REVUE DE PRESSE CCI ALGERO-FRANÇAISE DU 02 JANVIER 2017
lundi, 02. janvier 2017
SOMMAIRE
Marché & Economie..........................................................................................................
2
Stratégie industrielle : Une vision intégrée ............................................................................. 2
Algérie - France : Intensification des échanges
.......................................................................
4
Algérie - Royaume Uni : Renforcer les relations......................................................................
5
Energie et securité avec l’UE : L’Algérie, un
partenaire de premier
plan................................ 6
Loi de finances 2017 publiée au Journal Officiel : Ce qu’il faut savoir .................................... 7
Etiquetage des produits importés : Autorisé en
langue arabe................................................ 8
Face à la crise : Investir le commerce extérieur ......................................................................
9
Réouverture de toutes les mines d’ici 2018 .......................................................................... 10
L’allongement du délai de rapatriement des devises à 360 jours désormais applicable......
11
Des signes distinctifs pour
la figue Béni Maouche et la
datte Deglet Nour .......................... 12
Vers un rééquilibrage du marché pétrolier en
2017
............................................................. 12
Commerce .......................................................................................................................13
Une 3eme ligne de production Soummam en
juin 2017 ....................................................... 13
Tlemcen : Une nouvelle usine de production de médicaments anticancer ........................... 14
Régions............................................................................................................................15
Sidi Bel Abbés, Développement local : Une nouvelle dynamique .........................................
15
Sidi Bel Abbés : Cap sur
l’investissement productif ............................................................... 16
A Babar
(Khenchela), la
prometteuse résurrection céréalière du Sahara des Nememcha ... 16
500 milliards DA pour la modernisation de la capitale ......................................................... 17
Vallée de la
Soummam (Béjaïa) : La
campagne oléicole bat son plein................................. 18
MARCHE & ECONOMIE Stratégie industrielle : Une vision intégrée Source : El Moudjahid
L’ambition du
nouveau
modèle de croissance d’atteindre une croissance de 7% hors hydrocarbures, à
l’échéance
2019, passe par la valorisation du potentiel industriel national.
Un secteur
à fort potentiel qui détient les clés de la diversification économique et les moyens de la transition préconisée. Aussi,
la restructuration du secteur public marchand, qui s’inscrit dans une dynamique de rentabilisation des filières émergentes et structurantes, mais aussi de substitution
aux
importations,
soit près de 30
milliards de dollars
d’importations substituables, constitue la pierre
angulaire de cette
nouvelle
approche du développement.
Une vision
portée par des programmes d’appui aux
entreprises industrielles
et d’encouragement
de l’investissement productif
dans les segments à
forte
valeur ajoutée.
La
démarche industrielle dont les
éléments structurants ont été enclenchés consiste ainsi
à orienter les
efforts vers
la
réhabilitation de
l’entreprise productive, en tant qu’acteur stratégique dans le nouveau schéma du secteur public marchand.
Aujourd’hui, l’enjeu réside
dans les capacités du pays à
déployer au mieux son potentiel de diversification et à
mobiliser
ses capacités à l’exportation. Aussi, la politique
menée par le
ministre de l’Industrie et des Mines, M. Abdesselam Bouchouareb, s’inscrit dans le
sillage du programme quinquennal 2015-2019,
orienté
vers
la diversification de l’économie
nationale,
la priorisation de la sphère productive, et la relance de l’investissement
industriel, notamment. Des objectifs
qui
ont motivé la mise à
niveau du cadre juridique pour
créer un environnement incitatif
pour les investisseurs
algériens et étrangers.
2016, l’année des réformes
L’année 2016 a constitué un tournant décisif pour le
secteur de l’Industrie
et des Mines qui a entamé un vaste chantier de réformes guidé par un objectif de refonte de l'ensemble
du
cadre juridique et
institutionnel (code des investissements, loi sur la normalisation, loi d'orientation
pour la promotion de la
PME
et, enfin, le projet de loi sur la métrologie en
sus des mesures introduites dans les
lois
des
finances depuis 2015, soit un
total
de
30 mesures
d'encouragement). L’autre action devait consister en la mise
en
œuvre effective de la «Politique des filières»
consacrée, entre autres,
à travers la réalisation du complexe textile intégré
de
Relizane, la signature du
contrat
de l’usine Volkswagen, le lancement des
cimenteries de
Mascara, Béchar et Adrar…), les projets
de
trituration des graines oléagineuses pour l’agro- industrie, le complexe
de
raffinage de sucre à Boumerdès,
des projets
dans la sous-traitance mécanique. L’année 2016 aura été également celle des mines. Et pour cause, plusieurs contrats et
projets ont
été
concrétisés, dont le
plus important est celui du
phosphate,
avec l’indonésien Indorama, pour un
investissement de 5,7 milliards USD. L’année a aussi enregistré le lancement effectif des
études pour l’exploitation
du
gisement de fer de Ghar
Djebilet, le manganèse à Guettara et
du manganèse
métal
à Béchar, Barytine de Draïssa.
Grâce à ces investissements, toutes les mines seront rouvertes d’ici
2018.
La politique
des
filières
La nouvelle vision industrielle est basée sur l’approche
filière. Une option qui permettra au pays de passer au statut de producteur
et d’exportateur de biens
transformés. Une quinzaine de filières prioritaires
incluant des avantages spécifiques ont
été identifiées
dans le cadre de cette stratégie.
Il s’agit de la sidérurgie
et de la métallurgie, des liants hydrauliques, de
l’électrique et de l’électroménager, de la mécanique, de
l’automobile et de l’aéronautique, de
la chimie industrielle et de la pharmacie, de la construction et des réparation navales, de l’agro-industrie, des THC (textile-
habillement-cuir), du bois et de l’industrie
du meuble.
Aussi, les projets identifiés et retenus
visent «des objectifs d’intégration des filières industrielles, la diversification et la performance de la production nationale pour la substitution aux importations, la capture de la
plus grande part possible de la valeur ajoutée des filières sur lesquelles l’Algérie peut être
compétitive et la création d’emplois économiques et durables».
Groupes publics industriels :
le devoir de
performance
«Le secteur public
marchand, produit plus de 40% de
la valeur ajoutée industrielle. Il constitue, à ce
titre, un levier
important du
développement industriel dans notre pays. Les 12 groupes issus de la restructuration du
secteur constituent la solution pour une
mise en adéquation du
mode d’organisation afin de réaliser les
objectifs assignés dans les plans de développement de
ces entreprises. Ce schéma, basé sur le regroupement
des
entreprises par branches et filières industrielles, a consisté
en
la création de
groupes industriels
présentant une taille
critique, des synergies
et des complémentarités ainsi qu’un potentiel de déploiement
sur les marchés nationaux et internationaux.
Aujourd’hui, les EPE sont totalement assainies et dotées
de plans d’investissement
pour chacune d’elles. De
grands projets industriels sont également en cours de
concrétisation en partenariat industriel
et technologique avec des firmes étrangères. Il s’agit des
projets sidérurgiques de Bellara, El-Hadjar
et
celui de Tosyali à Oran, le projet d’exploitation et valorisation du
gisement de Ghar Djebilet,
le projet textile de Relizane, le projet transformation de phosphate à Oued Kebrit et
à Hadjr Essoud, le projet de développement de la plateforme
mécanique
et industries
automobile (Rouiba, Constantine, Sidi Bel-Abbès, Tiaret et Annaba), le
projet de développement
de
nos capacités de
production de ciment,
liants hydrauliques et autres matériaux de construction, et
les projets de développement dans l’industrie pharmaceutique sont à mettre à l’actif de la démarche industrielle en coure de
mise
en œuvre. Une démarche qui
vise
à «amorcer
une nouvelle structuration du tissu
industriel», à savoir
l’émergence de nouvelles activités industrielles, et une demande conséquente de sous-traitance,
le développement de l’entreprise à l’international.
Le partenariat international, un axe de la stratégie industrielle
Le partenariat
international comme vecteur de transfert
de
technologie est
un
axe de la stratégie industrielle
dans
sa version rénovée. Cette
complémentarité est
consacrée à
travers des
joint-ventures dont
les projets
d’investissement sont déjà identifiés, localisés
et les
financements, en grande partie,
mobilisées. Cette
formule vise la promotion du partenariat entre
investisseurs locaux (privés
et publics)
et étrangers,
notamment la
coproduction dans le cadre
de jointes- ventures. Grâce à
cette approche,
de
grandes firmes mondiales ont opté pour
des partenariats en Algérie,
entre autres Massey Fergusson, Liebehrr, Sampo,
General Electric, Alstom, Renault, Deutz, Mercedes
Benz, ZF et d’autres.
Le ciment, le textile, les mines…
de grandes ambitions
La restructuration industrielle traduit l’ambition d’atteindre l’autosuffisance dans les
produits
stratégiques et d’aller vers l’exportation. Pour le ciment, la production couvre, dès la fin 2016, la demande nationale grâce
à l’entrée
en
production des cimenteries
Biskra et Cilas et de l’extension d’Aïn El-
Kebira, soit une addition d’environ 6 millions de tonnes.
Une
prévision de 28 millions de tonnes est retenue pour
2017. C’est aussi le cas des produits sidérurgiques dont
la production devrait atteindre, dès 2018, près de 10
millions de
tonnes/an avec l’extension de
l’usine de
Tosyali à 3 MT/an en 2017, la mise en service de Bellara
avec
2 MT/an à fin 2017, pour évoluer à 4 MT/an, en
seconde phase, dès 2019, El-Hadjar avec une production de 1,6 million de tonnes en plus des 2 millions de tonnes
prévus dans le cadre des projets privés (ETRHB
et BIDEWISTEEL). En
2019, les projets en chantier porteront nos capacités à
12
MT/an. Le secteur du
textile qui reprend à la faveur des investissements déclarés à fin 2015, soit 107 milliards DA, incluant
42 issus du secteur privé, a
été marqué par
le partenariat
algéro-turc qui s’avère structurant pour toute la filière, à travers la réalisation d’un pôle intégré de 8 usines
à Relizane.
D’ici 2019, le complexe produira 44 millions de mètres linéaires/an et 30 millions de pièces
en prêt-à-porter,
plus de 60% de la production étant destinée à l’exportation.
Sur un autre plan,
la valorisation des ressources
minières permettra de substituer, à court-
terme, l’équivalent de 500 millions de dollars, en
substances minérales, et ce grâce à l’ouverture de
nouvelles exploitations (gisement de phosphate de Bled
El-Hadba, manganèse de Guetara, la baryte à Draïssa,
la bentonite à Tlemcen…) et aux plans de développement
des EPE existantes et la
réhabilitation
et
la réouverture de nombreuses
mines (le
zinc de Chabet El-Hamra, le feldspath de Aïn Barbar, à Annaba, et la baryte d’Ichmloul à Batna, les marbreries).
Aux
moyen et long
termes, l’exploitation et la
valorisation du gisement de Ghar Djebilet
offrira un potentiel de substitution équivalent à 1 milliard
de dollars pour la satisfaction des besoins des aciéries.
