Entmv et l'entreprise publique  de logistique de transport (Logitrans, filiale de la Société nationale de transport routier de marchandises -SNTR-), précise la même source.

     

    Pour rappel, la compagnie aérienne Tassili Airlines a procédé en novembre 2016 à la signature d’un protocole d’accord pour le transport de marchandises avec le Groupe public de transport routier de marchandises Logitrans Transport et Logistique. Logitrans se chargera ainsi de transporter les marchandises depuis le fournisseur pour les ramener au pied des avions de TAL laquelle prendra le relais pour les acheminer à destination par voie aérienne. A travers ces techniques de transport multimodal, il s’agit d’assurer des avantages en termes de prix et de délais. Ce qui permet également au Groupe Logitrans de réaliser, dans


    une première phase, le traitement annuel de 10 000 tonnes de marchandises.

     

    REGIONS                                                                

    In Salah : Des équipements en énergie solaire

    Source : El Moudjahid

     

    Une opération d’équipement en énergie solaire de puits pastoraux et de foggaras (système traditionnel de distribution de l’eau) a été réalisée dans la wilaya déléguée d'In Salah (750 km au nord de Tamanrasset), a-t-on appris des responsables de l’antenne régionale du Commissariat au développement de l’agriculture des régions sahariennes (CDARS), basé à Adrar.

     

    Inscrite dans le cadre de la généralisation des énergies renouvelables, cette opération permettra de répondre aux besoins des agriculteurs et autres éleveurs en matière d’énergie, et d'améliorer les conditions de vie de la population de la région, a indiqué à l’APS le responsable de cette institution.

     

    Cette action qui avait ciblé les zones pastorales d’El- Manger, Hassi Milagh (commune de foggaret Ezzoua), Oued Lamghilak (commune d’Ingar), deux puits artésiens pour renforcer les foggaras, en plus d’une conduite d’eau vers les oasis, long de près de 12 km, dans la même collectivité, a fait savoir Dahmane Moumeni, joint par téléphone depuis In Salah.

     

    L’opération d’équipement de ces puits pastoraux et les foggaras en moyens de pompage en utilisant l’énergie solaire contribuera à la promotion de l’activité pastorale dans la région, et l’amélioration de la distribution de l’eau potable distribué par le système des foggaras, notamment dans la commune d’Ingar.


     

    Elle permettra également d’assurer un approvisionnement régulier d’eau d’irrigation et pour la population nomade activant dans l’élevage de cheptel, a-t-on signalé.

     

    Nouvelles de Mascara, Campagne labours- semailles : Sillons prometteurs

    Source : El Moudjahid

     

    La campagne suit normalement son cours, enregistrant

    133.000 ha labourés sur les 144.000 ha prévus. L’amélioration de la situation climatique a encouragé les fellahs à se mobiliser pour atteindre les objectifs tracés.

     

    Tous les moyens humains et matériels sont mis en place. La DSA insiste sur la formation des fellahs et de leurs enfants, et des directives concernant l’irrigation par les nouvelles techniques sont données, en particulier pour les fellahs exploitant les quatre périmètres d’irrigation de Sig, Habra, Ghriss et de Kachout. Mascara, qui est un pôle agricole par excellence, doit s’investir dans l’agriculture pour une autosuffisance de la région, et sa participation à l’économie du pays.

     

    Sur les 312.000 ha destinés a l’agriculture, 47.000 ha sont irrigués, et malgré l’insuffisance de l’eau sur le territoire de la wilaya, les superficies destinées aux maraîchages ont augmenté, et la production en parallèle. Les fellahs sont confrontés à certains problèmes comme l’érosion, le manque de pluies, les constructions illicites qui continuent à dévorer les terres fertiles, les moyens de stockage pour l’ensemble des produits agricoles et la main-d’œuvre qualifiée qui fait également défaut.


    La production céréalière connaît au fil des ans une courbe descendante à cause de plusieurs facteurs, liés essentiellement à la faible pluviométrie, même si la wilaya déploie des efforts considérables en matière de mobilisation des ressources hydriques destinées à l’irrigation agricole, une dotation rendue possible grâce aux efforts de construction des infrastructures de captage et de mobilisation des ressources hydriques pour les besoins agricoles. Les infrastructures, la situation des crédits de campagne «RFIG»,  le dispositif mis en place par les établissements bancaires, l’évolution des productions agricoles et le classement national de la wilaya, les principales réalisations de développement de l’investissement agricole, les actions et les réalisations physiques et les matériels d’accompagnement, le foncier agricole en zones de piémont, en montagne et en plaine, sont des questions toujours d’actualité.

     

    Ajoutons à cela le non-respect par les cultivateurs du processus  technique  de  la  céréaliculture,  l’instabilité des conditions météorologiques et leur impact direct sur la culture, la faiblesse de l’apport hydrique des nappes phréatiques et des eaux souterraines destinées à l’irrigation régulière et continue des surfaces agricoles, la vétusté du matériel agricole, le non-renouvellement périodique et le manque d’aires de stockage de céréales.

     

    Nouvelles de Mascara, Oléiculture : Production record

    Source : El Moudjahid

     

    La wilaya a connu cette année une production d’olives qui se chiffre à 802.600 qx, grâce aux bonnes conditions climatiques, en premier lieu, à l’entretien des vergers et au manque de maladies, ensuite. Les fellahs continuent,


    comme par le passé, à poser le problème de la main- d’œuvre qualifiée dans ce créneau, comme ils posent également le problème des unités de transformation et de réception des olives au niveau des localités où l’oléiculture s’est améliorée.

     

    La cueillette des olives augure d’une production remarquable au vu d’un certain nombre de facteurs liés essentiellement aux conditions et aux moyens mis en œuvre par les services concernés, et tout indique que la récolte de cette saison sera meilleure par rapport à celle de l’année écoulée dans la plaine de Sig, qui constitue la plaque tournante de l’oléiculture dans la région, eu égard aux quantités récoltées et à la qualité gustative des  olives,  une  région  connue  pour  sa  variété,  la

    «Sigoise», de renommée internationale, car non seulement elle est nourricière et riche en vitamines, mais aussi elle mûrit sous un soleil et dans un climat des plus favorables. C’est le cas aussi dans les oliveraies d’Oggaz. Deux régions oléicoles par excellence au sein desquelles se trouve presque la totalité des oliveraies de Mascara, soit une surface de 6.000 ha. On s’attend à une récolte estimée à plus de 90.000 quintaux, et ce grâce à plusieurs facteurs positifs, notamment à l’absence de maladies   parasitaires   qui   affectent   la   production oléicole et diminuent le rendement à l’hectare dans ce créneau agricole.

     

    Aussi, le rendement des localités d’El-Alaimia et d’Oggaz est excellent, tant sur le plan qualitatif que quantitatif, ce qui constitue un plus pour l’industrie agricole de la région, faisant ainsi tourner à plein régime les machines de toutes les conserveries, ainsi que les huileries, dont la majeure partie se trouve dans la ville de Sig, et dont le  nombre  est  estimé  à  plus  d'une  centaine d'entreprises (conserveries et huileries). Toutefois, l’abondance de la production fait face au problème de


    la main-d’œuvre, puisque le rendement moyen peut

    atteindre plus de 46 quintaux à l’hectare.

     

    La production attendue augure donc d’une meilleure place que celle réalisée l’an dernier où la wilaya a été classée  première  à  l’échelle  nationale  dans  la production d’olives  de  table  et  la  deuxième  dans la production de toutes les variétés d’olives.

     

    La superficie totale est estimée à 15.950 ha dont 11.800 productifs. Le programme de relance a permis la mise en terre de plus 7.000 ha d’oliviers à travers les communes d'Oued Taria, de Hache et de Tighennif.

     

    Il est utile de rappeler, à cet effet, l’impact positif des mesures incitatives en faveur de cette culture, en particulier l'aide pour chaque plantation d’arbustes, l’acquisition des engrais à 20% de leur prix, le renforcement des réseaux d’irrigation, ainsi que la mise en place de nouvelles unités de conserverie, dont 30 nouvelles ayant bénéficié d’un soutien financier appréciable. On a relevé l’augmentation de la production de l’huile d’olive, qui a atteint 36.000 hectolitres/an, même si la préoccupation majeure des oléiculteurs de Sig a trait en grande partie au label de l’huile de table la «Sigoise».

     

    Le manque de main-d’œuvre et son coût élevé, en particulier les cueilleurs qui viennent des autres régions, et qui se font rares, retardent quelque peu la campagne, comme cela a été le cas de l’année précédente, mais ces contraintes, nous a-t-on fait savoir, ne gênent en rien l’augmentation de la production oléicole, grâce à l’apport du périmètre irrigué de Sig, mis en service tout récemment. S’agissant des prix, comparativement aux années précédentes, la fourchette indique un net recul, aussi bien pour les olives de table (toutes variétés confondues)    que    celles    dites    dénoyautées,    de


    consommation dans las plats cuisinés, dans les 246 confiseries dont la plus grande partie se trouve à Sig et quelques-unes à Tighennif, Oued Taria et à Mohammadia.

     

    Les quantités cueillies vont aussi aux huileries pour la fabrication de l’huile d’olive, néanmoins les prix affichés pour ce produit dans le commerce est hors de portée pour les bourses moyennes, et on impute aux coûts élevés de fabrication, notamment ceux liés aux charges de transformation du produit et aux moyens énergétiques et outils de production et machines mis en place dans ce processus. Le consommateur friand de cette huile diététique trouve que son prix est trop élevé, en dépit de tous les arguments avancés, et beaucoup d’entre  eux  se  rabattent sur une  huile  de  mauvaise qualité ou frelatée, vendue les jours de marché, compte tenu de son bas prix.

     

    Plus de 420 millions DA consacrés à l'aménagement des ZAC dans wi laya  d’El  Tarf

    Source : Maghreb Emergent

     

    Plus de 420 millions de dinars, ont été dégagés pour la concrétisation  de  travaux d’aménagement  au niveau des zones d’activités commerciales (ZAC) de Zerizer et Matroha de la wilaya d’El Tarf, a indiqué le chef de l’exécutif local.

     

    Intervenant lors de la visite d’inspection effectuée, jeudi, dans la ZAC de Zerizer, commune distante de 50 kilomètres du chef-lieu de wilaya, Mohamed Lebka a détaillé que cette enveloppe financière allouée permettra  de  dynamiser  la  cadence  des  travaux  en cours dans cette zone.


    Affirmant que des efforts sont déployés en matière d’investissement, il a ajouté que le parachèvement des travaux d’aménagement du ZAC de Zerizer devra permettre de lancer 20 projets validés dans cette zone avec l’ambition de créer pas moins de 680 emplois.

     

    Quatre (4) lots sur les huit (8) concernés par des travaux d’aménagement dans cette ZAC ont été achevés 100%, a expliqué, dans ce contexte, le directeur de l’énergie.

     

    Il s’agit des lots portant sur le terrassement et la mise à niveau du sol ainsi que ceux de la voirie, de l’alimentation en eau potable (AEP) et du raccordement en gaz de ville.

     

    La dernière phase porte, a ajouté Khelifa Mourad, sur le raccordement au réseau de téléphone, la réfection de l’éclairage public, notamment.

     

    Il est à signaler que huit (8) projets entreront en phase d’exploitation avant la fin de l’année en cours, a précisé, dans ce contexte, le directeur local de l’industrie Mustapha Zahlit, signalant que ces projets portent, entre autres,  sur la réalisation d’une  imprimerie,  un abattoir, une unité de récupération de produits minéraux, une laiterie et une imprimerie dont le taux d’avancement a atteint 90% et qui devra générer 23 emplois, a-t-on indiqué.

     

    S’agissant des travaux en cours au niveau de la ZAC de Matroha, le chantier a atteint plus de 70% de taux d’avancement.

     

    Aïn-Témouchent: Lancement des travaux du projet d'exploitation des ordures ménagères


    Source : Le Soir d’Algérie

     

    La petite localité d'El-Grayia dans la commune de Hassi- El-Ghella a connu, hier, le coup d'envoi du mégaprojet d'exploitation  des  ordures  ménagères  et  dures.  Le projet dont le bénéficiaire n'est autre que le Jordanien Ahmed Chedjrari devra être mis en marche dans huit mois, en commençant par l'opération de tri des ordures. Pour rappel, le coût de ce projet est estimé à 244 milliards de centimes, il est implanté sur une superficie de 5 hectares, il pourra traiter plus de 500 tonnes d'ordures par jour comme première phase pour arriver graduellement à 1 200 tonnes, selon les responsables de ce projet. D'après ces derniers, ce projet devra donner une valeur ajoutée et sera une source de rentes économiques ainsi qu'un moyen de production des énergies selon le propriétaire du projet M. Chedjrari qui dira qu'il va commencer d'abord par traiter les ordures agricoles pour les transformer en engrais, il ajoutera qu'il va utiliser la technologie allemande qui n'aura aucune  incidence  sur  l'environnement  ni  en matière d'odeurs nauséabondes ni en gaz toxiques. Le projet devra garantir 200 postes d'emploi aux jeunes de la localité, ce qui ouvrira un bel avenir et réduira le taux de chômage. A signaler que les responsables en charge de ce projet vont organiser des sessions de formation et de qualification au profit des jeunes qui seront recrutés dans le domaine du tri manuel et technique.

     

    Un complexe avicole d’envergure  régionale

    à Aïn Témouchent

    Source : Liberté

     

    Hassasna, petite commune à vocation agricole (rattachée à la daïra de Hammam Bou-Hadjar, dans la wilaya d’Aïn Témouchent), sortira assurément de sa léthargie, l’été prochain, dès la mise en exploitation


    d’un important complexe avicole d’envergure régionale,

    qui sera réalisé par des opérateurs privés.

     

    Dès lors, la municipalité pourra prétendre à une plus grande aisance financière par le truchement des recettes fiscales générées par ce site. Selon nos informations, le taux de réalisation du projet avoisine les 80%. Sa capacité de production est évaluée à 270

    000 œufs/jour (le même nombre de poules pondeuses), soit une production annuelle avoisinant les 50 millions d’œufs. Composé d’une série de bâtiments équipés, dont trois hangars, une chaîne complète de production, une chaîne d’alimentation, un couvoir, une administration, des vestiaires et un restaurant réservé au personnel, le site devrait employer   quelque 200 travailleurs, avec une grande proportion de femmes. Il sera livré, avec l’ensemble de ses installations, vers la fin du premier semestre ou, au plus tard, au mois de juillet prochain, a-t-on appris.

     

    Tindouf : La nouvelle aérogare réceptionnée le premier semestre 2017

    Source : Liberté

     

    La nouvelle aérogare de l’aéroport de Tindouf sera réceptionnée durant le premier semestre de 2017, a-t- on appris des responsables du secteur des transports.

     

    Retenue au titre des travaux d’aménagement et d’extension de l’aéroport Commandant-Farradj   de Tindouf, d’une capacité d’accueil annuelle de près de

    100 000 passagers, cette nouvelle structure aéroportuaire est vaste de 5 000 m2, a précisé le directeur des transports de Tindouf, Mehdi Mellakh. Une enveloppe de 80 millions de dinars a été consacrée à la réalisation d’une série d’opérations au niveau de la future aérogare, consistant notamment en la mise en place des équipements techniques nécessaires et la réalisation de l’aménagement extérieur, pour être livrée dans les quatre mois prochains, a-t-il ajouté.

     L’ancienne aérogare devra  faire objet de travaux de restauration une fois la nouvelle structure similaire mise en exploitation permettant de prendre en charge le flux des passagers aux destinations intérieures et extérieures, a indiqué ce responsable.

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  • 08 01 2017

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 08 JANVIER 2017

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 08 JANVIER 2017

    dimanche, 08. Janvier 2017

     

     

     


    SOMMAIRE



    Marché & Economie.......................................................................................................... 2

    Grande Mosquée d’Alger, M. Tebboune : «Le projet sera réceptionné fin 2017» .................. 2

    La capitale en 2016 : Un chantier ouvert ................................................................................ 2

    Coopération algéro-britannique : L’éducation, une référence................................................ 3

    Accord de l’Opep : Bouffée d’oxygène pour le marché pétrolier ............................................ 3

    Secteur public industriel : Stagnation de la production .......................................................... 4

    Production de ciment : Une prévision de 28 millions de tonnes pour 2017 ............................ 5

    L’Algérie intensifie sa stratégie en matière de transports en commun .................................. 5

    2017 sera l’année de la sous-traitance ................................................................................... 6

    L’Ansej lance une nouvelle application sur son site Web, avant fin janvier............................ 7

    Transactions & Contrats .................................................................................................... 7

    Tassili Airlines et l’Entmv combinent leur billetterie ............................................................... 7

    Régions............................................................................................................................. 8

    In Salah : Des équipements en énergie solaire........................................................................ 8

    Nouvelles de Mascara, Campagne labours-semailles : Sillons prometteurs........................... 8

    Nouvelles de Mascara, Oléiculture : Production record.......................................................... 8

    Plus de 420 millions DA consacrés à l'aménagement des ZAC dans wilaya d’El Tarf ............. 9

    Aïn-Témouchent: Lancement des travaux du projet d'exploitation des ordures ménagères10

    Un complexe avicole d’envergure régionale à Aïn Témouchent ........................................... 10

    Tindouf : La nouvelle aérogare réceptionnée le premier semestre 2017.............................. 10


     

     

     

     

     

     



    MARCHE & ECONOMIE                                      

     

     Grande Mos quée d’Alger, M.  Tebboune  :

    «Le projet sera réceptionné fin 2017»

    Source : El Moudjahid

     

    « Le projet de la Grande mosquée connaît un avancement remarquable, les gros œuvres au niveau de ses différentes structures sont déjà achevés, Dar Al- Qoraan, la bibliothèque, le centre culturel» tels sont, en substance, les propos tenus par le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville.

     

    M. Abdelmadjid Tebboune qui s’est rendu sur place, hier, pour inspecter et évaluer l’état d’avancement des travaux de cet imposant ouvrage dont la livraison devrait, théoriquement, avoir lieu la fin de l’année en cours, a fait savoir que le parachèvement des travaux du gros œuvre s’est déjà fait, tout en affirmant que la salle de prière sera opérationnelle d'ici à la fin du premier trimestre 2017 « le projet sera livré dans les délais fixés, ajoutant que les travaux avancent à une cadence rapide

    « a souligné M. Tebboune.

     

    Selon les explications données au ministre lors de cette visite, le fameux minaret a atteint le 26e étage et dépassé la hauteur de 225 mètres. La coupole qui couvrira la salle de prière —et qui a été réalisée en Chine— a été déjà placée après le mois de Ramadhan.

    «Les travaux de réalisation de la salle de prière, des 37

    étages du minaret et de la plupart des structures seront achevés et la fin du premier trimestre 2017», a rassuré le ministre.

     

    Selon le premier responsable du secteur, les travaux d'ornement et de décoration seront confiés à un bureau d'études international spécialisé et réalisés par des artisans algériens.


     

    Pour les travaux de pose du marbre, M. Tebboune a souligné que la priorité sera accordée aux producteurs nationaux, indiquant que les différents opérateurs locaux avaient convenu de partager les tâches et les quotas. Il a, dans ce cadre, salué la coordination «sans précédent», entre l'agence qui supervise le projet, la société  chinoise  de  réalisation  «China  State Construction Engineering Corporation (CSCEC)» et le bureau  d'études  français  «EGIS». Ce  haut  niveau de coordination a permis un avancement notable des travaux.

     

    Il a fait savoir que le coût du projet s'élève à 1,25 milliard de dollars contrairement aux chiffres exagérés récemment avancés par certains médias étrangers qui avancent un montant de 3 milliards de dollars. S'étendant sur plus de 20 hectares, la Grande mosquée d'Alger, une des plus grandes au monde, compte une salle de prière de 20.000 m2, une esplanade et un minaret d'une hauteur de 267 m, une bibliothèque, un centre culturel, Dar El Qoran, des jardins, un parking, des bâtiments administratifs, ainsi que des espaces réservés à la restauration.

     

    Les travaux de cet édifice, troisième plus grande mosquée au monde après celles de la Mecque et de Médine, ont été confiés à l'entreprise chinoise (CSCEC). La Grande mosquée d'Alger ambitionne de devenir un pôle attractif à vocation religieuse, culturelle et scientifique, alliant authenticité et modernité, notamment à travers son cachet architectural particulier.

     

    La capitale en 2016 : Un chantier ouvert

    Source : El Moudjahid


    2016 aura été pour la wilaya d'Alger, l'année d'un chantier ouvert pour la réalisation de routes à double voie, d'échangeurs et d'extensions d'axes routiers pour une meilleure fluidité du trafic routier au niveau de la capitale, et ce dans le cadre du Plan stratégique (2012-

    2035). Dans cette optique, plus de 226 opérations d'aménagement routier (270 km) ont été réalisées cette année dans la wilaya d'Alger, outre 30 projets de dédoublement et 7 échangeurs. Le programme du réseau routier de la Capitale porte sur le développement et l'entretien des infrastructures et la réalisation de nouveau projets pour renforcer les capacités, a indiqué le Directeur des travaux publics de la wilaya d'Alger, Abderrahmane Rahmani, ajoutant que la plupart de ces projets, dont le taux d'avancement dépasse les 60%, seront réceptionnés d'ici fin 2017. Une enveloppe de 500 millions de dinars a été débloquée pour la rénovation des glissières de sécurité et leur remplacement par des glissières en béton. En 2016, la wilaya d'Alger a réceptionné deux trémies reliant le quartier de Djenane Sfari (Birkhadem) à celui d’Ain Melha (Gué de Constantine) et un pont à Réghaia outre un élargissement de 3 m de la rocade Zeralda- Boudouaou-Boumerdès et une autre extension de la RN

    1. Le même responsable a imputé les lenteurs enregistrées dans la finalisation de certains projets au problème d'indemnisation des propriétaires du foncier concerné par ces projets.

     

    80 milliards DA pour la rénovation et réception prochaine de 30 projets routiers

     

    La wilaya d'Alger réceptionnera en 2017 pas moins de

    30 projets de dédoublement de routes et 07 échangeurs dont la réalisation a nécessité un montant global de 80 milliards de dinars, outre des ports et d'autres infrastructures, a indiqué M. Rahmani. Pour assurer la fluidité   du   trafic   routier   à   travers  les   différentes


    communes, la wilaya d'Alger a dégagé une enveloppe financière de 2 milliards de dinars pour la réfection et l'entretien des routes. Les travaux portent actuellement sur deux principaux axes en l'occurrence la rocade sud reliant Zeralda Ouest à Réghaia Est et l'autoroute Est reliant Alger centre à l'aéroport international Houari- Boumediene. Parmi ces projets, le Directeur des travaux publics a cité sept grands axes, notamment le dédoublement du chemin de wilaya 122 reliant Ain Taya-Réghaia-Ouled Moussa (Boumerdès) et du chemin de wilaya 121 reliant Ain Taya-Rouïba. Par ailleurs, les travaux de dédoublement du chemin de wilaya 149 reliant Bordj El Bahri et Café Chergui vers la deuxième rocade reliant l'aéroport à Zeralda et Réghaia et de la radiale reliant le tunnel de Oued Ouchayah à Bachdjerrah vers Baraki et Baba Ali en direction de la RN

    1, se poursuivent. La réception de ce tronçon permettra un accès facile à l'aéroport en permettant aux usagers de la route du centre-ville de sortir, en un quart d'heure, vers Birtouta, la RN 1 et la rocade deux. Outre ces projets, une autoroute est en cours de réalisation à l'extrême ouest d'Alger reliant Tessala El Mardja- Douaouda Marine-Zeralda transitant par Oued Mazafran, ce qui permettra une fluidité du trafic routier en provenance du Sud d'Alger via la RN 1. Une assiette de 4.5 hectares a été récupérée, suite au relogement des habitants de l'ancien bidonville El Remli, et a été consacrée à la réalisation d'un viaduc s'étendant sur une distance de 1100 mètres «actuellement en cours de réalisation», selon le directeur des travaux publics de la wilaya d'Alger. Le projet transitant par Oued El Harrach et la voie ferrée de Gué de Constantine, permet de désengorger le trafic routier au niveau de la banlieue est d'Alger, Selon le même responsable.

     

    Coopération algéro-britannique :

     L’éducation,  une réfé rence


    Source : El Moudjahid

     

    La coopération entre l’Algérie et la Grande-Bretagne dans le domaine de l'éducation se renforce à l’occasion de l’ouverture, hier au Lycée des mathématiques de Kouba, de la première session de formation portant sur le développement des compétences pédagogiques des inspecteurs et autres cadres.

     

    «Ce sera au total trois sessions destinées à plusieurs spécialités et dont la finalité est d’accompagner les enseignants, améliorer leur rendement et contribuer au développement de la langue anglaise», a expliqué Nouria Benghabrit. La ministre de l’Éducation nationale parle, à cet effet, de l’élaboration, à la fin de cette formation,  d’une  base  de  référence  de  nos compétences et insiste, à ce sujet, sur la formation continue et l’importance de bénéficier de l’expertise internationale dont celle de la Grande-Bretagne qui n’est plus, selon elle, à prouver. «C’est une référence en la matière, ce qui nous a poussés à solliciter nos amis britanniques pour nous aider dans cette entreprise. Nous sommes convaincus que cette démarche sera profitable pour le secteur eu égard au niveau de compétence de l’enseignement au Royaume-Uni», a-t- elle ajouté, en évoquant la nécessité d’élargir la coopération, notamment en matière de contenus des programmes  et  d'orientation  scolaire.  Nouria Benghabrit estime, à propos de la formation continue, que celle-ci évolue «sans arrêt» et est le «secret» de la réussite de n’importe quel système éducatif. Elle voit en cette coopération algéro-britannique un «plus» pour le secteur de l’Éducation nationale, et assure que son département veille à définir les besoins en la matière, comme il l’a fait dans cette convention de formation des inspecteurs. Tout en rappelant les réformes entreprises depuis plusieurs années dans le but d’atteindre un enseignement de qualité, la ministre considère qu’il est


    urgent  d’arriver  à  un  processus  d’enseignement  de

    base.

     

    «D’un côté, nous avons les nouveaux enseignants, des jeunes qui ont besoin de formation et de mise à niveau. De l’autre, on a des anciens enseignants chevronnés qui traînent derrière eux une longue expérience. Pour cette catégorie, nous devons exploiter comme il se doit leurs compétences», a-t-elle noté en présence de l’ambassadeur britannique à Alger. Ce dernier s’est dit heureux de cette coopération et assuré que la volonté politique affichée par les dirigeants des deux pays a fait la différence. «Le Président algérien et notre Premier ministre ont  clairement  fait  part  de  leur  volonté de hisser le niveau de coopération dans tous les domaines, notamment dans le secteur de l’éducation. Preuve en est de cette dynamique, la visite effectuée par Mme Benghabrit au Royaume-Uni et, tout dernièrement, la signature d’une convention pour le développement de la langue anglaise», a-t-il indiqué, non sans saluer les efforts du gouvernement dans le secteur de l’éducation.

     

     Accor d de l’Ope p : B ouff ée d’ox ygène  pour

    le marché pétrolier

    Source : El Moudjahid

     

    Le Pdg de l’entreprise française dans l’industrie de l’énergie, Technip, Thierry Pilenko, a estimé que le dernier accord des pays membres de l’Opep sur la réduction de leur production est une «bouffée d’oxygène» pour le marché pétrolier, lui donnant «une perspective de plancher».

     

    «Cet accord donne au marché une perspective de plancher (...) Pour le marché, c’est une bouffée d’oxygène», a affirmé, dans une interview au Figaro, le patron de Technip, en voie de fusion avec l’américain


    FMC Technologies, pour former un géant mondial de l'industrie du pétrole et du gaz. «Mais restons prudents

    : il faut encore que cet accord, valable pour six mois

    seulement, soit effectivement appliqué», a-t-il dit, soulignant que le marché du pétrole teste, en ce moment et pour la première fois, un «nouveau modèle». Il a expliqué qu’il devra évoluer entre le plancher déterminé par la politique de l’Opep et un plafond régulé par la production américaine, notant que cette situation «inédite» peut créer de la volatilité. Dans son décryptage du marché de l’or noir, le Pdg de Technip s’est dit «frappé» par la capacité de la production américaine de «repartir rapidement», relevant que si la production américaine a aujourd’hui une limite, «elle n’est ni financière, ni géologique, ni technologique, mais humaine».  «Le secteur a beaucoup licencié, il n’est pas sûr qu’il trouve toutes les compétences dont il a besoin dans un marché américain proche du plein emploi», a-t- il expliqué. Il pense que ce nouvel ordre du marché pétrolier, après l’accord historique de l’Opep soutenu par des pays producteurs non-Opep, va relancer l’investissement  dans  le  secteur  qui  avait  connu,  en

    2016, un arrêt, même si les études étaient finalisées à

    90%. «Les entreprises restent concentrées sur leurs cash-flow (une de leur priorité durant la baisse du marché), mais elles commencent à regarder quels projets redémarrer», a-t-il expliqué, ajoutant qu’elles relancent «ceux qui peuvent repartir vite, avec un retour en cash-flow rapide». M. Pilenko a estimé que pour l’heure, «on sent qu’il y a un peu plus de sérénité, mais pas encore d’enthousiasme dans le marché», exprimant sa satisfaction de voir que certains projets, qui avaient été engagés avant 2014, «vont entrer en production». «Nous restons dans un état de crise, et la priorité reste dans la réduction des coûts», a-t-il souligné, avertissant qu’il va falloir du temps pour redémarrer la machine à projets et à investissements. Pour   la   filière   parapétrolière,   le   Pdg   de   Technip


    préconise de «prolonger les efforts, qui ont été considérables depuis deux ans — on estime à un demi- million les suppressions d’emplois dans la filière — et ont engendré des baisses de coûts très importantes».

     

    Hydrocarbures : hausse de la production en Algérie

     

    La production globale des hydrocarbures a progressé au

    3e trimestre de l'année 2016 par rapport à la même période de 2015, à l'exception du raffinage du pétrole brut, a appris l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS). Sur la période allant entre juillet et septembre  2016,  la  production  totale  des hydrocarbures a progressé de 1,4%, comparativement à la même période de 2015, alors qu'elle avait reculé de

    2,4% au deuxième trimestre 2016 par rapport au même trimestre de 2015. Par catégorie de production d'hydrocarbures, celle du pétrole brut et de gaz naturel a augmenté de 3,6% au 3e trimestre 2016 (contre une hausse de 0,5% au 2e trimestre).   Concernant la liquéfaction du gaz naturel, la production a grimpé de

    0,2%, au 3e trimestre de l'année écoulée, alors qu'elle avait dégringolé de 20,7% au trimestre qui l'avait précédé. Par contre, le raffinage de pétrole brut a connu des contre-performances au 3e trimestre 2016, en baissant de 6,1%, alors qu'il avait connu une croissance positive de 5,3% au 2e trimestre 2016. En ce qui concerne la production globale des hydrocarbures sur les 9 premiers mois de 2016, elle a haussé de 0,8% par rapport à la même période de 2015. Ainsi, de janvier à septembre 2016, la production de pétrole brut et de gaz naturel s'est accrue de 1,2%, tandis que le raffinage de pétrole brut s'est amélioré de 1,1%.

     

    Cependant, la liquéfaction de gaz naturel a baissé de

    1,7% sur les 9 premiers mois en raison de la forte chute de  cette  activité  enregistrée  au  2ème  trimestre  (-

    20,7%).


     

    Secteur public industriel : Stagnation de la production

    Source : El Moudjahid

     

    La production industrielle du secteur public a enregistré une «relative stagnation» au troisième trimestre 2016 par rapport à la même période de 2015, a appris l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS). La variation  de  l'indice  de  la  production  hors hydrocarbures a reculé de 0,5% alors que celle de l'indice des industries manufacturières a baissé de 0,2% entre les deux périodes de comparaison. Un repli de la production a été constaté dans les secteurs des Industries Sidérurgique, Métallique, Mécanique et Electrique et Electronique «ISMMEE» (-6,2%), des Textiles-bonneterie-confection (-11,3%) et des Industries des cuirs et chaussures (-21,9%). Les secteurs qui ont connu une hausse de la production sont ceux du Bois-liège-papier-imprimerie  (+28,9%), Agroalimentaire-tabacs-allumettes (+2,6%), Hydrocarbures (+1,4%), Mines et carrières (+0,6%), Matériaux de construction-céramique-verre (+6,3%), Chimie-caoutchouc-plastique (+0,7%) et Industries diverses (+1,6%). Au sein du secteur ISMMEE, les filières d'activités qui ont connu un repli sont celles de fabrication des biens de consommation mécaniques (-

    70,2%), de fabrication des biens d'équipement mécanique (-35,1%), des industries sidérurgiques-de transformation et fonte et acier (-17,5%), de construction des véhicules industriels (-16,8%), de fabrication de mobilier métallique (-12,2%), de fabrication de biens intermédiaires métalliques, mécaniques et électriques (-1,8%) et de fabrication de biens d'équipements métalliques (-0,4%). Par contre, les branches ISMMEE qui ont échappé à une baisse de la production    sont    celles    de    production    et    de


    transformation de métaux ferreux (+229,4%), de la mécanique de précision pour équipement (+65,6%), de fabrication de biens de consommation métalliques (+11,7%), de fabrication de biens d'équipement électriques (+5,3%) et de fabrication de biens de consommation électriques (+0,3%). Pour les matériaux de construction, céramique et verre, la fabrication de produits en ciments et matières de construction divers a enregistré la plus forte hausse (+29,7%), suivie par l'industrie des matériaux de construction et produits rouges (+20,7%), l'industrie du verre (+9,1%) et la fabrication des liants hydrauliques (+4,3%). Dans la branche «Bois, liège, papier et imprimerie», la plus grande hausse de la production enregistrée au 3ème trimestre est celle de l'industrie du liège (+57,2%), suivie de l'industrie de l'ameublement (+39,5%), la fabrication et la transformation du papier (+30%) et la menuiserie générale et biens intermédiaires en bois (+12%). S'agissant de la branche de l'agroalimentaire, tabacs et allumettes, un recul a été enregistré dans l'industrie du lait (-6%) et dans l'industrie des tabacs manufacturés et allumettes (-16,3%), tandis qu'une croissance a été enregistrée dans le travail de grain (+14,7%). Par ailleurs, la morosité a frappé l'activité de fabrication de biens intermédiaires et textiles (-11,8%) et des biens de consommation textiles (-9,8%).

     

    Production de ciment : Une prévision de 28 millions de tonnes pour 2017

    Source : El Moudjahid

     

    La production du ciment couvre, aujourd’hui, la demande nationale, grâce à l’entrée en production des cimenteries Biskra et Cilas et de l’extension de l’unité d’Aïn El-Kebira, soit une production additive de près de

    6 millions de tonnes. Une prévision de 28 millions de tonnes est retenue pour 2017.


     

     L’Algérie intensifie sa stratégie en matière de transports en commun

    Source : Maghreb Emergent

     

    Selon des chiffres publiés par la Banque Mondiale, 70% des Algériens vivent désormais dans des zones urbaines, contre 52% en 1990, faisant des transports en commun une priorité stratégique.

     

    Une série de travaux d’expansion du métro d’Alger, qui a fêté son cinquième anniversaire fin octobre, compte parmi  les  dernières  initiatives mises  en  place  par  le gouvernement afin de réduire les embouteillages dont souffrent les grands centres urbains du pays.

     

    Trois grands chantiers de prolongement du système de métro, deuxième en Afrique du Nord après celui du Caire, et dont la construction a coûté 1,1 milliard d’euros, sont actuellement en cours.

     

    Le premier chantier prévoit un prolongement d’1,7 km de la ligne jusqu’à la Place des Martyrs, ce qui devrait permettre de multiplier par deux la fréquentation, qui passerait à 200 000 passagers par jour lorsque les travaux seront achevés fin 2017 ; quant au second, un nouveau tronçon de 3,6 km entre Aïn Naâdja et Baraki au sud du centre-ville, sa livraison devrait avoir lieu fin

    2018. Enfin, un prolongement de 10 km entre El Harrach et l’Aéroport Houari Boumediene, dont les travaux ont démarré en 2015, comporte la construction de neuf nouvelles stations d’ici fin 2019.

     

    Ces projets font suite à l’achèvement l’an dernier d’un projet de prolongement de 110 millions d’euros qui a fait passer la longueur totale du parcours du métro de

    9,5 à 13,5 km.


     

    Résultats du métro

     

    Selon des chiffres publiés par la Banque Mondiale, 70% des Algériens vivent désormais dans des zones urbaines, contre 52% en 1990, faisant des transports en commun une priorité stratégique.

     

    Si le transport automobile privé reste la manière de se déplacer la plus répandue dans le pays, les réseaux urbains tels que le métro d’Alger attirent chaque année de plus en plus de voyageurs. La fréquentation du système affiche une hausse constante, atteignant 100

    000 passagers par jour en 2016, soit une hausse de 39% par rapport aux chiffres de 2014, selon le Ministère des Transports.

     

    Cette solide croissance a contribué à renforcer les prévisions positives à moyen terme pour ce qui est des résultats du métro, l’opérateur de ce dernier espérant que les prolongements de la ligne aideront le métro à atteindre son seuil de rentabilité.

     

    « Les recettes couvrent 60% des coûts d’exploitation, de maintenance et d’alimentation en énergie, » a déclaré Didier Lescouplé, Directeur Général de la société exploitante du métro, Régie Autonome des Transports Parisiens El Djazaïr, filiale du groupe francais RATP, dans les médias algériens fin mai. « Notre objectif, avec la mise en place des nouvelles extensions, la commercialisation de publicités, mais aussi l’installation de boutiques dans les stations, est de parvenir en 2020 à l’équilibre. »

     

    Réseaux de tram et de bus

     

    Outre  les  extensions  du  réseau  de  métro,  d’autres

    grands projets sont actuellement en cours de réalisation


    dans le pays dans le domaine des transports en commun.

     

    La construction d’une nouvelle ligne de tramway à Sidi Bel Abbès au nord-ouest du pays devrait prendre fin d’ici la fin de l’année, tandis que les chantiers des tramways d’Ouargla au nord-est et de Mostaganem sur la  côte  méditerranéenne  devraient  être  achevés  en

    2017. La ville de Sétif au nord-est du pays devrait quant à elle voir sa ligne de tram entrer en service en 2018 : selon les estimations, les travaux de la ligne, dont le parcours s’étend sur 18,2 km, avaient atteint un taux d’avancement de 50% à la mi-2016.

     

    Alger et Oran bénéficient déjà d’un tramway, tout comme Constantine, où une extension de 10 km est actuellement en cours de construction, pour un coût de

    34 milliards de dinars (288,3 millions d’euros).

     

    La création de lignes de bus à haut niveau de service (BHNS) semble également être en perspective. S’exprimant dans les médias locaux au mois d’octobre, le Ministre des Travaux Publics et des Transports Boudjema Talai a annoncé des projets de mise en place d’un système de BHNS à Alger, financé hors budget de l’Etat.

     

    Selon M.Talai, le BHNS offrira les mêmes avantages que les réseaux de métro et de tram existants en termes d’offre  de  liaisons  et  de fiabilité  mais  à  un  coût  au kilomètre moins élevé. Une étude de faisabilité a déjà été lancée pour la réalisation d’une ligne BHNS pilote qui relierait le centre de la capitale à l’Aéroport Houari Boumediene.

     

    Nouvelle autorité des transports urbains


    Le   renforcement   des   politiques   de   transport   en commun et de transport urbain fait suite à l’annonce par le gouvernement en 2015 du dernier plan quinquennal de développement qui assignait un budget de 832,7 milliards de dinars (7,2 milliards d’euros) à des projets d’extension et d’aménagement des infrastructures jusqu’en 2019.

     

    Malgré des recettes pétrolières à la baisse, le gouvernement a continué à accorder en priorité des financements à des projets clés, mais il a également commencé à se pencher sur l’amélioration des résultats du secteur des transports par le biais de réformes structurelles.

     

    En octobre, M.Talai a annoncé la création d’une autorité des transports urbains qui sera initialement chargée d’organiser les transports dans la seule ville d’Alger mais qui devrait à terme voir ses activités étendues à l’échelle nationale.

     

    La nouvelle entité supervisera les projets d’extension et d’amélioration des infrastructures et des équipements de transport urbain, assurera une intégration des moyens de transport urbains et régionaux et procèdera à la mise en place d’un système de billet unique.

     

    L’interopérabilité   des  systèmes  billettiques  s’inscrit dans une stratégie de création d’un réseau de transport en commun intermodal à Alger, où a été lancé en 2016 un abonnement mensuel permettant d’emprunter les lignes de bus, de métro, de tram et de téléphérique pour la somme de 2500 dinars (21,45 euros).

     

     2017 sera  l’année  de l a so us -traitance

    Source : APS


    Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, a déclaré jeudi à Sétif que ‘‘l’année 2017 sera celle de la sous-traitance’’.

     

    Le ministre a, à ce propos, rappelé les multiples mesures incitatives  de  la loi de finances 2017 proposées aux investisseurs du créneau de la sous-traitance.

     

    Lors de l’inspection à la zone industrielle de Sétif du projet de construction d’une unité de production de pneumatiques, le ministre a souligné que cette unité d’une capacité de production de deux (2) millions unités par an pour un marché national de six (6) millions d’unités ‘‘ permettra de passer à la sous-traitance destinée à l’industrie automobile’’.

     

    M. Bouchouareb a affirmé que sa visite à cette unité vise à l’appuyer et lui apporter tout le soutien qui lui permettra d’atteindre dans le plus proche délai la phase de production et contribuer à la diversification de l’économie et la réduction de la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures.

     

    Le ministre a révélé, en outre, que l’Algérie s’auto- suffira durant 2017 en phosphate et dirigera son surplus vers l’exportation notamment vers la Chine et l’Inde.

     

    Concernant l’exportation de ciments, le ministre a souligné que la préparation est en cours en vue d’aménager des plateformes à cet effet au niveau des ports.

     

    Il a également rappelé la décision du gouvernement d’encourager l’investissement industriel en vue de transformer l’Algérie d’ici 2019 en ‘‘pays émergent’’.

     

    Le ministre a porté l’accent sur l’intérêt accordé par le

    gouvernement    pour    la    prise    en    charge    des


    préoccupations des investisseurs dont celles relatives au foncier industriel avec la création de 22 zones industrielles.

     

    M. Bouchouareb a également fait état de récupération du foncier mis à la disposition des ‘‘faux’’ investisseurs n’ayant pas concrétisé leurs projets.

     

     L’Ansej lance une  no uvelle application  sur

    son site Web, avant fin janvier

    Source : Algérie Eco

     

    Bonne nouvelle pour les postulants à l’Ansej : « ils pourront désormais effectuer leurs demandes et suivre leurs dossiers par Internet et téléphones mobiles », a indiqué Slimane Boulekrinet, conseiller du directeur général de cet organisme à Guelma, ce jeudi.

     

    Cela est possible dés que cette Agence « lancera, avant fin janvier, de nouvelles applications sur son site électronique », tient à préciser ce cadre, en marge de l’installation de la section de wilaya de la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs, organisé à la Maison de la culture Abdelmadjid-Cheffai.

     

    « Ces applications, poursuit-il, sont en cours d’expérimentation, avant leur mises en service et leur généralisation à l’échelle nationale. Ils permettront aux jeunes moins de déplacement vers nos bureaux.».

     

    Cette nouvelle application est, faut-il le rappeler, venue en appoint de  l’opération d’inscription en ligne lancée en 2014.

     

    Boulekrinet a, par ailleurs, ajouté que « les services proposés à travers le site Web de l’Agence permettront, à terme, de créer un réseau de jeunes entrepreneurs


    susceptible, à son tour, de promouvoir les microentreprises, et de bâtir des liens entre elles, empreints d’interactivité et d’échanges d’expérience. ».

     

    Abordant les recouvrements, il a déclaré que, « 7 milliards de DA ont été générés des crédits alloués aux jeunes pour la création de microentreprises dans le cadre du dispositif de l’Ansej, durant 2016. », estimant ce taux "d’important et représentant plus du double de celui récupéré lors de l’exercice 2015, ce qui a permis de financer de nouveaux projets. ».

     

    Pour sa part, Kheireddine Hamel, président de la fédération nationale des jeunes entrepreneurs a affirmé que, « le bureau de la wilaya de Guelma est le deuxième installé depuis l’agrément de la fédération le 17 décembre 2016, après celui d’Annaba le 2 janvier de l’année en cours. », indiquant que, « avant le premier trimestre 2017, il est prévu, selon le Plan d’action de la Fédération, l’’installation de bureaux à travers les 48 wilayas. »

     

    Il a également précisé que « la Fédération œuvrera à atténuer les difficultés rencontrées par les jeunes bénéficiaires de la création de micro entreprises dans le cadre de l’Ansej et de la Caisse nationale d’assurance contre le chômage (Cnac), assurant que la fédération a enregistré près de 30 000 demandes d’adhésion via le site web ouvert pour cette opération.

     

    A souligner que le congrès de wilaya de la fédération des jeunes entrepreneurs a vu la participation d’environ 500 investisseurs et concepteurs de micro-entreprises, qui ont élu leur président à huis-clos.

     

    TRANSACTIONS & CONTRATS                         


     Tass ili Airlines  et l’Entmv combinent  leur

    billetterie

    Source : L’Econews

     

    La compagnie de transport aérien Tassili Airlines (TAL) et l'Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (Entmv) procéderont prochainement à un protocole d’accord combinant à la fois le l’aérien et le maritime.

     

    En fait, en vertu de cet accord dans le domaine de la billetterie, les voyageurs qui veulent acheter un billet d'avion de TAL auront la possibilité de le faire également auprès des agences de l'Entmv et vice-versa, explique la même source.   Selon une source de la Compagnie de Transport  aérien Tassili Airlines le  protocole d'accord sera signé la semaine prochaine.   Il est question, par ailleurs, de présenter une étude de faisabilité sur le transport des marchandises en mode multimodal entre TAL, Entmv et l'entreprise publique  de logistique de transport (Logitrans, filiale de la Société nationale de transport routier de marchandises -SNTR-), précise la même source.

     

    Pour rappel, la compagnie aérienne Tassili Airlines a procédé en novembre 2016 à la signature d’un protocole d’accord pour le transport de marchandises avec le Groupe public de transport routier de marchandises Logitrans Transport et Logistique. Logitrans se chargera ainsi de transporter les marchandises depuis le fournisseur pour les ramener au pied des avions de TAL laquelle prendra le relais pour les acheminer à destination par voie aérienne. A travers ces techniques de transport multimodal, il s’agit d’assurer des avantages en termes de prix et de délais. Ce qui permet également au Groupe Logitrans de réaliser, dans


    une première phase, le traitement annuel de 10 000 tonnes de marchandises.

     

    REGIONS                                                                

    In Salah : Des équipements en énergie solaire

    Source : El Moudjahid

     

    Une opération d’équipement en énergie solaire de puits pastoraux et de foggaras (système traditionnel de distribution de l’eau) a été réalisée dans la wilaya déléguée d'In Salah (750 km au nord de Tamanrasset), a-t-on appris des responsables de l’antenne régionale du Commissariat au développement de l’agriculture des régions sahariennes (CDARS), basé à Adrar.

     

    Inscrite dans le cadre de la généralisation des énergies renouvelables, cette opération permettra de répondre aux besoins des agriculteurs et autres éleveurs en matière d’énergie, et d'améliorer les conditions de vie de la population de la région, a indiqué à l’APS le responsable de cette institution.

     

    Cette action qui avait ciblé les zones pastorales d’El- Manger, Hassi Milagh (commune de foggaret Ezzoua), Oued Lamghilak (commune d’Ingar), deux puits artésiens pour renforcer les foggaras, en plus d’une conduite d’eau vers les oasis, long de près de 12 km, dans la même collectivité, a fait savoir Dahmane Moumeni, joint par téléphone depuis In Salah.

     

    L’opération d’équipement de ces puits pastoraux et les foggaras en moyens de pompage en utilisant l’énergie solaire contribuera à la promotion de l’activité pastorale dans la région, et l’amélioration de la distribution de l’eau potable distribué par le système des foggaras, notamment dans la commune d’Ingar.


     

    Elle permettra également d’assurer un approvisionnement régulier d’eau d’irrigation et pour la population nomade activant dans l’élevage de cheptel, a-t-on signalé.

     

    Nouvelles de Mascara, Campagne labours- semailles : Sillons prometteurs

    Source : El Moudjahid

     

    La campagne suit normalement son cours, enregistrant

    133.000 ha labourés sur les 144.000 ha prévus. L’amélioration de la situation climatique a encouragé les fellahs à se mobiliser pour atteindre les objectifs tracés.

     

    Tous les moyens humains et matériels sont mis en place. La DSA insiste sur la formation des fellahs et de leurs enfants, et des directives concernant l’irrigation par les nouvelles techniques sont données, en particulier pour les fellahs exploitant les quatre périmètres d’irrigation de Sig, Habra, Ghriss et de Kachout. Mascara, qui est un pôle agricole par excellence, doit s’investir dans l’agriculture pour une autosuffisance de la région, et sa participation à l’économie du pays.

     

    Sur les 312.000 ha destinés a l’agriculture, 47.000 ha sont irrigués, et malgré l’insuffisance de l’eau sur le territoire de la wilaya, les superficies destinées aux maraîchages ont augmenté, et la production en parallèle. Les fellahs sont confrontés à certains problèmes comme l’érosion, le manque de pluies, les constructions illicites qui continuent à dévorer les terres fertiles, les moyens de stockage pour l’ensemble des produits agricoles et la main-d’œuvre qualifiée qui fait également défaut.


    La production céréalière connaît au fil des ans une courbe descendante à cause de plusieurs facteurs, liés essentiellement à la faible pluviométrie, même si la wilaya déploie des efforts considérables en matière de mobilisation des ressources hydriques destinées à l’irrigation agricole, une dotation rendue possible grâce aux efforts de construction des infrastructures de captage et de mobilisation des ressources hydriques pour les besoins agricoles. Les infrastructures, la situation des crédits de campagne «RFIG»,  le dispositif mis en place par les établissements bancaires, l’évolution des productions agricoles et le classement national de la wilaya, les principales réalisations de développement de l’investissement agricole, les actions et les réalisations physiques et les matériels d’accompagnement, le foncier agricole en zones de piémont, en montagne et en plaine, sont des questions toujours d’actualité.

     

    Ajoutons à cela le non-respect par les cultivateurs du processus  technique  de  la  céréaliculture,  l’instabilité des conditions météorologiques et leur impact direct sur la culture, la faiblesse de l’apport hydrique des nappes phréatiques et des eaux souterraines destinées à l’irrigation régulière et continue des surfaces agricoles, la vétusté du matériel agricole, le non-renouvellement périodique et le manque d’aires de stockage de céréales.

     

    Nouvelles de Mascara, Oléiculture : Production record

    Source : El Moudjahid

     

    La wilaya a connu cette année une production d’olives qui se chiffre à 802.600 qx, grâce aux bonnes conditions climatiques, en premier lieu, à l’entretien des vergers et au manque de maladies, ensuite. Les fellahs continuent,


    comme par le passé, à poser le problème de la main- d’œuvre qualifiée dans ce créneau, comme ils posent également le problème des unités de transformation et de réception des olives au niveau des localités où l’oléiculture s’est améliorée.

     

    La cueillette des olives augure d’une production remarquable au vu d’un certain nombre de facteurs liés essentiellement aux conditions et aux moyens mis en œuvre par les services concernés, et tout indique que la récolte de cette saison sera meilleure par rapport à celle de l’année écoulée dans la plaine de Sig, qui constitue la plaque tournante de l’oléiculture dans la région, eu égard aux quantités récoltées et à la qualité gustative des  olives,  une  région  connue  pour  sa  variété,  la

    «Sigoise», de renommée internationale, car non seulement elle est nourricière et riche en vitamines, mais aussi elle mûrit sous un soleil et dans un climat des plus favorables. C’est le cas aussi dans les oliveraies d’Oggaz. Deux régions oléicoles par excellence au sein desquelles se trouve presque la totalité des oliveraies de Mascara, soit une surface de 6.000 ha. On s’attend à une récolte estimée à plus de 90.000 quintaux, et ce grâce à plusieurs facteurs positifs, notamment à l’absence de maladies   parasitaires   qui   affectent   la   production oléicole et diminuent le rendement à l’hectare dans ce créneau agricole.

