REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 10 OCTOBRE 2016
Lundi,
10. Octobre 2016
SOMMAIRE
Marché & Economie.................................................................................................................. 2
Ressources en eau : Un plan d’action pour l’irrigation.......................................................... 2
Réhabilitation des réseaux d'assainissement......................................................................... 2
Loukal : “La croissance mondiale est encore faible”............................................................. 3
Une délégation autrichienne à Alger le 16 octobre :
Nouer des partenariats....................... 4
Amel Hantous: "L’Algérie dispose d’un potentiel
magnifique".............................................. 4
Ouverture prochaine aux producteurs étrangers et
algériens.............................................. 5
7e Salon international des énergies renouvelables à
Oran................................................... 5
La baisse des importations de véhicules a impacté le
secteur des assurances..................... 6
Commerce.................................................................................................................................. 7
Électroménager : Condor envisage d’augmenter les prix
de ses produits............................. 7
Régions....................................................................................................................................... 7
Mascara : L'agriculture en plein essor................................................................................... 7
Tébessa : Tout pour le blé....................................................................................................... 8
Relizane : Des projets ambitieux pour Oued Djemaâ............................................................ 8
Divers.......................................................................................................................................... 8
Le chiffre du jour : 23.000 barils/jour..................................................................................... 8
Ressources
en eau : Un plan d’action pour l’irrigation
Source
: El Moudjahid
«
Il est urgent d’avoir un schéma des stations d’assainissement qui peuvent
fournir de l’eau pour l’agriculture », c’est ce qu’a déclaré en substance, le
ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, M. Abdelkader Ouali.
Selon le
ministre qui intervenait, hier, à la journée technique de vulgarisation du
guide technique pour les projets de pose et réhabilitation des réseaux d’assainissement,
organisée par l’association des fabricants des tubes plastiques à l’hôtel
Hilton, « ce schéma servira d’appui à la réalisation d’un plan d’action pour l’irrigation
d’une centaine d’hectares agricoles, soit des eaux de barrages, des puits, des
eaux usées… ». Abdelkader Ouali, a indiqué que les capacités d’irrigation des
stations d’assainissements peuvent atteindre les 100 hectares, sachant qu’il
est possible d’arriver à une capacité de 800 millions de mètres cubes par an. D’ailleurs,
« une réunion sera organisée avec le secteur de l’agriculture pour coopérer à
la réussite de ce plan », a-t-il souligné.
Amélioration
de la gestion du service public
Partant
de là, le ministre a appelé à l'amélioration et à la modernisation de la
gestion du service public de l'eau qui doit être au diapason des importants
investissements réalisés dans ce secteur.
Il
a dans ce sillage exhorté, les responsables locaux de l'Algérienne des Eaux
(ADE) à améliorer ce service en les interpellant sur la mauvaise gestion de la
distribution
de cette
ressource et le recouvrement des créances. « Nous sommes devant une situation
très négative », a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec les directeurs de
zones et d'unités de l'ADE, après avoir évoqué des points négatifs constatés
sur le terrain.
Parmi ces
points « noirs et cruciaux », il a cité les lenteurs dans la résolution des
problèmes liés à la distribution notamment les fuites d'eau dans les réseaux
d'alimentation ainsi que le manque de contrôle essentiellement au niveau des
branchements illicites.
Abdelkader
Ouali a également souligné que la réhabilitation et le renforcement du service
de l'eau est une question fondamentale et les structures créées pour gérer cette
ressource, dont l'ADE, doivent être performantes et dotées d'une bonne
gouvernance. « Si ces problèmes ne sont pas pris en compte à temps, cela va
provoquer une mauvaise appréciation de la gestion de notre secteur. Il est hors
de question que cette situation continue », a-t-il dit.
Il a estimé
que ces insuffisances ne correspondaient pas aux efforts consentis par l'Etat
durant les 15 dernières années pour mobiliser la ressource hydrique.
Il faut
dire qu’après avoir vécu un stress hydrique critique durant la fin des
années1990, l'Algérie a décidé à partir de l’année 2000, de mettre le paquet
pour construire des infrastructures en vue de mobiliser le maximum de
ressources.
Une
enveloppe de 50 milliards de dollars a été consacrée au secteur avec la mise en
service de 31 barrages, alors que 9 sont toujours en cours de réalisation.
Ces
investissements ont aussi porté sur la réalisation de 250.000 réservoirs et la
mise en place de 130.000 kilomètres de réseau ainsi qu'une centaine de stations
de traitement et de pompage et 13 stations de dessalement de l'eau de mer.