À ce titre, l’étude de préfaisabilité définira l’option la mieux indiquée pour une
concrétisation qui pourrait être engagée dès
2018. De même,
l’engagement dans de nouvelles
industries, à l’exemple de la
chimie industrielle, accroîtra
substantiellement
notre potentiel d’import- substitution, sachant qu’actuellement
l’essentiel des besoins
en inputs
de
cette filière est importé pour
une
facture de 3,2 milliards de dollars. Dans l’agro-
alimentaire, une dynamique de transformation est relevée dans le privé, quatre complexes de trituration des graines oléagineuses (2 à Jijel, un à Oran
et
un à Sétif) étant prévus, pour une capacité globale de près de
5 MT/an de farine destinés à l’élevage et 1,4 MT/an
d’huiles brutes. L’entrée en production de ces
complexes interviendra fin
2017 pour
Djen-Djen,
courant 2018 pour Jijel
et
Sétif et en 2019 pour
celui d’Oran.
Filière mécanique, des projets prometteurs
Dans la filière mécanique, les projets réalisés ou lancés récemment ont permis l’augmentation des capacités de production et l’élargissement de la
gamme de produits.
Pour le seul groupe mécanique, les
8 partenariats, tous opérationnels, avec des taux d’intégration allant de 30 à
80%, ont diversifié la
production de matériels et engins de nouvelles générations avec des volumes annuels de
1.000 moissonneuses-batteuses, 5.000 tracteurs agricoles, 25.000
moteurs
diesel et 1.000 engins TP. Dans cette même filière, cinq nouveaux projets sont en
lancement, la fonderie (30.000 tonnes/an), le
matériel de voierie (500 équipements/an), les
vannes
hydrocarbures (4.000
unités/an),
les équipements et
outils
de
forage (6
modèles) et les éoliennes
(100
unités/an). Dans l’automobile, outre l’augmentation de la cadence de production
de
l’usine Renault de Oued
Tlelat, 2016 a été marquée par l’inauguration des usines de montage Hyundai (à Batna et Tiaret) et la signature d’un important contrat
avec
le groupe allemand Volkswagen pour la fabrication de quatre de ses marques
en Algérie
(Volkswagen, Volkswagen utilitaires, Skoda et Seat), soit la plus grande
implantation en
Afrique pour la firme allemande.
L’exportation, un
objectif
La politique de diversification
ne
peut se réduire à
l’objectif de substitution. Au contraire, elle n’aura de
sens que si elle est inscrite
dans l’objectif d’exportation. À ce
titre, les potentialités sont ciblées dans le domaine
de
la sidérurgie avec l’optimisation des capacités de Bellara (2019) et Tosyali (2018), dans le textile,
dont
60% de la production issue du partenariat algéro-turc
sera exclusivement destinée à
l’exportation, la pharmacie dont des prospections sont effectuées par le groupe Saidal en Côte d’Ivoire, Mauritanie et Burkina- Faso ; la branche automobile sachant que le nouveau
cahier des charges exige des investisseurs d’exporter une part de leur production, les activités de
montage à partir de collections CKD où des entreprises ayant atteint un niveau sensible d’intégration, ou encore dans
le créneau du ciment où les capacités
en
cours d’installation dépasseront la demande nationale dès
2017.
Les ressources minières, un gisement
pour l’export
La filière de transformation des phosphates pour
la production d’engrais complexes NPK, à la faveur
de
3 projets d’un montant de 5,7 milliards de dollars pour la
production d’ammoniac, d’engrais
phosphatés et azotés
à Hadjar-Essoud et Oued Keberit et l’ouverture du
nouveau gisement de Bled El-Hadba à Tébessa, dont l’entrée
en production, prévue
en 2019, générera un chiffre d’affaires/an
de
près de 3,1 milliards
de
dollars, est tourné essentiellement vers l’exportation,
avec un volume de phosphate
valorisé de 10 millions t/an. Pour les engrais complexes, 2 autres projets sont
en discussions avec des partenaires étrangers pour la
production
de
sulfate de potassium à Oued Keberit et d’engrais et aliments de bétail à El-Aouinat. Dans
le même contexte, la valorisation du fer de Gara Djebilet à
l’horizon
2021, la production
de
plomb-zinc à
Béjaïa
(110 millions de dollars d’ici 2021), 34 millions de dollars
pour le
manganèse de Béchar, 40 millions de dollars
pour l’or de Tamanrasset et d’Illizi font partie d’un plan
de
valorisation
de
la production minière, pour une valeur globale de 8
milliards de dollars, d’ici 2021, ouvrant des perspectives d’exportation conséquentes. La démarche du
département de l’Industrie et des Mines porte
également sur le développement de l’industrie du
renouvelable, en
particulier dans la filière du silicium. Dans cette perspective, le secteur a engagé
une
concertation avec le
ministère de l’Énergie pour
arrêter un programme d’action commun. Les résultats
préliminaires des travaux
de
recherche
minière
ont ressorti un
potentiel de 20 millions de tonnes.
Climat des affaires :
un
grand pas
L’Algérie a enregistré une évolution positive en gagnant
7 places dans le classement annuel Doing Business de la
Banque mondiale, pour la
1re
fois depuis dix ans. Une position acquise grâce aux réformes initiées par le secteur de
l’Industrie et des
Mines qui
œuvre
à
l’émergence
d’un environnement des affaires, stable
et favorable à l’investissement et au développement de
l’entreprise. Aussi,
les actions engagées dans le cadre de cette refonte devenue nécessaire ont porté sur «le desserrement de la contrainte foncière,
la rationalisation du
système d’incitation à l’investissement et sa réorientation vers les secteurs les
plus utiles à l’économie, le développement
des
outils assurant la
qualité et la compétitivité de la production,
l’appui et le développement de la PME,
le développement du capital humain par la création d’une grande école des métiers
de
l’industrie, l’amélioration
de
l’environnement
de
l’entreprise à
travers plusieurs
mesures de simplification
et
de facilitation
des
procédures de création d’entreprise».
La
démarche a
également concerné la révision des
textes
fondamentaux inhérents
à l’investissement,
à la compétitivité et à la PME. Dans ce sillage, six nouvelles
mesures ont été proposées en
matière de «soutien aux
activités de montage et de la sous-traitance dans les
filières automobile, mécanique, électronique et électrique, et d’encouragement à la production nationale». Les éléments structurants ainsi mis en place, le secteur
de
l’industrie devra
restituer
la place qui lui
revient dans l’économie nationale.
Algérie - France : Intensification des échanges
Source : El Moudjahid
La coopération entre l’Algérie et la France s’est accentuée en 2016, notamment avec la tenue en avril
dernier à Alger de la 3e session du Comité intergouvernemental de haut niveau
algéro-français
(CIHN) et de plusieurs
rencontres
entre
les ministres de
l’Intérieur des deux pays.
La réunion d’Alger du CIHN, instance de concertation créée en application de la déclaration d'amitié et de coopération entre la France et l'Algérie, signée le
19 décembre 2012, a été considérée par
des
responsables
français comme une nouvelle étape dans «la montée en puissance» des relations entre la France et l’Algérie. De
nombreux accord
ont été signés à l’issue de cette rencontre, au niveau des
Premiers ministres des deux
pays, lesquels interviennent après
deux sessions du
Comité mixte économique
franco-algérien (COMEFA) qui prépare les dossiers arrivés à
maturité. Ces accords de partenariat ont concerné les secteurs
du
transport ferroviaire et de l'agroalimentaire, ainsi
que
la réalisation, le long
de
l'autoroute Est-Ouest, d'un parc
industriel de 3.000 hectares au minimum.
Dans cet élan
de
coopération auquel le haut
responsable français chargé de la
Coopération industrielle et technologique franco-algérienne,
Jean-
Louis Levet, se vante du fait que la France et l’Algérie
«constituent un
binôme sans équivalent sur
l’échiquier
mondial
des
États», plusieurs
autres accords
sont dans
le pipe et attendent d’être bien ficelés, comme le projet d'implantation d'une usine PSA (Peugeot-Citroën) en
Algérie et un grand
projet dans l'industrie pétrochimique qui vient d'être signé entre le groupe Sonatrach et le groupe français Total.
En effet, les
deux groupes
ont conclu, jeudi dernier à Alger, un accord sur la réalisation d'une étude de faisabilité en vue de la construction d'un complexe
pétrochimique de «taille
mondiale». Les Pdg de
Sonatrach, Amine Mazouzi, et de Total, Patrick Pouyanné, ont convenu de renforcer le partenariat et la coopération sur toute la
chaîne hydrocarbures en
Algérie et à l'international, confirmant ainsi la volonté des parties
à consolider le partenariat existant
et concrétiser de
nouvelles
opportunités pour
les deux
compagnies. Cette dynamique de coopération
a pratiquement touché tous
les secteurs qui
ont vu la signature de plusieurs
autres accords et conventions dans la santé, la sécurité routière, la justice, l'éducation, l'enseignement supérieur
et les assurances sociales.
Selon les chiffres des Douanes algériennes, les échanges commerciaux entre l'Algérie et la France ont totalisé
10,3 milliards de dollars en 2015.
La France est le deuxième fournisseur de l'Algérie et son
troisième client.
Lors de la dernière session
du
CIHN, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a invité les
opérateurs économiques à saisir les «immenses» opportunités d'affaires
que
recèle l'économie algérienne, engagée depuis 2014 dans un processus de
mutation
et
de diversification, pour passer de l'exploitation des matières premières vers la production
de
biens et de services.
C’est dans cette optique qu’il a appelé les opérateurs
économiques français à investir «davantage» en Algérie, affirmant que le gouvernement algérien était disposé à
«accorder toutes les facilitations nécessaires». L’autre
volet important dans les relations bilatérales est celui de
la coopération sécuritaire. En
moins d’une année, les
ministres de l’Intérieur des deux pays se sont rencontrés
trois fois (Paris en décembre 2015, Alger en avril 2016
et
Paris en novembre dernier). La France fait face à un
«très haut niveau» de
menace terroriste et a besoin de
consolider davantage sa stratégie de lutte et de
prévention en renforçant sa coopération sur le plan du
renseignement avec les pays qui ont déjà été confrontés
à ce fléau, dont l’Algérie.
Lors de la dernière visite en France du ministre de
l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, son
homologue français, Bernard Cazeneuve,
actuellement Premier ministre, n’a pas manqué
d’affirmer, en novembre dernier, l’attachement
commun de la
France et l’Algérie pour réussir la lutte antiterroriste, soulignant le «très bon niveau» de coopération des deux pays dans ce domaine. «Nous
avons des expériences
à partager
dans de multiples
domaines, notamment en matière de lutte contre la cybercriminalité,
contre le trafic d’armes», avait-il indiqué, relevant que les deux pays
ont «une grande relation de confiance»
et
et une relation «d’amitié» qui
«facilitent beaucoup le traitement des sujets importants
dont nous avons à connaître ensemble». `
L’année 2016 a connu
également la
poursuite de visites dans les deux pays de responsables locaux, de politiques et parlementaires en vue d’échanger des expériences, se concerter
et
prospecter
les domaines
à inclure dans cette dynamique de coopération. Cette densité dans les relations bilatérales n’a pas omis la jeunesse avec la signature d’un accord permettant aux jeunes
diplômés
de
pouvoir travailler dans les deux pays respectifs.