     

    Aussi, le rendement des localités d’El-Alaimia et d’Oggaz est excellent, tant sur le plan qualitatif que quantitatif, ce qui constitue un plus pour l’industrie agricole de la région, faisant ainsi tourner à plein régime les machines de toutes les conserveries, ainsi que les huileries, dont la majeure partie se trouve dans la ville de Sig, et dont le  nombre  est  estimé  à  plus  d'une  centaine d'entreprises (conserveries et huileries). Toutefois, l’abondance de la production fait face au problème de


    la main-d’œuvre, puisque le rendement moyen peut

    atteindre plus de 46 quintaux à l’hectare.

     

    La production attendue augure donc d’une meilleure place que celle réalisée l’an dernier où la wilaya a été classée  première  à  l’échelle  nationale  dans  la production d’olives  de  table  et  la  deuxième  dans la production de toutes les variétés d’olives.

     

    La superficie totale est estimée à 15.950 ha dont 11.800 productifs. Le programme de relance a permis la mise en terre de plus 7.000 ha d’oliviers à travers les communes d'Oued Taria, de Hache et de Tighennif.

     

    Il est utile de rappeler, à cet effet, l’impact positif des mesures incitatives en faveur de cette culture, en particulier l'aide pour chaque plantation d’arbustes, l’acquisition des engrais à 20% de leur prix, le renforcement des réseaux d’irrigation, ainsi que la mise en place de nouvelles unités de conserverie, dont 30 nouvelles ayant bénéficié d’un soutien financier appréciable. On a relevé l’augmentation de la production de l’huile d’olive, qui a atteint 36.000 hectolitres/an, même si la préoccupation majeure des oléiculteurs de Sig a trait en grande partie au label de l’huile de table la «Sigoise».

     

    Le manque de main-d’œuvre et son coût élevé, en particulier les cueilleurs qui viennent des autres régions, et qui se font rares, retardent quelque peu la campagne, comme cela a été le cas de l’année précédente, mais ces contraintes, nous a-t-on fait savoir, ne gênent en rien l’augmentation de la production oléicole, grâce à l’apport du périmètre irrigué de Sig, mis en service tout récemment. S’agissant des prix, comparativement aux années précédentes, la fourchette indique un net recul, aussi bien pour les olives de table (toutes variétés confondues)    que    celles    dites    dénoyautées,    de


    consommation dans las plats cuisinés, dans les 246 confiseries dont la plus grande partie se trouve à Sig et quelques-unes à Tighennif, Oued Taria et à Mohammadia.

     

    Les quantités cueillies vont aussi aux huileries pour la fabrication de l’huile d’olive, néanmoins les prix affichés pour ce produit dans le commerce est hors de portée pour les bourses moyennes, et on impute aux coûts élevés de fabrication, notamment ceux liés aux charges de transformation du produit et aux moyens énergétiques et outils de production et machines mis en place dans ce processus. Le consommateur friand de cette huile diététique trouve que son prix est trop élevé, en dépit de tous les arguments avancés, et beaucoup d’entre  eux  se  rabattent sur une  huile  de  mauvaise qualité ou frelatée, vendue les jours de marché, compte tenu de son bas prix.

     

    Plus de 420 millions DA consacrés à l'aménagement des ZAC dans wi laya  d’El  Tarf

    Source : Maghreb Emergent

     

    Plus de 420 millions de dinars, ont été dégagés pour la concrétisation  de  travaux d’aménagement  au niveau des zones d’activités commerciales (ZAC) de Zerizer et Matroha de la wilaya d’El Tarf, a indiqué le chef de l’exécutif local.

     

    Intervenant lors de la visite d’inspection effectuée, jeudi, dans la ZAC de Zerizer, commune distante de 50 kilomètres du chef-lieu de wilaya, Mohamed Lebka a détaillé que cette enveloppe financière allouée permettra  de  dynamiser  la  cadence  des  travaux  en cours dans cette zone.


    Affirmant que des efforts sont déployés en matière d’investissement, il a ajouté que le parachèvement des travaux d’aménagement du ZAC de Zerizer devra permettre de lancer 20 projets validés dans cette zone avec l’ambition de créer pas moins de 680 emplois.

     

    Quatre (4) lots sur les huit (8) concernés par des travaux d’aménagement dans cette ZAC ont été achevés 100%, a expliqué, dans ce contexte, le directeur de l’énergie.

     

    Il s’agit des lots portant sur le terrassement et la mise à niveau du sol ainsi que ceux de la voirie, de l’alimentation en eau potable (AEP) et du raccordement en gaz de ville.

     

    La dernière phase porte, a ajouté Khelifa Mourad, sur le raccordement au réseau de téléphone, la réfection de l’éclairage public, notamment.

     

    Il est à signaler que huit (8) projets entreront en phase d’exploitation avant la fin de l’année en cours, a précisé, dans ce contexte, le directeur local de l’industrie Mustapha Zahlit, signalant que ces projets portent, entre autres,  sur la réalisation d’une  imprimerie,  un abattoir, une unité de récupération de produits minéraux, une laiterie et une imprimerie dont le taux d’avancement a atteint 90% et qui devra générer 23 emplois, a-t-on indiqué.

     

    S’agissant des travaux en cours au niveau de la ZAC de Matroha, le chantier a atteint plus de 70% de taux d’avancement.

     

    Aïn-Témouchent: Lancement des travaux du projet d'exploitation des ordures ménagères


    Source : Le Soir d’Algérie

     

    La petite localité d'El-Grayia dans la commune de Hassi- El-Ghella a connu, hier, le coup d'envoi du mégaprojet d'exploitation  des  ordures  ménagères  et  dures.  Le projet dont le bénéficiaire n'est autre que le Jordanien Ahmed Chedjrari devra être mis en marche dans huit mois, en commençant par l'opération de tri des ordures. Pour rappel, le coût de ce projet est estimé à 244 milliards de centimes, il est implanté sur une superficie de 5 hectares, il pourra traiter plus de 500 tonnes d'ordures par jour comme première phase pour arriver graduellement à 1 200 tonnes, selon les responsables de ce projet. D'après ces derniers, ce projet devra donner une valeur ajoutée et sera une source de rentes économiques ainsi qu'un moyen de production des énergies selon le propriétaire du projet M. Chedjrari qui dira qu'il va commencer d'abord par traiter les ordures agricoles pour les transformer en engrais, il ajoutera qu'il va utiliser la technologie allemande qui n'aura aucune  incidence  sur  l'environnement  ni  en matière d'odeurs nauséabondes ni en gaz toxiques. Le projet devra garantir 200 postes d'emploi aux jeunes de la localité, ce qui ouvrira un bel avenir et réduira le taux de chômage. A signaler que les responsables en charge de ce projet vont organiser des sessions de formation et de qualification au profit des jeunes qui seront recrutés dans le domaine du tri manuel et technique.

     

    Un complexe avicole d’envergure  régionale

    à Aïn Témouchent

    Source : Liberté

     

    Hassasna, petite commune à vocation agricole (rattachée à la daïra de Hammam Bou-Hadjar, dans la wilaya d’Aïn Témouchent), sortira assurément de sa léthargie, l’été prochain, dès la mise en exploitation


    d’un important complexe avicole d’envergure régionale,

    qui sera réalisé par des opérateurs privés.

     

    Dès lors, la municipalité pourra prétendre à une plus grande aisance financière par le truchement des recettes fiscales générées par ce site. Selon nos informations, le taux de réalisation du projet avoisine les 80%. Sa capacité de production est évaluée à 270

    000 œufs/jour (le même nombre de poules pondeuses), soit une production annuelle avoisinant les 50 millions d’œufs. Composé d’une série de bâtiments équipés, dont trois hangars, une chaîne complète de production, une chaîne d’alimentation, un couvoir, une administration, des vestiaires et un restaurant réservé au personnel, le site devrait employer   quelque 200 travailleurs, avec une grande proportion de femmes. Il sera livré, avec l’ensemble de ses installations, vers la fin du premier semestre ou, au plus tard, au mois de juillet prochain, a-t-on appris.

     

    Tindouf : La nouvelle aérogare réceptionnée le premier semestre 2017

    Source : Liberté

     

    La nouvelle aérogare de l’aéroport de Tindouf sera réceptionnée durant le premier semestre de 2017, a-t- on appris des responsables du secteur des transports.

     

    Retenue au titre des travaux d’aménagement et d’extension de l’aéroport Commandant-Farradj   de Tindouf, d’une capacité d’accueil annuelle de près de

    100 000 passagers, cette nouvelle structure aéroportuaire est vaste de 5 000 m2, a précisé le directeur des transports de Tindouf, Mehdi Mellakh. Une enveloppe de 80 millions de dinars a été consacrée à la réalisation d’une série d’opérations au niveau de la future aérogare, consistant notamment en la mise en place des équipements techniques nécessaires et la réalisation de l’aménagement extérieur, pour être livrée dans les quatre mois prochains, a-t-il ajouté. 

    L’ancienne aérogare devra  faire objet de travaux de restauration une fois la nouvelle structure similaire mise en exploitation permettant de prendre en charge le flux des passagers aux destinations intérieures et extérieures, a indiqué ce responsable.

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  • 09 01 2017

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 09 JANVIER 2017

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 09 JANVIER 2017

     

     

    lundi, 09. Janvier 2017

     

     

    SOMMAIRE



    Marché & Economie.......................................................................................................... 2

    Le président Bouteflika reçoit l’émir père du Qatar : Fraternité ............................................. 2

    Encadrement touristique : Former pour couvrir le déficit ....................................................... 2

    Secteur public industriel : Hausse des prix à la production ..................................................... 2

    Climat des affaires : 30 mesures d’encouragement ................................................................ 3

    Certificats de conformité : Délivrables par le Centre de contrôle de la qualité ...................... 3

    TRANSACTIONS & CONTRATS ............................................................................................ 3

    Bomare Company : Augmentation du capital social de 64% pour 2017................................. 3

    Régions............................................................................................................................. 3

    Transport ferroviaire à Laghouat : Trois opérations projetées ............................................... 3

    Le projet de ligne ferroviaire Béni Saf-Ghazaouet relancé...................................................... 4

    Nouvelle aérogare de l’aéroport de Tindouf réceptionnée durant "le 1er semestre de 2017" 4

    Coopération algéro-russe : Hausse de 65% des échanges commerciaux ............................... 4

    Divers ............................................................................................................................... 5

    2016: l'Année de toutes les hausses pour les matières premières .......................................... 5


     



    MARCHE & ECONOMIE                                      

     

     Le président B outefl ika reçoi t l’émir  père

    du Qatar : Fraternité

    Source : El Moudjahid

     

    Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu, hier à Alger, l’Émir père du Qatar, Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani, en visite de fraternité en Algérie. L’audience s’est déroulée en présence du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, et du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des États arabes, Abdelkader Messahel. L’Émir père du Qatar, arrivé peu avant à Alger, a été accueilli, à l’aéroport international Houari-Boumediene, par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah.

     

    Cheikh  Hamad Ben Khalifa  Al Thani  a achevé en fin d’après-midi sa visite de fraternité. Il a été salué à son départ par M. Abdelkader Bensalah.

     

    Encadrement touristique : Former pour couvrir le déficit

    Source : El Moudjahid

     

    Le ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelouahab Nouri, a affirmé, hier à Biskra, que les capacités de formation disponibles sont mobilisées pour couvrir le déficit en encadrement touristique.

     

    Les capacités de formation offertes par l’enseignement supérieur, la formation professionnelle et le secteur touristique sont mobilisées afin de former le personnel compétent pour encadrer les structures touristiques, a


    souligné le ministre dans une conférence de presse,

    animée en marge d’une visite dans cette wilaya.

     

    «Il existe des conventions pour la formation, le recyclage et la formation spécialisée des ressources humaines du secteur à l’étranger», a ajouté M. Nouri.

    Le ministre a, dans la même optique, souligné que la réalisation des structures touristiques est primordiale et la formation des cadres et personnels appelés à assurer la gestion avec compétence est nécessaire.

     

    La faiblesse des services touristiques, imputée souvent à l’absence d’une main-d’œuvre qualifiée, est «une vérité qu’il ne faut pas éluder», a ajouté le ministre, estimant que le tourisme «est un secteur sensible qui a besoin de travailleurs qualifiés et compétents».     Le secteur a bénéficié de l’inscription de 1.580 projets d’investissement à travers le pays, dont 580 en phase de réalisation finale, a rappelé le ministre, estimant que cela traduit l’intérêt accordé au secteur.  Il a également fait état d’opérations de requalification de plus 70 établissements hôteliers à travers le pays pour plus de

    70 milliards DA, indiquant que la plupart  de ces projets

    ont démarré. M. Nouri a également attribué les difficultés  que  rencontrent  certains  de  ces  projets à

    «l’incapacité des cadres à gérer un tel volume d’investissements», assurant que ce dossier jouit d’un grand intérêt au regard des grands services assurés par ces établissements.

     

    Le ministre a inauguré le nouveau siège de la direction locale du tourisme et de l’artisanat et inspecté un complexe thermal, le village touristique «Jardin des Ziban», ainsi que le mausolée et la mosquée Okba Ibn Nafi’ dans la ville éponyme. Le ministre devait également inspecter l’hôtel des Ziban et le projet   de modernisation du complexe thermal Hammam Essalihine au chef-lieu de wilaya. 


     

    Secteur public industriel : Hausse des prix à la production

    Source : El Moudjahid

     

    Les prix à la production industrielle hors hydrocarbures du secteur public ont augmenté de 3,9% au 3e trimestre

    2016 par rapport à la même période de 2015, selon

    l’Office national des statistiques (ONS).

     

    L’indice des prix à la production industrielle du secteur public hors hydrocarbures mesure l’évolution des prix- sortie d’usine des biens vendus sur le marché intérieur (les produits destinés à l’exportation ne sont pas pris en considération). Concernant le secteur des Industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE), les prix à la production ont grimpé  de  1,6%  durant  le  3e  trimestre comparativement au même trimestre de l’année d’avant, tirés essentiellement par les prix à la production des filières de fabrication des biens intermédiaires métalliques, mécaniques et électriques, de biens de consommation mécaniques et de mécanique de précision. Dans les Industries des matériaux de construction, céramique et verre, les prix à la production ont connu une hausse de 0,5% induite par une augmentation des prix des produits rouges et des produits en ciment et matériaux de construction divers. Les prix à la production dans le secteur de l’énergie électrique ont enregistré une hausse de 21,7%. Quant aux prix à la production dans le secteur des mines et carrières, ils ont aussi connu une tendance haussière, avec un taux de 7,6% dans le sillage de l’augmentation des prix à la production de l’extraction du minerai de fer, des matières minérales et du phosphate. De leur côté, les prix à la production des produits agroalimentaires, tabacs   et   allumettes   ont   grimpé   de   5,9%,   suite,


    notamment, à la hausse des prix dans l’industrie des tabacs et allumettes. Pour la branche textile et confection, les prix à la production ont connu une hausse de 0,7% au troisième trimestre de 2016, et ceux de la branche «chimie, caoutchouc et plastiques ont été relevés de 0,2%. Quant aux cuirs et chaussures, les prix à la production se sont stabilisés durant le 3e trimestre

    2016 par rapport au 3e trimestre 2015. Par contre, une baisse de 0,9% a caractérisé les prix à la production de l’industrie du bois, liège, papier et imprimerie, en raison d’un recul des prix de la menuiserie des biens intermédiaires. Le secteur public industriel en Algérie compte 390 filiales (relevant de 12 groupes) et entreprises réparties en 11 secteurs et 50 branches d’activité. L’enquête de l’ONS intègre l’ensemble de ces entreprises avec les 213 produits inscrits à la nomenclature nationale des produits et activités industrielles.

     

    Climat des affaires : 30 mesures

     d’encouragement

    Source : El Moudjahid

     

    La refonte du cadre juridique et institutionnel régissant le secteur industriel (code des investissements, loi sur la normalisation, la loi d’orientation pour la promotion de la PME, le projet de loi sur la métrologie, sans omettre les dispositions introduites dans les lois des finances depuis 2015) aura porté à 30 mesures, le nombre des mesures au titre de l’encouragement de l’investissement et de l’amélioration du climat des affaires en Algérie.

     

    Certificats de conformité : Délivrables par le Centre de contrôle de la qualité

    Source : El Moudjahid


    Le Centre algérien du contrôle de la qualité et de l’emballage (Cacqe) est désormais chargé par le ministère du Commerce de délivrer les certificats de conformité pour les produits de consommation destinés à l’exportation, apprend-on auprès de cet organisme public. Cette mesure, qui concerne les produits alimentaires et cosmétiques, vise essentiellement à faciliter les opérations d’exportations hors hydrocarbures.   «Dans le but de renforcer la présence de l’Algérie sur les marchés mondiaux et dans le cadre de la stratégie nationale de développement et de promotion des exportations hors hydrocarbures, le Cacqe a mis en place une procédure pour délivrer les certificats de conformité aux opérateurs économiques», souligne ce centre. Ainsi, les opérateurs voulant obtenir ce certificat doivent adresser une demande au Cacqe en mentionnant des informations comme la date de fabrication et de péremption, les quantités à exporter et le pays destinataire. Les opérateurs doivent aussi présenter la réglementation du pays destinataire et la fiche technique du produit. Cette demande sera ensuite transmise à la direction générale du Cacqe et à la direction du commerce de la wilaya territorialement compétente pour procéder aux prélèvements et établir un certificat de conformité.

     

    TRANSACTIONS & CONTRATS                         

     

    Bomare Company : Augmentation du capital social de 64% pour 2017

    Source : El Watan

     

    Afin de répondre aux nouveaux défis fixés dans sa nouvelle stratégie pour l’exercice 2017, Bomare Company, fabriquant algérien de téléviseurs, smartphones et tablettes de marque Stream System, a opéré une hausse de son capital social de l’ordre de


    64%. Ce dernier est désormais passé à 620,331 millions

    de dinars, selon un communiqué de l’entreprise.

     

    Seize ans après sa création, Bomare Company est devenu le premier exportateur de ses produits en Europe et en Afrique. Cette société, implantée à Birtouta, a conclu en mai 2016 un contrat exclusif de distribution vers l’Espagne portant sur 250 000 unités de produits Stream Système pour une durée de cinq ans et un montant de 50 millions de dollars. La commercialisation de ses produits s’effectue au niveau des enseignes de grande distribution, comme les magasins Leclerc, Carrefour et El Corte Inglés, pour ne citer que ceux-là.

     

    Etant une entreprise certifiée ISO 9001 et labellisée Basma El Djazaïria, Bomare Company accompagne la commercialisation de ses produits par un service après- vente  aux  standards  internationaux  à  travers l’ouverture récente du premier service après-vente en Espagne et au Portugal. En 2016, cette société algérienne a réalisé 5% des exportations du chiffre d’affaires global et vise à réaliser 10% en 2017.

     

    REGIONS                                                                

    Transport ferroviaire à Laghouat : Trois opérations projetées

    Source : El Moudjahid

     

    Trois opérations susceptibles de renforcer le réseau de transport ferroviaire sont projetées sur le territoire de la wilaya de Laghouat, a-t-on appris, hier, auprès de la direction locale du secteur.  Il s'agit d'études en cours relatives à la réalisation d'une nouvelle voie ferrée entre les wilayas de Djelfa et El-Bayadh via Aflou (Laghouat), et d’une autre reliant celles de Laghouat et Ghardaïa, a- t-on précisé.


     

     

    Parmi ces opérations qui visent à donner une nouvelle dynamique au développement  socioéconomique dans la région, notamment en matière de mobilité (transport de personnes et de marchandises), figure le projet de la ligne Djelfa-Laghouat (108 km), dont les travaux, confiés à l'entreprise Cosider, ont enregistré un avancement

    «notable», a-t-on fait savoir.

     

    Livrable avant la fin de l'année en cours, cette dernière opération, inscrite dans le cadre du programme quinquennal de développement (2010-2014), porte également sur la réalisation d'une gare de voyageurs et d’une autre de marchandises, en plus d’ouvrages d'art et de dalots sur le tracé de cette future ligne, a-t-on signalé. Cette ligne fait partie de la boucle sud-est, au départ de la wilaya d’Aïn Defla et appelée à traverser les régions de Médéa, Djelfa, Laghouat, Ghardaïa, Ouargla, Hassi-Messaoud, Touggourt et de Biskra, selon les données de la direction des transports.

     

    Le projet de ligne ferroviaire Béni Saf- Ghazaouet relancé

    Source : Liberté

     

    L’APW d’Aïn Témouchent a examiné, à la fin de la semaine dernière, trois variantes de l’étude du projet portant sur la réalisation d’une ligne ferroviaire reliant les villes de Béni Saf et Ghazaouet (wilaya de Tlemcen). Étendue sur une distance de 90 km, cette desserte est destinée au transport mixte des personnes et des marchandises.

     

    L’étude, qui en est à sa première étape, a été présentée par l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif). Selon  M.  Othmane  Agoun,  directeur  des  études  à


    l’agence, l’option portant sur l’itinéraire démarrant de Béni Saf, et passant par Sidi-Abdelkader, Émir- Abdelkader dans la wilaya d’Aïn Témouchent, puis Remchi dans  la wilaya  de Tlemcen  jusqu’au port  de Ghazaouet, devrait être retenue. “Nous sommes toujours dans la première étape qui consiste à recueillir toutes les informations et les avis des autorités locales sur les deux wilayas voisines pour prendre la décision appropriée sur le choix définitif de la variante”, a précisé notre interlocuteur. La liaison des ports pour rendre plus aisé le transit de marchandises constitue le souci majeur des concepteurs du projet. “Il faut bien réfléchir à la conception pour parvenir à relever le taux de transport de marchandises à partir des ports de 2 à

    17%”, a indiqué le même responsable.

     

    Nouvelle aérogare de l’aéro por t de  Tindouf

    réceptionnée durant "le 1er semestre de

    2017"

    Source : Maghreb Emergent

     

    La nouvelle aérogare de l’aéroport de Tindouf sera réceptionnée durant "le premier semestre de 2017", a- t-on appris des responsables du secteur des transports. Retenue au titre des travaux d’aménagement et d’extension de l’aéroport "Commandant Farradj" de Tindouf,  d’une  capacité  d’accueil  annuelle  de  près

    100.000 passagers, cette nouvelle structure aéroportuaire, vaste de 5.000 m2, répondra aux préoccupations des passagers, assurer leur confort et améliorer les prestations, a précisé le directeur des transports de Tindouf, Mehdi Mellakh.

     

    Une enveloppe de 80 millions DA a été consacrée à la réalisation d’une série d’opérations au niveau de la future aérogare, consistant notamment en la mise en place  des  équipements  techniques  nécessaires  et  la


    réalisation de l’aménagement extérieur, pour être livrée

    dans les quatre mois prochains, a-t-il ajouté.

     

    L’ancienne aérogare devra  faire objet de travaux de restauration une fois la nouvelle structure similaire est mise en exploitation permettant de prendre en charge le  flux  des  passagers  aux  destinations  intérieures et extérieurs, a indiqué ce responsable.

     

    Les autorités locales s’emploient à achever les différents travaux dans le plus brefs délais pour mettre cette structure aéroportuaire en service à la satisfaction des voyageurs et d’alléger par conséquent la pression sur l’actuelle structure de l’aéroport de Tindouf, qui "ne répond plus" aux aspirations des passagers, a-t-on relevé.

     

    Coopération algéro-russe : Hausse de 65%

    des échanges commerciaux

    Source : Algérie Eco

     

    Le volume des échanges commerciaux entre l’Algérie et la Russie ont connu une hausse de l’ordre de 65,3% pour atteindre 1,4 milliards de dollars au terme de l’année

    2016. Dans ce sens, l’année 2017 s’annonce hautement prometteuse en matière de partenariat économique entre les deux pays, concrétisant ainsi les multiples accords signés en 2016.

     

    A ce titre, la visite du premier ministre Abdelmalek Sellal, à Moscou en avril passé, a eu pour résultat, un échange important de visites de délégations entre l’Algérie et la Russie, qui ont abouti à la signature de plusieurs partenariats dans le domaine du logement, de l’énergie nucléaire, des technologies nouvelles, de la culture et des télécommunications.


    En matière d’investissement, le forum des affaires, avec la participation de 500 opérateurs économiques, organisé durant la visite du premier ministre, a hautement contribué à consolider les relations économiques des deux pays. Et pour cause, Le mémorandum d’entente paraphé à cette occasion dénote la volonté des deux pays à asseoir des bases solides, pour un partenariat durable et rentable pour les deux parties.

     

    Pour les investisseurs algériens, ce forum a permis d’approfondir les discussions et les négociations avec leurs homologues russes, notamment sur les projets déjà annoncés lors des précédentes rencontres. Ces derniers concernent essentiellement, l’industrie agroalimentaire, la santé, le bâtiment, le foncier, le transport, et les industries lourdes.

     

    A cela s’ajoute la participation de plus de 20 exportateurs algériens au 25e salon de l’alimentation à Moscou, ce qui représente pour les entreprises algériennes l’opportunité de faire connaitre les produits algériens auprès des partenaires étrangers. En outre, les exportateurs algériens confèrent une grande importance au salon de l’alimentation de Moscou, ils y voient un accélérateur en matière d’accès au marché russe, et de l’Asie centrale.

     

    En somme, cette avancée en matière de partenariat avec la Russie s’inscrit en harmonie avec l’orientation et les mesures prescrites par les pouvoir publics pour réussir la transition économique, notamment sur le volet de l’exportation.

     

    DIVERS                                                                    


    2016: l'Année de toutes les hausses pour les matières premières

    Source : APS

     

    Les prix des matières premières en 2016 ont connu une année particulièrement mouvementée fortement impactés par la crise et l'incertitude économiques qui avaient marqué les marchés, qui ont entrepris une flambée de plus en plus inquiétante, alors que 2017 s'annonce tout aussi indécise, selon des analystes

     

    Les cours du pétrole ont affiché sur l'ensemble de l'année 2016 leur meilleure performance depuis 2009, le brent a gagné 52% et devrait poursuivre sur sa lancée en 2017, une tendance largement appuyée grâce à l'accord de réduction de la production entre membres de l'organisation des pays exportateurs de pétrole.

     

    Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 57,20 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, contre 56,82 dollars une semaine plus tôt.

     

    Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de février a fini à 54,12 dollars, contre 53,83 dollars le vendredi précédent.

     

    Sucre et café ont grimpé en 2016, portés par des récoltes insuffisantes, tandis que le cacao, qui avait dans un premier temps profité d'une situation similaire, a vu ses prix s'effondrer en fin d'année. Mais des analystes soulignent un éventuel retour de la hausse de la demande pour le cacao en 2017.

     

    Les  cours  du  sucre  se  sont  envolés  pour  atteindre

    543,10 dollars la tonne de sucre blanc et 21,18 cents la


    livre de sucre brut jeudi, à leur plus haut depuis un mois et demi.

     

    A Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mars valait 542,90 dollars, contre 524,20 dollars le vendredi précédent. A New York, la livre de sucre brut pour livraison en mars valait 20,61 cents, contre 19,68 cents sept jours auparavant.

     

    Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en mars valait 2.152 vendredi, contre 2.138 dollars le vendredi précédent. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en mars valait

    144,15 cents, contre 137,75 cents sept jours auparavant.

     

    La tonne de cacao, qui avait atteint ses plus bas en près de trois ans en décembre, a monté à 1.848 livres sterling la tonne à Londres et à 2.291 dollars la tonne à New York vendredi, à leur plus haut depuis deux semaines.

     

    A Londres, la tonne de cacao pour livraison en mars valait 1.814 livres sterling, contre 1.747 livres sterling le vendredi précédent. A New York, la tonne pour livraison en mars valait 2.255 dollars, contre 2.158 dollars sept jours plus tôt.

     

    Les cours du blé ont connu une hausse en 2016, soutenus par des considérations météorologiques, alors que les prix du soja ont baissé, les investisseurs entamant prudemment l'année   avant une salve de rapports du gouvernement américain.

     

    La force du dollar est a priori une mauvaise nouvelle pour les exportateurs américains qui perdent en compétitivité.


    Le boisseau de blé pour mars, lui aussi le plus actif, valait

    4,2325   dollars,   contre   4,0800   dollars   auparavant

    (+3,74%).

     

    Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars, le contrat le plus actif, a fini vendredi à 3,5800 dollars, contre 3,5200 dollars en fin de semaine précédente (+1,70%).

     

    Le boisseau de soja pour mars, là encore le plus échangé, coûtait 9,9475 dollars, contre 10,0400 dollars précédemment (-0,92%).

     

    L'or a connu une envolée notable durant l'année 2016, et doit avoir le vent en poupe   en 2017, la tendance haussière étant préservée tandis que le risque de crise financière couve en Chine, et l'incertitude sur l'impact qu'auront les    politiques de Donald Trump sur l'économie des Etats-Unis.

     

    L'or est particulièrement recherché par les investisseurs dans des conditions de marché incertaines.

     

    Sur le London Bullion Market, l'once d'or a terminé à

    1.175 dollars vendredi, contre 1.159 dollars le vendredi précédent.

     

    L'once d'argent a clôturé à 16,45 dollars, contre 16,24 dollars il y a sept jours.

     

    Les prix des métaux de base échangés sur le   London Metal Exchange (LME) se sont envolés en 2016, atteignant des sommets grâce à la promesse d'investissements massifs dans  les  infrastructures  en Chine et aux Etats-Unis.

     

    Certains analystes s'attendent à ce que les facteurs qui ont soutenu les prix en 2016 continuent de faire l'effet l'année prochaine, alors que d'autres estiment au contraire que la hausse de l'année qui s'achève était trop marquée.

     

    Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 5.577,50 dollars vendredi, contre

    5.518 dollars le vendredi précédent, l'aluminium valait

    1.712 dollars la tonne, contre 1.700 dollars, le plomb valait 2.061 dollars la tonne, contre 2.007,50 dollars, l'étain valait 21.080 dollars la tonne, contre 20.830 dollars, le nickel valait 10.240 dollars la tonne, contre

    10.125 dollars et le zinc valait 2.599 dollars la tonne, contre 2.560 dollars.

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  • 10 01 2017

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 10 JANVIER 2017

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 10 JANVIER 2017

    mardi, 10. Janvier 2017

     

     

     

     

     

     


    SOMMAIRE




    Marché & Economie.......................................................................................................... 2

    Algérie - Canada : Opportunités de partenariat dans l’énergie .............................................. 2

    M. Baba Ammi présente le projet de loi de règlement budgétaire de 2014........................... 2

    Mme Faraoun : « La privatisation d’Algérie Télécom n’est pas à l’ordre du jour » ................ 3

    Financement dédié à l’économie nationale : L’Abef dévoile ses priorités .............................. 5

    Sidérurgie : 12 millions de tonnes en 2019 ............................................................................. 6

    Vers la création de 30 micro-entreprises de transfert du GPL au niveau national ................. 6

    Feraoun est affirmative : «Le e-paiement généralisé avant la fin 2017» ............................... 6

    Commerce ........................................................................................................................ 7

    Naftal : Lancement en 2017 de plus de 20 grandes stations .................................................. 7

    Unité de montage de véhicules : Des camions Renault et Volvo sortiront de Meftah............ 7

    Pour le premier installateur privé d’équipements GPL, 2017 sera bien meilleure que 2016 .. 8

    Transactions & Contrats .................................................................................................... 9

    Recherche et développement : Convention Sonatrach - Enseignement supérieur ................. 9

    Régions............................................................................................................................. 9

    Complexe sidérurgique de Bellara : L’autre « poumon » économique ................................... 9

    Dans une ferme-pilote à Aïn Tolba : Élevage d’une nouvelle race d’ovins ........................... 10

    Jijel : Lancement de plusieurs projets d’investissement à la ZAC de Beni Ahmed................. 10


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     



    MARCHE & ECONOMIE                                      

     

    Algérie - Canada : Opportunités de

     partenariat dans  l’én ergie

    Source : El Moudjahid

     

    Le ministre de l'Énergie, M. Noureddine Boutarfa, et l'ambassadrice du Canada à Alger, Mme Isabelle Roy, ont évoqué, hier, les opportunités  de partenariat dans le domaine énergétique, dont essentiellement les énergies renouvelables. Lors de cet entretien, les deux parties ont passé en revue les relations de coopération et de partenariat entre les deux pays dans le domaine énergétique, ainsi que les opportunités d'affaires et les perspectives futures d'investissements dans des projets structurants en Algérie, notamment en matière d’énergies renouvelables. À cet effet, le ministre a présenté, à l'ambassadrice canadienne, les grands axes du programme national de développement des énergies renouvelables    en faisant part de la volonté du gouvernement de diversifier les sources d'énergie et de développer le volet industriel lié à ce programme. M. Boutarfa a ainsi invité les entreprises canadiennes à répondre   à l'appel à investisseurs, que le secteur s'apprête à lancer et qui offre des   opportunités de partenariat mutuellement bénéfiques à partager sur le long terme.             Cet appel à investisseurs consiste à réaliser des installations de   production d'électricité à partir de sources renouvelables d'une capacité de 4.000

    MW/an à raison de 800 MW/an, qui sont conditionnées

    par la réalisation   d'investissements dans le domaine industriel, rappelle le ministère. (APS)

     

    Évaluation   des   projets   de   coopération      dans   le

    domaine de l’eau

     

    Le     ministre     des     Ressources    en    eau    et     de

    l’Environnement, Abdelkader Ouali, et l’ambassadeur


    du Canada à Alger, Mme Isabelle Roy, ont évalué, hier, l’état d’avancement des projets de coopération dans le domaine  de la formation.

     

    Lors d’une audience tenue au siège du ministère, les deux parties ont, notamment évoqué «le renforcement des capacités pédagogiques de l’École supérieure de management des ressources en eau (ESMRE) d’Oran, à travers l’organisation de séminaires et d’ateliers de travail par les experts canadiens», a indiqué un communiqué du ministère des Ressources en eau et de l’Environnement.

     

    Par  ailleurs,  les deux  parties  se sont  félicitées  de la qualité des relations algéro-canadiennes, et sont convenues de renforcer la coopération entre les deux pays, et aussi de prospecter de nouvelles opportunités de partenariat  dans le domaine des ressources en eau et de l’environnement, a ajouté la même source.

     

    M. Baba Ammi présente le projet de loi de règlement budgétaire de 2014

    Source : El Moudjahid

     

    Le ministre des Finances, M. Hadji Baba Ammi, a présenté, devant la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale, le projet de loi portant règlement budgétaire de 2014 qui fait ressortir un taux de réalisation de 93% des dépenses et des recettes inscrites dans la loi de finances de 2014.

     

    Selon ce texte, les dépenses budgétaires réalisées effectivement en 2014 ont été de 7.145,27 milliards (mds) de DA, dont 4.430,25 mds de DA pour le fonctionnement, 2.545,5 mds de DA pour l'équipement et 169,5 mds de DA de dépenses imprévues, a fait savoir le ministre. Le ministre s'exprimait lors d'une réunion


    présidée par le président de la commission, M. Mahdjoub Bedda, en présence du ministre délégué, chargé de l'Économie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers, M. Mouatassem Boudiaf, ainsi que la ministre des Relations avec le Parlement, Mme Ghania Dalia. Rappelant que la loi de finances (LF) de

    2014 tablait sur 7.656,16 mds de DA de dépenses, M. Baba Ammi a indiqué que les réalisations en matière de dépenses  publiques  ont  atteint  93,3%,  à  raison  de

    93,97%, pour le fonctionnement, et 86,53%, pour l’équipement. Quant aux recettes budgétaires réalisées en  2014,  elles ont été de 3.924 mds de DA,  contre

    4.218,18 mds de DA dans la LF-2014, soit un taux de

    réalisation de 93% également. Ainsi, le déficit budgétaire enregistré effectivement en 2014, dépenses imprévues comprises, a été  de 3.221,21 mds de DA (contre un déficit prévisionnel de 3.437,98 mds de DA), soit 18,72% du PIB. Mais grâce aux prélèvements à partir du FRR (Fonds de régulation des recettes), lesquels ont atteint 2.151,11 mds de DA en 2014, le déficit global du Trésor a atteint 1.334,3 mds de DA à la fin 2014, soit près de 8% du PIB, selon le projet de loi. Pour ce qui est de la croissance économique, elle s'est affichée en baisse de 0,7% en 2014 par rapport à la croissance prévue, soit de 3,8%, au lieu de 4,5%.

     

    Ce fléchissement a surtout résulté, explique le ministre, du recul de la croissance des secteurs des hydrocarbures et de l'Agriculture.

     

    Le taux d'inflation a, par contre, connu une bonne tenue, atteignant 2,92% en 2014, contre 3,5% prévu. Le taux de change du dinar par rapport au dollar a été de

    79 DA pour un dollar, alors que le cours moyen du baril de pétrole a été de 99,1 dollars en 2014. À la fin 2014, les réserves de changes du pays étaient de 177,3 mds de dollars, alors que le FRR dégageait un solde positif de

    6.245   mds   de   DA,   rappelle   M.   Baba   Ammi.   Les


    interventions des membres de la commission, qui ont suivi la présentation du ministre, ont été notamment axées sur la nécessité de consacrer tous les moyens à même de récupérer les dettes  fiscales impayées, de faire une évaluation de l'impact des exemptions fiscales accordées aux investisseurs pour voir s'il s'agit réellement d'une démarche rentable, d'améliorer la gestion des transferts sociaux et de mieux maîtriser les dépenses imprévues. D'autres membres se sont interrogés sur l'utilité de débattre d'une loi de règlement qui traite l'exercice N-3, alors que des réformes ont été introduites entre-temps pour régler des imperfections enregistrées en 2014. Un député a même estimé que ce débat était «inutile», puisque les observations et recommandations de la Cour des comptes  concernant  l'exécution  des  lois  de  finances

    «sont les mêmes à chaque fois».

     

    En réponse aux députés, M. Baba Ammi a reconnu que le montant de la dette fiscale impayée, estimée à plus de 7.000 mds de DA, était lourd, en soulignant que ce montant est, tout de même, le résultat d'un cumul depuis 1962, en promettant que ce problème sera enfin pris en charge de façon efficace, grâce à la modernisation de l'administration fiscale et de ses services. Pour ce qui est des dépenses imprévues, le ministre a estimé qu'elles ne représentent qu'environ

    6% des dépenses globales, ce qui est «acceptable, du moment où ces dépenses ne dépassent pas 10% de l'ensemble des dépenses». Quant aux fruits des exemptions  fiscales,  ou  la  dépense  fiscale,  ils  ne peuvent être ressentis sur le terrain dans l'immédiat, puisque le retour sur investissements nécessite généralement plusieurs années pour être réalisé, a-t-il souligné, en annonçant qu'une étude sera élaborée par le ministère pour faire la première évaluation de l'impact de cette dépense.


    La commission a ensuite auditionné le Directeur général de la comptabilité au ministère des Finances, M. Mohamed Larbi Ghanem, qui a présenté quelques détails du projet de loi, ainsi que les grandes lignes de la réforme de la comptabilité publique. Le projet de loi de règlement budgétaire pour 2014 sera présenté à l'APN pour débat le 30 janvier.

     

    Fonds de régulation des recettes : près de 840 milliards

    DA de disponibilités à fin 2016

     

    Les disponibilités du Fonds de Régulation des Recettes (FRR) ont été de près de 840 milliards de dinars (mds DA) à la fin décembre 2016, a révélé hier le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi.

     

    Ces ressources sont constituées de 740 mds DA, qui est un montant bloqué dans ce fonds du fait qu'il représente le solde minimum obligatoire depuis juin

    2016, et du surplus de la fiscalité pétrolière enregistré en 2016, à savoir 98 mds DA, a précisé le ministre, en marge de la présentation du projet de loi de règlement budgétaire 2014 devant la commission des Finances et du budget de l’APN.

     

    «Ces disponibilités seront utilisées pour couvrir le déficit de 2017», a fait savoir le ministre.

     

    Pour rappel, la loi de finances pour 2017 a supprimé le seuil lié au solde minimal obligatoire du Fonds, fixé à

    740 mds DA, afin de pouvoir continuer à absorber partiellement le déficit du Trésor en 2017, en conséquence du recul du surplus dégagé par la fiscalité pétrolière depuis le second semestre de 2014.

     

    En  2015,  la  fiscalité  pétrolière  recouvrée  a  été  de

    2.273,49 mds DA (contre 3.388,4 mds DA en 2014), avec une fiscalité budgétisée de 1.722,94 mds DA (contre


    1.577,7 mds DA en 2014), soit une plus-value de 550,5 mds DA (contre 1.810,6 mds DA en 2014). Le reliquat du FRR a été de 2.072,5 mds DA à fin 2015 contre 4.408,5 mds DA à fin 2014, soit une baisse de 120%.

     

    Mme Farao un : «  La  priv atisation  d’Algérie

     Télécom n’est pas  à l’ or dre du  jo ur  »

    Source : El Moudjahid

     

    «L’État  algérien  n’a  pas  l’intention de  procéder  à  la privatisation des structures appartenant à Algérie Télécom qui demeure un service public par excellence.» Tels sont les propos tenus par la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication.

     

    Mme Houda Iman  Faraoun, qui s’est exprimée, hier au Forum de la radio nationale, a exclu l’ouverture du capital des entreprises étatiques aux investisseurs privés. «L’ouverture au privé du capital des entreprises relevant du secteur n’est pas à l’ordre du jour», a-t-elle rassuré.

     

    Évoquant la situation d’Algérie Poste, Mme Faraoun a affirmé que cette entreprise se porte bien désormais, rappelant qu’elle a fait face, ces dernières années, à de grandes difficultés. «Grâce à l’État, l’entreprise a évité la faillite», a-t-elle lancé, précisant que la situation de l’entreprise s’est améliorée ces deux dernières années, en enregistrant en 2015 un produit brut de 7 milliards de dinars, puis de 8 milliards de dinars en 2016.

     

    «Algérie Poste ne risque plus la faillite et a franchi de grands pas en matière de modernisation», a-t-elle estimé, citant le nouveau système informatique utilisé, depuis octobre dernier, par l’entreprise, et le lancement du  paiement  électronique.  Par  ailleurs,  elle  n’a  pas


    manqué de préciser que la restructuration d’Algérie Télécom est inévitable au regard des développements en cours à l’échelle mondiale. «Il n’a jamais été question de privatiser Algérie Télécom, il peut y avoir une option pour une entrée en bourse, éventuellement, si les retombées impactent l’optimisation des prestations et des services», dit-elle, ajoutant que le secteur doit se mettre au niveau des avancées technologiques mondiales, et doit procéder à la restructuration du secteur.

     

    La nouvelle loi consacre la souveraineté de l’État sur

    les infrastructures de communication

     

    La ministre a évoqué l’avant-projet de loi fixant les règles générales relatives à la poste et aux communications électroniques, qui a été approuvé par le Conseil des ministres, réuni sous la présidence du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Elle a mis l’accent sur l’importance de l’actualisation du dispositif législatif régissant le secteur, qui n’a pas été mis à jour depuis 2003.

     

    «La nouvelle loi consacre la souveraineté de l’État sur les infrastructures de communications et propose l’ouverture du dernier kilomètre aux entreprises économiques en reliant les clients au système MSAN», a-t-elle dit.

     

    Le Président Bouteflika a invité le gouvernement à accélérer le développement des services de la poste et des communications électroniques, notamment l’augmentation des débits et capacités offertes pour le service du Net. Selon l’hôte du Forum, le Chef de l’État a également appelé le gouvernement à accompagner cette mutation qualitative du service de la poste et des communications électroniques par l’accélération des réformes  pour  faire  progresser  la  modernisation  du


    service public, notamment au niveau du système financier, et la gouvernance électronique.

    «Il   s’agit   d’une   nouvelle   législation   destinée   à

    remplacer celle de 2000 relative au même objet, visant à prendre en charge les mutations survenues dans ce domaine et à encadrer celles que doit connaître encore le secteur de la poste et des communications électroniques», a-t-elle expliqué.

     

    Détaillant l’avant-projet, la  responsable  ajoute  qu’au sujet de la promotion de l’activité de la poste, il est notamment proposé de soutenir le développement de ce service universel, à travers toutes les contrées et localités du pays, par l’instauration d’un fonds dédié à cet effet.

     

    Le texte porte aussi, poursuit-elle, sur le développement des communications électroniques à travers la mise en place du principe de dégroupage des boucles locales (opération technique permettant l’ouverture du réseau téléphonique local à la concurrence), le partage des infrastructures de communications électroniques, en vue d’optimiser l’exploitation de ces installations.

     

    Le projet propose, en outre, le renforcement de l’exercice de la puissance publique dans le domaine des communications électroniques, les prérogatives de l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques, ainsi que les sanctions applicables aux infractions à la législation et à la réglementation relatives à la poste et aux communications électroniques.

     

    600 distributeurs électroniques installés en 2016

     

    Par ailleurs, la première responsable du secteur a confirmé un chiffre de 900 distributeurs électriques opérationnels  que  compte  l’entreprise  au  niveau du


    territoire national dont 600 ont été installés cette année.

     

    Un chiffre qui reste dérisoire comparé au nombre global de  bureaux  de  poste  existants  en  Algérie,  estimé  à

    3.600. Mme Faraoun indique que ce nombre est appelé à être augmenté. «Il est prévu l’acquisition de 440 autres en 2017», a-t-elle fait savoir, tout en assurant avoir fixé l’objectif d’implanter, d’ici 2019, un distributeur électronique dans chaque daïra.

     

    «L’opération prévoit notamment la distribution, d’ici février 2017, de 10 millions de cartes. Environ 20.000 nouvelles demandes de cartes TPE enregistrées par jour», a-t-elle ajouté. En réponse à la forte demande que connaît l’entreprise à propos de la carte «Edahabia» (la nouvelle carte de paiement électronique), la ministre affirme que l’entreprise introduit chaque jour plus d’un million de cartes «Edahabia». Cette dernière permet notamment d’effectuer divers transactions financières en ligne par le biais d’un compte CCP.

     

    «Ce nouveau mode de paiement permet d’effectuer à distance, via internet, en toute sécurité et rapidité, des opérations d’achat de biens et de services auprès des sites marchands des entreprises qui acceptent le paiement en ligne par cartes interbancaires (CIB)», a expliqué la ministre. Elle ajoute que, pour un début, la majorité des transactions concernées porteront sur le paiement des factures d’eau, d’électricité et de téléphone, ainsi que l’achat de billets d’avion en attendant une généralisation vers d’autres web marchands.

     

    «   Edahabia   »   n’est   pas   encore   prête   pour   les

    transactions commerciales en ligne


    Avec un langage très simple, la ministre de la Poste et des TIC a précisé qu’actuellement, notre pays n’est pas prêt, techniquement et juridiquement, pour se lancer dans les transactions en ligne.

     

    Elle précise qu’il faut prévoir une réglementation qui devrait être définie par une autre instance qui ne dépende pas de nous. «Il y aura peut-être des concertations sur de petites modifications avec le ministère du Commerce, peut-être une loi séparée, ou peut-être on mettra ça dans le cadre de la loi générale qui gère la commercialisation en ligne, mais une chose est sûre, il faut qu’on pense à ça sérieusement, et il ne faut surtout pas tomber dans la précipitation».

     

    La ministre souligne : «On n’a pas les moyens techniques pour garantir la sécurisation de cette transaction», dit-elle, sans arrêter une date fixe pour le lancement de tels services.

     

    S’agissant de la nouvelle carte d’Algérie Poste (carte Gold) qui permet d’effectuer des opérations de retrait et  de  paiement,  la ministre  a  expliqué  que tous  les usagers d’Algérie Poste recevront leur carte durant les six prochains mois.     Concernant les futurs projets d’Algérie Télécom, la ministre a annoncé le lancement d’un projet pour relier un million d’abonnés au réseau internet fixe (haut et très haut débits) en 2017, précisant que la mise en œuvre avait débuté dans la nouvelle ville de Sidi Abdallah (ouest d’Alger), inaugurée récemment par le Président de la République.

     

    Les opérateurs doivent prendre en charge les augmentations de la TVA

     

    Évoquant l’éventuelle augmentation des prix de la 3G et de la 4G suite au relèvement de la TVA, la ministre a assuré  que  celle-ci  n’aura  aucune  incidence  sur  les


    clients,  car  il  a  été  demandé  aux  trois  opérateurs

    (Mobilis, Ooredoo, Djezzy) de la prendre en charge.

     

    Par ailleurs, Mme Faraoun a annoncé le lancement, durant le premier semestre 2017, d’un satellite de télécommunications par l’Agence spatiale algérienne (ASA), précisant qu’il sera opérationnel fin 2017, et garantira la sécurité de tout le réseau de communication. «Ce satellite assurera la connexion internet,  en  cas  de  coupure  du  câble  sous-marin et même dans les régions isolées, ce qui va permettre un internet plus fluide pour 2017», a-t-elle rassuré.

     

     Fi nancement  dédié à  l’économie  nationale

     : L’Abef dévoile ses priorités

    Source : El Moudjahid

     

    Prépondérant est incontestablement le rôle des banques publiques dans la concrétisation du nouveau modèle de relance économique prôné par les hautes autorités de l’État, et obéissant au principe de la diversification et de la consécration de l’indépendance à l’égard des hydrocarbures.

     

    C’est   là   une orientation devant se confirmer de manière très visible au courant de cette année 2017. Et, dans cette optique, les institutions bancaires ont d’ores et déjà  défini leurs priorités en termes de financement de l’économie. «Les axes stratégiques bénéficiant des crédits attribués aux entreprises publiques et  privées sont ceux de l’industrie, de l’agriculture et du tourisme, parce que considérés comme productifs et créateurs de richesse», affirme le président de l’Association des banques et des établissements financiers (Abef), Boualem Djebbar. Intervenant hier sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, il a manifestement fait valoir  dans  ses  propos  l’engagement  des  banques  à


    s’impliquer énergiquement dans le nouveau modèle de

    diversification de l’économie.

    En  effet,  M.  Djebbar,  qui  fait  état  d’une  hausse  de

    l’ordre de 17% enregistrée en 2016 en matière de crédits attribués au financement de l’économie, assure que ce rythme de financement sera maintenu. «Les banques restent engagées à contribuer à relancer l’économie», a-t-il appuyé. Ce qui ressort en outre de l’intervention du  président de  l’Abef, hier à la radio, c’est surtout son argumentaire qui   sonne comme une caution supplémentaire aux propos tenus par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lors de son passage, fin décembre dernier, sur le plateau de la télévision nationale. En effet, si Boualem Djebbar a fait comprendre clairement que le montant de 8.200 milliards DA débloqué en 2016 au profit des entreprises sera davantage consolidé en 2017, cela s’inscrit dans la même lignée des prévisions déjà annoncées par le Premier ministre. «Les crédits accordés aux entreprises économiques devraient atteindre les 11.400 milliards de dinars, en 2017», a en effet indiqué Abdelmalek Sellal, lors de l’émission spéciale de la    télévision nationale, assurant ainsi d’une amélioration continue du financement a l’économie.  Faut-il juste relever que ce montant, qui sera consacré au financement de l’économie, représente plus que le double de ce qui a été débloqué en 2015, où ce type de financement était chiffré  tout juste  à 5.000  milliards de DA. Une telle évolution dénote la ferme volonté des pouvoirs publics de replacer l’entreprise productive au centre de la nouvelle dynamique de relance économique devant certifier inéluctablement d’une rupture  avec «l’ère de la rente». C’est là un objectif qui non seulement manque de réalisme, mais aussi si  bien planifié à court et moyen terme, soit en 2019, où il est attendu de hisser l’économie nationale au rang d’une économie émergente. Il reste que ce qui est surtout exigé pour relever le défi de la diversification économique, voulu à


    la fois productive et compétitive, c’est surtout la rationalisation des dépenses. Il s’agit de l’impératif d’assurer une exploitation plus efficiente des ressources financières mises à la disposition des entreprises, appelées, pour leur part, à un meilleur rendement en termes de création de richesse, d’emploi et de valeur ajoutée. Il est également nécessaire, comme l’avait souligné le Premier ministre, « de lutter contre la bureaucratie, à travers l’allégement des dossiers administratifs et le recours à la numérisation de l'Administration, notamment en termes de procédures d'investissement».

     

    Sidérurgie : 12 millions de tonnes en 2019

    Source : El Moudjahid

     

    Atteindre  l’autosuffisance  dans  les  produits stratégiques et aller vers l’exportation, tel est l’objectif retenu dans le cadre de la restructuration industrielle. Pour les produits sidérurgiques, la production devrait atteindre, dès 2018, près de 10 millions de tonnes/an. En 2019, les projets en chantier devront porter cette prévision à 12 MT/an.