« Il faut
que l'impact de ces efforts soit visible au robinet », a-t-il dit, en insistant
sur la problématique des fuites d'eau à laquelle l'ADE devrait désormais
réserver plus de moyens « quitte à puiser dans le budget consacré à la
réalisation des sièges administratifs ».
M. Ouali a
entre autres, insisté sur l'entretien des ouvrages hydrauliques ainsi que sur
la gestion de proximité du réseau de distribution et d'assainissement. « Il y a
nécessité d'entretenir les réalisations et les ouvrages à travers la
surveillance des réseaux et la gestion de proximité », a-t-il insisté en
mettant en exergue le rôle et la responsabilité des responsables locaux dans le
contrôle de ce service public, même si cette mission est déléguée à d'autres
organes (ADE, SEAAL, régie communale...).
Dans ce
cadre, le ministre a fait savoir qu'une nouvelle organisation de la gestion de
ce service avait été mise en place par son département pour une application
immédiate dans toutes les directions des ressources en eau des wilayas.
Réhabilitation des réseaux d'assainissement
Source
: El Moudjahid
Un nouveau
guide pour les projets de pose et de réhabilitation des réseaux
d'assainissement, a été confectionné par le ministère dans le but de réaliser
des projets durables et répondant aux standards
internationaux.
Ce nouveau guide technique contient 81 nouvelles normes internationales qui
sont désormais en vigueur en Algérie et applicables dans les projets
d'assainissement.
A cet
effet, M. Abdelkader Ouali, a fait savoir que « les réalisations en matière de
projets d'assainissement doivent être pérennes et répondre aux standards
internationaux d'où la nécessité de ce nouveau document qui est un instrument
moderne permettant aux différents acteurs des projets de mieux concevoir,
réaliser, réhabiliter et contrôler l'exécution de ces ouvrages », a-t -il
souligné, tout en revenant sur les investissements de l'Etat dans le secteur
des ressources en eau qui ont dépassé les 20 milliards de dollars (USD), dont
2,5 milliards USD pour les projets d'assainissement. « Les ouvrages des réseaux
d'assainissement devraient également être économiquement rentables », a-t-il insisté.
Le guide
réunit l'ensemble des règles pratiques et des références réglementaires qui
permettent aux différents acteurs de projets de réseaux d'assainissement de
mieux maîtriser leur ouvrage de la phase étude jusqu'à la fin de la
réalisation.
Selon les
explications du directeur de l’assainissement au ministère des Ressources en
eau et de l’Environnement, M. Benlechheb Ouahid, le guide est un moyen de
faciliter l'accès à toutes les informations et les détails nécessaires pour
chaque phase d'un projet afin de favoriser une démarche de qualité pour la mise
en service et la conservation d'un patrimoine d'assainissement durable et
performant.
Il
est destiné à aider le maître d'ouvrage dans l'établissement du projet et la
rédaction de son cahier des charges techniques. Il aide également l'entreprise
de
réalisation dans le choix des matériaux et procédés, de même que le maître
d'œuvre, le bureau d'études et l'organisme de contrôle dans l'accomplissement
de leurs missions.
Elaboré par
une équipe de cadres algériens, ce document technique est scindé en deux
parties : la première est consacrée à la pose du réseau neuf, tandis que la
deuxième présente le domaine de la réhabilitation d'un réseau déjà existant.
Loukal : “La croissance mondiale est encore
faible”
Source
: Liberté
Le
gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Mohamed Loukal, a indiqué à Washington
que la faiblesse de la croissance mondiale nécessitait un maintien des
politiques monétaires accommodantes et un recours à d’autres politiques
budgétaires favorisant la croissance. “La croissance mondiale reste toujours
faible. Elle est encore plus molle dans les pays avancés”, a déclaré M. Loukal
au cours de la réunion du comité monétaire et financier du FMI, en précisant
que les risques à moyen terme persistaient.