Algérie - Royaume Uni : Renforcer les relations
Source : El Moudjahid
L’Algérie et le Royaume Uni ont réaffirmé, durant l'année 2016, leur volonté de renforcer les relations
bilatérales, diversifier davantage le partenariat et maintenir le dialogue stratégique. Des activités algéro- britanniques, certes pas très intenses, mais importantes dans le cadre du renforcement des relations entre les deux
pays
dans
le
domaine économique,
de coordination et de concertation sur
les défis
sécuritaires, ont marqué l'année qui
vient de s'achever. Outre la visite du ministre chargé de l’Afrique du Nord,
Tobias
Ellwood, en Algérie,
Alger a abrité
un forum
économique et Londres
la 7e session du dialogue stratégique entre les deux pays.
M. Ellwood avait soutenu,
à l'occasion de sa visite, que
le Royaume Uni
ambitionnait d’établir des liens
encore plus étroits avec l’Algérie en développant et diversifiant
davantage la coopération
dans de nouveaux domaines. Il avait mis en exergue les avancées de la coopération sécuritaire
entre l’Algérie et son pays qui aspire aussi à saisir «l’immense
potentiel» d’investissement en
Algérie, avait-il affirmé. Limité auparavant au
domaine
énergétique, le partenariat entre l’Algérie et le Royaume
Uni
s'est diversifié depuis une décennie déjà, avant que de nouveaux espaces d’investissement soient
encore explorés, à
l'occasion du forum des hommes
d’affaires organisé à Alger, en mai dernier.
Concernant la coopération sécuritaire, Londres a abrité
en décembre la
7e
session du dialogue bilatéral stratégique, coprésidée par le ministre des Affaires
maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des
États arabes, Abdelkader Messahel, et le Conseiller britannique à la sécurité nationale, Mark Lyall-Grant. Elle
a été consacrée aux questions politiques et sécuritaires ainsi qu’aux échanges de vues
sur
les conflits qui menacent la paix et la sécurité en Afrique du
Nord et en Méditerranée, notamment la situation en
Libye et dans
le Sahel. La session avait
réaffirmé la convergence des points de
vues et des analyses entre Alger et Londres en matière de lutte contre le terrorisme, ainsi que sur les moyens d’action à mettre
en
place dans le cadre international pour cette lutte. Les
deux parties ont
échangé leurs expériences dans le domaine de la lutte antiterroriste, l’Algérie ayant
vécu
une
longue décennie de terreur et le Royaume Uni ayant connu le terrorisme de
l’IRA pendant longtemps
également.
M. Massahel
avait affirmé que la
concertation et le dialogue de
manière permanente et régulière avec le
Royaume Uni, qui est membre permanent du Conseil de
sécurité, s’avèrent importants pour l’Algérie.
Pour
sa part, la partie britannique avait souligné, en
diverses occasions, le rôle important de l'Algérie dans la stabilité de la région, grâce notamment à son expérience dans la
lutte contre le terrorisme et l'extrémisme. Outre les relations
bilatérales algéro-britanniques, plusieurs Algériens ont réussi à s’imposer au Royaume Uni en
2016, avec leurs
talents dans divers domaines. L'étudiante Malia Bouattia
a été élue, en avril, à la tête du plus grand syndicat britannique universitaire, l’Union national des étudiants (NUS), alors que la romancière et
poétesse Ahlam Mostaghanemi, «à la conquête de l'Occident», a fait parler d’elle avec la parution
à Londres de trois de ses œuvres traduites en anglais.
Pour sa part, la star
du
football algérien, Riad Mahrez, a
défrayé la chronique avec ses performances en réalisant
14 buts et 7 passes décisives, permettant ainsi à son club
britannique, Leicester City, de décrocher le titre de
Premier League pour la première fois de son histoire, en
2016. Le milieu
droit algérien a également été intronisé
meilleur footballeur africain de l’année par
la British Broadcasting Corporation (BBC).
Une autre distinction pour une sportive algérienne à Londres, l’ex- championne olympique Hassiba
Boulmerka, qui
a offert
à l’Algérie la première médaille d’or sur 1500 m lors des
Jeux olympiques de Barcelone en 1992, a reçu le prix de
la femme arabe la plus émérite dans le domaine du sport.
Energie et securité avec l’UE : L’Algérie, un partenaire de premier plan
Source : El Moudjahid
L'Algérie s'est révélée en
2016 être un «partenaire de premier plan» de l'Union
européenne (UE) dans le
domaine énergétique, mais aussi sur le plan sécuritaire,
deux domaines au cœur de la politique de l'Union qui
cherche à renforcer
et
à développer
les
possibilités
de coopération bilatérale.
En témoigne la visite,
en mai dernier,
de
deux commissaires
européens à Alger pour «un
échange de vues
sur
les questions régionales d’intérêt commun,
notamment celles liées à la sécurité et la stabilité du
voisinage», ainsi
que
pour le «développement d'un partenariat stratégique»
dans le domaine de
l'énergie.En témoigne la visite, en mai
dernier, de deux commissaires européens
à Alger pour «un
échange de vues
sur
les questions régionales d’intérêt commun,
notamment celles liées à la sécurité et la stabilité du
voisinage», ainsi
que
pour le «développement d'un partenariat stratégique» dans le domaine de l'énergie.
«L'Algérie s'est révélée être un partenaire fiable lorsqu'il s'agit de sécurité et
d'énergie», souligne un rapport de
la politique
étrangère et de sécurité
commune
de l’UE (PESC), adopté par les chefs de la diplomatie des 28
États membres, lors de leur réunion en
octobre.
D'ailleurs, «des négociations sur
les nouvelles
priorités
du
partenariat» entre l’UE et l’Algérie ont été menées
durant cette année,
révèle
ce
document intitulé
«Rapport PESC - Nos priorités en 2016». Dans le cadre de la Politique européenne de voisinage (PEV) révisée, l'UE a lancé,
en
2016, une nouvelle phase de dialogue avec les pays du voisinage méridional visant à instaurer
un partenariat «plus efficace».
L’Algérie, qui a participé «activement» au
processus de
révision de la PEV, a relevé, à
l’occasion de la visite en
Algérie du commissaire européen chargé de la Politique de voisinage et des Négociations d’élargissement,
Johannes Hahn, sa «satisfaction» de la prise en charge de ses propositions
visant
à assurer une meilleure co- appropriation des actions
de
coopération prévues dans le cadre de la PEV révisée. Lors de la 6e réunion du
Comité
d'association Algérie/UE, tenue à
Alger, deux
documents conjoints
complémentaires ont été finalisés
et adoptés.
Le premier porte
sur
l’évaluation de l’Accord d’association et le second sur les priorités communes relatives à la Politique européenne de voisinage révisée (PEV), dans le cadre du renforcement des relations
globales entre l'Algérie et l'UE. L’UE a également lancé des dialogues sur la lutte contre le terrorisme
avec
des
pays partenaires dont l'Algérie et propose, dans le cadre du réexamen de la PEV, des mesures
visant à renforcer la résilience des partenaires face à des
menaces, par
exemple en matière de lutte contre la
menace terroriste, de prévention de la radicalisation et de
soutien à la réforme du secteur de la sécurité et à
la gestion des frontières.
La visite, début décembre, du Premier ministre belge, Charles Michel, à Alger, s'inscrit dans le cadre de la
dynamique visant à renforcer la coopération
bilatérale entre l'Algérie et les États membres de l'UE.
Le Premier ministre belge, qui a insisté sur l'objectif du
développement
économique, a évoqué également
«la possibilité d'élargir les initiatives», citant les domaines
abordés lors de son entretien avec son homologue
algérien, Abdelmalek Sellal, comme «les infrastructures, l'énergie, le transport, la pétrochimie et l'industrie pharmaceutique». M. Michel a souligné, en outre, la
«convergence
de vues»
entre
les deux
pays
dans le domaine de la lutte antiterroriste et la migration.
Partenariat stratégique
Dans le domaine de la coopération énergétique,
l’Algérie et l’UE ont intensifié, ces dernières années,
leurs efforts pour relever des défis communs. Troisième fournisseur
de
l’Europe en
gaz, derrière la
Russie et la Norvège, l’Algérie est «un
partenaire de tout premier
plan» pour l’UE, a
affirmé le commissaire européen en charge du Climat et de l’Énergie, Miguel Arias Canete,
lors
de sa visite, en mai dernier, à Alger. Le partenariat stratégique entre l'UE et l'Algérie dans le domaine de l'énergie est «un partenariat fort, fondé sur la confiance réciproque et l'intérêt
mutuel», selon Canete, qui a
exprimé le
souhait
de
«développer encore davantage»
ce partenariat et «l'inscrire dans le long terme». Les
estimations de la consommation européenne
de
gaz, quel que soit le scénario,
montrent
que
l’UE continuera à être un grand marché pour le gaz. Dans ce contexte,
l’Algérie «continuera
à être un fournisseur clé pour l’Europe et pourra
même augmenter ses parts
de marché», a déclaré à l’APS la porte-parole de Canete, à la veille du forum d’affaires algéro-européen, tenu le 25 mai dernier
à Alger.
Une
structure permanente de dialogue politique sur l'énergie entre l'UE et
l'Algérie,
dont le Forum d'affaire fait partie, a été
mise en place depuis plus d’une année.
Cette action s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du
Mémorandum d’entente sur
l’établissement d’un
partenariat stratégique
dans le domaine
de l’énergie,
signé par l’Algérie et l’UE en 2013.
Cet accord prévoit le
développement
et le renforcement de la
coopération
aussi bien dans le secteur des hydrocarbures,
particulièrement
le gaz naturel, que dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
Il met l’accent sur la composante industrielle et la nécessité de garantir un
maximum d’intégration locale pour
en assurer
la pérennité.
Loi de finances
2017 publiée au Journal
Officiel : Ce qu’il faut savoir
Source : El Moudjahid
La loi de finances pour 2017, signée mercredi dernier
par
le président de la République Abdelaziz Bouteflika, a été publiée au Journal Officiel
N°77.
Elaborée sur la base d'un prix de
référence du baril du pétrole de 50
dollars et d'un taux
de
change de 108 DA pour 1 dollar, la loi
de
finances 2017 prévoit
une
croissance économique hors hydrocarbures de 3,9% et une inflation de 4%.