     

    Vers la création de 30 micro-entreprises de transfert du GPL au niveau national

    Source : APS

     

    Une trentaine de micro-entreprises de transfert du Gaz de pétrole liquéfié (GPL) seront créées au niveau national, a annoncé lundi à Tissemsilt le président directeur général de NAFTAL, Hocine Rizou.

     

    Lors d’un point de presse en marge de sa visite d’inspection dans la wilaya, M. Rizou a souligné que ces entreprises seront créées selon une convention signée l’an  dernier  entre  NAFTAL  et  l’Agence  nationale  de


    soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ) pour accroître les capacités de transfert de ce produit dans plusieurs régions du pays.

     

    Il a indiqué que les capacités de transfert et de distribution du GPL "Sirghaz" ont atteint, l’année dernière, 20 pour cent et pourront atteindre 50 pc cette année à la faveur des investissements de jeunes dans ce créneau.

     

    Dans ce sens, il a annoncé la création de deux unités de transfert du gaz de pétrole liquéfié dans la wilaya de Tissemsilt avec un soutien de l’ANSEJ.

     

    Le Pdg de NAFTAL a déclaré que la wilaya a bénéficié de deux projets de grandes stations de distribution du carburant permettant de créer des postes d’emploi supplémentaires pour les jeunes de la région.

     

    Le  même  responsable  a  ajouté  que  le  centre  de stockage de produits pétroliers de la commune de Tissemsilt bénéficiera prochainement d’une opération d’extension pour augmenter le stockage de carburant de 12 jours actuellement à 30 jours à moyen terme.

     

    Pour satisfaire les besoins des zones éloignées en bonbonnes de gaz butane surtout en période de froid dans la wilaya, M. Rizou a affirmé que NAFTAL œuvre à accroître la capacité de stockage du centre enfûteur de gaz butane du chef-lieu de wilaya de 12 à 30 jours.

     

    Par ailleurs, le Pdg de NAFTAL a annoncé la réalisation de stations de repos et de cure dans la commune de Sidi Slimane (Ouarsenis) destinées aux personnels de NAFTAL dans le cadre des œuvres sociales.

     

    La visite d’inspection de M. Rizou dans la wilaya a ciblé

    deux stations-service dans les villes de Theniet El Had et


    Khémisti, un centre de stockage de produits pétroliers au chef-lieu de wilaya, le centre enfûteur de gaz butane et la station-service de Tissemsilt.

     

    Feraoun est affirmative : «Le e-paiement généralisé avant la fin 2017»

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    Algérie Poste a lancé sa carte électronique «Edahabia» et a inauguré son bureau virtuel «BaridiNet» en décembre dernier. L’année 2017 sera consacrée au perfectionnement de ces deux prestations et, surtout, à la généralisation de l’e-paiement au niveau des commerces, selon Houda-Imane Feraoun.

     

    Intervenant hier sur les ondes de la Chaîne 1, la ministre de la Poste et des technologies de l'information et de la communication a soutenu que le lancement de l’e- paiement pour certains services par Algérie Poste n’est que la première chaîne d’un long processus de modernisation de celle-ci. Elle a indiqué que l’entreprise a eu un bénéfice net de près de 8 milliards de dinars en

    2016  alors  qu’elle  était  foncièrement  déficitaire  en

    2014. C’est avec ces gains que H.Feraoun compte financer les investissements futurs d’Algérie Poste pour améliorer et diversifier ses services.

     

    La généralisation de l’e-paiement au niveau des commerces et magasins se fera naturellement en équipant ces derniers de Terminaux de paiement électronique (TPE).

     

    En effet, la ministre a assuré que son département détient plus de 5 000 TPE aujourd’hui, en plus des milliers dont dispose la Société d’automatisation des transactions  interbancaires  et  de monétique (Satim). Selon elle, cet équipement sera installé au niveau des


    commerces après avoir sensibilisé leurs responsables de ses retombées positives sur leur rentabilité. Le principal avantage étant l’éradication des pénuries de liquidités et de monnaie en plus d’éviter les détournements. Ces TPE  sont  également  connectés  et  mobiles,  ce  qui permet leur utilisation dans les taxis car ils s’adaptent à tout type de commerce. La généralisation de ce type de paiement sera évidemment facilité par l’adhésion des clients d’Algérie Poste au regard de leur nombre. Ils sont plus de 19 millions d’abonnés. La production d’un million de cartes Edahabia par mois en plus des 5 millions livrés en décembre dernier pourra satisfaire la quasi-totalité des demandeurs, sachant que leur ancienne carte sera toujours valable pour les retraits jusqu’à la réception de la nouvelle. H.Feraoun «espère» que d’ici la fin de l’année le projet de loi portant sur l’e- commerce sera approuvé par le Parlement pour passer à une autre étape de développement.

     

    Par ailleurs, la ministre a tenu à préciser que les demandeurs de carte, lors de leur inscription en ligne, sont invités à indiquer leur numéro de téléphone mobile afin qu’ils soient alertés par message dès que leur carte est prête et disponible au bureau de poste le plus proche. Toutefois, dans l’immédiat, la plateforme ne prend en charge que les numéros annexés à l’opérateur Mobilis avec qui Algérie Poste a déjà une convention.

     

    H. Feraoun explique ce désagrément par le fait que le lancement de la carte Edahabia et BaridiNet était programmé initialement pour avril 2017. Mais vu que les jeunes ingénieurs qui travaillaient sur le projet ont largement avancé dessus, les deux prestations ont été lancées plus tôt, en décembre dernier. Cependant, Algérie Poste est actuellement en cours de négociations de la tarification des messages avec Ooredoo et Djezzy avant qu’ils soient intégrés à la plateforme et que leurs clients     puissent     enfin     commander     leur     carte


    électronique CCP. Elle a assuré que cela se fera, au plus tard, dans les deux semaines à venir.

     

    COMMERCE                                                          

    Naftal : Lancement en 2017 de plus de 20 grandes stations

    Source : El Moudjahid

     

    La réalisation de plus de 20 grandes stations de distribution du carburant sera lancée en 2017 au niveau national, a annoncé, à Tissemsilt, le président-directeur général de NAFTAL, Hocine Rizou. Dans un point de presse, en marge de sa visite d’inspection dans la wilaya de Tissemsilt, M. Rizou a indiqué que cette opération s’inscrit dans le cadre du programme de développement et de modernisation de son entreprise portant sur la réalisation de 136 grandes stations-services dans le pays à l’horizon  2030, rappelant le lancement, au titre de ce programme, de la réalisation de 6  grandes stations de distribution du carburant dans plusieurs régions du pays en 2016. Le PDG de Naftal a souligné que ce programme permettra de satisfaire les besoins croissants en carburants surtout, et  d'améliorer les prestations au niveau des stations-services. Par ailleurs, M. Rizou a annoncé que Naftal a réceptionné, à ce jour, 30 stations de distribution du carburant (stations-services) au niveau de l’autoroute Est-Ouest réalisées selon les normes internationales, ajoutant que 17 autres stations sont en cours de réalisation le long de cette autoroute, dont 12, ou la totalité sera réceptionnée, cette année. Pour ce qui est du stockage du carburant, le même responsable a souligné que Naftal œuvre à réaliser une autosuffisance au lieu de stock de 12 jours actuellement, signalant que la capacité de stockage globale du carburant est actuellement de 700.000 tonnes. Il a ajouté qu’il est prévu d’atteindre une capacité de stockage de 2,2 millions de tonnes en 2021,


    à  la  faveur  des  projets  de  réalisation de  centres de stockage du carburant, dont un à El-Khroub (Constantine) d'une capacité de  160.000 tonnes et un autre de 230.0000 t à Sidi Bel-Abbès. Par ailleurs, le même responsable a indiqué que Naftal a pris des dispositions   pour garantir l’approvisionnement des zones  éloignées  en  bonbonnes  de  gaz  butane  en période hivernale. La capacité de stockage de ce produit énergétique est actuellement de 1 million de bonbonnes. En outre, M. Rizou a annoncé le lancement du programme de réalisation de 1.000 stations de distribution du gaz de pétrole liquéfié (GPL) «Sirghaz», dans les prochaines années, tout en prévoyant la réalisation de plus de 200 stations, cette année.

     

    Unité de montage de véhicules : Des camions Renault et Volvo sortiront de Meftah

    Source : Le Quotidien d’Oran

     

    La cérémonie de la pose symbolique de la première pierre de l'unité de montage de véhicules industriels de marques Renault et Volvo aura lieu demain à Meftah, dans la wilaya de Blida, en présence des cadres des deux constructeurs et du ministre de l'Industrie et des Mines. Ce  projet  fait  partie  des trois, voire  quatre contrats signés avec des partenaires algériens pour la création d'usines de montage de camions. Pour le constructeur au Losange, le lancement de cette unité vise à développer et renforcer sa présence en Algérie, lui qui est déjà implanté à Oran pour le montage de la Symbol et  de la Dacia Logan. «Renault Trucks a une longue histoire en Algérie et le parc roulant de camions européens le plus important.

     

    Un partenaire local fort nous permettra de consolider nos  relations  avec  les  acteurs  de ce marché  qui est


    essentiel pour Renault Trucks et le groupe Volvo», avait indiqué Bruno Blin, président de Renault Trucks SAS. L'unique constructeur français de poids lourds, filiale du groupe Renault, avait annoncé, en septembre 2016, qu'un pacte d'actionnaires pour la création d'une joint- venture avec le groupe BSF Souakri a été conclu le 25 août à Lyon suite au protocole d'accord signé à Alger le

    10 avril 2016 au cours du 3e Forum de partenariats algéro-français. Le communiqué du constructeur français avait précisé que «cet investissement contribuera au développement d'un outil industriel compétitif permettant la production et la commercialisation de véhicules Renault Trucks et Volvo Trucks». Cette unité sera en concurrence avec le constructeur automobile suédois Scania, partenaire du groupe Mezoughi, le dépositaire de sa marque à l'ouest du pays pour une usine de montage de camions à Mascara qui entrera en production à la fin 2017.

     

    La future usine sera localisée dans la nouvelle zone industrielle de la commune de Oggaz, au nord de la wilaya. Le coût du projet est estimé à 1,5 milliard de dinars dont 30% provenant d'un autofinancement du groupe. L'usine prévoit la production de 1.200 camions dans les première et deuxième années et d'accroître la production selon la demande. Une partie de la production sera destinée à l'exportation vers des pays africains avoisinants, indiquent encore les promoteurs du dossier. Le groupe Mezoughi compte également bénéficier du réseau de sous-traitants qui se développe dans la région afin d'accroître progressivement le taux d'intégration nationale de l'usine de camions.

     

    A Batna, le projet de l'usine Hyundai du groupe Global Motors, initié dans le cadre d'un partenariat algéro-sud- coréen, devra entrer en production «très prochainement». L'Algérie assure le financement du projet  à  hauteur  de  100%  alors  que  le  partenaire


    étranger se charge d'apporter le savoir-faire et l'expérience. Pour rappel, le processus retenu dans une première étape est l'assemblage en SKD et plus tard en CKD et l'évolution du taux d'intégration à 40% au bout de 5 années d'activité. Cette usine, d'un investissement de sept milliards de dinars, aura une capacité de production de 30 à 55 camions par jour, soit près de

    20.000 véhicules par an.

     

    Pour le premier installateur privé

     d’équipeme nts GPL,  2017 sera  bien

    meilleure que 2016

    Source : Maghreb Emergent

     

    Selon   le   directeur   général-adjoint   de   l’entreprise Ghazal, le maintien du prix du Sirghaz à 9 dinars, au moment où ceux des autres carburants ont enregistré leur deuxième hausse en un an, a poussé beaucoup d’automobilistes à se ruer vers les installateurs d’équipements GPL. L’Algérie compte quelque 200. 000 véhicules roulant au GPL sur un total dépassant les 6 millions.

     

    Le marché du GPL (gaz de pétrole liquéfié) se portera beaucoup mieux en 2017 qu’en 2016, selon M. Mohamed Arachiche, directeur général-adjoint de l’entreprise Ghazal, premier installateur privé algérien d’équipements GPL pour les véhicules.

     

    « Le maintien du prix de ce carburant, vendu sous la marque commerciale de Sirghaz, à 9 dinars, au moment où ceux des autres carburants ont enregistré leur deuxième hausse entre janvier 2016 et janvier 2017, a poussé beaucoup d’automobilistes à se ruer vers les installateurs d’équipements GPL, dès le début de cette année », affirme M. Arachiche.


    Beaucoup d’automobilistes ont également opté pour le Sirghaz parce qu’ils ont, ajoute-t-il, abandonné l’idée d’attendre une subvention de l’Etat, comme l’avait fait croire la rumeur en 2016. « C’est précisément cette rumeur qui a fait que la demande sur le Sirghaz évolue de façon modérée », déplore-t-il.

     

    « Nous avons fait le calcul et avons constaté qu’une

    personne  roulant  au  GPL  économisera,  cette  année,

    1,95 dinar par kilomètre parcouru, contre 1, 5 dinar en

    2016 », explique M. Arachiche. En d’autres termes, « il est possible d’amortir le coût d’installation d’équipements  GPL  au  bout  de  30.000  km. Pour  un chauffeur de taxi, par exemple, cette distance est vite parcourue », souligne-t-il.

     

    A signaler que le coût d’installation d’équipements GPL

    dans un véhicule se situe entre 50.000 et 60.000 dinars.

     

    « Il y a évidemment des périodes meilleures que d’autres pour les installateurs d’équipements GPL. Par exemple, durant le mois de ramadan ou au moment de la rentrée sociale, les gens sont moins enclins à convertir leurs véhicules en raison des dépenses qu’ils ont à faire. Mais globalement, l’année 2017 s’annonce bien meilleure que l’année 2016 », affirme M. Arachiche.

     

    L’usage du GPL en hausse

     

    Selon les chiffres officiels, qui s’arrêtent au mois de mai

    2016, la demande sur le GPL a enregistré une augmentation de 14% au cours des cinq premiers mois de l’année écoulée.

     

    A noter que l’Algérie compte quelque 200. 000 véhicules roulant au GPL sur un total dépassant les 6 millions.


    Le programme national de promotion de l’utilisation des carburants propres qui s’étale jusqu’en 2030 prévoit la conversion d’un million de véhicules au GPL. Dans le cadre de ce programme, Naftal (Société nationale de commercialisation et de distribution de produits pétroliers), premier installateur d’équipements GPL du pays, vise à implanter, d’ici 2030, du GPL dans 1.000 stations-service pour renforcer les 600 déjà opérationnelles.

     

    A côté de Naftal et de Ghazal, le marché compte actuellement une centaine de petites entreprises spécialisées dans la conversion des véhicules au GPL.

     

    TRANSACTIONS & CONTRATS                         

    Recherche et développement : Convention

    Sonatrach - Enseignement supérieur

    Source : El Moudjahid

     

    Le groupe Sonatrach, et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ont signé, hier à Alger, une convention-cadre dans le domaine de la recherche et le développement. Le document a été co- paraphé par le directeur central de la recherche et développement de Sonatrach, M. Azzedine Adjeb, et le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique auprès du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Hafid Aourag. Cette convention permettra l’échange d’expertise scientifique et technologique,  la  réalisation conjointe  de  projets  de recherche-développement et d'innovation, ainsi que la mutualisation des moyens comme les laboratoires, les équipes de   recherche et l'organisation commune d'évènements scientifiques, auxquels participeront des experts des deux parties, explique Sonatrach dans un communiqué. Pour rappel, ce groupe pétrolier public a


    signé, en juillet dernier, des conventions-cadres avec l'École nationale polytechnique, et l'École nationale supérieure de management.   Ces conventions-cadres permettent aux activités et filiales de Sonatrach de bénéficier de l'expertise et des moyens de ces deux grandes écoles, notamment la prise en charge des travaux d'études et  de recherche-développement, et l'intervention  des enseignants-chercheurs de ces deux écoles dans l'expertise et le conseil auprès des structures du groupe Sonatrach.

     

    REGIONS                                                                

     Complexe sidérurgique de B ellara :  L’autr e

    « poumon » économique

    Source : El Moudjahid

     

    Projet d’importance et d’intérêt nationaux, le futur complexe sidérurgique de la zone de Bellara, à El- Milia, au sud-est de Jijel, est l’autre poumon économique du pays et dont la portée stratégique est de mettre fin à l'importation de l’acier. Lancé en réalisation en 2015, ce projet de l’Algerian Qatar Steel (AQS), fruit de partenariat entre l’Algérie qui détient 51% et le Qatar avec 49 % du capital, est appelé à «révolutionner» l’industrie nationale en offrant un marché d4acier équilibré, régulier et compétitif. La pose des premiers pieux constituant l’ossature du laminoir de ce méga projet a confirmé le début de concrétisation d’un vieux rêve transformé, grâce à la détermination des hommes, en une réalité. Le taux d’avancement des travaux de réalisation  du  complexe  sidérurgique  de  Bellara  a atteint plus de 60 %, ont affirmé des responsables de l’AQS, propriétaire du projet. Les travaux du premier laminoir sur les trois prévus dans ce grand complexe industriel sont actuellement à 70 %, ont, de leur côté, souligné à l’APS, les responsables du groupe italien Danielli,  chargé  de  la  construction  de  cet  ensemble


    sidérurgique. S’étendant sur une superficie avoisinant les 216 ha de la zone industrielle Bellara, le complexe tant attendu «balayera d’un revers de main» la dépendance aux importations d’acier, a soutenu le directeur général adjoint de l’AQS, Sofiane Chaib Setti, qui a mis l’accent sur l’importance de cet investissement dans la mise en place d’une industrie algérienne développée et compétitive.

     

    Devant entré en exploitation courant 2017, le complexe sidérurgique de Bellara, qui sera doté de deux aciéries et de trois laminoirs, est l’un des plus importants projets d’investissement dont a bénéficié le secteur économique national au titre de la grande dynamique de développement tous azimut en cours en Algérie depuis plus d’une décennie.

     

    A ce jour, plus de 800 pieux et une quarantaine de piliers pour les 3 laminoirs du futur complexe sidérurgique de Bellara ont déjà été posés. Le chantier «grouille» d’équipes, tous les moyens humains et logistiques nécessaires ayant été mobilisés avec la détermination de parachever, dans les délais impartis, l’un des projets

    «phares» de l’industrie nationale. D’un coût de 170 milliards  de  dinars,  le  chantier  du  complexe sidérurgique de Bellara offre actuellement 3000 postes de travail. En phase d’exploitation, ce complexe proposera 1500 emplois directs et pas moins de 10 000 indirects et métamorphosera toute la région de Bellara.

     

    Une capacité prévisionnelle de 4 millions de tonnes/an

     

    Avec une capacité de production, dans une première phase, de 2 millions de tonnes d’acier par an, puis 4 millions de tonnes dans une deuxième phase, le complexe sidérurgique produira l’acier plat et des aciers spéciaux, et accompagnera l’évolution des différentes filiales  industrielles,  celle  ferroviaire  et  du  secteur


    automobile notamment, a tenu à souligner le DG adjoint de l'AQS. Ce projet sidérurgique ouvrira de nouvelles perspectives   de   développement   socio-économique pour Jijel en particulier et pour toute l’Algérie, ont souligné le responsables concernés, qui ont fait part de l’effet «domino» qu’aura ce projet sur tous les secteurs. Combiné au dynamisme du port de Djenjen à la faveur du parachèvement du projet de la pénétrante autoroutière entre Jijel et la ville d’El-Eulma (Sétif), cet investissement sera d’un impact certain sur l’économie régionale et nationale, affirme-t-on.

     

    Une mégacentrale électrique pour consolider le pôle industriel de Bellara

     

    Dans la zone de Bellara, un immense terrain, au détour d'un passage à proximité de la commune d'El- Milia, entre Jijel et Constantine, au site qui porte le nom du chahid de la Révolution, Mahmoud Bellara, une centrale électrique, un autre mégaprojet, est en voie de parachèvement. La centrale électrique pour laquelle un investissement de 89 milliards de dinars a été consenti, implantée à proximité immédiate du complexe, devra assurer une alimentation constante en cette énergie vitale pour cette industrie capitale.

    D’une capacité de près de 1.400 méga watt (1.398,29

    MW), cette centrale électrique, réalisée dans le cadre du projet du complexe sidérurgique algéro-qatari de Bellara, sera d’un impact considérable dans le développement de cette industrie «de première importance sur le tableau de bord de l’économie nationale», escompte-t-on. Le tiers de la capacité globale de cette centrale électrique, soit environ 400 méga watts, dont la réception est prévue pour 2018, sera consommé par le complexe Bellara, a indiqué Chaib Setti, précisant qu’une amenée énergétique de 440kv était en cours depuis la  station d’Oued El Athmania (Mila)   pour   permettre   à   cette   usine   sidérurgique


    d’effectuer, sans la moindre contrainte, ses premiers essais. Il s’agit là d’une stratégie de fond, inspirée d’une vision intégrée qui devra permettre une meilleure exploitation de ce complexe sidérurgique en assumant toutes les perspectives de développement ou d’extension envisageable dans l’avenir, confirme encore M. Setti. Sur le plan environnemental, toutes le dispositions techniques nécessaires ont été prévues pour réduire les nuisances sonores ou les effluents liquides, a-t-on assuré.

     

    Dans une ferme-pilote à Aïn Tolba : Élevage

     d’une  nouvelle race d ’ovins

    Source : Liberté

     

    La  ferme-pilote  Bentata-Madani,  dans  la  commune d’Aïn Tolba, s’est lancée dans un programme d’élevage d’une nouvelle race ovine appelée Errembi, et ce, à l’issue d’une étude approfondie qui s’est avérée fructueuse. Cette ferme a signé plusieurs conventions avec des propriétaires d’exploitations agricoles, implantées à travers le pays, pour la commercialisation de cette race dont le taux a dépassé les 90% du cheptel global tout en procédant à l’intensification de la production de cette espèce de mouton.

     

    Amine Mekki, un inspecteur vétérinaire qui exerce à la ferme-pilote, a indiqué que le projet ministériel, qui consiste à améliorer la race locale, surtout celle d’Errembi, a démarré en 2009 avec l’identification du cheptel à l’aide de boucles. En parallèle, avec la collaboration de l’Institut technique des élevages (Itelv) de Baba-Ali (Alger), l’opération de sélection des bêtes semblables à la race Errembi a été réalisée. “L’emplacement de la ferme est favorable à l’élevage de cette race, qui est meilleure que la race d’Ouled Djellal. En 2010, 5 béliers de race typique Errembi, ramenés de


    Sougueur, ont été utilisés pour la reproduction dès octobre 2012. Aujourd’hui, la ferme élève un bélier”, a- t-il expliqué. La ferme-pilote a reçu une autorisation de vente au profit de 4 fermes de même vocation implantées à Relizane, à Tlemcen et à Tiaret pour parachever le cycle de reproduction.

     

    Jijel : Lancement de plusieurs projets

     d’investiss ement à la ZA C de B eni  Ahmed

    Source : Liberté

     

    Dans le cadre de la concrétisation des projets d’investissement validés par le Calpiref (Comité d’assistance à la localisation et la promotion des investissements et de la régularisation du foncier), 15 investisseurs ont déjà commencé à installer leurs unités de production dans la zone d’activités de Beni Ahmed (commune de Kaous). Une fois réalisées et mises en service, ces unités contribueront à la création d’un nombre important d’emplois, en plus de leur contribution dans l’économie de la wilaya de Jijel, a-t-on précisé. Ces usines seront spécialisées dans la production et la transformation de plastique, la transformation du liège, la fabrication de café, la production de la viande blanche, la production d’huile d’olive et la construction de bateaux de pêche, a-t-on précisé. Par ailleurs, le wali de Jijel, Larbi Merzoug, qui a effectué plusieurs sorties et réunions à ce sujet, a incité à maintes reprises les investisseurs à concrétiser ces projets créateurs de richesses dans les plus brefs délais, faute de quoi les attributions par le Calpiref leur seront inévitablement retirées. Dans cette lancée, des projets relevant du Calpiref, installés au niveau du plan d’occupation de sol situé à l’entrée est de Jijel, sont en cours de réalisation. Il s’agit de la réalisation de 9 tours de 14 étages, 3 cliniques pluridisciplinaires et un laboratoire d’analyses médicales. Notons que la zone


    d’activités  de  Beni  Ahmed  englobe  au total  33  lots,

    répartis sur une superficie de 16 ha.

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  • 15 01 2017

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 12 JANVIER 2017

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 12 JANVIER 2017

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  • 15 01 2017

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 15 JANVIER 2017

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 15 JANVIER 2017

    jeudi, 15. Décembre 2016

     

     

     


    SOMMAIRE



    Marché & Economie.......................................................................................................... 2

    Projet de loi sur les douanes : Conformer la législation aux critères internationaux ............. 2

    Transport et travaux publics : Priorité aux projets rentables.................................................. 2

    Alimentation en Eau : Les grands consommateurs paieront plus cher ................................... 3

    L’OPEP veut coopérer avec les pays non membres ................................................................. 4

    Imposition des Grandes entreprises : Lancement de la télédéclaration et du télépaiement . 5

    Algérie - Soudan : Renforcer les liens de coopération ............................................................. 5

    Internet : Le très haut débit pour tous les Algériens en 2020 ................................................. 6

    Commerce ........................................................................................................................ 6

    Tassili Airlines : Nouvelle desserte Alger - El-Bayadh à partir du 29 décembre ...................... 6

    Complexe sidérurgique d’El Hadjar : Bientôt des essais techniques à chaud ......................... 6

    Le vice-président du Nigeria visite la ferme des frères Bellat de Boufarik .............................. 7

    Nissan, Suzuki et Toyota, bientôt des usines de montage en Algérie ..................................... 7

    Transactions & Contrats .................................................................................................... 8

    Champ gazier de Menzel Lejmat : Pertamina veut racheter les actifs de Repsol ................... 8

    Signature d’un partenariat entre AGB et CIAR........................................................................ 8

    Régions............................................................................................................................. 9

    42 milliards de DA pour parachever la réhabilitation de la capitale ...................................... 9

    Le 2ème salon international des dattes à Biskra du 19 au 20 décembre ............................... 9

    Concession de forêts récréatives à des investisseurs privés.................................................. 10


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     



    MARCHE & ECONOMIE                                      

    Projet de loi sur les douanes : Conformer la législation aux critères internationaux

    Source : El Moudjahid

     

    Le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, a présenté hier   le projet de loi sur les douanes devant la commission des finances  et du budget de l'Assemblée populaire nationale, affirmant que le texte tendait à adapter la législation algérienne aux critères internationaux, pour assurer l'accompagnement des entreprises économiques et renforcer la lutte contre la contrebande et le blanchiment d'argent.

     

    Le projet de loi amendant et complétant la loi sur les douanes en date  de 1979, amendée en 1998, visait «la réforme de l'administration douanière dans les différents domaines d'intervention, en adéquation avec les exigences du nouveau modèle économique qui confère à l'entreprise un rôle essentiel dans l'économie»,   a indiqué M. Baba Ammi, lors d'une réunion présidée par Mahdjoub Bedda, président de la commission spécialisée, en présence du directeur général des Douanes, Kaddour Bentahar. Il a précisé, à ce propos, que l'amendement du texte de loi visait à promouvoir la mission économique des douanes afin de garantir un accompagnement optimal des entreprises, à travers la mise en place de mécanismes susceptibles de renforcer leur compétitivité dans un environnement économique exigeant neutralité et transparence. Il a souligné également que la mission sécuritaire des douanes sera renforcée, quant à elle, par le renforcement des textes liés à «la lutte contre la contrebande sous toutes ses formes, qu'il s'agisse d'armes, de devises fortes, de produits dangereux, de blanchiment  d'argent  ou  d'import-export  illicites  ou tout  autre  commerce  portant  atteinte  à  la  sécurité


    publique, comme les produits nucléaires, radioactifs ou explosifs». En vue d'accomplir sa mission dans les meilleures conditions, l'administration des douanes se voit, en vertu de ce texte, conférer le droit de prendre connaissance de tous les documents liés à son activité sans opposition aucune, à condition que celle-ci garantisse une réciprocité quant à l'échange d'informations avec les autres administrations, a-t-il encore poursuivi. Selon le ministre des Finances, le texte de loi permet aussi à l'administration des douanes de conclure des accords de coopération avec les intervenants  dans    la chaîne  du commerce mondial, dans le but d'améliorer le contrôle du commerce extérieur, et adopte clairement tous les concepts consacrés dans les accords douaniers internationaux auxquels a adhéré l'Algérie, notamment ceux conclus avec l'Organisation internationale des douanes et l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Dans le cadre d'une restructuration des mécanismes de contrôle, le texte propose le durcissement des dispositions de contrôle et de lutte contre la fraude et la mise en place de nouveaux mécanismes pour le suivi du transport maritime des voyageurs.

     

    Il prévoit, en outre, l'accélération de la généralisation électronique des déclarations douanières et la création d'un guichet électronique unique, outre la relance des systèmes économiques douaniers pour promouvoir l'exportation hors hydrocarbures.  D'autre part, le texte introduit le concept de contrôle après dédouanement pour vérifier l'authenticité des déclarations douanières en recourant aux registres, et celui de «la livraison sous contrôle» qui permet, sur la base d'une autorisation du procureur de la République, de libérer la marchandise saisie ou suspecte   en vue d'un suivi. Concernant la déontologie de la profession qui reste un sujet important et sensible du point de vue de la crédibilité du  travail  douanier,   le  projet  de  loi  énonce  des


    obligations et sanctions qui consacrent, dans leur ensemble, le devoir de réserve et l'obligation du secret professionnel.

     

    Par ailleurs, M. Baba Ammi a estimé que le projet de loi garantissait l'ouverture des douanes sur leur environnement, à travers l'obligation de publier les législations et règlementations douanières justifiant la prise de nouvelles décisions et l'obligation d'informer les opérateurs des raisons ayant mené à la prise de nouvelles mesures avant l'entame d'une poursuite judiciaire.  L'autre  réforme non moins  importante  en matière de recours introduite par le projet de loi, les décisions de la Commission nationale des recours peuvent désormais faire l'objet de recours outre la création de commissions locales des recours. Dans le même contexte, le texte introduit une restructuration approfondie   du contentieux douanier, à travers la clarification de la définition du contentieux douanier et la simplification des mesures, en sus de l'introduction du principe de réduction des sanctions en cas de maintien de la sanction tout faisant prévaloir la réconciliation en tant que moyen de règlement du contentieux. À la fin de la présentation du projet de loi par le ministre des Finances, la commission spécialisée a fait part de ses préoccupations liées au texte.

     

    Transport et travaux publics : Priorité aux projets rentables

    Source : El Moudjahid

     

    Les projets à fort potentiel économique, à l’exemple de l’autoroute des hauts plateaux, dont les travaux ont été différés en raison de la crise financière, pourraient se trouver relancés grâce à des financements extérieurs ou émanant du privé algérien.


    Le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjemaâ Talaï, qui a affirmé hier, sur les ondes de la Chaîne 3 de la radio nationale que les grands projets rentables économiquement seront poursuivis, a indiqué que le gouvernement envisageait un cadre réglementaire pour trouver d'autres mécanismes de financement des projets économiques dans le cadre du Partenariat public-privé (PPP). « Nous sommes en train d'adapter notre réglementation au mode du financement public privé, d'autres formes de financement seront mises en place prochainement », a- t-il expliqué, tout en rappelant que le recours de l'Algérie à l'endettement extérieur « est  envisageable pour les projets à forte rentabilité économique ».

     

    Le ministre a soutenu qu'il fallait d'abord commencer par préparer la réglementation sur   le partenariat public-privé avant d'établir des contrats. "Cette formule prévoit la possibilité pour les partenaires algériens ou étrangers privés et, probablement, avec des partenaires publics, de financer, réaliser, maintenir et exploiter des projets sous la concession de l'Etat", a-t-il expliqué ajoutant que « beaucoup de projets seront réalisés en dehors du financement public, à l'exemple de l'autoroute des hauts plateaux, s'il y a preneur. Il est question de tout projet à forte rentabilité économique dédié à tout type de transport (tramway, métro ou autoroute…) Toutefois, il faut que cette forme de réalisation soit d’abord adaptée à la réglementation algérienne », précise M. Talaï.   Pour rappel, le grand projet du port Centre d'El Hamdania (Cherchell),  dont la mise en exploitation est prévue en 2021, est un projet qui sera réalisé avec un financement extérieur à travers un partenaire chinois.

     

    Concernant le péage pour l'usage de l'autoroute Est- Ouest, M. Talaï a indiqué que cette question n'était pas


    encore envisageable puisque ce projet autoroutier n'est pas encore totalement achevé.

    "Il faut d'abord achever le projet et les infrastructures

    d'accompagnement qui sont en cours de réalisation pour lancer cette option de financement de l'entretien de l'autoroute", a-t-il dit en rappelant que les 84 km restants, non achevés, se feront sans recours au financement étranger et livrables dans un délai de dix- huit mois.

     

    En outre, Boudjemaâ Talaï a exclu l'option de l'ouverture du transport maritime au secteur privé, indiquant que la solution pour renforcer la capacité de l'Algérie dans ce type de transport résidait, en plus du programme du renforcement   de la flotte nationale, dans la consolidation du partenariat étranger.

     

    « Je ne dirai pas que pour renforcer notre pavillon national, la solution réside dans l'ouverture au privé, mais j'ai opté pour la voie du partenariat avec plusieurs partenaires. Nous avons reçu plusieurs demandes et nous sommes en train de signer des contrats de partenariat", a-t-il relevé.

     

    Concernant le segment de la plaisance maritime, le ministre a indiqué que son département allait attribuer des agréments pour tout ce qui est marina, bateaux- restaurants et plaisance maritime. « Le texte existe et les procédures sont en cours pour le traitement   des dossiers d'agréments dont deux ont déjà été accordés

    », a-t-il fait savoir.

     

    Pour ce qui est du transport ferroviaire, celui-ci « avance dans la bonne voie », estime le ministre des Transports et des Travaux publics. Environ 2.380 kilomètres sont en cours de réalisation, dont une partie a été livrée la semaine passée, a-t-il détaillé.


    « La ligne Thenia vers Tizi-Ouzou sera livrée en 2017. Celle de Bejaia sera réceptionnée au plus tard en avril prochain ». Dans cette optique, M. Talaï a rassuré les citoyens sur le fait que le transport restera toujours subventionné par l’Etat.

     

    En effet, Talaï a assuré que l'Etat continuerait à subventionner le transport urbain mais que celui-ci doit penser à des sources de financement pour compenser toute baisse de subvention, à l'exemple de la publicité dans les stations de métro. Pour le transport aérien, il a soutenu que l'acquisition de nouveaux aéronefs par Air Algérie avait été bénéfique, précisant que la moyenne d'âge actuelle de la flotte est de quatre ans tandis que la compagnie a augmenté considérablement sa capacité de transport en attendant l'ouverture prochaine de sept nouvelles lignes vers l'Afrique.

     

    Alimentation en Eau : Les grands consommateurs paieront plus cher

    Source : El Moudjahid

     

    Après la probable augmentation de la tarification de l’eau  pour  les  activités commerciales et industrielles annoncée par le ministre des Ressources en eau, en affirmant qu'une réflexion était engagée au niveau  de son département ministériel sur la révision de la tarification de l'eau pour les grands clients commerciaux et industriels, notamment ceux ayant des   activités connues pour leur large consommation d'eau,   M. Abdelkader Ouali, a indiqué, lors de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Tipasa, que la tarification de l’eau potable sera, également, revue à la hausse. Il a précisé que la hausse touchera les consommateurs qui dépasseront les 25 m3 par trimestre. « L’augmentation ne touchera pas 52% de la population. Mais plutôt les gros consommateurs. »


    Il a fait savoir, entre autres, que cette nouvelle tarification est fondée sur le principe « qui consomme plus, paie plus », a-t-il indiqué. Cette catégorie de consommateurs représente près de 30 millions de personnes, selon les chiffres avancés par M. Ouali qui a rappelé que les autorités avaient adopté le prix de 5 DA le m3 alors que le coût des services d'alimentation et de raccordement est de 45 DA.

     

    Ainsi, une tarification équitable de l’eau semble   un moyen efficace pour inciter les usagers à adapter leur consommation  à  leurs  besoins.  Selon  les  décrets  de

    2005 et 2007 soulignant que la nouvelle tarification de

    l’eau est désormais axée autour du principe de couverture des coûts réels du service de l’eau par les redevances payées par les usagers.

     

    En réalité, et selon les spécialistes, cette exigence a toujours connu des difficultés dans son application par le  ministère  des  Ressources  en  eau qui  «  a  tardé à réévaluer dans ce sens les bases tarifaires, à la fois pour les usagers domestiques et industriels, mais aussi pour l’usage agricole fixées aujourd’hui à 2,5 centimes d’euro le m3 ».

     

    De ce fait, et comme il a été déjà annoncé par le directeur général de l'Algérienne des eaux (ADE), Merrah Zidane, qu’« il est nécessaire de réajuster le tarif actuel de l'eau pour préserver cette ressource dont la mobilisation coûte cher à l'Etat ». Soulignant que ce réajustement relevait des pouvoirs publics, M. Zidane a estimé qu'un réajustement tarifaire de l'eau était la seule solution, dans un premier temps, pour préserver cette ressource qui fait l'objet de gaspillage. « Il y a un énorme gaspillage de l'eau », a-t-il regretté en s'exprimant au cours d'un atelier sur le service public de l'eau tenu lors de la réunion des cadres du secteur des Ressources en eau et de l'Environnement.


     

    Des pertes énormes pour l’Etat et l’entreprise

     

    Le manque d’acceptabilité sociale par les usagers d’une hausse des tarifs de l’accès au service de l’eau explique en partie cette situation. Plusieurs spécialistes reconnaissent qu’une eau cédée à 10% de son prix n’engendre pas un usage rationnel de la ressource. Si dans l’inconscient collectif il est souvent admis « que l’eau est un don du ciel », la mobilisation, le stockage, le transfert, la production d’eau potable et la distribution de l’eau nécessitent pourtant d’importants engagements financiers.

     

    D’après le DG de l’ADE, seulement 42% du volume d'eau potable produit actuellement est facturé, le reste (58%) est réparti en 30% sous forme de pertes dans les réseaux d'alimentation et le vol à travers des branchements illicites.

     

    Le coût de production d'un mètre cube d'eau est estimé entre 60 et 80 DA, alors que l'Etat le cède au consommateur à 18 DA seulement.

     

    Selon les chiffres avancés par M. Zidane, pour assurer un service public de l'eau, l'Etat subit des pertes énormes. Citant l'exemple de l'assainissement, le mètre cube d'eau épurée coûte 80 DA, le transfert d'un m3 d'In Salah-Tamanrasset 70 DA et celui produit par le dessalement d'eau de mer 80 DA. Ces coûts devraient augmenter avec l'augmentation du prix de l'énergie de

    20% et celui du gasoil de 40%.

     

    Ce responsable a averti quant à la nécessité de « placer l'eau comme priorité nationale » étant donné les potentialités hydriques limitées du pays. « Aujourd'hui, nous avons 17 milliards de m3, encore faut-il que le dérèglement  climatique  ne  vienne  pas  influer  sur  le


    cycle de l'eau. Dans un siècle nous aurons 17 milliards de m3, alors que les besoins en eau potable, en irrigation et en industrie vont augmenter », a-t-il dit.

    A terme, la seule solution de substitution à cette raréfaction de la ressource est le dessalement de l'eau de mer. « Donc, il faut penser à une tarification graduelle de l'eau », a-t-il recommandé. « Nous avons gagné une bataille, mais nous n'avons pas gagné la guerre de l'eau », a-t-il ajouté en référence aux efforts consentis par l'Etat durant ces 15 dernières années pour mettre le pays à l'abri du stress hydrique.

     

    Sachant aussi que dans le seul secteur agricole, le programme quinquennal de réalisation d'un million d'hectares irrigués d'ici 2019 aurait besoin de 11 à 12,7 milliards m3 en année humide (pluvieuse), alors qu'en année sèche, un appoint de 3,3 milliards m3 serait nécessaire. Donc le but principal des autorités  est de s’atteler    à couvrir au mieux les besoins du consommateur, des industriels, des activités commerciales, agricoles, tout en les incitant à une meilleure préservation de cette source vitale.

     

     L’OPEP veut  coo pérer avec les pays  non

    membres

    Source : El Moudjahid

     

    Le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), Mohammad Barkindo, a  indiqué  que  l’OPEP  tentait  de  mettre  sur pied  un mécanisme de coopération avec les pays producteurs n’appartenant pas au cartel afin de ramener la stabilité sur les marchés.

     

    Le plongeon des cours du brut, depuis la mi-2014, a entraîné une baisse très forte des investissements, évaluée à « plus de 300 millions de dollars en 2015 et


    2016 », ce qui n’a plus permis de répondre aux demandes futures du secteur énergétique, a-t-il déclaré lors d’une intervention devant le Centre des études internationales et stratégiques (CSIS), un Think tank basé à Washington.

     

    « Les ministres de l’OPEP ont décidé qu’il était temps d’agir », a poursuivi M. Barkindo. Ces derniers jours, les pays de l’OPEP et 11 pays non membres menés par la Russie ont conclu à Vienne une série d’accords aboutissant à une réduction de la production de près de

    1,8 million de barils/jour. Effectifs au 1er janvier prochain, pour six mois, ils ont déjà eu pour effet de faire remonter immédiatement les cours du brut. « C’est la première fois que cela arrive entre nous et des pays non membres de l’OPEP », s’est félicité le Nigérian, saluant le niveau d’engagement « exceptionnel » atteint à Vienne. M. Barkindo a dit espérer que cette coopération « puisse poser des bases solides pour une nouvelle plateforme globale des pays OPEP et non-OPEP

    ». Celle-ci « permettra de créer un cadre structurel et d’avoir une coopération et un dialogue permanents afin de minimiser les effets des cycles sur les prix, en particulier la volatilité ». Le secrétaire général de l’OPEP a également souhaité renforcer le dialogue entre le cartel et les Etats-Unis, l’un des partenaires importants de l’Organisation et l’un des plus grands producteurs d’hydrocarbures au monde qui a bénéficié ces dernières années de la révolution du gaz et du pétrole de schiste.

     

    La hausse attendue des prix poussera des pays non

    Opep à augmenter leur production

     

    La perspective de prix du pétrole plus élevés en 2017 devrait pousser certains pays extérieurs à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à pomper plus de brut qu’accordé l’an prochain, a averti hier l’Organisation dans son rapport mensuel.


    La production de ces pays devrait croître de 0,30 million de barils par jour (mbj) pour atteindre 56,50 mbj l’an prochain, après un repli de 780.000 barils par jour à

    56,20 mbj.  «  Cela  s’explique  principalement  par des attentes plus élevées en matière de prix pour 2017 », a expliqué l’Organisation basée à Vienne. Les principaux contributeurs à cette hausse seront le Brésil, le Kazakhstan et le Canada, qui compenseront des replis aux Etats-Unis, en Chine, en Colombie ou au Mexique, même si ces prévisions restent grevées par de nombreuses incertitudes, comme le rythme de la croissance économique ou l’évolution effective des prix. Les cours du brut ont déjà amorcé une forte remontée depuis l’annonce, le 10 décembre, d’un accord entre l’Opep et 11 pays hors Opep, dont la Russie mais pas les Etats-Unis, le Canada et le Brésil, pour limiter leur production. L’Opep s’est fixée un objectif de production de 32,5 mbj à compter de janvier, tandis que ses pays partenaires   devraient   réduire   leur   production   de

    558.000 barils par jour. Ces efforts sur la production devraient contribuer au « rééquilibrage du marché pétrolier au second semestre de 2017 », selon le rapport. Entretemps, la production mondiale a continué d’augmenter en novembre pour s’élever à 96,84 mbj, soit 0,53 mbj de plus par rapport au mois précédent. A elle seule, l’Opep a pompé à un niveau record de 33,87 mbj. Quant à la prévision de croissance de la demande mondiale, elle a été révisée en légère hausse pour cette année du fait d’une consommation plus robuste qu’attendu en Europe et dans certains pays d’Asie. Elle devrait croître de 1,24 mbj à 94,41 mbj en 2016, puis de

    1,15 mbj à 95,56 mbj l’an prochain, a indiqué l’Opep.

     

    Imposition des Grandes entreprises : Lancement de la télédéclaration et du télépaiement


    Source : El Moudjahid

     

    La Direction générale des impôts (DGI) lancera la semaine prochaine le système de télédéclaration et de télépaiement des impôts et taxes pour les opérateurs économiques relevant de la Direction des grandes entreprises (DGE), a-t-on appris hier auprès de la DGI. Un portail de téléprocédures, appelé « Jibayatic » (ta fiscalité), sera ainsi mis à la disposition de cette catégorie d’opérateurs, et ce, dans le cadre du programme de modernisation, élaboré par le ministère des Finances, visant l’amélioration de la relation numérique avec les contribuables.  Le portail Jibayatic (www.jibayatic.dz) est un espace privé et sécurisé où plusieurs services seront offerts, indique la DGI. Il s’agit essentiellement de l’accès aux données d’identification, de la saisie assistée d’une déclaration d’impôts avec calcul automatique et choix d’options sous forme de listes déroulantes et d’une meilleure traçabilité et maîtrise  des  échanges  avec  l’administration  fiscale grâce à un suivi précis des déclarations envoyées. En vue de vulgariser ce mode de déclaration et de paiement, une cérémonie de lancement officiel du portail Jibayatic aura lieu dimanche prochain au siège du ministère des Finances en présence des opérateurs économiques relevant de la DGE.

     

    Algérie - Soudan : Renforcer les liens de coopération

    Source : El Moudjahid

     

    Engagés dans une perspective de diversification de leurs relations économiques, l’Algérie et le Soudan entendent ainsi mettre en œuvre une démarche concrète en matière d’exploitation des potentialités de coopération, dans les deux pays. La 34e édition de la foire internationale de Khartoum  qui se tiendra du 23 au 30 janvier 2017, au Parc des expositions internationales de


    Khartoum, au Soudan, est une opportunité pour les hommes   d’affaires,   algériens   et   soudanais,   pour traduire sur le terrain, cette volonté affichée de développer un cadre de partenariat durable.

     

    Un objectif exprimé   à l’occasion de la visite d’Etat effectuée, en Algérie, en octobre 2015, par le président soudanais, Omar Hassan El Bechir, et du forum économique algéro-soudanais, organisé, en marge de cette visite.   Le Premier ministre avait mis l’accent d’ailleurs sur  « la nécessité de traduire la volonté des responsables des deux pays à tisser une coopération économique semblable aux liens d’amitié entre les Algériens et leurs frères soudanais ». M. Abdelmalek Sellal s’était engagé, en ce qui concerne la partie algérienne, pour concrétiser les directives du Président de la République « à aider les hommes d’affaires algériens dans leur mission d’intégration dans le circuit économique soudanais ».

     

    Il avait également mis en avant l’importance du Soudan comme partenaire stratégique et  fiable de l’Algérie au niveau de la région, et sur l’intérêt accordé par l’Algérie au renforcement de la coopération économique bilatérale dans divers domaines notamment, l’agriculture,  l’énergie  et  l’industrie.  Cette détermination à promouvoir les relations économiques entre les deux pays, conformément aux orientations des deux Chefs d’Etats, devra être consacrée à travers l’intensification des projets de partenariat entre investisseurs et hommes d’affaires des deux pays.

     

    Dans cette optique, la foire de Khartoum, l’un des plus grands rendez-vous professionnels au niveau de l’Afrique du Nord, est censée offrir aux opérateurs des deux pays d’intervenir dans le cadre de réseaux d’affaires, dans les secteurs ciblés.


    Internet : Le très haut débit pour tous les

    Algériens en 2020

    Source : Algérie Focus

     

    La ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Houda-Imane Feraoun, a affirmé mardi à Alger que l’ensemble de la population pourra disposer de l’Internet à très haut débit en 2020.

     

    La ministre de la Poste et des TIC, Houda-Imane Feraoun, a en effet affirmé que tous les Algériens pourront être reliés au réseau Internet à très haut débit avant 2020. « Avant 2020, l’Algérie aura fourni l’internet à très haut débit à l’ensemble de la population”, a-t-elle annoncé en marge de la cérémonie marquant le 54e anniversaire du quotidien gouvernemental Echâab. La ministre a affirmé que cet engagement était inscrit dans le programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika”.

     

    Mme Feraoun a également assuré que du contenu 100% algérien sera lancé d’ici là, tout en réaffirmant la confiance  qu’accorde  son  département  aux fournisseurs et aux médias nationaux.

     

    COMMERCE                                                          

    Tassili Airlines : Nouvelle desserte Alger - El-Bayadh à partir du 29 décembre

    Source : El Moudjahid

     

    La compagnie aérienne nationale Tassili Airlines (TAL) lancera, le 29 décembre, une nouvelle liaison domestique régulière Alger-El-Bayadh-Alger.


    Cette desserte, tous les dimanches et jeudis, entre dans le cadre de l’extension du programme d’exploitation de ses vols domestiques. Le lancement de cette ligne sera accompagné d’une tarification permettant à la population locale de profiter de ce nouveau service d’utilité publique dans les meilleures conditions de ponctualité, tarification et qualité de service, souligne TAL. TAL avait été créée, en 1998, dans le cadre d’une joint-venture entre Sonatrach et la compagnie Air Algérie, avant de devenir une filiale à 100% du  groupe pétrolier depuis 2005. Avant de se lancer dans le transport régulier grand public, TAL transportait le personnel de Sonatrach et assurait des dessertes internationales réservées aux travailleurs de sociétés étrangères du secteur de l’énergie activant en Algérie. La compagnie qui possède, en toute propriété, une flotte de 12 aéronefs de divers types, dont la capacité varie entre 37 et 155 sièges, assure, outre des lignes domestiques, cinq dessertes à l’international, exclusivement vers la France, (Paris, Strasbourg, Marseille, Nantes, et Lyon), rappelle-t-on.

     

     Complexe sidérurgique d’El  Hadjar  :

    Bientôt des essais techniques à chaud

    Source : El Moudjahid

     

    Les essais techniques à chaud du haut fourneau n°2 du complexe sidérurgique Sider El Hadjar (Annaba), dont les travaux de réhabilitation et de modernisation affichent 90% du taux d’avancement seront effectués « dans les prochains jours », apprend-on de responsables du complexe. Du résultat de ces essais à chaud sur ce fourneau, qui représente le cœur battant de la chaîne de la production du complexe, dépendra la fixation de la date de reprise de la production, à l’arrêt depuis plus de 12 mois, selon les mêmes responsables. Le complexe avait  été mis  à  l’arrêt  en  juin  2015  pour  permettre


    l’engagement des travaux de réhabilitation et de modernisation dans le cadre du plan d’investissement engagé   au   profit   du   complexe   pour   un   montant financier de près d’un milliard dollars, dont 900 millions dollars pour la réhabilitation, l’équipement et la modernisation du haut fourneau n°2 et des unités de production. Ce plan a été décidé après la chute du niveau de production du complexe sidérurgique à moins

    300.000 tonnes/an d’acier liquide ayant conduit à la résiliation de l’accord de partenariat et la reprise par l’Etat de la totalité du capital du complexe devenu filiale du groupe public Imetal sous l’appellation de complexe Sider El Hadjar. Cette opération de réhabilitation permettra au complexe de produire vers 2017-2018 environ 1,6 million tonnes d’acier liquide. Elle a été parallèlement accompagnée d’un plan de formation ayant notamment ciblé les travailleurs du haut fourneau et les cadres gérants en vue de développer les modes de gestion et s’adapter aux nouveaux équipements. Le complexe Sider El Hadjar qui s’étend sur 800 hectares emploie actuellement 4.900 travailleurs. L’installation de son haut fourneau date de 1969.

     

    Le vice-président du Nigeria visite la ferme des frères Bellat de Boufarik

    Source : APS

     

    Le vice-président du Nigeria, Yemi Osinbajo, a   visité mercredi la ferme des frères Bellat de Boufarik, dans la wilaya de Blida, où il s’est enquis du processus de production.

     

    Le vice-  président  nigérian,  accompagné  du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra et du ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de


    la Pêche, Abdesselam Chelghoum, a été accueilli par les autorités locales.

     

    Sur place, l’hôte de l’Algérie a visité les différents pavillons de la ferme, avant de suivre un exposé sur le processus de production, en commençant par l’éclosion des £ufs de poulets, jusqu’à la phase d’abatage et de nettoyage.