Le
gouverneur de la Banque d’Algérie est intervenu à cette réunion au nom de sept
pays que sont l’Algérie, l’Afghanistan, le Ghana, l’Iran, le Maroc, le Pakistan
et la Tunisie, un groupe appelé communément Menap (Moyen-Orient, Afrique du
Nord, Afghanistan et Pakistan). Selon lui, ces mesures doivent “être soutenues
par des politiques budgétaires pro-croissance”. Dans ce cadre, M. Loukal a mis
en garde contre les effets secondaires des très bas taux d’intérêt et des taux
d’intérêt négatifs sur la profitabilité de l’industrie bancaire et des
assurances, et qui, selon lui,
doivent
être étroitement surveillés. En évoquant les perspectives de croissance pour la
région du Menap, le gouverneur a souligné que ces pays allaient continuer à
faire face à des conditions difficiles, liées à la chute des prix du pétrole,
pour les pays exportateurs et à la faiblesse de la demande globale, pour les
pays importateurs de brut. Les pays exportateurs de pétrole, a-t-il expliqué,
ont réagi à la détérioration de leurs revenus en combinant ajustement
budgétaire et ponction sur les réserves de change accumulées, alors que les
pays importateurs ont utilisé les gains générés par les faibles prix du pétrole
pour réduire les déséquilibres. “Plusieurs pays accomplissent des progrès en
matière de stabilisation macroéconomique et de réformes structurelles, mais des
efforts soutenus sur plusieurs années dans ces domaines sont nécessaires pour
obtenir des résultats tangibles”, a-t-il affirmé.
Le
gouverneur a estimé, à ce propos, que les politiques du fonds devraient se
focaliser sur les réformes en mesure de donner les meilleurs résultats en
matière de renforcement de la croissance potentielle et de création d’emplois. “La
promotion de la diversification économique est d’un intérêt particulier pour
les pays de la région Menap qui accordent une importance aux bénéfices pouvant
être tirés de l’expérience internationale et de la coopération avec le FMI sur
de possibles stratégies de moyen terme”, a-t-il ajouté. “Nous continuons à attacher
une grande importance à ce que le FMI demeure une institution basée sur les
quotes-parts et dispose de ressources adéquates pour faire face aux besoins de
ses membres. C’est, en d’autres termes, renforcer ses capacités pour pouvoir
octroyer des crédits à ses membres”, a affirmé M. Loukal. Le doublement des
ressources du fonds à 659 milliards de dollars, opéré en 2010, n’est pas jugé
suffisant pour répondre aux besoins sans cesse
croissants
des pays touchés par la crise financière. Ce qui rend indispensable le recours
à d’autres lignes de défense temporaires comme l’emprunt bilatéral.
Une
délégation autrichienne à Alger le 16 octobre : Nouer des partenariats
Source
: El Moudjahid
Preuve de l’attrait
constant de notre pays à l’étranger, plusieurs délégations d’hommes d’affaires,
responsables et hauts responsables de différentes nationalités visitent
régulièrement l’Algérie. D’ailleurs, une délégation autrichienne est attendue à
Alger les 16 et 17 octobre à Alger.
La
coopération bilatérale, notamment économique, entre l’Autriche et l’Algérie est
marquée par une amélioration constante, ces dernières années, notamment dans le
secteur de l’agriculture et des transports. Cette amélioration et ce nouveau
souffle dans les relations bilatérales est due en particulier après le
lancement de la ligne aérienne Alger-Vienne, opérée par Air Algérie depuis
avril 2014. Cette grande volonté d’investir durablement et de contribuer au
développement de notre pays s’exprime à travers les déclarations de nombreux
hommes d’affaires et de nombreuses infrastructures réalisées par les
entreprises autrichiennes en Algérie. C’est au regard de cela que la section
commerciale de l'ambassade d'Autriche « Advantage Austria » organise, les 16 et
17 octobre, une visite de travail à Alger au profit d’une dizaine d'entreprises
autrichiennes relevant de plusieurs secteurs économiques notamment : Machines
de production alimentaire, lait et viande, instruments pour la pétrochimie,
matériel pour cimenteries, véhicules de loisir, télécommunication, e-commerce,
banques.
Le conseiller commercial, M.
Markus Haas, a exprimé sa pleine satisfaction quant à l’organisation de cette
mission économique à Alger, en indiquant que « celle-ci permettra aux
entreprises algériennes de nouer des contacts de partenariat avec de nouvelles
sociétés et de nouvelles propositions d’affaires ». « Produire localement tout
en utilisant les moyens de production locales avec le savoir-faire autrichien.
C’est cela que nous vous proposons », a-t-il ajouté. Et de poursuivre « cette
visite d’affaires coïncide avec la tenue à Oran du Salon international de
l'infrastructure des transports « Algérie Infrastructure ». « En marge de cette
visite », a fait savoir Markus Haas : « Des rencontres d’affaires B2B seront
organisées au rendez-vous afin d’identifier les possibilités de coopération et
de renforcer des liens déjà établis avec les entreprises et les établissements
algériens ». Il faut le rappeler que la technologie et l’expérience des
sociétés autrichiennes, notamment dans le secteur ferroviaire avaient été mises
à profit dans la réalisation de projets en Algérie, et ce durant les
différentes étapes : la planification, le génie civil spécialisé, la signalisation
et l'électrification. S’agissant les échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Autriche,
Franziska Honsowitz, ambassadeur d’Autriche à Alger, a indiqué dans une
interview publiée à l’Eco News que « notre pays est le premier partenaire
maghrébin et le deuxième partenaire africain de l’Autriche ».