Cette loi prévoit un budget d'équipement de 2.291,3 milliards de DA, ventilé entre des dépenses d'investissement pour
1.620,4 milliards de DA
et d'opérations en capital pour 670,9 milliards de DA. Elle
table également sur
des dépenses de fonctionnement de 4.591,8 milliards de DA. La LF 2017 inclut aussi
les dépenses et les recettes des exercices 2018 et 2019, une
démarche inédite qui s'inscrit dans le cadre de
la réforme budgétaire engagée
par
le gouvernement. Ainsi, pour 2018
comme
pour 2019, les dépenses budgétaires
annuelles
prévisionnelles sont
fixées
à
6.800 milliards de dinars (mds DA) dont 4.500 mds DA
de
dépenses de fonctionnement et 2.300 mds DA d'équipement. Pour ce qui est des recettes, 5.798,1 mds
DA sont attendus pour 2018 dont 3.438,4 mds DA de
ressources ordinaires et 2.359,7 mds DA de fiscalité
pétrolière. Pour 2019, il est prévu 6.424,4 mds DA
de recettes dont 3.780,8 mds
DA de ressources
ordinaires
et
2.643,6 mds DA de fiscalité pétrolière. Concernant les trois exercices 2017, 2018
et 2019, le gouvernement
s'est fixé un double objectif: rationaliser et plafonner les
dépenses au niveau de celles de 2015, à savoir moins de
7.000 mds de DA et, de l'autre, tabler sur une hausse
annuelle d'au moins 11%
du
produit de la fiscalité
ordinaire. Pour ce qui est de l'investissement, la LF 2017 introduit des allègements
de
certaines
procédures
ainsi
que
des incitations fiscales au profit de l'entreprise et de l'investissement, tout en renforçant le contrôle sur le transfert de
devises par les entreprises étrangères.
Ainsi, le texte exonère des droits de douanes
et de la TVA, pour une période de cinq ans, les composants et matières
premières importés
ou acquis localement par les sous-traitants dans le cadre de leurs activités de
production
d'ensembles et de sous-ensembles destinés aux produits et équipement de la branche des industries mécaniques, électroniques et électriques. Afin
de renflouer les caisses des communes, le
texte introduit
un
réaménagement de l'affectation du produit de la TVA
à l'importation, pour faire bénéficier les
communes frontalières de ce produit, au titre des
opérations d'importation déclarées au niveau des postes douaniers
frontaliers terrestres.
La LF
2017 prévoit, par
ailleurs, la réduction du taux de droit de douanes applicable aux
intrants de fabrication du tapis, le portant de 15% à 5%.
Pour aider financièrement les entreprises
en
difficulté, la LF
propose le rééchelonnement de leur dette fiscale
sur une période n'excédant pas 36 mois.
Augmentation
de plusieurs taxes
Par ailleurs, la LF a prévu une hausse de plusieurs taxes,
impôts et
droits de timbre pour compenser
partiellement la chute des recettes fiscales pétrolières
budgétisées, attendues en baisse de 30% par rapport à
2016. Il s'agit
notamment
de la Taxe
sur la valeur
ajoutée (TVA) qui passera de 17% à 19% pour le taux normal
et de 7% à
9%
pour le taux réduit.
Cette hausse
de
la TVA, dont le produit alimente le Budget de l'Etat à
hauteur de
80% et les communes à hauteur de 20 %,
permettra au Trésor public d'engranger une plus-value fiscale de 110 milliards de dinars (mds DA). Afin de se
mettre en conformité avec l'introduction par les
Douanes du
nouveau
tarif à 10 chiffres,
la LF fixe la liste
des
biens et services soumis à la TVA à taux réduit (9%),
qui
contient 80 positions tarifaires. Dans le domaine immobilier, les revenus issus de la cession, par les particuliers, d'un
immeuble bâti ou non bâti, sont soumis à l'impôt sur le revenu global (IRG) d'un taux fixé
à 5%. Les plus-values issues de la cession d'un immeuble
détenu pour plus de 10 ans sont toutefois exclues
de cette imposition.
La
location des habitations à usage
individuel est soumise à un nouveau taux d'IRG
à 10% alors que le taux de 7% demeure applicable aux revenus provenant de la location des habitations à usage collectif. La loi a augmenté aussi la taxe sur les permis immobiliers relatifs aux permis de construire et
certificats de conformité. Pour permettre au Trésor d'encaisser 20 mds DA supplémentaires, la taxe intérieure de
consommation (TIC), composée d'une partie fixe et d'un taux proportionnel, est à son
tour
augmentée pour
certains produits.
Hausse
de plusieurs taxes
La LF 2017 prévoit l'augmentation des tarifs actuels de la Taxe sur les produits pétroliers (TPP) de 1 à 3 DA/litre respectivement pour le gasoil
et les trois types
d'essence. La loi
institue également une Taxe d'efficacité énergétique
(TEE), applicable aux
produits
importés ou
fabriqués localement fonctionnant à l'électricité, aux gaz et aux produits pétroliers, ce qui
permettra au Trésor public d'encaisser pas moins de
10,7 mds DA (9,2 mds DA en TEE et 1,5 mds DA en TVA).
Pour ce qui est
des
droits de timbre, il s'agit
de l'introduction d'une ''procédure accélérée"
qui permet de délivrer le passeport biométrique dans un délai
maximum de cinq jours
de
la date de dépôt de la demande, contre le paiement d'un timbre de 25.000 DA pour
le livret de 28 pages et de 60.000 DA pour celui de
48 pages. Une nouvelle taxe est instituée sur les pneus neufs importés ou fabriqués localement, fixée à 10 DA
par
pneu destiné aux véhicules lourds et à 5 DA par pneu
destiné aux véhicules légers.
Ces recettes sont destinées à financer les communes et
la Caisse de garantie
et de solidarité
des
collectivités locales
à hauteur de 40%, le Fonds national
de l'environnement à hauteur de 35%, le centre national de la sécurité routière à 15% et le Fonds national
du patrimoine culturel
à 10%.
Etiquetage des
produits importés
: Autorisé en langue arabe
Source : El Moudjahid
L'étiquetage obligatoire
en
langue arabe des produits
importés est désormais officiellement permis
en Algérie, afin
d'aider à débloquer plus rapidement les
conteneurs
bloqués aux ports
pour
raisons d'étiquetage, sauf pour
les produits alimentaires préemballés périssables, selon une instruction du
ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, adressée aux
directeurs du
commerce de wilayas. Publiée sur le site web
du ministère, l'instruction
a pour objet de
permettre aux opérateurs économiques de réaliser l'étiquetage en langue arabe sur le territoire national au niveau
de
leurs locaux
ou
dans les installations spécialisées d'une entreprise tierce.
« Ces mesures entrent dans le cadre de l'amélioration du climat des affaires dans son aspect lié au commerce
frontalier, la facilitation des formalités
et
procédures
administratives de contrôle aux frontières, ainsi que
la réduction des coûts à l'importation, l'avènement d'une
instruction ministérielle sous le n°714 du 26/12/2016
relative à l'étiquetage
en
langue arabe des produits
importés », lit-on. Cette mesure vise, en effet, à réduire les coûts à l'importation, à développer un nouveau segment d'activité sur le marché national (société
de marquage, codage et étiquetage industriel) et de protéger le pouvoir d'achat des citoyens, selon la même
publication. On apprend aussi que la non- application de cette mesure entraîne le renvoi
de
la marchandise vers le pays expéditeur, une situation engendrant un coût en devises qui pèse sur l'économie nationale. L'étiquetage
en
langue arabe des produits importés,
obligatoire depuis 2009, était réalisé dans le pays de l'exportateur. Selon la nouvelle instruction, l'opérateur
procède à
l'étiquetage des
mentions obligatoires,
en
langue arabe, sur une surface libre de l'emballage du produit et ce, par un procédé admis en la matière de manière
visible, lisible
et indélébile. Pour rappel , ces mentions
obligatoires doivent être conformes aux dispositions du décret exécutif n° 13-378 du 5 Moharram 1435 correspondant au
9 novembre 2013, fixant les
conditions et les modalités relatives
à
l’information du
consommateur.
Les produits concernés par
cette mesure feront l'objet
d'une admission sur le territoire national en vue de leur
étiquetage, un procès-verbal de retrait
temporaire
est
établi par l'inspection aux frontières et ce, sur la base
d'un engagement de l'importateur, qui sera joint au dossier de
demande d'admission. Ces opérations doivent être réalisées dans un délai d'un mois à compter
de
la date de notification
et
de l'autorisation d'admission et du procès-verbal de retrait temporaire du produit. Ce délai peut être prorogé de 15 jours par le directeur de wilaya du Commerce territorialement
compétent. Dès la fin de l'opération d'étiquetage, une
autorisation de libre disposition du produit est délivrée
à l'importateur par les services du contrôle de la qualité et de la
répression des fraudes concernés. Les
dispositions de cette instruction ne s'appliquent pas aux produits
alimentaires préemballés périssables.
L’instruction avertit, tout de même, qu’ « en tout
état de cause, ce procédé ne doit en aucun cas altérer la qualité
intrinsèque du
produit ». Il
y a
lieu de dire que
plus de 80% de la
marchandise bloquée au niveau des ports le
sont pour des problèmes liés à l'étiquetage en arabe qui
est
une opération réalisée, jusqu'à maintenant,
dans
le pays de l'exportateur.
L'autre
conséquence pénalisante
est que le blocage des
marchandises dans les ports, pour non-conformité liée
à l'absence d'étiquetage en arabe, provoque souvent des surestaries du fait que l'importateur doit renvoyer
la marchandise vers l'expéditeur pour
défaut d'étiquetage dans la langue nationale, a expliqué le ministre
qui a relevé que
cette
situation engendre, donc, un coût
en
devises qui pèse
sur
l'économie nationale.
Face à la crise : Investir le commerce extérieur
Source : El Moudjahid
Crise oblige, les
efforts des pouvoirs publics
se sont focalisés particulièrement en
2016 sur le commerce
extérieur dans le but de réguler les importations et de diversifier les exportations. Le secteur du commerce a
été marqué dès le début de l'année écoulée par la mise en œuvre du dispositif des licences d'importation, une
mesure décidée pour réduire la facture d'importation et
relancer la production nationale dans un contexte
économique difficile caractérisé par un
recul drastique
des revenus des exportations dans le
sillage de la chute des cours du brut.
Grâce à cette réglementation qui a concerné, dans une première phase, les véhicules, le ciment portland gris et
le rond à béton, l'Algérie a pu économiser six milliards
de
dollars par rapport à l'année 2014, durant laquelle les
importations de ces trois produits avaient enregistré un
pic. Ces produits
ciblés par le régime des licences relèvent de
marchés généralement
spéculatifs, peu
transparents et ayant donné lieu à des transferts illicites
de
devises, explique-t-on. Au
total, 225 licences d'importation ont été attribuées par la commission
interministérielle chargée
de
la délivrance de
ces
documents
au titre de l'année 2016, dont 40 licences
pour l'importation
de
véhicules.
Le contingent initial d'importation des véhicules avait été
fixé à 152.000 unités avant d'être réduit finalement
à 98.374 unités,
pour clôturer l'année 2016 avec une
facture d'importation d'un milliard de dollars.
Par
comparaison, les importations avaient atteint
265.523 unités en 2015 pour un
montant de 3,14 milliards de dollars, et 417.913 unités
en 2014 pour un coût de 5,7
milliards de dollars. La diversification des exportations a
aussi été au centre
des
préoccupations du
gouvernement, alors
que les exportations hors
hydrocarbures ne dépassent pas les 3% de la totalité
des exportations, sachant que la majorité de ces ventes hors
hydrocarbures
est
constituée de dérivés pétroliers.