     

    Durant son exposé, le Président directeur général (PDG) du complexe Bellat, Lakhdar Bellat, a exprimé son souhait d’investir les marchés nigérian et africains.

     

    La ferme des frères Bellat est une filiale du complexe Bellat, spécialisé dans la production et la commercialisation des produits carnés.

     

    Selon les explications fournies sur place, la SARL- CVA Bellat, spécialisée dans la production et la commercialisation des produits carnés (Cachirs, pâtés rôtis fumés...), a été créée en 1970, avec 36 employés, assurant une production d’une tonne/J.

     

    Aujourd’hui, grâce aux différents mécanismes de soutien à l’investissement productif mis en place par l’Etat, dans le cadre du programme présidentiel, ce complexe emploie un millier de travailleurs.

     

    Il compte, en outre, six (6) sociétés de fabrication de différents produits (oeufs, poulets, viandes blanches, cachir, margarine...).

     

    Grace à une plate-forme de production lui ayant permis une autonomie de financement des matières premières de toutes ses filiales, ce complexe leader dans son domaine couvre un taux de 10% des besoins nationaux en produits carnés et dérivés, tout en s’apprêtant, actuellement, à s’orienter vers l’exportation.


     

    Le vice-président nigérian est arrivé, mardi à Alger, pour une visite officielle de deux jours dans le cadre du renforcement des relations d'amitié et de fraternité, entre les  deux pays.

     

    Nissan, Suzuki et Toyota, bientôt des usines de montage en Algérie

    Source : Liberté

     

    La deuxième session du club d’affaires algéro-nippon s’est tenue le lundi 13 décembre à Alger. Il y a été discuté des opportunités d’investissements qu’offre le marché algérien, du nouveau modèle de croissance économique, de la diversification de l’économie. À l’issue de la réunion, Mustapha Mekidèche, président du club et Masaya Fujiwara, ambassadeur du Japon à Alger, ont animé une conférence de presse conjointe pour faire la synthèse des débats animés lors de cette session.  À  cette  occasion,  le  diplomate  nippon  a souligné le grand intérêt que portent les entreprises de son pays à l’économie algérienne.

     

    Elles s’intéressent à un large éventail de secteurs et d’activités et veulent s’engager dans des projets concrets et passer de la parole aux actes. Et, des annonces de projets dans les pipes, Masaya Fujiwara en a fait, mettant ainsi l’accent sur trois plans de montage de véhicules en Algérie, portés par trois grosses sociétés japonaises : Nissan, Suzuki et Toyota. Nissan et Suzuki fabriqueront une série de modèles de véhicules.

     

    Les contours du projet Nissan se précisent et l’accord qui s’y rapporte sera signé dans les tout prochains jours entre le constructeur nippon et l’État algérien. L’usine Nissan sera implantée dans la région Ouest, indique-t- on.


     

     

    Le groupe Hasnaoui est le représentant de Nissan en

    Algérie. Il l’est depuis vingt-trois ans.

     

    Le constructeur japonais affiche de l’ambition et désire se poser en acteur majeur dans une industrie automobile locale qui en est encore à ses débuts. Suzuki est dans la même dynamique. La Spa Elsecom automobiles en est le distributeur officiel en Algérie. Quant au Groupe Toyota, il construira des camions Hino. Dans le domaine des infrastructures, l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) est en train d’élaborer  le  “master  plan  stratégique” d’infrastructures de l’Algérie. Elle étudie aujourd’hui les possibilités d’une coopération technique et financière relative à l’extension du port de Béjaïa. Mustapha Mekidèche a expliqué que les sociétés japonaises sont ouvertes  aux  propositions  de  partenariat,  un partenariat public-privé compris, et qu’elles étudient des formules de financement, épousant évidemment les contours du nouveau paradigme économique, allusion faite au nouveau modèle de croissance économique. Leurs secteurs de prédilection sont les énergies renouvelables, la mécanique et l’agroalimentaire, entre autres. Les opérateurs nippons semblent ainsi enthousiastes, dans un environnement fait d’obstacles. Que pensent-elles, par exemple, du 51/49 ? Pour le président du Club d’affaires algéro-japonais, cette disposition ne devrait pas constituer “une contrainte majeure”. Au calendrier des visites officielles, Ramtane Lamamra,  ministre   des   Affaires   étrangères,   va  se rendre, en 2017, à Tokyo, une annonce faite par l’ambassadeur du Japon en Algérie. Masaya Fujiwara a, par ailleurs, indiqué que le volume des échanges entre les deux pays a atteint deux milliards de dollars. L’Algérie est le troisième partenaire commercial du Japon à l’échelle africaine. Le Japon occupe lui la 15e position dans le panorama des clients de l’Algérie dans


    le monde. Sur un tout autre plan, le diplomate nippon a indiqué que son pays a mis sur la table 30 milliards de dollars d’investissement à injecter en Afrique dont 10 milliards dans les infrastructures.

     

    TRANSACTIONS & CONTRATS                         

    Champ gazier de Menzel Lejmat : Pertamina veut racheter les actifs de Repsol

    Source : El Watan

     

    Le groupe énergétique indonésien Pertamina a engagé des négociations pour racheter la participation de la société énergétique espagnole Repsol dans le champ gazier de Menzel Lejmat Nord (Illizi), a annoncé avant- hier Ahmad Bambang, vice-président de Pertamina, cité par des médias indonésiens.

     

    «La situation financière de Repsol n’est pas bonne. Ils envisagent de tout vendre. Nous sommes toujours en train de négocier (l’acquisition)», a précisé le responsable indonésien, ajoutant que l’acquisition des actifs algériens de Repsol renfoncerait la présence de son groupe en Algérie. Selon le même responsable, la société  Pertamina,  premier  groupe  pétrolier d’Indonésie en termes de production, a prévu d’acheter

    35% de la participation de Repsol dans le domaine de

    Menzel Lejmat Nord en utilisant ses fonds internes.

     

    Cependant, Ahmad Bambang a refusé de mentionner le montant des fonds que son groupe entend engager. A l’heure actuelle, la compagnie publique indonésienne, présente en Algérie depuis 2010, détient 65% dans le bloc Menzel Lejmat Nord. En 2013, Pertamina avait bouclé l’achat pour 1,75 milliard de dollars des actifs de


    l’américain ConocoPhillips en Algérie, ce qui constituait sa première grande acquisition à l’étranger.

     

    Avec cette acquisition, le groupe détient maintenant une participation de 65% dans le bloc 405 A, qui contient trois  principaux champs  pétroliers  : Menzel Lejmat North, Ourhoud et EMK. En septembre dernier, le groupe public Sonatrach et Pertamina ont signé à Alger, en marge du 15e Forum international de l’énergie, un mémorandum d’entente pour approfondir leur coopération dans le domaine des hydrocarbures. Ce mémorandum constitue une réactivation de l’ancien cadre de coopération entre les deux compagnies de

    2012 à 2014 englobant toutes les activités pétrolières et gazières.

     

     Si gnature d’un  partenariat entre AG B  et

    CIAR

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    M. André Guy Beyrouthi, directeur général adjoint de Gulf Bank Algeria, et M. Hassani Hocine, directeur général de la CIAR (Compagnie internationale d'assurance et de réassurance) se félicitent de la signature  d’un  partenariat  pour  la  couverture  des crédits à la consommation et le leasing, qui seront lancés incessamment par AGB.

     

    L’accord signé avec la CIAR couvre plusieurs volets, à savoir la couverture insolvabilité et assurance véhicule sur les crédits à la consommation qui s’inscrivent dans la continuité de la démarche de satisfaction des multiples besoins du consommateur algérien et en parfait accord avec le décret exécutif n°15-114 du 12 mai 2015, relatif aux conditions et aux modalités d’offres en matière de crédit à la consommation. Le partenariat s’étend également sur la nouvelle formule


    Leasing (crédit-bail), dont le lancement est prévu au début de l’année 2017. Il s’agit d’une assurance insolvabilité financement leasing destinée à une gamme de clientèle professionnelle. Dans la même lignée, une troisième convention a été signée entre les deux parties et qui a pour objet d’assurer la couverture des matériels confiés, par AGB à sa clientèle professionnelle, dans le cadre d’un contrat de leasing (crédit-bail). L’objectif de cette collaboration est de proposer aux consommateurs algériens des solutions de financement et d’assurance sur mesure ainsi que des services innovants sur la place bancaire à des tarifs très avantageux.

     

    Gulf Bank Algeria (AGB) dans sa stratégie de développement local mobilisera tous ses moyens, réseaux  d’agences  et  structures  centrales  pour répondre au mieux aux besoins de ses clients et pour rester   le   vecteur   de   l’expansion   de   l’économie nationale. Gulf Bank Algeria est une banque commerciale de droit algérien, filiale de Burgan Bank Group et membre d’un des plus éminents groupes d’affaires du Moyen-Orient KIPCO «Kuweit Projects Company», AGB dispose aujourd’hui d’un réseau de 61 agences dans plus de 42 wilayas, et propose une gamme très étendue de produits bancaires, que ce soit le financement conventionnel ou conforme aux préceptes de la Charia (crédit Morabaha).

     

    REGIONS                                                                

    42 milliards de DA pour parachever la réhabilitation de la capitale

    Source : El Moudjahid

     

    De passage hier à l’émission « Invité du matin », diffusée par la Chaîne 1 de la radio algérienne, M. Abdelkrim Bennour, P/APW d’Alger et membre participant dans l’instance Euro-Méditerranéenne des territoires et des


    villes, a annoncé qu’une enveloppe de 42 milliards de dinars a été consacrée pour 2017 au parachèvement du plan stratégique de  réhabilitation et de modernisation de la capitale (2012-2035). Il a ensuite précisé que le montant de cette contribution, actuellement à l’étude au niveau de l’APW d’Alger, se subdivise en deux : la première partie concerne la gestion et porte sur un montant de 26 milliards de DA (61,36%), tandis que la deuxième, qui sera réservée à l’équipement et l’investissement, s’élève à 15 milliards (soit 36,94%).

     

    L’hôte de la Chaîne 1 devait ajouter que l’augmentation du budget de 10 milliards de dinars a instauré une nouvelle dynamique au niveau de la wilaya, du fait que le budget participe à l’amélioration du cadre de vie dans la capitale, eu égard aux divers projets réalisés et ceux encore en voie de l’être comme « La promenade des Sablettes  »,  le  plan  de  développement  du transport ferroviaire et  les grandes opérations de relogement, effectuées dernièrement.

     

    Dans ce contexte, il a indiqué que les opérations de déménagement et d’éradication des bidonvilles ont contribué au règlement de nombreux problèmes rencontrés par le plan stratégique de réhabilitation et de modernisation de la capitale, à travers la récupération d’importants terrains d’assiette, qui ont servi ensuite à l’implantation de projets stratégiques comme la réalisation de logements sociaux de types LSP et LPP.

     

    Abordant ensuite l’intégration du projet Dounia Park, dans   le plan de gestion de la capitale, M. Bennour a annoncé que le Premier ministre a procédé dernièrement à l’affectation de la gestion et la réhabilitation de ce parc aux services de la wilaya d’Alger, ajoutant qu’une enveloppe de 1,2 milliard de dinars a été attribuée au plan stratégique de la capitale,


    au titre de la première tranche, afin de réhabiliter cet

    espace de détente et de loisirs, l’été prochain.

     

    Concernant la ville nouvelle de Sidi Abdellah, inaugurée dernièrement par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le P/APW d’Alger a indique que cette ville qui s’apprête à livrer les clés de 2.000 logements de type social promotionnel, dispose de toutes les caractéristiques d’une ville moderne et intelligente.

     

    Le 2ème salon international des dattes à

    Biskra du 19 au 20 décembre

    Source : Algérie Eco

     

    220 participants sont attendus à la deuxième édition du Salon international des dattes, prévu du 17 au 20 décembre courant à Biskra, a indiqué mardi Abdelmadjid Khobzi, membre du comité d’organisation.

     

    Des producteurs de dattes et leurs dérivés, issus de l'ensemble des wilayas phúnicicoles, ainsi que des industriels  nationaux et  étrangers,  fournissant divers engins et produits en rapport avec cette agriculture, prendront part à cette manifestation économique, a précisé la même source. Des représentants de diverses ambassades étrangères en Algérie ont été également conviés à cette deuxième édition.

     

    Outre une exposition des différentes qualités de dattes de leurs produits dérivés, ainsi que le matériel utilisé dans leur production, le salon verra la présentation de communications notamment sur les avantages accordés par l’Etat aux opérateurs désireux de se lancer dans l’exportation de ce fruit et les voies d'accès aux marchés internationaux, a indiqué M. Khobzi.


    Le salon se veut un « espace de promotion de la datte algérienne et de recherche des opportunités de développement de la filière agroalimentaire nationale

    », selon ses organisateurs.

     

    Cette manifestation, qui se tiendra à l’école régionale des sports olympiques, est organisée par la chambre du commerce et d’industrie, CCI-Ziban, la Chambre algérienne  du commerce et  d’industrie  et  la Société algérienne des foires et exportations (Safex).

     

    Concession de forêts récréatives à des investisseurs privés

    Source : Liberté

     

    Les pouvoirs publics envisagent d’intégrer certaines forêts dites récréatives dans le circuit économique. Ainsi dans la wilaya d’Aïn Témouchent, les commissions ad hoc des wilayas, créées à la faveur de l’arrêté interministériel du 3 juillet 2013, examinent des demandes d’octroi de l’autorisation d’usage pour les forêts récréatives.

     

    Le terme “usage” est, dans ce contexte, un véritable euphémisme, puisqu’il s’agit de concessions, pures et simples, attribuées au profit d’investisseurs privés, suivant un cahier des charges bien défini pour leur aménagement, leur équipement en infrastructures de détente, de loisirs et de services. Selon la nouvelle politique du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, la démarche permettra de valoriser ces espaces dans le cadre de l’éco-tourisme qui sera considéré comme une ressource financière aussi bien pour le Trésor public que pour le budget des collectivités locales mais aussi pour absorber la main-d’œuvre en chômage.


    Pour l’heure, la Conservation des forêts de la wilaya d’Aïn Témouchent (exemple illustratif) a recensé quatre forêts qui peuvent potentiellement s’intégrer dans le projet. Il s’agit de celle de Camerata (Sidi-Safi), de Rachgoun (Béni Saf), de Aïn El-Arba ainsi que celle de Sidi-Ali-Cherif (Chentouf).

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  • 16 01 2017

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 16 JANVIER 2017

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 16 JANVIER 201

    lundi, 16. Janvier 2017

     


    SOMMAIRE




    Marché & Economie.......................................................................................................... 2

    M. Grine à Tlemcen : « 2017 sera l’année de la TNT »............................................................ 2

    Accès à Internet via satellite : Vers la signature d’un accord commercial avec le Mali ......... 2

    Entretien avec Goucem Faiza, organisatrice du Siel ............................................................... 3

    Le Nouveau code des douanes : Lutter plus efficacement contre la fraude ........................... 3

    Tourisme : Participation de l'Algérie au Sitev de Madrid ........................................................ 5

    Quatre projets de transformation du phosphate validés ........................................................ 5

    Déficit commercial de 17,84 milliards de dollars en 2016 ...................................................... 5

    Industrie automobile: un taux d’intégration de l’ordre de 50 % sera atteint dans 5 ans ....... 6

    Ligne ferroviaire Alger – Tizi Ouzou : mise en service le 15 avril............................................. 6

    Commerce ........................................................................................................................ 7

    TALA Assurances : Un marché de 5 milliards usd sous exploité .............................................. 7

    Régions............................................................................................................................. 8

    M. Bouchouareb à Oran, Complexe Tosyali : 4.000 emplois créés ......................................... 8

    Marchés de Djelfa : La truffe fait recette ................................................................................ 9

    Sidi Bel-Abbès : 65 000 emplois créés en 2016 ..................................................................... 10

    El-Oued : l’état œuvre à l’accompagnement des investisseurs ............................................ 10


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     

    MARCHE & ECONOMIE                                      

     

     M. Gri ne à Tlemcen : « 2017 sera  l’année

    de la TNT »

    Source : El Moudjahid

     

    Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a annoncé, hier à Tlemcen, que 2017 sera l'année de la Télévision numérique terrestre (TNT), à travers le renforcement  des  moyens  technologiques  et l’extension de la zone de couverture, estimée actuellement à 85% du territoire national.

     

    «Tous les moyens humains et les équipements matériels seront mobilisés pour généraliser la TNT à travers tout le territoire national», a souligné le ministre, à l’ouverture   de   la   13e   conférence   de   formation

    «Connaître les médias, le citoyen a droit à une information fiable», organisée par le ministère de la Communication. M. Hamid Grine a indiqué que la mise en œuvre de l’opération s’est heurtée à une contrainte, celle de l’indisponibilité en nombre suffisant de décodeurs sur le marché national, ce qui a poussé le ministère, comme il l’a précisé, à appeler les opérateurs à investir ce créneau pour assurer la disponibilité de ces équipements. La situation actuelle et le développement de la TNT ont fait l’objet de la communication du DG de l’entreprise de télédiffusion algérienne (TDA), Chawki Sahnine. Ce dernier a expliqué que la TNT a fait son entrée en Algérie à partir de 2010 couvrant 25 % du territoire national par le biais de sept stations de diffusion. Ce taux est passé, en 2013, à 55 % du territoire national grâce à la mise en service de 50 stations pour atteindre, fin 2016, le taux de 85 % après la mise en service de 70 stations de diffusion. Le même responsable a souligné que ce taux atteindra les 95 % tout en mettant en exergue les avantages et les services qu’offre   la   TNT   au   téléspectateur.   Intervenant   à


    nouveau, le ministre de la Communication est revenu sur les objectifs visés par l’organisation de telles conférences à travers le territoire national. «C’est un moyen qui permet au citoyen de disposer d'éléments lui permettant d’accéder à une information sûre et fiable», a-t-il indiqué, tout en rappelant que depuis janvier 2014 à ce jour plus de 40 conférences dont une trentaine académiques assurées notamment par des experts étrangers, ont été organisées. «Les directeurs généraux de l’Agence nationale Algérie Presse Service, des entreprises  publiques  de la  télévision et  de  la  radio nationales ont pris part à ces conférences pour contribuer à leurs succès et élargir les débats», a-t-il souligné. Au cours d'un point de presse ayant suivi cette conférence, Toufik Khelladi, directeur général de la Télévision nationale, est revenu sur la non diffusion des rencontres de football de la Coupe d’Afrique des Nations, se déroulant depuis samedi au Gabon. Il a indiqué que le groupe «Lagardère» qui détient les droits de diffusion des rencontres, a exigé des pays de la région MENA des sommes «astronomiques» pour obtenir les droits de diffusion de ces matchs. «Ce qui nous a poussé à ne pas céder à ce diktat. C’est une question de principe. Nous allons entreprendre des démarches auprès de l’Union Africaine pour permettre à toutes les régions de suivre ce genre d’événements sportifs continentaux», a-t-il indiqué.

     

    Accès à Internet via satellite : Vers la

     signature d’un a ccor d commerc ial avec le

    Mali

    Source : El Moudjahid

     

    La ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Imane Houda Feraoun, a révélé, hier, qu'Algérie Télécom Satellite (ATS)  devrait  signer,  le  mois  prochain,  un  accord


    commercial avec le Mali pour lui permettre l'accès à internet via satellite.

     

    Dans une déclaration à la presse, à l'issue d'une réunion avec la commission des finances et du budget à l'Assemblée  nationale populaire  (APN), consacrée au débat du projet de loi relative au règlement budgétaire

    2014, la ministre a affirmé que «la signature de cet accord pourrait intervenir en février prochain suite au succès des expériences menées récemment par des experts algériens à Bamako».

     

    La ministre a rappelé que l'accès du Mali à internet se fera, dans une première étape, via satellite en attendant l'arrivée de la fibre optique dans ce pays, et ce «dans le cadre du projet du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, visant à doter le continent africain de cette technologie nécessaire pour réaliser le développement durable».

     

    Par ailleurs, Mme Feraoun a évoqué, en réponse aux questions des membres de la commission des finances et du budget, les projets futurs d'ATS, notamment celui relatif au raccordement d'un million de lignes internet fixes à haut et très haut débit (100 mégabits) en 2017. Dans ce contexte, elle a rappelé l'adoption par le dernier Conseil des ministres de l'avant-projet de loi définissant les   règles   générales   relatives   à   la   poste   et   aux communications  électroniques,  mettant  en  exergue l'importance qu'accorde le Président de la République à l'actualisation du système juridique du secteur qui n'a pas  été  actualisé  depuis  2003.  D'autre  part,  Mme Feraoun  a  indiqué  que  la  nouvelle  loi  «consacre  la souveraineté   de   l'État   sur   les   infrastructures   des télécommunications et propose, dans le même temps, l'ouverture du dernier kilomètre à la sous-traitance des entreprises  économiques  à  travers  l'interconnexion entre le nœud d'accès MSAN et le client». Évoquant la


    situation d'Algérie Poste, elle a ajouté que cette entreprise «a rencontré plusieurs problèmes ces dernières années et si ce n'était l'aide de l'État, elle aurait déclaré faillite», relevant que sa situation «s'était améliorée durant ces deux dernières années.

     

    Entretien avec Goucem Faiza, organisatrice du Siel

    Source : Algérie Eco

     

    Un secteur touristique qui se recherche, surtout depuis qu’on lui a confié le fardeau de ressourcer le pays hors des recettes hydrocarbures. Secteur complexe aussi, car il requiert l’implication de non seulement le ministère de tutelle et ses démembrements régionaux et locaux. Les nuitées et les prestations (réception, restauration…) sont entre autre soucis communs aux intervenants dans la chaine des services touristiques.

     

    D’où l’intérêt porté par ExpoEd, l’Agence organisatrice du Siel, aux deux citées, ou ce qu’on appelle les métiers de l’hospitalité. Mme Goucem Faiza, la Directrice, s’est livrée, dans ce contexte, à cet échange.

     

    Algérie-Eco : Présentez-vous à nos lecteurs.

     

    Mme Goucem Faiza : Je suis directrice d'ExpoEd, une agence spécialisée dans l'événementiel professionnel, qui a à son actif deux Salons dédiés au secteur du tourisme : le Salon international des équipements et services pour l'hôtellerie, la restauration et les collectivités (Siel) et le Salon international des équipements et services pour le nautisme, la plaisance et la pêche récréative, ou l'Algeria Boat Show. J'adore mon métier : ça bouge tout le temps, nous rencontrons des gens très différents, d'horizons très divers, nous devons nous intéresser à des problématiques qui ne


    font pas forcément partie de nos champs de compétences.

     

    Bref, nous n'avons pas le temps de nous ennuyer, même si l'organisation en elle-même met nos nerfs à rude épreuve tant les imprévus sont nombreux et variés !

     

    Quelles sont les motivations  qui vous  ont incités à organiser le SIEL ?

     

    En tant qu'organisateur d'événements professionnels, notre premier objectif est de mettre notre savoir-faire au service des secteurs économiques porteurs, qu'ils soient déjà établis ou en devenir, avec du potentiel.

     

    Et j'ai toujours pensé que les hydrocarbures doivent être le moyen de développer d'autres secteurs plus pérennes, surtout quand le potentiel est déjà là. Donc l'idée, c'était de créer un événement au service du développement du tourisme national, d’où le Siel.

     

    Quel bilan en tirez-vous à ce jour, particulièrement de la première et de la dixième ?

     

    Nous venons de loin ! En 2002, à son lancement, il y'a eu un petit effet de curiosité mais il a fallu beaucoup de travail et surtout de persévérance d'abord pour le maintenir, grâce au soutien de quelques personnes qui se reconnaitront et, ensuite, pour le développer afin d’aboutir à la réussite de l'édition 2016, qui a été comme une consécration. Maintenant c'est un événement attendu par tous les professionnels des métiers de l'hospitalité, c’est leur rendez vous annuel.

     

    Quelle est, selon vous, l’édition la   plus marquante, notamment en   termes de   partenariats conclus, algéro-algérien et/ou algéro-étranger ?


    La plus marquante est celle qui ne s'est pas encore tenue ! Il faut avancer et faire fructifier les expériences accumulées. Pour ce qui concerne les partenariats, tous les organisateurs vous le diront, nous ne sommes pas toujours conviés à la signature des partenariats et à la mise en place des accords ! Mais il ne faut pas perdre de vue que participer à un Salon c'est d'abord un investissement et si la majorité de nos partenaires reviennent, c'est qu'il y'a retour sur investissement!

     

    Quels sont vos objectifs ?

     

    Mon objectif principal, à quelques jours de l'inauguration de la manifestation, est de faire en sorte que tous repartent satisfaits, exposants et visiteurs!

     

    Ensuite, je porte depuis longtemps le projet du lancement  d'une  revue  algérienne,  technique, consacrée aux métiers de l'hospitalité. Malheureusement, si nous avons les capacités pour mener à bien ce projet, il nous manque le concours de professionnels de terrain   qui auraient envie de s'y associer par leurs analyses et contributions.

     

    Un dernier mot.

     

    Remercier tous ceux qui nous ont fait confiance et nous ont suivi, et souhaiter à tous nos exposants la réussite.

     

    Le Nouveau code des douanes : Lutter plus efficacement contre la fraude

    Source : El Moudjahid

     

    Le projet du Code des Douanes, complétant et amendant la loi du 21 juillet 1979, amendée en 1998, a été présenté, hier, par le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, lors d’une séance plénière présidée par M.


    Abdelkader Bensalah, président de cette institution parlementaire.

     

    Prenant la parole le ministre des Finances, M. Hadji Baba Ammi, a affirmé que «ce nouveau texte a pour objectif de moderniser l’administration douanière, de consolider ses compétences humaines et techniques, ainsi que d’assurer une meilleure transparence». En réponse aux interventions des sénateurs, le ministre a affirmé que ce texte va s'adapter aux mutations économiques (aux niveaux local et mondial) et à renforcer la protection de l'économie nationale. «En fait, le texte a pour objectif d’identifier les grands axes stratégiques du travail de la direction des Douanes et consacre aussi l'efficacité de la lutte contre la surfacturation, la contrebande et les fausses déclarations douanières», a-t-il dit, tout en indiquant que le nouveau texte va promouvoir les missions de l’administration douanière, et cela par sa transparence. Il faut dire que ce texte s'articule autour de dix axes de réformes inscrites dans le cadre de la modernisation de l'administration douanière à la lumière des nouvelles mutations de l'environnement international et des orientations du nouveau modèle économique national, précise M. Baba Ammi. Il a pour objectif de promouvoir la mission économique et sécuritaire de la Douane en offrant aux opérateurs économiques, producteurs, importateurs ou exportateurs, un cadre d'exercice et de régulation des échanges qui garantit la pérennité, la transparence et l'équité. C'est dans cette perspective que les droits des usagers et partenaires de cette administration se voient renforcés. Les «régimes douaniers économiques», qui constituent un levier pour la promotion de l'investissement et les exportations hors hydrocarbures, seront redynamisés dans le cadre du nouveau texte.


    Deux de ces régimes ainsi que leurs procédures sont pour  la  première  fois  définis  :  le  «cabotage»  et  le

    «transbordement». En matière d’entrepôts de Douane,

    le texte précise quelles sont les marchandises pouvant séjourner en entrepôt, dont celles importées par les non-résidents,  autorise  l’étiquetage  de marchandises dans les entrepôts et subordonne l’octroi de ce régime à un «besoin économique réel».

     

    Pour ce qui est de l’admission temporaire (exonération des droits de Douanes et de la TVA pour des marchandises importées pour être réexportées), le code prévoit un délai de six mois pour accorder la main levée sur les cautions déposées au niveau des services des Douanes. D’autre part, il prévoit la refonte des mécanismes de contrôle à travers la mise en place de nouveaux instruments basés sur l’analyse des risques et l’optimisation des opérations de vérification et de contrôle, notamment en ce qui concerne le contrôle des voyageurs. Sur la base de l’exploitation des bases de données, il sera ainsi possible pour les services douaniers d’effectuer un contrôle sélectif des voyageurs qui seront, par ailleurs, obligés de déclarer les moyens de paiement libellés en monnaies étrangères. Pour le contrôle du transport maritime, le texte stipule l’instauration     d’une     traçabilité     par     l’obligation

    «d’identification des destinataires».

     

    Concernant la destruction des marchandises, il consacre une  base  juridique  à  cette  procédure,  dont l’autorisation doit être délivrée par un juge, et énumère les cas de marchandises passibles de destruction. Il est attendu, d’autre part, une réorganisation des voies de recours en cas de litige portant sur l’espèce tarifaire, l’origine et la valeur en douane déclarées, par la saisine d’une commission nationale de recours «neutre et indépendante» dont «les décisions sont passibles de recours judiciaire».


    Le contentieux douanier sera, à son tour, «réaménagé en profondeur» dans le sens d’une meilleure clarté dans la définition, la qualification et la répression des infractions douanières.

     

    Pour ce qui est des responsables d’infractions douanières, le code rétablit la notion de «complice» par le biais d’un article qui stipule que «les complices, tels que définis par le code pénal, sont responsables des infractions douanières et sont passibles des mêmes sanctions que les auteurs de l’infraction». La réforme inclut aussi le renforcement du droit de communication par le droit d’accès conféré à l’administration douanière à toutes informations et documents qui intéressent son activité «sans qu’aucune objection ne puisse lui être opposée». De même, et réciproquement, cette obligation est mise à la charge de la direction générale des Douanes dans le domaine de l’échange d’informations avec les autres départements et organismes de l’État.

     

    Figure parmi les articles celui élargissant l’intervention des services des Douanes aux autres personnes habilitées à déclarer en douane, outre les commissionnaires,  et  offre  par  ailleurs  à l’administration douanière la possibilité de conclure des protocoles d’accord avec les acteurs de la logistique du commerce international en exercice en Algérie, et ce afin d’améliorer le contrôle douanier. Un autre article autorise  la DGD  à  conclure  des  accords  d’assistance mutuelle administrative avec les administrations douanières étrangères.

     

    La consolidation des dispositions inhérentes à l’éthique et à la déontologie, par l’instauration d’obligations et des sanctions consacrant l’obligation de réserve et le secret professionnel, représente un autre axe de réforme prévu par le nouveau texte. Un article, dans ce


    cadre, qui stipule que les agents douaniers sont tenus de préserver le secret professionnel même après leur cessation de fonctions.

     

    Tourisme : Participation de l'Algérie au

    Sitev de Madrid

    Source : Liberté

     

    L'Office national du tourisme (ONT) prendra part à la

    37e édition du Salon international du tourisme et des voyages (Sitev) prévue du 18 au 22 janvier à Madrid (Espagne), a indiqué, hier, un communiqué de l'Office. La participation algérienne à cette manifestation vise à promouvoir la destination “Algérie” dans le marché espagnol, qui figure parmi les cinq premiers pays exportateurs de touristes vers l'Algérie, vu les liens historiques entre nos deux pays, selon le communiqué. En vue de promouvoir l'image du pays, l'Algérie occupera un stand d'une superficie de 123,5 m², avec un décor conciliant modernité et authenticité et mettant en valeur les spécificités du pays et la richesse de son patrimoine architectural.

     

    Ce stand permettra aux opérateurs algériens, dont des sociétés de transport, des agences de tourisme et de communication et des hôteliers, de présenter et de promouvoir le produit algérien, ainsi que de rencontrer des opérateurs étrangers. Des artisans de différents domaines, notamment la céramique et la maroquinerie, animeront des ateliers sur place, tout au long de cette manifestation, pour faire découvrir au public les méthodes utilisées dans ces deux métiers en particulier et le patrimoine algérien en général. Plus de 9 605 établissements touristiques représentant 165 pays ont pris part l'année dernière à cette manifestation, soit 222

    551 participants ayant occupé une superficie totale de

    54 000 m², et près de 97 467 visiteurs.


    Quatre projets de transformation du phosphate validés

    Source : Maghreb Emergent

     

    Quatre (04) projets de transformation du phosphate ont été validés récemment par le gouvernement, dans le cadre de l'encouragement de l’industrie de transformation, a annoncé dimanche à Oran le ministre de l'Industrie et des Mines Abdeslam Bouchouareb.

     

    S'exprimant devant la Presse en marge d'une visite de travail et d'inspection dans la wilaya d’Oran, M. Bouchouareb a rappelé que la pétrochimie occupe une place très importante dans la politique économique nationale, indiquant que lors d’une récente réunion du gouvernement "quatre projets de pétrochimie, initiés par le secteur de l'Energie et celui de l'industrie et des Mines, ont été validés".

     

    Il s'agit de quatre projets de transformation du phosphate, deux implantés à Souk Ahras, un à Tebessa et un dernier Skikda.

     

    "Il existe également à Annaba un autre projet de transformation de l’ammoniac en mélamine, une résine très utilisée dans le secteur de l'aéronautique", a ajouté le ministre.

     

    Par ailleurs, pour ce qui est du secteur de l'énergie, Abdeslam Bouchouareb a précisé que le gouvernement a décidé de ne plus vendre les produits hydrocarbures à l’état brut mais de procéder à leur transformation.

     

    "C’est dans ce sens qu’interviennent ces nouveaux projets qui ambitionnent à développer davantage l'industrie pétrochimique", a-t-il indiqué, ajoutant que ces projets sont intégrés suivant une stratégie que le


    gouvernement a déjà tracé dans son programme quinquennal 2014-2019 pour encourager la production nationale.

     

    Déficit commercial de 17,84 milliards de dollars en 2016

    Source : APS

     

    La  balance  commerciale de  l'Algérie  a  enregistré un déficit de 17,84 milliards de dollars (mds usd) durant l'année 2016, contre un déficit de 13,71 mds usd en

    2015, soit un creusement de déficit de 4,8%, a indiqué

    lundi à Alger le directeur des relations publiques et de l’information à la Direction générale des douanes, Djamel Brika.

     

    Les exportations ont reculé à 28,88 mds usd en 2016 contre 34,66 mds usd en 2015, soit une chute de 16,7%, a-t-il   souligné   lors   d’une   conférence   de   presse consacrée à la présentation des bilan des douanes pour l’année 2016.

     

    Quant  aux  importations,  elles  ont  également  baissé mais à un moindre rythme pour se chiffrer à 46,72 mds usd en 2016 contre 51,7 mds usd en 2015, en baisse de

    9,62%.

     

    Les exportations ont couvert les importations à hauteur de 62% en 2016 contre 67% en 2015.

     

    Pour ce qui concerne les exportations des hydrocarbures, elles se sont réduites en passant à 27,1 mds  usd en  2016  contre 32,69 mds  usd en  2015  (-

    17,12%).


    Les exportations hors hydrocarbures ont également baissé à 2,063 mds usd en 2016 contre 2,582 mds usd en 2015 (-20,1%).

     

    Les importations des produits alimentaires ont reculé à

    8,22 mds usd en 2016 (contre 9,31 mds usd en 2015), alors que les importations des biens de consommation non alimentaires ont baissé à 8,27 mds usd (contre 8,67 mds usd en 2015).

     

    Pour les importations des biens destinés à l’outil de production, elles ont diminué à 14,33 mds usd en 2016 (contre 15,97 mds usd en 2015) alors que celles des biens d'équipement ont baissé à 15,89 mds usd (contre

    17,74 mds usd).

     

    Industrie automobile: un taux  d’intégration

     de l’ordre de 50  % sera atteint dans  5 ans

    Source : APS

     

    Le taux d’intégration nationale de la pièce produite localement destinée aux véhicules montés en Algérie atteindra les 40 à 50 % dans les cinq prochaines années, a indiqué, dimanche à Oran, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb.

     

    S'exprimant devant la presse, en marge d'une visite de travail et d'inspection à Oran, le ministre a souligné que dans les cinq prochaines années, un taux d’intégration de l’ordre de 40 voire 50 % sera atteint pour ce qui est de la pièce fabriquée en Algérie et destinée au secteur de l’automobile.

     

    Visitant la société "Martur Algéria Automotive Siting", spécialisée dans la fabrication des sièges de voitures et qui sous-traite pour le compte de "Renault Algérie", M. Bouchouareb   a   appelé   les   responsables   de   cette


    entreprise à améliorer la qualité  des produits pour les rendre compétitifs.

     

    A ce propos, le ministre a précisé que ce taux d'intégration, projeté dans les prochaines années, "est tout à fait réalisable et le sera indéniablement avec l'encouragement de la sous-traitance dans le secteur de la pièce de rechange automobile".

     

    Concernant les négociations avec le constructeur automobile français "Peugeot" pour la création d'une usine de cette marque en Algérie, le ministre a expliqué

    : "Nous sommes deux partenaires et chacun de nous

    doit faire le pas nécessaire pour que nous nous retrouvions. Les intérêts des uns et des autres doivent être respectés", a-t-il souligné, tout en précisant n’avoir jamais conditionné de manière unilatérale.

     

    Toujours concernant le volet de la sous-traitance, M. Bouchouareb a exprimé le souhait de voir cette année sa relance, soulignant que des avantages jamais accordés auparavant sont proposés dans le cadre de la loi de finances de 2017.

     

    Il a rappelé qu’une usine implantée à Jijel produit, dans le cadre de la sous-traitance, des pare-brise de toutes marques et de très bonne qualité. "Nous allons orienter tous les projets de montage automobile en Algérie vers cette usine, car elle dispose d'une certification selon les normes européennes", a-t-il ajouté.

     

    Pour le ministre, un tissu de PME est en train de se développer  autour  des  grands  projets  structurants à travers le pays dans le cadre de la sous-traitance. "L’objectif est de faire baisser la facture d'importation et diversifier et encourager le produit national", a-t-il souligné.


    Abdeslam Bouchouareb a assuré que ces PME seront accompagnées par le Gouvernement au-delà des avantages octroyés dans la loi de Finances. "Actuellement, nous sommes en train de réserver au niveau des parcs industriels, des espaces dédiés exclusivement à la sous-traitance", a-t-il relevé.

     

    Lors de cette visite, le ministre de l’Industrie et des Mines, a inspecté plusieurs projets relevant de son secteur à Oran, à l'instar du chantier de réalisation de la

    2ème extension du complexe sidérurgique "Tosyali", l'usine de fabrication de tubes de conduites du groupe ETRHB, ainsi que le projet de réalisation du quai minéralier et d'un convoyeur au port de Béthioua.

     

    Il a également visité l'unité de production pharmaceutique "SOPHAL" à Hassi Ben Okba, ainsi que la société de production de plasturgie "Jocktal" à Es- Senia, et le site devant abriter la nouvelle zone industrielle à Hamoul.

     

    Ligne ferroviaire Alger – Tizi Ouzou : mise en service le 15 avril

    Source : TSA

     

    La ligne ferroviaire électrifiée, reliant Thénia à 50 km à l’est d’Alger à Tizi Ouzou, sera mise en service le 15 avril prochain, a déclaré, ce lundi 16 janvier, le ministre des Travaux public et des Transports, Boudjema Talai.

     

    Selon les explications fournies par les responsables de l’Agence nationale des investissements ferroviaires (Anesrif), la réception de ce projet de modernisation et d’électrification de cette ligne, dont les délais de livraison ont été plusieurs fois reportés, est fixée au 31 mars prochain. Des essais seront lancés le 1er avril pour une durée de 14 jours, selon la même source.


    En attendant, il reste à achever trois ouvrages d’art et

    13,5 km de voie ferrée.

     

    Le projet de modernisation et d’électrification devait être mis en service initialement en décembre 2012. Son coût de réalisation est de 194,9 millions d’euros.

     

    COMMERCE                                                          

    TALA Assurances : Un marché de 5 milliards usd sous exploité

    La filiale TALA Assurances de la Compagnie algérienne des assurances (CAAT) spécialisée en assurances de personnes est  créée  en 2011  en partenariat  avec  la Banque Extérieure d’Algérie (15%) et le Fonds national d’investissement (30%), dans le cadre de la séparation des assurances de personnes des assurances de dommages. Son DG, Aberhouche Nacer explique les potentialités de ce marché restées encore inexploitées.

     

    Est-ce que le contexte actuel de crise impacte le marché des assurances de personnes ?

     

    Malgré le contexte de crise, le marché des assurances de personnes regorge encore de potentialités sur lesquelles il faut travailler davantage. Au bas mot, le potentiel assurable pour le secteur des assurances de personnes est de 15 millions d’individus. En termes financiers et de primes, le marché de l’assurance des personnes est estimé à 5 milliards de dollars en Algérie. Le niveau de vie des Algériens s’est amélioré d’une manière remarquable ces dernières années et les besoins ont évolué en matière d’assurance auxquels on doit répondre, y compris par l’innovation.

     

    Quels sont les produits proposés à cet égard ?


    Je peux affirmer que pour répondre à l’évolution des besoins, il y a de nombreuses pistes notamment l’émergence des garanties d’assistance qui peuvent tirer le marché vers le haut. Il y a aussi le développement de l’assurance santé qui se fera, de plus en plus, par le tiers payant,  avec  la  contribution  de  plus  en  plus grandissante du secteur de santé privé et la  mise à contribution des assurances économiques dans le financement du système national de santé, prévue dans le projet de nouvelle loi sur la santé.

     

    L’assurance retraite est quasiment absente des offres

    des compagnies excepté la vôtre, pourquoi ?

     

    Pour moi, l’assurance retraite peut constituer un autre produit qui sera appelé à se généraliser. Il faut juste expliquer au public que les complémentaires retraite sont des placement pour que les gens comprennent que c’est leur argent et qu’ils peuvent en disposer et le retirer quand ils veulent.

     

    Pour faire émerger ce marché relativement nouveau en Algérie et rattraper le retard, tous les acteurs du marché doivent améliorer, dans un effort commun, la communication en direction des assurés et aller vers de nouveaux mécanismes de développement et de commercialisation des assurances.

     

    Est-ce pour cette raison que les assurances élargissent le réseau de vente ?

     

    Le réseau de vente est effectivement enrichi par la conclusion de plusieurs accords dans le cadre de la bancassurance qui est un excellent vecteur pour la diffusion des produits d’assurances.


    Est-ce que votre compagnie a les capacités nécessaires pour répondre à la demande en assurance des personnes ?

     

    La compagnie TALA a bouclé l’année 2015 avec un chiffre d’affaires plus que satisfaisants et les prévisions de  clôture  pour  2016  sont  optimistes.  Pour  l’année

    2017, le défi est de se maintenir dans la zone de rentabilité, tout en misant sur l’augmentation du chiffre d’affaires, malgré un contexte de crise économique.

     

    TALA Assurances s’est positionnée en leader du marché des assurances de personnes en 2015 avec une part de marché de 21%.

     

    Le chiffre d’affaires de TALA Assurances est passé de

    560 millions DA à plus de 2,131 milliards de DA en moins de quatre ans.

     

    Quoi qu’il en soit, les assurances de personnes ont contribué positivement (18%) à l’évolution de l’activité globale du secteur des assurances.

     

    En termes de réseau, la compagnie a pu ouvrir 11 agences qui sont spécialisées dans les assurances personnes dont une au sud du pays. Nous sommes la seule compagnie à ouvrir une agence au Sud du pays, en l’occurrence à Ouargla, ce qui nous a valu les félicitations du wali.

     

    Nous nous rapprocher davantage de nos clients pour diffuser la culture de l’assurance dans les régions enclavées et contribuer, à notre niveau, au développement économique de la région, même modestement.

     

    Quels sont les produits commercialisés ?


    TALA Assurances dispose de toute une gamme de produits couvrant l’assurance voyage, le décès, l’accident, l’assistance, le crédit, …etc.

     

    Etes-vous capables de tenir un bon rythme de croissance malgré la crise ?

     

    L’objectif premier pour la compagnie est de consolider ses parts de marché et augmenter son chiffre d’affaires dans ce contexte de crise qui touche de plein fouet le secteur des assurances, en général, depuis la baisse de moitié des revenus pétroliers en 2014 et le contingentement des importations de véhicules. On ressent les effets de la crise même dans la branche des assurances de personnes. Ce qui n’empêche pas la compagnie d’avoir des objectifs ambitieux.

     

    TALA Assurances table, dans ce cadre, sur l’innovation et  le ciblage de catégories spécifiques de clients. La compagnie compte sur un produit « triangulaire » qui combine assurance et assistance pour la catégorie des sportifs (amateurs, professionnels et de haut niveau). Il englobe trois types de contrats : un contrat de base pour la couverture du risque, en cas d’accidents liés à l’activité du sportif, une couverture d’assistance locale et une assistance à l’étranger.

     

    REGIONS                                                                

    M. Bouchouareb à Oran, Complexe Tosyali

    : 4.000 emplois créés

    Source : El Moudjahid

     

    «Depuis la réorganisation et la réforme du secteur public dans notre pays, en 1991, c’est la première fois que le secteur économique public crée de l’emploi», a indiqué le ministre de l’Industrie et des Mines, M. Abdessalem Bouchouareb, dans une déclaration à la


    presse, en marge d’une visite de travail effectuée hier, lors de laquelle il a inspecté plusieurs projets structurants illustrant la nouvelle stratégie économique du gouvernement qui consiste à développer des projets industriels de substitution aux importations.

     

    Dans cette optique, le ministre a fait savoir que d’ici la fin de l’année, le gouvernement aura économisé près de

    5 milliards de dollars d’importations dans différents secteurs. Avec l’entrée en production de nouveaux projets, ce chiffre est appelé à augmenter de façon considérable, explique le ministre. Concernant l’emploi, M. Bouchouareb a souligné la double incidence directe de ces projets structurants sur l’économie nationale, mais aussi sur le marché de l’emploi. Il cite, ainsi, l’exemple de l’un des projets visités hier, à savoir le complexe Tosyali qui a créé près de 4.000 emplois. Un chiffre qui va progressivement augmenter en fonction de l’évolution des projets en cours de réalisation intégrés dans ce même complexe. À propos de ce dernier, il y a lieu de savoir qu’en plus de la première unité de production d’acier et de rond à béton mise en exploitation,   en   2013,   le   complexe   a   lancé   une extension  constituée  d’une  unité  laminoir  de production de fil machine. Sa capacité de production est estimée à 900.000 t/an de rond béton, et de 700.000 t/an de fil machine.

     

    La direction de Tosyali s’est félicitée du succès de ses premiers investissements en Algérie «réalisés au moment où l’Algérie était injustement déconseillée par des agences spécialisées dans l’évaluation du climat d’affaires ; aujourd’hui, nous pouvons affirmer que nos réalisations et les bénéfices conséquents qui en résultent contredisent tous les avis négatifs». Le groupe Tosyali a lancé un nouveau complexe qui va faire de la commune de Béthioua, le premier pôle sidérurgique à l’échelle   de   l’Afrique.   Ce   projet   est   basé   sur   la


    technologie «Direct Réduced Iron» et doté d’une capacité de production de 2,1 millions de tonnes par an de rond à béton et aciers divers d’un coût d’1,3 milliards de dollars. Par ailleurs, et dans le cadre du partenariat algéro-turc, le ministre s’est rendu au chantier de réalisation du port minéralier et du convoyeur à Arzew. Concernant le port, le chantier sera livré dans un délai de 16 mois, et le projet sera financé par l’Entreprise portuaire d’Arzew à hauteur de 24 milliards de DA. Les travaux ont été confiés au groupement Cosider, en partenariat avec la société chinoise Harbour Engineering. Une fois opérationnel, ce nouveau port va permettre d’économiser une facture d’importation de minerais de fer avoisinant les 200 milliards de DA par an. Pour ce qui est de la partie convoyage, le projet constitue   un   partenariat   algéro-turc   conclu   entre

    «Tosyali Iron Steel Industry Algérie» et l’Entreprise du port d’Arzew. Il consiste en la création d’une société commune en joint-venture entre l’Entreprise portuaire d’Arzew et Tosyali, conformément à la règle 51/49. Le capital social de cette société est estimé à deux milliards de dinars, et l’investissement à 60 millions de dollars. Ce dernier comprend la réalisation d’installations constituées d’équipements de manutention portuaires, de déchargement et de chargement, et d’un convoyeur pouvant être doublé, dédié au transfert dans les deux sens, des minerais de fer, de ferrailles et d’autres produits finis ou semi-finis entre le port de Béthioua et le  complexe  sidérurgique  de  Tosyali  Algérie,  et  les autres opérateurs installés dans la zone d’activité de Béthioua. La capacité du futur convoyeur, sur une bande de 9 km, est de 6.000.000 de tonnes par an, et il sera doté de deux grues de déchargement de 50.000 tonnes par jour. Pour ce qui est des industries de pétrochimie, des mines et de l’énergie, M. Bouchouareb a indiqué que des projets ont été validés, notamment 4 projets de transformation de phosphate et un autre à Annaba de transformation d’ammoniaque en mélamine.


     

     

    « L’université est présente dans tout le processus du développement de l’économie »

     

    À une question sur le rôle de l’université dans le développement de l’économie, M. Bouchouareb a estimé que «l’université est présente dans tout le processus du développement de l’économie». Mieux encore, dit-il, son département travaille sur le développement de la formation intermédiaire avec le ministère de la Formation professionnelle. Il a rappelé, à ce propos, que le cluster industrie alimentaire à Oran est en train d’être réalisé entièrement avec l’université d’Oran. Comme celui de la mécanique à Constantine et de l’industrie électronique à El-Bordj et à Sétif, précise- t-il. S’agissant du projet de Peugeot, le ministre a expliqué que dans ce projet, «les intérêts des uns et des autres   doivent   être   respectés».   Le   ministre   avait entamé sa visite de travail à Oran en inspectant le projet d’aménagement de la RW A33, reliant la zone industrielle d’Es-Sénia à la zone d’activité d’El-Kerma, et l’état d’avancement du projet de fabrication de lubrifiants du groupe Total qui accuse un retard dans le lancement des travaux. Sur place, le ministre a appelé les investisseurs à respecter les délais de réalisation des projets.

     

    Marchés de Djelfa : La truffe fait recette

    Source : El Moudjahid

     

    S'il est un produit qui fait actuellement recette sur les étals des marchés de Djelfa, c'est bien la truffe, connue localement sous le nom de Terfass. Outre ses grandes qualités culinaires, ce produit d’exception connu pour sa saveur et son parfum est doté d'atouts non négligeables pour la santé.


    Les marchés de cette wilaya sont, ces jours-ci, « envahis

    » de ce fruit de la terre, augurant, selon la population

    locale, d’une « bonne saison agricole ».

     

    En effet, en dépit du fait qu’une majeure partie des truffes exposées à la vente est issue des wilayas du sud- ouest du pays, dont Bechar notamment, la truffe demeure dans la mentalité locale un présage de biens et de faste pour l'agriculture, à l’image de la très bonne campagne de 2009, qui avait enregistré de fortes précipitations.

     

    Selon les vendeurs de truffe rencontrés, à divers endroits de la ville, le Terfass "est très abondant, cette année, et la période de sa collecte va perdurer, si le niveau de précipitations actuel est maintenu, notamment au niveau des régions steppiques et du Sahara", ont-ils confié.   Les spécialistes du domaine assurent, quant à eux, que "seule une infime partie" de la  truffe exposée  est  issue  de la région,  une "truffe connue pour sa couleur noire et récoltée dans les zones steppiques de Djelfa, à l’arrière-saison, contrairement à celle exposée actuellement à la vente, qui est  issue de la région de Bechar et de ses environs".

     

    Ce Terfass ressemble à un tubercule de pomme de terre en plus clair, tout comme il existe, également, un autre type de truffe de couleur blanche, dit localement Belhoureche.

     

    Une offre abondante mais à des prix exorbitants

     

    Cette offre abondante de truffe, exposée sur les abords des routes nationales, comme c’est le cas à la sortie sud de la ville de Djelfa, non loin du village Ouled Abdellah, est proposée à des prix pour le moins "exorbitants".


    En effet, le kg  de truffe de qualité supérieure, connue pour son   gros calibre et sa facilité de nettoyage, est proposé dans une fourchette entre 1.600 et 2.500 DA, des "prix malheureusement pas à la portée de la bourse du consommateur modeste", qui se contente d’admirer les grosses truffes achalandant les tables des vendeurs. La truffe de basse qualité, boudée par beaucoup  pour son aspect non apétissant, est cédée à 700 DA le kg, un prix certes non attractif au vu de la qualité du produit, mais que certains sont contraints d’accepter, ne serait- ce que pour goûter les prémices de "ce fruit de bon augure", comme qualifié par la population locale.

     

    Aussi, s’il est aisé pour certains d’acheter la truffe, il faut pour la récolter "une  autre paire de manches", car en dépit du fait qu’il  pousse à deux cm seulement de la surface de la terre, il n’en reste pas moins que "le trouver demeure l’affaire de gens experts, à l’œil fort aiguisé, vu que c’est un fruit sans feuilles, ni fleurs, ni racines".