Le volume
des échanges commerciaux en 2015, s’est traduit par un équilibre de l’ordre de
600 millions d’euros.
Amel Hantous: "L’Algérie dispose d’un potentiel
magnifique"
Source
: L’Econews
Experte en
communication événementielle et formatrice en tourisme, spécialité qualité de
service et culinaire, Madame Amel Hantous a créé une plateforme d’organisation
« B to B » tourisme en faveur des hôteliers, restaurateurs et tous les
investisseurs dans les annexes de ce secteur stratégique qui est le tourisme.
L’Econews : pourquoi le choix de l’Algérie comme
premier invité de votre plateforme B to B tourisme ?
Le premier
invité de cette plateforme est l’Algérie parce qu’elle recèle déjà des sites
touristiques agréables et mérite un développement de cet important secteur non
valorisé jusqu’à ce jour pour multiples raisons. Nous avons consacré à l’Algérie
trois éditions pour l’année 2016 et 2017. La 1ere rencontre aura lieu les 17 et
18 novembre de l’année en cours à l’hôtel The Résidence de Tunis sous le thème
« opportunités et coopération ». Il s’agit de rencontres entre professionnels
du secteur du tourisme algérien et tunisien et aux décideurs et dirigeants
politiques pour porter un nouveau dynamisme en créant des partenariats entre
les deux pays.
Le B to B
tourisme est un programme de rendez-vous ciblant aussi les nouveaux
investisseurs, les opérateurs hôteliers et tous les acteurs intervenants dans
le tourisme et ses annexes. De même, les agences de voyages et les centres de
formations dans ce domaine sont cordialement invités à rencontrer le
savoir-faire tunisien et saisir des contrats de partenariat et de converger les
intérêts de part et d’autre.
Quel est l’objectif
de ces rencontres ?
La Tunisie
comme tout le monde le sait, a une expérience dans le tourisme de plus de 50
ans et
l’Algérie
est un très beau pays avec une infrastructure touristique et hôtelière très
faible par rapport au potentiel existant, outre la prestation de service qui
reste à désirer. L’Algérie peut avoir facilement des complexes touristiques d’envergure.
Notre but donc, comme les tunisiens sont aux frontières, il faut saisir l’occasion
pour échanger leur expérience afin de pouvoir promouvoir la destination Algérie
et booster ainsi l’économie grâce à ce secteur. Pour le développement
économique du pays, il faut aussi s’intéresser à d’autres secteurs que le
pétrole comme le tourisme qui englobe en lui-même d’autres domaines à savoir la
culture, le social, l’artisanat, etc.
L’objectif
de ces rencontres donc est d’avoir la qualité de service dans les
établissements touristiques en Algérie, à savoir les hôtels, les restaurants,
les endroits de loisirs et de divertissement, etc. l’Algérie dispose d’un
potentiel magnifique sur le plan paysage, artisanat, gastronomique, surtout les
plats traditionnels qui ne sont pas mis en valeur. Il est temps de valoriser
ces atouts et les vendre aux touristes nationaux et étrangers.
Vous avez parlé d’autres éditions dédiées au
développement du tourisme en Algérie, peut-on savoir de quoi il s’agit ?
La 2eme
rencontre sera consacré au tourisme médical et de bien être qui se déroulera à
Alger et dont la date sera annoncée lors de la cérémonie de clôture de la 1ere
rencontre à Tunis. Cette rencontre compte rassembler d’autres acteurs du
secteur du tourisme spécialisé. Par contre la dernière édition sera dédiée au
tourisme de loisir, à savoir, organisation des évènements, divertissement, des
aqua parcs,des spectacles et nous comptons l’organiser en Algérie aussi
Est-ce que vous avez constaté un écho favorable de la
part des responsables du secteur en Algérie pour ce programme ambitieux ?
Ah oui des
encouragements à l’infini et le vouloir est là, surtout au dernier salon du
tourisme à Constantine, j’ai eu beaucoup de propositions des opérateurs publics
ou privés qui veulent améliorer leur qualité de service et rendre le secteur du
tourisme un levier de développement économique
Sur le plan formation, est ce que les opérateurs
algérien du secteur du tourisme s’intéressent à ce volet
?