La volonté de la promotion des exportations, devenue ainsi une priorité, s'est traduite par l'installation d'une cellule de suivi des
opérations d'exportations et de prise en
charge des
contraintes rencontrées par les
exportateurs.
Mesures-phares de
la
Banque d'Algérie
Plus encore, un groupe de réflexion a été
mis
sur pied auprès du Premier ministre aux fins d'examiner les
propositions et
recommandations émanant
de cette
cellule. Un certain nombre de préoccupations a été soulevé, dans le cadre des réunions de cette cellule, par les
exportateurs,
et
ce, en lien notamment avec la
réglementation
de
change, les formalités et procédures
douanières, les mesures incitatives visant à
promouvoir les
exportations et les difficultés relatives à la logistique.
Parmi les
décisions essentielles prises dans ce cadre, figurent le rallongement
par
la Banque d'Algérie (BA)
des délais de rapatriement de devises à 360 jours au lieu de 180 jours, et la suppression de son accord préalable
pour le paiement en devises des factures d'importation
des
matières premières par
ces opérateurs. C'est dans ce sens que les banques ont été instruites par la Banque
centrale d'autoriser le règlement financier
des
opérations d'importation de matières premières, sous
le régime d'admission
temporaire pour perfectionnement
actif, sans l'accord préalable de
la Banque d'Algérie lorsque l'opérateur règle sa facture
avec
ses propres devises.
Poursuite
de
la lutte contre
le marché informel
Dans le cadre de la
poursuite des opérations d'éradication des
marchés informels, environ 75% de
ces
derniers ont été supprimés durant le premier semestre de 2016, soit 1.027 marchés sur les 1.368 sites
recensés à l'échelle nationale.
Sur les 49.600
intervenants dans ces marchés illicites, 21.132
ont été
réinsérés
dans de nouveaux marchés
de
proximité autorisés. Cependant, suite aux
mesures de
restrictions budgétaires prises par le gouvernement afin de
rationaliser les dépenses, des mesures de gel de projets de marchés couverts, qui devaient d'être destinés à
la résorption du commerce informel, ont été décidées. Les pouvoirs publics ont alors
décidé de geler la réalisation de 189 marchés couverts et d'annuler
12 autres à travers le territoire national.
Ces 201 gels et annulations, enregistrés
par les services du ministère du Commerce au 30 juin dernier,
représentaient 69% des projets de réalisation de 291 marchés couverts au titre du plan quinquennal 2015-
2019.
Réouverture de toutes
les mines d’ici 2018
Source : L’Econews
Le ministère de l’Industrie
et des Mines a publié le bilan de sa stratégie sectorielle de l’année 2016. Il
s’agit dans
l’ensemble des
principales réalisations du secteur en
cours de l’année. Mais aussi de la batterie de lois pour la promotion
du secteur.
Nous relevons en
particulier le code des investissements, loi sur
la normalisation, loi d'orientation pour la promotion de la
PME et enfin le projet de loi
sur la métrologie.
Le bilan fait état de la concrétisation de plusieurs contrats et projets dont le
plus important
est
celui du
phosphate avec l’indonésien Indorama
pour un
investissement s’élevant à 5,7 milliards de dollars, avance le bilan
de
2016 du
ministère de l’Industrie et
des
Mine. Toutes les mines seront rouvertes
d’ici 2018, précise le document. Sur le plan opérationnel, « l’année
2016 a vue la modernisation de l’ensemble du cadre
réglementaire relatif à
la politique d’investissement, de
compétitivité et d’appui à la PME. Une nouvelle loi pour la promotion de l’investissement a été instaurée. De
nouvelles mesures douanières
ont été également introduites. Il était question de porter le taux de droit
de
douane de 15 à
30% sur les profilés
en alliage d’aluminium revêtus,
qui
composent la
majeure partie
des
importations , pour
encourager
l’import-
substitution et protéger la production locale. Ainsi que
la réduction du droit de douane applicable
aux
inputs entrant dans la fabrication de tapis de 15% à 5%».
60% de la production du complexe de textile destinée à
l’exportation
Le développement de ces filières
permettra à court et moyen termes de
réduire
voire
stopper
les importations. « C’est déjà le cas du ciment dont
la production couvrira dès la fin 2016 la demande
nationale grâce à l’entrée en production des cimenteries Biskria et Cilas et de l’extension
d’Aïn
El- Kebira, soit une addition d’environ 6 millions de tonnes. Ces capacités atteindront les 28 millions de tonnes en
2017. C’est aussi le cas des produits sidérurgiques dont
«la production devrait, dès
2018, approcher les
10 millions
de
tonnes par an avec
l’extension de l’usine de Tosyali à 3 Mt par an en 2017». La mise en service de Bellara avec 2 MT par an à fin 2017 portés à 4 MT par an en seconde phase dès
2019. El
Hadjar avec une
production de 1,6 million de tonnes en plus des 2 millions de tonnes issus de plusieurs projets », détaille
le document. Il est question par ailleurs, ajoute la même
source, « du
textile qui affiche un regain d’intérêt
remarquable avec des investissements déclarés à fin
2015 de 107 milliards de dinars dont 42 issus du secteur
privé. Le
partenariat
algéro-turc est à ce
titre structurant pour toute la
filière grâce à la
réalisation d’un
pôle intégré de 8 usines à Relizane.
La
1ère unité
de
filature sera opérationnelle au
1er
trimestre 2017. D’ici 2019, le complexe produira 44 millions de mètres linéaires par an et 30 millions de pièces en prêt-à- porter. Plus de 60% de la production est destinée à
l’exportation
».
Dans son programme du
développement de l’Industrie,
l’action du ministère se
porte également sur le
développement de l’industrie du renouvelable tant son
effet est structurant et multiplicateur sur les activités
industrielles telles que le verre, l’aluminium,
l’électronique, l’électrotechnique, indique la même
source. Le document a
mis
en action, dans l’optique, le secteur
de
la pharmacie où des opérateurs prospectent
le marché africain, notamment le Groupe Saïdal en Côte d’Ivoire, Mauritanie et au Burkina-Faso.
Le ministère de l’Industrie ambitionne,
en effet, à moyen et long termes, l’exploitation et la valorisation
du
gisement de Gara Djebilet offrira un potentiel de
substitution équivalent à 1 milliard de dollars pour la
satisfaction des besoins domestiques des aciéries. « A ce titre, l’étude de préfaisabilité lancée suite aux essais
concluants de la phase laboratoire définira l’option
la mieux indiquée pour une concrétisation qui pourrait être engagée dès 2018
», indique-t-on. De même, l’engagement dans de nouvelles industries,
à l’exemple de la chimie industrielle, accroîtra substantiellement le potentiel d’import-substitution. Sachant,
qu’actuellement, l’essentiel des besoins en inputs
de cette filière est importé pour une facture de 3,2 milliards de dollars.
Dans ce même cadre, il est utile de soulever le projet de
réalisation du complexe d’industrie chimique à Oran (ACC) pour la production de l’acide sulfurique, des
sulfates de sodium, du
chlorure de calcium et de l’acide
chlorhydrique
à usage pharmaceutique
et électronique d’où son entrée en production est pour fin 2018.
Dans
l’agro-alimentaire, une
dynamique soutenue et
une montée en gamme de l’industrie de transformation sont
observées dans le privé, à l’exemple de la trituration des graines
oléagineuses avec
le lancement de
quatre
complexes.
« L’entrée en
production de ces complexes est prévu
à fin 2017 pour Djen-Djen, courant 2018 pour
Jijel
et
Sétif puis Oran en 2019 », précise le bilan.
Dans la filière mécanique, les projets réalisés ou lancés récemment ont permis l’augmentation des capacités de production et l’élargissement de la
gamme de produits.
« Pour le seul Groupe Mécanique, les 8 partenariats, tous opérationnels avec des taux d’intégration allant de
30 à 80%, ont diversifié
la production de matériels et engins de nouvelles générations
avec
des volumes annuels très importants
», signale le ministère de l’Industrie. Dans l’automobile, outre l’augmentation de
la cadence de production
de
l’usine Renault de Oued
Tlelat, 2016 a été marquée, d’après la même source, par l’inauguration des usines
de
montage Hyundai (à
Batna et Tiaret) et la signature d’un important contrat avec
le groupe allemand
Volkswagen pour
la fabrication de
quatre de ses
marques en Algérie (Volkswagen,
Volkswagen utilitaires,
Skoda et Seat),
soit
la
plus
grande
implantation en Afrique
pour
la firme allemande.
L’allongement du
délai de rapatriement des devises à 360 jours désormais
applicable
Source : Algérie
Eco
Les nouvelles règles
relatives aux transactions courantes avec l’étranger et
aux comptes devises sont
désormais applicables.
La banque d’Algérie vient de
publier dans ce sens et sur le journal officiel le
règlement du 17 novembre
2016 modifiant et complétant le règlement du 3 février
2007. Ce dernier précise que le contrat d’exportation hors hydrocarbures peut être établi au comptant ou à crédit.
L’exportateur
doit rapatrier la recette provenant de l’exportation dans un
délai
fixé
à trois cent soixante (360) jours, à compter
de
la date d’expédition, pour les biens ou de la date de
réalisation pour les services.
Le règlement impose que le délai de trois
cent soixante
(360) jours constitue un maximum que peut accorder un exportateur à son client non-résident. Le délai
de paiement doit,
expressément, être transcrit dans le contrat commercial. En tout état de cause, le rapatriement du produit de l’exportation doit intervenir
le jour de son paiement.
Lorsque l’exportation porte sur
des biens de
consommation durable ou d'équipements et dont le règlement est exigible dans un délai excédant trois cent soixante (360) jours, une instruction de la Banque
d’Algérie précisera les conditions d’application.
Le règlement exige en outre que sous réserve de ce qui précède, lorsque le délai
de
règlement accordé par l’opérateur/exportateur au client non-résident, est
compris entre cent quatre-vingt (180) et trois
cent
soixante (360) jours, voire plus, l’opération d’exportation doit être adossée, au préalable, à une
assurance-crédit à l’exportation, souscrite auprès de
l’organisme national habilité en la matière. Dans ce cas
de
figure, l’opérateur/exportateur peut prétendre à des avances
en dinars sur recettes d’exportation, de la part
de
la Banque commerciale.
Il faut souligner que l'allongement des délais
de rapatriement des recettes d'exportation hors
hydrocarbures de 180 jours à 360 jours a fait l’objet d’un examen au niveau d'un groupe de réflexion
installé auprès du Premier ministre après une demande
pressante des exportateurs.
Cette mesure vise à faciliter l'acte de l'export aux
opérateurs algériens et à leur donner plus de chance en termes de concurrence à
l'étranger.
Le délai de 180 jours défavorise l'exportateur algérien en termes de concurrence à l'étranger au
moment où
d'autres pays
ont plus de délais de rapatriement. Il faut préciser que
certains produits notamment les produits
pharmaceutiques et électroniques demandent plus de
temps pour
le
rapatriement des recettes.
Des signes distinctifs pour
la figue Béni
Maouche et la datte Deglet Nour
Source : Algérie
Eco
Des signes distinctifs de reconnaissance de la qualité
du produit agricole en indication géographique ont été attribués à la « figue sèche de Béni Maouche » et à la « datte Deglet Nour de Tolga », selon un arrêté paru au Journal officiel
no
72.