     

    Selon des spécialistes du domaine, à l’image de Hadj Mokhtar, un habitant du Sahara, de l’Oued Djeddi, à 130 km au sud de Djelfa, il existe certaines astuces qui aident à reconnaître les lieux où pousse le Terfass. "Si vous trouvez une plante du désert nommée Djoubir, soyez sûr qu’il y a de la truffe dans les environs", a-t-il assuré, à ce sujet.

     

    La truffe dans la cuisine djelfie

     

    Si le Terfass pousse sous différentes formes et couleurs, sa préparation    dans la cuisine djelfie est aussi diversifiée et riche en goût.

     

    Une majorité de Djelfis le préfèrent, néanmoins, cuit à l’eau pendant une heure, ou plus, avant d’être écrasé en y ajoutant du Dehane Ghenmi (beurre ovin naturel) qui


    lui confère, selon ceux qui y ont goûté, un "goût simplement magique",     assurent-ils. Aujourd’hui, modernisme oblige, beaucoup de femmes djelfies ont intégré le Terfass dans d’innombrables recettes culinaires, aussi innovantes les  unes que les autres.

     

    Ainsi, certaines décorent les plats festifs de couscous avec de belles truffes appétissantes, et d’autres en agrémentent le traditionnel tadjine ezzitoune  avec de la viande de veau, ou encore elles en font une farce mélangée à des légumes pour farcir des entrées ou des salés. Toutes ces femmes s’accordent, toutefois, sur la difficulté de nettoyage de ce fruit renfermant beaucoup de terre sous chacune de ses innombrables stries.

     

    Le Terfass… également un remède pour les yeux

     

    Outre son intérêt gustatif dans des mets traditionnels et modernes, le Terfass possède,   également, des vertus curatives pour l’œil notamment, et ce, grâce à son suc naturel qui est ajouté à l’antimoine (Khôl).

     

    Encore plus, il est rapporté dans la Sunna Nabawiya, que le Prophète Mohamed (QSSSL) a dit : "Quel excellent condiment...

     

    La truffe est [de la nature] de la manne et son suc est un remède pour les yeux". La "manne" étant ici synonyme de don de Dieu, car la truffe pousse sans graines, ni culture, ni irrigation. Un autre fait mérite qu’on s’y arrête, à propos de la truffe: aucune tentative de culture de ce fruit n’a été enregistrée, à  ce jour, car vouée à l’échec, selon les spécialistes du domaine, qui estiment que c’est là une autre preuve du caractère inimitable de ce condiment, qui    selon le Hadith du Prophète Mohamed (QSSSL), est "de la manne" offerte par Dieu aux êtres humains.


    Sidi Bel-Abbès : 65 000 emplois créés en

    2016

    Source : Liberté

     

    Plus de 65 000 emplois directs et indirects ont été créés en 2016 dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès, a-t-on appris, hier,  du  directeur  de l’emploi. Animant une  journée d’information sur les activités de la direction de l’emploi, Djalal Kamel a indiqué qu'à la faveur des postes créés au profit de différentes couches de la société, une dynamique nouvelle a été amorcée au secteur de l’emploi l’année dernière.

     

    Cette année a contribué à la stabilité du rythme du chômage  dans  la  wilaya à  un  taux  de  9,48%  contre

    9,55% en 2015 et 30,50% en 1999. Le responsable a souligné que le nombre de la population active dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès a dépassé 258 000.

     

    M. Djalal a salué les efforts déployés au niveau local en matière  de  création  d’emplois,  surtout  après l’ouverture d’un site électronique d’annonce d’offres d’emploi permettant le recrutement et le rapprochement entre les entreprises publiques et privées  et  les  demandeurs  d’emploi  dans  la  wilaya. Cette rencontre, organisée au siège de la direction de l’emploi de la wilaya par la direction régionale de l’emploi, a permis d’exposer le bilan des activités 2016 et le plan d’action de 2017, en présence de cadres et d'acteurs du secteur.

     

    El-Oued : l’état  œuvr e à l’accompagne me nt

    des investisseurs

    Source : APS

     

    Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales,

    Noureddine Bedoui, a affirmé lundi depuis la wilaya


    d’El-Oued que l’Etat oeuvrait à l’accompagnement des

    investisseurs.

     

    "L’Etat £uvre à l’accompagnement des investisseurs, à travers la mise en place de mécanismes et facilitations susceptibles d’encourager l’investissement dans les différents domaines", a indiqué le ministre lors de l’inauguration du centre de frêt de l’aéroport de Guemmar, à l’entame d’une visite de travail de deux jours dans la wilaya d’El-oued.

     

    M.Bedoui a appelé, à ce titre, les opérateurs économiques à multiplier leurs efforts et à contribuer à la dynamisation de cette structure aéroportuaire de sorte à en bénéficier à l’échelle nationale pour le frêt des produits agricoles.

     

    Il a, en outre, valorisé les potentialités agricoles de la wilaya d’El-Oued qui, a-t-il dit, a la possibilité de satisfaire une bonne partie des besoins nationaux en produits agricoles.

     

    Le centre de frêt de Guemmar, qui couvre une surface de  598 m2  pour  une  capacité  de 3.000  tonnes/  an, dispose de chambres froides d’une capacité de 150 tonnes/an, selon sa fiche technique.

     

    Un exposé a été présenté à la délégation ministérielle sur l’opération d’extension de ce centre, à travers la réhabilitation  de magasins  et  bureaux  de  l’aéroport, lancée en décembre 2016 pour un coût de 50 millions DA.

     

    Cette  opération  d’extension  devra  permettre d’accroitre les capacités de frêt à 650 m2 susceptibles d’accroitre la capacité de stockage à 8.000 tonnes/an, a- t-on expliqué.


    Dans la zone d’activités de la commune d’Oued El- Allenda (15 km Ouest d’El-Oued), une présentation a été faite au ministre sur l’étude d’aménagement de cette zone de 150 hectares, un projet pour lequel l’Etat a consenti un investissement de 500 millions DA dans le cadre du Fonds de développement des régions du Sud.

     

    Un exposé a été présenté au ministre sur la situation du foncier industriel de la wilaya, dont 200 hectares dans la zone d’El-Foulia (daira de Reguiba), 14 anciennes zones d'activités (188 ha) et 12 autres zones d’activités (1.442 ha) nouvellement aménagées.

     

    Quelque 1.130 dossiers d’investissement industriel ont été déposés à travers la wilaya, dont 319 dossiers avalisés, a-t-on fait savoir en signalant que 6,8 milliards DA ont été consentis par les pouvoirs publics pour l’aménagement de ces zones d’activités appelées à générer 2.179 emplois.

     

    Sur site, M.Bedoui a présidé une cérémonie de remise symbolique de trois titres de concession industrielle à des investisseurs sur un total de 46 titres.

     

    Après avoir écouté un exposé sur la zone d’activités d’Oued El-Allenda et la création de mini-zones d’activités dans les communes d’El-Oued et Djamaâ, le ministre a visité une minoterie privée.

     

    Cette entité économique, d’une capacité de production de 1.200 quintaux de semoule par jour et de stockage de 7.200 QX de blé, occupe une surface de 1.000 m2. Ce projet, attribué dans le cadre de la concession pour un montage financier de 340 millions DA, a généré 34 emplois, a-t-on expliqué.

     

    Auparavant, le ministre avait inauguré le nouveau siège

    de la commune d’Ourmas (14 km Nord d’El-Oued) où il


    a indiqué que le but attendu de la réalisation de ce type de structures était "d’améliorer le service public", avant d’ajouter que "la satisfaction du citoyen est l’unique indicateur permettant de mesurer le degré de prise en charge positive de ses attentes".

     

    M.Bedoui a saisi l’opportunité pour appeler à associer le citoyen et l’impliquer "efficacement" dans le sens d’accompagner les efforts de l’Etat visant la modernisation de l’administration algérienne.

     

    Il a ensuite inauguré, dans la même commune, un poste transformateur électrique de 30/60 kilovolts, un projet d’un cout de 1,2 milliard DA et générant une trentaine d’emplois, appelé à assurer la couverture énergétique de la population de la commune et des zones avoisinantes, selon les explications fournies.

     

    Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales poursuit sa tournée de travail par l’inspection et l’inauguration d’une série de structures socioéconomiques dans plusieurs autres communes de la wilaya.

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  • 17 01 2017

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 17 JANVIER 2017

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 17 JANVIER 2017

     

    Mardi, 17. Janvier 2017

     

    SOMMAIRE


     Marché & Economie......................................................................................................... 2 

    Bilan général des activités douanières : Contraction des échanges extérieurs ..................... 2

    Lancement du programme « CapDel » : Renforcement de la gouvernance locale ................ 3

    Secteur de l’agriculture : Des investissements émiratis attendus........................................... 4

    Le FMI maintient ses prévisions de croissance pour l’Algérie en 2016 et 2017 ...................... 5

    Des PME italiennes cherchent des partenaires algériens ..................................................... 5

    Ouverture à Alger de la 11e édition du SIEL Algérie ...............................................................6

    Commerce ..................................................................................................................... 6

    Martur envisage 20 millions d'euros de CA en 2017 .............................................................. 6

    Transactions & Contrats ................................................................................................... 7

    Une aciérie algéro-émiratie à Annaba .................................................................................. 7

    Régions............................................................................................................................. 7

    Boumerdès : Développement industriel, l’exemple de Ouled Moussa .................................... 7

     


    MARCHE & ECONOMIE                                      

    Bilan général des activités douanières : Contraction des échanges extérieurs

    Source : El Moudjahid

     

    La  balance  commerciale de  l'Algérie  a  enregistré un déficit de 17,84 milliards de dollars durant l'année 2016, contre un déficit de 13,71 milliards de dollars en 2015, soit une légère augmentation de 4,8%, par rapport à celui enregistré en 2015, selon le directeur des relations publiques et de l’information à la Direction générale des Douanes, Djamel Brika, qui explique que cette légère tendance s’explique simultanément par la baisse  «plus importante» des exportations par rapport à celle des importations enregistrée au titre de l’exercice de 2016.

     

    Ainsi, l’Algérie a importé moins en 2016. C’est en somme, ce que reflètent les statistiques présentées par M. Brika lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation des bilans des douanes pour l’année 2016. D’après ces données, les échanges extérieurs de l’Algérie font apparaître une contraction de 16,69% des exportations en 2016, soit un volume de 28,88 milliards de dollars contre 34,66 milliards de dollars en 2015. Quant  aux  importations,  elles  ont  également  baissé mais  à  un moindre  rythme  pour  se  chiffrer  à  46,72 milliards de dollars en 2016 contre 51,7 milliards de dollars  en 2015,  en baisse de 9,62%. Les exportations ont couvert les importations à hauteur de 62% en 2016 contre 67% en 2015. « Nous avons constaté une diminution dans la majorité des importations signalées par groupe de produits. Les biens alimentaires étaient en baisse de 11,72%, les biens destinés à l’outil de production en recul de 10, 25%, les biens équipements de 10,4% et enfin,  les biens  de consommation non- alimentaires de 4,62% ». Pour ce qui concerne les exportations des hydrocarbures, elles se sont réduites


    en passant à 27,1 milliards de dollars en 2016, contre

    32,69 milliards de dollars en 2015 (-17,12%).

     

    Les exportations hors hydrocarbures ont également baissé à 2,063 milliards de dollars en 2016 contre 2,582 milliards de dollars en 2015 (-20,1%). Les importations des produits alimentaires ont reculé à 8,22 milliards de dollars  en  2016  (contre  9,31  milliards  de  dollars  en

    2015), alors que les importations des biens de consommation non alimentaires ont baissé à 8,27 milliards de dollars (contre 8,67 milliards de dollars en

    2015). Pour les importations des biens destinés à l’outil de production, elles ont diminué à 14,33 milliards de dollars en 2016 (contre 15,97 milliards de dollars en

    2015) alors que celles des biens d'équipement ont baissé à 15,89 milliards de dollars (contre   17,74 milliards de dollars).

     

    S’agissant des principaux partenaires commerciaux de l’Algérie, l’Italie est le principal client durant l’année

    2016 avec une part de 16, 55% des ventes algériennes à

    l’étranger suivie par l’Espagne (12,33%) et les USA (11,17%). Par ailleurs, la Chine représente le principal fournisseur  commercial  durant  2016.  Elle  a  expédié

    17,97% des importations globale de l’Algérie suivie par la France (10,15%) et l’Italie (9,93%).

     

    Légère baisse des recouvrements douaniers

     

    La part des recettes perçues par la douane par rapport au total des recettes ordinaires du budget de l'Etat a été de 39,6% en 2016 contre 41,6% en 2015, souligne le directeur des relations publiques et de l'information de la DGD, Djamel Brika.

     

    L’évolution de l’ensemble des recouvrements effectués par l’administration des douanes réalisés au cours de l’année 2016 par rapport à l’année 2015 révèle une


    légère baisse de l’ordre de 0,98% en passant de 1000,66 milliards DA en 2015, à 990,82 milliards DA en 2016, explique le même responsable.

     

    Cette légère baisse des recettes douanières s'explique notamment   par   la   diminution   de   la   valeur   des importations calculée en dinars (qui constitue l'assiette fiscale) passée à 5.115,13 milliards de dinars (mds DA) en 2016 contre  5.193,46 mds DA en 2015 (-1,5%). D'ailleurs, la valeur des importations des produits du groupe « énergie et lubrifiants » a baissé de 40,74% en

    2016 par rapport à 2015, dont essentiellement les carburants qui constituent un gisement fiscal important à l'importation tels le gasoil et l'essence super qui sont soumis à 30% des droits de douanes.

     

    Il a également fait savoir, que les recettes budgétaires et les recettes affectées aux comptes d'affectation spéciaux ont enregistré des baisses de l'ordre de, respectivement, 1,05% et 7,38% alors que les recettes affectées à la Caisse de garantie et de solidarité des collectivités locales ont enregistré une hausse de l'ordre de 0,07%. Les recouvrements douaniers ont quant a eux enregistré    une augmentation de 0,81% (497,41 milliards DA) au cours du 2e semestre 2016, par rapport au premier semestre   de la même année (493,41 milliards DA). En 2015, les recouvrements de l'administration douanière avaient été de 1.000,66 mds DA contre 908,47 mds DA en 2014, en hausse de 10,15% induite essentiellement par la dépréciation du dinar.

     

    L’évolution des recouvrements budgétaires réalisés au cours de l’année 2016 par rapport à l’année 2015, représentent 91% du total des recouvrements effectués par l’administration des douanes. En effet, une baisse de  l’ordre  de  1,05%  est  enregistrée  en  passant  de

    910,28 milliards DA durant l’année 2015 à 900,69 milliards DA   au cours de l’année 2016. La baisse a


    touché la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) (-0,03%) mais surtout les droits de douanes avec une diminution de

    6,76%. Cette dernière, s’explique essentiellement par la

    diminution des importations des produits du groupe d’utilisation « énergie et lubrifiants » (une forte baisse de 40,74 % est enregistrée en 2016 par rapport à l’année

    2015), notamment les carburants (le gasoil et l’essence super principalement soumis à 30% de droits de douanes).

     

    Plus de 55 milliards DA de pénalités pour infractions de change et douanières

     

    Le même bilan révèle qu’il a été enregistré, plus de 55,5 milliards de DA de pénalités liées à 1.090 infractions de change et  douanières durant l'année 2016. Ainsi, 362 infractions  de  change  ont  été  constatées  par l'institution douanière en 2016, qui ont donné lieu à des pénalités de 41,28 mds DA. Ces infractions sont principalement   liées à la fraude commerciale, au détournement des avantages fiscaux, au non-respect des engagements souscrits dans le cadre des régimes douaniers économiques et au dédouanement à l'aide de faux documents, explique M. Brika, ajoutant, que les

    725 infractions douanières ont donné lieu à des pénalités s'élevant à plus de 14,24 mds DA. Sachant qu’en 2015, le montant des amendes liées aux infractions de change et douanières s'étaient établies à

    78,07 mds DA pour 1.227 infractions.

     

    Par ailleurs, 227.625 articles contrefaits ont été bloqués en  2016    dont essentiellement des articles  de  sport (70%), des produits de quincaillerie (7,6%), des produits électriques (7%) et des produits d'hygiènes et lunettes (5,3%). Ces produits proviennent principalement de Chine (64,49%), de Hong Kong (13,05%), d'Italie (5,24%), de Malte (4,7%) et des Emirats arabes unis (4,5%).


    Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et les stupéfiants, les services des douanes ont saisi sur les dix (10) premiers mois de l'année 2016 un volume de près de 207.942 litres de carburants d'une valeur de plus de

    4 millions de DA, assortis d'une amende de plus de

    300,62 millions de DA.

     

    Pour ce qui est de la lutte contre les stupéfiants, les douanes ont saisi une quantité de plus de 6,378 tonnes de kif traité, de 2.396 grammes de cocaïne, de 44.485 comprimés psychotropes et de 7 flacons psychoses, en plus de la saisie de 8 tonnes réalisée au début du mois de janvier 2017.

     

    Lancement du programme « CapDel » : Renforcement de la gouvernance locale

    Source : El Moudjahid

     

    Le programme «CapDel» portant renforcement des acteurs de développement local et associant le gouvernement algérien, l'Union européenne (UE), ainsi que le Programme des Nations unies pour le Développement (Pnud),   a été officiellement lancé, dimanche à Alger. Le programme cible une dizaine de communes  modèles  représentant  les  différentes régions du pays, et vise à «renforcer les capacités des autorités  locales et de la société civile comme acteurs du développement local", tout en «améliorant les systèmes de planification stratégique et de démocratie locale», expliquent ses  concepteurs. D'une  durée de trois ans, ce projet est doté d'un financement du gouvernement algérien à hauteur de 2.970.000 dollars, de l'UE à raison de 7.700.000 euros et un apport de

    200.000 dollars du Pnud. Dans un message lu en son nom par le secrétaire général du ministère, El-Hocine Mazouz, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Nouredine Bedoui, a souligné que le projet


    «CapDel» permettra à ses bénéficiaires de «s’exercer à éviter la prise de décision unilatérale», en prenant en considération les opinions et suggestions des citoyens, s’agissant des questions relevant du développement socio-économique des collectivités locales. Il est, en outre, escompté de ce projet qu’il offre des «outils pédagogiques   et des champs d’expériences à de nouvelles  pratiques  démocratiques  locales»,  autant qu’il «salue» le rôle du mouvement associatif local, considéré comme étant «une école» en matière de démocratie, a renchéri M. Bedoui.

     

    Concrétiser une gouvernance locale consultative

     

    Le ministre a affirmé, dans le même ordre d’idées, que la  modernisation  de  l'administration  locale  se poursuivra avec «davantage de détermination et à un rythme plus accéléré».

     

    M. Bedoui a ajouté que conformément à cette «large vision politique», son département s’attelle actuellement à mettre en œuvre un «projet global de réforme des collectivités territoriales, à travers la définition d’un cadre législatif et organisationnel renouvelé».    L’objectif, a-t-il explicité, étant de concrétiser une «gouvernance locale consultative ancrant la culture de la participation citoyenne, ainsi que l’exploitation rationnelle, équitable et efficace des ressources». Il s’agit également de «l’amélioration de la qualité des prestations offertes au citoyen, ainsi que le renforcement du rôle économique des collectivités territoriales», et ce afin de créer une économie locale «solidaire  et  diversifiée».     Ce  projet,  a  rappelé  le ministre, s’inscrit dans le cadre des réformes politiques «profondes» lancées par le Président de la République depuis sa réélection en 2014, lesquelles ont abouti, entre autres, à la dotation par le pays d’une nouvelle Constitution consacrant, «pour la première fois, le rôle de l’État dans l’encouragement d’une démocratie participative au niveau local». Ces réformes, a estimé M. Bedoui, se doivent d’être «accompagnées par une gouvernance publique, démocratique et équilibrée en mesure de garantir l’efficacité et le rendement de l’exercice public», et ce dans l’optique du progrès, de la paix et de la cohésion sociale du pays.  Pour autant, le ministre a considéré que la réalisation de la «bonne gouvernance locale» n’incombait pas aux seules institutions publiques, mais aussi à l’ensemble des acteurs sociaux et économiques concernés par la prise de décision. Le programme «CapDel», faut-il le souligner, s'intéresse particulièrement à «intégrer» les femmes et les jeunes, et permettra d’«appuyer techniquement et financièrement les autorités locales et la société civile dans la réponse à leurs priorités en termes d'amélioration des opportunités économiques et d'accès à des services administratifs et sociaux de qualité».  Le  projet  sera  opérationnel  dans  les communes choisies sur des critères de typologie et de spécifiés géographiques, démographiques, culturelles, sociales, économiques et écologiques, avant qu'il ne soit élargi au niveau national, est-il également indiqué.

     

    Asseoir les bases d’une gouvernance     communale concertée

     

    Lors de la cérémonie de lancement, le représentant du ministère des Affaires étrangères (MAE), département concerné en tant que coordinateur du   projet, M. Ali Mokrani, s'est félicité que ce dernier soit «le premier du genre dans la région», et permettant une coopération

    «triangulaire» entre les trois partenaires.   S'inscrivant dans le cadre de la relance de l'accord d'association Algérie-UE, il s'agit également d'un projet avec «une approche  inclusive»  en  matière  de  développement local, permettant un échange d'expériences et d'expertises, et visant à «rapprocher» l'administré de


    son administration, a-t-il observé, relevant l'importance des «attentes» en la matière, ainsi que les défis «en commun» auxquels font face les deux parties.  De son côté, le représentant résident du Pnud en Algérie, Eric Overset, a expliqué que le nouveau programme vise à

    «asseoir les bases d’une gouvernance communale concertée, transparente et attentive aux besoins des citoyens, et d’un développement humain local intégré». Plus concrètement, a-t-il détaillé, il s’agit, notamment de «réduire les disparités régionales et sociales, de promouvoir la solidarité nationale, de rapprocher le service public des citoyens à travers une administration moderne   et, enfin, d’impliquer les citoyens et leurs représentants dans la gestion des affaires publiques». À travers le «CapDel», le Pnud «soutient la volonté» du gouvernement algérien à asseoir une «stratégie nationale de développement local et à renforcer la démocratie participative», a-t-il poursuivi, notant que le projet constitue également «un réceptacle des bonnes pratiques et synergies identifiées» dans d’autres programmes, inscrits dans le cadre des Objectifs du développement durable (ODD). Pour le Chef de la Délégation de l’UE en Algérie, John O’Rourke, ce nouveau  projet  permettra,  aux  élus  locaux bénéficiaires, «une autonomisation      et une responsabilisation» dans l’exercice de leurs prérogatives, en bénéficiant de l’expérience des pays européens en la matière, même si celles-ci ne peuvent pas être totalement «transposables» dans le contexte algérien. Les différentes expériences menées dans le vieux continent ont démontré qu’une gestion des problèmes «du sommet à la base» ne peut pas à elle seule résoudre les préoccupations des citoyens, d’où la nécessité d’une plus grande  implication des différents acteurs locaux, a-t-il clarifié.  La démarche préconisée à travers le projet en question est celle qui fait des élus locaux des acteurs du développement local, ces derniers


    ne  devant pas être «seulement un réceptacle de l’aide de l’État», a-t-il conclu.

     

     Secteur  de l’agricultu re : Des investissements émiratis attendus

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche et des Ressources  halieutiques,  Abdesselam  Chelghoum,  a reçu hier à son département une délégation d’hommes d’affaires émiratis pour discuter des opportunités d’affaires dans le secteur.

     

    Selon Suleiman Al Nueimi, chef de la délégation, cette visite constitue une mission de prospection de certains sites en vue d’arriver à des partenariats concrets.

     

    Concernant les secteurs d’intérêt, l’homme d’affaires émirati n’a pas annoncé de secteur précis mais a indiqué que le partenariat va porter sur les activités qui relèvent du métier de la société Al Dhaher qu’il préside, à savoir les céréales et les cultures fourragères ainsi que l’industrie laitière.

     

    Et  de  souligner  la  ferme  intention  de  son  groupe

    d’investir  en  Algérie  de  quelque  façon  que  ce  soit.

    «Nous  allons  investir  en  Algérie»,  a  indiqué  M.  Al

    Nueimi.

     

    De son côté, le ministre de l’Agriculture a indiqué que le secteur est ouvert à l’investissement privé national et international, soulignant la disposition de son département à accompagner les potentiels investisseurs.

     

    Pour rappel, des mégaprojets de partenariat agricole

    avec des étrangers d’une valeur d’investissements de 25


    milliards dinars sont en cours de mise en œuvre au niveau de certaines wilayas (Khenchela, Adrar, El- Bayadh et Ghardaïa).

     

    Des projets qui portent sur les filières céréalières et laitières, et qui bénéficieront de lots de terrain dont la superficie dépasse 10 000 hectares par projet. Cela s’inscrit en droite ligne de la nouvelle approche basée sur l’encouragement de la grande exploitation qui va permettre de réduire substantiellement la facture d’importation des produits stratégiques et d’accroître la production nationale, plus de 600 000 hectares ont été accordés pour la réalisation de projets structurants d’un montant de 600 milliards de DA.

     

    Et les résultats enregistrés, de l’avis du ministre lui- même, confortent la pertinence de la démarche affichant une attribution totale de 638 000 ha, dont

    86%, soit 552 000 ha, à près de 1 500 investisseurs porteurs de projets structurants.

     

    Face à la baisse des recettes pétrolières, l’Algérie trouvera dans l’agriculture un levier stratégique pour une croissance en dehors des hydrocarbures.

     

    Le FMI maintient ses prévisions de

     cro issance pour l’Algérie en 2016  et  20 17

    Source : APS

     

    Le Fonds monétaire internationale (FMI) a maintenu lundi  ses  projections de croissance pour  l'Algérie en

    2016 et 2017, tout en tablant dans ses prévisions actualisées sur les perspectives économiques mondiales sur une accélération de la croissance de l'économie nationale en 2021.


    L'institution de Bretton Woods indique que le Produit intérieur brut (PIB) de l'Algérie a enregistré une croissance de 3,6% en 2016, soit la même hausse anticipée dans son rapport d'octobre dernier.

     

    Le FMI a également laissé inchangé ses projections de croissance pour 2017 à 2,9% et anticipe une reprise à partir de 2021 à 3,4%.

     

    Le FMI a également maintenu ses prévisions pour l'inflation en Algérie en 2016 à 5,9% contre 4,4% en

    2015 et à 4,8% en 2017.

     

    Le solde du compte courant a représenté -15,1% du PIB en 2016 et devrait baisser à -13,7% du PIB en 2017 et maintenir la même tendance baissière jusqu’à 2021 à -

    6,3%.

     

    Par ailleurs, le FMI a maintenu ses prévisions de croissance mondiale en 2017 et 2018 à respectivement

    3,4% et 3,6%.

     

    "Les estimations et les projections de la croissance globale pour 2016-2018 restent inchangées par rapport à l'édition 2016", relève le Fonds.

     

    Les perspectives des pays avancés se sont améliorées pour 2017-2018, du fait d'un léger affermissement de l'activité au deuxième semestre de 2016 et de la relance budgétaire qui est prévue aux Etats-Unis.

     

    En revanche, les perspectives de croissance se sont détériorées légèrement pour les pays émergents et les pays en développement, où les conditions financières se sont durcies de manière générale.

     

    Les perspectives de croissance à court terme ont été révisées  à  la  hausse  pour  la  Chine,  en  raison  de  la


    relance attendue, mais ont été révisées à la baisse pour un certain nombre d'autres grands pays, notamment l'Inde, le Brésil et le Mexique, selon les mêmes chiffres actualisés du FMI.

     

    Des PME italiennes cherchent des partenaires algériens

    Source : Liberté

     

    La section pour la promotion des échanges de l’ambassade d’Italie a organisé, hier, à Alger, une mission d’entrepreneurs italiens. Elles sont 11 entreprises spécialisées dans différents secteurs liés au bâtiment, à la construction, aux matériaux de construction, de aux énergies renouvelables à avoir pris part à cette rencontre.

     

    L’ambassadeur d’Italie à Alger a affirmé que ces opérateurs économiques italiens sont venus en Algérie à la recherche de partenariats avec leurs homologues algériens. Il a déclaré que les conditions pour la réalisation de telles perspectives sont réunies.

     

    Il citera le vaste projet du nouveau modèle économique de croissance qui vise, entre autres objectifs, la création d’un nombre de plus en plus important d’entreprises dans le pays. “C’est ce que j’appelle de l’économie réelle”, a-t-il expliqué en marge de ce séminaire. Car, arguera  Pasquale  Ferrara,  ce  nouveau  modèle accordera plus de facilitations aux PME italiennes et leurs partenaires algériennes pour un meilleur accès aux crédits dédiés au financement des divers projets qui seront identifiés. Pour leur part, les PME italiennes apporteront les nouvelles technologies, l’innovation et la création.


    L’extraction et la transformation de pierres décoratives naturelles, la réalisation d’études et d’analyses sur la viabilité et la rentabilité liées à la construction et à la gestion des installations, la production de grues à tour, l’installation et le montage industriel, la conception et l’édification  d’infrastructures  et  constructions  civiles, les installations pour la production d’énergie, de carburant renouvelable et de fossiles, la gestion de l'énergie et la production et la mise en place de systèmes photovoltaïques et de pompage solaire sont les principaux métiers que suggèreront ces entreprises italiennes aux industriels algériens.

     

    À ce propos, l’Italie est classée premier partenaire de l’Algérie avec un volume évalué à 8,6 milliards de dollars.  L’ambassadeur  le  qualifie  d’échange “équilibré”, d’autant plus que les exportations algériennes vers l’Italie sont estimées à 4,4 milliards de dollars tandis que celles de l’Italie vers notre pays sont de 4,2 milliards de dollars durant les 11 mois de l’exercice 2016. Par ailleurs, l’on accorde beaucoup d’importance aux rencontres B2B entre opérateurs algériens et italiens prévues lors de ce séminaire pour que soient dégagés les premières pistes de projets de partenariat.


     

    Ce salon, organisé sous le haut patronage du ministre du Tourisme et de l'Artisanat jusqu'à jeudi prochain, vise à faire connaître "les nouveautés en matière d'équipement et de décoration des hôtels et des restaurants, selon les normes internationales en vigueur".

     

    Ce rendez-vous constitue pour les professionnels une occasion pour échanger leurs expériences notamment dans le domaine de l'équipement et de la décoration des établissements hôteliers et des restaurants.

     

    Il intervient au moment "où plusieurs projets touristiques notamment hôteliers sont en cours de réalisation, ce qui implique leur équipement selon les normes internationales en vigueur, afin d'améliorer leurs prestations et contribuer à la création d'une richesse économique durable", ont estimé les organisateurs.

     

    Les stands de ce salon présentent différents équipements pour les cuisines, les cafétérias et les restaurants, du matériel de maintenance et d'aération et des produits de relaxation et de fitness.


    l'objectif d'améliorer les prestations et de satisfaire les clients".

     

    Il a rappelé à cet effet, le schéma directeur de l'aménagement touristique 2030 qui insiste sur "la garantie de la qualité des prestations hôtelières".

     

    M. Terghini a appelé au développement du tourisme, en permettant à ce secteur de contribuer à la réalisation du développement économique comme alternative aux hydrocarbures, précisant que "la majorité des projets hôteliers en cours de réalisation nécessitent des équipements haut standing et modernes pour améliorer leurs prestations".

     

    Il a souligné, en outre, tous les efforts qui sont fournis en vue "de sensibiliser les directeurs d'établissements hôteliers à l'importance d'équiper et de décorer leurs hôtels avec des produits nationaux, artisanaux et traditionnels de haute qualité, pour valoriser le patrimoine traditionnel authentique de notre pays".

     

    COMMERCE                                                          

    Martur envisage 20 millions d'euros de CA

    en 2017


    Ouverture à Alger de la 11e édition du SIEL

    Algérie

    Source : APS

     

    Le 11ème Salon international des équipements et services pour l'hôtellerie, la restauration et les collectivités (SIEL-Algérie) a ouvert ses portes lundi à Alger, avec la participation de plus de 110 exposants, venus présenter leurs expériences en matière d'équipement et d'ameublement des établissements hôteliers.


    Il s'agit également de matériels de revêtements mural

    et de sol, des articles d'ameublement et de décor, des produits luminaires, de literie, de piscine et de sauna, ainsi que des systèmes de surveillance vidéo, d'éclairage, de maintenance et d'hygiène".

     

    A cette occasion, le directeur de l'Aménagement touristique au ministère du tourisme, Hamid Terghini a mis l'accent, dans une déclaration à la presse en marge du salon, sur l'importance "d'organiser un tel évènement permettant l'échange d'expériences entre les   professionnels   dans   le   domaine   hôtelier   dans


    Source : L’Econews

     

    La société Martur Algérie spécialisée dans la fabrication des sièges et équipements intérieurs pour les voitures utilitaires a réalisé un chiffre d'affaire de 7 millions d'euros en 2016 et vise les 20 millions pour l'année en cours.

     

    Selon son directeur régional de l'Afrique du nord, NourettinPekeçgel, ce chiffre est réalisé uniquement avec la commande de l'usine Renault Algériepour laquelle  Martur  s'engage  à  lui  livrer  encore  50  000


    sièges pour l'année en cours. Le chiffre d'affaires prévu pour cette année sera atteint non seulement avec la commande de Renault pour la gamme Symbol et Sandero, mais aussi avec les autres clients potentiels qui commenceront eux aussi la production en Algérie a l'instar de Volkswagen et Ford, avec lesquels"les négociations sont en bonne voie" a souligné le même responsable.

     

    Parmi, les objectifs de cette entreprise pour l'année

    2017, figure l'augmentation du taux d'intégration jusqu'à 40 % et cela selon le cahier de charge de l'investissement dans le secteur automobile.

     

    Pour sa part, Okan Ayhan, directeur de Martur Algérie, a indiqué que durant six mois de l'année 2016, Martur a fourni 14000 sièges pour Renault Algérie. Selon le directeur, l'usine travaille avec le même savoir-faire quelle en Roumanie ou en Russie. D'ailleurs, "nous comptons signer une convention cette année avec un centre de formation à Oran", a indiqué encore Okan. Toutefois, et pour répondre à d'éventuelle demandes des prochaines usines de véhicules qui seront installés dans la région, le directeur de Martur n'a pas exclu l'option d'extension de l'usine, voire même la construction d'une autre unité en cas de besoin.

     

    TRANSACTIONS & CONTRATS                         

    Une aciérie algéro-émiratie à Annaba

    Source : El Watan

     

    La wilaya de Annaba accueillera dans les semaines à venir un important investissement algéro-émirati dans le domaine de la sidérurgie. Selon une source proche de la wilaya de Annaba, cet investissement porte sur la création d’une aciérie.


    Accompagnée d’un bureau d’études italien, une délégation émiratie a visité avec les autorités locales, mardi dernier, le site devant abriter cette usine. Pour ce faire,  une  assiette  de terrain de  100  hectares  a été dégagée dans la nouvelle zone industrielle de Berrahal. Le dossier est déjà ficelé et les travaux seront lancés au cours du 1er trimestre de cette année. Selon la fiche technique du projet, consultée par El Watan, cet investissement qui coûtera quelque 1,6 milliard de dollars, générera pas moins de 3000 postes d’emploi.

     

    Concernant la forme du partenariat, cette joint-venture, dénommée Emarat Dzayer Steel Company, obéit à la règle 51/49%, dont le partenaire algérien majoritaire est le groupe public algérien Industries métallurgiques et sidérurgiques (Imétal). Ce dernier est représenté par deux de ses filiales, en l’occurrence Naftal (41%) et Asmidal (10%). Cet investissement, qui sera bientôt annoncé par le ministère de l’Industrie, prévoit la production de 1,5 million de tonnes/an de fer enrichi avec le procédé «Direct Reduced Iron» et un million de tonnes d’acier sous forme de rails, de structures en acier et de tubes sans soudure qui approvisionneront en partie les chantiers du groupe Emarat Dzayer en Algérie.

     

    Quant au fer enrichi, il alimentera sans doute le complexe sidérurgique d’El Hadjar après son redémarrage qui tarde à venir. Il est indiqué également que  la technologie  de ce complexe sera  fournie par plusieurs pays spécialisés en la matière, tels que l’Allemagne, l’Italie, les Etats-Unis et le Japon. Selon un communiqué en anglais rendu public par le groupe Emarat Dzayer, les deux sociétés ont également signé un deuxième accord portant sur la distribution de produits pétroliers avec Naftal et des produits pétrochimiques avec le groupe Asmidal.


    Ainsi, explique la même source, cet accord prévoit la mise en place de plusieurs installations destinées à la fabrication, au mélange et à l’emballage pour les lubrifiants et les huiles lubrifiantes industrielles pour les secteurs de l’automobile, de l’aviation, de la marine et de l’industrie mécanique. Premier du genre en Algérie, ce projet vise l’approvisionnement des besoins locaux dans  une  première  phase  avant  de  passer  à l’exportation vers le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Le volume des échanges et de commerce entre l’Algérie et les Emirats arabes unis s’élevait à près d’un milliard de dollars en 2015 et les investissements des Emirats arabes unis en Algérie totalisent plus de 9 milliards de dollars.

     

    REGIONS                                                                

    Boumerdès : Développement industriel,

     l’exemple de O uled  Mouss a

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    Avec le nouveau rôle de grand agent économique décentralisé dévolu aux walis afin de susciter l’investissement dans les localités dont ils ont la charge, le wali de Boumerdès ne lésine pas sur ses efforts pour marquer des points dans ce secteur.

     

    Et de clamer : «L’esprit d’entrepreneuriat existe dans la wilaya de Boumerdès.» Donc pour lui, il suffit d’encourager cet esprit et de le concrétiser sur le terrain. Par ailleurs, il affirme à l’adresse de ces investisseurs pour les rassurer : «Nous avons besoin de vous et vous avez besoin de nous», préconisant, en outre, l’investissement gagnant-gagnant. Il se dit prêt à faciliter l’affectation du foncier mais à condition que l’investissement proposé crée de l’emploi, de la richesse et surtout de la valeur ajoutée.


    Le chef de l’exécutif de Boumerdès laisse entendre qu’il ne craint pas les défis. «Je veux que notre wilaya figure dans les palmarès économiques. Pour ce faire elle ne manque pas de potentialités.» Pour donner la preuve de sa bonne volonté.

     

    A chacune des visites qu’il effectue dans les communes de  Boumerdès,  Abderrahmane  Madani  Fouatih consacre une grande partie de son temps aux unités de production étatiques ou privées.

     

    Ce dimanche, il avait programmé 6 points sur les 16 prévus pour inspecter des unités économiques implantées dans les zones d’activités de la commune de Ouled Moussa dans l’ouest de la wilaya.

     

    La plus importante usine visitée est la raffinerie de sucre appartenant au Groupe La Belle. Ce complexe industriel, certifié 22 000, emploie 450 personnes et produit annuellement 340 000 tonnes de sucre blanc, dont les responsables affirment qu’il est le meilleur du Bassin méditerranéen.

     

    Les dirigeants de ce groupe ciblent, pour le moyen terme, le marché subsaharien. Il y a lieu de rappeler que la commune de Ouled Moussa a connu, dans le secteur industriel, un développement fulgurant ces dernières décennies. Elle est l’une des plus riches alors qu’elle n’était qu’un simple bourg rural habité par des familles conservatrices. Ce développement porte la griffe d’un homme.

     

    Ahmed Moussaoui a, en effet, présidé, durant plusieurs mandats, l’exécutif de cette municipalité. Durant ses mandatures, il a su convaincre plusieurs grands opérateurs économiques comme La Belle – elle a implanté 3 grosses unités dont la raffinerie de sucre — pour investir dans sa commune. Il les a accompagnés


    mais surtout il leur a largement facilité l’acquisition du foncier. C’est ce que lui reprochent, pour des raisons obscures, les autorités judiciaires. Dernièrement, il nous a déclaré tristement : «lorsque j’écoute monsieur Sellal, j’ai envie de pleurer. Le Premier ministre disait ceci au wali : «Débrouillez-vous pour donner des terrains aux investisseurs. C’est ce que je faisais sans attendre les injonctions du gouvernement. Le résultat est facilement identifiable.»

     

    Pour rappel, l’ancien maire de Ouled Moussa est écarté

    de la gestion de la commune.

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  • 18 01 2017

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 18 JANVIER 2017

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 18 JANVIER 2017

    dimanche, 18. Décembre 2016

     

     

     

     

     

     


    SOMMAIRE




    Marché & Economie.......................................................................................................... 2

    Salon international de la datte de Biskra : À pleins régimes................................................... 2

    Importations des matériaux de construction : Baisse de plus de 18% .................................... 2

    Alnaft compte lancer un 5e appel d’offres en 2017 : Pour plus de découvertes..................... 3

    Salon AutoWest-2016 : Une vitrine de la production nationale ............................................. 3

    Un appel d’offres pour un mégaprojet solaire de 4.000 MW sera lancé prochainement ...... 4

    Les surfaces commerciales seront dotées de 10.000 TPE en 2017 ......................................... 5

    Le paiement par téléphone mobile lancé en 2018 .................................................................. 5

    Douanes : Un guide pour les exportateurs .............................................................................. 6

    La microentreprise moteur de l’économie .............................................................................. 6

    Prix du pétrole : Des banquiers prédisent une tendance haussière ........................................ 7

    Commerce ........................................................................................................................ 8

    Smartphones : LG Algérie renforce son positionnement dans le segment haut de gamme ... 8

    La production de Cital Annaba a atteint un taux d’intégration nationale de 30% ................. 8

    MLA leasing tient toujours à son entrée en bourse ................................................................ 9

    KPMG “Guide Investir en Algérie 2016” .................................................................................. 9

    Premier téléviseur OLED Curved de Brandt Algérie............................................................... 10


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     



    MARCHE & ECONOMIE                                      

     

    Salon international de la datte de Biskra : À

    pleins régimes

    Source : El Moudjahid

     

    Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdesslam Chelghoum, a présidé hier à Biskra l’ouverture de la seconde édition du Salon international de la datte en présence de diplomates de

    27 pays dont les ambassadeurs d’Indonésie, d’Iran et du

    Yémen.

     

    Le ministre a notamment visité la grande exposition du salon qui étale les diverses variétés de dattes molles et sèches dont la célèbre Deglet Nour, Degla beidha, Tandbouchet et leurs dérivés (farines, miel, alcool, confiture) ainsi que les produits industriels, des engins agricoles et fertilisants utilisés en phoéniciculture.

     

    Organisée par la Chambre du commerce et de l’industrie (CCI-Ziban), la Chambre algérienne du commerce et de l’industrie (CACI) et la Société algérienne des foires et exportations (SAFEX), la manifestation réunit des producteurs de datte de Biskra, d’Ouargla, d’El Oued et de Ghardaïa et industriels nationaux et étrangers, selon les explications données au ministre. Espace d’exposition de la grande richesse de la production nationale de dattes, le SIDAB met en contact direct les producteurs de dattes, les distributeurs, les exportateurs, les industriels et les banques, a noté le président  de  la  CCI-Ziban, Abdelmadjid Khobzi  qui  a estimé que cette rencontre sera bénéfique pour la filière, l’attrait des investissements et le développement des activités agroalimentaires et d’exportation. La wilaya de Biskra compte un patrimoine phoenicicole de

    4,4 millions palmiers-dattiers dont la récolte de datte

    2017 devra avoisiner les 4,35 millions quintaux dont 3


    millions de quintaux de la variété Deglet nour, a indiqué le directeur des services agricoles. La manifestation qui se poursuivra jusqu’au 20 décembre donnera lieu à la présentation de plusieurs communications sur les mesures incitatives publiques d’accompagnement accordées aux exportateurs de datte, selon les organisateurs. Le ministre devra également inspecter une exploitation agricole dans la commune de Meziraâ et  le  projet  d’alimentation  en  électricité  agricole de l’oasis Ennebka de la commune d’Ain Naga.

     

    Le label Indication géographique protège les produits agricoles de la contrebande

     

    L’adoption du label Indication géographique (IG) pour les produits agricoles y compris de la filière datte les protège contre la contrebande et favorise leur positionnement sur le marché international, a affirmé le ministre. L’Etat algérien a validé le label IG de Deglet nour «de sorte qu’il est désormais impossible pour tout autre pays de s’approprier ce produit algérien», a ajouté le ministre dans une conférence de presse animée en marge de son inauguration du Salon international de la datte. La labellisation IG est reconnue à l’échelle internationale et a été effectuée avec le concours d’un nombre de pays dont ceux de l’Union européenne (UE), a précisé le ministre, affirmant qu’une cérémonie fêtant la labellisation IG de la datte Deglet nour sera organisée mardi à Alger par la Chambre algérienne de l’Agriculture. Le label IG a également touché la figue sèche de Béni Maouche, dans la wilaya de Bejaia, et est en cours pour concerner l’olive de Sig et les béliers de la race d’Ouled Djellal, a affirmé M. Chelghoum qui a assuré qu’une étude est en cours pour concerner certains autres produits agricoles du terroir dont la liste sera annoncée ultérieurement.


    Importations des matériaux de construction : Baisse de plus de 18%

    Source : El Moudjahid

     

    La facture d’importation des matériaux de construction (ciment, fer et acier, bois et produits en céramique) s’est chiffrée à 1,74 milliard de dollars (md usd) sur les 10 premiers mois 2016, contre 2,14 mds usd sur la même période de 2015 (-18,6%), a appris l’APS auprès des Douanes.

     

    Les  quantités  importées  ont  également  baissé  en

    s’établissant à 8,45 millions de tonnes (Mt) contre 8,84

    Mt (-4,5%) à l’exception du bois et les produits en céramiques dont les volumes importés ont connu une hausse, précise le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (Cnis).

     

    Par catégorie de produits, les ciments (non pulvérisé, portland, alumineux, hydraulique...) ont été importés pour un montant de 271,7 millions usd contre 378,9 millions  usd  (-28,3%).  Les  quantités  importées  ont baissé en passant à 4,2 Mt contre 5,2 Mt (-18,76%). Quant à la facture d’importation de fer et d’acier (rond à béton), elle a diminué à 961,6 millions usd contre 1,2 md  usd (-19,3%). Les  quantités importées  ont également baissé pour atteindre 2,19 Mt contre 2,46 Mt (-11,14%). Concernant le bois destiné à la construction et ses dérivés, sa facture d’importation a baissé à 464,2 millions usd contre 528,7 millions usd (-12,2%). Par contre, les quantités importées ont progressé à 2 Mt contre 1,15 Mt (+73,8%). La facture d’importation des produits en céramique (briques, dalles, carreaux et autres articles similaires) a augmenté à 43,4 millions usd contre 39,2 millions usd (+10,7%).


    Les quantités importées ont aussi augmenté à 41.233 t contre   40.561 t (+1,65%). Par ailleurs, la facture d’importation de l’aluminium (aluminium non allié et alliages d’aluminium) a régressé à 26,2 million usd contre 33,2 millions usd (-21%).

     

    Par contre, les quantités importées ont augmenté à

    13.506 t contre  13.091 t (+3,17%). Pour ce qui est des articles de robinetterie (clapets, soupapes de retenue, articles de robinetterie sanitaire...), la facture d’importation a baissé à 232,3 millions usd contre 263,6 millions usd (-11,85%). Les quantités importées ont par contre augmenté passant à 19.848 t contre 17.714 t (+12,04%). La baisse de la facture d’importation des matériaux de construction s’explique par le recul des quantités importées pour certains produits, ainsi que par la baisse des cours mondiaux de certains d’entre eux et par l’instauration du régime des licences d’importation appliqué au ciment à portland gris et au rond à béton. Ainsi, le prix moyen à l’importation du ciment a été de 65 usd/t sur les 8 premiers mois 2016 contre 73 usd/t à la même période de 2015 (-11%). Celui du bois a été de 187 usd/t contre 434 usd/t (-57%), alors que prix du rond à béton a été de 435 usd/t contre 489 usd/t (-11%).

     

    L’importation du ciment à portland gris est soumise au régime des licences depuis le 1er janvier 2016: son contingent a été fixé à 2,75 millions de tonnes sur l’année 2016.  Quant au contingent quantitatif du rond à béton, il a été fixé à 2,6 millions de tonnes. En 2015, la facture d’importation des matériaux de construction avait été de 2,54 milliards usd (contre 3,35 milliards usd en 2014).

     

     Alnaft compte lancer  un 5e appel  d’of fr es

    en 2017 : Pour plus de découvertes


    Source : El Moudjahid

     

    L’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) compte lancer un cinquième appel d’offres pour la recherche et l’exploitation des hydrocarbures,  axé  sur  le  développement  des gisements déjà découverts, a indiqué vendredi à l’APS, le président du comité de direction d’Alnaft, M. Sid Ali Betata. «Alnaft a inscrit cet appel d’offres dans son plan d’action de 2017», a déclaré M. Betata, en précisant qu’il portera essentiellement sur des périmètres où des découvertes ont été réalisées.

     

    Ce type de périmètres intéresse les compagnies pétrolières qui préfèrent ne pas prendre le risque de l’exploration dans un contexte de réduction des dépenses d’investissement du secteur pétrolier, engendrée par la baisse des cours de brut, a-t-il expliqué. «Cela permet aux entreprises de développer rapidement le projet en dégageant le cash flow nécessaires à sa réalisation», a-t-il dit. Alnaft pourrait, également, ne pas inclure des périmètres d’exploration dans ce cinquième appel d’offres qu’elle compte consacrer essentiellement aux blocs de développement, a-t- il fait savoir. Depuis la promulgation de la loi 05-07, amendée en 2006 et 2013, l’Algérie a lancé quatre appels d’offres pour l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures qui se sont soldés par de maigres résultats. Le premier appel d’offre lancé en 2008 a débouché sur l’octroi de quatre blocs, le second organisé en 2009 s’est soldé par l’attribution de trois blocs, et seulement six blocs attribués pour les deux derniers appels lancés en 2011 et 2014.

     

    Des contrats pétroliers plus flexibles

     

    M. Betata a fait savoir que l’agence a revu certaines

    mesures  opérationnelles  de  manière  à  rendre  les


    contrats d’exploration des hydrocarbures, conclus avec les partenaires, «plus flexibles». Ces modifications, proposées dans le cadre de la réglementation en vigueur, visent à faciliter et à accélérer les activités exploration en Algérie. Elles autorisent, entre autres, les compagnies pétrolières à augmenter leurs budgets exploration jusqu’à 10% sans demander l’accord préalable d’Alnaft.

     

    Les coûts des travaux d’exploration qui sont déduits de la fiscalité sont soumis à un audit systématique, sans lequel Alnaft ne donne pas son approbation au projet, a précisé M. Betata. Cette disposition existait déjà dans la loi 86/14 sur les hydrocarbures, a-t-il encore signalé. Pour rappel ce budget est assumé par les compagnies étrangères sauf si le projet est mené en partenariat avec le groupe Sonatrach. A ce propos, il a indiqué que la direction d’audit et de contrôle des coûts d’Alnaft va procéder à un audit de tous les contrats conclus dans le cadre de la loi 05/07 sur les hydrocarbures pour autoriser les compagnies à déduire de la fiscalité les coûts de l’exploration.

     

    Salon AutoWest-2016 : Une vitrine de la production nationale

    Source : El Moudjahid

     

    Plus de 100.000 visiteurs ont été enregistrés à la 16e édition  du  Salon  de  l'automobile  d'Oran  (AutoWest-

    2016), tenue, dix jours durant, au Centre des Conventions Mohamed-Benahmed (CCO), a-t-on appris, hier, à la clôture de cette manifestation économique. «À l'instar de l'édition précédente, l'affluence a dépassé le seuil des 100.000 visiteurs, confirmant ainsi l'intérêt revêtu par cet événement de dimension régionale dédié cette  année  à  la  production  automobile  nationale», s'est félicité le directeur du Salon, Abdelkader Rezzoug.