Enormément,
sur ce plan, plusieurs hôteliers et restaurateurs algériens nous ont sollicités
pour programmer des cycles de formation au profit de leurs personnels. Comme,
je suis professionnelle de la formation, notamment dans la qualité du tourisme
spécialisée dans le service et culinaire, nos amis algériens professionnels du
tourisme vont profiter d’un moment unique pour la promotion de leurs affaires
surtout que notre programme cible et personnalise les rencontres B to B
tourisme.
Ouverture prochaine aux producteurs étrangers et algériens
Source
: Liberté
Le site
cinématographique d'El-Achour (Alger) sera ouvert prochainement aux producteurs
étrangers et privés, a affirmé samedi le ministre de la Culture, Azeddine
Mihoubi. “Le budget de réalisation dudit site a été prélevé sur celui du film
sur la vie d'Ibn Badis estimé à 35 milliards de centimes”, a indiqué à l'APS le
ministre, qui visitait les ruelles du site réalisé en un
temps record pour
le tournage des scènes du film sur la vie d'Ibn Badis. “Réalisé par des
professionnels et sur la base d'une étude historique, le site sera fin prêt
dans une semaine, dans l'attente de la réalisation d'autres compartiments”, a-t-il
ajouté. Concernant les travaux d'extension du site d'El-Achour, M. Mihoubi a
indiqué qu'“il s'agit d'une cité cinématographique moderne où il sera possible
de tourner des scènes contemporaines, mais aussi des scènes illustrant des
évènements historiques sur un autre site, réplique de la Casbah d'Alger, qui
sera réalisé plus tard grâce à des prélèvements sur des budgets de films.” Pour
le ministre, “le lancement d'un site de tournage constitue l'un des principaux
pas à franchir dans l'industrie cinématographique, surtout si ce dernier répond
aux standards de professionnalisme.” Par ailleurs, M. Mihoubi a relevé certains
problèmes rencontrés par le cinéma algérien, rappelant que son département
œuvrait à promouvoir les métiers du cinéma, notamment ceux ayant trait au
montage, aux effets spéciaux, au son et à l'image. L'occasion était pour le
ministre de présenter le musicien algérien Salim Dada qui composera la musique
du film sur Ibn Badis, rappelant que ce musicien avait composé la musique du
film sur St Augustin.
7e Salon international des énergies renouvelables à Oran
Source
: Le Soir d’Algérie
Les
professionnels qui opèrent dans le domaine des énergies renouvelables se
donnent rendez-vous au Centre de conventions d’Oran, du 24 au 26 octobre 2016, à
l’occasion du Salon international Era.
Ce salon
majeur, qui en est à sa 7e édition, offre aux différents acteurs dans le
domaine un cadre propice qui
«répond à leurs besoins de
communication sur leurs activités et leur savoir-faire, et de prospection d’opportunités
de partenariats avantageux qui renforcent leurs capacités», souligne l’organisateur.
Organisé par Myriade Communication, sous le haut patronage du chef de l’Etat,
Era 2016, 7e Salon international des énergies renouvelables, des énergies
propres et du développement durable, bénéficie du contexte favorable «créé par
l’impulsion donnée au programme des énergies renouvelables et de l’efficacité
énergétique, par le chef de l’Etat qui en a souligné le caractère de priorité
nationale». Era 2016 «s’inscrit dans l’alternative incontournable qui consiste
à construire une économie nationale diversifiée et plus compétitive, impliquant
une transition énergétique qui intègre l’émergence d’une filière des énergies
renouvelables», note Linda Oulounis, commissaire du salon. Selon elle, le Salon
Era est devenu le meilleur «repère» pour les professionnels dans ce domaine.
Dans la mesure où il leur permet de connaître, à la fois, l’état des lieux et
les perspectives ouvertes par le programme national de développement des
énergies renouvelables. Selon l’organisatrice, le salon remplit également une
fonction de catalyseur «de la synergie des actions mises en œuvre dans ce
créneau par les institutions officielles et organismes qui en relèvent, et par
les opérateurs économiques». Cette 7e édition qui verra la participation très
active du secteur de l’énergie à travers la présence des deux grands groupes
Sonatrach et Sonelgaz avec leurs filiales, du secteur des ressources en eau et
de l’environnement, avec ses agences et entreprises, du ministère de l’Industrie
et des Mines, directement concerné par le thème de cette année - l’industrie
des énergies renouvelables au service d’une économie diversifiée et compétitive
-, l’agriculture, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, à côté
des acteurs économiques majeurs de la filière, également présents en force. Le
salon est
également
ouvert sur les autres dimensions du développement durable, à savoir la
préservation des ressources naturelles, l’économie d’énergie, la gestion de l’eau,
la réutilisation des eaux usées, la valorisation des déchets … Un cycle de
conférences avec des communications présentées par des spécialistes, experts et
chercheurs, algériens et étrangers, portant sur des thématiques liées aux
énergies renouvelables et au développement durable, auront lieu à l’occasion.