Ces signe distinctifs ont été obtenus selon les conditions
fixées dans le cahier
des charges des produits, souligne cet
arrêté qui vient en application du
décret exécutif de juillet
2013 fixant le système
de qualité
des produits
agricoles ou d'origine agricole.
Ainsi, l'indication géographique est attribuée au produit
agricole « Figue sèche de Béni Maouche », demandée
par
l'Association des figuiculteurs de la commune de
Béni
Maouche.
Quant à la « Datte Deglet Nour de Tolga », l'indication
géographique a
été
demandée par l'Association pour la
valorisation
et
la protection de la dénomination
de
ce type de dattes.
Ces associations doivent
préserver la dénomination attribuée au
produit, en
assurant la veille inhérente à la
protection du signe concerné ainsi que les droits de propriété intellectuelle
qui lui
sont directement liés
(surveillance du marché, saisine des autorités de
contrôle, action judiciaire...)
Elles exercent, à
ce titre, les activités de promotion et d'information envers le public et les consommateurs, initie les actions visant à
garantir la conformité du produit aux clauses de son
cahier des charges, fournit
des
conseils à tous les acteurs concernés et participe aux activités de contrôle du respect de son cahier des charges.
Par ailleurs, un
arrêté interministériel a été publié dans le même journal officiel,
fixant les caractéristiques techniques, les mentions, les inscriptions, les signes et les couleurs
utilisés par les logos de l'appellation d'origine (AO) et de l'indication géographique (IG)
des
produits agricoles ou
d'origine agricole pour exprimer
les qualités auxquelles ils
se
réfèrent.
Ces deux logos sont donc créés pour identifier,
de manière unique, un
produit agricole ou
d'origine
agricole, ayant bénéficié d'un des signes distinctifs:
l'appellation d'origine (AO)
et
l'indication géographique (IG).
Vers un rééquilibrage du marché pétrolier en 2017
Source : El Watan
Après la décision de l’OPEP de baisser sa production de
1,2 million
de
barils, soutenue par les pays producteurs non-OPEP, l’année 2017 devrait être bénéfique pour les
cours du
pétrole.
Experts et institutions internationales prédisent à la quasi-unanimité une reprise des cours plus significative
que celle observée à la fin de l’année 2016 (autour de
56 dollars).
Le ministre de l’Energie, Nourredine Boutarfa, a récemment indiqué que le rééquilibrage du
marché se fera au premier semestre 2017. L’agence internationale de l’énergie (AIE) a augmenté sa prévision de demande mondiale en pétrole en 2017 de 100 000 barils
par jour, en précisant que la consommation
est
susceptible
d’augmenter de 1,4%, jusqu’à 97,6 millions de barils par
jour.
Elle prévoit ainsi un rééquilibrage du marché pétrolier à partir
de
2017, avec
une
remontée progressive des prix qui pourraient augmenter à moyen terme, soutenus par un manque d’investissements pour renouveler
la production. Les stocks accumulés risquent cependant de freiner le rythme de redressement des prix, souligne
l’agence. Pour sa part, la Banque mondiale a aussi revu à la hausse ses prévisions pour les cours du pétrole en
2017, tablant sur un prix de 55 dollars le baril de brut
contre 53 dollars auparavant en raison
de
l’accord de l’OPEP.
Les
prix de l’énergie, menés par le pétrole, devraient augmenter de 25% en 2017, avait prédit la Banque mondiale en octobre dernier.
Un appel d’offres pour les hydrocarbures
En Algérie, le secteur
de
l’énergie connaîtra
en 2017 le lancement du
5e appel d’offres pour l’exploitation des
hydrocarbures.
L’annonce en avait été faite par le
président de l’Alnaft, selon
lequel cet appel était inscrit dans le plan
d’action de l’agence pour l’année 2017.
Les périmètres
soumis à la concurrence
seront ceux
où des découvertes
ont
déjà été réalisées, les
compagnies pétrolières préférant ne
pas prendre
le
risque
de
«l’exploration
dans
un contexte
de réduction des
dépenses d’investissement du
secteur pétrolier
engendrée par la baisse des cours
de brut», avait
expliqué le responsable.
Le
dernier appel d’offres lancé en 2014 avait eu des résultats plutôt décevants puisque
4 permis seulement avaient été attribués sur
31. Outre cet appel d’offres, le secteur verra la construction de 4 raffineries qui
seront réalisées
à Skikda,
Tiaret, Hassi
Messaoud et Arzew (Oran) pour une capacité annuelle
de
5 millions de tonnes de produits
énergétiques dérivés. L’objectif de ces investissements est de réduire
la facture d’importation de 2 milliards de dollars annuellement.
Et pour les énergies renouvelables
En matière d’énergies alternatives, le ministre de
l’Energie a annoncé jeudi le lancement,
en
2017, d’un
appel d’offres national
et
international pour
la production de 4000 mégawatts d’électricité à partir
de sources renouvelables
dans le cadre de la mise en œuvre du programme national
de
développement des
énergies
renouvelables. Les
investisseurs
seront
appelés à fabriquer localement une partie des éléments
du
dispositif transformant
l’énergie renouvelable en énergie électrique, à
l’instar des
panneaux solaires.
73 mégawatts seront produits à
partir
de
l’énergie solaire
fin janvier 2017 à partir des 22 stations électriques solaires
d’une capacité de 343 mégawatts, dont 270
mégawatts sont d’ores et déjà
en fonction.
COMMERCE
Une 3eme ligne de production Soummam en juin 2017
Source : L’Econews
La laiterie Soummam fondé par
la famille Hamitouche
en
1993, a entrepris timidement son activité avec la
production de quelques milliers de pots de yaourt.
Aujourd’hui, elle est la
plus grande laiterie à l’échelle nationale avec une capacité de production de plus de 2
000 tonnes/jours de
produits laitiers variés, comme
nous le confirme dans
cet
entretien, le directeur de la collecte à la laiterie Soummam, Seddik Sadi.
L’Econews :
la laiterie
Soummam a
développé une panoplie de produits laitiers depuis sa création. Mise à par le
yaourt, peut-on savoir quelles sont ses
nouveautés ?
Seddik Sadi : La laiterie Soummam a débuté sa production avec deux petites
machines qui existent
toujours sur le terrain mais en guise de souvenir. La laiterie a fait une extension en 2002, pour s’équiper de
matériel de haute
technologie surtout pour le process
de
production. Actuellement, nous
sommes
à deux nouvelles unités de production opérationnelles, sise sur deux déplacements différents sur 7 hectares bâtis. Nous
avons 26 lignes de productions avec une capacité de
2000 tonnes
produits finis/ jour, avec une gamme de
104 variétés et de 11 familles de produits différents.
Aussi, nous sommes
entrain de réaliser
une
troisième ligne
de production
qui sera
opérationnelle en
juin
2017, selon nos prévisions.
Cette nouvelle ligne aura-t-elle les mêmes produits que
les deus autres ?
Pour la nouvelle unité il
y aura de nouveaux en matière de
produits, nous allons travailler sur les produits à longue conservation. Aujourd’hui, tous les produits
de yaourt qui existaient en
Algérie ou ailleurs ont une durée de vie très limitée allant jusqu’à
30
jours maximum.
A la laiterie Soummam, nous allons essayer
d’aller au delà de 6
mois pour des nouveaux produits dérivés du lait. Nous avons commencé à développer et
diversifier
notre production, depuis la délocalisation de
la laiterie en zone industrielle de Tahracht à Akbou en
2002, et surtout avec l’acquisition d’équipement très
sophistiqués ce qui a permis la croissance de production en termes de capacité ou
de
volume et aussi en terme de variétés.
Nous avons également ramené de
nouveaux produits pour le marché algérien.
La laiterie Soummam exporte déjà ses produits, mais est ce qu’avec la nouvelle politique d’encouragement à l’exportation, vous êtes mieux soutenu en la matière
?
Pour nous l’essentiel d’abord est de satisfaire
la demande nationale et que le produit arrive
à destination. Pour cela, nous avons crée un réseau de
distribution sur les
48 wilayas. Nous avons plus de 80 distributeurs agrées pour
couvrir tout le territoire
national. Concernant l’exportation, nous l’avons fait,
depuis 12 ans, au début pour le seul marché libyen et un
peu
en Mauritanie. Aujourd’hui, nous comptons
exporter vers d’autres pays, en premier lieu nous visons
le marché africain, surtout que nous sommes fiers de la qualité de notre produit.
Nous sommes certifiés avec
tous les certificats existants dans le domaine de
l’agroalimentaire. Notre
produit est conforme non seulement à la norme algérienne mais à l’internationale et nous sommes classés parmi les premiers en matière de qualité.
Justement le problème de l’exportation c’est la lenteur logistique,
comment vous allez faire pour que le
produit arrive à destination en
bonne forme ?
Pour mieux vendre notre label, nous avons consacré la troisième ligne de production à l’exportation. Comme le
problème du lait
et ses dérivés c’est la
durée de vie, et
faute de logistique
et moyens
de froid, nous
avons
trouvé des solutions à ce problème
par la conservation
de
durée de vie et
gagner ainsi
plus
de
temps pour
ne pas abolir les produits
en cours de route.
L’industrie agroalimentaire
en
Algérie est assez conforme
à l’international,
nous avons
des
produits assez
concurrentiels vis à vis du
marché extérieur avec une meilleure qualité
par
rapport aux produits européens.
Nous répondons conformément à
la réglementation
algérienne qui
est
plus sévère qu’ailleurs, notamment l’européenne. Nous avons des
produits laitiers d’excellente qualité. Nous
avons notre part dans le marché local
vu l’immensité de notre pays
qui
assure une part de
marché
à tout
le monde
et nous pouvons concurrencer à l’international
si notre politique
économique va dans le sens de la
promotion de la production nationale à l’intérieur et à l’extérieur.
Quelle est votre démarche pour préserver une meilleure qualité et concurrencer à l’international ?
Nous avons crée, depuis 2002, une direction
de recherche et développement
chargée de devancer
même les pays européens
en la matière. Sur certains produits, nous sommes
vraiment en avance. La preuve nous avons commencé par les
yaourts
et
voila aujourd’hui nous
avons une large gamme de produits dérivés du lait et parmi nos projets est d’arriver aussi au
fromage à
pâte mole. La laiterie Soummam développe
toute une
stratégie d’un secteur sous le slogan «
de l’étable à la
table », c'est-à-dire nous suivons tout le circuit de la production du lait pour enfin diminuer un peu notre dépendance à
l’importation de la matière
première qui est la poudre du lait et activer toute la chaine pour produire du lait algérien. Pour ce faire, nous avons misé sur
la production
du lait cru algérien.
Qu’est ce que vous avez fait dans ce
sens pour réduire
la facture d’importation du
lait ?