    «Une trentaine d'entreprises ont pris part à cette édition principalement dédiée à la production nationale représentée par différentes marques montées en Algérie»,  a-t-il  rappelé.  «Les visiteurs ont  découvert, avec surprise et curiosité, une variété de marques montées en Algérie dans un contexte marqué par la restructuration du marché de l'automobile suite à l'entrée en production de plusieurs usines sur le territoire national», a relevé M. Rezzoug. «La dynamique  croissante  que  connaît  ce  segment industriel ne peut être que bénéfique pour le consommateur  algérien»,  a-t-il  estimé,  ajoutant  que

    «l'intégration   progressive de la sous-traitance locale

    impactera positivement les coûts de   production». Indicateur emblématique de cette évolution, le Salon AutoWest-2016 a abrité la cérémonie de signature d'un contrat de partenariat entre une marque chinoise de véhicules et son représentant local, en vue de la réalisation d'une usine de montage en Algérie. Tout en donnant une visibilité sur le marché de l'automobile, ce Salon a aussi été mis à profit par des responsables d'usines locales pour annoncer leurs prochaines étapes de développement. Cette édition a également permis d'observer un intérêt croissant pour les motocycles fabriqués  en  Algérie,  dont  les ventes  sont qualifiées d'importantes   par l'organisateur, qui explique cette tendance par «les facilités de déplacement en ville qu'offre ce moyen de transport, outre l'avantage économique». En plus des voitures de type touristique, le public a encore découvert une variété de marques de véhicules à caractère utilitaire et industriel (camions, engins) montés en Algérie. Une superficie d'exposition de plus de 10.000 mètres a accueilli AutoWest-2016 qui a aussi vu la participation d'autres partenaires du secteur, dont des sociétés de financement, des assurances, de la géolocalisation et des fabricants  de lubrifiants. «La prochaine édition, fixée du 6 au 16 décembre  2017,  verra  assurément  une  plus  forte


    présence de la production nationale», a indiqué la société Some International Plus, organisatrice de ce rendez-vous économique annuel, en collaboration avec la direction du CCO.

     

     Un appel  d’of fr es pour un  mégapro jet   solaire de 4.000 MW sera lancé prochainement

    Source : Maghreb Emergent

     

    Ce mégaprojet, a expliqué le ministre algérien de l’Energie à l'ouverture du forum algéro-américain sur l'énergie à Houston,     inclura une composante énergétique (réalisation de centrales électriques) et une composante industrielle (fabrication locale des équipements et matériels destinés à ces unités).

     

    Le ministre de l’Energie, Nourredine Boutarfa a annoncé mercredi à Houston (Texas) le lancement prochain d'un appel d'offres national et international pour la réalisation d'une capacité de 4.000 MW en énergie d'origine solaire de type photovoltaïque.

     

    L'appel d'offre est en cours de finalisation, a-t-il déclaré à l'ouverture du forum algéro-américain sur l'énergie qui se tient à Houston.

     

    Ce méga projet inclura une composante énergétique consistant à réaliser des centrales électriques et une autre composante industrielle dédiée à la fabrication locale des équipements et matériels destinés à ces unités, a-t-il fait savoir. Il a souligné que les retombées attendues du programme des énergies renouvelables sont importantes en termes de création d'emplois, d'industrialisation, de développement technologique et d'acquisition de savoir-faire, contribuant ainsi au développement socio-économique du pays.


     

    ‘‘Le  tournant  de  la  diversification,  nous  l'engageons dans la perspective du développement durable. Un important plan national de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique est en cours d'exécution. Il vise la mise en service de près de 22.000

    MW en énergie verte à l'horizon 2035-2040, a expliqué le ministre aux dirigeants des entreprises américaines présents à cette rencontre.

     

    M. Boutarfa est revenu au cours de son intervention sur les différents programmes d’investissement de son secteur  notamment  dans  l’exploration  et  la pétrochimie, en précisant que le programme à moyen terme de développement des gisements, prévoit une forte croissance de plus de 80 % par rapport à 2015.

     

    Cet effort, conjugué aux nouvelles technologies d'optimisation de l'exploitation, permettra d'augmenter la production à un rythme moyen de 5% par an d'ici

    2020, à près de 241 millions de TEP.

     

    La relance de la pétrochimie à travers un programme ambitieux d'environ 15 milliards de dollars vise essentiellement à satisfaire le marché national en produits pétrochimiques, à développer des PME en aval et à valoriser au mieux la transformation des hydrocarbures tant liquides que gazeux afin de maximiser la valeur ajoutée.

     

    Tous ces projets, parmi d'autres encore, vont mobiliser un montant d'investissement de 74 Milliards de dollars sur la période 2016-2020 pour les hydrocarbures dont

    42 milliards dédiés au développement et à l’exploitation

    des gisements.

     

    Le montant alloué au développement des moyens de production    et    infrastructures    de    transport    et


    distribution de l'électricité et du gaz est estimé à 26 milliards de dollars à moyen terme, selon les chiffres fournis par le ministre. En tout le secteur compte investir 100 milliards de dollars d’ici 2020, soit un niveau très important vu la taille de l'économie algérienne, a relevé M. Boutarfa.

     

    Pour y parvenir, ‘‘le partenariat avec les compagnies étrangères s'avère nécessaire’‘, a-t-il dit en soulignant que le gouvernement s'activait à mettre en place le cadre et les moyens adéquats pour attirer les investisseurs étrangers et promouvoir le transfert technologique à travers une association soit avec la société nationale Sonatrach soit avec des entreprises publiques ou privées algériennes.

     

    Le gouvernement s'affaire aussi à mettre en place de meilleures conditions de réussite à travers la révision de la loi sur les hydrocarbures et la récente loi sur l’investissement, a enchaîné le ministre.

     

    En évoquant les nouvelles dispositions de la loi sur les hydrocarbures, il a expliqué qu'elles portaient, entres autres, sur des incitations fiscales pour encourager les activités liées au pétrole et au gaz non conventionnels, les petits champs, les gisements dans les zones sous explorées, y compris l'offshore, mais aussi les champs à géologie complexe et ceux qui manquent d'infrastructures.

     

    La loi sur les hydrocarbures prévoit également une nouvelle méthode de détermination du taux d'imposition qui repose désormais sur la rentabilité d'un projet plutôt que sur ses revenus ce qui permet aux investisseurs d'avoir un retour sur investissement à la hauteur du risque encouru.


    Les surfaces commerciales seront dotées de 10.000 TPE en 2017

    Source : APS

     

    Le ministre des Finances Hadji Babaami a annoncé jeudi que les surfaces commerciales seront dotées en 2017 de

    10.000 terminaux d' epaiement électronique (TPE) qui viendront s'ajouter aux 5.000 appareils installés en 2016 soulignant le souci du gouvernement de moderniser le système bancaire et de généraliser l'utilisation de la carte interbancaire (CIB) et interpostale (CIP).

     

    M. Babaami qui répondait à la question orale du député Youcef Khababa (Alliance de l'Algérie verte) en séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN) sur les mesures adoptées pour le développement des services de paiement électronique et la modernisation des banques a indiqué que les banques ont lancé en

    2014 un groupement d'intérêt économique de la monétique dans l'objectif d'élargir les services bancaires électroniques.

     

    Cette démarche a été confortée par la création d'un ministère délégué chargé de l'économie numérique et de la modernisation des systèmes financiers avec pour mission de suivre et d'accompagner les efforts de numérisation  des  transactions  financières,  a-t-il rappelé.

     

    Le ministre a ajouté que des actions étaient entreprises pour généraliser l'utilisation des CIB en assurant un sécurisation rigoureuse des opérations électroniques sous la supervision de la banque d'Algérie. Ce dispositif mis   en   service   début   octobre   dernier   couvre   les comptes bancaires et postaux courants, a-t-il dit.


    Les titulaires de CIB peuvent régler leurs factures et autres services par le biais des sites électroniques commerciaux autorisés à cette fin sur un portail électronique spécifique, a encore fait savoir le premier responsable du secteur des finances.

     

    Pour ce qui du paiement par Internet, le ministre a expliqué que l'opération se concrétise sur deux phases, la première concernant les sociétés de grands services (grands facturiers) comme les factures de consommation d'eau et d'énergie (électricité et gaz), du téléphone mobile et fixe, les assurances, le transports aériens et certaines autres administrations à l'instar des impôts. le trésor et les droits douaniers.

     

    Dans une deuxième étape, qui devra intervenir après l'adoption de la loi sur le E-commerce et ses textes d'application actuellement au stade d'élaboration, le service e-paiement englobera tous les produits physiques, a assuré le ministre.

     

    En réponse aux questions des journalistes, en marge de la séance, sur la hausse des prix des produits de large consommation appliquée par certains commerçants avant la promulgation de la loi de finance 2017, M. Babaami a mis en garde contre ces agissements "illégaux" qui doivent être réprimés par le ministère du commerce.

     

    Le paiement par téléphone mobile lancé en

    2018

    Source : APS

     

    Le ministre délégué chargé de l'Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers Mouatassim Boudiaf a annoncé jeudi que le paiement par téléphone mobile sera lancé à partir de 2018.


     

     

    En réponse à une question orale du député Youcef Khababa (Alliance de l'Algérie verte) sur la généralisation du e-paiement et la possibilité d'élargir l'utilisation de la carte interpostale (CIP), le ministre délégué a fait savoir qu'un groupe de travail a été installé pour étudier la faisabilité de l'utilisation du téléphone mobile comme moyen de paiement à partir de 2018.

     

    Le citoyen pourra se servir du téléphone mobile comme support de paiement à travers les technologies de troisième et de quatrième génération, a-t-il soutenu.

     

    Le e-paiement (CIB) pour les grands facturiers (factures de consommation d'eau et d'énergie), telephone mobile et fixe, assurances, transport aérien ainsi que certaines administrations (impôts, trésor et douanes) a été lancé début octobre dernier.

     

    Le paiement par téléphone mobile nous dicte d'abord de  hisser  le  nombre  d'utilisateurs  du système  du e- paiement    pour pouvoir engager de nouveaux investissements, a-t-il dit.

     

    Pour M. Boudiaf, le citoyen aura tout avantage à posséder une CIB unique comme il est d'usage dans les pays avancés.

     

    Le groupement d'intérêt économique de la monétique créer en 2014 vise  a développer tous les systèmes de paiement, a-t-il ajouté rappelant qu'Algérie poste qui a lancé une plate forme de e-paiement a adhéré en 2016 à ce groupement.

     

    IL est important pour les banques et Algérie poste de s'engager dans le service interbancaire, a-t-il assuré.


    M. Boudiaf a souligné en outre la nécessité de mieux sécuriser les deux plateformes. En reliant les deux plateformes, nous serons en mesure de garantir l'utilisation de la CIB à une échelle plus grande, a-t-il argué estimant que les moyens de mettre le citoyen en confiance vis à vis du paiement électronique sont disponibles aujourd'hui. Un service téléphonique opérationnel 24h/24 et une plateforme à même de faciliter le contact entre le citoyen et les banques constituent des atouts pour le succès de cette démarche.

     

    L'objectif présent est de faciliter les transactions entre les citoyens et les commerçants, a-t-il conclu.

     

    Douanes : Un guide pour les exportateurs

    Source : Algérie Eco

     

    La direction générale des douanes a élaboré un guide de l’exportateur qui  reprend de manière synthétique la procédure d’exportation des marchandises hors hydrocarbures et ce, depuis leur chargement au niveau des locaux de l’exportateur jusqu’à leur embarquement définitif vers le pays de destination.

     

    Ainsi, permet-il aux exportateurs de se familiariser avec les formalités douanières et les facilitations accordées à l’exportation en vue de réduire les délais et les coûts. Ce guide, enrichi de plus de détails, est également disponible sur le site web des douanes algériennes avec des renvois aux différents textes réglementaires s’y rapportant.

     

    En neuf pages, ce guide contient plusieurs informations qui peuvent être exploitées par les exportateurs comme les conditions d’accès à l’activité d’exportation, les conditions liées à la qualité d’exportateur et les conditions  liées  à  la  nature  de  la  marchandise,  les


    formalités de domiciliation bancaire des opérations d’exportation, les formalités douanières à l’exportation, les facilitations douanières accordés aux opérations d’exportation, les régimes douaniers économiques et la promotion des exportations et enfin le dernier point concerne le traitement douanier des marchandises en retour.

     

    Le guide sera mis à jour, selon la direction générale des douanes, régulièrement au fur et à mesure des nouveautés introduites dans le dispositif législatif et réglementaire régissant les exportations hors hydrocarbures.

     

    La microentreprise moteur de  l’économie

    Source : El Moudjahid

     

    «Nous avons déjà créé plus de 9.000 start-up, à ce jour, grâce aux mesures d’aide à la création de l’emploi et nous comptons en créer autant dans l’avenir», a indiqué, hier, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, en marge de la rencontre nationale des jeunes entrepreneurs. Une rencontre qui s’est tenue à l’école supérieure de la sécurité sociale de Ben Aknoun, au cours de laquelle le ministre a remis l’agrément pour la création officielle de la   Fédération   nationale   des   jeunes   entrepreneurs (FNJE). «L’Algérie ne doit pas être en retard par rapport aux autres pays, au moment où les nouvelles technologies sont des paramètres qui guident et déterminent les relations économiques internationales et le développement humain en général», poursuit-il. Par la même occasion, et lors de son allocution prononcée à l’ouverture de cette rencontre placée sous le thème «La microentreprise, noyau de l’économie nationale», qui s’est déroulée en présence également du ministre de l’Enseignement et de la Formation professionnelle, Mohamed Mebarki, et du secrétaire -


    général de l’UGTA, AbdelmadjidSidi Saïd, M. El Ghazi a fait savoir, qu’un total de 504.000 micro-entreprises, toutes activités économiques confondues, ont été créées et ce, jusqu’en octobre dernier par l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) et la Caisse nationale de l’assurance chômage (CNAC), générant ainsi,1.100.000 postes d’emplois directs. A cet effet, tout en rappelant les facilitations et les mesures d’accompagnement des jeunes investisseurs telle que l’obligation d’accorder aux jeunes 20% des marchés publics dans les collectivités locales, il a souligné, que ce taux d’entreprises et d’emplois créés, «témoigne de la ténacité, de la persévérance et de la volonté de ces jeunes pour participer au développement économique du pays, faisant taire, ainsi, tous ceux qui doutent de l’efficacité de la politique de l’Etat à travers ses différents corps, visant la lutte contre le chômage et à développer le pays» a-t-il précisé, en ajoutant, que «cela s’est traduit à travers les différents produits conçus par ces micro-entreprises à l’échelle nationale, locale ou même extérieur (exportation) chose qu’il faut encourager», a-t-il affirmé. Le ministre du Travail a toutefois, insisté, sur le devoir «d’aider ces jeunes» pour leur permettre de multiplier leur efforts afin d’atteindre

    «plus de création de richesse, d’emplois, notamment pour avoir un saut qualitatif en terme de diversité économique, mais aussi pour diminuer la dépendance au secteur des hydrocarbures, ainsi que la diminution de la facture d’importation». M. El Ghazi a fait savoir que son département ministériel menait une réflexion avec les différents  partenaires, dont des banques, sur les moyens   de   soutenir   les   jeunes   investisseurs   en difficulté, et ce, en établissant, notamment un nouveau programme de paiement des échéanciers des crédits, de les aider à se former ou de les orienter carrément vers d’autres secteurs d’activité. Par ailleurs, après l’attribution d’agrément pour la création de la Fédération  nationale  des  jeunes  entrepreneurs,  ces


    derniers, issus du dispositif d’Ansej auront désormais la possibilité d’accéder et de participer à la tripartite et aux principaux rendez-vous économiques. Cette initiative selon les participants, n’est qu’une réponse aux attentes de plusieurs petites entreprises et associations qui avaient confirmé avec force leur adhésion à cette Fédération. D’autant plus que ces dernières, constituent sur le terrain une réelle force de proposition d’une part. D’autre part, leurs actions peuvent s’avérer un vecteur important dans la promotion de la culture entrepreneuriale. Parallèlement, cette Fédération sera la tribune pour toutes les micro-entreprises, d’où elles pourront exposer leurs problèmes, notamment ceux liés à la commercialisation de leurs produits. A cet effet, le président de la FNJE, Khireddine Hamel, a indiqué que cette  nouvelle  entité  avait  déjà  enregistré  plus  de

    20.000 demandes d’adhésion via les réseaux sociaux, ajoutant que son objectif est d’atteindre le nombre de300.000 entreprises adhérentes. Pour leur part, les observateurs, considèrent qu’il était temps de se pencher sur cette catégorie d’investisseurs, d’autant plus que le défi de la relance économique repose essentiellement sur la création de 2millions de PME. Pour eux la création d’une fédération pour les micros entreprises, représente la possibilité d’élaguer toute les souffrances administratives, juridiques, et managériales qui minent le monde de l’entreprenariat. Il est à noter, qu’un Salon a été organisé en marge de cet évènement avec la participation de 25exposants exerçant dans différents domaines à l’exemple de l’industrie, des TIC et de l’agriculture, et ceux qui ont créé leurs entreprises dans le cadre des dispositifs de l’ANSEJ et de la CNAC.

     

    Prix du pétrole : Des banquiers prédisent une tendance haussière

    Source : Liberté


    L’accord de l’Opep, conclu la semaine passée, sur une réduction programmée de la production pétrolière, continue de susciter l’intérêt des analystes qui n’ont pas hésité à projeter leurs prévisions à long terme, en affirmant majoritairement que les prix de l’or noir connaîtront désormais une hausse continue sur les marchés internationaux.

     

    Pour les économistes de Sberbank, la plus grande banque de Russie, le baril de pétrole coûtera, en 2017, environ 50 dollars et entre 59 et 65 dollars en 2018-

    2021. La banque estime qu’en 2023, le prix du pétrole dépassera la barre des 100 dollars et atteindra 109 dollars le baril en 2024, voire 138 en 2025.

     

    De son côté, la banque Scotia pense que si tous les engagements de l’accord de l’Opep étaient tenus, l’offre d’hydrocarbures serait nettement déficitaire, avec une incidence sur les prix qui vont augmenter «pour frôler les 55 dollars le baril d’ici la fin de l’année, et ensuite osciller entre 55 dollars et 60 dollars le baril, si les intervenants respectent le pacte». La Banque souligne toutefois que «le pacte, fragile, pourrait vite s’effondrer si les intervenants trichent massivement. Toujours est-il qu’il s’agit d’une avancée pour l’OPEP, après de nombreux et vains efforts de maîtrise du marché depuis la fin de 2014». Moins optimiste qu’auparavant, la Banque de France indique que l’économie française «ne devrait plus bénéficier pleinement des effets positifs de la baisse du prix du pétrole, à l’origine de gains importants en termes de pouvoir d’achat pour les ménages ces deux dernières années».

     

    L’institution financière constate, en effet, que depuis le premier trimestre 2016, «le prix du pétrole a rebondi et il devrait continuer à se redresser progressivement jusqu’en   2019»,    prévoyant    par   la   même    «une


    décélération de la demande intérieure», après un pic en

    2016.

     

    Le chef économiste et membre du comité exécutif de Natixis, Patrick Artus, affirme, lui aussi, que «la voie d’équilibre du marché semble enfin atteinte». Et d’expliquer que cette année, «400 milliards de dollars devraient être investis dans les gisements, alors qu’il faudrait 600 milliards, ce qui devrait soutenir les prix à la hausse.

     

    Car  sans même  parler  de  nouveaux  gisements,  sans investissement dans le parc actuel, la production baisse de 5% par an». Pour lui, la hausse des cours «devrait se poursuivre, ce qui sera logiquement bénéfique pour les pays exportateurs mais pas les importateurs». En revanche, cette remontée des prix du pétrole aura plutôt un effet négatif en Europe. «La zone euro a gagné

    400 milliards de dollars par an grâce à la baisse du prix du pétrole ces dernières années, soit 3 points de PIB. Il s’agissait d’un soutien indirect de l’économie, même s’il y a eu beaucoup d’épargne. Cette hausse du pétrole devrait donc mécaniquement amputer la croissance à venir», conclut l’économiste.

     

    COMMERCE                                                          

    Smartphones : LG Algérie renforce son positionnement dans le segment haut de gamme

    Source : Maghreb Emergent

     

    Le segment des smartphones haut de gamme vient de se renforcer avec le lancement sur le marché du V20 de LG. Le sud-coréen mise beaucoup sur ce segment et envisage d’enrichir encore sa gamme en 2017 avec la mise sur le marché du G6.


     

    Après le G5 et le V10, le constructeur sud-coréen de téléphones mobiles lance officiellement son nouveau Smartphone haut de gamme V20 en Algérie. Le téléphone intelligent de la série V du sud-coréen, le premier à être doté de la toute dernière version Android, Nougat 7.0, a été dévoilé hier lors d’une cérémonie tenue à l’hôtel El Djazair.

     

    Il sera en vente à compter du 28 décembre dans tout le réseau de téléphonie mobile algérien, sous la forme d’un pack premium en quantité limitée. Le prix de vente du LG V20 sera aux environs de 84.500 DA, selon les responsables de la marque en Algérie.

     

    Avec le lancement de ce nouveau smartphone, LG compte renforcer son positionnement sur le marché des smartphones  haut  de  gamme.  Le  sud-coréen ambitionne de grignoter des parts de marché en 2017 de ce segment qui représente 40% du marché de la téléphonie mobile en Algérie, selon Yacine Khellaf, Directeur de la marque de la compagnie de communications mobiles LG Electronics Algérie.

     

    « LG se positionne sur le marché moyen et haut de gamme. Notre offre est cantonnée dans 40% de la demande en téléphonie mobile. C’est un choix stratégique », explique M. Khellaf lors de la cérémonie de lancement du V20. Selon M. Khellaf, LG détient 25% de parts de marché dans le segment haut de gamme.

     

    Pour lui, l’année 2017, en dépit du contexte de crise dans lequel évolue l’économie algérienne, le segment haut de gammes offre de bonnes perspectives. Il annonce à ce propos que le haut de gamme de LG sera renforcé par le lancement en mars 2017 du G6. « Nous envisageons  entre  10  et  15  %  des  parts  du marché global, sachant que nous n’avons pas de téléphones de


    moins de 15000DA », explique-t-il. Pour ce faire, LG Algérie mise sur l’évolution du comportement du consommateur, avec la généralisation des usages de l’internet mobile qui exigent plus de fonctionnalités technologiques dans les terminaux mobiles.

     

    La production de Cital Annaba a atteint un

     taux  d’intégration na tionale de  30%

    Source : Maghreb Emergent

     

    Cette usine d’assemblage et d’entretien des rames de tramway est le fruit d’un partenariat entre, d’un côté, les entreprises algériennes Ferrovial et l'Entreprise du métro d’Alger (EMA), et, de l’autre, le Français Alstom. La production de l’usine d’assemblage et d’entretien des  rames  de  tramway  Cital  Annaba  a  atteint  en décembre courant un taux d’intégration nationale de 30

    %, rapporte la Radio algérienne sur son site web citant

    des responsables de l’usine.

     

    Pour rappel, cette usine est le fruit d’un partenariat entre, d’un côté, les entreprises algériennes Ferrovial et l'Entreprise du métro d’Alger (EMA), et, de l’autre, le Français Alstom. Elle dispose d’un plan de charges pour la production de 213 rames, dont 80 rames ont déjà été assemblées.

     

    Selon les responsables de Cital Annaba, ce taux d’intégration est principalement dû à un atelier de fabrication  d'équipements  câblés  lancé  en  juin 2016 dans le cadre d’un partenariat de 5 ans entre Hiolle industries, Arilec Annaba et Sofame, ainsi qu’ à la production de petites et moyennes entreprises locales comme El Kods ou mixtes comme Toyota Algérie (pièces en composite, tôlerie et vitrage).


    Les responsables de Cital Annaba se montrent optimistes pour l’avenir promettant l’évolution de ce taux d’intégration avec l’entrée en production imminente de l’atelier de l’entreprise mixte Hiolle Algérie qui produira les coffres électriques des rames.

     

    MLA leasing tient toujours à son entrée en bourse

    Source : L’Econews

     

    L’établissement financier spécialisé dans le crédit-bail, Maghreb Leasing Algérie (MLA) en l’occurrence, tient toujours à son entrée en bourse.

     

    C’est du moins ce qu’a rappelé, ce weekend, le président du directoire, Abrous Nafa, qui a animé avec ses collaborateurs une journée académique de présentation de leurs produits. La rencontre, qui s’est déroulée à l’hôtel Cristal2 de Béjaïa, a été organisée en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie Soummam.

     

    Etre côté…

     

    Pour rappel, Maghreb Leasing Algérie (MLA) avait espéré être côté en bourse. La preuve, l’établissement avait réussi à souscrire, le 29 mars 2015, son premier emprunt institutionnel de 2 milliards de dinars sur 5 ans, avec un taux d’intérêt progressif et un amortissement annuel au taux de 20%. On avait indiqué alors qu’au- delà du montant, il s'agissait surtout d'un emprunt obligataire ouvert. En d’autres termes, on n’avait pas arrêté au préalable de souscripteurs.

     

    Laquelle opération est également garantie par «deux banques publiques, le CPA et la CNEP Banque.» Celles- ci allaient «garantir chacun de moitié le montant de


    l'emprunt obligataire.» Un emprunt aussi qui va permettre «de collecter près de 125% du montant émis et qui va constituer une source de financement permanente pour MLA, qui va ainsi pouvoir jouer son rôle comme un instrument de financement de la PME très sécurisant.»

     

    MLA, une société leader

     

    C’est donc à l’occasion du 10ème anniversaire de la création de cette société spécialisée de droit algérien que cette rencontre a été programmée. Une dizaine d’opérateurs économiques, de commerçants et d’experts comptables, à la recherche de nouvelles sources de financements ont pris part à cette rencontre consacré au leasing ou au crédit-bail.

     

    Le Président du Directoire, M. Abrous Nafa et l’équipe dirigeante ont fait part de l’évolution du marché du leasing en Algérie et sur leur société, MLA, devenu en 10 années leader national dans le secteur. On apprend que quelque 12 établissements proposent le leasing sur la place bancaire, parmi eux six sociétés spécialisées.

     

    Selon M. Abrous, le marché du leasing en Algérie a connu «une évolution positive et continue, avec un montant global de financements, qui a triplé en 10 ans», soit depuis l’arrivée de MLA sur le marché du leasing en

    2006. « On a dépassé, a-t-on indiqué, la barre des 45 milliards de dinars en 2014 et 20015. »

     

    Toutefois, si le volume des financements en leasing a été durant  cette  période en  constante  évolution, ce n’est plus le cas en cette année 2016, qui s’achève. La tendance s’inverse avec « une très nette régression. » Et celle-ci s’explique, a-t-on indiqué, par la conjoncture économique, marquée par de nombreux contingentements mis en place. L’orateur a rappelé la


    limitation imposée dans l’importation et la distribution de véhicules. Mais aussi la crise, qui secoue le secteur du bâtiment.

     

    En dix années d’existence, MLA a eu à financer plus de

    18 000 matériels à travers ses sept produits proposés. Et les financements mobilisés avaient dépassé les 60 milliards de dinars. Lesquels financements ont contribué, a-t-on souligné, au développement et à la croissance  de  la PME/PMI  algérienne, mais  aussi  de commerçants et de professions libérales ; on a cité les médecins, les avocats, les notaires et auxiliaires de justice.

     

    Cependant,  la  nouvelle  donne  a  contraint  MLA  à adapter sa stratégie. Elle propose à présent des offres tarifaires, concurrentielles. Et elle voudrait participer activement à la promotion du produit national. Une nouvelle politique produit semble se dessiner au sein de cette société.

     

    KPMG “Guide Investir en Algérie  2016”

    Source : Liberté

     

    Comme chaque année, le cabinet algérien de conseil et d’audit financier   KPMG met sur le marché le Guide Investir en Algérie. La 12e édition de ce Guide Investir, en plus de l’ensemble des informations relatives à la législation et modalités d’investissement qui sont appliquées  sur  le  marché  algérien.  Selon  les concepteurs du guide, il s’agit d’un outil indispensable d’aide à la décision au profit de l’ensemble des communautés   d’affaires  algériennes   et   étrangères. Dans cet ouvrage de 290 pages, KPMG Algérie, en plus d’informations générales sur l’Algérie, accorde la part belle à l’enivrement des affaires en Algérie. On y présente en détail le volet investissement étranger en Algérie avec la description de son cadre réglementaire,


    de ses dispositifs institutionnels et de soutien ainsi que ses évolutions les plus récentes. Le guide décortique, dans le détail, les dispositions de l’ordonnance n°01-03 du 20 août 2001, modifiée et complétée, relative au développement de l’investissement. Le guide précise que l’article 4 de l’Ordonnance précitée dispose que les investissements sont réalisés librement sous réserve de la législation et des réglementations relatives aux activités réglementées et au respect de l’environnement.

     

    Ils bénéficient de plein droit de la protection et des garanties prévues par les lois et règlements en vigueur. Les investissements bénéficiant des avantages fiscaux de la présente ordonnance font l’objet, préalablement à leur réalisation, d’une déclaration d’investissement auprès de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI). Le guide évoque également l’introduction par la loi de finances pour 2014 l’encouragement des investissements étrangers qui contribuent au transfert du savoir-faire et/ou qui produisent des biens avec un taux d’intégration supérieur à 40%, qui bénéficient d’avantages fiscaux et parafiscaux accordés par le Conseil national de l’investissement (CNI). Ce n’est là qu’un aspect de ce que contient ce guide investir en Algérie de 2016. On y retrouve, en effet, un chapitre sur les transferts des capitaux, le financement des investissements et les procédures  d’octroi  d’avantages.  Le  guide  consacre aussi tout un chapitre aux formes juridiques d’implantation en Algérie. Ce sont là autant d’informations utiles à aider les investisseurs potentiels à profiter pleinement des opportunités du marché algérien.

     

    Premier téléviseur OLED Curved de Brandt Algérie 

    Source : El Watan

     

    Brandt Algérie, filiale du groupe Cevital, spécialisée dans les produits électroménagers, procédera aujourd’hui au lancement officiel du premier téléviseur OLED Curved, fabriqué dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique. Une cérémonie officielle sera organisée à Alger en présence  de  Tahar  Bennadji,  directeur  général  de Brandt Algérie. Cette société évolue dans un environnement très concurrentiel, où les clients ne sont plus sensibles au seul prix, mais aussi aux caractéristiques objectives et subjectives du produit offert par chacune des firmes. La différenciation est le nouveau cheval de bataille de la marque.

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  • 19 01 2017

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 19 JANVIER 2017

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 19 JANVIER 2017

    jeudi, 19. Janvier 2017

     

    SOMMAIRE




    Marché & Economie.......................................................................................................... 2

    Algérie : Bilan de l’Année 2016 ............................................................................................... 2

    Interview du Président Bouteflika au groupe britannique oxford business group.................. 3

    Ressources en eau : Six nouveaux barrages en 2017 .............................................................. 4

    Un nouveau cahier des charges pour la Pharmacie centrale .................................................. 5

    Métro et tramway : Des taux de fréquentation encourageants en 2016 ............................... 6

    Bientôt une banque au service de la PME ............................................................................... 7

    Céréales: la facture d'importation de l'OAIC en baisse de plus de 26% en 2016 .................... 7

    Ministère du commerce : Lancement de la nouvelle version du site web............................... 8

    L’ambassadeur d’Italie à Adrar ............................................................................................... 8

    Commerce ........................................................................................................................ 8

    En partenariat avec GSMA : Djezzy organise le 1er Forum du paiement mobile en Algérie ... 8

    Responsable de DyAlgérie : « L’avenir de l’hôtellerie est dans le e-commerce » ................... 9

    Prix alimentaires au détail : Hausse quasi-générale ............................................................. 10

    Transactions & Contrats ...................................................................................................11

    BNA - métro d’Alger : Convention pour l’installation de terminaux de paiement ................ 11

    Régions............................................................................................................................11

    Livraison du projet du Tramway de Sidi Bel-Abbès en avril prochain ................................... 11

    Deglet Nour de Tolga : La reine de tous les cultivars ............................................................ 12


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     



    MARCHE & ECONOMIE                                      

     

    Algérie : B ilan de l’Année  2016

    Source : Oxford Business Group

     

    Si les hydrocarbures constituent depuis longtemps la clé de voûte de l’économie algérienne, le ralentissement des  exportations  et  de  la  production  dû  au vieillissement des champs pétroliers et à un contexte de prix bas du pétrole, a entrainé en 2016 une intensification des initiatives de diversification de l’économie du pays ainsi que l’adoption de mesures destinées à améliorer le climat des affaires.

     

    Le pétrole et le gaz ayant représenté 47% des recettes de l’Etat en 2016, le budget de cette année prévoit une baisse des dépenses publiques de 9%, une hausse des recettes fiscales de 4% et une réduction des subventions. Ces changements pourraient toutefois mettre du temps à porter leurs fruits et, selon les prévisions du FMI, le déficit budgétaire se creuserait d’un point de pourcentage en 2016, atteignant 15,6%, avant de remonter à 12,2% l’année suivante.

     

    Le déficit courant, qui s’est accru d’environ 12% et s’élevait à 16,2% du PIB en 2015, a également eu des répercussions sur la stratégie adoptée par le gouvernement en 2016, celui-ci ayant instauré des politiques  destinées  à  limiter  les  importations onéreuses et à encourager les exportations de marchandises à forte valeur ajoutée afin de réduire le déficit. Des mesures qui devraient contribuer, selon le FMI, à une légère baisse du déficit, qui s’établirait à

    15,1% en 2016.

     

    Diversification économique


    En juillet, le gouvernement a annoncé un nouveau modèle de croissance économique dont les différentes phases  d’exécution  s’étaleront  sur  les  quatre prochaines années et dont l’objectif est de générer des recettes fiscales supplémentaires grâce à davantage d’investissements dans les secteurs à forte valeur ajoutée, tels que le secteur agro-industriel, les énergies renouvelables, les services ainsi que l’économie numérique et l’économie de la connaissance.

     

    La nouvelle stratégie s’appuie sur le plan quinquennal

    2015-2019 actuellement en vigueur qui vise également à intensifier la production nationale et à réduire la dépendance de l’économie algérienne aux hydrocarbures.

     

    Parmi les secteurs qui présentent un fort potentiel et pourraient jouer un rôle moteur dans le développement de l’économie hors hydrocarbures, on peut citer le secteur automobile. Mi 2016, les autorités algériennes ont entamé des négociations avec le constructeur automobile Peugeot au sujet de la construction d’une usine de production. En outre, Volkswagen et le groupe algérien SOVAC ont signé un accord portant sur la création d’une usine d’assemblage de véhicules à Relizane. Cette dernière, qui nécessitera un investissement de quelque 170 millions d’euros, devrait démarrer la production mi 2017.

     

    Doper les activités commerciales

     

    Selon le FMI dans ses consultations de 2016 au titre de l’Article IV, « l’ampleur de la bureaucratie et la lourdeur des procédures administratives » continuent de nuire à l’environnement commercial algérien.

     

    Pour tenter de remédier à ces problèmes et appuyer les

    efforts de diversification de l’économie, les autorités


    ont modifié mi-juillet le code de l’investissement. La nouvelle  loi  simplifie  les  démarches  administratives pour  les  investisseurs,  réduisant  ainsi  le  poids  de la bureaucratie sur les projets.

     

    Une règlementation selon laquelle la majorité du capital des sociétés étrangères basées en Algérie doit être détenue par la partie algérienne – connue sous le nom de règle 51-49% - a été extraite du code de l’investissement et est désormais inscrite dans la loi des finances. Cette dernière fixe le budget et est modifiée tous les ans, ce qui a conduit certains observateurs à interpréter ce nouvel emplacement comme étant annonciateur d’un possible assouplissement de la règle qui autoriserait une participation majoritaire des compagnies étrangères, en particulier dans les secteurs non-stratégiques.

     

    En octobre, la Banque Mondiale a classé l’Algérie à la

    156ème place sur 190 pays dans son rapport « Doing Business 2017 », soit une amélioration de sept places par rapport au classement de l’an dernier. Le rapport explique ce meilleur score de l’Algérie par la réduction du capital minimal exigé pour le lancement d’une entreprise, le raccourcissement des délais nécessaires à l’obtention d’un permis de construire, davantage de transparence dans les tarifs de l’électricité ainsi qu’une réduction de la taxe sur l’activité professionnelle.

     

    Renforcer les PME

     

    Les autorités algériennes se tournent vers les petites et moyennes entreprises (PME) afin de contribuer à doper l’économie, avec l’adoption d’une série de réformes législatives encourageant la croissance des PME. Au mois de décembre, le parlement a adopté une loi élargissant la définition des PME – qui, selon des chiffres publiés par le gouvernement, constituent près de 95%


    des entreprises algériennes -   afin de permettre à un plus grand nombre d’entre elles de bénéficier des mesures d’aide existantes.

     

    Dans le cadre de la nouvelle loi, la limite du chiffre d’affaires annuel a été portée à   4 milliards de dinars (34,5 millions d’euros) contre 2 milliards de dinars (17,2 millions d’euros) auparavant, et celle du bilan annuel a également été augmentée, passant de 500 millions de dinars (4,3 millions d’euros) à 1 milliard de dinars (8,6 millions d’euros).

     

    La loi algérienne sur les PME fait suite à d’autres initiatives destinées à améliorer les perspectives des PME algériennes. Le projet de Loi de Finances 2016, adopté en novembre 2015, comporte des mesures fiscales incitatives pour les PME créées en 2016 et accorde des exonérations fiscales pour une période allant jusqu’à cinq ans aux entreprises dont le chiffre d’affaires annuel brut ne dépasse pas 600 000 dinars (5168 euros), ainsi qu’aux chômeurs titulaires d’un diplôme universitaire exerçant des activités non- commerciales et qui ne dépassent pas les 300 000 dinars (2586 euros) de chiffre d’affaires annuel.

     

    Perspectives d’avenir

     

    En octobre dernier, le Conseil des Ministres a approuvé le projet de loi de finances 2017 qui présente   une réduction des dépenses publiques de l’ordre de 14% et vise à ramener le déficit budgétaire à 8% du PIB. Les autorités  comptent également  augmenter  la  TVA de deux points en 2017, espérant ainsi entrainer une hausse des recettes de 14,4%.

     

    Ces coupes budgétaires devraient permettre un ralentissement de l’accumulation de la dette ; L’Algérie s’attèle toutefois à trouver  de nouveaux moyens de


    financer ses dettes, un phénomène relativement récent pour le pays, par exemple par le biais du lancement d’un emprunt national en avril 2016. En novembre, le Ministre des Finances Hadj Baba Ammi a déclaré dans la presse locale que les souscriptions avaient atteint 568 milliards de dinars (4,9 milliards d’euros).

     

    Farid Bourennani, expert financier et conseiller privé, s’attend également à un retour de l’Etat sur les marchés internationaux de la dette, observant cependant que son absence ces dernières années ferait grimper le coût d’emprunt. « L’Algérie aurait dû continuer à emprunter de petits montants au cours des dernières années afin de maintenir sa note souveraine et ses benchmarks, car sans ces derniers, lever des fonds sur les marchés internationaux se révèlera plus coûteux, » a-t-il déclaré à OBG.

     

    Outre son activité sur les marchés financiers, le pays a également fait appel à des bailleurs de fonds extérieurs pour la première fois depuis des années, recevant un prêt de 900 millions d’euros de la Banque Africaine de Développement en novembre 2016. Ce prêt d’appui budgétaire, le premier que l’Algérie reçoit de la part de l’institution, devrait servir à compenser en partie la chute des prix du pétrole et contribuer au développement des secteurs industriel et énergétique du pays.

     

    Interview du Président Bouteflika au groupe britannique oxford business group

    Source : El Moudjahid

     

    Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé que les mesures économiques prises par l’Algérie au cours des dernières années ont placé le pays dans une position «sûre» en dépit de la baisse des prix


    du pétrole. «Les mesures que nous avons prises au cours des dernières années nous ont placés dans une position sûre, en dépit de la faiblesse du prix du pétrole qui persiste depuis la mi-2014», a souligné le Chef de l’État dans une interview accordée au groupe britannique d’expertise économique, Oxford Business Group, publiée dans son dernier rapport sur l’Algérie.

     

    Le Président Bouteflika a relevé que l'Algérie figurait parmi les rares pays producteurs d'hydrocarbures qui continuent de créer de l’emploi, relevant que la croissance économique avait atteint 3,9% en 2015, le nombre d'investissements enregistrés au cours des trois dernières années représentait 70% du total des investissements depuis 2002, et quelque 24.386 projets avaient été lancés entre 2013 et 2016. Il a néanmoins noté que les matières premières ne pouvaient plus être la base du développement socio-économique de l’Algérie, et que même si les prix du pétrole augmentaient à l'avenir, ils «ne couvriront pas tous les besoins économiques du pays», d’où l’importance de

    «réagir et utiliser les stratégies nécessaires pour assurer un avenir meilleur».

     

    Pour faire face à cette éventualité, l’Algérie a adopté des stratégies budgétaires pour sa croissance économique à court et à moyen termes, visant à développer une économie de marché émergente, qui tienne compte de l'environnement économique actuel, mais continue d'offrir un soutien social aux personnes défavorisées, a relevé le Président Bouteflika.

     

    Il a également souligné que d’autres mesures seront prises pour favoriser le développement socio- économique, accélérer la diversification de l’économie et renforcer les programmes sociaux «sans coûts économiques supplémentaires».


    «Les  réformes  fiscales  et budgétaires  favoriseront  la croissance et le développement humain durable», a-t-il dit, estimant que l'industrie, l'agriculture, l'énergie et la pétrochimie, le tourisme et l'économie du savoir peuvent être les moteurs de la croissance. Les partenariats et les investissements dans ces domaines seront «encouragés et appuyés par divers incitatifs financiers et fiscaux», a ajouté le Chef de l’État. Pour réussir le développement socio-économique, il s’est également dit «confiant» de pouvoir compter sur l’«atout le plus important» de l’Algérie, qui est «la confiance  et  le  soutien  des  citoyens,  conscients  des défis actuels et favorables à une approche unie des dépenses responsables». «Cette unité soutient la durabilité de notre modèle social et garantira le succès économique», a affirmé le Chef de l’État.

     

    Favoriser les affaires pour assurer la croissance

     

    La stratégie de l’Algérie pour assurer sa croissance économique a été aussi de favoriser le monde des affaires, a souligné, en outre, le Chef de l’État, qui a affirmé que tout a été fait pour encourager l'investissement et améliorer l'environnement des affaires. Parmi les mesures prises dans ce sens, il a cité la signature par le gouvernement, les syndicats et le patronat d’un pacte économique et social national pour la croissance qui «place l'entreprise algérienne au cœur du processus de relance et fournit toutes les conditions nécessaires au succès et au développement». D’autres décisions ont été prises pour le même objectif, dont la simplification de la législation relative à l'investissement et à l'achat de terrains, et l’assouplissement des procédures économiques et commerciales.

     

    Les marchés publics et le financement de projets font désormais l'objet de règles transparentes pour les entreprises publiques et privées, a-t-il dit.


     

    Interrogé  sur  la  coopération  économique internationale, le Président de la République a affirmé que l’Algérie «croit aux vertus du pragmatisme et du bon sens et que son économie et ses lois garantissent les conditions d'un climat d'affaires gagnant-gagnant».

    Il a néanmoins jugé «important» de «corriger» l'image de l'Algérie à l'échelle mondiale, notamment en ce qui concerne la manière dont le pays est perçu par la communauté internationale des entreprises et des investissements. «Démontrer les succès passés est la meilleure façon de souligner notre potentiel. Si nous visons à diversifier notre économie, il est logique d'élargir également notre gamme de partenaires. L'Algérie est un pays ouvert à tous, et nous comptons sur le sens des affaires des entrepreneurs économiques du monde entier pour saisir les nombreuses opportunités que nous offrons», a relevé le Président de la République.

     

    Il a conclu que l’Algérie «représente une nation de stabilité et de sécurité et peut servir de plaque tournante du commerce en Méditerranée, en Afrique et au Moyen-Orient».

     

    Ressources en eau : Six nouveaux barrages en 2017

    Source : El Moudjahid

     

    Le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement,  Abdelkader  Ouali,  a  annoncé,  hier, que 6 nouveaux barrages entreront en service en 2017, dont le barrage de Mellègue dans la wilaya de Tébessa que la réception est prévue dans les jours à venir. Ces infrastructures viennent ainsi s’ajouter au parc national des barrages qui compte actuellement 75 barrages contre  31  en  1999,  a  indiqué  M.  Ouali  devant  les


    membres de la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale qui débattaient du projet de loi sur le règlement budgétaire de 2014. Il a précisé à ce propos, que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, présidera l’inauguration du barrage Mellègue qui entre dans le cadre du lancement du complexe industriel de phosphate de la région, soulignant que 5 autres barrages seront opérationnels lors du deuxième semestre 2017 outre la réalisation de cinq autres d’ici à 2019, sans pour autant, définir les régions qui en bénéficieront. Il a rappelé également que ses services ont recensé 80 sites pour la réalisation de nouveaux barrages dont 30 ayant d’ores et déjà, fait l’objet d’études de faisabilité. Annuellement, le pays bénéficie de 12 milliards de m3 d’eau de précipitations soit, un remplissage de près de 9 milliards de m3 par an grâce à ces infrastructures qui permettent aussi de fournir 3,5 milliards de m3 d’eau potable contre 1,2 milliard de m3 en 1999. 6,4 milliards de m3 d’eau de précipitations et de puits sont destinés à l’irrigation de

    1,2 millions d’hectares de terres agricoles contre 390

    000 hectares en 1999. Les précipitations enregistrées ces derniers jours ont permis la collecte de 180 millions de m3 d’eau douce renouvelable (pluie et neige) ce qui a donné lieu à une augmentation du niveau des 5 barrages à niveau «faible» comme ceux de Zerdaza dans la wilaya de Skikda et Beni Hendel à Tlemcen. Par ailleurs, le secteur avait entamé la mise en exécution d’un plan alternatif (Plan B) pour le remplissage des barrages dont le niveau est resté faible et ce, à partir des barrages et stations de dessalement proches, a encore dit le ministre des Ressources en eau. Toujours selon M. Ouali, il a été convenu l’arrêt de l’alimentation en eau de la wilaya d’Oran à partir du barrage de Beni Hendel (Tlemcen) dès lors que celle-ci avait bénéficié de projets de stations de dessalement. D’autre part, le système des grands  transferts  a  contribué  à  la  concrétisation  de

    4.000 km de transfert à travers 21 systèmes de transfert


    pour acheminer l’eau d’une région à une autre dans le cadre de ce qu’il a appelle «système de solidarité entre régions».

     

    Le dit système a permis un transfert des eaux des régions d’Iraguene (Jijel) et Eghil Emda (Bejaia) vers la wilaya de Sétif et d’In Salah vers Tamanrasset. Le ministère  envisage  de concrétiser  une  nouvelle stratégie en matière de transfert des eaux du Sud vers le Nord comme l’alimentation des régions sud des wilayas de Tlemcen et de Sidi Bellabes à partir de la wilaya de Naama via les régions d’El Aaricha, Sebdou, Sidi Djillali et Bouini outre le transfert des eaux de la wilaya de Mostaganem vers Oran via Arzew. Pour ce qui est de la zone industrielle de Sidi Khettab (wilaya de Relizane), M. Ouali a souligné que le projet de transfert des  eaux  de  la  station  (Mostaghanem-  Arzew-Oran) était en cours d’examen.

     

    Traitement radical des fuites d’eau

     

    Concernant l’amélioration de la qualité de l’eau potable au profit des populations du Sud, les laboratoires du secteur ont réussi, en coordination avec le laboratoire central de la Sûreté nationale, à en extraire les minéraux dans la wilaya d’Illizi sans recourir aux produits chimiques. Une opération d’assainissement des eaux souterraines  dans  la wilaya  de Tindouf  a été  lancée depuis une semaine et sera étendue à In Salah avant la fin de l’année. Pour les fuites d’eau, le ministre des Ressources en eau a indiqué qu’au cours du deuxième semestre de l’année 2016, 350 000 cas de fuite ont été recensés, dont 90% traités contre 45.000 cas de vol enregistrés, dont 90% ont été réglés dans le cadre légal. Le traitement des fuites d’eau a permis de récupérer près  d’un  million  de m3 par  jour,  selon  le ministre. Evoquant la situation financière des entreprises du secteur, M. Ouali a indiqué que l’Algérienne des eaux et


    l’Office national d’assainissement souffrent d’un déficit

    de 36 milliards de dinars.

     

    Ce déficit est dû à un déséquilibre entre le prix de production et la facturation. Enfin, le nombre d’emplois au sein du secteur est passé de 11.463 postes en 2014, à 13.329 actuellement alors que les postes vacants sont au nombre de 1.280 postes. S’agissant du secteur de l’Environnement, le ministre a appelé à intensifier les campagnes de sensibilisation, ajoutant qu’il était temps de revenir à l’investissement dans le secteur de l’Environnement et d’appliquer la loi dans ce domaine en application des engagements nationaux et internationaux. Répondant à la question d’un membre de la commission spécialisée sur la disponibilité du secteur pour assurer les ressources hydriques nécessaires à l’exploitation du gaz de schiste, M. Ouali a précisé qu’il existe une commission ministérielle spécialisée chargée d’étudier cette question.

     

    Un nouveau cahier des charges pour la

    Pharmacie centrale

    Source : El Moudjahid

     

    « La pharmacie centrale des hôpitaux est tenue désormais d’acquérir des médicaments fabriqués localement. Un cahier des charges est en cours d’élaboration pour obliger le principal pourvoyeur des hôpitaux en médicaments à s’approvisionner des médicaments fabriqués en Algérie », tels sont les propos tenus par le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière.

     

    M. Abdelmalek Boudiaf, qui s’est exprimé récemment, a   expliqué cette nouvelle mesure met en avant la volonté de l’Etat    d’intervenir directement pour soutenir   les   fabricants   locaux   de  médicaments.  «


    D’importants efforts sont consentis par le gouvernement algérien en vue de soutenir, accompagner et encourager la production nationale », a-t-il souligné

     

    Le ministre a précisé par la même occasion que le fait d’amener les laboratoires internationaux à investir en Algérie et produire les médicaments localement n’est pas une mince affaire. « Le marché algérien est prometteur, l’Algérie étant parmi les pays qui offrent le plus de garanties aux producteurs au niveau mondial, néanmoins, la concurrence est grande dans ce domaine et  chaque  pays  espère  attirer  ce  genre d’investissements chez lui », a-t-il dit,  tout en mettant en exergue les efforts consentis par son département ministériel, notamment   dans la mise en place des cadres juridiques, des mécanismes et du climat favorable à la réalisation des objectifs tracés.

     

    Pour se faire, le responsable a   expliqué que « la pharmacie centrale devra procéder à l’avenir au lancement  d’un  appel  d’offres  national  pour l’acquisition de médicaments produits localement avant de recourir à l’importation ».

     

    Dans ce contexte, le premier responsable du secteur de la santé a indiqué qu’il avait plaidé en faveur de cette orientation avec les responsables de pays étrangers, le marché des médicaments en Algérie étant prometteur et ouvre de larges perspectives d’exportation vers l’Afrique. « La révision de la liste des médicaments autorisés à l’importation figure parmi les mesures incitant l’importateur à investir localement », a indiqué M. Boudiaf.

     

    D’ailleurs, le ministre a révélé qu’un second cahier des charges  obligera  les  laboratoires  internationaux activant en Algérie à se lancer dans la production locale


    au bout de deux années d’exercice. « Cette opération, s’inscrit dans le cadre des objectifs tracés par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière pour l’année 2017, notamment assurer la disponibilité et la production des médicaments », a-t-il ajouté.

     

    « Grâce à l’édification d’une industrie nationale du médicament, en partenariat avec des laboratoires étrangers, l’Algérie arrivera, d’ici cinq années, à couvrir près des 100% de ses besoins en médicaments », a-t-il dit. Cet objectif tracé renseigne à quel point l’industrie des médicaments occupe une place importante dans l’actuelle politique gouvernementale.

     

    Atteindre un taux de 70% de production au premier trimestre de 2017

     

    Dans le même ordre d’idées, M. Boudiaf, a indiqué que le taux satisfaisant de couverture des besoins nationaux en produits pharmaceutiques rend « inéluctable » le recours à l’exportation dans le cadre du nouveau modèle économique préconisé par les hauts responsables du pays.

     

    « L’exportation du médicament permet au pays d’assurer une entrée en devises fortes, j’invite les responsables des unités pharmaceutiques privées à ne pas focaliser leur intérêt sur l’approvisionnement du marché national, mais penser à conquérir des marchés d’Afrique et des pays arabes, voire même d’Europe », a dit le ministre.

    Estimant qu’il est absolument nécessaire pour celui qui désire se lancer dans l’exportation du médicament d’être  « offensif et changer sa manière de penser », le ministre a tout de même fait  état de l’existence de compétences avérées prêtes à relever ce défi.