La
baisse des importations de véhicules a impacté le secteur des assurances
Source
: Liberté
L’assurance
automobile, qui constitue la principale branche du marché des assurances de
dommages, a enregistré une diminution de 6,7%.
Les
réalisations du marché des assurances (y compris les acceptations
internationales et sans les données de la Maatec et de la Trust), au 30 juin
2016, s’élèvent à 69,9 milliards de dinars, enregistrant ainsi une hausse de
3,2% comparativement au premier semestre 2015, annonce le Conseil national des
assurances (CNA) qui vient de publier la note de conjoncture du marché national
des assurances.
Le chiffre
d’affaires réalisé par les assurances de dommages, au premier semestre de l’année
en cours, est estimé à 62,2 milliards de dinars, soit une croissance de 2,5%
comparativement à la même période de l’année passée et une part de marché de
89%. Avec près de 56% de parts de marché, l’assurance automobile a réalisé un
montant de 34,8 milliards de dinars, en baisse de 1,8% comparativement à la
même période 2015. Les garanties facultatives ont régressé de 7,8%.
Quant à la
garantie “responsabilité civile”, elle a progressé de 27,5% et occupe 22,4% du
portefeuille de la branche. La branche incendie et risques divers (IRD) a
réalisé un chiffre d’affaires de 22,1 milliards de dinars au premier semestre
de cette année, soit une hausse de 8,4% par rapport à la même période de l’année
précédente. Les assurances contre les effets des catastrophes naturelles
(Cat-Nat) ont enregistré une hausse de près de 31% par rapport à la même
période de 2015, contrairement aux risques de construction qui reculent de 12,7%.
La branche
transport a crû de 19%. Cette croissance est tirée principalement par la
sous-branche “transport aérien” qui a augmenté de 290,5%. La branche agricole a
baissé de 4,5%.
L’assurance
“crédit” a enregistré une croissance de 9,4% par rapport à la même période de
2015. Selon la note de conjoncture du CNA, le chiffre d’affaires des assurances
de personnes au 30 juin 2016 est estimé à 6,4 milliards de dinars, contre 6,1
milliards de dinars à la même période en 2015, soit une évolution de 5,6%.
L’assurance
automobile a enregistré une baisse de 6,7% au 2e trimestre de 2016
Durant le
deuxième trimestre de l’année en cours, la production du marché des assurances,
estimé à 31,6 milliards de dinars (y compris les acceptations internationales),
a régressé de 2,1% par rapport au deuxième trimestre 2015. Le chiffre d’affaires
réalisé par les assurances de dommages est de près de 28 milliards de dinars,
soit une baisse de 0,8% et une part de marché de 87,8%. L’assurance automobile,
qui constitue la principale branche du marché des assurances de dommages, a
enregistré un montant de 14,4 milliards de dinars, soit une diminution de 6,7%.
Les
garanties facultatives ont baissé de 21,1% par rapport au même trimestre 2015.
Alors que les garanties “responsabilité civile”, qui détiennent 30,8% du
portefeuille automobile, ont progressé de 57,5%. Les assurances de personnes,
également, ont connu une baisse au second trimestre de l’année en cours par
rapport à la même période de l’année passée.
En effet,
le chiffre d’affaires des assurances de personnes relatif au deuxième trimestre
2016 est estimé à 3,1 milliards de dinars, contre 3,3 milliards de dinars à la
même période en 2015, soit une régression de 6,1%. “À titre comparatif, la
production des assurances de personnes relative au deuxième trimestre 2016
accuse une régression de 4,4% par rapport au premier trimestre 2016”, relève le
CNA.
Régression
de la cadence de règlement des sinistres Le total des sinistres réglés par l’ensemble
des sociétés d’assurance s’établit, au 30 juin 2016, à 29,6 milliards de
dinars, marquant ainsi un repli de 3,3%, indique la note de conjoncture du
marché des assurances. Les indemnisations restent dominées par les assurances
de dommages avec 95,7% contre 4,3% pour les assurances de personnes. Le stock
des sinistres à payer s’élève à 73,4 milliards de dinars, en hausse de 2,9%
comparativement au premier semestre 2015. Le CNA relève une régression de 55,6%
de la cadence de règlement des sinistres. Les indemnisations au titre des
assurances de dommages atteignent, au titre du 1er semestre 2016, 28,3
milliards de dinars, soit une régression de 3,7% par rapport au semestre 2015.