Nous avons d’abord organisé le secteur de la collecte et
d’intervenir en amont, depuis 2009. Nous avons investit dans l’importation
des vaches et depuis, nous faisons la
collecte dans
26
wilayas avec 40 centres de collectes, bien équipés avec des cuves géantes
et des groupes
électrogènes. Notre production a atteint une
moyenne de 500 000 litres /jour, alors que notre capacité réelle en usine est de 1,2 millions de litres. Vu le manque à gagner qui est
encore énorme, nous avons décidé d’aider
les éleveurs à produire plus
de
lait. Nous
avons distribué depuis 2010 plus de 9 000 vaches pour les
éleveurs partenaires
( 4
200 éleveurs partenaires avec des contrats) et la distributions de plus de 1 700 cuves
réfrigérantes
pour ces
éleveurs,
outre le matériel de la
collecte pour les 80 collecteurs que
nous avons.
Chaque
jour, nos camions au nombre de
28 font
la navette entre les centres de collectes et l’usine. Nous
avons
un
rayon de collecte qui dépasse les 600 kilomètres de
l’Est jusqu’à Souk Ahras et
de l’Ouest jusqu’à Oran. Aujourd’hui nous sommes la
plus grande
laiterie en matière de collecte à l’échelle nationale, avec plus 1600 emplois directs et bien sur des milliers d’emplois indirects et avec un réseau
de
distribution dans les 48 wilayas. Pour assurer une meilleure distribution des produits
Soummam, nous avons
aussi
distribué plus de
1200 camions frigorifiques aux
jeunes distributeurs sous forme de crédit sur
cinq années.
Quelles sont vos prévisions pour l’année
2017 ?
Depuis le début
de l’année 2016,
nous avons
investi dans la production du fourrage qui représente 80% de la meilleure production
du lait, en créant deux filiales, une à Constantine et l’autre à Khenchela. Durant
cette
année, nous avons réalisé huit fermes qui sont déjà
opérationnelles
avec un
petit nombre de vaches. Par
contre, nous
avons réalisé
pour l’année 2017,
une
méga-ferme de 2000 vaches, sise entre Djelfa et
Hassi Lefdoul pour sécuriser au
moins
40% de la production du lait propre à la laiterie Soummam et booster ainsi notre production vers la
meilleure qualité.
D’autres projets auront lieu peut être en 2017, mais nous n’avons
par encore la confirmation.
Tlemcen : Une nouvelle usine de production de médicaments anticancer
Source : El Watan
La société Sari Pharm, dont le siège social est basé à Tlemcen, a obtenu le 27 décembre 2016 l’agrément n°273 de la direction générale de la pharmacie et des
équipements de santé, sous tutelle du ministère de
la Santé, pour la réalisation de son usine de production de
médicaments anticancer.
Une usine, la quatrième du genre en Afrique après celles du
Maroc, d’Egypte et d’Afrique du Sud, sera installée dans la
zone industrielle de Sidi Bel
Abbès.
«Le projet sera réalisé en partenariat avec un groupe
pharmaceutique américano-suisse. Quant à l’étude, elle sera confiée au bureau d’études mondialement reconnu KPMG. Pour l’autorisation de fabrication, notre choix a été
porté sur un laboratoire suisse réputé dans le monde de la fabrication des médicaments, notamment ceux pour traiter le cancer du sein», nous a confié hier à Tlemcen le premier responsable de la
Sarl Sari Pharm,
Raed Sari.
Selon lui, «cet investissement est une contribution de
notre part au
développement du tissu industriel pharmaceutique
algérien. Il ne faut pas
oublier que le
cancer est la première cause de mortalité en
Algérie. Notre objectif est de participer à l’autonomie de notre
pays, qui consacre des sommes faramineuses en devises
pour l’importation de produits pharmaceutiques. Nous devons
réduire
l’importation de médicaments et les
dépenses importantes en devises surtout dans la conjoncture actuelle de chute libre des
cours
pétroliers et les
conséquences induites par cette crise sur notre
économie».
La professeure Doudja
Hammouda, chercheure en
cancérologie à
l’Institut national
de
santé publique, a révélé en
avril 2015 à Blida que «le cancer
du sein vient
en tête des cas de cancer recensés en Algérie avec 11
000 nouveaux cas par an, suivi des cancers du col de
l’utérus, du poumon, colorectal, de la glande thyroïde et de la prostate».
REGIONS
Sidi Bel Abbés, Développement
local : Une nouvelle dynamique
Source : El Moudjahid
A la fin d’un exercice, l’heure est à l’évaluation
et
au bilan pour tirer les enseignements et entamer dans de meilleures
conditions la
nouvelle
année,
celle des grands défis, au vu de la conjoncture économique et des effets de la crise financière.
L’année
où le compter-sur -soi grâce à la dynamisation
de
l’investissement productif ne constitue guère un vain mot pour s’inscrire dans l’option du programme du gouvernement.
Et toutes les conditions semblent être réunies après un travail en profondeur mené durant ces trois dernières années, ayant permis d’équiper la wilaya et de jeter
les fondements
de
son développement
durable. Les réalisations enregistrées en 2016 illustrent
l’élan traduit par une mutation notable de la région, qui
s’est remise à niveau pour aborder les exigences de sa
promotion et de sa modernisation et prendre en charge les attentes et préoccupations de sa population.
Au chapitre de
l’habitat,
plus de 6.000
logements, toutes formules confondues, ont été distribués,
sans
compter
les opérations d’aménagements
urbain
et
rural, pour améliorer le cadre de vie et créer les conditions d’épanouissement et de promotion
du citoyen. Des actes soutenus par le renforcement de
l’énergie
où
les taux de
branchement en gaz
et d’électrification ont atteint les 100 %, assurant un
équilibre entre les zones de la wilaya
et
participant à
la fixation des populations rurales.
En matière d’eau potable,
l’amélioration reste
sensible, à la faveur d’une vaste campagne de
mobilisation des ressources souterraines et superficielles, avec de grands projets d’adduction à partir des barrages limitrophes. Les mêmes performances sont réalisées dans le secteur de l’éducation avec la construction de 4 lycées, 6 CEM et 40 groupements scolaires, ce qui a permis d’atteindre
un
taux d’occupation par classe ne dépassant pas les 26 élèves.
Le
secteur de la
santé s’est vu renforcé de deux hôpitaux à Ras El Ma et à Tabia, un
centre régional anticancéreux et une polyclinique. Zéro projet non lancé a été la singularité de l’année 2016, après avoir rattrapé
les
retards, puisque pas moins de
125 projets totalisant une enveloppe financière de 1.900 milliards de
centimes étaient à l’arrêt en 2014 ou n’ont pas connu
un début d’exécution.
C’est dire
tout l’effort
fourni
durant
cette
courte période de trois années, à la faveur d’un mode de gestion
reposant sur la participation
citoyenne, la
motivation des opérateurs
locaux
et l’implication des
gestionnaires des secteurs. Une approche qui a provoqué une véritable dynamique et apporté de la
sérénité à une
wilaya ayant retrouvé ses repères et ses
marques.
La globalité d’une approche fut aussi
marquée par une
certaine concentration sur
le chef-lieu, pour
valoriser
cette cité en mutation et en attente de réception du
tramway.
Effectivement, même
si les résultats demeurent
peu perceptibles au vu des travaux en
cours, du renouvellement des réseaux d’assainissement et d’AEP, une reconfiguration de
la ville s’esquisse
à l’horizon, surtout avec l’aménagement d’Oued Mekkera qui prend
forme pour s’ériger en un véritable pôle. Un
pôle
touristique avec les différentes actions d’aménagement
urbain. Un pôle universitaire avec
ses
deux espaces
d’enseignement totalisant un effectif de
plus de 36.000 étudiants.
Un pôle économique au-delà de la première vocation de la wilaya qui est l’agriculture, de par l’existence de deux
complexes industriels en phase de relance, l’ENIE et le PMA. Sur ce registre, il y a lieu de signaler qu’au titre
de l’investissement productif,
pas moins d’une centaine de projets
devant créer plus de 5.000 emplois
ont été
finalisés ou lancés à la suite de l’élaboration d’un portefeuille situant les
urgences et
ciblant les créneaux en fonction des potentialités locales
et
des besoins du marché. A moins de 80 km du port d’Oran et à la suite
de
la réalisation de l’autoroute Est/Ouest, de l’extension et de la modernisation
du réseau ferroviaire menant
jusqu’aux hauts plateaux et au Grand Sud, Sidi-Bel-
Abbès qui jouit d’une position géographique privilégiée, car elle
reste ce carrefour de
transit et une plaque tournante de l’Ouest du pays, attractive pour motiver les
investisseurs potentiels.
Des indicateurs au vert
en
somme et des atouts appréciables à faire valoir, le pari est facile à tenir pour
cette wilaya qui s’est équipée confortablement pour créer une infrastructure de base à même de promouvoir l’investissement productif,
de
générer des richesses et de créer des emplois. Aux
élus locaux d’être au même diapason d’une approche nationale et de faire preuve d’initiative.
Sidi Bel Abbés
: Cap sur l’investissement productif
Source : El Moudjahid
Lors de la passation des consignes, le nouveau wali,
M. Hachani Tahar, a déclaré que son action sera axée sur la promotion de l’investissement productif. L’annonce
cadre avec les
exigences d’une étape et répond à une préoccupation
nationale exprimée en fait dans l’action
du
gouvernement. Une mobilisation
massive des gestionnaires des secteurs et des élus locaux en prise
avec
la réalité du terrain et des potentialités que renferment leurs localités.
Dans le secteur de l’agriculture, principale vocation de la région, de l’industrie, du tourisme, des matériaux de construction, des
prestations
et autres,
les filières ou créneaux d’activité sont nombreux et divers.
Toutes les conditions semblent être réunies donc pour
la promotion de l’investissement et la rentabilisation des potentialités de cette wilaya qui a
atteint la vitesse de croisière grâce au dispositif mis
en
place les trois dernières années et la performance de
son outil de réalisation. Elle
dispose plus que jamais de tous les atouts pour assurer une transition et se consacrer
à l’investissement productif. La dynamisation de
l’investissement productif
exige cependant une réelle
implication des élus appelés à inciter les opérateurs et à
les motiver davantage. Bref, un travail de management
à accomplir pour faire valoir les capacités de la région. L’année 2017 est synonyme d’un engagement et d’une détermination pour matérialiser la notion du compter- sur-soi et créer de la richesse. Une année encore pour la perception d’un mode de
gestion décentralisé, au sens
le plus noble du terme, c’est-à-dire une gestion participative où l’élu et le citoyen restent des éléments incontournables.
Maintenir la cadence et
dynamiser
l’investissement
productif constituent les
missions fondamentales du
nouveau
wali
qui a manifesté une volonté de s’inscrire
dans cette option et d’être
à la
hauteur de la confiance
placée en lui.
A
Babar (Khenchela), la prometteuse résurrection céréalière du Sahara des Nememcha
Source : Maghreb Emergent
A Babar, dans la
wilaya de Khenchela, le Sahara des
Nememcha connait une remarquable résurrection dans l'activité céréalière. Avec le
meilleur rendement
moyen à l'hectare au niveau
national: 30 quintaux. Et des pics
de
60 quintaux dans certaines exploitations agricoles.