    Toujours selon Abdelmalek Boudiaf, l’Algérie doit, au regard des potentialités dont elle dispose, occuper la première place en Afrique et dans le monde arabe dans le domaine de la production pharmaceutique.

     

    Partant de là, il assurera que l’Etat ne ménagera aucun effort pour venir en aide à ceux désirant se lancer dans l’exportation du médicament.

     

    Il y a lieu de dire que la production pharmaceutique locale a enregistré de grandes avancées. Le taux de production locale des produits pharmaceutiques a dépassé les 58% de la valeur du marché du médicament en 2016 et compte atteindre les 70% dans le premier trimestre de cette année.

     

    Métro et tramway : Des taux de fréquentation encourageants en 2016

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    Les taux de fréquentation en 2016 du métro et du tramway sont encourageants,  a  indiqué  hier au Soir d’Algérie, A. Leulmi, directeur de l’exploitation Métro et tramway à l’Entreprise du métro d’Alger (EMA). Le taux de fréquentation du métro a été bouclé à 29 millions de voyageurs en 2016, tandis qu’un taux de fréquentation de 15,5 millions de voyageurs est enregistré pour le tramway.

     

    «Le  bilan de  fréquentation du métro en 2016,  nous l’avons bouclé à 29 millions de voyageurs. Pour le tramway à fin 2016, nous avons enregistré un taux de fréquentation de 15,5 millions de voyageurs. Et si on rassemble  nos  trois  tramways  (Alger,  Constantine, Oran) qui sont en activité, en sus du métro, nous avons réalisé depuis la mise en service de ces systèmes en

    2011, un taux de fréquentation de près de 190 millions


    de voyageurs transportés à travers le métro et les tramways», nous a affirmé M. Leulmi en marge d’une cérémonie de signature d’une convention entre l’EMA et la Banque nationale d’Algérie (BNA).

     

    En termes de recettes, l’EMA a enregistré un taux de couverture de 55% (métro) et 35% pour le tramway. La rentabilité de ces moyens de transport reste néanmoins à confirmer en raison du fait que le transport urbain est subventionné. «Il faut savoir que les transports urbains sont subventionnés par l’Etat, en aucun cas on ne trouvera un transport urbain qui soit avec une rentabilité financière et économique avérée», estime notre interlocuteur qui affirme toutefois qu’il est «hors de question», voire inimaginable» de vendre un ticket à

    200 DA pour le métro à titre d’exemple (prix actuel pratiqué est de 50 DA, Ndlr) en vue d’arriver à un équilibre financier.

     

    Aussi, les abonnements mis en place par l’EMA enregistrent également un engouement appréciable, estime d’autre part M. Leulmi. Ainsi, depuis la mise en service du Métro d’Alger, le nombre d’abonnements s’élève à environ 40 000 abonnés toutes catégories confondues et autant pour ce qui est du tramway.

     

    L’entreprise a mis en place des abonnements spécifiques au bénéfice de plusieurs catégories, en tenant en compte la baisse de leur pouvoir d’achat. Ainsi, l’EMA a lancé au profit des étudiants, des abonnements à des tarifs attractifs, et qui connaissent, de l’avis de ce responsable, un engouement important.

    «Il y a des étudiants qui ont abandonné les autres moyens de transport pour le métro et le tramway», se félicite M. Leulmi qui souligne que ces abonnements sont de deux sortes : un abonnement monomodal (destiné aux usagers intéressés seulement par le métro ou  seulement  le tramway)  et  l’abonnement de type


    intermodal  qui  englobe  l’ensemble  des  moyens  de

    transports urbains.

     

    A noter aussi que l’EMA a mis à profit des personnes à besoins spécifiques des abonnements spécifiques grâce à une convention signée avec le ministère de la Solidarité nationale.

     

    A la faveur de cette convention passée, ces personnes peuvent voyager pratiquement gratuitement à travers le métro, tramway ou téléphérique. Les personnes âgées ne sont pas en reste.

     

    Une convention a été également conclue en faveur des fonctionnaires des administrations publiques et qui peuvent bénéficier de réductions jusqu’à 30%, a indiqué M. Leulmi.

     

    Bientôt une banque au service de la PME

    Source : L’Econews

     

    Le nombre d'entreprises recensées à fin 2015 a dépassé les 953 000 entre Petites et moyennes entreprises (PME) dont 90% sont de très petites entreprises (TPE) a indiqué aujourd’hui, Abdelghani Mebarek, directeur général des PME au ministère de l’Industrie.

     

    Selon ce responsable, ce chiffre représente une moyenne de 23 PME pour 1000 habitants contre une moyenne de 7 PME sur 1000 habitants il y’a de cela 5 ans. Dans le même contexte, M. Mebarek a noté que le taux de mortalité des entreprises a atteint les 15 et même 18% en 2015. Nous signalons, par ailleurs, qu’en

    2015, le secteur a vu la création de 15 475 PME contre

    17 334 l’année d’avant soit, une baisse de 3,8%, tandis que le taux de mortalité des sociétés a augmenté de plus de 8%.


    Intervenant ce matin dans une conférence de presse organisée au forum El Moudjahid, au sujet de la nouvelle loi d’orientation sur le développement de la PME, M. Mebarek a présenté les principaux axes liés au renforcement de la nouvelle loi. Il a expliqué que le contenu de ce nouveau texte de loi consiste particulièrement en l’amélioration des conditions de l’activité des entreprises sur le terrain. Parmi les nouvelles mesures que contient la nouvelle loi, il est question de mise en place par les pouvoirs publics d’un centre de contrôle de la qualité des produits importés de l’étranger afin d’éviter l’étouffement de l’activité nationale. Il en est aussi, de la réorganisation du Conseil de concertation. «Nous allons faire en sorte de réorganiser le centre de manière à ce que toutes les institutions membres du Conseil s’organisent uniquement au service des PME ». D’ailleurs, le conférencier a annoncé l’installation prochaine de 6 nouvelles commissions dédiées    à ce service, 18 représentants du secteur publics sont mobilisés pour la surveillance en plus de la mobilisation des experts du secteur pour « le suivi et l’orientation des membres », a-t-il détaillée.

     

    Dans  le  texte  portant  nouvelle  loi  d’orientation  des PME, les entreprises vont être accompagnées financièrement grâce au Fonds d’amorçage doté de 1 milliard de dinars. Ce dernier, indique M. Mebarek « est ouvert au secteur public ainsi qu’au secteur privé ». Pour permettre aux opérateurs d’en bénéficier il sera ouvert, dans toutes les wilayas du pays une structure de proximité. Enfin, pour soutenir les startups, il sera créé un département de l’innovation au sein de l’ANDPME.

     

    En signe de gage de bonne volonté des pouvoirs publics, le conférencier a tenu à rassurer en annonçant que le ministère de l’Industrie et des Mines a décidé avec le ministère des Finances de procéder à la spécialisation


    d’une des banques algériennes pour qu’elle vienne soutenir les PME. Elle fonctionnera de manière étroite avec toutes les institutions en relation avec les PME».

     

    Céréales: la facture d'importation de l'OAIC

    en baisse de plus de 26% en 2016

    Source : APS

     

    La facture d'importations de céréales par l'Office algérien interprofessionnel de céréales (OAIC) a baissé de plus de 26% en 2016 par rapport à l'année précédente, a indiqué mercredi à l'APS le directeur général de cet opérateur public, Mohammed Belabdi.

     

    Principal importateur de céréales en Algérie, notamment de blés et d'orge, l'OAIC, a importé pour

    1,704 milliard de dollars en 2016 contre 2,310 milliards de dollars en 2015, soit une baisse de 26,23%, a détaillé M. Belabdi.

     

    La facture de blé dur s'est établie à 443 millions de dollars en 2016, contre 662 millions usd un an avant.

     

    Les achats de blé tendre sont, quant à eux, passés à

    1,123 milliard de dollars en 2016 contre 1,49 milliard usd en 2015, alors que la facture de l'orge s'est établie à

    138 millions de dollars contre 149 millions usd en 2015.

     

    M. Belabdi explique cette baisse par le fait que l'office est arrivé à constituer un stock stratégique important qui lui a permis d'opérer des achats sur le marché international uniquement lorsque les cours sont avantageux comme ce fut le cas en été dernier.

     

    Cette baisse est due aussi aux investissements engagés par l'OAIC dans les moyens de transport et de logistique, lui permettant ainsi de maîtriser la rade des navires et,


    par ricochet, de profiter des opportunités qu'offre le marché extérieur en terme de cours.

     

    "L'office a investi dans le renforcement de son matériel roulant à travers l'acquisition des camions fabriqués par l'usine Mercedes de Tiaret en vue d'accélérer l'opération de débarquement et de transport des céréales, ce qui s'est traduit par une réduction de 70% du temps d'attente des navires", a révélé M. Belabdi.

     

    Au niveau des ports, l'OAIC a également dégagé une enveloppe d'un milliard de dinars pour l'installation de pompes à grains et des portiques afin d'améliorer l'opération de débarquement des navires céréaliers.

     

    En outre, la réalisation, en cours, du programme de 39 silos métalliques et  en béton devrait aider  l'office à augmenter graduellement ses capacités de stockage et à réduire davantage sa facture d'importation, a souligné le même responsable.

     

    Ministère du commerce : Lancement de la nouvelle version du site web

    Source : El Watan

     

    Le ministère du Commerce a lancé la nouvelle version de son site web (www.commerce.gov.dz), qui reste accessible sous le nom de l’ancien domaine, www.mincommerce.gov.dz. Elle devrait permettre au ministère du Commerce de mieux faire connaître ses missions et ses activités.

     

    «Le ministère du Commerce ouvre, par le biais de ce site web, un espace de communication destiné à la communauté des hommes d’affaires, des opérateurs économiques, des investisseurs, des consommateurs, des   universitaires,   des  chercheurs  et  de  tous  les


    utilisateurs d’informations à caractère commercial», a

    souligné Bakhti Belaib, ministre du secteur.

     

    Une rubrique est réservée aux consommateurs pour les informer de leurs droits. Des modèles de lettre-type leurs sont proposés pour les orienter sur les points importants à prendre en compte dans leurs écrits en cas de réclamation ou de litige. Quant aux opérateurs économiques, des espaces personnalisés, en rapport avec  leur  profil  leur  sont réservés.  Ces  espaces  leur permettront de trouver des informations utiles en fonction des activités qu’ils exercent.

     

    La nouvelle version va relayer les communiqués et actualités du ministre, ainsi que ceux de ses services extérieurs et établissements sous tutelle. Le site comporte un volet service en ligne «pour vous aider dans vos échanges avec le ministère, trouver le bon interlocuteur et saisir les services du ministère par voie électronique». Un espace réseaux sociaux, Facebook, Tweeter, Youtube reprend les événements et les actualités et faits jugés saillants.

     

    Ce réseau permettra aux services du ministère d’être à l’écoute des préoccupations des citoyens, investisseurs et opérateurs économiques. Ces dernières années, les ministères ont fait un effort dans l’amélioration de l’ergonomie et du contenu des sites web, même s’il existe encore une marge de progression importante. C’étaient juste des sites alibis ou de simples pages d’accueil. Le contenu le plus mis à jour était celui des CV de ministres et les compte-rendus de leurs visites dans les wilayas.

     

    Toutes les autres informations, pourtant les plus utiles aux citoyens et au développement du pays, passaient à la trappe. L’objectif prioritaire de l’administration, continellement réaffirmé, est d’offrir, d’une part, un


    meilleur service à l’usager, et, d’autre part, une meilleure information au citoyen. Ce discours de modernisation a caractérisé la montée en puissance des discours légitimant l’e-administration en Algérie. Internet n’est plus une affaire d’infrastructures, de déploiement de nouveaux réseaux ou de «tuyaux». Il faut favoriser les échanges en développant une interactivité nouvelle.

     

     L’ambass adeur  d’Itali e à  Adrar

    Source : El Moudjahid

     

    L’ambassadeur d’Italie, M. Pasquale Ferrara, effectuera demain une visite au centre de réception des demandes de visa pour l’Italie géré par la société TLS Contact. Trois autres centres pour la réception des demandes de visa pour l’Italie sont déjà opérationnels (Alger, Oran, Annaba), et l’ouverture d’un cinquième centre est prévue prochainement à Constantine.

     

    COMMERCE                                                          

    En partenariat avec GSMA : Djezzy organise le 1er Forum du paiement mobile en Algérie

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    Djezzy accueille, le 24 janvier, à El-Aurassi, le premier Forum du paiement mobile en Algérie. La rencontre, organisée autour de plusieurs workshops et conférences, traitera du «rôle de l’argent mobile dans le développement économique», mais aussi de la réglementation, de la sécurité et de la protection des consommateurs.

     

    En partenariat avec l’Association des opérateurs de téléphonie  mobile  (GSMA),  Djezzy  organise,  le  24 janvier prochain à Alger, le premier Forum du paiement mobile en Algérie. «L’objectif de cette rencontre est de


    contribuer au développement d’une économie alternative et d’aider à mieux comprendre le système du paiement mobile «Mobile Money», son cadre réglementaire, les rôles des différents acteurs et les études de cas d'économies similaires, en mettant particulièrement l'accent sur les modèles opérationnels de ce moyen de paiement moderne», indique une source  auprès  de  Djezzy.  Cette  rencontre  est  une

    «opportunité pour les différents acteurs du secteur de la téléphonie mobile et des finances» pour «débattre de la mise en œuvre du paiement mobile en Algérie dans le cadre de l’engagement du gouvernement de mettre en place une économie digitale dans le pays», affirme encore la même source. Le forum intervient après le plaidoyer de la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (MPTIC), Mme Imane Houda Feraoun, en faveur d’un passage direct vers le service du m-paiement. La ministre avait, rappelons-le, évoqué, lors d’une émission de radio, la nécessité aussi de mettre en place les outils pour protéger les données personnelles des consommateurs et une loi sur le e-commerce pour permettre aux citoyens de profiter pleinement et en toute sécurité des technologies modernes de transactions. De son côté, le ministre délégué chargé de l'Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers, Mouatassim Boudiaf, avait annoncé, en décembre dernier, que le paiement mobile sera lancé à partir de 2018, faisant état également de l’installation d’un groupe de travail consacré à cette question.

     

    50% de la population algérienne non bancarisée

     

    Lancé  en  octobre  dernier,  le  paiement  électronique pour les grands facturiers (eau, électricité-gaz), téléphonie mobile et fixe, assurances, transport aérien ainsi que certaines administrations (Impôts, Trésor et douanes), ne concerne que les détenteurs de  cartes


    interbancaires (CIB) et de cartes CCP. Avec un taux de pénétration de la téléphonie mobile (2G et 3G) de l’ordre de 100% (plus de 43 millions d’abonnés à fin

    2015),    le    m-paiement    constitue    une    excellente

    «opportunité pour la population non-bancarisée», mais aussi un avantage certain pour la «traçabilité des transactions  financières  hors  établissements bancaires», estime-t-on chez Djezzy. Les travaux du forum permettront d’explorer tous les aspects du paiement mobile et de partager les expériences dans le domaine des pays comme la Jordanie et l’Egypte. Plusieurs conférences sont au programme. Le directeur des politiques et du plaidoyer (GSMA), Nathan Naidoo, évoquera «les modèles d'affaires de l'argent mobile, la protection   du   consommateur»,   ainsi   que   le  volet

    «réglementation, protection des consommateurs, sécurité». Ahmed Faragallah, responsable du département des systèmes de paiement à la Banque centrale en Egypte, parlera des «régulations du paiement mobile en 2016». L’expérience jordanienne

    «Jomopay» sera présentée par Maha Bahou, directeur exécutif des systèmes de paiement à la Banque centrale de Jordanie. «Le rôle de l'argent mobile dans le développement économique, les tendances dans l'argent mobile, création et régulation» sera discuté lors de l’intervention de Francesc Prior Sanz, expert international en services financiers mobiles. Gerard Burion, responsable des services financiers mobiles Oberthur Technologies MOBITO, présentera le «service d'argent mobile universel dans la République tchèque» et  «comment les banques  et les opérateurs se sont réunis pour offrir des paiements mobiles à tous les utilisateurs mobiles dans le pays».

     

    L’apport de VimpelCom pour Djezzy

     

    Depuis l’avènement de la 3G et la 4G, «le paiement

    mobile constitue un enjeu de taille pour les opérateurs


    télécoms, les établissements financiers ainsi que l’ensemble des organismes versés dans l’industrie des services», explique un cadre de Djezzy qui rappelle qu’il existe dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) plusieurs expériences de services de paiement mobile. Selon lui, à fin 2014, «les15 services de paiement mobile en œuvre dans la région MENA totalisaient déjà 38 millions de comptes d'argent mobile enregistrés, dont 8,5 millions étaient actifs». Pour Djezzy,   l’expérience   du   groupe   VimpelCom,   «qui compte 30 millions d’utilisateurs du Mobile Financial Service avec 40 millions de transactions mensuelles», sera déterminante. «Ce qui est d’autant plus important est que VimpelCom fournit une couverture financière sur des marchés où les niveaux de population non bancarisée sont très élevés. A titre d’exemple, il y a 465 millions de personnes non bancarisées dans les pays où opère VimpelCom», explique-t-on. Les services financiers mobiles fournis par VimpelCom dans ces pays sont «le transfert d’argent, les paiements et les assurances». «Il participe grâce à ses services à l’émancipation des femmes vu que 40% de ses activités sont dirigées par la gent féminine», ajoute la même source. Le premier Forum du paiement mobile en Algérie inaugurera donc un débat aussi nécessaire qu’utile pour l’ensemble des acteurs pour «réduire les barrières d'accès à la bancarisation, accroître la transparence, minimiser les coûts de transfert et éliminer la fraude et la corruption», ajoute-t-on.

     

    Responsable de DyAlgérie : « L’avenir  de

     l’hôtellerie est dans  le e -commerce »

    Source : Algérie Eco

     

    « L’avenir de l’hôtellerie est dans le e-commerce, et les intervenants dans ce créneau commencent à en admettre   l’utilité   ».C’est   en   ces   termes   que   Mr


    Mohammed  Bounab, responsable de la Sarl DyAlgérie, spécialisée  dans  les  Systèmes  de  gestion et  logiciels pour hôtels et restaurants, a résumé les motivations qui l’ont poussé à opter pour cette activité.

     

    « Car, tient-il à ajouter, le principal souci de l’hôtelier est de vendre son produit. Pour cela, il doit être réactif, doté d’une vision plus large qui ne se limite pas uniquement à son territoire national, et de fidéliser de sa clientèle de façon plus efficace ».

     

    « D’où l’utilité, explique-t-il, du lancement de notre logiciel Hope   (qui veut dire espoir), qui a pour fonctionnalité, une gestion intégrée de l’hôtel (restaurant, la salle de conférences, la salle des fêtes, la Spa ou la station thermale), à laquelle, évolution technologique oblige, on a rajouté un complément qui prend en charge la vente sur le Net, notamment, des données sur le site de l’hôtel et la réservation ».

     

    « Il faut aussi savoir, poursuit-il, que ce logiciel est connecté avec tous les moteurs de réservation (XPédia, Amadeus….), ce qui permet à l’hôtel d’être reconnu et identifié à l’échelle internationale. Le Groupe Eden, qui compte parmi nos clients, en a eu une agréable surprise, suite la visite entre autre des Iraniens qui ont été informés par ce canal ».

     

    Mr Bounab a, enfin, souligné que « tout dernièrement, on a apporté un plus : une application de réservation sur Smartphone, qui aura davantage à épargner aux clients le déplacement et même l’utilisation de son micro- ordinateur».

     

    A souligner que la sarl DyAlgérie est le représentant officiel de la firme française Dylog. « DyAlgérie est active depuis une douzaine d’années et nous comptons une quarantaine d’hôtels en Algérie et 3875 établissements


    à travers le monde. », a également précisé Mohammed

    Bounab.

     

    Prix alimentaires au détail : Hausse quasi- générale

    Source : El Moudjahid

     

    Les prix au détail de la majorité des produits alimentaires ont connu une hausse sensible en décembre dernier par rapport au même mois de 2015, tandis que des différences de prix demeurent significatives entre les régions du pays, a appris l’APS auprès du ministère du Commerce. Pour les produits d’épicerie, les prix moyens à consommateurs se sont envolés, entre les deux périodes de comparaison, pour le lait en poudre infantile (+9,8%), la levure sèche (+8,9%), les pâtes alimentaires (+8%), le concentré de tomate (+6,7 %), le café (+6,7%), la farine conditionnée (+6,3%), le thé (+6,1%), le riz (+5,7%), le sucre blanc (+3,5%), les huiles alimentaires (+1%) et la semoule ordinaire (+0,3%). Par contre, le lait en poudre adultes a enregistré une légère baisse de 0,3%. Concernant les légumes secs, une flambée a caractérisé le prix des pois chiches (+63%), alors que celui des haricots secs a grimpé de 6,6% et des lentilles de 5,3%. Pour les légumes frais, à l’exception du prix de l’oignon sec qui a fortement baissé (-37%), ceux des autres produits ont augmenté tels l’ail importé (+30,2%), la tomate fraîche (+18,5%), la pomme de terre (+2%) et l’ail local sec (+1,2%). S’agissant des viandes, les prix moyens à la consommation ont baissé à l’exception de celui de la viande bovine congelée qui a enregistré une hausse de

    2,8%. Pour les viandes locales, les prix moyens ont diminué pour la viande ovine (-1,5%) et le poulet éviscéré (-4,2%). Quant aux œufs, leur prix moyen a nettement augmenté avec une hausse de 36,4% en décembre 2016 par rapport au même mois 2015.


     

    Des différences de prix notables entre les régions du pays

     

    Par ailleurs, il est toujours constaté des disparités de prix substantielles entre les régions du pays pour des produits alimentaires, qui s’expliquent essentiellement par les habitudes alimentaires d’une région pour certaines denrées, les frais de transport pour les wilayas éloignées et la spécialité agricole d’une région pour ce qui concerne les légumes et fruits ainsi que les viandes. Ainsi, le prix moyen de la pomme de terre était, en décembre 2016, de 44 DA/kg dans la région de Blida contre 57 DA à Ouargla et à Bechar (différence de l’ordre de 13 DA), alors que l’ail local coûtait 459 DA/kg sur les étals de Bechar contre 634 DA à Alger (différence de 175 DA). Idem pour les haricots verts qui valaient 126

    DA/kg dans la région de Blida contre 190 DA à Oran

    (différence de 64 DA), tandis que la carotte se vendait à

    54  DA  à  Sétif  et  à  Saïda  contre  78  DA  à  Ouargla

    (différence de plus de 20 DA), l’oignon était cédé à 40

    DA/kg à Saïda contre 54 DA à Ouargla (différence de 14

    DA). Le kilogramme de pommes locales était cédé à 156

    DA à Blida contre 290 DA à Oran (différence de plus de

    130  DA).  Les  dattes  ont  été  cédées  à  331  DA/Kg  à

    Ouargla contre 544 DA à Sétif (une différence de 213

    DA). Concernant les produits d’épicerie, le prix moyen

    du lait en poudre infantile était à 407 DA à Oran et à 490

    DA à Sétif (différence de plus de 80 DA). Même tendance pour le prix de la farine conditionnée qui est moins chère  à Oran  avec  42 DA/kg  contre  59  DA à Annaba (différence de 17 DA). Le riz est cédé à 87 DA à Alger contre 101 DA à Annaba (une différence de 14

    DA). Le concentré de tomate se vendait à 160 DA à Oran contre 216 DA à Ouargla (une différence de 56 DA). Très prisé dans le sud du pays, le thé était vendu durant le mois de décembre dernier à 414 DA/kg à Oran contre

    901 DA à Ouargla (une différence de près de 490 DA).


    S’agissant des viandes, il est observé qu’elles sont moins chères dans la région de Batna : le kilogramme de viande ovine locale s’y vendait à 1.236 DA/kg contre 1.443 DA à Alger (différence de 207 DA), alors que la viande bovine locale y était cédée à 874 DA/kg à Batna contre

    1.238 DA à Oran (différence de 364 DA), le poulet éviscéré s’y vendait à 301 DA contre 385 DA à Bechar (une différence de 84 DA).

     

    TRANSACTIONS & CONTRATS                         

     

    BNA - métro  d’Alger : Convention  pour

     l’installation de termi naux  de  paieme nt

    Source : El Moudjahid

     

    La Banque nationale d’Algérie, et l’entreprise Métro d’Alger ont signé hier une convention pour l’installation de terminaux de paiement électronique permettant aux usagers du métro, tramway et téléphérique de payer leurs tickets avec des cartes interbancaires. Cette convention a été paraphée par le PDG de la BNA, Achour Abboud, et son homologue de l’EMA, Aomar Hadbi. Ces TPE seront implantés au niveau de tous les points de vente et agences du métro, tramway et téléphérique implantés à travers l’ensemble du territoire national, offrant la possibilité aux usagers de ces modes de transport de payer leurs cartes d’abonnement ou leurs tickets en utilisant leurs CIB, a-t-on expliqué, lors de la cérémonie de signature. Ce nouveau dispositif concernera, dans une première phase, la wilaya d’Alger, avant d’être élargi à Constantine, Ouargla, Oran, Sidi Bel-Abbès et Sétif. Les installations de ces appareils sont actuellement en cours au niveau des stations du tramway d’Alger, alors que celles prévues pour le métro seront lancées au cours de la semaine prochaine. Par ailleurs, les deux parties entendent élargir prochainement  ce  partenariat  au  paiement électronique  par  internet.  Intervenant  lors  de  cette


    cérémonie, le PDG de la BNA a mis en exergue l’engagement de cette banque publique, à travers cette convention, à contribuer dans la résolution du problème du manque de liquidités, ajoutant que l’augmentation progressive des porteurs de CIB facilitera, par ricochet, l’achat des titres de voyage par les usagers de ces moyens de transport urbain. M. Abboud a souligné la détermination de la BNA à contribuer activement au développement du paiement électronique conformément aux orientations des pouvoirs publics, précisant que le nombre des TPE de la BNA avait atteint plus de 2.000 au niveau du territoire national. De son côté, M. Hadbi a indiqué que cette convention intervenait dans le cadre de la politique de numérisation des services de paiement des transports. À ce propos, il a avancé qu’une campagne d’information serait lancée pour   expliquer   aux   usagers   l’importance   et   les méthodes d’utilisation des CIB au niveau des stations de métro et tramway. Par ailleurs, interrogé par la presse sur les moyens mis en place pour faire face aux aléas des intempéries provoquant fréquemment l'arrêt de fonctionnement du tramway, M. Hadbi a considéré que cela relevait de la responsabilité des autorités locales auxquelles échoit la mission d’entretenir les routes et les réseaux d’assainissement. Pour ce qui concerne les téléphériques, le même responsable a expliqué que les décisions d'arrêt répondaient aux normes de sécurité en cas de vents violents et de fortes pluies.

     

    REGIONS                                                                

    Livraison du projet du Tramway de Sidi Bel- Abbès en avril prochain

    Source : Maghreb Emergent

     

    La livraison du projet du tramway de Sidi Bel-Abbès interviendra en avril prochain suite aux essais effectifs


    réalisés mercredi sur l'ensemble de la ligne, a-t-on appris du directeur du projet.

     

    "La livraison du projet interviendra dans les brefs délais, soit  en  avril  prochain",  a  assuré  Laid  Ziane  à  l'APS, signalant que les essais lancés mercredi sur une distance de  7  kms  après  succèdent  aux  essais  préliminaires effectués, fin 2016, sur deux tracés de 3,5 km chacun. M.Ziane a expliqué que les essais effectifs permettent de  passer  à  une  autre  étape  portant  sur  différents systèmes  de  la  ligne  du  tramway  en  utilisant  deux wagons aller et retour à partir du tracé du carrefour jouxtant  la  gare  routière  de  transport  de  voyageurs "Ghanemi", pour aboutir à la station de maintenance au nord en passant par le rond-point de l’entrée de la cité "frères Adnane", hai Benhamouda, cité AADL et la gare de transport de voyageurs "Sogral".

     

    L’objectif de ces essais, effectués avec succès, est de corriger certaines erreurs techniques et d'éviter tout problème en phase d’entrée en service de ce projet, a- t-on indiqué.

     

    Au sujet de la réception du tramway de Sidi Bel-Abbès, M. Ziane a signalé que les travaux sont en cours et que la société chargée de la réalisation est à pied d’œuvre pour sa livraison dans "les brefs délais, soit en avril prochain".

     

    Il a annoncé que les futurs conducteurs du tramway entameront, à partir du 22 janvier en cours, une formation jusqu’au 23 mars prochain, pour être prêts une fois le projet entré en service.

     

    A propos de l’indemnisation des commerçants dont les magasins se trouvaient sur le tracé du tramway, le même  responsable  a  indiqué  que  la  réception  des


    dossiers se poursuit en collaboration avec la direction des domaines.

     

    Les travaux de réalisation du tramway de Sidi Bel-Abbès, s’étendant sur une distance de 14,5 km, ont débuté en août 2013. Doté une enveloppe financière de 32,3 milliards DA, ce projet a généré 2.700 emplois.

     

    Deglet Nour de Tolga : La reine de tous les cultivars

    Source : El Watan

     

    Deglet Nour de Tolga, est un délice naturel dont les caractéristiques dépassent les simples vertus d’une datte aussi succulente soit-elle. Comme tout produit de terroir, il renvoit en fait à toute la richesse de la région. Des caractéristiques typiques du sol, du climat en passant par le savoir-faire des agriculteurs et leurs art de l’irrigation, cette Deglet Nour de la région de Tolga mérite à elle seule un labelle qui tarde de voir le jour.

     

    Le 4 novembre dernier, l’Algérie a lancé officiellement le label «Origine Algérie garantie», le but étant de faire bénéficier les produits nationaux d’une meilleure visibilité sur les marchés internationaux, ainsi que leur protection. L’un des produits phares de l’agriculture algérienne, la Deglet Nour de Tolga, est un produit du terroir qui attend toujours une valorisation à la hauteur de sa réputation. Dans l’étude intitulée «Les produits du terroir en Algérie : état des lieux, enjeux et efficacité des stratégies de développement (cas des dattes deglet Nour de Tolga», Mlle Abdelaoui Imane, étudiante à l’université de Biskra, a déterminé les composants essentiels  du terroir  de  Tolga  (Biskra) et vérifié leur impact sur la spécificité de la Deglet Nour.


    «Les produits du terroir résultent d’un ensemble d’interactions entre les communautés humaines et l’espace géographique», précise-t-elle au début de son travail. «La Deglet Nour est un véritable produit de terroir qui ne peut être reproduit ailleurs. Les conditions climatiques assez particulières et le savoir-faire développé patiemment depuis des siècles font de la Deglet Nour, notamment celle de la région de Tolga, un produit de qualité par excellence. Face à ce constat et à la forte concurrence qu’exercent des pays comme la Tunisie, l’Irak et l’Iran, une nouvelles stratégie de développement s’impose», explique Mlle Abdelaoui.

     

    En termes de spécificités, cette datte de Tolga naît dans un sol typique caractérisé par une faible salinité et la présence d’une croûte gypseuse. L’eau d’irrigation étant alcaline  avec  des valeurs de  conductivité  électriques variant entre 2. 3 et 7 ds/ m. S’agissant du climat, la région de Tolga se distingue par un climat à température moyenne plus élevée en été et de faibles précipitations irrégulières. Le taux d’humidité étant faible, avec un indice thermique idéal pour la production qualitative et quantitative de Deglet Nour.

     

    Suivant une technique empirique, en effectuant un sondage auprès des agriculteurs de la région, l’étude révèle les pratiques culturales locales pour un meilleur rendement du produit. Ainsi, pour répondre à la spécificité du sol, il est recommandé de le «défoncer» avant toute plantation pour que le système racinaire puisse se développer dans les meilleures conditions, le printemps et l’automne étant les meilleurs périodes de plantation. Pour ce qui est de la densité de plantation, les agriculteurs opèrent un écartement entre deux palmiers variant de 7 à 10 mètres selon la taille de l’exploitation.


    «La distance entre les palmiers est la cause principale de la forte densité de plantations constatée dans certaines palmeraies dans la daïra de Tolga. La distance considérée raisonnable est de 9 metres sur 9 metres. Dans notre région d’étude et après l’enquête réalisée, la densité de plantation est comprise entre 100 et 180 pieds/hectare en moyenne», note l’étude qui précise que, selon les agriculteurs, la densité des plantations a un effet sur la qualité des dattes. Cette densité permet

    «le passage des rayons de soleil et garde une certaine humidité entre les palmiers. Elle favorise un microclimat. En revanche, le grand espacement provoque le desséchement des fruits», développe Mlle Abdelaoui.

     

    Labellisation

     

    En ce qui concerne l’irrigation, l’utilisation de la submersion est préférable, révèle l’enquête. La fréquence des irrigations varie en fonction des périodes

    : une fois par quinzaine pour les périodes sèches et une

    fois par mois pour les périodes humides. «Les agriculteurs enquêtés dans la région de Tolga arrêtent l’irrigation deux fois : la première fois au stade loulou (28 mai- début juin) et la deuxième fois 2 mois avant la récolte (août). Cette pratique a pour but d’éviter la chute du fruit et d’améliorer la qualité de la datte», instruit-elle.

     

    Grâce à aux savoir-faire culturaux des agriculteurs de la région et à la spécificité géographique de la région, la Deglet Nour de Tolga sort du lot. Elle est non seulement le meilleur produit phoenicicole du pays, mais sa notoriété a traversé les frontières. Par son poids, sa longueur, son caractère charnu et sa teneur en sucre qui sont les caractéristiques spécifiques pour les dattes, la Deglet Nour de Tolga, après analyse au niveau des laboratoires, présente une qualité supérieure, y compris


    par rapport aux autres Deglet Nour, en l’occurrence celles de Oued Righ et de Tunisie. Malgré cette aubaine, l’Algérie, qui consacre une superficie de culture phoenicicole de 160 000 ha répartie à travers 17 wilayas, n’exporte qu’entre 10 à 30 tonnes de dattes sur une production annuelle moyenne de 800 000 tonnes.

     

    Cette défaillance dans la mise en avant et la valorisation de ce produit agricole n’a pas empêché le consommateur algérien de reconnaître la bonne qualité de la Deglet Nour. Dans une partie de l’étude consacrée au consommateur, Mlle Abdelaoui constate que «les consommateurs algériens s’intéressent beaucoup à l’origine de la datte Deglet Nour. Et bien que la labellisation reste un concept nouveau pour certains, ils sont conscients de son importance et sont prêts à payer le prix pour garantir la qualité».

     

    La partie de l’étude dédiée à la consommation indique que 64% des sondés déclarent que la Deglet Nour de Tolga est leur datte préférée qu’ils qualifient comme «la reine de tous les cultivars». Selon l’échantillon pris par l’étude qui prend en considération la population locale en comparaison avec celle de la région d’Alger, 36% des sondés déclarent consommer moins de 5 kg de Deglet Nour par an et 31% en consomment entre 5 et 10 kg.

     

    Ce sont les habitants de la région algéroise, soit 46% des sondés, qui mangent moins de 5 kg par an. A Tolga par contre (46% des questionnés issus de la région) disent en consommer plus de 20 kg. Cela étant dit et malgré cette ferveur des consommateurs qui sont prêt à payer plus pour un produit reconnu, la valorisation des produits du terroir (Datte DN de Tolga) nécessite un engagement intersectoriel à travers des projets de développement et de sensibilisation sur l’importance de la labellisation pour la protection de notre patrimoine.


    Sur ce point, l’étude met en relief un projet de jumelage en collaboration avec l’Union européenne. «Ce projet en cours de réalisation et qui est dans une phase bien avancée aura sans doute des résultats fructifiants qui se répercuteront positivement sur les performances techniques et économiques de la filière dattes dans cette région. Comme il permettra aussi de valoriser nos produits de terroir, au début pour la Deglet Nour de Tolga, la figue de Beni Maouche et l’olive de Sig, dans la perspective d’introduire dans le futur d’autres produits dans ces programmes», conclut Mlle Abdelaoui.

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  • 20 01 2017

    REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 20 JANVIER 2017

    REVUE DE PRESSE  CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 20 JANVIER 2017

     

     

    mardi, 20. Décembre 2016

     


    SOMMAIRE




    Marché & Economie.......................................................................................................... 2

    M. Abdelkader Ouali sur les espaces hydroagricoles .............................................................. 2

    Certification des produits "Halal" : Un délai de six mois pour se mettre en conformité ........ 2

    Reprise des travaux en plénière au Sénat : Projets de loi sur la retraite et PME .................... 3

    Clôture du salon international de la datte : 12,6 millions de quintaux en 2019 ..................... 4

    Prix à l'importation des produits alimentaires : Tendance mitigée ........................................ 5

    Importations de lait : Baisse de plus de 25% de la facture ..................................................... 5

    Port commercial d’El Hamdania : Les travaux seront lancés en mars 2017 ........................... 6

    Une amélioration de près de 6% des recettes fiscales à fin septembre 2016 ......................... 7

    Angem: 775 734 bénéficiaires de microcrédits au 30 septembre ........................................... 7

    Rencontres cinématographiques de H-Messaoud: Booster l’investissement dans le cinéma 7

    Commerce ........................................................................................................................ 8

    Téléphonie: La 4G de Ooredoo bientôt disponible dans 31 wilaya ......................................... 8

    Transactions & Contrats .................................................................................................... 8

    Crédit à la consommation-véhicules: convention entre Al Salam Bank et TMC ..................... 8

    Régions............................................................................................................................. 9

    Extension du tramway de Constantine : Un projet phare ....................................................... 9


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     



    MARCHE & ECONOMIE                                      

    M. Abdelkader Ouali sur les espaces hydroagricoles

    Source : El Moudjahid

     

    A l’issue de la seconde journée de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Sétif, le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, accompagné du wali, du président de l’APW et des autorités civiles et militaires, s’est penché sur trois points importants inhérents à la visite de la première tranche du périmètre qui sera irrigué à partir du système Est des grands transferts, la réhabilitation du système d’AEP de la ville de Sétif et la clôture du Séminaire régional sur le partenariat pour l’environnement.

     

    Ainsi, après avoir inspecté la veille les différents chantiers des deux systèmes Est et Ouest destinés à transférer 313 millions de m3 vers les hautes plaines sétifiennes à partir des barrages de Ighil Emda et d’Erraguene à l’effet de renforcer et de sécuriser l’alimentation en eau potable dans 28 communes pour plus de 1.500.000 habitants et permettre d’irriguer plus de 36.000 hectares de terres agricoles, le ministre a inspecté hier le périmètre d’irrigation de 15.800 hectares dont une première tranche de 9.319 hectares est en voie d’équipement, atteignant même un taux de

    56 % dans une dynamique que ne manquera pas de souligner le ministre qui consacrera une large part de son intervention à l’hydroagricole et la contribution du secteur des ressources en eau à ce volet économique stratégique.

     

    En s’entretenant avec les réalisateurs de ce projet, dont le coût est de 9,4 milliards de dinars, qui feront état de la création de 18.000 emplois indirects et 8.000 autres permanents, le ministre insistera particulièrement sur la


    nécessité de sectoriser ce périmètre et d’œuvrer par

    lots pour une livraison progressive à la production.

     

    Un grand projet auquel viendront s’ajouter les 20.000 hectares qui seront irrigués à partir du barrage de Draa Ediss par le système Est, dans la commune de Tachouda. Tout l’avenir de cette grande région du pays repose sur ce projet structurant, dira le ministre, non sans revenir sur l’impact de ces grands transferts qui s’inscrivent dans une vision de solidarité entre les wilayas à forte pluviométrie et celles où il pleut moins.

     

    Sur le chantier de réhabilitation du système d’AEP de la ville de Sétif, qui fait partie d’un programme pour 11 villes du pays et touche pour cette seule ville 205 km de réseaux et 25.000 branchements avec la réhabilitation de 24 ouvrages de stockage et 13 stations de pompage pour un taux d’avancement actuel de 34%, le ministre instruira les réalisateurs du projet de métro à s’inscrire dans une totale coordination avec les responsables de cette wilaya.

     

    A la maison de la culture Houari-Boumediene, le ministre écoutera ensuite les recommandations des 3 ateliers du séminaire régional sur le partenariat pour l’environnement. Aux organisations sous tutelle, le ministre sera catégorique : « Sortez de vos laboratoires, sortez de vos murs pour aller investir le terrain de la sensibilisation et de la proximité, loin des actions conjoncturelles», appelant par la même les directeurs de wilaya de l’environnement à mettre en place « un programme consistant à s’imposer et à faire appliquer la réglementation, sachant que la mission qui vous incombe ne s’arrête pas aux enquêtes et que bien des missions relevant de la centrale vont être décentralisées

    ».


    Certification des produits "Halal" : Un délai de six mois pour se mettre en conformité

    Source : El Moudjahid

     

    Les conditions et  modalités d'apposition de la mention "halal" pour les denrées alimentaires sont désormais réglementées par un arrêté interministériel, publié au dernier Journal Officiel. L’article 2 de cet arrêté souligne que la mention "halal" est une marque collective. Aussi,

    « les caractéristiques de son identification ainsi que les conditions de son octroi sont déterminées par l’organisme national chargé de la normalisation, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur, et cela après avis du comité, prévu par l'article

    7 ci-dessous».

     

    L’article 7 stipule justement qu’il est créé, auprès du ministère chargé de la Protection du consommateur et de la Répression des fraudes, un comité national de suivi de la certification et du marquage "halal" des denrées alimentaires concernées. Ce comité est chargé, notamment, d'examiner et de donner un avis sur les procédures de certification "halal", conformément aux dispositions de l’arrêté ainsi qu’à la réglementation applicable en matière de denrées alimentaires "halal" ; sur les demandes de reconnaissance des certificats "halal" délivrées par des organismes certificateurs étrangers ainsi que les demandes de reconnaissance mutuelle avec les organismes certificateurs "halal" étrangers. Il est relevé, d’autre part, dans l’article 8, que le comité, présidé par le ministre chargé de la Protection du consommateur et de la Répression des fraudes ou son représentant, est composé d’un représentant du ministre chargé des Affaires religieuses, d'un représentant du ministre chargé de l'Agriculture, d'un représentant du ministre chargé de l'Industrie et  d'un représentant du ministre chargé de la Santé.


    Pour leur part, les opérateurs  et producteurs locaux se sont vus octroyer par les pouvoirs publics  un délai de six mois,   soit jusqu’au mois de juin 2017, afin de se mettre en conformité.

     

    Pour ce qui est des représentants des   organismes et établissements publics, le comité est composé également  d'un  représentant  du  Haut  Conseil Islamique, d'un représentant de l'Organisme algérien d'accréditation, d'un représentant de l'Institut national algérien de la propriété industrielle, d'un représentant du Centre algérien du contrôle de la qualité et de l'emballage, d'un représentant de l'Institut Pasteur d'Algérie, d'un représentant du Centre national de toxicologie et d'un représentant de l'Institut national de la médecine vétérinaire, membre. Il est noté également que le comité peut faire appel à toute personne reconnue pour ses compétences, susceptible de l’éclairer dans ses travaux.

     

    Le comité élabore et adopte son règlement intérieur. Il convient de signaler, dans ce contexte, que les membres de ce comité sont nommés par décision du ministre chargé de la Protection du consommateur et de la Répression des fraudes, pour une période de trois années renouvelable, sur proposition de l'autorité dont ils relèvent.

     

    La liste des denrées alimentaires concernées par l'obligation de l'apposition de la mention "halal" est fixée par le comité et la liste des denrées alimentaires concernées est diffusée sur les sites web officiels des ministères chargés de la Protection du consommateur et de la Répression des fraudes, des Affaires religieuses, de l'Industrie, de l'Agriculture, de la Santé et, par tout autre moyen approprié. Elle est disponible, également, aux niveaux des organismes et établissements publics cités au niveau de l'article 8. Il est mis en exergue dans


    l’article 6 du même document que le certificat de conformité "halal" des denrées alimentaires importées doit être délivré par des organismes habilités dans leurs pays d'origine et reconnus par le comité.

     

    Remarque importante à retenir, l'apposition de la mention "halal" n'est autorisée que pour les denrées alimentaires, répondant aux exigences fixées par les dispositions du présent arrêté ainsi que la réglementation en vigueur. L'apposition de la mention "halaI" doit être justifiée par un certificat de conformité "halal"  délivré par l'organisme national chargé de  la normalisation. Selon les dispositions de l’article  10, l'entrée en vigueur des dispositions de l’arrêté est fixée à six mois, à compter de la date de sa publication au Journal Officiel. L'arrêté a été élaboré par cinq départements ministériels à savoir, le Commerce, l'Industrie et les Mines, les Affaires religieuses et les Wakfs, l'Agriculture, le Développement rural et la Pêche et celui de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.

     

    Pour rappel, le règlement technique définissant les exigences réglementaires auxquelles doivent répondre les denrées alimentaires "halal" était entré en vigueur en vertu d'un arrêté interministériel datant d'avril 2014 dans le sillage du décret de novembre 2013 relatif à l'information du consommateur. Il a pour objectif de maîtriser et de renforcer le contrôle des denrées alimentaires "halal" et de satisfaire l'attente légitime du consommateur musulman quant à l'origine des denrées alimentaires mises en vente et leurs ingrédients.

     

    Reprise des travaux en plénière au Sénat : Projets de loi sur la retraite et PME

    Source : El Moudjahid


    Sous l’égide de son président Abdelkader  Bensalah, le Conseil de la Nation (Sénat)    reprendra  ce matin ses travaux en session ordinaire qui seront consacrés à la présentation de deux projets de loi  déjà  adoptés par les parlementaires de l’APN. Il s’agit du projet de loi relatif à la retraite et celui relatif à l’orientation et le développement des PME, précise t-on, dans    un communiqué rendu public par le Sénat. Pour le premier projet de loi, celui   évoquant dans   son contenu   les nouvelles dispositions liées à la retraite, son adoption, fin novembre dernier, par la majorité des députés de l’APN, a été marqué par l’introduction     d’un amendement  décidé sur orientation du président de la République Abdelaziz   Bouteflika,  très  vite approuvé par l’APN. L’amendement en question qui a été communiqué  par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la  Sécurité sociale, Mohamed   El Ghazi,  stipule que

    « sans préjudice des dispositions de la loi, il est possible d'attribuer pendant deux années la pension de retraite, avec jouissance immédiate au profit des travailleurs salariés, âgés de 58 ans en 2017 et de 59 ans en 2018 et qui ont totalisé 32 années au moins de service effectif ayant donné lieu au versement de cotisations ». Le droit à la   pension de la retraite est concédé, dans ces cas précis «à la demande exclusive du travailleur salarié», est-il également précisé dans l’amendement introduit sur orientation du chef de l’Etat. Rappelons que les plus en vue des dispositions contenues dans le nouveau projet de    loi    relatif    à la retraite    portent substantiellement sur le maintien de l'âge minimum de la retraite à 60 ans et  le maintien de la possibilité de départ à la retraite pour la femme travailleuse,   à sa demande, dès l'âge de 55 ans. A l’origine, cette décision a fait l’objet de  concertation,   puis d’approbation par le  gouvernement,  le  patronat  et  le partenaire social qu’est   l’UGTA, lors d’une réunion de la tripartite. La même décision comprend de surcroit la suppression du départ à la retraite anticipée ayant constitué, pour un


    temps, une mesure exceptionnelle, qui n’a pas   lieu d’être aujourd’hui, eu égard à la conjoncture actuelle du pays marquée par l’amenuisement de ses recettes financières.

     

    Cette  orientation est accompagnée d’un argumentaire prôné  par les autorités publiques  et  dont  le contenu est difficile à contredire, compte tenu de sa pertinence tirée de la réalité du terrain en rapport notamment avec les difficultés financières de la Caisse nationale des retraites (CNR). En effet, les arguments, tous indéniables, ayant justifié  le retour  à la retraite  à 60 ans, étaient surtout de nature à susciter un élan de solidarité de   la base citoyenne en général et de la communauté active et ses  différentes  représentations syndicales en particulier. Gageons en outre qu’une retraite à 60 ans   est   une mesure   conforme   aux standards internationaux appliqués dans plusieurs pays. Dans certains  pays,  notamment  européens, le départ à la retraite est même  fixé à 65 ans.

     

    D’autre  part, et pour revenir  à la  reprise des travaux aujourd’hui en session ordinaire au Sénat, il  est prévu au menu   la présentation du   nouveau projet de    loi d’orientation et de développement de la PME ayant pour  principal  objectif  de mieux inscrire l’entreprise dans la nouvelle dynamique portant diversification  de l’économie  nationale  déjà  mis en application  par les pouvoirs   publics. Le texte a été adopté lors d'une séance plénière tenue sous la présidence de Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l'APN, et en présence du ministre   de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, et de la ministre des Relations   avec le Parlement, Ghania Eddalia.

     

    L'APN a approuvé 5 articles tels que prévus dans le texte de loi et  22 articles amendés par la Commission


    des affaires économiques, de l'industrie,  du commerce et de la planification de l'APN.

     

    Le texte prévoit plusieurs mesures de soutien à la PME notamment en   matière de création, de recherche et développement, d'innovation, de développement de la sous-traitance, de financement d'actions de sauvetage et de reprise des  activités des PME en difficulté mais viables.

     

    Pour M. Bouchouareb, cette loi permettra de réunir les conditions favorisant une véritable relance et de relever les défis posés pour asseoir les bases d'une   gestion transparente des PME.

     

    Clôture du salon international de la datte :

    12,6 millions de quintaux en 2019

    Source : El Moudjahid

     

    C’est aujourd’hui que prend fin la 2e édition du Salon international de la datte de Biskra, lequel a connu un engouement considérable de la part des producteurs, distributeurs, exportateurs, agronomes, industriels,… et banquiers.

     

    Outre la promotion de la production, les différents experts ont relevé la nécessité de la valorisation et de la transformation de la datte, ainsi que l’importance de la mécanisation dans la valorisation de la culture du palmier et les exigences de la qualité pour l’exportation du fruit. Ce qui a marqué ce Salon, c’est la conclusion d’accords avec d’importantes entreprises étrangères dont les malaisiennes afin d’accéder au marché asiatique, la création d’un «couloir vert», dédié au stockage de la datte, avec les services des Douanes et l’exploitation des restes de dattes pour fabriquer du papier et du charbon.


     

    Seuls 5% de la production nationale de datte exportés

     

    En termes de chiffres, l’on apprend de la cellule de communication   du   ministère   de   l’Agriculture   que

    28.000 tonnes de dattes ont été produites en 2015, dont

    25 000 t de «Deglet Nour».

     

    La production attendue pour l’année 2016 est de 10,2 millions de quintaux. A l’horizon 2019, les estimations tournent autour de 12,6 millions de quintaux. Pour atteindre les objectifs assignés, les autorités publiques comptent mettre en œuvre un   programme reposant sur la création de nouvelles palmeraies, le développement des exportations, l’introduction de la datte dans le système de régulation des produits agricoles de large consommation et la préservation et la revalorisation de la biodiversité phoénicicole. Entre autres… Classée 8e exportateur mondial, l’Algérie n’arrive à exporter annuellement qu’environ 5% de la production nationale de dattes, ce qui représente un milliard de dollars d'échanges commerciaux mondiaux. Dans ce classement mondial, la Tunisie détient une part de 22% du marché mondial, le Pakistan (11%), l'Arabie saoudite (9%). Les experts sont unanimes à affirmer que l’Algérie possède des atouts qui restent inexploités pour bousculer  le  cercle  fermé  des  exportateurs  de  ce produit très prisé par les consommateurs européens notamment.

     

    Le label… Deglet Nour

     

    Certaines pistes se dessinent pour booster les exportations algériennes. Certains opérateurs algériens comptent orienter leurs exportations notamment vers d'autres pays d'Europe, d'Afrique, d'Amérique et d'Asie. L’autre écueil auquel font face nos produits est lié au prix de la tonne de datte algérienne qui est vendue à


    1.157 dollars, contre une moyenne de 2.500 dollars la tonne pour la datte tunisienne, 3.010 dollars la tonne pour la datte française, 4.262 dollars la tonne pour la datte allemande et 6.773 dollars la tonne pour le produit américain. Compte tenu de cette situation défavorable, les pouvoirs publics ont validé le label «IG» de Deglet Nour, de sorte qu'il est désormais impossible pour tout autre pays de s'approprier ce produit algérien. Ce label a également touché la figue sèche de Béni Maouche,  dans la wilaya de  Bejaia, et concernera à l’avenir l'olive de Sig et les béliers de la race d'Ouled Djellal.