La part de l’assurance automobile demeure prépondérante (73,2%), soit un total
de sinistres réglés estimé à plus de 20,7 milliards de dinars.
Le
montant du stock de sinistres est de 70,5 milliards de dinars, dont 35,8
milliards au titre de la branche
automobile,
soit une part de 50,7% du total restant à payer.
COMMERCE
Électroménager : Condor envisage d’augmenter les prix de
ses produits
Source
: TSA
Condor se
prépare à l’entrée en vigueur de la nouvelle taxe sur l’efficacité énergétique
prévue dans le projet de Loi de finances 2017. Pour éviter une forte hausse des
prix de ses produits à partir de 2017, le groupe privé d’électroménagers a pris
deux mesures.
« Nous
avons surclassé 12 à 15 de nos produits d’une classe énergétique B à une classe
énergétique A qui n’est pas concernée par cette taxe. Cette mesure a été prise
afin d’éviter une hausse importante des prix pour nos clients. Néanmoins les
autres produits électroménagers de classe B devraient coûter 20 à 30% plus cher
après l’instauration de cette taxe », détaille Miloud Bouderbala, directeur
chez Condor, lors de la réouverture du showroom central de la marque à Alger.
Condor va
engager des investissements pour surclasser les produits de la classe B à la
classe A, moins énergivores et donc faiblement taxés. « Dans un programme d’investissement
et de mise à niveau, plus de 80% de nos produits seront surclassés d’ici 2 à 3
ans », ajoute M. Bouderbala.
Dans le
projet de Loi de finances pour 2017, le gouvernement a introduit une taxe d’efficacité
énergétique sur les appareils importés ou fabriqués localement fonctionnant
avec l’électricité, le gaz ou tout autre produit pétrolier. Il prévoit
également une taxe de 45% sur les appareils électriques qui sont soumis aux
règles d’efficacité
énergétiques mais qui ne peuvent être soumis au texte réglementaire lié à la
catégorisation et l’étiquetage.
S’il
appréhende l’entrée en vigueur de cette taxe, le groupe Condor applaudit
toutefois la mise en place des licences d’importation pour les produits
électroménagers à partir de 2017. « Cette mesure est favorable aux producteurs
algériens, elle fait face à la contrefaçon », a-t-il affirmé.
REGIONS
Mascara :
L'agriculture en plein essor
Source
: Le Quotidien d’Oran
L'agriculture
en général avec ses différents types et formes est considérée comme un pôle
d'attraction dans le domaine économique et commercial au niveau de la wilaya de
Mascara, dont les agriculteurs, quels que soient leurs métiers (maraîchers,
horticulteurs, céréaliers, aviculteurs, etc.) tirent profit des revenus de ces
principales ressources. A Mascara, avec une superficie totale de 588.000 ha
destinée à l'agriculture, il n'est exploité que les 2/3 actuellement, soit une
superficie de 312.800 ha à partir de laquelle 42.200 ha sont en irrigation
régulière, et le reste par différents moyens par lesquels elle arrive à
réaliser en maraîchage 3.172.000 qx de pomme de terre, 420.800 qx d'olives,
58.000 qx de viande rouge, 135.000 qx de viande blanche et 45,8 millions de
litres de lait. Sachant que les terres agricoles sont en appartenance à 60% pour
les fellahs privés et 40% pour les privés de l'État (exploitation agricoles en
concession). Pour le lait, la wilaya assure une autosuffisance si elle ne
participe pas au concours pour combler le déficit qu'affichent les wilayas
limitrophes comme Oran, Sidi Belabbès et Tiaret où la demande est assez
importante. La production de
lait qui
est assurée par les 36.000 vaches qui forment le cheptel de la wilaya qui
produisent entre 15 et 20 litres par vache est loin d'être celui des pays
outre-mer où la vache produit entre 40 et 50 litres/jour en fonction de la
manière d'élever qui sont assurés en fonction d'un régime bien respecté. Par
ailleurs, la campagne de plantation de la pomme de terre de saison qui débute à
partir du mois janvier et se poursuivra jusqu'en février et a connu jusqu'alors
une superficie de 12.350 ha pour une production de 3.300.000 q, selon M.
Boulenouar Ghali, sous-directeur à la DSA au moment où, selon ses propos, un autre
plan pour la multiplication de la pomme de terre de semence a touché une
superficie très importante sur les lieux.