A Khenchela, dans la région de Babar, le grand désert du
Sud
de la wilaya a été transformé en un immense champ
de
céréales produisant près de
73
% de la récolte
céréalière globale de la wilaya au cours de la saison
agricole 2015-2016.
Egalement appelée Sahara
de Khenchela
ou encore
Sahara des Nememcha, cette région, qui s’étend sur
392.810 hectares, a permis la récolte de 649.000 quintaux de céréales dont 561.000 quintaux de blé dur
représentant une
valeur
totale de
2,7
milliards DA, indique le chef du service production et soutien technique à la
direction des services agricoles (DSA),
Ahmed
Hamzaoui.
Cette production a été obtenue sur 25.000 hectares, soit
à peine
24%
de la surface totale consacrée à
la culture de céréales dans la wilaya évaluée à 100.000
hectares, note la même source.
Perspectives prometteuses pour la filière céréalière
Pour Saïd, un jeune trentenaire habitant la commune de Babar, la volonté de multiplier
les efforts de production bute sur deux principales entraves.
La
première est liée
au déficit en électrification agricole et la
seconde au
problème de transport qui
se pose lors de l’acquisition
des
semences et fertilisants et au moment de l’écoulement de la récolte.
Filière stratégique, la
céréaliculture a
connu l’attribution depuis 2011 de 2.000 arrêtés de concession de mise en valeur, parallèlement aux opérations
publiques d’ouverture de pistes agricoles et d’extension du réseau d’électricité aux périmètres agricoles, souligne le directeur des
services agricoles, Ahmed
Lebrara.
20 % des 3.149 forages exploités dans cette région ont
été
foncés grâce au soutien public, en plus de l’aide pour l’acquisition d’équipements d’irrigation économes en
eau, d’engins agricoles, de semences et
de
fertilisants,
précise ce responsable.
L’objectif fixé pour cette région est d’y porter la
récolte de céréales à deux (2)
millions de quintaux d’ici à 2019
par
le renforcement du soutien technique public, l’élargissement de la surface agricole, la généralisation
des systèmes d’irrigation économes en eau et la formation
de la
main d’oeuvre
spécialisée
dans
le Centre d’excellence aux
métiers de l’agriculture et
d’industrie agroalimentaire
de Kaïs, souligne M.
Lebrara.
L’accroissement des
capacités de
stockage
de céréales
de
la région Sud de la wilaya, qui sont actuellement
limité à 180.000 quintaux, évitera le déplacement par
les
producteurs de leurs
récoltes sur de longues
distances, affirme le même responsable, soutenant que
l’encouragement des investissements agricoles
exige
le renforcement du réseau
électrique et le désenclavement des périmètres.
La DSA, assure son
responsable, veille également à
la concrétisation des
opérations structurantes du programme
intégré de développement de cette région engagé en 2013 au profit des agriculteurs locaux dont
1.800 jeunes et qui mobilise 35 milliards DA.
Des investissements publics pour booster la
production
céréalière
Visant à booster
la filière, deux importants projets d’investissements publics ont été ainsi engagés dans
la wilaya par la Coopérative des céréales et légumes secs (CCLS), affirme son directeur
Allaoua Zouraghi.
Le premier projet porte sur la réalisation, confiée à une
entreprise chinoise, d’un complexe de stockage de
céréales d’une capacité de 300.000 quintaux. Cet
investissement qui mobilise un montant de 200 millions DA permettra de résoudre définitivement le problème
de
stockage de céréales, assure ce même responsable.
Le second
projet
concerne également la
réalisation
d’un autre complexe de traitement et de stockage des
céréales, prévu dans la commune de Remila, et dont la réception est attendue pour "le
début de l’année 2017".
Ce projet, affirme-t-on, devra consolider définitivement les capacités de stockage de la wilaya de Khenchela et
lui
permettre d’emmagasiner la totalité de sa production céréalière
localement.
Depuis 2008, la région de
Babar occupe la première place à l’échelle nationale en
termes de rendement moyen à l’hectare qui
y atteint 30 quintaux et croît
jusqu’à 60 quintaux
dans certaines
exploitations agricoles.
500 milliards
DA pour la modernisation de la capitale
Source : Liberté
Le P/APW d’Alger, Karim Bennour, qui s’est félicité de la
décision de changement
de
tutelle de Dounia Parc
d'Alger qui passe sous la tutelle de la wilaya d'Alger, a rappelé que le budget adopté a intégré un chapitre pour l’aménagement de ce lieu de villégiature.
L’Assemblée populaire
de wilaya d’Alger a adopté
le budget initial au titre de l’exercice 2017 pour la wilaya
d'Alger s’élève à 500 milliards de dinars. Du reste, il
est attendu la mise en valeur de la capitale qui s’est
octroyée ainsi l’essentiel
de
l’effort pécuniaire pour
la réalisation du schéma directeur intitulé “Modernisation de la capitale à l’horizon
2012-2035”. Ainsi donc,
l’ensemble des besoins de
la wilaya ont été révisés à la hausse, soit de 400 à 500 milliards DA, eu égard à l’appui
et à
l’effort qu’a consenti le département ministériel de
l'Intérieur pour que Alger retrouve
le statut qui était le sien, à savoir
“La
plaque tournante du pays !” Au demeurant,
l’augmentation n’a
été possible qu’avec
l’adhésion de la Caisse de
solidarité et de garantie des
collectivités locales, qui n’a eu de cesse de réunir des crédits budgétaires pour redorer
le blason
ô combien
terni de la capitale,
a tenu à préciser Abdelkader Zoukh lors de son intervention au cours de la session ordinaire de l'Assemblée populaire de wilaya. En ce sens,
le locataire du palais Asselah-Hocine insiste pour que
“l’hygiène de la capitale soit continûment inscrite à l’en-
tête de ce plan d'action que d’aucuns qualifient d’inédit, puisqu’il englobe également la mise en œuvre du plan
dit
stratégique”. Mieux, l’orateur s’est voulu rassurant à l’adresse des “sans logis”, laissés en
marge de la toute
récente phase 4 de l’opération
de
distribution de logements. C’est dire que l’espoir demeure permis pour
ces
malheureux, notamment les demandeurs
de logement issus de Bordj El-Kiffan et d’autres quartiers d’Alger, qu’ils auront bel et bien leurs clefs à l’orée de la
22e opération de relogement. C’est qu’il ne se suffit pas de
mots, le
wali
d’Alger, mais d’authentiques
chiffres à l’appui, étant donné que “le parc immobilier
de la wilaya est riche d’un inventaire de 44 000 unités de logements,
dont 50% seulement sont exploitées”, a-t-il tenu
à préciser. Par ailleurs, la pérennité du tissu industriel d’Alger n’est
pas en
reste, puisqu’il
est
envisagé de
consolider aussi
le chapitre
de fonctionnement,
qui
n’est autre que l’assise économique sur laquelle dépend la viabilité d’un
panel d’entreprises publiques qui requiert un
apport de 63,51% prévu au budget initial. Outre cela, ce même budget initial prévoit un taux de
36,49% afin de renouveler, lit-on, la logistique
et de
favoriser l'investissement, a précisé le président de la commission des finances, Boukhalfa Bouzid. Pour rappel, le budget initial de 2017 a intégré la finition du
chantier lié à
l’embellissement de l’inégalable baie d'Alger et à enrichir le
plan d'aménagement et
d'urbanisme. Pour ce faire, il a été consenti plus de trois milliards de dinars, étant donné que le décret exécutif
portant plan d'aménagement et d'urbanisme d'Alger a
été promulgué récemment après avoir été avalisé par le
Premier ministre. Autre site à enjoliver, l’espace de détente et de loisirs de Dounia Parc, évalué à un milliard de dinars, après qu’il ait été restitué dans les actifs
du patrimoine de la wilaya d’Alger. “Un
dénouement rationnel, voire heureux” a estimé le président de l’APW Karim Bennour.
Vallée de la Soummam (Béjaïa) : La campagne oléicole bat son plein
Source : Liberté
La cueillette d’olives bat son plein dans la Basse-Kabylie,
notamment dans la région de la haute vallée de
la Soummam dont les oliveraies représentent deux tiers du
patrimoine oléicole de la
wilaya de Béjaïa.
Ce dernier est considéré comme le plus important à l'échelle nationale avec ses quatre
millions d'oliviers,
répartis sur une superficie globale estimée à quelque 58
000 hectares.
Profitant de cette période de vacances
hivernales marquées par des journées ensoleillées, les
propriétaires des vergers oléicoles retroussent leurs
manches chaque matin, pour aller à la cueillette de leurs
olives. La
cherté de l'huile
d'olive, due principalement à la baisse de
la récolte de
cette année, incite les familles kabyles à s'investir davantage dans la
mise en valeur
de leurs vergers et l'exploitation
optimale de leurs oliveraies. Ainsi donc, les
habitants de la haute vallée
sont
en train de mettre
les bouchées doubles pour mener à terme cette campagne oléicole qui s'annonce insatisfaisante comparativement à celle de l'année précédente. Selon la direction
des services agricoles
(DSA) de la wilaya
de
Béjaïa, qui
table, cette année, sur
une
production de 16
millions de litres d’huile d’olive,
pour un rendement moyen de 20 litres le quintal d’olives trituré, la campagne oléicole n'a atteint pour le
moment que 50% de la production globale. Néanmoins,
celle-ci devrait connaître
sa vitesse de croisière à la
faveur des vacances scolaires et l'amélioration des
conditions climatiques.
Pour le DSA de Béjaïa,
M. Laib Makhlouf, la baisse du
rendement constaté par tout le monde cette saison, est due essentiellement à un manque de pluie, notamment durant la période
mars-avril 2016, auquel il faudra ajouter
les
effets néfastes de la
période caniculaire
accentuée par la multiplication de feux de forêt durant
l'été dernier. À noter que la chute de la production
oléicole n'a pas
manqué d'avoir des répercussions
négatives sur le cours de l'huile d'olive qui varie,
cette
année, entre 700 et 800 dinars le litre.
La majorité des
propriétaires des huileries
que
nous avons rencontrés dans la région de la
haute vallée de la
Soummam, s'accordent à prédire
une éventuelle hausse des prix de
l'huile d'olive après la fin
de
cette campagne oléicole. Selon
ces
spécialistes de l'oleiculture, certains clients,
notamment les plus avertis, sont un peu exigeants sur la
qualité de l'huile, du
fait qu'ils distinguent la vierge de l'extra-vierge, etc.
Par ailleurs, le premier responsable du secteur agricole
de
la wilaya de Béjaïa, a tenu à préciser que la production oléicole devrait
connaître,
l’année prochaine une hausse avec l’exploitation des 8
000
oliviers implantés dans le cadre d’un ancien programme
PPDRI. Selon notre interlocuteur, la
production globale dépassera les 20 millions de litres.
Pour rappel, la
wilaya de Béjaïa qui dispose du plus grand bassin oléicole à l'échelle nationale, compte
quelque 432 huileries, dont 40 ont été réalisées dans le cadre du
Fonds national
d’investissement agricole (FNIA).
Sur ces 432 huileries,
216 sont de type
traditionnel, 139 sous presse et 77 de chaînes
contenues (modernes).