     

    Prix à l'importation des produits alimentaires : Tendance mitigée

    Source : El Moudjahid

     

    Les prix à l'importation par l'Algérie des produits alimentaires et agroalimentaires ont connu des tendances disparates durant les huit premiers mois de

    2016 par rapport à la même période de 2015, apprend

    l'APS auprès du ministère du Commerce.   Dans la catégorie des céréales, les prix à l'importation ont reculé à 311 dollars/tonne (usd/t) pour le blé dur (-32,5% par rapport à la même période de 2015), à 192 usd/t pour le blé tendre (-23,5%) et à 185 usd/t pour le maïs (-

    8,4%). De son côté, le prix d'achat des poudres de lait

    s'est établi à 2.302 usd/t (-21,2%).

     

    Une baisse a touché également les huiles brutes (baisses allant de 1,7% à 9,31%) sauf pour l'huile brute de coco qui a enregistré une hausse (+9,6%) et d'autres huiles alimentaires brutes (+44,4%). Une hausse des prix à l'importation a touché aussi le sucre roux qui a été de

    380 usd/t (+2,43%). Pour la catégorie des produits d'épicerie, une augmentation des prix moyens à l'importation    a    été    observée    pour    les    cafés


    torréfiés(+52%), le thé (+6%,) les pâtes alimentaires (+5,2%), le lait infantile (+2,8%) et le sucre blanc (+0,8%).   Par contre, les prix à l'importation du triple concentré de tomate ont reculé à 864 usd/t (-26,5%), le concentré de tomate à 1.157 usd/t (-19,5%), les cafés non torréfiés à 2.105 usd/t (-9,8%), le double concentré de tomate à 1.329 usd/t (-8,6%) et le riz à 529 usd/t (-

    6,4%). Pour les légumes secs, des baisses ont été observées pour les haricots secs à 949 usd/t (-27,7%) et les pois secs à 585 usd/t (-19,7%).  En revanche, les prix à  l'importation ont  haussé  pour  les lentilles à 1.083 usd/t (+16%) et les pois chiches à 1.239 usd/t (+14,7%). Quant à l'ail, il a été importé à 1.689 usd/t, soit une hausse de 58%. Pour les viandes et poissons, les prix ont reculé pour les viandes bovines congelées à 3.029 usd/t (-10,6%), pour celles réfrigérées à 3.608 usd/t (-9,7%) et pour les poissons congelés à 1.517 usd/t (-4,8%). En dehors des produits alimentaires, le prix moyen à l'importation du ciment a baissé à 64 usd/t contre 65 usd/t, soit une baisse de 1,5%. Les principaux pays fournisseurs de l'Algérie en poudre de lait sont au nombre de 9 dont les 5 premiers sont la Nouvelle- Zélande (40,04% des importations globales), la France (16,5%), l'Argentine (12,5%), la Pologne (9,3%) et l'Uruguay (8,1%).

     

    Pour les huiles alimentaires brutes, la quasi-totalité des quantités importées a été réalisée par six principaux opérateurs  dont  une société privée  qui  demeure en première position avec 56,25% de la quantité totale importée.

     

    En matière d'importation de sucre roux, cette même société  privée  est  demeurée  dominante en  assurant

    83,69% du total importé. Quant au sucre blanc, il est à noter qu'une proportion de 66,6% de la totalité des quantités importées a été réalisée par 10 entreprises privées. Concernant le café non torréfié, les principaux


    importateurs sont au nombre de sept avec 36,67% du total des importations.

     

    Bananes et pommes : 167 millions de dollars d'importations

     

    Sur les huit premiers mois de 2016, il a été importé pour

    116,7 millions usd de bananes (contre 120 millions usd sur la même période de 2015), et pour 50,2 millions usd de pommes (contre 80 millions usd).

     

    La facture a été de 31,6 millions usd pour les amandes (contre 27,3 millions usd), de 16,9 millions usd de raisins secs (contre 20,8 millions usd) et de 4,7 millions usd d'abricots secs (contre 6,1 millions usd), alors que les importations des pruneaux secs se sont chiffrées à 9,9 millions usd (contre 10,40 millions usd). Il est, par ailleurs, constaté que la facture de l'ail importé est passée à 14,4 millions usd (contre 9,4 millions usd).

     

    Importations de lait : Baisse de plus de 25%

    de la facture

    Source : El Moudjahid

     

    La facture d'importation de lait a reculé à 798,6 millions de dollars (usd) sur les dix premiers mois de 2016, contre 1,07 milliard usd à la même période de 2015, soit une baisse de 25,45%, a appris l'APS auprès des Douanes. De janvier à octobre, les quantités importées de ce produit (lait en poudre, crèmes de lait et matières grasses laitières utilisées comme intrants) ont également reculé pour s'établir à 324.206 tonnes contre

    364.531 tonnes, soit une réduction de près de 11,06 % entre les deux périodes de comparaison, indique le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis).


    Cette réduction de la facture d'importation s'explique non  seulement  par le recul  des  quantités  importées mais  aussi  par  la  chute  des  prix  à  l'importation par l'Algérie de cette denrée alimentaire. Durant les huit premiers mois 2016, le prix moyen à l'importation par l'Algérie  des poudres de  lait  s'est  établi  2.302  usd/t contre 2.921 usd/t sur la même période de 2015, en baisse de plus de 21%. Même tendance baissière pour les matières grasses de lait dont le prix moyen à l'importation s'est réduit à 3.786 usd/t contre 4.011 usd/t (-5,6%). En 2015, la facture d'importation du lait en poudre, crèmes de lait et matières grasses laitières, avait  déjà  reculé  à 1,04  milliard de  dollars  (372.252 tonnes) contre 1,91 milliard usd en 2014 (395.898 tonnes). Afin de réduire les importations de ce produit subventionné et de promouvoir la filière lait, des mesures avaient été décidées par le gouvernement en faveur des éleveurs et des opérateurs de ce secteur en augmentant la subvention du lait cru et en encourageant l'investissement, avec l'objectif de baisser les importations de la poudre de lait de 50% à l'horizon

    2019.

     

    Le gouvernement a ainsi décidé que le prix de référence du litre de lait cru de vache soit fixé à 50 DA (contre 46

    DA auparavant), se répartissant entre 36 DA le prix de cession du lait cru aux laiteries et 14 DA de subvention de l'État, contre, respectivement, 34 DA et 12 DA auparavant. En réponse à la préoccupation des éleveurs relative à l'accès à l'aliment de bétail et à la régulation du marché de ce produit, il a été décidé d'approvisionner directement les éleveurs en matière de son (résidu de mouture de blé). D'autres mesures de facilitation à moyen terme ont été prises par le gouvernement afin d'asseoir une stratégie de relance de la filière lait. Il s'agit notamment de l'accès des professionnels de la filière lait au foncier agricole pour leur permettre d'investir en amont de cette filière et


    concourir  au  développement  des  grandes  cultures

    (céréales et fourrages).

     

    Les pouvoirs publics ambitionnent, dans ce cadre, de promouvoir la création de fermes modernes intégrées pour l'élevage bovin laitier et la production de céréales et de fourrages dans le cadre de contrats-programmes. Il s'agit aussi d'encourager l'utilisation du crédit de campagne «R'fig» pour investir dans la production des fourrages, tandis que les coopératives des éleveurs seront incitées à recourir à l'exploitation des périmètres irrigués, notamment dans les Hauts-Plateaux et le Sud.

     

    Port commercial d’El Hamdania : Les travaux seront lancés en mars 2017

    Source : Le Soir d’Algérie

     

    Des instructions fermes ont été données par le ministre des Transports et des Travaux publics aux responsables en charge de l’extension et de la mise en forme de la plateforme portuaire au niveau du grand môle. C’était hier lors d’une visite effectuée par M. Boudjemaâ Talai au niveau du port d’Alger.

     

    C’est la troisième visite qu’effectue M. Boudjemaâ Talai au port d’Alger depuis sa nomination à la tête du département des transports. En effet, la visite effectuée hier, lui a permis de constater l’état d’avancement d’extension du grand môle pour qu’il soit conforme aux standards internationaux. Le grand môle du port d’Alger, faut- il le rappeler est géré sous forme de concession par l’entreprise émiratie DPWorld. Cette visite lui a permis également de procéder à une inspection des espaces portuaires et de la structure en charge de la vérification des marchandises par scanner. Le ministre s'est rendu au guichet numérique unique dont  il a relevé  l'importance  dans le traitement des


    informations grâce à une plateforme intégrée assurant une interconnectivité entre l'entreprise portuaire d'Alger et les autres intervenants dans le secteur du transport maritime. Il a insisté sur la nécessité de moderniser la plateforme informatique pour répondre aux normes internationales de gestion des ports, appelant à engager une expertise pour évaluer l'état actuel de cette plateforme.

     

    Ce projet, qui sera lancé dans un mois, devra permettre un gain de temps dans le traitement des informations, une fluidification du trafic des navires et par voie de conséquence, la réduction des coûts de la marchandise. Le ministre des Transports a saisi sa rencontre avec la presse pour annoncer que deux projets similaires seront réalisés au niveau des ports de Skikda et d'Oran avant leur généralisation aux autres ports du pays.

     

    Le ministre a également assisté à la première mise en exploitation de deux nouveaux scanners conteneurs mobiles. Il a conclu en déclarant que «les travaux de réalisation du  port  Centre  d'El  Hamdania  (Cherchell) seraient lancés vers la fin du premier trimestre 2017. Pour rappel, les études APD ont été confiées à un groupement algéro-coréen constitué du Laboratoire des études maritimes (LEM) et du consortium sud-coréen Yuhill-Yooshin. En janvier 2016, un protocole d’accord portant réalisation du nouveau port avait été signé entre le Groupe public national des services portuaires et deux compagnies chinoises. L’accord stipule la création d’une société de droit algérien composée du Groupe  public  des  services  portuaires  et  des compagnies chinoises CSCEC (China state construction corporation) et CHEC (China harbour engineering company).


    Une amélioration de près de 6% des recettes fiscales à fin septembre 2016

    Source : APS

     

    Les recettes fiscales ont atteint environ 1.600 milliards DA à fin septembre dernier, soit une progression de près de 6% par rapport à la même période de 2015, a indiqué dimanche à Alger le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi.

     

    "Nous avons enregistré une amélioration de près de 6%

    des recettes fiscales jusqu'à la fin du mois de septembre

    2016 par rapport à la même période de l'année 2015" a- t-il dit à la presse en marge du lancement du système de télédeclaration et du télépaiement des impôts et des taxes "Jibaya'tic".

     

    "Nous souhaitons que cette amélioration se poursuivra à la fin de l'année pour atteindre 10 ou 11% par rapport à l'année passée, comme objectif tracé dans la loi de finances (LF) 2016", a ajouté M. Baba Ammi.

     

    Le ministre a précisé que la Direction générale des impôts (DGI) prend des mesures quotidiennes à l'adresse des récalcitrants pour améliorer progressivement les recouvrements fiscaux à travers un programme pour renforcer le contrôle.

     

    M. Baba Ammi a, par ailleurs, souligné que le ministère examine avec les banques la possibilité de lancer de nouveaux produits bancaires sans intérêts, mais avec des marges bénéficiaires.

     

    Le ministère étudie également le lancement d'un emprunt obligataire sans intérêt mais avec des marges indexées sur le taux de croissance économique, a-t-il ajouté.


     

    Angem: 775 734 bénéficiaires de microcrédits au 30 septembre

    Source : Algérie Eco

     

    L’Agence nationale de gestion de microcrédits (Angem) vient de rendre public son bilan des 9 mois de 2016. Ce dernier révèle qu’au total "775734 personnes ont bénéficié de microcrédits pour la réalisation de leurs projets d'activités et ce depuis sa création en 2005 jusqu’au 30 septembre 2016".

     

    Près de 481874 ont été crédits octroyés aux Femmes et

    293563  crédits  octroyés  aux  Hommes.  Le  nombre

    d’emploi créés durant cette période a atteint quant à lui

    1163158 postes alors que 242639 personnes ont bénéficié des services non financiers.

     

    Pour rappel, la ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, avait déclaré à Alger que «l'Agence nationale de gestion du microcrédits (Angem) a permis la création de plus d'un million d'emplois à l'échelle nationale en l'espace de dix ans".

     

    Selon les responsables, l'activité de l'agence "s'intensifiera durant les années à venir par le renforcement  des  capacités  humaines  et administratives et grâce à la dynamique des jeunes cadres et aux divers moyens technologiques". Un programme ambitieux a été arrêté par l'agence outre les programmes des entreprises spécialisées dans la création d'activités économiques susceptibles de contribuer efficacement à la relance de la dynamique à travers le pays".


    Selon les professionnels, la création de l'Angem tendait à réaliser le «progrès social» à travers une activité économique et grâce à la formule d'aide et d'accompagnement qui repose essentiellement sur le

    «compter sur soi» et l'esprit d'entreprenariat et l'initiative individuelle.

     

    En effet, le rôle de l'agence consiste à fournir des prestations  financières  et  non  financières  en adéquation avec les besoins des différentes catégories de la société dont celles sans revenus ou à faibles revenus ou les sans emploi et ceux activant dans le secteur parallèle.

     

    Rencontres cinématographiques de H-

     Messaoud: B oo ster l’investissement dans le cinéma

    Source : Transaction d’Algérie

     

    Les 1ères rencontres cinématographiques de Hassi- Messaoud (18-22 décembre) constituent une initiative culturelle pionnière dans le Sud du pays, appelée à booster l’investissement privé dans le domaine du cinéma en Algérie, a affirmé le coordinateur général de cette manifestation culturelle.

     

    Ce "nouveau-né" qu’abrite la capitale de l’industrie pétrolière pourra être une véritable locomotive susceptible d’encourager et de motiver le secteur privé en Algérie à s’investir dans la production cinématographique, a souligné Hassan Benzerari, en marge de la cérémonie inaugurale. De son côté, le cinéaste algérien Ahmed Rachedi a estimé que la présélection de dix films arabes aux Oscar 2017, dans la catégorie "Meilleur film étranger", est une "distinction" pour le cinéma arabe, ajoutant que la coproduction revêt  une  grande  importance  dans  la  promotion  de


    l’activité cinématographique dans le monde arabe, en tant que moyen d’expression de sa réalité, de ses préoccupations et de ses douleurs. La cérémonie inaugurale, tenue dimanche soir à la base du 5 juillet

    1962 de l’entreprise nationale des Grands Travaux Pétroliers (GTP), s’est déroulée en présence du ministre de la Culture, Azzsedine Mihoubi, et de plusieurs figures du cinéma algérien et arabe, à l’instar de Chafia Boudraâ, Abdenour Chellouche, Badis Fodala, Nawel Zaâtar, Bahia Rachedi (Algérie), et Khaled Abol Naga et Tarek Abdelaziz (Egypte), Suzan Najm Aldeen (Syrie), Anahid Fayadh (Jordanie) et Lotfi Abdelli (Tunisie). Des remises de trophées symboliques en l’honneur dÆartistes participants ont maqué la soirée d’ouverture de ces 1ères rencontres cinématographiques, qui été aussi l’occasion de projeter un court-métrage tunisien "Ghesra", réalisé par Djamil Nadjar. Les dix films arabes présélectionnés aux oscars 2017 dans la catégorie "Meilleur  film  étranger"  seront  projetés  durant  ces

    1ères rencontres cinématographiques de Hassi- Messaoud, selon les organisateurs. Il s’agit, entre autres oeuvres, du film algérien "Le Puits" de Lotfi Bouchouchi, "Le classico" de l’Irakien Mustapha Halkawt, "Ichtibak" de l’Egyptien Mohamed Dyab, "3.000 nuits" de la Palestinienne May Masri, "Kethir Kabir" du Libanais Merjane Bouchaya et "Barka Toukabilou Barka" du Saoudien Mahmoud Sebbagh, a précisé à l’APS Fayçal Chibani, le chargé de communication de cette manifestation. Les films algériens "Zabana" de Said Ould Khelifa, "Lotfi" d’Ahmed Rachedi, "Hors la loi" de Rachid Bouchareb, "L’envers du miroir" de Nadia Laâbidi, "Harraga Blues" de Moussa Haddad,  "Patrouille à l’Est" de Amar Laskri, ainsi que " lÆAlgérie vue de ciel de Yann Arthus-Bertrand et de Yazid Tizi, sont d’autres films dont la projection est prévue à l’occasion de ces journées, a- t-il ajouté. Selon M. Chibani, des rencontres-débats animées par des réalisateurs et des professionnels sont prévues à l’issue des projections, en plus de trois ateliers


    de formation sur l’mage, la critique cinématographique et l’infographie, destinés aux jeunes cinéphiles et réalisateurs amateurs. Des projections sont aussi programmées par le Centre national du cinéma audiovisuel (CNCA) à travers les communes de Hassi- Messaoud, Ouargla, Touggourt, Zaouia El-Abidia et Tebesbest dans le cadre de cette manifestation culturelle organisée par l’association "Lumières" avec le concours de différents partenaires, dont des hommes d’affaires locaux et des entreprises privées, en collaboration avec les collectivités locales.

     

    COMMERCE                                                          

    Téléphonie: La 4G de Ooredoo bientôt disponible dans 31 wilaya

    Source : Le Quotidien d’Oran

     

    Après les trois premières wilayas obligatoires, Tlemcen, Tizi-Ouzou et Bechar, Ooredoo va lancer ses services 4G dans  28  wilayas,  indique  un  communiqué  de l'opérateur. Ooredoo vient d'obtenir le feu vert de l' ARPT (Autorité de régulation de la poste et des télécommunications)   pour   le   déploiement   de   son réseau de téléphonie mobile de 4ème génération dans

    28 wilayas supplémentaires : Alger, Oran, Constantine, Sétif, Ouargla, Djelfa, Biskra, Ghardaïa, Adrar, Boumerdès, Bejaia, Blida, Annaba, Tipasa, Sidi Bel- Abbès, Bouira, Chlef, Batna, Bordj Bou-Arréridj, Médéa, Mascara, M'sila, Tiaret, Skikda, Aïn-Defla, Mostaganem, Relizane et Aïn-Témouchent.

     

    «Prochainement, les clients Ooredoo de ces 28 wilayas pourront bénéficier du réseau performant et des services à la pointe de la technologie de Ooredoo, innovateur technologique qui place la satisfaction de ses clients au cœur de ses préoccupations», annonce encore le communiqué de Ooredoo.


     

    Pour sa part, l'ARPT a également précisé dans un communiqué publié sur son site web que «le constat effectué»  sur  les  installations  de  Ooredoo  par  des

    «équipes techniques de l'Autorité de régulation», mené

    «contradictoirement avec celles de l'opérateur, a fait en effet ressortir que celui-ci a satisfait, au titre de la première année, ses obligations minimales de couverture et de qualité de service dans les wilayas obligatoires suivantes : Tizi Ouzou, Tlemcen et Bechar».

     

    Ce constat ouvre le droit à Ooredoo «de se déployer dans les wilayas supplémentaires de la première année, citées  plus  haut,  conformément  à  son  cahier  des charges relatif à l'établissement et l'exploitation d'un réseau public de télécommunications de quatrième génération (4G)», poursuit le régulateur.

     

    TRANSACTIONS & CONTRATS                         

     

    Crédit à la consommation-véhicules:

    convention entre Al Salam Bank et TMC

    Source : Maghreb Emergent

     

    La banque Al Salam Bank-Algeria et la société privée CIMA, représentante de la société Tahkout manufacturing company (TMC), ont signé lundi à Alger un accord pour l'acquisition, par les particuliers, des véhicules de marque Hyundai fabriqués localement par TMC.

     

    Cet accord de partenariat a été signé par le directeur général d'Al Salam Bank-Algeria, Nasser Hideur, et le P- dg de CIMA, Mahieddine Tahkout, a indiqué un communiqué d'Al Salam Bank-Algeria.

     

    Il a pour objectif de répondre aux attentes des particuliers désireux d'acquérir un véhicule touristique


    de marque Hyundai produit par TCM, et ce, conformément aux préceptes de la Shari'a, précise cette banque privée.

     

    Il vise également "le développement et la promotion de la production nationale", note-t-elle

     

    Avec la réintroduction du crédit à la consommation en

    2015, Al Salam Bank-Algeria précise avoir lancé son financement baptisé "Al Salam Taysir" qui offre la possibilité aux particuliers d'acquérir un bien mobilier produit ou assemblé en Algérie.

     

    Certifié "Sharia compatible" par le comité sharia de la banque, "Al Salam Taysir" est proposé selon le mode de financement "Bai Bi Takssit" (vente par facilité).

     

    Ce produit financier "aide le consommateur algérien détenteur ou pas d'un compte au niveau d'Al Salam Bank-Algeria à s'équiper à des prix et à des délais très concurrentiels", ajoute la même source.

     

    Pour rappel, la Sarl CIMA avait signé, en novembre dernier,  des  conventions  de  financements  bancaire pour  l'acquisition  des  produits  Hyundai  produit  par TCM, et ce, avec la Banque nationale d'Algérie (BNA) et le Crédit populaire d'Algérie (CPA).

     

    Pour rappel, l'usine d'assemblage et de montage de véhicules de marque Hyundai à Tiaret avait été inaugurée en octobre dernier avec une capacité de production de 60.000 unités pour la première année d'activité.

     

    Cette capacité devrait passer à 100.000 unités à partir de la deuxième année.


    Huit (8) modèles de véhicules sortiront des trois lignes de montage de l'usine dont Elantra, Santa Fe, i10, i20 et Accent RB.

     

    REGIONS                                                                

    Extension du tramway de Constantine : Un projet phare

    Source : El Moudjahid

     

    Projet phare par excellence de l’année 2016, l’extension en cours de la ligne de tramway de Constantine  reliera l’antique   Cirta   à   la   nouvelle   ville   Ali-Mendjeli   et

    «connectera» les quatre universités   de la capitale de

    l’Est, «début 2019».

     

    Très attendue par la population d'Ali-Mendjeli, une méga-cité abritant près de 500.000 habitants, l’extension de la ligne de tramway, qui compte pas moins de 12 stations, renforcera la desserte des universités de Constantine : l'Université des sciences islamiques Émir-Abdelkader, l’Université des frères Mentouri, l’Université III et l’Université II Abdelhamid- Mehri. Étudiante en sciences médicales à l’Université III, Manel, 21 ans, attend avec «impatience» la mise en service de la future ligne du tramway qui permettra, a- t-elle dit, un «gain de temps appréciable». De même que ce projet rendra un «service énorme» à toute la population constantinoise en reliant le chef-lieu de la wilaya  à  la  nouvelle  ville  Ali-Mendjeli,  et  réduira

    «considérablement» le nombre de bus affectés au transport d'étudiants, selon M. Mahfoudh Dasri, directeur régional de l’EMA (Entreprise métro d’Alger), maître d’ouvrage. Les travaux de réalisation de cette extension entre la cité Zouaghi-Slimane et la nouvelle ville Ali-Mendjeli devront durer 35 mois, et se trouvent actuellement dans «une phase avancée», a-t-il expliqué.


    Les travaux de terrassement, un chantier qui avance

     

    Dans le projet d’extension du tramway de Constantine, les travaux de terrassement de la partie périurbaine, située entre le quartier de Zouaghi-Slimane et l’entrée de la nouvelle ville Ali-Mendjeli, sur une distance de 7 km, ont été «entamés il y a 6 mois», a souligné à l’APS, M. Dasri. Le chantier de déviation des réseaux a atteint plus de «90% pour le gaz et l’électricité», et «plus de

    70% pour le téléphone», selon lui. Affirmant que ces actions ont été menées en «coordination» avec les entreprises concernées, M. Dasri a précisé, dans cette optique, que la déviation des canalisations d’eau et d’assainissement sera «entamée incessamment», pour pouvoir lancer l’élaboration de la plate-forme du tramway s’étendant sur un linéaire de 10,35 km.

    Il s’agit d’intervenir sur une conduite d’eau principale,

    «une canalisation en fonte de 6 km et 50 cm de diamètre», reliant la cité Zouaghi à la nouvelle ville Ali- Mendjeli. Une fois les déviations achevées, les travaux

    «avanceront» davantage, selon le même responsable,

    précisant que l’enveloppe financière initialement allouée au projet a été revue à la baisse, passant ainsi de «34,7 milliards DA à 28 milliards DA», expliquant cela par des «contraintes budgétaires».

    Le projet a été confié à un consortium composé du groupement  français  Alstom,  chargé  de  la  (mise  en place des installations électriques), la firme espagnole Corsan Corviam (réalisation de la plate-forme) et du groupe algérien Cosider (construction des ouvrages d’art).

     

    Un nouveau plan de circulation en « maturation »

     

    Début 2017, plusieurs chantiers inhérents à la concrétisation  de  la  future  ligne  de  tramway  vont

    «perturber» le trafic routier routinier de la nouvelle ville Ali-Mendjeli, avec le lancement des travaux de «deux trémies» au niveau de cette méga-cité, la première à l’entrée du boulevard de l’ALN et la seconde au niveau du boulevard secondaire, souligne le directeur régional de l’EMA. Cela, en plus de la construction d’un «pont supérieur»  à  l’intérieur  de  cette  nouvelle agglomération, ajoute-t-il. Un nouveau plan de circulation  dans  la  nouvelle  ville  Ali-Mendjeli  est  en «maturation», a-t-on précisé. Des bus relieront, à cet effet, les différentes unités de voisinage (UV), alors que le transport interurbain sera assuré par le tramway. Une fois l’extension achevée, le tramway de Constantine comptabilisera 22 stations et s’étendra sur un linéaire de près de 18,5 km. Il verra également l’affectation de 24   nouvelles   rames,   fabriquées   par   Cital-Annaba, société  nationale spécialisée  dans  l’assemblage  et  la maintenance des tramways. Ces nouvelles rames viendront s’additionner aux 27, déjà existantes, mises à la disposition de la ligne de tramway Benabdelmalek- Zouaghi, d’une longueur de 8,1 km.

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    mercredi, 25. Janvier 2017

     

     SOMMAIRE


    Marché & Economie.......................................................................................................... 2

    Forum de dialogue Finances 5+5 : renforcer la coopération .................................................. 2

    Ouverture de la ligne ferroviaire Boughezoul-Tissemsilt avant fin 2017 ................................ 2

    Facture d'importation des médicaments en 2016 : En hausse ............................................... 3

    Coface/secteur pétrolier algérien : De grandes performances ............................................... 3

    Commerce ........................................................................................................................ 4

    Tassili Airlines : Cap sur l'Afrique............................................................................................. 4M-paiement : “Djezzy sera prêt en 2018” ............................................................................... 5

    Transactions & Contrats .................................................................................................... 5

    Accord de partenariat entre Saidal et Acdima : La bioéquivalence se fera en Algérie ........... 5

    Régions............................................................................................................................. 6

    El-Bayadh : Six milliards de dinars d’investissements ............................................................. 650.000 tonnes de semences de pomme de terre .................................................................... 6

     


    MARCHE & ECONOMIE                                      

    Forum de dialogue Finances 5+5 : renforcer la coopération

    Source : El Moudjahid

     

    Les travaux de la réunion des ministres des Finances des pays du Forum de dialogue 5+5 des pays de la Méditerranée occidentale ont débuté hier à Paris. Co- présidée par le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, et le ministre français de l’Economie et des Finances, Michel Sapin, la réunion, qui se déroule à huis clos, constitue pour les pays de deux rives de la Méditerranée occidentale une occasion pour les ministres en charge des Finances d'engager des échanges « sur des questions d'intérêt commun ». Dans un entretien avec la presse algérienne, peu avant le début des travaux, M. Baba Ammi a indiqué que les domaines de coopération des pays du 5+5 finances sont « très importants », notamment la coopération douanière et énergétique, qui sont les deux points « principaux » de cette rencontre.

     

    Pour rappel, les ministres du Forum 5+5 finances aborderont des questions liées, entre autres, à la transparence financière et à la mise en œuvre des normes et des standards internationaux de transparence définis par le Groupe d’action financière (GAFI) ainsi qu'à la mise en place de dispositifs de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.

     

    Ils débattront également de la coopération dans le domaine fiscal, notamment, la poursuite des dialogues bilatéraux entre administrations fiscales afin d’assurer une application uniforme des dispositions des conventions fiscales, et du renforcement de la coopération entre les Etats en vue d'améliorer le cadre


    des échanges économiques tout en sécurisant la situation des contribuables.   Cette réunion se penchera aussi sur la coopération douanière en vue d'une plus grande  efficacité,  notamment  en  matière  de  lutte contre les grands trafics, ainsi que les possibilités de renforcement de capacités et la formation des agents.

    Il est prévu également, dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, de passer en revue les engagements pris et les initiatives lancées, sur le plan financier, lors de la Conférence de Paris (COP21) et celle de Marrakech (COP22), afin de rendre les flux financiers et les investissements « compatibles » avec un développement à faible émission de gaz à effet de serre. Le Dialogue en Méditerranée occidentale, dit Dialogue

    5+5, qui réunit l’Espagne, la France, l’Italie, Malte et le Portugal avec l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Libye et la  Mauritanie,  a été  lancé  officiellement  à Rome en

    1990.

     

    Les relations économiques   franco-algériennes « très fructueuses » et « très confiantes »

     

    Le ministre français de l’Economie et des Finances, Michel Sapin, a affirmé que les relations franco- algériennes dans le domaine économique, à l’instar des autres aspects de la coopération, sont « très fructueuses

    » et « très confiantes ».

     

    « Globalement, nous avons des relations très fructueuses, très confiantes dans les domaines économiques comme dans tous les autres aspects de la coopération bilatérale », a-t-il déclaré à l’APS, à la Télévision et à la Radio algériennes, à l’issue de son entretien avec le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, peu avant le début de la réunion des ministres des Finances des pays du Forum de dialogue 5+5 des pays de la Méditerranée occidentale. Le ministre français  a  indiqué  qu’au  cours  de  cette  «  courte  »


    réunion bilatérale « c’est toujours important qu’on puisse se connaître à la fois personnellement et parler de la situation de l’Algérie qui a fait face, comme beaucoup d’autres, à une baisse de ses recettes dues à la baisse du prix du pétrole », soulignant qu’elle l’a fait avec « beaucoup de détermination ». « L’Algérie est aujourd’hui en situation de faire face à ces difficultés sans renoncer aux investissements nécessaires au développement du pays », a-t-il ajouté, relevant que les deux pays ont « beaucoup » de coopération bilatérale.

     

    Ouverture de la ligne ferroviaire

    Boughezoul-Tissemsilt avant fin 2017

    Source : El Moudjahid

     

    Le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjemaa Talai a annoncé, hier à Tissemsilt, l'ouverture de la ligne ferroviaire Boughezoul -Tissemsilt avant la fin de l'année.

     

    Animant un point de presse en marge de sa visite d’inspection dans la wilaya, M. Talai a souligné que cette ligne pour le transport de voyageurs et de marchandises, s’étendant sur 185 kilomètres, contribuera à l'essor économique dans la région, ajoutant qu'elle sera dotée d'une gare principale à Tissemsilt.

     

    Par ailleurs, le ministre a déclaré «nous ne disposons pas actuellement de moyens pour financer le projet de réalisation de la nouvelle ligne ferroviaire Khemis Meliana -Tissemsilt qui est à l’étude». Le plan national de transport ferroviaire prévoit l'extension du réseau de

    4.000 km actuellement à 12.500 km dans les prochaines années, a indiqué le ministre ajoutant que dans le cadre de ce plan, 2300 km de lignes sont en cours de réalisation   et   que   tous   les   projets   lancés   seront


    réceptionnés dans les délais impartis. M. Talai a annoncé l’entrée de la gare de voyageurs type A de la ville de Tissemsilt en service le 5 juillet prochain. Par ailleurs, un plan logistique national sera présenté dans les prochaines semaines devant le gouvernement pour organiser l’activité des zones logistiques, zones industrielles, ports secs au service de l’économie nationale, a fait savoir le ministre soulignant qu’en cas de disponibilité de moyens financiers, le restant de l’autoroute est-ouest sera lancé à l’est du pays sur une distance de 84 km en plus des travaux de réfection d’une trémie à Djebel El Wahch (Constantine) qui seront concrétisés au courant de cette année. Au sujet des intempéries qui sévissent dans le pays, M. Talai a affirmé que son département a pris plusieurs mesures concrétisant un grand programme d’ouverture des routes nuit et jour avec la mobilisation des moyens de l’Armée nationale populaire (ANP).

     

    D'autre part, il a indiqué que l'investissement en services du tramway et du métro dans la partie-ouest d’Alger, qui accuse un manque en matière de transport collectif, sera revu si des investisseurs expriment leurs intentions. Ces services dépendent actuellement de moyens de financement du Trésor public.

     

    Lors   d’une   émission   radiophonique,   le   ministre   a déclaré que le projet de réalisation de l’autoroute des Hauts plateaux n’est pas à l'ordre du jour car ce genre de projets nécessite de gros moyens financiers. La visite du ministre a été marquée par l’inspection du projet de réalsiation de la ligne ferroviaire Tissemsilt-Boughezoul et des travaux de concrétisation de la gare principale ferroviaire du chef-lieu de wilaya, ainsi que par la présentation d'un exposé sur l’étude portant sur les projets du dédoublement de la double voie express Khemis Meliana-Tissemsilt-Tiaret (172 km) et de la ligne ferroviaire  Khemis  Miliana-Tissemsilt.  M.  Talai  s'est


    enquis également du projet de réalisation d’une pénétrante de Tissemsilt sur une distance de 18 km avec la réalisation d’un échangeur et a inspecté la gare routière de transport de voyageurs type A au chef-lieu de wilaya.

     

    Facture d'importation des médicaments en

    2016 : En hausse

    Source : El Moudjahid

     

    La facture d'importation des produits pharmaceutiques a augmenté de plus de 2% au cours de l'année 2016 par rapport à 2015 en dépit de la baisse des quantités importées, a appris l'APS auprès des Douanes.

     

    La valeur des importations de ces produits a grimpé à

    2,02 milliards de dollars (usd) en 2016 contre 1,97 milliard usd en 2015 (+2,4%), précise le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis). Par   contre,  les   quantités   importées   ont   reculé  à

    23.614,2   tonnes   (t)   en   2016   contre   26.915,7   t (+12,26%). Par catégorie de produits, la facture des médicaments  à  usage  humain  s'est  chiffrée  à  1,9 milliard usd contre 1,87 milliard usd (+1,52%), tandis que  les  quantités  importées ont  baissé  à 21.083,1 t contre 24.561,2 t (-14,1%).

     

    Ce sont surtout les médicaments à usage vétérinaire qui ont vu la facture d'importation monter en flèche à 35,17 millions usd contre 29,53 millions usd (+19,1%) malgré une diminution des quantités importées à 661,5 t contre

    681,02 t (-2,85%).

    Pour les importations des produits parapharmaceutiques (pansements adhésifs, gazes, réactifs...), elles ont augmenté à 81,38 millions usd (1.869,5 t) contre 68,67 millions usd (1.673,5 t), soit une hausse de 18,52% en valeur et de 11,71% en volume.


    Dans le cadre de la rationalisation des importations des médicaments, un arrêté ministériel publié en décembre

    2015, avait fixé la liste des produits pharmaceutiques à

    usage humain et des matériels médicaux fabriqués en

    Algérie qui sont interdits à l'importation.

     

    Il s'agit de 357 médicaments composés de comprimés, crèmes et pommades dermiques, solutions injectables, suppositoires, pommades ophtalmiques et de sirop. S'y ajoute également une liste de onze matériels médicaux fabriqués localement et qui sont aussi interdits à l'importation telles les seringues, compresses et bandes de gaze et la bicarbonate de soude pour dialyse.

     

    Coface/secteur pétrolier algérien : De grandes performances

    Source : El Moudjahid

     

    Le secteur pétrolier algérien a montré des performances "positives" comparativement à 2015, a affirmé la Coface dans son rapport annuel "Risque pays 2017", relevant que la croissance "n’a que faiblement ralenti en 2016". "En dépit de la baisse du PIB pétrolier nominal, le secteur pétrolier a montré des performances positives comparativement  à 2015  en  maintenant  un taux  de croissance supérieur à zéro", a expliqué la Coface, un organisme français d’assurance-crédit, dans son analyse des risques et prévisions sur 160 pays, publiée lors du colloque organisé mardi à Paris. Dans ce nouveau rapport, l’Algérie a été classée à la catégorie C où le risque d’impayés des entreprises est élevé, et à la catégorie B en matière d’environnement des affaires où la fiabilité et la disponibilité des bilans d’entreprises sont "très variables", alors que dans le précédent, elle était dans la catégorie B avec un risque "assez faible". La note C concerne donc les pays dont les perspectives économiques  et    financières  sont  "très  incertaines",


    selon   l’explication   du   rapport,   et   la   probabilité moyenne de défaut des entreprises est "très élevée". Figurent dans cette catégorie notamment l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Liban, le Brésil, la Russie et la Grèce. Dans son analyse sur l’Algérie, la Compagnie française d'assurance pour  le commerce extérieur a indiqué que l’économie hors pétrole a certes présenté des signes de ralentissement, mais ils concernent principalement le secteur manufacturier et le secteur public. Les services et les secteurs liés à la consommation sont quant à eux restés "dynamiques", a estimé la Coface qui a constaté que les dépenses des ménages sont restées "soutenues" en partie "grâce au maintien des subventions   hors énergie". Le rapport fait observer que face à un risque de ralentissement "prolongé"   suite à une baisse des investissements en capital, les autorités algériennes avaient, en outre, maintenu les dépenses sociales et une réforme de la fiscalité des entreprises du secteur privé. "Les mesures d’austérité annoncées en 2017 devraient cependant conduire   à une nette décélération de l’activité mais le gouvernement prévoit dans le même temps de lancer un plan de diversification économique sur la période 2016-2019", a-t-il rappelé, soulignant que ce programme aura pour objectif de favoriser 18 filières industrielles et d’amorcer la relance et l’intégration des industries ainsi que la création d’emplois. Par ailleurs, la Coface a estimé que la légère augmentation du prix du pétrole attendue en 2017 "ne suffirait pas à faire baisser la pression sur    les finances publiques et les exportations, qui continuerait      à peser sur l’environnement macroéconomique national", voyant dans la hausse des taxes et de l’inflation une contrainte pour la consommation des ménages. Sur le plan des dépenses, l’analyse de la Coface fait ressortir une diminution du déficit public en 2016, prévoyant le maintien du déficit de la balance commerciale "en dépit des tentatives de la part des autorités de juguler la facture d’importations", indiquant que l’Algérie reste,


    en outre, "largement tributaire" de son partenaire européen.

     

    COMMERCE                                                          

    Tassili Airlines : Cap sur l'Afrique

    Source : El Moudjahid

     

    La compagnie aérienne Tassili Airlines (TAL) envisage de se déployer à travers le continent africain, tout en investissant d’autres créneaux offrant de nouvelles prestations à ses passagers, a affirmé son Pdg, Belkacem Harchaoui, dans un entretien à l'APS. «Notre objectif est de faire de Tassili Airlines une compagnie régionale en investissant le marché africain. Nous œuvrons dans ce sens», avance M. Harchaoui, rappelant le projet d’inauguration, au courant du 1er trimestre 2017, d’un vol Alger-Tindouf-Nouakchott. Ce projet s’inscrit dans le sillage des orientations des pouvoirs publics de promouvoir le produit national et d’encourager les exportations vers l’Afrique qui offre des opportunités certaines, explique-t-il tout en notant qu'il s'agit aussi de continuer à investir l’Europe et «là où la demande s’exprime». Dans la perspective de la pénétration du marché africain, poursuit le Pdg, TAL a procédé, fin novembre 2016, à la signature d’un protocole d’accord avec Logitrans (Groupe SNTR), portant sur le fret de marchandises par avion cargo : Une spécialisation que la compagnie s’attelle à développer pour accompagner son déploiement continental. M. Harchaoui a, en outre, insisté sur la volonté de la compagnie d’avoir une «plus grande  visibilité»  et  d’offrir  une  «autre  alternative» pour les passagers, avant de noter que TAL se distingue également par le volet de la formation auquel elle consacre un budget «assez conséquent» au bénéfice de l’ensemble du personnel navigant et au sol. «Nous faisons du volet de la formation un cheval de bataille pour pouvoir nous hisser au niveau d’une compagnie de


    dimension internationale», assure-t-il. Questionné sur la flotte dont dispose ce transporteur public aérien, il observe que les douze appareils sont arrivés «à saturation», d’où l’intérêt de renforcer cette flotte pour investir d’autres lignes tant dans le transport pétrolier, domestique   qu’étranger,   rappelant   l’appel   d’offres lancé récemment pour l’acquisition de 4 modules de

    155 places et d’un module de 70 places. Un autre appel d’offres a été également lancé pour l’affrètement de 2 avions destinés au transport sanitaire du personnel pétrolier et les populations des régions Hassi-Messaoud et d’Adrar. Outre l’acquisition de nouveaux appareils, la compagnie compte poursuivre sa politique des «tarifs concurrentiels»  à  travers la  réduction des coûts  des différents composants. Concernant les inaugurations effectuées ces derniers mois sur les lignes domestiques et à l’international, le Pdg de TAL fait valoir qu'elles obéissent à «une stratégie bien définie» liée au développement de la compagnie et en rapport avec les besoins de la compagnie-mère, Sonatrach. «La première priorité» de TAL demeure le transport des travailleurs dans les bases de vie du sud, tient-il à préciser. Le second volet est celui liant TAL aux partenaires de Sonatrach, citant l’inauguration, en 2016, des lignes Alger-Oran-Krechba (Ghardaïa) et Alger-Constantine- Krechba, sachant que Krechba abrite le centre d’exploitation de gaz en partenariat avec In Salah Gaz. En somme, affirme M. Harchaoui, «en tant que filiale du groupe Sonatrach, une société citoyenne, notre compagnie ne peut que s’inscrire dans cette démarche, et notre citoyenneté nous l’exprimons à travers la bonne prise en charge des voyageurs». Plus encore,

    «nous la menons également sur le plan environnemental», citant, notamment, la mise en place, au cours de l'année 2017, d’une «politique carburant» visant la réduction de consommation de kérosène et des émissions de CO2. Pour diversifier ses prestations, la compagnie prévoit, à travers sa filiale, de concrétiser un


    partenariat avec une entreprise nationale pour le lavage des isolateurs des lignes à haute tension localisées dans le nord du pays. Il s’agit d’un projet au profit du groupe Sonelgaz, en partenariat avec un consortium franco- portugais permettant ainsi d’éviter les fréquentes coupures d’électricité durant la saison estivale.

     

    M-paiement : “Djezz y sera prêt en 201 8”

    Source : Liberté

     

    L’opérateur de téléphonie mobile Djezzy est prêt pour marquer une nouvelle ère en Algérie dans le monde du mobile et de la finance.

     

    En effet, lors de l’ouverture, hier à l’hôtel El-Aurassi d’Alger, du forum intitulé “Mobile Money pour l’inclusion financière”, le P-DG du leader des technologues  numériques, Nesci  Vincenzo,  a  indiqué que “l’introduction du mobile paiement en Algérie est annoncée pour 2018. Et 2018, c’est demain ! Un laps de temps d’une année qui permettra à l’ensemble des opérateurs de mieux sensibiliser les consommateurs ainsi que les acteurs du secteur du commerce sur l’importance de l’usage de ce nouveau service qui revêt une dimension particulière à la hauteur des enjeux qu’il présente.”

     

    Devant son invité d’honneur, à savoir GSM-Association, les représentants de la Poste, des opérateurs de la téléphonie mobile, des banques publiques et privées, mais aussi du Fonds national d’investissement et de la Satim, M. Vincenzo a estimé que “le transfert d’argent de mobile à mobile s’est particulièrement développé dans les pays émergents où notre actionnaire VimpelCom a une solide expérience”. Il citera, entre autres, les formes de transaction, comme les petits paiements de proximité et les paiements à distance dématérialisés, désormais accessibles via la téléphonie


    mobile. “C’est cette expertise que nous comptons mettre à la disposition de nos 16 millions d’abonnés et futurs abonnés une fois les textes réglementaires publiés. Le rechargement prépayé est déjà une forme de paiement mobile. Mais ce dernier va aller au-delà, permettant rapidité et mobilité pour l’utilisateur et économie en coûts de transaction. C’est surtout un produit d’appel assurant la fourniture de services et la pénétration de nouveaux marchés pour le fournisseur du service, qu’il soit opérateur de téléphonie mobile ou d’institutions financières”, a développé encore M. Vincenzo.

     

    Aux yeux du patron de Djezzy, si l’opération e-paiement a   réussi   en   Algérie   comme   une   première   étape, notamment  avec  sa  généralisation  dans  toutes  les surfaces commerciales, il est évident que le m-mobile constitue une seconde étape et la plus importante.  “Le boom    de    la    téléphonie    mobile    est    un    coup d’accélérateur qui aidera à l’émergence de l’économie numérique pour laquelle nous contribuons à travers la mise en place d’un écosystème digitale et le soutien apporté aux jeunes porteurs de projets innovants. Avec le  FNI  et  VimpelCom,  Djezzy  joue  un  rôle  dans  le développement de l’économie nationale algérienne à travers l’investissement d’un milliard de dollars sur les cinq prochaines années”, a estimé M. Vincenzo. Rappelant  qu’ils  sont  60  millions  d’utilisateurs  du mobile paiement dans le monde, l’orateur a souligné que le m-payement “se décline comme un véritable marché économique mettant à la croisée des chemins des acteurs, comme les opérateurs des télécoms et les établissements bancaires (…) La plateforme numérique en Algérie est en train de jeter les bases d’une économie digitale dans le but de faciliter la vie des citoyens et contribuer   à   une   meilleure   traçabilité   des   flux financiers”.


    Raison pour laquelle, a expliqué M. Vincenzo, “Djezzy a organisé ce séminaire et marqué sa contribution à la vulgarisation de l’utilisation des moyens de paiements modernes dans le cadre de la politique du gouvernement”. Pour sa part, le directeur des politiques publiques de GSM-Association, Nathan Naidoo, a indiqué que “l’Algérie est située au milieu de la carte mondiale de l’inclusion financière. C’est un pays qui recèle une population assez bancarisée, certes, mais beaucoup reste à faire. Si le m-paiement marche dans

    82 pays, avec un portefeuille de 2 milliards d’utilisateurs, pourquoi pas en Algérie ?” Détaillant les processus d’intégration de ces “autoroutes financières”, M. Naidoo a indiqué que le m-paiement, c’est-à-dire l’argent “mobile”, est un secteur à deux vitesses assujetti à une réglementation rigoureuse, un réseau bien implanté près des consommateurs et des infrastructures lourdes et sécurisées. Révélant les limites de ce nouveau mode de paiement, le conférencier estime que le m-paiement “est une valeur ajoutée, mais toute chose à ses limites, dont le plafonnement des transferts, y compris à l’international.”

     

    TRANSACTIONS & CONTRATS                         

    Accord de partenariat entre Saidal et Acdima : La bioéquivalence se fera en Algérie

    Source : El Moudjahid

     

    Le groupe Saidal a signé, hier, un accord de partenariat avec la société jordanienne Acdima portant sur la réalisation d'études de bioéquivalence en Algérie. Signé par le Pdg de Saidal, Yacine Tounsi, et le directeur général   d'Acdima,   Mohamed   Khalifa,   cet   accord consiste  en la  création  d'une  joint-venture  entre  les


    deux parties qui sera chargée des études de conformité des médicaments génériques avec les princeps (médicaments originaux), et ce dans le nouveau Centre de bioéquivalence du groupe Saidal sis à Hussein Dey (Alger).

     

    Ce partenariat algéro-jordanien, qui scelle une coopération de longue durée, selon M. Tounsi, prévoit, au préalable, une série de formations des cadres de Saidal en Algérie et en Jordanie avant que ne soient entamées les   études de bioéquivalence des produits fabriqués aussi bien par ce groupe public pharmaceutique que par les autres opérateurs industriels pharmaceutiques privés nationaux. Ce partenariat sous forme d’une joint-venture permettra au «laboratoire pharmaceutique Saidal ainsi qu’aux autres   laboratoires   nationaux   d’effectuer   dans   un centre de bioéquivalence des essais cliniques sur les médicaments génériques qui seront produits localement», a indiqué le Pdg du groupe Saidal, Yacine Tounsi, en marge de la cérémonie de signature qui s’est déroulée au ministère de l’Industrie. Présidant la cérémonie de signature, la secrétaire général du ministère de l’Industrie et des Mines, Mme Rabiaa Kerfi, a précisé que ce centre, le premier en Algérie, permettra d’établir et d’élaborer des études d’équivalence entre les médicaments princeps et génériques. «Il est très important qu’il y ait ce type d’étude cliniques d’analyse chimique pour étudier le niveau de conformité par rapport au médicament». «Appuyé par le centre Acdima pour une assistance technique et échange de bonne pratique entre le staff des deux centres, le centre de bioéquivalence de Saidal aura la possibilité de s’ouvrir sur les laboratoires nationaux et internationaux de sorte à se positionner sur le marché arabe et africain», a-t-elle ajouté. Il précisera également que ce centre est une réelle avancée pour la production des médicaments génériques en Algérie au moment où les autorités font


    l’effort de réduire la facture des importations. M. Tounsi a souligné pour sa part, que l’objectif de Saidal à travers ce partenariat «est d’arriver à effectuer des études cliniques en terme de bioéquivalence, ce qui n’était pas disponible avant en Algérie». Selon lui, ces essais seront

    «effectués  selon  la  réglementation  sanitaire algérienne» qui est  en évolution permanente», a-t-il ajouté. Pour le Pdg de Saidal, ce centre aidera les laboratoires nationaux à effectuer leurs essais lors de production  des  médicaments  génériques,  puisque  il sera plus facile pour eux de passer les tests au lieu de faire appel à des centres étrangers. Le projet qui est réalisé avec un coût global de 3 millions d’euros, dont

    60% de Saidal et 40% d’Acdima a été inauguré le mois dernier par le ministre de l’Industrie. Il a une capacité de réalisation de 10 études par an et comprend 24 lits. Selon, Tounsi, «le centre contient des équipements très sophistiqués pour les études et son extension sera effectuée selon le besoin». Mohamed Khalil, Pdg d’ACDIMA s’est félicité quant à lui, de ce partenariat en indiquant  que  ce  centre  permettra  d’effectuer  des

    «essais de bioéquivalence non seulement pour des laboratoires pharmaceutiques algériens mais aussi régionaux». Selon, Khalil, ACDIMA est un centre de bioéquivalence «reconnu de par le monde ou plusieurs groupes pharmaceutiques effectuent leurs essais». En effet, ce centre dont le siège est à Oman en Jordanie est le fruit d’un partenariat entre 16 pays arabes, dont l’Algérie représentée par Saidal.

     

    REGIONS                                                                

    El-Bayadh : Six milliards de dinars

     d’investiss ements

    Source : Liberté

     

    Dans un bilan de fin d’année présenté par l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI)


    d’El-Bayadh, celle-ci a avalisé 40 projets d’investissement, dont un monté avec un partenaire étranger. Sur le plan financier, ce volume d’investissements représente un montant de 6,63 milliards DA, et l’essentiel des activités concerne les secteurs de l’industrie avec 14 projets, les services (9), le tourisme (7), le bâtiment et les travaux publics (5) et le transport (5), ont précisé les services de l’ANDI. Appelés à générer ensemble quelque 309 emplois, ces projets sont localisés dans différentes communes, dont celle du chef-lieu de wilaya (6 projets), Bougtob (5), Labiodh Sidi Cheikh (4), et le reste réparti entre celles de Mehara, Brezina, Tousmouline, B’noud et Kerakda. Par ailleurs, notre source relève une hausse du nombre de projets que l’ANDI a soutenus et accompagnés durant l’année écoulée, comparativement à l’année 2015 où il n’a pas dépassé les 20 projets, avant de rajouter que pas moins de 154 projets ont été soutenus depuis l’ouverture de l’agence en 2011, avec un volume global de plus de 16 milliards de dinars.

     

    50.000 tonnes de semences de pomme de terre

    Source : El Moudjahid

     

    Plus de 50.000 tonnes de semences de pomme de terre importées ont été déchargées au port de Mostaganem dans le cadre de la campagne d’importation de ce produit pour la saison agricole 2016-2017, a-t-on appris lundi du directeur de wilaya des services agricoles (DSA)

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