La récolte
de la pomme de terre de saison réalisée à ce jour a touché 3.000 ha sur les
4.000 emblavés, soit un taux record de 75%. La production locale a atteint une
quantité de 960.000 q soit un rendement de 320 q/ha. Comparativement à la
campagne passée, le rendement de cette année est considéré comme positif
reflétant les efforts déployés par les services concernés. Concernant le stockage
de ce produit, afin de régulariser sa commercialisation, la direction de
Services agricoles (DSA) vient de conclure une convention avec 08 opérateurs
économiques pour un entreposage frigorifique d'une quantité dépassant les
227.800 q, alors que celle prévue par le programme arrêté par la direction est
de 345.000 q.
Parallèlement
au coup d'envoi de la campagne labours-semailles pour l'exercice 2016-2017, les
services de la DSA ont mis en place des préparatifs afin que l'opération se
déroulera dans de bonnes conditions matérielles.
A ce
propos, ces mêmes services ont indiqué que quelque 190.000 ha seront emblavés
pour la céréaliculture. Une superficie moins importante que l'an passé,
répartie sur 87.000 ha de blé dur, 96.000 ha d'orge et 7.000 ha de blé tendre.
D'autre
part, 45.000 quintaux de semences et 20.000 quintaux d'engrais seront mis à la
disposition des céréaliers. Côté matériels agricoles, la direction des services
agricoles a mobilisé un parc de 1.100 tracteurs, 650 charrues (ou cultivateurs),
40 Cover Crop (semoirs ou épandeurs de graines). La wilaya de Tébessa est une
région à vocation agropastorale où la culture céréalière constitue l'essentiel
des activités agricoles, en plus de l'élevage.
Mais en
raison des effets d'une sécheresse endémique, les pertes subies par les fellahs
ont conduit les responsables de l'agriculture à l'effacement des dettes
contractées par un certain nombre d'entre eux, un geste que tout un chacun a
compris comme étant un encouragement et un soutien des pouvoirs publics pour
les activités agricoles.
l’approvisionnement
en eau potable ainsi que la construction de routes sont autant de moyens
entrepris par les autorités pour permettre un regain d’attractivité de ces
zones.
Des
programmes de développement ont été lancés au niveau de la commune d’Oued
Djemaâ notamment dans les localités de Blaïd et Chehaidia, abandonnées par les
habitants lors de la période d’insécurité. Des projets agricoles ont été
également prévus par la commune d’Oued Djemaâ concernant la plantation d’arbres
ainsi que l’apiculture et l’élevage de bétail. Ces différents programmes
ambitionnent de créer plus de 600 emplois dans le secteur agricole. Des sources
officielles rapportent un taux très inquiétant de chômage dans la commune. Plus
de 45% des habitants de Blaïd seraient sans emploi ou vivant dans la précarité.
L’absence d’infrastructures solides serait le facteur principal de cette
situation catastrophique. La difficulté d’accéder aux terres agricoles ainsi qu’aux
subventions influe énormément sur la motivation des jeunes de la localité. Dans
le même volet, le transport continue de constituer un casse-tête permanent pour
les habitants de certaines localités susmentionnées. Le transport urbain ainsi
que scolaire brillent par leur absence en certaines périodes de l’année,
notamment celles les plus froides. Des écoliers cessent carrément de fréquenter
leurs classes en période de pluies et de grand froid. Les efforts individuels
et ponctuels des autorités et des habitants restent inefficaces devant la
Tébessa : Tout
pour le blé
Source
: Le Quotidien d’Oran
Un début de
mois d'octobre plutôt pluvieux. C'est de bon augure, à l'orée d'une saison
agricole que tous les fellahs espèrent meilleure que les années précédentes.
Relizane : Des projets ambitieux pour Oued Djemaâ
Source
: Le Soir d’Algérie
Des projets
de désenclavement sont en cours dans les localités défavorisées de Chehaïdia et
Blaïd. L’électrification, le raccordement au gaz,
permanence
des difficultés naturelles. Les riverains appellent, de ce fait, à trouver des
solutions radicales pour relier leurs localités aux réseaux routiers.
DIVERS
Le chiffre du
jour : 23.000 barils/jour
Le Ghana a
démarré des exportations d’essence et de gasoil vers cinq pays d’Afrique de l’Ouest
à partir de son dépôt de produits pétroliers de Bolgatanga. Ce développement
intervient quelques semaines après la mise en production du champ offshore TEN
qui génère actuellement 23.000 barils par jour.